Le Masque de la Force
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Résumé des faits: Suite aux révélations fracassantes de Darth Deinos, la République a établi un blocus autour d’Aargau et l’ordre vient d’être donné pour faire avancer les troupes vers le pôle. Sur suggestion du maître jedi Berryl Pendragon auprès de la Chancelière, les forces jedis spécialisées, notamment du Medcorps, ont été mobilisées en soutien logistique sur la planète, afin de gérer les conséquences de ce blocus auprès de la population.


Le Chevalier Evengellyne Belluma, stationnée sur Coruscant et membre du Medcoprs, a donc été envoyée sur Aargau avec une navette pleine de vivres et de matériel sanitaire, avec pour l’accompagner, la padawan Loreline Shi’Va, chargée de lui porter assistance. Après avoir franchi le blocus sans encombre, la navette se pose sur une piste d’atterrissage située tout près de la capitale. Les deux jedis débarquent, et rapidement, les quelques soldats qui les accompagnent commencent à décharger les caisses de matériel.

Aussitôt une foule compacte se masse aux abords de la piste, beaucoup de familles avec des enfants et des personnes âgées, que des civils sans exception, faisant partie des classes populaires de la planète et n’ayant donc pas les réserves suffisantes pour tenir plus de quelques jours sans approvisionnement… Ni l’argent pour se fournir dans les magasins encore ouvert.

Sauf qu’il n’est guère difficile pour les jedis de remarquer que deux groupes se forment, qui veillent soigneusement à ne pas se mélanger, se lançant même des regards haineux quand ils pensent que les deux membres de l’Ordre ont le dos tourné. Evengellyne Belluma peut même sentir à travers la Force une détestation profonde planer entre ces deux groupes. L’atmosphère est électrique : d’un côté les réfugiés artoriens déplacés sur Aargau, de l’autre les aargauniens.
Soudain, à cause d’un mouvement de foule dont les causes se perdent dans le bruit qui s’ensuit, les invectives fusent. Chacun des groupes accuse l’autre de vouloir lui voler la priorité, de prendre trop de place, d’être responsable de tous les maux survenus ces derniers jours sur la planète et au sein de la République. Déjà, certains en viennent aux mains.

Un des soldats se tourne vers Evengellyne et lui dit « D’autres personnes évacuées des villes proches de la capitale vont encore arriver, et nous n’allons pas pouvoir les contenir avec aussi peu d’hommes… »

Les deux jedis ont donc intérêt à agir intelligemment pour éviter que leur distribution de vivres ne se transforme en un bain de sang, tenter de trouver une solution praticable, et gérer l’afflux de réfugiés qui risque de venir augmenter les tensions… Sans compter que la présence d’agitateurs dans la foule n’est pas à exclure.


Ordre de post: Evengellyne Belluma - Loreline Shi'Va

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Evengellyne circulait dans les couloirs du temples de Coruscant lorsque l'ont vint la trouvée. On lui annonçait qu'elle était priée de se rendre sur Aarguau avec une petite équipe. Les derniers événements rendaient manifestement sa présence souhaitable. La jeune femme bien que réticente, ne put qu'accepter la demande. À dire vrai elle n'avait pas vraiment le choix. C'est comme cela qu'elle se retrouva à prendre une navette avec une jeune padawan du nom de Loreiline pour l'accompagner dans sa tâche. Une padawan, franchement ils auraient quand même put lui donner mieux, un chevalier par exemple. Enfin c'était toujours mieux que de devoir gérer tout ce bazar toute seule. Oui, Eve en était persuadée. Elle allait trouver un capharnaüm sans nom sur cette foutue planète. Quelle idée aussi de faire un blocus de cette envergure, forcément que la population allait en pâtir. Dès fois, la jeune femme se demandait vraiment qui pouvait avoir des idées aussi crétines. Enfin, le voyage c'était bien passé et c'était pour l'heure le principale. Ils atterrirent sur une piste et rapidement les quelques militaires qui les avaient accompagnées déchargèrent les caisses. La chevalier aurait bien aimé souffler un peu, mais rapidement une marrée humaine se précipita vers eux.

« Et voilà, qu'est-ce que je disais. Cela allait forcément mettre le boxon ce blocus. Mais quelle idée... »

La Zabrak soupira et ne finit pas sa phrase. Elle devait se mettre au travail et Loreline aussi. La Jedi commença à regarder la foule, posant un regard inquisiteur sur chacune des personnes présentes. Il n'y avait guère que des familles avec enfants et des personnes âgés. D'après ce qu'elle pouvait en juger comme cela à froid, il s'agissait uniquement de personnes issues des classes les plus polaires, en quelques mots, les plus vulnérables. Evengellyne se tourna vers Loreline et lui sourit.

« J'espère que vous êtes prêtes jeune fille, on ne va pas se tourner les pouces c'est moi qui vous le dit.... »

Alors qu'elle allait commencé à lui expliquer comment elle voyait les choses, la Zabrak ressentit comme un mal aise dans la masse compacte des réfugiés. Elle se retourna vers eux et fronça les sourcils. Oui, elle en était certaine maintenant. Elle l'avait sentit dans la Force. Deux groupes s'étaient formés et presque prêt à se battre pour avoir le meilleurs service. Elle alla se renseigner au près des soldats et apprit rapidement qu'il y avait là des aargauniens et des artoriens. Et à peine regroupés ici que déjà en venaient aux mains. Evengelynne fit un bref signe de la tête aux soldats pour qu'ils s'occupent de faire cesser cela, en douceur. Si en plus de gérer les vivres, ils devaient faire la police ils ne s'en sortiraient pas c'était évident. Pour courronner le tout un soldat vint l'informer qu'une nouvelle vague de réfugier n'allait pas tarder à débarquer ici et qu'ils manquaient d'hommes. Evengelynne haussa les épaules et prit un ton qui se voulait rassurant.

« Et bien il nous faut juste nous organiser. Avec une bonne organisation nous devrions pouvoir faire face. De toute façon ce n'est pas en mettant plus d'hommes que nous allons les contenir. »

Evengellyne devait agir et vite. Elle réclama le silence et s'avança. D'une voix douce mais néanmoins autoritaire elle commença à expliquer la marche à suivre.

« Bien alors je me présente même si vous vous en fichez éperdument, moi je me contrefiche de savoir que cela vous passe par dessus la tête. Je suis le chevalier Jedi Evengellyne Belluma et je suis médecin. Voici le Padawan Loreline Shi'Va ainsi que des militaires. Que les choses soient clairs nous sommes ici pour vous aidez, mais si vous n'y mettez pas du votre je demanderai à ces hommes de bien vouloir remballer ces caisses et nous repartons de ce pas. »

Bon ce n'était pas vrai. De part son caractère, elle en était bien incapable, mais cela eux, ils ne le savaient pas. Elle poursuivi donc avec cette même voix.

« Bien pour commencer nous allons faire plusieurs groupes et je ne parle pas de vos petits groupes à vous. J'aimerai connaître exactement les effectifs concernant les personnes âgées, les familles avec enfant en bas âges et celles dont les enfants sont plus grands. Je voudrai également voir un groupe avec les personnes déjà malades. » Elle fit une petite pose et reprit sur un ton plus aimable. « Que tout le monde se rassure si tout se passe bien nous aurons assez pour tout le monde. »

Elle s'adressa ensuite aux soldats. « Aidez-les à me faire ces groupes et je me fiche de savoir s'ils sont contents ou non d'être mélanger. Cependant je ne veux pas d'émeute ou autres je ne tiens pas à avoir davantage de personnes à soigner à cause d'une négligence. Ah et j'allais oublier. Essayer de savoir s'il y a des médecins parmi eux, ils pourront être utile. Un peu d'aide sera la bienvenue je ne suis pas super-Jedi. » Elle s'adressa enfin à Loreline. « Dis-moi, as-tu déjà quelque connaissance en médecine par la Force ? Ne t'inquiète pas c'est juste pour savoir. Nous allons devoir nous répartir les tâches et pour cela nous devons savoir dans quel domaine nous excellons le plus. D'ailleurs quoi qu'il arrive on reste calme. J'aimerai aussi que tu m'aides à trouver celles et ceux qui son les plus susceptibles de nous mettre des bâtons dans les pattes. Ah et une dernière chose pour le moment, il te faudra prendre des décisions sans forcément passer par moi. Je le regrette déjà, mais je crains que les journées bien trop chargées pour nous permettre d'avoir de longue discussion, hélas. Toutefois si la question est trop grave tu peux bien évidemment venir me voir. Il faudra juste apprendre à classer les informations. »
Loreline Shi'va
Loreline Shi'va
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Hyperespace

C'est en revenant de mission qu'elle avait reçu une holocommunication de son second Maître, le Chevalier Archiviste Shyllawparroo. Le vieux Wookie lui annonça qu'elle devrait accompagner la chevalière Belluma dans une mission humanitaire sur Aargau. C'est du moins ce qu'elle avait compris une fois que l'ordre de mission lui était finalement parvenu par datapad. Le texte y était court, simple et explicite. Tout le contraire de l'holocommunication où le wookie avait passer près d'une demi-heure à lui expliquer la mission. Du moins, c'est ce qu'elle estimait que le wookie lui avait parler …. décidément ne par comprendre le magnifique langage des wookie commençait à lui être sincèrement pénible….   Son vaisseau prit dès lors la direction de Coruscant pour rejoindre sa nouvelle supérieure pour cette mission: une Jedi qu'elle ne connaissait pas vraiment.
 
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Planète Aargau

Celle que Loreline accompagnait, Belluma, se révélait être d'un tempérament des plus particulier. Outre l'aspect d'"être supérieur" que les chevaliers faisaient leur,  la dureté de ses paroles face à la foule faisait fit de nombreux commentaires enseignés sur les aspects positifs d'une diplomatie pacifique et bienveillante. Shi'va craignit même que cela ne déclenche les hostilités .

Heureusement, le discours suivi du mouvement des soldats qui les accompagnaient calma temporairement les éléments les plus agités de la foule.  Elle avait su gagner du temps.

[Loreline Shi'va, répondant à la question] Je n'ai aucune connaissance de la médecine de la Force ou encore en simple médecine conventionnelle, Maitresse Belluma. De plus,  dans l'absolue, je ne connais en rien les caractéristiques anatomiques des artoriens ou des aargaunien. 

Elle marqua une pause le temps d'adopter un autre ton.

[Loreline] J'aime votre idée des groupes; plus petit seront les conflits, plus lente la propagation et plus facile à contrôler….

Elle appuya un de ses doigts sur son menton. Incomplète est la solution:  ils n'auront qu'en tête nourriture et conflit à penser.  

[Loreline] Il faudrait pouvoir les distraire. Mais avant tout,

Elle prit une position de salut militaire.

[Loreline] Je me présente: je suis la padawan Loreline Shi'va, Catharienne, athlétique, autonome et persévérante. Aucun don particulier. Mais,  j'ai été habituer à servir différents Maîtres. Heureuse d'être à vos côtés et  en espérant bien vous servir!  

Rompant son salut.

[Loreline] Je vais aller rejoindre nos soldats pour mettre en place les groupes. Si vous avez besoin de moi, j'ai mon communicateur.

À peine sa phrase terminée, elle bondit rejoindre l'escouade et laissant la Jedi derrière elle.
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Tout en écoutant la padawan, Evengellyne observait les soldats et les civils se mettre en mouvement. Ses yeux scrutaient la masse devant elle. La jedi voulait être certaine que tout se déroulait bien et dans le calme. Après tout si elle avait assuré que tout allait se dérouler pour le mieux, elle se sentait un peu responsable du comportent des soldats qui les accompagnaient. Or, le fait d'avoir des aargauniens était un facteur risque, elle le savait bien. Elle se doutait bien que sûrement, parmi les soldats, certains avaient participer à des batailles antérieurs dont celle livrée sur Artorias. Evengellyne se devait d'être vigilante. Mais l'appellation «maîtresse» dans le bouche de la jeune fille lui fit hérisser tous les poils de son corps. Un rire jaune s'éleva dans les airs alors que la Zabrak tentait de ne pas exploser. On ne lui avait encore jamais servit du «maîtresse» et a bien y réfléchir, peut-être, oui peut-être aurait-elle préféré le fameux «Madame» qu'elle ne supportait pas plus. Si l'un lui donnait la désagréable impression d'avoir vieilli bien avant l'heure, l'autre la plaçait sur un piédestal qu'elle ne voulait pas.

Alors comme cela la padawan n'avait de connaissance de la médecine même sans utilisation de la Force. La jeune femme soupira. Voilà une chose qu'elle devrait soumettre au Conseil à leur retour, ou au moins avoir une discussion avec un maître du Conseil ou un simple maître à défaut de pouvoir leur en parler directement. Comment tant de padawan pouvaient-ils ignorer la médecine ? C'était une chose que la jeune femme regrettait. La médecine était un art utile et vitale. D'ailleurs si cela ne tenait qu'à elle, elle aurait organiser depuis longtemps des cours pour les jeune padawans pour au moins les initier aux techniques de bases. Mais non les enfants avaient cette petite voix qui bien trop souvent jugeait la médecine comme futile, préférant apprendre les grande technique de combat au sabre et savoir longuement dialoguer. Combien d'entre eux irait à reculons au centre médical ? Beaucoup hélas, elle n'en doutait pas. Pourtant et elle en était persuadée, savoir juger lors d'un combat de la gravité de sa blessure pouvait être salutaire. Evengellyne finit par sourire à la padawan. Elle n'avait pas de connaissance et bien ce n'était pas grave qu'elle lui avait dit. Et puis là était l'occasion pour qu'elle se familiarise un peu avec. Quand à l'anatomie des aagauniens et des artoriens, par chance la plus part étaient des humains. Par conséquent leur anatomie était semblable en grande partie à celle de la majorité des espèces proches humaines vivant au temple.

La padawan enchaîna presque tout de suite après empêchant presque tout de suite après. Elle approuvait le plan de sa supérieure. Et puis elle souleva une interrogation et une solution qui pourrait être aussi efficace. C'était vrai que les distraire pouvait-être un plus pour les tenir tranquille. Mais le garde à vous de la fille fit grincer les dents de son aînée. Elle la laissa pourtant faire et n'y répondit finalement que d'un simple sourire. Elle était volontaire et sûrement avec un caractère bien trempé. Evengellyne était contente. Avec cette padawan à ses côtés les choses avanceraient . Par chance on ne lui avait pas mis dans les pattes un empoter maladroit qu'elle aurait du surveiller en plus des civils. Laissant la jeune Catharienne rejoindre les soldats pour en finir avec les groupes, la Zabrak elle sortit un carnet et commença à réfléchir à une organisation viable. Pour stimuler ses neurones, elle se mit à passer devant les groupes qui se constituaient gentiment. Petit à petit les lignes et les colonnes se remplissaient de lignes d'écriture et de chiffre. Puis elle contacta un des militaires pour savoir où cela en était.

« Oui monsieur c'est le chevalier Belluma. Dites-moi avez vous pu avoir les informations que je vous demandaient ?
- Oui et non Mademoiselle. À dire vrai je n'en ai trouvé aucun. Je suis navré.
- Ne vous excusez pas ce n'est nous feront donc sans. J'avais seulement espéré pouvoir peut-être trouver des personnes ayant quelques connaissances dans la médecine notamment par les plantes. Enfin passons. Merci pour l'information, avez-vous bientôt fini ?
- Oui Mademoiselle, à l'instant.
- C'est parfait. Dans ce cas prévenez les autres que je voudrai trois d'entre vous prêts à accueillir les nouveaux arrivants et à les répartir petit à petit dans les différents groupes.
- Bien ! »

Evengellyne rangea son carnet et contacta Loreline sur son communicateur.

« Loreline tout se passe bien de ton côté ? »
Loreline Shi'va
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[Loreline] Parfaitement maitresse ! Nous avons pu identifier quelques trouble-fêtes. Je suis à négocier avec eux. Oh fait, le capitaine de notre escouade m'informait que les premiers relevés indiquait entre cinq et dix milles réfugiés vont bientôt nous rejoindre. Je termine les négociations et je viens vous rejoindre! Shi'va Out

Loreline se retourna pour faire face à un colosse aargaunien, bon d'accord un aargonien juste un peu plus musclé que la simple moyenne. Mais, face à la petite padawan s'était un colosse ! Entre les deux, une caisse et deux tonneaux les attendaient. L'aargonien s'assit sur l'un des tonneaux.

[Aargonien] On est d'accord, tu nous serviras un festin à moi et mes gars et tu danseras pour nous divertir pendant que l'on mange.

[Loreline] Tout à fait !

La padawan en profita pour rouler les manches de sa bure. Puis, elle alla tranquillement s'assoir sur l'autre tonneau. Un sourire à l'homme avant de déposer son coude sur la caisse.

[Loreline] Mais si tu perds, tes hommes et toi devrez travailler pour manger.

L'homme frappa la caisse en y déposant son coude. La force fut suffisante pour la faire se soulever du sol un peu: un mouvement qui inclut une certaines padawan. L'effet le fit éclater de rire, suivit de près par l'éclat de ses hommes. Comment une gamine pesant un poids plume pouvait-elle espérer gagner contre lui ! Le festin sera bon ce soir. Un premier vrai de vrai repas depuis l'instauration de se sacrifice de blocus. Idéalement, il y aurait de la tarte et des crêpes. Oh! et de l'alcool, bien sûr! Ces Jedi-diplomates devaient avoir une impressionnante réserve de spiritueux. Suffisante pour gagner la faveur des divers politiciens qu'ils rencontraient !

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Centre du campement


C'est un groupe de vingt-cinq truands qui se forma devant la Chevalier Jedi Belluma. L'un des hommes, un gaillard musclé au crâne totalement chauve et portant la barbe s'avança dangereusement d'elle avant de tendre la main.

[Gaillard Aargaunien] Morace, mon nom est Morace. Votre apprentie nous envoie vous donner un coup de main. On est pas trop certain d'accepter ses méthodes, mais un marché, s't'un marché. Moé et ma gang, on va vous aider.
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La Zabrak eut un petit sourire en apprenant que la jeune padawan s'occupait de régler le problème des récalcitrants. Elle espérait tout de même qu'elle n'en vienne pas aux mains. Ils étaient des jedi pas des combattants d'arènes pour lesquels des illustres inconnus ou non payait pour les voir. Enfin elle le lui demanderai de vive voix lorsque cette dernière la rejoindrait. En revanche l'annonce des nouveaux réfugiés arracha un long soupire à la chevalier. Tant de monde avait donc besoin d'eux. Et ils étaient si peu nombreux. Si cela continuait ainsi ils allaient avoir de sérieux problèmes.
« Je vois merci Loreline. J'en prends note. Ah et une dernière choses. Le «maîtresse» n'est vraiment pas nécessaire tu sais. Appelle-moi simplement Evengellyne cela sera lus simple je t'assure. » répondit la jedi avant de couper la communication. Eve regarda autour d'elle et alla voir un soldat.

« Venez avec moi. Les réfugiés seront bientôt là. Aidez-moi à monter les grandes tentes je vous prie. Il est tout à fait hors de question et impensable que ces personnes dorment à la belle étoile, c'est bien comprit ?
- C'est évident mademoiselle. »

La jeune femme fixa le soldat avec un air sévère. Elle avait bien remarquer le petit ton de désaccord qui avait accompagné sa phrase. Elle ne le tolérerai pas. Ces soldats étaient en quelques sorte sous ses ordres à elle et si elle se montrerai indulgente avec les aargauniens et artoriens, il n'en irait pas de même pour ses propres hommes. Et puis, alors qu'elle allait entreprendre le montage d'une tente, elle ressentit la présence d'un petit groupe se former dans son dos. Instinctivement elle porta sa main à son sabre et se retourna d'un seul coup pour faire face. C'est par conséquent une Zabrak aux yeux gris lançant presque des éclairs que le groupe vit se dresser devant eux. Elle avait beau n'être pas très grande, l'aura qui se dégageait d'elle en impressionnait souvent plus d'un. Il faut avouer qu'elle n'avait pas usurper son tire. Bah quoi non, non, fallait pas croire elle ne l'avait pas trouver dans une pochette surprise au détour d'une mission. L'un d'eux, un chauve barbu, s'avança et lui tendit la main. La jeune femme se détendit mais refusa la poignée de main. Ils ne s'étaient pas encore présenter et sa prudence l'amenait à garder une certaine distance. L'homme se présenta tout de même et expliqua la situation. Evengellyne se mit à sourire. Alors comme cela c'était eux les troubles-fête que Loreline avait maté. La Zabrak se demandait bien qu'elle était ce marché. Elle poserait directement la question à la padawan.

« Oh tient donc, c'est donc vous. Si je puis me permettre, ne vous fiez pas trop aux apparences. Enfin vous tombez assez bien. De nouveaux réfugiés ne tarderont pas à venir ici et nous manquons de bras. Aidez-nous à monter des tentes. Et puis ça vous occupera les main ce qui évitera que vous ne tapiez d'autres pauvres malheureux comme vous. On est pas à Tatooine ici que je saches alors un peu d'éducation que diable. Bien sur ce je vous laisse vous débrouiller avec tout ça. Mais soyez rapide nous manquons de temps messieurs. »

Evengellyne leur fit tout de même un petit sourire et partit en direction des groupes qui avaient été formé à sa demande. Elle se dirigea en premier vers celui qui regroupait toutes les personnes réclamant des soins. Une par une, elle les prit à part et les examina longuement. Certaines personnes manquait juste d'eau. Dans ce cas la solution était simple. Elle avait au près d'elle un paquet de bouteille d'eau qu'elle donnait et donnerait à chacun. Mais par fois, son visage se durcissait. Ses traits se crispaient face à ce qu'elle avait devant elle. Comment pouvait-on en arriver jusque là. Le blocus faisait d'énormes dégâts dans la population et ses maigres soins ne serviraient pas forcément à aider tous le monde. Elle avait déjà noté dans un coin de sa tête que deux ou trois des réfugiés réclameraient des soins bien trop important pour pouvoir les faire ici dans ces conditions aussi mauvaises.
Loreline Shi'va
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«Moé et ma gang, on va vous aider.»
-Morace Okdalg


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Morace observa la jedi aller rejoindre un groupe de réfugié avant de revenir vers ses hommes. Sa journée avait bien commencé, mais la présence des jedis avait quelque peu changé les plans, en particulier le type de jedi. On lui avait raconté à mainte reprise que les jedis étaient des créatures favorisant la paix, la tranquillité, l'empathie…. Si tel était le cas, pourquoi avait-il l'impression qu'il risquait de mourir à chaque fois qu'il leur parlait. D'abord la petite aux oreilles de fourrure, ce chaton enjoué, elle était juste trop étrange dans ses réactions. Puis, cette dame jedi, le regard qu'il avait perçu en elle…. Les deux étaient des guerrières agressives, chacune attendant l'occasion de se battre: il en était sûr. Comme le disais la Dame Jedi: ce fiez aux apparences avec elles n'étaient pas des plus avisés. Il l'avait bien compris !

Il fit quelques gestes envers ses hommes pour qu'ils s'activent à monter ces foutues tentes. Ils obtempérèrent, bien que certain ce trainèrent les pieds un peu trop au goût du gaillard aargaunien. Il en nota les noms en tête…. il aurait à leur parler plus tard. Mais pour l'heure, il décida d'utiliser le fait qu'il soit temporairement seul pour aller passer un appel. Le patron attendait son rapport et le faire attendre plus ne l'intéressait pas vraiment….

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Bar Le 18e
Capital de Aargau




La musique était vibrante supportée par d'imposants jeux de lumière. Nombre de personne se bougeaient presque en transe. De séduisantes hologrammes représentant différentes races entichaient les clients. Quant'aux consommations, l'alcool ni était pas la seule substance qu'une bonne poigné de crédit permettait d'acheter. L'ambiance de party y contrastait avec celle de rationnement et de désolation qui attendait les clients une fois la sortie du bar dépassée. Le 18e étaient l'un des rares établissements à fonctionner encore en ces temps difficile, et la clientèle lui rendait bien, souhaitant tout sauf ce rappeler de la misère qu'il pouvait expérimenter actuellement dans leur vie de simple petit citoyen lambda

C'estt au sous-sol de cet établissement que l'hologramme du communicateur de Morace se matérialisa. Il y discuta avec un homme, un humain, qu'il nommait patron une brève période. Hors du champ un Muuns attendait et écoutait. L'hologramme finit par disparaitre: Morace ayant finit son compte-rendu. Ce fut l'homme, le "Patron" qui ouvrit la discussion.

[Patron] Les Jedis n'étaient pas inclus dans l'entente. Mes hommes peuvent le faire, mais requéront des moyens plus lourds: 500 000crédit

[Muun] Votre intervention ne vaudra certainement pas le prix d'une petites flottes de transporteur, 50 000 crédit.

[Patron] L'embargo et maintenant les jedis, le risque impose 500 000 crédits.

Pour convaincre son interlocuteur, l'homme appuya sur quelques boutons. Le communicateur holographique s'illumina pour couvrir la pièce et l'hologramme de la projection d'un hangar prit place. Le Muun put y observer trois transporteurs de troupe. Ils étaient muni d'un double canon laser léger, équipé de répulseurs pour facilité le mouvant sur le terrain, pouvait transporter de huit à dix hommes et plus important: ils arboraient tous les couleurs de la police locale. À leurs côtés, des hommes se dépêchaient de revêtir de lourd uniforme de police. Toutefois, cinq cents milles crédit restaient cher payé à moins que ….

[Muun] La banque accepte votre offre, mais votre prix demandé sera contingent à la capture et la livraison d'un des jedis.
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Evengellyne consultait les réfugiés. Il y en avait tellement. De temps en temps elle notait quelques remarques dans son carnet. Elle faisait également signe parfois à un soldat de venir la voir. Elle lui disait en quelques mots qu'ils devraient vite trouver un moyen de rapatrier certains d'entre eux pour des soins plus appropriés. Elle avait beau être jedi et médecin, les conditions qui étaient les leurs n'étaient absolument pas faites pour soigner sans risque de complications dans certains cas. Elle ne prendrait pas le moindre risque. Les réfugiés étaient souvent affaiblis et elle devait être prudente.

Bientôt, elle alla voir où en était le groupe de turbulent. Les tentes avançaient bien mais l'un d'eux manquait à l'appel, leur chef. Tient donc et où donc était-il passer celui-là. S'approchant de l'un des gars elle prit une voix assez forte pour que tout le monde puisse profiter de leur petite conversation.

« Je peux savoir où est passer votre chef ? Morace c'est ça ?
- Je sais pas moi, répondit le gaillard.
- Te fiche pas de moi. Vous êtes toujours fourrer ensemble à ce qu'il partait. Alors ?
- J'en sais rien.
Je te déconseille de jouer à ce je jeu là avec moi, c'est clair. De toute façon je finirai par le trouver avec ou sans ton aide. »

Sur ces mots, la jeune femme se retourna et reprit son ancienne activité. Elle examinait un patient lorsqu'un soldat vint la voir « Les nouveaux arrivent. Il y en a, ils sont pas beaux à voir. », lui dit le soldat. Evengellyne frissonna. Encore, encore et toujours, ils ne s'en sortiraient jamais. Elle alla se poser dans un coin tranquille un peu l'écart et appela Loreline.

« Loreline je vais avoir besoin de ton aide. Les nouveaux réfugiés n'ont pas l'air d'être dans un très bon état pour certains. Je vais te montrer quelques gestes et tu devra t'occuper des moins mal au point toute seule. »

Elle raccrocha et alla d'un pas vif en direction des nouveaux qui affluaient en masse. Elle donna quelques recommandations pour les regrouper comme ils avaient fait pour les anciens et commença à s'occuper des cas les plus urgents.

« Faites des recherche et trouvez-moi des lieux qui pourraient les recevoir. Coruscant est sûrement surchargé comme d'habitude et Ondéron est trop loin à mon avis, on perdrait trop de temps. Et du temps nous en manquons déjà cruellement. »

D'un bref regard dans la force elle retrouva la trace de Morace. Elle n'alla pas le voir de suite. Elle préférait attendre un peu et voir ce qu'il l'avait fait disparaître ainsi.
Loreline Shi'va
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Installé à une guérite, l'un des soldats avait reçu la tâche de regrouper les réfugiés en petite unité et de les diriger vers l'une des tables de classification. Là, un responsable établirait leur identité, leurs besoins urgents, donnerait quelques directives, puis leur assignerait une tente pour la durée de leur séjour. Le soldat comprenait cette structure, bien que lors de l'établissement d'un campement militaire proche des lignes ennemies, le résultat était plus calme et ordonne …. ce que des civils ne sont pas vraiment.

Il fit signe au prochain petit groupe d'avancer, puis rendu à sa hauteur, il leur fit faire une pause. Groupe #675:Deux hommes, deux garçons, une fillette et une femme.

[Soldat] Bienvenue au Campement Harmonie, un responsable prendra vos noms et données. Suivez les instructions qu'il vous donnera. Nous sommes là pour vous aider. Vous pouvez avancer à la troisième table.

Le groupe se mit à avancer avant de s'arrêter sous les cries et pleures de l'enfant.

[Fillette, pleurant à chaudes de larmes] Zuulie ! Ma Zuulie!

Son regard désespéré fixait une petite poupée blonde habillée d'une adorable petite robe rose et blanche qui commençait à se perdre dans la foule qui attendait. Chaque seconde la poupée disparaissait un peu plus entrée par le jeu de jambes propre à une foule.

La situation était grave pour le soldat, il était temps de faire appel à des renforts spécialisés.

[Soldat] Padawan Shi'va !

Il n'eut qu'à crier son nom qu'une fois pour que la tête de la petite Catharienne n'apparaisse dans la foule. Il lui pointa l'endroit où la poupée était, mais avant même qu'il ne dise quoique se soit: elle disparut.

Puis bondissant au dessus de la foule, la padawan réapparut sautant de têtes d'homme en tête d'homme. Elle effectua un dernier saut transformé en plongeon pour disparaitre une nouvelle fois dans la folle. Elle réémergea ventre au sol et poupée main devant la guérite. Le soldat lui tendit immédiatement une main pour l'extraire de la foule avant qu'elle ne se fasse piétiner.

À peine remise sur ses deux jambes, Loreline courut vers la petite fillette, lui tendant l'objet de son désir. La petite fille lui ravit des mains la poupée pour se porter à éteindre de tout son être son jouet tant affectionné. Les larmes firent place au plus grand des sourires qui pouvait tenir sur ce petit visage.

[Jedi Belluma] Loreline, je vais avoir besoin de ton aide. Les nouveaux réfugiés n'ont pas l'air d'être dans un très bon état pour certains. Je vais te montrer quelques gestes et tu devras t'occuper des moins mal au point toute seule.

Toute une interruption d'un beau et magnifique moment ! pensa la jeune padawan.

[Loreline] Bien reçu, Evengellyne , je vais vous rejoindre.

Elle, soigner des gens! La situation devait être franchement horrible pour que sa maitresse temporaire lui fasse cette demande. Elle allait devoir apprendre rapidement ou le compte de mort aller rapidement augmenter!



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Attaque du campement dans 3 messages
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La chevalier était plongée dans ses auscultations. La moindre erreur pouvait coûter très cher. C'était à la fois une question de santé public qu'une question de temps. Elle ne pouvait pas faire autre chose. Elle était une médecin du Medcorps et c'était en tant que telle qu'on l'avait envoyée ici. Là, au milieu de ces réfugiés, elle commençait doucement à se sentir à sa place. Elle commençait à se sentir comme au temple au milieu des malades et des blessés. C'est une voix de fillette parvenue à ses oreilles qui lui fit lever la tête. Ses prunelles grises cherchèrent automatiquement la source. Là, elle la voyait, une enfant, une gamine qui pleurait une poupée. Heureusement, elle n'eut pas à s'en mêler. Loreline la padawan qui l'accompagnait s'en chargea rapidement. Evengellyne eut un petit sourire et reporta son attention sur son patient du moment. Fermant un bref instant les yeux, elle ne perdit rien de l'action de la catharienne. Evengellyne pouvait respirer. La padawan semblait être une personne tout à fait sociable et bien plus encore. Elle ferait sûrement une grande jedi plus tard.

Cependant, l'heure n'était plus à la félicitation. Elle venait de lui demander de l'aide. C'était une aide tout à fait nécessaire et en plus de cela, utile et instructive pour la catahrienne. La médecine par la Force était une art délicat et elle-même n'en connaissait pas tous les rouages malgré son apprentissages acharné et son expérience maintenant bien établie. Bientôt, Evengellyne sentit la présence de la padawan se rapprocher d'elle.

« J'ai interrompu un beau moment Loreline ? J'en suis navrée croie-moi ! » s'excusa à sa façon la Zabrak s'en détourner son regard de l'homme qu'elle examinait.

Finissant ce qu'elle avait commencé, elle laissa la padawan regarder pour le moment. Puis la jeune femme se leva, fit un petit sourire pour rassurer le réfugié et quitta le groupe. Elle fit un petit signe de la main et invita Loreline à la suivre dans une tente à part. Elle y entra et laissa la jeune catharienne la suivre à l'intérieure. Elle prit place derrière une table sommairement installer et désigna la place devant elle pour Loreline. Ici elle serait un peu au calme pour discuter. Posant ses mains à plat sur la table, Evengellyne plongea son regard dans celui de la padawan. Puis elle rompit le silence.

« Bien alors comme ça tu n'as aucun e notion dans l'art de la médecine. Ce n'est pas grave le meilleur apprentissage reste encore la pratique. Certains des réfugiés ont de simples plaies ou des coupures superficielles. En soit ce ne sont pas de gros problèmes, mais si ce n'est pas traité cela peut s'infecter et devenir bien plus grave. Je ne peux pas tous les prendre en charge vu le nombre de réfugiés et avec les nouveaux qui arrivent, je risque d'être rapidement débordée. Je vais te montrer comment soigner ses petits maux. Tu verras ce n'est pas compliqué et en plus de cela tu n'as pas besoins pour le moment de savoir maîtriser le soin par la Force. Viens suis moi un bon cas pratique sera bien plus efficace que tous les discours que je pourrai te faire, du moins pour cette fois. »

La Zabrak se leva et sortit de la tente d'un bon pas. Elle se dirigea vers un nouveau groupe. Elle avait déjà en tête la personne qui servirait de «cobaye» pour la jeune padawan. Le cas ne dev ait pas être trop compliqué. C'était une jeune fille, elle devrait faire preuve de douceur. Elle fit signe la padawan d'approcher et lui tendit une trousse de soin.

« Là, met des gants pour commencer. Ensuite regarde et observe la blessure. Bien observer est la base, selon la blessure tu ne procédera pas de la même façon. »

Evengellyne laissa un peu de temps pour que Loreline observe bien. Elle n'intervint que quelques minutes plus tard. Elle expliqua à la jeune fille que c'était la catharienne qui allait s'occuper d'elle. Un regard rassurant, et la chevalier constata que la jeune aargaunienne était calme. Elle se tourna ensuite à nouveau vers la padawan.

« Tu as de la chance. Nos réfugiés ont sensiblement le même squelette et la même constitution que les humains. Regarde, la blessure est un peu grande certes, mais elle est assez nette et propre. La désinfecter et la protéger suffira pour cette fois. »

Evengellyne lui tendit les produits, des compresses et une bande.

« Je te regarde. Ne sois pas pressée de finir et fais-le bien. Les prochaine fois je ne serai pas là pour vérifier. »


La Zabrak ne quitta pas Loreline du regard. De temps en temps, elle intervenait notamment pour le pose de la bande. La bande était surtout là pour empêcher la poussière et les saletés de pénétrer à l'intérieur.
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La jeune femme souriait. La paawan se débrouillait pas trop mal pour une première et si elle apprenait aussi vite Evengelynne venait de trouver en elle une aide précieuse. Loreline se chargerait des blessures les plus légères et la chevalier s'occuperait des cas plus préoccupant. Par chance il y en avait moins, mais il nécessitait une attention plus précise, constante et surtout plus délicate. Faisant un petit signe de la tête à la jeune cathar, elle se leva et quitta le petit groupe. Elle la joindrait de temps à autres pour savoir si tout allait bien. Et de toute façon, la padawan pouvait l'appeler à l'aide si cela tournait au vinaigre dans sa tâche. Tout se passerait bien . Elle reprit la direction de la tente principale et fouilla dans ses affaires pour en sortir tout un attirail de médecin sophistiqué. Enfin sophistiqué, ce qu'elle avait pu emmener avec elle dans ce voyage. Elle devrait faire avec. S'adapter et aller de l'avant c'était nécessaire pour un jedi. On ne peut jamais vraiment savoir ce qui nous attend lorsque l'on part en mission. Mais force est de constater que dans ce cas, elle n'avait pas tout pour bien s'occuper de ces pauvres patients. Un soldat entra dans la tente et la Zabrak sursauta. Elle se retourna vivement et plongea son regard inquisiteur dans celui du pauvre gars. Elle fronça un sourcil attendant qu'il explique sa venue. Le soldat finit par rompre sa position et s'approcha de la Jedi. Eve croisa les bras et le fixa sans un mot.

« Je viens vous prévenir que nous avons fini nos recherches concernant les hôpitaux.
- Bien ! Quelles sont les nouvelles ?
- Mauvaises je le crains. Les seuls hôpitaux pouvant les accueillir sont d'après nos calculs trop loin de nous. Les plus proches sont des structures trop petites et pas assez bien équiper pour certains de nos réfugiés.
- Je vois. Merci pour l'information, vous pouvez y aller je trouverai une autre solution. »

C'était vraiment embêtant cette histoire. Elle devait trouver une solution au plus vite. En plus de cela, elle ne faisait pas confiance à ce Morace. Il lui cachait quelque chose c'était évident mais quoi ? Elle ne pouvait pas comme aller l'interroger sur sa petite disparition. En revanche, elle devait se tenir à faire face à tous les dangers. Nul doute que de voir des habitants d'Artorias traités d'égale à égal avec ceux d'Argaus pouvait en énervé plus d'un. Ils avaient déjà essuyé quelques soucis à ce sujet. Mais là pour Morace, elle ne savait pas. C'était comme si elle devait s'attendre à quelque chose de plus grand, plus dangereux. Passons, elle devait d’abord trouver un moyen de rapatrier dans un endroit approprié les plus mal au point. Elle réfléchit un bon moment et puis finalement, la solution lui parut limpide. Pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus plus tôt. Coruscant était bien la bonne planète. Simplement il fallait agir autrement et ne pas les envoyer dans un hôpital quelconque. Ce serait un hôpital rattaché au Medcorps. Après tout elle était stationnée là-bas depuis peu et elle en avait pris la charge à la demande de Cannelle. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à les prévenir. Evengellyne soupira de soulagement. Là-bas, même aux mains des médecins non Jedi, ils auraient les meilleurs soins possibles.
Loreline Shi'va
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Bandage autour du bras, bandage autour de la tête, bandage autour de la jambe, quelques mots et hop au prochain. Quelques mots, regard, regard, et hop nettoyage, désinfectant et pansement, quelques paroles et NEXT !

C'est du moins le cheminement logique que Loreline avait cru comprendre de la médecine, mais elle découvrait aujourd'hui une pratique beaucoup plus, comment dire, d'échange. Depuis que Chaque patient qu'elle traitait, elle les touchait un peu plus par la Force de manière naturelle sans qu'elle n'ait à fournir d'effort particulier. Lorsqu'elle devait faire léviter un objet: il suffisait de quelques gestes, théâtralité oblige, et d'un effort de concentration considérable. À présent, elle ne faisait ni l'un ni l'autre, un peu comme si son empathie pour sa patiente suffisait à éveiller la Force. C'était … difficile à décrire. Elle ressentait la douleur et la souffrance de ses patients: une douleur sourde qu'elle savait être là, mais qu'elle n'avait pas besoin de crier. Au contraire, cette étrange sensation la calmait; une sorte de signal sur lequel toutes ses pensées pouvaient s'aligner…

Une vieille dame vint s'assoir devant la petite padawan. La catharienne lui fit un incroyable sourire avant de commencé à lui désinfecter les éraflures quels avait aux mains. L'instant d'avant elle pestait contre tout ce qui bougeait ou semblait bouger apostrophant personnels et réfugiés. Elle n'avait pas dit un mot depuis que le sourire de la padawan. Loreline y allait de geste simple, presque délicat en retirant les petits cailloux qui pouvaient rester. Le traitement ne dura pas plus long que le temps nécessaire. Il apparaissait toutefois comme d'une pause qui semblait particulièrement la bienvenue pour cette vieille dame. Quand vient le temps de ce relevé la dame remerciât chaleureusement la padawan et s'éloigna rejoindre sa famille le sourire un peu plus aux lèvres.
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Evengellynealla se mettre à l'écart et demanda à ce qu'on la mette en communication visuelle avec le Temple de Coruscant. L'ingénieur chargé des appels la mit en relation et une fois terminé, il s'éclipsa discrètement pour ne pas déranger. Ce que la chevalier Jedi allait faire ne concernait qu'elle. Elle eut de l'autre côté une jeune femme charmante. Elle lui demanda de bien vouloir commencé un appel au Medcorps d'Ondéron et de joindre Cannelle au plus vite. Eve attendrait que sa supérieur la chef guérisseuse soit là pour pouvoir commencer sa petite discussion. Cannelle fut aussi vite que possible appelé et bientôt son visage apparu devant les yeux gris de la chevalier.

« Madame, mademoiselle. Je vous ai appelé pour une demande particulière. Vous n'êtes sûrement pas sans savoir que la situation ici est particulièrement délicate. Par ailleurs, j'ai à mes côtés des individus demandant des soins spécifiques et complexes. Je leurs ai donné les premiers soins mais certains cas m'inquiète. Avec votre autorisation madame la chef guérisseuse, j'aimerai les rapatrier dans l'hôpital civil annexe du Medcorps de Coruscant. En temps normal je ne vous auriez pas prévenue, mais la situation est délicate et il est possible que les médecins basés sur Coruscant est besoin de votre aide indirect. »

La jeune femme marqua une pose et ses prunelles grises se fixèrent sur la jeune femme de Coruscant.

« En ce qui vous concerne mademoiselle, je vous préviens que je vais vous faire parvenir des réfugiés en grands nombres hélas. Leurs soins de bases ont été effectué sous ma responsabilité. Ils sont transportables bien évidement mais leurs maux sont assez préoccupant. J'aimerai que vous les traitiez le plus rapidement possible pour une raison évidente, leur survie. Je vous prie de bien vouloir vous organisez et au plus vite. Faites comme bon vous semble mais organisez-vous.
- Bien Mademoiselle, cela sera fait. Quand commenceront-ils à affluer sur Coruscant ?
- Au plus tôt, je vais essayer d'affréter une navette des la fin de cette conversation.
- C'est entendu. Si vous voulez bien je vais vous laisser. »

La jeune femme coupa l'appel et laissa Evengellyne et Cannelle seule à seule. Les deux femmes échangèrent quelques mots sur la potentielle aide que devrait amener Cannelle. Puis les deux médecins se saluèrent et la discussion s'arrêta là. Evengellyne se leva et alla d'un pas pressé prévenir les soldats. Ils devaient faire vite. Elle demanda à deux soldats de préparer une navette en partance pour Corscant au plis vite. Cela fait, elle partit prévenir les patients qui bénéficierait du premier trajet. Elle les choisit soigneusement, envoyant ceux qui pouvaient le moins attendre et parmi eux surtout les enfants.

Ressentant un flux nouveau dans la force, Evengellyne se concentra pour en trouver l'origine. Elle eut un large sourire en percevant qu'il venait de la jeune Cathar. Sans même s'en rendre vraiment compte, elle utilisait la force avec ses patients. Décidément, elle était vraiment prometteuse. La voir ainsi confirma la pensée de la chevalier. Il était vraiment impératif que tous les jedi est de solides bases en médecine. Cette idée, elle l'avait déjà depuis longtemps et Loreline venait l'appuyer. Il était évident qu'il serait difficile de faire en sorte d'avoir un Jedi médecin dans chaque groupe qui partaient en mission. Mais avoir un peu plus que les simples petites bases vu en tant que jeune padawan était plus que souhaitable dans la mesure où parfois on devait agir dans l'urgence. Enfin évidement pour la médecin qu'elle était l'idéal restait de parvenir à former suffisamment de Jedi médecin pour en placer un sur chaque mission comme soutient. S'approchant de la padawan, Evengellyne s'enquit de sa progression.

« Alors Loreline tout a bien ? J'ai réussi à obtenir l'accord de Cannelle d'Este pour rapatrier les cas les plus délicats que je ne peux traiter dans ses conditions sur Coruscant. »
Loreline Shi'va
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[Loreline] Même avec le blocus en place ! Woohou! Bien joué! Ils y seront beaucoup mieux traités qu’avec mes simples bandages., sur un ton beaucoup plus de confiance, Maitresse, je pense commencer à comprendre toutes ces leçons quant à la Force. Elle se rendit compte comment s’était humiliant de faire une telle déclaration pour une padawan de son âge. Aussi fit-elle de grands gestes de bras devant elle comme pour balayer ce qu’elle venait de dire et chasser un peu l’embarras qui commençait à apparaitre sur son visage. Je veux dire, pour moi, la Force a toujours été comme une simple extension de ma personne : je voulais aller plus vite, mieux me battre, sauter, faire venir un objet….. Mais, mais rien de comparable avec ce que je viens de ressentir. La force était là, sans que je lui ordonne, sans demande, sans recherche. Elle était juste présente tout autour de moi, je l’ai compris pour la première fois. Ce frappant comiquement la tête avec son poing. Désolé d’être une padawan s’y ignorante. ajouta-t-elle d’un sourire. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Toutes ses années que les Maîtres du temples avaient passées à lui faire entendre que la Force était dans toute chose…. Il y avait finalement du vrai dans ses enseignements et pas seulement des théories sur l’éthique et le comportement. Pourtant, il aura fallu finalement une autre planète et quelques bandelettes pour qu’elle commence à s’ouvrir à cette facette de la Force.

[Loreline] Morace, vous cherchez quelque chose ?

L'aargaunien venait de rentrer dans la tente balayant l'endroit du regard. Il semblait quelque peu agité pour un homme de sa stature.

[Morace] ehh oué, oué. Il ouvrit sa large main devant lui révélant une petite poupée blonde que la padawan reconnue. Je cherche la fillette qui a perdu ce jouet. Du moain, ste doit-être une fillette.

[Loreline] Laisse, je vais vous aider à la retrouver. Je sais à qui appartient cette Zuulie. Evengellyne, je vais l’aider, puis je vais aller donner un coup de main pour la navette. Pour ce que l’on vient de parler : s'il peut ne pas y avoir de long rapport détail remis au conseil sur mon cas, ce serait apprécié, merrrrcii.

Elle joignit les mains pour appuyer son merci et sautilla pour rejoindre Morace. Il n’en fallut pas plus pour qu’elle disparaisse de la vu de la Jedi.

Le communicateur de Evengelyne profita justement de ce moment pour signaler une communication.

[Soldat] Mademoiselle, le mot s’était passé entre les militaires pour le bon patronyme à utiliser. Nous avons un problème : les forces de police locale viennent d’arriver et ont déclarer l’attroupement d’artoriens illégal et que le camp est exclusivement réservé au citoyen de classe aargaunienne. C’est une vrai poudrière !
Code:
 Force "policière" hostile
-  3 Transporteurs de troupe
- 23 Policiers
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Evengellyne regarda Loreline et lui sourit en l'écoutant. Le blocus, elle y avait pensé, mais préférait laisser cela à sa chef. Cannelle n'était pas de ceux à accepter tout et n'importe quoi. Et lorsqu'il s'agissait de patients elle devait terrible. Elle avait une force de persuasion impressionnante même sans avoir recours à la Force. Elle ne lâcherait rien et la jeune femme lui faisait entièrement confiance sur ce point.

« Et oui, Cannelle s'occupe du blocus. Ce n'est pas à nous de nous en occuper. Pour tes bandages, sache que pour une première fois ils sont très bien. J'ai déjà vu bien pire crois moi et mes premiers étaient des catastrophes. Non vraiment tu te débrouilles pas si mal. »

Un petit rire s'échappa de la bouche de la Zabrak lorsque la jeune padawan vint lui confier qu'elle commençait à comprendre toutes les leçons que le temple lui avait données. D'un geste vif, elle stoppa les balayages de ses mains et canalisa la jeune Catharienne.

« Les enseignements sont là pour nous guider. Certains d'entre nous mettent plus de temps que les autres pour les comprendre. Dire que tu commences à tous les comprendre n'a rien de honteux. Comprendre est une chose savoir les appliquer en est une autre. Quant à la vision de la Force, je suis partisane pour dire que chaque individu la perçoit à sa façon. Considéré la Force comme une continuation de ton corps n'est pas faux en soit tu sais. Lorsque l'on est en harmonie avec elle, qu'elle nous enveloppe et pose ses mains secourables sur nous, alors oui, elle devient une extension de notre propre corps. Mais pour cela, il faut comprendre qu'elle nous entoure, qu'elle nous guide... »

La jeune femme s'arrêta là. Elle n'allait pas entrer dans une explication de sa propre conception de la Force. Ce n'était ni le lieu ni le moment. Elles avaient d'autres chats à fouetter.Elle fit juste un signe négatif de la tête pour signifier à la padawan qu'elle avait tort de dire qu'elle était ignorante et elle tourna la tête, les sourcils froncés en direction du fameux Morace. Décidément cet homme ne lui inspirait pas confiance. Il y avait quelque chose d'étrange qui émanait de lui. Elle laissa la padawan converser avec l'homme au sujet de la petite poupée de la dernière fois. Elle sortit de la tente et marcha en direction des soldats pour savoir comment s'annonçait le rapatriement. Elle venait de commencer sa discussion lorsque les deux oreilles de la jeune catharienne passèrent devant elle. La padawan s'adressa à elle et la chevalier lui indiqua d'un geste du menton la direction où était la navette prête à partir.

« Je te remercie Loreline pour ton aide. Ne laisse rien passer, ils doivent être au mieux pour leur voyage. Pour ce dont on a parler on verra mais ne t'en fais pas trop. »

Loreline sautilla et assez vite Evengellyne la perdit de vue. Elle allait reprendre sa conversation lorsque cette fois-ci ce fut son communicateur qui l'en empêcha.

« Je vous écoute. »

Le soldat lui expliqua la situation et plus la conversation avançait et plus chacun des muscles de sont corps se crispaient. Elle ne coupa cependant pas la parole au soldat et le laissa finir. Lorsque l'homme cessa de parler, Evengellyne lui répondit sèchement.

« Encore un problème donc. Je vois. Ne faîtes rien j'arrive tout de suite. Ce ne sont pas des forces militaires sorties de je ne sais où qui vont mettre le foutoir dans ce campement c'est moi qui vous le dit. Surtout vous ne faites rien et vous m'attendez. »

Evengellyne coupa nette la conversation. Elle se recoiffa en vitesse, rajusta sa bure et le reste de sa tenue et plaça son sabre bien en évidence. Si ces policiers voulaient jouer, il y aurait du sport. Elle n'était prête de se faire marcher sur les pieds par des forces de police locale alors qu'elle était elle-même envoyer par bien plus haut qu'eux ici. Marchant d'un pas actif, elle fit s'écarter tout le monde sur son passage. Ses yeux seuls suffisaient pour dissuader quiconque voulant s'en mêler. Elle arriva vite sur place et découvrit un véritable bazar. Le soldat qui venait de l'appeler s'approcha d'elle et soupira d'un air désolé. Elle ferma les yeux et respira un bon coup.

« Je peux savoir où est le problème ici ? Qui est votre chef dans tous ce monde ? Je suis le chevalier Evengellyne Belluma et je gère ce campement de réfugiés. »
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«Vous êtes en état d'arrestation.»
- Swat Leader


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Les policiers étaient amurés et équipés avec du matériel tactique presque de grade militaire. Chaque homme était équipé d'un blaster semi-automatique équipé d'une lunette de vison et d'une amure couvrant entièrement le haut du corps. Un casque muni d'une visière leur couvrait, de plus la tête. Sur leur plastron était inscrit "police tactique" en langue local. En seconde ligne, trois véhicules de transport de troupes lévitaient à quelques centimètres du sol. Visiblement, ces transports de troupes étaient équipé de répulseur pour faciliter leur mouvement en terrain plat. Ils s'agissait de véhicule armuré et armé: chacun possédant une tourelle automatisée sur le dessus. Quant aux troupes, ils pouvaient prendre position dans 3 compartiments individuels de chaque côté d'un véhicule, en plus de la porte d'accès arrière qui facilitait le transport du reste des membres. Pour l'heure, ces véhicules de transport de troupes tournèrent leur tourelle en direction de la Jedi non sans quelques grincements de mécanique.

Le policier au centre de la formation, il portait la mention Leader sur son armure et quelques décorations de grade supplémentaire, s'avança vers la Jedi. Il appuya sur le côté de son casque faisant relevé sa visière. Son visage était maintenant visible; celui d'un homme blanc agé dans la quarantaine portant la barbichette. Il n'était pas particulièrement imposant, mais inspirait un certain respect, mais surtout il respirait l'antipathie.

[Swat Leader, criant] Vous êtes en état d'arrestation JEDI! Vous vous êtes rendu coupable d'un attroupement illégal d'artorien. Nous allons procéder à l'arrestation et la détention de tous les artoriens présent!

Il en profita pour jeter au pied de la Jedi une paire de menotte.

[Swat Leader, criant] Jedi, ordonnez à vos hommes de ce rendre, déposez votre arme et menottez-vous. Dans le cas contraire vous serez traités à l'égal des Artoriens.

Il fit signe à l'un de ces hommes de tirer sur un des réfugié de la sous-race. Le tire toucha un homme de famille à la poitrine. L'artorien plia les genoux et s'effondra. Un mouvement de panique s'en suffit.

Les huit policiers de la colonne du centre s'avancèrent vers la Jedi, blasteur en main. De toute évidence…. la collaboration de la Jedi n'était pas vraiment requise.
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Evengellyne était là, droite comme un poteau. Elle ne cilla pas en voyant l'ampleur des forces déployées par les policiers locaux. Elle regarda chaque force en présence. Des véhicules armées, des hommes armés et protégés comme il le devait être face à des Jedi notamment. Non vraiment ils n'avaient rien négligés. Plus elle est y pensait et plus quelque chose n'allait pas, comme s'ils savaient parfaitement à quoi s'attendre. Mais ce qui fit tiquer la Jedi furent les paroles de l'homme qui se présentait comme le leader du groupe puisqu'il avait pris la parole. En état d'arrestation, dans d'autres circonstances Evengellyne aurait sûrement exploser de rire tellement c'était absurde. Et puis comment pouvaient-ils proclamer une telle chose alors qu'ils étaient sur demande express du gouvernement. Bon c'était vrai que le maître Jedi Pendragon n'y était pas étranger, mais la demande venait de bien plus haut, de la chancelière. Les ordres étaient les ordres et Evengellyne avait l'autorisation de faire ce campement qui était loin d'être un attroupement.

« Savez-vous qu'il est très mal poli d'entamer une conversation s'en s'être présenté clairement ? La tenue que vous arborez ne me confirme en rien votre position. Je vous le répète présentez-vous et nous pourrons discuter. De plus je doute qu'on vous est donner l'ordre de m'arrêter. Ici c'est un campement de réfugiés pas un attroupement de bêtes sauvages. Et auriez-vous oublié que des aargauniens s'y trouvent aussi. Arrêtez-moi et ils mourront tous. Je suis spécialiste des soins, des antidotes, mais je sais également faire quelque poison. Mes hommes ont pour ordres d'empoisonner toutes personnes ici présente si je quitte ces lieux de gré où de force avant la fin de ma mission. Là question est de savoir. Prendrez-vous le risque de tuer vos compatriotes ou non ? »

Evengellyne soutenait le regard de l'homme. Elle savait être persuasive et au vu du comportement de ses homes qui ne semblaient pas être surpris, le mensonge passait plutôt bien même très bien. Elle sentit un léger doute dans le regard du sois disant leader. Mais ce qu'il ignorait surtout, c'était que la Jedi l'avait vraiment donné cette ordre. Elle n'en avait rien dit à la jeune Padawan. Comme elle ne pouvait lui dire qu'elle avait elle-même administré l'antidote en douce pendant une nuit, la jeune Loreline n'aurait sûrement pas compris le geste de sa supérieure. Evengellyne n'avait jamais fait confiance à ce Morace et sa disparition avait été suffisamment louche pour que la jeune femme prévoie une issue de secours.

Puis les yeux de la femme se posèrent sur les menottes que l'homme venait de jeter à ses pieds. Tiens donc, avait-il peu d'elle, de ses pouvoirs de forces ? Cela devenait intéressant, très intéressant. Il en avait du toupet, Evengellyne n'en revenait pas. Après cela, il se permit de lui donner des ordres. Elle devait demander à ses hommes de déposer les armes et elle devait elle-même mettre ces menottes. Sinon le risque était de finir comme ce pauvre homme qui venait de se faire tirer dessus et de mourir sous ses yeux. Déjà un vent de panique soufflait autour d'elle. D'un geste un peu rageur elle fit un bref mouvement de la tête signifiant à ses hommes de l'écouter.

« Mais enfin Mademoiselle vous n'y pensez pas ?
- C'est un ordre ! Il n'y aura pas de nouveaux morts ! Faîte ce qu'il vous dit ; pour le moment, souffla-t-elle entre ses dents.
- Bien reçu ! »

L'homme était rassuré et c'était tout ce qui comptait. Les prunelles de la Zabrak les regardèrent bien et puis un rire nerveux s'échappa de sa bouche. Quitte à se laisser «capturée» autant qu'elle détende un peu l'atmosphère. Alors elle s'approcha, se saisit des menottes et joua avec dans ses mains avant d'ajouter sur un ton taquin.

« Hum, je veux bien me menotter mais... Vous n'auriez pas des menottes en velours rose bonbon ou rouge par hasard ? Nan parce que voyez-vous, je veux bien coopérer mais je tiens à ne pas trop abîmer ma peau quoi. »

De la provoque, rien de plus, voilà ce que c'était. Mais Evengellyne choisissait ses mots et ses phrases. Si ces hommes n'étaient pas des professionnels bornés, mais s'ils cherchaient vraiment à la capturer comme elle le pensait, cette attitude les énerveraient sûrement. Puis en un instant ses traits se durcirent et par télékinésie elle fit valser les menottes qui atterrirent aux pieds de l'homme. deux par deux, elle projeta ses hommes au loin et s'avança un peu vers lui. Elle le regarda et lui sourit.

« Vous aviez si peur que j'utilise la Force ? Et bien je vais vous dire... » D'une attraction de Force elle l'attira à elle mais au lieu de le blesser avec son sabre, elle lui bloqua les mains et plaça son sabre éteint sous sa gorge. C'était peut- être pas très réglementaire pour l'Ordre voir pas du tout, mais aux grands maux, les grands moyens. Ces policiers n'étaient pas là pour jouer aux cartes et d'ailleurs il y avait fort à parier pour qu'ils n'aient aucune légalité.

« Vous aviez raison très cher. Maintenant faîtes appeler le haut-commandement. Je suis certaine qu'il sera ravi d'apprendre que certains de ses hommes menace des Jedi sur un territoire où ils évoluent en toute légalité. Que vous menacez des Jedi envoyés par la chancelière elle-même. » finit-elle. Puis elle se tourna vers un des soldats.

« Trouvez-moi la Padawan Loreline. Amenez-là ici immédiatement et faîtes partir sur le champ la première navette pour Coruscant. Exécution ! »

Par chance, il se trouvait que parmi les plus mal au point un bon nombre étaient des Artoriens. Au moins cela ne risqueraient bientôt plus rien.
Loreline Shi'va
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«Mes hommes ont pour ordres d'empoisonner toutes personnes ici présente […]»
- Jedi Belluma, lors du siège du Camp Harmonie



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Murmure, murmure, rumeur, rumeur


Les réfugiés devenaient de plus en plus anxieux. Le dialogue et du Leader du Swat avaient trouvé échos dans une foule de plus en plus apeurée et rien de pire qu'une foule qui prend soudainement peur. On remarqua quelques mouvements, un cri et tout s'enchaina: course panique, lancer de roches aux soldats républicains. Une partie des réfugié furent projeté contre les "policiers". Ces derniers répliquèrent prenant peur pour leur vie et ouvrir le feu dans la foule. La navette réussit de peine et de misère à décoller alors que certains réfugiés commençaient à monter sur la coque du vaisseau. Ces derniers chutèrent après quelques dizaines de mètres vers leur mort. Quant'à la Jedi Belluma, elle fut séparée de ses hommes par les mouvements de la foule. Elle se retrouvait ainsi en tête à tête avec le Chef de l'équipe Swat. Le pire était le sourire qu'il avait au visage. La Jedi avait parfaitement joué dans son plan et ce retrouvait maintenant au centre d'un piège déclenché.

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5 km à l'est du Camp Harmonie

Loreline Shi'va se tenait debout au centre de la plaine, sabre laser en main. Autour d'elle tournoyait les speeder bike qui avait survécu à son premier assaut. Hors de ce cercle ce trouvait le speeder où prenait place le chef de cette petite bande, Morace. Ils avaient utilisé la fillette pour capturer la padawan et la désarmer. Ils avaient planqué une dizaine de speeder bike hors du campement et les avaient utilisé pour rapidement prendre la fuite: la sécurité étant aux prises avec les policiers.

Le plan de Morace avait parfaitement fonctionner et la padawan avait totalement collaboré. Le voyage de retour était un autre histoire. Un des plaisirs de ce balader en speeder est de le faire en formation avec sa gang…. et l'idiot qui avait le sabre laser s'était apparemment trop approché du speeder qui transportait la padawan ligotée. Il était difficile de savoir ce qui s'était réellement passé par la suite, mais la padawan avait réussi à mettre la main sur son sabre laser: probablement un de ses trucs de jedi…. Nul faut s'en dire que la scène d'après impliquait des speeder bike se faisant découper en morceau s'écrasant contre le sol. Il en perdirent la moitié en quelques instants avant qu'ils ne réussissent finalement à priser leur formation.

La padawan se retrouvait maintenant au centre de leur cercle, et seul Morace avait une arme: un petit blaster qu'ils avaient pu dissimulé et capable uniquement de quelques tirs.
Code:
 SWAT hostile : 8/ 23 Policiers,  3/3 Transport de troupe
Gang de Morace : 7 / 25 Membre

Soldat républicain : 25/25 Soldats, dispersés
Réfugiés : 11553/13500 réfugiés survivants
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Ah il faut dire que celle-là, elle l'avait pas venu venir. Alors qu'elle tenait toujours le Leader des policiers, les réfugiés se mire à bouger dans tous les sens. Elle fut contrainte de le lâcher pour aider ses hommes à calmer tout ceci. Mais le mal était fait. Il y avait des morts parmi les policiers agresseurs et surtout parmi les réfugiés. Certains avaient voulu partir avec la navette qui avait réussi à décoller, causant ainsi leur mort pré maturer. Un carnage sans nom qu'Evengellyne regretterai sûrement toute sa vie. C'était de sa faute après tout. Elle était pour les aider et ils étaient mort. Piégée dans la masse elle fut bientôt séparée de ses hommes et se retrouva seule avec le leader. Elle le dévisagea lentement consciente que malgré elle, elle avait joué son jeu. Le sourire malsain de l'homme le lui confirma. Elle appela ses hommes tout en gardant un œil sur le Leader.

« Donnez-moi un rapport de la situation je vous prie.
- Nous avons des morts Mademoiselle. Nous avons fini de les dénombrer.
- Combien ?
- Environ 200, Mademoiselle. Je suis désolé, nous avons fait ce que nous pouvions.
- Je vois c'est trop, beaucoup trop. Nous en reparlerons nous vous en faites pas. Mettez à l'écart les corps. J'ai un petit soucis à régler de mon côté. Avez-vous des nouvelles de la Padawan que je vous avais demander d'aller chercher ?
- Non Mademoiselle pas pour le moment, désolé.
- Je vois merci. Occupez-vous des policiers restant et tenez-lez à distance des réfugiés.
- Ce sera fait.
- Terminé ! »

Elle coupa la communication et porta toute son attention sur l'homme. Ce dernier leva son blaster et ne lui laissa pas le choix. Les premiers tires fusèrent, obligeant la jeune femme à esquiver. Elle n'était pas décidée à utiliser son sabre contre un non utilisateur de la force et des sabres. Elle devait éviter le contact sinon elle serait bien obliger de s'en servir. Son jeu de jambes et son agilité malgré pas si nulle que cela lui permettait de ne pas se faire toucher. Mais elle ne pouvait pas en rester là. Elle s'inquiétait pour la Padawan. Elle en était responsable en dehors du temple sur cette mission délicate.

« Me séparer du reste de mes hommes était donc votre plan, n'est-ce pas ? Vous cherchiez à nous capturer c'est cela ? Vous êtes fou allié. Même si cela a pour le moment fonctionné, croyez-vous que vous pourrez nous ramener là où vous voulez sans que nous agissions ? À quoi jouez-vous ? Qui vous envoie ? »

L'homme ricana, mais ne donna aucune réponse. Et en soit c'était déjà un début de réponse à toutes ses questions. Il se croyait plus fort qu'elle avec son blaster sûrement. Mais manifestement la petite démonstration de Force d'il y a peu n'avait pas suffit pour qu'il comprenne qu'elle n'était pas n'importe qui. Si avec les Jedi et les Sith, elle aimait utiliser les pouvoirs de la Force et le Niman pour tout ce que cette forme de combat pouvait apporter, avec les autres elle avait recours uniquement aux pouvoirs de la Force. Bien, elle utiliserait donc la Force. D'un geste sûr, elle n'esquiva pas un des tires et profitant de la joie bien trop démonstrative du type en face d'elle, d'avoir réussi à toucher une jedi, elle le désarma avec un peu de télékinésie. Non vraiment, il n'y avait pas à dire. C'était bien l'un de ses pouvoirs de prédilection. Elle l'utilisa assez vite une seconde fois pour le projeter loin d'elle et le sonner. Elle lui passa les fameuses menottes et entreprit de le réveiller à coup de grandes claques sur les joues. L'individu reprit connaissance au bout d'un petit moment et lorsqu'il ouvrit les yeux et trouva une chevalier Jedi, debout devant lui l'air contrarier et pour le coup assez menaçant. Son regard qui voulait dire tu bouges tu es mort », elle le faisait le plus souvent avec des malades qui refusaient catégoriquement de l'écouter. Bizarrement, le fait de voir ce visage d'habitude souriant, toujours aimable et angélique se fermé et offrir un tel spectacle en dissuadait plus d'un de ne pas lui obéir. Elle s'approcha de lui, sabre dehors et allumé. Fini de jouer.

« Bien maintenant dites-moi où est Loreline. Vous savez la petite Catharienne. Répondez-moi je ne suis plus d'humeur à jouer aux devinettes.
- Avec le cerveau de tout ceci.
- Morace ?
- À vous de voir ça !
- Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans «je ne joue plus » ?
- Vous excitez pas comme ça. Oui c'est ça. Mais reculez-moi ce bâton d'accord.
- Hors de question. Ils sont où ?
- Plus loin, trop loin maintenant pour que vous puissiez agir.
- On verra. Vous ne devriez pas sous-estimez cette enfant. »

Après cette charmante conversation, Evengellyne ramena l'homme au camp des réfugiés. La tension était définitivement retombée. Les regards qui se posaient sur elle était un peu peureux. C'était compréhensible. Elle avait quand même clamé haut et fort qu'elle était prête à tous les empoisonner. Elle entreprit donc de les rassurer. Une fois terminé, elle alla voir son prisonnier et lui demanda de lui indiquer immédiatement comment joindre Morace et ses hommes. L'homme s'exécuta et Evengellyne alla lancer la communication.

« Mon petit Morace, vous me recevez ? C'est le chevalier Belluma. Je sais que vous êtes avec la Padawan. »
Loreline Shi'va
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«Je vais devoir marcher»
- Padawan Shi'va, survivante des plaines d'Aargau



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Péniblement, Morace leva le bras pour activer son communicateur. Pendant un moment Belluma ne put entendre que le ronronne d’un sabre laser. L’immense lame de la Padawan avait transpercé de part en part l’Aargaunien au niveau du tronc. Le regard de Morace s’effaça alors que l’apprentie éteignait finalement son arme, rappelant sa lame à sa garde. Il resta comme une statue assis sur ses genoux avec un trou parfait permettant de voir au travers de lui. En trame de fond, un cimetière de speeder bike éclaté en pièce ou en feu avec des restants de pilotes à différent endroit contrastait avec le paysage de plaine.

Loreline prit le temps d’ouvrir la main de Morace pour lui retirer son blaster. L’arme était encore chaude suite à sa récente utilisation. Elle l’a brisa contre une roche sans autre cérémonie. Puis, elle tourna son attention vers le communicateur et profita de l’occasion pour donner une dernière poignée de main à cet homme, en même temps que de répondre à l’appel pressant de la Jedi.

[Loreline] Evengellyne, ici Padawan, Morace…. comment dire…. Il n’a pas été très gentil, mais maintenant il a trouvé la paix ainsi qu’un deuxième nombril. Je vois que son communicateur contient plusieurs enregistrements, on va peut-être pouvoir comprendre ce qu’est toute cette folie !
Elle entretient la Jedi sur son récent affrontement avec le groupe de Morace, confirmant son kidnapping. Il existait donc véritable des forces sur cette planète hostile à la réussite de leur mission humanitaire, de même qu’à leur présence. Les enregistrements contenus dans le communicateur pourraient avec un peu de chance permettre dans apprendre plus sur leurs agresseurs.

[Loreline] Cela va me prendre un petit moment pour revenir : j’ai un peu trop fait de casse et plus un seul des speeder ne fonctionne. Je vais devoir marcher.

Une fois leur communication terminée, elle entreprit de fouiller les autres membres de la bande sans réellement trouver quoi que ce soit d’intéressant. Elle jeta finalement son dévolu sur quelques pièces de speeder bike : de quoi pour ce faire une canne de fortune. Puis, elle arracha une des manches de son costume pour en faire un bandage sur sa jambe. Elle n’en n’avait pas parler à Evengellyne : ce n’était rien d’important. Elle se mit finalement en marche vers le campement. Le voyage lui permettra de remettre de l’ordre dans ses pensées.

La bataille avait été courte, mais féroce. Elle avait échoué à faire dévier le premier tir de blaster de Morace. Il l’avait atteint directement à la cuisse. Le second tir, il avait été paré et redirigé vers l’un des hommes de la gang. Par la Force, elle avait acquis la vitesse et elle s’empara du speeder de ce dernier. La suite n’avait été que pure joute….

Un pas, une canne, un pas, une canne ….
Loreline Shi'va
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«Je suis sûre qu’elle va bien et qu’elle sera super heureuse te retrouver.»
-Padawan Shi'va, survivante des plaines d'Aargau




La padawan Shi’va avançait lentement en directement du campement laissant derrière le champ de ruine de Speeder bike. Elle était la seule survivante de cet affrontement en elle et le groupe de Morace. Elle était l’héroïne qui ressortait glorieusement d’un combat contre les forces du mal. Étant une fervante amatrice d’histoire d’aventure, il s’agissait d’une finale qu’elle avait toujours souhaité expérimenter. Devenir cette héroïne bravant les forces du mal pour protéger la veuve et l’orphelin….

Loreline en ressortait toutefois déçu : cette finale ne lui offrant pas les sensations qu’elle aurait espéré y trouver. Ce n’était pas tant en raison de la blessure de sa jambe, blessure dont la douleur ne cessait de lui rappeler à elle, mais plutôt ce type d’affrontement qui s’était révélé totalement gratuit, sans véritable fondement, ni de grande cause à défendre. Il aurait pu se mettre en file se jetant l’un après l’autre sur son sabre qu’elle aurait ressenti la même impression qu’elle avait présentement. Pourtant, elle avait combattu férocement, courageusement, ayant même été blessé ! Elle les avait surtout totalement anéantis… Elle était peut-être aussi simplement fatiguée.

Elle sortie de sa poche la petite poupée, celle que l’homme qu’était Morace avait voler à sa jeune propriétaire.

[Loreline] Et bien Zulie, j’espère que ta propriétaire sera contente de te revoir. Il y a eu plein de morts juste pour que tu puisses là retrouver! Inquiète-toi pas, je suis sûre qu’elle va bien et qu’elle sera super heureuse te retrouver. Allez-hop dans la poche, si l’on veut arriver avant le coucher du jour !


Un pas, une canne, un pas, une canne

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La communication mit un peu de temps avant de réellement s'établir. La chevalier Jedi attendait qu'on lui réponde et le silence l'oppressait. Elle commençait à s'imaginer le pire lorsque enfin, elle entendit une voix lui répondre. Une voix de jeune fille, Loreline. Evengellyne soupira. Elle ne savait pas si cela était une bonne chose ou non. Loreline pouvait très bien répondre sous la menace. Elle allait répliquer lorsque la jeune Catharienne lui expliqua que le dénommé Morace ne risquait pas de lui répondre pour cause de mort. La jeune femme soupira de soulagement. La jeune Padawan s'en était sortie. Elle acquiesça aux dires de la Catharienne et enregistra dans un coin de sa tête toutes les informations utiles et exploitables.

« Bien je vois. Nous verrons cela à votre retour. Ne traînez pas je vous prie. Ces lieux ne sont plus aussi sûrs qu'avant. »

La communication fut coupée et Evengellyne retourna auprès de l'homme. Elle lui expliqua la situation, la mort de Morace et la marche qu'ils allaient suivre maintenant. Il serait remis aux autorités compétentes et jugé pour les actes qu'il avait commis et commandité. Et autant dire que la sentence serait sûrement lourde. Mais Evengellyne avait peur d'une chose. Qu'il mette tout sur le dos de ce Morace. L'homme étant mort, il ne pourrait plus nier les faits. Après tout ne dit-on pas que les absents ont toujours tort. Puis elle laissa le prisonnier là avec quelques soldats. Elle se dirigea vers les réfugiés et un autre soldat vint l'interroger.

« Mademoiselle, que faisons-nous des morts ? Comment devons-nous procéder ? »

La Jedi poussa un nouveau soupire. Les morts, un court instant elle n'y avait plus penser, trop absorbée sûrement par le sort des vivants. Elle se mit à réfléchir espérant trouver le meilleure des solutions à adopter. Finalement, elle se tourna vers le soldat l'air grave.

« Regroupez les familles et procédez comme elles vous diront de faire. Chacun à sa propre façon de gérer ses morts. Quand aux soldats trouvez leurs identité et prévenez leur supérieur à fin qu'ils puissent en informer leur famille. »

Faire au mieux c'était sa principale préoccupation. Et Loreline qui en mettait du temps pour revenir. Où pouvait-elle bien être. Même à 5 km, en forme elle devrait pas mettre tant de temps que cela. De plus en plus inquiète, la Zabrak réunit en quatrième vitesse un groupe de soldat de la République.


« Prenez immédiatement un vaisseau chacun et faites-moi une patrouille dans un rayon de 5 km autour de ce campement. Trouvez-moi la Padawan et ramenez là immédiatement. C'est un ordre exécution. »

Après cela, elle alla aider pour la gestion des corps. Elle ouvrit également une partie de sa tente pour accueillir les réfugiés qui avaient besoins de parler. Ils en arrivèrent bien plus que ce qu'elle n'avait pu penser. Et la question la plus poser était celle concernant l'ordre d'empoisonnement. Evengellyne ne sut quoi répondre dans un premier temps. Leur dire la vérité pouvait en choquer plus d'un elle le savait. En même temps leur mentir n'était pas la solution non plus. Non ce qu'elle devait faire c'était expliquer la situation calmement. Alors elle prit le temps pour chacun. Elle voyait l'inquiétude grandir dans leur yeux. Elle entreprit donc d'y remédier. Elle fit appeler un soldat rester avec elle lui demanda de s'inoculer le poison devant tous les réfugiés pour confirmer ses dires sur le fait qu'elle leur avait à tous injecter l'antidote à leur insu. L'homme s'exécuta et comme promis par la Jedi médecin rien ne se produisit. Des murmures s'élancèrent dans le campement et finalement tout alla très bien. Bizarrement, ils avaient l'air plutôt soulagés d'apprendre que la Jedi n'avait jamais eu l'intention de les sacrifier comme elle lavait laisser entendre. La pseudo politique de la terre brûlée n'était appréciée par personne.

Alors qu'elle était en pleine discussion avec les réfugiés, Evengellyne reçut un appel en provenance d'un des soldats partis à la recherche de la Padawan.

« Mademoiselle, je l'ai localisée, abordée et elle se trouve maintenant avec moi. Je la ramène immédiatement.
- Bien reçut merci.
- Terminé ! »

L'appel terminé, elle lança une communication multiple pour informer les autres soldats que la recherche avait abouti et qu'ils pouvaient rentrer. Ce fut un balais de vaisseaux qui s'effectua quelques minutes plus tard. Mais le vaisseau que la Jedi attendait se fit quelque peu attendre. Lorsqu'elle le vit arrivé, elle se tint prête à récupérer la jeune Padawan. Mais quand elle la vit descendre avec sa cane et son bandage, le visage de la médecin se crispa et se ferma comme une huître. Les poings serrés, elle avança vers la Padawan. Arrivée à sa hauteur, elle la dévisagea et ne put retenir sa main qui vint s'abattre sur la joue gauche de la jeune fille accompagnant un «Idiote» qui résumait à lui seul l'état d'esprit dans lequel la Zabrak se trouvait.

« Suis-moi que je te soigne. »

Tournant les talons, Evengellyne reprit la direction de sa tente médicale individuelle. Elle ne regarda pas spécialement si la Padawan suivait ou non. Passant devant un soldat elle lui demanda de récupérer la poupée et de la rendre à sa propriétaire qui serait plus que ravie de la retrouver après tous ces événements. Elle attendit la Padawan dans la tente et une fois cette dernière entrée elle la fit asseoir sans plus de cérémonie. Elle ne lui adressa pas un mot. Pour cette jeune femme d'ordinaire enjouée, le silence pouvait être bien pire qu'une remontrance. Elle soigna la blessure de blaster et se retira dans ce qui lui servait de chambre depuis leurs arrivées ici. Maintenant elle devait organiser leur départ en douceur. Elle en en discuta avec les soldats et alla parler aux réfugiés. Ceux qui restaient étaient les plus résistants et ceux dont les blessures légères avaient été traité comme elles se devaient. Plus personne ici ne risquait quoi que ce soit. Malgré tout l'incident qui venait de se produire inquiétait la jeune femme. Elle devait prendre une décision elle fut pour une fois vite prise. Elle alla retrouver la Padawan pour l'en informer.

« Loreline, je veux que tu partes avec la première vague de soldat. Tu retournes sur Ondéron et je veux que tu passes au Medcorps voir Cannelle d'Este pour qu'elle contrôle ta blessure. Pour ma part je reste ici encore un peu pour finaliser notre travail et permettre une bonne organisation de ce camp après notre absence. Par ailleurs j'ai un homme à livrer en main propre aux autorités compétentes. Dépêches-toi de te préparer. Les premières navettes et les premiers vaisseaux partent dans deux heures et pas une minute de plus. »

Elle, elle resterait là encore une journée si cela était nécessaire. Mais au moins la Padawan serait en sécurité sur Ondéron loin de tout ceci. Evengellyne avait un mauvais pressentiment sur Aargau. Comme si la planète allait exploser. Peut-être parce que la principale raison de ce blocus était la présence de sith. De plus, elle pourrait plus sereinement prendre connaissance des informations délicates que pouvait contenir le communicateur de Morace.
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La médecine de terrain est dangereuse, mais nul doute que la padawan Loreline n’imaginait pas que ce serait à ce point ! Malgré leur bonne volonté et leurs méthodes parfois originales, mais jamais en manque d’imagination, les deux jedis n’ont pu éviter que les choses ne dégénèrent… Et risquent de le regretter une bonne partie de leur vie.

Alors que le Chevalier Belluma regarde les premières navettes décoller avec à leur bord plusieurs blessés, elle ne peut s’empêcher de penser aux morts qui reposent derrière elle, pleurés par leur famille. Unie dans la douleur, les familles artoriennes et aargauniennes ont enfin cessées de se battre. Quel dommage qu’il ait fallu en arriver là pour obtenir ce résultat. La zabrak organise du mieux qu’elle peut les convois vers Coruscant, et bientôt toutes les personnes devant être évacuées le sont, ce qui apaise les esprits.

Pendant ce temps, Loreline s’occupe du disque de données récupéré… Et inutile de préciser que les enregistrements dessus ont de quoi provoquer un beau scandale : qu’une banque soit le commanditaire apparent de cette tentative de déstabilisation va longtemps faire jaser…

Réussite de L'Opération!


HRP : Même si l’usage de PNJ peut être nécessaire pour faire avancer une intrigue, nous rappelons que cela ne doit en aucun se faire au détriment du jeu du personnage joué ! Ainsi, un post sans que ton personnage apparaisse, Loreline, n’est pas souhaitable. Nous espérons que cela ne se reproduira plus Wink
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