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Un cauchemar. Il n’y avait pas d’autres mots pour définir les quelques heures qui venaient de s’écouler. Le chaos régnait en maître, Lord Janos avait révélé à la galaxie entière son véritable visage… Et avait tenté d’emporter le plus grand nombre de personnes avec lui. Sauf que personne n’aurait pas s’attendre à ce que cela se réalise… Même par un autre biais. La République frappée en plein cœur, le Chancelier assassiné en direct, et en plus l’annonce de l’existence d’une potentielle base sith à un saut de Coruscant… Il y avait de quoi devenir fou. Sauf qu’Alyria, en cet instant, n’en avait pas la possibilité. Parce que la Chancelière, désormais, c’était elle.

Et elle avait l’impression de se tenir au bord d’un précipice, sauf que si elle faisait un seul pas de travers, il n’y aurait pas qu’elle à chuter, mais la République toute entière. Aucune pression… La tête lui tournait, elle avait une nausée atroce, cependant, il allait falloir serrer les dents, et tenir. Oui, tel était le mot, tenir, faire face, encore une fois, comme elle l’avait déjà fait après Byss. Et dire qu’à ce moment-là, elle avait pensé être dans l’une des pires situations d’improvisation qu’elle n’ait jamais vécue… Preuve que le destin avait toujours des moyens de vous contredire, et ce en déclenchant de véritables déferlantes.

Alyria prit donc une profonde inspiration, se composa un véritable masque impénétrable et déclara d’une voix légèrement étranglée :

« Vous pouvez revenir Fenter. »

Personne ne devait voir la nouvelle Chancelière trembler, vaciller. Personne, même pas son directeur de cabinet, un ami qui l’avait vu naître. L’echani rentra alors dans la pièce, ce grand bureau qui, en dépit de la beauté des lieux, lui semblait tout à fait sordide. Ce n’était pas le sien, tout simplement, mais celui d’un homme qu’elle avait appris à apprécier sincèrement, malgré leurs différences, au cours des mois passés. Elle pouvait revoir distinctement Valérion Scalia l’accueillir à l’intérieur de la pièce la plus symbolique de la République. Sauf qu’il venait de se faire assassiner en direct, et que désormais, c’était elle qui recevait à cet endroit.

Affirmer qu’elle avait compris en un instant les conséquences de cette tragédie aurait été un mensonge. Elle était restée comme à peu près tout le monde complètement hébétée, à fixer d’un air complètement désemparé les écrans qui venaient de retransmettre en direct la fin brutale du Chancelier. Dire que quand, dans un silence de mort, tous ceux présents autour d’elle s’étaient mis à la fixer avec une expression nouvelle, interdite, même son petit cousin, elle n’avait pas soudain pensé à démissionner immédiatement, à dire qu’elle refusait, qu’elle ne voulait surtout pas de ce poste… Sauf que rapidement, comme toujours, le sens du devoir s’était fait le plus fort. Si elle partait maintenant, elle enfonçait un peu plus la République dans la tourmente. Or, outre le chaos politique, il y avait une menace directe désormais, tangible, si elle était avérée. Alors, elle s’était fait une raison, et à cet instant, pour la deuxième fois en l’espace de quelques années, un jedi avait accepté le poste de Chancelier la République. Elle avait envie de dire pour le meilleur et pour le pire, mais avait l’impression funeste que ce qui s’annonçait ressemblait beaucoup plus au pire qu’au meilleur.

Rapidement, il fallait trancher : comment s’organiser, qui contacter, que faire de ce torrent de boue qu’avait déversé l’ancien Vice-Chancelier… Heureusement que dans ces moments, quelques fidèles de la raison d’Etat arrivaient. Le chef de l’Etat-Major et le Secrétaire Général de la Chancellerie, malgré le choc et la peine ressentie, s’était immédiatement portés volontaires pour l’aider, réalisant en une sorte de prophétie posthume les dernières paroles que lui avait laissé Valérion Scalia sur son holocom.

La question ne s’était même pas posée : fini les accointances partisanes, en de pareilles circonstances, il fallait un gouvernement d’union nationale. Elle avait donc laissé Telkhar et Fenter contacter ceux qui devaient l’être et négocier les ralliements un à un, tandis qu’elle donnait des ordres avec l’amiral Tel’Kasan pour poursuivre les consignes de son prédécesseur et prendre de nouvelles mesures afin de stabiliser au mieux la situation. Puis, elle avait envoyé un message en urgence au Conseil jedi pour leur expliquer ce qu’elle comptait faire et solliciter l’aide de l’Ordre dans ce qui s’annonçait comme une nouvelle passe d’armes contre les siths, ainsi qu’au Temple de Coruscant.

Tout cela avait pris quelques heures, au cours desquelles Ion Keyien avait fait part de sa volonté de se retirer pour un temps de la scène politique afin de se consacrer à sa défense. Alyria avait immédiatement accepté, car ainsi, il lui retirait une belle épine du pied. Elle avait apprécié le fait que le pantoran, malgré sa détestation pour ce qu’elle représentait, fasse fi des divergences d’opinion et appelle à l’unité. Elle n’oublierait pas.

Et après tout cela, elle avait congédié les trois hommes et d’était accordé quelques minutes pour craquer. Ou plus exactement, pour se calmer, se ressourcer. Elle avait besoin d’évacuer toute pensée, émotion parasite, car ce qui se jouerait ensuite dépassait de loin tout ce qu’elle avait dû affronter jusqu’à présent. Gérer, organiser, elle pouvait faire, la maîtresse d’armes n’était pas une mauvaise logisticienne, et elle l’avait prouvé à plusieurs reprises … Mais prononcer un discours de cette ampleur, prendre de telles décisions… Jamais elle ne l’aurait imaginé un jour. Pourtant, c’est ce qu’elle allait faire, c’est pour cela que Fenter était venu la chercher.

« Votre Excellence, les journalistes sont là. »

Alyria lui jeta un regard mi- amusé, mi- exaspéré, et siffla en se levant :

« Pitié, Yusanis, je ne suis vraiment pas prête pour ce titre là… »

L’echani parut comprendre et s’empourpra légèrement :

« Pardon, je suis désolé, c’est que… Enfin, bon, l’avantage de ce genre de formule c’est… »

« Qu’elle ne permet pas de penser à la personne à qui on s’adresse ? »

« Oui… Un peu. »

Les deux eurent un même soupir lourd de sens, puis finalement, le vieux militaire déclara :

« Bonne chance. »

Il n’y avait pas grand-chose à ajouter. Alyria sortit, se voyant immédiatement flanquée d’une garde conséquente, mais pour une fois, peu lui importait. Dans sa tête, elle ressassait ce qu’elle allait dire à la foule amassée là. Les conseillers de Valérion et son propre directeur de cabinet avaient bien tenté de lui écrire un discours, mais elle avait refusé au bout d’un moment, n’arrivant tout simplement pas à apprendre un texte préparé à la va-vite par d’autres par cœur. Non, elle parlerait en son nom propre, simplement, sincèrement. Et peu lui importait si son discours pouvait ne pas être formaté, elle n’était pas une politicienne…

La salle était littéralement tapissée de gardes, qui formèrent une haie compacte quand elle entra, presque dans un état second, comme hypnotisée par cette estrade devant elle, ce pupitre qui lui tendait les bras, qui allait devenir à la fois son plus grand allié et son pire adversaire. Elle s’installa, ses yeux verts balayant l’assistance, détaillant les visages tour à tour inquiets, en colère ou tout simplement curieux qui lui faisaient face.

Un visage aux yeux cyans s’imprima soudain dans son esprit, et elle puisa dans cette apparition de son cerveau malmené le courage qui lui manquait. Alors, la nouvelle Chancelière ouvrit la bouche et parla, prononçant le premier grand discours public de son existence, et sans doute le plus décisif :

« Mesdames, messieurs, bonsoir. »

Plus question de reculer.

« Ce soir, la République a été frappée en plein cœur. Par des mots qui ont attaqué des hommes d’Etat, ayant exercé les plus hautes fonctions de ce régime, connus de tous. Par un acte enfin, qui, dans la folie, la haine qu’il a exprimée, vous a privé d’un Chancelier.

Au cours de ces quelques mois passés en tant que Ministre de la Défense, j’ai appris à connaître Valérion Scalia. C’était, je le crois sincèrement, un homme honnête, qui croyait dans les valeurs qu’il défendait, et qui était prêt à mourir pour les défendre. Je pense qu’en cela, il aura été fidèle jusqu’au bout à ses convictions. 

Désormais, en vertu de la Constitution, je me dois de le remplacer. Les circonstances, tragiques, dangereuses, font que j’accepte cette fonction afin de permettre à la République de surmonter cette épreuve et d’en ressentir plus forte. Mais je ne peux pas le faire seule. Cet Etat, qui porte des valeurs auxquelles nous croyons tous, a besoin de toutes les forces vives le composant pour faire face, et tenir, face à ceux qui considèrent que les valeurs qu’il défend sont à abattre.

C’est pourquoi, j’ai décidé de nommer un gouvernement d’Union nationale, regroupant l’ensemble des grands partis et mouvances du Sénat. Il n’est plus question, quand l’intégrité de la République est menacée, d’opposition, de majorité, de jedis, de Rassemblement Républicain ou de Ligue des Mondes Périphériques. Non, il est question d’hommes et de femmes qui doivent s’unir pour défendre ce qui leur est cher, mettre leur divergences de côté pour avancer, et surmonter les difficultés.

Est donc nommé Vice-Chancelier Monsieur Alan Bresancion.

Est nommé Ministre de la Défense, l’Amiral Yusanis Fenter.

Est nommé Ministre du Trésor et de l’Economie, Monsieur Grendo S’orn.

Est nommé Ministre de la Sécurité Intérieure, Monsieur Kastanie Artorius.

Est nommée Ministre des Affaires sociales, du Travail et de la Santé, Madame Emalia Kira.

Est nommé Ministre de la Justice, Maître Leto Vorkosigan.

Est nommée Ministre de l’Industrie, de l’Energie et du Développement sectoriel, Madame Lynha Golmarr.

Est nommée Ministre de la Recherche, des Technologies et des Entreprises publiques, Madame Elisabeth Santhe.

Est nommée Ministre du Commerce, de l’Agriculture et de l’Environnement, Madame Sana Zari. »

Le silence se fit à l’annonce des noms, certains récoltants des cris de surprise, suivis de tapotements de claviers frénétiques. Alyria laissa la surprise retomber, puis enchaina après cette pause.

« Ce gouvernement est un gouvernement d’unité, transpartisan, composé d’hommes et de femmes venant de divers horizons, qui auront, j’en suis convaincue, le cœur de travailler en ces heures sombres au salut de la République, et à sa pérennité. Le Vice-Chancelier Bresancion est en ce moment-même devant le Sénat, pour présenter le Pacte Social voulu par feu mon prédécesseur. Je pense qu’il n’y a pas de plus belle démonstration qu’un Etat désireux d’aider les plus démunis même quand en temps de crise. Continuer à avancer vers une plus grande égalité est également un moyen de rendre hommage au Chancelier Scalia. 

Cependant, les révélations de celui qui a révélé devant tous sa duplicité, se présentant sous le nom de Darth Deinos, ont évoqué l’existence d’une base sith basée au cœur même du Noyau, sur Aargau, tel un blaster braqué sur la tempe de la République. Si ces déclarations sont avérées, alors je serais franche : nous courrons tous un très grand danger, et c’est pourquoi une intervention est nécessaire.

C’est pourquoi l’ordre a été donné à nos flottes d’encercler Aargau et d’y faire un blocus. Aucun vaisseau n’entrera ou ne sortira sans autorisation expresse du commandement républicain. Par ailleurs, j’ai demandé, suite à une réunion en urgence de l’Etat-Major, à ce que plusieurs de nos meilleures unités militaires au sol soient déployées afin de protéger les populations civiles, en soutien aux forces planétaires aargauniennes, mobilisées conformément à l’article 37 de notre Constitution. En effet, ce seront les premières victimes potentielles en cas d’attaques, et notre devoir, avant d’attaquer, est de protéger.

De plus, nos services travaillent activement à la localisation précise de cette base et évaluent les forces en présence. Leurs rapports seront précieux pour déterminer la stratégie la plus rapide et la plus efficace pour circonscrire et éliminer la menace.

A cet effet, le Conseil jedi a été prévenu en urgence et j’ai bon espoir qu’une coordination efficace se mette en place dans les meilleurs délais pour combattre ces siths, si leur existence est avérée. Enfin, le Temple jedi de Coruscant a lui été joint, et des forces jedis aident en ce moment-même la Garde Républicaine à protéger le Sénat de toute tentative d’incursion comme celle ayant frappé il y a quelques heures de cela. 

Pour finir, et parce que nous ne pouvons écarter une offensive généralisée, en cas de liens effectifs entre Darth Deinos et l’Empire sith, les flottes de nos territoires à la frontière avec l’Empire ont donc été mises en alerte maximale, et toujours conformément à l’article 37 de la Constitution, les forces planétaires des entités fédérées les plus exposées ont été réquisitionnées par le gouvernement fédéral. La Ligue des Mondes Périphériques, sous l’impulsion immédiate du Vice-Chancelier, a immédiatement fait savoir son désir de mettre à la disponibilité de la Défense ses propres flottes, et je l’en remercie vivement. J’appelle solennellement toutes les bonnes volontés à rejoindre ce mouvement d’Union nationale afin de nous préparer sereinement, mais fermement, à toutes les éventualités.

A ce titre, je tiens à adresser mes remerciements au Sénateur de Corellia pour son appel à l’unité, et joins ma voix à la sienne. En ces heures, ne doit subsister que le courage, et la détermination, point le calcul sordide. Et je suis sûre qu’Ion Keyien saura faire reconnaître sa probité avec la pugnacité que nous lui connaissons tous. »

Elle vit quelques sourires se dessiner sur certains visages, et cela la réconforta un instant. Mais il était temps d’entamer sa péroraison finale. Alors d’une voix vibrante, elle déclara, déclama presque :

« Ce soir, oui, la République a été frappée. Mais elle peut, que dis-je, elle doit se relever, et c’est en le faisant ensemble, tous, que nous montrerons la formidable capacité d’adaptation et de résistance de ce régime millénaire. Alors, je vous le demande encore une fois, avec pour seule allié ma sincérité, de soutenir en masse ce gouvernement, qui aura à cœur de montrer un front uni, comme vous, et de tout faire pour parvenir à protéger l’ensemble de nos concitoyens et concitoyennes, mais aussi les valeurs représentées par ce Sénat galactique que vous avez élu. Et c’est sur ce Sénat élu démocratiquement que je m’appuierai pour tenter de résoudre cette crise au plus vite. 

Je conclurais sur un dernier point, car je sais qu’il ne manquera pas de soulever quelques interrogations. Je suis un maître jedi, et non une femme politique. Pourtant, bien que née en dehors de l’espace républicain, en servant l’Ordre, j’ai juré de servir également les valeurs de la République, et me suis tenue à cette promesse pendant toute la durée de mon existence jusqu’à maintenant. 

Je compte bien continuer à honorer ce serment.

Je vous remercie. »
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« Républicains, Républicaines, bonsoir.

Vous le savez sans doute déjà : j’ai été appelé pour devenir Vice Chancelier, et j’ai accepté. Je sais que cette nomination en aura surpris plus d’un, à commencer par ceux qui n’avaient pas la moindre idée de qui j’étais, et de ce que je peux bien faire là, et j’entends répondre à ces questions.*

Il est vrai que j’ai été surpris qu’on me propose d’assumer cette charge, tout comme notre Chancelière a pu être surprise de le devenir à cause du drame qui hante encore nos mémoires, et que nous n’avons pas terminé de répondre. Je n’étais qu’un obscure ministre qui n’avait pas encore terminé son projet de loi, un homme qui faisait son boulot sans histoires et sans prétentions. C’était assez, et si vous voulez en juger, la Loi Scalia est à présent en cours de vote.
Et voici qu’Alyria Von, notre Chancelière, est venue me voir.
»

Je laissais planer un instant de silence, observant des souvenirs qui n’existaient qu’à moitié, mais qui illustraient une réalité tout aussi vraie.

« Je ne sais pas ce qu’elle a vu en moi, ni même si elle savait ce qu’elle pouvait attendre de moi. Mais nous avons parlé, longtemps.. J’avais conscience de la gravité de la situation, de l’urgence et du fait qu’une réaction rapide devait être établie avant qu’un laisser-aller n’aggrave les crises latentes.
« Pourquoi moi ? », voici ce que j’ai pensé lorsqu’elle m’a demandé mon concours, et elle m’a rendu à la passion que j’avais pour la République. Citoyens, j’ai été appelé aux plus hautes fonctions non pas pour diriger, mais pour servir. J’ai réalisé que si j’avais les compétences nécessaires pour rendre service à ce régime, alors je me devais à lui. A vous.

Son Excellence a formé un Gouvernement formé de tous les héritages, de toutes les visions. Elle entend réunir la République face à l’agresseur et à l’adversité. C’est sans le moindre doute que je peux affirmer qu’elle aura du labeur, et que sa tâche ne sera pas simple. Elle aura besoin de toute l’aide qu’on peut lui apporter, et c’est en tant que Vice Chancelier qu’elle m’a demandé la mienne.
»

Une fois encore, j’observais un léger silence pour marquer un nouveau chapitre du discours qui s’ouvrait, il n’était plus temps de parler de ce qui s’était passé.

« Et je l’aiderai ! Je prends mes engagements auprès de vous tous, mais aussi auprès de la Chancelière. Il n’y aura ni dissidences ni manigances. L’opposition est une chose, la contre-production et la trahison en sont une autre. Que ce soit clair : nous n’avons plus le temps de perdre du temps dans des luttes fratricides ou des lenteurs abjectes. Aujourd’hui il nous faut être résolus, efficaces et soudés. J’entends aider à mener ce Gouvernement et la République vers la sortie de crise. Il n’est plus l’heure d’être souple ou de vomir de la tolérance dans tous les discours. A l’heure sombre et grave, la rigueur et la discipline nous sauveront.
Je suis ici pour réaffirmer haut et fort les valeurs de notre régime, les raisons qui font que dans une immense galaxie, nous nous sommes réunis pour fonder cette République. C’est au plus profond du gouffre qu’il faut se souvenir de pourquoi nous sommes ce que nous sommes, et comment nous le sommes devenus.
Citoyens, il est l’heure de se rassembler ! Citoyens, il est l’heure de se battre ! De se battre pour votre droit à rester des êtres libres et en pleines jouissances des droits qui vous ont fait adopter la République. C’est pour cela que je suis ici, c’est pour cela que j’ai foi en notre Chancelière, et que j’ai accepté de l’aider. Nous travaillerons ensemble, nous tous.. Et nous relèverons la République.

Je veillerai à ce que les affres que nous endurons soient le vivier de notre force future, que les leçons qui doivent être tirées le soient, et que personne, sous mon mandat de vice Chancelier ne soit à même de déstabiliser le retour en force de notre si ancienne fédération. Je ne permettrais pas que les conduites que nous avons déjà vues dernièrement puissent une fois encore mettre en péril des siècles d’Histoire. Nous avons survécu, nous avons TOUJOURS survécu, et réaffirmé notre essence. Une fois encore, nous y arriverons. Et c’est pour cet objectif que la Chancelière Von vous demande votre confiance pour vous servir, et que je vous la demande pour la seconder.
»

Naboo suivrait cet avis. Je me rassis, satisfait.. Naboo suivrait.. Et la LMP avec.
Pfouh.. Quelle vie ! Intendant, Sénateur par intérim, Sénateur, co-fondateur d'un parti politique, Amiral d'une flotte victorieuse, ministre et vice-Chancelier, et tout ça sans faire exprès..

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