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Un assassinat ? Vous appelez ça, un assassinat ? Ces hommes nous ont ouvertement menacés apres que nous ayons subis une attaque, qui étrangement nous à rabattue vers « leur territoire », et il ose appeler ça un assassinat ? Qui plus est ce n’est pas comme si la Czerka était l’un des alliés historiques des différents Empires Sith. C’était une menace, menace qui à, si l’on se fie à ce qu’ils disaient des liens au sénat de la république. Et nous n’avons pas besoin d’avoir de potentiels alliés des siths dans la République. Et puis … Croyait-il réellement qu’ils étaient là légalement ? Que les wookies allaient laisser une partie de leur territoire à des négriers qui les ont pourchassés depuis des années, ce n’est pas comme s’ils avaient déjà de quoi se faire des poils blancs avec les Trandoshans…

Et puis au final, cet homme s'est condamné lui-même… « Ici, les lois républicaines ne valent pas plus que de la pisse de Bantha ». Et ces alliés au sénat… pensant plus au profit qu’au bien de la République… Nous sommes trop tendres, nous l’avons toujours été… La preuve en est, les siths reviennent toujours, peu importe comment nous, ou l’ordre jedi s’en occupe, ils sont toujours terré là, quelque part… Même lors des massacres de la guerre de l’hyper espace… Je sers la république, elle a aidé les loyalistes Anaxsi lors de la guerre civile. Mais bien que sénateur, je ne suis pas là pour me cacher derrière ce jedi. Si mes décisions devaient être payées, et bien soit, ça sera fait.

Je demandai à mon pilote de couper momentanément son communicateur, sauf urgence bien entendu. Mais je devais lui parler, expliquer mon acte, après tout, je ne voulais en aucun cas me brouiller avec l’ordre jedi. Et puis il méritait des explications non, bien que pour ma part, je trouvais cela plus que censé.


Maitre jedi, je voulais revenir sur ce que vous m’avez « dit » tout à l’heure. Premièrement, il ne s’agit aucunement d’un assassinat, reliez les pièces dans votre tête. Bien que les Trandoshans soient d’excellents et redoutables mercenaires, combien de temps croyez-vous qu’il faut pour réunir autant de matériel pour attaquer un groupe d’à peine dix personnes ? Qui plus est, ils tiraient pour tuer, hors, pour des négriers, bien que je ne sois pas un expert, il est préjudiciable de tuer la future marchandise, surtout que dans notre cas, celle-ci est « exotique ». Autre point, n’avez-vous donc pas remarqué qu’ils ont tout fait pour nous ramener vers « le territoire de la Czerka ». Et dernière chose, j’attends avec impatience de voir de quel côté arrivent les attaques, pour débusquer les fouines qui seraient prêtes à vendre la république. Nous sommes en guerre jedi, pas - encore - contre l’Empire, mais contre la corruption, l’avidité et la traitrise.

Je conçois que mes méthodes peuvent vous paraitre brutales. Mais si vous voulez faire sortir des fourmis d’une fourmilière, le meilleur moyen est de donner un coup de pied dedans. Certes, je risque d’avoir des problèmes, mais si cela peut aider la république à devenir meilleure, et bien, j’encaisserais. Pourquoi ? Justement pour ce que vous avez dit à la fin. Les sénateurs ne veulent se salir les mains, ils se sentent protégés et dorlotés dans leurs palaces et leurs studios dans les hauteurs. Et ils feraient n’importe quoi pour que cela ne change pas. Je ne suis pas comme ça. Si j’ai accepté le rôle de sénateur, c’est pour aider la République, pour qu’elle se bonifie. Et ce, même si je dois en partir.


Je me doute qu’il ne me pardonnerait pas, qu’il n’oublierait pas. Mais je n’en avais cure, je ne travaille pas pour plaire aux gens de « la haute ». Je suis là pour faire ce qui est nécessaire pour mon peuple, et aujourd’hui, mon peuple est dans toute la République, pas seulement sur Anaxes ou dans le système d’Axum. Mais trêve de parlotte, nous arrivons, la cité est en vue. Mon pilote reçu des coordonnées et alla directement se poser sur la plateforme indiquée. Encore une fois, un comité nous attendait. Une certaine partie du conseil, certainement ceux favorables au rattachement avec la République. Je devais leur annoncer pour la Czerka, mais pas tout de suite, je préférais le faire devant tout le conseil, c’était une question de respect


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Leto écouta attentivement ce que le Sénateur avait à lui répondre, et fidèle à lui-même, l'homme de conviction -parfois douteuse, certes qu'était Kastanie n'eut aucun mal à faire face à l'imposant médiateur républicain. Et pour être tout à fait honnête, Leto appréciait son franc-parler, il avait peut-être des idées bien arrêtées sur certaines choses, mais il ne manquait pas d'arguments. Il préférait devoir faire face à un tel homme, capable de justifier ses choix tout aussi discutables soient-ils plutôt qu'un autre qui se verrait coupable de quelque chose dont les conséquences lui échapperait totalement. Au moins, Kastanie avait probablement conscience de l'importance de ses actes.

Pour autant, Leto tenait à apporter une nuance à plusieurs de ses propos, mais pas maintenant. Il ne tenait pas à se lancer dans un débat stérile et sans fin avec celui qui logiquement devait être son meilleur allié pour s'adresser aux Wookie très prochainement. Il pourrait bien régler ses comptes à loisirs une fois de retour sur Coruscant, quand bien même il n'aimait guère cette expression. Car même si le lien fait entre les Trandoshan étrangement surarmés et manifestement très obstinés à vouloir ne tuer qu'un vulgaire groupe d'autochtones accompagnés de quelques représentants républicains était intéressant, concrètement, aucune preuve ne pouvait être apportée. D'ailleurs, peut-être bien que les hommes de la Czerka, abattus par les gardes personnels de Kastanie auraient put être interrogés si on ne les avaient pas si brutalement fait taire... La notion de territoire de la Czerka était là aussi biaisé par plusieurs point que Leto aurait put évoquer. En effet, comment peut-on parler de territoire sur une planète qui est sans gène envahie par une société multi-monde ultra influente et qui frôle dangereusement depuis plusieurs siècles avec le banditisme à l'état pur ? La Czerka considère être chez elle ici sur Kashyyyk, où qu'elle aille, la planète entière est son territoire. Pas besoin de Trandoshan pour rabattre quelqu'un vers celui-ci. Le fait est qu'à proximité, la corporation a établi de nouveau un poste avancée, le hasard fait bien les choses. Mais là encore, une société n'est pas une machine, elle est gérée avant tout par des êtres vivants et au bout de quelques siècles, il n'est pas utopique d'espérer que ces derniers aient put apprendre quelques choses des erreurs passées de leur dirigeants. Même si cela pouvait paraître très naïf et le Jedi l'aurait reconnu volontiers, rien ne disait que la Czerka était de nouveau présent sur Kashyyyk pour piller et rendre en esclavage son peuple.

Quand bien même les méthodes de sa milice privée, au passage rendue légale par le Sénat soient encore très discutables.

Mais le reste de son argumentaire était solide, et il est vrai que certain détail aurait put plaire à Vorkosigan, peut-être dans d'autre circonstances. Artorius était un homme d'action, avec des idéaux forts, et même si on disait de lui qu'il était binaire, peu diplomate et parfois même imbuvable, il avait une volonté simple et limpide, celle de rendre la République meilleure. La Galaxie était remplie d'homme comme lui, la difficulté ayant toujours été de les faire cohabiter. Ce qui décida définitivement le Falleen de ne pas raviver la flamme de cet échange houleux, c'est que si la Czerka disait vrai et qu'elle avait réellement des contacts au sein du Sénat, ce malheureux accident, malgré tout nécessaire, ferait sortir de leurs gonds certaines personnes plus que d'autres. En effet, un bon moyen de faire le tri et de cibler plus précisément ceux qui à l'avenir pourraient poser problème. À une époque où la corruption au sein même de la Rotonde n'est plus vraiment un secret, même si peu de gens apprécie en évoquer sa cruelle existence, savoir qui est qui serait un atout précieux pour l'avenir.

De toute façon, ce qui était fait l'était à jamais. Leto, de ce point de vue là ne ressemblait guère à ses confrères Jedi. Il s'attachait relativement peu aux erreurs passées, ou en tout cas il n'apprenait pas les enseignements qu'elles dispensaient aux dépends de l'instant présent et des choix futurs. C'était sa philosophie, sa façon de comprendre la Force, de lire et de vagabonder au milieux des innombrables chemins et embranchements de destin qui se façonnaient devant à lui à mesure qu'il progressait.

Plus le temps d'y réfléchir puisque enfin, la cité capitale Rwookrrorro était en vue. Très vite, le groupe fut autorisé à appareiller sur une vaste plate-forme suspendue à plus de quatre cent mètres au dessus du sol, prêt de la cime d'un majestueux arbres Wroshyr. Tous purent alors constater que la Kashyyyk de la surface, et celle, plus sécurisée car occupée par les Wookie en hauteur pouvaient être très différentes l'une de l'autre. Ils ne marchaient plus dans de la boue et parmi les fougères grasses, mais sur de l'alliage de métaux propres et lisses, les balises lumineuses disposées sur les rebords de la plate-forme avaient de quoi rassurer et aussitôt les appareils atterrit, une horde de mécaniciens et d'intendants Wookie experts dans autant de domaines que la variété de leur équipement le suggérait vinrent prendre des nouvelles auprès de leurs semblables. Les engins de la garde rapprochée de Kastanie furent analysés sous toutes les coutures en un rien de temps, et certains pilotes et gardes qui manifestaient leur désapprobation furent tout simplement ignorés par les Wookie consciencieux. Le groupe suivit alors un réseau de passerelles à travers les hauteurs de la jungle, traversant parfois le cœur même d'un Wroshyr dont le diamètre devait avoisiner celui d'une des tours du Temple Jedi d'Ondéron afin de pénétrer progressivement dans les zones d'habitation.

Arrivé sur une petite esplanade cerclées de plusieurs maisons creusées à même les troncs d'arbres, Leto y découvrit une somme impressionnante de Wookie de touts types, de toutes classes sociales et dont les activités variées suggéraient l'établissement d'une véritable société au sein de ce peuple fascinant. À sa droite, il y avait des femelles Wookies sur le seuil de leur habitation qui entre deux ricanements joviens à la vue du Falleen s'attelaient à la confection de pagnes en peau de bête, probablement pour les mâles responsables de la chasse de leur clans. Un peu plus loin, réunis autour d'une rudimentaire installation de bois, quelques vieux Wookies aux poils hirsutes et grisâtres fumaient une pipe faite de glaise séchée et dont les effluves aromatisées piquaient doucement les narines du Jedi. En levant les yeux, il constata la présence à des points certainement stratégiques plusieurs emplacement de guet accueillant un, deux, parfois trois observateurs Wookies, attentifs et de temps à autre lorgnant à travers la réticule de visée de leur performantes arbalètes-laser pour scruter le cœur de la jungle. Au sommet d'un large escalier de bois, sur la gauche, d'autres Wookies s’échinait à déployer des tentures colorées avec des motifs propres à leur culture sur de grands piloris peint d'un rouge sombre.

Tout semblait organisé, chacun avaient de quoi faire selon ses compétences, Leto devinait même que des emplois du temps étaient établis pour presque chacun d'entre eux et que ce qu'il avait déjà vu n'était qu'une infime partie de ce que la cité capitale pouvait encore offrir comme merveilleuse découverte. Quand bien même le niveau technologique de Kashyyyk était loin d'égaler celui de Coruscant, les Wookies étaient visiblement des êtres civilisés et structurés, suffisamment pour avoir sut bâtir des villes vastes et séculaires. Le Jedi n'en avait jamais douté, l'intelligence des Wookies et leur capacité d'adaptation étaient louées au quatre coins de la Galaxie. Mais jamais il n'avait eu l'occasion de voir tout cela de ses propres yeux. Le Maître aurait tant aimé pouvoir découvrir par lui même la cité Wookie, s'attarder sur tout et n'importe quoi, se mêler à eux, participer à leurs activités, dialoguer et apprendre, mais il ne fallait pas en oublier la principale raison de sa venue. Ce que ne manqua pas de faire le traducteur, qui était toujours là, en effet, lorsqu'il vint à sa rencontre prêt d'une dizaine de minute après que le groupe républicain ait enfin posé le pied au sein de la cité :

- « Tout va bien, Maitre Jedi ?

- Soulagé d'être arrivé, même si je crains que le plus dur reste à faire. Il ne faut pas prendre ce peuple à la légère, ce ne sont pas des bêtes sauvages, voyez comme ils sont organisés et amicaux. Il désigna un Wookie qui avait très vite sympathisé avec un des gardes de Kastanie en essayant de s'échanger quelques phrases en Basic à propos de leur accoutrement.

- C'est vrai, les Wookies sont fascinants, ils savent mieux que quiconque dans la Galaxie marier tradition et modernité, fierté et générosité. Avoua le jeune traducteur qui depuis plusieurs heures avait nettement reprit son calme, ce qui n'était pas pour déplaire au Jedi.

- Avez-vous put parler à leurs représentants ? Quand pourrons nous voir les chefs de clans ? Questionna Leto.

- Et bien, c'est justement pour cela que je viens vous voir. On m'a annoncé que nous étions fort en retard sur le planning. On nous attendait bien plus tôt dans la journée. Leto soupira, résigné.

- Sans surprise.

- Le soleil va bientôt se coucher et les Wookies vont allumer les torches et les balises, la réunion des chefs de clans est remise à demain. Ils nous offrent l'hospitalité pour la nuit et un repas sera organisé en notre honneur ce soir. Leto ne cacha pas son agréable surprise.

- Voilà qui est inattendu mais enthousiasmant. Après tout, je crois que nous avons vécus assez de périls pour aujourd'hui, nous n'avons plus les idées très claires et nous sommes fatigués, ce serait contre productif de mener des négociations dans ces conditions.

- C'est ce que je penses aussi. Je vais dire aux Wookies que nous sommes heureux d'être leurs hôtes. Après, j'irais voir le Sénateur Artorius pour lui dire qu'on va devoir attendre demain pour passer aux choses sérieuses. Le jeune Humain hésita avant de souffler non sans ironie : il risque de ne pas apprécier l'éventualité d'une nuit passée au beau milieux des Wookies, chez eux, après avoir mangé leur nourriture.

- On va devoir tous se plier à cela, que ce soit une épreuve ou un plaisir, c'est ainsi. Conclut de façon pragmatique le Falleen.

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Spoiler:



Devions-nous réellement passer une nuit de plus chez ces singes civilisés ? Et bien … Si nous devions nous y coller…Devions-nous réellement passer une nuit de plus chez ces singes civilisés ? Non. Attendons simplement, n’allons pas à l’encontre de leurs coutumes, il serait dommageable pour nous de faire cela, après tout, notre but est de les rallier à notre cause, pas de la froisser avec la République. Hu … Apparemment, il y avait une sorte de fête organisée en notre honneur… Tout le monde y était… Sauf moi. Je ne suis pas très attiré par ce genre de … Je regardais tout cela de loin réfléchissant encore à ces attaques… Et puis, autant être en forme pour les négociations qui suivront. Je regardais tout cela de loin réfléchissant encore à ces attaques… Et puis… À ce qui serait intéressant à faire et à dire demain.

Premièrement, le cadeau. J’avais demandé aux meilleurs forgerons d’Anaxes de reproduire à l’authentique l’ancien sabre utilisé par l’empereur de l’empire d’Azur. Une arme symbolique, pour montrer que nous ne voulons pas les combattre, et qu’au contraire, nous souhaitions qu’ils nous rejoignent dans nos combats. Je sais que les wookies n’attachent pas une grande importance aux biens matériels, mais peut être étaient-ils sensibles à ce genre d’allégorie. Il n’y a qu’un moyen de s’en assurer n’est-ce pas ? Ensuite. Les « excuses » quant à l’agression de la base de la Czerka sur leur territoire. Ou peut-être… Oui, commencer par cela, pour ne pas leur faire croire que ce cadeau est là pour les attendrir avant l’annonce de cette nouvelle, pour dissocier cette dernière de ce qui nous amène ici. Je pense que cela sera plus correct. Et leur proposer de les aider à reconstruire et a replanter.

Ensuite. Les choses sérieuses. Les convaincre que rejoindre la république serait bénéfique pour eux, mais aussi pour nous. Une sorte d’échanges réciproque. Ne pas leur faire croire qu’ils sont faibles, et ne pas nous faire paraitre désespérés. Que pouvons-nous leur apporter ? Des ressources. De l’aide pour contrer les raids Trandoshan et l’installation de la Czerka. Une protection diplomatique contre l’espace Hutts et l’Empire. Divers savoirs, après tout, il y a aussi plusieurs planètes dans la république qui sont proches de la nature et qui arrivent à se moderniser. Le point étant de savoir faire preuve de retenue. Et eux ? Une avancée territoriale. Des guerriers forts faisant aussi acte de penseurs aguerris. Des connaissances de biologiques. La compréhension d’une technologie unique. Bref… nous avions beaucoup de points à mettre sur la table. Et nul doute que nous passerions longtemps.

Bref, allons-nous reposer, la journée de demain sera longue. J’ose espérer que mon comparse ait profité de sa nuit, car il risque de s’ennuyer ferme lors des négociations… sauf s'il compte lui aussi y participer. Ce que je devais prendre en compte aussi. Bien que je ne doutais pas d’un potentiel respect mutuel, tous les paramètres doivent être pris en compte. Au final, la politique ressemble beaucoup à la guerre. Chaque détail, aussi mineur soit-il a potentiellement une grande importance.

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Une heure avait défilée plus vite que Leto ne l'aurait cru depuis qu'il avait enfin atteint la cité Wookie lorsque le traducteur vint le rejoindre à nouveau. Le Jedi n'avait cessé d'observer les alentours, fasciné par les habitudes des natifs des lieux, leur organisation et leurs occupations tout ce qui a de plus civilisées. Il en était même arrivé à se demander si négocier avec eux serait si compliqué que cela, finalement. Bien qu'il n'ai pas encore eu de contact direct avec l'un des membres de ce peuple, il avait sut lire dans la Force que les Wookies ne faisaient guère attention à lui. Certains l'avaient remarqué, bien entendu, d'autres semblaient même s'en méfier, mais pour la plupart, si il restait discret, il ne serait qu'insignifiant. Et il préférait cela, il ne tenait pas à se faire voir outre mesure pour le moment. Le soirée débutait, et des effluves de nourriture grillées au feu de bois s'élevèrent doucement dans la canopée. Des torches aux vives flammes balisaient les chemins principaux tandis que des Wookies transportaient des petits meubles très rudimentaires, des cruches d'eau et de sirops fruités et toutes sortes d'ustensiles pour préparer un repas collectif en bonne et due forme. Le Jedi et l'interprète restèrent encore un instant sous les étoiles naissantes, pour le moment encore peu visibles à cause de la vivacité de l'éclairage de la cité pour échanger quelques pensées philosophiques sur le peuple Wookie. Puis lorsque le calme revint autour d'eux et que bon nombre de Wookie semblait se rassembler un peu plus loin, il gagnèrent le groupe pour constater que plusieurs tables rectangulaires, carrées et rondes avaient été installées et des plats de terre cuite et de bois sculpté transportant de pesantes victuailles étaient posés dessus. L'interprète avait cru comprendre que les Wookies n'avaient pas réellement eu le temps d'organiser quelque chose de réellement accueillant ou de très vaste, mais ce qui avait été mis en place en une heure parut à Leto déjà assez exceptionnel. Les deux individus voulurent s'approcher pour venir au contact des grands poilus lorsque le Jedi fut accosté, un Wookie haut de plus de trois têtes de plus que le Fallen s'interposa, grogna sévèrement et plaqua son arbalète-laser contre sa poitrine velue. Leto fut contraint de reculer d'un pas, calmement, il se pencha vers l'Humain en se souvenant que si les Wookies étaient capables d'un accueil chaleureux, ils n'étaient ni plus ni moins que chez eux ici, et qu'il n'était pas question de s'imposer par la force.

- « Que se passe-t-il ?

- Oh, c'est ma faute ! Vous aviez promis de leur remettre votre arme une fois arrivé à la cité, vous vous souvenez ? J'aurais dut vous le rappeler.

- Ce n'est pas un problème. Je suis sur que les Wookies comprendront que j'eusse préféré garder mon sabre-laser jusqu'ici, leurs propres gardes ont constatés les accrochages que nous avons dut subir dans la jungle.

- Assurément Maître, vous avez bien flairé le coup. »

Et sans aucune condition, Leto activa le système de verrouillage de son sabre-laser et le remit au guerrier Wookie qui s'était dressé face à lui. Ce dernier grommela et disparu bien vite dans les entrailles de la cité.

Enfin vint l'heure du repas. Il y avait beaucoup de variété dans le régime alimentaire des Wookies, et contrairement à ce qu'on pouvait penser, assez peu de plat à base de viande. Des petits rôtis, des oiseaux ressemblant à des cailles de Chandrila, ou des rongeurs, des belles tranches de poissons en sauce et énormément de préparations de fruits et de légumes. Les femelles Wookies proposaient très régulièrement de goûter tout ce qu'elles pouvaient offrir à Leto et au traducteur tandis que ce dernier s’efforçait de suivre le rythme des conversations à proximité pour faire part au Jedi de ce qu'il se disait. Tout en informant le Falleen de ce qu'il mangé, en distillant ça et là information sur la faune et la flore locale. En moins d'une heure, le pauvre interprète avait dut se servir trois fois d'un nectar de fruit délicieux et désaltérant tant sa gorge était asséchée de toutes ses palabres, si bien qu'il avait à peine eu le temps de déguster son Kroyie braisé. Leto quant à lui fut étonné de la délicatesse gustative de certains mets, car si la plupart des plats de viande ressemblaient à s'y méprendre à du gibier à l'odeur très forte, leur goût était tout autre. Des sauces à bases de plantes parfumées s'occupaient d'adoucir encore plus les saveurs et rendaient l'ensemble du repas très abordable pour quiconque n'étant pas habitué au régime alimentaire des Wookies. Tandis que l'un de ses voisins engagea la conversation avec le Falleen qui ne parvint pas à le comprendre jusqu'à temps que son interprète lui sauve la mise, il gardait un œil sur les gardes de Kastanie. Contrairement à leur chef, bon nombre d'entre eux avaient visiblement sut s'acclimater on ne peut mieux à leurs hôtes, mieux encore, certain avaient eu droit de boire à volonté du jus de fruit fermenté semblable à de l'alcool qu'on pouvait trouver dans quasiment touts les mondes civilisés de la Galaxie. Les effets euphorisants de tel genre de breuvages avaient des propriétés universelles, les Wookies autant que les Humains se plaisaient à en boire pour se détendre.

Le jeune Humain interprétait à mesure pour le Falleen.

- Langue Wookie : Nous avons des jeux sur notre planète, on les organisent deux fois toute les années de chez nous.

- En quoi consistent ces jeux ?

- Langue Wookie : Des épreuves de force, d'adresse et de dextérité surtout, une quatrième catégorie demande beaucoup d'intelligence mais elle n'est pas très amusante, alors elle se passe en comité restreint la plupart du temps !

- Intéressant, les épreuves de force sont souvent des moyens simples de prouver son courage et sa valeur. Beaucoup de gens essayent de faire croire que les Wookies sont incapables d'avoir des pensées intelligentes et structurées, mais avant même de venir ici, j'étais persuadé de l'inverse. Le Wookie, relativement plus âgé que tout ceux qui l'entourait salua le Falleen d'un hochement de la tête.

- Langue Wookie : On dit que les gens comme vous sont de grands guerriers, que vous êtes capables de déplacer des montagnes et d'éventrer les mers même les plus agitées ! Leto eu une mou amusée. Cette vision naïve des pouvoirs que pouvait avoir un Jedi le rassurait. Car ces derniers temps, les Jedi avaient subit nombreux quolibets et craintes à propos de leur Ordre, de leur culture et de tout ce qui entourait la Force. Incompris, régulièrement comparés à des sorciers obscurs et truqueurs plutôt qu'aux êtres de Lumière qu'ils étaient en réalité pour la plupart.

- Ce n'est pas tout à fait vrai, mais la Force peut nous permettre des choses extraordinaire, ça arrive.

- Langue Wookie : Comment faire ? Comment obtenir ''la Force'' ? Questionna le Wookie très intéressé, mais peu compréhensif du concept de la Force.

- On ne l'obtient pas, c'est elle qui choisit de s'offrir à nous. Il faut la respecter, ne pas lui mentir, la choyer et être honnête autant envers elle qu'envers nous-même. Car la Force sait tout, devine tout, prévoit tout et jamais quiconque ne pourra tricher avec elle. Le Wookie sembla circonspect. Seulement après cela, elle nous donne des capacités formidables. Le Wookie ne semblait pas plus comprendre qu'au début de la conversation, Leto rajouta : Bon nombre de Wookie ont constitués des Jedi, des manipulateurs de la Force de grande valeur, c'est ce qui m'a fait comprendre avant de vous rencontrer que les Wookies étaient des êtres sages et intelligents. Et le Wookie oublia tout ce que Leto avait pu lui expliquer, peu importe s'il avait comprit ne serait-ce qu'un dixième de tout son monologue et leva les bras au ciel en grognant avec joie avant de quémander avec énergie qu'on lui apporte nourriture et boisson à partager avec le Maitre Jedi. Tandis qu'on lui servait un nouveau verre de sirop de fruit, Leto se pencha vers le traducteur à ses côtés : Il faudra s'informer sur la tenue de ses fameux jeux Wookie, y assister m'intéresserait à l'avenir.

- Très bonne idée Maître Jedi, je me renseignerais dés que possible. »

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Nous ne devions pas nous attarder sur cette planète. Certes, cette mission était importante, mais les précédents « problèmes » avec les Trandoshans et la Czerka m’inquiétaient un peu. S'ils avaient réussi à implanter une base pas si loin que ça de la capitale wookie, qu’est-ce que pourrait nous affirmer qu’il n’y en avait pas d’autres ? Et c’était certainement le cas d’ailleurs. Si jamais les négociations aboutissent, nous devrons proposer de « nettoyer » leur planète… Avec leur aide et leurs conseils bien entendus. Dans tous les cas, cela serait étonnant que ces boules de poils, ou même la République, ne me laisse utiliser mes méthodes. Chose qu’il faudra changer. Jedi ou pas jedi, il faudra endurcir la République. La préparer à ce qui va arriver. Car oui, l’Empire ne stagnera pas éternellement. Nous devons être prêts.

L’Empire n’a plus « l’effet de surprise », mais cela n’empêche qu’ils doivent encore avoir des cartes dans leur main. Nous n’avons pas d’approximation de leurs forces, nous ne connaissons pas les différentes affinités qu’ils ont pu tisser avec les mondes neutres et surtout, ils ont l’ordre sith. Ces monstres sont capables de tout. Ils suppriment leurs ennemis, détruisent ceux qui les affrontent, réduisant inexorablement les antagonistes. Et il faut avouer, que malgré leur science du combat, les membre de l’ordre jedi ne veulent que très rarement faire ce qui doit etre fait lors d’une guerre. Je les respecte bien plus que les sith, cela va s’en dire, ils respectent la vie, ils pensent à chacune de leurs actions. Mais ils ne sont pas assez pragmatiques en temps de guerre… Que feraient-ils s'ils avaient l’impératrice dans leurs geôles ? À vrai dire, je ne sais pas, mais il y a fort à parier qu’ils ne mettraient pas une pression aussi importante sur l’empire que ne le feraient les siths sur la République avec le chancelier.

Mais n’allez pas penser que j’admire les sith, ou même que je les apprécie. Ces « qualités » qu’ils ont en temps de guerre, se transforment très rapidement en monstruosités. Ce sont des bêtes sanglantes, qui ne savent pas faire la différence entre le pragmatisme et inhumanité. Mais si j’ai bien suivi, c’est là la base de leur « philosophie » non ? Tsss… Comment peut-on appeler une telle chose philosophie, c’est de la gaminerie. Ils ont le pouvoir, et donc ils doivent le montrer, c’est ça ? Et bien non, ce n’est pas comme ça que marche le monde. Ou plutôt ce n’est pas comme ça qu’il devrait marcher. Ah… À force de penser encore et encore, à retourner toute cette situation dans ma tête, je n’avais même pas vu l’heure passer… La nuit c’était déjà bien avancée et au final, contrairement à ce que je voulais faire à l’origine, je n’avais pas encore dormi. Et bien tempi. Je me reposerais sur le chemin de retour de Coruscant.

Je sortis, observant les festivités de loin, me demandant s’ils avaient vraiment conscience de la réalité qui les guettait, de la réalité que nous risquerions de leur apporter. Unis-nous restons debout, divisés, nous chutons. Belle phrase n’est-ce pas ? Et pourtant, pourtant si critiquable. Si seulement les choses pouvaient être réellement aussi simples. Continuant à réfléchir sur ce que mes décisions pourraient engranger, je commençais déjà à me diriger vers le palais wookie, où, dans quelques heures, je devrais défendre la république. Pourquoi y aller si tôt ? Bonne question. Mais pour la première fois depuis mon arrivé sur cette planète, je pouvais marcher seul, sans garde jedi, sans hommes armées, SANS EXPLOSION DE LANCE-ROQUETTE. En somme, le calme, la tranquillité. Et surtout un air plus pur que dans le tas de métaux qu’est Coruscante.
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Le soir venu, le Jedi fut agréablement surprit de la tiédeur que dispensait l'intérieur du petit cabanon de bois individuel suspendu qui lui avait été proposé pour passer la nuit. La paillasse était épaisse et confortable, une couverture un peu rêche mais isolante et un petit brasero donnait à cet environnement douillet une ambiance chaleureuse. Sur le côté de la couche, une cruche d'eau fraiche ainsi qu'un petit récipient en bois y été disposé, de quoi prouver l'aspect accueillant du peuple Wookie. La nuit parut plus longue que ce qu'il en fut en réalité à Leto. Si pendant trois bonnes heures après avoir combattu les Trandoshan dans les gorges rocailleuses, il n'avait guère ressenti de douleur, ce n'était plus le cas désormais. Ses muscles étaient éreintés, sa nuque lui paraissait légèrement gonflée sous le choc du vigoureux coup de massue que le mercenaire lui avait assené, et la décontracture nerveuse globale de son corps lui donnait l'impression de devenir aussi mou que de la guimauve. Couché sur son côté gauche, dos à l'ouverture du cabanon, il laissa ses yeux vagabonder aux alentours jusqu'à se fixer sur le cœur du petit brasier du brasero. La douce flamme, créant un fascinant et fugace jeu d'ombre et de lumière sur le bois et les tissus avait quelque chose de berceur. En ouvrant son esprit à la Force et en s'inspirant de cette sensation, Leto ne tarda pas à trouver le repos.

Au lendemain, Leto s'était levé d'assez bonne heure. En sortant du cabanon, sa bure de Jedi sur les épaules, il vit devant lui courir quatre guerriers Wookie armés de sabres courbés et de lances et bondir de lianes en lianes à travers la canopée. Lorsqu'ils furent hors de vue, il s'apprêta à rejoindre la plate-forme centrale de la cité, là où il croiserait sans doute ses compagnons. Lorsqu'il fut interpellé par un Wookie qu'il reconnut instantanément à son râle guttural très caractéristique. Il se tourna et vit une femelle venir à sa rencontre avec au bras une corbeille de fruits fraichement cueilli du matin. Celle-ci lui tendit deux baies différentes, l'une violacée et de forme ovoïde, à l'odeur très douce mais au jus épais et rafraichissant. L'autre était de forme allongée, orange et striée de veines rouges, son jus était fort liquide et sa chair éveillait les papilles avec des arômes épicés et puissamment sucrés. Rien n'avait été utile d'ajouter, ni mot, ni geste, Leto salua la Wookie qui s'en alla distribuer ses mets naturels au reste des gens qu'elle croiserait tandis que le Jedi, dégustant les fruits s'engagea sur une large passerelle.

En observant les alentours et les Wookies qu'il croisait dans leur activité quotidienne, il comprit soudainement pourquoi il était nécessaire qu'un tel peuple soit bien considéré et pourquoi il devait tout faire pour que Kashyyyk soit allié de la République. Les Wookies n'étaient pas particulièrement reconnus pour posséder des industries monumentales, des sites de productions de matériaux très florissant ni même pour posséder des technologies absolument indispensables. Mais la qualité de vie qui s'établissait chez eux était élevée, leur société se basait sur le travail, l'effort, l'honneur et le partage. D'un point de vue symbolique, le peuple Wookie représentait grand, en cette période troublée où la bravoure et le mérite ne signifiait plus grand chose. Le Jedi n'était même pas sur qu'il y ait une monnaie officielle en cour sur Kashyyyk. Tout devait se faire par troc, échange, voir par don entre les Wookies. Pour savoir mener une telle vie et guider un peuple entier de cette manière, en respectant des lois ancestrales et des coutumes ritualistes, les dirigeants du peuple Wookie devaient être des conseillers sages, des fins négociateurs et d'intraitables combattants, tout cela à la fois. Leur sagesse, leur réflexion et leur vision de l'univers serait un atout considérable pour guider la République vers la quiétude, un Sénateur Wookie au sein de la Rotonde aurait une valeur inestimable.

Une fois arrivé aux abords de l'esplanade centrale, Leto y vit le traducteur qui vint à sa rencontre.

- Maitre Jedi, vous avez passer une bonne nuit ?

- Reposante. Avoua la Falleen. Passons nous ce jour devant les chefs de clans Wookie ?

- Oui, on ne devrait pas tarder à nous convoquer, mais j'ai cru comprendre que depuis notre arrivé, plusieurs choses se seraient ajoutées à la liste des sujets que nous devons négocier. Dit-il avec une pointe de dépit dans la voix.

- Le contraire aurait été étonnant, voyez ce qu'on a dut endurer hier. Les Trandoshan, la Czerka … cela ne devait pas être au programme normalement.

- Vous pensez que les Wookies vont nous tenir rigueur de cela, de la même façon qu'ils nous ont accusés de les avoir laisser en pâture face à la Czerka il y a des siècles de cela ?

- J'en doute, les temps ont changés. Dit Leto en s'approchant du colossal Wroshyr où devrait se tenir la réunion du Conseil Wookie. Aujourd'hui, autant la République que les Wookies savent qu'un rapprochement serait profitable aux deux entités. Nous avons encore la chance de vivre dans une période où une guerre armée n'est pas encore déclarée officiellement, nous savons tous qu'il est préférable de négocier dans ce genre de conditions plutôt qu'en plein milieu d'un massacre galactique.

- Les Wookies savent que la République est prête à les aider dans le conflit les liant à la Czerka et les Trandoshan, je crois.

- C'est une certitude. Il est grand temps d'assumer nos positions et de cesser ce laxisme incessant. La République a largement les moyens de faire taire ces criminels de la Czerka et démanteler les réseaux esclavagistes de cette partie de la Galaxie, et je comptes bien adjurer les exécutifs d'aller en ce sens. »

Une fois que Kastanie les eu rejoint, un Wookie, probablement de l'élite guerrière de son peuple puisque affublé d'un plastron argenté gravé et de lourdes épaulettes soutenant un volumineux glaive et une arbalète-laser vint les interpeller. Après les cérémonies d'usage, les trois protagonistes s'étaient retrouvés au centre d'un demi-cercle dans lequel siégeait pas moins de treize Wookies. Chacun reposant dans des trônes de bois massifs, aux accoudoirs aussi larges que des cuisses d'Humain adulte, avec des repose-main finement taillés et représentant divers symboles propres aux légendes Wookies. Tous parés de plastrons reluisants, d'épaulettes encore plus impressionnantes que celles du guerrier aperçu auparavant, de colliers de dents de bêtes sauvages ou d'armoiries formées dans un bois coloré et noble. Leur prestance était tout bonnement écrasante. Leurs poils soigneusement peignés, certain adoptant même des tresses sur leur tempes et le long de leurs barbes, et leur droiture exceptionnelle enjolivaient un charisme déjà intimidant.

Leto s’inclina comme si il se trouvait en face du Conseil Jedi, laissant le choix à ses compagnons de saluer les Wookies comme ils l'estimaient nécessaire.

Un des chefs de clans prit la parole, sur la droite de Kastanie :

Langage Wookie: - « Inutile de tergiverser, nous savons pourquoi nous sommes ici. En ces temps troublés où le doute et la déraison cohabitent pour travailler à notre perte, une question essentielle subsiste : pourquoi rejoindraient-on la République plutôt que l'Empire ? »

Le Wookie qui venait de prendre la parole toisa Artorius du regard et l'invita, d'un geste de la main à répondre après que le traducteur lui ai rapporté ses dires.


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Enfin. Enfin nous y étions, devant le conseil wookie, la vraie raison de notre venue ici. Vu la journée que nous avions passée hier, certains auraient pu penser que nous venions chasser les Czerka et renouveler notre stock de sacs à main et de bottes, et pourtant non. Kashyyyk était une planète névralgique. Sa position dans la galaxie nous rapprochait de l’espace hutt, et diplomatique, nous ouvrait également la voie vers la négociation vis-à-vis d’autres planètes « neutres ». Planète dont nous avions besoin si nous voulions résister à la pression qu’imposait l’Empire depuis son retour. Plus les années passaient, plus ces cloportes étendaient leur territoire. Il fallait que cela cesse, il fallait que nous reprenions l’avantage. Et ces « discussions » feraient d’excellentes prémices.

Un guerrier wookie nous avait amené, moi, le jedi et mon traducteur, dans la salle où se tiendrait le conseil. Regardez-les ces animaux, si fièrement installés. On pourrait presque croire qu’ils étaient hautains, mais ce n’est pas leur genre, non, ils sont plus intelligents que ca. Mais cette configuration, cette façon d’être et de nous faire entrer… On pourrait presque croire qu’il s’agissait là d’un tribunal. Nous étions coupables. Coupable de vouloir les aider, coupable de vouloir nous renforcer. Mais je ne me laisserais pas marcher dessus comme ça. Quoi qu’il en soit, montrant un minimum de « respect », le but est de faire en sorte qu’ils nous rejoignent non ? Mettant ma main droite sur mon cœur, je m'inclinai légèrement, baissant légèrement la tête mais pas les yeux. Je n'avais pas détourné le regard, je les toisais, je voulais voir leur réaction, savoir ce que cela leur faisais de nous voir comme ca.


Vous voulez être direct ? Soit. Cela me convient parfaitement. Donc. Pourquoi voudriez-vous rejoindre la République plutôt que l’Empire ? Car vous verriez de bons esclaves.


Je m’étais redressé en disant cela, les regardant tous. Du coin de l’œil, je pouvais observer le visage mortifié et blanchâtre de mon traducteur qui attendit une dizaine de secondes avant de traduire, ouvrant entièrement ses yeux, comme s'il me supplier de changer de phrase. Mais non, je resterais sur mes positions. Mortifié, il commença les beuglements. Et à peine avait-il terminé que des grognements se firent entendre. Cinq ou six d’entre eux. Celui le plus au centre leva légèrement la main, pour tenter de les calmer certainement.


Heureusement pour vous, les républicains ne sont pas des esclavagistes, contrairement aux impériaux qui eux ont un passif assez… Développé à ce sujet. Nous pourrons vous offrir une protection, et ce même vis-à-vis des Trandoshans. Si ces derniers continuent à « chasser » sur votre planète, je peux vous assurer que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir - sous votre juridiction bien entendu – pour vous protéger.

Qui plus est, nous avons pu « remarquer » quelques intrusions de la Czerka sur vos terres. Et je me doute qu’avec ce qui s’était passé il y a quelque centaine d’années, ces derniers risques de vous poser des problèmes que nous vous aiderons à résoudre, et ce, malgré le fait que dans le passé, notre état ne vous a pas trop soutenu. Mais le passé est le passé, et je peux vous assurer que le chancelier Valérion et moi-même ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous épauler. Des troupes pour être posté soit sur l’une de vos lunes, soit dans une zone que vous délimiterez. Nous ne voulons nullement nous imposer, et, au plus profond de nous, nous souhaitons respecter vos coutumes et votre indépendance. Qui plus est, je peux vous assurer que votre sagesse et votre expertise du combat seront grandement appréciées à la rotonde


Que d’hypocrisie, que de faux-semblants… Je n’aimais pas ça, je n’aimais pas mentir… Pour moi, ces bêtes ne nous seraient utiles qu’en première ligne, à se sacrifier pour nous soldats… Mais j’étais resté impassible du début à la fin, droit comme un I, les mains dans le dos, prestigieux. Cette race était dangereuse. Intelligente, forte, indépendante… C’était un danger s’ils nous rejoignaient. Nul doute qu’ils souhaiteraient rester libre. Mais qu’est-ce qui nous dit que cela ne donnerait pas d’idée à d’autres ? Il faudra les surveiller. Des fois, la plus petite des braises peut devenir une des plus grand incendie.
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Leto laissa le Sénateur prendre les devants. Après tout, c'était désormais, enfin, à lui d'agir. Si le Jedi était notoirement reconnu pour quelques qualités de négociateur et pour une sagesse toute naturelle qui menait à la modération, le duo qu'il composait avec Kastanie avait surtout pour but d'équilibrer les modes de pensée. Leto s'occupant de tempérer les idéaux de Kastanie tandis que lui laisser aller sa verve parfois brute, mais convaincante en mainte occasion. Et ce fut sans surprise qu'il osa, la rugosité de ses propos n'ayant d'égal que l'impétuosité de sa stratégie d'approche. Mais les Wookies ne se laisseraient pas offenser si facilement, ils étaient fiers, certes, mais pas idiots. Le dialogue était pour eux la priorité aujourd'hui, ils sauraient faire fi de quelques provocations et du ton un peu bourru de l'homme au bras cybernétique. D'autant qu'ils savaient tous pertinemment que le Sénateur républicain disait vrai. La vérité était parfois douloureuse, mais elle n'en demeurait pas moins réelle.

Suite au discours de Kastanie, que Leto avait attentivement écouté en restant un brin en retrait, les Wookies s'entretinrent tous ensemble, des grommellements et une logorrhée indistinctes s’éleva dans la pièce semi-circulaire. Le traducteur n'osa pas ne serait-ce que chuchoter pour traduire ce qui se disait, de crainte de déranger les géants poilus dans leur conciliabule. Puis, le silence revint, et le Wookie au centre des douze trônes leva la main vers Leto.

Langage Wookie : - « De la Czerka, parlons-en, quelle garantie pouvez-vous donner à mon peuple ? Si la République n'est pas capable de tenir en respect l'Empire qui ne cesse de s'approprier de nouveau territoire, qu'est-ce qui me dit qu'elle saura empêcher la Czerka de nous nuire ?

Leto s’avança une fois que la traduction lui fut faite.

- Je répondrais à votre question par une autre, votre majesté. Les Wookies regardèrent le Falleen d'un œil circonspect. Vous souvenez-vous de celui qui fut le sauveur de votre peuple il y a prêt de cinq cent ans face à la Corporation Czerka ? Un grommellement étouffé survint. Revan, un Chevalier Jedi. Trancha alors Vorkosigan. L'Ordre Jedi et la République ont déjà prouvé par le passé sa loyauté et sa compassion envers les peuples qui la compose, aujourd'hui n'est pas différent d'hier.

Langage Wookie : - Vous vous trompez Jedi, aujourd'hui est très différent du passé ! Auparavant, les Empires successifs voulaient nous détruire, aujourd'hui, l'Empire veut négocier avec les Wookies et traiter avec eux d'égal à égal.

- Réfléchissez à cela, votre majesté. Et songez que ces deux dernières années, la frontière qui sépare la République de l'Empire, non loin de votre planète s'est vu bordée de plusieurs dizaines d'escadrons disposant de vaisseaux de combat de toute taille. Je suis sur que cela n'a pas échappé à l'attention de sa majesté. Est-ce là selon vous le comportement d'un État prêt à négocier et traiter avec vous d'égal à égal ?

Langage Wookie : - Nous ne faisons pas confiance à la République ! Elle n'a rien fait il y a un demi millénaire, que ferait-elle aujourd'hui ? Lança un autre Wookie à la droite du roi. Leto ne se découragea pas.

- Et pourtant, vous ne faites pas non plus confiance à l'Empire, puisque vous avez prit la peine de contacter la République pour rencontrer ses émissaires. Cela veux dire que vous n'êtes pas sur de prendre la bonne décision. Le Wookie soupira bruyamment avant que tous ne se tourne vers leur dirigeant.

Langage Wookie : - La vérité est que nous sommes pris en tenaille. Nous avons des dissidents au sein de notre peuple, un groupe de Wookie qui a été approché par l'Empire et dont ils se servent pour faire pression sur le reste de notre planète. Leto jeta un œil inquiet vers le Sénateur.

- Pensez-vous qu'il y a un risque d'attaque ? Le Wookie prit une grande inspiration.

Langage Wookie : - Ils connaissent nos installations et nos systèmes de défenses, la question est ''auront-ils le courage d'aller jusqu'au bout ?'' »

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Note au staff numéro 1: avec l'accord de Saï Don, je double post ici afin de clore la mission suite à la trop longue absence de Kastanie Artorius / Radamanthe. L'objectif de mission réclamait qu'on écrivent 15 posts chacun, j'en ai fait 15, Kastanie seulement 14, de ce fait. J'espère que vous serez compréhensif.

Note au staff numéro 2: l'objectif de mission était initialement de convaincre les Wookies de rejoindre la République. Or, avec la création des opérations lors du mois de juillet, notre objectif a changé en cours de route. Ainsi, pour lier de façon cohérente cette mission aux opérations, il ne fallait plus convaincre les Wookies, mais seulement entrer en contact avec eux et entamer les négociations. D'où la conclusion de mission suivante qui en réalité vous laisse sur un point mort.

Ci-dessous, vous pourrez retrouver le topic de l'opération qui donne directement suite à cette mission:
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


En milieux d'après-midi, l'audience avait cessée, le temps que chacun de ses intervenants puissent se rafraichir et respirer au grand air. L'atmosphère au creux du titanesque arbre Wroshyr était devenue étouffante. Les tentures rouges vifs, les récipients d'écorces et de fleurs séchées pendant du plafond, accrochés à des chainettes et des cordelettes et les braseros se nourrissant de longues heures de charbon de bois de Wroshyr avaient emplis abondamment les narines du Jedi ; à tel point qu'une fois sorti dehors, il n'était plus capable de sentir autre chose. Pourtant, ce n'était pas les sources de senteurs exotiques et inconnues qui manquaient tout autour de lui, il avait déjà put en faire l'expérience ce tantôt. Leto se dirigea vers le centre des communications Wookie, étrange installation moderne au cœur d'un environnement ancestral et naturel. Au sein d'un autre Wroshyr où siégeait plusieurs gros ordinateurs fixes, il eut la permission de contacter la République, son holocom n'ayant pas assez de portée pour se le permettre. Tout l'ensemble de l'installation gronda lorsque Leto y envoya le jus, puis au milieux d'une petite surface ronde soutenue par une souche de bois, un grésillement survint et une silhouette holographique bleutée apparut. Instable et tordue par quelques interférence, la silhouette pas plus haute que l'avant-bras du Jedi était néanmoins reconnaissable. Il fit une révérence de la tête avant d'être interpellé :

- « Maître Vorkosigan, vous avez mis du temps à nous contacter, nous commencions à craindre le pire. S'étonna l'hologramme, il s'agissait d'un homme de taille moyenne, des cheveux poivrés-sels – bien qu'on ne puisse pas réellement le distinguer sur un hologramme, tirés en arrière, en tenu d'apparat noire et prune et dont les doigts étaient sertis d'autant de chevalières et de bagues qu'ils pouvaient en recevoir. C'était le directeur de cabinet et conseiller personnel du Chancelier Valérion Scalia.

- Pardonnez moi monsieur Pradeus. Nous avons eu quelques... soucis pas si inattendus que cela dans la jungle de Kashyyyk.

- Tout le monde est sauf ? S'enquit l'homme en jetant un œil sur son côté droit. Leto vit apparaître dans le champ holographique une autre silhouette, féminine celle-ci. La personnage était grande d'un peu moins d'un mètre soixante-dix, une chevelure couleur noisette attachée en chignon souple mettait à découvert un visage doux et l'ouverture de son col de tunique laissait deviner un corps délicat et très féminin. Pourtant, il y avait autre chose autrement plus notable, le petit voile de tissu sombre qui lui couvrait les yeux et avec lequel elle ne semblait avoir aucun mal à se déplacer et à distinguer les autres gens autour d'elle. Il s'agissait du Maître Jedi Anya Jeseladai, siégeant au Conseil et spécialiste des questions de diplomatie et de négociation à travers tout le territoire républicain.

- J'ai bien peur que nous ayons subit des pertes regrettables, malheureusement. Il vit l'homme se retourner brusquement, comme pour se plaindre du regard à d'autres personnes en arrière que Leto ne pouvait voir afficher dans l'hologramme. Il ajouta : le Sénateur Artorius est toujours parmi nous. Ce qui eu instantanément effet de calmer Pradeus. Maître Jeseladai prit la parole :

- Y'a t-il eu de l'avancement dans les négociations ? Sa voix était manifestement douce mais son intonation ne laissait guère de doute, les enjeux étaient importants et il fallait que Leto réponde de façon satisfaisante. Anya était une diplomate intraitable, versée dans l'art des négociations, elle usait et abusait d'une rhétorique indomptable et avait des connaissances pointues dans les us, coutumes et situations de bon nombre de peuples et systèmes planétaires à travers la Galaxie. Ce qui lui proférait un avantage certain en ce qui concerne la connaissance du terrain et la sélection de ses argumentaires toujours très malléables et adaptables à tout type d'interlocuteur.

- Les Wookies sont réticents, ce n'est pas une surprise, là non plus. Commença Leto. Ils ont peur, ils doutent, l'Empire est déjà entré en contact avec eux mais jusqu'à présent, cela n'a abouti à rien.

- Il y a eu des attaques ? Des menaces ? Questionna Anya.

- Des attaques, non, des menaces, ils refusent de le dire, question de fierté, j'imagine. Mais nous savons qu'un groupe de Wookies dissidents fait pression sur les chefs de clans pour faire pencher la balance.

- Des Wookies ont été achetés par l'Empire ? Voilà qui est inattendu, pour le coup. S'étonna la Jedi, elle avait failli s'exclamer, mais sa patience et sa douceur naturelle l'en avait empêché.

- Les Wookies ne sont pas différents des autres, ils vont là où est leur intérêt ! Pradeus avait soudain prit la parole à son tour en haussant ostensiblement la voix. Leto tint à modérer ses dires.

- Est-ce vraiment là qu'il faut les blâmer ? Quel autre peuple n'aurait pas agit ainsi ? L'autre se renfrogna instantanément, à cours de réponse. Les Wookies sont prit entre deux feux, ils craignent surtout d'être contraint à un choix qu'ils n'ont pas voulus. Cependant, pour pouvoir les aider à faire ce choix, ils convient de leurs donner des garanties, nous devons être transparents avec eux, ne rien leur cacher.

- Que préconisez-vous, Leto ?

- Envoyez un communiqué officiel aux Wookies, que le Chancelier en prenne personnellement connaissance, il faut faire les choses bien. Garantissez-leur que nous ferons quelques choses tout d'abord à propos de la Czerka qui pille et ruine leur planète sans vergogne. Anya hocha la tête silencieusement, cela lui paraissait la moindre des choses que la République puisse faire pour le moment. Pradeus soupira bruyamment.

- Autre chose ?

- Il faut aussi agir à propos de ces dissidents, si ceux-ci sont réellement liés à l'Empire et qui leur cause du tord, les Wookies voudront certainement s'en occuper eux-même, sauf si ils réclament de l'aide de la République. J'invite la République à leur proposer son aide afin d'enquêter et retrouver les scissionnaires Wookies avant qu'eux et l'Empire ne commettent quelque chose de fâcheux.

- Et nos garanties à nous, dans tout cela ? Ouvrir une enquête ? Avec qui pour la mener, quel moyen ? Et pour finir par quoi ? Rendre service aux Wookies, nettoyer leur petites affaires d’État et écrémer leur hiérarchie de ces traitres jusqu'à temps qu'ils nous tournent définitivement le dos au profit de l'Empire ? Leto parut légèrement maussade face à l’égoïsme forcené du politicien.

- Je vous l'ai dis, rejoindre l'Empire n'est pas dans leurs intentions, j'en suis intiment persuadé. Ils cherchent juste des réponses à leurs questions, ils veulent être rassurés même si ils ne nous en font pas clairement part. Si nous montrons de la bonne volonté à maitriser ce groupe de dissidents, cela les convaincra peut-être de nous rejoindre.

- Imaginez si nous découvrons que les Wookies dissidents ont réellement un projet nuisible à Kashyyyk en commun avec l'Empire, nous aurons fait d'une pierre deux coups. Nous aurons sauvegardé un peuple et son habitat, et nous auront contrecarré les plans de l'Empire. Argumenta Anya pour venir en aide à Leto. Mais l'autre était diablement buté.

- Et si nous nous mêlons de ce qui nous ne regarde pas pour le moment alors qu'il n'y a rien à voir, l'Empire prendra ça comme une tentative d'espionnage, ce sera l'escalade vers la guerre ! Comment peut-on être sur que ce que les Wookies nous dise soit vrai, et si le groupe dissident n'était qu'un leurre ?

- Un leurre ? Monsieur, soyez raisonnable, je vous rappelle que c'est eux-même qui ont réclamés à rencontrer des référents de la République pour négocier. Souffla Leto.

- Justement, d'abord l'Empire, après la République, ces gens là ne savent manifestement pas se décider. Peut-être ont-ils inventés cette histoire de renégats afin de jauger notre aptitude à répondre à leurs attentes. Le jedi secoua doucement la tête, las devant tant d'incompréhension. De plus, il sera difficile de convaincre le Sénat de mobiliser des moyens pour organiser une opération et des enquêtes à ce titre sans réelle garanties stratégiques. Anya eut un sursaut, elle fixa la silhouette du Falleen à travers l'hologramme comme si elle savait qu'un volcan allait brutalement exploser. Pourtant, Leto parvint à se contenir.

- Encore une histoire d'argent ?! Par la Force, voulez-vous vraiment que Kashyyyk rejoigne la République ? Si oui, ce ne sera pas une question de financement, d'enquête ou de moyen mis en œuvre, mais de volonté !

- Alors je vous suggère d'aller en référer à ses messieurs-dames de la Rotonde en personne, je rigolerai bien quand ils recevront vos exigences avec le pragmatisme qui leur ai propre. Leto resta silencieux, abattu, comme si il s'était préparé minutieusement pendant toute une année à courir le marathon Corellien avant qu'on lui dise, sur la ligne de départ qu'il ne pouvait concourir pour un vulgaire problème d'inscription. Il fut tiré de ses mornes pensées par la voix d'Anya, Pradeus avait quitté le champ holographique.

- Leto ? M'entendez-vous ?

- Clairement, Maître.

- Le directeur Pradeus s'en est allé préparer ce que nous avons évoqué. Un communiqué au nom de la République sera bel et bien envoyé aux Wookies et nous allons tout mettre en œuvre pour s'occuper de la Corporation Czerka autant que possible. Néanmoins, nous ne pourrons pas faire grand chose de plus pour l'instant, si les Wookies refusent d'affirmer un peu plus leur position face à la République, nous ne seront jamais sur si ce ne que nous faisons nous sera profitable ou pas. Leto resta silencieux, subtilement apaisé par le ton pédagogue de la belle Miraluka. C'est malheureusement les dures lois des négociations, rares sont ceux prêts à s'ouvrir intégralement, tous tiennent à obtenir quelque chose ou à défendre leurs intérêts. Des sacrifices sont nécessaires dans les deux camps.

- Il est compliqué d'accepter ce genre de lois quand, le cas échéant cela ne paraît être qu'une simple histoire d'argent, mue par l'égocentrisme et l'avidité de quelques gens qui ont la chance de détenir le pouvoir... Se désola la grand Falleen, ses épaules venait de s'affaisser sensiblement. Anya eu un timide sourire aux lèvres, touchée par la compassion et la volonté dont faisait preuve son homonyme sur Kashyyyk.

- Vous êtes un bon négociateur Leto, vous avez parfaitement saisi l'état d'esprit trouble dans lequel sont les pauvres Wookies aujourd'hui. Ne vous laissez pas abattre, je suis persuadé qu'avec le temps, et en continuant de faire preuve de bonne volonté, nous parviendront à nous entendre. Leto sembla se redresser. Elle avait raison, ce n'était que partie remise, si il pouvait s'exprimer si vulgairement à propos d'un sujet si sensible. Il était connu pour une pugnacité farouche, et il était bien déterminé à ne pas faire mentir les on-dits !

- Je vais informer les Wookies des mesures qui vont être prises, peut-être que les mettre clairement dos au mur les fera enfin venir vers nous.

- Tenez bon Leto, et que la Force soit avec vous.

- Que la Force soit avec vous, Maître Jeseladai. » Conclut le reptilien avant d'éteindre la console qui gérait le système holographique.

Un peu plus tard dans la journée, Leto avait put faire part aux Wookies de ce qui avait été décidé. Sans surprise, bon nombre des chefs de clans ne furent que moyennement satisfaits du pas en avant exécuté par la République. Quand bien même le Roi avait souligné que si enfin la République s'occupait de la Czerka, cela serait une très nette amélioration de leur quotidien et un signe fort de la volonté de bien faire de ces derniers. Leto avait changé sensiblement de discours à cet égard, et avait reconnu que si la République n'avait pas agi dans le passé, le fait qu'elle le fasse aujourd'hui était une preuve indéniable et supplémentaire qu'elle voulait réparer ses fautes et se rapprocher des Wookies. Néanmoins, les Wookies avaient manqués d'entrer dans une rage amère lorsque Leto fut contraint de leur expliquer que la République ne ferait rien pour l'instant concernant les dissidents, ce qui remettrait en cause la sécurité de tout Kashyyyk à terme car les Wookies seuls n'avaient absolument pas les moyens de se défendre face à des traitres et des impériaux qui pouvaient attaquer n'importe quand.

Leto avait finit par lui-même accepter l'évidence : si il voulait que la République agisse et aide les Wookies à se défendre, il faudrait avant toute chose que l'Empire montre de réels signes d'hostilité et prenne les armes en premiers. Réagir plutôt qu'agir, voilà qui n'était pas dans la philosophie du Jedi qui aimait tant prendre les devants, mais il fallait se plier à cela pour le moment.

Et une sombre intuition lui disait que l'Empire n'allait pas tarder à faire le premier pas sur le chemin de l'agression et du conflit, avec comme destination Kashyyyk et ses habitants... La question était de savoir si lorsque ce jour sera arrivé, ne sera-t-il pas déjà trop tard ?

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