Enfin ils se décidaient à bouger ... Ce n'était pas trop tôt. M'étant appuyé dans un mur, à moitié plongé dans l'ombre, j'avais pu entendre toute leur conversation ... Très intéressante au demeurant. Il semblerait que ces jidai soient plus intéressé par une potentielle prisonnière que par l'objet de leur mission ... Qui plus est, ils la laissaient souffrir ... Est vraiment une façon de traiter une gamine ? Alala ces jidai, je vous jure, toujours à prôner la paix, les papillons, les petites fleurs, mais une fois qu'il faut agir dans ce sens, c'est autre chose n'est-ce pas ?

Le maître, stoïque, droit, s'élançaient, voulant rattraper le "mystérieux ravisseur". Il n'allait pas être déçu ! Bon. Malheureusement, il semblait avoir senti ma présence vue qu'au moment où il comptait partir, il se retourna pour m'agresser directement avec une vague de force ... Et voilà des manières ! En me jetant sur le côté, j'esquivai ce pouvoir qui détruisit une partie du mur ... Bon, si un jour, il décidait de quitter l'ordre, de sa volonté ou non, il pourrait créer une entreprise de démolition, il n'a pas l'air très mauvais et détruire le bien d'autrui ne le gêne pas non plus. Hum une jambe ? Quelle jambe ?

Et sans plus de philosophie, il se jeta sur moi le sabre en avant, que croyait-il ? Que j'allais me faire avoir comme un bleu ? Imbécile de jidai, dans un mouvement minime, je contrai son coup. Non mais sincèrement, il pensait me terminer comme cela ? Imbécile. Sautant un arrière, tout en tentant de la porter un coup au visage, je me redressai, lui faisant face, de profil, la pointe du sabre dirigée vers le sol, une main dans le dos, bref, en position classique du Makashi

Allons cher jidai, vous semblez bien belliqueux … N'êtes-vous pas censé être plus … pacifiste ? Ou meme aimable … regardez … vous allez potentiellement laisser crever une gamine qui a une coté cassée … donc peut être un poumon perforé ou que sais-je … ce n'est pas un comportement qui suis très bien vous code il me semble … quoi que en fait, il n'y a rien à propos de laisser crever les prisonniers je crois. Mais n'avez-vous pas peur à propos de cette apprentie ? N'avez-vous donc pas senti cette colère l'envahir ? Ce n'est qu'un début, un fragment … mais la colère conduit à la haine … qui est un sentiment … délicieux… Surtout si elle est seule, si vous n'êtes plus là pour la protéger d'elle-même !

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Bon, il était temps de bouger. C'est vrai, je n'allais pas m'éterniser ici à attendre mes poursuivants derrière des poubelles ... Vous imaginez le prestige ? Quoi qu'il en soit il fallait avancer plus vite... Et l'autre crétin à corne qui était toujours dans le brouillard ... Tssss ... Il va falloir que je me résolve à le porter. Je plaçai l'un de ses bras par-dessus mon cou, et l'un des miens au niveau de ses hanches, et je m'empressai de me remettre en route, continuant à emprunter les ruelles sombres de ce quartier délaissé de la ville.

Mais il fallait que je presse le pas. On ne sait jamais, bien que je doute que les jidai estiment que j'ai sauté dans le vide comme je l'ai fait, et que j'aurais surement plutôt sauté dans le bâtiment en face – ce qui aurait dû normalement se produire – il suffirait qu'ils utilisent leur capacité de détection pour pouvoir me suivre ... Allons donc prendre un raccourci. Le lieu dans lequel je veux me rendre se trouve à l'extérieur de la ville, pas trop loin du mur d'enceinte ... Vous voyez l'idée ? Non, ce mur n'est pas un monstre droit pour empêcher les invasions, non, mais une pente arrondis comme aime les corellien ... c'est surement plus feng shui ... Ils doivent estimer que ça pollue moins la vue et puis, contrer des invasions ... Nous sommes au cœur de la république ! Jamais les sith ne pourront nous atteindre voyons !

[HRP : J'ai essayé de le baser sur les images que j'ai trouvé de Coronet city, si cela gene, MP, je changerais ^^" (http://img4.wikia.nocookie.net/__cb20130913002443/starwars/images/3/31/Coronet-EotESoF.jpg)]

Bon, nous y sommes ... Magnifique édifice blanc, posé à flanc de montagne, servant de soutien à divers moyens de transport ... Hu ... Des ascenseurs ... Oserais-je ? Il faut avouer que ça serait moins risqué que d'essayer de glisser sur un mur long de plusieurs centaines de mètres non ? Il suffirait juste que je saute sur le toit de ceux-ci et hop ! Je peux me poser tranquillement et profiter du paysage ! Non, je blague ... Allez expliquer aux possibles gardes en bas l'homme estropié et son copain qui a un style de mercenaire regardant le paysage posé sur un ascenseur ... Non ... Trop de complication ... À flanc de montagne peut-être ? Ils semblaient soucieux de conserver la nature qui les entourait tout de même ... Ou en tout cas, ne pas la défigurer si ce n'était pas nécessaire ... c'est touchant ...

Mais descendre comme cela avec un homme en plus ... C'était légèrement dangereux ... Enfin surtout pour lui, pour ma part, je pourrais toujours me rattraper. Quel casse-tête ! Bon, je n'ai pas le choix ... La montagne. Non ... j'ai une autre idée ... Les égouts... Ils vont se jeter dans un bâtiment à l'extérieur de la ville grâce à un conduit assez large ... J'ouvris la première trappe à ma portée ... Premier problème, le sol des égouts est assez loin ... Et il n'y a pas d'échelles ... hu ... Une chose à la fois, faisons d'abord descendre notre ami grâce à la force, ce sera toujours ça de fait ... Ensuite ... Et bien ... Allons-y –Alonso- nous verrons bien comment cela se passera ! Apparemment, j'ai évité de me casser la jambe ... Ça peut être utile pour la suite ... Je commence à avoir faim ... Non pas que l'odeur soit appétissante ... Mais bon ... Je ne sais pas une pizza ou un truc du genre ... quelque chose de rapide quoi ...

Ces jidais … Sont-ils vraiment toujours aussi ennuyeux ? Sermonnant les siths, ou les « affilés », comme des prêtres devant des maisons clauses, mais comme le dit l’adage « balaye devant ta porte avant de balayer devant celle des autres ». Tous les membres de l’ordre que j’avais rencontré jusqu’ici avaient été plus belliqueux et plus enclin à la violence que je ne le suis ou l’étais… Les gendarmes de la galaxie sont tombés si bas que la fange dans d’hypocrisie dans laquelle ils se roulaient il n’y a pas longtemps doit leur apparaitre comme étant un ciel radieux aujourd’hui.

Dommage que mon attaque n’a pas atteint son but. J’aurais pu rabaisser le caquet de ce « grand sir » si noble et si prévenant. Mais l’important était de le retenir ici le plus longtemps possible. Lui faire perdre du, car bientôt, je pourrais partir, je pourrais m’enfuir, il n’aurait certainement pas sur lui les renseignements adéquats, mais il aurait de quoi m’aider, si on sait trouver les « mots » qu’il faut, et j’avais une idée parfaite pour le faire parler. L’illusion est la clé de la manipulation.

Bon, arrêtons de parler, ce moment de répit fut, et étrangement calme. Pourquoi n’avait-il pas continué ses assauts ? Pourquoi c’était-il arrêté comme cela ? Étrange, il devait préparer quelque chose. Nous verrons quoi en temps et en heure n’est-ce pas ? En attendant, il répondit, presque innocemment à mon discours de tout à l’heure… Pauvre jidai, si naïf ne comprenant même pas la moitié de ce qui se passe ici. Je soupirai, déçu de le voir expectorer les premières choses lui passant par la tête. J’avais presque pitié, bon soyons un bon samarit… Oh ! Ça ne va pas de crier comme ça et de se jeter sur les gens pendant qu’ils font un monologue interne !

Ces attaques étaient devenues plus puissantes, plus brutales, plus animal. Il se laisser aller au combat, il rentrait dans mon jeu. Cette férocité, c’est ce que je voulais voir. Mon « maître » m’avait toujours dit que les jidai étaient faibles. Qu’ils bannissaient les enseignements obscurs, et que pourtant, ils les embrassaient avec fougue lors des combats. Et pour l’instant, tous ceux que j’ai rencontrés confirment cette thèse. Laisse ta rage sortir, jidai ! D’un pas sur le côté rapide, accompagné d’un mouvement sec, je contrai sa barbarie, affichant un sourire derrière mon casque. Il était vulnérable. Me remettant rapidement en position, je tentai un coup d’estoc au niveau de l’épaule qui soutenait le bras tenant le sabre laser.

Viens jidai, plonge avec moi ! Laisse cette rage bestiale sortir, laisse là enserrer ton cœur ! Regarde combien le train de votre monde est lassant, insipide, banal et stérile !

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Si vous saviez à quel point, j’en ai marre de ces égouts… Répugnant, puant, crasseux… Ça me rappellerait presque Nar Shadda et les quartiers hutts les soirs d’orgies. Enfin… S’il faut passer par là pour pouvoir partir rapidement de cette planète et bien, je le ferais. Mon invité était toujours évanoui, quel fardeau je vous jure ! Pas question de le porter sur mon dos, c’est un coup a ce qu’il se réveille sans que je m’en aperçoive, qu’il me pique mon sabre laser et me tranche la trachée. Ce qui doit être bien désagréable. Bon et bien, il ne restait plus qu’une solution. Le trainer au sol en le tirant par le col. Quoi ? Hey ! Je fais de mon mieux hein ! Si vous voulez, je peux le tirer par les lekkus, mais à ce qu’il parait ce n’est pas agréable. Ils sont sensibles ces trucs-là, vous savez ?

Bon, bon, bon … Il fallait trouver la sortie… pas évident, ce genre de constructions sont généralement de vrais labyrinthes… J’aurais peut-être dû venir avec une carte non ? Bon après, vous me demanderez où j’aurais trouvé cela ? Bonne question ! À laquelle je vous répondrais … plus tard. Bon, on va essayer de partir par là. Finalement, au bout d’un moment, on s’habitue au poids d’un homme presque mort que l’on traine depuis presque une heure, qui plus est, il est très calme, lâchant juste de temps à autre des petits cris d’agonie, laissant deviner qu’il n’est toujours pas mort.

Le but, c’est de sortir d’ici, en laissant le moins de traces possibles. Le fait est que dans un égout, on peut facilement laisser des traces, je dois sortir d’ici rapidement, enfin avant que mon clone ne se fasse détruire, le jidai n’a pas d’homme à porter lui, nul doute qu’il serait rapidement sur mes traces, mais j’ai encore des cordes à mon arc, et je dois tenter de les conserver. Bon, j’avançais à un rythme bien trop lent. Bon laissant tomber la sécurité, et tentons de se dépêcher. Je le pris sur mon dos, le tenant du mieux que je pus. Bon … Comment trouver la sortie maintenant ?

Quelle intensité, quel combat ! C’était plus un amusant qu’autre chose à ce stade, il n’arrivait pas à m’atteindre, et même si c’était réciproque, pour l’instant, j’étais celui à qui cette situation profitait le plus. Le temps jouait avec moi, et je jouais avec lui, je n’avais qu’à attendre, attendre que tout cela se passe bien « tranquillement ». Mais c’était sans compter sur cette petite peste qui me prit de court, me sautant dessus comme une sauvageonne… Avait-elle déjà fini de « s’amuser » avec ma chère amie ? Et d’ailleurs, comment allait cette dernière ? J’espère au moins qu’elle aura la force de s’enfuir, il serait regrettable qu’elle se fasse capturer, plus pour elle que pour moi, mais tout de même. Ce n’était pas une sith « habituelle », et perdre une perle comme ça, qui pourrait changer la façon de voir trop « brutale » de l’empire serait bien dommageable.

Mais tout cela était parfait. Désormais, les allaient perdre du temps, certes, il serait plus compliqué pour moi de me maintenir hors de portée de leurs coups, mais c’était tout de même envisageable. Et qui plus est, j’avais désormais un moyen de pression sur lui. Je n’avais plus qu’à espérer, pouvoir, tenir encore un peu, et tout cela serait parfait ! Une nouvelle fois, je parai son coup. Mais tant qu’à faire, profitons de l’ouverture qu’elle m’offrit. Elle avait foncé tête baissée. Tout droit. Peut-être que ma partenaire l’avait plus excité que je ne l’aurais cru. Quoi qu’il en soit, elle venait de faire une grave erreur. Une très grave erreur. Esquivant sans difficulté ce coup d’estoc, je me reculai, souriant. C'était parfait. Un douleur forte me prit, faisant sortir un cri mêlant extase et souffrance. Petit à petit, l'appartement s'assombrit. Un épais brouillard noir nous entoura tous. Un brouillard suintant le coté obscur, il n'y avait plus qu'a voir comment réagiraient ces jidai

Regarde jidai, regarde à quel point ta protégée est en paix avec elle-même ! Et maintenant regarde la se laisser bercer par mes effluves

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Bon, j’en avais marre de trainer dans ces égouts ! Et si je me souvenais bien … nous devrions être relativement proche des quartiers périphériques, là où je pourrais trouver des personnes susceptibles de m’aider sans poser de questions… moyennant finances, bien évidement. Il n’y avait plus qu’à trouver une sortie. Normalement, il n’y a pas que des échelles. Il existe des « entrée de services » permettant de faire passer des petits véhicules, permettant certainement d’effectuer des réparations, j’imagine mal des personnes devoir entretenir un tel réseau en étant toujours à pied. Bref, la sortie.

C’est qu’il pèse vraiment son poids l’animal, j’espère pour lui qu’il aura de vraies informations à me donner, sinon, je pense qu’il se rappellera de cette journée comme un jour heureux. Mais réfléchissons un peu. Même si il est en plein cœur de la république, sur une planète assez important, il serait tout de même étonnant qu’il garde ses informations chez lui, dans un immeuble miteux, et ayant, apparemment, du mal à joindre les deux bouts. Même dans un quelconque coffre personnel, cela serait stupide… Il y a donc fort à parier que ces informations sont sauvegardées ailleurs. En tous cas, c’est ce que je ferais, surtout pour des choses de cette importance. J’espérais au moins me rapprocher de la vérité.

Ah ! Enfin le bout du tunnel, je ne sais pas combien de temps j’avais trainé dans ces égouts, mais une chose est certaine, une fois sur Nar shadda, un bon bain fera du bien… voir deux… Si vous saviez ce qui traine là-dedans, ça vous donnerait froid dans le dos… ou envie de vomir, à voir ! La lumière, ça faisait longtemps, Le tunnel débouchait sur une arrière ruelle assez large, mais aussi vraiment délabrée. Le bar que je cherchais ne devais plus être bien loin … Mais pour ce qui est des jidai… je ne sais pas, j’ose espérer qu’ils s’épuiseront contre mon double. j'entendis des pas. Par réflexe, je me jeta, avec mon colis, en arrière, nous faisant tomber dans une piles de cartons... entre autre... Non, vous ne voulez pas savoir. Le Togruta gémit un peu ... au moins il n'était pas mort. Mais je m’empressai de mettre ma main sur sa bouche, il serait regrettable de se faire repérer si près du but.

Des policiers, comme quoi j’avais bien fais. Ils parlaient, j’entendis seulement certaines brides, me concentrant surtout pour ne pas me faire reperer. Gangs, zones dangereuse, et jidai. Bref, des banalités. J’attendais qu’ils passent pour me faufiler aussi discrètement que je le pouvais, me dirigeant vers le lieu où je comptais trouver un pilote freelance. Ce bar, repère malfamé, place classique dans les grandes villes, où l’on trouve de tout, du petit dealer de cam’ au mercenaire sur entrainé. Il fallait en imposer ici. Il fallait se faire respecter. Dans un grand fracas, j’ouvris la porte, m’exclamant avec une voix semi-robotique

Je cherche un pilote pouvant m’emmener sur Nar Shadda. Je paie comptant, plus un bonus si il n’y a pas de questions. Et un autre supplément si l’un de vous à une unité médicale pour mon « ami » ci présent.

Ils avaient tous arrêté ce qu’ils étaient en train de faire, me dévisageant. Au moins, j’avais attiré leur attention. Il n’y avait plus qu’à voir si l’un d’eux allait accepter l’offre. Deux mercenaires vinrent à moi, un humain et un wookie… drôle de combinaison, il n’y avait plus qu’à espérer qu’ils feraient l’affaire.