Nom : Darssian

Prénom : Anado

Âge : 36 ans.


Race : Arkanien, de lignée pure (aucune trace de Scions dans sa famille).

Côté de la Force : Neutre


Rang désiré :  Mercenaire - Pilote

Equipement:


- Carabine blaster StarSlasher (& munitions)
- 1 Couteau de combat
- Armure légère de mercenaire
- Divers outils de mécanique
- Le "Storm Chaser", son chasseur personnel.


Caractéristiques : se référer >>>ici<<<

Force = 4
Dextérité = 6
Agilité = 3 (+1) = 4
Constitution = 5
Intelligence = 4
Sagesse = 2
Charisme = 4

** = Physique
** = Caractère

«  Darssian ! Darssian ! Darssian ! »

Les clameurs de la foule dominaient la cité, l'étouffaient presque, gommant tout autre son aux alentours du circuit. Jamais aucun arkanien n'avait été acclamé de la sorte. Aucun arkanien n'avait vu son ego aussi flatté et gonflé d'arrogance, c'est peu dire. Debout sur une estrade qui dominait les gradins bondés de monde, un jeune homme agitait un foulard noir, le visage barré d'un immense sourire. Cet homme était richissime, les femmes se l'arrachaient, et l'adrénaline coulait avec abondance dans ses veines. Ses yeux autours desquels des veines furieuses palpitaient avec ardeur ne cessaient de remuer, scrutant la foule qui hurlait son nom. Dans son autre main, un trophée. Le saint graal, la récompense ultime pour un pilote de pods. La Coupe Intergalactique de Malastare, une compétition réunissant les meilleurs coureurs de la Course de Phoebos et de la Classique de la Moisson de Vinta. Anados était à l'apogée de sa carrière, et ce souvenir était certainement le plus précieux de tous.

Il avait à peine quitter l'estrade, son orgueil rassasié, que ses sponsors et proches se ruaient sur lui, l'embrassant, l'ébouriffant. Ils n'avaient pas d'affection particulière pour Anado, qu'on ne s'y méprenne pas, la majorité voyait même en lui un petit ignare arrogant et désagréable, mais il venait de les rendre riche. Immensément riches. Les bookies qui avaient tenus les paris allaient avoir de l'or à ne plus savoir qu'en faire, et ses sponsors frémissaient d'avance. Oui, le plus grisé de tous n'était peut-être pas Anado.

Il fendit la foule pour rejoindre un salon privé tandis que le circuit se vidait et que la fête se poursuivait dans la ville voisine, sur laquelle tomberait la nuit dans quelques heures. Quelques danseuses twi'lek et humaines se déhanchaient près du bar où un droïde servait un verre à son frère, mais Anado ne s'intéressait pas à ce profiteur qu'était Vendar. Non, son regard se porta immédiatement sur le sofa où était assis Travius Darssian, son illustre père, propriétaire d'une firme pharmaceutique. Ses cheveux immaculés en arrière, il fixait de ses pupilles blanches son jeune fils, le visage dénué de toute expression. Soudain, un rictus vint déformer ses fines lèvres, et un sourire carnassier déforma enfin la pâle monotonie faciale de Travius, personnage insipide. Il se leva avec lenteur, ce qui troubla Anado, qui attendait, figé là, sa coupe à la main. Et lorsque son père se mit à applaudir, souriant, son cœur s'emballa. Aucune foule scandant son nom, aucune victoire ne pouvait le rendre aussi fier qu'à cet instant. C'était le plus beau jour de sa vie.


A tâtons, il trouva enfin la salle de bain et s'y glissa, enclenchant automatiquement l'allumage des spots qui dévoilèrent une salle d'eau luxueuse, mais petite. Dénudé, il posa le regard sur son reflet, faisant face à un grand miroir. Il était jeune. Plutôt beau, pour un arkanien, bien bâtis. Riche. Il détailla son corps musclé, aux épaules larges. Il aurait aimé avoir de plus gros bras, être une véritable armoire à glace, mais quand on conduit un pod, il vaut mieux être svelte. Il était pourtant plus épais que la majorité des pilotes. Mais surtout, c'était un humanoïde. Il ricana, repensant au dégoût des Dugs et des autres pilotes, battus par une espèce réputée incapable de gagner aux courses. Pas assez de réflexes. Incompatibilité physique avec ce sport. Il se rappelait sans peine ce qu'on lui balançait à la figure quand il était gosse, rêvant de devenir l'étoile montante qu'il était aujourd'hui. Passant outre ses lèvres épaisses et grand front, il se focalisa sur ses pupilles blanches. Ces yeux là n'étaient pas ordinaires, et c'était grâce à eux qu'il avait tant de succès. Non pas que les arkaniens étaient des surhommes par nature. Non... Par contre, leur science faisait des miracles. Autour de ses yeux, les veines qui battaient de manière presque douloureuse après la course s'étaient calmées mais demeuraient bien visibles, et au centre de ses pupilles, mer blanche, un îlot brun le fixait. La seule chose qui le différenciaient d'un arkanien lambda. Une opération qui avait coûté une fortune à son père mais l'avait fait plus riche qu'il ne l'avait jamais espéré. Il n'était pas né avec ces yeux, on lui en avait fait don. Des améliorations génétiques sans lesquelles Anado n'aurait jamais pu conduire un pod ne serait-ce que pour une ballade tant ces engins sont rapides. D'ailleurs, ces yeux là n'ont rien d'organiques à part l'apparence, puisque ce sont des objets modelés avec du matériel cybernétique pour lui permettre d'atteindre un acuité visuelle exceptionnelle. Non, il ne voit pas aussi loin qu'un aigle ou au travers de vos vêtements, simplement, couplés avec des modifications génétiques dans ses membres et son système nerveux, ses yeux l'ont dotés des réflexes et de l'anticipation nécessaire pour piloter. Le génie scientifique arkanien, dénué de toute éthique a donc tout de même ses avantages. Si on oublie le nombre important de cobayes ayant précédés Anado, utilisés pour s'assurer de la viabilité de ses yeux. Mais l'argent camoufle si bien l'odeur du sang...

Rattachant ses cheveux en une courte queue de cheval, il se dirigea vers la chambre son lit, où l'attendait sa conquête du soir. Enfin, qui était vraiment la conquête ? L'arrogant pilote en quête de gloire, ou la femme fatale à la recherche de crédits ? Question de point de vue...

Il fit une pause au seuil de la pièce, observant la blonde à la peau ambrée qui dormait paisiblement, étendue, dénudée, dans les draps de soie. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui trouver ? Hormis l'argent. Anado n'avait jamais été très drôle. Du moins, personne ne l'avait communément admis. Les femmes aimaient rire, mais elles riaient peu en sa compagnie, hormis celle qui savait apprécier son humour noir et cru, son sarcasme qui passait parfois pour un omniprésent dédain. Dédaigneux, il l'était, il était par nature hautain et centré sur sa personne. Il avait toujours cru en lui-même et ne l'avait jamais caché. Alors, à ce moment précis, où il était à l'apogée de sa carrière, il lui semblait plus légitime que jamais de se considérer comme un prince. Un prince issu d'une race exceptionnelle. Sans être xénophobe, le génie arkanien avait toujours subjugué le pilote, car il lui avait ouvert les portes de la réussite. Il ne faisait que rire les femmes froides et hautaines, et pourtant, il courtisait toute la gente féminine. C'était presque obsessionnel, ce désir de posséder, de conquérir. Et une fois qu'il avait dominé la phase de séduction, il se lassait et abandonnait son jouet. Souvent, on se jouait de lui, et il avait conscience que le chasseur pouvait devenir le gibier, mais cela ne rendait la traque que plus amusante. Déjà à cet âge, hormis l'admiration qu'il vouait alors à son père, ce modèle de réussite, il n'avait que très peu d'attachement à sa famille ou à un quelconque groupe social. Il aimait être entouré de gens, mais ne ressentait pas le besoin de les aimer. Il lui fallait seulement avoir la sensation d'être aimé. L'illusion d'être le centre d'une attention particulière, et il avait alors tendance à rechercher ce sentiment. Il était alors comblé grâce à son statut de célébrité. Enfin, on pouvait admettre qu'il était un lâche, qui n'avait jamais réellement eu à faire face à des obstacles dans sa vie de petit aristocrate talentueux. Il avait tendance à ruser, les contourner ou tout simplement les fuir plutôt que de les contourner. Plus tard, il abattra les obstacles, mais ce jeune et bel arkanien, debout devant sa conquête n'était alors qu'un petit chiot qui aboyait plus qu'il ne mordait. Il aimait se battre mais pas recevoir des coups. Il aimait les belles choses mais pas le prix qu'elles coûtaient. Il était alors clair qu'il vivait dans une bulle qui risquait d'éclater à tout instant, par lui-même et sa violence innée, ou encore son manque de discernement. Mais s'en souciait-il ? Il allait simplement savourer une nuit en bonne compagnie, le sang chargé d'alcool et de drogues. Il se fichait qu'on dresse un portrait déplaisant de son être. Il était riche et puissant. Il était prince.





Les paupières lourdes, il émergeait doucement. A tatons, il devina en cherchant son verre d'eau, habituellement posé sur sa table de nuit, qu'il n'était pas dans son lit. D'ailleurs, si son lit avait été aussi dur et puant il n'y dormirait pas. En se redressant, non sans peine, il se frotta la joue, se débarrassant de la saleté qui y était collée. Il prenait peu à peu conscience de ce qui l'entourait et essuya avec lenteur la bave qu'il avait au menton. Non loin de lui, un clochard était jonché sur le sol. Dormait-il ou était-il mort ? C'était son problème, de toute façon. Putain, tout cela n'était qu'un rêve. La gloire, les putains, l'alcool et la drogue. Le fric, son père, fier de lui. Non, ce n'était pas un simple rêve. C'était juste un rêve qui n'avait pas duré. Il se releva en grognant, s'époussetant et observant la ruelle dans laquelle il avait finis ivre mort, un soir de plus. Lune de merde, elle portait la poisse. Enfin, la poisse, ça faisait un moment qu'il se la coltinait, d'Arkadia à Malastare, de Tatooine à ce trou à rat en passant par Kuat et la moitié des planètes où il y avait de l'argent à ramasser. L'argent ? Dire qu'il y a quelques années, il avait juste à claquer des doigts pour en avoir. Aujourd'hui il fallait se battre pour pas crever la gueule ouverte...

Ses yeux lui faisaient atrocement mal. Il lui fallait son traitement. Il fit un pas, puis deux, avant de comprendre que ses tripes ne lui permettraient pas d'aller plus loin. Ses genoux plièrent d'eux-même tandis que sa bouche laissait jaillir ses trois derniers repas et toutes les substances qu'il avait pu ingérer hier soir.

« - Putain de merde... »

C'était bien la seule chose qu'il était capable de dire en observant le sang qui venait saupoudrer sa bile d'exotisme.

Il prit une grande inspiration et se redressa. Allez, il en avait vu d'autres.

Il mit plusieurs heures à retrouver sa piaule, dans un bâtiment miteux de la ville tout aussi miteuse de cette lune miteuse de cette galaxie mi... ouais, je crois que vous avez compris son état d'esprit. Son verre d'eau l'attendait sagement près de son lit, et il l'engloutit d'une traite, rafraîchissant sa gorge aride. La chambre était d'une propreté presque inquiétante. On aurait dit que tout était étrangement à sa place, comme si personne ne vivait ici, et que l'endroit était un genre de modèle d'exposition. Il se déplaça en silence jusqu'à la salle de bain et ne pu s'empêcher de sourire. Celle-ci était minuscule et n'avait rien de luxueux. Les appareils sanitaires étaient si proches qu'on aurait pu chier tout en se douchant. Il s'appuya sur le lavabo, se rapprochant du miroir où se reflétait son visage.

« - Anado Darssian... C'est bien toi ? »

C'est vrai que le changement était... Important. Le temps ne l'avait pas arrangé, ses péripéties non plus. Son visage était recouvert de cicatrices, déformant totalement ce qui aurait pu être un bel homme. Il n'était pas non plus inhumain et repoussant, mais il fallait aimer les objets cabossés, les pièces rapiécées pour lui trouver du charme. On lisait sur son visage les ravages aussi bien des combats que de l'alcool. Enfin... La plupart de ses cicatrices, ils les avaient eu sans avoir à se battre... Beaucoup de choses avaient changées. Ses cheveux étaient courts, son corps tatoué, de son bras à son cou, il avait enfin de gros bras mais... Une chose restait inchangée. Ses yeux troublants, ce regard blanc et dur, entouré de veines. Ca, c'était la dernière trace de son ancienne vie.

« - Putain, t'as vraiment une sale gueule mon vieux... Comment t'en es arrivé là ? Hein ? On t'as pas fait de cadeaux... »

Il se caressa le menton, observant son visage sous tous les angles, le regard amer, la gorge nouée. Il était temps de se livrer à un petit exercice auquel il se livrait de temps à autres, quand il lui fallait redresser le cap. Une auto-critique personnelle nécessaire pour faire survivre son important orgueil, et cette ego, cette fierté silencieuse qui attendait qu'on la regonfle.


« Je vais pas t'en faire non plus. Tout ça, tu l'as bien voulu. T'as fais ton choix, y a 10 ans, pas vrai ? L'oublie pas mon gars, l'oublie pas... T'avais tout pour toi. T'as peut-être eu des emmerdes, mais t'as pas fait le nécessaire pour regagner tout ce que t'avais. Regarde moi cette gueule de con, putain... Mais qu'est-ce que nous a fait ? Regarde où on en est ! Reprends-toi ! Putain, Anado Darssian, c'est pas un nom de clochard, t'es pas un paria de Nar Shaddaa, t'es une légende ! Et ça... tu nous l'ôteras pas. Tu as de la chance qu'on ait du mal à te reconnaître, car pas mal de tes anciennes connaissances, de tes fans te feraient des misères pour ce que t'as fait à Anado... Ouais, t'es plus Anado... Je sais pas si t'es meilleur, ou si t'es plus mauvais. T'es juste quelqu'un d'autre. Alors on va faire le point... On va dresser un bilan... Savoir comment on en est arrivé là... Pour relever la tête. Tu vaut de l'or, tu le sais ça. T'as une pair d'yeux et de couilles qui t'ont fait aller loin. Mais t'as encore plus que ça en réserve...

Ca fait 8 ans que t'as flanché... Ca commence à faire long... Mais ç'a été progressif... Je me rappelle bien... Je me rappelle très bien ce jour-là... Notre dernière course... On avait été finir 5e sur Tatooine, notre sponsor nous avait lâché... La dernière chance, fallait la saisir à nouveau sur Malastare. Fallait se qualifier pour la Coupe qui t'avais rendu si riche... qui t'avais donné tout ce fric que t'avais claqué... La fortune n'aura duré que deux ans. On aura marqué l'histoire des courses, avec ta victoire, mais aussi avec cet accident. La Course de Phoebos, on y allait favoris. Jusqu'au 2e tour, ouais... Où le dug, cet enfoiré de Calubo est passé devant... Il nous a accroché au passage, je m'en rappelle comme si c'était hier, il a niqué la turbine droite et nous a balancé ses putains de clous en passant... Le pod a pris feu à droite, impossible de garder le contrôle. Tout allait trop vite. Les autres pods qui fusent, le bruit des moteurs en feu, et le pylône... En pleins dans le mille. Boom.

Dans ton malheur, t'as eu un minimum de chance. T'as changé la trajectoire de quelques mètres, ça t'as sauvé la vie, mais t'as morflé. Tu t'es extirpé de l'appareil en feu et les secours sont arrivés. T'as rien gagné à cette course, mise à part ta tronche à moitié cuite. Quand tu t'es réveillé, en soins, le sourire de ton père avait complètement disparu. Tu représentais plus grand chose pour lui, en plus de ne plus lui apporter de fric, t'étais devenu un perdant. Au revoir le grand champion, au revoir la gloire familiale. Tu l'as plus revu pendant un moment. Ta fierté en avait pris un coup. T'as jamais vraiment supporté la défaite, pas vrai ? Elle est trop cuisante pour être assumée. Alors tu deviens aigri, violent, comme à chaque fois...
La rééducation a été dure, humiliante. Heureusement, la science fait des miracles. Mais étrangement, le vieux Travius était bien moins enclin à dilapider son fric pour te refaire une santé, cette fois, hein ? Tu m'étonnes... Une fois qu'il est venu à toi, quand tu as été rétablis, et qu'il t'as annoncé qu'on allait te reprendre tes yeux, ton bien le plus cher... Pour les greffer à ce cher Vendar, qui venait de se faire repérer par une grande écurie ! T'as pété les plombs. Tu en avais le droit... Mais pas de cette façon, non, je t'assure, frapper son père, son richissime père n'était pas une bonne décision stratégique. Enfin bref, t'as plus revu Arkania depuis, et tes comptes ont été complètement mis à secs. T'as trouvé refuge sur Malastare, ah oui, auprès de tes amis, c'est ça ? Les Hutts et autres crapules, hm ? Mais t'avais oublié le fait qu'il te faudrait rembourser les frais avancés lors de ton accident, et certaines pertes... énormes. Et sans le soutien de ton père, ta notoriété n'était plus qu'un argument ridicule... On ne fait rien sans argent, la vie te l'as étrangement rappelé. Tu t'es construit sur la fortune de ton père, et une fois qu'elle t'as fait défaut, tout s'est écroulé autour de toi... Les créanciers ont commencés à profiter de ta situation, et ça allait de mal en pis... Tu as dû fuir, fuir et toujours fuir... Enfin, t'as cru un moment que tu pourrais les rembourser. Sur Tatooine, une petite écurie dont le proprio était un de tes grands fans voulait bien de toi. T'as recommencé à courir. T'étais toujours aussi doué, même si t'avais un peu perdu, faut l'avouer. T'as commencé à gagner du fric, quand on t'as saboté ton vaisseau. Eh ouais, les écuries low-coast ont des gardes facilement influençables... Les créanciers t'ont retrouvés et t'ont dépouillés. Mais on te demandait encore du fric. T'as tout plaqué, tu t'es embarqué avec des contrebandiers. Pour gagner ta croute, t'as du bosser pour eux, faire des jobs que t'aurais même pas confié à un chien, toi, le grand Adano. Ouais, ta fierté elle a pris cher... Mais à force de les côtoyer, t'as compris que tu allais devenir comme eux. T'avais plus personne, mais tu allais pas te laisser faire. Ca non...

T'as acheté un flingue et tu as commencé à bosser dans la contrebande. Ca payait bien, t'as acheté cette foutue armure que tu traînes partout, et ta fierté a commencée à remonter. On t'as repéré pour tes talents de pilote et t'as servis dans plusieurs équipages, jusqu'à ce que t'ai assez pour acheter le Storm Chaser. Un beau chasseur, y a pas à dire, t'as livré pas mal de colis avec ça et ramassé pas mal d'argent. Mais la contrebande, c'est pas toujours aussi excitant que les courses de pods, surtout quand tu joues le livreur. Alors t'as commencé à fréquenter les mercenaires. T'as toujours eu un grain de toute façon, pour faire ces foutues courses et t'attirer autant d'emmerdes... Une tête brûlée, et têtue en plus. Descendre des types, ça t'as pas dérangé. Même des gamins à peine sortie de l'adolescence qui jouaient les portes-flingues... T'as tout de suite compris que ça payait mieux et que c'était beaucoup plus excitant. T'as servis pendant un moment parmi un petit groupe de mercenaire, t'étais leur pilote attitré et un des bons tireurs. Tout se passait bien, tu commençais à te faire un petit pactole, à t'en contenter, comme une vulgaire larve... Jusqu'à ce qu'ils te retrouvent.

Ton frère plus exactement, suivis d'une ribambelle de ceux que tu considérais comme tes amis, autrefois, tu te rappelles ? Ils voulaient ton fric, ou ta peau si t'en avais pas. Et comme t'es un peu con sur les bords, t’utilise toujours ton vrai nom alors ils t'ont retrouvés, aussi loin que t'étais. Mais comme t'es trop fier pour te cacher derrière un pseudonyme, t'as rien changé. Tu avais beau les renvoyer chier, en flinguer deux trois, ils revenaient tout le temps et commençait à emmerder ton groupe de mercenaires. Le chef t'en as parlé, ça t'as pas plu... Quel caractère de merde. Tu t'es battu avec lui, t'as faillis le tuer. Au final t'as encore perdu ton unique soutien et il t'as vendu à tes sponsors Hutt.

Voilà comment t'as atterris ici, espèce d'abrutis. Par ton égocentrisme à la con. Pendant des années t'as du jouer les hommes de main pour ce foutu Hutt, pour rembourser tes dettes, que t'as creusé aux jeux en cours de route. T'as été son chien de garde, ses gros bras, t'as tué des hommes et des femmes, et le pire dans tout ça, c'est que t'étais même pas payé. Il t'as nourri et blanchis en te fournissant cet appartement pourris que t'as remis en ordre, mais t'as dû fermer ta grande gueule tout ce temps... Et le jour même où tu redeviens libre, où tu finis de payer tes dettes, tu te saoules au point d'en finir comateux dans une ruelle de Nar Shaddaa. Tu te réveilles sans aucun souvenir, et maintenant tu te parles face à une glace comme un attardé... Il est vraiment temps de te reprendre en main, Adano. »


Haletant, les yeux rouges, il poussa un léger gémissement, ses yeux le faisant atrocement souffrir. Sans les assistants techniciens qu'il avait pour entretenir ses implants, ils étaient devenus un peu moins faciles à porter qu'autrefois. Il trouva enfin ce qu'il cherchait en fouillant ses placards, et fit couler goutte par goutte un liquide dans chacun de ses yeux avant de les fermer quelques secondes, la douleur se calmant petit à petit. La maintenance n'était pas une mainte affaire.

Il se regarda une dernière fois dans la glace, le visage morose, mais le regard déterminé. Anado Darssian était un homme désagréable, égocentrique, impulsif, hautain et obsédé par la conquête de la gente féminine, susceptible, parfois vulgaire même dans ses sarcasmes, mais c'était un battant. Alors il relèverait la tête une fois de plus. La légende des courses de pods s'était peut-être éteinte et la majorité des gens l'ont oubliés, alors il était temps de faire naître une nouvelle histoire. Anado n'avait qu'à écrire une nouvelle histoire. D'abord, il lui fallait un boulot. Malgré tous ses défauts, il avait quand même quelques qualités, non ? Ses talents de pilote et de tireur d'abord ! Son expérience... et... Bon, du point de vue social, il était plus proche de l'ours solitaire que de l'être humain sociable, mais ses compétences devaient primer. Un connard pilote d'exception restait un pilote d'exception, pas vrai ?



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Question HRP : Comment avez-vous connu le forum ? : Annuaire forumactif je crois

Fiche terminée. Vu la présentation de ma fiche, j'ai intégré le caractère et le physique au récit de l'histoire. Si cela ne convient pas je rajouterai quelque chose de séparé plus conventionnel si vous le souhaitez ! Bonne lecture

Salut Anado,

Alors je trouve que c'est une super fiche que voilà. Un personnage avec beaucoup de consistance qui trouvera certainement sa place dans notre galaxie...

Mais je vais quand même te demander d'étoffer la toute dernière partie, celle de ton caractère. Je sais que ce n'est pas forcément facile, mais comme tu as choisi un personnage de rang supérieur, ce serait bien qu'on ait un peu plus de détails, notamment si on regarde ta fiche sans lire l'intégralité de l'histoire mais seulement les parties descriptions. Or il y en a une qui est un peu déséquilibrée. Pour mieux comprendre le personnage, pourquoi ne pas aussi intégrer une partie description de caractère dans la partie où Anado était encore jeune ? Cela permettrait de mettre en perspective l'évolution de son caractère.

Il me semble aussi que dans la légende avec les couleurs, en haut, tu as inversé les couleurs pour caractère et physique :-)

Voilà, il y a juste ce petit effort à fournir et tu seras validé dans la foulée. A très bientôt.

Tout d'abord, merci du compliment concernant le personnage, j'espère qu'il suscitera autant d'entrain dans le jeu !

Comme convenu, j'ai rajouté un petit paragraphe sur sa psychologie, permettant de mettre en perspective le personnage et son évolution mais aussi ses vices récurrents, et j'ai corrigé la légende que j'en avais en effet inversée ! (On mettra ça sur le compte de la fatigue )

Je me soumets de nouveau à votre jugement !

Ok super ! Désolée pour cette petite attente, mais te voilà validé ! Tu peux dès à présent commencer ton RP, pense juste à mettre un lien vers cette biographie dans ta signature.

Pour t'aider à débuter dans le jeu, si tu veux, tu peux faire un tour dans les Appels à RP , pour poster ou répondre à une demande de RP.
Et si tu as des interrogations, n'hésite pas à chercher ou poster dans la Foire aux Questions !

Bon jeu :-)