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A priori, Gabrÿelle n’avait pas prévu de jouer les trouble-fêtes dans les élections qui se jouaient ce soir. A priori, donc, elle n’aurait qu’à vaquer tranquillement à ses propres affaires tout en se dissimulant soigneusement des nombreux Jedi qui grouillaient dans le Sénat… Mais c’était sans compter l’intérêt tout particulier qu’elle avait eu lorsqu’elle avait ressenti une présence qui n’était pas celle, lumineuses, des gardiens de la paix. Elle avait suivi les signaux dans la Force, jusqu’à pouvoir filer … une gamine ?!
Tess, elle, faisait ses premières armes dans l’immense Sénat. Elle, maîtrisait mal la dissimulation de son aura dans la Force, aussi comptait-elle plutôt sur ses talents de discrétion pour s’infiltrer du côté de la Rotonde, où se tiendraient les scrutins électroniques de Sénateurs…
Lorsqu’elle se retrouva, au détour d’un couloir, face à deux jeunes Jedi qui la trouvèrent bien suspecte, elle paniqua : après avoir bredouillé une réponse maladroite à leur question sur sa présence dans cette zone interdite, elle décida de tourner les talons. Son aura, non obscure mais maîtrisée, et ainsi que son comportement de fuite mit la puce à l’oreille de Zelonion et Joclad, qui décidèrent qu’ils n’allaient pas la laisser filer si facilement !
Quant à Gabrÿelle, elle comprit rapidement que si cette fille était prise par les Jedi, elle pouvait potentiellement révéler des choses un poil délicates… Etait-elle présente pour modifier les scrutins, par exemple ? Car si oui, Gabrÿelle avait son mot à dire sur le candidat à favoriser… Il était plus prudent que ces informations tombent d’abord entre ses mains à elle, non ? Et quoi de mieux pour cela que d’aider la petite à s’enfuir, pour être sûre de l’avoir sous la main ensuite ?
Seuls les JoueursGabrÿelle Evans, Tess Ghornwell, Joclad Draayi & Zelonion Tianesli sont autorisés à poster dans ce sujet.
Ordre de Passage : Gabrÿelle – Joclad – Tess - Zelonion
Votre combat est sous-forme de Course-Poursuite. Pour connaître les règles de la Course, vous pouvez consulter [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Cependant, je vous rappelle que cela reste un RP classique et que les dés ne sont là que pour comptabiliser des points qui pourront être invalidés dans le cas de RP inférieurs aux 20 lignes règlementaires.
De là, je n'avais pas cessé de parcourir les longs corridors et couloirs infinis de circonvolutions qui partaient du centre du Sénat pour aboutir tous, tôt ou tard, sur l'extérieur du bâtiment. L'importance de l'événement avait occasionné un important dispositif de sécurité conjoint aux forces militaires républicaines et au Temple Jedi. Cependant, les « hasards » du calendrier avaient voulu que l'accession au pouvoir d'un nouveau Chancelier Suprême eût lieu en même temps que la pratique d'un rituel Sith obscur par la Dame Noire elle-même sur la planète Byss. La résultante de cette coïncidence fut qu'en vérité, la Capitale avait été privée de la quasi totalité des forces d'élites qu'elle comptait. Ainsi, les plus grands Maîtres Jedis, les soldats les plus expérimentés et les quelques rares Chevaliers compétents avaient été envoyés aux confins de l'Univers, laissant son cœur, ostensiblement, bien trop exposé à un événement tel qu'Artorias ou Flydon Maxima. Stratégiquement, c'était pour l'Empire Sith le meilleur moment pour faire frapper la République et la renverser du même coup alors qu'elle avait du sable pleins les yeux.
J'avais bien tenté d'aviser le Sénateur de mes craintes mais, depuis mon retour de « congés » encore plus que les semaines qui les avaient précédés, ce dernier s'était rendu totalement inaccessible, aussi bien physiquement que mentalement. Depuis combien de temps ne m'avait-il pas convoqué dans son bureau pour un entretien privé ? Depuis combien de temps préférait-il à notre compagnie celle des courtisans et des flagorneurs ? Le retour de Dantooïne avait été difficile, même si, in fine, le fait de n'avoir pas eu l'occasion de mentir face aux yeux azurés, ceux-là même qui m'avaient façonnée, avait été un curieux soulagement .
Maître Von, selon les transmissions que j'avais pu pirater discrètement la veille, étaient à compter parmi les Maîtres partis pour faire escorte à la procession Sith. Le fait même expliquait assez clairement pourquoi je n'avais eu aucune nouvelle de sa part depuis, et ce, même si nous avions établit un contact direct. La situation évoluait trop vite pour nous et nous nous trouvions face à elle terriblement démunie. Le Seigneur Deinos ne nous l'avait en rien communiqué mais une simple liaison silencieuse activée à son insu m'avait informée de sa présence sur Korriban durant mon absence. Officiellement, bien sûr, il m'avait été annoncé dès mon retour qu'un impératif de santé avait imposé au Lord de se plier à l'une de ses retraites médicales rituelles sur Aargau. Pour la première fois de ma carrière, j'avais été cantonnée à cela : la version officielle. Et cela ne me plaisait pas. Ma fonction n'était pas d'espionner mon propre Seigneur. S'il ne me laissait aucun autre choix, pour autant toute mon éducation rechignait à le faire.
Pas d'autre choix que de d'arpenter les couloirs en tendant de palier les lacunes de ce fameux « rideau e sécurité ». Pas moins de vingt-deux failles dans un ensemble de quarante couloirs parcourus. Même une enfant aurait pu s'infiltrer ici, sucette en bouche, sautillant de droite et d gauche en fredonnant des comptines . Personnellement, nous n'avions rien à craindre de la part des quelques Jedis que nous avions pu croiser. Notre aura, uniformément grise, ne donnait aucun indice quant à notre Nature, si ce n'était notre sensibilité à la Force. La République était si étendue et les Jedis si peu nombreux en comparaison de la population globale qu'il n'était pas extraordinaire de se retrouver face à des adultes qui n'avaient jamais bénéficié 'une formation, en sorte que cela ne choquait personne, tout juste cela attirait l’œil des plus expérimentés.
La course précipitée d'une enfant manqua de me faire trébucher tandis que je songeais à… Une enfant ?! Je me retournais, elle avait déjà presque atteint le bout du couloir, prête à bifurquer droit vers l'un des rares points de passage du périmètre à être efficacement surveillé. Qui était-elle ? Et surtout, pourquoi, même d'ici, étais-je capable de percevoir la noirceur de son âme ? Avant d'avoir pu me mettre en branle, deux individus que j'identifiais facilement comme des membres du Temple déboulèrent à leur tour dans le couloir, visiblement en chasse. Je ne prenais pas la peine de les attendre, et m'engouffrai dans le premier bureau venu.
Je connaissais les plans de cette gigantesque infrastructure au bien que ceux de notre Palais d'Aargau. Il me suffirait de ressortir de ce bureau par la porte menant au salon privé de la délégation nubienne puis d'emprunter le couloir de service B678R pour parvenir à intercepter la fuyarde par une porte dérobée sans que les deux Jedis n'aient conscience du fait que je leur avais refusé la politesse.
Sans surprise la dernière porte que j'ouvris me dévoila une adolescente stupéfaite de me voir apparaître sans crier « gare ». Je ne lui laissais pas le temps de repartir, la saisissais par l'épaule et l’entraînais à son tour dans le dédale des pièces.
« - Je ne sais pas qui vous êtes, jeune fille, mais une chose est sûre, vous n'êtes pas en ces lieux à votre place, pas plus que cela résulte du Hasard. Vous allez me suivre sans protester ou je vous remettrai moi-même aux représentants de l'Ordre Jedi qui vous poursuivent. »
Comment est-ce que cette enfant, qui ressemblait en tout point à une gosse des rues, était-elle parvenu jusque là ? La chose me semblait aberrante. Néanmoins, l'évidence m'apparaissait désormais pleinement. Cette jeune punk était d'une façon ou d'une autre ne lien avec le Côté Obscur, lequel Côté Obscur était davantage l’apanage des Siths que du commun des mortels, lesquels Siths avaient été récemment visité par le Lord en personne. Encore une de ces coïncidences trop opportune. Encore un de ces détails dont le Seigneur Deinos ne m'avait pipé mot. Trois objectifs s'imposaient à moi : semer les Jedis, gagner en toute discrétion la suite d'Aargau en ces lieux et, de là, contacter le Sénateur afin de recevoir de sa pensée la marche à suivre.
Je passais mon bras dans le dos de mon hôte, lui imprimant ainsi un rythme de marche rapide – assez pour donner l'air de ne pas désirer que l'on nous dérange mais trop peu pour éveiller le moindre soupçon si nous étions amenées à croiser ne autre patrouille – et la guidait jusqu'à la porte que j'avais moi-même empruntée. En rebroussant chemin de la sorte, nous retournerions sur nos pas sans que les Jedis puissent s'en douter et nous pourrions alors avoir une chance de quitter le bâtiment sans nous faire remarquer et d'y pénétrer à nouveau bien plus loin de cette zone, sans rencontrer de problème.
Du moins c'eût été ce que nous eûmes fait si la-dite porte ne s'était pas soudainement arrêtée, défaillante, ne laissant que l'espace d'y glisser un dossier de chaise improvisée en urgence en pied-de-biche.
: - : Echec : - :
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Jet de Gabrÿelle raté.
Tour de : Joclad. Caractéristiques à utiliser : Intelligence ou Constitution.
Coruscant, nous étions finalement arrivés au terme de notre long périple dans ce qui est le Noyau Profond. Nous avions traversé, à deux reprises, singularités et tous autres phénomènes gravimétriques dus à l’intense attraction gravitationnelle qu’exerçait le centre de notre galaxie. A force d’effectuer de micro sauts interrompus par les tremblements incessant de la carlingue de notre navire, nous avons finis par apercevoir les lueurs de la civilisation. Et voilà qu’à présent nous y étions confrontés dans toute sa masse, dans toute sa puissance. Coruscant n’était pas le centre névralgique de l’espace connu pour rien. Cela faisait d’ailleurs un moment que je n’y avais pas mit les pieds. Deux années au moins ! Il faut dire que je n’appréciais pas vraiment ce monde. Il était bien trop peuplé à mon goût, dépourvu de toute nature ou presque. Seuls quelques pars et autres montagnes se dressaient encore en remparts de la civilisation. Ou plutôt, cette civilisation avait décidé de les épargner pour ne pas recouvrir toute la planète de vies intelligentes.
Une fois arrivé à destination, plus précisément à l’enclave Jedi de Coruscant, nous y avions laissé Johun. Ce dernier irait surement faire son rapport à l’Explocorps. Ou alors peut-être sera-t-il convoqué sur Ondéron en la compagnie de Zélonion et de moi-même. Seul l’avenir nous le dira. Mais j’étais réellement fier d’avoir pu voyager en sa compagnie et je ne pouvais que le tarir d’éloges sur son comportement. Il méritait clairement d’obtenir le titre de Chevalier. Quant à Zélonion, cette aventure nous avait liés au plus haut point et le Conseil aura surement du mal à ne pas l’admettre. Mais étant donné l’urgence de la situation –dont nous ignorions tout du fait de notre long isolement qui dura, au final, plus de deux mois-, nous nous retrouvâmes assignés au groupe de Jedi désigné pour assurer la sécurité du Sénat pour les élections à venir… Et qui était là pour diriger en partie les choses ? Léonard, bien évidemment ! J’avais une légère appréhension concernant sa réaction, lorsqu’il apprendrait notre retour et surtout que nous allions nous aussi participer à la protection des membres et des installations du Sénat. Sans doute était-il déjà au courant. Nous avions d’ailleurs d’abord été conviés à nous rendre immédiatement à Ondéron dès notre arrivée, avant de voir cette ordre reporté à la fin des votes. C’était donc à mes yeux un moyen de faire nos preuves. De racheter mes fautes, nos fautes. Celles de ne pas avoir averti le Conseil de notre entreprise. Le fait que Zélonion a fugué, que l’on a volé un vaisseau de l’Ordre Jedi pour cette escapade…
Bref, cela ne nous concernait pas sur l’instant. Nous devions protéger l’accès aux serveurs et autres automates devant servir au comptage et à la prise en compte des voix des Sénateurs. Bien que cette zone soit éloignée des lieux où vont se dérouler les débats et que donc nous ne devrions normalement croiser personne d’importance, je ne pouvais me défaire de l’idée que Zélonion n’était pas vraiment armé pour affronter un quelconque politicien. Et pour tout dire, je craignais qu’il ne vienne l’insulter ou le provoquer sans vraiment se rendre compte de ce qu’il pouvait raconter. En fait, c’était d’ailleurs là un problème que je lui avais signalé après l’avoir récupéré ; avant Tython. Et somme toute, alors que nous patrouillons tranquillement dans les couloirs, je ne pouvais m’empêcher de lui divulguer certains conseils, ou plutôt, certaines exigences.
- Ecoutes. Si jamais l’on croise un politicien, surveilles ton langage. Tu ne peux pas leur adresser la parole de la même manière que tu le ferais avec le premier individu lambda du coin. En fait, je pense qu’il est préférable que tu ne prennes pas la parole du tout sauf s’il ne s’adresse pas directement à toi, d’accord ? Ce n’est pas contre toi, mais déjà que l’on n’est pas très bien perçu par la Rotonde du fait des actions du chevalier Arnor, il serait préférable de ne pas enfoncer le clou. A présent, aux yeux de tout ces gens, tu es un représentant de l’Ordre Jedi, et il te faudra agir en tant que tel. Mais je ne me fais pas de soucis la dessus, tu sauras te débrouiller sans anicroche !
Je venais tapoter son dos, en signe de confiance. C’était sur ça que devait résider notre relation : la confiance mutuelle dans les capacités de chacun. Capacités qui, une fois mises en commun, devaient techniquement nous permettre d’affronter tous les dangers ou presque. J’étais de toute manière déjà confiant en ce qui le concernait. Il avait montré un tout nouveau visage sur Tython. Ou plutôt, il en avait laissé entrevoir un. Et c’était ce côté de sa personnalité qu’il devait choisir, développer, et non pas s’enfoncer dans l’incompréhension et l’émotion.
- Alors, comment te sens-tu ? T’as des suggestions peut-être ? Je sais que t’aurais préféré te rendre sur Byss pour escorter la délégation Sith. Je sais ce qu’elle t’a fait mais je crois que nous avons déjà eu cette discussion. Mais il faut comprendre que ce monde n’est pas ce qu’ile st en apparence. Il est… dangereux. Trop dangereux pour nous deux à l’heure actuelle. Nous serons plu utile ici, auprès des Sénateurs, pour assurer le bon déroulement de ces scrut-
Je m’arrêtais net alors que mon regard se posait sur cette enfant qui se tenait devant moi. Tout aussi surprise que je l’étais, la jeune punk n’osa piper mot bien qu’elle semblait avoir soudainement avoir l’envie de se justifier à tout va. Et au lieu de ça, avant même que je pus me ressaisir de la surprise, la voilà qui détalait aussi vite qu’elle n’était arrivé. Frappé par le fait qu’elle soit sensible à la Force, que sa faible aura se soit heurté par surprise à la mienne m’avait quelque peu figé.
- Hé ! Attends, reviens-là ! lançais-je en vain, alors qu’elle disparaissait au détour du couloir. Sans attendre, je m’élançais à sa poursuite, y invitant celui qui était censé devenir mon Padawan. « Tu as ressenti ? La façon dont elle rayonnait dans la Force ? » Je ne parlais pas là de son aura plutôt neutre, mais de sa maitrise. C’était, étrange. Comme si elle avait appris à s’en servir. Et une chose était sûr, ce n’était pas une Padawan car elle n’aurait pas été sensé se déplacer seule. Et elle aurait encore moins fuit en nous voyant ! « Il faut la rattraper ! Là, à gauche !
Hélas, nous ne tardâmes pas à perdre sa trace. A croire qu’elle s’était tout simplement volatilisée alors qu’elle aurait au contraire dû se retrouver dans un cul de sac. C’est ainsi que nous rebroussâmes chemin, fouillant au peigne fin chaque pièce avant de passer à la suivante ; Mais elle n’était clairement pas sur notre route. Et chaque fois que nous nous arrêtions, elle devait surement s’éloigner. Je laissais Zélonion partir légèrement de l’avant, m’arrêtant pour me saisir de mon comlink.
REUSSITE
- Posté sécurité, ici le Chevalier Jedi Draayi, secteur Alpha-7-Charlie. Nous sommes à la recherche d’un individu. Style punk, adolescent, sexe féminin à première vue. Mettez vos équipes en alerte et attention, elle serait potentiellement sensible à la Force.
Je patientais. Les quelques secondes de silence me parurent interminable, et pourtant, la réponse tombe rapidement…
- Bien reçu. Nos équipes sont alertées. Nous venons de la repérer sur nos caméras, près de vous, à une dizaine de salles en prenant le couloir sur votre droite.
- Bien prit, terminé. Zélonion, par là !
Sans attendre nous nous élancions dans leur direction. Et bientôt, ils ne tarderont pas à entendre nos pas se rapprocher. Alors que nous arrivions, il me sembla l’apercevoir au détour d’un couloir, et pas seule. Qui était donc cet individu ? Un garde ? Ou un complice, peut-être ?
- Arrêtez-vous immédiatement ! lançais-je peut-être en vain, dans l’optique de les convaincre à s’immobiliser. Chose peu probable mais qui nous permettrait de nous rapprocher un peu plus…
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Jet de Joclad réussi : + 4 pts.
Equipe Jedi : 4
Equipe Sith : 0
Tour de : Tess. Compétences à utiliser : Charisme OU Agilité.
Son nouveau terrain de jeu.
Tess avait beau en avoir vu des plans holos et lu des dizaines de descriptions, tous ces aperçus étaient loin d'égaler la magnificence de l'édifice une fois qu'on le voyait en vrai. Rien que de voir Coruscant avait déjà été une aventure qui l'avait vue se coller contre le hublot, le nez écrasé et les yeux engloutissant tout ce qui défilait sous leur navette. Comment une planète entière pouvait-elle être recouverte de bâtiments, aussi remplis de gens ? Les tours des buildings plongeaient si loin que l'on était incapable de distinguer le sol de la planète. Tess n'en pouvait plus d'impatience, et ce sentiment avait connu son paroxysme quant à travers la vitre, elle avait aperçu l'édifice bombé, plein de lumières, et la longue allée devant lui, celle où tous les Sénateurs étaient filmés. Celle que Lana Anthana empruntait de son pas séduisant et conquérant à la fois...
Mais bien sûr, de son côté, on l'avait fait pénétrer dans l'édifice par une porte de service, avant de lui indiquer négligemment le chemin pour trouver les quartiers d'Anthana, pour lesquels elle possédait un pass de sécurité. Il lui était apparu clairement alors que tout le Sénat était en train de préparer un évènement si important que l'on désirait au plus vite qu'une mioche dans son genre disparût du paysage et laisse "les grands" s'occuper des choses importantes. C'était parfait : sa maîtresse allait aussi être fort occupée ces jours-ci, et Tess aurait donc tout son temps devant elle pour se... promener.
Et il y avait de quoi faire. Les premiers jours, elle avait sillonné des couloirs, s'était perdue deux trois fois, s'était fait enguirlandée quelques fois aussi pour s'être égarée dans des endroits peu ouverts au public. Bien sûr, elle s'était excusée avec sa petite voix aiguë effrayée, et on avait gobée son histoire de fille de Sénatrice paumée. Il fallait dire, avec son air d'avoir douze ans, qu'elle avait entretenu par des tenues pas très féminines, ajoutait à la crédibilité de ses histoires.
Lorsqu'enfin la date des élections avait approché, en revanche, cela avait soudain été une autre paire de manches. Déjà, il avait fallu esquiver les Jedi qui se baladaient partout. Tess avait appris d'Anthana les rudiments de la dissimulation dans la Force... ou plutôt, celle-ci lui avait fait comprendre qu'elle devait redoubler de vigilance. Mais ce n'était pas si simple, et le jeune Lorrdienne était terriblement poussée par une curiosité qui la rongeait de l'intérieur. Il y avait tant à voir au Sénat ! A faire, à espionner, à...
Bref, le fameux soir était venu, et avec lui Anthana n'avait plus eu de temps à lui consacrer. Normal, elle avait ses propres projets pour les élections... Tess, sans être partisane de l'un ou de l'autre des candidats, avait bien l'intention d'aller voir de plus près comment était dépouillé les votes au niveau inférieur... Mais il n'était pas si facile à atteindre. Elle avait dû faire moults demi-tours et détours pour parvenir à trouver un chemin qui l'emmenait dans la direction qu'elle souhaitait sans avoir à s'approcher de trop près des Jedi.
Les choses étaient clairement devenues encore plus intéressantes quand Tess avait réussi à mettre la main sur une carte magnétisée, tombée probablement de la poche d'un Sénateur, ou d'un de ses conseilleurs... Ou d'une femme de ménage. Mais qui devait ouvrir une porte, supposait-elle. Elle examinait la série de numéros au dos de la carte en marchant d'un pas léger, en se disant que c'était peut-être un défi que lui offrait la Force quand elle fut alerté d'une sensation brusquement... Lumineuse.
Elle leva le nez en s'interrompant, et ses yeux s'arrondirent en découvrant devant elle les deux grands gaillards, costauds mais jeunes, qui la regardaient de leur même air surpris. Elle ouvrit la bouche, les referma. Avait-elle l'air d'une gamine ou bien d'une apprentie à leurs yeux ? Difficile à dire, et plus elle restait là, plus elle leur donnait l'opportunité de découvrir qui elle était vraiment. Elle prit donc une décision sur l'instant : son visage afficha une moue terrifiée avant de tourner les talons et de détaler aussi vite qu'un gizka en fuite.
Bien sûr, elle n'était pas si terrifiée, c'était plutôt pour leur faire croire à la gamine paumée qui avait eu peur de deux grands types armés... Mais quand même, pendant qu'elle courait, son cœur battait contre sa poitrine et dans ses temps, de manière oppressante. Et merde quoi, Anthana serait sacrément mécontente si elle apprenait qu'elle avait manqué se faire repérer par des Jedi... Mais le pire, c'était si ces derniers voulaient vraiment la chopper...
Au détour d'un couloir, elle les vit néanmoins à sa poursuite. Jurant, elle entra dans une salle au hasard, en ressortit par un autre côté, surgit dans un couloir, prit à gauche, fit demi-tour à la vue d'autres Jedi et traversa une nouvelle salle.
Au bout d'un moment, elle n'entendait plus ses poursuivants, ne les sentait plus non plus. Elle s'autorisa une halte pour reprendre son souffle. Vite vite vite, réfléchir ! Comment les semer, et quel mensonge sortir si on la prenait quand même ?
- Ha !
Le cri lui avait échappé. Une femme avait surgi, comme ça devant elle. Du genre de Lana : les cheveux sombres, le regard dur... Sauf que pour le coup, Tess n'était pas du tout disposée à admirer un potentiel modèle pour son avenir. Ça sentait les ennuis, qu'autant de monde la traque tout d'un coup. Et le discours de la femme ne l'aida guère à se calmer. Mais elle n'avait pas le choix et suivit la pression qu'on lui imposait de l'épaule.
- Pourquoi j'dois vous suivre ! pesta Tess sans oser toutefois élever la voix, de peur d'attirer les Jedi. Si vous êtes pas de l'Ordre Jedi vous aussi, qu'est-ce que ça peut bien vous foutre !
Son regard insolent dût toutefois se détourner pour se concentrer sur le chemin qu'elles empruntaient à travers les pièces. Le seul répit qu'elle eût fut lorsque la femme tenta d'ouvrir une porte endommagée. Tess respirait à grandes goulées à cause de sa course et jetait des regards anxieux derrière elle. Elle avait l'impression qu'ils allaient surgir à tout moment.
- Hé, on va où d'abord ? fit-elle, de nouveau agressive, mais en suivant toujours cette femme inconnue.
Nouveau couloir, nouveau virage. Tess avait le pressentiment qu'il valait mieux ne pas désobéir. Et pourtant, elle guettait à tout instant une échappatoire possible... Qui ne se présenta guère.
Lorsqu'elles se trouvèrent toutes les deux face à un membre de la sécurité, Tess paniqua un bref instant, levant les yeux vers le visage de celle qui l'accompagnait, et qui présentait visiblement sa carte d'appartenance aux membres du Sénat pour prouver son autorisation d'être dans les lieux. Prise d'une soudaine inspiration, Tess leva les yeux vers l'homme de la sécurité et prit son air le plus pitoyable possible.
- C'promis, j'sortirai plus d'l'appart'ment d'ma mère m'sieur. C'est la domestique d'un grand Sénateur, et j'veux pas qu'ça coûte son boulot à ma mère...
Tess ajouta un poil d'humidité à ses yeux. Ça, c'était bien un truc qu'elle savait faire sur commande, puis elle baissa le regard. Si ça fonctionnait, celle qui l'accompagnait n'avait plus qu'à déclarer qu'elle ramenait la fugueuse là où elle vivait, et l'affaire serait réglée.
Enfin, encore fallait-il que la femme en question accepte de jouer le jeu d'une part, et soit de son côté d'autre part...
(jet de charisme pour faire gober l'histoire de l'ado fille de domestique un peu fugueuse !)
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Jet de Tess raté.
Equipe Jedi : 4
Equipe Sith : 0
Tour de : Zelonion. Compétences à utiliser : Dextérité OU Intelligence.
C'était bien connu. Enfin, si on oubliait la partie où l'on sortait d'un hôpital de la Capitale, et où ce même Mentor m'avait demandé pourquoi tant de jurons. Nouvelle prothèse, ce n'était mais alors vraiment pas l'idéal pour égayer sa journée. Mais bon, il y avait un monde entre des chirurgiens testeurs agrémentés de la République et un Sénateur que je ... Oui, bon, peut-être que je l'aurais quand même insulter, ou au moins parler franchement à l'occasion. Mais j'étais comme ça. Mentir, ça ne m'était pas facile, et ça malgré les efforts et entrainements que j'avais mené ces derniers mois avec Johun.
-"Pour être parfaitement franc, je suis content d'être ici. Sérieux, le noyau profond... J'ai adoré le périple sur Tython, mais j'ai pas trop envie d'une troisième rencontre avec des tornades cosmiques."
J'étais sur qu'il me comprendrait. Même avec un vaisseau de l'Explocorps, et un pilote chevronné, on en avait franchement bavé de ces saletés de perturbations. Et la moitié du temps, on s'était crashé mine de rien. Alors réitérer avec des Sith comme compagnie, très peu pour moi. J'aimais assez cette mission calme, routinière, agréable en fin de compte. Surtout que j'avais été surpris d'apprendre que la Reine Kira était pressentie pour succéder au Chancelier Arnor pour le poste de dirigeant de la Galaxie. Et au vu de l'importance de l'événement, je ne pouvais m'empêcher d’espérer, un bref moment, voir cette amie que j'avais dans sa famille : Milésya. Ça faisait quand même un bail que je ne l'avais pas vu, et il y avait une petite chose que je souhaitais éclaircir, pour moi-même.
-"A part ça, je vais bien mieux. Ca a beau être les plus grands crétins de la Galaxie, ces chirurgiens et prothésistes connaissent mieux leur travail que moi. Je crois que le prochain entrainement, vous aurez plus de souci à vous faire."
Je faisais se plier et déplier mes doigts à quelques centimètres devant moi, heureux quand même d'avoir cette fichue prothèse qui parfois me gâcher un peu l'existence. Une sensation agréable... qui s'interrompit alors que Joclad bugué littéralement. Est-ce que j'avais ressenti quoi ?
-*Mais oui, bien sur, je l'ai scanné direct ...*
-"Non... J'aurais du..."
Évidemment, ça m'échappa. Et croyez-vous qu'il m'aurait expliqué plus ? Bah bien sur que non. En même temps, je pouvais le comprendre. Une fille, genre mon âge, habillée avec quand même moins de classe -mais bon, plus de goût si on prend en compte le fait que moi, c'est un habit typique "Mode Jedi"- qui se sauve à la première question d'un Joclad en service, c'est sur, ça cache quelque chose. Chose étant, pour lui poser la question, encore fallait-il la rattraper. Et c'était plus facile à dire qu'à faire, une fois qu'au détour d'un couloir, la cible disparait.
Au temple d'Ondéron, il m'aurait fallu trois secondes pour la retrouver. C'était facile, je connaissais chaque recoin, chaque cachette. Mais on était pas au Temple... Juste dans un bâtiments avec genre 400 fois plus de couloirs et 1000 fois plus de pièces. Et c'est là que l'expérience parle : Joclad et son comlink. Je vous jure : là où vous m'auriez jamais vu sans mon doudou porte-bonheur au Temple, lui, vous le verrez jamais sans son comlink. Mais bon, je devais reconnaitre, le modèle était performant, et les renseignements qu'il glanait avec l'étaient tout autant.
Trois couloirs plus loin, chouette, on retrouvait notre fugueuse et ... Et merde, elles étaient deux maintenant. Ca, c'était un truc qui fallait qu'on m'expliques : comment, en cinq minutes de "je te perds de vue" certaines personnes arrivaient à se reproduire ? Et bien sur, que fit ce cher Corellien ?
- Arrêtez-vous immédiatement !
Sauf que là, pas de comlink, et la magie disparait. Les deux silhouettes tournèrent les talons et se débinèrent une nouvelle fois. Pourquoi s'étaient-elles arrêter ? La Force seule le savait, et moi, j'avais pas envie de le savoir. Ni de courir partout dans un Sénat que je ne connaissais pas. Surtout que le moment ne s'y prêtait mais alors pas du tout. Du coup, je ralentis la cadence alors qu'on arrivait à un terminal de sécurité et...
-"Maitre, c'est quoi notre matricule de mission ?"
Réponse de Joclad, encodage et j'ai...
-"Super, j'ai accès. Bon, maintenant, on verrouille tout."
Mon but, c'était de verrouiller l'aile où nous étions. Bon, je savais pas si c'était dans mes attributions de le faire, mais qui ne tente rien, n'a rien dans la vie. Par contre, c'était quoi encore la commande de verrouillage ?
- Spoiler:
- Jet d'Intelligence pour accéder au système du Sénat et verrouiller l'aile du bâtiment avec les autorisations Jedi et Sécurité.
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Jet d’intelligence raté!
Equipe Jedi : 4
Equipe Sith : 0
Tour de : Gabrÿelle. Compétences à utiliser : Contitution OU Intelligence.
Les commentaires de ma « protégée », de même que le braillement de ceux que nous découvrions, avec agacement, à portée de voix, ne rencontrèrent en nous que pure indifférence. Dans le premier cas, l'intérêt d'engager la conersation était nul, si non négatif, dans l'autre le son avait été assez lointain et désarticulé par la distance pour feindre, à l'aboutissement du pire des scénarios, l'ignorance.
Pour une raison, une autre eût été tout aussi efficiente et appréciée, nous parvînmes à tenir la distance avec nos poursuivants en sorte que l'obstacle qui s'incarna devant nous sous la forme de gardes ne marqua pas le coup d'arrêt de notre entreprise. Nous étions sur le point d'entamer les pour-parler, mais, interrompue, nous assistions à l'une des pires improvisations dramatiques de toute notre vie. Jouer la candeur ? Avec la dégaine d'un rat d'égout ? Autant demander à un âne volubile d'attendrir un troupeau de gardes à la façon d'un chat faisant les yeux ronds ! La gestuelle était excessive, l'intonation dégoulinante d'un pathos émétique, et le mensonge trop évidemment mal ficelé.
« - Mais taisez-vous donc, jeune fille ! N'avez-vous pas eu votre comptant de stupidités pour aujourd'hui ? »
Les gardes esquissèrent un sourire satisfait en nous voyant ainsi rappeler à la jeune délinquante sa condition d'enfant. Ils se tournèrent ensuite vers moi, l'oeil interrogateur.
« - Mademoiselle Evans, que nous vaut l'honneur ? »
La Force seule pouvait être à l'origine de cette rencontre. En face de moi se tenait Jaun Maäl'Kovitch. Loin d'être, à nos yeux, un simple quidam, il était l'un des plus fervents partisan de Cosmos en ces lieux et dans les rangs des gardes du Sénat. La récente monté en puissance du Sénateur Janos avait trouvé écho chez beaucoup de nos concitoyens et le nombre de cartes d'adhérents au Parti avait augmenté de 107,3 % en l'espace de six mois. Autre fait notable concernant cet individu – allez savoir pourquoi notre esprit avait décidé de garder en mémoire cette information somme toute futile – Jaun Maäl'Kovitch était la référence en matière de cucurbitaciste dans la région des mondes du noyau (Selon moi, cela tenait davantage de l'absence de rivaux potentiels dans ce domaine particulier qu'était la collection d'étiquettes de courges plutôt que de l'érudition propre à ce trentenaire).
« - Bonjour Monsieur Maäl'Kovitch. Je vous prie d'accepter mes excuses quant au comportement de cette malapprise. Je l'ai surprise en à rôder dans les couloirs. Sûrement encore une enfant des Bas-Fonds de notre capitale. Je me rends au Poste de Sécurité Principal afin d'en apprendre un peu plus sur elle et de voir s'il est possible de lui faire intégrer l'une de nos associations de réinsertion des jeunes en difficulté. »
Je marquai une pause, constatai que le poisson avait été ferré convenablement, souriais et poursuivais:
« - Par ailleurs, j'ai cru entendre des cris dans les couloirs il y a quelques instants. Peut-être des Jedis auraient-ils – encore – besoin de votre aide. Me chargeant déjà des orphelines qu'ils laissent se promener ici, je vous laisse le soin d'aller voir s'ils ne sont pas aux prises avec quelque veuve en détresse. »
Une large part de vérité, un compliment habilement tourné, un appel au sentiment de supériorité et de classe, un peu d'humour – voilà ce qu'était un jeu d'actrice efficient. Une légère inclination de la tête pour marquer le respect, un « - Monsieur Maäl'Kovitch » prononcé juste assez chaudement pour flatter, et le poste de sécurité était passé sans qu'aucune question n'eut été posée. Ils nous feraient peut-être même gagner du temps en se mettant dans les pattes de nos poursuivants – et pourquoi pas aller jusqu'à les faire trébucher ?
Nous commencions enfin à pouvoir respirer un peu lorsque, au détour d'un croisement, nous fûmes pris en embuscade, entraînées dans une avalanche de bric et de broc dont nous ignorions la source.
: - : Réussi : - :
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Jet de Gabrÿelle réussi : + 4 points.
Equipe Jedi : 4
Equipe Sith : 4
Tour de : Joclad. Compétences à utiliser : Force physique OU Intelligence.
Echec cuisant mais pourtant prévisible : ils ne s’arrêtèrent pas et continuèrent leur chemin à l’intérieur de l’immense labyrinthe qu’était le Sénat Républicain. Je n’avais pas réellement de plan pour les arrêter, si ce n’est de les rattraper. C’était une optique plutôt mince et incertaine. Rien ne garantissait que nous soyons assez rapides pour les stopper. Il nous fallait donc un autre plan. Quelque chose d’efficace et qui nous permettrait de les arrêter net pour que nous puissions enfin gagner du terrain. J’étais à court d’idées. Différemment, Léonard aurait déjà eu un plan d’action structuré, logique et imparable. Mais je n’étais pas Maitre Tianesli et il n’était plus là pour rattraper mes hésitations ou mes erreurs. Sur Tython, ce problème ne s’était pas posé. Nous savions que peu importe nos décisions, il n’y aurait pas d’influence dans un rayon plus larges que nos propres personnes.
En cet instant précis, la situation était différente. Qui sait ce que cette enfant avait prévue de faire ? Peut-être avait-elle simplement eu peur de nous voir et elle avait donc prit la fuite. Ou alors, et c’était là le danger, elle avait peut-être des idées malintentionnées en tête, comme influencer le scrutin, ou même provoquer un attentat, qui sait ?
Bref, cela ne changeait rien, il nous fallait un plan potable. Et je fus assez fier de voir Zélonion débloquer la situation au détour d’un couloir. Rompant avec la simple course poursuite, nous avions fait halte devant une console. Et alors qu’il y pianotait, je tentais de faire appel à la Force, à la Détection pour tenter de repérer le chemin prit par les deux fuyardes.
- Maitre, c’est quoi notre matricule de mission ?
- Alpha-Charlie-Trois, Zélonion. Je t’avais pourtant demander de le retenir, non ? lançais machinalement, avant de me demander la raison du pourquoi, pour finalement me tourner dans sa direction et découvrir son œuvre. Une bonne action, sans aucun doute. Le fait de bloquer les portes enfermerait nos adversaires dans la zone et il nous sera aisé de les retrouver à la condition qu’ils ne trouvent pas un moyen détourné de fuir la dite zone de quarantaine.
Portant une main sur son épaule, je lui faisais part de ma satisfaction. « Très bonne initiative, Zélonion ! Cela devrait les retarder suffisamment pour qu’on les rattrape. Ils sont partis par là. »
J’attendais qu’il eut finit avec la dîte console de commande pour finalement reprendre notre course, à un rythme tout aussi soutenu. Il n’était cependant pas question de se fatiguer inutilement. J’ignorais dans quoi nous nous lancions, pour tout dire. Je n’étais venu qu’à deux reprises –voir trois- au Sénat en plus de 20 ans ! Autrement dit, je ne connaissais personne et j’ignorais si je pouvais faire confiance à quelqu’un ou pas.
Et quand on parle du loup…. Deux gardes finirent par apparaître au détour d’un couloir, nous faisant stopper. S’était là une aubaine, un moyen d’étendre les recherches et d’aller plus vite. A moins que…
- Vous avez besoin d’aide, Jedi ? On nous a prévenu que vous étiez peut-être en difficulté. fit le premier, sur lequel mon regard s’était perdu un instant. De discuter, nous n’en avions pas le temps. Nous devions agir, et vite.
Réussite !
- Effectivement. Nous sommes à la recherche de deux individus. Le premier est trop flou, pas de description possible. La seconde est une jeune fille, environ 15 ou 16 ans, plutôt mal habillé, le style punk. Raisons, délit de fuite, refus d’obtempérer alors qu’elle se dirigeait vers la salle de réception des données liées aux votes du Chancelier. Vous pouvez nous aider ?
Je le vis choqué, ou plutôt perdu. Comme si ce que je venais de lui dire lui semblait être improbable. Haussant un sourcil, j’inclinais légèrement la tête alors qu’il nous énonçait son problème, la raison de son air ébahit devant la nouvelle.
- Pardon ?! Mais c’est justement elle qui nous envoie ! Elle était avec… avec Mademoiselle Evans, proche du Sénateur d’Aargau. Elle nous a dit l’accompagner vers le poste de sécurité.
- Ah ! Et vous n’avez pas vérifié ? Le fait que vous voyiez cette personne tous les jours vous donne le droit de ne pas faire votre travail ?! Peut-être est-elle complice avec cette enfant ! Le sénateur d’Aargau a pris position pour l’un des deux candidats il me semble ! Vous voyiez où je veux en venir ? Il nous faut les retrouver. Par où sont-elles parties ?
Je le secouais un peu, cherchant à lui faire comprendre le problème. Et si ces deux personnes avaient décidés de truquer le scrutin ? Allez soldat, réfléchissez que diable !
- Vous voulez dire que… Bon sang, par là. Elles sont pris à droite puis à gauche. Ensuite nous les avons perdu de vue. Nous allons chercher dans d’autres secteurs. Peut-être pourrions-nous les retrouver ?
J’acquiesçais, avant d’inviter Zélonion à reprendre notre chemin. Ces deux soldats nous avaient fait perdre notre temps ! Un temps précieux ! Pourtant, leurs indications nous évitèrent de longues fouilles, ce qui au final nous permit de gagner du temps, de reprendre du terrain. Et à deux équipes, il nous serait plus simple de les retrouver…
| Si tu as une autre idée de génie, Pada… Zélonion, ne te gêne pas. Pour le moment, restons ensemble. Si nécessaire, nous nous séparerons.
Padawan… je n’osais pas l’appeler ainsi. Rien n’était encore fait, le Conseil n’avait pas approuver. Je ne voulais pas lui donner de faux espoirs…
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Jet de Joclad réussi : + 4 points.
Equipe Jedi : 8
Equipe Sith : 4
Tour de : Tess. Compétences à utiliser : Dextérité OU Intelligence.
Mademoiselle Evans.
Jamais entendu parler. Tess nota intérieurement le nom de la femme. Cela pourrait bien servir plus tard, peut-être. Le nom du garde, en revanche, prononcé trop vite et trop compliqué, lui échappa. Tess était de toute manière déjà absorbée par ce que formulait Evans : une association de jeunes en difficulté ? Merde, ça se voyait sur son front ou quoi, qu'elle en venait ? Et dire qu'elle avait mis des vêtements parmi ses plus neufs, c'était quand même un comble !
Néanmoins, le garde avait gobé les mensonges. S'ils en étaient tous, du moins. Tess n'était pas une orpheline, mais elle n'aurait pas été étonnée de se retrouver au poste de sécurité.
Toute à ses pensées, Tess ne vit pas venir le chariot poussé par le droïde, occupée qu'elle était à contempler ses pieds pendant ses réflexions intérieures et sa course pour suivre le pas plus allongée d'Evans. Elle fut prise d'un brusque sursaut quand s'affalèrent les tas d'assiettes et de couverts propres dans un fracas assourdissant. Mais, aidée d'Evans, elle tituba entre les débris et toutes poursuivirent leur marche rapide. Tess s'estimait suffisamment loin de qui que ce soit pour réengager la conversation.
- 'pourriez m'répondre quand même ! lança-t-elle, amère, sans oser toutefois élever la voix. Et dites-moi où on va, à la fin !
Tess avait perdu le fil des couloirs et des virages qu'elles avaient pris. Elle était désormais totalement perdue. Rien de grave, en des temps normaux, elle aurait fini par retrouver son chemin. Mais là, avec les Jedi à ses trousses, elle ne pensait qu'à trouver une sortie ou une cachette...
Au détour d'un couloir, elles se trouvèrent soudain nez à nez avec une porte verrouillée. Merde quoi, elles étaient faites comme des rats si elles étaient bloquées là ! Sauf que Tess avait bel et bien ramassé un pass magnétique un peu plus tôt... Elle le sortit et le passa sur la commande à droite de la porte, à tout hasard.
Qu'elle ne fut pas sa surprise de voir la commande fonctionner et la porte s'ouvrir... Sur un trou béant. On ne voyait pas le fond, même si le diamètre du gouffre de métal ne devait qu'être d'un mètre cinquante...
- Mmh... J'crois bien qu'il y avait un ascenseur ici, mais qu'ça a été condamné...
En face d'elles, une autre porte. Le voyant vert sur le côté indiquait qu'elle n'était pas verrouillée. Si seulement elles parvenaient à l'ouvrir, elles n'auraient plus qu'à sauter...
Tess fouilla ses poches. Rien qui ne pouvait l'aider. Elle pesta à voix haute avant de retirer une chaussure. Et la Lorrdienne de l'envoyer vers la commande de la porte en face : si elle touchait le bouton, la porte s'ouvrirait, non ?
(jet de dextérité pour lancer la chaussure sur le bouton)
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Jet de Tess raté.
Equipe Jedi : 8
Equipe Sith : 4
Tour de : Zelonion. Compétences à utiliser : Dextérité OU Agilité.
-"Sérieux, ils se foutent de notre gueule là ?"
On était arrivé devant une porte magnétique, et ça en suivant -vous l'aurez compris- les indications du mec derrière le comlink. Ca devait être un nouveau "supeeer" raccourci. On avait du aller à gauche, à droite, rentrer dans une pièce, la traverser, se tromper une fois, revenir sur nos pas, prendre la bonne gauche au troisième virage, qui cette fois-ci était du coup devenu la droite -par chance, on y a pensé-, descendu une rampe d'excaliers et la remonté au bout d'un couloir, reprendre notre course pour finalement ....
-"Désolé. On règle ce problème tout de suite. Elle va s'ouvrir, mais il y a un dysfonctionnement au niveau de ses réglages."
C'était juste abusé. J'avais même plus l'impression que c'était un raccourci, mais juste une perte de temps. Ce qui devait nous amener devant nos poursuivies, allait au final plus nous retarder qu'autre chose à ce rythme là. M'enfin, vous me direz, grâce à Joclad, on savait où chercher maintenant qu'on savait qui on poursuivait : une certaine Mademoiselle Emans -ou un truc du style-, affilié au sénateur d'une planète dont j'étais sur que Joclad aurait retenu le nom. Bah oui, moi, dans la foulée, depuis qu'on avait rencontré une espèce de bazar sur notre chemin, j'avais zappé certains détails.
-"Franchement, si je chopes le mec derrière le com', je l'explose Maitre. Je vous jure ... Et je sais pas, y a pas moyen de l'enfoncer c'te porte ?"
Joclad demanda, après un regard légèrement réprobateur à ma remarque sur les explosions, et miracle il y en avait un... de l'autre coté de la porte.
....
....
La simple idée que si on était de l'autre coté, on en aurait peut-être pas besoin l'effleurait-elle seulement, à cet empaffé de la sécurité ? Etait-il à ce point débile, ou était-ce le stress du moment ? Ou encore peut-être, et je m'en fis une raison, parce qu'il souhaitait apporter une réponse claire à notre situation ? Le temps défilait, et je n'avais de toute façon que ça à faire : attendre. Attendre sagement, à regarder les mouches voler.
-"Bingo ! J'ai trouvé Maitre ..."
Vive les mouches, mon regard venait de se poser sur le conduit de ventilation juste au dessus de la porte. Une courte échelle et ma parole que j'étais sur que je m'y faufilerais. Et une fois de l'autre coté, je n'aurais qu'à agir manuellement et me passer de ce sombre crétin derrière le comlink.
Une courte échelle plus tard, un coup de sabre pour la plaque, et je voyais la sortie de l'autre coté du mur. Restait à espérer que j'allais y arriver, et sans perdre trop de temps. Surtout avec ce reste d'hélice qui barrait un peu le passage...
[Jet d'agilité pour se faufiler dans le conduit de ventilation le plus rapidement possible]
-"Pinaise, faut pas être trop gros..."
[Edit suivant le jet de dés : réussite]
Pensez-vous, une formalité, l'hélice ne tenait pas. Et Joclad aidant, je passa l'obstacle sans mal, pour tomber de l'autre coté et ... voir la porte s'ouvrir alors que je me receptionnais au sol avec mes mains.
-"Non... dites rien. Je le vois, je lui arraches les dents."
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Jet de Zelonion réussi.
Equipe Jedi: +4 points
Equipe Jedi : 12
Equipe Sith : 4
Tour de : Gabrielle. Compétences à utiliser : Constitution OU Charisme.
Ne nous restait plus qu'à les semer une bonne fois pour toute et à écarter, de fait, cette menace du Sénateur Janos ;la chute malencontreuse de ces fournitures contribuant à nous aider. Nous nous dirigions vers les ascenseurs du même pas rapide que nous avions adopté jusqu'alors. C'est ce moment précis d'accalmie que choisit la fugitive pour se faire entendre à nouveau. Le culot de cette gamine me sidéra. Elle, que je venais de saisir dans une situation on n'eût pu plus délicate, m'interpellait avec véhémence, exigeant que je lui livre intention et identité alors que nous nous entêtions à vouloir la mener en sécurité.
« - Si vous commenciez par nous expliquer ce qu'une gosse des rues de votre trempe faisait à proximité de l'un des points névralgiques du Sénat de la République au moment même où ont lieu les élections d'un nouveau Chancelier Suprême ? »
Le ton était ferme et ne laissait entendre qu'une alternative : soit la princesse des rues passait aux aveux, soit la conversation s'arrêtait là. Nous arrivâmes aux ascenseurs sans plus de soucis, si ce n'était leur verrouillage imprévu. Je n'eus pas le temps de m'activer au piratage de l'interface de commande que déjà l'inconnu sortait une carte de l'une de ses poches – carte qu'elle avait sans aucun doute volée et qu'il me faudrait récupérer – et dévoila une cage d'ascenseur vide.
« - Ils n'ont rien condamné, nous ne sommes pas dans un appartement délabré des bas-fonds. S'il n'y a pas d'ascenseur, c'est qu'ils ont contacté la sécurité et lui ont demandé de boucler le secteur. Nous allons ré... »
Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que j'assistais médusée à un jet de chaussure malvenu et totalement inutile, lequel étouffa littéralement l'éventuelle réplique cinglante que je m'apprêtai à lancer. La chaussure, particulièrement lourde, rebondit à de multiples reprises sur les parois et ce, sur des dizaines de mètres de chute. La descente en rappel eût été envisageable si la gamine n'avait pas l'air aussi incapable de réaliser quoi que ce fût. De plus, il était hors de question de porter atteinte à sa vie, même par accident, tant que sa culpabilité n'avait pas été démontrée de façon certaine. Une seule solution s'imposait alors : le piratage du système.
Ma compétence en matière de technologie n'était plus à prouver et ce fut sans la moindre difficulté que je m'introduisais dans le système à partir d'un port d'accès de l'interface de la cage d'ascenseur. Mes doigts glissaient rapidement sur la surface de mon Terminal Portatif – lequel ne quittait jamais mon bras – et bientôt on entendait vibrer les parois de la cage d'ascenseur, signe de sa remontée rapide. Je me déconnectai ensuite, m'assurant de n'avoir laissé aucune trace de mon intervention. J'avais laissé un petit cadeau pour les agents de surveillance en invitant le système de surveillance de plusieurs secteurs et ce sur plusieurs étages à tourner en boucle sur l'enregistrement des dix dernières minutes de l'heure précédente, les rendant ainsi aveugle sans qu'il pussent s'en apercevoir.
La porte de l'ascenseur s'ouvrit devant nous alors que nous nous tenions toutes deux devant sans bouger. À l'intérieur, un petit droïde mécanicien nous salua par un sifflement poli. Nous montâmes à bord et presque aussitôt l'engin redescendit, direction le rez-de-chaussée. La porte s'ouvrit à nouveau et juste avant de partir je tentai de persuader le droïde de faire monter l'ascenseur dans les étages les plus élevés, officiellement pour aller y chercher n'importe quel quidam, officieusement pour mettre nos poursuivants sur de fausses pistes.
Réussi
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Jet de Gabrielle réussi.
Equipe Sith : +6 points
Equipe Jedi : 12
Equipe Sith : 10
Tour de : Joclad. Compétences à utiliser : Force OU Charisme.
-"Franchement, si je chopes le mec derrière le com', je l'explose Maitre. Je vous jure ... Et je sais pas, y a pas moyen de l'enfoncer c'te porte ?"
Je pivotais immédiatement dans sa direction, portant un regard clairement réprobateur à son attention. C’était exactement le genre de remarque qu’il devait éviter à l’avenir. Et puis officiellement, il n’était pas obligé de me sortir du « Maitre » à tour de bras. Rien n’était fait, le passage devant le Conseil devant avoir lieu après que nous ayons fait notre rapport à Maitre Tianesli, en partie responsable de la sécurité ici le temps des élections. Néanmoins, il s’appliquait à faire ce que je lui avais proposé : m’appeler ainsi en « public » et me servir du « Joclad » s’il le désirait lorsqu’il n’y avait pas urgence ou que nous étions seuls. Je pivotais finalement, vérifiant machinalement nos arrières.
- Le moment n’est pas à la plaisanterie, Zel’… En espérant que ce soit bien ce que je crois que ce soit, n’est-ce pas ? Essayes de trouver une solution pendant que je les contacte.
Je m’éloignais un instant, vérifiant qu’il n’y avait pas d’autre chemin possible à emprunter pour contourner cette porte. Je me saisissais également du comlink alors que je revenais bredouille vers Zélonion et la maudite porte.
-… Nous sommes bloqués. Pas moyen d’ouvrir. Il doit y avoir un problème mécanique ou autre… Pas moyen d’enfoncer la porte ?
- Elle est renforcée pour résister aux explosions, Jedi. Patientez, nous réglons le problème. Le meilleur moyen serait de pouvoir l’ouvrir depuis l’autre côté.
Je soupirais, portant de nouveau mon regard vers Zel’. « On va régler le problème. » Voilà une idée qui ne me rassurait guère. Car en attendant, les personnes suspectes semblaient fuir. Heureusement que nous n’étions pas seuls à effectuer la surveillance de cette zone. Sinon nous serions tombés dans le piège d’une éventuelle diversion.
- Je vous donne deux minutes, sauf quoi je découpe la porte. répondis-je rapidement, tel un avertissement. Fort heureusement, Zélonion m’interpella rapidement avec une idée des plus farfelues.
Pourtant, elle avait le mérite de pouvoir fonctionner avant qu’ils ne puissent ouvrir la porte. Je lui faisais donc la courte échelle pour qu’il puisse déverrouiller la grille de ventilation, qui bien évidemment, finit sa course sur ma tronche, y rebondissant pour finir au sol ! Je l’aidais ensuite à se glisser dans le conduit. Après quoi, je retournais devant la porte, tendant l’oreille, attentif aux paroles de Zélonion alors que j’enfonçais en vain le bouton d’ouverture de la porte magnétique.
- Arrêtes de pester Zel’. Toi au moins tu peux te faufiler de l’autre côté. Je te rappelles que je suis encore de l’autre côté et… attends, je crois que j’ai trouvé le problème…
Je plissais le regard, m’approchant de ce qui semblait être le panneau de contrôle de la porte, mal caché dans le mur. Je retirais la paroi légèrement ondulée pour observer le mécanisme. Je ne pris pas le temps de l’étudier. Il fallait ouvrir cette porte, et vite !
Je donnais un grand coup de pied dans une des pièces mécanique et la porte coulissa vers le haut, laissant apparaître un Zélonion médusé, pour ne pas dire agacé de voir qu’il avait rampé dans les conduits de ventilation, pour rien. Quant à moi, je me satisfaisais d’avoir trouvé la source du problème….
- C’est bon, on a déverrouillé la porte. On a un ascenseur qui grimpe, non loin de vous. D’après les détecteurs de mouvement, il n’y a personne d’autres à cet étage. Vos fuyards doivent être dans cet ascenseur.
Je fixais Zel’, haussant les épaules. Je pouvais comprendre sa réaction, il n’en reste pas moins qu’elle était à la limite de l’acceptable. D’un geste de la main, j’indiquais la direction à prendre. Après quelques détours nous arrivâmes rapidement devant les ascenseurs. Celui de droite semblait effectivement grimper. Alors qu’elle fut la première réaction ? Bah prendre l’ascenseur d’à côté. Sauf que… Bah sauf que celui d’â côté ne voulait pas s’ouvrir, comme la porte précédente….
- Bon, bah nous revoilà à la case départ. Au moins on sait où elles se sont arrêtés. L’autre ascenseur nous donne l’étage… J’ai l’impression que l’on tourne en rond…
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Jet de Joclad raté.
Equipe Jedi : 12
Equipe Sith : 10
Tour de : Tess. Compétences à utiliser : Constitution OU Force physique.
Tess se dissimulait pourtant plus ou moins consciemment l’angoisse que lui provoquait la perspective de ses exploits revenant aux oreilles de sa maîtresse. Mieux valait ne pas y penser trop tôt, et se sortir des ennuis avant qu’ils ne pussent l’engloutir.
- J’suis pas une gosse des rues, maugréa-t-elle à voix basse.
Mais l’air de rien, la remarque d’Evans la piquait. Si elle voulait évoluer plus facilement dans le Sénat, il allait falloir qu’elle passe pour autre chose que pour une gosse des rues. Peut-être allait-il falloir taper dans les robes de soie qu’Anthana avait fait mettre dans sa garde-robe. Bark ! Rien que d’y penser, s’imaginer juchée sur des talons et les jambes emberlificotées dans des tissus fins l’horripilait. Tout le monde verrait que ça ne collerait pas ! Il allait bien falloir s’y faire, pourtant, ou bien se trouver un autre rôle…
Cependant, l’épisode de la chaussure (et de son stupide bruit quand elle avait heurté les parois du conduit d’ascenseur à maintes reprises) avait rapidement balayé toutes les réflexions de Tess. Son esprit pratique, d’habitude si efficace, venait de s’illustrer dans sa plus pure inutilité. Tess sentit son visage s’empourprer et elle préféra conserver le regard planté dans le gouffre noir, têtu, pour ne pas voir sur la face d’Evans le reflet de son propre échec. Et en plus, maintenant, elle n’avait plus qu’une chaussure. Elle les aimait bien en plus, ses petites bottines noires. Elle en avait une autre paire, mais bon…
N’excluant pas la possibilité d’aller faire un tour plus tard dans la nuit dans les entrailles du Sénat pour récupérer son bien, Tess retira sa seconde botte et lui fit suivre le même chemin. Cette fois, en tendant le bras le plus loin possible au-dessus du vide pour ne pas qu’il y ait de rebonds intempestifs. Ceci fait, la jeune Lorrdienne se tourna vers Evans, qui pianotait, à l’aise, sur une interface incrustée dans le mur. Tess ne put s’empêcher de s’approcher et de tendre le cou pour lire ce qui se passait sur l’écran. Sa proximité devait déplaire à Evans, mais Tess n’en avait cure. Elle n’avait jamais demandé à être accompagnée, elle !
Après quelques minutes à peine, l’ascenseur descendit avec un bruit de mécanique bien huilée et s’arrêta devant elles, ouvrant ses portes sur un droïde stoïque. Tess y suivit Evans, la mine hautaine et le pas déterminé afin que, dans un espoir infantile, l’on ne pût remarquer son absence cruelle de chaussures. Elle se félicita néanmoins d’avoir mis des chaussettes propres et neuves de Kuat, et non une de ses vieilles paires trouées.
Evans servit au droïde une excuse pour que l’ascenseur poursuivît sa course une fois qu’elles furent arrivées à destination. Tess ne savait rien d’où elles allaient de leur destination maintenant, et ne poserait pas la question : pour essuyer un nouveau refus et un sermon ? Pas question. Si madame n’était pas partageuse, elle ne le serait pas non plus. De toutes les manières, la seule question qui l’intéressât était celle de la distance qui la séparait des deux Jedi qui les poursuivaient. Et à part s’éloigner plus encore, il n’y avait pas grand-chose qu’elle pouvait faire. Elle suivit donc Evans sans broncher, pendant plusieurs longues minutes, pressant le pas pour suivre les longues enjambées de la femme, tout en jetant tout autour d’elle des coups d’œil curieux.
C’était qu’il commençait à y avoir du monde, autour d’eux. Des membres de la sécurité, des civils, des journalistes un peu plus loin qui flashaient de leurs appareils des gens bien habillés. Tess se sentait flotter d’excitation. Est-ce qu’elle allait voir quelqu’un de célèbre, comme le gros Hutt qui gueulait toujours sur les holos ?
Evans se fraya un passage parmi la masse de gens, de plus en plus dense et, dans son sillon, Tess se faufilait, aidée en cela par sa petite taille. Elle était tentée, bien sûr, de profiter de la foule pour prendre la poudre d’escampette mais… Elle ne voyait pas encore la sortie. Si c’était pour se refaire prendre, mieux valait rester sage pour le moment. Ce qu’il y avait de bien aussi à rester dans la foule, c’était que personne ne remarquait l’absence de ses bottes.
De manière inattendue, il y eut brusquement un mouvement de foule suivit de cris. Si d’abord Tess s’inquiéta moins que ce qu’elle était curieuse de savoir ce qui se passait (est-ce qu’un politicien avait fait une déclaration insultante, ou bien se poussait-on tout bêtement pour laisser place à quelques autres sénateurs ?), ensuite la pression devint si forte qu’elle dut s’intéresser à où ses pieds se posaient. Bientôt, les gens se bousculèrent, furent pressés les uns contre les autres et Tess fut happée par le mouvement, ses pieds glissant sur le sol. L’instant suivant, elle avait chuté dans les pieds des gens qui grognaient de colère et fut piétinée sans ménagement.
C’était vraiment, mais vraiment pas son jour.
(jet de constitution pour survivre et se relever au piétinage intempestif.)
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Jet de Tess réussie!
Equipe Sith: +8 points
Equipe Jedi : 12
Equipe Sith : 18
Tour de : Zelonion. Compétences à utiliser : Agilité OU Charisme.
Milésya a écrit:"Cher Zelonion,
Je ne sais pas où tu te trouves en ce moment. Je n'ai pas de nouvelles de toi depuis quelques temps. Mère se présente à la Chancellerie, mais je n'ai pas le droit de regarder les holos, je trouve ça stupide. Je n'arrive plus à dormir parce que l'alarme de sécurité a commencé à retentir dans l'appartement. Mira dit que ce n'est rien, mais elle a quand même verrouillée la porte. Je serai plus rassurée si tu étais là...
En tout cas, j'espère que tu vas bien. S'il te plait, écris-moi vite.
PS : Ton oncle est très gentil, il m'a conduite au Sénat pour que je puisse faire mon discours.
A très bientôt,
Princesse Mimi.
Le message bipa à mon brassard alors que j'étais dans l'ascenseur. Et pensez-vous, j'avais pour le coup clairement envie d'être ailleurs du coup. Je crois même que ca devait se voir, ou plutôt, c'était certain, sinon je n'aurais pas entendu :
-"Ca va ?"
Ca va ? Ca va qu'il me demandait ? Pile au moment où j'avais envie de lui dire qu'on avait mieux à faire qu'à continuer à poursuivre cette gamine de punk dans ces *¨%£_ de couloirs de merde. Mais bon, qu'aurait dit tonton ? Joclad ? Le Conseil ? ... Sérieusement, qu'est-ce que j'en avais à foutre ?
-"Je te transfère le message... Je crois ... que c'est important..."
Ma voix tremblait, mais pas d'hésitation. Il y avait peut-être un peu de colère, mais surtout envers moi-même, parce que j'étais bloqué ici alors que mon amie avait besoin d'aide. Et prenant une dose de courage, je le fixais pour affirmer :
-"Maitre... On les chope, et ensuite, je me rends là-bas. C'est... capital."
Clairement que du coup, j'étais motivé. Clairement qu'au final, j'allais choper ces deux fuyardes. Clairement que cet ascenseur me semblait vraiment commencer à monter haut pour fuir. Elles allaient faire quoi ensuite ? Sauter en parachute du toit du Sénat ? Mais ça allait changer. On allait le faire autrement. Prenant le comlink, je l'activais et déclarait sur la fréquence de sécurité :
-"Ordre à tous de stopper l'assistante du Sénateur d'Aargau, et la personne qui l'accompagne. Ce message est un code de priorité 4."
-"Quel est votre matricule de mission ?"
Fichu question. Et vous croyez que j'allais la reposer à Joclad. Mais bien sur que non, il venait de me le dire. Et dans la foulée je répondais :
[Jet de Charisme pour convaincre la sécurité de coopérer]
-"Alpha-Charlie-Quatre ..."
-"Ce matricule est erroné. Merci de libérer la fréquence..."
'6' :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Résultat :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Jet de Zélonion raté.
Equipe Jedi : 12
Equipe Sith : 18
Tour de : Gabrÿelle. Compétences à utiliser : Sagesse OU Agilité.
