Invité
Anonymous
Nom : Tanhauser

Prénom : Vigo

Âge : 33 ans

Race : Humain

Côté de la Force : Obscur

Rang désiré : Seigneur Sith

Sabres laser : Deux sabres absolument identiques, droits, épurés. Le métal est d’un noir laqué, doux et lisse au touché. Un peu de paracorde noire enroulée permet une bonne préhension. Les lasers brillent d'un éclat bleu profond et bleu-roi. Le premier est généré par un cristal de Sigil. Celui-ci inflige une très vive douleur, brûlant les fibres musculaires sans cautériser les plaies.

Caractéristiques :

Force >> 4 + 1 = 5
Dextérité >> 2
Agilité >> 6
Constitution >> 5
Intelligence >> 4
Sagesse >> 2
Charisme >> 6

Pouvoirs :

° Absorption de Vie (niveau 2)
° Ambidextrie (niveau 2)
° Amélioration des Capacités (niveau 3)
° Contrôle des Esprits (niveau 2)
° Détection (niveau 3)
° Eclairs de Force (niveau 2)
° Etouffement (niveau 2)
° Lancer de Sabre
° Persuasion
° Télékinésie (niveau 3)
° Vague de Force (niveau 2)
° Voile de Force (niveau 2)

Points Forts : Nero cultive puissance et souplesse. C’est une force de la nature d’une résistance hors norme. Sa technique de combat est résolument tournée vers le maniement du sabre. Son Jar’Kai est impressionnant, très personnel aussi. Il n'hésite pas à jeter un sabre dans les airs en plein échange, sa main libre jouant de la Force pour qu'il retombe droit sur son adversaire. Sa présence est capable de révolutionner l’atmosphère d’une pièce en un instant. Le peu de prises qu’il offre à l’inquiétude est saisissant.

Points Faibles : Son côté fantasque peut l’exposer très dangereusement. Pour un homme du Côté Obscur, sa légèreté et la facilité avec laquelle il accorde sa confiance est déconcertante. Il est convaincu d’incarner un dieu et par conséquent il se méfie très peu, d’autant qu’il adore se faire surprendre, même à ses dépends. Les armes à feu ne sont pas son fort et il a des difficultés à appréhender la technologie et la mécanique.

Caractère :

Darth Nero a la conviction que les dieux sont tangibles et mortels. Il est un dieu, comme tous ceux qui maîtrisent la Force. Lui fait parti des joueurs. Doté d’un recul effroyable, il est capable de s’amuser d’à peu près tout et peut se montrer très provocateur. Il aime bousculer les schémas de pensée et provoquer la révolte. La mort ne l’effraie pas. Parfois même, il y aspire. Sa mortalité est son bien le plus précieux, c’est grâce à elle qu’il ressent l’ivresse de l’excès, grâce à elle que les enjeux sont véritables. L’homme est plutôt complexe, difficile à anticiper.

Ce qui l’épuise, c’est le déséquilibre des forces qui le contraint à terrer son nom. Le Côté Obscur doit ondoyer pour exister, redoubler de bassesses pour survivre. Il souhaite un Empire fort et mobilisé, capable de se confronter noblement à la République pour lui faire vomir ses contradictions. Il désire que ce nouvel Empire s’éloigne des travers Sith. Ses membres devraient cesser d’œuvrer à coups de couteau portés dans le dos de leurs pairs. La défiance et la trahison sont de sérieux handicaps quand on veut bâtir un règne solide. Il ne veut pas ressembler au serpent Lestett, il ne se satisfera que du lion.

Nero aime l’impulsivité, la spontanéité, l’audace, la dignité, la loyauté envers soi-même. Il apprécie beaucoup arracher la gorge des paranoïaques, des vils et petits calculateurs, des étroits d’esprits engoncés dans leurs stupides traditions. Les avares figurent parmi ses pièces de choix. Darth Nero fait parti de ces rares manipulateurs du Côté Obscur que l’on peut qualifier de flamboyant. Sa lumière est noire, mais aveuglante.

Description Physique :

1m93 pour 104 kilos de muscles, Vigo Tanhauser est un athlète impressionnant. La façon qu’il a de bouger, implacable, jamais précipité. Le calme et la profondeur avec lesquels il pose ses mots. Son regard bleu comme un lac gelé. Tout en lui inspire puissance. La force que ses bras sont capables de développer et l’agilité du puma qu’il démontre au combat sont terrifiantes. Personnage d’abord et d’apparence glacial, on constate à le fréquenter que derrière la froide enveloppe bouillonne un torrent de lave. Son visage marmoréen et placide peut soudainement transmettre des émotions avec une intensité remarquable, digne d’un acteur de tragédie. Son sourire s'imprime durablement dans les mémoires, tout à la fois tendre et démoniaque.

Son pouvoir a blanchi ses cheveux et creusé des cernes noires sur son visage. Son poil était déjà rare mais aujourd'hui il est totalement imberbe. Sur son torse, une large balafre et de nombreuses cicatrices témoignent du guerrier qu’il est.


Histoire :


Fachtna Tanhauser est une femme farouche qui n’a plus que son fils unique. Le père a disparu depuis des mois. Elle a tout fait pour retarder l’échéance après les tests sanguins réalisés sur sa progéniture. Positifs ces sales tests, positifs ! Elle a écrit à l’Ordre, saisi la justice. Mais elle n’a pu gagner que trois ans. Serrant la mâchoire, elle se résout à ouvrir sa porte aux deux encapuchonnés qui frappent. A la vue des bures, l’événement tant redouté l’impacte physiquement. Son sang ne fait qu’un tour et elle se jette sur le plus large des deux Jedi, hurlant sa haine, bavant sa rage. Le chevalier la maîtrise avec douceur tandis que son homologue pénètre à l’intérieur et prend gentiment l’enfant par la main. Cet enfant, c’est Vigo, et le taux de midi-chloriens qui circule dans ses veines doit être canalisé.

Dépossédée de sa chair, malheureuse à en crever, Fachtna se rend dans des endroits où une femme de 29 ans sans armes ne devrait pas se rendre. Elle fait la rencontre d’une contrebandière, dite l’Amazone. C’est une femme de tête, dangereuse et sans états d’âme, qui simule très bien la commisération. Fachtna lui parle longuement de son fils, de ses procès, de son combat, du taux exceptionnel de « miniclitoridiens » de son fils. L’Amazone opine sereinement et a des mots chaleureux pour elle. Elle lui promet de penser à son problème. Qu’elle attende son appel. Et trois semaines plus tard, c’est l’appel, enfin. Quelqu’un va venir, l’Amazone lui certifie que ce quelqu’un sera la solution, l’unique solution. Ce qu’elle ne dit pas, c’est qu’elle vient d’empocher une somme rondelette.

Fachtna n’a pas pu trouver le sommeil cette nuit. Quand elle entend frapper elle bondit de sa chaise installée près du poêle. Et puis elle se fige, elle ne sait pas bien pourquoi, mais elle hésite. Son ventre lui communique une étrange sensation. Elle pense alors à Vigo, son tout petit, et s’élance vers la porte qu’elle ouvre sans même prendre la précaution de vérifier l’allure du visiteur. Le vent d’hiver souffle dans ses cheveux mal lavés. Face à elle un grand homme filiforme, l’œil vert et reptilien, le visage hâve, le cheveu blond et déteint. Il est vêtu d’un gilet de velours pourpre et d’une chemise blanche. Un long manteau ouvert, noir, le protège du froid. Il sourit mais le cœur de Fachtna se serre.

Ils font connaissance. Lestett est un ennemi des Jedi. Il maîtrise les même armes, il trouvera son fils et le ramènera. Il se chargera ensuite de pourvoir aux besoins de la petite famille. En échange, Vigo deviendra son disciple et un futur guerrier. Fachtna ne lit pas entre les lignes. La Force, elle s’en moque, les Sith, elle ignore tout d’eux. Elle ne se doute pas un seul instant que le contrat qu’elle est train d’accepter précipitera sa mort et perdra l’âme de son enfant. Tout ce qu’elle veut, c’est son fils. Et si cet homme veut les aider, prendre en charge une partie de son éducation et le former au métier de soldat, à la bonne heure ! Lestett se fait confirmer toutes les informations fournies par l’Amazone, parcourt le rapport du laboratoire et sourit à la vue des résultats. Que ce sang est prometteur.

Darth Lestett quitte la petite maison et rallie Ondéron sur-le-champ. Il investit d’abord Iziz, et puis la jungle aux abords du Temple. Il est patient, très patient. Ses talents de dissimulation et d’investigation sont grands. Et puis enfin une fenêtre. Aujourd’hui la classe de Vigo doit faire une sortie à l’extérieur sous l’égide d’un Maître naturaliste. Le Sith sait parfaitement comment opérer. Embusqué depuis une heure, le Sith ne lâche pas des yeux le petit. C’est alors que Lestett estime Vigo assez éloigné du Maître. En moins de rien il est sûr lui, tel un oiseau de proie. Un cri étouffé et puis un vent noir filant sous l’épaisse frondaison. Maître Geebee sent une fluctuation. Ses yeux passent sur chacun de ses élèves. Il appelle Vigo. Soudain il somme les jeunes Padawan de rentrer au temple et d’alerter les sentinelles. Et il s’élance aussitôt dans la direction que lui indiquent les flux invisibles, il courre aussi vite qu’il peut, vif et agile malgré son âge. Mais ses efforts seront vains, et les sentinelles seront incapables d’intercepter la motojet qui s’éloigne là bas à toute vitesse.

La petite famille a investi une planète située à bonne distance de la République. Ce monde est régi par des rois et la féodalité est un régime qui convient très bien à Lestett. Les tests sanguins ne mentaient pas, ce petit Vigo possède un rare potentiel et le Sith se réjouit. Mais Fachtna est tout à fait décevante et sa méfiance grandissante ne tarde pas à se mettre en travers du chemin de l’Obscur. Ils ne sont pas établis sur cette planète depuis deux mois que la pauvre femme meurt étouffée dans son sommeil. Lestett aurait dû la tuer dès leur première rencontre. C’était pure perversion de la garder en vie et d’observer la Force supplanter la mère. Vigo ne pleure pas longtemps. Lestett a les bons mots et l’enfant n’est pas tant attaché à sa mère. Son enterrement sonne le début de l’entraînement de l’Apprenti Tanhauser. A 4 ans, ce garçon s’enfonce docilement dans la pénombre.

Darth Lestett décèle très tôt son ambidextrie. Il l’initiera donc au Jar’Kai. En vieillissant, le garçon développe une musculature impressionnante pour son âge. Vigo a de gros os, il sera un homme puissant. Vraiment, Lestett se félicite de son choix. Le quotidien de l’Apprenti est terriblement exigeant. Au rythme du soleil, il se lève et se couche. Il combat le Maître toute la matinée. Ce sourire quand il mord la poussière, Lestett l’apprécie beaucoup. L’après-midi, l’élève écoute le maître. Pour se nourrir, Vigo doit chasser ou voler sur les marchés. Dans tout ce qu’il entreprend pour Lestett ou pour lui-même, il a l’injonction de se priver des crédits. Le monde qu’ils ont investi est guerrier, rustique, barbare. La vie y est très rude. Vigo doit ruser, parfois tuer. Il devient un adolescent redoutable, car secondé par le Côté Obscur.

La construction de ses sabres est un épisode cauchemardesque pour le jeune Apprenti. Vigo a de grosses difficultés à concevoir la technologie. Même si l’explication est claire et précise, la chose lui apparaît tellement abstraite. A partir d’un plan, Vigo peine à extraire quelque chose de tangible. Il lui faudra des mois pour parvenir à visualiser son arme et assembler les premières pièces. Le Maître interviendra très peu et la première version de ses sabres manquera terriblement de fiabilité. Quelques années plus tard, Vigo fera réviser sa copie par un ingénieur compétent et ne manquera pas de prendre des notes, s’amusant du grotesque de sa situation. 

Lestett aime la politique. Détruire la vie des « importants » est un délice. Il s’introduit dans les cours avec une facilité déconcertante et mène grand train de vie quand son Apprenti survit dans une bicoque traversée par les courants d’air au milieu d’une sinistre forêt. Le Sith laisse Vigo s’approcher au plus près de la mort. Régulièrement il l’abandonne, pendant plusieurs mois. Il veut faire de lui un roc et il y parviendra. A 16 ans Vigo mesure 1m81 pour 85kg, il a tué toute sorte d’êtres vivants et pas un seul guerrier des royaumes ne peut lui tenir tête. Les rumeurs enflent à propos de la forêt d’Ystari et Lestett doit, à regret, fixer la date de leur départ.

Darth Lestett et Vigo Tanhauser se mettent à courir la galaxie. Il s’agit de débusquer un Padawan. Il s’agit d’en tuer un pour l’Apprenti. C’est ainsi que Vegtam croise le chemin du sombre binôme. Vegtam est en mission sur cette planète. Il doit réunir une certaine somme d’informations pour le Conseil qui doit décider si il est nécessaire d’envoyer plusieurs chevaliers pour démanteler un réseau nuisible. Cette mission sera sa dernière.

Le combat est mené dans un endroit désert. Le Maître Sith s’est employé a magnétiser le Padawan sous cette coupole de métal où se jouaient autrefois des matchs de Nuna-Ball. Vegtam ne sait quoi penser en avisant ces deux lasers bleus qui lui font face. Ce jeune colosse est déterminé à prendre sa vie. Pour la première fois, Vegtam connaît la peur véritable. L’affrontement ne s’éternise pas, Vigo est bien supérieur à son adversaire. Quand il traverse la gorge du guerrier lumineux, il s’approche au plus près de son visage cristallisé. Et il le regarde s’éteindre, droit dans les yeux. Derrière lui, le clap clap mesuré de Darth Lestett qui sort de l’ombre pour le féliciter.

« Ce soir, tu viens de renaître. Mon Apprenti. »

Darth Nero Illu_young

A partir de cet événement, Lestett décide d’initier Vigo à la politique. Ensemble, ils investissent les cercles décisionnaires des mondes sur lesquels ils posent leur vaisseau. Le Sith choisit des gouvernements fragiles, toujours éloignés des secteurs républicains. A cette époque, Vigo apprend beaucoup du cœur des êtres intelligibles. Il considère finalement que la majorité ne vaut pas grand-chose. Elle est d’une vacuité effarante, lâche et superficielle. Mais il s’en amuse beaucoup et Lestett s’étonne de ce côté léger et comédien chez son Apprenti. Vigo se présente volontiers Jedi chargé de la protection de l’éminent conseiller politique Lestett. Ensemble, ils parlent au nom de la République et tiennent des propos très effrayants pour les sphères d’influence qu’ils abordent. Dans leur bouche, la République apparaît toujours terrible pour leurs interlocuteurs. Après leur passage, les gouvernants chuchotent de peur et sont convaincus que rallier le Sénat serait la plus grosse erreur de leurs vies. Mais les mots ne sont pas seuls à convaincre, l’aura obscure de Lestett glace les âmes et la présence de Vigo noue les estomacs. De tels émissaires ont de quoi éteindre les volontés d’adhésion à la République.

Lestett est surpris et il n’aime pas ça. Vigo a beaucoup changé cette année. Son vocabulaire, tellement plus nuancé, cette facette fantasque qui jaillit parfois soudainement, ses suggestions cavalières, ce goût pour le patrimoine naturel des planètes qu’ils foulent. Et puis cette attirance pour la chair. Hommes, femmes, il ne refuse rien à son sexe. Derrière cette froide apparence, Vigo est un volcan passionné, chose que le Maître ne soupçonnait pas. Lestett se pose la question. Est-il déjà temps d’en finir avec cet Apprenti ? Le tuer, maintenant ? Lestett est un vieil agent de l’Obscur, il s’est toujours assuré de prendre la vie de ses disciples avant qu’ils ne la lui prennent. Se faire autant surprendre par celui qu’il forme est la première alarme. D’expérience, il sait que le duel décisif survient toujours quelques mois plus tard. Mais Vigo est encore si jeune. Non, il lui faut se rasséréner, le vieux Sith estime que ses sens se sont peut-être emballés. Les choses sont totalement sous son contrôle. Ce qu'il ne parvient pas à s'avouer, c'est qu'en réalité il est séduit, totalement sous le charme de son Apprenti.

De son côté, Vigo va de déception en déception concernant le Maître. A quoi bon disposer de tout ce pouvoir si ce n’est pour jouir de la vie ? Lestett n’a rien d’un risque-tout. C’est un prudent, très attaché à son existence qu’il juge de grande importance. Son âme est noire comme l’onyx et son cœur sec comme une datte. Son absence totale de lyrisme fait qu’il n’éprouve jamais rien de grand. Et puis la façon dont il parvient à ses objectifs. Toujours basse, retorse, à revers. Vigo le trouve de plus en plus répugnant. Un épisode particulier achèvera d’éloigner les deux hommes.

Sur une planète un peu plus proche du Noyau, Vigo séduit la fille d’un sénateur en visite. L’Apprenti tanne le Maître pour qu’ils la suivent quand elle repartira pour son palais. La planète où son père officie est républicaine, c’est une occasion en or de s’y confronter. Darth Lestett est très réticent, au sein de la République les risques encourus n’ont plus rien à voir avec ceux qu’ils connaissent au quotidien. Vigo insiste, presse l’égo du Maître, et ce dernier finit par céder, par suivre. C’est avec beaucoup d’amertume que le Sith embarque dans leur vaisseau.

Sur la planète de Cléo, les deux faux émissaires sont reçus selon leur rang. La confiance de la jeune femme est le meilleur des sauf-conduits et personne ne pose de questions embarrassantes. Vigo s’amuse beaucoup, Lestett a peur. L’Apprenti passe maintenant plus de temps avec Cléo qu’avec le Maître. La fille du sénateur est folle du puissant jeune homme, folle de son regard iceberg et de la force qu’il dégage. Vigo la trouve merveilleuse, d’une intégrité morale à couper le souffle, belle à se damner. Quel ravissement de la couvrir de l’Obscur pour que sa lumière resplendisse à sa juste mesure. Darth Lestett se met très sérieusement à douter. Son Apprenti tombe-t-il amoureux ? Il ne peut laisser faire ça et intervient sans hésiter.

Au lendemain d’une nuit torride. Vigo s’éveille, le corps relâché et l’esprit léger. A côté de lui, un cadavre magnifique. Son sourire s’efface, il vient de renifler la mort. Il bondit hors du lit et regarde Lestett droit dans les yeux. Ils s’observent. De longues secondes s’écoulent. Vigo laisse finalement échapper un grognement et pose un genou sur le matelas. Il se penche sur elle, l’œil fixe. Il arque les sourcils. Ses traits sont tragiquement tirés vers le bas. Sa peine est profonde. Sans la lâcher des yeux, il ouvre la bouche à l’adresse de Lestett.

« Tu es là depuis longtemps hein ? Ce spectacle de moi endormi auprès d’une morte, un délice n’est-ce pas ? »


« Un délice. Tu ne m’en veux pas j’espère ? »

Il ne répond pas et soulève doucement la tête de Cléo. Il place doucement son front au contact du sien et clôt les paupières. Une larme roule sur sa joue, ce qui n’échappe pas au Sith. La voix douce, il prononce quelques mots.

« Tu t’es mis à douter de moi imbécile. Tu as paniqué, et tu l’as tué. »

Il rouvre les yeux et pose son menton sur le dessus du crâne de la morte. Il fixe un instant le mur, comme si il voyait au travers. Et puis soudain il lève le bras droit vers Lestett, main ouverte. Sa voix retentit, une voix de stentor.

« Vois ! Vois si je me suis éloigné ! »

Et la Force frappe subitement le Sith de plein fouet. Balayé comme rien, il heurte durement la cloison. Quand il reprend contact avec le sol, Lestett hésite. Et puis il choisit de sourire.

« Mon Apprenti. »


Il se redresse de toute sa hauteur. La foudre dans ses yeux détonne avec l’air affable qu’il se compose.

« Pardonne-moi et quittons cette maudit planète qui veut provoquer notre schisme. Allons. »

Vigo se recule un peu pour regarder une dernière fois Cléo. Histrionique, il écarte alors les bras comme pour figurer les ailes d’un ange et laisse le corps sans vie se renverser dans les draps blancs. Il sort du lit, saisit son long manteau noir et l’enfile. Il relève son col en dépassant Lestett. Leurs regards se croisent sur un fil de haine. Le lendemain, Lestett se réveille prématurément. La Force la sorti sèchement de son sommeil. Une vague de solitude le submerge et il comprend. Vigo est parti. Le Maître Sith mettra près de deux années pour retrouver celui qu’il forme. Dans l’intervalle, Vigo aura beaucoup changé.

Voyageant avec le strict minimum chez les républicains, notre Apprenti fait beaucoup de rencontres. Il se montre très ouvert et tire ce qu’il veut des hommes et des femmes qu’il croise. Son charisme inspire. On a envie de le suivre, de partager avec lui. C’est ainsi qu’il devient le chef d’une petite meute composée d’un jeune pilote de chasse talentueux et réformé pour violences aggravées sur officier, d’une ancienne commando placée en département psychiatrique, d’un runner en mal de sensations fortes, et d’un ancien champion de boxe devenu SDF. Ces quatre là suivent Vigo partout où il veut se rendre. Ensemble, il font régner le chaos dans des quartiers entiers. Il deviennent la terreur des bourgeois et des politiques. Ils s’en prennent à eux souvent par jeu et obtiennent même quelques admirateurs au sein de la classe populaire.

Vigo apprend beaucoup de ses partenaires. Il s’intéresse à leurs âmes et leurs cœurs. Avec Klauss, il apprend à piloter avec brio le dernier chasseur développé par la Kuat Systems Engineering qu’ils sont parvenus à dérober à la source. Le groupe se met à pratiquer le mercenariat et n’hésite pas à s’en prendre à ses employeurs pour leur soutirer des crédits. Parfois par jeu, souvent parce que le dégoût vient tapisser l’estomac de Vigo. Ils obtiennent le soutien de réseaux anarchiques plus ou moins sérieux et Vigo s’amuse beaucoup lors de leurs assemblées-orgies. Les cinq parviennent à réunir assez d’argent pour s’offrir deux chasseurs de dernière génération et deux anneaux hyperpropulseurs. Le réseau Anachryst met à leur disposition un bombardier un peu désué mais solide.

Leurs exactions ont fini par remonter jusqu’au Sénat et font les choux gras de plusieurs quotidiens. Vigo sent que leurs galopades touchent à leur fin. Il est temps de passer à autre chose. Mais quand la porte du squat vole en éclat et qu’une femme et un homme en bure font leur sereine entrée, Vigo s’interroge avec excitation. Trop tard ?

Lasers au clair, le colosse du Côté Obscur s’élance sans hésitation aucune sur les deux Jedi. Le premier a tout juste le temps de dégainer son arme pour absorber le choc. Les yeux dilatés, Vigo frappe comme un démon. Voilà bien longtemps qu’il attendait de se frotter à des chevaliers solaires. Le second Jedi est contraint de reporter son attention sur les quatre compères qui lui tirent dessus sans sommation. Des arcs de lumière se tordent dans la pièce, les sabres s’entrechoquent en poussant des cris déchirant tant Vigo y met d’ardeur. La peur saisit le Jedi qui prononce alors désespérément le nom de son confrère. Avant de rendre son dernier souffle, transpercé par les deux traits bleus du grand blond. Vigo se redresse et son œil va par-dessus son épaule. Sa meute est à terre, en vie mais neutralisée. Le silence soudainement. Son visage se renfrogne. Et tout à coup l’attaque éclair du chevalier. Vigo n’est pas assez rapide pour parer ou esquiver. Il a tout juste le temps de déplacer son corps pour éviter la mort. La brûlure est terrible et il doit lâcher son sabre droit. Il recule en hurlant, face à son adversaire.

« Pas très fair-play ça ! »


Il sourit maintenant. Hoquette même un rire. L’autre lui darde sa lame de justice.

« Tu vas mourir, Sith. »

Et le Jedi est foudroyé. Il s’écroule sur les genoux. Lentement, comment un pantin auquel il manque plusieurs fils, il pivote légèrement et perçoit une ombre longue approcher sur sa droite. Sa vision est trouble et le visage indéchiffrable. Mais ses interrogations cessent maintenant, un nouvel éclair traverse la pièce et le Jedi brûle. Son front heurte durement le plancher. Son œil est figé dans la mort. Darth Lestett s’avance tranquillement et se stoppe pour se délecter du gisant à ses pieds. A cet instant il tourne le dos à Vigo, son Apprenti. Jamais Lestett n’est apparu si grand, si puissant. Létal. La Force murmure à Vigo. S'il ne bouge pas, il mourra aujourd’hui de la main de l’homme qui se tient devant lui.

La bouche et les yeux du Maître s’arrondissent subitement. Son menton plonge et il avise la lame laser qui vient de traverser son cœur. Vigo le retourne brusquement pour lui prendre le visage entre ses puissantes mains. Il lui parle avec émotion.

« Il est temps de rallier la Force, Maître Lestett. Il est temps. »


Les doigts du guerrier serrent plus fort les tempes blanches. Vigo regarde Lestett dans les yeux et s’interdit de cligner des paupières. Sa respiration est sonore, comme si lui-même expirait.

« Magni-magnifique. Ton-ton nom m’honorera. »

La main décharnée de Darth Lestett approche le visage lisse de son assassin comme pour le caresser. Et puis elle retombe. Vigo pleure. Il pleure de rage. Il a dû le tuer en traître, comme une vipère, comme un rampant. Il se considère si misérable en cet instant que ses larmes coulent pour le laver. Plus tard, Vigo apprendra que le Sith avait passé ses dernières années à le chercher sans relâche à travers la galaxie. Totalement obsédé, hanté, prenant tous les risques. Quelques heures après cet affrontement, deux chasseurs et un bombardier emprunte un couloir hyperspatial. Leur destination est lointaine, très lointaine…

Il faut à peine une année à la meute pour prendre le contrôle d’une petite planète de la bordure extérieure. Vigo Tanhauser est un roi né et le règne de Darth Nero débutera en -3492 sur Belkadan dans le secteur de Dalonbian.

A l’atterrissage, Nero n’imagine pas une seconde prendre les reines du monde qu’il foule. Il est ici pour se faire oublier et méditer son l’avenir. Il remise ses sabres et se constitue mercenaire avec son loyal équipage. Ils travaillent pour le plus puissant des camps, par facilité. A cette époque, Nero veut calmer le jeu, il a besoin d’un peu de tranquillité si il veut regarder sereinement derrière lui. Il dresse le bilan et se penche sur ses lacunes, sur sa trajectoire. Il se procure certains ouvrages traduits du sithèse qu’il aurait balayé d'un revers il y a un an. Plus il lit, plus cette vile civilisation l’écœure. Nero ne se sent en rien l’âme d’un Sith. Bientôt il conquiert la classe dirigeante, il a acquis sa confiance sur le terrain de la guerre et on est aujourd’hui très friand de sa personne dans les salons. Découvrir un certain raffinement chez cette brute électrise les esprits. On lui prête une oreille de plus en plus attentive, les plus hauts placés commencent à s’intéresser à lui. Le mercenaire est devenu très populaire chez les guerriers et les chefs s’inquiètent de son influence. Et ils ont raison. Car Nero est las de claquemurer son pouvoir, il n’a plus qu’une envie. Qu’on abatte le rideau et qu’on tombe les masques ! Finie la comédie. Il en a plus qu’assez d’évoluer parmi ces inférieurs, de leur rendre des comptes, de leur servir un jour de pion, un autre de conseiller. Sa nature, animale et chaotique, ressurgit du jour au lendemain. Soutenu par les généraux, il mène son putsch et s’empare de la couronne dans une marre de sang.

Après s’être rendu maître du clan majeur. Le roi Nero part en campagne. Qu’il serait drôle de régner sur une planète entière, considérez un peu la richesse de l’expérience ! Il réarme et adjoint à ses troupes tous les mercenaires qu’il peut rassembler. Et Darth Nero déferle, ses sabres ornant de nouveau sa ceinture. Il tue tous ceux qui s’opposent et parvient à vassaliser tous les peuples et leurs princes. Jouant de la Force au grand jour, beaucoup rallient sa bannière sans hésiter, d’autant que notre homme sait se montrer clément.

Lors de cette longue campagne, Nero manque de mourir plusieurs fois et échappe de peu à la folie. Jamais il n’a déchaîné son pouvoir de cette façon, aussi intensément, sans pause. Il connaît une ivresse dont il refuse de se défaire. Son corps et son âme s’en trouvent affectés. Sans sa fidèle et mortelle garde personnelle, Darth Nero, à se croire plus fort que des armées entières en se dressant seul face à elles, serait mort fou allié sur un champ de bataille. Lors d’une fièvre le clouant à sa couche, la sagesse d’un talortai et d’une humaine sensibles aux flux, Garuda et Weepeh, le ramènera au point d’équilibre. Ces deux loyaux compagnons lui permettront d’achever sa conquête en préservant son intégrité. Et puis viendra le règne.

L’unique loi qu’il promulgue est baptisée « loi primale ». Tout est pardonné si les actes sont dictés par la passion et l’estomac. Nero constitue un drôle de tribunal auquel il participe parfois, chargé de trier les actes immoraux en deux catégories : ceux guidés par les élans du cœur et l’instinct, et ceux issus de la raison, prémédités, bas. Les premiers, purs, sont légaux. Les seconds, impurs, sont illégaux.

Darth Nero My_world

Un allègre chaos règne sur Belkadan. Les forts et les beaux tirent leur épingle du jeu. On peut faire la guerre un jour et profiter d’une orgie le lendemain en compagnie de ses ennemis sous l’œil du roi Nero. Le grand blond se plaît à jouer les arbitres durant les conflits. Tel un dieu, il peut intervenir avec ses champions et pimenter les choses. Cela dit, bien que grand jouisseur, Nero travaille aussi beaucoup. Il passe de nombreuses heures sur son trône, penché sur d’épais livres ou l’holonet. Il apprend à méditer, à l’écoute de la Force, et à canaliser ses énergies bouillonnantes. Par ailleurs, il se tient très au fait des événements qui agitent la galaxie.

Quand il apprend la victoire du Côté Obscur sur Artorias, un sourire carnassier se peint sur son visage. Elle s’appelle donc Darth Ynnitach. Il faudra faire connaissance. Cela dit, il n’est pas prêt pour parler d’égal à égal avec elle. Alors il prend son temps, développe encore son pouvoir, fait en sorte de s’attirer toutes sortes d’ennemis passant dans l’orbite de son monde et d’en triompher. Il ne prend pas d'apprenti, il a déjà trop à faire avec les traîtres qui l’environnent depuis qu’il trône sur ce monde. Et puis un matin, le roi Nero constate que ses cheveux ont blanchi. Il est temps de reprendre la route, temps de se révéler à sa chère famille.

Question HRP : Comment avez-vous connu le forum ? : TdJ
Invité
Anonymous
Salutation, me revla (Bram). Wink

Tout à fait emballé par la maison, je me lance dans un perso avec plus d'envergure et surtout plus raccord avec ce que j'aime écrire. J'espère que ça vous plaira (la fiche est terminée).

Sur la fin, je rends Nero maître d'un petit monde. Si c'est jouable, indiquez-le moi sur la carte. What a Face
Saï Don
Saï Don
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Bonjour Darth Nero,

Alors d'abord, doit-on désactiver Bram, ou tu souhaites conserver les deux personnages ? (tu en as tout à fait le droit bien sûr)

Ensuite, laisse-moi te féliciter pour la narration de cette fiche qui est vraiment très prenante et bien écrite.

Par contre, il y a une petite chose qui est frappante dans ton histoire... Ton personnage est un peu parfait. Il ne connaît dans son histoire aucun échec ou alors, quand échec il y a, ils ne sont jamais de son fait. Par exemple, les points faibles que tu évoques n'ont aucune répercussion sur sa biographie.
De plus, la chose la plus difficile qu'il accomplit, à savoir asservir une planète entière, n'est pas raconté... Ce qui est un peu embêtant. C'est probablement son projet de longue haleine et l'on en connaît rien. Là encore, le résultat est parfait : nul ne s'oppose à lui ou alors ils meurent sur-le-champ. Comment est-ce possible, d'ailleurs, avec si peu de sagesse et d'intelligence ? Est-il assez stratégique pour se rendre maître d'un monde ? Car ce n'est pas ce qu'indiquent ses caractéristiques, qui le font apparaître plutôt comme une force brute.

Comme il s'agit d'un seigneur Sith, qui aura donc pas mal d'influence sur l'histoire du forum, il est important qu'il ne s'agisse pas d'un vrai "dieu" (qu'il se prenne pour un dieu, à la limite, c'est son problème), mais que ce soit un personnage bien équilibré de ce côté-là.


Je te laisse y réfléchir un peu et modifier en conséquence. En attendant, je vais tâcher de trouver une planète qui pourrait fonctionner dans cette configuration.
Invité
Anonymous
Salut maestro.

Alors oui, on peut oublier Bram.

Content que l’écriture t’ait porté un peu Wink. Suis pas fâché d’être tombé sur un staff aussi souple et posé, j’apprécie beaucoup l’atmosphère que je renifle ici. Les framboises m’ont l’air mûres et ont du poil.

Passons aux corrections. J’ai commencé par ajouter un paragraphe sur sa galère rencontrée lors de la fabrication de ses sabres. Nero et la technologie ça fait vraiment deux et il fallait appuyer un peu dans la bio c’est vrai.

La construction de ses sabres est un épisode cauchemardesque pour le jeune Apprenti. Vigo a de grosses difficultés à concevoir la technologie. Même si l’explication est claire et précise, la chose lui apparaît tellement abstraite. A partir d’un plan, Vigo peine à extraire quelque chose de tangible. Il lui faudra des mois pour parvenir à visualiser son arme et assembler les premières pièces. Le Maître interviendra très peu et la première version de ses sabres manquera terriblement de fiabilité. Quelques années plus tard, Vigo fera réviser sa copie par un ingénieur compétent et ne manquera pas de prendre des notes, s’amusant du grotesque de sa situation.

Pour le reste de ses défauts, je crois quand même que le côté fanstasque ressort à plusieurs occasions. Il peut s’exposer dangereusement uniquement par jeu ou dégoût, sans réfléchir plus que ça aux conséquences (par exemple quand il s’en prend à ses propres employeurs). Concernant la facilité avec laquelle il accorde sa confiance, disons qu’elle est troublante pour un Sith mais reste acceptable. Et puis son charisme le sauve d’une trahison fatale, lui permettant de s’entourer de compagnons fiables qui veillent sur lui (on peut aussi dire qu’il a un peu de chance).

Voilà sinon ce que j’ai ajouté pour raconter sa conquête :

A l’atterrissage, Nero n’imagine pas une seconde prendre les reines du monde qu’il foule. Il est ici pour se faire oublier et méditer son l’avenir. Il remise ses sabres et se constitue mercenaire avec son loyal équipage. Ils travaillent pour le plus puissant des camps, par facilité. A cette époque, Nero veut calmer le jeu, il a besoin d’un peu de tranquillité si il veut regarder sereinement derrière lui. Il dresse le bilan et se penche sur ses lacunes, sur sa trajectoire. Il se procure certains ouvrages traduits du sithèse qu’il aurait balayé d'un revers il y a un an. Plus il lit, plus cette vile civilisation l’écœure. Nero ne se sent en rien l’âme d’un Sith. Bientôt il conquiert la classe dirigeante, il a acquis sa confiance sur le terrain de la guerre et on est aujourd’hui très friand de sa personne dans les salons. Découvrir un certain raffinement chez cette brute électrise les esprits. On lui prête une oreille de plus en plus attentive, les plus hauts placés commencent à s’intéresser à lui. Le mercenaire est devenu très populaire chez les guerriers et les chefs s’inquiètent de son influence. Et ils ont raison. Car Nero est las de claquemurer son pouvoir, il n’a plus qu’une envie. Qu’on abatte le rideau et qu’on tombe les masques ! Finie la comédie. Il en a plus qu’assez d’évoluer parmi ces inférieurs, de leur rendre des comptes, de leur servir un jour de pion, un autre de conseiller. Sa nature, animale et chaotique, ressurgit du jour au lendemain. Soutenu par les généraux, il mène son putsch et s’empare de la couronne dans une marre de sang.

Après s’être rendu maître du clan majeur. Le roi Nero part en campagne. Qu’il serait drôle de régner sur une planète entière, considérez un peu la richesse de l’expérience ! Il réarme et adjoint à ses troupes tous les mercenaires qu’il peut rassembler. Et Darth Nero déferle, ses sabres ornant de nouveau sa ceinture. Il tue tous ceux qui s’opposent et parvient à vassaliser tous les peuples et leurs princes. Jouant de la Force au grand jour, beaucoup rallient sa bannière sans hésiter, d’autant que notre homme sait se montrer clément.

Lors de cette longue campagne, Nero manque de mourir plusieurs fois et échappe de peu à la folie. Jamais il n’a déchaîné son pouvoir de cette façon, aussi intensément, sans pause. Il connaît une ivresse dont il refuse de se défaire. Son corps et son âme s’en trouvent affectés. Sans sa fidèle et mortelle garde personnelle, Darth Nero, à se croire plus fort que des armées entières en se dressant seul face à elles, serait mort fou allié sur un champ de bataille. Lors d’une fièvre le clouant à sa couche, la sagesse d’un talortai et d’une humaine sensibles aux flux, Garuda et Weepee, le ramènera au point d’équilibre. Ces deux loyaux compagnons lui permettront d’achever sa conquête en préservant son intégrité. Et puis viendra le règne.

L’unique loi qu’il promulgue est baptisée « loi primale ». Tout est pardonné si les actes sont dictés par la passion et l’estomac. Nero constitue un drôle de tribunal auquel il participe parfois, chargé de trier les actes immoraux en deux catégories : ceux guidés par les élans du cœur et l’instinct, et ceux issus de la raison, prémédités, bas. Les premiers, purs, sont légaux. Les seconds, impurs, sont illégaux.

Sur ce monde, un allègre chaos règne. Les forts et les beaux tirent leur épingle du jeu. On peut faire la guerre un jour et profiter d’une orgie le lendemain en compagnie de ses ennemis sous l’œil du roi Nero. Le grand blond se plaît à jouer les arbitres durant les conflits. Tel un dieu, il peut intervenir avec ses champions et pimenter les choses. Cela dit, bien que grand jouisseur, Nero travaille aussi beaucoup. Il passe de nombreuses heures sur son trône, penché sur d’épais livres ou l’holonet. Il apprend à méditer, à l’écoute de la Force, et à canaliser ses énergies bouillonnantes. Par ailleurs, il se tient très au fait des événements qui agitent la galaxie.

Je crois qu’on peut compter maintenant 3 gros échecs et un 1 petit :

- La construction laborieuse de ses sabres.

- Sa défaite contre un chevalier Jedi. Sans l’intervention de son Maître, il était condamné.

- La façon dont il est contraint de prendre la vie de Lestett, par derrière, en traître, si il veut survivre. Vigo le vit comme un échec (ça, j'aurais dû l'écrire, j'ai donc ajouté quelques phrases)
La main décharnée de Darth Lestett approche le visage lisse de son assassin comme pour le caresser. Et puis elle retombe. Vigo pleure. Il pleure de rage. Il a dû le tuer en traître, comme une vipère, comme un rampant. Il se considère si misérable en cet instant que ses larmes coulent pour le laver.

- Le fait qu’il se soit laissé dépasser par son pouvoir lors de sa conquête, complètement dépasser.

Au sujet de son niveau d’intelligence. Si tel qu’écrit ça te semble pas jouable avec 3 pts, je peux me repencher sur la répartition et passer à 4 par exemple en délestant ailleurs. Si des passages en particulier te paraissent tout à fait gros bill, indique-les moi et je retoucherai.

A bientôt.
Invité
Anonymous
Si tu permets, j'aimerais mettre Nero en stand by. J'avais démarré l'écriture du BG d'un maître Jedi en parallèle et je suis en train d'hésiter sur les deux persos (je sais que je n'aurais pas le temps de me consacrer à deux gugus alors je dois faire un choix). J'aimerais terminer ce second BG et trancher entre le Sith et le Master dans quelques temps si tu veux bien.
Invité
Anonymous
je dirais que l'on ne va pas t'en empêcher, mais il serait bien que cela ne se produise pas trop souvent.

Administrer une fiche demande du temps et il est dommage de voir que l'on a fait ça pour "rien" :)

Invité
Anonymous
C'est juste, d'ailleurs trève de tergiversation. Allons-y pour Darth Nero, le Côté Obscur a vaincu. Pardonnez-moi mon hésitation.

On peut reprendre les corrections Sir.
Saï Don
Saï Don
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Ok, moi cela me va, te voilà validé !

Pour la planète, je te propose soit Belkadan, soit Hettitite. La première est luxuriante côté faune et flore mais n'a pas spécialement d'histoire en dehors des Yuuzhan Vong, bien après notre époque, mais au moins on sait à quoi elle ressemble, même si normalement il ne devrait pas y avoir grand monde dessus.
Sinon, Hettitite n'est vraiment pas documentée, cela peut être assez arrangeant pour la conduire assez comme tu veux.

Ces planètes se trouvent bien sûr dans l'Espace Impérial.

Donne-moi ton choix, pendant ce temps je remplis tes jauges de points...
Invité
Anonymous
En piste ! Merci.

Allons-y pour Belkadan, la jungle j'aime ça. Qu'est-ce qu'on peut trouver comme population dessus ? J'ai pas trouvé de race native. Seulement des immigrées : Rakata, Humains,Yuuzhan Vong. A notre époque, peut-on imaginer des rakata et des humains à la surface de cette planète ? Sinon si c'est le désert question populace, me faudrait revoir le passage conquête.

Par ailleurs j'ai revu les stats For et Int. Je suis passé à 4 dans les deux, après réflexion ça me paraît mieux coller au perso.

J'édite pour entrer le nom de la planète.
Saï Don
Saï Don
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Alors en fait l'espèce des Rakatas à notre époque s'est éteinte. Je pense donc que l'on peut considérer que des colons humains peuvent s'y être installés depuis quelques décennies/siècles en raison de ressources intéressantes et qu'ils ont recréé un monde humain classique, mais avec de vastes zones restées sauvages.

Impeccable en tout cas, cela me convient. As-tu besoin d'éditer ta fiche ou cela te convient tel quel ?
Invité
Anonymous
Tout est ok. On y va vieil homme. Twisted Evil
Saï Don
Saï Don
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Eclats Kyber : 31
Ok. Tu peux dès à présent commencer le RP sur le forum, pense juste à mettre un lien vers cette biographie dans ta signature. Tu connais déjà la chanson pour la Foire aux Questions et l'Appel à RP, donc tu y échappes cette fois-ci :-)

Bon jeu.
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