Nom : Publius.
Prénom : Evadné.
Âge: 19 ans.
Race : Mère hapienne et père humain. Elle a hérité de la vision nocturne défectueuse du côté maternel, mais également d'une part de la beauté caractéristique du peuple Hapien.
Côté de la Force : Lumineux.
Rang désiré : Non-utilisateur de la Force, politicienne.

Caractéristiques : [23 au total]

Force : 2
Dextérité 2
Agilité: 3
Constitution: 3
Intelligence: 4
Sagesse : 3
Charisme:6


Points Forts :

-Une témérité à toute épreuve.

-Un esprit d'analyse, accompagné du plus grand pragmatisme.

- Son héritage politique et financier qui la placent à la tête d'une fortune conséquente et d'un réseau d'influence exploitable; bien que ses preuves restent à faire.


Points Faibles :

- Sa jeunesse qui trahit un manque d'expérience.

- Sa force physique à la limite du risible. Son père n'a jamais cru bon de lui offrir une éducation martiale, persuadé que l'argent offrirait à sa fille la meilleure des protections.

- Sa beauté qui, loin d'être un atout, attire l'attention sur elle. Les personnes ont tendance à s'arrêter aux barrières de son physique, tout en éludant la question de son esprit. Les conséquences de ces comportements sont un sexisme ordinaire et quotidien.

- Un brin de naïveté, malgré son intelligence. Aussi est-elle à la merci de personnes influençables.

Caractère : Correctement voire bien éduquée, Evadné s'exprime avec la plus grande des politesses. Elle attend bien évidemment de ses interlocuteurs les mêmes convenances. Exigeante, elle préfère débattre que converser, lever un plaidoyer plutôt que dresser un réquisitoire et sourire au lieu de pleurer. Malgré ses bonnes manières, et l'expression sincère de sentiments distingués, Mademoiselle Publius offre ses états d'âmes sur un plateau d'argent à qui s'intéresse aux mots qu'elle emploie. Toujours subtile, ses discours dissimulent de nombreux sous-entendus et appels subliminaux – dans la finesse, néanmoins. Son altruisme est un trait de caractère qui justifie selon certains une faiblesse d'esprit. La jeune hapienne est en effet aimable, gentille et agréable bien que soumise aux protocoles hypocrites. Elle cumule les qualités superficielles tant prisées dans les hautes sociétés de la République. Son principal combat demeure celui pour la liberté dont elle s'est faite l'épouse. Pourtant lorsqu'elle est extraite de son environnement sécuritaire et éprouvée par la crainte (surtout du noir) Evadné s'avère courageuse mais rapidement désemparée. Ainsi n'accorde-t-elle pas facilement sa confiance au-delà des apparences et élève sa politesse comme un rempart à la confrontation directe. Qui sait néanmoins comment réagira-t-elle lorsqu'elle ne saura plus l'éviter.

Pour terminer sur un registre plus anecdotique, les goûts de la politicienne sont tranchés. Par exemple, la demoiselle exclura soigneusement de son alimentation tous les fruits rouges ainsi que les viandes trop riches. Elle refusera de porter des tenues mettant son physique en valeur et faisant étalage d'attributs excentriques : privilégiant les coupes longues, couvrantes et aux couleurs pâles.

Description Physique : En dépit de sa sobriété vestimentaire, ce qui n'empêchent guère ses toilettes d'être soignées et coûteuses, Evadné est coquette. Comme toute femme, elle apprécie prendre soin d'elle a minima incluant outre les soins de beauté traditionnels, l'utilisation modérée de cosmétiques. Le plus souvent elle farde ses lèvres d'un pourpre pastel pour en souligner le tracé. Elle est convaincue qu'un interlocuteur avant d'être conquis par ses mots, doit l'être par l'instrument qui les produit : la bouche.

Sa chevelure est souvent libérée, sauvage et longue ; chatoyante et soyeuse. Elle varie dans les blond pâle, nuancée entre la couleur des blés et le platine, selon les saisons. Elle y attache énormément d'importance, car leur longueur dénote son rang privilégié dans la société. De temps à autre, elle se permet d'y glisser une fleur exotique ou un diadème de perles.

Le plus attrayant ne se situe guère au niveau de sa poitrine, proportionnée raisonnablement, ni de sa chute de rein qui dénote la douceur de ses courbes, mais de son regard. Ses prunelles hapiennes brillent de clarté, et possèdent un coloris difficilement discernable : un jour bleues, l'autre grises, parfois un rien mordorées. Cette partie se trouve être la plus sensible de son anatomie. En effet elle traîne ses grands yeux comme un fardeau, véritable handicape dès que le Crépuscule menace l'horizon. Une baisse sensible de luminosité et la voilà presque aveugle. Quant au noir manteau de la nuit...

Pour le reste, rien est à signaler. Peut-être sa taille moyenne, aux environs du mètre soixante-huit.

Histoire : Article paru dans la revue spécialisée des Sciences Politiques Galactiques, abrégée S.P.G, portant le dossier spécial des 16 personnalités politiques de l'ombre ou émergentes.

Evadné Publius, pour le droit des espèces féminines à travers la Galaxie.

L'ombre paternelle.

Le nom Publius est surtout connu par les nombreux scandales visant le très célèbre Vérägan Publius du temps de ses mandats sénatoriaux. Tantôt touché par des accusations de corruption, allant jusqu'au trafic d'armes, tantôt épinglé en raison de la concurrence déloyale pratiquée par son entreprise : la Stellaire Compagnie ( ndlr. Abrégée SteCo.), Monsieur Publius a préféré voilà un an céder son siège de Sénateur pour se consacrer uniquement aux affaires lucratives de ses industries sur Cadezia. Ses partisans rappellent pourtant la fermeté de leur mentor et sa politique fructueuse en matière d'économie et de stratégie militaire dans le gouvernement de Cadezia dont il demeure, malgré tout, une figure incontournable. Néanmoins, sur Coruscant ses appuis se font plus rares et il est particulièrement difficile de rencontrer un allié probant de l'ancien sénateur jugé trop conservateur. Aujourd'hui lancée en politique sa jeune héritière, Evadné, doit répondre du passé mitigé de son paternel et apaiser les tensions suscitées par des prises de positions extrêmement radicales.

Les début dorés.

Lors d'un discours, le sénateur de Cadezia fut brusquement interrompu par une dépêche urgente. Sa femme, présente à Coruscant, venait de mettre au monde leur unique enfant : une petite fille (ndlr. Voir référence ART01258, sous le titre « Le Sénateur de Cadezia, saura-t-il meilleur père que politicien?). Obligé de quitter l'Assemblée Galactique, il s'était pressé au chevet de Madame Publius sous les applaudissements et les félicitations d'une majorité de ses pairs. Il a fallu au cours des jours suivants tenir la presse à distance. Les heureux parents préfèrent reprendre leur résidence principale à Cadezia, loin des remous médiatiques dont Publius était constamment la cible.

Protégée de l'effervescence si caractéristique à Coruscant, la petite Evadné a pu bénéficier d'une enfance dorée. Les médecins déclarent d'ailleurs assez rapidement que les gènes hapiens ont primé et se désolent d'apprendre au sénateur Publius l'impuissance visuelle de sa progéniture. A l'heure actuelle cette déficience complexe encore la jeune adulte.
Son éducation ne diffère pas de celle des centaines d'enfants aux ascendances sénatoriales. Somme toute, aucun citoyen lambda de la République ne l'aurait plainte si par inadvertance elle s'était étouffée avec une cuillère d'argent dans la bouche.

Trulalis, ou des ambitions avortées.

Quelques années plus tard, ses parents se séparent et ce divorce marque le départ de Madame Publius vers les horizons hapiens. Evadné se consacre alors corps et âme à ses études pour oublier cette douloureuse rupture familiale. Elle entreprend un prestigieux parcours en médecine à l'université de Trulalis. Ces années seront d'ailleurs couronnées d'un franc succès. Lorsqu'elle se confie pour la première fois à la presse elle remémore son souhait principal qui était de prendre la tête d'une station spatiale médicale à titre de médecin en chef. Et c'est avec un sourire forcé qu'elle admettra ensuite avoir cédé aux exigences de son père. L'humilité de la jeune héritière a de quoi surprendre. Elle espère pouvoir réussir ces nouvelles études de Sciences Politiques dans un climat serein et avec tout le sérieux du monde.

Un retour inespéré sur Coruscant.

Sa récente entrée à l'école sénatoriale a permis de soulever une nouvelle fois la polémique des passe-droit. Et plusieurs figures publiques se sont dressées contre l'abus d'influence conduisant la plupart du temps à des droits d'entrées acquis là où des jeunes gens issus de milieux modestes devraient redoubler, sinon tripler d'efforts. Tout est bon, rappelons-le, pour taper sur les doigts de Monsieur Publius qui se défend expressément d'avoir pratiqué la moindre pression pour intégrer sa fille à l'Ecole des sénateurs : « Mon enfant, dont je suis extrêmement fier, s'est présentée aux examens d'entrée comme tout le monde, et elle a réussi les tests en ayant les mêmes chances que tous les autres candidats. » Interrogée à son tour, Evadné confirmera cette version de l'histoire allant jusqu'à exposer ses attestations de réussite à la presse, permettant de clore un long chapitre de débats.

L'affaire Amidiza au coeur de la tourmente.

« J'étais en retard à l'Ecole. Je devais emprunter un raccourci qui m'était habituellement prohibé. A moi, ainsi qu'à toutes les jeunes femmes de ma condition. Mais je n'avais aucun autre choix. Au coin de cette ruelle, alors que je me pressais pour attraper une navette, j'ai vu cette....cette ombre. Tout s'est passé si vite, tellement vite ! Et aucun témoin dans cette rue déserte ! Il y avait cette femme à terre au moment où l'ombre a disparu. Elle perdait beaucoup de sang. J'ai appelé les secours, tenté de lui prodiguer les premiers soins mais....il était trop tard. Ce n'est que par la suite, que j'ai appris que la décédée était en réalité un Jedi, visiblement victime d'un meurtre odieux. »

Le Chevalier Jedi en question était Izavel Hautfays et le témoignage poignant d'Evadné, rediffusé en boucle sur l'Holonet, ouvre le début de la périlleuse affaire Amidiza (ndlr. Collectif créé par des proches de la victime, à prononcer Amis d'Iza.) Pour la première fois de sa courte existence Mademoiselle Publius se trouve propulsée au centre des attentions médiatiques et sous le feu des projecteurs; contenant difficilement son émoi lorsqu'elle aborde le sujet de la femme à qui elle aurait pu sauver la vie. Les enquêteurs l'interrogent, jour après jour. Puis ce fut au tour de l'Ordre des Jedis d'alpaguer l'attention de l'héritière. Les journalistes couvrirent d'ailleurs ses nombreux voyages escortés jusqu'à Ondéron où des heures d'entrevues l'attendaient. Avait-elle vu le visage de l'assassin?Sa taille, un signe distinctif ? Ses rares sorties du Temple étaient relayées par les hologrammes et sur chacun d'eux, ce même air pâle et pensif que venait égayer un fin sourire. Beaucoup de spéculateurs, adeptes des théories du complot, investiguèrent pour proposer au public des thèses selon lesquelles les Jedis useraient d'hypnose sur Evadné Publius.

Les mois passant, la future sénatrice – espérons !, se vit délivrée de son devoir à témoigner. L'enquête fut relayée dans la rubrique faits divers. Cependant, la jeune femme confie volontiers que cet épisode n'a pas fini de hanter son esprit.

La question du droit des femmes et espèces féminines.

Dorénavant âgée de 19 ans, Evadné Publius poursuit sa formation au sein du Sénat. Elle n'ambitionne pas remplacer son père mais : «  de créer un siège de mes propres mains et idées. Je n'ai de Publius que le nom. », avant de rajouter prudemment, « Même si j'affectionne mon père et que je l'admire, nos combats sont différents. »

En effet, chassez les gènes et ils reviennent au galop ! Notre politicienne en herbe ne nie pas être influencée par sa culture maternelle et les règles qui régissent l'univers matriarcal de Hapès. Ses travaux d'études se consacrent justement à la place et aux droits des femmes et femelles dans les systèmes régis par la République. Pragmatique tout de même et fervente défendeur de la République, elle précise ne pas vouloir « Evincer les hommes au profit d'un contrôle féminin exclusif, mais mener la réflexion et ouvrir le débat sur l'équité et l'égalité entre espèce mâle et femelle. » Les femmes, selon elle, seraient encore sous-représentées au Sénat.


Côté coeur, côté jardin.

En dehors de son travail au Sénat (où elle effectue divers stages et fonctions d'assistante) et de ses heures de formation, la belle étudiante se consacre à la médecine; tout particulièrement à la botanique et aux plantes médicinales. Dans son appartement à Coruscant, elle a aménagé une terrasse ainsi qu'une serre pour cultiver plus d'une centaine d'espèces de plantes différentes. Si elle se considère comme une adulte épanouie, Evadné préfère jouer la carte de la discrétion du côté de sa vie sentimentale qu'elle n'évoque qu'à de rares occasions : « Je ne suis pas pressée de m'engager ou de trouver l'amour. J'ai des causes bien plus importantes à mener avant tout cela. »


Question HRP : Comment avez-vous connu le forum ? : Par Travis Torn, merci à lui ! :3