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La paix est un mensonge, il n’y a que passion.


Voilà bien longtemps que Calo n’avait pas mis les pieds dans une bibliothèque, en fait, il n’était jamais revenu dans ce genre de lieu depuis qu’il avait quitté l’ordre jedi. Toute sa vie, jusqu’à aujourd’hui, n’avait été que ruse et combat. Sa formation de sith avait été complète, tout du moins dans l’utilisation des pouvoirs obscurs, mais jamais il ne s’était penché sur l’histoire de l’ordre et jamais son maître de l’époque ne la lui avait apprise. Voir l’Académie Sith réveillait en lui une certaine curiosité. Ce bâtiment sombre, ces écritures à même les murs, l’ambiance générale qui se dégageait de l’édifice titillait le seigneur sith. Il voulait en savoir plus, il voulait apprendre, chose qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps. C’était pour cette raison qu’il se rendit à la bibliothèque de l’Académie.

En fait, une autre chose l’avait poussé à se tourner vers les enseignements des anciens, Naël et la proposition qu’il avait faite au Cathar. Il lui avait demandé d’être, en quelque sorte, son apprenti, sans lui caché qu’il prendrait un deuxième apprenti, pour cultiver leur rivalité et les pousser à se surpasser, mais il n’était lui-même pas près. Il savait que pour rester en vie, pour rester à la tête du trio il lui faudrait travailler dur, tout en étant un bon maître pour ses deux apprentis, il devait donc apprendre et s’imprégner de la sagesse des anciens. Calo allait avoir du travail, beaucoup de travail et cela lui plaisait. Et puis, avait un peu de chance, cela lui permettrait peut-être de trouver un remède à son étrange maladie.

Pour l’occasion, l’ancien mercenaire s’était vêtu de manière un peu plus traditionnelle. Il portait un long manteau à capuche, cette dernière recouvrant le haut de son visage. Le col du manteau passait également par-dessus son masque respirateur, de manière à le cacher de la vue des autres sith. Sa haute taille et sa large carrure le faisait passer pour un géant aux yeux des apprentis présents dans l’édifice, la plus part n’étaient que des adolescents qui n’avaient pas finis leur croissance. Sous son bras, le sith portait du papier flimsiplast pour pouvoir prendre des notes. Derrière lui volait son droïde ZC, à un mètre de distance. Le droïde aurait pour tâche d’enregistrer le plus de documents possibles dans sa mémoire centrale pour que Calo puisse les consulter, même loin de la planète sith.

L’obscur seigneur ouvrit la porte de la bibliothèque avec la force. Cette dernière était sur plusieurs étages et ne ressemblait en rien à celle des jedi. Ces derniers avaient passés les trois cents dernières années à détruire tous les enseignements sith qu’ils trouvaient, y compris ceux sur Korriban quand ils avaient décidé d’attaque la planète, peu de temps après la disparition de Revan. Les dégâts causés pour l’enseignement sith était tel qu’il ne restait plus que du vieux matériel d’apprentissage, de vieux livres avec une reliure en cuir, des parchemins écrits sur papier ou sur flimsiplast. Calo parcourut les premières étagères. Ces enseignements là concernaient surtout l’apprentissage de base de la force. Ils étaient relativement récents, surement réécrits après l’attaque jedi sur la planète. L’ancien mercenaire fit rapidement le tour de premier étage. Il se planta ensuite devant l’escalier qui s’enfonçaient dans le sol. Il fit signe à son droïde et se dernier commença à enregistrer tous les livres présents dans la bibliothèque. Le Sith, lui, descendit à l’étage d’en dessous.

Désormais sous le sol de l’académie, la salle était bien plus vaste que celle du dessus, mais étrangement plus vide aussi. A certains endroit, les murs étaient encore plus noir qu’à l’accoutumé, certainement les derniers signes du passage de la république et de la destruction des sombres enseignements. Pourtant, quand Calo regarda les livres et parchemins disposés ici, il remarqua qu’ils étaient beaucoup plus anciens que ceux de l’étage supérieur. Ils n’étaient pas encore recouverts de poussière, ce qui indiquait qu’ils n’étaient pas exposés depuis longtemps. Ils n’étaient donc pas là quand les jedi étaient passés… Quel seigneur avait bien pu apporter ces documents et les offrir à l’Académie en gage de bonne volonté ? A vrai dire, Calo n’en avait rien affaire d’avoir la réponse à cette question. Il fit lentement couler sa main le long d’un étalage de livre à la reliure ancienne et abimé, puis en sélectionna un au hasard.

La passion me confère la force.

Car c’est en véritable passionné qu’il commença à dévorer, de plus en plus vite, le premier livre. Ce dernier n’était pourtant pas des plus intéressants. Il ne faisait que relater les batailles et les victoires d’un seigneur sith insignifiant pendant la guerre de l’hyperespace. Pourtant, malgré un sujet des plus communs pour les sith, le tout écrit par un auteur des plus inintéressants, Calo ne put s’empêcher d’avoir une envie folle de se gaver de cette histoire sith. Plus il lisait et plus il en apprenait sur l’histoire de ce sith, sur ses rapports avec le côté obscur ou la façon dont il traitait son apprenti. Pourtant, rien n’était textuellement expliqué, mais l’ancien mercenaire était capable de tirer des conclusions sur ce qu’il lisait, en fonction du peu qu’il connaissait de l’époque où se déroulait l’action. Le seigneur sith dévora le livre, le reposa et s’en saisit d’un nouveau, dans un autre rayonnage, écrit par une autre personne. Le thème abordait la force et avait été écrit par le Seigneur Uthar, ancien dirigeant de l’académie de Korriban. Il y parlait des guerres mandaloriennes, de l’influence qu’avait eue Malachor V sur les hommes et les jedi, mais aussi du rapport qu’il entretenait avec la force. Néanmoins, les passages traitants de ces thème étaient rares, une grosse partie du livre étant seulement remplie de chiffre et de noms, ceux des personnes ayant réussi les tests d’admissions chez les sith, les noms de morts, le nombre de recrue ou encore les dépenses en nourriture pour l’Académie. Calo recopia soigneusement chacun des passages traitants de la force sur son papier, ils lui seraient utiles. Il rangea le livre et laisse une nouvelle fois sa main couler sur les rayonnages. Il s’arrêta d’un seul coup.

« Pourquoi m’observes-tu ? »

Il s’adressait au jeune homme dans son dos.
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Syn s'était rendu à la bibliothèque le matin même, dans un but intime, et qu'il garderait secret des années encore comme l'un de ses plus grands secrets: il désirait savoir si un jour les Sith avaient servi une autre idéologie que "moi casser gueule de toi ?". La vision qu'il avait eue pendant le cours de la mystérieuse dame Sith le dérangeait au plus au point. Il ne cessait d'y penser. Comment pouvait-il embrasser le côté obscur pleinement s'il était incapable d'abattre un adversaire en duel. Il devait accepter sa condition d'adepte du côté obscur et cesser de laisser ses sentiments interférer avec son devoir. Mais pouvait-on parler de devoir quand il s'agissait de répandre la mort ? Les Sith n'étaient rien que des bourreaux. On disait qu'il était bien plus simple de se laisser entraîner par le mal que d'y résister, alors pourquoi n'arrivait-t 'il pas à tourner le dos à ses sentiments ? Peut-être se posait-il trop de questions...

Alors qu'il recherchait -en vain- une quelconque trace de récits héroïques concernant les Sith, il vit une silhouette entrer dans la gigantesque bibliothèque. L'homme était vêtu d'une habituelle bure Sith, mais sa carrure et sa démarche laissèrent clairement deviner à Syn qu'il n'était pas un apprenti. Il décida de le surveiller quelques instants. L'homme portait un capuchon qui ne lui laissa pas la moindre occasion de voir autre chose que ses yeux. Intrigué par ce personnage inquiétant, il se cacha derrière une étagère et surveilla l'inconnu. Il n'avait rien de comparable avec les minables guerriers Sith de l'académie. Ceux dont la prétention allait jusqu'à ne jamais pénétrer dans cette bibliothèque, considérant qu'ils étaient bien trop forts pour avoir besoin d'un quelconque enseignement. Il devait être un guerrier vétéran, ou bien un seigneur. Mais qu'est-ce qu'un seigneur viendrait foutre sur cette saloperie de caillou ? se demanda-t'il.

Lassé d'observer l'inconnu lire, il décida de continuer sa quête inutile d'une quelconque trace d'un acte utile pour la république qui aurait été réalisé par un des membres de l'ordre. Mais ne trouvant une nouvelle fois rien, il finit par enrager et renverser la pile de livres dans lequel il avait fait ses recherches. Il ne prit pas la peine de ranger, et voulut quitter la pièce. Alors qu'il allait se diriger vers la porte d'entrée et quitter la bibliothèque, son regard croisa une nouvelle fois la silhouette sombre du Sith. Il fit demi-tour et allait poser la question qui le titillait depuis plus d'une heure: Qui es-tu ? Quand le Sith le devança. Il aurait voulu donner intimider au moins un peu son interlocuteur avec son armure, et particulièrement ses mains en griffes et son masque aux contours agressifs, mais ainsi prit de vitesse, c'est lui qui fut déstabilisé. Il fit cliqueter ses doigts métalliques, dévoré par la gêne. Il finit par répondre au Sith, la voix quelque peu tremblotante:


-Il est plutôt rare que les Sith, passé un certain âge, éprouvent encore le besoin de se rendre en ces lieux... Ma curiosité m'a guidé, c'est tout...
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« Parce que j’ai l’air si vieux que ça ? »

Répondit calo avec une esquisse de sourire. Même le masque et son vocalisateur à la voix mécanique n’avait pas réussi à effacer le côté humoristique de la remarque. Tout comme lui, le jeune sith en face portait un masque, mais ce dernier était intégral. L’ancien mercenaire se demanda les raisons pour lesquelles quelqu’un voudrait à ce point se cacher. Les yeux bleus du seigneur s’attardèrent plusieurs secondes sur l’apprenti, puis il tourna la tête pour de nouveau regarder les livres. Il en prit un, au hasard puis retourna s’assoir. Il ouvrit le livre, mais ne commença pas sa lecture. Il ferma les yeux et se concentra sur son monde intérieur. Il fit enfler son pouvoir, la force du côté obscur en lui en cultivant sa haine pour ses anciens maîtres, puis il déploya une petite partie de ce pouvoir en direction de son interlocuteur. La vague obscure, telle une vague de froid, vint lécher le corps du jeune homme, puis elle se retira, aussi vite qu’elle était arrivé. Calo sourit, il était désormais sur que la personne en face de lui n’était pas une menace.

« Il est bon de suivre sa curiosité, surtout en ces lieux, apprenti. » Son ton était totalement neutre, il n’y avait aucune trace de sarcasme ou de pitié dans la voix métallique.

« Cela fait bien longtemps que je n’ai pas visité une bibliothèque, mais il ne faut pas croire que les enseignements présents ici sont à oublier où dénués d’intérêts. Même pour un maître, ils peuvent être une source de sagesse et de savoir, la plus part des grands de cet ordre sont juste trop obnubilés par leur pouvoir et leurs connaissances qu’ils en oublient la présence de cette salle. »

Un long soupire ponctua la fin de la phrase. Calo avait fait partie de ces seigneurs oubliant les enseignements de l’Académie. Pire encore, il avait oublié es raisons pour lesquelles il était devenu sith, les raisons pour lesquelles, il y a un an, il était revenu ici. Maintenant, il se rappelait, il s’en souvenait. Il se rappelait de cette impression de puissance que lui donnait Korriban, il se rappelait de cette euphorie qui l’envahissait quand il plongeait son nez dans l’histoire de l’ordre. Il n’avait certes jamais mis les pieds ici, dans cette bibliothèque, mais son ancien maître avait réussi au cours des années, à accumuler nombres d’artefacts et d’histoires sith. L’ancien mercenaire s’en était gavé, jusqu’à ce qu’il n’ait plus rien à lire et plus rien à apprendre de son maître. Aujourd’hui, il retrouvait cette sensation de faim. Cette faim qui caractérisait son envie d’apprendre, son envie de pouvoir et il savait qu’il allait avoir du mal à l’étancher.

Pour faire attendre le jeune apprenti, il parcourut quelques lignes du livre qu’il avait devant lui. Après seulement il daigna lever les yeux vers le jeune sith. Son regard bleu croisa les deux prunelles du casque. Etrange accoutrement que celui-ci. Il l’observa de pied en cap puis reprit la parole.


« L’armure, c’est pour faire joli où à tu peur de montrer qui tu es vraiment ? »

L’arrogance transpirait dans la voix du maître. Il voulait voir si le jeune sith en avait dans le ventre. Sa voix avait tremblée quand il avait parlé. Calo était un homme qui faisait très attention à ce genre de détails. Ce léger tremblotement, on pourrait même parler de frémissement dans la voix du jeune sith était-il dû à la peur ou à la simple surprise de trouver quelqu’un d’autre ici, dans la bibliothèque ? Calo voulait une réponse et il était prêt à pousser à bout son interlocuteur pour l’avoir. A ses yeux, un apprenti devait embrasser l’ensemble de ses émotions, il n’était pas encore prêt à tenter de les contrôler, il devait juste se laisser envahir et les utiliser pour augmenter son pouvoir. C’était également le cas avec la peur. Correctement dirigée, elle pouvait faire de lui un autre homme et révéler son véritable potentiel. L’ancien mercenaire voulait le faire comprendre à cet apprenti-ci. Etait-ce de la malchance pour le jeune sith ? Seul l’avenir le lui dira.
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Lorsque le seigneur Sith domina Syn de ses deux mètres, l'apprenti put apercevoir quelque chose de surprenant sur son visage. Une sorte de masque, mais comme celui-ci ne recouvrait pas entièrement le visage de l'homme à l'imposante carrure, le jeune homme pensa qu'il devait être destiné à un autre usage que celui qu'il portait lui-même. De plus, avec une présence aussi intimidante, le seigneur -d'après la déduction de Syn- n'avait probablement pas besoin d'impressioner la galerie avec de grosses pièces d'armures, comme le jeune Sith par exemple. Peut-être lui servait-il à respirer, ou même à parler après tout.
La petite touche d'humour fit sourire Syn: il doutait qu'un Sith puisse être suceptible quant à des choses aussi insignifiantes que l'âge. Il fut alors étonné par la suite des paroles de l'homme, qui relevèrent d'un niveau de sagesse bien supérieur à ceux des gens que Syn avait l'habitude de croiser. Oui, cet homme n'avait rien à voir avec les guerriers Sith de pacotille qui faisait cours à Korriban. Il n'était pas forcément bien plus âgé, mais il avait à coup sûr acquis un niveau intellectuel bien au-dessus de l'habituel: "Je suis Sith, je suis méchant, je suis le plus fort ! ".

L'homme se retourna et se replaça dans sa position d'origine, puis fit mine de lire. Oui, fit mine, car Syn sentait bien que son but était tout autre. D'un coup, un frisson le parcourut, du bout de ses doigts jusqu'à ses pieds, et son coeur trésaillit. C'est pui qui fait ça ? se demanda Syn. Quel était ce pouvoir qu'il avait englobé ? Cela semblait bien trop anormal pour qu'il ne s'agisse que d'un simple courant d'air. Le sentiment qui secoua Syn était trop profond, trop sombre pour ne s'agir que d"un simple coup de vent. L'apprenti fut surpris, mais cela acheva de confirmer son hypothèse: la personne qui lui tournait le dos n'était pas un guerrier, c'était un seigneur Sith...

Le jeune Sith se remémora l'arrivée de Darth Raventes sur cette saloperie de vaillou qu'est Korriban. D'un simple geste, elle l'avait balayé. Son pouvoir était immense, tout comme devait l'être celui de son interlocuteur. L'apprenti se mit aà se sentir submergé par une vague d'humilité, qui le poussa à se trouver un subit intérêt pour le plancher de la bibliothèque.
Mais si le Seigneur Sith ne se vexait pas facilement, Syn lui, s'emportait bien souvent pour un rien. Le simple fait de critiquer son armure, qur laquelle il avait passé tant de nuits blanches, lui firent perdre l'espace de quelques instants la capacité de mesurer la gravité de ses propos. Syn oublia un instant qu'un srigneur pourrait s'amuser à faire tourner sa tête sur elle-même jusqu'à ce qu'elle tombe toute seule, et ce, sans mêne avoir à le toucher.

-Je pourrais vous retourner la question quant à l'utilité de votre masque...

Une lueur de défi brûla dans les yeux de l'apprenti: s'il devait subir les courroux de l'homme masqué et en mourir, alors c'est en homme fier qu'il quitterait ce monde. En idiot oui, mais en homme fier.
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« Vous le pourriez effectivement, mais la réponse ne vous avancerait pas beaucoup je le crains. »

Calo sourit puis l’une de ses grosses mains enleva la capuche sur la tête. Il n’avait plus aucune raison de se cacher. Syn put avoir un meilleur aperçu du masque du seigneur. Ce dernier lui enveloppait tout le bas du crâne et repassait sur son nez. Sa bouche était totalement cachée, son nez protégé, l’ensemble pouvait aussi bien avoir un usage purement utilitaire comme un usage guerrier. La respiration était calme et répondait à un rythme très lent, témoignant d’une bonne condition physique. Calo sourit, seul indice visible pour son interlocuteur fut les plis aux coins de ses yeux.

« Et ne baissez pas la tête, je ne suis pas de ces sith qui vous décapiterons au moindre faux pas, au contraire, j’aime l’esprit d’initiative et le caractère… »

Le seigneur sith laissa sa phrase en suspens, ne quittant pas des yeux le jeune apprenti en face de lui. Pour un apprenti, il était important de se démarquer des autres. Pour Calo, peut importait le moyen, l’apprenti pouvait bien être faible dans la force, s’il devenait le meilleur bretteur de l’ordre ou un charismatique dirigeant, il avait droit à la même place que les autres. L’ancien mercenaire réfléchit quelques instants. Il se rappela du contenu de l’un des livres qu’il avait déjà lu. Une technique simple pour mesurer la puissance dans la force d’une personne. Il suffisait d’envoyer une vague d’énergie obscure, et de voir jusqu’à quelle point elle était absorbée. Le seigneur sith décida de faire le test. Une nouvelle fois, il se concentra sur ses émotions, attisa le feu du côté obscur qui l’habitait et le projeta sur le jeune apprenti pour voir jusqu’à quel point il résistait. A vague obscure fut propulser, comme la première fois, l’énergie noire traversa la sale et lécha l’apprenti avant de rentrer en partie en lui.

« Tu es un bretteur, n’est-ce pas ? Tu bats tes adversaires grâce à ta technique au sabre, ton armure sert à les intimider, mais aussi à te protéger de leurs attaques directes, non ? » Question rhétorique, le seigneur sith était sûr d’avoir raison. « C’est un point intéressant en ta faveur… Mais tu ne dois pas arrêter d’essayer de combler tes faiblesses. Si tu es intelligent, tu passeras plus de temps ici que les autres apprentis. Ta probable capacité à retenir facilement les enchaînements au sabre peut te permettre de passer moins dans temps à l’entraînement et plus ici à te documenter. » Calo fit une pause pour laisser le temps à l’apprenti de bien comprendre le conseil. « Chaque livre possède une parcelle de sagesse qu’il te faut trouver et comprendre. C’est ce qui fera réellement la différence entre toi et un autre apprenti. Cela fait partie du travail personnel, du travail en plus qu’il faut fournir si tu veux pouvoir être le plus fort. Mets à ton avantage le désintérêt des autres pour la bibliothèque, certains lires renfermeront surement des bottes très peu utilisées au sabre et pourtant très efficaces. »

L’ancien mercenaire se reconcentra sur son livre. Il se mit rapidement à repenser à l’apprenti qu’il était. Il avait d’abord reçu une formation de jedi avant de rejoindre les sith. Cette deuxième partie de sa vie avait été dure, remplie de souffrance aussi bien physique que mentale. Son maître avait pris un malin plaisir à le torturer pour l’habituer à la souffrance physique. C’est pendant cette période que l’ancien mercenaire avait le plus apprit sur l’utilisation de la ruse et l’importance de jouer sur les apparences. Calo s’était découvert un certain talent pour simuler la souffrance.

« Quel est ton nom, jeune sith ? As-tu un maître ? »
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Syn n'eut aucune réaction en voyant le masque du Seigneur Sith. Celui-ci protégeait toutes les partie sensibles du visage de l'homme. Il avait donc un usage guerrier, et non utilitaire comme l'apprenti l'aurait pensé. Syn en vint même à se demander si le asque n'était pas greffé à même la chair du seigneur. Cela ne l'aurait guère étonné, sachant jusqu'où les Sith étaient prêts à aller, juste pour suivre leurs idéaux de force. Le jeune homme n'eût pas le moindremouvement de recul, pas le moindre trésaillement en voyant l'étrange spectacle que lui offrait son interlocuteur, far, après tout, le Sith d'âge mûr n'en avait pas eu non plus en découvrant son armure aux proportions disgracieuses, aux extrémité assérées et son masque intégral. Ne pas le rejeter paraîssait naturel à Syn, ainsi que juste par rapport à la réaction que son aîné avait eue.
L'apprenti écouta ensuite le précieux conseil que lui donna le seigneur. Celui-ci l'encourageait dans sa quête de sa connaissance, et lui accordait qu'il pouvait se permettre de délaisser un peu plus l'entraînement physique que les autres Sith. Syn l'avait toujours pensé, mais ses professeurs lui intimant toujours l'ordre de s'endurcir par la voie de la souffrance et du combat, il n'avait jamais exploité la bibliothèque comme il l'aurait voulu. Le seigneur se mit à représenter pour Syn l'idéal de ve qu'il voudrait être: d'une stature imposnte, mzis aussi sage, capable de ne pas suivre aveuglément le chemin du bon Sith. Bien que le jeune homme ne sache rien de l'homme qu'il avait en face de lui, il se sentit donc en confiance et crut le seigneur quand il lui dit qu'il n'était pas de ces Sith qui méprisaient la vie.

Une nouvelle fois, Syn se sentit envahit par un frois intense, bien plus fort que la première fois. Ses muscles s'engourdirent et il lui sembla que son cerveau ralentissait lui aussi. Merde, je vais pas me faire avoir par un simple coup de froid, je vaux mieux que cela...[/color] Au travers de son aemure, les muscles de Syn se bandèrent et ses pensées se tournèrent vers toute la haine qu'il put recueillir. Ik se souvint d'où il venait, à quelle merde il avait échappé pour finalement entrer à l'académie et surtout, [i]surtout, qui il avait laissé derrière lui. Le corps de Koll retomba dans le sable d'une arène de sable ternie par le sang de dizaines d'adolescents. Le sentiment de rage qui l'envahit fut si puissa qu'il rechargea ses batteries et qu'il lui permit de résister à l'influence du seigneur Sith.
L'apprenti s'en sentit mêke revigoré, comme si le simple fait de se souvenir et de haïr réveillait en lui des instincts bestiaux et que l'être humain avait trop tendance à vouloir cacher. Il avait résisté au côte obscur de la force en l'utilisant également, ce qui était plutôt étrange quand on y pense. Ainsi regonflé à bloc, il put se tenir droit devant l'homme qui venait de tester sa force et de par la même occasion, la force de son coeur. Un coeur capable de haïr, d'aimer, de tuer ou d'épargner.

-Syn Kieffer Monsieur. Mon précédent maître a passé les clefs sous la porte.

Au diable les complots, au diable Zora et sa mission. Si le seigneur lui posait une telle question, c'est qu'il était intéréssé. Alors pourquoi ne pas lui décliner sa véritable identité, et non pas celle de Damon Parvarto, l'identité qu'il avait empruntée pour maquiller un crime qu'il avait commis comme étant son propre décès et gagner du même coup la confiance des ennemis de son employeuse, l'apprentie de la Dame noire. Il imaginait mal le seigneur hurler à travers les couloirs de l'académie que Syn Kieffer n'était pas mort, cela n'aurait ni queue ni tête. C'est donc sans la moindre hésitation que Syn donna sa véritable identité.
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« Syn Kieffer... hmm ? Ne te vexe pas si je ne te connais pas, j’ai été en marge de l’ordre ces dernières années. »

Calo releva les yeux du livre pour les poser sur le masque qui lui faisait face. Le jeune apprenti n’avait pas seulement absorbé l’énergie noire, il l’avait également utilisée pour se revigorer, pour se gonfler à bloc et se redonner du courage. Cet infime exemple de la capacité d’adaptation du jeune sith fit sourire l’ancien mercenaire. Syn avait du potentiel, et il n’était plus exploité par aucun maître, ce qui plut encore d’avantage au seigneur sith. D’un geste de la main, il invita son interlocuteur à prendre un livre et à s’assoir.

« Ne sois pas timide, avec ce masque, je vais avoir du mal à te manger. »

Syn ne pouvait savoir si c’était à cause du masque ou si Calo l’avait réellement voulu, mais il n’y avait aucune trace d’humour dans sa phrase. Il l’avait prononcée sur un ton horriblement neutre, comme s’il avait l’habitude de réellement manger les gens. Ce n’était bien évidemment pas le cas, d’aussi loin que les souvenirs du seigneur sith remontaient, jamais il n’avait mangé qui que ce soit, à moins qu’un Reek soit considéré comme une personne, mais dans ce cas, tous les mangeurs de steak étaient des assassins en puissance.

« Mon nom sith est Darth Bhalir et avant que tu ne te fasses la remarque, oui, c’est un nom d’animal. Je te laisserai faire des recherches sur les Bhalir si le cœur t’en dit, cela t’aidera surement à mieux comprendre la personne que je suis. »

Calo s’adossa à sa chaise, croisant les bras sur sa poitrine. Il devait faire au moins une tête de plus que son interlocuteur. Le sith aimait se sentiment de supériorité. Ça avait souvent été le cas, tout au long de sa vie il avait été plus grand que la plupart des personnes qu’il rencontrait et pourtant, à part en combat, il ne jouait jamais sur sa taille, peut-être parce qu’arrivé à un certain stade de puissance, la taille n’a plus aucune importance ? A moins qu’il n’ait jamais réellement fait attention à cet aspect de la domination, auquel cas, il avait raté quelque chose. Il imaginait sans peine la détresse qu’avait pu ressentir certains de ses ennemis en le regardant. Il se demandait actuellement si Syn ressentait cette détresse… Maudit casque qui cachait tout. Il reprit la parole.

« La force, tu le sais, est en chacun de nous et nous confère la puissance. Il existe divers moyens de cultiver cette puissance pour un adepte du côté obscur et se moyen restera à ta discrétion. Par contre, j’aimerai que tu m’expliques la manière dont tu interprète le code sith. Tu le connais, n’est-ce pas ? »

Cette question pouvait sembler être piégeuse, mais ce n’était pas réellement le cas. Calo voulait voir où en était la formation du jeune sith, sa compréhension du code de l’ordre serait un indice des plus utiles pour le savoir. En effet, le code sith pouvait être interprété de plusieurs manières, mais surtout, certains passages avaient plus de force que d’autres. Ces différentes nuances ne pouvaient être saisies qu’avec l’apprentissage du côté obscur et la réflexion. Bhalir avait besoin de savoir où en était Syn.
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Syn ne fut pas surpris de savoir que le seigneur Sith ne le connaissait pas. Très peu de Sith excepté ceux de l'académie connaissait son existence. Syn n'avait que très peu voyagé: une expédition sur Hapès, une sur Myrkr et la dernière à Corrélia, ainsi qu'une invitation sur Dromund Kaas. Le jeune apprenti lui-même, du fait de son manque de sociabilité et de sa froideur, ne fréquentait que peu de personnes. Aussi, il ne fut pas le moins du monde insulté par les paroles de son interlocuteur. C'est après cela que l'homme à l'imposante carrure lui demanda ce qui coulait de source: retirer son maque. Habituellement, Syn aurait refusé, mais là, demandé si gentiment... Bien que rien ne laissa soupçonner à Syn qu'il s'agissait d'ironie et que le timbre de voix de Darth Bhalir n'émit aucune hésitation, Syn garda son sentiment de confiance en lui.

L'apprenti Sith ramena ses mains gantées devant son visage, presse les temps de son casque, ce qui eut pour réaction de faire se replier le casque en une espèce de masque tout simple. Syn dévoila son véritable visage, d'une peau extrêmement pâle, et aux yeux rouges luisants. Bien que ses cheveux furent autrefois d'un noir d'ébène, l'influence du côté obscur en faisait blanchir plusieurs mèches da la racine jusqu'aux pointes. Se servir de sentiments aussi négatifs que la haine ou le désespoir ne lui réussissait pas toujours. Les marques noires qui s'étendaient sur son bras gauche, de ses doigts jusqu'à son coude et cette décoloration capillaire étaient là pour en témoigner. Le regard de Syn était rempli d'une lueur de détermination, comme si quelque soit les épreuves et les adversaires que la vie mettrait sur le chemin du jeune homme, il les affronterait et les vaincrait.  


-Je doute d'avoir aussi bon goût que vous semblez le croire...

La pointe d'ironie dans le voix de Syn, elle, était clairement non dissimulée. Désormais, étant à visage découvert, l'apprenti n'avait rien à cacher à Darth Bhalir et ne le ferait pas. De plus, il doutait que ce soit dans les habitudes d'un seigneur Sith -saint d'esprit- de dévorer vivant un élève de l'académie, et le seigneur Sith ne semblait  pas être fou, comme certains de ses confrères semblaient l'être, d'après les légendes Sith qui étaient racontées dans les livres. Syn prit place aux côtés de Darth Bhalir et déposa le masque de fer sur le coin de la table. Il prit un ouvrage au hasard, l'ouvrit au hasard et fit mine de le lire. Il toisa du coin de l'œil le seigneur Sith qui semblait absorber par sa lecture.  C'est alors que son aîné lui déclina son nom de Sith, Drth Bhalir, nom qui sembalit venir d'un animal. Syn ne savait pas du tout ce que pouvait être un Bhalir, mais semblait bien le découvrir le plus tôt possible. Mais comme le nom d'un Sith était toujours en rapport avec sa personnalité, le fait que le Sith soit comparé à une bête sauvage inquiéta un peu le jeune homme. Peut-être cet homme qui paraissait si sage était en réalité un fou furieux qui n'attendait qu'un simple faille dans la éfense de Syn pour l'abattre dans le dos...

Le seigneur Sith voulut alors vérifier si Syn possédait quelques connaissances sur le côté obscur. L'apprenti connaissait par cœur les différents vers du code Sith, mais celui qui l'intéressait le plus, était le dernier de ces vers: par la victoire, je brise mes chaînes. Voilà ce que Syn convoitait le plus au monde. Une liberté totale, et une existence dénuée de toute entrave. Il confia donc à Darth Bhalir son point de vue quant au code Sith.

-Je méprise ceux qui tuent sans raison valable. Le moindre acte criminel doit posséder un but, la moindre utilisation du côté obscur doit être motivée par un objectif personnel. Massacrer des innocents pour me faire remarquer ne m'intéresse plus désormais, seul compte pour moi de parvenir à la liberté la plus totale. Et je tuerai quiconque voudra m'empêcher d'atteindre cet objectif, ou de me priver de la liberté que j'aurais déjà acquise verra sa vie retourner à la force. Tel est mon but, telle est ma philosophie.

Syn avait hâte de voir ce que penserait Darth Bhalir de sa façon de voir les choses. Peut-être serait-il en accord avec lui, mais peut-être l'envie d'oublier l'apprenti se ferait en lui. Le jeune homme n'était pas habitué à rencontrer de Sith en accord avec sa vision des choses.
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« Le choix du ver expliqué est intéressant, même si ce n’est pas le plus pertinent et si la logique que tu suis n’es pas la bonne. » Calo sourit, puis changea de sujet. « Tu apprendras vite pourquoi j’ai dit ça. » Il contempla le jeune sith et les marques sur sa peau. « Ça aussi dénote d’une utilisation trop abusive du côté obscur. Si tu veux survivre, il te faudra changer quelques-unes de tes habitudes. Je vais t’expliquer certains vers du code tel que je les conçois moi, cela te permettra peut-être de trouver ta propre erreur. »

Le seigneur sith se leva de sa chaise et se mit à faire les cent pas dans le petit espace qui était devenu le leur. Le seigneur sith se concentra quelques instants. De par sa nature, le code attirait le côté obscur comme un aimant, partout où il était écrit, le côté obscur était puissant. Le sith ressentit cette puissance dans l’un des livres à côté de lui, le saisit et l’ouvrit à la bonne page du premier coup. Il le fit léviter jusqu’à l’apprenti, qui était toujours assit au même endroit. Le sith se retourna pour regarder le jeune homme. Il posa ses deux mains sur le dossier de la chaise. Ses deux yeux commençaient à se tinter d’une légère couleur orangée, signe de son immersion dans le côté obscur.

Syn pu poser ses yeux sur le livre et y lire un code beaucoup plus long que celui qui était enseigné à l’académie. Bhalir se mit à le réciter, comme s’il était habité.

« La paix n'est que mensonge.
Il n'y a que la passion.
Par ma passion, j'obtiens la puissance.
Par ma puissance, j'obtiens le pouvoir.
Par mon pouvoir, j'obtiens la victoire.
Par mes victoires, mes chaînes se brisent.
La Force me libérera.

Il n'y a pas de paix, il y a la colère.
Il n'y a pas de peur, il y a la puissance.
Il n'y a pas de mort, il y a l'immortalité.
Il n'y a pas de faiblesse, il y a le Côté Obscur.

Je suis le cœur de l'Obscurité.
Je ne connais pas la peur, mais je l'instille à mes ennemis.
Je suis le destructeur des mondes.
Je connais le pouvoir du Côté Obscur.
Je suis le feu de la haine.
Tout l'univers se prosterne devant moi.
Je m'engage dans les ténèbres où j'ai trouvé la vraie voie
Dans la mort de la lumière. »


Il s’arrêta, laissant échapper un long soupire, comme s’il avait retenu son souffle pendant plusieurs minutes. Ses yeux brillaient d’un orange étincelant et le côté obscur transpira de son corps. Il lâcha la chaise sur laquelle il se tenait, la marque de ses mains était imprimée dessus. Il recommença à faire les cents pas tout en parlant.

« Voici le code complet des sith. La première partie, celle qui est enseignée ici suffit à faire de toi un bon sith, les autres parties permettent de comprendre plus en finesse, plus en profondeur la voie des sith. Pour moi, l’apprentissage de la voie sith doit être complète, ou alors l’apprenti ne deviendra pas un sith. Tu auras le droit de me poser des questions quand j’aurai fini, je ne tolère pas d’être coupé. »

Le sith prit une longue inspiration, son masque souffle tout du long.

« La paix est un mensonge, il n’y a que passion. Ce ver, le premier, donne la marche à suivre pour un sith. Les sith doivent combattre, c’est dans leur nature, mais ce ne sera pas forcément des combats tournés vers le monde extérieur. Tu devras sans cesse te battre contre toi-même, contre tes propres faiblesses, cherché à les amoindrir, pour être le plus performant possible. Tu es moins doué dans la force qu’au sabre, peut-être n’aimes-tu pas lire, peut être préfères-tu combattre, pourtant, tu n’utiliseras que rarement ton sabre laser au cours de ta vie, la force, elle est omniprésente. Selon toi, mieux vaut-il maîtriser quelque chose qui pend à ta hanche et que tu ne dégaineras qu’en de rare cas ou plutôt maîtriser quelques chose qui t’entour constamment et te rend meilleur dans toute les disciplines ? Pour moi le choix est vite fait, mais ce n’est pas le choix que cette académie permet de faire. Si jamais c’est dans ta nature, si jamais la force est faible en toi, alors il faut combattre ta nature, tu es un sith, tu soumets la force. Un jour tu atteindras tes limites, le jour d’après, tu es dépasseras parce que tu te seras battu pour y arriver. La force peut être utilisée par n’importe qui, ce qu’on appelle l’affinité à la force est juste une caractéristique qui permet aux jedi et aux sith de choisir leurs élèves. Plus cet affinité est élevée et plus ils apprendront vite. Très utile en temps de guerre, mais aujourd’hui, cette caractéristique importe peu car ce sont les générations futurs que nous façonnons, nous devons donc prendre notre temps et enseigner la combativité extrême aux apprentis. »

Calo fit une pause. Il regarda le jeune sith pour être sûr qu’il comprenne, puis reprit.

« Prenons un exemple qui parle à tous les sith. Imaginons que tu t’entraînes, jours et nuits à la maîtrise des éclairs. Cet entraînement, tu le suis sur Korriban, dans notre chère Académie. Un beau jour, tu finis par y arriver. Tu continues de t’entrainer et tu y arrives de plus en plus facilement. Est-ce pour autant que tu sauras le refaire en dehors de l’Académie ? La réponse est non. Korriban est une planète qui résonne dans la force, elle résonne en toi et te donne de la puissance. Quand tu quittes Korriban, cette puissance t’abandonne. C’est ce qui expliquera ton échec quand tu tenteras d’invoquer les éclairs en dehors de notre caillou obscur. Pour pouvoir utiliser les éclairs en combat et être sûr de ne pas échouer, il te faut t’entrainer dans les pires conditions possibles. Korriban te permettra d’acquérir plus facilement la technique, cette technique tu devras ensuite l’utiliser pour t’entrainer ailleurs. Dans un premier temps sur une autre planète, puis sur une planète aux conditions atmosphériques défavorables, que ce soit le froid, la chaleur, l’humidité, tout ce qui peut te déconcentrer, puis tu passeras à une planète ou la force est ton ennemie, où elle est au service des jedi. Alderaan par exemple est une planète lumineuse, c’est son peuple, pacifiste par nature qui l’a rendu comme ça. Enfin, pour terminer ton entraînement et maîtriser au mieux ce pouvoir, il faudra lier les mauvaises conditions physiques à un lieu qui résonne dans la force pour les jedi. Ilum est un parfait centre d’entraînement pour ça. Quand tu réussiras à utiliser les éclairs dans toutes ces conditions, alors tu seras sûr de pouvoir l’utiliser n’importe quand en combat. Quand après tout cet entraînement, tu reviendras sur Korriban, ta facilité pour invoquer ce sort te permettra de surpasser tous les autres apprentis. Imagine le pouvoir étalé sur quatre niveaux. Ici, sur Korriban, vous êtes au niveau un. Après ton cet entraînement, à ton retour dans cet Académie, tu seras au niveau quatre. Les autres seront toujours au même point et risqueront toujours d’échouer là où toi tu feras mouche à chaque fois et de manière beaucoup plus efficace. »

Le seigneur sith s’arrêta quelques instants, pour être sûr que l’apprenti comprenne bien.

« Un maître normal t’aurai demandé si tu as des questions, mais l’entraînement dans les pires conditions pour toi a déjà commencer. A toi de tout retenir. Je te réexpliquerai ce que tu ne comprends pas, mais en aucun cas ce que tu auras oublié. »

Calo sourit derrière son masque. C’était une méthode d’apprentissage dure, mais elle avait très bien fonctionnée pour lui, alors elle fonctionnera aussi pour son potentiel apprenti. Si jamais le jeune sith ne parvenait pas à passer cette épreuve alors il ne deviendrait jamais un seigneur sith et surtout, il n’aurait jamais de nouveau maître.

« Passons au second ver le plus important. Par ma passion, j’obtiens la puissance. Ce ver est beaucoup plus simple que le précédent. Il te dit d’utiliser tes émotions pour devenir puissant, mais attention ! Nous sommes des sith, nous ne sommes pas esclaves de nos émotions, nous savons les utiliser au moment opportun, mais aussi les enfouir au plus profond de nous quand il le faut. Se laisser guider par ses émotions, c’est devenir un esclave, c’est laisser le côté obscur prendre le pas sur toi et aucun sith ne veut ça. La force est ta soumise, tu la contrôles, tu la force à te servir, mais en aucun cas elle ne doit pouvoir disposer de ton corps comme elle le souhaite. Si tu dois lui bloquer l’accès à ton corps, tu le fais, de la même manière que pour bloquer tes émotions. Les apprentis sont souvent trop passionnels, ils utilisent leurs émotions pour apprendre plus vite et ils ont en partie raison de fonctionner comme ça, mais il y a plusieurs points négatifs à cette méthode. Le premier est qu’elle va à l’encontre du premier ver du code. La passion t’apporte la puissance, mais cela ne signifie pas y recourir sans cesse pour apprendre plus vite. Mais la passion t’affaiblit aussi. En laissant le côté obscur t’envahir de cette manière, tu désagrèges ton corps, tu le fatigues et l’abimes beaucoup plus vite, bien au-delà de la raison. C’est pour cela qu’il faut refreiner ses pulsions et apprendre la patience. La passion est synonyme de puissance uniquement s’il elle est contrôlée. »

Calo arrêta son va-et-vient dans la salle pour regarder Syn.

« Le dernier ver que je souhaite aborder devrait beaucoup plus t’intéresser. Je ne connais pas la peur, je l’instille à mes ennemis. Ton amure te permet de te cacher, de cacher les effets du côté obscur sur toi, mais si son allure est aussi agressive, c’est aussi pour instillé la peur chez celui qui t’affronte. En te cachant ainsi derrière un masque, tu enlèves toute trace d’humanité en toi, tu deviens un avatar, tu peux cacher ta douleur, cacher tes doutes, cacher tes sentiments. Pour ton adversaire, tu deviens une machine dont le seul objectif est de l’éliminer. C’est une bonne chose, mais ce ver est plus subtil. »

Les yeux du sith brillaient maintenant.

« Je l'utilise tous les jours, je le fais en ce moment même avec toi, je le fais aussi quand je rencontre l’impératrice. Ce ver régit ma vie. Ce ver t’apprend à jouer sur les apparences. De par ton apparence, tu fais peur à tes adversaires, mais de par tes apparences, tu peux aussi les induire en erreur. Cache ton lien avec la force et ils te sous estimeront et utiliseront leur propre maître de la force contre toi. Cache ton sabre laser et ils t’attaqueront directement avec le leur. Porte un masque respirateur… Et ils chercheront te l’enlever pour, pensent-ils, t’handicaper. Pour pleinement pouvoir utiliser cette méthode, tu te dois de connaître tes points forts, mais tu te dois de connaître aussi la manière de réfléchir de ton adversaire, sa nature profonde. Il est normal de toujours chercher les faiblesses de ton adversaire au cours d’un combat. Présente lui en une qu’il ne pourra pas rater et toute son attention sera focaliser sur cette faiblesse. Entraine-le sur un domaine qu’il ne maîtrise pas bien, mais fait lui penser que tu le maîtrises encore moins bien que lui, puis surprend-le. Révèle ton véritable potentiel dans le domaine qu’il pensait être ta faiblesse, puis écrase-le. Sa dernière pensée sera tournée vers toi, il ne comprendra pas et alors qu’il agonisera, il se demandera ce qu’il s’est passé et comment il a pu se laisser avoir de cette manière. Ce ver est selon moi le plus puissant du code. Des apprentis peuvent vaincre des guerriers et des maîtres de cette manière, un maître peut vaincre plusieurs adversaires de cette manière. Les apparences régissent notre monde, notre façon de vivre, change-les, modifies les règles du jeu pour qu’elles soient à ton avantage et tu vaincras, rien en pourra plus t’arrêter. C’est cette leçon là que je veux que tu comprennes. Tu es le meilleurs bretteur des apprentis, alors entraines-toi à esquiver des attaques directes sans ton sabre. Quand les jedi t’attaqueront et chercheront à te défaire avec leur propre sabre, laisse leur croire qu’ils ont une chance, puis, au moment e plus opportun, tu sortiras ton propre sabre et tu le montreras toute sa supériorité dans ce domaine. Eux qui se pensaient supérieur à toi, ne sauront plus comment réagir, ils ne sauront plus quoi faire pour te vaincre, ils en oublieront leur autres capacité et leur défaite sera totale, aussi bien sur le plan physique que je le plan psychologique.

Comprends-tu ce que je veux dire ? As-tu des questions à me poser ? »
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Anonymous
Darth Bhalir répondit à Syn d'une voix posée. Il ne fut pas outré par la manière de voir les chposes de l'apprenti. Il alla jusqu'à lui dire que le "choix" du vers était intéressant. Jamais le jeune homme n'avait rencontré un Sith qui n'aurait pas hurlé au blasphème en l'écoutant. Même si l'homme n'était pas d'accord avec son cadet, il ne critiqua plus que ça la vision du jeune Sith, ce qui eût le don de convaincre le jeune homme de la sagesse de l'homme qu'il avait en face de lui.

Syn écouta attentivement le seigneur Sith décortiquer chaque vers du code Sith. D'abord il expliqua à Syn ne serait que bataille, contre les autres, contre l'ordre Jedi, mais aussi et avant tout contre lui-même. Il devrait sans cesse repousser ses limites, trouver de nouvelles façons de devenir plus fort qu'il ne le serait déjà. Se soumettre à des conditions toujours plus violente pour s'endurcir. Cela, Syn le savait déjà, il avait enduré de rudes épreuves, mais n'avait jamais eu la possibilité de se confronter à des lieux où le force ne serait pas toujours de son côté, ou encore d'affronter les plus ardents déserts de Tatooine et les plus froides tempêtes d'Ilum. Cependant, s'y confronter aurait rendu l'apprenti bien plus fort, Syn le savait, aussi ne douta-t'il de la sincérité des paroles de Darth Bhalir. Celui-ci croyait réellement que le jeune Sith pouvait s'améliorer s'il s'imposait  des conditions d'entraînement bien plus rude que ses combats contre d'autres apprentis sur Korriban.

Le seigneur Sith poursuivit en expliquant à Syn que si ses émotions le rendaient beaucoup plus fort, qu'elle lui permettait d'apprendre et de devenir plus fort plus rapidement, elles pouvaient aussi devenir ses ennemis. Elles rendaient possible une union parfaite avec le côté obscur de la force, mais qui disait une union avec le côté obscur disait aussi des séquelles physiques, comme ses cheveux ou son bras. Depuis peu, Syn avait compris que cala était lié au côté obscur, mais il pensait que c'était du à des actes sombres, comme des meurtres, des vols, etc. En somme, des actes qui scellaient son rapport aux ténèbres. Il n'aurait jamais imaginé que cela pouvait venir de ses propres sentiments. Syn n'imaginait pas que le problème puisse venir de ses propres sentiments. Darth Bhalir avait tant à apprendre à l'apprenti...

Syn pourrait développer à son contact des techniques qu'il n'aurait jamais soupçonnée, apprendre certaines leçons qu'il ne recevrait jamais sur Korriban, cela grâce à une seule personne, ce seigneur Sith intriguant qu'il avait en face de lui. Il en vint au vers qu'il trouvait le plus convenir à Syn: celui qui parlait de terrifier ses ennemis. Le jeune apprenti, de par sa capacité à ne jamais révéler sa véritable identité, devenait un être inhumain aux yeux de ses ennemis, et cela lui conférait un avantage: l'avantage de la peur. Un ennemi effrayé est un ennemi qui est affaibli, le jeune homme l'avait toujours su.

Le Sith était loin d'en avoir fini, il expliqua à Syn les meilleures façons de s'endurcir et de vaincre. Le jeune Sith ne comprit d'ailleurs pas où Darth Bhalir trouvait son intérêt dans cette histoire.  Syn n'était pas son apprenti, pourtant, il lui avait révélé le code Sith dans son intégralité, lui avait expliqué comment devenir meilleur, sans n'avoir aucun lien avec le jeune homme.

-Je vous remercie pour ces précieuses paroles, mais je ne puis me rendre sur ces plantes, je n'ai pas de maître, l'académie ne me donnera jamais son accord pour me rendre sur Alderaan par exemple.
Invité
Anonymous
« Pour quelqu’un qui cherche une liberté des plus totale, je te trouve bien limité dans tes mouvements… Pourtant, avec tous ces vaisseaux impériaux qui pullulent en ce moment, tu pourrais largement en trouver un à ton goût… »

Calo sourit intérieurement puis se planta sur la chaise comme il l’avait fait avant. Ses yeux redevenaient bleus au fur et à mesure que le temps passait. En regardant l’apprenti qu’il avait en face de lui, le seigneur sith revoyait le padawan jedi qu’il avait été il y a un certain temps. Lui aussi avait recherché la liberté, lui aussi ne tolérait pas les meurtres gratuits, lui aussi s’était promis que personne ne pourrait se mettre en travers de sa route, mais le temps passa et avec lui, la sagesse du sith augmenta. Il se rendit vite compte que cette recherche ultime de liberté était un objectif totalement irréaliste et démoralisant. Il y aurait toujours des chaines pour le retenir, toujours un obstacle qu’il ne pourrait jamais réellement franchir. Il était devenu mercenaire, la CorSec était venue lui chercher des poux. Il avait réussi à l’évité, mais aussi tôt les sith lui tombèrent dessus. Il se débarrassa de son maître pour finalement se trouver victime d’une étrange maladie. Chaque fois qu’il se sentait libre, il se trouvait un nouveau problème qui l’empêchait de gouter pleinement sa liberté. Néanmoins, il ne comptait rien dire à l’apprenti en face de lui, que ce dernier se rende compte lui-même de l’obsolescence d’un tel objectif. Calo préférait l’amener à cette conclusion via quelques paroles plus ou moins subtiles.

« De plus, un maître représente une entrave des plus dures à briser non ? Il t’empêchera d’être libre.... Et pourtant, si tu restes seul et sans tuteur, une grande partie de la sagesse des livres pourrait t’échapper, sans parler du fait que tu aurais énormément de mal à établir un réseau d’influence et d’acheteurs pour te procurer des reliques et apprendre d’elles. »

Le seigneur sith se retourna et fixa la partie vide et endommagée de la bibliothèque. D’un geste il invita l’apprenti à le suivre.

« Viens avec moi, remet ton casque et montre-moi ce dont tu es capable. Comme le disent les Ecanis, on ne connait jamais mieux une personne qu’en la combattant. »

Calo savait que s’il voulait être un vrai seigneur sith, il se devait d’utiliser son sabre et pourtant, dans un coin de son esprit, il ne pouvait s’empêcher d’imaginer la surprise du jeune Syn à la vue d’un blaster. Même le maître d’arme de l’académie s’était laissé surprendre à plusieurs reprises par cette arme inhabituelle entre les mains d’un seigneur. Utiliser aussi son bien blaster que son sabre pourrait forcer l’apprenti à utiliser toutes les techniques qu’il connaissait pour se défendre. Ainsi, l’ancien mercenaire pourrait facilement avoir une idée du niveau de son potentiel apprenti, car oui, il se demandait si le jeune homme en face de lui ne pourrait pas devenir son apprenti.

Alors qu’il se dirigeait vers la partie vide de la pièce, Calo enleva sans précaution la longue bure qui lui couvrait le corps. La déchirant à moitié, il révélait ainsi toute sa musculature. Ses veines ressortaient, témoignant encore de la puissance des mots qu’il avait utilisés pour décrire sa vision du code à Syn. Sous sa bure, son attirail de mercenaire. Un gilet sans manche renforcé sur le torse rendant la plus part des attaques à mains nues inefficaces, part dessus, un harnais militaire lui permettant de transporter cellules d’énergies, datapaad, sabre laser et blaser. Un pantalon noir au tissu léger pour ne pas le gêner dans ses mouvements et d’énormes bottes au bout renforcé par une plaque de métal pour broyer tout ce qu’elles touchent. Sans parler du masque qui occupait toujours son visage. Ainsi vêtu, Calo pesait lourd, mais chacune de ses attaques, quel que soit le membre du corps qu’il utilise, peut être dévastatrice. Arrivé au fond de la salle, il se retourna pour regarder Syn. Une lueur dorée flottait dans ses yeux.


« Bien, attaque-moi. » La dureté militaire du ton qu’il avait employé n’avait pu être totalement effacée par le masque.
Invité
Anonymous
Syn reprit son masque sur le coin de la table, puis le déposa sur son visage. Sa vision redevint rouge, au plus grand désarroi de l'apprenti. Ce changement le troublait toujours. C'était le moment où il passait d'homme à machine. A ce moment, il perdait toute l'humanité qui le caractérisait, au profit de l'apprenti sans êtats d'âme auquel il voulait qu'on l'apparente. Il le leva son regard sans vie en direction de Sir Calobarian, à la recherche de la moindre hésitation, mais une fois de plus, il dut se confronter à une dure réalité: il n'éffrayait pas le seigneur Sith le moins du monde. Le jeune Sith perdait ainsi une de ses meilleures armes.

Les gens ont peur de ce qu'ils ne voient pas, ne l'oublie jamais Syn...

Mais Darth Bhalir l'avait vu, l'avait compris et analysé. L'homme connaissait la façon de penser de Syn, voire plus, puisqu'il avait lu en lui comme dans un livre ouvert. L'apprenti n'avait plus rien à cacher, son masque ne faisait que dissimuler son visage sous un autre d'acier, horrible, sans le moindre intérêt maintenant. Pour la première fois, Syn se sentait totalement à découvert. Son interlocuteur le connaissait, mais Syn, lui, ne savait rien de Calobarian, ce qui l'orripilait au plus haut point. L'apprenti se sentait vulnérable, frustré.

L'homme conduisit l'apprenti dans une partie de la bibliothèque où ils seraient moins à l'étroit. C'est alors que le seigneur Sith ordonna à Syn de l'attaquer. D'habitude, l'apprenti aurait hésité, mais là, le ton de Calobarian ne laissait pas sa place à l'hébétude. Si l'homme voulait subir les attaques violentes et les charges lourdes du jeune homme, il serait servi. La violence et l'agressivité bouillonant dans son sang guerrier. Il saisit son sabre-laser, le fit tournoiller dans sa paume, puis en aciva la lame, qui se déploya dans son dos, rouge et menaçante. Éclairant ainsi de derrière les contours du casque de Syn, le contraste paraissait presque agressif.

-N'attendez pas de moi que je vous ménage messire.

Syn s'élança alors d'un pas en avant, puis prit un fort appui au second et porta un coup violent sur Darth Bhalir, en levant son bras, puis en dirigeant son bras vers le sol, dirigeant sa lame sur la diagonale. En tenant ainsi son arme, Syn comptait enchaîner sur un second coup en reculant, reprenant ainsi son sabre dans une position normale.
Il se servirait de toutes ses connaissances sur le combat au sabre laser, en particulier les formes de combat qu'il maîtrisait le mieux: le Djem-So, la forme de combat la plus violente, aibqi que le Sokan, la plus rapide. L'apprenti miserait tout sur la violence et la force brute, pour prendre un réel avantage contre le seigneur Sith, et ce, dès le début. Il donnerait tout depuis le départ afin de convaincre l'homme qu'il avait en face de lui de sa force.

(1 jet d'agilité pour une attaque au sabre: réussite: 1,2,3,4; échec: 5,6)
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Attaque de Syn réussie.
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(Je pourrai pas répondre tout de suite, mais je lance les dés quand même !

1er dé : jet d'agilité pour l'esquive
2eme dé : jet de d'agilité pour l'attaque

J'ai enfin su lancer mes dés !)
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Esquive de Calo très légèrement ratée.

Calobarian : - 3 HP.

Attaque de Calo réussie.


Syn : HP : 71/71 ; PF : 64/64
Calo : HP : 107/110 ; PF : 88/88
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