Le Masque de la Force
Le Masque de la Force
Messages : 5464
Eclats Kyber : 0
Darth Velvet peut se frotter les mains : par chance, elle a réussi à semer derrière elle le soldat un peu trop teigneux. Elle trouve enfin l’endroit idéal pour poser ses explosifs, la salle de contrôle technique. Elle en fait fuir les officiers présents – ou exécute les plus téméraires – puis se met au travail. Mais alors qu’elle veut activer le compte à rebours, surgissent par la porte principale deux padawans essouflés. Visiblement en fuite, elles comprennent toutes deux qu’elles vont devoir faire face à une ennemie plus effrayante encore que la Nautolane…




Seuls les joueurs Darth Velvet, Ylm'Üri'Norrhia & Elsa Fowl sont autorisés à poster dans ce sujet.
Ordre des posts : Ylm' - Velvet - Elsa
S'agissant d'un combat sans dé, vous serez départagés sur la qualité et la pertinence de vos RP, ainsi que l'originalité et l'intelligence de vos idées. Soignez donc bien votre écriture !

Invité
Anonymous
Tout était allé très vite, trop vite même. Après ces semaines passées sur Korriban à se cacher et à attendre la mort ou la délivrance, désormais cette dernière se mettait frénétiquement en quête de nous cueillir. Nous avions couru à travers un dédale de couloirs qui m'avait semblé ne plus vouloir s'arrêter. Le capitaine du groupe d'assaut qui avait participé à notre sauvetage ne cessait de se heurter à une dure réalité, l'armée Républicaine était en pleine déroute à bord de cette frégate. Chaque couloir que nous avions tenté d'emprunter afin de nous rendre jusqu'au pont, point de ralliement principale de nos forces, s'était trouvé obstrué par des décombres infranchissables, par groupes de combat ennemis ou par des incendies trop dangereux à franchir.

L'évidence que jamais nous ne pourrions atteindre le pont s'était donc imposée progressivement et le capitaine, une twi'lek d'âge mûre dont je ne savais même pas le nom, nous avait ordonné de nous diriger vers la salle des machines, zone la plus facilement défendable et surtout, la plus accessible selon ses dires. Je m'en étais remis à son sens aiguisé de soldat et, la douleur qui me parcourait toujours l'épaule malgré le bacta que l'on y avait injecté m'incitant à une certaine docilité, j'avais suivi sans broncher, tentant au mieux de protéger ces individus valeureux en interposant ma lame entre eux et les tirs meurtriers que nous croisions inévitablement.

Le ronronnement des moteurs s'était fait de plus en plus distinct au fur et à mesure de notre avancée et ce dernier couvrait presque entièrement le bruit des combats quand, enfin, le capitaine commença à disperser ses hommes aux points clés de ce qui était, je le compris rapidement, la dite salle des machines. L'expertise de ce commando dont il ne restait plus qu'une quinzaine d'hommes se démontra encore une fois par la rapidité avec laquelle chacun pris position et commença à défendre avec brio l'endroit. Le couloir principal ayant été bouché par l'effondrement de son plafond, il ne restait plus que deux couloirs secondaires de maintenance répartie de part et d'autre de ce que la militaire nous présenta brièvement comme la salle de contrôle technique. Le capitaine nous intima alors de nous réfugier à l'intérieur de cette dernière alors qu'elle s'occuperait de tenir les couloirs jusqu'à l'arrivée de renforts capable de nous escorter plus avant. Il me suffit de me concentrer deux secondes à peine sur ma consœur essoufflée et visiblement éprouvée pour comprendre que sa solution était a priori la meilleure.

La militaire força alors la porte récalcitrante afin de nous en permettre le franchissement et découvrit que la présence de ce que je percevais immédiatement comme une adepte du Côté Obscur et, évidemment, un danger autrement plus grand encore que celui qu'avait représenté la nautalane. Alors que le Capitaine s'apprêtait à s'occuper de l'inopportune, je la retenais instinctivement par le poignée et imposait à son regard effaré l'impassibilité de mon voile.


" - Ce combat vous dépasse, Capitaine, occupez-vous de tenir les couloirs, nous nous chargeons de sécuriser cette salle. "

La fatigue ? La dureté de ma voix ? Ou simplement la surprise ? Quoi qu'il en fut, la twi'lek céda à ma sommation et entraîna le reste de ses hommes plus loin afin de tenir la position, ce qu'elle commença à faire avec acharnement d'après les détonations que nous pouvions déjà entendre. Je refermais la porte derrière nous et montait les quelques marches avant d'atteindre la surface principale. La pièce n'était pas bien grande, sorte de croissant de lune presque demi, et sa large baie vitrée donnait sur la salle des machines proprement dites et ses réacteurs. De prime abord, il me semblait n'y avoir que trois issues possibles, une première que je venais de clore, deux autres en face de celle-ci, qui débouchaient sur le dédale des turbines et des générateurs. Au sol, cinq ou six morts que je pouvais sans trop me tromper attribuer à cette aura sombre qui était en train de pianoter sur un espèce de gros cylindre qui ne m'inspirait pas confiance. Je fis signe à la jeune Padawan Fowl de se placer à mon exact opposé, afin de profiter de notre avantage numérique, et j'activai ma lame avant de sommer celle que j'imaginais être une Sith.

" - Par ordre de l'Ordre Jedi et en vertu des lois de la République, je vous somme de vous rendre immédiatement ou nous nous verrons contraint de vous y plier par la force. Eloignez-vous de cet appareil, déposez vos armes et je vous garantis que vous serez considérée et traitée selon les lois républicaines. "

Je savais que mon ordre n'avait que peu de chance d'aboutir mais je ne pouvais moralement attaquer cette jeune femme par traîtrise, qu'importe l'Ordre à laquelle elle semblait appartenir. Je dressais ma lame devant moi, comme pour appuyer ma tentative d'intimidation, et invitait silencieusement la Force à nous soutenir.

Darth Velvet
Darth Velvet
Messages : 1060
Eclats Kyber : 0
Le bruit retentissant d'un explosion me projette au sol, poupée de chiffons soumise aux caprices d'un souffle oppressant. Une odeur de gaz et de brûlé se répand tout autour de moi, alors que la conduite d'air expose ses flans éventrés et ses débris de métal. J'ignore d'où et de quoi provient exactement cette déflagration, mais il y a une chose que je sais... c'est qu'à présent nul ne peut plus me poursuivre dans cette artère. Derrière moi, les résidus ferreux de tuyauteries et de gaines empêchent tout passage et d'autant plus celui de cet homme, déjà presque trop large pour me donner la chasse dans ces galeries. Mes lèvres s'écartent sur un soupir de soulagement.

« Et un de moins ! » Ai-je envie de jubiler. Pourtant ma bouche demeure close alors que je m'extrait sans un bruit au dehors du tube. Étrangement, dans cette partie du vaisseau moins atteinte par le conflit spacial, tout semble presque calme, si on oublie les alarmes sourdes et les flash lumineux des systèmes de survie. Pas de soldat bodybuildé surgissant de nulle part pour me barrer le route du bout de son fusil à décharge énergétique. Pas de techniciens procédant à une réparation d'urgence. Pas de droïde traînant sa carcasse par ici. Rien que moi et le son strident de cette maudite sirène.

« A toutes les unités. Ordres d'évacuation et de replis sur le secteur 9. Schiiiiiiiiiitt. Je répète, ordre de replis immédiat ! » hurle à son tour mon comlink.

« Tiens, elle ne veut plus qu'on se fasse tous massacrer l'air de rien ? On change son fusil d'épaule chère, très chère Riakath ? » répliquais-je à mon comlink, juste pour la forme, en l’éteignant pour ne plus entendre cette voix geignarde.

Je me moque bien de cet ordre, de toutes façons je suis bien trop avancée dans les méandres du vaisseau pour espérer rejoindre le point d'extraction avant que tous ne déguerpissent. D'ailleurs c'est presque étonnant que ce ne soit pas déjà la débandade. Toujours est-il qu'il n'est et n'a jamais été dans mes intentions de les rejoindre. Non pas que je me préoccupe de cette mission ridicule pour retarder le Chancelier... quel intérêt à agir de la sorte à part éliminer de manière définitive toutes velléités à l'encontre de la Dame Noire tout en persuadant les pauvres victimes de ce complot de l'inverse. Qu'importe... mes pas suivent le chemin de la salle de contrôle technique, nœud névralgique des commandes moteurs, boucliers mais aussi des ordinateurs et des installations de sécurité et surveillance. Assurant mon infiltration, je me fond dans mon environnement, jouant les caméléons pour ne plus me faire bêtement repérer, jusqu'à ma cible principale.

Le centre est juste devant moi, protégé par un simple sas sans autre protection que deux gardes. Des novices au vue de leurs doigts crispés sur les crosses de leurs blaster-mitrailleurs et de leurs coups d’œil angoissés. Je suis sûre qu'en me concentrant un peu, je pourrais même entendre les battements irréguliers de leurs cœurs, frappant avec frénésie leurs cages de chair. Il ne me faut pas plus de temps qu'un souffle pour me glisser entre eux, invisible et calfeutrée dans mon manteau d'ombres. Mon coude s’abat violemment dans la nuque de l'un et avant que son corps ne glisse sur le sol, son camarade le rejoint dans le monde des limbes. Ils ne sont certes pas morts mais quitte pour une belle commotion et une bosse gigantesque à leur réveil... enfin en imaginant que vaisseau ne finisse pas en pluie de météorites...

Attrapant d'une main une grenade soporifique dans une poche de ma combinaison, et enclenchant de la seconde le mécanisme automatique du sas, je me prépare à une entrée... fracassante. L'engin roule sur le sol, tandis que la porte s'ouvre avant d'exploser dans un nuage de fumée blanchâtre totalement opaque. Derrière moi, le sas se referme emprisonnant les républicains avec le gaz, et le gaz avec les républicains. Un ou deux rais de blaster, tirés à l'aveuglette dans le brouillard me manquent d'un cheveux, jusqu'à ce que chacun d'entre eux ne s'écrasent sur le sol dans les bras de Morphée. Sous mon masque, j'esquisse un sourire.

« Plus facile que prévu... »


L'air sous l'action de la ventilation s'assainit doucement, ne laissant dans l'atmosphère que quelques vapeurs narcotiques, alors que je traine à l'interieur, les deux gardes inanimés de l'entrée. Comme ça, leurs silhouettes inertes ne donneront pas l'alerte avant que je ne me sois eclipsée. D'un geste assuré, je dépose méthodiquement sur les systèmes de contrôle un ensemble d'explosifs à déclenchement thermique. Théoriquement, cela devrait suffire à neutraliser les protocoles de sécurité et les réseaux de surveillance.

«  Accès au canal d'urgence N° C450NVF identifié « Fantôme » . Brouillage des donnés de niveau IV. » ordonnais-je à mon comlink couplé à un pad envoyé par mon commanditaire quelques semaines auparavant.

« Accès message vocal autorisé » me répond une voix cybernétique dans mon oreillette

«  Fantôme, j'ai récupéré les donnés comme convenu. Je suis à bord du Tolerant et le plan initial ne peut être suivi. Je rejoint le corps diplomatique pour réintégration dans mes fonctions initiales. Fin du message »

Reste à enclencher les charges explosives, destinées à rendre complètement aveugle la passerelle de commandement sur ce qu'il se passe au cœur du vaisseau. Un léger avantage que j'offre aux attaquants et aux siths infiltrés, pas par volonté mais par manque de choix. J'ai besoin que les officiers ne puissent momentanément jouer les voyeurs. Mes doigts pianotent activement le data-pad de contrôle des détonateurs pour les derniers réglages , puis se figent. Je ne suis plus seule.

Mauvais timing...

Mon regard se relève avec lenteur de l'écran pour mesurer les intruses et sous mon masque, rien ne transparaît de mon visage, ni le rictus désabusé qui ourle mes lèvres, ni l'éclat flamboyant de mes iris, marque incontestable de mon agacement. Si près du but et pourtant soudainement si éloignée... Aucun doute sur le fait qu'elles seront mes adversaires, comme le souligne l'émeraude gresillante d'un sabre déjà au clair.

" - Par ordre de l'Ordre Jedi et en vertu des lois de la République, je vous somme de vous rendre immédiatement ou nous nous verrons contraint de vous y plier par la force. Eloignez-vous de cet appareil, déposez vos armes et je vous garantis que vous serez considérée et traitée selon les lois républicaines. "


Des sommations... encore... J’obéis, déposant avec précaution le datapad sur une console. Mes mains se lèvent mettant en évidence mes armes , blaster et sabre, suspendus à ma ceinture et accompagnant une rangée de grenades étourdissantes, fumigènes ou soporifiques, Ce faisant et avec calme, j'attise en moi les braises de la Force, me préparant à une riposte fulgurante. La meilleure défense se trouve dans l'attaque... et si je veux sortir de cette pièce devenue guet-apens, rapidement et sans dommage collatéral, il me faut maîtriser les deux jeunes filles rapidement et... autant commencer par celle qui semble représenter l'autorité entre les deux.

«  Vous ne voyez pas d'inconvénients, j'imagine, si je ne crois pas un mot qui sort de votre bouche... » répliquais-je à voix haute, celle-ci légèrement déformée par le casque. Mon aura explose dans la force créant aux yeux éthérées de la miraluka, un feux d'artifices de lueur aveuglante teintée de noirceur alors que je disparais en même temps, nimbée de cette Force.

Le voile qui m'enserre d'un manteau d'invisibilité n'est pas aussi parfait que je le souhaiterais, mais suffisant cependant pour me couvrir et me dissimuler le court instant qu'il m'est nécessaire pour me déplacer jusqu'à la miraluka. Un clignement de paupières seulement pour couvrir la distance qui nous sépare, quelques secondes de surprise inattentive pour elle, et ma course s’achève juste derrière elle sans lui laisser l'occasion de réagir. Je réapparais, bras tendu, canon de mon blaster sur la courbe de son crâne.

« Un geste et tu es morte jedi. Je n'ai aucune envie de verser le sang et encore moins celui d'une gamine. Alors ne m'y contraignait pas. Je me doute bien que vous n'avez pas davantage foi en mes paroles, que moi en les vôtres... pourtant nous allons devoir trouver un compromis et les jedis se font une spécialité de la conciliation alors commencez par lâcher toutes les deux vos armes... et j'abaisserais la mienne pour que nous puissions "discuter" »
Invité
Anonymous
La Nautolane était finie. Les muscles encore tremblants du précédent affrontement, nous avancions en petits groupes de soldats, quadrillant chaque zone de notre vaisseau. Cela faisait maintenant plus d'une heure que l'attaque surprise de ces crétins de mercenaires/brigands/Siths avait débuté. Et toujours pas un seul signe des Maitres et Chevaliers Jedis plus compétents. Je faisais néanmoins confiance en Ylm, ma supérieure Padawan pour le reste de l'attaque. Alors que nous allions pénétrer en compagnie de l'escadron réduit dans une nouvelle salle, une aura particulièrement sombre m'atteignit. C'était un peu comme des ondes... L'obscurité m'avait toujours attirée. Le Pouvoir facile, sans mesure dans la Force, m'avait clamé Darth Anetherion. Deviendrais-je une Jedi accomplie ou une Sith libérée? Je ne le savais pas encore, je ne savais encore rien de mon avenir. Du fait de ma petite taille et mon corps plutôt chétif d'une gamine de onze ans, les soldats n'eurent cesse de m'oublier, de me pousser par mégarde, ou encore de m'exclure du peloton. Je rageais envers ses soldats sans cervelle pendant quelques instants, avant de me reprendre. Calme. Il n'y a pas d'émotions, il y a la Force. Ma compagne Padawan avait prononcé une phrase semblable lors du précédent combat. Elle m'apaisait. La porte était ouverte, et tandis que la Twi'lek s'éloignait vers d'autres quartiers avec ses hommes, la jeune femme pénétra dans la pièce inconnue. Je la précédais de quelques pas, lorsqu'un détail attira mon attention, juste à l'entrée. Un logo. Je l'avais déjà remarqué sur de nombreuses emballages de marchandises, sur Tatooine. Qu'est ce qu'il pouvait bien désigner, surtout dans un vaisseau pareils? Nous montâmes dans la pièce en demi-cercle, avant d'apercevoir un inconnu casqué au centre de la salle, près des machines de contrôle. Alors que je dépliais dans le coin gauche, comme me l'avait demandé ma coéquipière, dans un élan de rapidité et de talent inné, notre adversaire se retrouva... ailleurs.



« Un geste et tu es morte jedi. Je n'ai aucune envie de verser le sang et encore moins celui d'une gamine. Alors ne m'y contraignait pas. Je me doute bien que vous n'avez pas davantage foi en mes paroles, que moi en les vôtres... pourtant nous allons devoir trouver un compromis et les jedis se font une spécialité de la conciliation alors commencez par lâcher toutes les deux vos armes... et j'abaisserais la mienne pour que nous puissions "discuter" »  

Une menace, forcément. La Miraluka était en mauvaise posture, si notre ennemie - car c'était sans doute une femme - se permettait de lui parler sur ce ton. Je me calmais en quelques demies-secondes, avant de me concentrer. Cette fille ne me mettrait pas hors de nuit. Cette fille ne me tuerait pas. La Force m'engloba doucement de sa puissance, de sa discrétion, puis, je réussis à me rapporcher, concentrée du centre du drame. La Sith - j'étais persuadé qu'elle en était une - ne devait pas sentir mon aura faible de Padawan. Elle était bien trop faible, par rapport à celui de ma compagne, qui avait des années et des années d'entrainement au Temple Jedi derrière-elle. Elle ne pouvait pas me "sentir" trop, se sentir menacer par ma présence, si elle avait pris ma compagne pour cible. Calme, calme. Voici une vue globale de la scène qui s'offrit à moi. L'inconnue, avec un masque d'anonyme sur le visage, pointait le bout d'un blaster sur la tête de mon alliée. L'ennemie était de profil, ayant prit Ylm par surprise alors qu'elle entrait dans la pièce. Sortant mon sabre laser, je n'attendis même pas que la lame soit entièrement complète avant menacer mon adversaire. Bien qu'elle me voit d'un œil , et à moins qu'elle ait des yeux dans le dos, elle ne pouvait pas vraiment m'attaquer sans lâcher Ylm. Enfin, elle ne serait sans doute pas très impressionnée si elle se trouvait face à une Padawan de onze ans. Le sabre laser presque déplié, je pris la parole, d'une voix bien plus grave et neutre que ma voix de petite fille.


- Je crois, Madame, que vous allez reconsidérer les paroles de ma coéquipière et vous écartez d'elle sous peine d'une douleur cuisante au centre de votre corps. dis-je simplement.

Consciente que je ne pourrais attaquer cette femme avec mon sabre, sans risquer de blesser l'autre Padawan, je tirais de ma poche un mini-blaster que la capitaine m'avait offert lors de cette escapade dangereuse et mortelle. Viseur sur sa tête. Cette tirade n'était peut-être pas professionnelle, mais je n'avais que ça en réserve pour le moment, en tous les cas! Je me concentrais de nouveau. La Sith allait sans doute tenter une attaque avec la Force, puisque qu'elle était dans l'incapacité de bouger physiquement, si elle voulait garder son otage. Le cerveau en alerte, je fixais tous les côtés de la salle, et rabattais mon gilet pare-balle dans mon dos. Si elle tentait de m'abattre avec des objets quelconques, je pourrais esquiver facilement. Mes barrière mentales et physiques enfin érigées, j'attendis avec méfiance la réponse de cette femme.
Invité
Anonymous
Une nouvelle proposition de régler pacifiquement un conflit, un nouveau refus. Je commençais à désespérer de trouver un jour quelqu'un capable de se rendre gentiment plutôt que de se lancer en quête de donner de grands coups et de se faire le champion de la Mort. Cette pensée me traversa l'esprit une demi-seconde à peine, cette demi-seconde durant laquelle je compris que la jeune femme ne se rendrait pas mais, pour autant, durant laquelle je n'eus pas le temps de faire en sorte que le combat cessât rapidement. Cette façon dont elle parvint à perturber ma perception était tout simplement... aussi douloureuse qu'inattendue et par conséquent, terriblement efficace.

Par réflexe, en réponse à la peine qui me vrillait le crâne, je rétractais absolument toute la perception de ce qui m'entourait jusqu'à en perdre totalement conscience. Ce furent à la voix menaçante de la jeune femme et à son blaster que revint le devoir de me ramener à la réalité mais... L'Ombre était entré si loin dans mon esprit, si violemment. J'avais du mal à rester concentrer alors qu'une lame semblait s'être glissée de façon fulgurante dans ma tempe avant d'en ressortir aussitôt. J'accusais le coup.

Avec un effort certain, je parvenais à reprendre le dessus juste à temps pour entendre la voix de ma cadette menacer à son tour la sombre inconnue. Ne pouvant plus se permettre de me supprimer sans y perdre elle-même la vie, l'inconnue sembla enfin reconsidérer la possibilité de résoudre sans mal le conflit d'intérêts qui nous opposait et soulagea ma nuque du canon de son arme.

Je me retournai alors pour désarmer mon agresseuse et la reconsidérer. La demoiselle portait un masque sur le visage qui m'empêchait d'apprécier ses traits mais sa tenue avait étrangement la coupe des gens de notre Ordre. Bien que caché sous le tissu, je devinais un corps largement entraîné et, même si je dépassais de quelques doigts la jeune femme, il ne faisait aucun doute qu'elle m'était bien supérieur physiquement, d'autant plus avec mon épaule toujours douloureuse. Blaster, grenades, sabres, je faisais méticuleusement le tour de tout l'armement que semblait porter la jeune femme qui n'avait d'autre choix que de coopérer avant de partir, chargée de tous cet attirail, reporter mon attention sur l'engin qu'elle manipulait avant que nous arrivions, laissant le soin à ma consoeur de la tenir en respect.

J'étais en train de pianoter sur le datapad depuis juste assez longtemps pour comprendre la nature de ce qu'il commandait lorsque tous les hauts-parleurs de la salle se mirent à hurler.


" - Ici le Capitaine Richards ! Salle des machines, répondez ! Pourquoi n'arrivons nous pas à établir de visuel ? La flotte est en train de battre en retraite, les combats ont cessé, nous sommes à quelques minutes de passer en hyperespace, qu'est-ce que vous foutez là-bas lieutenant Johns ! "

Je me dirigeais alors vers la console de communication, laissant là le datapad et les armes, et j'activais le micro afin de répondre.

" - Je suis la Padawan Ater, le lieutenant Johns et ses hommes ont été mis hors d'opération par une inconnue que nous sommes parvenus à maîtriser. Envoyer nous quelqu'un, c'est urgent, elle s'apprêtait à faire sauter la frégate. Rapport de situation de votre côté ? Quelles sont les pertes ? Le vaisseau est-il sécurisé ? "
Le Masque de la Force
Le Masque de la Force
Messages : 5464
Eclats Kyber : 0
Le combat prend quelques instants une étrange tournure. Darth Velvet ne parvient pas à poser sa bombe... Mais il est hors de question pour elle de se laisser impressionner par des padawans. Face à cette bretteuse coriace, Ylm' et Elsa comprennent que même à deux, le combat est trop à leur désavantage. Darth Velvet parvient à se débarrasser des jeunes filles et prend la poudre d'escampette.


Darth Velvet remporte le combat.
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
skin made by
© jawn