Le Masque de la Force
Le Masque de la Force
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Le Sénateur d’Artorias a décidé de se rendre sur Flydon Maxima de son côté. Non qu’il ne se sente pas en sécurité au sein de l’armée Républicaine mais il valait mieux faire preuve de neutralité afin de ne pas aggraver le cas d’Artorias au milieu de cette terrible guerre. Et aussi pour des raisons pratiques : il a de bonnes raisons de croire que quelqu’un pourrait s’en prendre à lui au Sénat maintenant que son monde est sans défense et il valait donc mieux voyager incognito… Sauf qu’après quelques heures à peine, les hostilités s’engagent sans que l’on ne comprenne pourquoi : il y a eu une explosion sur Flydon Maxima et à sa connaissance, ce n’était pas ce qu’avait prévu la République : pourquoi les Sith attaquent-ils alors ?

De son côté, Van Atha’lith en arrive aux mêmes conclusions : il est passé du côté de l’Empire récemment et à sa connaissance, il n’était pas prévu que la situation dérape à ce point. C’est lui qui prend l’initiative de rencontrer le camp adverse en la personne de Valerion Scala pour tirer au clair cette affaire : qui a attaqué l’autre ? Faut-il ou non cesser le feu ? Chacun va devoir s’expliquer…


Seuls les joueurs Valerion Scala et Van’Athalith sont autorisées à poster dans ce sujet.
Ordre de posts : Valerion – Van’Athalith
Votre combat est une joute verbale ! Vous devez donc utiliser la parole pour débattre autour des décisions à prendre. Vous serez jugées sur la pertinence des propos de votre personnage mais aussi sur son charisme, le réalisme de sa façon de parler avec le contexte, et la qualité générale de votre RP. Bonne chance !
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Anonymous
    - Oh la la la... C'est la m...

    - Un peu de tenue Telkhar!


L'attaché parlementaire déglutit. Ses mains tremblaient nerveusement et il sentait que ses jambes ne le maintenant que difficilement debout. Il avança sa main tremblante vers ses lunettes, les redressant avec difficulté.

Valerion, de son côté, réfléchissait. Ses réflexions étaient tourmentées. Cela faisait un peu plus de vingt minutes qu'il avait débarqué sur Flydon Maxima, uniquement accompagné de Telkhar. Et à voir l'état de ce dernier, il regrettait de l'avoir emmené dans ce qui apparaissait désormais comme une souricière. Il n'avait fallu que peu de temps pour que retentisse une violente explosion, aisément visible depuis le salon dans lequel il se trouvait. Il avait bien cru que Telkhar allait s'évanouir, mais visiblement le juriste avait tenu bon. Le Sénateur d'Artorias, quant à lui, avait été surpris, mais nulle peur ne l'avait envahi. Voir cette station, propriété du requin Flydon Floyd, voler en éclats aurait donné une grande satisfaction à Valerion. A condition d'être hors de la station, évidemment...

Ce qui n'était pas le cas.

    - Vous... vous croyez que ce sont les Sith qui ont... ?


Le prince artorien porta à nouveau son regard vers les débris issus de l'explosion, qui se déplaçaient mollement dans le vide intersidéral.

    - Non... Quel intérêt aurait l'Empire à saboter cette rencontre? Ynnitatch avait Halussius Arnor sous la main, l'éliminer maintenant n'aurait aucun sens. Et ce n'est pas notre paillasson de Chancelier qui aura préparé un attentat. Je connais mal Arnor, mais j'entrevois suffisamment ce qu'il est pour me dire qu'un acte aussi lâche ne peut venir de lui.

    - Mais... alors qui?


Valerion se retourna, pensif. La pièce dans laquelle ils se trouvaient était d'une grand richesse. Des banquettes de couleur lila étaient installées près d'une baie vitrée aussi longue que le salon lui-même. Des tables d'un luxe poncif trônaient ici et là, prêtes pour un service qui ne viendrait pas de sitôt. Un lustre clinquant illuminait les lieux, permettant de jeter un coup d’œil aux croutes inestimables accrochées aux murs. Mais ce qui intéressait Valerion, c'était le bar! Il se dirigea lentement vers celui-ci et l'ouvrit, constatant avec satisfaction que de nombreuses bouteilles se serraient les unes contre les autres. Il en prit une, examina l'étiquette et s'empara d'un verre dans lequel il versa le cognac. Il fallait parfois boire autre chose que du whiksy... La première gorgée confirma ce que pensait Valerion : Flydon Floyd était riche. Très riche. Prenant la bouteille, le sénateur alla s'asseoir à une table pour continuer la dégustation.

    - Qui...


Telkhar s'était assis sur une banquette, mais était toujours aussi tendu. Son regard allait sans cesse de son employeur au lieu de l'explosion, et l'attitude tranquille de Valerion le rendait encore plus anxieux.

    - Pour quelle raison ce qui se déroule au sein de la République ne pourrait être applicable à l'Empire Sith? La tête dirigeante n'est pas forcément suivie de tous... Dans la République, les divergences d'opinion se présentent au sein de la rotonde mais les Sith n'ont pas cette possibilité et ne connaissent que la violence.

    - Darth Ynnitatch ne ferait pas l'unanimité?

    - Je n'en sais rien. Mais c'est envisageable. Le gouvernement républicain ne souhaite qu'une chose : obliger le Sénat à ratifier ce traité. Pour cela, Arnor est visiblement prêt à renégocier, sans doute dans le vain espoir d'obtenir des termes moins... "contraignants". Sans doute a-t-il également des comptes à rendre à la Dame Noire. Et Ynnitatch a besoin de temps pour consolider son empire, sinon elle n'aurait pas libéré Arnor pour que celui-ci convainque le Sénat de ratifier cette prétendue paix. Non, il y a ici un troisième élément qui intervient dans le jeu. Les opposants républicains à la ratification n'agiraient pas de la sorte. Que reste-t-il?

    - Des Sith opposés à Ynnitatch... peut-être. Dans quel intérêt?

    - Comment serais-je censé le savoir? Quoi qu'il en soit, cet évènement tombe à pic! D'après ce que j'ai vu d'ici, le morceau qui a dit au revoir à la station s'avérait être le point de passage d'Arnor pour rejoindre la Dame Sith.

    - Je vois d'ici le vaisseau républicain... probablement celui du Chancelier.

    - Il lui faudra du temps avant de débarquer Arnor et ses gardes Jedi... s'il le fait! Quoi qu'il en soit, cette explosion facilite notre politique. Qui croira encore en la bonne foi des Sith après cet incident? Personne, à condition que nous nous débrouillions adroitement mon bon Telkhar.

    - Que voulez-vous dire?


Le deuxième verre de cognac fut reposé sur la table, vide.

    - Ce que je veux dire c'est que pour ma politique il ne peut y avoir qu'un responsable de cet incident : l'Empire. De toute manière, nous n'avons fait ici que des suppositions. Il n'est pas incroyable de penser qu'Ynnitatch est derrière tout ceci. Je ne vois pas pour quelle raison elle l'aurait fait, mais cela ne la rend pas innocente. Je prévois un joli changement dans les résultats des sondages d'opinion une fois les choses achevées...

    - A condition de sortir d'ici vivant, grommela l'attaché.

    - La Mort ne me prendra pas aujourd'hui, Telkhar. Non, pas aujourd'hui. Pas moi. Maintenant, va prendre deux verres. Un pour toi. Quant au représentant impérial il ne devrait pas tarder et je ne doute pas qu'il apprécie le cognac céréen autant que moi.


Le Sénateur se leva, s'avançant vers la baie les mains dans le dos. A cet instant, la porte coulissante s'ouvrit, laissant apparaître un Sith. Valerion présenta une rangée de dents blanches et pointues et s'exclama, plein d'ironie :

    - Ah! Voici donc un représentant de ces lâches et barbares Sith! Valerion Scalia, représentant du monde dont vous avez réalisé le sac, pour vous servir.


Telkhar porta le verre à sa bouche et but le tout, se brûlant le gosier. Quitte à mourir, autant être complètement rond.
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Embarqué à bord de la lame écarlate , massive frégate de l'empire sith le jeune apprenti du nom secret de Van Atha'lith s'était enfermé dans ses quartiers enfin de se préparer mentalement à sa prochaine mission. Dans le noir recroquevillé sur lui-même en plein milieu de sa couchette l'apprenti connu sous le pseudonyme de Vaëlen était pensif... dans l'obscurité la plus totale on pouvait uniquement distinguer une longue lumière écarlate située sur le sol délimiter sa chambre. Ici aucun bruit , aucun son ... seul la respiration d'un homme en pleine méditation indiquait qu'il y avait de la vie dans cet endroit engloutit par les ténèbres. Van n'était pas vraiment stressé à proprement dit il est plus anxieux et dubitatif quant à sa prochaine mission... à son étonnement on lui avait confié une mission diplomatique à lui un simple apprenti... Sur le coup cela lui avait paru un choix plutôt peu judicieux, mais après réflexion ... seul les seigneurs sith proche de la Dame noire et elle-même connaissaient sa réelle identité ainsi que ses origines Aldéraanien , et bourgeoise. De plus il avait hérite d'un certain savoir faire et d'un charisme particulier... Son père et son grand-frère servant dans la délégation Aldéraanien au Sénat Galatique il avait donc reçu une certaine formation dans le domaine oratoire. Au vu de ses nouveaux éléments le choix des hautes instances de l'empire lui parut tout de suite moins grotesque quoi qu'encore un peu flou. Ni avait-il personne au sein de l'empire sith quoi soit capable de mener à bien cette mission diplomatique ?

Il n'avait pas la réponse, il chassa ce doute de son esprit pour le moment pour se canaliser entièrement sur la réussite de cette entreprise. Dans quelques heures il serait arrivé à la station de Flydon Maxima où les deux délégations de la république et dans l'empire sith devait se retrouver en terrain neutre afin d'entamer des négociations. Son « adversaire » serait le Sénateur Valerion Scalia sénateur du monde d'Artorias récemment soumis par l'empire sith. L'avantage c'est qu'on avait transmit à Van un dossier contenant certaines informations sur le Sénateur enfin qu'il puisse se préparer et envisager toutes les possibilités et pourquoi pas le moment venu déceler une faille et jouer avec. De l'autre côté il était sûr que personne ne pouvait avoir d'informations sur sa personne, car il agissait pour le compte de l'empire sous un faux nom « Vaëlenrian D'ombria » une identitée crée par l'empire qu'il devait utiliser lorsqu'il se déplaçait plus loin que Korriban ce qui était rarement le cas. Une fois le tri fait dans son esprit il se releva, alluma une lumière tamisée et se prépara soigneusement comme il avait l'habitude de la faire à l'époque ou il côtoyait la bourgeoisie sur Alderaan. Une tenue presque entièrement blanche symbole de pureté, composée par un assemblage complexe de tissus coûteux. Une cape de cuir ornée du blason de l'empire pour marquer son appartenance lui tombait sur son bras gauche et se poursuivait jusque dans le bas de son dos. Pour finir il agença sa coupe de cheveux. Ces derniers longs et bruns furent tirés en arrière et proprement arrangés. Une fois prêt il lui fallut attendre l'heure d'après pour recevoir un message. Un holocron s'alluma laissant entrevoir une silhouette sith vêtu d'une sombre tenue , caractéristique des sith. L'homme au visage masqué qui apparut dans une lumière bleuté lui demanda de se rendre au hangar enfin de lui donner les dernières informations et recommandation, après quoi il disparut.

Van ou plutôt Vaëlenrian D'ombria rejoint le hangar où l'attendait une navette qui devait le conduire sur Flydon Maxima quand la navette démarra et il remarqua tout de suite un étrange humain à côté de lui, il semblait soucieux et sa tête ne lui disait vraiment rien.

- Où est ce qu'ils sont allés le pêcher celui-là ? Je me demande bien ...

Un membre de l'administration le briefa sur Alvir son attaché parlementaire et du coup le coupa dans sa réflexion.

- Voici Alvir il sera votre attaché parlementaire pour cette mission dit-il avec une voix trop sérieuse pour que ce soit un canular

- Ench...enchanté dit-il en bafouillant sans doute à cause du stress, Moi c'est Alvir ravit de faire votre connaissance dit-il avec son air bête

- Non sérieux ? Je ne m'en serait pas douté une seule seconde Fit-il avec ironie Voyant l'air songeur et vraiment bête de son attaché de presse qui ne comprenait pas son ironie, il ne força pas plus loin la chose.

DDe plus le membre de l'administration lui lâcha un regard las ce qui finit par le calmer, il se concentra plutôt sur sa mission. Une fois sur place ils entrèrent pour se rendre dans la hall où devait avoir lieu la discution diplomatique, mais en chemin une violente explosion fit trembler tous les métaux autour d'eux...

- Bordel de ... fit-il pour lui même surprit

Il tourna son regard vers son attaché parlementaire et voyant son air encore plus surpris et surtout idiot il se rendit compte qu'il n'en savait pas plus que lui ce qui l'agaçait. Une folie de questions se bousculèrent dans son esprit avant qu'il ne continue sa route avant de finalement arriver devant la porte du Hall.

- Toi tu restes ici dit-il fermement d'une voix pourtant détendue

- Mais je ... fit-il sans comprendre ce qui se passait

Van disparut laissant derrière lui le pauvre Alvir qui ne comprit par ce qui venait de se passer. Van jetta un coup d'oeil autour de lui et ne fut pas vraiment surprit par la luxure des lieux, lui même avait déjà côtoyé ce genre d'endroit. Il fut accueillit par le Sénateur et le combat commença.

- Ah! Voici donc un représentant de ces lâches et barbares Sith! Valerion Scalia, représentant du monde dont vous avez réalisé le sac, pour vous servir.

Van garda son calme il n'était pas le genre à ce laisser impressionner par se genre d'ironie, dont lui même usait souvent même avec ses proches amis mais à des degrés différents. Il sourit naturellement et s'avança pour entre dans le jeux du Sénateur.

- Ah voici donc un membre du gouvernement de pleutre d'Artorias , commença t-il en se rendant au bar pour se servir des hommes fragiles qui comme la famille royale ont préféré se terrer comme des cafards dans les sous sols durant la bataille, mais vous n'êtes pas de ceux là Sénateur ? N'est ce pas ? dit-il pour enfoncer le clou en adressant un regard meurtrier à l'attaché de presse qui était déjà sous le stress et cela se voyait clairement physiquement Ah quel mal polis je fais,dit-il toujours avec une tel facilité dans l'ironie que ça en était déconcertant j'en oublie la politesse Vaëlenrian D'ombria dit-il en levant son verre représentant de l'empire qui a annexé Artorias, pour vous servir

Certains aurait trouvé ça peut-être un peu gros ou abusé, mais Van ne voulait en rien donner trop de marge à son adversaire il savait bien que dans ce genre de conflit il fallait direct d'entrée de jeux poser les bases. Et donner la marche à suivre, de montrer qui on est afin de ne pas se faire marcher dessus. Pour le coup, Van resta à distance du Sénateur et profita de siroter son alcool glacé afin de faire un peu retomber la pression qui pesait sur ses épaules.
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Une fureur intérieure avait saisi le Sénateur d'Artorias à l'écoute des paroles du Sith. L'Artorien ne laissa toutefois rien montrer de ses émotions. Depuis sa jeunesse, il avait appris à dissimuler ses sentiments. Un entraînement qui n'avait cessé de s'améliorer grâce à sa formation militaire. Carida lui avait apporté de la discipline, une manière comme une autre de conserver son sang-froid en toutes circonstances.

Et puis... Vaëlenrian D'Ombria avait-il tort? Non. Le roi Neyo Galfridiaan s'était comporté comme le dernier des lâches et dès les premières explosions il avait pris la fuite avec sa délicieuse et débile épouse pour se cacher bien profondément dans les entrailles du palais. Pendant ce temps, Valerion avait dû assister à la destruction du manoir ancestral des Scalia, les tirs s'emparant de la vie d'Helena. Chaque jour, Valerion remerciait ses études caridiennes, qui lui avaient permis de sauver sa précieuse fille adorée.
    - Croyez-vous être le représentant de guerriers courageux? La réalité, c'est que votre "empire" est d'une lâcheté à faire pâlir le plus vil des contrebandiers de cette galaxie. Dois-je vous rappeler qu'Artorias était une planète sans défense? Une planète alors en-dehors de l'espace républicain?

Valerion jeta un coup d'oeil dans la direction de Telkhar. Celui-ci était blême mais avait cessé de trembler. Au contraire, il semblait désormais afficher une plus grande contenance.
    - Les vôtres ne se sont pas lancés dans une bataille en attaquant Artorias, ils ont simplement réalisé une boucherie, un massacre. Les véritables lâches sont les hommes et les femmes que vous côtoyez au quotidien, et dont le seul acte de guerre fut de presser un bouton...
    La débâcle d'Artorias a peut-être été une défaite républicaine, mais elle a révélé deux éléments clés sur l'Empire. Premièrement, les Sith agissent toujours avec couardise, s'attaquant aux faibles. Vous prêchez la force, mais vous ne vous en prenez qu'à ceux à qui elle fait défaut. Quant au second élément, c'est votre faiblesse. Oui, malgré ce que j'ai vu sur Artorias, malgré l'enfer de flammes duquel je me suis extirpé, j'affirme que vous êtes aussi faibles que ceux pour qui vous n'avez que mépris. La faiblesse est dans votre camp bien plus que vous ne semblez le penser.

D'un geste, Valerion montra l'endroit où avait eu lieu la terrible explosion.
    - Croyez-vous impressionner la République par un attentat? Oui, certains sénateurs vous craignent... Mais j'ai pu constater de mes propres yeux ce qui arrivera à la galaxie si nous ne vous écrasons pas : destruction, tyrannie, viols, meurtres. Les quelques débris que nous voyons d'ici peuvent n'avoir l'apparence que de morceaux de métal tordus, broyés par l'explosion. Mais regardez-les de plus près, et vous y trouverez une guerre.

Valerion s'avança vers la bouteille de cognac et se resservit un verre. La tenue du sénateur d'Artorias tranchait fortement avec celle du représentant Sith. Croisant les bras, le prince artorien observait son interlocuteur. Il lui paraissait bien jeune... Trop jeune en réalité. De toute évidence, les Seigneurs Sith n'avaient pas voulu s'exposer...
    - J'ai répondu à votre requête. Me voici. Qu'espérez-vous? Êtes-vous seulement un Seigneur Sith? Vous paraissez bien jeune pour représenter une faction qui se prétend être un empire... Vous avez encore la vie devant vous, Vaëlenrian. Vous pouvez la consacrer à autre chose que des massacres. Je crains que mes paroles ne glissent sur vous sans produire le moindre effet, mais pensez un instant à votre avenir. Quelles que soient les promesses que vous ont fait vos supérieurs, le jour viendra où elles n'auront qu'un goût de cendre dans votre bouche. Sauf que, ce jour-là, il sera trop tard pour faire machine arrière. Il n'y aura plus, autour de vous, que des flammes et des corps sans vie.

D'un trait, Valerion avala le contenu de son verre, le troisième. A ce stade nombreuses auraient été les personnes ressentant le besoin de s'asseoir. Mais la mort d'Helena avait amené le nouveau sénateur à consommer plus souvent de l'alcool...
    - Je ne peux rien vous promettre, contrairement aux Sith que vous servez, esclave temporaire de leur bon-vouloir. Mais il y a une chose dont je suis sûr : les vôtres périront. La guerre est désormais inévitable. Je ne sais pour quelle raison vous avez piégé ce couloir... mais après un tel évènement ni l'opinion publique ni le Sénat ne pourront tolérer la menace que vous représentez pour la démocratie. La République est lente, parcourue d'opinions divergentes... mais bientôt vous connaitrez le feu, vous aussi. Et ce jour-là, vous vous étonnerez que votre chair brûle de la même façon que celle des Artoriens.

Dans l'ombre, Telkhar arbora un sourire. Il n'avait plus peur.


Spoiler:
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Le Sénateur d'Artorias Valerion et le jeune aristocrate d'Alderaan Vaëlenrian appartenaient tout deux à une faction, en perpétuel conflit l'une contre l'autre pourtant il commençait à ressentir une certaine forme d'admiration pour le politicien. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce qu'il arrivait à la perfection à masquer ses sentiments, qui ne se voyaient pas sur son visage. Un vrai politicien, son expérience passée au sein des forces militaires l'avait sûrement aidée dans ce sens. Van se mit alors à réfléchir, il n'était pas sûr que dans la situation de Valerion il aurait pu réagir de la même façon. Si Alderaan était en flamme et si sa famille avait été touchée par la guerre ... aurait-il pu rester calme face aux sarcasmes ? Rien de certain …

Néanmoins , il fut un peu étonné que la Sénateur ne fasse pas l'impasse sur sa réflexion pour entrer dans le vif du sujet, il préféra continuer sur sa lancée en continuant à rayer l'empire Sith. Van resta pensif, les évènements sur Artorias avait du beaucoup l'affecter ... sans doute avait-il perdu un, ou plusieurs proches...Tout en restant concentré le jeune apprenti sith , jouant aujourd'hui les diplomates ne comptait pas lâcher l'affaire auquel cas son adversaire aurait pu s'en servir et s'en enorgueillir. Les dernières paroles résonnèrent encore plus fort dans son esprit, le fait qu'il continue à parler de l'attaque des siths sur Artorias prouvait aux yeux de Van qu'il avait effectivement était marqué par cette dernière d'une façon ou d'une autre. Initié au côté obscur le jeune apprenti était tenté d'utiliser cela afin de noyer son adversaire afin de le faire sortir de ses gonds ce qui aurait sans doute fini par une lutte au corps à corps et la mort de l'un d'eux ... entre Sénateur et Sith inutile de dire qui de l'autre aurait eu le dessus. Mais Van n'était pas ce genre d'homme il comptait utiliser cette information de façon plus juste sans chercher à blesser, du moins pas trop. Il commençait maintenant seulement à entrevoir ce qu'on attendait de lui...c'est à dire qu'il agisse comme un homme politique donc avec diplomatie... son idée de la politique fut alors quelque peu bouleversée, lui qui croyait devoir affliger son adversaire avec des mots forts tels des lames de sabre laser revenant à la charge afin de le faire s'écrouler mentalement. Il réfléchit alors bien sur ses prochaines paroles.

- Le courage Sénateur n'existe que dans les contes pour enfants, seul les jedis récompensent le courage pas les siths dit-il fermement convaincu sur le ton de la conversation, d'un naturel posé, dois-je vous rappeler Sénateur Valerion que la plupart de ces contrebandiers viennent de l'empire sith ? Dit-il avec ironie et un léger sourire, avant de prendre une pause pour préférer la suite de son discours et détendre l'atmosphère

- Devons nous Sénateur nous en prendre uniquement aux planètes faisant parties de la république ? Devons nous en prendre aux planètes les mieux fortifiées de la galaxie ? Dit-il toujours sur le ton de la conversation de façon sereine Vous avez était dans l'armée Sénateur vous savez bien que ce sont ... il cherchait ses mots l'espace d'une seconde pour ne pas dire faible afin de ne pas trop offenser son adversaire, les moins bien protégés que l'on attaque en premier, dit-il en marquant une pause.

La première phrase était un démentit comme quoi les siths pouvaient être qualifié de courageux, le diplomate de l'empire sith cru bon de le faire comprendre au Sénateur de façon imagé tout en lançant gratuitement et subtilement un pic véridique sur les jedis. Ce qui allait donc dans le sens du Sénateur , en politique on pouvait difficilement dire clairement qu'on était d'accord avec une partie opposée, on ne pouvait donc que le lui faire comprendre d'une autre façon, métaphore, image etc ... la deuxième phrase était quant à elle placée sous le symbole de l'ironie afin de détendre le climat déjà assez tendu. Enfin sa troisième phrase servait d'avantage à faire entendre raison à son adversaire politique. Pour tout cela le jeune apprenti sith se servait d'une infime partie de la force afin d'influencer légèrement son adversaire. Un pouvoir qui se devait d'être utilisé en finesse, car au final une trop forte utilisation de celui-ci aurait certes pu lui servir sur le moment, même se serait dissipé avec le temps, ce n'était pas l'effet recherché. Non Van préférait que le changement vienne directement du Sénateur, ... Maintenant après une pause il décida d'arrêter les paroles viennent, il avait pensé que cela viendrait de son adversaire , un homme plus âgé avec plus d'expérience mais , non ... il fit donc le premier pas montrant qu'il était plus mature que ne pouvait le laisser croire son jeune âge.

- Trêve de frivolité Sénateur, dit-il avec plus de sérieux si vous cherchez un coupable au massacre d'Artorias retournez-vous vers le chancelier Halussius, ce dernier s'apprêtait à frapper l'empire sith après l'attaque de Coruscant, une attaque qui fut organisée par un groupe de siths qui s'opposent au gouvernement dirigé par Darth Ynnitach, un gouvernement qui prône la paix entre la république et l'empire, Malgré les explications de mon gouvernement fournies au chancelier celui-ci n'a rien voulu entendre, préférant se fier à son instinct de jedi, pour qui sith égal ennemi, croyez moi Sénateur un jedi ne fera jamais un bon chancelier, car un tel homme doit savoir être objectif et ne pas être influencé par des enseignements rigides et d'un autre âge …

- l'attaque de l'empire Sith sur d'Artorias n'a été motivé que par l'idée de frapper avant la République. Cette attaque préventive n'avait pour but que d'amener la République à ouvrir les yeux qu'une guerre coûteuse et longue est inutile. Et que la paix était préférable pour tout le monde. Fit-il avant de marquer une pause croyez bien sénateur que je suis profondément désolé que cette attaque eut du avoir lieu sur votre monde ... dit-il avec sentiment ,naturellement , et étrangement sincère

Vaëlenrian ne fit pas d'autres remarques sur le fait que le Sénateur juge les siths faibles, son discours haineux et inutile était néanmoins compréhensible, car sa famille avait sans doute était touchée par cette guerre. Il était inutile d'envenimer encore plus les moches. Sans que cela se remarque Van essayait par la force d'apaisser les choses, par le passé il avait appartenu aux jedis il savait donc comment utiliser le côté lumineux dans ce but. Mais la rage intérieur de Valerion semblait très grande et il ignorait si ses talents encore au stade d'apprenti dans la force mêlée à ses paroles seraient assez fortes afin d'arriver à négocier. Après les paroles du Sénateur , le diplomate de l'empire sith s'avança vers la baie vitrée.

- destruction... tyrannie... viols... meurtres... fit-il à voix basse mais, assez fort pour que le Sénateur entendent ; Vous savez Sénateur la république n'est pas très différente de l'empire sith dit-il d'une voix douce et posée la seule différence c'est que les siths ne cachent pas qui ils sont ... il y a sans doute plus de complots de manigances dans les bureaux du Sénat qu'au sein du gouvernement de l'empire ... dit-il toujours aussi calmement et vous savez que j'ai raison Sénateur dit-il en se retournant vers lui en utilisant légèrement la force pour lui faire entendre raison


Le jeune homme revint sur le sujet principal

- Comme je vous l'ai expliqué Sénateur, l'empire sith est divisé , un groupe minoritaire de siths, ceux qui ont sans raison valable attaqués Coruscant , cause beaucoup de tords au gouvernement en place actuellement, je ne serais pas étonné d'apprendre qu'il s'agit d'eux, dit-il en marquant une pause. Néanmoins, je crois savoir que même au sein de la république il se trouve quelques personnes qui s'oppose à la paix entre nos deux factions , une paix qui est pourtant prêchée par ces derniers ? Dit-il en faisant référence aux jedis, n'est-ce pas ironique ?


Une façon subtile d'entamer le dialogue qui donc était coupable ? Les anti-républicains qui s'opposent au gouvernement sith actuel? Ou bien les anti-siths qui s'opposent à la politique actuelle de la république, quelque soit le cas il fallait trouver une solution, car les deux factions minoritaires chercheraient à entraver la paix entre l'empire et la république.

- Pardonnez , mon assurance Sénateur
fit-il avec respect voyant que son interlocuteur semblait plus ouvert au dialogue à caractère sérieux mais, je pense que vous faîtes fausse route me concernant , certes je ne suis pas seigneur sith, je ne suis même pas sith dit-il avec sérieux un demi mensonge, car oui il n'était pas encore un vrai sith , mais il était pourtant un apprenti, je crains que si le gouvernement de l'empire avait délégué un seigneur sith pour venir à cette réunion, il aurait très certainement cherché à avoir raison et à vous influencer soit pas les paroles ou soit par la force, oui si le gouvernement que je représente n'aurait pas chercher la paix entre nos factions c'est ce qui aurait fait ... or ce n'est pas le cas fit-il en marquant une pause afin de laisser son interlocuteur méditer sur cette pensée. Sans doute ont-ils jugé bon qu'un esprit plus jeune serait plus ouvert au dialogue , et aux différentes propositions enfin de trouver un compromit et une solution qui aurait pour finaliser la paix ... dit-il toujours sereinement avec beaucoup de certitude.

De façon habile le jeune apprenti sith laissa entendre qu'il n'était pas un sith, ce qui sans doute allait faire s'éteindre l'animosité que le Sénateur semblait porter à son égard en raison de son appartenance au sith. Une méthode afin de calmer la situation déjà passablement tendu. Van ressentit alors le besoin de boire afin de se rafraîchir, il prit une boisson à peine alcoolisée afin de conserver tout son bon sens ; il espérait que le Sénateur en fasse de même, car actuellement c'était assez mal parti pour il n'y avait plus qu'à espérer qu'il tienne l'alcool. Van finit son discours en citant à plusieurs reprises le mot paix avec des arguments qui méritaient réflexion.

- J'ai bien regardé les débris Sénateur , et je n'y vois pas de guerre fit-il toujours d'une voix calme et posée mais plutôt les fragments de deux empires qui à cause de personnes mal intentionnées se livrent un combat stéril et vide de sang, si cela continue comme eux nous allons droit à la dérive dit-il pour finir en portant son verre à ses lèvres savourant une partie de son contenu.

- Rien n'est jamais sûr dans cette galaxie chancelier ... dit-il adossé au bar le regard dirigé sur le vide intersidéral, le ton de sa voix avait changé ce n'était plus le diplomate qui parlait mais , plutôt l'homme. Il ne tient qu'à nous d'éviter ce conflit Sénateur ... fit-il en tournant son regard vers celui-ci. Allez-vous laisser d'autres mondes connaitre le même sort qu'Artorias ? fit-il toujours d'une voix calme mais , avec un regard franc et sérieux vous aller laisser d'autres familles être brisées ? Séparées ? , vous êtes un homme intelligent Valerion je ne peux croire que quelqu'un comme vous fasse le jeu d'un groupe de terroristes qu'ils soit anti-république ou anti-empire dit-il presque déçu Vous pensez que c'est ce que voudrait votre femme ou même votre fille ? Vous voulez qu'elle grandisse dans ce monde ? Un monde ravagé par la guerre ? Dit-il avant de marquer une pause

EVan quitta le bar pour se diriger vers la sortie, puis à mi chemin il s'arrêta pour continuer espérant que ses paroles avaient touché le Sénateur. Il n'avait vraiment pas envie d'utiliser la famille comme argument , mais là ... c'était devenu plus que nécessaire ... il aurait aussi pu dire « désolé vous ne m'avez pas laisser le choix », le jeune homme avait fait ce qu'il pouvait il avait usé de toutes ses ressources, ses capacités aussi bien oratoire que de maîtrise de la force pour faire raisonner son confrère politicien, il restait à savoir maintenant si la haine, la colère et la vengeance que voulait Valerion aux siths allait l'emporter sur la raison et le bon sens …

- Si vous pensez vraiment que la guerre est inévitable et qu'il n'y a plus de solution je ne vois pas pourquoi je resterais d'avantage, je pensais trouver une personne raisonnée ... désolé de vous avoir fait perdre votre temps Sénateur ... fit-il sincèrement déçu il avança de quelques pas avant de laisser une dernière phrase.

- Le colère, la haine, … fit-il presque en chuchotant   ce sont là les armes du côté obscur... des siths pas des Sénateurs fit-il simplement remarquer pour montre à Valerion qu'il agissait comme ses persécuteurs.

Le jeune apprenti sith qui avait grandit dans une famille d'aristocrate dos au Sénateur son regard tourné face à la sortie il se fin d'un léger sourire amusé, il se surprit à croire lui même à ses propres paroles, sans qu'il s'en rende compte sur le coup le côté obscur avait vraiment marqué sa façon de penser et son raisonnement. Si chez certains siths, le côté obscur avait décidé de laisser une empreinte visible physiquement, peau blanche, faiblesse physique, runes, chez le jeune alderaanien c'était son esprit qui avait été touché. Il ne restait plu qu'à voir comment la suite des choses aller tourner.
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Jeune, ce diplomate, mais pas idiot. Il cherchait ses mots avec soin et semblait vouloir arriver à un terrain d'entente avec le sénateur artorien... Drôle d'idée, se disait Valerion. Mais cela ne coûtait rien d'essayer et lui donnait l'occasion de se présenter comme un homme au-dessus des partis. L'échec des négociations serait finalement de peu d'importance, pour autant qu'il puisse revenir au Sénat en ayant affiché sa volonté de dépasser ses opinions va-t-en-guerre. Il fallait que la guerre ait lieu, sans qu'on puisse lui reprocher de n'avoir pas œuvré à la paix. Et s'il arrivait à conclure la paix... Qui sait... à lui toute la gloire?


    « Le courage est une valeur. Absente chez les Sith, elle n'en est pas moins présente chez des êtres de grande qualité. Je ne prétends pas être capable d'en faire preuve, mais j'ai vu les Jedi à l’œuvre. J'ai vu en eux de la conviction, du courage et de l'empathie. Ils vous combattent, pas uniquement avec les armes mais avec leur cœur. »


Valerion défendant les Jedi? Pour qui connaissait bien le Sénateur, cela pouvait paraître étrange et c'est d'ailleurs ce que pensa Telkhar. Mais le prince artorien comptait bien défendre les hommes et les femmes qu'il avait vus en action sur Artorias et dont l'efficacité n'était plus à prouver. La République ne pouvait se passer des Jedi, surtout pas face aux Sith. Le débat quant à l'intervention Jedi au sein des structures militaires républicaines était tout autre, même si certains sénateurs n'avaient pas saisi la finesse lors de la séance extraordinaire à "huis clos". Huis clos... Quelle bonne blague, comme si des centaines de sénateurs allaient garder le silence sur des évènements d'une telle importance!

A l'évidence, Vaëlenrian tentait d'instiller le doute dans l'esprit du Sénateur d'Artorias. Il en était conscient, mais ne pouvait que difficilement contrer la graine déposée par le diplomate dans son esprit. L'Artorien se concentra, réalisant quelques exercices mentaux destinés à le rasséréner et lui permettant de trouver un calme intérieur. Ces techniques n'étaient rien comparées aux pouvoirs de la Force, mais elles rendirent au sénateur les idées claires. Qui avait commis l'attentat? Ce jeune homme n'était-il véritablement pas un Sith? Valerion n'avait pas trouvé de réponses à ses questions, mais au moins était-il serein. Pour l'heure, peu importait que Vaëlenrian dise la vérité ou non.

Accuser Arnor était un coup bas. Valerion n'avait eu vent d'aucune action préventive contre l'Empire Sith. Logique, puisqu'il n'était pas sénateur à l'époque. En réalité, il n'accordait tout de même que peu de crédit aux accusations proférées par le diplomate à l'encontre du Chancelier et il n'était pas question de présenter ici une opinion en opposition avec la Chancellerie. Halussius Arnor prônait la paix, à l'inverse de Valerion Scalia. Ce n'était pas une raison valable pour se laisser avoir par le piège du représentant impérial et traîner le Chef de l'Etat dans la boue. La République avant toute chose! Le sénateur Scalia, avec un calme évident dans sa voix, reprit la parole.


    « Ne rejetez pas la faute sur des personnes incapables de se défendre. Le Chancelier Arnor a fait son devoir en envoyant des flottes sur Artorias. Et nul n'est dupe sur les véritables raisons qui ont poussé Darth Ynnitatch... A moins qu'elle ne vous ait révélé ses véritables intentions, jusqu'ici cachées? »


Sans être agressive, la question s'avérait pertinente. Valerion avait toutes les raisons de croire que le jeune homme n'appartenait pas au cercle privilégié de l'Impératrice. Trop jeune, avant toute chose. Et quand bien même Vaëlenrian aurait été proche d'Ynnitatch, cela ne signifiait pas pour autant qu'il soit inclus dans les sombres machinations de la Dame Noire. Lui faire remarquer son isolement face aux décisions importantes prises au sein de l'Empire, voilà peut-être un élément qui le déstabiliserait...


    « Peut-être croyez-vous sincèrement que l'attaque d'Artorias avait un but préventif. Dans ce cas, laissez-moi vous expliquer en quoi ce n'était pas l'intention de votre supérieur. Je ne fais peut-être pas partie du Conseil Noir, mais j'ai des yeux pour observer et des oreilles pour écouter. Cette attaque n'avait qu'un seul but : montrer à la galaxie la puissance prétendue de votre Empire. Ravager Artorias devait servir d'exemple, instituer la peur dans le cœur des citoyens de la République en leur montrant ce qui leur arriverait s'ils résistaient. Vous prenez un ton apaisant pour me demander si je vais laisser d'autres mondes subir le sort qu'a connu ma planète. Vous proférez en souriant et avec calme des menaces, celles-la même sous-entendues par l'assaut contre Artorias. Mais vous ne pouvez à la fois réaliser le sac d'une planète et espérer obtenir par là une véritable paix. »
Valerion mit les mains dans le dos. Il ne craignait pas l'homme qui lui faisait face. Sans doute était-ce un acte inconsidéré, sans doute pouvait-il être tué...

    « Mais vous avez commis une erreur, monsieur Vaëlenrian. »

Avec lenteur, Scalia s'avança vers la baie vitrée et porta son regard sur les débris. Ils étaient désormais fort dispersés. Au loin, des vaisseaux s'affrontaient et des explosions survenaient de temps à autre, apportant des couleurs supplémentaires aux tirs de laser.

    « Vous avez raison, représentant. Divers courants traversent la République et le Sénat. Je n'ai pas les mêmes opinions que mes collègues sénateurs. Mais cette disparité d'idées constitue une force pour la République, là où elle est une faiblesse pour l'Empire. Ynnitatch a voulu montrer la puissance et l'union des Sith constitués en un empire dont elle serait le dirigeant. C'est grâce à la peur distillée par cette force qu'Ynnitatch a pu poser des termes inacceptables pour le Sénat. Votre impératrice est douée. Elle avait à sa disposition le Chef d'Etat de la République et venait de remporter une victoire inutile sur le plan stratégique mais précieuse sur le plan symbolique. Cette situation lui a permis de poser des termes très avantageux. En même temps, elle a essayé de diviser la République car votre Impératrice espérait, et espère probablement toujours, que les sénateurs du Noyau lâchent les territoires qu'elle exige. Une acceptation des revendications Sith par les sénateurs du Noyau reviendrait à faire naître une crainte d'être délaissés chez les sénateurs de la Bordure. De plus, le traité instaurerait une paix qui laisserait à votre Empire tout le soin de se préparer à une conquête des territoires républicains. La prise de ceux-ci, divisés, n'en serait que plus aisée. »

Valerion reporta son regard vers son interlocuteur. Il reprit, avec un sourire en coin.

    « Il faut avouer que c'est brillant. Dommage qu'il y ait eu cette petite... erreur. »

Le dernier mot avait été prononcé faiblement, obligeant le diplomate impérial à tendre l'oreille. Au même moment, Scalia avait balayé nonchalamment de son bras gauche l'espace où l'attentat avait fait son office.

    « Il se peut que vous me cachiez la vérité, et dans ce cas derrière cet attentat se trouve votre Empire. C'est plus que plausible. Pourquoi des Sith renégats s'attaqueraient aux ennemis des Sith d'Ynnitatch? Et regardons cette flotte de plus près, là-bas au loin. Il n'y a pas assez de vaisseaux pour faire face aux navires républicains, alors quel est l'intérêt de cet assaut? Votre Impératrice croyait peut-être que le Sénat approuverait sans broncher son traité, soutenu par le gouvernement. Elle a pu constater que ses doléances ne faisaient pas l'unanimité, vu la demande de négociations de la part de la Chancellerie. Face au risque d'un échec, quelle meilleure chose à faire que de déstabiliser la République en capturant ou en éliminant le Chancelier? Rejliidic ne fait pas l'unanimité. Personne ne fait l'unanimité. La paralysie serait totale et profitable à l'Empire. Mais l'attentat a échoué, et si Ynnitatch est derrière celui-ci n'espérez pas la paix. »

Valerion fit un geste à l'égard de Telkhar. Celui-ci ne s'y trompa pas et se dirigea vers le bar où il saisit un verre à un vin, qu'il remplit de Glastroan. Ce vin produit par les Bimms n'était pas fortement alcoolisé et ne risquait pas d'altérer les facultés de Valerion. Un bon rouge, alors que la bataille faisait rage, quoi de mieux?

    « Ou alors vous m'avez dit la stricte vérité. La situation est dès lors très grave... pour vous et votre faction. Vous vous moquez des intrigues sénatoriales, mais celles-ci ne se font jamais dans le sang. Les pièges, les trahisons, les alliances, les lâchetés... tout cela se déroule au sein de la Rotonde mais n'amène jamais à un attentat. Ynnitatch devrait être prudente... c'est une menace armée qui plane sur elle, et qui vient de ses propres rangs. L'illusion de force et d'unité qu'a présenté votre Impératrice se révèle être factice. Que devrait alors craindre la République d'un Empire seulement capable de frapper une lointaine planète sans défense de la Bordure? Que devrait-on craindre d'un Empire qui, à peine formé, est secoué par de violentes dissensions? »

La fureur faillit déferler sur le sénateur en entendant Vaëlenrian parler de sa femme et de sa fille. Il n'avait pas le droit! Le petit saligaud, utiliser sa propre famille, le sang de son sang! Il lui fallut toutes ses capacités pour prononcer avec dureté et sécheresse :

    « Ne mêlez pas ma famille à vos intrigues. »

Celui qui prétendait ne pas être un Sith s'éloigna, se dirigeant vers la sortie. Valerion haussa les épaules et se détourna vers le spectacle guerrier qui illuminait le néant intersidéral.

    « Ni haine ni colère n'ont dicté les raisonnements que je vous ai présentés. La paix est envisageable. »

L'Artorien se retourna, presque sûr que le délégué impérial en avait fait de même ou allait le faire.

    « Mais pas une paix dictée par les Sith dans un traité inégal. Votre Empire n'est pas en position de force, Vaëlenrian. Je m'accorde avec vous pour dire qu'une guerre ne serait pas facile et qu'elle amènerait à des situations dramatiques pour bien des familles. Ce drame peut être évité. Mais si vous voulez réellement la paix, il faut alors renégocier le traité. En l'état actuel des choses, ce texte ne pourra pas être ratifié par le Sénat. Encore moins après cet attentat, quel qu'en soit le responsable. Vous savez comme moi que l'opinion publique l'attribuera aux Sith, et les actes des sénateurs sont souvent dictés par l'opinion populaire. »

Souvent était un doux euphémisme... Le sénateur porta le verre à ses lèvres, savourant le breuvage. Décidément, ce Flydon Floyd savait satisfaire ses riches clients.

    « Asseyez-vous, représentant. Si votre Empire n'est pas derrière l'attentat, faites cesser les assauts de vos troupes. J'adresserai un message pacificateur aux républicains. Laissez-moi ensuite renégocier avec l'Impératrice les termes du traité. Je ne suis pas le représentant du Sénat mais d'Artorias. Je ne peux engager tous mes homologues et une consultation de ces derniers sera toujours nécessaire. Mais si nous nous mettons d'accord sur une paix véritable, une paix équitable... Alors oui, peut-être, un conflit aura-t-il été évité. »
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Van écouta attentivement les paroles du Sénateur natif d'Artorias, s'il était maintenant clair qu'il détestait les siths de l'autre côté il semblait éprouver une certaine sympathie pour les jedis. Le jeune homme ne dit rien à ce sujet ne voulant pas commencer à philosopher là-dessus, car cela n'était ni le lieu ni le moment, mais qui sait peut-être qu'un jour ils en auraient l'occasion. Alors que la lutte semblait faire rage autour de la station et sans doute à l'intérieur de celle-ci, un semblant de calme était revenu au sein de la salle servant de lieu de négociation aux deux diplomates. L'Alderaanien avait bien conscience que pour que son discours ait du poids, il devait se convaincre lui-même de ce qu'il disait sinon cela allait clairement se faire ressentir. Un point sur lesquel il avait très largement travaillé avant de venir à cette rencontre qui aurait dû se passer plus pacifiquement.

- Son devoir dites-vous ... pourtant certains au Sénat n'était pas de cet avis, ... tout dirigeant à ses petits secrets ce n'est un mystère pour personne, mais croyez-moi contrairement à l'opinion publique les intentions de la dame noire sont claires et nettes, elle souhaite une paix durable, fit-il avec certitude

Comme précédemment le jeune homme laissa quelques peu de côté ses considérations ; après tout inutile de débattre sur les intentions de la dame noire, qu'ils soient cachées ou pas, car aucun des deux parties ne pouvaient avoir la réponse à cette question. Le jeune homme se gardait bien de répondre préférant garder ses forces pour diriger la discussion sur les négociations et non dans des futilités de divergences d'opinions stériles et infructueuses, sur le caractère des dirigeants ou sur l'action de tel chef d'état sur tel ou tel monde.

- Oui je le crois sincèrement Sénateur, fit-il d'un naturel déconcertant d'une voix calme, vous dites pouvoir m'expliquer les intentions de la dame noire ? fit-il perplexe en marquant une pause

Il marqua une pause assez longtemps pour faire comprendre au Sénateur que ce n'est pas du domaine du possible, car personne n'était en mesure d'expliquer les réelles intentions de la dame noire, même le conseil noir en était incapable alors comme lui Sénateur d'Artorias en serait-t-il capable ? Néanmoins, le diplomate de l'empire ne voulait pas entrer en conflit il ne dit rien de plus pour le moment, car même si son désir était d'instaurer la paix il ne pouvait pas laisser cracher sur la dame noire et sur l'empire dont il était aujourd'hui le représentant. Contrairement à son opposant qui ne prenait pas de pincette pour exprimer ce qu'il ressentait Vaëlenrian quant à lui s'efforça de faire preuve de diplomatie, car dans le cas contraire une guerre serait inévitable, il revenait donc à lui de maintenir le dialogue de façon « pacifique »
 
- Sénateur ... commença-t-il avec force mais , sur un ton légèrement lasse, si la dame noire avait « réellement » voulue, impressionner la galaxie et « instituer la peur dans le cœur des citoyens de la république » comme vous le dit si bien, elle aurait appuyé les anti-républicains lors de l'attaque de Coruscant ... inutile de vous faire un dessin sur le résultat... une autre option aurait été d'attaquer un monde fort faisant partie de la république... mais dans ce cas-là elle aurait clairement et ouvertement déclarée la guerre à la république ce qui n'est encore une fois Sénateur dit-il en marquant une pause pas dans ses intentions dit-il en appuyant lentement chaque mot

- Connaissez-vous Sénateur une nation qui ait obtenue la paix uniquement part de belles paroles ? Les fondations même de la république et de l'empire sith reposent sur un tas de cadavres... finit-il avec force

Van ne lâchait rien, toujours aussi déterminé, il espérait que son opposant fasse cette fois preuve de plus de diplomatie pour se concentrer sur le sujet d'aujourd'hui. Certes la bataille d'Artorias avait du profondément marquer Valerion mais est-ce une raison pour en vouloir aux siths ? Et toujours revenir avec vigueur sur le sujet ? Van fut intrigué quand son adversaire affirma qu'il avait fait une erreur... il commença par l'écouter avant de finalement aller dans le sens du Sénateur.

- Là-dessus nous sommes d'accord Sénateur , vous avez raison cette force et une faiblesse dans l'empire sith, Si la dame noir règne par la terreur au sein de l'empire sith, il serait vraiment peu avisé de croire qu'elle pourrait en faire de même pour la république, fit-il en marquant une pause

Ici le jeune homme faisant comprendre qu'il ignorait quelles tactiques la dame noire avait décidés de mettre en œuvre, la peur ? Ou quelque chose d'autre ... ?

- Il serait peu judicieux de sa part d'imposer des termes en sachant que le sénat ne les approuverait pas vous ne pensez pas ? demanda-t-il simplement avant de reprendre

- Précisément pour faire naître le doute, et briser les négociations Sénateur n'est-ce pas évidant ? Que ses hommes et ses femmes soient anti-républicains ou anti-siths m'importe peu, ce qui compte ce que vous n'entriez pas dans leur jeu, la dame noire n'est pas stupide au point de penser pouvoir influer sur le Sénat croyez-moi, dit-il intimement convaincu.
 
Pour faire valoir ses idées il convenait sûrement dans cette situation de les mettre en avant dès que cela semblait opportun. Le jeune homme n'avait aucun mal à reformuler de façon autre ce qu'il avait déjà dit précédemment toujours avec la même conviction et le même zèle qui animait ses paroles.

La situation est effectivement très grave Sénateur, dit-il comme si son opposant s'était rallié à ses côtés vous savez fort bien Sénateur que plus un empire est étendu plus les divergences se font ressentir combien y a-t-il de siège au Sénat ? Combien d'avis différents sur une question ? dit-il en marquant une pause et de l'autre savez-vous combien de siths siègent au conseil noire ? Combien de pensées différentes ? L'empire sith et unit par des seigneurs respectant le code sith, alors que dans la république, chaque Sénateur, chaque représentant cherche à faire valoir sa voix, mais néanmoins, dit-il pour revenir sur un terrain pacifique dans ses deux empires les dissensions sont présentes vous en conviendrez il est utopique de penser qu'au sein d'un même état tout le monde pense de façon unanime.

ELe diplomate impérial ne se pressa guère pour répondre à Valerion, même s'il ne tardait pas il prenait tout de même le temps de la réflexion histoire que ses pensées soit en accord avec ce qu'il pensait vraiment. Ce qui donnait plus de force à son discours.

- Que devriez-vous craindre ? Et bien tout Sénateur, cet empire à peine formé comme vous dites à infligé une défaite« écrasante » dit-il en appuyant ce mot, à la république alors qu'il s'agissait d'une guerre en dehors de l'empire sith... vous y étiez Sénateur imaginez la même chose sur un monde de l'empire sith ... fit-il en marquant une pause afin de laisser le sénateur imaginer le carnage.

- L'empire sith est peut être divisé mais retenez bien ceci sénateur quand il s'agit de faire la guerre, les siths sont tous unis !quelque soit leur divergence passé, ce qui n'est pas le cas de la république

Van fut heureux de constater que ses dernières paroles avaient visiblement touché le Sénateur qui faisait maintenant preuve de plus de ... « bon sens »

- Malheureusement oui Sénateur, je ne sais que trop bien comment fonctionne le Sénat, ... dit-il presque triste en prenant place sur le canapé en face du Sénateur d'Artorias L'empire n'est pas à l'origine de cette tentative d'attentat Sénateur, vous comprendrez que je n'ai aucun pouvoir sur les troupes, ne faisant pas parti du régime gouverné par la dame noire, dit-il en marquant une petite pause. Néanmoins, pour vous montrer la bonne foi de l'Empire, je vais faire mon possible pour faire cesser le feu fit-il avant de se rendre auprès du moniteur principal situé au milieu de la pièce.

Van contacta la sécurité de la station flydon maxima sous l’œil attentif de son homologue diplomate. Après avoir expliqué la situation à ses derniers ils furent prêt à mettre Vaëlenrian en relation avec les restes des vaisseaux situées aux abords de la station qui livraient bataille, ainsi que toute personne d'abord de la station. Avant de donner son accord il regarda Valerion. Van n'avait que trop conscience du poids qui reposait sur ses épaules, il prit donc la chose au sérieux et choisit avec grand soin ses mots. Son regard se fixa sur la touche qui servirait à le mettre en contact avec son auditoire, car il avait eu l'inspiration pour demander que son message soit retransmit partout. Une idée ingénieuse ? Qui allait conduire à une conclusion heureuse ? Ou bien un piège qui allait encore plus envenimer la situation ? L'avenir allait y répondre ... son doigt tremblait avant de finalement s'écraser sur la touche du moniteur...

- Votre attention s'il vous plaît, dit-il calmement Ici Vaëlenrian d'Ombira Membre de la délégation impériale fit-il afin de se présenter et de capter l'attention de ses auditeurs Je me trouve actuellement à la table des négociations dans la station flydon Maxima en compagnie du membre de la délégation républicaine Valerion Scalia, Sénateur d'Artorias, fit-il pour finir les formalités. Comme vous, j'ai été très surpris par le bruit de ses explosions et ceux alors même que le Sénateur et moi-même étions en train de nous entretenir afin de trouver une solutions pacifique et diplomatique à se conflit. J'ignore qui est à l'origine de cette attaque, néanmoins après concertation avec Le Sénateur Valerion il est évidant que ni la république ni l'empire ne sont impliqués dans ces actes criminels !!! fit-il avec force et conviction Je m'adresse aux terroristes que vous soyez anti-républicains, anti-impériaux, et quelque soit vos revendications et vos motivations sachez une chose dit-il en marquant une petite pause, vos actions inconsidérées et intolérables mettent en grave danger les négociations de paix entre la république et l'empire !!! et sachez ceci Monsieurs les terroristes vos agissements n'entacheront en rien ma détermination a mettre un terme à ce conflit de façon pacifique !!! et à nous menez vers une paix durable ! Vos exactions sont un crime contre l'humanité ! affirma t-il avec détermination Alors déposez les armes et rendez-vous sans résister , et aucun mal ne vous sera fait, ! dit-il pour conclure

Le diplomate de l'empire leva son doigt et coupa donc la communication ... il recula et tomba sur le canapé on aurait dit qu'il venait de passer une rude et dur journée à travailler sous le soleil. Il s'efforça de retrouver ses esprits et ne cacha nullement au Sénateur son angoisse ainsi que le stress qui l'animait encore. Après de longues minutes Van redressa la tête pour s'adresser à Valerion.

- Je comprends votre position Sénateur, il est évident pour nous deux que ni vous ni moi ne pouvons ré-négocier les termes du traité entre la république et l'empire, fit-il avant de prendre son verre et de le finir d'une traite Comme moi vous en connaissez les grandes lignes et je pense que votre gouvernement et le mien devraient trouver assez facilement un accord pour ce qui est du point 1 , 3 , 4 fit-il en consultant son datapad

Le point numéro 1 faisait référence aux prisonniers de guerre qu'il s'agissait de civils ou de militaires, les deux gouvernements s'engagent à libérer les prisonniers de la faction opposée si bien évidemment celle-ci fait de même. Le point numéro 3 quant à lui ne touche que la république qui doit s'engager à reconnaître l'empire sith comme une puissance majeure de la galaxie sur les plans politique, militaire et diplomatique. Enfin le point 4 traites des ingérences aux seins des territoires, les gouvernements s'engagent ici à ne pas intervenir dans les affaires ayant lieu dans le secteur contrôlé par la faction voisine.

- Mais nous pouvons sans doute trouver une solution pacifique aux points qui touchent directement votre monde Sénateur quand dites-vous ? Demanda t-il chaleureusement montrant qu'il était ouvert au dialogue


Ps : Désoler du retard ^^ man ^^
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La Dame Noire voulait une paix durable? Darth Ynnitatch souhaitait probablement la paix, mais une paix durable? Non, certainement pas. Le représentant Sith semblait faire peu de cas de l'avis populaire. Il avait tort. Le Sénat ne tenait compte que de deux choses : l'opinion publique et les lobbys. La Sith aurait pu brandir un panneau en lettres roses sur fond blanc avec l'inscription "je souhaite la paix" que cela n'aurait rien changé... l'attaque d'Artorias avait fait le tour de la galaxie et l'attentat serait attribué à Ynnitatch. La population avait déjà du mal à distinguer Jedi et Sith, alors imaginer que le peuple se préoccuperait de distinctions entre Sith. Autant rêver.

Le Sénateur d'Artorias n'estima pas devoir répondre à l'argumentation du diplomate, selon laquelle les Sith souhaitaient véritablement la paix. Attaquer un monde fort de la République? Le Major Scalia ne doutait pas que la Dame Noire l'aurait fait, si du moins elle en avait été capable... Au lieu de cela, elle avait envahi un monde peu protégé et dont l'assaut n'amènerait pas une guerre directe. Seulement la peur permettant de la préparer.

A l'évidence, Vaëlenrian ne savait rien des véritables intentions de l'impératrice. Valerion aurait dû s'en douter.


    « Soyez sérieux un instant, représentant. Une guerre ne se mène pas qu'en envoyant des flottes droit sur l'ennemi. »


Cette phrase, le sénateur aurait pu l'adresser également à certains sénateurs... Déclarer la guerre ne signifiait pas que la République devrait envoyer toutes ses flottes dans un empire sith inconnu. La défense s'avérait parfois être une forme d'attaque excellente. L'Empire Sith - "à peine formé" s'il fallait en croire le diplomate - présentait déjà des signes de forte division. Il ne serait pas difficile pour la Sécurité Intérieure de mettre encore un peu plus de tension entre les "frères du Côté Obscur".


    « Unis pour faire la guerre? Cet attentat prouve l'inverse. Je vais être très clair : vous n'avez aucune chance de victoire dans une guerre face à la République. Strictement aucune. Le sang vous est peut-être monté à la tête après avoir éliminé quelques civils et détruit deux ou trois vaisseaux... Mais la République est un territoire immense, aux ressources énormes. Le Sénat est lent dans ses actions, certes, mais il suffira de quelques lois pour qu'une économie de guerre vienne à bout de vos ressources. Pariez sur vos forces autant qu'il vous plaira. »


Il était temps de couper court à une discussion qui piétinait. C'est ce que venait de faire le sénateur d'Artorias.

Le diplomate Sith contacta les forces militaires impériales et Valerion se délecta des paroles de l'Ombrien. Le Sénateur prit place dans le fauteuil faisant face à Vaëlenrian et acheva son verre de Glastroan. En forçant le représentant impérial à faire le premier pas, il venait de remporter une bataille. Cela lui laissait une marge de manœuvre qu'il n'aurait pas eue dans le cas inverse.



    « Vous avez rempli votre part du marché, à mon tour d'honorer mon engagement. »


Telkhar s'avança vers le sénateur et alluma le comlink. Celui-ci fut branché sur la même fréquence que celle de Vaëlenrian...


    « Républicains! Ici Valerion Scalia, Major et Sénateur de la République. »


Cela ferait son petit effet sur les troupes... Les militaires faisaient toujours plus confiance à l'un des leurs qu'à un foutu politicard. Valerion était les deux à la fois, un précieux avantage.

    « Je me trouve dans la station Flydon Maxima. Face à moi se tient le représentant des Sith Vaëlenrian d'Ombria. L'Empire Sith est-il derrière cet attentat? Rien ne prouve que ce n'est pas le cas. »


Une pause...


    « Ne cessez le feu que si les Sith le font. »


La paix ou la guerre? Les circonstances détermineraient la suite. Les Sith cesseraient-ils d'appuyer sur la gâchette? Peut-être... Malheureusement, l'un d'eux ne manquerait pas de presser la détente au mauvais moment. Au mauvais endroit. Si ce n'était un impérial, alors ce serait un républicain.

Le sang pouvait continuer à couler, et Valerion ne pourrait être accusé de ne pas avoir essayé de stopper l'hémorragie.


    « Je m'adresse au Chancelier Suprême : la situation est trop dangereuse et vous nous êtes trop précieux. Je vous supplie d'évacuer les lieux afin que votre sécurité ne soit pas compromise. J'assurerai la renégociation du traité avec l'Empire, avec votre bénédiction. Je rapporterai au Sénat le résultat des échanges diplomatiques, afin que la démocratie puisse enfin apporter une réponse au statu quo actuel. Nous ne pouvons vous perdre, Chancelier. Je ne suis qu'un Sénateur parmi d'autres, ce que les Sith feront de moi importe peu. Vous êtes le Chef de la Nation. »


Le Chancelier évacuerait-il les lieux? Pas sûr. Mais en politique, il fallait parfois prendre des risques. Quand bien même Arnor se jetterait une nouvelle fois dans la gueule du loup... on ne pourrait reprocher à Valerion de ne pas avoir combattu publiquement et humblement pour la sécurité du Chancelier. Sa bénédiction? Il était peu probable que le Chef de l’État puisse seulement le contacter.

De toute manière, le message de Valerion était envoyé à tous. Tout ceci pouvait aisément passer pour de la bravoure et un véritable sens du sacrifice. En un sens, ça l'était. Valerion ne savait toujours pas si Ynnitatch n'était pas derrière l'attentat. Mais il n'en croyait rien, Vaëlenrian disait probablement la vérité.


    « Vive le Chancelier! Vive la République! »


Une pression et ce fut fini. L'Ombrien faisait fausse route. L'Artorien joignit les mains et parcourut les lieux du regard. Il savoura le silence. La tension allait monter et le sénateur la préparait. Pour cela, il lui suffisait de... ne rien dire.

Les yeux de Valerion finirent par rencontrer ceux de Vaëlenrian. Alors, doucement et avec lenteur il prononça ces mots :


    « Vous quittez Artorias. Vous n'aurez rien en retour. Aucun secteur, aucune région, aucune planète. Même pas un astéroïde. Le reste... »


Il fit semblant de réfléchir, puis se prononça.


    « ... pourra être ratifié par le Sénat. »


Valerion Scalia prit une bonne inspiration, offrant un sourire carnassier à son interlocuteur. Peu importait que Vaëlenrian n'ait pas le pouvoir de renégocier le traité. Darth Ynnitatch l'avait. Avait-il, lui simple sénateur, ce pouvoir? Nul ne le savait vraiment... mais l'Artorien avait veillé à ne pas se l'accorder. "Rapporter le résultat des échanges diplomatiques"? Une formulation hypocrite pour s'octroyer la capacité de négocier sans le faire réellement. Tout était envisageable. N'était-ce pas pour cela que la politique s'avérait si exaltante?


    « Telkhar, sers un verre à notre ami. Je pense qu'il en a bien besoin. »

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Van était conscient que son homologue diplomate ne pouvait pas adhérer à son raisonnement, étant un homme de guerre au sein de la république il défendait bec et ongle l'idée selon laquelle si les deux puissances venaient à s'affronter la république en sortirait vainqueur. Il disait lui-même qu'une guerre ne se gagne pas seulement en envoyant ses flottes sur son ennemi, oui la force brute ne fait pas tout pourtant ses paroles laissaient entrevoir le contraire, car oui certes la république était un empire étendu aux ressources vastes, mais cela la dame noire en était consciente il suffit de choisir une stratégie en tout état de cause, comme par exemple jouer sur le fait que le Sénat soit lent dans ses actions, le temps que les sénateurs décident de la marche à suivre les mondes en bordures de la république auraient été pillés et l'empire sith comme un étau se refermerait bientôt petit à petit vers les mondes du noyau. Valerion semblait oublier ou bien ne voulait pas le faire remarquer, mais le pouvoir corrupteur du côté obscur serait un allié de taille pour les siths... un seigneur envoyé sur tel ou tel monde pour jouer du côté obscur pour influencer les esprits les plus faibles, les obligeants par des raisonnements trompeurs à se ranger en cachette du côté de l'empire. Ce qui était sans doute déjà le cas aller savoir... l'histoire avait démontré que les hommes avide de pouvoir son souvent les plus faciles à manipuler. Le jeune diplomate ne chercha donc pas à s'attarder sur ce point.

Van reste assis écoutant d'une oreille attentive pendant qu'il consultait sur son datapad la liste des exigences que chacun des deux camps avait exigé à l'autre. Un petit signal lumineux au haut de l'écran lui confirmait toujours que cette conversation était bien enregistrée, il pourrait l'utiliser à ses propres fin afin de monter qu'il avait fait preuve de toute la diplomatie possible. 

- Joli discours patriotique affirma t-il non sans une pointe d'ironie

Il y avait clairement une distinction entre les deux discours. Le premier plus neutre demandait aux instigateurs de se rendre sans faire d'histoire qu'il soit impériaux ou républicain alors que le deuxième s'adressait uniquement au force républicaine leur demandant de cesser « le feu que si les siths le font » il était clair par ses paroles que le Sénateur d'Artorias croyait que les siths étaient derrière tout ça, mais quelles preuves avait-il ? Ou plutôt quelles preuves concrètes ? ... Van restait plus neutre pour éviter que la situation ne dégénère, il avait eu un espoir lorsque le Sénateur lui avait demandé de s'asseoir pour discuter, il pensait alors vraiment qu'il était prêt à négocier, mais plus le temps passait plus il pensait qu'il préférait en réalité se faire « mousser » et passer pour un héros auprès de ses supérieurs, comme en témoigne son discours. La tension était à nouveau palpable est Van intériorisait sa rage en ne lâchant pas le Sénateur du regard en allant même jusqu'à user de même mimique que lui, pour finir par imiter le ton de sa voix.

- Artorias appartient à l'empire désormais...fit-il en prenant le temps de bien articuler chaque mot le reste ... finit t-il

Savoir qu'Artorias appartient maintenant à l'empire devait être une chose insupportable pour le Sénateur natif de ce monde. Van fit comme son adversaire semblant de réfléchir.

... Ne dépend que de vous finit-il de façon similaire que le Sénateur l'avait fait

Un long silence s'installa durant lequel Van ne lâcha pas des yeux Valerion qui aimait visiblement le conflit. Le jeune homme savait que s'il craquait le débat pourrait mal tourner et c'est sans doute ce que son adversaire attendait pour justifier son attitude agressive. Il ne lui donnerait pas ce plaisir. Entre temps il avait accepté le verre tendu par Telkar par respect mais sans y goûter se contentant de remuer le contenu par un geste lent de la main.

Vous commencez sérieusement à épuiser ma patience Sénateur fit-il très simplement sur un ton naturel. Vous pensez vraiment que l'empire va se retirer d'Artorias pour votre bon plaisir ? C'est donnant donnant Sénateur... finit t-il plus posé. Je constate donc avec regret que le sort de votre monde natale vous indiffère ? C'est bien triste ... fit-il presque tristement surtout pour les personnes qui y sont mortes fit-il subtilement en faisait en partie référence aux proches du Sénateur.

Van se leva en reposant le verre sur la table transparente. Son datapad sous le bras.

- Bien Sénateur je pense que nous allons nous arrêter là , l'empire consent à faire des efforts pour les négociations, mais je constate avec regret que ce n'est pas le cas de la république... dit-il avec diplomatie

Il tendit sa main à Valerion pour le saluer respectueusement attendant de voir s'il allait accepter ou refuser, ce qui en dirait long pour la suite des évènements. La "négociation" allait bientôt s'achever laissant au jeune diplomate la sensation du devoir accomplit.

Ps : Désoler pour le petit poste , manque de temps ... je voulais néanmoins , ne pas freiner le rp
Invité
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Valerion eut un sourire de franc mépris à l'égard de son interlocuteur. Ce dernier croyait-il pouvoir le faire sortir de ses gonds? Lui, un militaire sorti de Carida?

    « C'est ce que vous ne comprendrez jamais, vous, les Sith... Artorias ne sera jamais impériale. Juridiquement, la planète est un territoire républicain. Mais peu importent les considérations juridiques, elles n'empêchent pas vos troupes de polluer l'air artorien. »


Le sénateur acheva le verre de Glastroan. La rencontre arrivait à son terme.

    « Croyez-vous réellement que votre victoire militaire fait d'Artorias un territoire impérial? Si c'est ce que vous pensez sincèrement, alors je ne peux qu'être ébloui par tant d'aveuglement. Les Artoriens ne vous soutiendront jamais. Vous avez détruit des familles, des amitiés, des liens. D'ici peu, les Artoriens n'ayant pu évacuer la planète se soulèveront. Maintenant, déjà, je ne doute pas que leur courage les aura amenés à se réunir en secret. Ici et là, ils chuchotent et conspirent contre votre "impératrice" et ses esclaves. »


Valerion posa les mains sur ses jambes et avança le buste, diminuant d'un ton. Une posture agressive qui ne manquerait pas de faire effet.

    « Vous croyez que je sous-estime les Sith. Encore et toujours, vous faites erreur. Ce n'est pas pour rien que je soutiens l'Ordre Jedi... Mais vous, vous méprisez ceux qui n'ont pas vos "pouvoirs". Vous les estimez incapables de s'opposer à votre empire, et plus encore de le stopper. »


Le prince artorien se réinstalla confortablement dans le fauteuil.

    « Donnant-donnant? Pour parler en ces termes, il faut ne pas m'avoir écouté une seule fois. Une analyse sérieuse de la situation ne peut aboutir qu'à cette conclusion : sur la durée, votre "empire" ne pourra tenir face à la République. Vous n'arrivez déjà pas être d'accord entre vous! »


Cette dernière phrase avait été accompagnée d'un rire sarcastique. Valerion s'était tourné vers Telkhar, qui n'avait pas non plus masqué son hilarité. Mais ce fut un regard glacial que Vaëlenrian retrouva sur le visage du sénateur artorien.

    « Retournez auprès de votre "maître". Apportez-lui les conditions de la République. Si Darth Ynnitatch est assez intelligente pour s'intéresser aux faits, je ne doute pas qu'elle accepte les termes dont vous vous êtes gaussés. Autrement... elle goûtera bien assez tôt à la défaite! »


Le représentant Sith s'était finalement levé. Il marquait la fin des négociations et c'était de cette manière que Valerion entendait que les choses s'achèvent. Le sénateur artorien ne pourrait se reprocher d'avoir mis un terme à cette mascarade.

Il se leva. Pas question de laisser ce freluquet le toiser impudemment. Il ne serra pas la main. Pas tout de suite...

    « Des efforts? Je ne doute pas de vos talents d'humoriste mais bien de diplomate, Vaëlenrian d'Ombria. Je me suis fait très clair, quant à vous on ne peut pas dire que vous avez proposé grand-chose de concret. »


Valerion serra la main du représentant impérial.

Il n'y avait plus rien à dire.
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La confusion régnant un peu trop côté Sith sur Flydon Maxima, Van'Athalith reçoit l'ordre de se retirer. Il se voit donc obliger de laisser tomber les négociations tandis que Valerion apprend que la flotte Républicaine a elle aussi été attaquée : v'là autre chose maint'nant !



Valerion Scala remporte la victoire.



Félicitations pour ce RP. Il a été difficile de vous départager, mais il a bien fallu trancher à un moment donné. Bravo en particulier à Van' qui a fait de jolis progrès sur son orthographe !!!
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