Le Masque de la Force
Le Masque de la Force
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Accompagnées de Chevaliers Jedi et sensées rester à l’intérieur d’un vaisseau sûr pour assister à l’organisation d’une telle escorte officielle, Yl’Üli’Nohrria et Elsa discutaient tranquillement lorsque toute la flotte fut forcée de sortir de l’hyper-espace. Lorsque les Jedi en présence leur demandèrent quelques minutes plus tard de rester sagement dans cette partie protégée du bâtiment, elles comprennent que les choses sont plus graves que ce qu’elles avaient pensé : les attaquants Sith, pourtant décrits comme minoritaires, se trouvent avoir réussi à s’introduire à bord de leur corvette… Mais les padawans gardent leur sang-froid : leurs aînés étaient calmes et semblaient maîtriser la situation. Tout devrait bien se passer…

Sauf que soudain, quelqu’un s’introduit dans leurs quartiers. Quelqu’un qui n’a pas du tout l’air d’avoir de bonnes intentions et qui a visiblement échappé à la surveillance républicaine au cours de l’assaut.


Seuls les joueurs Ylm’Üli’Nohrria Ater, Elsa Fowl et Aky’ha sont autorisés à poster dans ce sujet.
Ordre des posts : Elsa – Aky’ha – Ylm’
S'agissant d'un combat sans dé, vous serez départagés sur la qualité et la pertinence de vos RP, ainsi que l'originalité et l'intelligence de vos idées. Soignez donc bien votre écriture !



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Nous étions depuis quelques jours à bord d'un vaisseau d'escorte, type défense, entrain de voyager d'un bout à l'autre de la Galaxie - c'est qu'elle est grande la Galaxie - en compagnie de plusieurs Jedis, de personnalités assez importantes pour qu'on les escorte, du personnel du vaisseau et de quelques Padawans chanceux. Je faisais apparemment parti de ces Padawans. Mais il y avait aussi une certaine Ylm'Uli'Nohrria. Je n'avais jamais prononcé son nom/prénom en entier, sauf le jour où j'avais fait sa connaissance, évidemment. Donc, nous étions en voyage. L'avantage avec ce type de moyen de transports, c'est qu'il peut aller à une vitesse phénoménale, dans l'hyper espace. Le seul bémol, c'est quand on y est plus, dans l'hyper-espace. Et c'est précisément ce qui était entrain de nous arrivé, à moi et à tous les habitants provisoires de ce charmant bateau volant. Les écrans de contrôle et de communication holographiques avaient disjoncté tous sans exception, même quelques lampas avaient grillés. A ce moment là, j'étais tout simplement entrain de discuter avec ma nouvelle amie de vingt et un ans - donc, pile dix ans de plus que moi - dans une sorte de foyer de repos. Nous argumentions les avantages et les désavantages du fait de combattre avec des sabres lasers à double lames. Personnellement, j'aimerai beaucoup savoir les maitriser. Mais je me contente pour le moment d'un sabre de "location" comme je les appelle, qui ne m'appartienne pas vraiment, je trouve. Enfin, ce n'est pas pour cela que je ne suis pas douée au sabre, hein?


La salle de pose se vida peu à peu. Chacun à leur tour, les Maitres et Chevaliers Jedis étaient appelés en soutien dans telle ou telle zone du navire spatial endommagée, sans avoir plus de précisions que cela. Je ne savais même pas si nous étions attaqués, endommagé, les deux, appelés à l'aide, peut-être? En tous les cas de figure, nous n'étions plus que les deux Padawans dans le foyer au bout d'un grand quart d'heure. Malheureusement, les cloisons du bâtiments étaient parfaitement isolées, nous ne pouvions rien percevoir de très loin, ou des étages supérieurs et inférieurs. Je marchais de long en large, autant pour m'échauffer que pour détendre mon esprit. C'est ce que me disait toujours Lune, mon Maitre. "Tu es une puce électrique dans le pelage d'un loup fougueux, apprend à calmer ton esprit Elsa." ou alors " Tu vas plus vite que la musique, attends". J'entendis des pas. Pas des pas qui se voulaient discrets, non mais pas des pas qui se voulaient chaleureux non plus. Juste des pas. Des pas inquiétants, si l'on écoutait bien. Je ne sais pas si c'est l'intuition féminine, la véracité des propos des enfants, ou encore la Force qui me guida sur ce coup-ci, mais je sentis au plus profond de moi-même que quelque chose de mauvais s'annoncer. Je fouillais dans mes poches, puis jetais sur le sol des makibishi, des petites étoiles de métal qui pouvaient transpercer les semelles de n'importe quelle chaussures si l'on marchait dessus. Première ligne de défense. Ensuite, je me ruais le plus discrètement possible derrière le buffet/bar, car il y en avait un derrière la table du foyer central. Deuxième ligne de défense. J'envoyai ensuite un regard d'avertissement à ma coéquipière, dans la même panade que moi, s'il s'agissait d'un ennemi, évidemment. Et enfin, je respirais profondément, évacuait le stress des probables dangers et combats, puis tenais mon sabre laser une seule lame, sans toutefois la sortir de son étui. On aurait pas ma peau, foi de Fowl!
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Aky’ha bossait de nouveau pour les Sith. Après Artorias, sa place confortable de Coruscant était compromise. Depuis, elle était partie pour la Bordure Extérieure, en dehors de la juridiction républicaine pour le meurtre du sénateur Tarock L. Janeiro. Après avoir fait de petits boulots propres à sa « catégorie professionnelle » la Nautolane s’était retrouvée en compagnie de mercenaires peu recommandable. Ceux-ci toujours en quêtes d’argents, s’étaient joints aux Sith. Ceux ayant bossés pour ces derniers sur Artorias avaient été plutôt bien rémunéré et depuis ils avaient un certain capital de confiance quant au fait d’être payé. Chose qu’Aky’ha n’allait pas démentir. Les choses étaient cependant différentes que pour Artorias, mais ça, c’était une chose dont la Nautolane se moquait du moment que les creds tombent…
 
Aujourd’hui la cible était un vaisseau de transport diplomatique républicain, une corvette de classe Defender. La route hyperspatiale empruntée était très fréquenté mais il se trouve que l’officier aux commandes connaissait l’horaire. A l’heure dite, les puits de gravité du croiseur Interdictor avait été activé. Le vaisseau-cible était légèrement en retard et la règle était que les autres vaisseaux sortis de l’hyperespace trop tôt seraient détruits. Il n’y avait eu qu’un vaisseau de contrebandiers et un petit transporteur. Finalement la corvette était sortie et à peine eut-elle ralentie, des tirs ioniques venaient frapper sa coque.
 
Les mercenaires se trouvaient dans un transport d’assaut. Il avait fallut moins d’une minute pour atteindre la coque à pleine vitesse. Autant de temps pour s’amarrer et ouvrir une écoutille d’accès. Très rapidement le groupe s’infiltrait à bord, tuant tous ceux qui s’interposaient entre eux et leurs objectifs. N’étant dans leur groupe que depuis peu, elle restait en retrait les laissant agir. Ils avançaient vite et balayait toute résistance. Les pièces étaient « nettoyées » par des rafales de blaster ou des grenades. Puis tous se scindaient en en groupes de trois aux quatre coins du vaisseau.
 
La belle Nautolane faisait équipe avec un immense Baragwin, qui prenait quasiment toute la place dans les coursives et un Dévaronien toujours à l’air espiègle, toujours en quête d’un mauvais coup. Les deux humanoïdes laissaient leur collègue passer devant. En plus son arme était du genre encombrante, et à la puissance de feu plus qu’évidente. Comme avait pu le découvrir l’un des membres d’équipage en étant désintégré par le tir. De lui il ne restait rien de plus qu’une trace noircie sur la cloison.
 
Arrivée près du carré d’équipage, le groupe se scindait en deux, de sorte à couvrir les deux issues. Du moins c’était le plan. Un plan que le Baragwin semblait refuser de suivre. Il armait son fusil et tirait sur la porte. Le tir déformait la porte, lui donnant une allure arrondie mais il la faisait sauter de ses gonds et elle s’effondrait sur le sol à l’intérieur du carré. Jetant un œil à l’intérieur il n’y avait rien. Le Dévaronien était pour continuer et s’en allait. Le Baragwin entrait lourdement. Un détail avait attiré son regard au sol. La porte en avait écrasé plusieurs mais il s’agissait de petites pointes. Un piège, donc quelqu’un était ici. L’immense non-humain scrutait la pièce, son regard s’arrêtant vers le bar. D’une pression, il armait son canon désintégrateur, s’apprêtant à tirer. Aky’ha était restée à l’extérieur le dos tourné au Dévaronien, surveillant leurs arrières.
 
*Qu’est-ce qu’il fout ?!* S’impatientait-elle alors que le sifflement caractéristique de la cellule d’énergie se faisait entendre lorsque l’arme se chargeait.

 


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« Nous devrions arrivés d'ici moins de deux heures, Padawan Ater. Détendez-vous, je vous sens un peu anxieuse depuis peu. Tout devrait bien se passer. »

Je tournais le visage vers la Mirialan qui venait de me rejoindre près de la baie vitrée depuis laquelle j'admirais les raies de lumière de l'hyperespace.

« Sincèrement, j'ai du mal à partager votre optimisme, Chevalier. Lorsque nous avons quitté le Temple, tant des nôtres étaient en désaccord avec la décision prise par le Conseil. La situation se trouve être si singulière. Il n'y a jamais eu de tel précédent, jamais un Seigneur Noir n'a tenté d'emprunter cette voie. À la fois, je comprends tout à fait les doutes émis par nos frères mais à la fois... La division de notre Ordre n'est pas la solution. C'est le rôle du Conseil que de déterminer ce qu'il est le plus sage de faire, il en a toujours été ainsi et l'Ordre a toujours su perdurer dans sa bienveillance. Leur méfiance vis-à-vis de leur décision est injustifié. Nous nous devons de la suivre.  Je... »

Je ne terminais pas ma phrase, laissant l'idée mourir contre la vitre qui nous séparait du vide.

« Je vous comprends. Mais cela ne change en rien mon conseil , détendez-vous. Votre nervosité ne sera d'aucune utilité ici. »

Un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Le Chevalier avait raison. J'inspirais profondément, expirais. Le Temple, Ondéron, les plaines, le vent... Il n'y a pas d'émotion, il y a la Paix.

« C'est mieux. À la fois, il est difficile de vous en vouloir. Avec un Maître comme Alycius, ce n'est pas étonnant que vous soyez si nerveuse. »

La légère courbe se transforma en une demi-lune bien affirmée. Encore une fois, la vérité était de son côté.

« Bien, maintenant, nous devrions rejoindre les autres. Le Maître Rass Hiin'Kare ne devrait pas tarder à nous débriefer une dernière fois avant notre arrivée. »

« Très bien, je vous suis. Et... Merci. »

« De rien, Padawan Ater ; c'est du devoir du Jedi d'être ouvert aux difficultés des autres et de chercher à y remédier avec bienveillance. »

La bienveillance... Sans en avoir jamais trop manqué, je m'étais aperçue depuis mon retour de l'Ombre korribani que je n'en avais jamais été très profuse. Trop renfermée, trop indifférente aux autres. J'avais confondu rigueur et apathie, sérénité et zèle. Je saisissais de la double leçon qui m'avait été dispensée en même temps que je m'apercevais du chemin qu'il me restait à parcourir avant d'être éligible au titre de Chevalier de l'Ordre.

Je suivais mon aînée le long du couloir sans plus un mot et, très vite, nous eûmes rejoint nos confrères dans les quartiers qui avaient été mis à notre disposition. Là, le Maître Jedi Rass Hiin'Kare nous répéta pour la dernière fois la façon dont nous allions procéder pour sécuriser la rencontre entre le Chancelier Suprême Arnor et l'Impératrice Ynnitach ; rencontre qui tenait la galaxie tout entière en haleine.

Ce discours, nous l'avions entendu au moins trois fois déjà, réunis tous ensemble dans cette même pièce, et j'en connaissais la plupart des propos par cœur. La répétition de ces mots n'avaient d'autre fin que d'être rassurante et, finalement, c'était ce qu'elle était. Au milieu de toutes ces Lumières, je me laissais gagner par cette douce quiétude qui m'avait tant manqué.


« Que la Force soit avec nous. »

Le discours venait à peine de s'achever lorsque la Padawan Fowl, bien plus jeune que moi, vint m'aborder. Ce n'était pas la première fois que cette dernière m'adressait la parole au cours du voyage et, pleine des paroles du Chevalier Ündomiel, je ne fuyais pas la conversation comme je l'eus fait en un autre temps. J'écoutais la jeune apprentie parler, enthousiaste à l'idée de sa formation, et j'apprenais à répondre, gentiment, sans brutalité, à la foule de ses questions, même les plus incongrues. Je prenais ma nouvelle résolution d'autant plus au sérieux que ce petite bout de jeune fille, au-delà de son grand sourire et de sa jovialité, dégageait une obscurité étrange chez une qui était promise à intégrer notre Ordre. Sans être malveillante, je m'apercevais de la nature déjà fort complexe de cet être dont les stigmates joyeux n'étaient rien de plus qu'une façade. Je rangeais ces réflexions de côté, me promettais d'y revenir un jour voir de confier cette inquiétude à un Maître, et je continuais d'échanger.

La présence d'une si jeune Padawan parmi nous était un gage de sûreté ; si les Maîtres avaient jugé bon d'envoyer une enfant si jeune jusqu'à la Station Flydon Maxima, c'était qu'ils avaient jugé que la dangerosité de la situation le permettait.


« … Je ne suis moi-même parvenu à forger mon sabre que très récemment, par rapport à d'autres qui y sont parvenus bien plus tôt. N'ayez crainte, Padawan Fowl, la Force vous guidera sur ce chemin lorsque vous serez prête. Vous... »

Le sentiment de malaise m'envahit juste avant de sentir, au creux de mon ventre, que nous sortions de l'hyperespace. Bien trop tôt. Cette sortie était survenue bien trop tôt pour que la situation ne me parût pas anormale. Le trouble résonnait à travers la Force comme une onde eût parcouru une mare après la chute d'un speeder dans ses eaux ; je percevais l'inquiétude et ses stigmates sur de nombreux visages.

Le Maître Rass Hiin'Kare fut le premier à sortir pour se rendre au nouvelle sur le pont de la frégate puis, un à un, nos frères d'armes quittèrent la pièce. Lorsque l'alarme retentit, la moitié de notre groupe était déjà partie, et la sirène, irrésistible, attira les autres et les forcèrent à disparaître à leur tour dans le dédale des couloirs. La Lumière se faisait rare.

Toute la structure fut secouée par une explosion, m'obligeant à attraper l'une des tables scellées pour ne pas me retrouver au sol. Aussitôt, Korriban me revint en mémoire ; les tirs, les cris, l'odeur des chairs qui se consument, les suppliques, la terreur, la mort. Les Ténèbres.

Une main se posa sur mon épaule – douce et ferme.


« Il n'y a pas de ténèbres... »

« Il y a la Lumière. »

Je sentis que la Mirialan me souriait. Ce fut lorsqu'elle se retira que je réalisais avoir posé ma main gantée sur la sienne. Elle se dirigea vers la porte et déclara tranquillement:

« Restez ici avec la jeune Fowl. Tout va bien se passer. Restez vigilante, concentrée, calme et vous brillerez dans l'obscurité. Que la Force soit avec vous. »

« Très bien, Chevalier. Que la Force soit avec vous. »

La porte se referma, chuintement à peine perceptible dans les bruits de combat, et je me retrouvai seule avec cette enfant étrange à l'aura sombre. Très bien. Tout allait bien se passer.

Lorsque nous entendîmes les pas lourds et précipités de ce que nous sentîmes immédiatement être plusieurs individus hostiles, la Padawan Fowl eut la présence d'esprit de tenter de sécuriser la seule issue possible avant de se mettre sous le couvert du bar. Quant à moi, je m'enfonçais dans un recoin de la pièce, contre le mur dans lequel se trouvait la porte, espérant me fondre dans l'ombre et pouvoir surprendre quiconque se montrerait.

La violence avec laquelle le mastodonte força la porte finit de me persuader du danger réel qu'il représentait pour nos vies pourtant, malgré la violence à laquelle j'avais été soumise cette dernière année, je ne pus me résoudre à envoyer mon sabre directement dans sa poitrine. Au lieu de cela, alors qu'il s'apprêtait à pulvériser le bar et la jeune Fowl, je me contentais de sortir de l'ombre d'un bond pour venir couper son énorme arme de destruction en deux dans un crépitement d'étincelles.

Surpris, il ne put que regarder la lame émeraude qui le tenait à présent en respect et l'être minuscule qui la dirigeait contre lui.


« Vous allez maintenant demander à vos compagnons de déposer les armes avant de vous agenouiller. »

Je reconnaissais seulement maintenant au faciès de celui-ci, prostré au pied de la porte qu'il venait de pulvériser, qu'il était de la race des Baragwins. Une seule de ses mains eut été suffisante à me briser la nuque en une seconde. J'évacuai cette idée de ma tête avant de me répéter intérieurement les paroles du  Chevalier : « Tout va bien se passer ».



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Mes maigres armes et armures ne me seraient d'aucune utilité face aux vicieux adversaires. Sans même prendre le temps de toquer - quel manque de politesse - nos ennemis se firent un passage forcé pour entrer dans la cabine des Jedis. Une sorte de géant mastodonte fit son entrée dans la pièce, armé quant à lui d'une sorte de bazooka/blaster que je n'avais jamais vu qu'en hologramme, lors des cours du Temple Jedi. Bizarrement, je ne ressentais aucune peur face au guerrier, et à ses compagnons qui le suivaient - car j'avais bien remarqué qu'une autre non-humaine le suivait - je ne ressentais pas de la peur... plutôt le l'admiration, ou alors de la jalousie: pouvoir se permettre de décider d'une vie d'un simple coup de fusil était preuve d'un grand pouvoir. Plus le pouvoir s'acquiert vite, plus il est facile de le maitriser. Il était sure que je n'attendrais pas aussi longtemps que ma compagne Padawan pour devenir Chevalier, voire Maitre Jedi! Hors de questions de perdre mon temps à des grades aussi bas et futiles. La Galaxie avait besoin d'aide maintenant, pas dans trente ans, malheureusement. Mais revenons à notre combat, car il était bel et bien engagé dès maintenant. Je commençais, instinctivement, à me jeter sur le côté, tandis que l'arme du Baragwin - oui, le nom de son espèce m'était revenue, nous l'avions vu en cours de sociologie - se chargeait assez rapidement, pour une puissance de frappe aussi puissante. Je fis en trois centièmes de seconde un diagnostic: si un tir de ce fusil était capable de faire sauter une porte renforcée de ses gonds, comment allait se transformer le corps d'une petite fille onze ans à l'impact?! Je ne préférais finalement pas imaginer, et me contentais d'essayer d'échapper au tir destructeur de notre adversaire. C'est alors que la Padawan Ater sortit d'un mouvement fluide son sabre laser, d'un geste calme et assuré, avant de trancher en deux parties l'arme qui dépassait de l'entrée de la porte. Le tir ne verrai finalement jamais le jour, et ce n'était pas me déplaire, et au bar non plus, apparemment. Tandis que son sabre laser tenait les intrus en respect, je me dépêchais moi aussi de dégainer mon arme, pas aussi rapidement que ma camarade, bien plus douée et expérimentée que moi, mais presque aussi assurée de ma dextérité quant au maniement de l'arme de location. Je n'avais pas encore de sabre, mais celui me saillait parfaitement: d'un bleu presque blanc, il émettait un joyeux crépitement, près à trancher le premier qui attenterait à la vie de sa propriétaire actuelle


-Vous allez maintenant demander à vos compagnons de déposer les armes avant de vous agenouiller. ajouta la Padawan sure d'elle.

Je n'ajoutais rien. Il n'y avait rien à ajouter. Je me concentrais plutôt sur mes différents sens, en plus de la Force évidemment. Si jamais ces deux zigotos tentaient quelconques actions offensives, je serais calme et prête à les accueillir. Bon sang, je ne pensais pas avoir mon premier combat si tôt! Cela  fait à peine deux mois que j'étudiais au Temple Jedi, et malgré mes progrès stupéfiants d'après mon Maitre, Lune, je trouvais que ce combat avait lieu un peu tôt. Calme. Concentration. Pas d'émotions.
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Un bip annonçait que la batterie était de nouveau chargée. Le Baragwin eut un sourire mauvais, ajustant le canon de son arme sur le bar. Prenant bien appui sur le sol, il s’apprêtait à tirer. Aky’ha restait dans son dos, derrière la cloison, seule sa tête dépassait vraiment. Le mercenaire était peut être un fan de ce genre de calibre, la Nautolane ne voulait certainement pas se prendre un éclat par ricochet. Bien entendu la constitution de l’alien qu’était le Baragwin résisterait certainement, renforcée qu’elle était par l’armure de combat qu’il portait. Aky’ha raffermissait sa prise sur son arme, jetant un œil derrière elle, surveillant le couloir dans son dos et le Dévaronien qui s’était arrêté et revenait vers eux, sans être d’une prudence excessive.
 
-Har ! Har !
 
Clamait le Baragwin qui ramenait son doigt sur la détente s’apprêtant à appuyer dessus et faire exploser sa cible. Il n’en eut jamais le temps, un vrombissement se fit entendre. Et avant même qu’il ne réagisse un arc de lumière vert passait devant lui et abattait le canon de son arme. La cellule d’énergie se déchargeait dans un geyser d’étincelles. Dans un geste de rage, le non-humain jetait son arme au sol, devenue à présent inutile.
 
A peine que cet évènement eut lieu, Aky’ha se mettait, d’instinct à couvert. Elle oubliait presque que les Jedi ne sont pas armés d’armes à projectiles ou à rayon, autre que leurs fichues épées-lasers. Elle faisait signe au Dévaronien ne pas approcher et de s’éloigner. Ce dernier comprenait rapidement la situation et ne s’attardait pas. La Nautolane lui avait fait savoir qu’il y avait une seconde entrée de l’autre côté. Pour ça il faudrait gagner du temps. Chose que le Baragwin pourrait faire. Ce dernier regardait furieusement les deux gamines, gamines dû au fait de leur jeune âge, bien que de ça il s’en fichait complètement, mais plutôt à cause de leur taille. Il grognait de mécontentement, surtout à propos de la Miraluka qui avait osé casser son jouet favori.
 
-Toi ! Eructait-il. Fillette ! Har ! T’as cassé mon superbe jouet ! Har… Har ! Har !
 
Il avait cette fâcheuse manie de ponctuer ses phrases par des « Har ! » y compris lorsqu’il riait. Là, il riait. Se risquant à nouveau de regarder la scène, Aky’ha sentait son sang ne faire qu’un tour alors que cette gamine qui leur faisait face était rejointe par une seconde. La première venant d’ordonner de baisser leurs armes et de s’agenouiller. Ceci n’eut d’autre effet que d’arracher un rire au Baragwin et à la Nautolane.
 
La porte qui se trouvait à l’opposé du carré d’équipage s’ouvrait, laissant place au Dévaronien, qui déchargeait son fusil blaster droit sur les deux Jedi. Le Baragwin, qui faisait preuve d’une agilité insoupçonnée, partait sur le côté, dégainant deux blasters qui pendaient à la ceinture et ouvrait le feu de concert sur elle. Connaissant son amour pour un flingue qui tire en faisant des dégâts, sa paire de blaster ne faisait pas exception. Contrairement au Dévaronien, le Baragwin ne les visait pas, tirant à côté au niveau de leurs jambes. Partant du principe que ses tirs à fortes puissances pourraient les blesser, où du moins détourner l’attention.
 
Lorsque le Dévaronien est entré, Aky’ha s’était remise à couvert derrière la paroi. Celui-ci tirait au hasard, sachant que son massif collègue allait s’écarter de toute façon en le voyant entrer. Profitant de ces deux diversions, la Nautolane sortait sa vibrolame et activait le champ énergétique qui entourait sa lame. La première diversion passée, elle allait profiter de la seconde en attaquant à son tour avec son pistolet, tirant à de nombreuses reprises sur la padawan qui semblait être la plus jeune. Choix le plus prudent selon elle vu le contentieux que partage la Miraluka avec le Baragwin. Sans attendre, Aky’ha se ruait sur l’humaine, continuant de tirer avec ses lasers incapacitant, vibrolame en main pour le corps à corps qui s’annonçait.
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Une deuxième porte, une deuxième porte ! Un entraînement rigoureux, des années d'études au sein du Temple Jedi, deux ans bientôt auprès de l'un des meilleurs bretteurs de notre Ordre et voilà ce dont j'étais seulement capable : oublier la présence d'une seconde porte bien nettement placée à l'opposé de la première dès lors qu'il y en avait une.

Me concentrer. Il était nécessaire que je me concentre davantage, d'autant plus qu'au rythme délirant auquel les choses allaient de mal en pis, je n'eus guère été surprise de voir le Seigneur Revan en personne passer le pas d'une troisième porte qui m'eut, évidemment, elle-aussi échappée. Me concentrer ; il n'y a pas de mort, il y a la Force. " Tout va bien se passer ".

Je me plongeais dans l'observation attentive de mes sens, oublieuse de toute intellectualisation, pour ne plus ressentir que la Force et ses murmures. Très tôt, je comprenais que les tirs du Baragouin ne représentaient pas une menace et n'avaient pour but que de me faire paniquer. Le seul dont je devais m'inquiéter était le fourbe qui nous avaient surprises. Le Soresu. Les années d'entraînement auprès de mon Maître portait enfin leur fruit. Deux, trois, quatre tirs. La Force menait ma lame là où se trouvait le danger et seulement là.

Lorsque les couchettes qui se trouvaient le long du mur près duquel s'était retranché le colosse volèrent en éclats, je ne le remarquais qu'une fois que le souffle m'eut propulsée dans les airs. Je percutais, avant de retomber lourdement au pied du bar, la nautalane qui m'avait contournée à l'instant pour s'en prendre à la Padawan Fowl sans que cela n'eut ralenti de beaucoup ma course.

Sonnée, il me fallut faire montre d'une volonté certaine pour obliger mon corps douloureux à se remettre debout. Une vive morsure m'enserra alors l'épaule, et je percevais non sans grimacer l'éclat d'acier qui me dépassait de l'épaule. Les flammes commençaient à dévorer la pièce, la bataille faisait rage et même ici nous n'étions très clairement plus à l'abri d'un tir perdu. Du Baragouin, je ne sentis, quand enfin je fus capable d'étendre ma perception, plus qu'un tronc, débarrassé de son buste, de ses bras et de sa tête par l'explosion.

Un murmure m'indiqua que le danger était encore présent et je me concentrais sur la Nautalane qui venait également de comprendre que la donne avait légèrement changée en se retournant sur feu son coéquipier.

Ne lui laissant pas le temps de réagir, je me plaçais en trois enjambées entre et elle et la jeune fille qui avait su se prémunir du danger en se mettant sous le couvert d'une table qu'elle avait renversée. La lame de mon sabre réactivée, je la pointai dans la direction de la femme, mon bras gauche en retrait pour ne pas qu'il offrit un point sensible trop évident, parvenant pour l'instant à ignorer la douleur.

Le temps n'était plus à la défense, le danger était évident et la diplomatie impossible. Il me fallait protéger l'apprentie qui n'était encore qu'une enfant.


" - Vous ne passerez pas. "

Le ton était ferme, résolu, je lançais une vague de Force afin de lui faire lâcher son blaster et je chargeais avec pour guide la Force, pour arme mon sabre et pour alliée une seule certitude : " Tout va bien se passer ".
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Une porte! Je crois que je fus aussi surprise que ma camarade d'infortune de voir une deuxième porte s'ouvrir sous les assauts de ce qui me sembler être la cheffe de la petite troupe de brigands. Les tirs du géant dans l'entrée s'étaient plus ou moins stoppés, tandis que la jeune femme, on adversaire se jetait férocement sur moi. Pas d'émotions, juste le combat, pensais-je à mon tour tandis que sa vibrolame fonçait sur mon frêle corps à une vitesse affolante. Je me reculai en arrière d'un grand saut, puis atterrissais à l'abri derrière l'une des pauvres tables que le colosse avait renversé en même temps qu'il brisait la porte principale avec son énorme blaster/basooka. Ma lame déployait, je la positionnais en mode "défensif", prête à parer chaque attaque frontale et celles des côtés si besoin l'était. Mon seul point exposé était mon dos, mais je me croyais en sureté, puisque la seule chose présente dans mon dos n'était autre qu'un mur heureusement encore intact. L'autre Padawan barra le passage de notre adversaire commune d'un coup de sabre, mais je remarquai immédiatement qu'elle pressait l'un de ses côtés, douloureusement peut-être? Sortant de ma cachette de fortune, je risquais un bref regard sur l'endroit de l'explosion. Juste de la chair morte, yerk! Le petit Dévaronien, ce petit salaud à cornes minuscules, crachaient toujours le feu de son arme sur nous. Délaissant le duel de sabres entre les deux jeunes combattantes, je dépassais d'un premier bond la distance qui me séparait de la vil et lâche créature rouge. En atterrissant, je fis une minuscule roulade qui, mal calculée, me fit dévier ma course de quelques dizaines de centimètres sur le côté: ainsi, lorsque je bondis pour frapper mon nouvel adversaire du laser de mon sabre blanc, je ne pus que l'érafler légèrement sur la main droite. Alors que mon élan me propulsait directement sur la cloison la plus proche, j’atterris sur l'armoire d'armement. Une chance. M'empressant d'attraper quelque chose, je tombais sur une jolie grenade qui me paru parfait pour la situation actuelle. Après avoir dégoupiller la chère grenade d'un coup de dents pointues, je la balançais dans l'encadrement de la porte secondaire. Tout en me relevant, mon sabre prêt à accueillir les attaques adverses, je me demandais si ce cher tireur sur patte serait assez habile pour fuir, ou exploser comme son confrère précédent? Le Pouvoir permet-il de tout faire?
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Aky’ha qui avait chargée la jeune padawan, s’était vite arrêtée. Le Dévaronien ne cessait de tirer sur l’autre Jedi avec son double sabre laser. La Nautolane faisait en sorte de ne pas se retrouver dans la ligne de tir du non-humain. Quelque part elle se disait qu’il serait certainement content de ne pas à avoir partagé une partie de l’argent avec elle et le Baragwin. Quand bien même il serait fort probable que ce dernier s’en sorte vu son expérience et les coups durs qu’il avait déjà traversés. Il y eut une explosion sur sa droite. La Nautolane avait cessé les tirs, se mettant à couvert. Elle se demandait bien ce qui avait pu exploser comme ça ? Une mauvaise surprise du Baragwin ? Ou bien un tri accidentel, pour ne pas dire opportuniste du Dévaronien sur une cellule d’énergie des armes de l’immense alien ? Possible. Quoi qu’il en soit, il y avait peu de chance qu’il s’en soit sortie et la Jedi aussi par la même occasion.
 
Se relevant de derrière son couvert, le regard d’Aky’ha se portait sur la padawan qu’elle avait ciblée au préalable. Elle ne bougeait pas, toujours caché derrière sa table. Instinctivement, voyant du mouvement sur sa droite, elle y jetait un œil. Quel ne fut pas sa surprise de voir la Miraluka émerger des décombres, qui représentaient encore il y a peu une rangée de couchettes.
 
*Cette sale Jedi est encore en vie ! Mais le Baragwin aussi peut être… ?*
 
Cette interrogation mourut rapidement lorsque la fumée se dissipait grâce au système d’aération. Pour ne laisser paraître qu’un corps mutilés en plusieurs endroits.  Le Dévaronien s’était remis à couvert pour recharger. Lui qui avait vidé sa batterie alors qu’une Jedi aurait pu crever là tout de suite ! Aky’ha enrageait, réaffirmant son emprise sur ses armes, elle se levait de son couvert et se dirigeait en de grandes enjambées vers la petite padawan.  
 
Elle n’eut jamais le temps, la Miraluka se montrant particulièrement agile, malgré la blessure qu’elle tentait de dissimuler. Du moins c’est ce qu’Aky’ha supposait en voyant comment elle tenait son arme. Elle lui accordait un large sourire quand elle sortait son « Vous ne passerez pas ». Digne de ces répliques d’holo-films avec le valeureux Chevalier Jedi qui repousse un ennemi maléfique…
 
-C’est pas dans mon intention, chérie ! Lui rétorquait-elle tout aussi niaisement que son désir de ne pas la voir aller plus loin.
 
Sans attendre elle braquait le dos de la padawan qui s’était cachée derrière la table, lui tirant dessus en plus de Dévaronien qui recommençait ses tirs. Bien sur les tirs de la Nautolane étaient parés par la Miraluka. Et c’est ce qu’elle cherchait. Elle l’obligeait ainsi à protéger la petite fille, tandis que son adversaire se ruait vers elle, continuant ses tirs de diversions. La tueuse bloquait la lame laser avec sa vibrolame. Tandis qu’une fois assez proche, elle frappait le visage de la Jedi avec la crosse de son arme avec force. Puis elle la repoussait d’un coup de pied dans le ventre, l’envoyant bouler au sol. Sans attendre Aky’ha lui sautait dessus pour la poignarder de sa lame effilée.
 
Le Dévaronien pour sa part avait d’autres chats à fouetter, ou plutôt une padawan qui semblait vouloir à tout prix s’en prendre  tout spécialement à lui ! Il avait déjà vidé, dans la précipitation une partie de la cellule laser qu’il venait d’enclencher dans son fusil. L’homme s’apprêtait à reculer lorsqu’il sentit une brûlure sur sa main, la retirant d’instinct.
 
-Aïe ! Poussant un souffle, cherchant à ne pas perdre les pédales.  Qu’est-ce qu’elles font mal ces saloperies de lames laser !
 
Un tintement métallique reconnaissable entre tous le fit réagir. Jetant un regard il voyait une grenade. Ah ouais ! Ne perdant pas une seconde il sautait à l’opposé le long du couloir avant que le boum ne retentisse derrière lui. L’explosion dans ce lieu confiné n’arrangeait rien. Une fois les éclats et les flammes passées, il se redressait. Il avait l’impression d’être cassé en deux. Toussant à en cracher ses poumons. Son fusil était foutu. Ça, elle allait le payer ! Dédaignant le blaster qu’il portait à la hanche, il prenait la longue vibrolame qui était dans son dos, retournant dans le carré d’équipage. A présent plus rien comptait que cette gamine qu’il allait faire couiner. 
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Avais-je sous-estimé mon adversaire ? Ou bien en réalité ce qui semblait être une Nautalane de corpulence plutôt frêle et d'une musculature juste moyenne venait de s'avérer être un têtard dopé à la testostérone de wookie ? Que m'était-il passé par la tête pour que la vague de Force que j'avais tenté d'asséner contre la main portant son blaster soit à ce point sans effet ? Comment, après tant d'années à me renforcer physiquement, j'avais pu voir mon coup être arrêté d'une seule main par cette fichue grenouille à forte poitrine ? Alors même qu'elle se payait le luxe de tirer dans une autre direction que la mienne ? Un coup d'pieds me faire m'envoler si aisément alors que sa cuisse était pas beaucoup plus épaisse que la mienne ? ... Ce devait être ça ; encore une accro à la boisson énergisante synthétisée à base d'hormones de Gamorréen.

Les étoiles qui m'embrumaient l'esprit se dispersèrent juste à temps pour que j'arrête lame qui s'apprêtait à me couper la tête en deux. Je n'étais décidément pas en position de force. Mon épaule me faisait un mal de chien tandis que le goût du sang inondé déjà ma bouche suite au coup de crosse que j'avais reçu. Il n'y avait aucun doute là-dessus, nous étions face à des mercenaires rompus au combat alors que nous n'étions encore que des novices en ce domaine. Ou du moins, l'avais-je été avant Korriban. Il n'y a pas d'émotion, il y a la paix.

Me plongeant à nouveau dans cette froide résolution que j'avais appris à revêtir, j'utilisais ma seconde main, ignorant la douleur, pour envoyer une vague de Force à travers le pied droit de la mercenaire, pied qui était celui de son appui et qui, se dérobant, la perturba suffisamment pour me le laisser le de lui asséner un bon coup de pied dans le flanc opposé.

Je profitais qu'elle se retrouvât à son tour au sol pour me relever souplement, je frappais du pied dans son blaster qui s'envola pour aller se perdre dans un tas de débris et... Accusais le coup. Les étoiles revinrent par bataillon entier tandis que la plaie se faisait de plus en plus cuisante. Je tentais de l'ignorer, mais le sang que je perdais commençait à devenir un sujet d'inquiétude non-négligeable. Ce bref laps de temps durant lequel j'avais baissé ma garde donna tout le loisir à la mercenaire de se relever et de se mettre à nouveau en garde. Il semblerait que ce combat ne se réglerait pas par ma seule maîtrise de la Force mais bel et bien le sabre-laser à la main.

Quelques pas sur le côté me permirent de me placer à nouveau entre la jeune Elsa et la Nautalane mais je décidais de ne pas réitérer mon erreur. Cette fois-ci, "face-de-poulpe", comme aurait aimé l'appeler mon Maître, attaquerait la première.


" - Padawan Fowl, vous vous en tirez à merveille. Je comprends que vous voudriez, au vue de la situation, faire durer le plaisir, mais il serait temps de mettre hors de combat votre nouvel ami à présent pendant que je m'occupe de danser un peu aux côtés de cette dame dont je ne connais pas même le nom et dont j'ai pourtant déjà été si proche. "
Invité
Anonymous
Merde! Oui, je sais, il n'est pas bon de jurer ou de s'énerver lors d'un combat, surtout lors d'une formation de Jedi. Il n'y a pas d'émotion. Il n'y a que la Paix. Ce satané Dévaronien avait tout simplement esquivé ma petite et sympathique grenade dégoupillée. En explosant, elle avait détruit la seconde sortie du foyer. Maintenant, il n'y avait sur place que des décombres, quelques traces de cendres, due aux multiples explosions, des traces de sang sur les murs, principalement celui du colosse qui avait explosé un peu plus tôt. Bien fait. Bizarrement, la vue de tout ce désastre ne me dérangeait pas plus que cela. Du moment que nous combattions nos adversaires correctement... Les débris projetés lors de la seconde explosion ne m'avait laissé que des dégâts mineurs: des égratignures qui s'ajoutèrent à celles que j'avais reçu précédemment. Ma supérieure Padawan semblait en un peu plus mauvais état que moi, malheureusement. Enfin, j'avais mon boulot à terminer: tuer n'était pas vraiment un problème pour moi. Après Jopu, pourquoi pas ce brigand?!



" - Padawan Fowl, vous vous en tirez à merveille. Je comprends que vous voudriez, au vue de la situation, faire durer le plaisir, mais il serait temps de mettre hors de combat votre nouvel ami à présent pendant que je m'occupe de danser un peu aux côtés de cette dame dont je ne connais pas même le nom et dont j'ai pourtant déjà été si proche. "  dit enfin la Padawan Ater.

Elle semblait souffrir d'une blessure sur le côté, mais son humour propre n'était pas déplaisant, surtout dans ce genre de situation. Me re-concentrant en quelques demies secondes, je sécurisais la prise en main de mon sabre laser blanc, qui vibrait toujours entre mes doigts, las de ne pas encore avoir trancher quoique se soit. Mon propre adversaire traversa à son tour la petite porte défoncée, l'air rageux, et tenant à son tour une vibrolame entre les doigts. Est-ce que les vibrolames sont moins efficaces que les sabres lasers de Padawan? Je l’espérais fortement. Je me calmais: j'avais la Force. Pas lui, il n'avait que son cerveau de brute et formaté à tuer ses adversaires, à voler un maximum de richesses et ressources, à obéir. J'avais mon cerveau, mon sabre et la Force. Cela devrait suffire à mettre ce charmant personnage hors du ring... pour toujours, sans doute. Il était bien plus grand que moi, plus musclé également. Ce ne serait donc pas avec ma force brute que j'aurais un grand gaillard comme lui. Alors qu'il me recherchait toujours du regard, je sortis dans le couloir principal, celui où la grande porte avait plus ou moins explosé sous les assauts du gars sans tête, actuellement. Mon plan en avait besoin: il fallait que j'en trouve. A bord d'un vaisseau, il y en a toujours! Me concentrant, j'émettais un petit couinement mental, puis attendis quelques secondes, accroupie derrière le mur, invisible. Soudainement, je perçus une petite galopade venant de ma droite. Des rats. Parfait. Mon contrôle sur les animaux étaient vraiment de plus en plus développés, j'en étais fière, d'ailleurs. L'avantage, lorsque l'on commande de si petits animaux, c'est qu'ils vous font confiance instantanément. Ils se soumettent instantanément, pas comme les chevaux ou les grands chiens, par exemple. Je griffonnais un court message à l'intention du poste de pilotage, situé vers l'avant du vaisseau, puis une petite souris parti en trottant vers sa destination, le message autour du cou. Les neuf autres rongeurs qui me rester feraient une très bonne diversion. Chacune à leur tour, ils pénétrèrent dans le carré d'équipage, puis avancèrent doucement, passant sous les décombres vers le Dévaronien. On sait jamais, peut-être avait-il peur des souris, comme les éléphants? Je grimpais à mon tour dans le tuyau d'aération de la pièce, et arrivais au-dessus du poste de commande. La partie droite, celle qui servait à projeter des hologrammes, était complétement morte, inefficace pour le moment. Mais l'autre, avec ses micros et ses messages audios avaient encore l'air de fonctionner. Je m'emparais rapidement de l'un des micros, puis sortit de mon tuyau, pour revenir dans le couloir, m'éloignant un peu de la source du combat, discrètement.. Enfin, j'activais en tremblant la liaison poste de contrôle-micro, et dictais mon message, qui passa évidemment en voix de droïde dans le poste de commandement du foyer.

- Nous vous informons que la navette entre dans une zone de turbulence. Nous vous prions de bien vouloir rentrer dans les compartiments de sécurité, en cas d'accidents.

Yeah! Belle imitation n'est ce pas? Enfin, d'un ordre mental qui me laissa fatiguée et légèrement tremblante, j'intimais à mes soldates souris de courir sous les décombres des deux portes de la salle où se trouvait nos deux ennemis et ma camarade. Peut-être croiraient-ils à un séisme? En tous les cas, cette petite annonce les perturberaient obligatoirement, c'est déjà cela. Je retournais dans le tuyau d'aération au-dessus de la salle. Les petites rainures de la parois sur laquelle je rampais à quatre pattes me permirent de repérer l'endroit où se tenait mon adversaire mesquin, qui me recherchait toujours dans les moindre recoins de la pièce ruinée. La Force est avec moi. La Force est avec moi. La Force est avec moi. Je me concentrais, et tentais d'arracher un micro-onde du coin cuisine de la pièce. Allez! Il ne pouvait pas me voir, j'étais au-dessus de lui, silencieuse, il n'y avait que la Force, la Force invisible qui ferait bouger ce put***n de micro-onde dans sa face. Allez! La Force est avec moi. La Force est avec moi. La Force est avec moi. Ce n'est pas cette phrase qu'il faut penser. Pas d'émotions. Il n'y a que la Paix. L'outil de cuisine s'envola gracieusement, avant de foncer sur mon adversaire en rage, qui tenait toujours sa vibrolame à la main. Il n'y a que la Paix. 
Le Masque de la Force
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Des soldats Républicains se déversent dans les quartiers où se déroulent le combat et la Nautolane sont forcés de prendre la fuite et d'abandonner le combat.
Soulagées, Ylm' et Elsa réalisent qu'elles s'en sont sorties malgré le danger. Leur courage est renforcé par cette réussite et elles se joignent aux soldats pour repousser les assaillants Sith.

Ylm'Üri'Norrhia & Elsa Fowl remportent le combat.


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