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C’est un pas devant l’autre que j’arpentais cette académie. Mon dernier combat m’avait lié à cet endroit, affronter ce fou m’avait fait prendre conscience d’une chose : rien n’était bon sur ce maudit caillou rocheux. Notre héritage se perdait d’une manière que je n’avais pas imaginer alors que je m’amusais avec ma soeur, alors que je me réveillais à peine de mes décennies de latence.

Si les parias payeraient pour leurs crimes, poser les fondements de la nouvelle Trayus ne suffirait pas. Il me fallait encore chercher qui était digne, près à recevoir cet enseignement noir qui était jadis le nôtre, le mien. La Force avait ses secrets, des secrets que je m’amusais si souvent à percer, afin de renverser l’ancien roi des larves, et malgré son absence, une autre forme de larves s’était immiscé dans nos rangs.

Mon pas s’arrêta, alors que je voyais approcher l’une d’entre elle. Ma main se porta en un signe clair, lui ordonnant de s’arrêter alors qu’il était à portée de voix et de sabre.

-”La raison d’exister des Sith, quelle est-elle ?”

Son regard, semblant à la fois ébété et réfléchissant à la réponse que je pouvais attendre, ne souffrait d’aucune contestation à mon sens. Et alors que le seul mot qu’il prononça fut un ”Madame ?”, ma poigne se refermait déjà sur lui, enserrant son coeur à l’excès, le laissant couler vers le repos éternel.

-”Déplorable ...”

Ma race savait s’amuser de tout et d’un rien, et pourtant … aucune joie ne se dessina sur mon visage alors que je réduisais cette vie à néant. S’échappèrent de moi alors sentiments de rage et de colère, inondant le couloir de ce qui était mon désespoir par le biais de phéromones alors que ma main changeait de posture et electriser ce corps sans vie pendant quelques dizaines de secondes.

Mon regard finit alors par se perdre sur un panneau d’affichage… désespérément vide. Peu de cours réels, que des entrainements. On apprenait plus les bases dans ce bouge, mais on sélectionnait directement. Qui serait le plus fort survivait, et qui était le plus faible trouvait la mort … Une loi Sith, mais que je trouvais inutile si “directement”.

Soulevant le cadavre par la Force, je sortis un couteau des pans de mon vétement, pour entailler ses veines. L’entaille fut importante, tant il me fallait de liquide vermeille, et m’approchant du tableau, j’écrivais en lettres de sang les détails :

Salle d’entrainement.
Début d’après-midi.

Ceux qui saurait reconnaitre l’importance d’y être apprendraient, c’était certain. Et repoussant vivement le corps, l’envoyant cracquer contre un mur, se disloquer, je reprenais ma marche, apaisant en moi-même la rage qui m’avait habité quelques instants auparavant. Calmement, je me dirigeais vers ma nouvelle destination, curieuse de ce que le caillou Korriban allait m’offrir comme pantins pour un cours que je me révulsais déjà à donner. Y en aurait-il seulement un de digne ? Peut-être trouverais-je la “Perle Rare” … ou au moins des marauds capable de survivre à ce qui serait la Nouvelle Trayus.

Et franchissant les portes de la salle d’entrainement que je choisissais, un brouillard se dessina autour de moi. Dans l’ombre, je gagnais le centre de la pièce, posant les genoux à terre et les fesses sur les talons, le dos droit et la tête penchée vers l’avant. Mon esprit se déconnectait de la réalité, alors que mon corps restait ainsi stoïque, et alors je méditais.

Elle y serait … la “Perle” … je la sentais.

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Korriban, un des mondes originels des Sith. Si vous désiriez vous y rendre en qualité de touriste, ce n’est clairement pas le monde à choisir. Son côté rocailleux et rougeoyant regorgeait de vieux sanctuaires et autres tombeaux souvent plongés au fond de longs et profonds canyons. Bercé par l’obscurité, rayonnant de cette puissance dans la Force, il était tout à fait normal que les Sith y ait bâti une académie encastrée dans les parois rocheuses de cette planète.

C’est cet endroit que je hantais désormais depuis plusieurs mois, à la recherche de la perfection et de l’absolu dans la Force. En soi, l’académie était un lieu distrayant mais le comportement des acolytes et des apprentis semblait, pour la plupart, bien pitoyable. Pour beaucoup, leur vie prenait fin dès la première semaine.  Leur faiblesse et leur trop grande imperfection les perdaient. Pour les autres, leur aveuglement les amènerait à subir le même sort tôt ou tard. Ces êtres qui pensaient que seule la force physique, brute, permettait de sortir victorieux encore et encore étaient clairement ignorants. Si j’étais encore en vie, c’est bien grâce à mon agilité et ma dextérité, oui. Mais aussi et surtout de par ma connexion assez aisée à la Force pour quelqu’un de mon niveau. Mais également grâce à mon esprit. Je ne comptais plus le nombre de fois où j’avais aisément dominé un affrontement face à un adversaire aveuglé par sa suffisance et n’usant que de sa force brute. Alors que la parole, les mots étaient des armes bien plus puissantes. Quant à la Force, tout le monde sait ce que l’on peut faire avec. De plus, ma facilité à m’immiscer dans l’esprit des autres, lorsque ce dernier n’était pas bien protégé, était un atout majeur !

Si bien qu’il m’avait été assez simple d’influencer les plus faibles d’esprit pour les faire agir à ma guise, tels des moutons suivant leur berger. Je ne les gardais pas sous mon emprise mentale, j’en avais pas les moyens. Non, j’agissais le temps de les amadouer. C’était quelque chose de si plaisant que de laisser agir les autres, récupérer toute la récompense et ne leur offrir que des miettes, pour les garder sous mon influence.

Ainsi on avait fini par ne plus venir se placer en travers de mon chemin. Oh, je n’irais pas jusqu’à dire que j’étais la personne la plus crainte de l’académie, même si je l’aurais apprécié. Enfin bref... Parfois certains essayaient de me barrer la route vers l’absolu et l’excellence. C’était quelque chose de naturel par ici. Mais ces personnes ne méritaient tout simplement pas d’exister.
Et remontant l’un des couloirs, désireuse de me rendre dans la salle centrale où la majorité des acolytes s’affrontaient dans l’espoir de se faire remarquer. Je m’y rendais souvent, mais pas pour me battre. Mais pour les observer, les analyser afin de trouver un moyen de les dominer. Cependant, cette fois-ci, mon regard c’était attardé sur un cadavre qui se vidait de son sang, le liquide rougeâtre se répandant abondamment sur le sol.


Tout d’abord, j’avais pensé à un règlement de compte. C’était fréquent ici. Mais bien vite, je remarquais que l’acte en soi ne correspondait pas avec les faits. Sinon pourquoi le tuer avant de le saigner –il était aisé de deviner, de par la position des bras, qui s’étendaient le long du corps et non dans une position ayant révélé une volonté d’empêcher l’hémorragie- alors qu’il suffisait de le taillader d’un coup simple net de sabre-laser ?
La réponse se trouvait en quelque sorte sur le mur d’en face. Ces mots, écrits avec le sang de la victime, qui coulait déjà le long du mur. Pas de superflu, juste le nécessaire. Ce qui écartait un piège dressé par un autre acolyte. A moins que ce dernier est un esprit aussi manipulateur et la capacité d’affronter et d’éliminer toutes les personnes curieuses.

C’est cette hypothèse qui m’avait incité à me rendre dans la salle en question à l’heure donnée. Je n’avais pas effacé le message. Je n’avais prévenu personne. Je voulais voir qui oserait se rendre dans cette salle. J’étais même en avance de quelques minutes, désireuse d’être la première sur place. J’y découvrais une pièce plongée dans un épais brouillard que je ne pouvais dissiper et au travers duquel je ne pouvais y voir. Chose qui confortait ma précédente hypothèse, la salle rayonnant d’énergie obscure. M’y aventurer au travers était risqué, mais si tentant ! C’était peut-être même un test !

Si bien que sans hésiter une seconde de plus, j’y pénétrais après m’être donnée une idée de la taille de la salle, de la position des murs par rapport à moi. Et si la personne qui avait créé ce brouillard désirait faire surface, elle le ferait surement en me surprenant.



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Le soleil se levait au loin sur la planète désertique de Korriban. Notre jeune apprenti se réveilla à son rythme, vêtu uniquement d'un pantalon de soie noire ; il se redressa et se dirigea par la fenêtre de sa chambre il repoussa quelques lattes de store et contempla l'horizon. Une belle journée en perspective il n'y avait pas un nuage, et le soleil avait commencé son ascension dans la voûte céleste. Aujourd'hui était un jour comme les autres, il se livra donc sans plus attendre à ses activités quotidiennes. Douche, petit déjeuner, entraînement divers jusqu'en début d'après-midi. C'est là que son petit droïde l'appela. Son oreillette vibra et d'un geste de la main il actionna le mécanisme pour ouvrir le canal.


- Oui, R6? Demanda t-il simplement


*** bip de droïde ***


- Déjà ? Très bien j'arrive dit-il légèrement surpris.

Le petit droïde venait de lui rappeler qu'il avait un rendez-vous à l'académie dans l'heure, un rendez-vous sans réelle importance, mais qui devait être tenu. Van n'avait qu'une parole et il était important que les « sbires » avec qui il traitait se rendent compte qu'ils pouvaient compter sur sa ponctualité, même devant eux le jeune homme n'acceptait pas de donner une image négative de lui, non pas que cela lui importe, car qui irait se soucier de ce que pense de vulgaires déchets? Disons que c'était plus une question de principe, Van avait cette faculté à voir un peu au-delà de ce qui pourrait être. Il monta sur son speeder et quitta le confort luxueux de sa navette pour se rendre à l'académie. Une fois sur place il releva son capuchon et se dirigea rapidement vers le lieu de rendez-vous, néanmoins il modéra sa vitesse enfin que personne ne s'interroge sur ses intentions. Car honnêtement que penserez-vous d'un apprenti qui avec un capuchon sur le visage, emboîte le pas sans de soucier de ce qui se passe aux alentours ? Intrigant non ? Peut-être auriez-vous envie de le suivre ? Pour voir la raison de cet empressement ? Van n'aimait pas attirer l'attention sur lui, pour cette raison il fit quelques haltes devant des consoles faisant mine de s'intéresser à son contenu. Quand un groupe de plusieurs apprentis arriva il alla donner l'impression de discuter avec un garde en armure écarlate. Une fois passés, il continua son chemin et tomba sur le panneau d'affichage des cours.

Il fut intrigué par la marque de sang qui était étalée en plein milieu...


- Salle d’entraînement.

- Début d'après-midi.


Il s'arrêta pour réfléchir ... soit c'était une très mauvaise blague soit c'était vraiment du sérieux ... il jeta un coup d’œil autour de lui et après s'être assuré que personne ne le voit faire il s'avança encore un peu et sorti de sa veste un petit appareil et le plaça contre la marque écarlate. Placé ainsi même les caméras de surveillance de l'académie ne le verraient que de dos. Une fois que son appareil eut prélevé une petite quantité de sang il quitta son poste, car il ne faisait pas bon rester trop longtemps au même endroit ça pourrait vite devenir louche... il continua à marcher normalement et au détour d'un couloir il tourna et entra dans une allée mal éclairée et posa sa main contre son oreille.


- R6, tu peux analyser l'échantillon de sang que je viens de t'envoyer ? Demanda t-il à voix basse


Puis il retourna dans le centre de l'académie afin de rejoindre le lieu de rendez-vous. Quelques minutes plus tard il se retrouva sur la vaste terrasse située au sommet de l'académie. Son acolyte arriva quelques minutes à peine après lui... tout ce passa très vite ils s'approchèrent sans se saluer et d'une passe de main, les quelques crédits et le disque de données furent échangés après quoi chacun repartit de son côté. Dans l'escalier le petit droïde l'informa de la nature de ses recherches.

– Vraiment ? Voilà qui est plutôt inquiétant ... dit-il songeur

Aucunes informations sur le sang qu'il avait trouvé... à l'évidence il ne s'agissait pas d'un apprenti... Van se plongea dans une légère méditation et un frison de terreur aussi bref qu'une rafale de vent toucha son esprit... cela ne présageait rien de bon. Il connecta le disque de données à son datapad et commença le téléchargement histoire qu'il n'y ait aucunes traces dessus les informations furent directement envoyées sur le poste de contrôle du vaisseau du jeune apprenti. Quelques minutes plus tard un petit bip émit par le droïde l'informa de la fin du téléchargement. L'apprenti qui avait l'intention de se rendre à ce mystérieux cours ne pouvez prendre aucun risque, il sortit son sabre et détruit le disque avant de ranger son arme avec la même rapidité. D'un pas léger et silencieux il se rendit dans cette salle ou l'ambiance était assez ... brumeuse ... il entra simplement salua simplement l'apprenti déjà arrivé par un rapide et bref signe de la tête. Après quoi il se mit à bonne distance et s'agenouilla pour se mettre en position de méditation. Il s'ouvrit à la force et sonda le moindre danger ses mains croisées dans les plis de ses manches on aurait dit un moine en prière. Cependant, ses doigts caressèrent par moments les sabres lasers placés à cet endroit stratégique, cela lui apporta un genre de réconfort. L'esprit calme et paisible il attendit de voir la suite des événements.
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Alara avait enfin fini sa mission sur Bakura en compagnie de son Maître, de puis trois jours. Il était temps car l'apprentie Sith au coeur noir avait droit elle aussi à quelques jours de repos entre chaque mission. Justement, Alara décida aujourd'hui de retournée à l'académie Sith sur Korriban. Disons que ça faisait très longtemps qu'elle l'avait visité et elle se sentait de nature nostalgique. Mais pour commencer, elle devait carrément se changé pour avoir l'air plus distinguée, car sa tunique était couverte du sang de ses victimes, lors de sa mission avec Darth Anetherion. Elle se changea donc dans sa chambre, sa maison était à Kaas City sur Dromund Kaas. Elle enfila donc sa bure Sith noir qu'elle utilisait souvent dans des buts diplomatiques et sortit enfin de la maison, se dirigea vers son speeder. Après quelques minutes de routes, elle arriva au spatioport de la ville.

Quel est le prochain vol pour Korriban, demanda-t-elle à un garde.

Dans environ 15 minutes, excellence.

Elle adorait se faire appeler ainsi, signe qu'elle était un échelon au dessus, d'ailleurs ce n'était qu'une simple larve pour Alara, un jouet, quoi... Elle finit enfin par embarquer dans la navette Lambda après avoir attendue avec impatience. Puis le vaisseau décolla, mais Alara s'endormit, rêvant du carnage qu'elle avait fait sur Bakura, durant tout le long du trajet. À sa sortit sur la planète rocailleuse, elle se précipita vers l'académie, où elle trouvait que certains de ses occupants étaient beaucoup plus jeune qu'elle, sûrement des "apprentis" apprentis Sith. C'est en montant au deuxième étage qu'elle sentit une grande énergie noire, le côté obscur de la Force était bien présent et à un haut taud en plus. Elle remarqua donc le message, écrit en lettres de sang sur la porte de la salle d'entraînement.

Voyons voir: Salle d'entraînement, début d'après midi. Ça tombe bien, on commence à peine l'après-midi, voilà le moment de montrer mes talents.

Elle entra donc dans la salle, où il y avait un épais brouillard, était-ce un test? Alara se concentra donc en s'accroupissant sur le sol, méditant pour vider son esprit de tous doutes en mettant ses mains l'une contre l'autre. Il y avait deux autres énergies un peu moins obscures dans cette salle également.
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Le mystère attirait, et Korriban était définitivement un monde où “Mystère” était un mot commun, facilement employable. Et dès le début de l’après-midi, des miséreux entraient, attiré par des désirs communs aux apprentis. Je pouvais hûmer leur soif de faire leurs preuves, d’accomplir “leur destinée”.

-”Nwûl tash. Dzwol shâsotkun.”

Mes lèvres bougeaient, murmurant ses mots dans le brouillard, allourdissant le sentiment de torpeur qui pouvait s’en échapper. Des mots Sith, dans le language de nos ancêtres … Des mots que j’avais appris jadis, comme la langue afin de me fondre dans cette race qui était une autre que la mienne. Telle avait été le souhait jadis de mon Maitre, que j’avais fini par réaliser sans lui.

-”Shâsotjontû châtsatul nu tyûk. Tyûkjontû châtsatul nu midwan. Midwanjontû châtsatul nu asha. Ashajontû kotswinot itsu nuyak.”

A chaque syllabe, ma voix s’amplifiait doucement. Petit à petit, elle deviendrait limpide même pour mes auditeurs, dont le nombre ne cessait de croître. Autant que la torpeur que mon corps produisait dans l’atmosphère, amplissant la pièce de ce sentiment d’effroi.

Puis je soupirais, rappellant à moi cette brume qui m’entourait, la ravaleant par les nombreux pores de ma peau -ou tout du moins en en donnant l’impression-. Et me redressant, sentant derrière moi un nombre de 7 âmes vivantes présentes, je terminais en disant :

-”Wonoksh Qyâsik nun.”

Et alors je me retournais, faisant façe à mon “public”. Humain, Arkanien, et même un Twi’lek s’étaient présenté. Tous ne sortiraient pas vivant, mais chacun accomplirait son désir, sa destinée : un pas de plus dans le chemin des puissants. Je les dévisageais tous, sans la moindre gêne… J’avais ce droit, de part ma nature et ma condition de Seigneur.

-”Vous… tous… n’êtes que des misérables. Les larves de Korriban… Les nouveaux-nés de la Force Obscure. Mais allons, dites-moi : qui veut grandir ? Qui veut s’élever ?”

Et avec un sourire malicieux, ce fut le Twi’lek qui réagit le plus vite, levant le bras avec entrain. Et alors que son bras finissait de se tendre, la main pointée vers le plafond, un éclair jaillissait de ma main, lui faisant plier les genoux et rabaissant sa main afin qu’elle vienne aider l’autre à maintenir son corps à quatres pattes. La douce punition, pour un esprit beaucoup trop ambitieux.
L’une de mes jambes s’avança alors, et je commençais une marche dans sa direction, lente et inquiétante pour son esprit.

-”Asha … La victoire. L’ambition ne vous la fera pas atteindre. Qui ? Qui pour me dire ce qui vous permettra d’atteindre cet état ?”

Répondre, argumenter, developper. Lequel d’entre eux aurait la connaissance suffisante pour arrêter la main de la Zeltronne ? Lequel d’entre eux ferait en sorte que le groupe survive ?

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L’atmosphère était lourde, pesante et oppressante. J’avais l’impression que ce brouillard –à la base utilisé comme une matérialisation de l’obscur pour la méditation ou plus simplement pour tromper et manipuler les déplacements d’un adversaire- jouait un peu trop bien son rôle.  Cependant, la véritable oppression venait de cette voix ; ce qui était au début qu’un murmure qui devenait de manière croissante et régulière la voix forte et directrice de la personne qui nous avait convié en ce lieu.

Car effectivement, je n’étais pas seule. J’avais croisé cet homme avant de pénétrer dans le brouillard qui se dissipais à présent, comme aspiré vers l’origine de cette voix, vers cette femme, cette Sith. Et au final, nous étions bien plus que deux. Et observant ceux qui allaient m’accompagner en cette salle, je remarquais aisément que deux d’entre eux m’étais plutôt inconnus. Tout d’abord l’humain m’étais connu uniquement par la description qu’en faisait certains acolytes. Il était discret et venait rarement à l'Académie. L’autre, l’humaine, m’étais totalement inconnue et j’en avais jamais entendu parler. Quant aux autres, la plupart étaient en réalité bien misérables, incapables. Les derniers par contre représentaient des adversaires imprévisibles dans certains domaines.

Les prochaines minutes, -des heures, qui sait-, s’annonçaient intéressantes et surtout délicieuses à souhait.

Mais à présent, la Sith parlait et captait désormais toute l’attention. Car les rumeurs et les informations filent vites sur Korriban. C’est un monde plein de mystères et d’intérêts. Et ceux qui n’avaient pas encore entendu parler de cette Sith, que ce soit en vrai ou en faux, en bien ou en mal, étaient bien inconscients.

Tout à l’heure, j’avais recensé le fait que parmi les personnes présentes, certaines étaient plutôt stupides. Et le Twi’lek qui venait de lever le bras faisait clairement partie de ce panier-là.
Trop prétentieux, trop avide de pouvoir, trop ambitieux mais surtout trop irréfléchi. Par contre, voir la Sith remettre cette larve insignifiante à sa place –qui n’était d’ailleurs toujours pas la sienne, celle de tout Twi’lek- était clairement admirable, jouissif et délicieux.  Mais là n’étais pas le sujet principal.

La victoire. Comment atteindre cet état. Une réflexion intéressante. Et c’est en connaissance des risques que j’encourais que je m’avançais d’un pas de plus dans la direction de la Sith.

-C’est là une question et un sujet bien intéressant, Excellence. Nous savons tous ce que nous dit le Quotsisajak . Ou alors les personnes qui l’ignorent n’ont rien à faire ici. Nous savons tous que la victoire s’obtient par le pouvoir. Pouvoir qui s’obtient par la puissance. Puissance qui elle-même s’obtient par la passion en opposition à la paix, mensonge Jedi. Cependant, il faut mettre un but sur le terme « victoire ». Nous la définissons comme le succès lors d’un affrontement face à un adversaire par exemple. La victoire de l’esprit, aussi, autant dans le nôtre que dans celui des autres. Beaucoup pense que la victoire s’obtient au sabre, dans la puissance physique. C’est pour cela que tous veulent se battre dans la salle principale, dans l’arène centrale. Pour montrer qu’ils sont les meilleurs et qu’ils méritent d’être choisis. Mais ces gens-là n’obtiendront que la défaite. La force brute, tout comme la Force ne représente rien si la personne qui possède ces « talents » ne dispose pas d’un esprit fort et discipliné. La stratégie, la connaissance du terrain, de soi-même et de son adversaire permet de renverser  bien des choses qui paraitraient insurmontables. En fait, le seul moyen d’atteindre la victoire est la recherche de quelque chose que bien des Sith ont oubliés. L’absolu et l’excellence dans la Force. Ce qui fait que l’on est bien au-dessus de tous les autres car bien plus que simplement la maitriser, en faire nôtre vassale, on la comprend. C’est d’ailleurs via cette idée que nos ancêtres ont construits des bastions sur ces mondes qui respirent l’obscurité. Car via l’absolu et l’excellence de soi, toute la chaine est en place. La passion des Sith, la puissance, le pouvoir, et donc la victoire.

Comment agir de la sorte, je le gardais pour moi. De un, car en dire plus serait une erreur stratégique par rapport aux personnes présentes. De deux, car de l’absolu j’en étais encore loin moi-même. Sinon, je serais déjà à la place de cette Dame Sith. Ici, sur Korriban, mon évolution et mon ascension vers cet absolu tant recherché était restreint par l’enseignement limité qui y était donné par les dirigeants et les enseignants qui avaient peur d’être dominés par de simples acolytes.  Et cette Sith, justement, ne semblait pas de ceux-là.

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Les élèves arrivèrent les uns après les autres dans la sinistre salle où l'ambiance commençait à devenir très lourde. Vaëlen ne fit attention à aucun d'eux, restant toujours à genou à méditer, se concentrant plus sur le danger potentiel qui se trouvait devant lui à plusieurs mètres. Des paroles se firent entendre ... rapidement le jeune aristocrate reconnu la langue des sith. Il put en saisir quelques mots et les utiliser pour donner un sens aux phrases. Depuis qu'il était arrivé sur Korriban il étudiait souvent cette langue ancienne, mais étant donné sa complexité il lui faudrait encore bien des années avant de pouvoir affirmer qu'il la maîtrise. L'apprenti sentit la brume ténébreuse se retirer petit à petit, ce qui lui fit redresser la tête et ouvrir les yeux. Il aperçut une silhouette féminine qui absorbait cette aire malsain... c'est ce qu'il constata, impossible pour lui de dire si c'était réellement le cas. En analysant tout ce qu'il venait de voir, il crut savoir qui se tenait en face de lui... si c'était bien elle, il voudrait mieux pour lui qu'il se tienne bien sinon il risquerait de finir comme ...

Comme ce crétin de Twi'lek qui leva le bras après avoir entendu la question de la redoutable sith. Trop d'empressement ... cela lui valut un bon éclair de force de plein fouet... il est vrai que l'éclair de force était quelque chose de douloureux ... en plus quand il était manié par un seigneur sith. Après lui une apprentie intervint et fit une remarque intéressante quoi qu'un peu long à son goût. Il réfléchit un moment et prit la parole pour dire ce qu'il pensait à son tour, sa voix était calme et posée ... malgré un léger stress intérieur.

- Seigneur, dit-il par politesse Pour atteindre la victoire il faut se libérer de toutes contraintes et pour être libre, il nous faut briser tout obstacle qui entraverait notre route... grâce à la force... , un outil, et le côté obscur une arme ... une arme à maîtriser.dit-il d'une voix posé et sereine avant de marquer une petite pose
La liberté est , l'apanage des forts qui ne s'acquiert que par la puissance, c'est un privilège qui se conquière et non un droit que l'on mendie ajouta t-il pour finir


Il devait y avoir autant d'interprétation du code sith que de seigneur sith chacun avait plus ou moins sa propre idée sur tel ou tel point du code, contrairement au jedi ou tout le "groupe" était formater, ici chacun était libre de pensée comme ils voulaient ( pour les plus forts ) les autres ce qui n'avait pas assez de volonté rester cantonner aux enseignements de base qu'on leur apprenait sans chercher plus loin. Le jeune Alderaanien quant à lui cherchait à atteindre cet état de " liberté " ce qui selon lui ne pourrait se faire que s'il renforçait sa connaissance de la force, et donc du côté obscure. Vaëlen comme il se faisait appeler ici ne développa pas davantage sa pensée il préféra simplement répondre à la question sans en faire trop.
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    Le Seigneur Sith avait posé une question bien intriguante sur les Sith, leurs raisons d'exister et surtout, comment atteindre le stade de la victoire. Le brouillard se dissipa de plus en plus également. À mesure que le cours continuait, d'autres apprentis franchissaient la pièce lugubre. Mais l'un des apprenti leva la main beaucoup trop vite, quel idiot ce Twi'lek... Cet imbécile était trop ambitieux et semblait même se venter d'être le premier à avoir répondu. Malheureusement pour lui, il reçu de terribles Éclairs de Force de plein fouet, même qu'Alara eu un petit sourire de satisfaction sur le visage. Elle avait bien fait de le remettre à sa place.

    Elle regarda donc les autres élève pour voir si elle n'en connaissait pas déjà quelqu'uns. Leur niveau de Force étaient presque tous médiocre, à part peut-être l’humain devant Alara et l'Arkanienne non loin d'elle. D'ailleurs, cette dernière prit la parole en premier. Au moins ce coup-ci elle avait une meilleure réponse que l'idiot de Twi'lek. Puis ce fut au tour de l'humain devant elle. Alara décida donc de prendre la parole en troisième, pour expliquer son point de vue aux autres élèves et le Seigneur Sith devant la classe.

    Excellence, la victoire est la raison même d'exister des Sith. Il est vrai que l'ambition ne nous fera jamais gagner quoi que ce soit si on se fait tuer. C'est seulement en brisant nos chaînes en obtenant la victoire que nous pourront nous avouer victorieux. Mais il n'y a pas de raccourcis, ceux qui ne savent pas développer leur propre puissance ne mériteront jamais une place parmi nous, les Sith. Comme cette Arkanienne l'a dit, il faut un équilibre entre l'esprit et la force physique. Quelqu'un qui est puissant dans la Force, mais qui est faible dans tout autre point de pourra jamais gagner, la Force ne le libérera pas. En gros, on a un code également et tous les faibles qui ne le respectent pas ne son que des misérables insecte et rien d'autre.

    Elle attendit donc la réponse de la Dame Noire, qu'allait-elle leur dire sur chacun de leur argument?
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Tant de visions différentes... pour une seule question. Une simple question amenait tant d'avis. Je ne pouvais que comprendre ce qui avait amené le "presque schisme" dont ma soeur m'avait parlé. Les Sith n'étaient pas que divisé sur un point de vue, mais bien jusque dans les doctrines, les anciens savoirs. Et cette assemblée de Grotthu en était la preuve.

Un précepte de code amenait chacun à philosopher, comme ces absurdes cultistes du coté lumineux. Tous pensaient que leur avis était le bon, quant au final, aucun ne l'était réellement. Par le pouvoir, j'ai la victoire ... Cette simple phrase pouvait être résumée d'une autre manière : La raison du plus fort est toujours la meilleure. La victoire, c'était l'apanage du vainqueur et non du vaincu. L'idéologie dont on se souviendrait donc était celle du gagnant, l'autre sombrant dans l'oubli. Il y a presque sept décennies, c'est ce qui fit la différence entre l'actuelle Dame Noire et moi.

Alors qu'un quatrième allait ouvrir la bouche, mon âme hurla :

-"ASSEZ !"

Ma révolte était palpable dans ce cri, et qui braverait l'ordre goûterait de ma lame. La marque des Ténébres, qui était à présent dans ma main et prête à être activée au besoin écorcherait sa chair, la cautérisant de suite en lui laissant l'amer goût de la défaite dans l'esprit.

-"Aucun de vous ne mérite de vivre. Aucun de vous ne mérite de survivre. Et pourtant, la vie a fait de vous des prodiges parmi les mortels que vous êtes. La question est de savoir si vous le méritez."

C'était là, au fond, la vérité caché dans ce passage du code. Arracheraient-ils la victoire par le pouvoir qui était le leur ? Qu'il soit physique ou spirituel, comme semblait l'oublier l'Arkanienne ... Car un esprit malin peut ne rien pouvoir faire face à la force brute d'un esprit enragé et gangrené par l'idée de survie.

-"Vous auriez énormément à apprendre des Tuk'ata, tant leur niveau est supérieur au votre."

La phrase, aussi sèche soit-elle, avait son importance. Dedans, on pouvait lire mon dédain pour ce qu'il représentait tous. Aussi nombreux soient-ils, les apprentis n'étaient que les larves dociles de leurs Maitres. Et si milles foulaient le sol de cette planète, dix à peine sortiraient du lot pour voir un avenir plus glorieux, pour suivre un dessin plus grandiose. Le reste rejoindraient les maux de la planète, frustrés dans la Force de l'état qu'avait pu engendrer leur échec.

Ma main libre se leva, et avec la puissance de la Force, je condamnais l'endroit, faisant se fermer la porte dans une idée claire : Qui voudrait sortir devrait en gagner le droit. La victoire brisait les chaines, libérait de toutes entraves comme l'avait souligné un humain dans la pièce... Et bien ils devraient l'arracher. Une poignée d'entre eux seulement sortiraient vivants, plus fort. Et cela même si le groupe entre temps s'était agrandi de plusieurs membres.

Redressant mon buste, et plaçant mes mains dans mon dos tel le mentor que j'inspirais, mon regard se porta sur tous. Ma présence, au centre de la pièce, était loin d'être factice, ou du au hasard. Et dans une profonde inspiration, je repris :

-"Commençons par la sélection naturelle ... Chacun un adversaire. Choisissez le bien, et au signal ... Abattez-le ... Mais qui choisirez-vous ? Et qui vous choisira ?"

Intérieurement je riais déjà, en voyant les regards de certains. Au bas mots, une cinquantaine d'apprentis étaient maintenant réunis. Et la moitié au moins tomberaient lors de cet exercice.

-"Cela fait, vous trouverez refuge dans le rond de pierre, la mosaïque sur laquelle je me trouve. A moins bien sur que vous ne souhaitiez tenter encore et encore votre chance... Mais trouvez refuge sans avoir tué au préalable, et la victoire vous sera arrachée de ma propre main."

Quelques secondes, et le signal -une simple invitation de la main- fut donné.

instructions pour ce tour de jeu:
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Bon.. Les arguments des autres étaient du même acabit que le miens, quoique j’espérais m’être montrée plus convaincante. Mais visiblement, nous avions tous tort. Ou bien nous avions tous en partie raison. Je ne savais pas trop. Mais ce cri, même s’il ne m’avait pas fait sourciller –ou bien je ne m’en étais pas rendu compte- mettait clairement en évidence que nous étions loin du compte. Il faut dire que nous avions tous un avis différent, ce qui ne faisait pas très… sérieux.

La remarque qui suivit, elle, me piqua à vif. Je n’étais clairement pas d’accord avec elle, concernant mon compte du moins. Là était mon égo.. Mais bref, je ne bronchais pas plus que tout à l’heure. Il en faudrait plus pour me faire ciller. A dire vrai, j’eu un léger rictus, signalant un léger amusement. Très discret cependant. Nous étions tous des mortels, certes, mais elle aussi. Et ce n’était pas parce que madame était au-dessus de nous qu’elle était invincible. Alors soi son égo était sans limite, soit elle jouait avec nous. La deuxième solution était clairement celle à choisir, la première me semblant assez... dangereuse.

Mais en soi, pour les Tukatas, je restais mitigée. Le but, dans le ton, et l’image, était assez explicite. On était rien pour elle. Pour l’instant du moins. A moi de me démarquer, donc. Mais ce qui me laissa une idée de la suite des évènements, ce fut lorsque la Sith condamna les issues. La situation était donc claire. On ne sortirait pas tous d’ici. Et la confirmation arriva dans les paroles suivantes de la Dame. Choisir un adversaire. Tuer et ne pas se faire tuer. Mon regard glissait furtivement à côté de moi, reculant doucement, laissant un maximum d’apprentis devant moi. Le but était clair, minimiser les risques au début de l’affrontement, alors que la majorité semblait au contraire s’agglutiner vers le cercle. Le massacre n’en serait que plus intense. La tension, elle, était palpable, et cela se ressentait dans la Force. La suite allait être sanglante, ma main glissant le long de mon arme.

Ma cible, un Nagaï, se trouvait devant moi, lorgnant sur une cible sur sa droite. Je ne négligeais pas le reste, me plongeant dans la Force, visualisant l’environnement. Je m’étais négligemment approché de ma cible. Et lorsque le signal fut donné, il eut à peine le temps d’abattre sa cible que ma lame rougeoyante l’empalait, lui tirant un cri d’agonie dont j’emplissais mes sens. Autour, les lueurs des sabres zébraient l’espace, et les premiers cris d’agonie et de douleurs se mêlaient à la tension ambiante, et même à une certaine crainte.

Je n’avais point le temps d’y penser, me focalisant sur l’instant, sur un adversaire qui comptait me régler mon compte. Retirant ma lame, j’écartais mon bras armé vers l’extérieur, bloquant son mouvement de taillade dans un crépitement. Voulant se reculer pour contre-attaquer, il ne vit pas venir le coup de botte dans l’entrejambe. Il se recroquevilla, et mon revers du bras amenait ma lame pour lui trancher la tête. Le corps épousa rapidement le sol qui commençait à être jonchés des cadavres des plus faibles, des moins alertes et des plus gourmands. La tension qui emplissait précédemment la pièce avait laissé place à un silence de mort saccadés par le bruit des lames et le cri des perdants.

- Paaarfaiit.... sussurais-je pour moi-même, tout bas.

Je m’en nourrissais, repérant une faille vers le centre de la pièce. Je ne tenais pas à commettre les erreurs de certains apprentis trop fiers, et je m’élançais, détournant un apprenti à l’esprit visiblement trop faiblard en lui suggérant une autre cible que moi. Et alors qu’il me tournait le dos, je le sabrais, mettant finalement un pied puis l’autre sur la mosaïque, la lame de mon sabre se rétractant alors qu’avec un sourire entremêlé d’une certaine satisfaction mêlé avec un peu de sadisme je découvrais l’amoncèlement de corps qui s’offrait à nous dans une atmosphère sinistre, mais si stimulante et envoutante tant l’obscurité semblait saturer cette même atmosphère. Mon regard se portait sur les survivants.

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Syn errait sans but dans les couloirs de l'académie Sith de Korriban. Ces couloirs, il les connaissait parfaitement pour les avoir aroenter sans relâche plusieurs années, pourtant là, l'apprenti était perdu. Tiraillé entre sa soif de pouvoir et son coeur que le temps adoucissait, Syn ne savait que faire. Il avait beaucoup de chose à faire: trouver un maître, accomplir les tâches que lui confiait Darth Anetherion, et surtout: faire ses preuves. Pourtant, l'apprenti n'en avait eu ni la force ni l'occasion.

A cause de la fausse identité qu'il s'était donné, il se sentait mort. Plus personne ne parlait de Syn Kieffer autrement qu'en parlant d'un malade assoiffé de sang et de combats. Personne ne l'avait pleuré ou regretté, et ça (qui l'aurait cru), le rendait triste. Il aurait voulu que quelqu'un le pleure comme il avait pleuré les morts du Coliseum. Au lieu de ça, les gens se réjouissaient de son prétendu décès. Pour la première fois, Syn n'était pas à l'aise sur Korriban, et plus généralement, au milieu de ses camarades Sith.

C'est en voulant retourner dans sa chambre qu'il tomba sur un corps. La cadavre tuméfié était entouré de sang seché, et ses membres décrivaient des angles impossibles. Un spectacle triste mais courant dans l'enfer de Korriban. Syn releva les yeux et tomba sur une inscription en lettre de sang. Deux mots, deux informations, une menace. Très belle mise en scène néanmoins. Il sembla à Syn qu'un professeur un peu différent de ceux habituels venait étudier sur la planète rouge...

L'apprenti suivit les indications du panneau, et entra dans la pièce en bon dernier, quand une bonne quinzaine d'apprentis s'étaient réunis dans l'endroit. Syn fut immédiatement saisit par un sentiment de mal-être profond, à cause de l'atmosphère malsaine qui règnait dans l'endroit. Il ne tarda pas à identifier l'auteur de cette réunion: une femme vêtue d'une bure d'inquisiteur Sith.

Celle-ci s'exprimait dans un langage que Syn ne sut déchiffrer, mais qui réveilla en lui un puissant sentiment de domination. La Sith posa alors une question à laquelle Syn aurait pu répondre immédiatement. D'après les enseignements Sith, qu'est-ce qui offrait la victoire.

S'ensuivit alors une sorte de débat philosophique que Syn n'écouta que d'une oreille distraite. Pour lui, les belles paroles de ces apprentis n'étaient que des conneries. De grands mots pour de petits Sith avide de s'attirer les faveurs de n'importe quel professeur. Des fayots en somme.
Syn répondit pour lui-même à la question:

-Par le pouvoir j'ai la victoire...

Pour Syn la réponse était là: dans les enseignements Sith, pas dans les dires de novices.

Vint alors le moment de lutte obligatoire. Syn avait prévu à l'avance ce grand combat. C'était inévitable, encore une fois, le plus fort survivrait, le faible mourrait...
Un humain, d'un an de moins que Syn environ vint le trouver pour se lancer dans la bataille.

-Comment te nommes-tu ? Lui demande Syn.

-Aatrox, et toi ?

-Damon... En garde Aatrox !

Les deux novices dégainèrent leur sabre, puis Aatrox se jeta sur Syn. Celui-ci bloqua la lame de son adversaire, encore et encore, jusqu'à trouver l'ouverture qu'il attendait: il saisit le bras de son ennemi, le frappa à la jambe gauche de la pointe de son sabre, puis, avec le manche de son arme, il assoma son opposant.
Syn l'avait délibérément laissé en vie. Il ne voulait avoir plus de sang sur les mains, et n'en voyait pas l'utilité pour l'instant. A la place, il se tourna vers le Sith qui leur faisait cours, attendant sa prochaine déclaration.

(bon je m'incruste un peu de façon barbare, donc si mon post déplaît, je le supprimerai)
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Le cri de la sith déchira l’atmosphère, ajoutant encore plus de tension à l’ambiance déjà si oppressante…  si certains apprentis c’étaient permit de parler entre eux en chuchotant quand certains de leur compères prenait la parole, histoire d’échanger deux, trois idées sur ce qui était dit maintenant ce n’était plus le cas… tous se tenait bien sage sans bouge, tremblant de peur pour la plus part. En entendant se cri comparable à celui d’une Banshee , le jeune apprenti frissonna l’espace d’un instant, une étrange sensation de terreur lui parcouru le corps avant de se dissiper aussi vite quelle était apparu. Toujours à genou en position de méditation il resta concentrer ouvert à la force, si sa concentration fut ébranlée à cet instant il reprit son calme en inspirant profondément en essayant de tout faire pour masquer cette légère faiblesse.  Peu à peu l’immense pièce se remplit et le jeune homme ordinaire  d’Alderaan remarque qu’une foule d’apprentis s’amasser autours de lui il ne pouvait les compter, mais celons lui ils étaient bien trop nombreux pour un simple cours … il devait y avoir quelques choses d’autres… en arrivant il y a quelques minutes il trouvait déjà que la configuration de la pièce était assez étrange et peut commune pour un cours… depuis qu’il avait vu l’annonce un il se posait un tas de question et il en était finalement venu à l’hypothèse suivante. Leur professeur actuelle devait avoir des méthodes peut courantes… 


Ce n’était clairement par le genre de tuteur à faire un exposer devant ses élèves… en tant que sith « traditionnelle » ses méthodes devait suivre ce chemin de penser… Van se rappela alors sa leçon et ce qu’il avait lu sur les sith dans des ouvrages sans doute aussi vieux que cette pièce voir d’avantage. L’avenir lui donnera raison, il avait bien fait de passer pas mal de temps dans la bibliothèque de l’académie… Voyant déjà venir arriver le massacre il se releva doucement et se décala sur le côté en pas chasser sans bruit et très doucement s’abaissant de quelques centimètre pour ne pas gêner la vue des apprentis derrière lui. Il se faufila dans la foule nombreuse sans heurter le moindre novice ne faisait que frôler certains d’entre eux. Il profita que l’attention de l’auditoire soit accaparée par les paroles de la sith pour se mouvoir sans que personne ne fasse attention à lui. Toute son attention était focaliser sur sa manœuvre, mais cela ne voulait pas dire qu’il n’écouta pas les paroles de la redoutable sith. Son commentaire sur les tuk’ata le fit légèrement sourire, lui qui en avait déjà affronté savait à quelle point ses créatures pouvaient se montrer redoutable surtout en groupe… et leur affinité avec le côté obscure n’arranger pas les choses. Après de là à ce qu’ils soient supérieurs a eu … à voir, mais que certains apprentis probablement, mais pas tous.


A peine avait t-elle commencer à parler que le jeune apprenti se retira de la masse préfèrent un coin d’ombre isolé du reste du groupe afin de se caché attendant la fin du carnage. Dans ce genre de situation on disait que le plus fort serait le vainqueur… il n’en était pas vraiment convaincu … même le plus fort à 1 contre 10 avait peu de chance de l’emporter pour lui l’intelligence primait dans ce genre de situation. Il préféra laisser ses animaux se tué entre eux avant de rejoindre le centre la pièce. Dès le signale le carnage commença dans la mêlée puis sur les axes ou certains c’était éloignaient pour avoir une meilleur visibilité, ce qui en soit était plutôt intelligent. Deux apprentis qui combattaient s’approchèrent de lui. Devant ses yeux le premier fut transpercer et tomba a quelques centimètre du jeune homme embusquer dans les ombres. Le vainqueur se retourna avec un rictus amuser toujours sur ses gardes il regarda la foule qui continuer à se battre pour survivre. Trop occupé il ne fit pas attention à ses arrières… quelle ironie sa fin viendra des quelques centimètres de terrain qu’il n’avait pas jugé utile de surveiller… Van sortie et le geste fut rapide, et d’une précision mortelle l’une de ses lame transperça le jeune homme et se retira aussi vite qu’elle était arrivé. Dans la main temps sa main libre se posa sur la bouche du malheureux pour éviter tout cri inutile. Un assassinat dans les règles de l’art. Quand se fut finit il se retira de nouveau dans les ombres se replaçant rapidement bien avant que le corps de sa victime ne tombe au sol. Au fur et à mesure que l’épreuve avança il quitta son abri se déplaçant d’ombre en ombre évité les touches qui éclairent certaines zones.  Des zones qu’il traversa en toute hâte sans un bruit. En chemin il croisa un autre apprenti twi’lek complètement déboussoler qui tremblait sur place cherchant une issue à cette bataille. Van passa à côté de lui et donna à ce dernier une délivrance à son cauchemar, sans un bruit celui-ci s’écroula au sol… il allait pouvoir reposer en paix. Le centre n’était pu très loin mais c’était l’endroit le plus concentré en apprentis. Même si beaucoup avait péri il en restant encore. Van eu une idée et tourna son regard sur le twi’lek qu’il avait abattue il n’était pas bien grand et ne devait pas être très lourd… il s’en approcha alors prenant toujours garde de ne pas être vu… il commença à le soulever et un petit sourire se dessina sur son visage…  Il souffla un bon coup et fonça en direction toujours en rasant les murs côte droit de la pièce il fonça vers le centre avant d’arriver au point critique la dernière ligne droite, il donna alors son maximum et aider par la force il accéléra tout droit dès qu’une faille se présenta devant lui. Se servant du pauvre apprenti comme bouclier il arriva et ses fins se débarrassant du corps sur un apprenti plutôt massif qui voulait lui couper la route. Le visage masqué sous son capuchon il fixa le reste des survivants évitant de croiser leurs regards. Il lança néanmoins un petit sourire amical et « charmeur » à Alara. Maintenant comme tous les autres il attendait de voir la suite des évènements, ses deux sabres caché sous les manches de sa noble et belle tenu, toujours prêt à être activa en cas d’urgence.

(mon plan )
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( mon style de vêtement )
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Je me plaisais au centre de cette pièce, à l'intérieur de cette mosaïque qui était mienne. Une fraction de seconde, un simple signe avait suffit pour que le panel d'insectes autour de moi ne se batte pour obtenir le droit d'y rentrer. La mort leur donnerait le passe droit, et bon nombre semblait savoir quoi faire pour l'obtenir.

Un carnage... Voila ce qui se dessina tout autour de moi, un carnage que j'exultais à ressentir de toute mon âme. Trahison, félonie, perversité, témérité, discrétion et bien d'autres... tant de moyens que les apprentis mirent en oeuvre pour sauver leur propre vie. La loi du plus fort l'emporterait ici et maintenant, pour mon plus grand plaisir.

Elle, elle fut la première. L'Arkanienne bavarde. Elle avait misée sur la rapidité, et ne tarda pas à poser le pied dans la mosaïque, avec -il me semble- un sourire aux lèvres des plus révélateurs. Tous n'étaient pas mort dans son sillage, mais elle avait bel et bien ôtée la vie. Puis un autre, et encore un autre. Evidemment, un Maitre aurait su que mon pouvoir ne me permettait pas de tout savoir, d'être parfaitement sûre et certaine que chacun aurait tué avant de poser le pied sur les dalles de la zone "je reste en vie". Mais, j'étais prête à parier, aucun n'aurait pris le risque de s'y tenter. Après tout, ne pas tout voir ne faisait pas de moi quelqu'un d'aveugle et ...

Mon sabre fendit, coupant une jambe d'un malandrin qui n'avait été que poussé dans la mosaïque, et ma main le projeta en dehors de la zone. Tues ou crèves, c'était la règle après tout. Il ne fallut pas longtemps pour que l'existence de celui-ci soit prise par un autre, un profiteur qui lui même se fit prendre la sienne par un tiers. Ca avait du bon, cet exercice. Une puissante leçon pour ses Enfants de la Force. HRP : j'ai pas pu résister de la placer celle-là -_-"

Pourtant, mon visage finit par se raidir. Un garçon à terre, et un autre debout. Voila ce qui finit par rester en vie en dehors du cercle. Mais c'était contradictoire. La vague de sentiments que je ressentais de ce "couple malheureux" n'était pas à proprement parler quelque chose que j'appréciais. J'avança alors, et alors que le malheureux ouvrait la bouche, une étreinte de force se referma sur sa gorge. Lui avait perdu, son sort était donc scellé, et une poignée de seconde plus tard, le corps de ce dernier se raidit. Mais restait l'autre. Une armure sur le corps, voila ce que je voyais. Une armure... et le sentiment de désobéissance qu'il avait eu.

-"Eh bien eh bien... Voila un preux chevalier."

L'ironie de ma phrase, sa condescendance était palpable dans son timbre. Un simple ordre, une simple demande, et il n'avait pu obéir. Ma marche commenca autour de lui, alors que je le regardais. Qu'allais-je faire pour rétablir la situation ?

-"Tu n'es donc pas capable... Tu préfères agir à ta guise..."

Intérieurement j'étais furieuse, et bien sur, quand je le suis, il n'y a aucune raison que je ne laisse pas échapper ma colère. Autant les phéromones emplirent la pièce, autant je le saisis par la Force et le repoussa contre un mur, m'assurant de ne pas lâcher prise, afin qu'il ne bouge pas trop.

-"La victoire peut être arrachée, alors elle se doit de l'être. RIEN ne t'autorise à bafouer mon autorité ici !"

S'attendait-il à ce que j'use de plus de pouvoir ? Il aurait eu raison, car l'idée me traversa l'esprit. Mais personne ne pouvait prévoir ce que je souhaitais, et surtout pas lui. Et puis, ce n'était pas moi l'élève ici.

-"L'Arkanienne. Félicitations... Tu as gagné ta première victoire. Viens à coté de moi..."

J'attendis qu'elle s’exécute, pour ensuite lui donner l'ordre.

-"Exerces-toi sur lui. Fais lui comprendre qu'il est inopportun de se conduire ainsi et laisse dans sa gorge le sentiment amer de l'échec."

Il ne mourrait pas, voila ce que j'ordonnais. Mais entre mourir et souffrir, entre le trépas et le fait d'être le cobaye pour un temps d'un possible esprit sadique, il pouvait se dessiner un fossé laissant alors la mort comme une douce récompense. Chez les Sith, chez MES Sith, il ne pouvait exister de demi-mesures comme celle que cet idiot avait entrevu.

La punition administrée, avec une certaine grâce, je le laissais retomber, libre de ses mouvements et capable de continuer -peut-être-. Pour autant, je n'allais pas l'attendre, et les portes étaient toujours fermées. Il restait donc une proie aguichante aux regards de certains.

-"La force brute... est la première façon de gagner. Un ennemi mort ne vous nuira plus. Du moins, plus directement. Et c'est la première forme de victoire. Elle vous impose au sommet, et se retrouve si souvent chez nous, au sein de notre Ordre quand un élève décide de dépasser son Maitre, de se hisser à son rang. Mais qui dit première, dit qu'il y en a d'autres. Car la Mort n'est pas le seul pouvoir en ce monde."

Une pause, le temps de voir les réactions sur leurs visages, de sentir si leurs oreilles étaient attentives ou si par contre, il fallait à nouveau capter leur attention.

-"Il en existe une. Vous avez l'impertinence de vous la croire acquise. Vous avez l'audace de prétendre la maîtriser mieux que d'autre. Il va ..."

Une flamme se dessina dans mon regard, mes iris devinrent flamboyants quant aux sentiments qui me parcouraient, et je continuais.

-"... falloir le prouver. La vie vous sera accordée, et le véritable statut d'apprenti, que si vous embrassez le Coté Obscur de la Force. Ou plutôt, que si vous acceptez qu'il n'existe que La Force, et que sa nature est obscure. La Force, même dans des situations désespérées peut vous valoir de survivre. Elle peut vous permettre de puiser l'énergie d'un tiers."

Mes pas s'éloignèrent, en direction d'une console. Qui serait à même de survivre ? Et de continuer à vivre ?

-"Personne ne bouge avant le signal ..."

Mon doigt pressa le bouton, et un gaz toxique commença à emplir la pièce. Cinq minutes avaient été programmée, mais avec la pièce complètement fermée, trois suffiraient à rendre l'atmosphère invivable. Qui arriverait à prendre l'énergie de l'autre ? Comment ferait-il pour que l'autre se laisse faire ? Y parviendrait-il ?

Une minute ... Les regards s'échangèrent. Un dernier adieu peut-être. Des repérages. Qui attaquer ? Et comment ? La leçon d'avant leur serait-elle utile ?

Deux minutes et quarante-cinq secondes... Le signal est donné. Survivre devient la priorité. Mais attention à ne pas abattre un ennemi trop vite, et peut-être à ne pas partager sa proie. De mon coté, je remerciais Ynnitach de m'avoir jadis partagé son savoir sur l'économie d'air présent dans les poumons... Enfin. Ynnitach et ses précieux holocrons.

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J’avais été la première à mettre le pied dans le cercle. Et lorsque mon regard, emplit d’une certaine fierté entremêlée d’un certain sadisme après tant de morts, croisa celui de la Dame –et cela même furtivement, brièvement-, je sentis la satisfaction personnelle m’étreindre. Mais je n’en restais pas moins méfiante, une lame assassine pouvant très bien profiter de ma distraction pour m’abattre. Non, je contemplais le massacre qui prenait fin, me nourrissant de ce sentiment de mort et de souffrances pour alimenter mes sens, ma concentration, mon lien avec le Côté Obscur.

Et lorsqu’il ne resta que quelques corps hurlant leurs souffrances et que la Dame se déplaçait pour mettre à mort l’un d’entre eux, j’écrasais la trachée d’un autre, dont le corps presque sans vie gisait à moitié sur le cercle, à moitié au dehors, à l’aide du long talon de l’une de mes bottes. Et cela avant de repousser négligemment du pied le corps à présent sans vie hors du cercle.
 
Mon regard finit par se reporter sur la Dame, qui attirait aisément l’attention de beaucoup, par la crainte qu’elle instillait -mais pas que, diront nous -, ainsi que sur ce qui allait sans doute être sa nouvelle victime : un apprenti paré d’une sorte d’armure et au visage couvert d’un masque. Allait-elle l’achever ? Dans tous les cas, son allusion à nos « pendants lumineux » me fit largement sourire. Dans tous les cas, il avait désobéi, il n’avait pas tué. La punition devait donc tomber et l’apprenti devrait être dressé.
Je fus cependant quelque peu prise au dépourvu lorsque la Dame Sith m’appelait à elle ; moi. Mon estomac s’était quelque peu noué, mais sans hésiter pour autant, j’avançais une botte après l’autre, m’approchant.
 
- Oui Excellence.
 
Pas de courbette ni de soumission. Pour certains, cela aurait été une offense et je me serais retrouvée à gémir sur le sol. Il y avait là juste du respect, et une volonté d’obéissance. J’écoutais ses ordres et immédiatement, un sourire pervers et sadique s’étira sur mon visage. Une leçon. Un moyen de m’exercer. Un cobaye pour mes expériences. Voilà ce qu’il venait de devenir.
 
- Avec joie, Excellence.
 
Expérimenter. Ma réaction fut rapide, vive.




[Jet de sagesse pour développement de l’Absorption de Vie (Niveau 1)]


C’était la première fois que j’expérimentais cet usage de l’obscurité écrasante qui nous entourait. La théorie, je la connaissais. Il m’avait suffi de lire, apprendre mais aussi et surtout écouter aux portes. Mais on le savait tous, la théorie et la pratique sont parfois séparés par un gigantesque gouffre.  Un éclair rougeâtre fit cependant rapidement son apparition, plus aisément que je le pensais, venant comme transpercer le corps de mon cobaye. Le lien était à présent établi.  Mais mon clair manque d’expérience de cette aptitude rendait la chose bien plus mente et douloureuse pour lui.

Pour ma part, ce fut un florilège de nouvelles sensations. C’était d’un bien fou, et cela même si mon estomac se nouait à nouveau quelque peu. L’énergie vitale venait très lentement me transcender, parcourant l’intégralité de mon corps. Lui, se vidait. Je lui pompais lentement sa force. Cela dura plusieurs longues et interminables minute.. A ce rythme, il devait se sentir faible, trop faible. Mais je n’avais pas le droit de le tuer, et cela tombait bien car je ne pouvais plus maintenir le lien. Pourtant, cette vision délicieuse de l’apprenti me plaisait, et j’avais savouré cet instant à sa juste valeur.

Voyant qu’il était encore conscient, mon sabre vint dans ma main, et gracile, je le marquais trois fois, comme une signature. De simples morsures de la lame, des shiim. Son armure le protégeais, aussi dus-je viser les parties les moins protégées, appuyant un peu plus pour lui faire la première dans le derrière de la cuisse, mon sabre s’écartant pour venir s’abattre dans le creux, sous le blindage de son épaule, le brulant seulement avant de finir sa course au niveau de sa main secondaire, le marquant simplement. La lame se rétracta finalement, signe que j’en avais finis de jouer avec lui. Je le regardais chuter au sol, sachant pertinemment qu’il pourrait se relever, mais la douleur serait surement bien présente. Il pourrait à nouveau lutter.

Je ne m’écartais cependant pas, ne m’identifiant, de une,  pas comme l’égale des autres, et n’ayant pas reçu l’ordre de la Sith de les rejoindre. Mon regard remonta d’ailleurs lentement le corps de la Dame pour finir par fixer son visage, attendant une quelconque réaction qui ne vînt pas, cette dernière enchainant de suite sur le prolongement du cours. La suite de la leçon devait encore plus intéressante.
Et cette fois encore, j’étais pleinement de son avis. Ayant baigné dans les deux courants, ce que les autres ignorent –sauf elle, peut-être-, il n’y avait pourtant à présent, à mon avis, que le côté Obscur. La Force elle-même était une entité obscure. Et ces êtres de « lumière » n’étaient que des imposteurs. Mais de là à les sous-estimer ; non.

La prochaine épreuve était donc liée à l’usage de l’obscur, de la Force. A voir.. Dans tous les cas, j’aurais la victoire. J’en étais persuadée. Il ne fallait plus que le prouver. Et pourtant, la voyant appuyer sur une console, je ne vis presque rien venir.



…… Hisssssssssssssss ……


Un léger, mais très léger sifflement monta jusqu’à mes oreilles. Cela aurait presque pu paraitre anodin, et pourtant lorsque mon regard se leva vers une de ses origines, je découvrais avec une vision d’horreur qu’elle diffusait rapidement un gaz dans la pièce. Mon regard se porta sur la Dame Sith, découvrant qu’elle avait surement un moyen d’y survivre. Je devais le trouver.
Ma première réaction fut de retenir ma respiration. Et c’est là que les longues séances de médiation à baigner dans l’énergie obscure trouvaient tout leurs sens. Elle développait le contrôle, et surtout, une certaine apnée. Je ne tiendrais guère longtemps cependant, quelques minutes tout au plus. La Force était ma vassale, elle m’aiderait à tenir. Je devais trouver une parade.

Deux minutes, le signal n’était toujours pas donné, et les plus faibles ou les espèces les plus sensible au gaz étaient déjà allongés sur le sol à agoniser, à se tenir la gorge, peut-être même encore à genoux. Quelques secondes de plus et leurs cadavres iraient rejoindre les autres.
Le signal finit par être donné, et je regardais les apprentis se jeter les uns sur les autres. Rapidement, je repensais à l’apprenti et l’idée germa aussitôt dans ma tête. Le voilà le moyen de survivre. Il s’agissait d’un apprenti isolé, qui semblait frapper contre la prote, cherchant à sortir. Je fondais sur lui, le faisant chuter sur le dos. Pour ma part, je l’enjambais, posant les talons de mes bottes sur ses mains, allant m’asseoir sur son bassin. Il ne devait pas bouger, il était à moi. Le temps était venu de développer mon pouvoir.

- Lâches moi ordure ! hurla-t-il, inhalant du gaz, toussotant dans la foulée.

Il s’agitait, et moi je ne disais pas un mot. Ma main se posa sur son torse et j’en appelais à l’absorption de son énergie, comme je l’avais fait avec l’autre apprenti. Le lien de Force s’établit avec plus de difficulté, sous la pression. Il ne fallait juste pas que l’on me dérange, alors que mon « repas » commençait à hurler de douleur.

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Van en spectateur ne dit pas un mot et se contenta de regarder le spectacle, non sans ressentir un certain fou rire intérieur quant à la stupidité de cet apprenti qui avait enfreint les règles du jeu. Un jeu mortel qui n'accepte pas qu'on contourne les règles sous peine de subir une sentence sans doute pire que la mort... le pauvre inconscient allait sans doute agoniser dans d'horribles souffrances ... sans doute aurait-il mieux valu pour lui qu'il meurt sur le champ de bataille. D'un œil aguerrit et attentif il constata que la ténébreuse sith semblait porter un certain intérêt à la jeune Arkanienne. Une chose intéressante, car il se disait que pendant ce temps, elle porterait moins d'attention à sa personne, ce qui dans les circonstances actuelles n'était pas si mal. Certes Van ne connaissait rien de la terrifiante sith, mais il y avait fort à parier qu'elle aurait été parfaitement capable de punir son élève pour le moindre faux pas d'un éclair de force dévastateur... le jeune Alderaanien se méfiait de ce genre de personne dont il n'arrivait pas à anticiper l'humeur et les actions. Du coup il préféra prendre ses distances se concentrant plutôt sur sa propre survie.

Van écouta très attentivement les paroles de leur instructeur, mais garda pour lui sa réflexion personnelle notamment sur le fait qu'il n'y ait que la force sous sa nature obscure. Lui qui avait été padawan au temple jedi était convaincu du contraire... enfin il devait bien être le seul dans cette situation, il n'était pas bête au point de croire tout ce qu'on lui disait, il préférait faire la part des choses et méditer sur ce qu'on lui apprenait.

-"Personne ne bouge avant le signal ..."

Les paroles énigmatiques... le jeune apprenti resta sur ses gardes qu'allait-il arriver à présent... la première épreuve avait bien épurée la salle, c'était une épreuve de survie disons plus accès sur la force brute quoi qu'une dose de réflexion n'était pas forcément superflue à en juger par les méthodes employées. Non c'était fois-ci, la chose serait sans doute plus ... subtile qu'un combat à mort direct... il se concentra et s'ouvrit à la force et ressentit l'éminence du danger à venir ce qui renforça encore plus son instinct de survie. Puis très rapidement un gaz toxique s'échappa des murs et du sol créant la surprise prenant tout le monde au dépourvu. Les plus faibles psychiquement commencèrent à paniquer alors que les plus forts cherchaient une cible afin de se frayer un chemin vers la survie. En effet même si cela semblait chose impossible de survivre dans cet atmosphère qui se faisait de plus en plus nocive, le seigneur sith avait donné les instructions aux novices enfin qu'ils puissent survivre. Autour de lui quelques apprentis totalement pris de panique se dispersèrent dans la salle cherchant désespérément une issue de secours... c'était navrant presque risible ... Darth Riakath ne laisserait personne s'en tirer aussi facilement, Van en avait la quasi-certitude. Même si le stress en lui commençait à monter provoquant une montée progressive d'adrénaline, il restait néanmoins calme. Pendant que le gaz montait dans la salle il chercha et trouva rapidement une idée pour survivre dans ce qui allait bientôt être un enfer complet. Il plaça le pan de sa manche en niveau de son visage et fit semblant de tousser comme si le gaz était déjà en train d'agir sur lui.

Mais ce que personne ne savait c'est que notre jeune ami était prévoyant et d'une extrême prudence en effet dans ce milieu hostile qu'était Korriban il convenait d'être équipé le mieux possible. Étant membre d'une famille riche et aristocrate il n'avait aucun mal à ce fournir dans le plus grand secret les derniers gadgets high-tech et même certains prototype fraîchement arrivés sur le marché. Alors qu'il simulait une certaine faiblesse due à l'inhalation de gaz sa main sortie du pan de son vêtement un petit respirateur 95 dont il prit une petite bouffée d'air pure avant de le replacer dans sa manche, et tout cela sans que personne ne s'en rende compte.

Finalement il s'affaissa et fit mine de s'écrouler au sol, il disparut juste quand le signal fut donné. Van avait déjà repéré un apprenti, un humain de son âge qui n'avait cessé de le regarder depuis la fin de la 1er épreuve, sans doute pensait-il que le jeune alderaanien ferait une cible idéale. Rusé le jeune homme avait fait comme s'il ne l'avait pas vu et ne lui adressa pas le moindre regard. Comme il s'en doutait il lui tomba dessus cherchant l'endroit où en théorie le corps du jeune homme devait se trouver, mais il ne trouva rien... la seule chose qu'il trouva là ce fut une lame qui le transperça par derrière. Van avait juste eu le temps de la contourner utilisant le gaz comme un épais brouillard. Sa lame écarlate avait évité de toucher les points vitaux de peur qu'il ne meurt sur le coup et ne se vide de son énergie vitale trop rapidement.

Il inspira de nouveau un grand coup dans son respirateur alors qu'il se trouvait sur le sol de la salle et tira vers lui le corps de l'apprenti trop sûr de lui. Après s'être éloigné rapidement et suffisamment de la masse il commença l'apprentissage de l'absorption d'énergie vitale. Comme un certain nombres d'apprentis il avait étudié avec sérieux cette technique sith, mais sans jamais avoir l'occasion de l'utiliser, dans le cas présent c'était une situation idéale. Il replaça son petit respirateur sur sa bouche puis plaça les deux mains sur la poitrine de sa cible. Il essayait de ponctionner la force de sa victime. Un éclair de force mi rougeâtre mi pourpre se dégagea sur corps de sa victime. Il ressentit une sensation étrange ... c'était à la fois grisante et terriblement enivrant. Le temps lui était compté il força donc et vida rapidement sa victime de sa force, cette dernière commença petit à petit à présenter des signes de vieillissement de la peau.

"- Une telle puissance ... " pensa-t-il

L'ivresse de cette technique lui fit perdre tout sens logique. A genou au sol il s'était instinctivement mit en position de méditation... Il lâcha sa victime alors que le lien était établi... il resta concentré et continua de vider sa victime...étant entré dans un état de méditation une lueur rougeâtre entourait son corps et balayant par la même occasion une partie du gaz qui emplissait la pièce. Totalement immergé dans le côté obscur plus que dans le gaz toxique les yeux du jeune apprenti se mirent à luire... d'une lueur nouvelle... une paire d'iris dorée entourée par un cercle d'un rouge écarlate se forma alors la preuve que le côté obscur était en train d'agir. L'aura forme de diverses couleurs sombres l'entourait et le protégeait en partie, à ce moment il eut un bref aperçu du pouvoir et de la sensation que procurait le côté obscur... L'aura ne diminua en intensité que lorsque sa victime fut entièrement vide de sa force vitale, à ce moment précis les 5 minutes de temps imparti était déjà.

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Invité
Anonymous
La survie, et la notoriété qu'elle apportait... Avaient-ils compris enfin que c'était là la seule victoire ? Que c'était là ce qu'enseignait le Code Sith à travers ses lignes ? Et pour y arriver, tout pouvait devenir un pouvoir. D'un simple respirateur caché dans une manche ou dans le pan d'un vêtement, à l'absolu puissance de la Force Obscure.

Je les regardais, symbole de la sélection naturelle qu'ils étaient devenus. D'un état de larve en entrant, ils avaient maintenant, grâce à ma clémence, l'occasion de sortir grandi de cette salle. Car oui, à la fin de cet exercice, tout survivant ayant franchi les épreuves pleinement garderait son nom, son visage, son apparence ou sa marque dans l'esprit des autres. La notoriété ... Voila ce qu'était leur victoire à eux.

Quant aux autres, tombés, morts ou presque, leur sort était inéluctable. Telle des larves, ils le resteraient, sombrant dans un abîme nommé oubli, ou néant.

Ma main quitta le panel de contrôle, et les portes s'ouvrirent à nouveau, laissant l'air vicié partir, se mélanger avec l'air sain. Il y eut un pas d'un apprenti, et une lame rougeoyante le traversa. Trop pressé de partir, il n'avait pas compris visiblement. Son corps tomba au sol, laissant une empreinte de fierté sur le visage de celui qui l'avait abattu. Ses pensées, je les ressentais : pour lui, une longue "traque", une longue attente se terminait, et il montrait des prédispositions tout à fait intéressantes. Mais au moins, il avait compris. Le cours ne serait terminé que quand JE serais sorti.

-"Gardez cette leçon en mémoire. Même vainqueur, un être plus fort peut vous ravir la victoire."

Et cela à chaque instant. Un rappel, mais aussi un avertissement. Car personne ne se montrerait pas prudent face à quelqu'un qui progressait sans cesse, qui se démarquait sans cesse. C'était là aussi une clé de la survie, une sorte de "pouvoir".

-"Plusieurs d'entre vous ont utilisé le pouvoir d'Absorption vitale. Ne l'oubliez pas ! Ce pouvoir, c'est un apanage, celui de l'obscurité. Aucun ne vous y plongera plus, et vous ne pourrez le développer qu'en vous abandonnant totalement à la véritable nature de la Force."

Il y en avait d'autres, depuis longtemps enfouis dans les stèles et les écrits, mais je n'étais en rien disposé à les partager aujourd'hui, avec qui que ce soit. Tous devrait d'abord évoluer, se montrer digne d'un tel savoir, afin que celui-ci ne soit pas gâché, donnée comme des perles aux Banthas. Sur ces mots, je reculais, et je partais en direction d'une des sorties, sans même faire attention et en marchant sur les corps inertes jonchant le sol, signe de mon irrespect envers eux. Ce n'est qu'à ma sortie que l'impression d'effroi présente encore dans la pièce s'éteignit totalement...
Invité
Anonymous
Syn, dans ses plus terribles cauchemars, n'avait jamais pu imaginer se sentir autant humilié. Il se trouvait à terre, face aux regards amusés des survivants de cette boucherie. Un sentiment de rage insoutenable l'envahit, mais se rebeller et défier une nouvelle fois l'implacable Sith aurait été un pur suicide. Aussi il détourna le regard de cette infâme tueuse sans états d'âme, et se releva. Mais son humiliation n'était pas encore arrivée à son terme. Une apprentie rejoignit la Dame, et sur ordre de celle-ci, elle poursuivit la sanction. Elle appliqua sur Syn l'absorption de vie, une technique dont le jeune homme avait déjà été la victime. Zora l'avait par la passé elle aussi dépouillé de son énergie de façon similaire. Néanmoins, en comparaison, l'attaque de cette "heureuse" nouvelle connaissance fut bien moins puissant, car moins bien maîtrisée. Et si le corps de Syn ne futplus qu'une masse presque inerte sur le sol, les yeux couleur sang de l'apprenti continuèrent de regarder la jeune arkanniène avec une expression de mépris et de haine indéfinissable. Syn finit par s'écrouler, et son regard ne fixa alors plus que le plafond de la salle, tandis que la morsure brûlante d"une lame déposait sur son corps l"empreinte de la honte.

Puis il vit une brume obscure descendre du plafond. Aussitôt, il compris qu'il s'agissait là d'une nouvelle et triste épreuve. Incapable de bouger suffisament pour quitter les lieux, il s'attendait à ne plus jamais pouvoir quitter la pièce en vie. Le poison pénétra dans ses narines, et il commença à suffoquer. Lui qui s'était battu chaque jour depuis sa naissance pour rester en vie, il allait mourir ainsi, à cause de cee choses que l'on refuse aux Sith: les sentiments. Une larme roula sur sa joue, on lui avait tout pris. Son enfance, sa fierté, son indépandance, et la dernière chose qui lui restait, sa dignité, on la lui otterait également à sa mort. Il fut alors pris de convulsion. Il ne lui restait que quelques instants...
Tout à coup, sa main saisit quelque chose de ferme: une jambe. Il ferma les yeux, et se concentra, si les autres y parvenaient, pourquoi pas lui ? Il sentit la vigueur de la personne à qui ce membre appartenait, si il n'y avait que cette solution pour se raccrocher à la vie, il le ferait, et puiserait dans ce malheureux jusqu'à la dernière once d'énergie. Il sentit que quelque chose s'insinuait en lui, mais cette fois-ci, ce n'était pas du poison.

Dans son inconscience, il eut une vision: une salle ronde, dans laquelle plusieurs sièges étaient disposés en cercle. Et alors il entendit sa propre voix:

-Permettez-moi deux choses: la première, de me laisser défendre la glorieuse république, l'autre, c'est de m'ôtter la vie si je devais faillir à cette tâche. Je vous en supllie, j'ai lutté trop longtemps pour ma liberté, accordez-moi le droit de préserver celle des autres...

Il reprit conscience subitement. Sa main serrait toujours la fameuse jambe à qui il devait la vie. Mais elle était raide, et froide. Il fut incapablede dire si c'était parce que le poison avait eu raison du malheureux ou si c'était lui qui l'avait supprimé. Il n'y avait plus aucune trace de la Dame, mais certains apprentis étaienttoujours sur place. Il se releva avec difficulté. Sa vision accaparait son esprit. Il se rappelait de celle qu'il avait eue il y avait de nombreux mois. Cela le dérangeait, il ne comprenait pas la signification de ces choses qu'il voyait. Ses jambes finirent par lui répondre, et il se releva.
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