Halussius Arnor
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Chapitre I

Les chauds rayons du soleil perçaient à travers les trois grandes portes vitrées de la pièce. Parfaitement alignées le long de la pièce, les trois ouvertures offraient une parfaite luminosité et une vue excellente du parc à l'extérieur. L'ambiance feutré et confortable de l'endroit était propice à la réflexion et à l'étude. Le style du mobilier et de la décoration luxueuse s'y apprêtait parfaitement. Le bureau de travail, idéalement placé à l'extrémité de la pièce, alliait parfaitement élégance et modernité. Juste devant lui prenait place une table basse autour de laquelle étaient disposés deux larges divans et trois fauteuils. Les nombreuses œuvres d'arts, les multiples plantes exotiques habillements placés faisait également de ce bureau un endroit relativement agréable. Que ce soit au plafond, sur les murs ou même au sol se retrouvaient le blason de la maison des Arnor et l’emblème de la monarchie d'Artorias.

Halussius était debout devant son bureau entrain de regarder un hologramme. Plusieurs dizaines de petites annotations apparaissaient concernant certaines parties précises de la structure représentée. Halussius portait une tenue relativement simple mais distinguée. Trois personnes se tenaient de l'autre côté du bureau, admirant eux aussi l'hologramme. L'un d'eux, d'âge moyen, s'adressait à Halussius.


 « A n'en pas douter, monsieur le comte, cette colonne commémorera à jamais le courage et la bravoure de ceux qui sont morts pour défendre la liberté. Qu'en pensez-vous ? »

Halussius acquiesça tout le long de la petite présentation faite par Marcus Ereg, l'architecte-ingénieur en chef du Comté.

 « Je suis impressionné, monsieur Ereg. C'est du très bon travail, vraiment. »

 « Merci, monsieur le comte, mais tout le mérite en revient en partie à mon second, le jeune Harod Stern ici présent. »

Le jeune homme n'avait guère plus qu'une vingtaine d'année à en croire sa carrure et son visage. Halussius l'observa un instant, ce qui ne manque pas de gêner le jeune homme, tout intimider de se retrouver en face du comte.

 « Vous avez du talent, monsieur Stern, c'est indéniable. Continuez ainsi et je pense que monsieur Ereg aura trouvé là un digne successeur. »

 « Merci, monsieur le comte »

 « Où avez vous prévu de la construire ? »

 « Nous avons pensé que la place de l'Hôtel de ville d'Anarion serait un endroit parfait, en remplacement de la statue brisée du roi Severus. »

 « Je vois... Je suis vraiment satisfait de votre travail messieurs. Pourrais-je, cependant, faire une ou deux remarques ? »

 « Avec plaisir, monsieur le comte. »

 « Une colonne monumentale est une très bonne idée, mais avez déjà fait une promenade dans le parc de la cité ? C'est un endroit très agréable, mais à chaque visite j'ai se sentiment qu'il manque quelque chose... Il manque un endroit où tous peuvent se réunir et se retrouver... Je crois bien que je vais vous donner du travail supplémentaire, messieurs...

Peut être serait-il judicieux de construire cette colonne au centre du parc, au centre d'une place arborée et fleurie, faite dans les mêmes matériaux que la colonne. Le mieux étant de placer un système de fontaines dans la partie inférieure de la colonne, au niveau du socle. Ainsi placée, personne ne pourra les oublier...

Quant à la statue de l'Hôtel de ville, nouveau roi, nouvelle statue. Le roi Oron mérite qu'on lui en face une... Pensez vous que tous ceci soit envisageable, monsieur l'architecte ? »


Le professionnel finissait de prendre des notes, commençant déjà à adapter son projet en fonction des propos d'Halussius.

 « Je pense que c'est tout à fait envisageable, monsieur le comte. Il faudra néanmoins compter un allongement des délais et un léger surcoût financier. »

 « Ce n'est pas un problème, je vous fait confiance. »

Ereg et son second saluèrent alors Halussius est quittèrent le bureau. Le dernier homme encore présent s'appelait Egarth Thuros, un homme sage et d'expérience. Un homme qui était déjà au service du père d'Halussius, en tant qu'intendant, et qui avait vu grandir le garçon. Encore maintenant, Egarth occupait toujours sa charge pour le compte d'Halussius, ce dernier lui faisant pleinement confiance. En tant qu'intendant, Egarth avait la charge des affaires courantes du comté, mais pas une seule grande décision ne se prenait sans l'aval du comte. Tous les deux seuls, Halussius s'adressa à Egarth, le regard un peu plus grave et sérieux. Les deux hommes commencèrent à discuter des affaires politiques du comté.

Tout doucement, la porte du bureau d'Halussius s'entrouvrit s'en que cela n'attire l'attention de personne. Les deux hommes poursuivaient leur conversation, lorsqu'Halussius sentit quelque chose frôler sa jambe. Baissant la tête, il dit doucement.


 « Artus ? Qu'est ce que tu fais là ?»

Un petit garçon d'à peine six ans se trouvait en train de marcher à quatre pattes à côté d'Halussius. Ce dernier se baissa pour prendre l'enfant dans ses bras. Egarth s'interrompit alors et sourit. Artus observa rapidement tout autour de lui avant qu'il ne se retourne vers Halussius.

 « Papa, tu viens jouer avec moi ? T'avais dit qu'on irai se promener dans le parc... »

Artus était le fils d'Halussius, né de son union avec Cilène, la fille du comte de Fornos. Halussius était sur le point de la répondre par la négative lorsque le garçon entoura le coup de son père avec ses bras... Halussius soupira tendrement et se tourna vers Egarth.

 « Je crois bien que nous allons devoir reprendre un peu plus tard... »

 « Je le crois également, monseigneur, ne vous inquiétez pas, les affaires du comté peuvent attendre un peu. »

Ayant compris, Artus retrouva toute son énergie et son enthousiasme. Halussius l'ayant reposé à terre, le garçon se saisi de la main de son père et commença à le tirer avec énergie vers l'extérieur. Soudain, les couloirs de la vaste maison commencèrent à se remplir des cris et des rires du garçon en train de courir afin d'échapper aux chatouilles d'Halussius.

Le parc du domaine était véritablement somptueux, mélange subtile entre un parc élaboré et dessiné avec méthode et une véritable forêt authentique. Halussius et Artus jouaient dans la partie forestière depuis plusieurs heures maintenant. Si le garçon gardait un bon rythme, Halussius lui commençait à sentir la fatigue de plus en plus prenante. Habillement, Halussius commençait à réorienter le jeu de manière à ce que tous deux se dirigent peu à peu vers le parc et la vaste demeure. Artus lui même mit le jeu de côté lorsqu'il aperçu sa mère en train d'apporter son goûter préféré sur l'une des tables de la terrasse. Halussius en profita alors pour souffler un peu.

Arriver auprès de Cilène, tous deux échangèrent un baisé rapide mais sincère. Halussius et Cilène s'aimaient d'un profond amour. Le contexte de leur rencontre était particulier et remontait à une quinzaine d'années déjà. A cette époque, Halussius venait tout juste de reprendre la succession de son père, feu le comte Echtellion Arnor. Artorias était alors en pleine guerre civile et Halussius se retrouvait à la tête de la coalition des nobles se révoltant contre le roi Severus devenu de plus en plus tyrannique. Les deux jeunes gens se rencontrèrent lors d'une réception réunissant les coalisés et des représentants de la maison royale afin de mettre un terme aux combats. La réception se déroulait sur le domaine du comte de Fornos, le père de Cilène, qui était le plus fidèle soutient du roi Severus. Tous deux tombèrent immédiatement amoureux... et décidèrent de s'unir.

La guerre civile avait changé beaucoup de chose... Halussius s'était montré un combattant remarquable, étant le seul comte à mener lui-même ses hommes au combat. Halussius avait toujours fait preuve de réflexes impressionnants et d'une capacité redoutable à anticiper les événements, ce qui lui valut de ne perdre aucunes de ses batailles. La coalition avait remporté la guerre, la famille royale était déchu de son droit à régner et le comté d'Anor était devenu le plus puissant des huit comtés d'Artorias.

Artus était en train de raconter avec vigueur l'après-midi qu'il venait de passer avec son père. Cilène l'écoutait attentivement et faisait des commentaires gentils. Halussius lui aussi écoutait tout en buvant un grand verre d'eau. Un droïd de protocole s'approcha de lui.


 « Pardonnez moi de vous déranger, monseigneur, mais Sa Majesté la reine vient de nous prévenir qu'elle viendrai avec un jour d'avance. »

La nouvelle fit réagir immédiatement Cilène qui semblait soudain prise de panique à l'idée de précipité ses préparatifs. Halussius fit un geste d'apaisement.

 « Du calme, tu as largement le temps de finir... Et puis je te l'ai déjà dit, tu n'as pas besoin de faire quelque chose d'extra-ordinaire. »

 « Je t'en prie ! C'est quand même la reine ! »

 « C'est vrai, mais c'est avant tout ma sœur et tu sais très bien que lorsqu'elle vient ici c'est justement pour se reposer et échapper pendant un temps au protocole. »

Cilène n'eut pas le temps de répondre que son fils était en train de lui prendre la main pour la conduire vers l'un des bassins proche de la terrasse. Halussius sourit, tous les deux se regardèrent avec complicité. C'était au tour de sa femme. Halussius les observa un instant... C'est alors que son regard se tourna vers la forêt... Un homme à la carrure imposante s'y trouvait. Un homme vêtu d'un grand manteau brun, la tête couverte par une large capuche empêchant de voir son visage. Halussius l'observa un moment jusqu'à ce que son fils l'interpelle pour lui montrer quelque chose. L'instant d'après, il reporta son regard vers l'endroit où se trouvait l'homme. Il avait disparut. Halussius resta un moment songeur puis il se mit à penser à autre chose.
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Chapitre II

Le soir venu, Halussius et Egarth était en train de reprendre la conversation qu'ils avaient reporté un peu plus tôt dans la journée. La nuit était tombée. Les deux hommes siégeaient l'un en face de l'autre, un grand nombre de datapad sur la table basse.

 « Le fait est, monseigneur, que sans le vote du comte d'Heregion et celui de la comtesse d'Argonost, il nous sera impossible de mettre en place cette réforme. La charte constitutionnelle sur ce point, il faut l'unanimité du conseil. »

 « Je sais... je sais »

Halussius paraissait soudainement comme excédé. Non pas par son intendant, mais par le fait que la question des votes manquants n'était pas encore réglée. Assis au fond de son siège, Halussius venait de porter sa main au niveau de son menton.

 « Il est hors de question que je laisse Heregion détruire toutes ses années de travail ! Je connais la comtesse pour savoir qu'elle nous donnera son vote, pourvut qu'on lui présente les bons arguments. Vous tâcherez de faire organiser un dîner prochainement pour elle et sa suite.

Quant à Heregion... Il ne faudrait qu'il oublie à qui il doit le fait d'être encore à la tête de son comté... »


 « Heregion est un opportuniste et un ambitieux, il n'a rejoint la coalition que lorsqu'elle a pris l'avantage sur les troupes du roi... mais il est aussi très rusé. Il ne sera pas facile de le faire changer d'avis et il a autant d'appuis que nous au sein du conseil. »

 « Je sais... mais je dispose d'une carte à jouer... Une carte que je me suis toujours refusé car un tel procédé n'est pas dans mes principes... mais il me laisse pas le choix. »

 « Que voulez vous dire, monseigneur ? »

 « Je veux dire que ces soutiens à la cour risqueraient de réagir étrangement si, par mégardes, certains documents se retrouvaient entre les mains du conseil... »

 « Du chantage ? »

 « Exactement... Heregion a rejoint la coalition c'est vrai, cependant, il y a toujours été suspecté de traîtrise, en envoyant des lettres secrètes au roi sur ce qui se décidait au sein de la coalition, mais faute de preuve, cela n'a jamais dépassé le stade des rumeurs... »

Egarth changea de visage subitement, comprenant où Halussius voulait en venir.

 « Ces lettres existent vraiment ? »

 « Elles sont conservées à l'abri, dans un endroit connu de moi seul... »

 « Pourquoi ne pas avoir informé la coalition et aujourd'hui le conseil ? Ce qu'il a fait à purement et simplement un acte de trahison. Il a rompu son serment. Il aurait dû être jugé et exécuté ! »

 « Probablement... Mais Heregion est plus utile vivant que mort. C'est un traître, c'est un fait, mais son influence sur les comtés de la région est bien réelle. Cela nous aurait fait perdre un temps précieux si nous l'avions exécuté...

Vous lui ferez parvenir un message l'informant de mes plus sincères salutations et de mon profond respect, etc... et que s'il ne consent pas faire ce qu'il faut pour le bien du royaume, le roi et le conseil auront le grand plaisir de constater son talent d'écrivain amateur... »


 « C'est... très subtile on peut dire... »

Les deux hommes échangèrent un sourire amusé. Egarth ne prenait pas de notes, il était réputé pour avoir une bonne mémoire. La réunion se poursuivit encore jusque tard dans la nuit.
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Chapitre III

Halussius était assis sur la rambarde sculptée entourant le grand balcon jouxtant le grand salon et ses appartements, les pieds dans le vide. Les deux lunes d'Artorias formaient un spectacle magnifique. La douce lumière qu'elles diffusaient se reflétait sur les eaux calmes des bassins. Il n'était pas encore tout à fait l'aube... Déjà les jardiniers, accompagnés de droïds, s'attelaient à l'entretien du parc. Halussius les observait.

Il commença alors à sentir quelque chose dans son dos, une douce caresse réconfortante. Une caresse bien familière. La caresse fut aussitôt accompagnée de paroles tout aussi douces.


 « Voilà un endroit fort peu confortable pour se reposer, monsieur le comte... Auriez vous oublier que vous aviez un lit confortable ? Ainsi qu'une épouse qui se lasse de passer ses nuits seules? »

Halussius sourit amoureusement avant de mettre son bras autour des épaules de Cilène.

 « Comment le pourrais-je ? Je l'aime tellement... »

 « Tu as encore fais ce rêve ? »

 « Oui, toujours le même... Et à chaque fois j'ai cette sensation étrange lorsque je me réveille... c'est... ça semble si réel !

Je suis toujours ce jeune chevalier Jedi... Et pas n'importe quel Jedi, un Jedi qui dirige la République, ce n'est pas rien. Il y a toujours cette bataille... ces explosions... je suis dans une forêt, blessé avec deux militaires... notre cité détruite comme une bonne partie d'Artorias... Il y a ces morts, ces cris, ces hurlements... C'est horrible, tu n'imagines pas... A ce moment là je peux ressentir toute la peine, toute la souffrance, toute la détresse que ce chevalier peut ressentir, comme si c'était moi qui la ressentait... comme si c'était réel. »


A ce moment prévis, Cilène posa sa tête sur l'épaule de son époux et se serra contre lui.

 « Ce n'est qu'un rêve. Il s'effacera avec le temps... Depuis que nous sommes dans la République, nous n'avons plus rien à craindre. Ton fils et ta famille sont bien vivants... nous t'aimons tous, tu peux en être certain.»

 « Moi aussi je t'aime, mon amour. »

Les deux époux échangèrent un tendre baisé. Tous deux restèrent là un moment avant que Cilène n'arriva à convaincre Halussius de rentrer pour se coucher un peu. Au moment de rentrer, les yeux d'Halussius s'arrêtèrent sur la baie vitrée devant laquelle il passait, plus précisément sur ce qu'elle reflétait. Halussius pouvait se voir, mais il pouvait voir également la silhouette encapuchonnée se trouvant derrière lui. La même qu'il avait vu dans le parc l'après-midi. Lorsqu'il se retourna, Halussius ne vit rien. Le reflet avait même disparut. Ce n'était pas la première fois qu'il voyait cette silhouette, déjà depuis quelques semaines cette vision le hantait, cela avait commencé en même que son terrible cauchemar. Il n'avait osé en parler à personne...

Le lendemain matin, Halussius était seul dans son lit. Cilène s'était levée depuis un certain temps déjà et avait décidé de laisser son mari dormir étant donné la courte nuit qu'il avait passé. Lorsqu'il finit par se réveiller, Halussius constata que le soleil était déjà haut dans le ciel. Il quitta rapidement son lit, enfila sa robe de chambre et se mit devant la grande fenêtre... Cilène et Artus était en train de se promener dans le parc... Halussius sourit et se mit en tête de les rejoindre. Une voix se fit entendre derrière lui...


 « Quel charmante famille tu as là, n'est ce pas Halussius ? »

Lorsqu'il se retourna, il eut un choc. L'être au manteau brun se tenait à quelques mètres de lui, devant la porte de sa chambre. Le cœur d'Halussius se mit à battre rapidement. Il n'était pas du genre à avoir facilement peur, mais cette apparition était pour le moins troublante et hors du commun. Un long silence s'installa. Ni l'un ni l'autre ne bougeait. Halussius observait son interlocuteur. Plus il l'observait et plus il se disait que l'homme ressemblait à un Jedi...

 « Qui... Qui êtes vous ? Est ce que vous êtes un Jedi ? »

 « Tu es bon observateur... tu l'as toujours été d'ailleurs... Qui je suis précisément n'a pas d'importance... l'important et que tu saches qui tu es toi... Dis moi Halussius, qui es-tu?

Halussius fronça les sourcils...

 « C'est une drôle de question... Je sais qui je suis et vous aussi puisque vous connaissez mon nom... »

 « C'est juste... Cependant, ma question est tout à fait pertinente. Je te la repose, Halussius, qui es-tu ? Es-tu Halussius, comte d'Arnor, l'homme le plus influent du royaume ? Ou bien es-tu ce Chevalier Jedi, Chancelier suprême de la République ? »

Les yeux d'Halussius s'écarquillèrent. Comment était-il au courant de son rêve ? Comment pouvait-il savoir ?

 « C'est évident... je suis le premier... l'autre n'est qu'un rêve, une illusion de mon esprit. »

 « Je vois. Dans ce cas, une nouvelle question se pose alors... Pourquoi rêver d'un personnage aussi différent de ce que tu es ? Tu as une vie que d'aucun dans la galaxie rêverait d'avoir... Une femme sublime et aimante, une grande fortune, un fils très intelligent... Pourquoi dans ce cas t'imaginer dans la peau de ce Jedi ? Cette vie ne te satisferait elle pas ? »

Le visage d'Halussius oscillait entre la perplexité et la colère. Il ne comprenait pas où l'individu voulait en venir et n’appréciait guère ses insinuations.

 « Je... vous interdit de mettre en doute l'amour que je porte à ma femme et à mon fils ! Je les aime plus que tout ! »

 « Je n'en doute pas... tu as toujours été honnête et sincère pour ce genre de sentiment...  Mais tu n'as pas répondu à ma question... Cette vie te satisfait elle ? Je sais comment tu pense, comment tu raisonne, Halussius, je sais qu'on plus profond de toi, tu as d'autres aspirations... »

Plus Halussius écoutait l'inconnu lui parler et plus il lui semblait qu'il en connaissait beaucoup sur lui. Halussius tentait d'analyser la voix de l'homme afin de voir s'il avait déjà pu le rencontrer un jour. Sans succès. Depuis le début, elle semblait étrange, à la fois grave et lointaine.

 « Vous savez cela ?... Comment ? Comment pouvez vous savoir toutes ces choses... Comment pouvez vous prétendre me connaître alors que je ne vous connais même pas... Qui êtes vous?! »

L'inconnu resta un instant immobile, puis commença doucement à se déplacer vers Halussius. Ce dernier ne bougeait pas. Arrivé à presque un mètre de lui, l'inconnu s'arrêta. Tout en mettant sa capuche de part et d'autre de sa capuche, l'homme commença à parler d'une voix de plus en plus normale, une voix qui subitement revint à l'esprit d'Halussius... une voix qu'il était impossible d'entendre de la bouche de l'inconnu.

 « Ces choses je les sais car je les ais moi même vécu... à une certaine époque. Oui, je te connais très bien Halussius... pour la simple et bonne raison que toi et moi sommes une seule et même personne. »

Halussius sentit tout son corps trembler lorsque l'inconnu releva sa capuche... dévoilant ainsi un visage identique au sien.
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