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C'est dans un bruit sourd que la tête du garçon rencontra le sol métallique de sa cellule. Décidément, les Sith aimaient beaucoup moins ses plaisanteries que l'oncle Léonard ; l'un d'entre eux le montrait par la violence du coup de poing qu'il venait d'infliger au gamin. Mais franchement, était-ce de la faute à Zelonion si le soldat qui était présentement avec lui était un ... bredin monumental ? Et alors qu'un léger filet de sang s'écoulait de la bouche du garçon, tandis que ses bras se mettait pour reprendre appui, le soldat déclara :

-"Tu fais moins le malin hein ? Petit con ..."

Les lèvres de Zel formèrent alors un arc de cercle, cette magnifique position que l'on nomme "sourire" en réponse aux dires du Sith, ce qu'il ne manqua pas de remarquer. Pris alors par un élan que le jeune garçon qualifierait de rage, l'humain attrapa le Kuati par la gorge et le souleva pour le plaquer contre la parroi.

-"Fais le marriol tant que tu le peux. C'est pas moi qui va avoir la visite de la Dame Noire. Et tu sais ce qu'on dit ? Il parait qu'elle aime faire souffrir."

Même à ces mots, le sourire ne disparut pas plus. Même alors que la poigne du garde se resserrait bien que le Kuati ait plaqué ses mains sur le poignet du soldat par réflèxe, le sourire n'avait pas disparu. La Dame Noire ? Il avait réussi à se faire remarquer jusque là. Au fond de lui, plutôt que de la crainte, il en était presque fier.

-"Tu trouves encore des raisons de sourire, morveux ?"

Il y avait clairement de l'exaspération dans la voix du garde et Zelonion déglutit alors, pour lui répondre autant que possible.

-"Bah ... Faut dire quand ... quand même ... La Dame Noire ... C'est pas rien."

Et alors que l'étreinte se desserrait un peu, Zel termina en disant :

-"Vous pouvez lui dire que j'aime mon thé avec un peu de sucre."

L'expression dans le regard du soldat changea alors en plus enragée alors et, refermant à nouveau sa prise d'une manière réellement douloureuse, il renvoya l'adolescent de l'autre coté de la pièce avec force. Le choc, une nouvelle fois rude, amusa quand même le Kuati suffoquant.

-"Kof ... Kof ... Et si vous pouvez lui dire que je suis désolé. Mes plus moches habits sont restés sur le vaisseau commandant auquel j'étais affilié."

-"Espèce de ..."
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Darth Ynnitach était sur le vaisseau prison Adramentar. Le dit vaisseau était venu en orbite d’Artorias après la bataille, lorsque la flotte ennemie avait finie par déposer les armes. Il s’agissait d’un antique vaisseau Sith. Complètement inutilisable pour la guerre moderne. Mais comme transporteur, c’était encore possible. L’Adramentar avait été convertie en vaisseau prison par la famille de Darth Ynnitach il y a fort longtemps. A l’origine c’était pour les esclaves prit durant les razzias ou « achetés » chez les Hutts pour alimenter Dromund Kaas en chair fraîche. Aujourd’hui il servirait pour les prisonniers de guerre républicains et les civils d’Artorias qui ont osés résister.

La Dame Noire s’était rendue sur le vaisseau en attendant les négociations avec la République. Tout d’abord pour garder à l’œil les prisonniers les plus importants à ses yeux, et qui seront utiles durant les pourparlers. Mais aussi pour rester à l’abri des tentatives d’assassinats ou d’opérations que la République, voir les autres Sith, pourraient tenter à son encontre étant donné que le vaisseau ne reste jamais longtemps aux coordonnées où il se trouve.

La Sith n’était pas venue seule, son apprentie l’accompagnait aussi. Très vite elles s’étaient séparées, chacune ayant ses propres activités à bord. Darth Ynnitach ne doutait pas un seul instant que la seule occupation qui motivait son apprentie était les prisonniers et les sévices qu’elle pourrait leur infliger. Il fallait dire que ces derniers temps, elles n’avaient guère été proche toutes les deux et il semblait qu’une fracture s’était crée entre elles. Chose à laquelle il faudra y remédier et vite.

N’ayant rien de plus à faire, à part attendre une réponse de Coruscant, la Dame Sombre se rendait au niveau des cellules attribuées aux prisonniers jedi. Ses deux plus belles prises n’étaient pas ceux qui l’intéressaient maintenant. Son intérêt se portait plus sur son apprentie et le choix de son sujet de souffrance. Elle sentait son aura dans une des cellules à s’occuper d’un padawan. Un choix intéressant, mais à vrai dire, ce qui attirait l’attention de la Sith était les cris issu de la cellule toute proche. Des cris de rage provenant de ses soldats qui étaient de garde.

Se décidant à entrer dans la pièce plongée dans le noir, elle voyait un soldat frapper au ventre pendant que l’autre l’encourageait à aller plus fort. Poussant un soupir à fendre l’âme, elle faisait un geste dédaigneux.

-Laissez-nous ! Dit-elle pour accompagner le geste d’une voix qui ne souffrait d’aucune contradiction.

Les deux hommes ne protestèrent pas et s’éloignèrent après un salut rapide. Attendant d’être seule en compagnie du jeune homme torturé, la Dame Noire des Sith refermait la porte lentement et allumait la lumière de la cellule. Elle était blanche, mais pas d’un blanc pur, plutôt d’un blanc agressif qui semblait émaner du sol, ne faisant que donner une allure inquiétante à son environnement proche. L’humain était attaché, avec un masque Sith sur la tête et l’air vraiment pitoyable, malgré ce sourire qui s’était, au fil du passage à tabac, transformé en rictus de douleur. Mais qui semblait se reprendre maintenant que la souffrance avait cessé. Darth Ynnitach s’approchait de lui et lui soulevait doucement la tête, son regard accrochant celui, éreinté, du padawan.

-Je suis désolée de tout ceci. Dit-elle simplement sans aucune chaleur dans la voix.
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Les avaient-ils énervé ? Peut-être. Même surement parce qu'il se retrouvait maintenant affublé d'un masque. Le pire étant encore la forme que le Kuati avait vu, deviné du masque : affreuse. Monstrueuse même. Surtout que, une fois enfilé, les réactions ne furent plus les mêmes. Beaucoup moins sur de lui, beaucoup moins fier, le garçon ne tarda pas à tomber à quatre pattes, la tête vers le sol et la queue de cheval tombant du coté gauche de son coup.

Ses yeux s'invectivaient alors que dans sa tête, une douleur apparaissait telle une migraine, puissante et fulgurante.

-*Bo...rdel ... C'est quoi cette merde ?* pensa difficilement le padawan.

-"Alors ... on fait moins le malin hein ?" rétorqua le soldat avant de rire de plus belle avec son compère.

Mais avant que le kuati ne réponde, et même en trouve la force, une nouvelle voie se fit entendre. Levant le regard, Zelonion aperçut une silhouette rouge, et surtout les deux soldats s’exécuter sans même rechigner. Qui était-elle donc pour ça ? La conclusion s'imposait : pas une vassal mais au moins une supérieure à leur grade. A quel point supérieur, ça, l'adolescent l'ignorait.

Et la douleur revenait, à nouveau d'une amplitude forte, forçant Zelonion à baisser la tête une nouvelle fois. Son bras de chair flageola, sans pour autant céder et il sentit clairement cette fois des perles de sueurs dégouliner le long de son visage. Tout aussi fulgurante, la douleur repartit un instant plus tard, et c'est le souffle court que l'enfant sentit une main se poser sous son menton pour le relever, alors qu'une voix ponctuait le geste d'un : "Je suis désolée de tout ceci." Qui était-elle pour être désolé ? D'ailleurs qui était-elle tout court ? Et c'était quoi cette saloperie qu'on lui avait filé sur le visage ?

-"Dé... solé ? C'est ... c'est pas vous qui me l'avez enfilé que je sache ?"

Ou parlait-elle d'autre chose ? Rien n'était impossible malheureusement, et la concentration avec ce masque était dure, toujours plus dure. Ça s'annonçait mal pour finir, ce séjour au frais des Sith. Mais les yeux du garçon se refermèrent encore, ses mains se portant cette fois instinctivement à sa tête, au niveau de ses tempes avec l'envie de se débarrasser de ce masque.

-"Vous permettez ... mais vous êtes qui ?"murmura-t-il quand cette dernière migraine se calma.
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-En effet, ce n’est pas moi qui te l’aie enfilé…

Darth Ynnitach relâchait la tête du padawan. D’un pas lent, elle se dirigeait vers une table, sur laquelle reposait des instruments divers et variés. Du regard elle avisait la forme sphérique du droïde de torture. Il ne s’agissait que d’une boule grossière, noire, avec un gros capteur en guise de « visage », d’ordinaire rouge vif lorsqu’il était activé. Différents bras pendait autour de lui. Ces appendices formaient des pinces, lames et seringues. Elle tournait la tête de nouveau vers l’humain. Ce dernier venait de l’interroger sur son nom. Pour peu elle en aurait presque eu l’envie de rire. A quoi bon le fait de connaître son nom pouvait l’aider en ce moment.

-La moindre des courtoisies serait que, toi, tu te présentes. Oh je suppose que tu vas me dire que je le sais déjà. Seulement, je l’ai peut être déjà oublié. Et puis, S2-B4-C132… c’est d’un affreux…

La Sith revenait auprès du padawan et touchait aux commandes de la bascule sur lequel il était attaché.

-Je suis Darth Ynnitach… Finit-elle par lâcher, sans raison particulière. Mais revenons à notre… « Affaire ». Ce n’est pas à cause du masque et de ta condition de prisonnier que je suis désolée. Mais plutôt de la manière dont ils te traitent. Déplorable n’est ce pas ?

La Dame Noire venait s’asseoir sur le plateau. Il était assez large et long pour accueillir un Wookie.

-Tabasser une personne à mort… manque totalement de finesse. Tout ça pour quoi ? Un regard ? Une remarque insolente ? Mais il ne s’agit que de soldats, pas d’être ayant un… certain goût pour la souffrance.

D’un geste sur, elle défaisait la tunique de Jedi qu’il portait encore, dévoilant le corps du jeune adolescent.

-Oui tu es bien jeune… Quelle chance ! Un corps jeune s’en remet plus facilement ! Laisses moi te monter se qu’est une véritable souffrance, padawan, une souffrance… à déguster et sans commune mesure avec celle de ces lourdauds.

Sa main, gantée de noir, glissait sur la peau blanche du jeune Jedi. Elle semblait chercher quelque chose. Ce qu’elle avait finit par trouver et un léger sourire l’indiquait. De son autre main, elle faisait une entaille dans la chair avec une lame prise discrètement lorsqu’elle était devant l’établie. La Sith entaillait lentement, les cris de douleurs ne faisant que redoubler son sourire. Puis la lame s’enfonçait plus profondément. Connaissant l’anatomie humaine, pour l’avoir elle-même explorée de cette manière, la blessure infligée n’était pas mortelle à court terme. Mais s’il n’était pas soigné dans les prochaines heures, l’adolescent finirait par se vider de son sang.

Darth Ynnitach augmentait un plus la souffrance du jeune homme en agrandissant la plaie et venant porter la lame sur un nerf. Ou du moins à l’endroit où il devait se trouver normalement. La Sith ressentait un certain plaisir devant cette souffrance. Elle ne pouvait voir la douleur tirer les traits de son visage qui devait être encore juvénile, mais à le voir gigoter, l’entendre hurler et crier que sa s’arrête, était déjà une bonne chose.

-Ca, c’est de la souffrance, petit padawan… Que serais-tu prêt à m’offrir pour que sa s’arrête ? Ou pour que je continue ?
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Incompréhensible ... Perdait-il la raison ? A peine un instant plus tôt, le Kuati aurait juré être dans une cellule banale, dont l'entrée/la sortie était faite de barreaux, le genre de cellule archaïque comme l'aurait qualifié probablement son tonton. Mais surtout, il était en pleine possession de ses mouvements. Et maintenant ... Maintenant il était attaché, allongé sur une table. La posture en de son corps en T n'était pas anodine, elle le rendait impuissant, incapable du moindre geste sinon des spasmes de douleurs.

Combien de temps cela faisait-il qu'il était ainsi ? Est-ce que les images d'avant étaient réelles seulement ? Si l'on oubliait la cellule différente, Zelonion aurait pu croire à un instant d'égarement de la part de son esprit, à une période d'inconscience -courte- qui expliquerait le changement de situation. Mais une autre chose venait troubler la fête. Une Sith au teint rouge. La conversation ne s'était pas coupé, elle avait continuer son cour comme si de rien était. Une seule explication devenait alors rationnelle : le masque présent sur sa tête. Il n'aurait su expliquer pourquoi, ni comment, mais ce masque influait sur son esprit. A quel point ? Il n'en savait rien, rien du tout. Est-ce que ce qu'il voyait était réel cette fois-ci ou non ?

-"Vous avez raison. J'ai demandé au registre le droit au S3 mais ils me l'ont refusé. Peut-être qu'un mot de vous ..."

L'ironie, elle était réelle. Si c'était une vision, rien à craindre. Et si pas, le jeune qu'il était n'en serait pas moins fier. Surtout quand le nom de la belle sortit : Darth Ynnitach. Un nom qu'il ne pouvait comprendre, sans signification aucune pour lui. Un choix judicieux lorsque l'on prend en compte le facteur comme quoi les êtres vivants ont souvent peur de ce qu'ils ne connaissent ou ne comprennent pas. Et Zel ne faisait pas exception. Comment avoir confiance en même temps, ainsi attaché et à la merci de la première venue, fusse-t-elle ravissante ?

Mais pour autant, le jeune Kuati ne demeurait pas n'importe qui. Etre Zelonion Tianesli, mine de rien, c'est une réputation à tenir, avoir un oncle marginal d'après certain mais aussi savoir que la peur, ça peut servir.

-*Tu veux te frotter à un Tianesli, approche Darth Je-m'attache ... Tu vas être servie ...* pensa-t-il pour lui-même.

Mais autant le pensa-t-il qu'il regretta bien vite ses paroles. La main ganté de la Sith, ça passait encore, mais la lame à travers sa chair, ça bordel, ça faisait un mal de Malraas ! Et même là, Zelonion aurait plaint la bête.

Ce qu'il avait à offrir ? Rien probablement. Et tant qu'à faire, entre deux souffrances et cris de douleurs, pourquoi ne pas souligner ce détail à cette diablesse.

-"Je vous aurais bien donner ma bure, mais vous me l'avez déjà retiré. Remarquez ... Si c'est ça que les hommes aiment quand ... une femme leur retire leurs vêtements ... Je passe mon tour."

Et une nouvelle clameur de douleur s'échappa de lui, alors que la lame jouait au gré des désirs de la Sith. Aimait-elle ça ou Zelonion l'avait-il vexée, il n'aurait su le dire. Mais l'un comme l'autre avait une issue identique, la souffrance. Zelonion se concentra alors, puis ouvrit la main, voulant renverser la situation en projettant la Sith grâce à la télékinésie, mais ses yeux s'ouvrirent, stupéfié ou horrifié en fonction de comment on voit les choses, alors que le résultat sonnait un glas bien lourd de conséquence pour lui.

Rien. Rien ne s'était produit. Comment ? Pourquoi ?

-*Non mais ... C'est quoi ce BORDEL !?*

Une vérité devenait alors sûre : le gamin qu'il était allait passé un définitif sale quart d'heure. Pour autant que ça ne se limite qu'à un quart d'heure ...
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-Dommage…  Dit-elle, moqueuse.

Darth Ynnitach éclatait de rire. Comme si le ton de sa voix n’était pas déjà assez évocateur qu’elle se rendait compte de l’infortune du prisonnier. Cela faisait partie du jeu. La Sith n’était pas dénuée de sentiments, que l’on jugerait bons ou mauvais, beaucoup de mauvais en fait.Mais cet étalage de moqueries à l’encontre du captif était nécessaire, ne serait ce que pour l’enfoncer un peu plus et le faire se sentir plus misérable qu’il ne l’est déjà. Pire encore, il fallait constater que cela l’amusait. Elle appréciait toujours d’observer les vaines tentatives des captifs sensibles à la Force et qui essaient d’en user en portant un masque de torture Sith sur la tête.

-tu es un bien méchant garçon… qu’il va falloir punir… Dit-elle toujours moqueuse et à la fois heureuse de voir le padawan se laisser prendre, involontairement, à son jeu.

Tendant le bras, la Dame Noire activait le droïde de torture inerte. Son unique « œil » clignotait une fois, puis se rallumait progressivement avant d’atteindre un rouge vif qui donnait l’impression d’accrocher votre regard, cherchant à lire en vous la moindre trace de peur et de la savourer comme s’il s’agissait de sa seule pitance, de sa seule motivation à poursuivre sa besogne. Ses répulseurs bourdonnaient avec régularité. Ses membres métalliques se replièrent et la sombre machine s’approchait, avec une certaine lenteur, du sujet de torture.

-Maîtresse… ? Prononçait une voix inhumaine, à peine audible.

Ne répondant pas immédiatement, la Sith se contentait de retirer avec une lenteur plus que calculée, l’arme du corps du jeune padawan. Elle savourait les cris de l’adolescent, à peine étouffés par le masque en cuir, et la souffrance qu’il ressentait. Une fois la lame complètement retirée, Darth Ynnitach la portait devant son visage et laissait le bout de sa langue goûter au sang qui perlait dessus. Savourant le fluide vital du jeune garçon, la Sith soupirait de plaisir.

-Mmm… IT-4 ? Soigne-le !

-Bien… maîtresse…  Répondit la voix métallique du droïde.

Laissant le droïde remplir son office, la Dame Sith se levait et faisait le tour du plateau. Du regard elle cherche à quel endroit elle pourrait bien provoquer une nouvelle douleur, de préférence plus aigüe que la précédente. Ses yeux finirent par se poser sur le bras mécanique du jeune homme. Un sourire mauvais venait éclairer son visage. Une idée, teintée d’un brin de méfiance somme toute paranoïaque, pousse la Dame Noire à s’y intéresser. Elle imagine déjà que le padawan pourrait profiter de la situation. Que la Sith soit à la portée de son bras robotique pour se libérer de l’entrave qui le retient et de s’en prendre à elle alors qu’elle serait occupée à le faire hurler, son esprit malsain embrumée par une sensation de plaisir à l’entendre hurler sa souffrance, à la faire résonner dans toutes les parois du vaisseau.

S’asseyant à nouveau sur le plateau, auprès du padawan, Darth Ynnitach admirait le bras robotique de ce dernier. Essuyant lentement le sang qui restait sur la lame, elle cherchait du regard à quel endroit elle pourrait bien commencer. Elle pourrait commencer par les doigts ou directement sur le poignet, coupant les câbles qui font la liaison entre la robotique et le système nerveux.  Mais sa prendrait trop de temps, chose que la Sith n’avait pas. De plus la douleur ne risquait pas d’être aussi exquise que la précédente, bien pire, même. De plus le but n’est pas de le détruire, juste de l’empêcher de s’en servir à l’avenir. Etant enfin décidée, elle vérifiait que le droïde avait terminé ses « premiers soins » et une fois assurée que c’était le cas elle entaillait lentement la chair de l’épaule à peu près à l’endroit exact où la connexion entre le bras robotisé et le corps s’effectuait. Découper chaque lien prendrait du temps mais causerait une immense douleur. A ce sujet, Darth Ynnitach ne fut pas déçue, dès la première coupure, le padawan hurlait comme jamais et tentait de se débattre avec force. A un point que la Sith devait faire une pause entre chaque opération pour éviter de le blesser malencontreusement et de lui causer une blessure fatale.

-Décidemment… Je dois te l’avouer, Zelonion, oui je m’en rappelle maintenant, que je n’avais pas beaucoup d’attente envers toi. Mais finalement, je dois dire que tu es un jouet intéressant… Mais pour ma part, je suis quelque peu capricieuse et je finis par me… lasser de mes jouets… Elle se penchait, amenant son visage devant celui du jeune adolescent.  En fin de compte, il ne tiens qu’à toi de décider de devenir un jouet brisé de plus ou bien de… maintenir mon intérêt pour quelque temps… 
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Il y a des choses contre lesquelles on ne peut rien, des moments dans la vie où le malheur s'abat, et l'en empêcher est alors une utopie. Zelonion le savait, peut-être plus que quiconque étant donné que dès sa naissance la vie l'avait voulu atteint d'un handicap. Un bras en moins, dans un univers où les greffes brachiales était surtout travaillé pour les avant-bras et non les complets lui avait valu de devenir un prototype humain.

Ce même bras, une espèce de tarée était maintenant en train de le lui retirer, avec un sadisme presque ... au summum de la perfection. Chaque nerf qu'elle approchait, et qui était relié à la prothèse, envoyait une douleur aiguë directement au cerveau du garçon dont le corps réagissait par cris et par spasmes totalement incontrôlés. Et lorsque la douleur se fit trop forte, définitivement insupportable, elles commencèrent à couler le long de ses joues : les larmes. Bien sur, avec le masque qui ornaient sa tête on ne pouvait que les voir perler au niveau de ses yeux avant qu'elles ne disparaissent en glissant sous l'objet.

-Décidément… Je dois te l’avouer, Zelonion, oui je m’en rappelle maintenant, que je n’avais pas beaucoup d’attente envers toi. Mais finalement, je dois dire que tu es un jouet intéressant… Mais pour ma part, je suis quelque peu capricieuse et je finis par me… lasser de mes jouets… En fin de compte, il ne tiens qu’à toi de décider de devenir un jouet brisé de plus ou bien de… maintenir mon intérêt pour quelque temps…

Les yeux du garçon se rouvrirent un instant, alors que la douleur s'estompait à peine, les yeux pétillants de tristesse pour découvrir de près l'image -rendue floue par les larmes- de sa tortionnaire juste à quelques centimètres de son visage. Et dans un mouvement sec et léger du buste, ne pouvant pas espérer bouger grand-chose mais tentant quand même, le front du garçon vint cogner violemment le menton de la Sith. Sans qu'il s'en rende compte, un sentiment était en quelque sorte né dans son cœur : de la colère, accompagné de haine. C'était venu naturellement, dans un désir de vengeance envers cette diablesse à la peau rouge. Trop naturellement pour que le jeune garçon se remette en question selon les dogmes qui lui avait été appris. Une seule chose comptait à son esprit présentement : rendre la pareille, voir cette Chutta -comme le voulait l'expression- saigner.

Mais à coup violent pareil, les conséquences ne sont jamais loin, et dans le mouvement, chacune des entailles qu'avait fait la Dame Noire au niveau de son bras se déchirèrent un peu plus, ce qui ramena le Kuati dos à sa table, cédant à la douleur qu'il s'était cette fois lui-même infliger dans son élan d'agressivité. Et le souffle coupé, les yeux à nouveau refermé à cause de la douleur, le garçon sentit le liquide vermeil couler le long de son flanc.

-"Je me moque complètement ... que vous vous lassiez ou que vous soyez ravie. Mais quoi que vous me fassiez encore, retenez ceci : je vous jure de vous nuire. Je vous jure que si je m'en sors vivant, vous regretterez d'avoir un jour choisi de passer le champ de force qui fait l'entrée de cette cellule."

Et vivant, il comptait bien maintenant le rester. Quant à cette promesse, c'était celle d'un Tianesli. Qu'importe le prix qu'il devrait payer, peu de choses seraient trop en comparaison. Pour la première fois de sa vie, si courte serait-elle peut-être, Zelonion venait de se fixer une cible, de se faire un ennemi ... à abattre.
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Darth Ynnitach avait pratiquement terminé son « opération ». Le bras mécanique du jeune padawan était presque retiré. Il restait encore trois sections qui faisaient en sorte que la prothèse tenait encore aux tissus vivants. D’un coup porté avec une lenteur calculée et un sadisme tel que rarement ressentie, la Sith découpait l’une des sections. Le corps de l’adolescent était secoué de spasmes violents et de cris de douleur qui portaient au sublime. Une véritable cacophonie de douleurs qui était offerte là, à la Sith en récompense de ses attentions. Toutes ces sensations ressenties au travers de la Force, tout ce mélange de douleur, de désespoir, offrait une joie malsaine à la Sith et dans un désir tout aussi pervers, cette dernière exhalait un gémissement de plaisir.

C’est l’esprit encore embrumé par cette extase malsaine, que la Dame Sith reçu le coup au niveau de son menton. Instinctivement, elle avait plaqué sa main contre le torse du padawan, pour le maintenir contre la table. Mais la douleur semblait réveiller son esprit. Se redressant, la Sith lâchait son couteau et portait son autre main au visage, se massant le menton, comme si ce geste avait la vertu de calmer la douleur. Mais le plus à plaindre dans cette histoire était bien le jeune garçon. Faisant son geste désespéré alors qu’elle fût en train de lui découper le bras, n’avait eu rien d’autre comme conséquence que d’aggraver les plaies qui s’étendaient sur tout ce qui formait le moignon de son bras. Quel gâchis !

-Quel vilain petit garçon tu fais ! Dit-elle avant d’éclater de rire. Regarde ce que tu viens de faire ! Sa voix venait de changer et traduisait une certaine forme de colère. Tu viens de tout gâcher pauvre crétin ! Je te faisais découvrir quelque chose de merveilleux et toi, il fallait que tu gâches tout ! Regarde moi ça !

C’est vrai que pour elle, le fait de séparer le bras mécanique du moignon de chair, sans anesthésie et en faisant en sorte que le « patient » reste conscient était à ses yeux de l’art.  La lame avait dérapé sur l’avant dernière section qui retenait le bras et ainsi aggraver la blessure infligée. Bien entendu, Zélonion était le plus à plaindre, comme toujours… Poussant un soupir, la Dame Noire se levait du plateau sur lequel elle torturait le padawan. Elle se saisissait d’un garrot en cuir noir. L’aspect usé trahissait une longue et assidue utilisation. La Sith le faisait passer autour du cou du jeune garçon et l’attachait à la table.

-Voilà, à présent, si tu bouges encore la tête, il t’étranglera. Et si tu te débats encore, comme tu l’as fait tout à l’heure, lorsque je reprendrais mes activités sur toi, il se serrera de plus en plus et tu t’étoufferas. Si d’aventure tu ne te noies pas dans ton propre sang, bien sur. Je ne sais pas à quel point, ma lame à tranché ton pitoyable corps.  Lui dit-elle en lui chuchotant à l’oreille.

La Dame Noire se redressait et reprenait son couteau. Elle faisait glisser la pointe contre la nouvelle plaie qu’elle venait de provoquer à cause de l’impétuosité du padawan. La lame en duracier fouillait un peu plus au fil des secondes, faisant arracher un gémissement de douleur au padawan et quelques larmes supplémentaires. En ayant assez vu, la Sith retirait l’arme et essuyait le sang sur un morceau de la tunique du Jedi.

-IT-4 ? Soigne cette plaie. Oh et si pour ce faire tu doives réparer les sections de son bras que j’ai découpé ne te gêne pas… Je serais ravie de reprendre ça tout à l’heure.

-Bien… maîtresse… Dit-il de sa parodie de voix mécanique.

Laissant le droïde sphérique s’approcher, Darth Ynnitach s’éloignait de son « sujet » pour s’apprêter à quitter la pièce. Devant le champ de force qui bloquait l’entrée, elle se retournait pour jeter un dernier regard à l’adolescent.

-Saches, stupide humain, que je me moque de tes menaces… En tout cas… je serais ingrate de ne pas te remercier de ce petit instant de plaisir que tu m’as offert… Je ne parle pas de ta douleur non… Bien que c’était agréable aussi… Non je parle de cet instant ou tu as agis, sans réfléchir aux conséquences, dominés que tu étais par la haine et la colère… Il est toujours plaisant de voir un « paisible » Jedi y succomber pour pas grand-chose…

Sur ce, sans attendre de réponse de la part du padawan, la Sith quittait la pièce en traversant le champ de force en éclatant de rire. C’était plus par moquerie que par réel amusement. A présent le droïde allait réparer ses tissus endommagés et le soulager pour un temps de la douleur avant le retour de la tortionnaire.
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Merveilleux ? La souffrance ? Elle trouvait merveilleux de lui enlever son bras mécanique ? De le faire souffrir comme jamais ? Mais comment lui répondre avec cette douleur lancinante qui s'accompagnait de ces maux de tête visiblement du à cette saloperie présente sur son visage ? Son bras brûlait sous les déchirements, et le sang coulait le long de son moignon d'épaule, et au fond de son coeur, il devait reconnaître qu'elle avait raison : il s'était emporté, s'était laissé dépasser par sa rage, sa haine ... Et pourtant, rien ne sortirait, car rien n'était regretté.

La vengeance n'était pas la voie du Jedi ? Qu'à cela ne tienne, autant que les paroles de cette peste en sortant, Zelonion n'était ni Jedi, ni Padawan sur le plan des mots. Il n'était qu'un novice, un padawan qui n'avait encore aucun Maître, mais qui avait un nom. Un nom pour lequel engagements et promesses signifiaient quelque chose.

Mais il ne pouvait rien faire d'autre. Rien d'autre que d'attendre maintenant, souffrant de la "délicate" attention qu'avait eu son hôte de le faire soigner par ce droide dont la tâche initiale était la torture. Fermant les yeux, tentant de se calmer, autant que sa respiration, le Kuati chercha tant bien que mal à oublier la douleur, l'endroit, ... en se concentrant sur une chose positive : feu son foyer. Il voyait sa mère, apportant des plats à une tablée constitué des êtres lui étant cher, comme son tonton, ou ses cousines. Ce faisant, la douleur finit par avoir raison de lui, et l'enfant sombra dans un état de sommeil.

Plusieures heures plus tard, Zelonion se réveilla, toujours enfermé mais libre de ses mouvements, dans une autre cellule, voisine à la précédente ... sans masque. Et si des cicatrices n'avaient pas été présente, il aurait été capable de douter de la réalité de ses souvenirs ...
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