Saï Don
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Le soleil resplendissait dans le parc du Temple. Non loin d’un petit ruisseau, un arbre immense et touffu s’élevait, étendant son ombre bienveillante sur l’herbe humide. Le soleil s’était levé quelques heures à peine auparavant, et la brume matinale se dissipait. Sous ce grand arbre, enveloppé dans sa vieille toge beige, Maître Don s’était assis en tailleur, serein. Timidement, quelques jeunes padawans s’étaient approchés et avaient salué le Maître avant de s’asseoir dans l’herbe, à quelques Maîtres. D’autres suivaient, ne pressant pas le pas. Aucun ne lui semblait familier.

- Allons, allons, n’ayez pas peur, approchez-vous ! Fit le vieux Maître de sa voix chaleureuse, affichant un sourire bienveillant.

Il laissa, plusieurs minutes durant, les padawans arriver sur leur lieu de rendez-vous. En effet, après avoir rencontré le Conseil qui lui avait fait part de leur difficulté à placer tous les padawans en tutelle, Maître Don s’était proposé pour dispenser quelques cours généraux aux padawans. L’initiative avait été le bienvenu et Maître Don se félicitait déjà d’avoir trouvé un moyen de combiner vacances dans un lieu très agréable et rencontre avec les jeunes padawans.
Ainsi donc, il avait affiché dans le hall d’entrée une petite note adressée aux padawans :


« Une rencontre philosophique sera organisée demain matin pour tous les Padawans du Temple. Cet évènement restant facultatif, je retrouverais les padawans intéressés dans le Parc, à 10h30, sous le vieil arbre -dont personne n’a su me donner le nom. Bien entendu, les Chevaliers et Maîtres sont tous les bienvenus s’ils désirent se joindre à nous.

A très bientôt,

Maître Saï Don. »



A présent, Maître Don se sentait intérieurement assez fier de voir que de nombreux padawans avaient eu la curiosité de venir à cette rencontre improvisée. Certains restaient debout, souvent les plus vieux, peut-être pour être prêt à partir si cela ne les intéressait pas. Les plus jeunes se montraient les moins suspicieux : c’étaient eux qui s’étaient approchés le plus, qui s’étaient assis près de lui avec curiosité. Satisfait, souriant, Maître Don se redressa pour prendre la parole.

- Soyez les bienvenus, chers amis ! Nous voilà donc réunis…

S’adressant plus précisément aux plus jeunes, les premiers sous ses yeux, le Maître se mit à prendre le ton d’un conteur :

- Je vais m’occuper d’introduire notre discussion par une petite histoire. Il y a longtemps, bien longtemps, au terme de toute une vie de réflexion sur la Force, un Maître nommé Odan-Urr écrivit des textes tout particuliers : en effet, il voulait écrire un ouvrage qui serait un guide pour tout padawan, tout Chevalier ou Maître Jedi pour l’avenir. Cet ouvrage, vous en connaissez à coup sûr une petite partie. On l’appelle le Code Jedi, et on le résume ainsi :
« Il n'y a pas d'émotion, il y a la paix. Il n'y a pas d'ignorance, il y a la connaissance. Il n'y a pas de passion il y a la sérénité. Il n'y a pas de chaos, il y a l'harmonie. Il n'y a pas de mort, Il y a La Force.»


Le Maître laissa aux padawans le temps d’assimiler ce qu’il venait de raconter. Puis il reprit :

- Bien sûr, très symbolique, le sens de ce code reste très flou… Mais c’est à nous, à chacun d’entre nous, d’apprendre à l’interpréter. Et vous rencontrerez des tas de Jedi, dans votre vie, qui l’interpréteront, ou le vivront différemment… En effet, lorsque l’on commence à parler de philosophie, peu importe votre âge, votre expérience ou vos opinions : personne, strictement personne ne détient la vérité absolue. Chacun apporte ses arguments, et c’est en parvenant à les confronter et les échanger que l’on se rapproche, même un peu, de la vérité. Voyez par exemple : Odan-Urr, dans le Code Jedi, énonce la phrase suivante :
« Traverse une rivière inconnue sans avoir préalablement déterminé sa profondeur et tu seras emporté par le courant sans avoir atteint ton but. »
L’un de vous peut-il me dire ce que, selon lui, cette phrase signifie ?


Son regard pétillant parcourut l'assemblée, curieux de voir quel padawan serait assez courageux pour prendre la parole en premier.
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Cela ne faisait pas longtemps qu'Elora était arrivée au Temple jedi. Sa mère lui manquait et la fillette ne comprenait pas pourquoi elle avait laissé ici. Mais maintenant elle était une padawan et apprennait à devenir un chevalier jedi. La petite Miraluka savait ce qu'était la Force et que quelques membres de sa race avait intégré les rangs des jedi. Malgré tout elle s'était très vite adapté à la vie du Temple. Cela la changeait de son ancienne vie. En plus, elle trouvait la tenue des padawans vraiment pratique.

La petite Miraluka avait lu la petite note posé par Maitre Don dans le hall d'entrée du Temple. Elora était très curieuse et c'est ainsi qu'elle se retrouva dans le parc, près du vieil arbre. Sans aucune crainte, la petite Miraluka c'était avancé vers le Maitre jedi. Après l'avoir salué, Elora s'installa dans l'herbe avec curiosité près du Maitre jedi. Faire une leçon à l'extérieure lui plaisait beaucoup. Jamais ses précepteurs auraient fait cela. L'enfant était souriante. Maitre Saï Don prit la parole en commençant a raconter une histoire. Elora aimait beaucoup les histoires et elle écouta celle-ci attentivement. Le Code Jedi ? Oui, la fillette le connaissait par coeur. Mais le comprendre était beaucoup plus difficile pour elle. Maitre Don cita une phrase que Odan-Urr avait dit dans le Code Jedi puis ils leur demanda ce que signifiait cette phrase. Elora avait l'habitude de ce genre de questions. Ses précepteurs lui en posaient souvent. La petite Miraluka se mit à réfléchir à la phrase. Elle regarda les autres padawans pour voir si certains se dévouaient à donner une réponses. Mais visiblement, ce n'était pas le cas. Alors Elora se décida à répondre au Maitre jedi :

"Ca veut dire que si on fait les choses sans réfléchir, on n'arrivera jamais à atteindre le but qu'on s'est fixé. Si on réfléchit pas avant d'agir, on ratera ce que l'on voulait faire. Agir à l'aveuglette, sans savoir où on va n'est pas forcément bien et peu même être dangeureux."

La petite fille s'étonnait de dire cela. Il lui arrivait souvent de na pas réfléchir avant d'agir, mais elle était très vive d'esprit et avait toujours réussit à s'en sortir. Elora attendit tranquillement que la discussion continu ou qu'un autre padawan prenne la parole. Pour l'instant, la fillette était tranquille, ce qui arrivait rarement.
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Maître Don posa un regard malicieux sur la petite fille qui venait de prendre la parole. C’était une miraluka… Décidément, Saï attirait les élèves dépourvus de facultés visuelles !

- Qu’il faut réfléchir avant d’agir. Très bien pensé comme réponse, en effet !

Les yeux du vieux Maître parcoururent l’assemblée attentive, en attendant de voir si l’un des padawans maintenant nombreux se lancerait dans une réponse. Mais bien sûr, comme souvent, c’étaient les plus jeunes qui faisaient preuve de courage ! Le regard de Maître Don revint se poser sur la jeune miraluka, la détaillant l’espace d’un court instant. Ses cheveux noirs encadraient un visage pétillant.

- Notre jeune amie a trouvé la signification qui lui convient le mieux, qui lui est propre. Certains d’entre vous ont peut-être pensé un peu différemment, votre réponse n’aurait pourtant peut-être pas été plus juste ou plus fausse. La rivière, qui évoque ici la nature, représente un élément qui, face à nous, est indépendant de notre volonté : c’est un courant qui, si vous n’y prenez pas garde, pourrait vous emporter. Néanmoins, cette rivière, cet élément, n’en est pas pour autant maléfique. Elle est, c’est tout.

Maître Don fit une pause. Il n’était pas évident de trouver les bons mots, le bon rythme pour à la fois se faire comprendre des plus jeunes et ne pas ennuyer les plus vieux.

- Vous avez sûrement connu, ou alors vous connaîtrez, une situation dans laquelle vous vous êtes précipités, emporté par vos sentiments. Et, peut-être, tout a échoué. Mais, sur le coup, vous avez pensé bien agir : s’il s’agissait d’une injustice, peut-être avez-vous réagi impulsivement et avez-vous fait cesser l’injustice en question mais… Si vous aviez pris le temps de réfléchir, vous auriez peut-être pu mieux faire. Faire cesser l’injustice tout en faisant en sorte que les partis concernés ne se sentent ni désavantagés, ni rancuniers… Bien sûr, les exemples seraient multiples… Quelqu’un en a-t-il un à me proposer ?

Quelques-uns des plus petits chuchotaient, certains des plus grands paraissaient ennuyés. Une brise fit onduler les cheveux et la robe clairs du vieux Maître.
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L'homme de main d'une famille importante d'une famille a detourné et reduit en esclavage de nombreuses personnes pour servir cette famille, mais vous ne savez si il a reçut des ordres ou a agit de son coté......alors, que feriez vous dans ce cas? Pensez qu'un cas semblable risque fort de vous arriver si vous devenez un jedi en mission pour le Conseil.....

La voix douce et aimable qui venait de se faire entendre en reponse à la question de maître Don avait comme flottée sur la brise qui s'était lévée, portée par le doux courant d'air. Le proprietaire de cette voix s'avança alors de l'ombre de l'arbre sous lequel il se tenait discretement jusqu'a present. La persone se revella assez etrange et incongrue, surtout dans un lieu de philosophie. Portant une tunique de cuir noir complexe et une large et longue cape rouge un peu élimée au haut col, le nouveau venu avait une peau d'albatre associée à une chevelure noir de corbeau, un bandeau ecarlate sur le front, et un regard vif et bienveillant posé sur l'assemblé. Malgrés l'attention qui s'était naturellement portée sur lui du fait de sa reponse, Horus fit comme de rien n'était et s'adossa tranquillement au tronc d'un arbre avant de lançer un regard interogatif aux padawans rassemblés là, les poussant par ce geste à reflechir à la question soulévée par Sai Don. D'ailleur, quand son regard se posa sur le viel homme, il eut un large hochement de tête respectueux avant de continuer son examen bienveillant.

A vrai dire, la reflexion et la philosophie n'était pas vraiment le point fort du maitre jedi Horus Vahalor, mais il devait bien se dire que le cour du maître du Conseil Sai Don l'interressait assez, en fin de compte. Il était venu içi par pure curiosité, et le voila directement en train de participer à l'affaire! Prenant ce changement d'humeur avec le sourire, il decida de s'interesser du coup d'autant plus à tout ce qui se passait içi. Son sourire aimable sembla alors gagner en gentillesse et en rayonnement alors qu'il se faisait cette reflexion.
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Elora écouta avec attention Maitre Saï Don. Elle avait déjà fait un peu de philosophie avec ses précepteurs, mais la petite miraluka ne terminait jamais les cours. Là c'était différent. Le cours se passait à l'extèrieur et Elora n'avait pas vraiment l'impression que c'était un cours. Le maitre jedi expliquaz ce que signifiait la rivière dans cette phrase. Un élément de la nature qui n'est ni bon, ni mauvais. La petite fille se demandait si la rivière représentait les émotions qui habitait tout être vivant. Puis le vieil homme posa une nouvelle question. Y-avait-il une situation où ils s'étaient précipités. Elora commença à réfléchir à cette épineuse question quand elle sentit quelqu'un arriver. La petite miraluka se retourna et "vit" le maitre Vahalor. Maintenant elle s'était habituée à la vision qu'elle avait de lui à travers la Force. La fillette sourit au maitre jedi. Ce dernier l'avait réconforté lors de son arrivée au Temple et lui avait expliqué la raison de sa présence ici. Elle lui avait promit qu'elle ferait de son mieux pour devenir une grande jedi. Horus posa une problématique aux padawans présent. Elora se mit à réfléchir dessus. Elle observa les autres padawans pour voir si l'un d'eux allait prendre la parole. La petite miraluka avait l'habitude de ce genre de problêmes. Pour elle, il ne fallait pas se précipiter, âgir avec prudence. D'après les données du problême, elle ne savait pas si l'homme agissait pour lui-même ou si il a reçut des ordre de la famille pour laquelle il travaillait. Donc, la fillette pensa qu'il fallait d'abord savoir cela avant d'intervenir pour arréter cela. Elora laissa passer quelques minutes pour voir si des padawans allaient répondre puis devant leur silence, la fillette prit la parole :

"Moi je pense qu'il faut pas se précipiter. Comme je sais pas s'il fait ça pour lui ou s'il a reçu des ordres, j'enquête pour en savoir plus. Parce que si je l'arrête et qu'il a agit pour le compte de la famille pour laquelle il travaille, l'esclavage ne s'arrêtera pas pour autant. Un autre prendra sa place et ce que j'aurais fait n'aura servit à rien. Tandis que s'il travaille pour lui-même, l'arrêter signifiera la fin de ce trafic d'esclaves et les personnes qu'il aura mis en esclavage seront libres. En plus rien nous dit que cette famille pratique l'esclavage. Il me manque trop d'informations pour pouvoir intervenir directement. Par contre je sais pas comment on enquête."

Elora "regarda" tour à tour Maitre Saï Don et Vahalor. Elle ne savait pas si sa réponse avait été celle qu'ils attendait, mais au moins elle avait eu le courage de répondre. Puis elle reporta son attention sur Maitre Saï Don et lui demanda :

"Maitre, la rivière dont vous avez parlé tout à l'heure, elle symbolise nos émotions ?"

La petite Miraluka fixait du "regard" le vieux maitre jedi et attendit sa réponse. Elle était particulièrement trnquille cette fois. Ce qui était un énorme exploit pour la fillette.
Saï Don
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A la question du vieil homme, ce n’était pas un padawan qui avait répondu, mais un Maître. Enveloppé dans une longue veste noire, un bandeau rouge passé dans les cheveux, il aurait pu être confondu à un sith s’il n’y avait eu cette gentillesse dans l’expression de son visage et cette façon de se tenir, si digne et si calme, à la façon de tout Maître Jedi. Maître Don ne le connaissait pas; ils ne faisaient pas parti de la même génération de jedi… Saï aurait pu avoir été son Maître. Il y avait quelque chose d’étrange dans l’aura de cet homme… Comme une force obscure enchaînée.
*Quel fardeau cela doit-il être.* Songea simplement Maître Don, tendant l’oreille à la réponse que leur donnait la petite padawan.

- Oh oh, tu as l’esprit vif, on dirait ! Enquêter, oui, c’est une très bonne idée. Vous serez tous très souvent amenés à enquêter au cours de votre formation puis de votre carrière. Pour cela, il vous faudra faire preuve d’intelligence, de ruse… Voire de persuasion. Tu dis que tu ne sais pas comment enquêter, moi je crois que tu le ferais tout naturellement : tu poserais des questions intelligentes, tu irais sur les lieux pour voir exactement comment cela se passe, etcetera.

- Maitre, la rivière dont vous avez parlé tout à l'heure, elle symbolise nos émotions ?


- Elle le peut, en effet, lui répondit-il doucement. L’on peut voir les choses de différents points de vue. Si l’on considère la situation évoquée par Odan-Urr comme la mise en image d’une épreuve, on peut alors considérer la rivière comme nos sentiments, qui peuvent être eux-mêmes une épreuve à surmonter. Beaucoup d’entre vous, ici, ont déjà eu à faire à ce genre d’épreuve. Etre séparé de gens que l’on aime, comme sa famille, en est une. Il serait alors fort pertinent ici de se servir de la citation du Code Jedi…

Le ton de Maître Don était devenu sérieux. Il sentait, aux nombreux yeux arrondis tournés vers lui, qu’il ne se trompait pas en songeant que beaucoup avaient déjà vécu des choses plus ou moins difficiles, et qu’ils se sentaient directement concernés par le sujet.

- Imaginez. La rivière sont vos émotions face à un problème de votre vie. Certains sous-estimeraient la profondeur de la rivière, et traverseraient sans précaution. Aussitôt dans la rivière, ils seraient noyés. Ce schéma reviendrait à quelqu’un qui nierait ses propres sentiments. Il agirait comme si l’évènement ne l’affectait pas. Vous rencontrerez beaucoup de personnes qui réagissent ainsi. Ils nient leur douleur ou leur colère, et développent ensuite des frustrations intérieures et plus tard de lourds remords ou regrets. La noyade pourra alors correspondre au reniement de soi, puisque la personne ne serait plus objectivement capable de se comprendre.

Il laissa aux padawans le temps d’assimiler le cas qu’il venait d’énoncer, espérant qu’il avait été suffisamment clair.

- Mais d’autres, eux, surestimeraient la profondeur de la rivière. Ils l’imagineraient sans fond, tel un abîme. Puisque le temps passe, ils ne peuvent rester sur le bord, le temps les poussera dans l’eau. Convaincus que la rivière est d’une profondeur infini, ils y entreraient, et se laisseraient à la dérive, attendant d’être noyés. Face à nos sentiments, cela correspondrait à une personne qui s’imagine que la situation qu’il vit est tout-à-fait insurmontable. Vous rencontrerez cela souvent aussi. Cette personne n’essaiera presque pas de rejoindre l’autre côté de la rivière, même si cela est faisable. La noyade correspondra ici à quelqu’un qui se laissera tomber dans une psychose ou une dépression, persuadé de ne pas être à la hauteur ou de ne pas mériter de rejoindre l’autre rive.
La citation d’Odan-Urr, ici, nous indiquerait simplement de tenter de mesurer l’ampleur des émotions qu’un évènement pourrait faire naître en nous, avant d’avancer les yeux fermés. Il convient de comprendre que si la situation à vivre est difficile, elle est inévitable, mais pas insurmontable. C’est ainsi que l’on peut accepter d’endurer certaines souffrances sans les nier, ni s’y perdre.
C’est ainsi que l’on apprend de nos erreurs, de nos douleurs et de nos joies, car en acceptant les émotions que l’on vit, on apprend à les dépasser. Et accepter quelque chose, c’est d’abord le comprendre. En comprendre les causes, en mesurer les dégâts.


Maître Don espérait que ses paroles avaient été suffisamment limpides pour les plus jeunes comme pour les plus vieux, car l’enseignement qu’il abordait ici, même s’il ne l’avait pas prévu, était une leçon importante de la vie. Elle leur permettrait de surpasser moralement, psychologiquement, les épreuves les plus difficiles, et d’en ressortir plus forts, et plus sages, et non pas plus fragiles et plus frustrés ou lâches. Il les regarda tous avec bienveillance, aux aguets, attendant si l’un d’entre eux allait poser une question ou simplement faire un commentaire. L’heure du repas approchait doucement.
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Elora écouta attentivement les explications du maitre jedi. Elle était contente que sa réponse ne soit pas fausse. Quand Maitre Saï Don lui dit qu'elle avait l'esprit vif, la fillette sourit. Ses précepteurs lui disait souvent cela aussi. Il est vrai qu'elle avait toujours comprit les choses très vite. Beaucoup plus vite que les autres enfants de son âge. Le seul soucis était qu'elle arrivait rarement à rester tranquille longtemps. Puis le vieil homme répondit à sa question. Il expliqua que les émotions pouvaient être des épreuves à surmonter comme le fait d'être séparé de ceux qu'on aime. De nombreux padawans fixèrent le maitre jedi avec des yeux ronds, Elora y comprit. Il n'y avait pas très longtemps qu'elle avait dû faire face à cette épreuve. Lors de son arrivée au Temple jedi. Et c'était grâce au maitre Vahalor qu'elle avait réussit à la surmonter. Maiutre Saï Don fit une pause dans ses paroles et la petite Miraluka en profita pour "regarder" autour d'elle. Elle commençait à ne pas pouvoir tenir en place. Quand le maitre jedi reprit la parole, la petite fille reporta son attention sur lui. Elle écouta la suite de son explication avec une grande attention. De ce qu'elle comprit c'était qu'il ne fallait pas ignorer ses émotions, car on n'arrive pas à se comprendre objectivement. Mais il ne fallait pas non plus se perdre dedans, car c'était tout aussi mauvais. Elora comprenait ce que le vieil homme voulait dire. Mais elle se demandait comment on pouvait avoir conscience de ses émotions tout en évitant de s'y perdre. De sa petite voix fluette, la jeune padawan demanda au maitre jedi :

"Maitre, comment on peut être conscient de ses émotions, mais sans pour autant se laisser submerger par elle ?"

La petite fille fixa le maitre jedi et attendit sa réponse. Elle désirait vraiment comprendre. Mais Elora commença à s'agiter. de plus l'heure du repas approchait et la petite Miraluka commençait à avoir faim.

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Akiane se trouvait assise en tailleur sur l'herbe tendre parsemée de tâches de lumière que le soleil jetait à travers le feuillage épais de l'arbre qui les surplombait. Sa longue chevelure était tressée sur sa tête en figures complexes mais élègantes qui soulignait son visage fin et doux. Suivre le cours avec une profonde attention et un profond respect ne l'avait pas empêché d'être discrête jusqu'à présent. De toute façon, une Miraluca y participait avec une sorte d'empressement qui fit sourire la jeune padawan. Tandis qu'elle rélféchissait aux paroles des maîtres de sa jeune comparse, la jeune fille voulu elle aussi donner son avis :


- La réponse est donnée dans la phrase elle-même.


Son ton était un peu à l'étonnement, mais son visage se radoucit lorsqu'elle se rappela qu'elle était plus âgée que la Miracula et que celle-ci n'avait peut être pas la même façon de penser.

- "Traverse une rivière inconnue sans avoir préalablement déterminé sa profondeur et tu seras emporté avant d'avoir atteint ton but." Si le courant représente les passions cela signifie qu'il faut les maîtriser et les dominer pour pouvoir parvenir à son objectif. Cela fait appel à la volonté et à l'intelligence pour connaître ses limites et ses capacités.

Akiane avait remarqué qu'il pouvait y avoir mille façon d'interprété cette phrase mais que celle-ci avait le mérite de renvoyer directement à la pensée jedi. Elle tourna lentement son regard étrange vers le Maître en attente de son assentiment ou de sa dénégation.
Saï Don
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Maître Don eut un sourire amusé lorsqu’une jeune adolescente prit à son tour la parole. Il acquiesça.

- Oui, voilà par exemple une nouvelle façon de voir les choses, fit-il calmement.

Il n’ajouta rien à l’explication de la jeune fille, laissant chacun d’entre eux se faire une idée de l’interprétation de la phrase d’Odan-Urr. Il ne put s’empêcher cependant de remarquer immédiatement que la padawan, par les mots « dominer » ou « objectif », devait sans nul doute avoir une sacrée force de caractère. C’était comme si une pointe d’ambition pouvait se lire dans son attitude…
Ces pensées filèrent lorsque Maître Don reposa ses yeux sur la petite miraluka dont la question était restée en suspens.

- Pour être conscient de ses émotions, il faut apprendre à repérer lorsque nous agissons sous leur coupe. Cela n’est pas difficile et s’apprend vite : dès que nous agissons trop vite, sans prendre le temps de la réflexion, il faut savoir arrêter une seconde les déferlements que l’on peut ressentir en soi. S’asseoir, respirer, et tenter d’identifier ce que l’on ressent. En se posant des questions simples. Ai-je envie de violence ? Si oui, je ressens probablement de la colère. Ai-je envie de me cacher ? De m’exprimer ? Alors peut-être est-ce de la honte ? De la solitude ? En se posant de telles questions, il devient vite très simple d’identifier ce que nous ressentons. Le fait de prendre le temps de se poser ces questions nous amène invariablement à nous calmer. C’est alors le premier pas pour ne pas être submergé lors d’émotions fortes.

Le Maître eut un coup d’œil vers Maître Vahalor. Il était probablement l’exemple parfait de la maîtrise des émotions et pulsions, peut-être même sans le savoir !
Lorsque Maître Don reprit la parole, il sentait une légère impatience courir dans les rangs des padawans. Il s’adressa directement à l’adolescente humaine qui avait parlé :

- Comment ferais-tu pour connaître tes limites et capacités ?
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Akiane réfléchit un instant à la question pour donner la réponse la plus claire possible sans dénaturée sa pensée. Ce faisant, elle garda la tête baissée, suivant des yeux, le geste calme de sa main caressant l'herbe. Puis, fin prête, elle se redressa et parla sans avoir la prétention de croire sa pensée juste.

- Je pense qu'avant toute chose, je devrais m'interroger, me remettre en question, un peu de la façon que vous venez de décrire pour tempérer nos émotions.

L'idée de se remettre en question n'était pas vraiment le domaine où elle brillait, mais en être consciente était déjà une victoire en soi.

- Ensuite, je devrais savoir exploité mes qualités et compenser mes défauts, ce qui me permettra de savoir de quoi je suis capable et dans quelle mesure. Mais cela peut dépendre de beaucoup de chose, la complexité de la situation, la forme physique ect. Enfin, je tâcherais de me souvenir de mon enseignement et de faire preuve de modestie sans pour autant perdre confiance en moi de façon à savoir jusqu'ou je peux aller et où se situe la limite à ne pas franchir pour ne pas mettre les autres ou moi-même en danger. En somme, c'est un travail sur soi qui permet de rester parfaitement maître de situations périlleuses ou simplement de rester en harmonie avec la Force.

Son jugement lui paraissait bon et elle se promit de continuer ses efforts pour s'y tenir. Le chemin qu'elle avait déjà parcourut dans cette voie la rassurait et la motivait. Elle en serait capable, elle le savait, seuls quelques écarts dans son comportement tâchait cette belle philosophie.
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Tout cela est trés juste. Il faut aussi penser à toujours mettre en pratique ceci. Rien n'est jamais definitivement acqui, et que vous soyer padawan, chevalier jedi ou même Maître siegant au Conseil, ce travail de recherche interieure devra etre continué. Se connaitre soi même est une chose que l'on fait tout le long de sa vie, quelle que soit la maîtrise que l'on atteint. Se croire omniscient sur soi est le meilleur moyen de ne pas se connaitre.

La voix de Horus venait de nouveau de se faire entendre depuis l'arbe où il etait adossé. Il s'etait tu pendant un petit moment, jugeant que laisser les padawans parler à leur gré etait meilleur pour affuter leur esprit que des interventions incessantes. Le maître jedi n'avait pas perdu une miette de ce qui s'etait passé durant son silence pour autant, observant les differents protagonistes de la scene, actifs ou non. Il n'avait du coup pas raté le coup d'oeil de Maître Don vers lui à propos de maîtrise de soi, ce qui avait tiré un infime sourire indechfifrable sur son visage. Il etait vrai que concernant la maîtrise de soi, le maître jedi en avait affronté tout un rayon, et cela continuait encore aujourd'hui, et durerait probablement jusqu'a la fin de sa vie. Songant à ce qu'il avait vecu, Horus se dit que cela pourrait etre un assez bon exemple et une bonne illustration pour les padawans. Bien souvent, il y avait un gouffre entre theorie et pratique, que cerains passaient plus ou moins bien. Horus se dit que si son exemple pouvait aider tout ces jeunes gens à mieux percevoir et comprendre l'importance de tout ce qui leur etait exposé maintenant, cela vallait le coup d'etre tenté.

Le maître Vahalor se redressa alors de sous son arbre et s'avança legerement afin d'etre sûr d'etre entendu de tous sans avoir à ellever la voisx dans ce lieu de paix. Il parlait d'un ton tranquille, calme et souriant, s'adresnt visiblement à tous.

Je propose à tout ceux que cela interesse de voir ce qui peut arriver à chacun de vous si d'avenir, il vous arrivait de perdre votre controle sur vos emotions. On a beau dire, il es parfois ardu de s'immaginer ce que cela provoquerait, pour la bonne raison qu'un nombre infime en rechape. Je vous avertis par contre que cela ne sera pas trés joli a voir ni trés agreable, mais cela permettrait à tous de voir en face ce qui adviendrait si tout ce dont vous avez evoqué venait à vous faire default. Et cela vous montrerez à quel point tout ce qu l'on evoque a present est de la plus grande importance pour votre avenir. Je ne force bien sûr personne et seuls ceux qui le souhaitent assisterons à cette demonstration.

Enfin, si Maître Don n'y voit pas d'inconveniant, bien sûr!

On pouvait sentir un soudain leger embaras bien dissimulé chez Horus au moment où il prononça cette phrase. Il lui etait alors venu à l'esprit qu'il avait brusquement deballé sa proposition sans en avertir son estimé confrere, sans même penser que cela pouvait ne pas etre à son goût du tout! Horus maudit interieurement sa manie simple et directe de voir les choses sans faire preuve de diplomatie aux moments auportuns. Il se rendait compte que son ratrapage de derniere minute devait paraitre bien pietre aux yeux de Saï Don, mais trop tard le mal etait fait et il n'avait pas le loisir de ressaser le passé, à present. Restait à attendre humblement la decison du maître, sans prendre l'air mortifié qu'il avait au fond de son esprit.
Saï Don
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Maître Don eut un petit rire amusé en voyant la gêne de Horus.

- Oh oh ! Non ! Maître Vahalor, la vérité est telle que je n’y vois aucun inconvénient.

En réalité, le vieux Maître était même assez ravi de l’initiative qu’Horus prenait : en effet, cela lui prouvait que son cours avait au moins intéressé une personne !
Il songea un instant que peut-être certaines images violentes choqueraient les plus jeunes… D’un autre côté, il songeait souvent qu’il ne servait pas à grand-chose de surprotéger les jeunes padawans et de leur faire croire que dans ce bas monde, tout le monde était beau et gentil… Difficile de savoir pour qui les images seraient bénéfiques et pour qui elles ne le seraient pas.

- La démonstration de Maître Vahalor pourrait être constituée de choses difficiles à accepter pour vos jeunes esprits, déclara-t-il plus sérieusement en balayant l’attroupement du regard. Si vous pensez que nos paroles ont suffi à vous faire comprendre le sujet, ou si vous craignez des images trop dures, n’hésitez pas à aller manger dès à présent.

D’un regard, il incita les plus jeunes, de 5 ou 6 ans, à s’en aller. Pour eux, la leçon serait répétée d’autres fois, inutile qu’ils prennent peur. D’autres padawans plus vieux quittèrent également le cours, prenant silencieusement le chemin vers l’entrée du Temple Jedi. Finalement, les deux Maîtres se retrouvèrent avec une poignée de padawans aux yeux curieux.

- Approchez, dit doucement Maître Don. Approchez-vous, encore, et placez vous en demi-cercle autour de nous…

Maître Don effectua un signe de tête confiant à Maître Vahalor pour lui signifier qu’il pouvait commencer dès qu’il le désirerait. Lui-même se chargerait de surveiller les réactions des padawans, quelques fois que certains prennent peur ou réagissent mal. Car si le vieil homme laissait carte blanche à Horus, il ne savait en aucun cas à quoi s’attendre précisément…
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Il aurait été difficile après pareille introduction d'espérer faire bouger d'un centimètre la jeune fille pour lui faire quitter le cours. Sa curiosité n'avait déjà pas besoin d'être très sollicitée en temps normal mais les précautions que prenaient les deux maîtres l'intriguaient au plus haut point. Cette leçon, depuis sept ans qu'elle vivait au temple, elle en avait fait le tour cent fois jusqu'à en connaître instinctivement les moindres recoins et on aurait pu penser que comme les autres padawans plus âgés, elle aurait prêté son attention à une base mon solide de son enseignement. Cependant, c'était la première fois qu'on lui donnait la possibilité d'observer une situation "réelle", sortit du context calme et protecteur du temple. Une calme impatience commençait à la gagner. Si elle connaissait le sujet et se doutait du thème, elle ne s'attendait pas à quelque chose d'exceptionnel. Oui mais voilà ! La nervosité des deux maîtres à épargner les plus jeunes témoignait que justement il devait y avoir quelque chose d'exceptionnel.

Elle se rapprocha comme l'avait demandé Maître Don en s'asseyant près de lui et en braquant ses yeux étrange droit sur Maître Vahalor. Cependant, elle sursauta soudain et porta son regard dans celui du jedi le plus âgé.


- Maître Don, comment...enfin...comment allez-vous faire pour Elora ?


Elle avait parlé à voix basse et un coups de vent providentiel avait balayé les feuillages au-dessus de leur tête, dissimulant son murmure. A la réflexion, elle ne savait pas s'il l'avait entendu mais elle ne voulait pas se risquer à reposer sa question qui était passée inaperçue aux yeux de sa comparse et qui aurait pu la géner.
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La voix d'Akiane avait attiré l'attention d'Elora. Cela fit que la fillette se reconcentra sur la discussion et cessa de s'agiter. La jeune fille donna sa vision de la phrase d'Oban-Urr. La petite fille ne l'avait pas vraiment compris comme cela, mais elle était encore très jeune. Malgré tout elle avait compris ce que voulais dire Akiane et réfléchit pendant quelques minutes à cette vision des choses. Puis Maitre Saï Don répondit à sa question. Il fallait prendre le temps de se poser des questions pour identifier ce que l'on ressentait. Prendre le temps de la réflexion, savoir s'arrêter quelques secondes pour analyser ses sentiments. Tout cela était le premier pas pour ne pas se laisser submerger par ses émotions. Elora écouta avec une grande attention l'échange entre le vieil homme et la jeune humaine. Ses cours-ci étaient beaucoup plus intéressants que ceux que lui donnaient ses précepteurs sur sa planète. Le maitre Vahalor prit la parole et commenta tout ce qui avait été dit depuis sa dernière intervention. La petite fille n'était plus surprise de la façon dont elle voyait le maitre jedi. Cela ne lui faisait pas peur non plus. Horus était toujopurs aussi calme et souriant que la première où la fillette l'avait rencontré. Ce qu'il proposa éveilla la curiosité naturelle de la petite miraluka. Mais ce qui l'intrigua le plus c'était la précaution que prenait maitre Saï Don pour épargner les plus jeunes titillait encore plus son esprit. Peut-être était-ce lié à la façon dont elle le voyait ? Elora vit que les tout petits s'en allaient ainsi que quelques grands.

La fillette se rapprocha comme l'avait demandé Maitre Saï Don et "regarda" Horus. Elle se demnandait ce qu'elle allait découvrir de plus que ce qu'elle voyait déjà de lui. L'impatience commençait à gagner la petite miraluka. Peut-être que ce qu'allait leur montrer Horus lui permettrait de comprendre ce qui était arrivé au maitre jedi pour que son psychisme soit ainsi modofié. D'un coup, le regard de la petite fille fut attiré par les feuillages au dessus d'eux qui furent balayés par le vent. Puis une fois que le coup de vent passa, Elora reporta de nouveau son attention sur Horus. Elle ne savait pas ce qu'elle allait découvrir mais aux paroles de maitre Saï Don, cela devait surement être très impressionnant. Mais surtout comment allait-elle le percevoir à travers la Force ?
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Horus hocha de la tête avec remerciment et soulagement quand maître Saï Don approuva son initiatve puis renouvella son avertissement et encouragea les plus jeunes à s'en aller. Horus trouvait cela des plus judicieux, car ce qu'il allait montrer n'etait pas vraiment quelque chose de banal et habituel, surtout pour de jeunes enfants. Avec un large sourire, il invita les padawans qui etaient restés à suivre les instructions de Maître Don et à s'assoir en demi cercle autour des deux maîtres. Il eut un regard bienveillant pour tous ces jeunes apprentis, jedis en devenir, puis se mit à leur parler d'une voix chaude et amicale.

Bien, à present, fermez tous les yeux, cela vous permettra de mieux visualiser les souvenirs que je vais vous transmettre. Car c'est de cela qu'il est question. Je vais vous faire voir ma propre experience, et par ce biais, vous pourrez voir ce qu'il advient de ceux qui ne controllent plus leurs emotions et notament sombrent dans le coté obscur de la Force. Gardez cette experience comme un avertissement et une leçon complementaire à celle çi. Et ainsi tout le monde verra au mieux les aboutissants des paroles de maître Don.

Horus finit calmement sa phrase, puis aprés un ultime regard et geste de confiance de la tête vers son confrere, il puisa dans ses souvenirs. Utilisant la Force, il prit les souvenirs qui etaient present en lui, dans sa memoire vive, et les etendit vers l'exterieur, les faisant toucher les esprits des padawans rassemblés afin qu'ils voyent pleinement ce que ces souvenis avaient à leur montrer, qu'ils partagent l'experience du maître jedi.

La premiere chose qui fut visible, ce fut l'image d'Horus Vahalor. Mais cette image montrait un homme un peu plus jeune, des traits plus juveniles et relachés, un enthousiasme et une ardeur joyeuse, bienveilant et plaisant avec tous, et maniant un sabre laser à la lame bleu pale. Ces images durerent quelques instands, mais suffirent à montrer Horus tel qu'il etait lors de sa carriere de chevalier jedi, en fait peu different en apparance du Horus Vahalor qui se tenait aujourd'hui devant tout ces padawans. On pouvait ainsi voir un jedi tout ce qu'il y a de plus normal, qui semblait plus disposé à la joie de vivre et au bien envers tous qu'a n'importe quoi d'autre. Puis ces images s'effacerent, au profil de la vision d'une toudra glaciale s'etendant à perte de vue. Toris personnes envellopées dans de lourdes capes noires se tenaient devant Horus. Mais celui ci etait totalement metamorphosé. il se relevait quand il s'offrit a la vue des souvenirs. Le jeune homme degageait à present une aura de haine et de rage qui l'enveloppait comme un linceuil, ses yeux avaient à present une couleur rouge ecarlate malefique et intense d'où se deverssait des puits d'obscurité et de souffrance mellé à la colere en ebullition. Il semblait englouti par l'obscurité devorante et pleine de violence qu'il acceuillait dans son corps, son etre gorgé de mal. Il se rua alors sur les trois formes en noir, et tous purent voir la bataille qui s'ensuivit, mais comme vue en accellérée. On avait tout de même pu apercevoir la violence de la lutte et comment Horus Vahalor avait finalement massacré dans un accé de rage ses adversaires. Il fut ensuite clairement visible, à present souillé de sang, mais son expression de rage et de haine ne l'ayant toujours pas quitté. Les souvenirs montrerent alors plusieures sequences coupées, où l'on voyait tour à tour le futur maître jedi herrer dans cette même toundra glaçée. Il semblait par moment comme pris de folie, abatant au hasard et avec une violence dchainée son sabre et la Force sur le payasage environant. La Force semblait toujours viciée et corrompue en lui et autour de lui tandis qu'on voyait Horus hurler aux quatres vents sa clere et sa douleur qui semblait le ceindre comme une courronne d'epines. Et toujours ce mal repoussant qui donnait mal aux tripes et à l'âme et qui infestait le corps du jedi. Les souvenirs se dissiperent finalement sur une ultime vision de l'etre ravagé par le coté Obscur de la Force qu'etait devenu Horus Vahalor.

Maître Vahalor regarda avec douceur et bienveillance les padawans autour de lui emerger de ses souvenirs . Par le biais de la Force, il leur envoya des ondes positives chargés de reconforter et de calmer les emotions exacerbées par cette experience. Horus esperait du fond du coeur qu'il n'avait causé de mal chez personne et s'assura avec vigueur et douceur du bien être de chacun. Puis il reprit la parole afin de conclure sa demonstration.

Comme vous l'avez tous vu, j'ai à cette epoque sombré dans le coté obscur de la Force. Et j'y suis tombé parce que j'ai vu tout mon peuple massacré et ressentant une immensse peine pour les miens et colere pour leurs bourreaux. Et cela à suffit à me faire basculer sans que je le veuille de coté obscur. Que cela serve de leçon à tous: même la juste vengeance et un deuil peuvent vous submerger et faire devenir chacun de vous la personne que vous avez vus tout à l'heure. Et ne croyez pas que l'on en reviens comme ça. Je suis une des rares exeptions à m'etre extirpé du coté sombre de la Force et je garde à present à jamais mon âme divisée entre le coté lumineux et le coté obscur, si bien qu'a chaque instand de ma vie, je dois lutter pour ne pas etre de nouveau envahit par cette puissance malefique. Alors, vous devez tous veiller à ne JAMAIS tomber dans les mêmes erreurs que moi, car cela signerait votre perte.

Puis Horus eut soudainement un large sourire rayonnant dont la chaleur et la joie gagna toutes les personnes rassemblés alors qu'il finissait avec enthousiasme et joie rassurante ses propos.

Mais pour cela, j'espere pouvoir vous faire confiance, non?
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Akiane observa le contraste saisissant qu'offrait cet homme sous cet éclairage nouveau. Il était maître jedi et en cet instant semblait doux, réconfortant, chaleureux et amicale alors que les souvenirs qu'il leur avait transmis l'avait montrer dur, sanguinaire, vengeur, comme s'il s'était s'agit d'une autre personne. La jeune padawan, très sensible aux pulsions bonnes ou mauvaises de la forces, avait été à la fois fascinée et ébranlée par ce flot d'émotions aussi intenses que dévastatrices. Mais ce qui retenait le plus son attention, c'était le basculement de la force. Elle ne prenait pas partie, elle existait simplement et seul l'utilisation qu'en avait faite maître Vahalor mettait en évidence la facilité à se laisser séduire et corrompre par le côté obscur. Une vague de puissance déraisonnée qui l'avait effrayée, dégoutée, lui laissant un arrière goût d'incompréhension. Qui voudrait ressentir cela ? Qui avait-il de noble dans cette folie furieuse ? Dans cette puissance exacerbée ? Elle était troublée et à la fois satisfaite d'avoir été confrontée à la réalité.

Se calmant, elle perçu les ondes qu'envoyaient les autres padawans. Tous avaient été affectés par cette vision du côté obscur et elle fut heureuse de constater qu'elle avait plutôt bien supporter l'expérience comparé à d'autres qui semblaient bien plus effrayés et mal à l'aise. Néanmoins, la jeune humaine avait compris ce qu'on avait voulu lui montrer. Cette vengeance était "juste", son sentimment était honorable mais les conséquences avaient été dévastatrice. Akiane se permit de philosopher ce qui en fait, se prêtait particulièrement bien au cours :


- C'est armé des meilleures intentions qu'on commet les pires atrocités.
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Le Maitre Vahalor demanda à tous les padawans qui étaient restés de fermer les yeux pour visualiser ses souvenirs. Les premières images qui leur montra furent agréable à voir. Elle le montrait bien différent du maitre jedi qu'il était maintenant. Il était plus jeune et possédait une ardeur joyeuse. Mais très vite tout cela changea. La petite miraluka sentait la haine qui ressortait de cet Horus là. Même plus encore. En effet, étant lié intimement à la Force, Elora revivait totalement le souvenir du maitre. Elle avait l'impression que c'était elle qui possédait cette rage. Et cela lui faisait peur. Etant trop jeune, elle n'arrivait pas à observer ça de façon calme et détachée. Elle le vivait pleinement et intensément. Le flots d'émotions intenses de cet Horus la submergeait et elle ne savait pas à qui se raccrochait. La petite fille était terrorisée. Elle sentait toute la violence qui habitait le maitre jedi à ce moment là. Elora ne voulait plus ressentir cela. Comment pouvait-on vivre avec cela ? Comment pouvait-on vouloir ressentir cela ? La petite miraluka ne comprenait pas. Extérieurement la fillette tremblait de tout son corps. Elle était apeurée et voulait que cela cesse. Elora se raccrocha à la tunique de Maitre Saï Don. Finalement tout se finit et la fillette émergea des souvenirs du maitre jedi. Elle sentit les ondes positives envoyé par ce dernier afin de les réconforter et calmer leurs émotions exacerbées par cette expèrience. Elora se calma peu à peu. Ses tremblement césserent et elle se retrouva bientôt presque apaisé. Elle avait ressentit et vécu le Côté Obscur et se jura de ne jamais plus ressentir ça. Une légère peur subsistait encore dans son esprit alors que le maitre Vahalor leur demandait s'il pouvait leur faire confiance. D'une voix pas encore complétement rassurée, la petite fille lui répondit :

"Oui maitre, du moins pour moi"

Même après ce qu'elle venait de vivre, la vision qu'elle avait du maitre jedi ne la dérangeait pas. Elle comprenait même mieux ce qui lui était arrivé. Et après avoir ressentit ce qu'il avait vécu à cause du Côté Obscur, la fillette l'admirait encore plus car elle savait qu'il continuait de mener ce combat.
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Saphira était cachée dans l'un des recoins et écoutait avec attention. Elle n'avait pas encore revêtue la tenue des Padawans car, elle ne savait pas encore si c'était vraiment ce qu'elle voulait faire. Un droïd lui avait été assigné pour lui apprendre à lire mais, à date, elle n'avait pas été très assidue dans ses études. Dans sa vie de gamine des rues, apprendre à lire était un luxe que seules de rares personnes pouvaient se payer. On lui avait toujours dit qu'apprendre à lire était une perte de temps et que ça n'aidait pas à trouver de la nourriture. Elle s'était donc contentée de ça et n'avait jamais apprit.

Pour l'instant, elle écoutait de loin sans se mêler aux autres, le cours de philosophie. Elle ne se sentait pas prête à se mêler aux autres et elle ne pensait pas mériter le titre de Padawan. Elle ne se sentait pas vraiment spécial ni vraiment intelligente. D'ailleurs, elle n'y comprenait rien à ce cours. Elle voulait juste se cacher du droïd qui ne la lâchait plus et la tançait pour qu'elle reprenne ses devoirs en lecture. Elle resta donc caché à écouter sans rien comprendre. Elle espérait juste que personne ne la voit. Sans qu'elle le veuille, les maîtres l'intimidaient et elle serait bien incapable de parler devant eux.
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Sans pour autant s'être montré, Orphéus qui s'était adonné a une petite séance de méditation avait écouté et suivi attentivement tout ce qui s'était passé. A quelques mètres de l'arbre, rien n'aurait pu laisser penser qu'il était lui aussi venu pour le dit dours. Bizarrement, le doyen de cette académie avait trouvé la situation des
plus amusant en voyant ici présent quatre génération, de vingt ans
espacés, de Jedi se réunir en ce même lieu. Il aurait put être le Mentor de Maître Don, tout comme ce dernier aurait put être celui d'Horus qui lui même pourrait être celui d'un des Padawans ici présents. Il s'était intéressé plus spécialement au réçit du jeune Maître Vahalor avec qui il avait déjà collaboré. Au cours des trente dernière minutes, le nombre de personne c'était réduit de moitié. Et forcé de constater qu'il en apprennait alors davantage sur celui qui souhaitait être si mystérieux : Horus Vahalor. A son instar, Maître Dhish avait en son temps connu le côté obscur et avait lui même massacré plus d'hommes qu'un Jedi normal ne devrait en combattre dans sa vie. Et tout comme lui il avait fait celà par la faute d'un deuil et avait lancé sa colère contre le monde, plutôt que sur le principal intéressé. Celà le fit sourir, il se retrouvait un peu dans cette méthode brutale d'apprentissage, sauf que lui n'aurait pas réconforté les Padawans...

Il avait aussi remarqué l'attention que tous portaient au cours, y compris cette jeune Twi'Lek, posté à côté d'un droïd de soutient, cette même enfant semblait d'arriver tout juste, elle ne portait pas les vêtements traditionnels, mais même le Maître n'était pas en règle aussi celà importait peu. Il décida toutefois de se lever afin de faire aussi profiter les jeunes de ses connaissances tout en ménageant ses ardeurs au sujet du côté obscur. Les yeux fermé et la tête baissé, il passa derrière Saphira , congédiant le droïd qui ne demanda pas son reste. Et, la poussant petit a petit vers le groupe il répondit à la jeune Padawan Humaine qui s'était exprimée :

- En effet, nous autres Jedi, sommes faillibles, nous pouvons céder au côté obscur alors qu'un Sith ne pourrait céder au côté lumineux. j'ai ressentit en vous, en chacun de vous, un profond dégoût, moi au contraire j'ai ressentit une certaine satisfaction, celle que Maître Vahalor avait lui aussi dû ressentir lorsqu'il avait cédé. Mais celà n'est que passade, vous avez tous ressentit ce qui se passe par la suite, une haine, un colère, une peur de soi même si intense que le seul moyen de s'en alléger est de détruire tout ce qui peut se trouver autour de soit.

Le Maître Jedi arriva enfin au niveau de ses confrères, laissant Saphira en plan, debout, bien qu'il l'ai invitée à s'asseoir d'un geste de la main.

- Il est rapide de céder au côté obscur, et il est difficile d'en revenir, vous vous en doutez dorénavant. Et pourtant je n'ai pas une vision aussi manichéenne que mes confrères... *voyant les yeux ronds de certains jeunes encore la il se reprit* Enfin je ne croit pas qu'il y ait le Bien et le Mal, je pense qu'il y a un tout. Vous devez, à mon avis, tous vous être déjà rendu à la bibliothèque et avoir lu des réçits ou même des informations sur l'Ordre Jedi, voire peut-être même sur les capacités que nous autres, Jedi possédons. En celà vous devez savoir que l'éclair de Force est un pouvoir Obscur dévastateur que peu de Jedi utilisent... Faute d'être passé au côté obscur assez longtemps pour l'avoir incorporé... C'est tout le mal que je leur souhaite.

Après cette parole plus qu'ambigüe, le Maître étendit son bras droit, paume vers le bas, il plaça ensuite son autre main face à celle-ci à quelques cinquante centimètres. Et laissant alors jaillir des éclairs de ses mains, il regarda l'assistance avant de comprimer les dit éclairs en appuyant ses mains l'une contre l'autre.

- Vous vous dites sans doute que moi aussi je n'ai pas eu une vie facile, comme Maître Vahalor et pourtant ce pouvoir, bien qu'acqui dans la douleur la plus horrible m'a au départ servi à me défendre... Quelqu'un pourrait-il en tirer une leçon ?

Les Annoo-Dat n'avaient pas les même yeux que les humains, aussi, ceux d'Orphéus étaient rouges naturellement, et lors de son passage au côté obscur ils n'avaient fait que s'assombrir sans plus jamais perdre de leur couleur.
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Sepa était sorti de son entrevue avec les maîtres jedis qui lui avaient redonné leur confiance pour que celui ci reprenne son apprentissage de jedi.Il portait la tenue de padawan comme les autres malgrés son age et il espérait qu'il n'aurait aucunes remontrances des autres jedis.Il ne voulait pas montrer aux autres sont caractères plus ou moins impulsif mais c'était dans ses gènes,tout le monde connaissait le caractère des Zabraks et malgré qu'il essayait de se diférencier des autres,cela lui était trés dur.

Il décida de visiter le temple mais visiter un monument seul sans rien y apprendre ne l'intéressait guère,il alla alors dans la direction du parc.Une fois sur les chemins du parc,il aperçut un groupe de jedi en plein discussion,ça lui semblait même être un cours que proposait un maître.Il aperçut alors un maitre faire le pouvoir de l'éclair de force,il avait été impressionné puis il s'avança peu à peu car il n'avait rien entendu de tout ce qu'il y avait été dit.

*quelle pouvoir,mais bon,c'est le coté obscur,je leur ferai payer à ces maudits sith de ce qu'ils ont fait à mon maître*

Il se calma en avançant car il s'était rappelé que la haine amené au coté obscur,il respira calmement puis une fois qu'il était à une distance raisonnable pour entendre tout ce qui si disait,il s'assit contre un arbre mais n'alla pas perturber le discours entre les jedis.Il ne savait pas si c'était interessant ou des plus ennuyant,Sepa n'avait jamais apprécié les cours,son ancien maître l'avait compris et ils avaient commencé vite à la pratique car pour lui,la meilleure façon d'apprendre c'est sur le terrain.Il posa sa tête contre l'arbre puis ferma les yeux pour se concentrer uniquement sur la conversation qui avait lieu
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Peu à peu, la peur qu'avait ressentit elora s'estompa. La petite fille sentit la présence de la petite twilek qui était caché pas très loin. Puis elle vit arriver un autre jedi. Elle ne connaissait pas la race de se dernier. Il poussait devant lui la petite twilek puis répondit à Akiane. La petite miraluka écouta avec attention ce que disait le maitre jedi. Il expliqua ce qu'il avait ressentit à la vision de Maitre Vahalor. La fillette se demandait comment on pouvait ressentir de la satisfaction à faire le mal. Il leut dit qu'il était difficile de revenir du Côté Obscur. Elora s'en était bien rendu compte. Elle voyait plus de choses chez maitre Vahalor que les autres padawans présent. Au mot manichéènne, la petite fille fit de grands yeux ronds. Elle ne comprenait pas ce que ce mot voulait dire. Mais Orpheus se reprit et expliqua sa pensée. Il leur expliqua que pour lui il n'y avait pas que le bien et le mal, mais un tout. Et effectivement, la fillette était aller parfois dans la bibliothèque pour en apprendre plus sur les jedi. Mais pas si souvent que ça finalement. Orpheus leur montra l'éclair de Force. Un pouvoir que peu de jedi utilisait, car il était un pouvoir du Côté Obscur qui se révélait très dévastateur. Elora regarda cela avec étonnement. C'était la première fois qu'elle voyait l'utilisation d'un pouvoir du Côté Obscur. Et comment elle le voyait ne lui plaisait pas. C'était sombre, rouge, malsain. Puis les éclairs stoppèrent et le maitre jedi leur expliqua que ce pouvoir acquis dans la souffrance lui avait servit à se défendre. Il leur demanda si quelqu'un pouvait en tirer une leçon. Elora réfléchit pendant quelques minutes. Pendant sa réflexion elle remarqua la présence d'un autre padawan. Il était beaucoup plus vieux qu'elle et que la plupart de ceux réunis autour de maitre Saï Don. Mais la fillette ne s'en formalisa pas et se recentra sur le cours. Finalement elle prit la parole de sa petite voix fluette :

"Maitre, cela veut dire que c'est pas forcément le pouvoir qu'on utilise qui est mauvais, mais la raison pour laquelle on l'utilise. C'est la personne qui utilise le pouvoir qui fait la différence. Si on l'utilise que pour se défendre et jamais pour attaquer, ça a beau être un pouvoir du Côté Obscur, ça fait pas de nous quelqu'un de mauvais."

Elora "regarda" tour à tour les trois maitres jedi. Elle ne savait pas si ce qu'elle avait dit était juste. La fillette se demandait si elle avait bien compris ce qu'il avait voulu leur faire comprendre.
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Silencieux, attentif, le vieux Maître Don avait suivi toute la scène sans esquisser un geste. Il laissa bien entendu Horus faire sa démonstration… Qui expliquait en partie l’aura étrange que l’homme émanait. Les padawans qui restaient étaient intéressés et un nouveau Maître, Maître Dhish, venait les rejoindre. Lorsque ce dernier montra ses éclairs, Maître Don ne craignit un instant que le cours ne tourne à la parade de pouvoirs obscurs par les Maîtres… Bien sûr, extrêmement rares étaient les Maîtres Jedi qui ne savaient utiliser aucun pouvoir de Force obscure. Lui-même ne faisaient pas parti de ces exceptions, mais il se garda bien de dévoiler quoique ce soit au sujet de sa propre personne. Tandis que Maître Don faisait un clin d’œil complice à la jeune Twi’leck que l’on amenait malgré elle, la petite miraluka, une fois de plus, prit la parole pour répondre à la question d’Orphéus.

- Maitre, cela veut dire que c'est pas forcément le pouvoir qu'on utilise qui est mauvais, mais la raison pour laquelle on l'utilise. C'est la personne qui utilise le pouvoir qui fait la différence. Si on l'utilise que pour se défendre et jamais pour attaquer, ça a beau être un pouvoir du Côté Obscur, ça fait pas de nous quelqu'un de mauvais.


- Voilà des paroles intelligentes,
déclara Maître Don à la petite fille. Vous voyez, Maître Dhish et Maître Vahalor ont tous deux retiré de leurs mésaventures des choses qui peuvent leur servir aujourd’hui. Ces leçons font désormais partie intégrante de leur vie. Les évènements ne sont pas toujours agréables, mais un Jedi n’oublie rien : ses erreurs, ses victoires, ses réflexions et son expérience vivent à travers ses actes présents. N’oubliez jamais que chacun porte son histoire, et que chacun marche vers un destin dont il est, en grande partie, l’auteur.

La voix de Maître Don s’éteignit. Il regard Maître Vahalor, puis Maître Dhish.
Il songea qu’il en avait appris plus sur eux en quelques minutes que ce qu’il n’aurait espéré en épluchant des dossiers et rapports de missions de l’académie durant des heures.
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Akiane n'aurait su dire pourquoi exactement, mais elle n'était pas sûr d'apprécier maître Dish au travers des paroles ambigües qu'il venait de prononcer. Quelque chose la dérangeait peut être cette impression qu'elle avait eu qu'il ne regrettait pas tout à fait son abandon au côté obscur lorsqu'il disait avoir ressenti à la vision de la satisfaction ou bien qu'il ait précisé sa propre constatation. Néanmoins, Akiane savait que l'un de ses défauts était de juger trop vite les gens aussi elle choisit de ne pas s'arrêter à cette première impression et de tenter d'apprendre ce qu'elle pouvait de ce maître jedi. L'arrivée de la Twilek, qui décidément n'était pas parvenue à rester discrête pour une bonne partie des padawans présents puisqu'ils utilisaient la détection, son arrivée donc ne l'émut pas plus que cela et la jolie humaine reporta son attention sur la miraluca qui faisait à nouveau preuve de sa remarquable faculté d'analyse pour une enfant aussi jeune.

- Je suis d'accord avec Elora. Ce sont les actes et la cause que l'on sert qui déterminent si nous sommes bons ou mauvais, tout en sachant que quelqu'un n'est jamais tout blanc ou tout noir. En fait, je pense que l'on est tous un peu gris.

Elle sourit. Sa blague était fine mais elle ne savait pas comment serait appréciée cette référence aux jedis gris.
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[HRP] Elora, je suis Maître Jedi moi aussi, même si je suis "Gris", donc si d'aventure tu pouvais modifier ton post pour m'élever au rang de mes confrères je t'en serai gré.[/HRP]

Orphéus rit alors de bon cœur, s'était la première fois qu'il entendait quelqu'un dire de tout les Jedi qu'ils étaient tous Gris, en effet, c'était quelque part insultant pour lui face aux autres Maîtres, mais elle ne prenait pas le sens du mot Gris comme lui aussi, cela restait amusant.

- Sache, jeune enfant qu'au sein de l'Ordre Jedi, il existe une catégorie de Jedi que nous nommons les Jedi Gris. Tu as parfaitement raison, la vie n'est pas toute blanche ou toute noire, pour chacun d'entre nous. Néanmoins il faut différencier les Jedi des Jedi Gris et encore plus des Jedi Noirs ou des Sith. Les Sith pensent que par la Force et le pouvoir qu'elle leur procure, ils obtiendront une certaine forme de liberté et de contrôle total sur tout... Les Jedi Noirs cherchent le pouvoir par tout les moyen afin de s'élever eux même. Les Jedi, eux, pensent que la Force est unificatrice et qu'elle unira, tôt ou tard la galaxie.

Orphéus fit une longue pause, il n'avait pas parlé des Jedi Gris dont il faisait partie, et en temps normal, seul les Maîtres ici présent savaient qu'il était dans cette caste, a moins qu'un de ces enfants n'est épluché les dossiers de tout les Maître du Temple ? Non... ça en ferait trop pour eux. Il reprit afin d'expliquer sa vision qui n'était pourtant pas celle de tout les Jedi Gris.

- Nous autres, Jedi dit "Gris" nous sommes égarés dans la Force et en sommes revenus, néanmoins, notre vision e la Force en a été modifié, aussi, certains pensent qu'elle guide notre destin, quel qu'il soit est tracé, ils suivent alors le flux et le reflux de la Force. Moi, je pense qu'elle est notre allié, et à ce titre je ne la brusque pas, elle m'aide et en retour je ne vais pas a son encontre.

Le Maître Jedi préférait ne pas devenir trop précis, au quel cas et bien que le plus vieux ici, il serait réprimandé pour avoir laissé ses idées filtrer et influencer de jeunes Padawans.

- J'ai une vision qui a été ternie par le côté obscur, au sens propre comme au figuré, moi aussi j'étais convaincu que la Force était unificatrice, et peut-être l'est elle, je ne le saurait sans doute jamais. Je n'ai pas renié le côté obscur et je l'utilise à mon avantage, il est un bienfait pour moi et pourtant j'ai tué avec celui ci... Nous sommes des Jedi, nous faisons ce qui nous semble juste coûte que coûte, c'est la leçon qu'après 92 années j'ai pu tirer.
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Saphira eut une petite surprise quand le maître Jedi passa derrière elle et la poussa doucement vers le groupe. Elle ne pensait pas mériter d'être là, elle, la gamine des rues. Elle n'avait pas passé sa jeunesse à étudier les mystères de la Force, si mystère il y avait. Elle avait juste des pouvoirs qu'elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait surtout pas qu'on en fasse tout un plat.

Quand Maître Don lui fit un clin d'oeil, elle rougit et baissa la tête. Elle n'osait rien dire de peur de sortir une énormité. Elle ne comprenait vraiment rien à tout ça. Ses jeunes années, elle les avait passé à vivre à la dure. Elle avait, sans le savoir, forgé son esprit et son corps à la survivance. Son instinct de survie était très élevé et elle semblait capable de s'adapter à tout alors, pourquoi ne s'adaptait-elle pas à cette nouvelle situation? Sans doute parce qu'elle ne se sentait pas à sa place. On l'avait emmené ici mais, personne ne la guidait plus maintenant si ce n'était ce stupide droïd chargé de lui apprendre à lire.

Elle se sentait vraiment perdue et ses pensées partaient dans tous les sens. Sur Ryloth, elle avait des repères qu'elle n'avait plus maintenant. Elle sentait qu'elle allait pleurer quand des oiseaux se posèrent près d'eux et se mirent à pépier sans crainte. Saphira se calma, les animaux avaient toujours eu cet effet sur elle. Elle les regarda et sentit que ses amis à plume avaient très faim. Elle prit un petit pain qu'elle avait chipé à la cantine et le réduisit en morceaux avant de leur envoyer. Les autres Padawans la regardèrent, curieux.

-Ben quoi, ils avaient faim. Je leur aie juste donné de quoi manger.

-Comment as-tu su qu'ils avaient faim? Lui demanda un garçon.

-Quoi? Tu ne les as pas entendu? Ils le disaient assez fort pourtant.
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