Ni une, ni deux, ayant réussi sa mission sur Artorias, il emprunte un vaisseau à l’armée Républicaine pour venir en aide à son ami. Une initiative un peu dangereuse vu l’état de la Flotte Républicaine, mais cela conforte le padawan dans sa décision.
Et dire que Zarielle pensait que le gros du travail était déjà fait, voilà que des renforts arrivent ! Ces Jedi, vous en abattez un, un autre apparaît à sa place aussitôt !
Seuls les joueurs Joclad Draayi, Zarielle Velora et Zelonion Tianesli sont autorisés à poster dans ce sujet.
Ordre des posts : Zelonion, Zarielle, Joclad
S'agissant d'un combat sans dé, vous serez départagés sur la qualité et la pertinence de vos RP, ainsi que l'originalité et l'intelligence de vos idées. Soignez donc bien votre écriture !
- Spoiler:
- Je poste vu que Joclad n'a qu'une petite fenêtre pour répondre ce week-end...
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Virant sec pour éviter de me retrouver en position de cible, je visualisais alors l’appareil de Ferus, sévèrement endommagé alors qu’au même moment l’ennemie vociférait dans les hauts parleurs de mon casque. J’étais clairement mal à l’aise, totalement perdu au milieu du vide sidéral alors que je détournais l’attention de l’adversaire pour permettre à mon ailier de prendre la fuite. Esseulé, il était clair que mes chances de m’en tirer étaient minces et, comme mon adversaire le suggérait, il était peut-être temps de parlementer afin de m’en sortir. Je serais bien plus utile vivant que mort, bien évidemment ! Parce que lorsque l’on est mort, on ne sert plus à rien…
Un sourire finis cependant par s’étirer sur mon visage. Me rendre n’était clairement pas une option. Et rompre le combat non plus, car cela mettrait clairement en danger toutes les capsules de survie qui devaient se trouver partout dans le tourbillon de débris créé par la destruction de la flotte Républicaine. Alors son discours, elle pouvait se le mettre ou je pense ; Foi de Draayi..
« Moi ? Tu veux sincèrement que je te laisse massacrer des êtres sans défenses ? Que je me fasse passer pour quelque chose que je ne suis pas ? Je suis un Jedi et l’une de mes missions est de protéger les êtres sans défenses contre leurs agresseurs. Tu es l’agresseur, ni plus ni moins.
Je rompais sec la communication et je virais à nouveau de bord pour m’aligner sur la trajectoire de mon adversaire. Elle cherchait visiblement à prendre la fuite, ou au pire, à me distancer pour profiter des cibles sans défenses que représentent les capsules de sauvetages des navires Républicains. Enfin, c’était ce que je pensais jusqu’à ce qu’elle me fasse à nouveau face. Sans hésiter, j’armais le dernier missile à concussion encore disponible et je verrouillais la cible. Dans la continuité, je m’apprêtais à faire feu lorsqu’elle changea à nouveau brutalement de trajectoire, quittant ainsi mon réticule de tir. Me retenant de lancer une série de jurons, je virais à sa suite. Un bruit caractéristique attira soudainement mon intention et mon regard descendit alors instantanément sur l’afficheur du senseur. Un nouvel appareil provenant de la surface se dirigeait clairement dans notre direction. Je demandais une authentification du transpondeur et mes instruments m’indiquèrent rapidement qu’il s’agissait d’une cible amie.
Des renforts ? Je fermais brièvement les yeux, cherchant à identifier qui cela pourrait bien être étant donné que tous les appareils alliés dans la zone avaient visiblement été abattus. Je trouvais rapidement ma réponse en sondant la Force ; c’était Zélonion.. J’ignorais qu’il avait été appelé pour participer à cette mission de sauvetage et j’étais à la fois désolé pour lui. Car la situation n’étais pas du tout à l’avantage de la République et un repli était impossible avec nos appareils, ces derniers ne disposant pas d’hyperdrive pour sauter dans le sous-espace. Ignorant l’appel radio de mon adversaire, je changeais de fréquence afin de trouver celle de mon ami.
« Hé, Zel’, tu me reçois ? Je sais pas si tu prends la fuite ou si tu viens m’aider mais te connaissant, la première hypothèse est fort peu probable. Et hum.. J’aurais en effet besoin d’un petit coup de main. Mon appareil est endommagé et mon dernier propulseur pourrait lâcher à tout moment.
Mon regard pivota alors sur la gauche et une grimace apparut rapidement sur mon visage. La silhouette grisâtre et menaçante d’un puissant croiseur ennemi faisait rapidement son apparition de derrière les restes d’une frégate Républicaine. Sans une seconde de plus, la voix de mon adversaire refis soudainement surface pour nous provoquer, Zélonion et moi. C’était en quelque sorte de bonne guerre. J’aurais sans doute fais de même si la situation avait été inversée, ne serait-ce que pour inciter l’adversaire à la retraite. Esquissant un léger sourire, j’étais cependant perplexe, réfléchissant à un moyen de passer ce croiseur afin de poursuivre notre adversaire.
« Et après c’est moi le lâche ? La belle affaire. C’est pas moi qui ait besoin d’un croiseur pour se débarrasser de deux lutins »
Je mettais mon appareil sur la tranche, plongeant mon regard sur l’appareil de Zélonion.
« Zél, on doit apsser ce croiseur. On va profiter du champ de débris pour passer derrière. Il ne peut plus manœuvrer facilement, on va pouvoir le coincer facilement. A moins que l’on essaye de le détruire mais ce n’est pas avec mon seul missile et mes pauvres canons lasers que je vais percer ses déflecteurs. A moins que… Mon regard fixa de nouveau le senseur puis je levais ma tête alors que plusieurs rafales de turbolasers fusaient sous mes yeux. « Navire allié en approche, la voici notre diversion. On fonce ! »
Je virais alors de bord, laissant le croiseur de classe Centurion face au croiseur Républicain nouvellement arrivé. Mon radar se cala rapidement sur notre adversaire.
« Je l’ai ! ». Je regardais mon réticule de visée qui se cala sur la cible encore trop loin pour engager au canon. Mon dernier missile armé, je faisais feu. « Missile lancé, on attaque ! »
Après les événements sur Artorias, tout s'était rapidement enchainé, et le jeune adolescent s'était retrouvé bien vite à bord d'un vaisseau, normalement en dehors des combats. Sauf qu'au plus il s'en rapprochait du vaisseau de type croiseur, au plus il se sentait bizarre. Perturbé par un "je-ne-sais-quoi". Ce n'est qu'une fois sur le croiseur, entendant une conversation, que le gamin comprit. Joclad ... il était en difficulté. Et s'il eut un choix à faire, celui-ci fut vite fait : adieu vaisseau de retour, bonjour chasseur Aurek. Se faufilait jusqu'à la carlingue de l'un d'eux fut en soit une des parties les plus difficiles, ensuite, une fois les moteurs en route, ce fut un jeu d'enfant de s'éclipser.
-"Chasseur Aurek AB 45. Revenez tout de suite. Vous n'aviez pas la permission de décoller !"
La radio n'avait pas tarder à se mettre en communication, laissant apparaitre la voix reconnaissable d'un amiral en colère, qui venait d'apprendre ce qui se passait -l'emprunt d'un chasseur armé- mais aussi le "par qui ?".
-"Gamin ! C'est pas un jeu ! Ramènes ce putain de chasseur !"
-"Je vous promets de faire en sorte de vous le ramenez ... Je ... vous l'empruntes juste un moment."
Et c'est dans un juron de l'amiral, visiblement pas d'accord avec l'idée que Zelonion s'éloigna, demandant au Droide du vaisseau de lui indiquer la route du vaisseau de Joclad. Quelques minutes plus tard, la radio s'activa à nouveau, laissant apparaître une voix à nouveau familière :
" Hé, Zel’, tu me reçois ? Je sais pas si tu prends la fuite ou si tu viens m’aider mais te connaissant, la première hypothèse est fort peu probable. Et hum.. J’aurais en effet besoin d’un petit coup de main. Mon appareil est endommagé et mon dernier propulseur pourrait lâcher à tout moment."
-"Ouais je te reçois. Qu'est ce que tu veux, j'ai pas pu résister ... On m'a dit qu'il y avait une petite fête par ici alors ... Je me suis dit que c'était mieux que de rentrer au bercail ... j'aurais peut-être pas du ..."
Et voila que l'ennemi fuyait ... la belle affaire, ça s'annonçait facile, y'avait qu'à repartir aussi. Mais en entendant la suite du message du Corellien, le jeune Kuati se ravisa. Visiblement non, pas moyen de rentrer. Activant les systèmes de combat du vaisseau à l'aide du droide, Zelonion dit alors :
-"Okay ... M'enfin, si tu te sens de rentrer, hésites pas non plus hein ... J'ai de quoi tenir un moment, mais t'en vas pas t'exploser dans l'espace, parce que je penses que là ... tonton il me tue. Remarque il me tuera quand même s'il apprend que j'ai emprunté ce vaisseau alors ..."
Et dans un Banzaï mémorable, l'enfant élança la carlingue pour frôler le croiseur de classe Centurion, de manière à éviter le plus possible ses tirs. Une manœuvre risquée, mais payante car l'altitude gagnée lui offrit un bon angle pour l'ordre suivant de son frère de galère : FEU. Serrant ses mains sur les manettes de tirs, il attendit son signal de verrouillage et ramena la commande en appuyant sur la gachette.
-"Double tir ..."
Celle-là, il avait toujours rêvé de la caser, et c'était chose faite. Deux torpilles à protons traversèrent l'espace en direction de la cible, l'une derrière l'autre, avec une certaine grâce aux yeux de l'enfant qu'était encore le Kuati. S'élançant à leur suite, le gamin ajouta :
-"J'en ai encore deux comme ça. Oui je sais, normalement c'est six, mais j'ai pas trop pris le temps de leur demander de faire le plein avant de partir. Sinon, une fois cet appareil dégommé, on se casse hein ?"
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Mon appareil glissait sur la tranche, usant des nombreux débris de la flotte Républicaine pour éviter les rafales de laser provenant du croiseur Impérial. Je regardais furtivement le radar de tir afin de connaitre le statut de notre adversaire. Cependant, je prêtais guère attention à la remarque de Zélonion sur le nombre de missiles qu’il lui restait. Ce n’était pas le plus important sur l’instant. Zigzaguer entre les débris avec un seul moteur sur les deux ; voilà ce qui importait le plus pour le moment. Au fur et à mesure que le temps filait, je ressentais les commandes de mon chasseur se durcir, et il devenait donc difficile pour moi de manœuvrer. De plus, de nombreux voyants d’alerte signalaient d’autres avaries mineures qui, cumulées, présentaient un gros risque si je continuais à dandiner le chasseur de la sorte.
La décision était prise. Avec trois missiles, il était impossible pour elle d’en réchapper.
« Zél’, désengagement. Je répète, désengagement ! »
Je tirais sur les commandes afin de me sortir du champ de débris, faisant faire demi-tour à mon appareil. Je guettais l’appareil de Zélonion du regard, espérant qu’il me suivrait. Avec un appareil dans un piteux état, je ne pouvais pas me permettre trop de folies d’un seul coup. Il nous fallait rejoindre la flotte de Maitre Don, afin de trouver un refuge. Ne serait-ce que le temps de changer d’appareil et de réarmer. Repartir au combat ne me gênait pas, non. Je demandais juste que l’on me fournisse un appareil en état de voler.
« Ok, on met le cap sur le reste de la flotte. J’ai de plus en plus de mal à contrôler mon appareil et j’aimerais éviter d’avoir à m’éjecter dans l’espace. C’est un peu trop frisquet à mon goût. »
J’avais finalement le temps de respirer et de contempler les différents voyants d’alerte. Variateur de puissance, absorbeur d’inertie latéral gauche, injecteur, pression d’huile… La totale. Mais si j’évitais de trop brusquer ma bête, alors je pouvais encore voler un bon moment.
Mais c’était sans compter le soudain hululement de mon radar de proximité. Instinctivement, je baissais la tête, pour contempler le code identificateur de l’appareil non identifié. Bouche bée, je tournais la tête dans mes onze heure… Encore elle ?! Bon sang, il ne peut s’agir que du diable en personne pour sortir indemne d’une course poursuite avec trois missiles. Les tris ne tardèrent pas à fuser et crépiter autour de mon appareil alors que je virais de bord afin de me désengager. Mais c’était presque peine perdue avec ce « veau » qu’était devenu mon appareil. L’agilité et la rapidité avaient laissé place à une lenteur de mouvement telle que je ne pus quitter la ligne de feu. Alors quitte à risquer d’y passer, autant qu’elle y passe aussi. Mes doigts ne tardèrent pas à appuyer sur la gâchette, laissant filer un flot ininterrompu de laser dans la direction de la pirate. Et cela jusqu’à ce que l’on se croise. Bien plus agile que moi, je ne cherchais même pas à lui échapper, mais seulement à virer de bord pour lui faire face.
Une idée avait germée dans mon esprit, un moyen de s’en tirer indemne et de la forcer à la retraite. Et cela ne serait-ce qu’un instant. Mais j’avais besoin d’un peu de temps.
« Zél’ ? J’ai un service à te demander.. Tu pourrais occuper notre chère amie un bref instant, le temps que je lui concocte un petit cadeau surprise ? »
Je virais à nouveau de bord, afin de me porter dans une trajectoire croisant des débris, afin de me camoufler un temps. Je relâchais ma prise sur les commandes pour me concentrer, fermant les yeux. Je me plongeais dans la Force, sondant l’espace autour de moi. Je repérais aisément Zélonion au milieu de tout ce vide. Puis finalement, je visualisais notre adversaire. Il me fallut quelques secondes de plus pour commencer à identifier les différents composants principaux qui constituaient son appareil. La partie propulseur était isolée et bien trop compliquée pour œuvrer. Je restais donc sur les commandes électriques pour finalement me fixer sur le système de fonctionnement de l’armement.
Encore un peu plus de temps.. Je puisais à présent dans la Force, me fixant sur les circuits électrique. J’usais de la méthode de « Surtension », cherchant à griller les circuits de mon adversaire. Sans armement, elle ne représenterait presque plus une menace. Il restait à savoir si ça marche..
Il y avait cru, autant que son ami surement, à la "fin" de ce combat. Oui, sauf que pour le coup, c'était rapé. Comment s'en était-elle sortie, le jeune Kuati n'en avait mais alors aucune idée, puisqu'il s'était exécuté à l'ordre de désengagement, et n'avait franchement plus trop fait attention. Mais quand il la revit apparaître sur son radar, là, il devait reconnaître qu'il avait été surpris.
-"Une coriace celle-là dis-donc..." ajouta-t-il pour personne d'autre que lui-même.
Le problème, c'était qu'elle avait choisi de réapparaître dans une excellente ligne de mire quand au chasseur de Zelonion, qui se retrouvait être du coup dans ce genre de position instable et délicate qu'était celle d'une proie parfaite. C'était ce genre de situation qui faisait détester à Zelonion la guerre ou le combat. Être une cible, à ses yeux, ça n'avait franchement rien d'excitant.
- "Alors les cocos? On ne s'attendait pas à me revoir si vite hein?"
C'était bien la première fois que le garçon entendait sa voix, allez savoir pourquoi ... La portée peut-être. Ou alors le droide Astro-mécano avait fait quelque chose. Mais puisqu'il l'entendait, le Kuati ne se gêna pas pour lui répondre de manière aussi franche qu'à son accoutumée :
-"Si vous le saviez, pourquoi vous n'avez pas décidez d'aller boire un thé ? On aurait reporté du coup cette discussion ?"
La suite plut par contre au pré-adolescent qui était ravi de savoir que Joclad avait un plan. Mais le plan fut un peu plus dur à passer. L'occuper ? Elle ? La folle furieuse qui tirait partout ? Avec quand même une pointe d'hésitation dans la voix, Zelonion répondit tout de même :
-"Euh ... Ouais ... mais t'a intérêt que ça marche et de pas traîner parce qu'où sinon ..."
Ou sinon ... bah il était mort. Restait maintenant à tenir parole, et vu le chasseur, il n'y avait définitivement qu'une façon de paraître appâtant : faire la cible facile. Zelonion vira alors de bord, demandant à T7 de désactiver une partie du système de guidage momentanément, le temps de faire croire à un problème mécanique. Et forcément, le changement de direction devait amener l'Aurek dans une zone parfaitement dégagée. Rouvrant le canal que l'ennemi semblait capter, le jeune Kuati se força et pesta sur la machine, voulant donner l'impression de plus rien contrôler.
Puis, il se plongea lui-même un instant dans la force, laissant les commandes à T7. Ce don, il le maitrisait depuis bien longtemps maintenant, augmentant tant ses réflexes que son esprit. Une fois que le poisson aurait mordu, et avec un appareil réhabilité, les sens maintenant exacerbés du garçon devraient lui permettre de s'en sortir indemne ... ou presque. Il comptait bien faire l'anguille ...
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La première tentative fut un échec. Je ne discernais aucun changement dans le fonctionnement de son appareil. Oh, foi de Corellien, ça doit fonctionner ! Aussi retentais-je une nouvelle fois, me reconcentrant sur le circuit électrique. Si bien que j’ignorais tout simplement ce qu’elle beuglait sur notre fréquence. Je n’avais tout simplement pas le temps de discuter avec elle. J’étais plus occupé à lui saboter son vaisseau.
Puis soudain, le déclic. J’ouvrais immédiatement les yeux, tournant mon regard sur ma droite. Son vaisseau était là, volant droit devant. Puis soudain, une explosion et son appareil partit en vrille. Un léger sourire s’étira sur mon visage à cette vision. Bon, j’avoue, je ne voulais qu’enrayer son système d’armement. Et au lieu de ça, j’avais foutu un de ses propulseurs en l’air. En gros, j’avais grave foiré mon utilisation de la Force mais le résultat était là. Et puis bon, je suis certes un Padawan Jedi mais mon aptitude à manier la Force est toute sauf exceptionnelle.
Cherchant Zel’ du regard, je me retrouvais obligé de le retrouver grâce aux senseurs de mon appareil. Et lorsque cela fut fait, je cherchais à le rejoindre.
- Et voilà le travail. Bon débarras, on est tranquille pour un petit moment. Le temps de rejoindre le reste de la flotte, j’espère..
Je calais le pilote automatique de mon appareil en conséquence avant de détacher mon harnais de sécurité. L’état de mon appareil m’inquiétait et je devais absolument tenter de le rafistoler un peu car je ne tenais pas à terminer mon voyage à nager dans le vide sidéral. Tout d’abord, relancer le second propulseur. De cette manière, je retrouverais en maniabilité et ne devrais plus forcer sur le manche pour éviter un départ en vrille.
- M’enfin, si tu veux lui offrir un dernier missile en cadeau d’adieu..
Je pianotais alors vivement sur les différents boutons, abaissant et relevant les multiples interrupteurs du tableau de bord. Le but était d’effectuer un check-up complet. Puis finalement, j’appuyai sur l’interrupteur de démarrage du propulseur éteint. Un petit vrombissement fit son apparition, quelques instants. Puis plus rien. Echec. Je déplaçais ma main, pour fermer et rouvrir la vanne d’arrivée de carburant. Puis je réessayai. Encore un échec. Je fermais à nouveau la vanne avant de débuter une vidange automatique du moteur éteint. Une fois cela fais, je rouvrais l’arrivée de carburant et appuyais sur l’interrupteur de contact propulseur. Un nouveau bruit sourd et régulier, puis plus rien. Troisième échec..
« Petchuk ! »
Je donnais alors instinctivement un coup de poing dans le tableau de bord. Je n’étais guère serein, et mes mains tremblaient légèrement. La situation n’était pas bonne, ce qui ne m’aidait pas à rester calme. Temporiser, souffler. Rapidement, je me sentais mieux, réalisant alors que la jauge de puissance du propulseur éteint était désormais au trois quart pleine. « Hé bien, pas trop tôt.. »
A présent, j’espérais que tout allait aller en s’améliorant. Grâce à la remise en marche du propulseur, les autres systèmes électriques liés à celui-ci se remirent en fonction. Pour le reste..
- Hé Zel’, t’aurais pas de la colle pour que je recolle les morceaux perdus ? »
Le ton était clairement plaisantin, le but étant de détendre un peu l’atmosphère, tendue à cause de la situation actuelle..
- Spoiler:
- Félicitations à Zarielle pour la victoire, et à tous les trois pour ce super RP, cela a vraiment été un plaisir de vous lire -et c’était drôle parfois ! Vous pouvez continuer à RP si vous le souhaitez.