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# Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Jeu 23 Aoû 2012 - 15:45
- Spoiler:
"Cargo XS immatriculé AA5058EC en finale sur air d'atterrissage numéro B4..."
Dranor, ses lunettes de soleil sur le nez et un cigare presque finit accrochée au coin de la bouche, pilotait avec souplesse. Comme toujours le cargo Corellien répondait à merveille à chacune de ses solicitations. Traversant une couche nuageuse, le soleil du système de Kuat se reflétait sur le carénage couleur cuivre, faisant briller le vaisseau d'une lumière presque surréaliste, détonant sur le paysage recouvert de plaines et de forets.
Dranor lâchant un long soupir sonore dans le cockpit de son vaisseau désespérément vide de toute présence, jouant sur quelques interrupteurs et manettes disséminés ça et la pour lancer la procédure d'atterrissage.
La vie du capitaine avait prit un tournant inattendu, il se retrouvait de nouveau seul. Voilà plusieurs mois que ses beaux projets s'étaient envolés, voir même effondrés, c'était comme cela, c'était la vie, sa vie... Cependant avec tout ce recule, le capitaine s'était assagit, finit les soirées débridées dans les boites de nuit de Naar Shaddaa, finit les posters de pin-up dans le vaisseau, en gros finit les conneries. Finit? Pas tout à fait... Il était toujours aussi impétueux et faisait toujours également quelques affaires illégales par ci par là, mais il ne vivait plus d'amour et encore moins d'eau fraîche, loin s'en faut.
L'argent, les crédits, il en avait besoin plus que jamais. Son vaisseau avançait inexorablement en âge et lui aussi par la même occasion, les années tournaient les unes après les autres avec toujours la même rigueur implacable. Mais par dessus tout il devait régler un contentieux de plus de 50000 credits avec son ancien patron...de loin son problème le plus pressant.
Pour palier à cela, le capitaine avait réussi à dégoter une petite mission tout ce qu'il y avait de plus classique, emmener une cargaison du point A au point B, de Corrélia vers Kuat. Une cargaison sécurisé pour le "C.N.K", le chantier naval de Kuat. « Après tout pourquoi pas? » s'était il dit. De plus Dranor n'avait presque jamais mît les pieds sur Kuat, avec un peu de chance il trouverait un contrat pour une autre destination, histoire de ne pas repartir à "vide", il fallait minimiser les coûts d'entretient et réduire sa dette, c'était vitale.
Le capitaine activa les répulseurs et le vaisseau se stabilisa au dessus de la plate forme. Après avoir sortit le train d'atterrissage, le Corellien Xs vint embrasser avec souplesse le sol en dura-béton gris anthracite du hangar.
Le vaisseau n'avait peut être plus l'allure de ses débuts mais il en restait toujours souple et agile comme un oiseau, un oiseau arborant les griffes et les crocs d'un gundark.
Une fois posé, le capitaine Darinson coupa les moteurs et ouvrit d'un léger revers de la main sur une manette jaune rayée de noire, la baie de chargement. Contactant par la même occasion le service de sécurité pour qu'il prenne en charge sa cargaison, il n'avait aucune idée de ce qu'il transportait. Le container était scellé et avait toutes les autorisations nécessaires. Dranor n'aimait pas transporter un container dont il ignorait le contenu, mais cela faisait des fois partie des inconvénients du travail.
Une fois le déchargement effectué, le capitaine décida de sortir de son vaisseau. Il s'étira longuement alors qu'il descendit la rampe d'accès . Une mission de plus se dit il, et sans encombres qui plus est. C'était toujours agréable quand tout se passait comme prévu, et d'un autre coté c'était si rare..
Un mois plus tôt, son vaisseau avait été prit pour cible par un chasseur de primes, son patron avait mis un contrat sur sa peau. Pour faire simple, le vaisseau du capitaine avait subit de lourds dommages lors d'un raid de deux chasseurs du soleil noir, le lendemain ou Romy l'avait quitté pour sa mission.Les réparations avaient couté une somme faramineuse et par dépit, Dranor avait dû emprunter à son boss sur Tatooine.
La suite des événements n'avait pas été des plus reluisante, il n'avait pu rembourser et son ancien patron avait lancé une véritable vendetta contre lui.
Et surtout sa compagne avait disparut depuis près de six mois. Il se doutait bien que vivre avec une femme travaillant en tant qu'espionne tournerait forcément mal, mais le capitaine n'aurait jamais pensé que les choses finissent d'une façon si abrupte et surtout si rapide. Il avait essayé de se persuader un temps que tout allait bien. Mais elle était probablement morte, leurs projets qui étaient si beau sur le papier, semblaient avoir été écrit sur du sable, qu'un gigantesque tsunami était venu violemment balayer.
Finit la petite vie tranquille, finit les enfants. Tout était terminé à présent.
"...Romy..." laissa échapper le capitaine entre ses lèvres à demi fermées.
Il avait terminé un nouveau chapitre du livre de sa vie, le prochain se nommait 'tribulations d'un contrebandier solitaire.'
La malchance avait déjà toqué deux fois à sa porte, et le contrebandier en était devenu amer, il s'était même replié un peu sur lui même, il n'avait pas pleuré la disparition de Romy, il avait ni plus ni moins que ravalé sa tristesse.
Demain était un autre jour.
Chassant ces idées noires, Dranor sortit par le sas d'accès arrière et observa la carlingue de son gagne pain qui gardait encore les stigmates noircis de sa rencontre avec le chasseur de primes. Secouant la tête assortit d'un long soupir, il passa son cache poussière, le col remonté et sortit un long cigare qu'il alluma de son zippo flanqué d'un As de pique.
Regardant toujours les plaques de dérivation brulées et à moitié arrachées, il laissa échapper quelques mots entre ses dents:
"Je n'ai plus que toi mon vieil ami, toujours fidèle au poste, toi au moins tu me laissera jamais tomber."
Puis il détourna le regard triste qui s'était posé quelques secondes plus tôt sur son vaisseau mutilé et marcha d'un pas lourd de ressenti en direction de la sortie du hangar.
La ville était plutôt agitée, le capitaine prit donc la décision de se rendre dans l'endroit où il trouvait la plupart du temps du travail, la cantina. Même si celle ci ne dérogeait pas à la règle : personnes douteuses,crasseuses, et de mauvaise compagnie, il se décida tout de même à entrer. Après tout il était propre sur lui, malgré sa barbe de trois jours qui agrémentait ses joues et son menton d'un duvet noir. Dans son travail, Dranor avait souvent misé, aussi ironiquement soit-il, sur son apparence. Les clients préféraient faire confiance à quelqu'un qui avait l'air de prendre soins de sa personne, cela les mettait souvent en confiance. C'était probablement idiot, mais le capitaine préférait mettre toutes les chances de son coté.
Il se dirigea donc vers le patron, et lui tendit des crédits..
"un double whisky Corrélien, et je te rajoute une avance, si jamais quelqu'un recherche un transporteur, tu lui dis de venir me voir, je serais au font de la salle."
Le patron acquiesça venant ranger les crédits dans sa caisse. Dranor venait de se payer l'exclusivité pour trouver du boulot. La règle du "jeter un petit peu de pognon pour en ramasser plus" marchait assez souvent, l'univers était loin d'être rose et idéal, au grand dame du capitaine, mais c'etait comme cela que les choses marchaient.
S'installant dans un coin reculé de la cantina loin du bruit et des mauvaises fréquentations, le capitaine disposa son verre de whisky devant lui. Il n'avait plus qu'à attendre.
Le contrebandier déposât instinctivement une main sur un des deux blaster à crosse de nacre, rangé sagement dans le holster accroché à sa cuisse, alors que derrière ses verres fumés, ses yeux d'un bleu électrique observaient l'entrée de la cantina, à l'affut d'un potentiel futur client.
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# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Jeu 30 Aoû 2012 - 11:41
Parfois, Sii’thïa se demandait bien comment elle pouvait, elle qui était supposée être un maître sage et réfléchi, se retrouver impliqué dans des missions comme celle qu’elle venait d’accomplir sur Kuat. Certains diraient qu’elle était serviable et toujours prête à faire son devoir envers l’ordre et la république, tandis que d’autres, ceux qui la connaissait depuis bien des années maintenant, seraient certainement plus enclins à un jugement plus partagés sur le sujet. Bien entendu, la jedi au teint d’albatre correspondait parfaitement à la première des descriptions, sans le moindre doute… Mais force était d’avouer que Sii’thïa n’était pas le genre de maître à n’accomplir uniquement que des missions que l’on pourrait qualifier d’officielle. Elle était l’un des plus jeunes, si ce n’était le plus jeune maître de l’ordre et, en dépit de ce qu’elle pouvait laisser apparaître aux yeux des jeunes padawans à qui elle se devait de montrer la voie à suivre dans l’étude de la force en tant que maître, la jeune femme n’avait pas encore tout à fait perdu cet soif d’aventure et d’excitation qui était généralement la caractéristique des jedi à l’aube de leur vie d’adulte.
Cette mission, on lui avait demandé de trouver une chevalier ayant un minimum d’expérience sur le terrain, afin de la lui confier. Ce n’était pas vraiment une mission approuvée par le sénat, même si le chancelier suprême avait, bien entendu, donner son aval pour celle-ci. Il s’agissait donc d’une mission qui pouvait être qualifier de secrète ou bien encore d’officieuse, sachant que, en cas d’échec, ce type de mission n’était jamais couverte par son ou ses commanditaires. Le jedi qui acceptait d’effectuer ce genre de mission délicate au nom de la république, fut-il très doucement murmuré depuis le fin fond de la galaxie, devait donc s’attendre à être déclaré seul responsable de ses actes et du fait d’entacher la réputation de l’ordre, supposé n’agir que sur demande officielle de la république… Mais pour les jedi, ce genre de mission non déclaré était quelque chose de plutôt connu. En effet, bien souvent la seul présence des jedi interdisait de conduire une enquête ou une recherche d’informations sur le terrain, car les coupables ou bien encore les dissimulateurs, faisaient généralement en sorte de leur compliquer la tâche. Alors, parfois l’incognito devenait le meilleur ami du jedi.
Néanmoins, une mission de ce type sur une planète telle que Kuat nécessitait un doigté et une certaine expérience de ce genre d’action sous-commandité par le chancelier suprême lui-même et Sii’thïa pensait qu’il serait peut-être bien plus judicieux d’effectuer elle-même cette mission officiellement non autorisé. Les habitants de Kuat n’étaient jamais particulièrement ravis de voir des étrangers, fut-il d’honorables jedi, venir mettre leurs nez dans leurs affaires planétaires. Un très ancien diction qui disait que ce qu’il se passait sur Kuat restait sur Kuat, résumait d’ailleurs parfaitement cet état d’esprit communautaro-corporatiste. Voilà pourquoi, la jedi avait fini par prendre en charge cette mission un peu spéciale… Et aussi, sans doute, un tout petit peu parce que son esprit d’aventure la titillait quelque peu depuis un bon bout de temps maintenant. C’était un fait : lorsque l’on devenait maître, les missions aux quatre coins de la galaxie devenait assez rare… Mais c’était sans doute là, le propre de toute ascension sociale en direction du cercle dirigeant, vers lequel on était dirigé.
Sii’thïa avait donc finalement sauté sur l’occasion, arguant du fait officiel que, en tant que maître expérimenté et rompu à ce type d’exercice, elle saurait certainement effectuer cette mission rapidement et sans le moindre encombre, bien plus sûrement qu’un jeune chevalier. Ce qui, dans les faits, n’était pas vraiment un mensonge lorsque l’on y songeait bien. Voilà comment, la jedi s’était donc retrouvé incognito sur Kuat afin de mener une petite enquête. Mais en vérité, ce terme n’était pas tout à fait adapté à la situation. Il s’agissait plutôt d’une récolte d’informations, destinés à étayer ou dissiper certaines rumeurs à propos des transactions commerciales des chantiers de Kuat. La jedi le savait, le monde des affaires était semblable à celui de la politique : compromissions, échanges de bons procédés, pots-de-vin soigneusement dissimulés dans la complexité des rouages internes de ce milieu… Cette missions étant officieuse, les détails en resteront par conséquent secret. Il est toutefois possible de dire que certaines rumeurs alarmantes étaient parvenu jusqu’aux oreilles du sénat, visiblement inquiet de la gravité de ces dernières. Mais Kuat était extrêmement influente sur le plan commerciale, il ne fallait donc pas les heurter en laissant ouvertement entendre, à travers une mission officielle, que ses dirigeants n’étaient peut-être pas aussi honnêtes qu’ils voulaient bien le laisser montrer au regards des habitant de la galaxie.
Kuat était à traiter avec une certaine délicatesse, pour le bien et la stabilité de l’économie galactique. Voilà pourquoi, Sii’thïa avait abandonné l’utilisation d’un vaisseau du temple au profit d’un moyen de transport plus conventionnel. Elle avait donc emprunté une des lignes régulières reliant Coruscant à Kuat, pareillement à la foule des voyageurs avide de se rendre sur la planète. En dépit de sa robe sombre de jedi, Sii’thïa n’eu aucune difficulté à se fondre dans la masse bigarré des voyageurs pressés. Elle usa légèrement de la force face aux autorités de la planète afin de paraître aussi ordinaire que possible aux plus pointilleux de ses membres et, finalement, elle s’enfonça dans la lamasse populaire afin de débuter le travail pour lequel la jedi était secrètement venu ici.
Sa mission, qui ne lui causa pas de difficultés particulière, s’acheva finalement au bout d’une demie dizaine de jours. Sii’thïa pu alors avoir la confirmation de certaines rumeurs, l’infirmation d’autres… Comme bien souvent dans le monde des affaires il n’y avait jamais de fumée sans feu, mais d’après ses diverses investigations il lui semblait que le feu n’était pas aussi important que ce que certains avaient pu laisser entendre de prime abord. Cela étant dit, ce n’était pas à elle de juger de la gravité des choses et des conséquences à en tirer. Elle se contenterait de rapporter les informations recueillies au Chancelier suprême, qui en discuterait sans doute avec ses conseillers afin de savoir quoi faire ou ne pas faire. Son avis serait certainement requis, mais son travail s’arrêterait là. Sa mission fini, Sii’thïa avait donc comme projet de repartir au plus vite pour la planète-mère afin d’y conclure sa tâche, avant de retourner sur Ondéron et à ses chers petits padawans avides de savoir.
Pour plus de sécurité et histoire d’assurer l’intégrité du secret de sa mission jusqu’au bout, la jedi avait décidé de ne pas emprunter un transports civil publique. Oublié donc, les transporteurs de passagers qui faisaient régulièrement la navette. Pour la jeune femme, le mieux (et accessoirement le plus rapide) était de voyager à bord d’un vaisseau privé. Mais les particuliers n’avaient pas vraiment l’habitude d’embarquer un étranger à leur bord, surtout si les particuliers susnommés étaient accompagné d’une famille. Sii’thïa jugeait cela bien sage en vérité, car dans cette galaxie il y avait un très grand nombre de gens malintentionnés qui n’hésiteraient pas un seul instant à s’attaquer à une personnes honnête et serviable. Alors, elle dirigea ses pas en direction du seul endroit ou des voyageurs accepteraient d’embarquer des passagers totalement inconnus à leur bord… Mais pas de manière aussi désintéressée cela dit.
Choisissant la cantina la plus proche, Sii’thïa y pénétra le visage recouvert par les ténèbres de la capuche de sa robe de jedi. A peine pénétrait-on dans ce type d’endroit que tous les regards alcoolisés ou soupçonneux se tournaient dans vôtre direction et la jedi préférait ne pas laisser entrevoir son visage, assez atypique, pour une humaine, par tous ces petits curieux. Le pas de la porte franchi, elle se dirigea immédiatement de son pas gracile, pour ne pas dire fantomatique, en direction du bar ou elle héla, avec une discrétion toute élégante, le barman qui s’approcha alors d’elle avec le verre qu’il était en train d’essuyer de sa serviette à la propreté légitimement douteuse en tout autre lieu qu’une cantina sordide et mal éclairé. Elle lui murmura quelques mots en rapprochant son visage dissimulé de celui de l’homme, qui se redressa finalement avant de lui designer, d’un bref mouvement de la tête, une table situé au fond de la salle et à laquelle un homme, en compagnie de son verre d’alcool, était assis. En l’observant brièvement, Sii’thïa pu constater que le regard de celui-ci se promenait doucement sur la salle, comme s‘il cherchait quelqu’un en particulier. La jedi, qui ne désirait pas voyager en compagnie d’une personne autre que son futur pilote, espérait bien ce n’était en aucune façon le cas.
Remerciant rapidement le barman qui était déjà en train de repartir dans la direction opposée du bar afin de contenter un client qui était visiblement déjà bien avancé dans son taux d’alcoolémie, Sii’thïa laissa alors ses pas la mener en silence auprès de la table qui lui avait été désigné et, une fois face à son potentiel transporteur pour son retour sur la planète-ville, elle laissa sa voix douce et apaisante traverser le voile d’obscurité qui recouvrait son visage laiteux :
‘’On m’a dit que vous pourriez éventuellement accepter de me prendre à votre bord, afin de quitter Kuat… Est-ce la vérité.. ?’’
Demanda-t-elle alors à l’homme, plus comme entrée en matière que comme réelle interrogation dont elle connaissait, de toute façon, déjà la réponse. Sii’thïa demeura là, debout et silencieuse, dardant son regard invisible sur l’homme qu’elle surplombait de toute sa droiture et sa prestance qui n’étaient certes pas habituelles en ce lieu de débauche glauque et malfamé.
Cette mission, on lui avait demandé de trouver une chevalier ayant un minimum d’expérience sur le terrain, afin de la lui confier. Ce n’était pas vraiment une mission approuvée par le sénat, même si le chancelier suprême avait, bien entendu, donner son aval pour celle-ci. Il s’agissait donc d’une mission qui pouvait être qualifier de secrète ou bien encore d’officieuse, sachant que, en cas d’échec, ce type de mission n’était jamais couverte par son ou ses commanditaires. Le jedi qui acceptait d’effectuer ce genre de mission délicate au nom de la république, fut-il très doucement murmuré depuis le fin fond de la galaxie, devait donc s’attendre à être déclaré seul responsable de ses actes et du fait d’entacher la réputation de l’ordre, supposé n’agir que sur demande officielle de la république… Mais pour les jedi, ce genre de mission non déclaré était quelque chose de plutôt connu. En effet, bien souvent la seul présence des jedi interdisait de conduire une enquête ou une recherche d’informations sur le terrain, car les coupables ou bien encore les dissimulateurs, faisaient généralement en sorte de leur compliquer la tâche. Alors, parfois l’incognito devenait le meilleur ami du jedi.
Néanmoins, une mission de ce type sur une planète telle que Kuat nécessitait un doigté et une certaine expérience de ce genre d’action sous-commandité par le chancelier suprême lui-même et Sii’thïa pensait qu’il serait peut-être bien plus judicieux d’effectuer elle-même cette mission officiellement non autorisé. Les habitants de Kuat n’étaient jamais particulièrement ravis de voir des étrangers, fut-il d’honorables jedi, venir mettre leurs nez dans leurs affaires planétaires. Un très ancien diction qui disait que ce qu’il se passait sur Kuat restait sur Kuat, résumait d’ailleurs parfaitement cet état d’esprit communautaro-corporatiste. Voilà pourquoi, la jedi avait fini par prendre en charge cette mission un peu spéciale… Et aussi, sans doute, un tout petit peu parce que son esprit d’aventure la titillait quelque peu depuis un bon bout de temps maintenant. C’était un fait : lorsque l’on devenait maître, les missions aux quatre coins de la galaxie devenait assez rare… Mais c’était sans doute là, le propre de toute ascension sociale en direction du cercle dirigeant, vers lequel on était dirigé.
Sii’thïa avait donc finalement sauté sur l’occasion, arguant du fait officiel que, en tant que maître expérimenté et rompu à ce type d’exercice, elle saurait certainement effectuer cette mission rapidement et sans le moindre encombre, bien plus sûrement qu’un jeune chevalier. Ce qui, dans les faits, n’était pas vraiment un mensonge lorsque l’on y songeait bien. Voilà comment, la jedi s’était donc retrouvé incognito sur Kuat afin de mener une petite enquête. Mais en vérité, ce terme n’était pas tout à fait adapté à la situation. Il s’agissait plutôt d’une récolte d’informations, destinés à étayer ou dissiper certaines rumeurs à propos des transactions commerciales des chantiers de Kuat. La jedi le savait, le monde des affaires était semblable à celui de la politique : compromissions, échanges de bons procédés, pots-de-vin soigneusement dissimulés dans la complexité des rouages internes de ce milieu… Cette missions étant officieuse, les détails en resteront par conséquent secret. Il est toutefois possible de dire que certaines rumeurs alarmantes étaient parvenu jusqu’aux oreilles du sénat, visiblement inquiet de la gravité de ces dernières. Mais Kuat était extrêmement influente sur le plan commerciale, il ne fallait donc pas les heurter en laissant ouvertement entendre, à travers une mission officielle, que ses dirigeants n’étaient peut-être pas aussi honnêtes qu’ils voulaient bien le laisser montrer au regards des habitant de la galaxie.
Kuat était à traiter avec une certaine délicatesse, pour le bien et la stabilité de l’économie galactique. Voilà pourquoi, Sii’thïa avait abandonné l’utilisation d’un vaisseau du temple au profit d’un moyen de transport plus conventionnel. Elle avait donc emprunté une des lignes régulières reliant Coruscant à Kuat, pareillement à la foule des voyageurs avide de se rendre sur la planète. En dépit de sa robe sombre de jedi, Sii’thïa n’eu aucune difficulté à se fondre dans la masse bigarré des voyageurs pressés. Elle usa légèrement de la force face aux autorités de la planète afin de paraître aussi ordinaire que possible aux plus pointilleux de ses membres et, finalement, elle s’enfonça dans la lamasse populaire afin de débuter le travail pour lequel la jedi était secrètement venu ici.
Sa mission, qui ne lui causa pas de difficultés particulière, s’acheva finalement au bout d’une demie dizaine de jours. Sii’thïa pu alors avoir la confirmation de certaines rumeurs, l’infirmation d’autres… Comme bien souvent dans le monde des affaires il n’y avait jamais de fumée sans feu, mais d’après ses diverses investigations il lui semblait que le feu n’était pas aussi important que ce que certains avaient pu laisser entendre de prime abord. Cela étant dit, ce n’était pas à elle de juger de la gravité des choses et des conséquences à en tirer. Elle se contenterait de rapporter les informations recueillies au Chancelier suprême, qui en discuterait sans doute avec ses conseillers afin de savoir quoi faire ou ne pas faire. Son avis serait certainement requis, mais son travail s’arrêterait là. Sa mission fini, Sii’thïa avait donc comme projet de repartir au plus vite pour la planète-mère afin d’y conclure sa tâche, avant de retourner sur Ondéron et à ses chers petits padawans avides de savoir.
Pour plus de sécurité et histoire d’assurer l’intégrité du secret de sa mission jusqu’au bout, la jedi avait décidé de ne pas emprunter un transports civil publique. Oublié donc, les transporteurs de passagers qui faisaient régulièrement la navette. Pour la jeune femme, le mieux (et accessoirement le plus rapide) était de voyager à bord d’un vaisseau privé. Mais les particuliers n’avaient pas vraiment l’habitude d’embarquer un étranger à leur bord, surtout si les particuliers susnommés étaient accompagné d’une famille. Sii’thïa jugeait cela bien sage en vérité, car dans cette galaxie il y avait un très grand nombre de gens malintentionnés qui n’hésiteraient pas un seul instant à s’attaquer à une personnes honnête et serviable. Alors, elle dirigea ses pas en direction du seul endroit ou des voyageurs accepteraient d’embarquer des passagers totalement inconnus à leur bord… Mais pas de manière aussi désintéressée cela dit.
Choisissant la cantina la plus proche, Sii’thïa y pénétra le visage recouvert par les ténèbres de la capuche de sa robe de jedi. A peine pénétrait-on dans ce type d’endroit que tous les regards alcoolisés ou soupçonneux se tournaient dans vôtre direction et la jedi préférait ne pas laisser entrevoir son visage, assez atypique, pour une humaine, par tous ces petits curieux. Le pas de la porte franchi, elle se dirigea immédiatement de son pas gracile, pour ne pas dire fantomatique, en direction du bar ou elle héla, avec une discrétion toute élégante, le barman qui s’approcha alors d’elle avec le verre qu’il était en train d’essuyer de sa serviette à la propreté légitimement douteuse en tout autre lieu qu’une cantina sordide et mal éclairé. Elle lui murmura quelques mots en rapprochant son visage dissimulé de celui de l’homme, qui se redressa finalement avant de lui designer, d’un bref mouvement de la tête, une table situé au fond de la salle et à laquelle un homme, en compagnie de son verre d’alcool, était assis. En l’observant brièvement, Sii’thïa pu constater que le regard de celui-ci se promenait doucement sur la salle, comme s‘il cherchait quelqu’un en particulier. La jedi, qui ne désirait pas voyager en compagnie d’une personne autre que son futur pilote, espérait bien ce n’était en aucune façon le cas.
Remerciant rapidement le barman qui était déjà en train de repartir dans la direction opposée du bar afin de contenter un client qui était visiblement déjà bien avancé dans son taux d’alcoolémie, Sii’thïa laissa alors ses pas la mener en silence auprès de la table qui lui avait été désigné et, une fois face à son potentiel transporteur pour son retour sur la planète-ville, elle laissa sa voix douce et apaisante traverser le voile d’obscurité qui recouvrait son visage laiteux :
‘’On m’a dit que vous pourriez éventuellement accepter de me prendre à votre bord, afin de quitter Kuat… Est-ce la vérité.. ?’’
Demanda-t-elle alors à l’homme, plus comme entrée en matière que comme réelle interrogation dont elle connaissait, de toute façon, déjà la réponse. Sii’thïa demeura là, debout et silencieuse, dardant son regard invisible sur l’homme qu’elle surplombait de toute sa droiture et sa prestance qui n’étaient certes pas habituelles en ce lieu de débauche glauque et malfamé.
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# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Jeu 30 Aoû 2012 - 23:20
Le capitaine était assis depuis plus d'une demi heure, tentant veinent de trouver une solution miracle à ses problèmes, solution qui ne lui vint malheureusement pas.
Tournant et retournant ses glaçons dans son verre d'un agile mouvement du poignet, laissant le liquide alcoolisé jaune foncé danser et onduler au fond de son verre sous le couvert du léger tintement des petits cubes de glace sur son contenant, Dranor fronça les sourcils. Il devait forcément y avoir une solution, il avait passé trop d'années de galère pour se laisser attraper par un chasseur de primes et terminer, dans le meilleur des cas esclave de son patron et dans le pire, en plusieurs morceaux qu'il aurait probablement balancés au rats womp de la grande mer de dunes de Tatooine.
Merveilleux programme, les réjouissances promettaient d'être belles pensât-il ironiquement. Le visage du capitaine fut secoué d'une légère grimace à cette pensée. Il leva son verre à ses lèvres et bût une légère gorgée, comme si cela l'aiderait à oublier ses problèmes actuels. Dranor devait absolument trouver une solution. Alors qu'il parcourrait la pièce du regard, une lueur d'espoir apparut devant ses yeux bleu, enfin... Une ombre d'espoir se serait surpris à rajouter le capitaine. Une longue silhouette noire s'approchait lentement mais irrémédiablement de lui, sa démarche, légère et fantomatique.
Le capitaine fronça ses sourcils, regardant la silhouette arriver,refermant ses doigts sur la crosse nacrée de blanc de son blaster, le doigt posé sur la détente, prêt à faire feu. Il se demandait si ce n'était pas encore une sorte de chasseur de primes? Ou bien était-ce un potentiel client? Notre capitaine préféré n'en avait aucune idée. Il laissa la silhouette approcher , étant toutefois prêt à lui lâcher une rafale de blaster dans le ventre si le besoin s'en faisait ressentir. Qui vivra verra.
La silhouette, qui, après une inspection en règle des yeux bleu électrique du capitaine Darinson, s'avéra être femme, certains détails ne trompaient pas, sans être un expert, il s'estimait avoir assez d'expérience pour repérer une femme déguisée à 100 parsecs à la ronde. Ses mains fines et blanche de nacre étaient croisées devant elle, drôle de dégaine, et drôle de dame et surtout drôle de taille, réfléchit le contrebandier se demandant de quel race elle pouvait être, son visage et ses yeux toujours cachés sous une épaisse capuche d'un noir aussi profond.
S'arrêtant devant sa table, l'inconnue prit parole:
''On m’a dit que vous pourriez éventuellement accepter de me prendre à votre bord, afin de quitter Kuat… Est-ce la vérité.. ?''
Le capitaine fut surprit, son allure et sa peau blanche lui aurait prêté une voix rocailleuse d'outre tombe, mais en définitive, ce fut tout l'inverse. Une jolie voix douce et mélodieuse plana jusqu'au oreilles du contrebandier qui, assez surpris saisit une branche de ses lunettes de soleil entre deux doigts, les penchant sur son nez venant observer son étrange interlocutrice par dessus ses verres fumés.
Le capitaine enleva ses lunettes avant de les replier et passer une branche dans le col de sa chemise, et lui répondit d'une voix calme et assurée:
''C'est en effet la vérité.'' Il fit une légère pause reprenant ''Mais laissez moi me présenter , Capitaine Darinson...'' Le contrebandier se leva lentement de son siège, regardant son interlocutrice, « bon sang qu'elle est grande.... » se surprit il à penser alors qu'il approcha d'elle, mais, souriant à la silhouette féminine la pointant du doigt. ''Et j'ai bien l'impression que ce soit votre jour de chance...'' Souriant de plus belle ''Il se trouve justement qu'en ce moment, je faisais un prix préférentiel pour les femmes de plus de un mètre quatre-vingt, vêtues de noir, avec une voix aussi douce et charmante que la votre.''
Comme tout bon gentleman qui se respectait et qu'il était d'ailleurs, le capitaine vint tirer la chaise qui lui faisait face de sous la table, et d'un geste de sa main ouverte, invita son interlocutrice à l'y rejoindre :
''Mais je vous en prie, installez vous et discutons ensemble de cette affaire.''
Installant l'inconnue poussant légèrement la chaise alors qu'elle s'assit, Dranor fît ensuite le tour de la table et reprit sa place initiale, faisant face à son interlocutrice . Levant la main, le contrebandier fît signe à une serveuse de venir les rejoindre pour leur servir à boire.
Le capitaine n'arrivait pas à voir le visage de la femme assise en face de lui, elle était empreinte mystère et fort intrigante, qui pouvait-elle être ? Que faisait elle ici ? Qu'est-ce qui pouvait bien la pousser à recourir à ses services ? Tout cela piquait la curiosité de Dranor, malgré qu'il savait très bien que poser trop de questions dans son métier était tout ce qu'il y avait de plus délétère. Mais c’était plus fort que lui, il ne pouvait s’empêcher de la regarder, cherchant peut être à trouver son regard qui semblait perdu sous son épaisse capuche noire. Il abandonnât l'espace d'un instant, ce n’était que partie remise. Reprenant cependant la parole, le contrebandier lui expliquât ce qu'il avait à lui proposer.
''Bien ! Je vous ai donc dis que j’étais capitaine, je pilote un cargo Corrélien XS, qui est garé sur la plate-forme d’atterrissage B4 à quelques minutes d'ici. '' il hésita l'espace d'un instant puis reprit la parole :
''Il... à connu des jours meilleurs, enfin du moins en apparence, mais je peux vous garantir qu'il tient la route et que lui et moi nous donnerons le meilleur de nous même et rien que pour vous ma très chère interlocutrice....et pour un prix défiant toute concurrence. '' Le visage du capitaine s’éclairât d'un nouveau sourire. Le capitaine Darinson était quelqu'un en qui l'on pouvait faire confiance. L’étrangère ne le savait pas, mais malgré tout, même si il ne pouvait pas voir son regard caché derrière l’étoffe noire, le bleuté, celui du capitaine était à sa merci, à la merci de l'inconnue assise en face de lui. Une femme d'un soir, une conquête comme il y en avait tant eu dans sa vie passée avait déjà dit à notre très cher capitaine que ses yeux était son point faible, qu'elle pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. Et la charmante demoiselle ne s’était pas trompé, il ne l'aimait pas et il était partit le lendemain matin.
Mais revenons à l'instant présent, Dranor, toujours assis en face de sa future cliente transpirait l’honnêteté, si toutefois ce mot pouvait rentrer dans un des qualificatifs des contrebandiers.
''J’espère juste que vous ne jugerez pas sur ce que vous verrez.... '' On aurait presque dit que le capitaine se parlait à lui même, possiblement une réminiscence d'une scène du passé revenant au devant de la scène de son esprit, puis secouant légèrement la tête pour chasser ses idées :
''Bien, dites moi ou vous voulez aller, et je vous ferais mon offre...''
Son regard se posa au dessus de l’épaule de sa cliente, la serveuse arrivant pour prendre leur commande....
Tournant et retournant ses glaçons dans son verre d'un agile mouvement du poignet, laissant le liquide alcoolisé jaune foncé danser et onduler au fond de son verre sous le couvert du léger tintement des petits cubes de glace sur son contenant, Dranor fronça les sourcils. Il devait forcément y avoir une solution, il avait passé trop d'années de galère pour se laisser attraper par un chasseur de primes et terminer, dans le meilleur des cas esclave de son patron et dans le pire, en plusieurs morceaux qu'il aurait probablement balancés au rats womp de la grande mer de dunes de Tatooine.
Merveilleux programme, les réjouissances promettaient d'être belles pensât-il ironiquement. Le visage du capitaine fut secoué d'une légère grimace à cette pensée. Il leva son verre à ses lèvres et bût une légère gorgée, comme si cela l'aiderait à oublier ses problèmes actuels. Dranor devait absolument trouver une solution. Alors qu'il parcourrait la pièce du regard, une lueur d'espoir apparut devant ses yeux bleu, enfin... Une ombre d'espoir se serait surpris à rajouter le capitaine. Une longue silhouette noire s'approchait lentement mais irrémédiablement de lui, sa démarche, légère et fantomatique.
Le capitaine fronça ses sourcils, regardant la silhouette arriver,refermant ses doigts sur la crosse nacrée de blanc de son blaster, le doigt posé sur la détente, prêt à faire feu. Il se demandait si ce n'était pas encore une sorte de chasseur de primes? Ou bien était-ce un potentiel client? Notre capitaine préféré n'en avait aucune idée. Il laissa la silhouette approcher , étant toutefois prêt à lui lâcher une rafale de blaster dans le ventre si le besoin s'en faisait ressentir. Qui vivra verra.
La silhouette, qui, après une inspection en règle des yeux bleu électrique du capitaine Darinson, s'avéra être femme, certains détails ne trompaient pas, sans être un expert, il s'estimait avoir assez d'expérience pour repérer une femme déguisée à 100 parsecs à la ronde. Ses mains fines et blanche de nacre étaient croisées devant elle, drôle de dégaine, et drôle de dame et surtout drôle de taille, réfléchit le contrebandier se demandant de quel race elle pouvait être, son visage et ses yeux toujours cachés sous une épaisse capuche d'un noir aussi profond.
S'arrêtant devant sa table, l'inconnue prit parole:
''On m’a dit que vous pourriez éventuellement accepter de me prendre à votre bord, afin de quitter Kuat… Est-ce la vérité.. ?''
Le capitaine fut surprit, son allure et sa peau blanche lui aurait prêté une voix rocailleuse d'outre tombe, mais en définitive, ce fut tout l'inverse. Une jolie voix douce et mélodieuse plana jusqu'au oreilles du contrebandier qui, assez surpris saisit une branche de ses lunettes de soleil entre deux doigts, les penchant sur son nez venant observer son étrange interlocutrice par dessus ses verres fumés.
Le capitaine enleva ses lunettes avant de les replier et passer une branche dans le col de sa chemise, et lui répondit d'une voix calme et assurée:
''C'est en effet la vérité.'' Il fit une légère pause reprenant ''Mais laissez moi me présenter , Capitaine Darinson...'' Le contrebandier se leva lentement de son siège, regardant son interlocutrice, « bon sang qu'elle est grande.... » se surprit il à penser alors qu'il approcha d'elle, mais, souriant à la silhouette féminine la pointant du doigt. ''Et j'ai bien l'impression que ce soit votre jour de chance...'' Souriant de plus belle ''Il se trouve justement qu'en ce moment, je faisais un prix préférentiel pour les femmes de plus de un mètre quatre-vingt, vêtues de noir, avec une voix aussi douce et charmante que la votre.''
Comme tout bon gentleman qui se respectait et qu'il était d'ailleurs, le capitaine vint tirer la chaise qui lui faisait face de sous la table, et d'un geste de sa main ouverte, invita son interlocutrice à l'y rejoindre :
''Mais je vous en prie, installez vous et discutons ensemble de cette affaire.''
Installant l'inconnue poussant légèrement la chaise alors qu'elle s'assit, Dranor fît ensuite le tour de la table et reprit sa place initiale, faisant face à son interlocutrice . Levant la main, le contrebandier fît signe à une serveuse de venir les rejoindre pour leur servir à boire.
Le capitaine n'arrivait pas à voir le visage de la femme assise en face de lui, elle était empreinte mystère et fort intrigante, qui pouvait-elle être ? Que faisait elle ici ? Qu'est-ce qui pouvait bien la pousser à recourir à ses services ? Tout cela piquait la curiosité de Dranor, malgré qu'il savait très bien que poser trop de questions dans son métier était tout ce qu'il y avait de plus délétère. Mais c’était plus fort que lui, il ne pouvait s’empêcher de la regarder, cherchant peut être à trouver son regard qui semblait perdu sous son épaisse capuche noire. Il abandonnât l'espace d'un instant, ce n’était que partie remise. Reprenant cependant la parole, le contrebandier lui expliquât ce qu'il avait à lui proposer.
''Bien ! Je vous ai donc dis que j’étais capitaine, je pilote un cargo Corrélien XS, qui est garé sur la plate-forme d’atterrissage B4 à quelques minutes d'ici. '' il hésita l'espace d'un instant puis reprit la parole :
''Il... à connu des jours meilleurs, enfin du moins en apparence, mais je peux vous garantir qu'il tient la route et que lui et moi nous donnerons le meilleur de nous même et rien que pour vous ma très chère interlocutrice....et pour un prix défiant toute concurrence. '' Le visage du capitaine s’éclairât d'un nouveau sourire. Le capitaine Darinson était quelqu'un en qui l'on pouvait faire confiance. L’étrangère ne le savait pas, mais malgré tout, même si il ne pouvait pas voir son regard caché derrière l’étoffe noire, le bleuté, celui du capitaine était à sa merci, à la merci de l'inconnue assise en face de lui. Une femme d'un soir, une conquête comme il y en avait tant eu dans sa vie passée avait déjà dit à notre très cher capitaine que ses yeux était son point faible, qu'elle pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. Et la charmante demoiselle ne s’était pas trompé, il ne l'aimait pas et il était partit le lendemain matin.
Mais revenons à l'instant présent, Dranor, toujours assis en face de sa future cliente transpirait l’honnêteté, si toutefois ce mot pouvait rentrer dans un des qualificatifs des contrebandiers.
''J’espère juste que vous ne jugerez pas sur ce que vous verrez.... '' On aurait presque dit que le capitaine se parlait à lui même, possiblement une réminiscence d'une scène du passé revenant au devant de la scène de son esprit, puis secouant légèrement la tête pour chasser ses idées :
''Bien, dites moi ou vous voulez aller, et je vous ferais mon offre...''
Son regard se posa au dessus de l’épaule de sa cliente, la serveuse arrivant pour prendre leur commande....
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# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Mar 4 Sep 2012 - 14:18
Comme prévu, le contrebandier avait répondu positivement à la jedi qui savait parfaitement à qui elle avait affaire En effet, qui d’autre qu’un contrebandier accepterait de transporter une personne qui lui était totalement étrangère, là ou elle le désirait en échange d’une somme forfaitaire de crédits… Et pour qui, visiblement, le pourquoi du voyage n’était pas d’une très grande importance. Dans une pensée amusée, Sii’thïa se dit qu’elle serait sûrement la chose la plus honnête que l’homme aurait transporté au cours de ces derniers mois. Comment était-elle certaine d’avoir affaire à un contrebandier et non pas simplement à une personne serviable ? Ma foi, seul un contrebandier ferait vibrer la force avec un tel sentiment de méfiance à l’approche d’une personne étrangère dans une cantina, c’était un fait certain. Par expérience, la jedi savait que eux seul avait cette fâcheuse tendance à se mettre dans les ennuis, les poussant à se mettre tout particulièrement à l’affût du moindre danger… Une bien difficile et éprouvante existence que celle de contrebandier, elle ne l’enviait pas le moins du monde.
Bien entendu, il lui aurait été des plus aisé de parer la moindre tentative d’agression de l’homme à son encontre, mais pour ce faire elle aurait du employer soit la force, soit son sabre laser et en vérité, elle préférait nettement éviter d’avoir à le faire afin de conserver son incognito. Répondant à son aimable invitation, la jedi toujours encapuchonnée lui concéda bien volontiers le droit de l’aider à s’installer à la table en se disant que un contrebandier avec des manières, c’était là un fait aussi rare que remarquable. Elle s’installa avec sa délicatesse habituelle sur la chaise précédemment proposée, tandis que Dranor poussait doucement celle-ci afin de conforter la position de sa future cliente à sa table. Il revint ensuite à sa place, mais tout en se montrant courtois le contrebandier n’avait cependant pas manqué de commencer à parler affaire en enjolivant ses paroles de quelques compliments qui aurait sans doute flatter l’ego d’une femme autre qu’un maître jedi. Sa proposition, pour le moins inattendu, de réduction sur le prix du transport qu’elle s’apprêtait à lui demander, surpris quelque peu la jedi. Bien que Sii’thïa n’était pas contre quelques économies, elle jugea qu’il y avait dans cette proposition comme un curieux parfum de désespoir propre au marchand désireux de se débarrasser de ses plus anciens articles toujours invendus. Est-ce que le contrebandier avait un tel besoin d’argent, qu’il en arrivait au point de brader le prix de ses transports avant même qu’elle n’ai choisi de lui demander une éventuelle réduction sur son voyage à venir ? Ou bien alors, était-ce un très mauvais contrebandier qui n’avait pas le sens des affaires.. ? Dans ce second cas de figure, Sii’thïa doutait de jamais revoir l’homme un jour prochain.
Quoi qu’il en soit, ce n’était pas son affaire et après s’être attablée, la jedi déposa ses coudes sur la table tandis que ses mains se rejoignirent au niveau de son visage toujours obscurci par le tissu de la capuche de sa robe de jedi. Elle écouta ensuite Dranor faire l’article de son vaisseau, visiblement miteux comme chez la grande majorité des contrebandiers, tout en lui assurant toutefois qu’il n’aurait aucun mal à la mener à la destination qu’elle désirerait. Des l’instant ou son cargo n’explosait pas en vol avec elle à son bord, Sii’thïa n’en demandait pas plus. Tout en l’écoutant parler de son vaisseau, la jedi plongea son regard irisés d’or dans celui, offert, du contrebandier. Elle le trouva plutôt joli, nanti de ce bleu éclairci qui lui rappelait certains océans déjà rencontré sur diverses planètes. Même si il ne payait pas de mine au premier abord, le jedi pensa que cet homme devait certainement plaire à la gente féminine… Si on ajoutait à cela le côté mauvais garçon qu’inspirait tous les rebelles à la loi… Il devait sans doute avoir une fille différente sur chaque planète, qui l’attendait en se languissant se dit alors Sii’thïa en esquissant un léger sourire qui resta interdit au contrebandier. Le fait qu’il paraissait insister sur le fait de ne pas juger son vaisseau, ou peut-être bien lui-même, difficile à dire, sur les apparences, laissait à penser à la jedi qu’il tenait énormément à ce dernier ou bien encore à son image.
Au bout d’un moment, Dranor se décida finalement à entrer dans le vif du sujet, à savoir la destination et le prix qu’il allait effectivement lui demander en échange de son transport. Là, il était enfin digne de l’image du contrebandier prêt à faire des affaires tout en veillant à ne pas laisser sa marge financière se réduire à une peau de chagrin afin d’accrocher le client. Sii’thïa ne lui répondit pas immédiatement cela dit, elle se contenta tout d’abord de le darder de son regard doré tapi dans les ténèbres, les mains toujours croisés à la hauteur de son visage, durant une poignée de secondes terriblement longue et angoissante de par leur silence dérangeant. Dranor attendait sa réponse, celle à sa toute dernière question, mais en fin de compte Sii’thïa laissa tout d’abord échapper ces quelques mots, presque murmurés, de ses lèvres écarlates :
‘’Tout ce qui m’importe, c’est que vous m’ameniez en un seul morceau à destination… Je ne suis pas très regardante sur le confort du voyage… Mais si je me fie à vôtre généreuse proposition, dois-je en conclure que vous me feriez voyager gratuitement si je grandissais encore de quelques dizaines de centimètres ? Si tel était le cas, il serait peut-être envisageable que la chose se fasse.’’
Certaines espèces dans la galaxie étaient capable de ce prodige… Soit en grandissant réellement sur commande, soit en reprenant leur taille originelle qu’il dissimulait en se voûtant quelque peu afin de se mettre, du mieux qu’ils le pouvaient, à la hauteur de humains dans le but de se fondre dans la société cosmopolite de la république. C’est une légère pointe d’humour de la jedi, mais après tout : Le contrebandier ne l’avait vu que dissimulée sous sa robe, il ne pouvait réellement prétendre que la femme, ou la femelle en face de lui, ne pouvait pas s’allonger de la sorte. C’était là une des caractéristiques de la personnalité du maître sérieux et digne qu’était Sii’thïa… D’un apparence parfois austère avec les padawans qu’elle avait en cours, il lui arrivait pourtant parfois d’être quelque peu taquine lorsque la situation le lui permettait. En l’occurrence, c’était le contrebandier qui en faisait les frais après avoir inconsidérément proposé de lui faire une réduction en fonction, partiellement tout au moins, de sa taille. Sa réponse laissant apparemment le contrebandier sans voix, Sii’thïa eu alors la grande générosité de le rassurer à propos de son futur payement en lui disant encore dans un petit et bref éclat de rire mélodieux :
‘’Rassurez-vous capitaine, je plaisantais… Mais vous ne devriez pas proposer ce genre de chose, sans savoir à quelle race appartient vôtre interlocuteur vous savez… Ce n’est guère prudent pour vos… Affaires…’’
Après ces quelques paroles qu’elle pensait rassurantes pour Dranor, le maître jedi leva son index gauche en l’air ,sans pour autant séparer ses mains, avant d’ajouter sur un ton redevenu nettement plus sérieux en dépit de la délicatesse de son timbre de voix :
‘’Je souhaiterais aller sur la planète d’où est originaire vôtre cargo, avec toutefois une escale de quelques heures sur Commenor… Bien entendu, je vous payerais un supplément pour le temps passé à m’attendre lors de ce petit détour dans nôtre voyage en direction de Corellia.''
La demande avait été faite simplement, sans fioriture inutile, tout en rassurant le contrebandier sur la contrepartie liée à ces quelques heures supplémentaires rajoutée au voyage. Il restait maintenant à savoir si Dranor accepterait cette condition et, surtout, à quel prix. Quoi qu’il en soit, Sii’thïa était à peu près certaine de ne pas prendre un énorme risque en s’adressant à ce capitaine si imprudent à qui elle pourrait certainement prendre son vaisseau si l’envie lui en prenait, avec une petite pointe d’astuce. Heureusement pour lui, ce n’était pas là les manières d’agir d’un maître jedi digne de ce nom.
Bien entendu, il lui aurait été des plus aisé de parer la moindre tentative d’agression de l’homme à son encontre, mais pour ce faire elle aurait du employer soit la force, soit son sabre laser et en vérité, elle préférait nettement éviter d’avoir à le faire afin de conserver son incognito. Répondant à son aimable invitation, la jedi toujours encapuchonnée lui concéda bien volontiers le droit de l’aider à s’installer à la table en se disant que un contrebandier avec des manières, c’était là un fait aussi rare que remarquable. Elle s’installa avec sa délicatesse habituelle sur la chaise précédemment proposée, tandis que Dranor poussait doucement celle-ci afin de conforter la position de sa future cliente à sa table. Il revint ensuite à sa place, mais tout en se montrant courtois le contrebandier n’avait cependant pas manqué de commencer à parler affaire en enjolivant ses paroles de quelques compliments qui aurait sans doute flatter l’ego d’une femme autre qu’un maître jedi. Sa proposition, pour le moins inattendu, de réduction sur le prix du transport qu’elle s’apprêtait à lui demander, surpris quelque peu la jedi. Bien que Sii’thïa n’était pas contre quelques économies, elle jugea qu’il y avait dans cette proposition comme un curieux parfum de désespoir propre au marchand désireux de se débarrasser de ses plus anciens articles toujours invendus. Est-ce que le contrebandier avait un tel besoin d’argent, qu’il en arrivait au point de brader le prix de ses transports avant même qu’elle n’ai choisi de lui demander une éventuelle réduction sur son voyage à venir ? Ou bien alors, était-ce un très mauvais contrebandier qui n’avait pas le sens des affaires.. ? Dans ce second cas de figure, Sii’thïa doutait de jamais revoir l’homme un jour prochain.
Quoi qu’il en soit, ce n’était pas son affaire et après s’être attablée, la jedi déposa ses coudes sur la table tandis que ses mains se rejoignirent au niveau de son visage toujours obscurci par le tissu de la capuche de sa robe de jedi. Elle écouta ensuite Dranor faire l’article de son vaisseau, visiblement miteux comme chez la grande majorité des contrebandiers, tout en lui assurant toutefois qu’il n’aurait aucun mal à la mener à la destination qu’elle désirerait. Des l’instant ou son cargo n’explosait pas en vol avec elle à son bord, Sii’thïa n’en demandait pas plus. Tout en l’écoutant parler de son vaisseau, la jedi plongea son regard irisés d’or dans celui, offert, du contrebandier. Elle le trouva plutôt joli, nanti de ce bleu éclairci qui lui rappelait certains océans déjà rencontré sur diverses planètes. Même si il ne payait pas de mine au premier abord, le jedi pensa que cet homme devait certainement plaire à la gente féminine… Si on ajoutait à cela le côté mauvais garçon qu’inspirait tous les rebelles à la loi… Il devait sans doute avoir une fille différente sur chaque planète, qui l’attendait en se languissant se dit alors Sii’thïa en esquissant un léger sourire qui resta interdit au contrebandier. Le fait qu’il paraissait insister sur le fait de ne pas juger son vaisseau, ou peut-être bien lui-même, difficile à dire, sur les apparences, laissait à penser à la jedi qu’il tenait énormément à ce dernier ou bien encore à son image.
Au bout d’un moment, Dranor se décida finalement à entrer dans le vif du sujet, à savoir la destination et le prix qu’il allait effectivement lui demander en échange de son transport. Là, il était enfin digne de l’image du contrebandier prêt à faire des affaires tout en veillant à ne pas laisser sa marge financière se réduire à une peau de chagrin afin d’accrocher le client. Sii’thïa ne lui répondit pas immédiatement cela dit, elle se contenta tout d’abord de le darder de son regard doré tapi dans les ténèbres, les mains toujours croisés à la hauteur de son visage, durant une poignée de secondes terriblement longue et angoissante de par leur silence dérangeant. Dranor attendait sa réponse, celle à sa toute dernière question, mais en fin de compte Sii’thïa laissa tout d’abord échapper ces quelques mots, presque murmurés, de ses lèvres écarlates :
‘’Tout ce qui m’importe, c’est que vous m’ameniez en un seul morceau à destination… Je ne suis pas très regardante sur le confort du voyage… Mais si je me fie à vôtre généreuse proposition, dois-je en conclure que vous me feriez voyager gratuitement si je grandissais encore de quelques dizaines de centimètres ? Si tel était le cas, il serait peut-être envisageable que la chose se fasse.’’
Certaines espèces dans la galaxie étaient capable de ce prodige… Soit en grandissant réellement sur commande, soit en reprenant leur taille originelle qu’il dissimulait en se voûtant quelque peu afin de se mettre, du mieux qu’ils le pouvaient, à la hauteur de humains dans le but de se fondre dans la société cosmopolite de la république. C’est une légère pointe d’humour de la jedi, mais après tout : Le contrebandier ne l’avait vu que dissimulée sous sa robe, il ne pouvait réellement prétendre que la femme, ou la femelle en face de lui, ne pouvait pas s’allonger de la sorte. C’était là une des caractéristiques de la personnalité du maître sérieux et digne qu’était Sii’thïa… D’un apparence parfois austère avec les padawans qu’elle avait en cours, il lui arrivait pourtant parfois d’être quelque peu taquine lorsque la situation le lui permettait. En l’occurrence, c’était le contrebandier qui en faisait les frais après avoir inconsidérément proposé de lui faire une réduction en fonction, partiellement tout au moins, de sa taille. Sa réponse laissant apparemment le contrebandier sans voix, Sii’thïa eu alors la grande générosité de le rassurer à propos de son futur payement en lui disant encore dans un petit et bref éclat de rire mélodieux :
‘’Rassurez-vous capitaine, je plaisantais… Mais vous ne devriez pas proposer ce genre de chose, sans savoir à quelle race appartient vôtre interlocuteur vous savez… Ce n’est guère prudent pour vos… Affaires…’’
Après ces quelques paroles qu’elle pensait rassurantes pour Dranor, le maître jedi leva son index gauche en l’air ,sans pour autant séparer ses mains, avant d’ajouter sur un ton redevenu nettement plus sérieux en dépit de la délicatesse de son timbre de voix :
‘’Je souhaiterais aller sur la planète d’où est originaire vôtre cargo, avec toutefois une escale de quelques heures sur Commenor… Bien entendu, je vous payerais un supplément pour le temps passé à m’attendre lors de ce petit détour dans nôtre voyage en direction de Corellia.''
La demande avait été faite simplement, sans fioriture inutile, tout en rassurant le contrebandier sur la contrepartie liée à ces quelques heures supplémentaires rajoutée au voyage. Il restait maintenant à savoir si Dranor accepterait cette condition et, surtout, à quel prix. Quoi qu’il en soit, Sii’thïa était à peu près certaine de ne pas prendre un énorme risque en s’adressant à ce capitaine si imprudent à qui elle pourrait certainement prendre son vaisseau si l’envie lui en prenait, avec une petite pointe d’astuce. Heureusement pour lui, ce n’était pas là les manières d’agir d’un maître jedi digne de ce nom.
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# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Mer 5 Sep 2012 - 22:52
Le contrebandier, sagement vissé sur son siège, les mains entourant son verre de whisky Correlien désespérément vide, regardait la jeune femme vêtue de sa longue robe noire surmontée d'un capuche masquant presque l'intégralité de son visage. Plaçant ses coudes sur la table avec toute sa légèreté et délicatesse féminine, elle entrelaçât ses ses mains d'une blancheur de nacre, semblant l'observer derrière le rideau sombre que créait sa capuche. Le capitaine aussi la regardait, sans toutefois pouvoir discerner son regard doré toujours tapit dans sa tanière de tissus sombre. Cette touche de mystère intriguait le contrebandier. Cependant, la jeune femme qui lui faisait à présent face, ne lui avait toujours pas répondu, peut être qu'après tout sa tentative de détendre l'atmosphère avait fait choux blanc? Dès son premier regard, le contrebandier avait été assez méfiant, allant presque jusqu'à sortir un de ses blaster de son étui disposé sur sa cuisse caché par le couvert que lui procurait le dessus de la table. Malgré la première impression hostile, probablement due à sa tenue sombre, la jeune femme s’était montré courtoise, cela avait joué en sa faveur , Dranor s'était donc dit qu'il aurait été de bon augure de briser la glace avec une petite plaisanterie.
Mais, ne pouvant voir qu'une paire de lèvres vermeilles pulpeuses accroché sur un menton couleur albâtre s'ouvrir, laissant échapper une phrase qui laissa le contrebandier empreint de stupeur, la jeune femme venait de lui clouer le bec comme cela ne lui était que trop rarement arrivé. Elle était certes étrange, peut être même bizarre se serait dit le capitaine, mais un léger éclat de rire mélodieux de sa part vint tinter le silence qu'avait laissé planer sa dernière phrase plutôt télescopée.
Le visage du jeune homme approchant de la trentaine s'illumina d'un léger sourire, lui adressant ces quelques mots emprunt lui aussi d'un léger rire presque à l'unisson.
"Et bien je vois avec plaisir que malgré votre air mystérieux, vous avez beaucoup de repartie... Ce qui n'est pas pour me déplaire je dois l'avouer!"
Dranor avait toujours été franc, il aimait dire les choses comme elle étaient, cela lui avait apporté nombre de problèmes, mais au moins il était honnête, et ceci restait pour lui une certaine ligne de conduite à suivre . Après tout étant contrebandier, la conduite à tenir n'était pas toujours évidente à trouver, elle était souvent floue, le bien le mal étaient des choses vague pour lui, cependant le jeune homme avait trouvé sa façon de faire, elle lui semblait bonne et il s'en satisfaisait assez bien, enfin d'une certaine manière !
Dranor écoutait sa future cliente, la situation reprit un ton beaucoup plus sérieux, après tout, le pilote et sa future compagne de voyage vêtue de noir devaient s'entendre sur les modalités du transport. Où aller? En combien de temps? Voilà les questions qui revenaient le plus souvent d'une façon rébarbative dans la bouche et le vocabulaire du capitaine.
Mais la jeune femme avait prit les devants, Dranor s'en félicitait, elle savait ce qu'elle voulait, il en conclut donc que malgré le fait que sa future cliente ne sois pas regardante sur l'état du vaisseau, elle voulait cependant être servie d'une façon professionnelle, tout ce qui convenait à notre capitaine.
Alors que la serveuse revenait à leur table un plateau vide, tout en roulant démesurément des hanches, espérant sûrement un quelconque pourboire, l'aidant probablement à finir un mois en cours difficile. Le capitaine la regarda un court instant. Il commanda un autre whisky Corrélien, le sien, était mort au champ d'honneur, le cadavre allant rejoindre sa sépulture au fond de l’évier du barman, attendant sa résurrection prochaine.
Le contrebandier fit signe à son interlocutrice qu'elle pouvait commander ce que bon lui semblait, qu'il se chargerait lui même de l'addition, après tout c'était le moins que Dranor pouvait faire, surtout si elle pouvait lui offrir un contrat qui lui ramènerais quelques milliers de crédits. La jeune et fringante serveuse, qui devait être la convoitise de pas mal de client du coin repartit après avoir prit la commande laissant, le couple qui n'avait rien de deux tourtereaux continuer leur tractation.
Dranor, se penchant légèrement vers la jeune femme, essayait toujours de percer le rideau d'ombre qui cachait son visage.
"Bon... Écoutez, ce n'est pas dans mes habitudes de faire des escales pour que la cliente ai le temps de faire de emplettes..." Il disait cela sans animosité, il montrait juste son point de vue. "Le temps, c'est malheureusement de l'argent....mais puisque vous me proposez de payer mon attente...je veux bien patienter sur place...donc voyons voir..."
Le capitaine réfléchissait presque à voix haute, faisant mine de réfléchir au coût globale du transport. Sortant une petite calculatrice de poche, Dranor commençait à établir un devis à la va vite.
"Kuat.....Commenor..... Commenor, Corrélia ça fait ça.." Le capitaine commençait à jouer avec un cigare le faisant rouler entre ses doigts alors que de son autre main il pianotait rapidement sur les touches de la calculatrice. ''Les taxes portuaires....les taxes de douane.......hmmm voyons voir....'' Les chiffres commençaient à s'accumuler d'une façon presque exponentielle. ''Le temps d'attente...'' levant le regard sur son interlocutrice il lui fit un clin d’œil. ''La dessus.....je vais être sympathique...'' Le pilote du Cargo XS était avant tout sympathique non pour la femme, mais surtout pour qu'elle accepte sa proposition . Il avait grandement besoin de cet argent, s'en était devenu tout simplement vitale pour son intégrité physique...et aussi et surtout pour celle de son précieux Cargo. ''Bien.... ensuite finalement...... le carburant....''
Il termina sa symphonie mathématique retranscrite avec brio sur sa calculatrice et regardât une nouvelle fois la jeune femme. ''Et bien ma très chère dame, pour 4500 crédit je veux bien vous emmener à Commenor puis à Correlia, je n'ai pas gonflé la note, et c'est une proposition honnête.''
Dranor n'avait pas mentit, il avait cependant gonflé légèrement la note de 500 crédits, car comme d'habitude les clients avaient toujours une fâcheuse tendance à vouloir négocier les tarifs . C 'était dans l'ordre des choses se dit-il, après tout il fallait savoir être commerçant.
Il observa la reaction de son interlocutrice alors que du bout de son index, il éteignit la calculatrice.
''Dois-je vous faire une note de frais ? '' Conclut-il sourire au levres.
Mais, ne pouvant voir qu'une paire de lèvres vermeilles pulpeuses accroché sur un menton couleur albâtre s'ouvrir, laissant échapper une phrase qui laissa le contrebandier empreint de stupeur, la jeune femme venait de lui clouer le bec comme cela ne lui était que trop rarement arrivé. Elle était certes étrange, peut être même bizarre se serait dit le capitaine, mais un léger éclat de rire mélodieux de sa part vint tinter le silence qu'avait laissé planer sa dernière phrase plutôt télescopée.
Le visage du jeune homme approchant de la trentaine s'illumina d'un léger sourire, lui adressant ces quelques mots emprunt lui aussi d'un léger rire presque à l'unisson.
"Et bien je vois avec plaisir que malgré votre air mystérieux, vous avez beaucoup de repartie... Ce qui n'est pas pour me déplaire je dois l'avouer!"
Dranor avait toujours été franc, il aimait dire les choses comme elle étaient, cela lui avait apporté nombre de problèmes, mais au moins il était honnête, et ceci restait pour lui une certaine ligne de conduite à suivre . Après tout étant contrebandier, la conduite à tenir n'était pas toujours évidente à trouver, elle était souvent floue, le bien le mal étaient des choses vague pour lui, cependant le jeune homme avait trouvé sa façon de faire, elle lui semblait bonne et il s'en satisfaisait assez bien, enfin d'une certaine manière !
Dranor écoutait sa future cliente, la situation reprit un ton beaucoup plus sérieux, après tout, le pilote et sa future compagne de voyage vêtue de noir devaient s'entendre sur les modalités du transport. Où aller? En combien de temps? Voilà les questions qui revenaient le plus souvent d'une façon rébarbative dans la bouche et le vocabulaire du capitaine.
Mais la jeune femme avait prit les devants, Dranor s'en félicitait, elle savait ce qu'elle voulait, il en conclut donc que malgré le fait que sa future cliente ne sois pas regardante sur l'état du vaisseau, elle voulait cependant être servie d'une façon professionnelle, tout ce qui convenait à notre capitaine.
Alors que la serveuse revenait à leur table un plateau vide, tout en roulant démesurément des hanches, espérant sûrement un quelconque pourboire, l'aidant probablement à finir un mois en cours difficile. Le capitaine la regarda un court instant. Il commanda un autre whisky Corrélien, le sien, était mort au champ d'honneur, le cadavre allant rejoindre sa sépulture au fond de l’évier du barman, attendant sa résurrection prochaine.
Le contrebandier fit signe à son interlocutrice qu'elle pouvait commander ce que bon lui semblait, qu'il se chargerait lui même de l'addition, après tout c'était le moins que Dranor pouvait faire, surtout si elle pouvait lui offrir un contrat qui lui ramènerais quelques milliers de crédits. La jeune et fringante serveuse, qui devait être la convoitise de pas mal de client du coin repartit après avoir prit la commande laissant, le couple qui n'avait rien de deux tourtereaux continuer leur tractation.
Dranor, se penchant légèrement vers la jeune femme, essayait toujours de percer le rideau d'ombre qui cachait son visage.
"Bon... Écoutez, ce n'est pas dans mes habitudes de faire des escales pour que la cliente ai le temps de faire de emplettes..." Il disait cela sans animosité, il montrait juste son point de vue. "Le temps, c'est malheureusement de l'argent....mais puisque vous me proposez de payer mon attente...je veux bien patienter sur place...donc voyons voir..."
Le capitaine réfléchissait presque à voix haute, faisant mine de réfléchir au coût globale du transport. Sortant une petite calculatrice de poche, Dranor commençait à établir un devis à la va vite.
"Kuat.....Commenor..... Commenor, Corrélia ça fait ça.." Le capitaine commençait à jouer avec un cigare le faisant rouler entre ses doigts alors que de son autre main il pianotait rapidement sur les touches de la calculatrice. ''Les taxes portuaires....les taxes de douane.......hmmm voyons voir....'' Les chiffres commençaient à s'accumuler d'une façon presque exponentielle. ''Le temps d'attente...'' levant le regard sur son interlocutrice il lui fit un clin d’œil. ''La dessus.....je vais être sympathique...'' Le pilote du Cargo XS était avant tout sympathique non pour la femme, mais surtout pour qu'elle accepte sa proposition . Il avait grandement besoin de cet argent, s'en était devenu tout simplement vitale pour son intégrité physique...et aussi et surtout pour celle de son précieux Cargo. ''Bien.... ensuite finalement...... le carburant....''
Il termina sa symphonie mathématique retranscrite avec brio sur sa calculatrice et regardât une nouvelle fois la jeune femme. ''Et bien ma très chère dame, pour 4500 crédit je veux bien vous emmener à Commenor puis à Correlia, je n'ai pas gonflé la note, et c'est une proposition honnête.''
Dranor n'avait pas mentit, il avait cependant gonflé légèrement la note de 500 crédits, car comme d'habitude les clients avaient toujours une fâcheuse tendance à vouloir négocier les tarifs . C 'était dans l'ordre des choses se dit-il, après tout il fallait savoir être commerçant.
Il observa la reaction de son interlocutrice alors que du bout de son index, il éteignit la calculatrice.
''Dois-je vous faire une note de frais ? '' Conclut-il sourire au levres.
Invité
# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Lun 10 Sep 2012 - 16:46
Laissant le contrebandier passer commande à la serveuse qui s’était finalement rapprochée de leur table, Siithïa observa distraitement celle-ci du coin de l’œil. Dissimulée par sa large capuche, le subtile mouvement de sa tête passa quasiment inaperçue à qui ne l’aurait pas fixé avec une attention certaine. Dranor commanda à nouveau un whisky, mais lorsqu’il l’invita dans un geste silencieux à commander à son tour une quelconque boisson, la jedi déclina poliment sa proposition en disant tout simplement :
‘’Je ne veux rien, merci.’’
Un refus net et sans ambigüité, sans doute exceptionnel en ce lieu de débauche alcoolisée ou l’eau n’avait sans doute pas le moindre droit de citer. Ce n’était pas que la jedi ne buvait pas d’alcool, mais en réalité elle évitait de le faire sans avoir une excellente raison pour cela. En l’occurrence, boire de l’alcool n’influencerait nullement sur les tractations en cours alors elle s’en abstiendrait sans le moindre regret. Le contrebandier pourrait certainement s’imaginer avoir affaire à une sorte de oie blanche innocente, une personne jouant sur le mystère afin de dissimuler son inexpérience totale de ce milieu plutôt populaire et malfamé… Ou peut-être, s’imaginerait-il avoir affaire à une femme prudente et sur ses gardes… Il n’était en effet pas rare, dans les cantina, d’entendre parler de curieuses histoires de clients titubant après seulement un début de malheureux verre d’alcool et qui étaient aimablement aidé par de serviables clients prêt à les emmener à l’extérieur afin de prendre l’air… Ou autre chose… Généralement au détriment du dit client, bien entendu. Quoi que puisse penser Dranor, cela arrangerait de toute façon la jedi qui n’était pas vraiment désireuse de lui dévoiler sa véritable nature de maître jedi.
Une fois la serveuse reparti en direction du bar afin de faire préparer le verre de whisky du contrebandier, Sii’thïa reporta toute son attention sur son interlocuteur. Celui-ci avait visiblement bien apprécié sa petite plaisanterie comme en témoigna sa propre réponse, ce qui laissa un bref sourire se dessiner sur les lèvres écarlates de la jedi. Toujours immobile tel une statue d’ivoire, la jeune femme commençait à entrevoir la nature de ce contrebandier qui lui faisait face. Sans être un très grand intellectuel, une évidence en soi, il ne lui semblait pourtant pas stupide… Pas autant que certains de ses confrères en tous cas. Il avait apparemment bien assez de présence d’esprit afin de ne pas considérer ses futurs clients comme des êtres à qui le respect n’était pas du, jouant là sur un capital de sympathie non négligeable dans les relations sociales de tout individus normalement constitué… Et la sympathie était un domaine ou les marginaux de la loi avaient, en règle générale, une catastrophique carence.
‘’La répartie est essentielle dans mon activité capitaine, sachez-le…’’
La encore, le propos était assez laconique : Trop court pour laisser deviner quoi que ce soit sur elle et l’activité en question mais, dans le même temps, bien assez long pour laisser la curiosité propre à tout un chacun s’éveiller d’une gourmandise psychologique désireuse d’être tôt ou tard assouvie, chez le contrebandier. Après cela, la discussion était entrée dans le vif du sujet. Sii’thïa avait exposé son désir de se rendre de Kuat à Corellia en faisant un crochet par Commenor, ce qui, d’après le subtil, quoi que bref changement dans les traits du visage de Dranor, lui laissa supposer que ce détour inattendu sans doute, ne l’agréait guère. Mais peu lui importait, il n’allait tout de même pas se plaindre d’être payé à ne rien faire durant quelques heures, n’est-ce pas ?
En retour, le contrebandier abandonna quelque peu son visage de personne affable afin d’endosser celui, nettement moins sympathique, de commerçant. Le mortel pistolet laser céda la place à la toute aussi implacable calculatrice, non moins menaçante pour certains. Tandis que le capitaine devenu soudainement expert comptable énumérait à voix haute ses différents frais avenants aux transport demandé par la jedi, celle-ci demeurait sagement silencieuse en l’écoutant sans rien faire d’autre que de le fixer derrière son voile de ténèbres impénétrables. Cependant, elle n’en pensait pas moins… Dranor justifiait ses tarifs comme si le besoin de le faire était une obligation, alors que il était évident et bien connu, que les contrebandiers facturaient toujours uniquement ce qu’ils désiraient facturer. La petite réduction sur le prix total, semblable à une faveur généreusement accordé, fit à nouveau sourire, quoique intérieurement cette fois-ci, la jedi. Il était de notoriété publique, dans ce milieu, que les contrebandiers gonflaient toujours très légèrement leurs prix afin de faire, dans le meilleur des cas, un petit bénéfice supplémentaire sur le compte des clients un peu trop naïfs. Néanmoins, c’était de bonne guerre avec des clients qui, souvent, tentaient de faire baisser quelque peu les honoraires proposés… C’était tout simplement du commerce après tout et les tractations étaient bien souvent inévitables.
Lorsque enfin Dranor en termina avec ses comptes et qu’il tenta à nouveau une nouvelle pointe d’humour à propos d’une éventuelle pseudo note de frais, Sii’thïa fit écho à son propre sourire amusé avant de lui répondre sur un ton très légèrement moqueur :
‘’Je pense que nous pouvons éviter une quelconque note de frais, qui ne ferait sans doute qu’embarrasser tous le monde…’’
Le contrebandier n’était sans doute pas du genre à s’encombrer de devis, de factures, de notes de frais ou de tous autre trace d’une quelconque transaction et, de toute façon, un contrebandier n’assurait jamais de service après-vente en cas de réclamation ultérieure, sauf si celle-ci était présenté à la pointe d’un canon ou bien encore, d’une lame métallique. C’était là deux des options, que la jedi n’envisageait pas d’employer, bien entendu. Faisant écho à la réticence affiché du contrebandier de l’attendre durant quelques heures sur Commenor, Sii’thïa lui répondit :
‘’Si cela peu vous rassurer, je ne me rend pas sur Commenor pour faire les magasins de vêtements ou bien de bijoux, il y a juste une affaire dont je dois m’occuper expressément. Bien entendu…’’
Sii’thïa s’interrompit brièvement, le temps de lever à nouveau son index gauche en l’air en une exclamation muette, tandis que ses mains demeuraient toujours aussi soudées. Elle poursuivit ensuite :
‘’… Je ne veux vous obliger en rien capitaine. Alors si vraiment ce petit détour vous cause un réel ennui dans vôtre emploi du temps, je peux aisément prendre un autre transport une fois sur Commenor et ainsi, vous serez libre de repartir aussitôt que j’aurais débarqué sur la planète. Bien entendu, nous devrions dans ce cas discuter d’une certaine baisse du prix de ce voyage écourté, vous le comprenez bien capitaine… Mais j’imagine que vous devez déjà sûrement avoir d’autres contrats en perspectives, n’est-ce pas.. ?’’
Souligna intentionnellement la jedi, bien consciente des aléas de la vie de contrebandiers. Dranor avait été avenant et plutôt commercial et quelque part, c’était peut-être bien un peu trop suspect pour être tout à fait honnête. Si on ajoutait au tableau la petite remise dont il l’avait gentiment gratifié… Tout ceci avait comme un curieux parfum d’appâtement un peu trop prononcé. Mais peut-être bien que Sii’thïa faisait erreur, peut-être bien que le contrebandier avait réellement un autre client qui n’attendait que lui, ailleurs… Dans ce cas, il ne lui resterait effectivement plus qu’à se trouver un nouveau transporteur, une fois sur Commenor. La jedi préfèrerait éviter cela, mais en jouant on pouvait parfois perdre, c’était la règle.
‘’Hum… Oui… Oui…’’
Fit-elle alors tout en portant ses mains jointes à l’orée de ses lèvres délicieusement écarlates.
‘’Peut-être, devrions-nous faire ainsi capitaine… Je ne voudrais pas que vous passiez à côté d’un éventuel contrat lucratif par ma faute et je dois bien admettre que 4500 crédits est tout de même une somme assez conséquente… Je dois aussi tenir compte de mes éventuels propres frais annexes après tout…’’
ajouta-t-elle enfin, l’air toujours aussi songeur en dépit de l’absence de son regard irisés d’or. La jedi n’avait pas réellement eu la moindre intention de discuter le prix demandé par le contrebandier, mais puisque celui-ci paraissait lui avoir tendu une perche… Si ce dernier n’avait rien d‘autre de prévu, il semblait assez évident qu’il ne serait pas très enclin à se passer de la moitié du prix du voyage qui lui avait été demandé d’effectuer, par le maître jedi incognito.
‘’Je ne veux rien, merci.’’
Un refus net et sans ambigüité, sans doute exceptionnel en ce lieu de débauche alcoolisée ou l’eau n’avait sans doute pas le moindre droit de citer. Ce n’était pas que la jedi ne buvait pas d’alcool, mais en réalité elle évitait de le faire sans avoir une excellente raison pour cela. En l’occurrence, boire de l’alcool n’influencerait nullement sur les tractations en cours alors elle s’en abstiendrait sans le moindre regret. Le contrebandier pourrait certainement s’imaginer avoir affaire à une sorte de oie blanche innocente, une personne jouant sur le mystère afin de dissimuler son inexpérience totale de ce milieu plutôt populaire et malfamé… Ou peut-être, s’imaginerait-il avoir affaire à une femme prudente et sur ses gardes… Il n’était en effet pas rare, dans les cantina, d’entendre parler de curieuses histoires de clients titubant après seulement un début de malheureux verre d’alcool et qui étaient aimablement aidé par de serviables clients prêt à les emmener à l’extérieur afin de prendre l’air… Ou autre chose… Généralement au détriment du dit client, bien entendu. Quoi que puisse penser Dranor, cela arrangerait de toute façon la jedi qui n’était pas vraiment désireuse de lui dévoiler sa véritable nature de maître jedi.
Une fois la serveuse reparti en direction du bar afin de faire préparer le verre de whisky du contrebandier, Sii’thïa reporta toute son attention sur son interlocuteur. Celui-ci avait visiblement bien apprécié sa petite plaisanterie comme en témoigna sa propre réponse, ce qui laissa un bref sourire se dessiner sur les lèvres écarlates de la jedi. Toujours immobile tel une statue d’ivoire, la jeune femme commençait à entrevoir la nature de ce contrebandier qui lui faisait face. Sans être un très grand intellectuel, une évidence en soi, il ne lui semblait pourtant pas stupide… Pas autant que certains de ses confrères en tous cas. Il avait apparemment bien assez de présence d’esprit afin de ne pas considérer ses futurs clients comme des êtres à qui le respect n’était pas du, jouant là sur un capital de sympathie non négligeable dans les relations sociales de tout individus normalement constitué… Et la sympathie était un domaine ou les marginaux de la loi avaient, en règle générale, une catastrophique carence.
‘’La répartie est essentielle dans mon activité capitaine, sachez-le…’’
La encore, le propos était assez laconique : Trop court pour laisser deviner quoi que ce soit sur elle et l’activité en question mais, dans le même temps, bien assez long pour laisser la curiosité propre à tout un chacun s’éveiller d’une gourmandise psychologique désireuse d’être tôt ou tard assouvie, chez le contrebandier. Après cela, la discussion était entrée dans le vif du sujet. Sii’thïa avait exposé son désir de se rendre de Kuat à Corellia en faisant un crochet par Commenor, ce qui, d’après le subtil, quoi que bref changement dans les traits du visage de Dranor, lui laissa supposer que ce détour inattendu sans doute, ne l’agréait guère. Mais peu lui importait, il n’allait tout de même pas se plaindre d’être payé à ne rien faire durant quelques heures, n’est-ce pas ?
En retour, le contrebandier abandonna quelque peu son visage de personne affable afin d’endosser celui, nettement moins sympathique, de commerçant. Le mortel pistolet laser céda la place à la toute aussi implacable calculatrice, non moins menaçante pour certains. Tandis que le capitaine devenu soudainement expert comptable énumérait à voix haute ses différents frais avenants aux transport demandé par la jedi, celle-ci demeurait sagement silencieuse en l’écoutant sans rien faire d’autre que de le fixer derrière son voile de ténèbres impénétrables. Cependant, elle n’en pensait pas moins… Dranor justifiait ses tarifs comme si le besoin de le faire était une obligation, alors que il était évident et bien connu, que les contrebandiers facturaient toujours uniquement ce qu’ils désiraient facturer. La petite réduction sur le prix total, semblable à une faveur généreusement accordé, fit à nouveau sourire, quoique intérieurement cette fois-ci, la jedi. Il était de notoriété publique, dans ce milieu, que les contrebandiers gonflaient toujours très légèrement leurs prix afin de faire, dans le meilleur des cas, un petit bénéfice supplémentaire sur le compte des clients un peu trop naïfs. Néanmoins, c’était de bonne guerre avec des clients qui, souvent, tentaient de faire baisser quelque peu les honoraires proposés… C’était tout simplement du commerce après tout et les tractations étaient bien souvent inévitables.
Lorsque enfin Dranor en termina avec ses comptes et qu’il tenta à nouveau une nouvelle pointe d’humour à propos d’une éventuelle pseudo note de frais, Sii’thïa fit écho à son propre sourire amusé avant de lui répondre sur un ton très légèrement moqueur :
‘’Je pense que nous pouvons éviter une quelconque note de frais, qui ne ferait sans doute qu’embarrasser tous le monde…’’
Le contrebandier n’était sans doute pas du genre à s’encombrer de devis, de factures, de notes de frais ou de tous autre trace d’une quelconque transaction et, de toute façon, un contrebandier n’assurait jamais de service après-vente en cas de réclamation ultérieure, sauf si celle-ci était présenté à la pointe d’un canon ou bien encore, d’une lame métallique. C’était là deux des options, que la jedi n’envisageait pas d’employer, bien entendu. Faisant écho à la réticence affiché du contrebandier de l’attendre durant quelques heures sur Commenor, Sii’thïa lui répondit :
‘’Si cela peu vous rassurer, je ne me rend pas sur Commenor pour faire les magasins de vêtements ou bien de bijoux, il y a juste une affaire dont je dois m’occuper expressément. Bien entendu…’’
Sii’thïa s’interrompit brièvement, le temps de lever à nouveau son index gauche en l’air en une exclamation muette, tandis que ses mains demeuraient toujours aussi soudées. Elle poursuivit ensuite :
‘’… Je ne veux vous obliger en rien capitaine. Alors si vraiment ce petit détour vous cause un réel ennui dans vôtre emploi du temps, je peux aisément prendre un autre transport une fois sur Commenor et ainsi, vous serez libre de repartir aussitôt que j’aurais débarqué sur la planète. Bien entendu, nous devrions dans ce cas discuter d’une certaine baisse du prix de ce voyage écourté, vous le comprenez bien capitaine… Mais j’imagine que vous devez déjà sûrement avoir d’autres contrats en perspectives, n’est-ce pas.. ?’’
Souligna intentionnellement la jedi, bien consciente des aléas de la vie de contrebandiers. Dranor avait été avenant et plutôt commercial et quelque part, c’était peut-être bien un peu trop suspect pour être tout à fait honnête. Si on ajoutait au tableau la petite remise dont il l’avait gentiment gratifié… Tout ceci avait comme un curieux parfum d’appâtement un peu trop prononcé. Mais peut-être bien que Sii’thïa faisait erreur, peut-être bien que le contrebandier avait réellement un autre client qui n’attendait que lui, ailleurs… Dans ce cas, il ne lui resterait effectivement plus qu’à se trouver un nouveau transporteur, une fois sur Commenor. La jedi préfèrerait éviter cela, mais en jouant on pouvait parfois perdre, c’était la règle.
‘’Hum… Oui… Oui…’’
Fit-elle alors tout en portant ses mains jointes à l’orée de ses lèvres délicieusement écarlates.
‘’Peut-être, devrions-nous faire ainsi capitaine… Je ne voudrais pas que vous passiez à côté d’un éventuel contrat lucratif par ma faute et je dois bien admettre que 4500 crédits est tout de même une somme assez conséquente… Je dois aussi tenir compte de mes éventuels propres frais annexes après tout…’’
ajouta-t-elle enfin, l’air toujours aussi songeur en dépit de l’absence de son regard irisés d’or. La jedi n’avait pas réellement eu la moindre intention de discuter le prix demandé par le contrebandier, mais puisque celui-ci paraissait lui avoir tendu une perche… Si ce dernier n’avait rien d‘autre de prévu, il semblait assez évident qu’il ne serait pas très enclin à se passer de la moitié du prix du voyage qui lui avait été demandé d’effectuer, par le maître jedi incognito.
Invité
# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Mer 12 Sep 2012 - 19:26
"Bon..bon..bon...." s'exclamât le capitaine levant les mains paumes vers le plafond. Elle semblait prête à renoncer à sa proposition, il était temps de la stopper dans son élan. Le capitaine ne pouvait pas se permettre de laisser passer une telle occasion permettant de renflouer légèrement ses caisses. Dranor etait dans une merde noire, il venait d'envoyer de l'argent à sa famille sur Tatooine, leur accordant un futur sans soucis, arrangeant par la même occasion le différent familiale qui les opposait, plutôt qu'avoir remboursé son patron en temps et en heure, la situation était tout ce qu'il y avait de plus critique et inextricable. "Écoutez.. Pour moi c'est d'accord, autant gagner de l'argent à vous attendre...cela vous convient-il ma chère?"
Dranor lui adressa un sourire enjôleur, voir même charmeur levant son verre de whisky vers elle comme pour sceller leur arrangement. Malgré tout, la jeune femme semblait en apparence très froide, peu être même glaciale, pire que la planète hoth ou illum, mais cependant Dranor avait appris à ne pas se fier à sa première impression. Après tout s’était déjà dit qu'à force de juger les gens trop vite sur une première impression, on pouvait souvent passer à coté de nombreuses choses formidables. Cependant, le contrebandier se demandait vraiment quel sortes de choses formidable pouvait on vivre avec une femme tout de sombre vêtue dont on ne voyait pas le visage, mis a part une paire de lèvres charnues d'un rouge vermeille des plus aguicheur. Drôle de contraste s'il en fut!
Le capitaine Darinson la fixait donc, tentant une nouvelle fois de trouver son regard, toujours perdu dans les sombres méandres d'une capuche sombre rabattue. Qui pouvait être cette femme? Quel était son nom? Était elle son froide et hautaine qu'elle voulait bien le laisse paraître? L'esprit de Dranor, le jeune et fringant contrebandier était emprunt au doute et au questionnement, buvant une rasade alcoolisée de son breuvage originaire d'Aldérande tout en la dévisageant.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, tant de froideur et de prestance, ne laissait pas le contrebandier indifférent. Il y avait quelque chose d'inaccessible en elle, peut être l'était elle ? Peut être étais-ce une sorte de noble voyageant incognito, ou peut être pas du tout! Le jeune homme restait perplexe la fixant toujours de ses yeux azurés.
Regardant ensuite sa montre, le contrebandier proposa un horaire de départ à la jeune dame assise devant lui. Le vaisseau n’était certes pas encore prêt, il devait faire le plein de carburant, et faire la check-list pré décollage. Cela prenait un certain temps alors au lieu de la faire attendre à bord il lui proposa une heure de rendez vous, ou peut être déciderait elle d'embarquer de suite ?
''Bien alors ce que je vous propose , vous avez deux choix : je vous propose soit de venir d'ici deux heures, le vaisseau sera paré au décollage, le temps de faire le plein et de faire les dernières vérifications avant le décollage.''
Il rapprocha son visage près du sien au dessus de la table parlant sous le ton de la confidence, baissant d'un ton pour que personne ne puisse entendre.
''Soit, je comprendrais que vous ne désiriez pas rester dans cette endroit. Vous n'avez pas l'air d’être le genre de femme à apprécier ce genre d’endroits. Me tromperais-je par hasard ? Donc si jamais vous voulez me suivre de suite pour préparer vos affaires dans le vaisseau, vous êtes la bienvenue. Je serais probablement occupé, mais si vous avez besoin de quoi que ce soit je m'en accommoderais. ''
Sous ses airs de jeune voyous approchant de la trentaine,et certes plutôt bel homme , le capitaine savait cependant recevoir, il aimait que ses clients se sentent chez eux, ce n’était pas vraiment que pour faire revenir un client satisfait, mais plutôt par « étique » mot totalement inconnu dans le manuel du parfait petit contrebandier, mais le capitaine avait ses petites manies et sa façon de faire bien à lui c’était comme cela, et cela lui plaisait. Reprenant sa place sur son siège, Dranor ne pouvait pas décrocher le regard de son interlocutrice assise devant lui. Il faisait tourner son whisky dans son verre, couvert du léger tintement de ses glaçons frappant le rebord du verre, laissant échapper un léger « Hmmmm » pensif, la regardant. ''Dites moi ma chère....Je me suis présenté....La moindre des choses serait que vous fassiez de même. J'aimerais bien mettre un nom sur cette silhouette, froide, rigide et austère qui ne l'est certes peu être pas...mais j’émets quelques doutes....éclairez ma lanterne voulez vous bien ?''
Voilà qui était fait, il venait de la torpiller comme il se devait. Peu être cela la ferait-elle réagir ? ou peut être se contenterait elle d’attraper la torpille au vol et de lui renvoyer en pleine figure exécutant un admirable pirouette verbal pour se sortir de ce guêpier. Pour être honnête, le capitaine s'attendait à cette possibilité à 99% , elle était le genre de femme à manier les mots telle une dague, et avoir une répartie tout aussi incisive. L'ego de Dranor en prendrait certainement un coup, mais après tout le ridicule ne tuait pas, il était plutôt du genre à rire de lui même.
Il rappela la serveuse levant un bras en l'air, attendant sa réponse qui se faisait attendre, elle semblait peser chaque mots qu'elle allait dire. La serveuse arriva et le Capitaine Darinson régla son addition, assortit d'un pourboire, La serveuse la remerciant d'un large sourire étincelant. avant de repartir au petit trot son plateau sous le bras. Les lèvres pulpeuse couleur vermeille de la jeune femme vêtue de sombre , s’écartèrent lentement, elle allait répondre, bon sang, Dranor allait sûrement pour son grade ! Ce qui le fit sourire à l'avance.
Dranor lui adressa un sourire enjôleur, voir même charmeur levant son verre de whisky vers elle comme pour sceller leur arrangement. Malgré tout, la jeune femme semblait en apparence très froide, peu être même glaciale, pire que la planète hoth ou illum, mais cependant Dranor avait appris à ne pas se fier à sa première impression. Après tout s’était déjà dit qu'à force de juger les gens trop vite sur une première impression, on pouvait souvent passer à coté de nombreuses choses formidables. Cependant, le contrebandier se demandait vraiment quel sortes de choses formidable pouvait on vivre avec une femme tout de sombre vêtue dont on ne voyait pas le visage, mis a part une paire de lèvres charnues d'un rouge vermeille des plus aguicheur. Drôle de contraste s'il en fut!
Le capitaine Darinson la fixait donc, tentant une nouvelle fois de trouver son regard, toujours perdu dans les sombres méandres d'une capuche sombre rabattue. Qui pouvait être cette femme? Quel était son nom? Était elle son froide et hautaine qu'elle voulait bien le laisse paraître? L'esprit de Dranor, le jeune et fringant contrebandier était emprunt au doute et au questionnement, buvant une rasade alcoolisée de son breuvage originaire d'Aldérande tout en la dévisageant.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, tant de froideur et de prestance, ne laissait pas le contrebandier indifférent. Il y avait quelque chose d'inaccessible en elle, peut être l'était elle ? Peut être étais-ce une sorte de noble voyageant incognito, ou peut être pas du tout! Le jeune homme restait perplexe la fixant toujours de ses yeux azurés.
Regardant ensuite sa montre, le contrebandier proposa un horaire de départ à la jeune dame assise devant lui. Le vaisseau n’était certes pas encore prêt, il devait faire le plein de carburant, et faire la check-list pré décollage. Cela prenait un certain temps alors au lieu de la faire attendre à bord il lui proposa une heure de rendez vous, ou peut être déciderait elle d'embarquer de suite ?
''Bien alors ce que je vous propose , vous avez deux choix : je vous propose soit de venir d'ici deux heures, le vaisseau sera paré au décollage, le temps de faire le plein et de faire les dernières vérifications avant le décollage.''
Il rapprocha son visage près du sien au dessus de la table parlant sous le ton de la confidence, baissant d'un ton pour que personne ne puisse entendre.
''Soit, je comprendrais que vous ne désiriez pas rester dans cette endroit. Vous n'avez pas l'air d’être le genre de femme à apprécier ce genre d’endroits. Me tromperais-je par hasard ? Donc si jamais vous voulez me suivre de suite pour préparer vos affaires dans le vaisseau, vous êtes la bienvenue. Je serais probablement occupé, mais si vous avez besoin de quoi que ce soit je m'en accommoderais. ''
Sous ses airs de jeune voyous approchant de la trentaine,et certes plutôt bel homme , le capitaine savait cependant recevoir, il aimait que ses clients se sentent chez eux, ce n’était pas vraiment que pour faire revenir un client satisfait, mais plutôt par « étique » mot totalement inconnu dans le manuel du parfait petit contrebandier, mais le capitaine avait ses petites manies et sa façon de faire bien à lui c’était comme cela, et cela lui plaisait. Reprenant sa place sur son siège, Dranor ne pouvait pas décrocher le regard de son interlocutrice assise devant lui. Il faisait tourner son whisky dans son verre, couvert du léger tintement de ses glaçons frappant le rebord du verre, laissant échapper un léger « Hmmmm » pensif, la regardant. ''Dites moi ma chère....Je me suis présenté....La moindre des choses serait que vous fassiez de même. J'aimerais bien mettre un nom sur cette silhouette, froide, rigide et austère qui ne l'est certes peu être pas...mais j’émets quelques doutes....éclairez ma lanterne voulez vous bien ?''
Voilà qui était fait, il venait de la torpiller comme il se devait. Peu être cela la ferait-elle réagir ? ou peut être se contenterait elle d’attraper la torpille au vol et de lui renvoyer en pleine figure exécutant un admirable pirouette verbal pour se sortir de ce guêpier. Pour être honnête, le capitaine s'attendait à cette possibilité à 99% , elle était le genre de femme à manier les mots telle une dague, et avoir une répartie tout aussi incisive. L'ego de Dranor en prendrait certainement un coup, mais après tout le ridicule ne tuait pas, il était plutôt du genre à rire de lui même.
Il rappela la serveuse levant un bras en l'air, attendant sa réponse qui se faisait attendre, elle semblait peser chaque mots qu'elle allait dire. La serveuse arriva et le Capitaine Darinson régla son addition, assortit d'un pourboire, La serveuse la remerciant d'un large sourire étincelant. avant de repartir au petit trot son plateau sous le bras. Les lèvres pulpeuse couleur vermeille de la jeune femme vêtue de sombre , s’écartèrent lentement, elle allait répondre, bon sang, Dranor allait sûrement pour son grade ! Ce qui le fit sourire à l'avance.
Invité
# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Mar 18 Sep 2012 - 15:41
‘’Soit… Je tâcherais de ne pas vous faire attendre trop longtemps dans ce cas…’’
Rétorqua de façon plus ou moins sybilline la jedi, suite à la confirmation de Dranor de son acceptation de l’attendre le temps qu’il lui serait nécessaire afin d’accomplir son petit travail sur Commenor. Dans un geste discret, encore plus diminué par les ténèbres qui entourait son visage, Sii’thïa pencha légèrement sa tête sur le côté en fixant le capitaine durant de longues et silencieuses secondes. Elle se demanda un instant si elle n’allait pas utiliser la force afin de faire baisser le prix de son voyage, mais très vite elle chassa cette idée de son esprit… Car après tout, ce surplus de prix évident qu’il pensait certainement lui faire avaler sans la moindre difficulté, compenserait sans le moindre doute ce que la jedi allait ramener à bord après son séjour de quelques heures sur Commenor. Mais ceci, ce brave capitaine n’avait pas encore à le savoir. Cependant, nul doute que cela lui causerai assurément une surprise des plus inattendu.
Apprécierait-il.. ? Ma foi, cela était une toute autre question à laquelle la jedi n’était pas vraiment en mesure de répondre
Ce curieux personnage amusait vraiment le maître tapi dans ses ténèbres dissimulatrice. Tout au long de ces années, depuis qu’elle avait été amené au temple de l’ordre, Sii’thïa avait parcouru la galaxie de long en large et d’un bout à l’autre, en compagnie de son propre maître. Parfois dans u_n vaisseau officiel, parfois dans un vaisseau plus… Officieux… Des contrebandiers et autres partisans du frisson savoureux de frôler la lisière de la légalité sans jamais véritablement la franchir, elle en avait vu des tas et des tas depuis cette époque aujourd’hui bien lointaine. Certains lui avait alors semblé indéniablement détestable, d’autre encore peu digne de confiance… Il y avait aussi ceux qui étaient mielleux, pour mieux vous traverser le corps d’une vibrolame afin de s’emparer de ce que vous pouviez transporter de précieux… Même si la jedi regrettait cela, elle avait plusieurs fois du occire ce genre de personne qui ignorait avoir affaire à un maître de l’ordre des jedi… Encore que si jamais ils l’avaient su… Pour une raison qui lui échappait, bien qu’elle pouvait tout de même la comprendre, les sabres lasers étaient des objets assez convoités à travers la galaxie. Que ce soit par des collectionneurs, des curieux, des brigands malintentionnés ou bien encore des jeunes gens aisés qui pensaient ainsi être cool… Sii’thïa ne comptait plus le nombre de fois ou des gens avaient soit essayé de lui acheter très cher son double sabre laser, soit tenté de lui dérober sournoisement. Il était vrai que personne, en dehors des utilisateurs de la force, n’était en mesure de construire un sabre laser et même là, il fallait encore y être initié, soit par quelqu’un, soit par un quelconque ouvrage comme on pouvait en trouver dans la bibliothèque du temple de l’ordre. De fait, les armes des jedi étaient, dans une certaine logique, une chose extrêmement rare dans la galaxie compte tenu de la population qui l’habitait. Bien entendu, les jedi essayait de récupérer le maximum de ces sabres lasers ‘’égarés’’, mais il était bien difficile de tous les retrouver.
Voilà pourquoi, c’était tout au moins une des raisons essentielles, les membres de l’ordre préféraient bien souvent voyager incognito. C’était pour éviter d’attiser les convoitises diverses et variés, pour mieux se concentrer sur leurs missions. Dans le cas de Sii’thïa, cette fois-ci son refus de se dévoiler en tant que maître jedi associait un peu ces deux raisons. Sa présence sur Kuat aurait pu être très mal interprété dans le contexte actuel, et accessoirement, elle ne voulait pas que un éventuel transporteur en profite pour user de chantage à son égard en marchandant à la hausse le prix de son transport. Contrairement à ce que pouvaient s’imaginer la plupart des gens, les contrebandiers se tenaient au courant de la situation politique de la galaxie, c’était presque essentielle à leurs multiples et douteuses affaires commerciales sur la multitude de monde de la galaxie.
Mais ce capitaine qui lui faisait face semblait plutôt être une espèce de charmeur, qu’un contrebandier vulgaire et enclin à l’emploi de la force en première solution. Peut-être, la jedi faisait-elle erreur… Ou peut-être pas… Quoi qu’il en soit, il lui paraissait plus qu’évident que le secret de son visage intriguait profondément se dernier. Ses tentatives subtiles de percer le voile obscur qui la dissimulait à ses yeux ne trouvaient cependant aucun écho favorable, à son grand dam. Même si Sii’thïa n’avait rien contre l’idée de lui dévoiler son visage, il était un fait certain que la chose ne se ferait pas tant qu’ils serait encore à proximité de la planète… La prudence avant toute chose après tout, c’était là une règle essentielle à ce genre de situation. Lorsque Dranor se pencha un peu plus en avant afin de lui parler sur le ton de la confidence afin de lui proposer, en sus de sa précédente option, de se retrouver d’ici deux bonnes heures à son vaisseau, de rejoindre celui-ci immédiatement, la jedi demeura immobile. Elle l’écouta sans dire un seul mot, puis après une poignée de secondes elle consentit à lui répondre :
‘’Mes affaires ne me retenant plus sur Kuat, je pense que je vais monter à bord de votre vaisseau des que nous aurons quitter cet endroit, mon cher capitaine.’’
Un sourire tendancieux, à mi chemin entre la connivence et l’énigmatique, accompagna la réponse de la jeune femme qui n’en dit cependant pas plus sur le sujet. Dranor cherchait à en savoir un peu plus, là encore c’était de bonne guerre. A sa place, elle-même en aurait fait autant même si la force lui aurait sans le moindre doute facilité la tâche. Le contrebandier recula alors, tout en portant son attention sur son verre de whisky qu’il approcha de ses lèvres afin d’en avaler une gorgée. Il s’amusa visiblement de ses quelques glaçons encore présent en les faisant tinter contre le rebord du verre, tout en paraissant être devenu légèrement songeur. Puis, il interrogea finalement la jedi, bien que cela fut fait sur un ton qui se voulait distrait et dans un propos qui était faussement inopiné, afin de s’enquérir de son identité. Il ne manqua pas de luif aire part de son avis sur sa personne, ce qui gâchait un peu son attitude presque courtisane jusque là. Mais Sii’thïa ne lui en tint pas rigueur. Il avait raison après tout, il s’était présenté à elle, mais l’inverse ne s’était pas fait.
‘’Eclairer votre lanterne, dites-vous capitaine.. ?’’
Commença-t-elle par répondre, en laissant ensuite s’installer un très bref silence entre eux. Lorsqu’elle se décidà reprendre finalement la parole, Sii’thïa dit encore sur un ton non dénué d’une certaine forme de malice en filigrane :
‘’Vous pourriez être ébloui par les deux soleils de Tatooine à leur zénith, que vous ne pourriez voir une évidence qui se trouve juste devant vous. Vous me demandez qui je suis, mais peut-être devriez-vous vous interroger sur qui je ne suis pas afin de trouver la réponse à vôtre première interrogation, ne pensez-vous pas.. ? Les gens ne sont bien souvent que le reflet de l’opinion que leur porte les autres capitaine.’’
Levant une fois de plus son index gauche légèrement en l’air, le jedi conclu laconiquement :
’’Ne vous demandez pas qui je suis, mais plutôt qui vous désirez que je sois… Un prénom n’est qu’une appellation anonyme sans la connaissance de celui qui le porte,’’
Peut-être que le contrebandier allait regretter d’avoir poser la question… Ou bien alors, peut-être allait-il soudainement trouver une réponse à une question qui hantait les philosophes depuis des milliers de milliers d’années. Reprenant tout à coup un ton plus léger, Sii’thïa ajouta finalement :
’’Mais nous pourrons reprendre ce passionnant débat une fois à bord de vôtre vaisseau capitaine, ne vous inquiétez pas’’.
Rétorqua de façon plus ou moins sybilline la jedi, suite à la confirmation de Dranor de son acceptation de l’attendre le temps qu’il lui serait nécessaire afin d’accomplir son petit travail sur Commenor. Dans un geste discret, encore plus diminué par les ténèbres qui entourait son visage, Sii’thïa pencha légèrement sa tête sur le côté en fixant le capitaine durant de longues et silencieuses secondes. Elle se demanda un instant si elle n’allait pas utiliser la force afin de faire baisser le prix de son voyage, mais très vite elle chassa cette idée de son esprit… Car après tout, ce surplus de prix évident qu’il pensait certainement lui faire avaler sans la moindre difficulté, compenserait sans le moindre doute ce que la jedi allait ramener à bord après son séjour de quelques heures sur Commenor. Mais ceci, ce brave capitaine n’avait pas encore à le savoir. Cependant, nul doute que cela lui causerai assurément une surprise des plus inattendu.
Apprécierait-il.. ? Ma foi, cela était une toute autre question à laquelle la jedi n’était pas vraiment en mesure de répondre
Ce curieux personnage amusait vraiment le maître tapi dans ses ténèbres dissimulatrice. Tout au long de ces années, depuis qu’elle avait été amené au temple de l’ordre, Sii’thïa avait parcouru la galaxie de long en large et d’un bout à l’autre, en compagnie de son propre maître. Parfois dans u_n vaisseau officiel, parfois dans un vaisseau plus… Officieux… Des contrebandiers et autres partisans du frisson savoureux de frôler la lisière de la légalité sans jamais véritablement la franchir, elle en avait vu des tas et des tas depuis cette époque aujourd’hui bien lointaine. Certains lui avait alors semblé indéniablement détestable, d’autre encore peu digne de confiance… Il y avait aussi ceux qui étaient mielleux, pour mieux vous traverser le corps d’une vibrolame afin de s’emparer de ce que vous pouviez transporter de précieux… Même si la jedi regrettait cela, elle avait plusieurs fois du occire ce genre de personne qui ignorait avoir affaire à un maître de l’ordre des jedi… Encore que si jamais ils l’avaient su… Pour une raison qui lui échappait, bien qu’elle pouvait tout de même la comprendre, les sabres lasers étaient des objets assez convoités à travers la galaxie. Que ce soit par des collectionneurs, des curieux, des brigands malintentionnés ou bien encore des jeunes gens aisés qui pensaient ainsi être cool… Sii’thïa ne comptait plus le nombre de fois ou des gens avaient soit essayé de lui acheter très cher son double sabre laser, soit tenté de lui dérober sournoisement. Il était vrai que personne, en dehors des utilisateurs de la force, n’était en mesure de construire un sabre laser et même là, il fallait encore y être initié, soit par quelqu’un, soit par un quelconque ouvrage comme on pouvait en trouver dans la bibliothèque du temple de l’ordre. De fait, les armes des jedi étaient, dans une certaine logique, une chose extrêmement rare dans la galaxie compte tenu de la population qui l’habitait. Bien entendu, les jedi essayait de récupérer le maximum de ces sabres lasers ‘’égarés’’, mais il était bien difficile de tous les retrouver.
Voilà pourquoi, c’était tout au moins une des raisons essentielles, les membres de l’ordre préféraient bien souvent voyager incognito. C’était pour éviter d’attiser les convoitises diverses et variés, pour mieux se concentrer sur leurs missions. Dans le cas de Sii’thïa, cette fois-ci son refus de se dévoiler en tant que maître jedi associait un peu ces deux raisons. Sa présence sur Kuat aurait pu être très mal interprété dans le contexte actuel, et accessoirement, elle ne voulait pas que un éventuel transporteur en profite pour user de chantage à son égard en marchandant à la hausse le prix de son transport. Contrairement à ce que pouvaient s’imaginer la plupart des gens, les contrebandiers se tenaient au courant de la situation politique de la galaxie, c’était presque essentielle à leurs multiples et douteuses affaires commerciales sur la multitude de monde de la galaxie.
Mais ce capitaine qui lui faisait face semblait plutôt être une espèce de charmeur, qu’un contrebandier vulgaire et enclin à l’emploi de la force en première solution. Peut-être, la jedi faisait-elle erreur… Ou peut-être pas… Quoi qu’il en soit, il lui paraissait plus qu’évident que le secret de son visage intriguait profondément se dernier. Ses tentatives subtiles de percer le voile obscur qui la dissimulait à ses yeux ne trouvaient cependant aucun écho favorable, à son grand dam. Même si Sii’thïa n’avait rien contre l’idée de lui dévoiler son visage, il était un fait certain que la chose ne se ferait pas tant qu’ils serait encore à proximité de la planète… La prudence avant toute chose après tout, c’était là une règle essentielle à ce genre de situation. Lorsque Dranor se pencha un peu plus en avant afin de lui parler sur le ton de la confidence afin de lui proposer, en sus de sa précédente option, de se retrouver d’ici deux bonnes heures à son vaisseau, de rejoindre celui-ci immédiatement, la jedi demeura immobile. Elle l’écouta sans dire un seul mot, puis après une poignée de secondes elle consentit à lui répondre :
‘’Mes affaires ne me retenant plus sur Kuat, je pense que je vais monter à bord de votre vaisseau des que nous aurons quitter cet endroit, mon cher capitaine.’’
Un sourire tendancieux, à mi chemin entre la connivence et l’énigmatique, accompagna la réponse de la jeune femme qui n’en dit cependant pas plus sur le sujet. Dranor cherchait à en savoir un peu plus, là encore c’était de bonne guerre. A sa place, elle-même en aurait fait autant même si la force lui aurait sans le moindre doute facilité la tâche. Le contrebandier recula alors, tout en portant son attention sur son verre de whisky qu’il approcha de ses lèvres afin d’en avaler une gorgée. Il s’amusa visiblement de ses quelques glaçons encore présent en les faisant tinter contre le rebord du verre, tout en paraissant être devenu légèrement songeur. Puis, il interrogea finalement la jedi, bien que cela fut fait sur un ton qui se voulait distrait et dans un propos qui était faussement inopiné, afin de s’enquérir de son identité. Il ne manqua pas de luif aire part de son avis sur sa personne, ce qui gâchait un peu son attitude presque courtisane jusque là. Mais Sii’thïa ne lui en tint pas rigueur. Il avait raison après tout, il s’était présenté à elle, mais l’inverse ne s’était pas fait.
‘’Eclairer votre lanterne, dites-vous capitaine.. ?’’
Commença-t-elle par répondre, en laissant ensuite s’installer un très bref silence entre eux. Lorsqu’elle se décidà reprendre finalement la parole, Sii’thïa dit encore sur un ton non dénué d’une certaine forme de malice en filigrane :
‘’Vous pourriez être ébloui par les deux soleils de Tatooine à leur zénith, que vous ne pourriez voir une évidence qui se trouve juste devant vous. Vous me demandez qui je suis, mais peut-être devriez-vous vous interroger sur qui je ne suis pas afin de trouver la réponse à vôtre première interrogation, ne pensez-vous pas.. ? Les gens ne sont bien souvent que le reflet de l’opinion que leur porte les autres capitaine.’’
Levant une fois de plus son index gauche légèrement en l’air, le jedi conclu laconiquement :
’’Ne vous demandez pas qui je suis, mais plutôt qui vous désirez que je sois… Un prénom n’est qu’une appellation anonyme sans la connaissance de celui qui le porte,’’
Peut-être que le contrebandier allait regretter d’avoir poser la question… Ou bien alors, peut-être allait-il soudainement trouver une réponse à une question qui hantait les philosophes depuis des milliers de milliers d’années. Reprenant tout à coup un ton plus léger, Sii’thïa ajouta finalement :
’’Mais nous pourrons reprendre ce passionnant débat une fois à bord de vôtre vaisseau capitaine, ne vous inquiétez pas’’.
Invité
# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Mer 19 Sep 2012 - 21:43
Dranor regardait Sii'thïa de ses yeux bleus. Bon sang, cette femme était vraiment étrange. Avec elle, il allait de surprises en surprises...elle ne parlait qu'en parabole et cela avait le dont d’énerver quelque peu le capitaine. Mais bon... en bon gentleman qu'il était, il ne laissait rien paraître, son regard se contentant de rester impassible derrière un léger sourire en coin. Puis d'un ton faussement désinvolte, il se contentât de lui répondre:
"Et bien ma chère, je n'ai qu'une hâte c'est de reprendre cette fumante discussion avec vous !'' Il agrémentât sa phrase d'un sourire enjôleur et se levant de table. ''Si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre, mon vaisseau est à votre entière disposition!"
Le capitaine agrémentât sa phrase d'un geste de la main, invitant la jeune femme tout de noir vêtue à le suivre. Dranor sentait bien qu'avec elle, les choses allaient être compliquées, mais après tout si cette jeune femme avait de la répartie, il n'en était cependant pas non plus dépourvu. Tout les deux se mirent donc en route, prenant la direction du hangar où était parké le vaisseau du capitaine. Leur petite promenade se passât dans une certaine courtoisie, la jeune femme marchait silencieusement et Dranor respectât donc son choix ne parlant pas. Cependant il espérait bien qu'elle réponde à quelques une de ses questions et interrogations. Il n'aimait pas trop transporter des personnes dont il ignorait tout. Et d'un autre côté, il voulait apprendre à la connaître. Elle était si emprunte de mystère que c'était tout simplement plus fort que lui. Le jeune contrebandier n'arrivait pas à la cerner, elle s'était juste contentée une fois de plus de brouiller les pistes répondant par une autre question. Mais notre Dranor avait la tête dure et était tenace lorsque quelque chose le tenait à cœur, ce qui était le cas. Durant sa carrière de taxi et de contrebande en tout genres, il avait croisé toutes sortes de personnes plus étranges les unes que les autres. Mais cette femme avait quelque chose de bien différent. Elle dégageait quelque chose d'étrange malgré le fait qu'elle désirait rester discrète. Une sorte d'étrange charisme, n’émanait d'elle, de sa bouche aux lèvres écarlates pulpeuses, de sa voix douce et mélodieuse. Tout en marchant, il l'observait de ses yeux bleus, faisant courir son regard sur sa silhouette, sur ses formes atténuées par sa longue bure noire, sur ses mains,sur ses lèvres et son menton qui dépassaient de sa longue capuche sombre, sur cette peau incroyablement blanche. *Mais bon sang qui es tu?* Se surpris à penser intérieurement le capitaine Darinson. Puis son regard vint vagabonder sur ses propres pieds les regardant avançait inexorablement l'un devant l'autre, faisant déroule sous ses pas sur le sol bétonné de la rue les menant jusqu'à son vaisseau. Le visage du pilote s’éclairât d'un sourire alors que celui ci glissât ses mains dans les poches de son long manteau. Ce silence, uniquement brisé par le bruit de leur pas sur la surface bétonné, n'était cependant pas déplaisant, il était sûrement de circonstance se disait-il. Au bout d'une dizaine de minutes, le long bâtiment abritant les nombreux vaisseaux apparut devant eux.
"Bien, nous y voilà madame." Laissât il échapper de ses fines lèvres comme pour signifier que leur balade était terminé. La dirigeant d'un geste de la main vers le hangar où était entreposé son vaisseau, le capitaine pianotât sur la console d'ouverture, rentrant le code d'accès menant à son petit bijoux. Dans un lourd glissement, la porte blindée s'ouvrit, laissant apparaître la carlingue couleur dorée du cargo Corrélien xs.
Le vaisseau était en assez bon état, malgré ça et là quelques traces noires d'oxydation, probablement dû à des impacts de blaster lourd équipant des chasseurs de combat. Remontant sa manche droite le capitaine pianotât sur son brassard de commande à distance, la gueule du monstre doré s'ouvrant laissant apparaître ses entrailles au bout d'une longue rampe d'accès inclinée. Il invitât de nouveau sa passagère dans un sincère élan de galanterie et là suivit avant de refermer la passerelle d'accès derrière eux. Prenant la parole se tournant vers la jeune femme qu'il accueillit à bord:
" Et bien madame bienvenue à bord de mon vaisseau, qui se trouve par ailleurs être ma maison, laissez moi vous présenter les membres d'équipage: " le jeune homme se pointât de ses mains ouvertes, de sa tête à ses pieds. Il était tout seul à piloter s'était une certitude.
"Le capitaine, pilote, navigateur, opérateur radio,artilleur et femme de ménage: Dranor Darinson! Non merci, pas d'acclamations cher publique..." le jeune homme rit de bon cœur en direction de la jeune femme. Puis, la regardant un instant de ses yeux bleus azur, il reprit la présentation.
''Bien ma chère dame, je vais vous mener jusqu'à votre cabine, vous y trouverez tout le confort nécessaire, mais j'ai dans l'idée que bous n’êtes pas du genre a vous ennuyer....suivez moi...'' Le contrebandier escortât sa passagère jusqu'à une cabine. Celle ci était propre soignée et rangée, tout le contraire de la cabine du capitaine bien entendu, quoique pour être propre sa cabine était propre, juste un brin surchargé aurait-il dit ! La cabine de sa passagère pour sa part disposait d'un lit tout ce qu'il y avait de plus simple se trouvait au milieu, deux petites tables de nuit étaient incorporé dans la cloison, et au mur se trouvait un écran géant, avec une sélection d'holovidéos choisit en fonction de l'humeur et des goûts de chacun. Il observait sa réaction alors qu'elle regardât à l’intérieur de la cabine d'un air curieux, puis il lui adressât un fin sourire. Cela l’étonnait peut être que la cabine soit propre ? Allez donc savoir...
Puis il relevât sa manche gauche observant sa montre à aiguille, sa montre à l'ancienne comme il l'appelait, le capitaine ajoutât :
''Bien je vous laisse vous installer, je dois sortir pour brancher l'arrivé de carburant pour faire le plein, et d'ici une heure environs on se retrouve pour se restaurer dans la salle commune, enfin si vous avez faim bien entendu.''
Souriant toujours d'une façon toujours enjôleuse le capitaine quittât le couloir avec un ''A tout à l'heure ma chère !'' léger comme le vent.
"Et bien ma chère, je n'ai qu'une hâte c'est de reprendre cette fumante discussion avec vous !'' Il agrémentât sa phrase d'un sourire enjôleur et se levant de table. ''Si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre, mon vaisseau est à votre entière disposition!"
Le capitaine agrémentât sa phrase d'un geste de la main, invitant la jeune femme tout de noir vêtue à le suivre. Dranor sentait bien qu'avec elle, les choses allaient être compliquées, mais après tout si cette jeune femme avait de la répartie, il n'en était cependant pas non plus dépourvu. Tout les deux se mirent donc en route, prenant la direction du hangar où était parké le vaisseau du capitaine. Leur petite promenade se passât dans une certaine courtoisie, la jeune femme marchait silencieusement et Dranor respectât donc son choix ne parlant pas. Cependant il espérait bien qu'elle réponde à quelques une de ses questions et interrogations. Il n'aimait pas trop transporter des personnes dont il ignorait tout. Et d'un autre côté, il voulait apprendre à la connaître. Elle était si emprunte de mystère que c'était tout simplement plus fort que lui. Le jeune contrebandier n'arrivait pas à la cerner, elle s'était juste contentée une fois de plus de brouiller les pistes répondant par une autre question. Mais notre Dranor avait la tête dure et était tenace lorsque quelque chose le tenait à cœur, ce qui était le cas. Durant sa carrière de taxi et de contrebande en tout genres, il avait croisé toutes sortes de personnes plus étranges les unes que les autres. Mais cette femme avait quelque chose de bien différent. Elle dégageait quelque chose d'étrange malgré le fait qu'elle désirait rester discrète. Une sorte d'étrange charisme, n’émanait d'elle, de sa bouche aux lèvres écarlates pulpeuses, de sa voix douce et mélodieuse. Tout en marchant, il l'observait de ses yeux bleus, faisant courir son regard sur sa silhouette, sur ses formes atténuées par sa longue bure noire, sur ses mains,sur ses lèvres et son menton qui dépassaient de sa longue capuche sombre, sur cette peau incroyablement blanche. *Mais bon sang qui es tu?* Se surpris à penser intérieurement le capitaine Darinson. Puis son regard vint vagabonder sur ses propres pieds les regardant avançait inexorablement l'un devant l'autre, faisant déroule sous ses pas sur le sol bétonné de la rue les menant jusqu'à son vaisseau. Le visage du pilote s’éclairât d'un sourire alors que celui ci glissât ses mains dans les poches de son long manteau. Ce silence, uniquement brisé par le bruit de leur pas sur la surface bétonné, n'était cependant pas déplaisant, il était sûrement de circonstance se disait-il. Au bout d'une dizaine de minutes, le long bâtiment abritant les nombreux vaisseaux apparut devant eux.
"Bien, nous y voilà madame." Laissât il échapper de ses fines lèvres comme pour signifier que leur balade était terminé. La dirigeant d'un geste de la main vers le hangar où était entreposé son vaisseau, le capitaine pianotât sur la console d'ouverture, rentrant le code d'accès menant à son petit bijoux. Dans un lourd glissement, la porte blindée s'ouvrit, laissant apparaître la carlingue couleur dorée du cargo Corrélien xs.
Le vaisseau était en assez bon état, malgré ça et là quelques traces noires d'oxydation, probablement dû à des impacts de blaster lourd équipant des chasseurs de combat. Remontant sa manche droite le capitaine pianotât sur son brassard de commande à distance, la gueule du monstre doré s'ouvrant laissant apparaître ses entrailles au bout d'une longue rampe d'accès inclinée. Il invitât de nouveau sa passagère dans un sincère élan de galanterie et là suivit avant de refermer la passerelle d'accès derrière eux. Prenant la parole se tournant vers la jeune femme qu'il accueillit à bord:
" Et bien madame bienvenue à bord de mon vaisseau, qui se trouve par ailleurs être ma maison, laissez moi vous présenter les membres d'équipage: " le jeune homme se pointât de ses mains ouvertes, de sa tête à ses pieds. Il était tout seul à piloter s'était une certitude.
"Le capitaine, pilote, navigateur, opérateur radio,artilleur et femme de ménage: Dranor Darinson! Non merci, pas d'acclamations cher publique..." le jeune homme rit de bon cœur en direction de la jeune femme. Puis, la regardant un instant de ses yeux bleus azur, il reprit la présentation.
''Bien ma chère dame, je vais vous mener jusqu'à votre cabine, vous y trouverez tout le confort nécessaire, mais j'ai dans l'idée que bous n’êtes pas du genre a vous ennuyer....suivez moi...'' Le contrebandier escortât sa passagère jusqu'à une cabine. Celle ci était propre soignée et rangée, tout le contraire de la cabine du capitaine bien entendu, quoique pour être propre sa cabine était propre, juste un brin surchargé aurait-il dit ! La cabine de sa passagère pour sa part disposait d'un lit tout ce qu'il y avait de plus simple se trouvait au milieu, deux petites tables de nuit étaient incorporé dans la cloison, et au mur se trouvait un écran géant, avec une sélection d'holovidéos choisit en fonction de l'humeur et des goûts de chacun. Il observait sa réaction alors qu'elle regardât à l’intérieur de la cabine d'un air curieux, puis il lui adressât un fin sourire. Cela l’étonnait peut être que la cabine soit propre ? Allez donc savoir...
Puis il relevât sa manche gauche observant sa montre à aiguille, sa montre à l'ancienne comme il l'appelait, le capitaine ajoutât :
''Bien je vous laisse vous installer, je dois sortir pour brancher l'arrivé de carburant pour faire le plein, et d'ici une heure environs on se retrouve pour se restaurer dans la salle commune, enfin si vous avez faim bien entendu.''
Souriant toujours d'une façon toujours enjôleuse le capitaine quittât le couloir avec un ''A tout à l'heure ma chère !'' léger comme le vent.
Invité
# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Mer 31 Oct 2012 - 23:48
(pardon pour le retard, mais la vie toussa… Je devrais pouvoir reprendre un rythme de réponse plus régulier désormais) ^-^
C’est avec un plaisir dissimulée que la jedi emboîta le pas au contrebandier, afin de quitter la cantina ou ils avaient fait connaissance. Elle ne désirait pas y demeurer plus longtemps que nécessaire de toute façon, d’autant plus que le détour planétaire qu’elle avait imposé à son transporteur ne souffrait pas vraiment un retard par trop conséquent. Même si le contrebandier aurait certainement préféré que le trajet menant jusqu’au hangar ou demeurait son vaisseau se soit vu agrémenter d’une discussion ou ce dernier aurait eu maintes occasions d’arracher le moindre renseignement à sa mystérieuse cliente drapée de ténèbres, Sii’thïa préféra se murer dans le silence qui la caractérisait principalement depuis le début de leur rencontre. Ce n’était pas que la conversation de l’homme fut en soi fortement désagréable à ses oreilles, mais son esprit était déjà occupé par ce qu’elle allait devoir faire sur la planète Commenor. La tâche n’était certes pas difficile, mais dire qu’elle allait être aisée aurait été assurément mentir. De toute façon, chaque mission de ce type était unique et il était donc difficile de s’appuyer sur les expériences des fois précédentes tant la diversité était omniprésente dans ce genre de cas. Même si la répétition de la chose finissait par donner une base sur laquelle s’appuyer, la majeure partie de l’acte en lui-même était à chaque fois un peu comme une première fois. Il fallait tenir compte de tant de choses… Le contexte, les sentiments, parfois amplifié en bien comme en mal… Oui, chaque fois était à considérer comme une première fois, si on ne voulait pas commettre d’erreur, c’était certain. Il restait maintenant à savoir si le contrebandier apprécierait ou pas la finalité de ce détour, mais de toute façon il n’avait pas vraiment le choix… Un contrat était un contrat.
Une fois arrivé à l’astroport, Dranor conduisit la jedi jusqu’au hangar ou était stationné son vaisseau et celle-ci pu enfin voir de ses propre yeux irisés d’or, la merveille tant vanté par son propriétaire… Que disait le vieux proverbe déjà.. ? Que l’amour était aveugle.. ? A coup sur, celui ou celle qui avait dit cela pour la toute première fois devait avoir en soi une profonde sagesse. Pour sa part, la mystérieuse jeune femme ne voyait qu’une vieille carcasse à l’aspect assez délabré, dont on pouvait légitimement douté de l’état matériel et ce n’était pas l’évidence des impact de blasters lourd qui allaient modifier cette vision. Elle le savait depuis longtemps maintenant, mais la vie de contrebandier n’était décidément pas de tout repos… Enfin, si tant est que l’homme qui l’accompagnait ne pratiquait pas une autre activité comme, par exemple, la piraterie. Mais Dranor paraissait véritablement très fier de son vaisseau, et c’était sans doute là le principal en fin de compte. Chacun voyait le bonheur à sa porte après tout et du moment qu’il la conduisait la ou elle le désirait et de surcroît en bon état…
En un silence continu, la jedi laissa l’homme parler, lui présenter son vaisseau tel un père rempli de fierté en parlant de son enfant. Un bref sourire se dessina sur ses lèvres écarlates, lorsqu’il commit une légère pointe d’humour en lui présentant son équipage qui se réduisait finalement à lui seul. Au moins, ne devait-il pas y avoir de grande dissonances lorsqu’il s’agissait de définir l’organisation du vaisseau ou bien encore les travaux effectués par l’équipage en un. La précédent toujours, ils parcoururent les étroits couloirs du vaisseau. Le contrebandier en profita pour faire une rapide visite des lieux à la jeune femme, afin qu’elle puisse s’orienter plus tard, puis finalement il la mena à ce qui allait être sa cabine pour toute la durée du voyage. La pièce était simple, mais plutôt bien entretenu, on était loin de certain transport précédemment empruntés par la jedi au cours de missions précédentes. L’article fait par le maître des lieux laissa Sii’thïa de marbre, ne laissant apparaître aucun intérêt visible en la matière chez la jeune femme. Elle était une jedi après tout, le confort d’un lieu n’était pas le genre de chose auquel elle s’attachait. Mais cela, le contrebandier ne le savait pas et sans doute son absence de réaction le laissa t’il quelque peu songeur sur l’évaluation des lieux de sa mystérieuse cliente.
Finalement, il la laissa prétextant des choses à faire comme préparer le vaisseau, faire le plein de carburant, préparer le plan de vol avec le détour demandé… ne fois seule, la jedi soupira. Elle n’avait répondu que d’un très léger mouvement de tête au dernier propos du contrebandier, suffisamment cependant pour lui faire comprendre qu’elle acceptait sa proposition de le rejoindre d’ici une petite heure. La porte de la cabine refermée et soigneusement verrouillée, la jedi se débarrassa de sa robe de bure qu’elle fit délicatement glisser sur le côté du lit et sur lequel elle s’installa en adoptant une position d’assise en tailleur. Un soupir fusa doucement de ses lèvres closes tandis que ses bras vinrent se déposer sur ses cuisses, puis son visage se laissa tomber en avant tandis que ses cheveux chutèrent silencieusement en cascade le long de son visage désormais aussi immobile que celui d’une statue de pierre. Plutôt que de profiter des attraits de sa cabine, Sii’thïa avait préféré opter pour une séance de méditation afin de se plonger dans les sinueuses méandres de la force. Se ressourcer de la sorte n’était pas vraiment un luxe, avec les évènements qui étaient en train de bousculer la république et ses relations avec l’ordre auquel la jeune femme appartenait. Comme nombre de jedi, Sii’thïa savait que les jedi étaient à un tournant de leur très longue histoire. La contemplation de la force pouvait lui apporter des indices sur les évènements à venir, mais certes pas des certitudes puisque, comme tout jedi digne de ce nom le savait, l’avenir était toujours en perpétuel mouvement. Une mouvance ne répondant à aucune loi physique, qui rendait la lecture et l’interprétation du futur extrêmement difficile, même pour un maître comme elle.
Une heure durant, Sii’thïa demeura telle une œuvre d’ébène figée dans le temps. Pour un regard extérieur, un tel spectacle aurait sans doute semblé quelque peu étrange et sans doute un peu inquiétant. Un ignorant de sa condition aurait certainement pensé qu’elle était peut-être morte, s’il l’avait observé ainsi durant toute l’heure passé. La jedi fini toutefois par sortir de sa contemplation intérieure et dans une suite de mouvements lent et silencieux, elle se remit debout sur le sol de la cabine. Elle paraissait quelque peu apaisée, même si une fugace contrariété sembla se lire sur son visage. Peut-être, la force lui avait-elle révélé une chose que la jeune femme n’arrivait pas à comprendre avec précision. A nouveau, un soupir fusa de ses lèvres écarlates avant qu’elle n’endosse à nouveau les ténèbres de sa robe de bure. Elle quitta ensuite sa cabine afin de diriger ses pas en direction de la salle commune, après avoir recouvert son visage de sa large capuche en une habitude presque instinctive.
Ladite salle commune était vide, visiblement le contrebandier n’en avait pas encore terminé avec ses propres occupations. Malgré tout, Sii’thïa s‘installa à la table déserte après s’être préparé un café et attendit sagement que Dranor en ai fini avec ses préparatifs. La patience était l’une des caractéristiques des jedi après tout et un jedi trouvait toujours à s’occuper puisque grâce à la force il n’était jamais tout à fait seul.
C’est avec un plaisir dissimulée que la jedi emboîta le pas au contrebandier, afin de quitter la cantina ou ils avaient fait connaissance. Elle ne désirait pas y demeurer plus longtemps que nécessaire de toute façon, d’autant plus que le détour planétaire qu’elle avait imposé à son transporteur ne souffrait pas vraiment un retard par trop conséquent. Même si le contrebandier aurait certainement préféré que le trajet menant jusqu’au hangar ou demeurait son vaisseau se soit vu agrémenter d’une discussion ou ce dernier aurait eu maintes occasions d’arracher le moindre renseignement à sa mystérieuse cliente drapée de ténèbres, Sii’thïa préféra se murer dans le silence qui la caractérisait principalement depuis le début de leur rencontre. Ce n’était pas que la conversation de l’homme fut en soi fortement désagréable à ses oreilles, mais son esprit était déjà occupé par ce qu’elle allait devoir faire sur la planète Commenor. La tâche n’était certes pas difficile, mais dire qu’elle allait être aisée aurait été assurément mentir. De toute façon, chaque mission de ce type était unique et il était donc difficile de s’appuyer sur les expériences des fois précédentes tant la diversité était omniprésente dans ce genre de cas. Même si la répétition de la chose finissait par donner une base sur laquelle s’appuyer, la majeure partie de l’acte en lui-même était à chaque fois un peu comme une première fois. Il fallait tenir compte de tant de choses… Le contexte, les sentiments, parfois amplifié en bien comme en mal… Oui, chaque fois était à considérer comme une première fois, si on ne voulait pas commettre d’erreur, c’était certain. Il restait maintenant à savoir si le contrebandier apprécierait ou pas la finalité de ce détour, mais de toute façon il n’avait pas vraiment le choix… Un contrat était un contrat.
Une fois arrivé à l’astroport, Dranor conduisit la jedi jusqu’au hangar ou était stationné son vaisseau et celle-ci pu enfin voir de ses propre yeux irisés d’or, la merveille tant vanté par son propriétaire… Que disait le vieux proverbe déjà.. ? Que l’amour était aveugle.. ? A coup sur, celui ou celle qui avait dit cela pour la toute première fois devait avoir en soi une profonde sagesse. Pour sa part, la mystérieuse jeune femme ne voyait qu’une vieille carcasse à l’aspect assez délabré, dont on pouvait légitimement douté de l’état matériel et ce n’était pas l’évidence des impact de blasters lourd qui allaient modifier cette vision. Elle le savait depuis longtemps maintenant, mais la vie de contrebandier n’était décidément pas de tout repos… Enfin, si tant est que l’homme qui l’accompagnait ne pratiquait pas une autre activité comme, par exemple, la piraterie. Mais Dranor paraissait véritablement très fier de son vaisseau, et c’était sans doute là le principal en fin de compte. Chacun voyait le bonheur à sa porte après tout et du moment qu’il la conduisait la ou elle le désirait et de surcroît en bon état…
En un silence continu, la jedi laissa l’homme parler, lui présenter son vaisseau tel un père rempli de fierté en parlant de son enfant. Un bref sourire se dessina sur ses lèvres écarlates, lorsqu’il commit une légère pointe d’humour en lui présentant son équipage qui se réduisait finalement à lui seul. Au moins, ne devait-il pas y avoir de grande dissonances lorsqu’il s’agissait de définir l’organisation du vaisseau ou bien encore les travaux effectués par l’équipage en un. La précédent toujours, ils parcoururent les étroits couloirs du vaisseau. Le contrebandier en profita pour faire une rapide visite des lieux à la jeune femme, afin qu’elle puisse s’orienter plus tard, puis finalement il la mena à ce qui allait être sa cabine pour toute la durée du voyage. La pièce était simple, mais plutôt bien entretenu, on était loin de certain transport précédemment empruntés par la jedi au cours de missions précédentes. L’article fait par le maître des lieux laissa Sii’thïa de marbre, ne laissant apparaître aucun intérêt visible en la matière chez la jeune femme. Elle était une jedi après tout, le confort d’un lieu n’était pas le genre de chose auquel elle s’attachait. Mais cela, le contrebandier ne le savait pas et sans doute son absence de réaction le laissa t’il quelque peu songeur sur l’évaluation des lieux de sa mystérieuse cliente.
Finalement, il la laissa prétextant des choses à faire comme préparer le vaisseau, faire le plein de carburant, préparer le plan de vol avec le détour demandé… ne fois seule, la jedi soupira. Elle n’avait répondu que d’un très léger mouvement de tête au dernier propos du contrebandier, suffisamment cependant pour lui faire comprendre qu’elle acceptait sa proposition de le rejoindre d’ici une petite heure. La porte de la cabine refermée et soigneusement verrouillée, la jedi se débarrassa de sa robe de bure qu’elle fit délicatement glisser sur le côté du lit et sur lequel elle s’installa en adoptant une position d’assise en tailleur. Un soupir fusa doucement de ses lèvres closes tandis que ses bras vinrent se déposer sur ses cuisses, puis son visage se laissa tomber en avant tandis que ses cheveux chutèrent silencieusement en cascade le long de son visage désormais aussi immobile que celui d’une statue de pierre. Plutôt que de profiter des attraits de sa cabine, Sii’thïa avait préféré opter pour une séance de méditation afin de se plonger dans les sinueuses méandres de la force. Se ressourcer de la sorte n’était pas vraiment un luxe, avec les évènements qui étaient en train de bousculer la république et ses relations avec l’ordre auquel la jeune femme appartenait. Comme nombre de jedi, Sii’thïa savait que les jedi étaient à un tournant de leur très longue histoire. La contemplation de la force pouvait lui apporter des indices sur les évènements à venir, mais certes pas des certitudes puisque, comme tout jedi digne de ce nom le savait, l’avenir était toujours en perpétuel mouvement. Une mouvance ne répondant à aucune loi physique, qui rendait la lecture et l’interprétation du futur extrêmement difficile, même pour un maître comme elle.
Une heure durant, Sii’thïa demeura telle une œuvre d’ébène figée dans le temps. Pour un regard extérieur, un tel spectacle aurait sans doute semblé quelque peu étrange et sans doute un peu inquiétant. Un ignorant de sa condition aurait certainement pensé qu’elle était peut-être morte, s’il l’avait observé ainsi durant toute l’heure passé. La jedi fini toutefois par sortir de sa contemplation intérieure et dans une suite de mouvements lent et silencieux, elle se remit debout sur le sol de la cabine. Elle paraissait quelque peu apaisée, même si une fugace contrariété sembla se lire sur son visage. Peut-être, la force lui avait-elle révélé une chose que la jeune femme n’arrivait pas à comprendre avec précision. A nouveau, un soupir fusa de ses lèvres écarlates avant qu’elle n’endosse à nouveau les ténèbres de sa robe de bure. Elle quitta ensuite sa cabine afin de diriger ses pas en direction de la salle commune, après avoir recouvert son visage de sa large capuche en une habitude presque instinctive.
Ladite salle commune était vide, visiblement le contrebandier n’en avait pas encore terminé avec ses propres occupations. Malgré tout, Sii’thïa s‘installa à la table déserte après s’être préparé un café et attendit sagement que Dranor en ai fini avec ses préparatifs. La patience était l’une des caractéristiques des jedi après tout et un jedi trouvait toujours à s’occuper puisque grâce à la force il n’était jamais tout à fait seul.
Invité
# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Ven 9 Nov 2012 - 17:44
Dranor avait donc laissé sa cliente dans sa cabine, pas qu'il voulait la laisser seule, bien au contraire, mais le jeune contrebandier de son côté avait fort à faire. La préparation du vaisseau et du plan de vol allait lui mettre un certain temps, après tout, piloter un vaisseau était peut être inné chez lui, mais cela n'en restait pas moins, hors de portée de beaucoup. Se dirigeant à l’extérieur du vaisseau il contactât les services de maintenance pour effectuer le plein de carburant. Le vaisseau Corrélien, fut rejoint quelques minutes plus tard par un véhicule faisant office de citerne. Le capitaine se chargerait de faire le plein seul. Il l'avait fait des dizaine, peut être même des centaines de fois, et surtout, par dessus tout il n'avait pas besoin de payer des techniciens, ce qui lui serait revenu beaucoup trop cher. Couper dans les dépenses, c'était ça le secret de la rentabilité !
Saisissant donc le tuyau flexible d'environ vingt centimètres de diamètre, et le connectant sous le ventre du vaisseau, Dranor entrepris de faire un rapide état des lieu pré-décollage. Pendant que le carburant à base de métal liquide remplissait doucement le ventre du monstre de fer. Le jeune contrebandier, qui s'était également trouvé au fil du temps une vocation de taxi, inspectait de sa main les vérins des trains d’atterrissage, testant mes connexion des circuits hydrauliques. D'un air satisfait, le jeune capitaine continuât sa tournée, vérifiant les plaques de déviation qui avaient malencontreusement subit quelques tirs belliqueux, qui avait dit que son métier était de tout repos ? Certainement pas lui, entre les pirates et les jaloux, il avait largement de quoi faire...
Attendant que le chargement de carburant se termine, il posât son dos le long du train d'atterrissage, vérifiant la pression sur le manomètre de la citerne. De sa main gantée de cuir il vint fouille dans sa poche intérieur un long barreau de chaise qu'il allumât avec délectation, y'avait manifestement pas de petit plaisirs. Au bout de quelques minutes, le cigare accroché aux lèvres, et n'ayant manifestement pas cure des règles de sécurité, entre autre fumer à coté d'un liquide servant de combustible, Dranor désarmait le tuyau de remplissage et verrouillât la vanne d'approvisionnement. Un regard satisfait, il remontât à bord en se dirigeât vers le cockpit où il s'assit confortablement, les talons sur le tableau de bord, commençant là programmation des systèmes embarqués. Pianotant joyeusement sur la console incorporé au tableau de bord, le capitaine sifflotait, les affaires reprenaient, et ce n’était pas pour lui déplaire ! Enfin un peu d'argent, et pas trop sale ! Mais bon cela ne lui posait pas plus de soucis que ça, de l'argent, propre ou sale, ça restait de l'argent.
Jetant un regard à sa montre « à l'ancienne » il remarquât que l'heure était presque passé. Étant légèrement ponctuel, il terminât de rentrer les coordonnées du système Comménor, et lança le préchauffage du système embarqué, puis écrasant son cigare dans le cendrier incorporé de son siège de capitaine, recouvert de cuir, il se leva lentement, se dirigeant vers la salle commune où il avait donné rendez vous à sa cliente, peu être qu'elle l'attendait ?
Marchant dans les couloirs de son cargo le capitaine la vit assise, buvant un café, ce qui le fit sourire, et toujours toute vêtue de noir et encapuchonné, ce qui le fit moins sourire. Mais bon on ne pouvait malheureusement pas avoir le beurre et l'argent du beurre, sans parler des fesses de la crémière !
Il lui sourit franchement et prit la parole.
''Je vois avec grand plaisir que vous avez trouvé le chemin vers la machine à café ! Je vais me servir un verre et je vous rejoins.''
Le contrebandier passât par la cuisine où il allât se servir un verre de whisky, son carburant à lui, et le jeune homme vint la rejoindre de nouveau, s'asseyant près d'elle.
''J’espère que votre cabine est à votre goût, c'est assez sobre je dois l'admettre...mais bon personne ne s'en est vraiment jamais plaint.''
D'un geste, il portât son verre à ses lèvres, buvant une petite gorgée de cet alcool brun qui lui brûlait le gosier. Mais, grand dieux qu'il aimait ça. Le grand architecte de l'univers avait oublié d’être bête le jour ou il avait créé les ingrédient pour ce breuvage miraculeux, que les distillateurs d'Aldérande avaient sût sublimer d'une façon divine. Regardant de nouveau la jeune femme, vers laquelle il sourit de nouveau d'une façon enjôleuse.
''Alors ma très chère cliente, aurais-je la joie de savoir comment je pourrais vous appeler, car les formules de politesse et les « madames » , très peu pour moi, j'en suis navré !''
Il était vrais que le capitaine n'aimait pas s'encombrer de fioritures. Dranor aimait voir la vie simplement, elle était d'ailleurs si compliqué parfois, alors pourquoi se la compliquer encore plus avec des formules de politesse et se faire des courbettes sans arrêt. C’était un homme simple, mais pas d'esprit! Il aimait la simplicité, c’était sa façon de voir les choses.
''En tout cas, je ne sais pas si vous comptez passer incognito dans mon vaisseau, mais je vous assure que ce n'est pas la peine...''
Le jeune capitaine regardait sa sombre capuche toujours baissée et sa paire de lèvres pulpeuse, écarlate en dépasser.
''Vous inquiétez pas , je suis un homme de confiance....Alors, on tombe le masque ou pas ?''
S'hasardât il la dévisageant.
Saisissant donc le tuyau flexible d'environ vingt centimètres de diamètre, et le connectant sous le ventre du vaisseau, Dranor entrepris de faire un rapide état des lieu pré-décollage. Pendant que le carburant à base de métal liquide remplissait doucement le ventre du monstre de fer. Le jeune contrebandier, qui s'était également trouvé au fil du temps une vocation de taxi, inspectait de sa main les vérins des trains d’atterrissage, testant mes connexion des circuits hydrauliques. D'un air satisfait, le jeune capitaine continuât sa tournée, vérifiant les plaques de déviation qui avaient malencontreusement subit quelques tirs belliqueux, qui avait dit que son métier était de tout repos ? Certainement pas lui, entre les pirates et les jaloux, il avait largement de quoi faire...
Attendant que le chargement de carburant se termine, il posât son dos le long du train d'atterrissage, vérifiant la pression sur le manomètre de la citerne. De sa main gantée de cuir il vint fouille dans sa poche intérieur un long barreau de chaise qu'il allumât avec délectation, y'avait manifestement pas de petit plaisirs. Au bout de quelques minutes, le cigare accroché aux lèvres, et n'ayant manifestement pas cure des règles de sécurité, entre autre fumer à coté d'un liquide servant de combustible, Dranor désarmait le tuyau de remplissage et verrouillât la vanne d'approvisionnement. Un regard satisfait, il remontât à bord en se dirigeât vers le cockpit où il s'assit confortablement, les talons sur le tableau de bord, commençant là programmation des systèmes embarqués. Pianotant joyeusement sur la console incorporé au tableau de bord, le capitaine sifflotait, les affaires reprenaient, et ce n’était pas pour lui déplaire ! Enfin un peu d'argent, et pas trop sale ! Mais bon cela ne lui posait pas plus de soucis que ça, de l'argent, propre ou sale, ça restait de l'argent.
Jetant un regard à sa montre « à l'ancienne » il remarquât que l'heure était presque passé. Étant légèrement ponctuel, il terminât de rentrer les coordonnées du système Comménor, et lança le préchauffage du système embarqué, puis écrasant son cigare dans le cendrier incorporé de son siège de capitaine, recouvert de cuir, il se leva lentement, se dirigeant vers la salle commune où il avait donné rendez vous à sa cliente, peu être qu'elle l'attendait ?
Marchant dans les couloirs de son cargo le capitaine la vit assise, buvant un café, ce qui le fit sourire, et toujours toute vêtue de noir et encapuchonné, ce qui le fit moins sourire. Mais bon on ne pouvait malheureusement pas avoir le beurre et l'argent du beurre, sans parler des fesses de la crémière !
Il lui sourit franchement et prit la parole.
''Je vois avec grand plaisir que vous avez trouvé le chemin vers la machine à café ! Je vais me servir un verre et je vous rejoins.''
Le contrebandier passât par la cuisine où il allât se servir un verre de whisky, son carburant à lui, et le jeune homme vint la rejoindre de nouveau, s'asseyant près d'elle.
''J’espère que votre cabine est à votre goût, c'est assez sobre je dois l'admettre...mais bon personne ne s'en est vraiment jamais plaint.''
D'un geste, il portât son verre à ses lèvres, buvant une petite gorgée de cet alcool brun qui lui brûlait le gosier. Mais, grand dieux qu'il aimait ça. Le grand architecte de l'univers avait oublié d’être bête le jour ou il avait créé les ingrédient pour ce breuvage miraculeux, que les distillateurs d'Aldérande avaient sût sublimer d'une façon divine. Regardant de nouveau la jeune femme, vers laquelle il sourit de nouveau d'une façon enjôleuse.
''Alors ma très chère cliente, aurais-je la joie de savoir comment je pourrais vous appeler, car les formules de politesse et les « madames » , très peu pour moi, j'en suis navré !''
Il était vrais que le capitaine n'aimait pas s'encombrer de fioritures. Dranor aimait voir la vie simplement, elle était d'ailleurs si compliqué parfois, alors pourquoi se la compliquer encore plus avec des formules de politesse et se faire des courbettes sans arrêt. C’était un homme simple, mais pas d'esprit! Il aimait la simplicité, c’était sa façon de voir les choses.
''En tout cas, je ne sais pas si vous comptez passer incognito dans mon vaisseau, mais je vous assure que ce n'est pas la peine...''
Le jeune capitaine regardait sa sombre capuche toujours baissée et sa paire de lèvres pulpeuse, écarlate en dépasser.
''Vous inquiétez pas , je suis un homme de confiance....Alors, on tombe le masque ou pas ?''
S'hasardât il la dévisageant.
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# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Mar 13 Nov 2012 - 20:03
Sii’thïa demeura seule dans la pièce, durant plus d’un quart d’heure. Bien qu’elle savait piloter un vaisseau, elle en ignorait en partie les très nombreux préparatifs lié à un décollage pour un voyage assez long. Elle pilotait, mais c’était les techniciens et les mécaniciens qui s’occupaient de l’entretien et du bon fonctionnement de ses différents vaisseaux utilisés et en ce domaine, ceux qui étaient employés au sein du temple des jedi étaient ce que l’on pouvait qualifier de main d’œuvre extrêmement qualifié. De fait, elle ignorait donc si le temps que mettait le capitaine du vaisseau pour préparer son vaisseau, était habituel ou bien alors bien trop long. Perdue dans ses pensées, la jedi se laissa alors aller à songer à ce qui l’attendait comme tâche à l’escale qu’elle avait intégré à son retour sur Coruscant. Elle sourit doucement, en songeant que son transporteur allait sans doute avoir une immense surprise à ce moment là. Cela étant dit, elle savait que son travail ne serait pas des plus aisé. Il lui faudrait y aller en douceur, ne pas faire preuve d’un empressement qui se révèlerait assez ennuyeux pour la réussite de cette seconde mission dont elle avait tut le contenu à Dranor. D’après sa longue expérience, Sii’thïa savait que les gens acceptaient plus facilement les choses lorsqu’ils étaient, soit au pied du mur, soit mis devant le fait accompli. Mensonge.. ? Ma foi non, le mensonge ne faisait nullement parti du bagage d’un jedi… Il s’agissait plus d’une omission, plus ou moins innocente, rien de plus.
Lorsque Dranor pénétra à son tour dans la pièce qui servait aussi bien de pièce de repos que de salle à manger, la tranquillité de la force fut troublé par une vague invisible déferlant à travers l’océan mystique si familier aux utilisateurs de la force. Il semblait que le capitaine de ce fier bâtiment en avait enfin fini avec les soins inhérent à son vaisseau. D’ailleurs, le bruit sourd du préchauffage des moteurs confirma doucement cette idée, de même que le dit capitaine qui entra très rapidement dans son champ de vision. Celui-ci lui fit alors une petite remarque sur sa capacité à trouver la machine à café, qu’il voulu sans doute amusante, avant de la prévenir de son intention de se verser un verre de son liquide préféré mais tout aussi mortel qu’une arme chargé. Mais malheureusement pour lui, la nature amusante de son propos ne reçu aucun écho chez la jedi qui se contenta d’esquisser une absence totale de réaction physique en réponse.
Il revint toutefois rapidement auprès d’elle, son verre rempli de l’infect breuvage en main et s’installa à son tour à la table. Dranor s’enquérra alors du bien-être de la jedi en lui demandant si la cabine était à son goût, juste avant de vider avidement une gorgée de son whisky à l’intérieur de son gosier assoiffé. Cette fois-ci, la jedi s’autorisa une réponse aussi brève que neutre en disant tout simplement :
‘’Elle est convenable.’’
Avant de boire à son tour une gorgée de son propre breuvage… Ou, en tous cas, pas moins agréable que la chambre qu’elle occupait à l’intérieur du temple de son ordre et qui était, comme toute chambre de ledi, d’une nature, certes assez sobre, mais néanmoins loin d’être aussi spartiate que les gens pouvaient éventuellement se l’imaginer vu de l’extérieur. Une fois ses lèvres libérées du verre d’alcool, Dranor enchaîna alors en faisant comprendre à Sii’thïa qui lui serait plaisant de pouvoir connaître son prénom. Une demande que la jeune femme était prête à accepter, étant donné qu’ils allaient passer un certain temps à bord de ce vaisseau et que, de toute façon, cela n’était pas vraiment un secret d’état. Sans doute porté par son audace et sa hardiesse, il ajouta presque aussitôt une allusion similaire, quoique un peu moins fine au goût de la jedi, à propos de son visage toujours plongé dans les obscurs ténèbres de la capuche de sa robe et ce n’était pas le regard porté sur sa mystérieuse personne, plutôt insistant, qui allait démentir la nature à demie dissimulée de sa véritable demande. La chose amusa d’ailleurs grandement la jedi, qui exprima un début de réponse sibyllin comme à son habitude :
‘’Un masque dites-vous… Mais qui peux dire si il n’y aura pas un autre masque dissimulée sous le premier.. ? Une illusion en remplacera peut-être une autre… Qui peux prétendre voir la véritable nature des gens après tout.. ? Mais vous avez raison…’’
Lui accorda en fin de compte Sii’thïa, tandis que délaissant sa tasse de café ses mains ses levèrent afin de venir s’emparer des pans de sa capuche qu’elle repoussa avec grâce et élégance à l’arrière de sa tête. Ce faisant, elle lui dévoila alors pour la toute première fois son délicat mais puissant visage laiteux , ce qui rendit l’écarlate de ses lèvres encore plus remarquable au même titre que l’aura ténébreuse qui auréolait son pénétrant regard irisé d’or.
‘’… A force de me dissimuler, j’en oublie parfois que ce n’est pas là une chose tout à fait naturelle. Mais comme vous pouvez le constater de vos propres yeux capitaine, je ne possède pas un physique qui passe naturellement inaperçu.’’
Ajouta encore la jedi tandis que, son visage enfin libéré de son carcan de tissu sombre, ses mains reprirent leur position initiale sur la table. Voilà, il pouvait enfin voir à quoi ressemblait sa cliente désormais, bien que cette révélation ne faisait peut-être que renforcer la nature mystérieuse de celle-ci. Manque de chance pour Dranor cependant, Sii’thïa ne pourrait pas se défaire d’un maquillage qui était totalement inexistant. Elle le laissa l’observer en silence durant un bref instant, puis elle ajouta de sa voix toujours aussi mélodieusement douce :
‘’Puisque nous allons devoir voyager ensemble durant un certain temps, appelez-moi tout simplement Sii’thïa voulez-vous ? A ce propos d’ailleurs, combien de temps mettrons nous pour atteindre notre escale avec ce vaisseau.. ? L’affaire qui m’attend là-bas est assez délicate et si nous y arrivons trop tard il est possible que je doive y passer la nuit.’’
En dépit du sourire apaisant de la jedi, le sous-entendu était des plus clair : Si ce vaisseau d’apparence délabré n’était pas assez rapide pour les mener à bon port alors que le soleil était encore bas dans le ciel de la planète de destination, il n’y aurait pas de supplément financier pour compenser le jour supplémentaire passé sur place.
Lorsque Dranor pénétra à son tour dans la pièce qui servait aussi bien de pièce de repos que de salle à manger, la tranquillité de la force fut troublé par une vague invisible déferlant à travers l’océan mystique si familier aux utilisateurs de la force. Il semblait que le capitaine de ce fier bâtiment en avait enfin fini avec les soins inhérent à son vaisseau. D’ailleurs, le bruit sourd du préchauffage des moteurs confirma doucement cette idée, de même que le dit capitaine qui entra très rapidement dans son champ de vision. Celui-ci lui fit alors une petite remarque sur sa capacité à trouver la machine à café, qu’il voulu sans doute amusante, avant de la prévenir de son intention de se verser un verre de son liquide préféré mais tout aussi mortel qu’une arme chargé. Mais malheureusement pour lui, la nature amusante de son propos ne reçu aucun écho chez la jedi qui se contenta d’esquisser une absence totale de réaction physique en réponse.
Il revint toutefois rapidement auprès d’elle, son verre rempli de l’infect breuvage en main et s’installa à son tour à la table. Dranor s’enquérra alors du bien-être de la jedi en lui demandant si la cabine était à son goût, juste avant de vider avidement une gorgée de son whisky à l’intérieur de son gosier assoiffé. Cette fois-ci, la jedi s’autorisa une réponse aussi brève que neutre en disant tout simplement :
‘’Elle est convenable.’’
Avant de boire à son tour une gorgée de son propre breuvage… Ou, en tous cas, pas moins agréable que la chambre qu’elle occupait à l’intérieur du temple de son ordre et qui était, comme toute chambre de ledi, d’une nature, certes assez sobre, mais néanmoins loin d’être aussi spartiate que les gens pouvaient éventuellement se l’imaginer vu de l’extérieur. Une fois ses lèvres libérées du verre d’alcool, Dranor enchaîna alors en faisant comprendre à Sii’thïa qui lui serait plaisant de pouvoir connaître son prénom. Une demande que la jeune femme était prête à accepter, étant donné qu’ils allaient passer un certain temps à bord de ce vaisseau et que, de toute façon, cela n’était pas vraiment un secret d’état. Sans doute porté par son audace et sa hardiesse, il ajouta presque aussitôt une allusion similaire, quoique un peu moins fine au goût de la jedi, à propos de son visage toujours plongé dans les obscurs ténèbres de la capuche de sa robe et ce n’était pas le regard porté sur sa mystérieuse personne, plutôt insistant, qui allait démentir la nature à demie dissimulée de sa véritable demande. La chose amusa d’ailleurs grandement la jedi, qui exprima un début de réponse sibyllin comme à son habitude :
‘’Un masque dites-vous… Mais qui peux dire si il n’y aura pas un autre masque dissimulée sous le premier.. ? Une illusion en remplacera peut-être une autre… Qui peux prétendre voir la véritable nature des gens après tout.. ? Mais vous avez raison…’’
Lui accorda en fin de compte Sii’thïa, tandis que délaissant sa tasse de café ses mains ses levèrent afin de venir s’emparer des pans de sa capuche qu’elle repoussa avec grâce et élégance à l’arrière de sa tête. Ce faisant, elle lui dévoila alors pour la toute première fois son délicat mais puissant visage laiteux , ce qui rendit l’écarlate de ses lèvres encore plus remarquable au même titre que l’aura ténébreuse qui auréolait son pénétrant regard irisé d’or.
‘’… A force de me dissimuler, j’en oublie parfois que ce n’est pas là une chose tout à fait naturelle. Mais comme vous pouvez le constater de vos propres yeux capitaine, je ne possède pas un physique qui passe naturellement inaperçu.’’
Ajouta encore la jedi tandis que, son visage enfin libéré de son carcan de tissu sombre, ses mains reprirent leur position initiale sur la table. Voilà, il pouvait enfin voir à quoi ressemblait sa cliente désormais, bien que cette révélation ne faisait peut-être que renforcer la nature mystérieuse de celle-ci. Manque de chance pour Dranor cependant, Sii’thïa ne pourrait pas se défaire d’un maquillage qui était totalement inexistant. Elle le laissa l’observer en silence durant un bref instant, puis elle ajouta de sa voix toujours aussi mélodieusement douce :
‘’Puisque nous allons devoir voyager ensemble durant un certain temps, appelez-moi tout simplement Sii’thïa voulez-vous ? A ce propos d’ailleurs, combien de temps mettrons nous pour atteindre notre escale avec ce vaisseau.. ? L’affaire qui m’attend là-bas est assez délicate et si nous y arrivons trop tard il est possible que je doive y passer la nuit.’’
En dépit du sourire apaisant de la jedi, le sous-entendu était des plus clair : Si ce vaisseau d’apparence délabré n’était pas assez rapide pour les mener à bon port alors que le soleil était encore bas dans le ciel de la planète de destination, il n’y aurait pas de supplément financier pour compenser le jour supplémentaire passé sur place.
Invité
# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Mar 27 Nov 2012 - 21:58
''...A force de me dissimuler, j'en oublie parfois que ce n'est pas là une chose tout à fait naturelle. Mais comme vous pouvez le constater de vos propres yeux capitaine, je ne possède pas un physique qui passe naturellement inapereçu.''
Le capitaine Darinson restât un instant dans sans dire un mot, il se contentait de regarder la jeune femme, sa passagère et cliente retirer lentement sa capuche sombre. Un physique qui ne passait pas naturellement inaperçue ? Ça c’était le moins que l'on puisse dire. Dranor en venait à se demander si elle était albinos, pourtant ses cheveux rouges... non tout cela ne collait pas... Elle n’était peut être pas humaine après tout... ou alors elle était issue d'un brassage ethnique particulier ? Bizarrement, le capitaine n'en avait pas la moindre idée, mais il ne manquerait pas de lui demander plus tard, cependant pas pour le moment, il fallait garder un soupçon de savoir vivre, la cliente elle avait l'air légèrement maniérée.
Mais malgré son physique pour le moins étrange, la jeune femme possédait quand même un charme certain, peu être était-ce à cause de ses yeux et des ses lèvres qui détonnaient d'un contraste assez prononcé avec sa peau blanche nacrée. Non le capitaine n'en savait foutre rien, ou alors était-ce ce sentiment mystérieux qui l'auréolait ? Mais une chose était certaine pour le jeune homme, elle était emprunte d'un charisme surdimensionné, ça se sentait à des parsecs à la ronde. En un mot, elle avait une classe du feu de Dieu.
''C'est vrais que vous avez un physique, comment dirais-je particulier... Enfin je ne veux pas dire que vous êtes moche ou quoi que ce soit, vous êtes plutôt bien, oui... pas mal du tout en fait...Bon bref.. ''
La jeune femme ne semblât cependant pas relever à la remarque du capitaine du cargo Corellien XS.Ce qui soit dit en passant n'étonnât pas le pilote outre mesure, la passagère ne semblait pas réceptive et assez froide, mais qu'importe.
Bon maintenant que les présentations étaient faites, il pourrait se concentrer sur son boulot, le vaisseau était en train de chauffer, et d'ici une demi heure le capitaine et sa passagère pourraient décoller de cette foutue planète, pas trop tôt d'ailleurs...
''Et bien ma chère Sii'thïa, enchanté pour la seconde fois. '' Sourit-il de bon cœur, son verre à la main. ''Pour répondre à votre question concernant notre voyage, je dirais que nous devrions atteindre Comménor d'ici...''
Le capitaine regardât sa montre à aiguilles, réglé sur l'heure universelle. Faisant une petite moue accompagné de quelques mouvements latéraux de la tête, il essayait d'estimer une heure d'arrivée avec une précision approximative.
''Et bien je dirais que ça devrais aller assez vite, peut être sept heures, étant donné que le système Comménor n'est pas trop loin du système Kuat. Nous partirions d'ici une trentaine de minutes, le temps que le préchauffage des systèmes se termine.''
Il regardât la jeune femme de ses yeux bleus. Dranor, ne savait toujours pas ce que sa passagère allait fabriquer dans le système Comménor, peut être lui dirait elle une fois arrivée sur place. Cependant elle était toujours auréolée d'un voile de mystère relativement épais, et ne cessait de se faire questionner le pauvre capitaine sur ses intentions. Bien sur il avait transporté tout un tas de passagers étranges voir même bizarre, mais le sentiment que lui inspirait sa cliente drapé de son habit sombre, ne cessait de le préoccuper quelque peu. Bon, peut être devait t-il se contenter d’être patient, les réponses arriveraient peut être d'elles même. Le principale pour l'instant était de décoller de Kuat, et de « mettre les voiles » vers Comménor. Regardant une nouvelle fois sa montre, un léger vrombissement commençant à monter de la salle des machines, trahissant la séquence de préchauffage des moteurs, le capitaine reportât son regard azur vers Sii'thïa.
''Alors est-ce que sept heures ça rentre dans votre planning serré ? Est-ce , que cela vous convient ?''
Dranor faisait tourner le liquide alcoolisé dans son verre attendant la réponse de sa passagère, elle mettait du temps à répondre, comme à son habitude. Peut être qu'elle était lente à la détente ? Hmmm non, se dit le jeune homme... Elle devait plutôt être le genre de femme à ruminer trois plombe une réponse pesant chacun de ses mots, tout l'inverse du capitaine qui disait les choses tout naturellement comme elles venaient. Le pilote s'hasardat cependant une nouvelle fois.
''Alors, vous en dites quoi ? ''
Le capitaine Darinson restât un instant dans sans dire un mot, il se contentait de regarder la jeune femme, sa passagère et cliente retirer lentement sa capuche sombre. Un physique qui ne passait pas naturellement inaperçue ? Ça c’était le moins que l'on puisse dire. Dranor en venait à se demander si elle était albinos, pourtant ses cheveux rouges... non tout cela ne collait pas... Elle n’était peut être pas humaine après tout... ou alors elle était issue d'un brassage ethnique particulier ? Bizarrement, le capitaine n'en avait pas la moindre idée, mais il ne manquerait pas de lui demander plus tard, cependant pas pour le moment, il fallait garder un soupçon de savoir vivre, la cliente elle avait l'air légèrement maniérée.
Mais malgré son physique pour le moins étrange, la jeune femme possédait quand même un charme certain, peu être était-ce à cause de ses yeux et des ses lèvres qui détonnaient d'un contraste assez prononcé avec sa peau blanche nacrée. Non le capitaine n'en savait foutre rien, ou alors était-ce ce sentiment mystérieux qui l'auréolait ? Mais une chose était certaine pour le jeune homme, elle était emprunte d'un charisme surdimensionné, ça se sentait à des parsecs à la ronde. En un mot, elle avait une classe du feu de Dieu.
''C'est vrais que vous avez un physique, comment dirais-je particulier... Enfin je ne veux pas dire que vous êtes moche ou quoi que ce soit, vous êtes plutôt bien, oui... pas mal du tout en fait...Bon bref.. ''
La jeune femme ne semblât cependant pas relever à la remarque du capitaine du cargo Corellien XS.Ce qui soit dit en passant n'étonnât pas le pilote outre mesure, la passagère ne semblait pas réceptive et assez froide, mais qu'importe.
''Puisque nous allons devoir voyager ensemble durant un certain temps, appelez-moi tout simplement Sii’thïa voulez-vous ? A ce propos d’ailleurs, combien de temps mettrons nous pour atteindre notre escale avec ce vaisseau.. ? L’affaire qui m’attend là-bas est assez délicate et si nous y arrivons trop tard il est possible que je doive y passer la nuit.''
Le capitaine Darinson but une gorgée d'alcool, mais en y repensant, à sa grande surprise, l'homme venait de marquer un point de plus alors qu'elle lui révélât son nom, après, il fallait être honnête, de nombreuses supplications... Pour le coup, il l'avait largement bassiné un bon moment pour n'avoir ne serait-ce que son nom et son visage, cependant voilà qui était fait pour plus grand plaisir du pilote. Bon maintenant que les présentations étaient faites, il pourrait se concentrer sur son boulot, le vaisseau était en train de chauffer, et d'ici une demi heure le capitaine et sa passagère pourraient décoller de cette foutue planète, pas trop tôt d'ailleurs...
''Et bien ma chère Sii'thïa, enchanté pour la seconde fois. '' Sourit-il de bon cœur, son verre à la main. ''Pour répondre à votre question concernant notre voyage, je dirais que nous devrions atteindre Comménor d'ici...''
Le capitaine regardât sa montre à aiguilles, réglé sur l'heure universelle. Faisant une petite moue accompagné de quelques mouvements latéraux de la tête, il essayait d'estimer une heure d'arrivée avec une précision approximative.
''Et bien je dirais que ça devrais aller assez vite, peut être sept heures, étant donné que le système Comménor n'est pas trop loin du système Kuat. Nous partirions d'ici une trentaine de minutes, le temps que le préchauffage des systèmes se termine.''
Il regardât la jeune femme de ses yeux bleus. Dranor, ne savait toujours pas ce que sa passagère allait fabriquer dans le système Comménor, peut être lui dirait elle une fois arrivée sur place. Cependant elle était toujours auréolée d'un voile de mystère relativement épais, et ne cessait de se faire questionner le pauvre capitaine sur ses intentions. Bien sur il avait transporté tout un tas de passagers étranges voir même bizarre, mais le sentiment que lui inspirait sa cliente drapé de son habit sombre, ne cessait de le préoccuper quelque peu. Bon, peut être devait t-il se contenter d’être patient, les réponses arriveraient peut être d'elles même. Le principale pour l'instant était de décoller de Kuat, et de « mettre les voiles » vers Comménor. Regardant une nouvelle fois sa montre, un léger vrombissement commençant à monter de la salle des machines, trahissant la séquence de préchauffage des moteurs, le capitaine reportât son regard azur vers Sii'thïa.
''Alors est-ce que sept heures ça rentre dans votre planning serré ? Est-ce , que cela vous convient ?''
Dranor faisait tourner le liquide alcoolisé dans son verre attendant la réponse de sa passagère, elle mettait du temps à répondre, comme à son habitude. Peut être qu'elle était lente à la détente ? Hmmm non, se dit le jeune homme... Elle devait plutôt être le genre de femme à ruminer trois plombe une réponse pesant chacun de ses mots, tout l'inverse du capitaine qui disait les choses tout naturellement comme elles venaient. Le pilote s'hasardat cependant une nouvelle fois.
''Alors, vous en dites quoi ? ''
Invité
# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Mer 28 Nov 2012 - 20:01
Sii’thïa s’amusa…
Elle s’amusa tout autant du soupçon de surprise qui traversa le regard du capitaine Darinson lorsque celui-ci pu enfin contempler son visage à la physionomie si particulière, que de sa maladresse orale visiblement bien embarrassante pour lui. Cependant, la jedi avait une habitude certaine de ce genre de réaction à son égard et c’est pourquoi elle se contenta de sourire doucement en réponse à la tentative de rattrapage de l’homme à propos de ses quelques mots concernant son physique atypique. Il était vrai que même si parfois son apparence pouvait être dérangeante pour certaines personnes, que ces dernières aient des idées quelques peu extrêmes concernant les êtres vivants différents d’eux-mêmes ou bien encore qu’elles ressentent un sentiment de gène en sa présence de par le fait qu’elle ne correspondait pas tout à fait aux critères physique de son espèce d’origine, la plupart du temps on la disait empreinte d’une certaine beauté… Une beauté mystérieuse et sombre, avec une touche de prédation selon les plus observateurs… Ou peut-être, selon les plus méfiants à son égard ? A cela, Sii’thïa ne pouvait nier le fait qu’au premier abord elle n’apparaissait pas comme étant d’un physique naturellement avenant, contrairement à certaines autres humaines de la galaxie à qui il était impensable de ne pas s’abandonner en toute confiance. Mais en même temps et de façon assez paradoxale en vérité, la jedi rayonnait d’un indéfinissable petit quelque chose qui tempérait ce sentiment d’obscurité et de ténèbres qui pouvait la caractériser aux yeux de certaines personnes. Certes, jamais elle ne pourrait prétendre à être un ange immaculé tombé du ciel, mais à contrario, on ne pouvait décemment pas la voir comme une créature démoniaque ou mauvaise, surtout lorsqu’elle ouvrait la bouche afin de s’exprimer de sa voix délicieusement musicale. Son timbre de voix, quoique mesuré dans son débit, était finalement aussi cristallin que le blanc de sa peau était pure.
Quoi qu’il en soit, que ce soit à cause de sa tenue de jedi ou pour son physique, voire même pour la teinte écarlate de son sabre laser similaire à celle utilisé par les sith, Sii’thïa ne passait jamais vraiment inaperçu quelque soit le lieu ou la situation dans lequel elle se trouvait… Et parfois, cela lui compliquait très singulièrement les choses en vérité.
Après avoir à nouveau avalé un verre de son breuvage euphorisant tant apprécié des hommes tel que lui, et aussi sans doute pour laisser le temps à l’ange né de son bafouillage à propos de l’apparence de la jedi de parcourir silencieusement la pièce afin de dissiper le plus possible l’embarras qui était certainement le sien, Dranor fini par répondre à l’interrogation de celle-ci concernant le délai d’attente avant le départ pour Commenor. A cela, le capitaine ajouta même une estimation approximative sur la durée du voyage en lui-même. Ce délai, quoique un peu trop long selon elle étant donné la tâche à accomplir sur la planète de destination, lui sembla tout de même assez satisfaisant. Après tout, peut-être que tout se passerait comme dans le meilleur des mondes, même si par expérience elle savait que bien souvent la délicatesse de la chose demandait un minimum de temps pour que tous se passe le mieux possible pour tous le monde. Même si ce n’était pas la première fois qu’elle faisait ce travail, il n’en demeurait pourtant pas moins nouveau et doté de son lot de surprise à chaque fois.
Dans une petite pic taquine, gentille au demeurant et sans doute voulu comme amusante par Dranor, celui-ci s’enquérra alors du fait de savoir si cette durée de voyage agréait à la jedi. Joueuse, contrairement à ce que pouvait laisser supposer son apparence solennelle, Sii’thïa plissa légèrement ses lèvres écarlates tout en esquissant une mine quelque peu songeuse. Elle prit une poignée de secondes avant de répondre, puis elle déposa son regard sur le capitaine Darinson et lui dit doucement :
‘’Disons que tout dépendra de la manière dont se déroulera la tâche qui m’attend sur Commenor… Si tout se déroule sans anicroche elle ne prendra guère plus de quelques heures, mais dans le cas contraire… Je crains malheureusement de devoir y passer au moins la nuit, si ce n’est une bonne partie de la journée du lendemain… Elle est extrêmement délicate vous savez… Cela demande un doigté et une certaine délicatesse et ne souffre en aucun cas du moindre empressement qui se révèlerait des plus désastreux.’’
Un sourire, donnant un bien curieux sentiment d’incertitude, vint finalement conclure ces quelques mots tandis que les yeux irisés d’or et auréolés de ténèbres de la jedi s’étrécirent timidement en fixant son interlocuteur. Ce dernier, mais sans doute ne devait-il pas en être surpris, avait en fin de compte obtenu une réponse qui n’en était pas vraiment une. Mais c’était là, une des caractéristiques de la ténébreuse jeune femme après tout.
‘’Ah oui… J’oubliais… Afin de repartir le plus rapidement possible, auriez-vous l’extrême amabilité de faire une petite course en mon absence.. ? J’aurais besoin de lait, de quelques gâteaux et, si possible, d’un petit assortiment de bonbons en tous genres… Je compte sur vous pour garder secret cette petite demande de ma part, capitaine Darinson.’’
Ajouta encore la jedi, en susurrant littéralement sa dernière phrase comme si elle désirait en conserver la confidentialité entre son interlocuteur et elle-même. L’image de la jedi, d’apparence sérieuse et digne, contrastait fortement, pour ne pas dire étrangement, avec la frivolité d’une telle demande. Mais peut-être que Sii’thïa, derrière son apparat de personnage sombre et mystérieux, avait des goûts plutôt enfantin. Cela ne serait sans doute pas très étonnant, sachant que les padawans étaient soumis à un mode de vie assez strict dans sa simplicité en fin de compte… Si elle le cachait, on pouvait aisément en comprendre la raison… C’était le genre de secret, qui pouvait littéralement briser une image de femme, sans doute fatale, même si elle ne se considérait pas vraiment comme telle.
Elle s’amusa tout autant du soupçon de surprise qui traversa le regard du capitaine Darinson lorsque celui-ci pu enfin contempler son visage à la physionomie si particulière, que de sa maladresse orale visiblement bien embarrassante pour lui. Cependant, la jedi avait une habitude certaine de ce genre de réaction à son égard et c’est pourquoi elle se contenta de sourire doucement en réponse à la tentative de rattrapage de l’homme à propos de ses quelques mots concernant son physique atypique. Il était vrai que même si parfois son apparence pouvait être dérangeante pour certaines personnes, que ces dernières aient des idées quelques peu extrêmes concernant les êtres vivants différents d’eux-mêmes ou bien encore qu’elles ressentent un sentiment de gène en sa présence de par le fait qu’elle ne correspondait pas tout à fait aux critères physique de son espèce d’origine, la plupart du temps on la disait empreinte d’une certaine beauté… Une beauté mystérieuse et sombre, avec une touche de prédation selon les plus observateurs… Ou peut-être, selon les plus méfiants à son égard ? A cela, Sii’thïa ne pouvait nier le fait qu’au premier abord elle n’apparaissait pas comme étant d’un physique naturellement avenant, contrairement à certaines autres humaines de la galaxie à qui il était impensable de ne pas s’abandonner en toute confiance. Mais en même temps et de façon assez paradoxale en vérité, la jedi rayonnait d’un indéfinissable petit quelque chose qui tempérait ce sentiment d’obscurité et de ténèbres qui pouvait la caractériser aux yeux de certaines personnes. Certes, jamais elle ne pourrait prétendre à être un ange immaculé tombé du ciel, mais à contrario, on ne pouvait décemment pas la voir comme une créature démoniaque ou mauvaise, surtout lorsqu’elle ouvrait la bouche afin de s’exprimer de sa voix délicieusement musicale. Son timbre de voix, quoique mesuré dans son débit, était finalement aussi cristallin que le blanc de sa peau était pure.
Quoi qu’il en soit, que ce soit à cause de sa tenue de jedi ou pour son physique, voire même pour la teinte écarlate de son sabre laser similaire à celle utilisé par les sith, Sii’thïa ne passait jamais vraiment inaperçu quelque soit le lieu ou la situation dans lequel elle se trouvait… Et parfois, cela lui compliquait très singulièrement les choses en vérité.
Après avoir à nouveau avalé un verre de son breuvage euphorisant tant apprécié des hommes tel que lui, et aussi sans doute pour laisser le temps à l’ange né de son bafouillage à propos de l’apparence de la jedi de parcourir silencieusement la pièce afin de dissiper le plus possible l’embarras qui était certainement le sien, Dranor fini par répondre à l’interrogation de celle-ci concernant le délai d’attente avant le départ pour Commenor. A cela, le capitaine ajouta même une estimation approximative sur la durée du voyage en lui-même. Ce délai, quoique un peu trop long selon elle étant donné la tâche à accomplir sur la planète de destination, lui sembla tout de même assez satisfaisant. Après tout, peut-être que tout se passerait comme dans le meilleur des mondes, même si par expérience elle savait que bien souvent la délicatesse de la chose demandait un minimum de temps pour que tous se passe le mieux possible pour tous le monde. Même si ce n’était pas la première fois qu’elle faisait ce travail, il n’en demeurait pourtant pas moins nouveau et doté de son lot de surprise à chaque fois.
Dans une petite pic taquine, gentille au demeurant et sans doute voulu comme amusante par Dranor, celui-ci s’enquérra alors du fait de savoir si cette durée de voyage agréait à la jedi. Joueuse, contrairement à ce que pouvait laisser supposer son apparence solennelle, Sii’thïa plissa légèrement ses lèvres écarlates tout en esquissant une mine quelque peu songeuse. Elle prit une poignée de secondes avant de répondre, puis elle déposa son regard sur le capitaine Darinson et lui dit doucement :
‘’Disons que tout dépendra de la manière dont se déroulera la tâche qui m’attend sur Commenor… Si tout se déroule sans anicroche elle ne prendra guère plus de quelques heures, mais dans le cas contraire… Je crains malheureusement de devoir y passer au moins la nuit, si ce n’est une bonne partie de la journée du lendemain… Elle est extrêmement délicate vous savez… Cela demande un doigté et une certaine délicatesse et ne souffre en aucun cas du moindre empressement qui se révèlerait des plus désastreux.’’
Un sourire, donnant un bien curieux sentiment d’incertitude, vint finalement conclure ces quelques mots tandis que les yeux irisés d’or et auréolés de ténèbres de la jedi s’étrécirent timidement en fixant son interlocuteur. Ce dernier, mais sans doute ne devait-il pas en être surpris, avait en fin de compte obtenu une réponse qui n’en était pas vraiment une. Mais c’était là, une des caractéristiques de la ténébreuse jeune femme après tout.
‘’Ah oui… J’oubliais… Afin de repartir le plus rapidement possible, auriez-vous l’extrême amabilité de faire une petite course en mon absence.. ? J’aurais besoin de lait, de quelques gâteaux et, si possible, d’un petit assortiment de bonbons en tous genres… Je compte sur vous pour garder secret cette petite demande de ma part, capitaine Darinson.’’
Ajouta encore la jedi, en susurrant littéralement sa dernière phrase comme si elle désirait en conserver la confidentialité entre son interlocuteur et elle-même. L’image de la jedi, d’apparence sérieuse et digne, contrastait fortement, pour ne pas dire étrangement, avec la frivolité d’une telle demande. Mais peut-être que Sii’thïa, derrière son apparat de personnage sombre et mystérieux, avait des goûts plutôt enfantin. Cela ne serait sans doute pas très étonnant, sachant que les padawans étaient soumis à un mode de vie assez strict dans sa simplicité en fin de compte… Si elle le cachait, on pouvait aisément en comprendre la raison… C’était le genre de secret, qui pouvait littéralement briser une image de femme, sans doute fatale, même si elle ne se considérait pas vraiment comme telle.
Invité
# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Ven 30 Nov 2012 - 23:27
Sii'thïa parlait toujours de sa voix douce et chantante, rester sur place pour la nuit? Bon cela ne semblait pas trop poser de problème pour lui, tournant toujours le peu de liquide alcoolisé originaire d'Aldérande dans son verre, le capitaine laissât échapper un léger:
"Pas de problème si on doit rester sur place la nuit, ça fait partie du métier."
Mais par la suite, toujours après un temps de réflexion de quelques secondes la dame sombre au visage de nacre fit une demande des plus surprenante au contrebandier.
Il crut mal entendre l'espace d'un moment, restant dans le doute, le jeune homme ne lui répondit pas sur l'instant, tournant toujours son whisky dans son verre, un brin dubitatif il répondit :
"Des quoi?"
Le jeune pilote passât sa main dans ses cheveux, toujours sous le coup de l'incompréhension issue de la demande de sa passagère.
"Du lait, des gâteaux et des bonbons? Vu le caractère secret de la tache dont vous me missionnez, j'en conclue que ce n'est pas pour palier à d'éventuelles crises d'hypoglycémies..."
Après un léger temps de réflexion, cela ne le dérangeait pas outre mesure, il en profiterais également pour refaire son stock de denrées alimentaires, ce qui ferait sans doute la joie et le bonheur de ses placards et frigo.
Donc si ce n'était que ça, Dranor s'en accommoderait sans peine.
"Bon écoutez ma chère sii'thia, ce n'est pas dans mes habitudes de faire le larbin pour mes clients... Je sais bien que le client est roi...mais... Bon... D'accord je le ferais, mais c'est bien parce que c'est vous!"
Voilà qui était dit, autant sauver les apparences, et que la cliente se sente privilégiée après tout il fallait savoir se vendre dans se métier! Le jeune homme sourit légèrement à cette dernière phrase, observant toujours la passagère, s'attardant un peu sur ses yeux sombre, mais irisé d'or, sur ses cheveux et ses lèvres d'un rouge écarlate. Son regard ne se voulait pas insistant, mais il l'était bien malgré lui. Elle était particulière, mais sacrement belle femme tout de même, ses traits étaient fin et gracieux, elle était vraiment emprunte d'un prestance naturelle qui désarçonnait légèrement Le capitaine Darinson ."Bon sang Sii'thïa, qu'est tu? Et qui es tu?" se demandât intérieurement Dranor. Ces deux questions ne cessaient de tourner et retourner dans sa tête. Il le trouvait absolument aucune réponse satisfaisante. Qui était cette femme? Il espérait le savoir mais il n'espérait pas trop. Des qu'elle ouvrait ses lèvres rouge et pulpeuses, le jeune homme cernait de moins en moins le personnage, et cela le tracassait. D'un autre coté la jeune femme semblait s'en amuser quelque peu, ce qui avait pour effet de rendre le contrebandier encore plus emprunt au doute sur ses intentions. Posant son verre presque vide sur la table basse devant lui, le capitaine affichât un sourire jovial avant de prendre la parole:
" Beauté, mystères, charisme et sucreries un sacré drôle de mélange ma chère Sii'thïa... Mais... Un mélange fort intéressant si je puis dire!"
Un léger rire s'échappât de ses lèvres alors qu'il secouait légèrement de la tête glissant, ses mains dans ses poches. Les moteurs commençaient à monter dans les tours, laissant échapper un léger ronflement à l'arrière du vaisseau. L'heure pour eux de partir avait sonnée. Tirant sa main gauche de sa poche, le capitaine observât un instant sa montre, et opinât pour lui même.
''Bien ma très cher cliente, l'heure du départ à sonné, votre présence dans le cockpit ne me dérange pas outre mesure, à vous de voir si vous préférez rester seule ou m'accompagner.''
Dranor lui laissât le temps de réfléchir, commençant à se diriger dans le couloir du cockpit, puis d'une voix cristalline presque, sur le ton de la rigolade, le capitaine s’écriât légèrement, pour couvrir le son des moteurs qui commençaient à vrombir de plus belle.
''Au fait quand j'ai dis que j'avais pas envie de faire vos courses, je déconnais, ça me dérange pas !''
Souriant, le capitaine se dirigeât jusqu'au cockpit, c’était l'heure d'y aller, adieu Kuat, bonjour l'espace intersidéral puis Comménor.
Invité
# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Mer 5 Déc 2012 - 13:35
Dranor répondit de manière plutôt favorable aux différents propos de Sii’thïa, même si la question des achats sur Commenor qu’elle lui avait demandé d’effectuer en son absence, des achats certes assez inattendu en la circonstance, lui avait visiblement causé une surprise des plus évidente. En dépit de sa tentative de la dissimuler à la jedi, celle-ci ne pu que s’en apercevoir avec une aisance certaine et cela la fit légèrement sourire d’un amusement finalement tout ce qu’il y avait de plus innocent… Si le capitaine Darinson était sage, peut-être qu’alors elle le laisserait goûter à quelques-unes des friandises une fois le temps de la dégustation de celles-ci venue.
Un compliment fusa également des lèvres de Dranor, si tant est que cela en fut réellement un. Un mélange intéressant… Ainsi formulé, la phrase pouvait tout aussi bien se révéler être un charmant compliment, que une remarque des plus négative à l’égard de la jedi. Toutefois, devant l’affabilité tout aussi commerciale que laborieusement séductrice du propriétaire de ce vaisseau à l’allure peu engageante, Sii’thïa douta assez fortement de la seconde option. Il était évident que dans son secteur d’activité, plus ou moins légal, Dranor ne devait que très rarement côtoyer autre chose que les habitués des cantina et des quartiers à la sinistre réputation qui les entouraient généralement. De fait, les femmes qu’il devait habituellement rencontrer étaient sans nul doute d’une nature bien plus simpliste que celle de la jedi qui était en sa compagnie à ce moment précis. Les tournures de ses compliments devaient donc être adaptées à ce type de femme, bien souvent peu éduquées et propice à croire le moindre mot gentil à leur humble égard.
En tant que Jedi, maître de surcroît, Sii’thïa n’attachait que peu d’importance à la flatterie qui, bien souvent dans le cas des jedi, ressemblait étrangement à de la flagornerie. Même si on n’appréciait pas forcément l’ordre, la plupart des gens, plus encore ceux de pouvoirs, avaient une forte tendance à vouloir entretenir des bonnes relations avec ses représentants. Après tout, avoir un jedi dans ses connaissances voire même pour les plus chanceux dans ses amis, était une chose qui pouvait aussi bien rehausser un prestige que être utile à l’occasion. C’était aussi là, une des raisons qui faisait que bien souvent les jedi ne se révélait pas immédiatement aux gens. Outre le fait de passer incognito, c’était aussi peut-être le seul moyen de les entendre s’exprimer aussi naturellement qu’ils pourraient le faire avec n’importe qui d’autre n’étant pas un membre de l’ordre. Pour sa part, Sii’thïa aimait s’immerger de la sorte au milieu de la population. C’était comme un moyen de rester près de la population de la galaxie, consciente qu’était le maître jedi du fossé qui pouvait parfois se créer entre l’ordre et la population. Paradoxalement, les jedi se dévouaient corps et âme à la protection de la république et de ses citoyens, mais pourtant ils ne côtoyaient finalement que très peu ces derniers. Cet éloignement leur avait d’ailleurs été récemment reproché par une partie des sénateurs, gênés par leur présence auprès du chancelier suprême et par le fait que ces mêmes jedi les empêchaient de réaliser leurs ambitions personnelles contraire à cette même république. Mais là, était le rôle des jedi en fin de compte.
Toutefois et même si Sii’thïa n’attachait que peu d’importance aux compliments, certains de ceux qui lui était fait lui était ma foi assez plaisant… N’était-elle pas femme après tout ?
Le rire de Dranor tira Sii’thïa de sa distraite réflexion intérieure, tandis que la carcasse d’acier du vaisseau tressailli doucement sous la puissance des moteurs qui , comme le lui souligna le capitaine Darinson, indiquait que ces derniers étaient enfin à plein régime et prêt au décollage… Enfin, elle allait pouvoir quitter Kuat et commencer à se détendre réellement. Dranor l’invita, à sa convenance, à le suivre dans le cockpit afin de passer le temps du voyage jusqu’à Commenor en sa compagnie, puis sans attendre de réponse il dirigea ses pas en direction du couloir du vaisseau. La jedi prit quelques secondes afin de réfléchir à ce qu’elle allait faire, et finalement elle se leva à son tour et imita Dranor en laissant ses pas fantomatiques la guider en direction du couloir. En pénétrant dans ce dernier, elle entendit la dernière phrase du capitaine qui se voulu rassurant sur un de ses précédents propos à son égard, ce à quoi elle lui répondit assez mystérieusement en se rapprochant au plus près de ce dernier, afin que sa voix douce puisse lui être audible par delà l’action sonore des bruyants moteurs :
‘’Dans ce cas, sachez que une certaine personne saura sans doute vous exprimer la preuve de sa reconnaissance une fois le moment venu…’’
Puis, sans rien ajouter de plus, elle se redressa et avança à travers les couloirs afin de gagner le poste de pilotage ou elle s’installa dans le siège de ce qui était sans doute la place d’un éventuel copilote. Rapidement rejointe par le propriétaire du vaisseau, celui-ci s’installa à son tour avec une aisance et une habitude certaine aux commandes.
‘’En route vers l’inconnu…’’
Lança malicieusement Si’thïa, en tournant son regard irisés d’or sur le capitaine Darinson et en esquissant à nouveau un petit sourire à la nature indéfinissable.
Un compliment fusa également des lèvres de Dranor, si tant est que cela en fut réellement un. Un mélange intéressant… Ainsi formulé, la phrase pouvait tout aussi bien se révéler être un charmant compliment, que une remarque des plus négative à l’égard de la jedi. Toutefois, devant l’affabilité tout aussi commerciale que laborieusement séductrice du propriétaire de ce vaisseau à l’allure peu engageante, Sii’thïa douta assez fortement de la seconde option. Il était évident que dans son secteur d’activité, plus ou moins légal, Dranor ne devait que très rarement côtoyer autre chose que les habitués des cantina et des quartiers à la sinistre réputation qui les entouraient généralement. De fait, les femmes qu’il devait habituellement rencontrer étaient sans nul doute d’une nature bien plus simpliste que celle de la jedi qui était en sa compagnie à ce moment précis. Les tournures de ses compliments devaient donc être adaptées à ce type de femme, bien souvent peu éduquées et propice à croire le moindre mot gentil à leur humble égard.
En tant que Jedi, maître de surcroît, Sii’thïa n’attachait que peu d’importance à la flatterie qui, bien souvent dans le cas des jedi, ressemblait étrangement à de la flagornerie. Même si on n’appréciait pas forcément l’ordre, la plupart des gens, plus encore ceux de pouvoirs, avaient une forte tendance à vouloir entretenir des bonnes relations avec ses représentants. Après tout, avoir un jedi dans ses connaissances voire même pour les plus chanceux dans ses amis, était une chose qui pouvait aussi bien rehausser un prestige que être utile à l’occasion. C’était aussi là, une des raisons qui faisait que bien souvent les jedi ne se révélait pas immédiatement aux gens. Outre le fait de passer incognito, c’était aussi peut-être le seul moyen de les entendre s’exprimer aussi naturellement qu’ils pourraient le faire avec n’importe qui d’autre n’étant pas un membre de l’ordre. Pour sa part, Sii’thïa aimait s’immerger de la sorte au milieu de la population. C’était comme un moyen de rester près de la population de la galaxie, consciente qu’était le maître jedi du fossé qui pouvait parfois se créer entre l’ordre et la population. Paradoxalement, les jedi se dévouaient corps et âme à la protection de la république et de ses citoyens, mais pourtant ils ne côtoyaient finalement que très peu ces derniers. Cet éloignement leur avait d’ailleurs été récemment reproché par une partie des sénateurs, gênés par leur présence auprès du chancelier suprême et par le fait que ces mêmes jedi les empêchaient de réaliser leurs ambitions personnelles contraire à cette même république. Mais là, était le rôle des jedi en fin de compte.
Toutefois et même si Sii’thïa n’attachait que peu d’importance aux compliments, certains de ceux qui lui était fait lui était ma foi assez plaisant… N’était-elle pas femme après tout ?
Le rire de Dranor tira Sii’thïa de sa distraite réflexion intérieure, tandis que la carcasse d’acier du vaisseau tressailli doucement sous la puissance des moteurs qui , comme le lui souligna le capitaine Darinson, indiquait que ces derniers étaient enfin à plein régime et prêt au décollage… Enfin, elle allait pouvoir quitter Kuat et commencer à se détendre réellement. Dranor l’invita, à sa convenance, à le suivre dans le cockpit afin de passer le temps du voyage jusqu’à Commenor en sa compagnie, puis sans attendre de réponse il dirigea ses pas en direction du couloir du vaisseau. La jedi prit quelques secondes afin de réfléchir à ce qu’elle allait faire, et finalement elle se leva à son tour et imita Dranor en laissant ses pas fantomatiques la guider en direction du couloir. En pénétrant dans ce dernier, elle entendit la dernière phrase du capitaine qui se voulu rassurant sur un de ses précédents propos à son égard, ce à quoi elle lui répondit assez mystérieusement en se rapprochant au plus près de ce dernier, afin que sa voix douce puisse lui être audible par delà l’action sonore des bruyants moteurs :
‘’Dans ce cas, sachez que une certaine personne saura sans doute vous exprimer la preuve de sa reconnaissance une fois le moment venu…’’
Puis, sans rien ajouter de plus, elle se redressa et avança à travers les couloirs afin de gagner le poste de pilotage ou elle s’installa dans le siège de ce qui était sans doute la place d’un éventuel copilote. Rapidement rejointe par le propriétaire du vaisseau, celui-ci s’installa à son tour avec une aisance et une habitude certaine aux commandes.
‘’En route vers l’inconnu…’’
Lança malicieusement Si’thïa, en tournant son regard irisés d’or sur le capitaine Darinson et en esquissant à nouveau un petit sourire à la nature indéfinissable.
Invité
# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Sam 8 Déc 2012 - 2:09
À sa grande surprise, la passagère le suivit dans la coursive menant au cockpit. Bêtement, il pensait qu'elle préférait rester seule dans sa cabine privé. Mais, après l'avoir rejoint, se collant presque tout contre lui, la jeune femme au teint blanc albâtre, lui glissât quelques mots de sa voix fort mélodieuse. Contre toutes attente pour une fois, ce n'était pas lui qui impressionnait et qui rendait l'autre tout chose. Cette fois, c'était un peu lui qui se sentait en infériorité.
‘’Dans ce cas, sachez que une certaine personne saura sans doute vous exprimer la preuve de sa reconnaissance une fois le moment venu…’’
Essayant de ne pas de démonter, le capitaine répondit avec aplomb. Bref il ne menait pas la danse et ça le perturbait légèrement.
"Quitte à être remercié le moment venu, j'aimerais autant que ça soit par vous..."
Il sortir un sourire aguicheur un peu pour cacher son désarrois face à elle, c'était un sacré sentiment indescriptible que lui procurait la jeune femme habillée et encapuchonnée de noir. Et alors que celle ci se redressât, le capitaine fit un ou deux pas en arrière, presque sous le son du clairon sonnant la retraite, rejoignant son fauteuil de pilote.
S'installant confortablement, comme à son habitude,
Activant quelques manettes et interrupteur, Dranor lançât la séquence de décollage, sa petite routine bien huilée, réglé comme une horloge de haute précision. Le contrebandier connaissait son vaisseau sur le bout des doigts. Ce qui pouvait passer pour une poubelle aux regard de certains était en fait, aux yeux d'un fin connaisseur, non du premier néophyte qui passait par là, un vaisseau bien racé, disposant d'un fantastique arsenal dissimulé sous des plaques de dérivation, à l'exception de la tourelle dorsale et ventrale, les deux arbres cachant la forêt. Les torpilles protoniques elles, dormaient tranquillement dans leur tambour de chargement, si Dranor avait été une sorte de malade mental, il aurait pu sans peine faire sauter un village ou même une petite ville. Mais bon même s'il avait tué pas mal de monde déjà dans sa vie, semer la mort et la désolation, ce n'était pas franchement sa tasse de thé, même si en passant, le thé il détestait ça...
Contactant le contrôle pour demander l'autorisation de décoller, le jeune capitaine jetait quelques regards furtif à sa passagère assise sur le fauteuil d'un hypothétique copilote. Elle était toujours aussi calme, ses lèvres laissant échapper un simple :
"En route vers l'inconnu..."
Après que la tour de contrôle ai acquitté la demande du pilote, le regard toujours rivé sur Sii'thïa, Dranor de dit qu' il était temps de reprendre la main.
"J'espère que partir vers l'inconnu avec moi ne vous fait pas peur Sii'thïa.."
Et alors que le regard irisé d'or de la jeune femme aux lèvres écarlates se posât dans le sien, le capitaine, de deux doigts qu'il glissât rapidement dans la poche de sa veste, vint saisir la branche de ses lunettes de soleil au verres fumés. Et, comme pour se protéger de ce regard acéré et pénétrant, il glissât les lunettes sur son nez, les remontant lentement de son index, tout en soutenant le regard doré de la jeune femme du sien azur, un sourire d'une apparence sûr de lui, collé aux lèvres.
Cette femme avait l'air d'avoir un caractère doux, mais son attitude était à la fois dérangeante. Pas dérangeant dans le mauvais sens du terme, juste ... En fait le capitaine Darinson n'arrivait pas à réellement qualifier sa passagère, mais elle avait un petit quelque chose, ça, c'était indéniable, et pour être tout à fait honnête cela faisait son charme.
Reposant son regard sur la vitre blindée du poste de pilotage, le capitaine fit s'élever lentement le vaisseau au dessus du sol, et le fit tourner avec grâce en face du sas du hangar. Les lourdes portes métallique s'ouvrirent laissant le champ libre au cargo XS pour le décollage.
Le temps était maussade et la pluie avait l'air de menacer.
Saisissant son chapeau de cowboy posé sur le dessus du poste de pilotage, le capitaine le vissât sur sa tête tout en faisant sortir du hangar l'impressionnant vaisseau à la coque de couleur cuivrée.
"C'est partie mamzelle' , pour des raison de sécurité, veuillez attacher votre ceinture et relever votre tablette et ne pas utiliser d'appareil pouvant perturber les instruments."
Souriant, le capitaine poussât sur la manette des gaz montrant que le cargo en avait manifestement dans les tripes, si la passagère pensait être tombé sur un tocard de première, ce n'était manifestement pas le cas.
Le vaisseau prit de la vitesse et crevât rapidement la couche nuageuse, le soleil apparut soudain éclairant la cabine de pilotage:
"Voilà bien un spectacle dont je me lasserais jamais..."
Regardant sa passagère par dessus ses verres fumés, le capitaine rajoutât:
"Les plaisirs simple de la vie comme on dit."
Dranor sourit à Sii'thïa avant de reposer son regard sur les instruments de vol et la vitre blindée du cargo Correlien. Le ciel s'assombrit lentement, les nuage étaient bien loin derrière eux. Les étoiles commençaient à s'afficher timidement à travers l'atmosphère de plus en plus fine de la planète. Une fois le vaisseau cargo XS satellisé, Dranor tapotât légèrement sur les consoles latérales, il n'avait plus qu'à se diriger vers le point de saut hyperspatial, et finalement se faire catapulter à travers l'espace intersidéral en direction du système Commenor...
‘’Dans ce cas, sachez que une certaine personne saura sans doute vous exprimer la preuve de sa reconnaissance une fois le moment venu…’’
Essayant de ne pas de démonter, le capitaine répondit avec aplomb. Bref il ne menait pas la danse et ça le perturbait légèrement.
"Quitte à être remercié le moment venu, j'aimerais autant que ça soit par vous..."
Il sortir un sourire aguicheur un peu pour cacher son désarrois face à elle, c'était un sacré sentiment indescriptible que lui procurait la jeune femme habillée et encapuchonnée de noir. Et alors que celle ci se redressât, le capitaine fit un ou deux pas en arrière, presque sous le son du clairon sonnant la retraite, rejoignant son fauteuil de pilote.
S'installant confortablement, comme à son habitude,
Activant quelques manettes et interrupteur, Dranor lançât la séquence de décollage, sa petite routine bien huilée, réglé comme une horloge de haute précision. Le contrebandier connaissait son vaisseau sur le bout des doigts. Ce qui pouvait passer pour une poubelle aux regard de certains était en fait, aux yeux d'un fin connaisseur, non du premier néophyte qui passait par là, un vaisseau bien racé, disposant d'un fantastique arsenal dissimulé sous des plaques de dérivation, à l'exception de la tourelle dorsale et ventrale, les deux arbres cachant la forêt. Les torpilles protoniques elles, dormaient tranquillement dans leur tambour de chargement, si Dranor avait été une sorte de malade mental, il aurait pu sans peine faire sauter un village ou même une petite ville. Mais bon même s'il avait tué pas mal de monde déjà dans sa vie, semer la mort et la désolation, ce n'était pas franchement sa tasse de thé, même si en passant, le thé il détestait ça...
Contactant le contrôle pour demander l'autorisation de décoller, le jeune capitaine jetait quelques regards furtif à sa passagère assise sur le fauteuil d'un hypothétique copilote. Elle était toujours aussi calme, ses lèvres laissant échapper un simple :
"En route vers l'inconnu..."
Après que la tour de contrôle ai acquitté la demande du pilote, le regard toujours rivé sur Sii'thïa, Dranor de dit qu' il était temps de reprendre la main.
"J'espère que partir vers l'inconnu avec moi ne vous fait pas peur Sii'thïa.."
Et alors que le regard irisé d'or de la jeune femme aux lèvres écarlates se posât dans le sien, le capitaine, de deux doigts qu'il glissât rapidement dans la poche de sa veste, vint saisir la branche de ses lunettes de soleil au verres fumés. Et, comme pour se protéger de ce regard acéré et pénétrant, il glissât les lunettes sur son nez, les remontant lentement de son index, tout en soutenant le regard doré de la jeune femme du sien azur, un sourire d'une apparence sûr de lui, collé aux lèvres.
Cette femme avait l'air d'avoir un caractère doux, mais son attitude était à la fois dérangeante. Pas dérangeant dans le mauvais sens du terme, juste ... En fait le capitaine Darinson n'arrivait pas à réellement qualifier sa passagère, mais elle avait un petit quelque chose, ça, c'était indéniable, et pour être tout à fait honnête cela faisait son charme.
Reposant son regard sur la vitre blindée du poste de pilotage, le capitaine fit s'élever lentement le vaisseau au dessus du sol, et le fit tourner avec grâce en face du sas du hangar. Les lourdes portes métallique s'ouvrirent laissant le champ libre au cargo XS pour le décollage.
Le temps était maussade et la pluie avait l'air de menacer.
Saisissant son chapeau de cowboy posé sur le dessus du poste de pilotage, le capitaine le vissât sur sa tête tout en faisant sortir du hangar l'impressionnant vaisseau à la coque de couleur cuivrée.
"C'est partie mamzelle' , pour des raison de sécurité, veuillez attacher votre ceinture et relever votre tablette et ne pas utiliser d'appareil pouvant perturber les instruments."
Souriant, le capitaine poussât sur la manette des gaz montrant que le cargo en avait manifestement dans les tripes, si la passagère pensait être tombé sur un tocard de première, ce n'était manifestement pas le cas.
Le vaisseau prit de la vitesse et crevât rapidement la couche nuageuse, le soleil apparut soudain éclairant la cabine de pilotage:
"Voilà bien un spectacle dont je me lasserais jamais..."
Regardant sa passagère par dessus ses verres fumés, le capitaine rajoutât:
"Les plaisirs simple de la vie comme on dit."
Dranor sourit à Sii'thïa avant de reposer son regard sur les instruments de vol et la vitre blindée du cargo Correlien. Le ciel s'assombrit lentement, les nuage étaient bien loin derrière eux. Les étoiles commençaient à s'afficher timidement à travers l'atmosphère de plus en plus fine de la planète. Une fois le vaisseau cargo XS satellisé, Dranor tapotât légèrement sur les consoles latérales, il n'avait plus qu'à se diriger vers le point de saut hyperspatial, et finalement se faire catapulter à travers l'espace intersidéral en direction du système Commenor...
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# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Mar 11 Déc 2012 - 12:36
Un discret soupir de soulagement fusa intérieurement en la jedi, lorsque enfin le vaisseau de Dranor s’éleva dans les airs en direction de l’espace. Sa mission sur la planète Kuat ne s’était pas révélée particulièrement difficile, mais étant donné la position de certains des politiciens de ladite planète vis-à-vis des jedi… Elle avait notamment appris que le jeune Andersen, cet ancien padawan qui s’était tristement laissé dévoré par une ambition incompatible avec sa formation au sein de l’ordre et qu’elle avait du affronter au sénat dans une joute verbale tout aussi inattendu que improvisée, avait fini par être élu à la tête de la capitale de Kuat. Nul doute n’était permis, concernant la considération de ce dernier à son égard, si jamais il avait été averti de la présence d’un jedi sur sa planète et de l’objet de sa mission. Sii’thïa ne pouvait en avoir la certitude, elle imaginait cependant très bien Ulrich en train de fulminer comme un volcan en pleine éruption, depuis qu’il avait appris la nomination d’un jedi au poste de chancelier suprême. Lui qui avait lutté avec tant de véhémence contre cette possibilité, Il devait sûrement encore enrager à l’heure actuelle.
Lascivement perdue dans ses pensées, la jedi n’avait finalement prêté que peu d’attention aux propos du capitane Darinson suivant le décollage. Si elle avait répondu à la question de Dranor sur ‘’l’inconnu en sa compagnie’’ par un tout aussi bref que énigmatique :
‘’Ne vous en faites pas capitaine, j’ai connu bien plus terrifiante et dangereuse compagnie que la vôtre.’’
Une réponse qu’elle avait voulu accompagnée d’un petit sourire discret, la réponse à son précédent propos dans la coursive du vaisseau quelques minutes plus tôt n’avait eu droit, quand à elle, que à un unique sourire plus ou moins évasif tandis qu’elle rejoignait également le poste de pilotage afin de s’installer à la place du copilote. Le capitaine Darinson n’avait pas à s’inquiéter sur ce sujet, il serait effectivement remercié. Un jedi et plus encore un maître, n’avait pas pour habitude de mentir après tout.
Mais même si l’attention de la jedi aux propos du capitaine Darinson suivant le décollage de son vaisseau avait été plutôt distraite, pour ne pas dire négligée, la puissance toute aussi surprenante que inattendu de l’apparente épave métallique l’avait légèrement tiré de ses réflexions intérieures et elle avait alors pu entendre la teneur de base de ceux-ci. Ce qui, bien entendu, n’incluait pas la tentative d’humour avortée visant à imiter l’hôtesse d’une vol commercial. Cela avait aussi eu comme effet d’attirer son attention sur le curieux accoutrement de son pilote, ce qui lui fit instinctivement lever un sourcil interrogateur… Etait-ce là, l’équipement d’un pilote spatial.. ? Si elle n’avait été la commanditaire de ce vol, Sii’thïa aurait pu s’imaginer qu’un cavalier de bantha s’était égaré dans l’astroport. Cette pensée fugace l’amusa d’ailleurs énormément, mais après tout il était assez courant que les pilotes indépendants ne respectent pas le protocole de l’équipement personnel d’un pilote digne de ce nom. Elle renonça finalement à lui en faire gentiment la remarque, jugeant que, en définitif, le plus important était qu’il sache piloter correctement. Lorsque lui fut fait la remarque sur le spectacle du disque solaire de la planète, Sii’thïa jeta un rapide regard dans la direction de l’astre flamboyant tout en rétorquant d’un air songeur :
‘’Un soleil est semblable à une femme, sa beauté éblouit et réchauffe le cœur, mais nous dissuade de voir le danger potentiel derrière l’agréable et hypnotique apparence. C’est à la fois un ami qui dissimule un ennemi et un ennemi qui dissimule un ami, Il faut donc lui porter une juste confiance, sans pour autant s’y abandonner.’’
Sans doute, était-ce là une réponse à laquelle Dranor ne s’attendait peut-être pas de la part de son énigmatique passagère. Après tout, un soleil était une chose tellement habituelle que peu de gens devait y voir autre chose que l’astre bienfaiteur qui autorisait la vie sur un nombre incalculable de planète à travers la galaxie. C’était un peu comme une habitude, devenue tellement naturelle que on n’y prêtait plus vraiment de réelle attention… Il était là, tout simplement… Et il le serait encore demain, puis après-demain… Eternellement fidèle au rendez-vous, jusqu’au delà de nôtre propre mortalité. Finalement, Sii’thïa ajouta encore en reportant son regard ténébreux et irisés d’or sur la personne de son pilote, tandis que le vaisseau s’enfonçait dans l’espace intersidéral :
‘’Un plaisir simple de la vie… Oui, sans doute… J’imagine que vôtre activité vous rend plus savoureux encore ces trop rares instants de simplicité…’’
Le propos n’avait été ni dédaigneux, ni moqueur, mais tout simplement pragmatique même si le sujet de l’activité réelle de Dranor n’avait pas été ouvertement annoncé depuis leur rencontre dans la cantina. Mais la jedi n’était plus un jeune chevalier depuis bien longtemps maintenant et elle avait pratiqué bien d’autres personne comme le capitaine Darinson. Le secteur d’activité qui était le sien n’était pas vraiment réputé pour sa sérénité et sa sécurité et elle savait aussi que dans ce même secteur, les coups pouvaient voler extrêmement bas en certaines occasions. D’ailleurs, l’homme assis à son côté ne devait lui-même ne pas être d’un immaculée des plus parfait, c’était une évidence. Toutefois, peu désireuse d’emprunter une voie aussi glissante, Sii’thïa décida de changer de sujet et, tandis que le vaisseau parcourait tranquillement l’espace en direction du point de saut hyper spatial qui les conduirait à la première étape de leur voyage, elle porta une attention plus appuyée sur Dranor et le fixa de son pénétrant regard auréolé de ténèbres.
‘’Dites-moi, capitaine.. Est-ce que un homme tel que vous s’intéresse un tant soit peu à la vie politique de la république ?’’
Plutôt terre-à-terre, la question tranchait singulièrement avec les propos précédent et plus mystérieux de la jedi, ce qui rendait encore un peu plus difficile son appréhension correcte. Sans lui laisser le temps de répondre quoi que ce soit, Sii’thïa ajouta :
‘’Je ne sais pas si vous le savez, mais un nouveau chancelier suprême à été récemment élu et il se trouve qu’il s’agit d’un jedi. Qu’en pensez-vous.. ? Est-ce une bonne chose ou bien jugez-vous que c’est une erreur de la part des citoyens de la république que de l’avoir élu à ce poste ? Certains opposants à ce nouveau chancelier suprême prétendent que c’est là une façon détourné pour l’ordre, de s’emparer du pouvoir dans toute la galaxie sans user de la moindre violence… Pensez-vous que cela puisse être vrai.. ?’’
C’était là une vaste question, que nombre de citoyen devaient sans doute se poser dans le secret de leur petite vie noyée dans la multitude galactique. La réponse de Dranor, si réponse il pouvait apporter cela dit, dépendait essentiellement de la manière dont il considérait les jedi dans leur ensemble. Lui étaient-ils totalement indifférents, ou bien représentaient-ils à ses yeux un danger pour son activité plus ou moins légale en fonction des jours ?
D’ailleurs, comment réagirait-il, si jamais il venait à découvrir que sa mystérieuse passagère était justement une de ces fameuse jedi tant décriés par une partie de la classe politique qu’ils dérangeaient avec leur sens de l’équité et de la justice pour tous ?
Lascivement perdue dans ses pensées, la jedi n’avait finalement prêté que peu d’attention aux propos du capitane Darinson suivant le décollage. Si elle avait répondu à la question de Dranor sur ‘’l’inconnu en sa compagnie’’ par un tout aussi bref que énigmatique :
‘’Ne vous en faites pas capitaine, j’ai connu bien plus terrifiante et dangereuse compagnie que la vôtre.’’
Une réponse qu’elle avait voulu accompagnée d’un petit sourire discret, la réponse à son précédent propos dans la coursive du vaisseau quelques minutes plus tôt n’avait eu droit, quand à elle, que à un unique sourire plus ou moins évasif tandis qu’elle rejoignait également le poste de pilotage afin de s’installer à la place du copilote. Le capitaine Darinson n’avait pas à s’inquiéter sur ce sujet, il serait effectivement remercié. Un jedi et plus encore un maître, n’avait pas pour habitude de mentir après tout.
Mais même si l’attention de la jedi aux propos du capitaine Darinson suivant le décollage de son vaisseau avait été plutôt distraite, pour ne pas dire négligée, la puissance toute aussi surprenante que inattendu de l’apparente épave métallique l’avait légèrement tiré de ses réflexions intérieures et elle avait alors pu entendre la teneur de base de ceux-ci. Ce qui, bien entendu, n’incluait pas la tentative d’humour avortée visant à imiter l’hôtesse d’une vol commercial. Cela avait aussi eu comme effet d’attirer son attention sur le curieux accoutrement de son pilote, ce qui lui fit instinctivement lever un sourcil interrogateur… Etait-ce là, l’équipement d’un pilote spatial.. ? Si elle n’avait été la commanditaire de ce vol, Sii’thïa aurait pu s’imaginer qu’un cavalier de bantha s’était égaré dans l’astroport. Cette pensée fugace l’amusa d’ailleurs énormément, mais après tout il était assez courant que les pilotes indépendants ne respectent pas le protocole de l’équipement personnel d’un pilote digne de ce nom. Elle renonça finalement à lui en faire gentiment la remarque, jugeant que, en définitif, le plus important était qu’il sache piloter correctement. Lorsque lui fut fait la remarque sur le spectacle du disque solaire de la planète, Sii’thïa jeta un rapide regard dans la direction de l’astre flamboyant tout en rétorquant d’un air songeur :
‘’Un soleil est semblable à une femme, sa beauté éblouit et réchauffe le cœur, mais nous dissuade de voir le danger potentiel derrière l’agréable et hypnotique apparence. C’est à la fois un ami qui dissimule un ennemi et un ennemi qui dissimule un ami, Il faut donc lui porter une juste confiance, sans pour autant s’y abandonner.’’
Sans doute, était-ce là une réponse à laquelle Dranor ne s’attendait peut-être pas de la part de son énigmatique passagère. Après tout, un soleil était une chose tellement habituelle que peu de gens devait y voir autre chose que l’astre bienfaiteur qui autorisait la vie sur un nombre incalculable de planète à travers la galaxie. C’était un peu comme une habitude, devenue tellement naturelle que on n’y prêtait plus vraiment de réelle attention… Il était là, tout simplement… Et il le serait encore demain, puis après-demain… Eternellement fidèle au rendez-vous, jusqu’au delà de nôtre propre mortalité. Finalement, Sii’thïa ajouta encore en reportant son regard ténébreux et irisés d’or sur la personne de son pilote, tandis que le vaisseau s’enfonçait dans l’espace intersidéral :
‘’Un plaisir simple de la vie… Oui, sans doute… J’imagine que vôtre activité vous rend plus savoureux encore ces trop rares instants de simplicité…’’
Le propos n’avait été ni dédaigneux, ni moqueur, mais tout simplement pragmatique même si le sujet de l’activité réelle de Dranor n’avait pas été ouvertement annoncé depuis leur rencontre dans la cantina. Mais la jedi n’était plus un jeune chevalier depuis bien longtemps maintenant et elle avait pratiqué bien d’autres personne comme le capitaine Darinson. Le secteur d’activité qui était le sien n’était pas vraiment réputé pour sa sérénité et sa sécurité et elle savait aussi que dans ce même secteur, les coups pouvaient voler extrêmement bas en certaines occasions. D’ailleurs, l’homme assis à son côté ne devait lui-même ne pas être d’un immaculée des plus parfait, c’était une évidence. Toutefois, peu désireuse d’emprunter une voie aussi glissante, Sii’thïa décida de changer de sujet et, tandis que le vaisseau parcourait tranquillement l’espace en direction du point de saut hyper spatial qui les conduirait à la première étape de leur voyage, elle porta une attention plus appuyée sur Dranor et le fixa de son pénétrant regard auréolé de ténèbres.
‘’Dites-moi, capitaine.. Est-ce que un homme tel que vous s’intéresse un tant soit peu à la vie politique de la république ?’’
Plutôt terre-à-terre, la question tranchait singulièrement avec les propos précédent et plus mystérieux de la jedi, ce qui rendait encore un peu plus difficile son appréhension correcte. Sans lui laisser le temps de répondre quoi que ce soit, Sii’thïa ajouta :
‘’Je ne sais pas si vous le savez, mais un nouveau chancelier suprême à été récemment élu et il se trouve qu’il s’agit d’un jedi. Qu’en pensez-vous.. ? Est-ce une bonne chose ou bien jugez-vous que c’est une erreur de la part des citoyens de la république que de l’avoir élu à ce poste ? Certains opposants à ce nouveau chancelier suprême prétendent que c’est là une façon détourné pour l’ordre, de s’emparer du pouvoir dans toute la galaxie sans user de la moindre violence… Pensez-vous que cela puisse être vrai.. ?’’
C’était là une vaste question, que nombre de citoyen devaient sans doute se poser dans le secret de leur petite vie noyée dans la multitude galactique. La réponse de Dranor, si réponse il pouvait apporter cela dit, dépendait essentiellement de la manière dont il considérait les jedi dans leur ensemble. Lui étaient-ils totalement indifférents, ou bien représentaient-ils à ses yeux un danger pour son activité plus ou moins légale en fonction des jours ?
D’ailleurs, comment réagirait-il, si jamais il venait à découvrir que sa mystérieuse passagère était justement une de ces fameuse jedi tant décriés par une partie de la classe politique qu’ils dérangeaient avec leur sens de l’équité et de la justice pour tous ?
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# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Mer 12 Déc 2012 - 18:18
Le cargo Correlien filait dans le vide intersidéral en direction des coordonnées de saut hyper-spatial. Plus cela allait, moins le capitaine comprenait sa passagère. Pas de doutes elle était étrange... Mais lorsqu'elle lui avait fait la comparaison entre une femme et l'astre solaire, le capitaine avait tout de suite compris. Dranor se contentât d'opiner du chapeau assortit d'un :
"Croyez moi je suis bien placé pour acquiescer vos dires...des fois on croit connaître les gens...enfin... Surtout les femmes..."
Le jeune homme laissât sa phrase en suspend, pour le coup, aussi mystérieux que sa passagère. Dranor ne lui raconterais pas son passé et comment il avait abattu dans la cale son ancienne compagne qui comptait bien se sauver avec leur magot. Cela avait valut au jeune pilote une bonne balafre d'un tir de blaster en plein visage, alors que le cadavre de la femme devait dériver depuis au moins cinq ans au large du système de Quesh, dans le froid intersidéral. Les ordures, Dranor ne s'en encombrait pas, il s'en débarrassait...
Tout en pilotant, le jeune pilote à travers ses lunettes, regardait Sii'thïa de temps à autres. Elle l'observait de ses iris dorés entouré de sombre, sans dire le moindre mot.
Contre toute attente, la jeune femme vint lui parler de la situation politique de la république. Voilà bien une chose qui ne passionnait pas le capitaine. Mais oui, un jedi en tant que chancelier suprême, ça valait sûrement le coup d'en parler. Remplissant lentement ses poumons de l'air recyclé du cargo XS, le jeune homme cherchait quelques arguments. Il connaissait le minimum syndical sur les jedi, qu'il n'avait jamais à proprement parlé côtoyé, ni même Approché de près.
"Vous savez, personnellement, les jedi je n'en ai jamais vraiment croisé. Vous savez on dit pas mal de choses sur eux. Que c'est une sorte de ..."
Le capitaine fit une embardée avec son vaisseau évitant de justesse un cargo Sullustéen venant de les frôler. Saisissant son intercom et poussant la manette des gaz pour arriver à la hauteur du cockpit de l'autre vaisseau, le capitaine incendiât verbalement l'autre pilote
"Hey espèce de touriste! T'a trouvé ton manuel de vol dans une boite de céréales ou quoi?"
Le Sullustéen, lui répondit dans sa langue, insultant grassement la matriarche de la famille Darinson.
"Quoi ma mère?! T'as dit quoi?!"
Ni une ni deux le fougueux pilote levât sa main vers la console située au dessus de sa tête et rabattit quelques interrupteurs vers le bas, le cockpit s'illuminât instantanément d'une lumière rouge pulsante. Par les vitre latérales du poste de pilotage on pouvait voir sortit d'une plaque de dérivation le turbolaser bitube ainsi que l’énorme bouche du lance torpille.
Le Sullustéen s’excitât dans son cockpit commençant à crier dans l'intercom. Le capitaine Darinson se mit à rigoler avant de lui répondre:
"Ouais je préfère ça! Salut tocard!"
Le cargo XS rentrât ses griffes et la lumière rougeoyante disparut du cockpit alors que le capitaine poussât le badin à fond plantant littéralement le cargo Sullustéen sur place et comme si de rien n'était, Dranor reprit la conversation:
"Où en étais-je? Ah oui! Les jedi! Donc vous savez avec tout ce qui se dit, comme quoi les jedi seraient une sorte de secte, pleine aux as, des illuminés avec un manche à balais dans le derrière en somme... Enfin c'est ce qui se dit..."
Il glissât un regard à sa passagère avant de lancer le saut hyper-spatial puis enlevât ses mains des commandes faisant pivoter son fauteuil face à Sii'thïa, sa passagère et cliente.
"Quel est le vrais du faux? Honnêtement je l'ignore. Mais peut être qu'il arrivera là où les autres on échoués, mais honnêtement j'ai des doutes. La galaxie est comme un gros gâteau ou tout le monde essaye de prendre sa part. Après, il y 'a ceux,qui, comme moi, qui n'ont d'autre choix que de récupérer les miettes de ceux qui se font un royal festin. Peut être qu'un jour je pourrais monter ma flotte marchande, mais dans la conjoncture actuelle des choses, faut pas rêver..."
Dranor regardât d'un air quelque peu distant le tunnel hyper-spatial, avant de revenir sur son interlocutrice drapée de noir.
"Et puis si il arrive à fédérer les systèmes sans violence, ça serait une première et ça serait pas plus mal pour tout vous dire, dans ce monde c'est bouffer ou être bouffé. Si la paix et l'harmonie pouvait régner ici.....ça se saurait.... Néanmoins, j'espère que ça marchera, mais comme je vous dis, je me fais pas d'idées, que tout aille bien dans le meilleur des monde, ça c'est un vœux pieu. Mais bon ! Qu'il baisse déjà les taxes aéroportuaires et ça, ça me changerait la vie.''
Il lui sourit et la regardât une nouvelle fois de ses yeux bleus, il attendait son point de vue, et puis après tout il s'y connaissait un peu plus en sith qu'en jedi, gracieuseté de sa chère Zora, qui devait probablement être morte à l'heure qu'il est...
''Et vous ? Qu'en pensez vous ? ''
Invité
# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Jeu 13 Déc 2012 - 22:03
Visiblement, le sujet comparatif évoqué par la jedi à propos de la femme et du soleil avait trouvé comme un écho positif dans l’esprit du capitaine qui exprima de façon quasi instinctif une expérience qui se rapportait apparemment à sa propre expérience personnelle. Il eu la présence d’esprit de ne pas s’étaler plus en avant sur le sujet, mais il semblait évident que Dranor avait eu une petite mésaventure avec une ou plusieurs représentantes de la gente féminine… C’était là un domaine qui ne touchait heureusement pas vraiment les jedi, mais qui devait sans doute être récurant chez les aventuriers du genre du cow-boy spatial qui était au côté de Sii’thïa. Bien difficile était ce genre de vie, songea-t-elle alors en son for intérieur tandis que Dranor finissait timidement sa phrase en bafouillant très légèrement afin d’étouffer un aveu non désiré.
Bien que curieuse à propos de ce sujet teinté du sceau du secret de l’intimité, Sii’thïa ne chercha pas à en savoir plus. Après tout, elle-même lui dissimulait quelque chose même si, quelque part, il s’agissait plus d’un non dit que d’une véritable omission. Cela étant dit, la jedi ne mentait pas un seul instant au capitaine Darinson, charge à lui de poser les bonnes questions, de la bonne manière. Elle avait alors enchaînée avec son interrogation sur l’élection du nouveau chancelier suprême et après un bref moment de réflexion Dranor avait commencé à lui offrir un début de réponse issue de sa propre vision de la situation. Mais ce fut une réponse aussi courte que abruptement interrompue, lorsque le capitaine se braqua brusquement sur les commandes de son vaisseau afin d’éviter un vaisseau bien trop proche en faisant une soudaine embardée. Loin de se décontenancer, la jedi se contenta de pousser un léger soupir en fixant le vaisseau du sullustéen à travers le cockpit du poste de pilotage du cargo. Décidément, jamais elle n’arriverait à comprendre comment on pouvait avoir un accrochage entre deux vaisseau en plein cœur de l’espace, qui était pourtant d’une vastitude absolument démesurée. Mauvais pilotes ? Non respect des règles de navigation spatial ? Mauvaise conscience, troublé par la présence de quelques représentant des forces de l’ordre ? Qui savait, ce que pouvait bien transporter ce vaisseau après tout.
Bien que fort ennuyeux, l’incident qui ne s’était nullement terminé en accident aurait pu en rester là. Tous le monde était sauf, les deux vaisseau n’avaient subi aucun dégâts… Et accessoirement, le capitaine Darinson avait une passagère et un travail à accomplir. Mais ce dernier avait visiblement oublié ce petit détail, car presque aussitôt ils s’enflamma à travers son comlink en houspillant le pilote du second vaisseau qui, sans doute heurté dans sa dignité de sullustéen, lui répliqua alors dans sa langue natale en exprimant quelques détails assez embarrassant sur la mère de Dranor. Alors que Sii’thïa était en train de se dire intérieurement que décidément tout cela relevait d’une stupide dispute d’enfant que même les plus jeunes padawans du temple n’oserait pas engager, Dranor réagit promptement en fils aimant digne de ce nom. Toutefois, la jedi trouva son offensive quelque peu disproportionné par rapport à l’acte en lui-même. Se battre à mains nues pour défendre l’honneur de ses parents était une chose, mais en arriver à utiliser des armes lourdes afin de détruire l’autre vaisseau cela relevait assurément plus de l’égo blessé que de la simple défense familiale. En tant que jedi, Sii’thïa ne pouvait permettre cela. C’est pourquoi, elle se tenait prête à employer la force afin de persuader Dranor de changer d’avis, si jamais ce dernier mettait effectivement ses menaces envers le sullustéen, à exécution.
Fort heureusement, elle n’eu pas à user de la force car le pilote imprudent changea immédiatement de ton et présenta de vagues excuses au capitaine Darinson avant que celui-ci, visiblement satisfait de sa démonstration de force exagérée, ne daigne avoir l’extrême bonté de le laisser poursuivre tranquillement sa route. Puis, comme si rien de tout cela n’était arrivé, Dranor revint sur la réponse initialement engagée auprès de la jedi à propos de son interrogation. Celle-ci, tout en l’écoutant, lui jeta un regard des plus dubitatif tandis que ses prunelles dorés s’étrécirent légèrement. Elle le savait, c’était ce genre de comportement violent et irréfléchi, qui rendait la présence des jedi au sein des conflits de la république, utile. On demandait des miracles à l’ordre et à ses représentants, mais en dépit de leur connaissance de la force les jedi n’étaient que des simples mortels et non pas des dieux, Ils ne pouvaient rien faire de durable si les gens eux-mêmes ne se résonnait pas un minimum afin de préférer la conciliation à l’affrontement en cas de différent. Quoi qu’il en soit, Sii’thïa était au moins d’accord avec Dranor sur un point : Halussius Arnor ne pourrait rien changer à la république si les gens, que ce soit les peuples ou bien encore les individus eux-mêmes, ne prenaient pas conscience que c’était eux qui avait véritablement le pouvoir de changer les choses afin de les rendre meilleures. De par son expérience, la jedi savait depuis bien longtemps maintenant, qu’il n’y avait rien de plus fragile que le pouvoir d’un quelconque dirigeant.
En revanche, les propos concernant les jedis eux-mêmes amusa assez Sii’thïa. Ainsi, c’était là la vision que les gens avaient des jedi.. ? Il était étonnant de constater à quel point les gens pouvaient fantasmer faussement sur les représentants de l’ordre. Lorsque Dranor en eu enfin terminé et qu’il demanda à son tour ce que Sii’thïa pensait de son propre avis, la jedi marqua un temps d’arrêt durant lequel elle sembla chercher ses mots. Ce qui n’était pas tout à fait exact, sachant qu’elle avait un avis bien tranché sur le dit sujet. Cependant, elle savait ne pas devoir donner son avis de maître jedi au fait des arcanes de l’ordre et de sa politique, mais simplement de citoyenne en train d’être discrètement transporter d’un point à l’autre de l’espace.
Finalement, elle commença par répondre d’un air quelque peu songeur :
‘’Hé bien… j’en pense que visiblement, les jedi sont des êtres nantis, dangereux et doté d’une personnalité froide et dénuée de tous sentiments humains d’après ce que vous venez de me dire… En rencontrer un doit être assez terrifiant j’imagine, il doit sans doute y avoir comme un malaise assez dérangeant lorsqu’ils sont quelque part…’’
S’amusa-t-elle à répondre en plongeant son regard d’or dans celui, dissimulés, de Dranor, trouvant plutôt distrayant de conforter cette image trompeuse des jedi dans le secret de ce poste de pilotage. Ces propos ne l’avait pas vraiment blessée, dans la mesure ou c’était là des idées fausses que, bien entendu, les sith avaient généreusement encouragé à travers la population de la galaxie. Les sith étaient coutumiers de ce genre d’attaques sournoises, comme ils en avait fait la preuve en tentant vainement de faire élire un chancelier sûprème hostile à l’ordre et à son indépendance. Au moins, cela était-il plutôt rassurant, jamais le capitaine Darinson n’irait s’imaginer qu’elle était justement une de ces monstrueuses jedi effrayante. Enchaînant, Si’thïa redevint un peu plus sérieuse et dit encore :
‘’Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas si le nouveau chancelier suprême arrivera à changer la situation de la république… Le sénat est en grande partie corrompu par les intrigues sénatoriales, par les intérêts privés des conglomérats qui usent de la puissance de leurs lobby respectifs auprès des sénateurs, ces mêmes sénateurs qui ont malheureusement tendance à bien souvent privilégier plus souvent leurs propres intérêts personnels, plutôt que celui de ceux qu’ils sont sensé représenter… Avec un jedi à la tête de la république, j’imagine que l’ordre pourraient faire des grandes et merveilleuses choses, si tant est qu’ils ne sont pas les monstres que les gens semblent croire. Toutefois, mon cher capitaine, Le véritable pouvoir est entre les mains des individus…’’
S’interrompant l’espace d’un instant, Sii’thïa fit à son tour pivoter son fauteuil afin de faire elle-même face à Dranor tandis que les traits lumineux propre aux sauts hyper spatial vrillait l’espace inter dimensionnel à l’extérieur du vaisseau. Elle croisa distraitement ses jambes dissimulées par la tissu ténébreux de son manteau, puis elle reprit en se laissant mollement reposer contre le dossier de son siège :
‘’Même avec les meilleurs intentions de la galaxie, un gouvernement ne peut rien entreprendre si les gens ne font aucun effort afin de l’aider à changer les choses car la force d’un dirigeant est avant tout celle de son peuple et non pas l’inverse. Même si la chose peut sembler assez difficile c’est en changeant les choses à nôtre petite échelle que nous pourrons éventuellement changer la manière dont fonctionne la galaxie. La tâche sera rude, il faudra tenter de convaincre les plus récalcitrants… Sans doute faudra-t-il aussi malheureusement se battre parfois, car certains n’accepterons jamais de perdre leur pouvoir ou leurs avantages au profit d’une plus juste répartitions… Kuat et son protectionnisme frôlant dangereusement l’isolationnisme en est un parfait exemple je dois dire…’’
Acheva d’un air songeur la jedi, le regard quelque peu perdu dans le vide. Cela lui rappelait la véhémence avec laquelle Ulrich avait tenté de mettre à mal l’ordre, afin de faire élire son propre candidat. Alors, penser que désormais il détenait un poste important sur sa planète d’origine… Revenant sur Dranor, elle reprit dans un léger soupir las :
‘’L’adversaire du chancelier actuel lors des élections à ouvertement avoué l’existence des sith, vous savez… Mais selon lui, ils ne sont pas la menace que prétendent les jedi. Bien au contraire, il avance même l’idée qu’ils s’agit d’un courant religieux différent de la force, mais tout à fait honorable et qu’ils sont victimes de l’ostracisme et de l’intolérance des jedi qui, selon lui, ne supporteraient pas que la force soit vu d’une manière différente de celle de leur propre doctrine… Pensez-vous que cela soi effectivement le cas.. ?’’
Les sith, sans doute le croquemitaine le plus connu de toute la galaxie, bien que leur existence ai été oubliée des mémoires depuis bien des millénaires aujourd’hui. Pourtant, l’aveu du sénateur perdant avait à nouveau officialisé cette existence devant tout le sénat. De fait, bien sot était celui qui prétendait aujourd’hui que les serviteurs du côté obscur de la force, n’étaient qu’un conte pour enfants.
‘’Auriez-vous préféré un sith ou un de leurs sympathisants, au titre de chancelier suprême en lieu et place d’un jedi.. ?’’
Questionna à nouveau la jedi, en une interrogation qui avait comme un bien curieux parfum de défi.
Bien que curieuse à propos de ce sujet teinté du sceau du secret de l’intimité, Sii’thïa ne chercha pas à en savoir plus. Après tout, elle-même lui dissimulait quelque chose même si, quelque part, il s’agissait plus d’un non dit que d’une véritable omission. Cela étant dit, la jedi ne mentait pas un seul instant au capitaine Darinson, charge à lui de poser les bonnes questions, de la bonne manière. Elle avait alors enchaînée avec son interrogation sur l’élection du nouveau chancelier suprême et après un bref moment de réflexion Dranor avait commencé à lui offrir un début de réponse issue de sa propre vision de la situation. Mais ce fut une réponse aussi courte que abruptement interrompue, lorsque le capitaine se braqua brusquement sur les commandes de son vaisseau afin d’éviter un vaisseau bien trop proche en faisant une soudaine embardée. Loin de se décontenancer, la jedi se contenta de pousser un léger soupir en fixant le vaisseau du sullustéen à travers le cockpit du poste de pilotage du cargo. Décidément, jamais elle n’arriverait à comprendre comment on pouvait avoir un accrochage entre deux vaisseau en plein cœur de l’espace, qui était pourtant d’une vastitude absolument démesurée. Mauvais pilotes ? Non respect des règles de navigation spatial ? Mauvaise conscience, troublé par la présence de quelques représentant des forces de l’ordre ? Qui savait, ce que pouvait bien transporter ce vaisseau après tout.
Bien que fort ennuyeux, l’incident qui ne s’était nullement terminé en accident aurait pu en rester là. Tous le monde était sauf, les deux vaisseau n’avaient subi aucun dégâts… Et accessoirement, le capitaine Darinson avait une passagère et un travail à accomplir. Mais ce dernier avait visiblement oublié ce petit détail, car presque aussitôt ils s’enflamma à travers son comlink en houspillant le pilote du second vaisseau qui, sans doute heurté dans sa dignité de sullustéen, lui répliqua alors dans sa langue natale en exprimant quelques détails assez embarrassant sur la mère de Dranor. Alors que Sii’thïa était en train de se dire intérieurement que décidément tout cela relevait d’une stupide dispute d’enfant que même les plus jeunes padawans du temple n’oserait pas engager, Dranor réagit promptement en fils aimant digne de ce nom. Toutefois, la jedi trouva son offensive quelque peu disproportionné par rapport à l’acte en lui-même. Se battre à mains nues pour défendre l’honneur de ses parents était une chose, mais en arriver à utiliser des armes lourdes afin de détruire l’autre vaisseau cela relevait assurément plus de l’égo blessé que de la simple défense familiale. En tant que jedi, Sii’thïa ne pouvait permettre cela. C’est pourquoi, elle se tenait prête à employer la force afin de persuader Dranor de changer d’avis, si jamais ce dernier mettait effectivement ses menaces envers le sullustéen, à exécution.
Fort heureusement, elle n’eu pas à user de la force car le pilote imprudent changea immédiatement de ton et présenta de vagues excuses au capitaine Darinson avant que celui-ci, visiblement satisfait de sa démonstration de force exagérée, ne daigne avoir l’extrême bonté de le laisser poursuivre tranquillement sa route. Puis, comme si rien de tout cela n’était arrivé, Dranor revint sur la réponse initialement engagée auprès de la jedi à propos de son interrogation. Celle-ci, tout en l’écoutant, lui jeta un regard des plus dubitatif tandis que ses prunelles dorés s’étrécirent légèrement. Elle le savait, c’était ce genre de comportement violent et irréfléchi, qui rendait la présence des jedi au sein des conflits de la république, utile. On demandait des miracles à l’ordre et à ses représentants, mais en dépit de leur connaissance de la force les jedi n’étaient que des simples mortels et non pas des dieux, Ils ne pouvaient rien faire de durable si les gens eux-mêmes ne se résonnait pas un minimum afin de préférer la conciliation à l’affrontement en cas de différent. Quoi qu’il en soit, Sii’thïa était au moins d’accord avec Dranor sur un point : Halussius Arnor ne pourrait rien changer à la république si les gens, que ce soit les peuples ou bien encore les individus eux-mêmes, ne prenaient pas conscience que c’était eux qui avait véritablement le pouvoir de changer les choses afin de les rendre meilleures. De par son expérience, la jedi savait depuis bien longtemps maintenant, qu’il n’y avait rien de plus fragile que le pouvoir d’un quelconque dirigeant.
En revanche, les propos concernant les jedis eux-mêmes amusa assez Sii’thïa. Ainsi, c’était là la vision que les gens avaient des jedi.. ? Il était étonnant de constater à quel point les gens pouvaient fantasmer faussement sur les représentants de l’ordre. Lorsque Dranor en eu enfin terminé et qu’il demanda à son tour ce que Sii’thïa pensait de son propre avis, la jedi marqua un temps d’arrêt durant lequel elle sembla chercher ses mots. Ce qui n’était pas tout à fait exact, sachant qu’elle avait un avis bien tranché sur le dit sujet. Cependant, elle savait ne pas devoir donner son avis de maître jedi au fait des arcanes de l’ordre et de sa politique, mais simplement de citoyenne en train d’être discrètement transporter d’un point à l’autre de l’espace.
Finalement, elle commença par répondre d’un air quelque peu songeur :
‘’Hé bien… j’en pense que visiblement, les jedi sont des êtres nantis, dangereux et doté d’une personnalité froide et dénuée de tous sentiments humains d’après ce que vous venez de me dire… En rencontrer un doit être assez terrifiant j’imagine, il doit sans doute y avoir comme un malaise assez dérangeant lorsqu’ils sont quelque part…’’
S’amusa-t-elle à répondre en plongeant son regard d’or dans celui, dissimulés, de Dranor, trouvant plutôt distrayant de conforter cette image trompeuse des jedi dans le secret de ce poste de pilotage. Ces propos ne l’avait pas vraiment blessée, dans la mesure ou c’était là des idées fausses que, bien entendu, les sith avaient généreusement encouragé à travers la population de la galaxie. Les sith étaient coutumiers de ce genre d’attaques sournoises, comme ils en avait fait la preuve en tentant vainement de faire élire un chancelier sûprème hostile à l’ordre et à son indépendance. Au moins, cela était-il plutôt rassurant, jamais le capitaine Darinson n’irait s’imaginer qu’elle était justement une de ces monstrueuses jedi effrayante. Enchaînant, Si’thïa redevint un peu plus sérieuse et dit encore :
‘’Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas si le nouveau chancelier suprême arrivera à changer la situation de la république… Le sénat est en grande partie corrompu par les intrigues sénatoriales, par les intérêts privés des conglomérats qui usent de la puissance de leurs lobby respectifs auprès des sénateurs, ces mêmes sénateurs qui ont malheureusement tendance à bien souvent privilégier plus souvent leurs propres intérêts personnels, plutôt que celui de ceux qu’ils sont sensé représenter… Avec un jedi à la tête de la république, j’imagine que l’ordre pourraient faire des grandes et merveilleuses choses, si tant est qu’ils ne sont pas les monstres que les gens semblent croire. Toutefois, mon cher capitaine, Le véritable pouvoir est entre les mains des individus…’’
S’interrompant l’espace d’un instant, Sii’thïa fit à son tour pivoter son fauteuil afin de faire elle-même face à Dranor tandis que les traits lumineux propre aux sauts hyper spatial vrillait l’espace inter dimensionnel à l’extérieur du vaisseau. Elle croisa distraitement ses jambes dissimulées par la tissu ténébreux de son manteau, puis elle reprit en se laissant mollement reposer contre le dossier de son siège :
‘’Même avec les meilleurs intentions de la galaxie, un gouvernement ne peut rien entreprendre si les gens ne font aucun effort afin de l’aider à changer les choses car la force d’un dirigeant est avant tout celle de son peuple et non pas l’inverse. Même si la chose peut sembler assez difficile c’est en changeant les choses à nôtre petite échelle que nous pourrons éventuellement changer la manière dont fonctionne la galaxie. La tâche sera rude, il faudra tenter de convaincre les plus récalcitrants… Sans doute faudra-t-il aussi malheureusement se battre parfois, car certains n’accepterons jamais de perdre leur pouvoir ou leurs avantages au profit d’une plus juste répartitions… Kuat et son protectionnisme frôlant dangereusement l’isolationnisme en est un parfait exemple je dois dire…’’
Acheva d’un air songeur la jedi, le regard quelque peu perdu dans le vide. Cela lui rappelait la véhémence avec laquelle Ulrich avait tenté de mettre à mal l’ordre, afin de faire élire son propre candidat. Alors, penser que désormais il détenait un poste important sur sa planète d’origine… Revenant sur Dranor, elle reprit dans un léger soupir las :
‘’L’adversaire du chancelier actuel lors des élections à ouvertement avoué l’existence des sith, vous savez… Mais selon lui, ils ne sont pas la menace que prétendent les jedi. Bien au contraire, il avance même l’idée qu’ils s’agit d’un courant religieux différent de la force, mais tout à fait honorable et qu’ils sont victimes de l’ostracisme et de l’intolérance des jedi qui, selon lui, ne supporteraient pas que la force soit vu d’une manière différente de celle de leur propre doctrine… Pensez-vous que cela soi effectivement le cas.. ?’’
Les sith, sans doute le croquemitaine le plus connu de toute la galaxie, bien que leur existence ai été oubliée des mémoires depuis bien des millénaires aujourd’hui. Pourtant, l’aveu du sénateur perdant avait à nouveau officialisé cette existence devant tout le sénat. De fait, bien sot était celui qui prétendait aujourd’hui que les serviteurs du côté obscur de la force, n’étaient qu’un conte pour enfants.
‘’Auriez-vous préféré un sith ou un de leurs sympathisants, au titre de chancelier suprême en lieu et place d’un jedi.. ?’’
Questionna à nouveau la jedi, en une interrogation qui avait comme un bien curieux parfum de défi.
Invité
# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Ven 14 Déc 2012 - 21:03
Pour le jeune homme, la discussion était plutôt inattendue, mais toutefois pas déplaisante. Malgré toutes ces années de baroudeur, le capitaine Darinson n'avait jamais vraiment parlé de politique avec ses clients. Pas que le jeune homme ne s'y intéressait pas, le contexte de son travail ne le faisait pas vraiment rencontrer de personnes qui s'y attardait grandement, mais une fois n'étant pas coutume, Sii'thïa elle, semblait avoir trouvé un sujet de conversation qui lui convenait totalement. Dranor trouvait même cela plaisant de discuter avec elle, elle avait une douce voix agréable, et était beaucoup plus spontanée, il appréciait.
Le contrebandier la regardât croiser ses jambes drapées dans son manteau noir, déposant ses lunettes de soleil ainsi que son chapeau sur le tableau de bord, le jeune homme écoutait les arguments de sa cliente. Sur le fond et la forme, même si Sii'thïa semblait plus à l'aise pour partager son point de vue et ses arguments que le pilote, tout les deux partageaient la même vision des choses. Tout était une question de nombrilisme individuel, d'argent, et de magouilles en tout genre, comme toujours d'ailleurs. Le capitaine acquiesçait au dire de la jeune femme drapée de noir, souriant légèrement tout de même.
"Je suis tout à fait d'accord avec vous, nous nous entendons sur la source du problème, mais voyez vous, les gens sont égoïstes. Je veux dire, faire cesser la corruption et toutes ses dérives, c'est du rêve... A moins de rentrer dans un état de totalitarisme aiguë et de passer tout le monde au poteau d'exécution, ceci fait après une immense chasse aux sorcières interplanétaire...."
À ses dires, le jeune contrebandier se penchât en avant posant ses avant bras tatoués sur ses cuisses, entrelaçant ses doigts, alors que Sii'thïa quand à elle, fit pivoter son fauteuil dans sa direction.
"Je vais vous faire partager un peu de mon vécu, pas que cela me fasse excessivement plaisir, mais cela rentre plutôt bien dans le sujet de la conversation que nous avons engagé."
Le jeune homme se frottât la nuque de sa main droite, peut être était il mal à l'aise? Après tout il ne connaissait rien de sa cliente, et il n'aimait pas que l'on le juge à la va vite. Mais, d'une voix lente et pesée, il débutât le récit d'un des nombreux chapitres de sa vie.
"Vous savez je m'y connais un peu plus avec les sith qu'avec les jedi. Il y'a quelques années j'ai...croisé la route d'une apprentie... On est... Resté quelques temps ensemble, enfin c'est une longue histoire ... Une longue histoire parsemée de morts."
Mais, après quelques hésitations, le capitaine tournât la tête et plantât son regard vers le tunnel hyper-spatial qui défilait sous ses yeux. Après quelques secondes d'un silence lourd et quelque peu pesant, le jeune homme pilote reprit cependant la parole:
"Elle et moi, nous nous sommes aimé. Je lui ai proposé de me suivre. Mais qu'est ce que la proposition d'un homme comme moi face au pouvoir et à la puissance que lui procuraient ses pouvoirs de sorcière? Pas grand chose j'en ai peur. Je n'ai jamais vu une femme tuer autant de monde qu'elle en si peu de temps et surtout avec autant de de détachement et de facilité. Elle avait toujours cette petite flamme dans les yeux, elle adorait ça... Enfin je ne sais pas.... Elle, à l'époque, n’était encore qu'une apprentie et il lui restait un cœur... Si depuis ces années elle n'est pas morte, j’espère juste qu'il reste quelque chose de bon en elle. Car je sais qu'il y en avait, j'ai bien essayé de la convaincre de renoncer à tout ça....mais..."
Reposant son regard azur dans les iris dorés de Sii'thïa, Dranor la regardât quelques secondes avant de taper légèrement ses cuisses de ses mains, manifestement il n'avait pas convaincu la jeune apprentie sith.
Sa passagère elle, semblait pensive aux paroles du contrebandier. Beaucoup de gens dans la galaxie ne croyaient pas aux sith, le capitaine lui, en avait côtoyé une, il l'avait même aimé, une amour partagé qui plus est, enfin du moins, ça y ressemblait. Mais malgré cela, tout deux avaient une vue différente des choses, et le contrebandier avait bien saisit qu'ils étaient différents, beaucoup trop différents. Pour Dranor, tuer des innocents était presque inconcevable, alors que pour la jeune sith, elle l'aurait fait sans peine pour accomplir la tache que l'on lui avait octroyé. Chacun recherchait sa voie, mais celle la n'était pas pour lui, même si il avait fait des choses peu reluisantes, il s'estimait tout de même être quelqu'un de bon. Dranor conclut donc sa petite histoire de ces quelques mots:
"Les sith son brutaux, fourbes, et sans aucune éthique. Si les jedi sont leurs ennemis, c'est qu'il doit y avoir une très bonne raison à cela, sûrement autre chose qu'une bête question de point de vue. Alors pour répondre à votre question Sii'thïa, oui, je préfère largement le chancelier Harnor à un autre. Pour le reste, le temps et ses actions jugeront d'elles même."
S'adossant finalement dans son fauteuil en cuir qu'il penchât légèrement en arrière et, bercé par un léger mouvement de rotation latérale grâce à ses talons sur le sol métallique du cockpit, Dranor observait Sii'thïa. Était elle en train de cogiter ce dont il avait parler ou bien ce qu'elle allait dire? Ou peut être même les deux? Le capitaine ne savait pas. La seule chose qu'il savait, c'était que ce voyage pourrait être intéressant et peut être pas aussi long qu'il en avait peur. Sii'thïa était de bonne compagnie et la discussion avec elle, même si le sujet était sérieux, restait plaisante. Et aussi stupide que cela pouvait paraître, sa présence était apaisante. C'était peut être pour cela que le capitaine Darinson arrivait à lui partager ces choses, qui au demeurant étaient assez intimes.
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# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Jeu 20 Déc 2012 - 20:22
Bien que nanti d’un évident pessimisme sensiblement amer concernant le sujet évoqué, Dranor semblait être plus ou moins en accord avec les propos de la sombre jedi qui lui faisait face dans un silence de mort. Plus elle l’écoutait parler et plus elle avait l’étrange impression d’entendre un homme, certes encore jeune, mais tristement blasé par une vie passé sans doute quelque peu difficile. Sii’thïa s’intriguait toujours des vies d’autrui… Ou les gens étaient-ils venus au monde ? dans quel contexte ? Comment et dans quel milieu social, avaient ils été élevé ?
Le maître jedi le savait, parfois une vie adulte déviait totalement du chemin sur lequel son éducation initiale aurait du normalement le mener… Un enfant pauvre pouvait devenir une personne riche ou importante et, inversement, un privilégié de la société pouvait devenir un voleur ou bien encore un assassin de profession… Oui, pour la ténébreuse jedi la vie était un sujet extrêmement intéressant… Et pas uniquement à travers la force. Cela était peut-être du au fait que, même si la majorité des jedi n’avait jamais rien connu d’autre que la vie au temple et au sein de l‘ordre depuis leur plus tendre enfance, une poignée d’entres eux avaient eu une petite vie avant cela. Sii’thïa, elle, n’avait plus aucun souvenirs des cinq ou six premières années de sa vie et avait été recueillie par une famille d’exploitants agricoles durant quelques années, avant de croiser la route de celle qui allait devenir son maître. Même si elle comprenait parfaitement les raisons pour lesquelles les padawans étaient généralement repéré des leur petite enfance et emmené au temple alors qu’ils savait à peine marcher et parler, elle ne pouvait cependant s’empêcher de songer que cela rendait peut-être les jedi un peu ignorant de la pratique d’une véritable vie de citoyen ordinaire. La théorie était une très bonne chose, mais sans pratique cela ne se révélait n’être, au final, qu’un assemblage d’idées sans la moindre saveur.
Il était évident que l’homme qui lui faisait face n’était pas né contrebandier. il avait été enfant… Sans doute choyé par des parents aimants… Peut-être avait-il eu une enfance et une adolescence heureuse, quoique certainement humble… Alors, par quel chemin tourmenté avait-il donc été happé, pour devenir ce qu’il était au jour aujourd’hui.. ? C’était là, un sujet qui intéressait véritablement la jedi, sans le moindre doute. Dans un soupir empreint d’une certaine forme de songerie, elle lui avait alors finalement répondu :
‘’Mais quel rêve merveilleux, n’est-ce pas capitaine ? imaginez une république sans la moindre trace de corruption, une république ou l’intérêt des peuples dominerait sur l’intérêt privé… Ou le fort aiderait le faible au lieu de l’exploiter sans vergogne, uniquement de par le fait de sa prédominance physique, militaire ou bien encore, économique… Je sais que jamais il ne sera possible de faire de la république une entité entièrement saine et sans défaut et un jedi vous expliquerait sans doute que c’est dans l’ordre des choses car toute chose se doit d’avoir son opposé afin de garantir un nécessaire équilibre, mais n’auriez-vous pas envie que vos enfants grandissent dans un tel environnement.. ? Qu’ils puissent rêver, avec un espoir et une chance véritable, à devenir quelqu’un d’important comme… Un chancelier suprême par exemple, dans une égalité certaine avec des enfants plus favorisés ?’’
La jedi marqua un bref arrêt, avant d’ajouter encore :
‘’Ou, c’est un rêve… Mais si personne n’accepte de croire en eux, alors les rêves n’auront jamais la moindre chance de devenir une réalité… Songez bien à cela capitaine, la prochaine fois que vous considérerez que la galaxie ne changera jamais.’’
C’était là, le genre de leçon que Sii’thïa faisait bien souvent au jeunes padawans à qui elle donnait parfois des cours au temple. Jamais, le proverbe disant que, bien heureux étaient les ignorants, n’avait été aussi juste en vérité, car elle doutait assez fortement que le fier adulte qui était en sa compagnie apprécie de se voir traité pareillement à un jeune garçon encore bien immature.
Visiblement intéressé par la discussion, Dranor avait alors pris quelque peu ses aises après avoir ôté son chapeau et ses lunettes teintées de noir, avant de s’épancher un peu plus en avant sur un sujet des plus intime le concernant et qui, selon lui, rejoignait assez leur conversation. D’entrée de jeu, sa première phrase éclaira immédiatement la sombre jedi à propos de la gène évidente dont faisait preuve Dranor. Le geste était bien souvent plus parlant que les mots et en l’occurrence, le comportement de ce dernier hurlait littéralement sa détresse à la face de la galaxie… Ou, dans le cas présent, à celle immaculée de Sii’thïa qui ne pu s’empêcher de laisser ses yeux s’étrécir l’espace d’une infime poignée de secondes en entendant sa révélation. En effet, connaître un sith n’était jamais bon signe pour celui ou celle qui avait ce fâcheux honneur, mais en avoir fréquenter une sur le plan sentimental… Mais quelle absurdité sans nom !
Sans réelle surprise, la suite de la simili confession de Dranor conforta la jedi dans sa réflexion intérieure sur le sujet. Le côté obscur de la force était égoïste, il ne partageait pas. Il attisait les convoitises de ses utilisateurs, mais jamais il n’acceptait de donner sans attendre en retour… Toutefois, cette étrange relation, entre la mort et ce que Dranor avaient pris pour de l’amour, s’expliquait partiellement de par le statut de cette fameuse sith. En effet, même si celle-ci s’était apparemment déjà laissé trop profondément envahir par le côté obscur de la force, une apprentie sith était encore à la lisière de la frontière séparant le bien du mal. Peut-être que, sans vraiment s’en rendre compte, celle-ci avait désespérément cherché à se raccrocher à un faible espoir de salut. Cet amour, ou plutôt ce simulacre de sentiment qu’elle pensait ressentir pour l’homme qui était en train de raconter tout cela à la jedi était peut-être son ultime attache au côté clair de la force. D’après les dires de Dranor, il était évident que cela était voué à l’échec depuis le tout début. Cette facilité à tuer, ce petit quelque chose dans le regard, si propre aux sith… Sii’thïa en était certaine, avec ou sans Dranor ce n’était qu’une simple question de temps avant que cette apprentie ne s’abandonne définitivement aux griffes du côté obscur. Pourtant, le maître jedi ne pouvait que compatir et plaindre cette apprentie, ainsi que tous les autres. Après tout, ce n’était pas de leur faute, pas entièrement tout au moins… Semblable au reflet déformé d’un miroir, les sith imitaient les jedi en éduquant au plus tôt les enfants sur le chemin de la force car, bien entendu, l’innocence était bien plus aisée à pervertir. Les apprenties étaient fondamentalement tous des victimes, mais les victimes devenaient malheureusement coupable des l’instant ou ils tuaient leur maître et devenaient ainsi des véritables sith.
Cette frontière, cette ultime frontière, personne ne pouvait jamais en revenir si l’éducation sith avait été donné très tôt dans la vie d’une personne.
Avant de lui répondre, Sii’thïa s’interrogea longuement : Devait-elle dire la vérité au malheureux qui lui faisait face ? Dans ce cas, elle allait devoir y mettre les formes car il serait fort mal avisé de sa part de lui dire qu’il s’était fait avoir sur toute la ligne et que l’apprentie en question n’avait jamais été réellement amoureuse de lui, qu’il n’avait sans doute été pour elle qu’une simple bouée dans l’océan tourmenté de son esprit souillée par le côté obscur de la force… Une sorte de pansement, qui malheureusement n’avait pas pour vocation d’être utilisé sur le long terme…
Après mûre réflexion, la jedi, toujours immobile dans son attitude posé et apaisante, lança doucement :
‘’Un jour, un jedi m’a dit que le côté obscur de la force ne partageait pas… Que la seule personne qui comptait réellement aux yeux d’un sith, c’était lui-même et personne d’autre. Un seigneur sith n’éprouve rien pour son apprenti, si ce n’est un sentiment de fierté malsaine lorsque celui-ci fait preuve de cruauté et de malveillance et il transmet ce sentiment à son élève qui devient alors peu à peu semblable à son maître. L’amour, la bonté, la générosité… La compassion… Tous ces sentiments s’évanouissent dans les ténébreux méandres sinueux et tourmentés du côté obscur… Alors, je pense que vous n’avez pas à vous sentir coupable de quoi que ce soit capitaine, il est extrêmement difficile de faire revenir une personne du côté obscur… Et pour quelqu’un qui n’est pas un jedi, c’est littéralement une chose impossible… C’est ce qui m’a été dit en tous cas.’’
Conclu Sii’thïa, afin de ne pas donner l’impression de parler en véritable connaissance de cause. Après tout, Dranor ne avait absolument rien d’elle, il ne lui serait donc pas surprenant qu’elle puisse éventuellement connaître un jedi. En fin de compte, elle avait un peu de peine pour son pilote dont le regard avait fini par se perdre tristement dans le spectacle hypnotisant du voyage sub-luminique. Le sujet n’étant apparemment pas favorable à une discussion gai et enjouée, la jedi laissa alors apparaître un large sourire sur ses lèvres écarlates et ajouta en écho aux dernières paroles du pilote :
‘’Mais voilà qui est une bien sage parole mon cher capitaine, en effet il est préférable de voir un jedi aux commande de la république, plutôt qu’un sith qui, à coup sûr, mettrait tout en œuvre afin d’établir cette dictature dont vous parliez il y a peu… Gardons-nous bien d’un aussi sombre avenir ma foi.’’
Puis, elle enchaîna en demandant au capitaine désormais en train de pivoter sur son fauteuil à l’aide de ses pieds :
‘’Assez parlé de choses aussi ennuyeuse, voulez-vous ? Et si vous me disiez plutôt comment le petit garçon que vous fûtes autrefois est devenu l’homme qui me fait aujourd’hui face ? Je n’ai guère une vie aventureuse ou bien encore palpitante, alors veuillez m’accorder la faveur de me permettre de rêver en écoutant le récit de la vôtre mon cher.’’
La demande avait été faite avec, en accompagnement, un léger basculement de tête sur le côté droit, le sourire toujours accrochée aux lèvres quoique désormais plus affiné que précédemment. La plupart des gens considéraient que les jedi avaient une vie extraordinaire avec leurs missions aux quatre coins de la galaxie pour le compte de la république, mais paradoxalement c’était les leurs qui l’étaient en réalité même si ces derniers n’en avaient assurément pas conscience.
Le maître jedi le savait, parfois une vie adulte déviait totalement du chemin sur lequel son éducation initiale aurait du normalement le mener… Un enfant pauvre pouvait devenir une personne riche ou importante et, inversement, un privilégié de la société pouvait devenir un voleur ou bien encore un assassin de profession… Oui, pour la ténébreuse jedi la vie était un sujet extrêmement intéressant… Et pas uniquement à travers la force. Cela était peut-être du au fait que, même si la majorité des jedi n’avait jamais rien connu d’autre que la vie au temple et au sein de l‘ordre depuis leur plus tendre enfance, une poignée d’entres eux avaient eu une petite vie avant cela. Sii’thïa, elle, n’avait plus aucun souvenirs des cinq ou six premières années de sa vie et avait été recueillie par une famille d’exploitants agricoles durant quelques années, avant de croiser la route de celle qui allait devenir son maître. Même si elle comprenait parfaitement les raisons pour lesquelles les padawans étaient généralement repéré des leur petite enfance et emmené au temple alors qu’ils savait à peine marcher et parler, elle ne pouvait cependant s’empêcher de songer que cela rendait peut-être les jedi un peu ignorant de la pratique d’une véritable vie de citoyen ordinaire. La théorie était une très bonne chose, mais sans pratique cela ne se révélait n’être, au final, qu’un assemblage d’idées sans la moindre saveur.
Il était évident que l’homme qui lui faisait face n’était pas né contrebandier. il avait été enfant… Sans doute choyé par des parents aimants… Peut-être avait-il eu une enfance et une adolescence heureuse, quoique certainement humble… Alors, par quel chemin tourmenté avait-il donc été happé, pour devenir ce qu’il était au jour aujourd’hui.. ? C’était là, un sujet qui intéressait véritablement la jedi, sans le moindre doute. Dans un soupir empreint d’une certaine forme de songerie, elle lui avait alors finalement répondu :
‘’Mais quel rêve merveilleux, n’est-ce pas capitaine ? imaginez une république sans la moindre trace de corruption, une république ou l’intérêt des peuples dominerait sur l’intérêt privé… Ou le fort aiderait le faible au lieu de l’exploiter sans vergogne, uniquement de par le fait de sa prédominance physique, militaire ou bien encore, économique… Je sais que jamais il ne sera possible de faire de la république une entité entièrement saine et sans défaut et un jedi vous expliquerait sans doute que c’est dans l’ordre des choses car toute chose se doit d’avoir son opposé afin de garantir un nécessaire équilibre, mais n’auriez-vous pas envie que vos enfants grandissent dans un tel environnement.. ? Qu’ils puissent rêver, avec un espoir et une chance véritable, à devenir quelqu’un d’important comme… Un chancelier suprême par exemple, dans une égalité certaine avec des enfants plus favorisés ?’’
La jedi marqua un bref arrêt, avant d’ajouter encore :
‘’Ou, c’est un rêve… Mais si personne n’accepte de croire en eux, alors les rêves n’auront jamais la moindre chance de devenir une réalité… Songez bien à cela capitaine, la prochaine fois que vous considérerez que la galaxie ne changera jamais.’’
C’était là, le genre de leçon que Sii’thïa faisait bien souvent au jeunes padawans à qui elle donnait parfois des cours au temple. Jamais, le proverbe disant que, bien heureux étaient les ignorants, n’avait été aussi juste en vérité, car elle doutait assez fortement que le fier adulte qui était en sa compagnie apprécie de se voir traité pareillement à un jeune garçon encore bien immature.
Visiblement intéressé par la discussion, Dranor avait alors pris quelque peu ses aises après avoir ôté son chapeau et ses lunettes teintées de noir, avant de s’épancher un peu plus en avant sur un sujet des plus intime le concernant et qui, selon lui, rejoignait assez leur conversation. D’entrée de jeu, sa première phrase éclaira immédiatement la sombre jedi à propos de la gène évidente dont faisait preuve Dranor. Le geste était bien souvent plus parlant que les mots et en l’occurrence, le comportement de ce dernier hurlait littéralement sa détresse à la face de la galaxie… Ou, dans le cas présent, à celle immaculée de Sii’thïa qui ne pu s’empêcher de laisser ses yeux s’étrécir l’espace d’une infime poignée de secondes en entendant sa révélation. En effet, connaître un sith n’était jamais bon signe pour celui ou celle qui avait ce fâcheux honneur, mais en avoir fréquenter une sur le plan sentimental… Mais quelle absurdité sans nom !
Sans réelle surprise, la suite de la simili confession de Dranor conforta la jedi dans sa réflexion intérieure sur le sujet. Le côté obscur de la force était égoïste, il ne partageait pas. Il attisait les convoitises de ses utilisateurs, mais jamais il n’acceptait de donner sans attendre en retour… Toutefois, cette étrange relation, entre la mort et ce que Dranor avaient pris pour de l’amour, s’expliquait partiellement de par le statut de cette fameuse sith. En effet, même si celle-ci s’était apparemment déjà laissé trop profondément envahir par le côté obscur de la force, une apprentie sith était encore à la lisière de la frontière séparant le bien du mal. Peut-être que, sans vraiment s’en rendre compte, celle-ci avait désespérément cherché à se raccrocher à un faible espoir de salut. Cet amour, ou plutôt ce simulacre de sentiment qu’elle pensait ressentir pour l’homme qui était en train de raconter tout cela à la jedi était peut-être son ultime attache au côté clair de la force. D’après les dires de Dranor, il était évident que cela était voué à l’échec depuis le tout début. Cette facilité à tuer, ce petit quelque chose dans le regard, si propre aux sith… Sii’thïa en était certaine, avec ou sans Dranor ce n’était qu’une simple question de temps avant que cette apprentie ne s’abandonne définitivement aux griffes du côté obscur. Pourtant, le maître jedi ne pouvait que compatir et plaindre cette apprentie, ainsi que tous les autres. Après tout, ce n’était pas de leur faute, pas entièrement tout au moins… Semblable au reflet déformé d’un miroir, les sith imitaient les jedi en éduquant au plus tôt les enfants sur le chemin de la force car, bien entendu, l’innocence était bien plus aisée à pervertir. Les apprenties étaient fondamentalement tous des victimes, mais les victimes devenaient malheureusement coupable des l’instant ou ils tuaient leur maître et devenaient ainsi des véritables sith.
Cette frontière, cette ultime frontière, personne ne pouvait jamais en revenir si l’éducation sith avait été donné très tôt dans la vie d’une personne.
Avant de lui répondre, Sii’thïa s’interrogea longuement : Devait-elle dire la vérité au malheureux qui lui faisait face ? Dans ce cas, elle allait devoir y mettre les formes car il serait fort mal avisé de sa part de lui dire qu’il s’était fait avoir sur toute la ligne et que l’apprentie en question n’avait jamais été réellement amoureuse de lui, qu’il n’avait sans doute été pour elle qu’une simple bouée dans l’océan tourmenté de son esprit souillée par le côté obscur de la force… Une sorte de pansement, qui malheureusement n’avait pas pour vocation d’être utilisé sur le long terme…
Après mûre réflexion, la jedi, toujours immobile dans son attitude posé et apaisante, lança doucement :
‘’Un jour, un jedi m’a dit que le côté obscur de la force ne partageait pas… Que la seule personne qui comptait réellement aux yeux d’un sith, c’était lui-même et personne d’autre. Un seigneur sith n’éprouve rien pour son apprenti, si ce n’est un sentiment de fierté malsaine lorsque celui-ci fait preuve de cruauté et de malveillance et il transmet ce sentiment à son élève qui devient alors peu à peu semblable à son maître. L’amour, la bonté, la générosité… La compassion… Tous ces sentiments s’évanouissent dans les ténébreux méandres sinueux et tourmentés du côté obscur… Alors, je pense que vous n’avez pas à vous sentir coupable de quoi que ce soit capitaine, il est extrêmement difficile de faire revenir une personne du côté obscur… Et pour quelqu’un qui n’est pas un jedi, c’est littéralement une chose impossible… C’est ce qui m’a été dit en tous cas.’’
Conclu Sii’thïa, afin de ne pas donner l’impression de parler en véritable connaissance de cause. Après tout, Dranor ne avait absolument rien d’elle, il ne lui serait donc pas surprenant qu’elle puisse éventuellement connaître un jedi. En fin de compte, elle avait un peu de peine pour son pilote dont le regard avait fini par se perdre tristement dans le spectacle hypnotisant du voyage sub-luminique. Le sujet n’étant apparemment pas favorable à une discussion gai et enjouée, la jedi laissa alors apparaître un large sourire sur ses lèvres écarlates et ajouta en écho aux dernières paroles du pilote :
‘’Mais voilà qui est une bien sage parole mon cher capitaine, en effet il est préférable de voir un jedi aux commande de la république, plutôt qu’un sith qui, à coup sûr, mettrait tout en œuvre afin d’établir cette dictature dont vous parliez il y a peu… Gardons-nous bien d’un aussi sombre avenir ma foi.’’
Puis, elle enchaîna en demandant au capitaine désormais en train de pivoter sur son fauteuil à l’aide de ses pieds :
‘’Assez parlé de choses aussi ennuyeuse, voulez-vous ? Et si vous me disiez plutôt comment le petit garçon que vous fûtes autrefois est devenu l’homme qui me fait aujourd’hui face ? Je n’ai guère une vie aventureuse ou bien encore palpitante, alors veuillez m’accorder la faveur de me permettre de rêver en écoutant le récit de la vôtre mon cher.’’
La demande avait été faite avec, en accompagnement, un léger basculement de tête sur le côté droit, le sourire toujours accrochée aux lèvres quoique désormais plus affiné que précédemment. La plupart des gens considéraient que les jedi avaient une vie extraordinaire avec leurs missions aux quatre coins de la galaxie pour le compte de la république, mais paradoxalement c’était les leurs qui l’étaient en réalité même si ces derniers n’en avaient assurément pas conscience.
Invité
# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Ven 28 Déc 2012 - 17:38
Le contrebandier, se balançant toujours lentement sur son fauteuil de capitaine, écoutant tranquillement sa passagère Sii'thïa, qui, comme à leur première rencontre quelques heures plus tôt, lui répondait posément semblant emplie d'une sérénité hors du commun.
Leur avis était cependant plus ou moins le même sur l'avenir de la galaxie, mais Dranor s'abstint de rajouter que dans sa vie bien à lui, il n'y avait plus de place pour le rêve. Avec l'âge et l'expérience, et surtout après tout ce qu'il avait vu, il était devenu plutôt terre à terre. Qualificatif fortement ironique pour quelqu'un passant le plus clair de son temps dans l'espace intersidéral.
Enchaînant ensuite sur ses déboires amoureux, avec la jeune apprentie sith Zora quelques années auparavant, le capitaine écoutait avec intérêt les arguments de sa passagère drapée d'un sombre manteau long. Elle avait l'air de s'y connaître sur tellement de sujets que le jeune homme commençait à trouver cela fort déstabilisant, tout autant que son physique, que le contrebandier se surprit d'ailleurs à détailler plus avant. Mais, après quelques secondes de contemplation béate, le jeune pilote posât ses coudes sur le montants du fauteuil, rejoignant ses mains, entrelaçant ses doigts entre eux.
"Si votre ami jedi dit vrai à propos des sith, ça pourrait en effet expliquer pas mal de choses... Comme je vous disais, elle n'était qu'apprentie à l'époque, il restait du bon en elle, et je ne pense pas me tromper en disant qu'elle avait de réels sentiments envers moi. Mais bon! Le passé appartient à l'histoire, la vie est ce qu'elle est."
Sa passagère opinât avant de lui offrir un large sourire, comme elle lui fit comprendre avec son charme certain et sa retenue toute féminine qui la caractérisait, il valait peut être mieux changer de sujet. Parler de lui? De son enfance? Si elle voulait égayer son voyage d'histoires joyeuses, c'était plutôt mal partit... Son enfance n'avait pas été facile, et ce n'était pas pour rien qu'il avait voulut fuir ce cailloux sec et aride qu'était Tatooine. Le contrebandier avait fait comme beaucoup de gens, il avait prit le premier job, la première opportunité qui lui tombait sous la main pour dégager vite fait de la bas. Ça avait plutôt bien marché mais avec quelques pertes collatérales surtout au niveau de ses relations familiales...
Plaçant donc ses doigts entrelaces derrière sa nuque qu'il semblait soutenir de ses paumes, Dranor regardât un instant Sii'thïa, semblant la jauger. Puis après un léger silence il prit la parole:
"Je ne suis pas convaincu que ce que je vais vous raconter va vous faire rêver... Je pourrais vous vendre du rêve en vous disant que je suis né sur Tatooine et que j'ai eu une enfance très heureuse, mais ça serait à des années lumières de la vérité."
Dranor la regardât de nouveau, le dossier de son siège légèrement penché en arrière, alors qu'elle, assise les jambes croisées avait l'air d'interpréter, de disséquer chacune de ses paroles ou chacun de ses gestes. Comme toujours, le capitaine trouvait cela déstabilisant, mais cette fois il n'en laissât rien paraître.
"Je suis donc né sur Tatooine il y'a vingt neuf ans, près de Mos Ila. Mes parents étaient de pauvres exploitants agricole. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'on puisse faire pousser quelque chose sur ce cailloux sec et aride, mais pourtant c'était le cas. Ils possédaient des champ de culture hydroponique sous terrains, et on se servait d'extracteurs thermiques pour tirer le peu d'eau qu'il y avait dans le sol, histoire de pouvoir faire tourner l'exploitation."
"J’étais le cadet de la fratrie, peut être même le plus dégourdi. Dire que tout était négatif dans mon enfance, serait mentir, j'ai passé des bon moments quand même, on avait le sens de la famille, mais bon... Comment se lancer dans l'exploitation sans avoir d'eau? De l'eau... Un truc aussi banale que ça peut vous changer la vie d'une façon dont vous n'avez même pas idée..."
Le capitaine déplaçât son regard vers les interrupteurs du panneau supérieur, et en activât quelques uns machinalement, pure automatisme de sa carrière de pilote de cargo.
"Mon paternel, un homme que je qualifierait de bon, mais rude s'était mis en tête que je reprendrait cette exploitation de misère. J'ai donc bossé très tôt avec lui, réparant les installation, le matos, tout et n'importe quoi, c'était un peu ma seul véritable occupation, a part peut être regarder les cailloux du désert pousser plus vite que les légumes... Mais, quand on à pas eu grand chose lorsqu'on est gamin, et bien on se contente de pas grand chose si je puis dire. Inutile de vous dire que j'étais assez renfermé sur moi même voir même d'une timidité sans bornes...Qui l'eut cru ?"
Il lui sourit légèrement, l'observant de ses yeux azur.
"Mon oncle Jack, à qui appartenait il y'a bien longtemps ce vaisseau, était un peu notre bouée de sauvetage dans cet océan de sable. Il navigant seul, et venait parfois nous livrer ce précieux liquide qui nous manquait tant. Lui et moi on s'entendait plutôt bien et quand j'ai commencé à être ado, Jack m'emmenait parfois en "voyage" avec lui, il m'a fait découvrir la vie, les cantinas, le vaisseau, l'espace, l'alcool...une vie de bohème en somme ... Mon oncle m'emmenait parfois un peu comme mécano intérimaire si je peux dire ainsi."
A cette pensée, Dranor laissât échapper un rire franc mais assez sonore, secouant légèrement la tête, se remémorant tout ces bon souvenirs et ses partie de franche rigolade qu'ils avaient passés tout les deux ensemble.
"Et un jour, sur un coup de sang, j'ai tout lâché, je les ai laissé croupir dans leur misère, j'avais juste qu'une envie: me tirer de cet endroit maudit. L'esprit de famille je l'ai abandonné ce jour la, et à dix sept ans, je suis parti pour faire équipe avec le capitaine Jack. La suite a été difficile. Une brouille familiale monstre, même si je reconnais mes tors et que j'ai réussi récemment à mettre assez d'argent de coté pour leur assurer une fin de vie honorable, mais ça n'a pas arrangé grand choses j'en ai peur... J'étais jeune, et je voulais voir la galaxie, pas voir si l'herbe était plus verte ailleurs, juste voir si seulement il y avait de l'herbe quelque part..."
Le capitaine laissât échapper un long soupire las, il n'était manifestement pas habitué à reparler de tout cela.
"J’étais donc partit avec Jack, qui mourut deux ans plus tard dans la salle des machines du vaisseau, alors qu'il avait réparait le réacteur. C’était à moi de le faire mais je me rappel bien, ce jour la, il m'avait dit: « Prends du bon temps Dranou tu l'as bien mérité. » Tu parles... Après quelques jours de déprime et de réparations, je me suis donc relancé dans le business, j'ai repris les contacts, les réseaux, tout le bordel de la contrebande... J'ai bien faillit y passer plusieurs fois, mais je suis un ptit malin, et ce ptit bijoux a sacrement du répondant face à un ou plusieurs vaisseaux..."
Reposant une nouvelle fois ses yeux bleu sur le tunnel hyper-spatial, le capitaine restât silencieux quelques instants, avant de reposer son regard azur dans les yeux aux iris dorés de sa cliente.
"Un jour au détour d'un hangar, j'ai rencontré une mécano, on s'est plu tout de suite, je l'ai emmené avec moi. Et après quartes années de vadrouille elle à voulut me doubler sur un gros coup pour encaisser tout le butin. Ça ma valut un coup de blaster dans le visage alors que moi, je l'ai tout simplement refroidie."
Un nouveau soupire vint crever le silence de la cabine de pilotage du vaisseau corrélien.
"Désolé si je ne vous ai pas fait rêver mais c'est ma vie. Le petit garçon timide et introvertie à bien grandit. Il est devenu débrouillard et sur de lui, enfin dans la plupart des cas..."
Il adressât à sa passagère un fin sourire pour appuyer ses dires.
"Vous devez vous dire: celui là, il est bon pour une thérapie familiale et une suivit psychologique, pas vrai?"
Puis après un rire doux presque pudique, il relevât le regard sur Sii'thïa, l'interrogeant à son tour.
"Et vous ma chère? pour quelqu'un qui dit ne pas avoir une vie aventureuse et palpitante, rechercher un transport dans une cantina relativement malfamée, je ne m'inclus bien sur pas dans le lot! Est tout de même assez aventureux vous avouerez, racontez moi!"
Le jeune capitaine, dans un rapide sursaut, s’étirât le dos, glissant ensuite les mains dans les poches de son pantalon. Le pilote s'était livré à elle, et d'ailleurs il ne savait pas trop pourquoi. Peut être était-ce une sorte de culpabilité malsaine qui le poursuivait, culpabilité dont il avait besoin de se séparer au fur et à mesure que les années de sa vie défilait ? Ou peut être était-ce parce que le caractère en apparence calme et posé de Sii'thïa le poussait à se dévoiler? Après tout, c'était possiblement les deux choses à la fois, étrange rencontre à n'en pas douter se dit en lui même le capitaine Darinson.
Invité
# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Jeu 3 Jan 2013 - 19:40
La demande de Sii’thïa avait semblé déstabiliser le contrebandier… Ou bien, était-ce elle qui lui faisait cet effet.. ? Ses quelques regards furtifs ou un peu trop appuyés sur sa ténébreuse personne ne lui avait certes pas échappé ? même si elle feignait poliment de ne pas s’en rendre compte afin de ne pas embarrasser Dranor. Celui-ci avait vaguement pianoter quelques touches sur un des tableau du poste de commandement, avant de, semble-t-il, se perdre dans une certaine forme de contemplation en croisant ses mains derrière son cou et en se penchant légèrement en arrière tout en l’observant brièvement. Mais pour la jedi, il était évident que l’objet de ce moment de silence contemplatif n’était pas sa ‘’prodigieuse’’ beauté sans nom, mais plutôt le fait que le contrebandier doivent révéler à ce qui n’était en fin de compte qu’une parfaite inconnue, l’histoire de sa vie.
Sii’thïa le savait, en règle général les gens n’aimaient pas vraiment raconter le fil de leur existence. C’était un peu comme toucher au sacré, comme révéler le plus grand et le plus intime de tous les nombreux secret que l’on pouvait posséder. D’ailleurs, elle-même n’échappait pas à cette règle universelle. A cause de leur image bienveillante et humble, ainsi que de leur aura de vérité absolue, la plupart des gens, les gens honnêtes, fallait-il le préciser, pensaient que les serviteurs de la force qu’étaient les jedi n’avaient pas le moindre secret. Pourtant, comme ils aimaient bien souvent à le rappeler, les jedi n’étaient pas différent des autres âmes peuplant la galaxie. Pour sa part, Sii’thïa estimait ne pas avoir grand chose à dire sur elle. Son début de vie était totalement absent de sa mémoire et hormis ses quelques années de vie dans la ferme des gens qui l’avait recueillie suite à sa découverte, la jeune femme avait passé la quasi-totalité de son existence au sein de l’ordre… Et la vie au sein de l’ordre était tout ce que l’on voulait, mais certainement pas d’un très grand intérêt pour quiconque ne s’y trouve pas déjà lui-même.
Mais ce que Sii’thïa savait aussi, c’était que parfois les gens avait le besoin de se confier, même si souvent ils l’ignoraient… Et qu’il était généralement plus facile de se confier à une personne totalement étrangère que l’on ne risquait de revoir sur son chemin que très rarement, plutôt que à quelqu’un avec qui on entretenait une certaine forme de relation sociale, fut-elle des plus basique. Il ne fallait bien entendu ne pas oublier non plus que dans son secteur d’activité, le contrebandier ne devait pas avoir très souvent l’occasion de discuter humainement avec autrui. D’ailleurs, sa réaction face au sullustéen qui leur avait si indécemment grillé la priorité en était une indéniable preuve si besoin en était. La violence, voilà le seul langage qui semblait avoir droit de cité dans ce métier qui n’en était pas vraiment un.
Lorsque Dranor avait commencé à lui parler de sa vie, Sii’thïa l’avait écouté dans un silence des plus religieux. Elle avait continué à se tenir aussi droite que digne, ne laissant transparaître aucune émotion positive ou négative par rapport aux propos tenus par Dranor. Son petit préambule de mise en garde l’avait toutefois plutôt amusée en vérité. La jedi jouait un semblant de rôle afin de dissimuler sa véritable nature de jedi, mais elle n’était pas naïve et avait parfaitement conscience qu’un contrebandier comme le capitaine qui lui faisait face, n’avait généralement pas eu une existence des plus privilégiée. Bien entendu, un nanti pouvait très bien devenir un contrebandier… Mais elle ne percevait pas chez Dranor l’amertume et l’aigreur habituellement lié à ce genre de destinée et, de surcroît, celui-ci n’avait visiblement aucune manière propre à une enfance particulièrement aisée.
Comme Sii’thïa s’y attendait, elle eu donc droit à une histoire de vie assez banale en vérité. Ni vraiment heureux, ni vraiment malheureux, Dranor avait sans doute eu une enfance semblable à celle de bien des individus venu au monde sur la planète aux deux soleils. Les fermes hydroponiques étaient un peu comme une sorte d’aristocratie des pauvres lorsque l’on y songeait bien. Elles se transmettaient la plupart du temps de génération en génération, donnant ainsi naissance à des lignées familiales bien connues des autres fermiers. Loin de sembler douloureux, les souvenirs du contrebandiers lui donnait le sentiment d’être plutôt empreint d’une certaine forme de nostalgie. Même si ce dernier lui rétorquerait certainement le contraire, on pouvait dire que Dranor avait eu une enfance plutôt heureuse dans la simplicité qui était la sienne. Les souvenirs ou il évoquait la présence de son oncle, le baroudeur de l’espace qui devait sans nul doute lui paraître être une sorte de héros à ses yeux d’enfant ignorant de la richesse de la galaxie, donnaient à la jedi l’impression d’être les plus précieux à son cœur. Mais en même temps, Il pointait dans son propos une forme de culpabilité sous-jacente à propos de la disparition de ce qui était apparemment devenu son modèle.
Sii’thïa connaissait cela… Les jedi avaient la capacité de percevoir l’avenir au travers de la force, mais la difficulté à interpréter leurs visions ne permettait pas toujours au serviteurs de la force de corriger des évènements graves à venir. C’était là une forme de culpabilité avec laquelle la jeune femme, comme tous les jedi ayant sa capacité à percevoir l’avenir dans les méandres de la force, se devaient d’accepter de vivre : savoir ne permettait pas toujours de sauver… C’était là une bien lourde responsabilité, que heureusement les non utilisateurs de la force n’avaient pas à endosser.
Le plus ironique dans ce qu’était en train de lui raconter Dranor, était qu’il avait refusé de suivre une tradition familiale pour, en fin de compte, en emprunter une autre… En avait-il seulement conscience, ou bien.. ? Sa solitude vagabonde trouvait aussi son explication dans les trahisons que Dranor avait subi par deux fois : Celle de l’apprentie sith, ainsi que celle de cette mécano qui portait apparemment plus d’attention à ses richesses matérielles que à son vaisseau.
Lorsqu’il en eu fini avec le récit de son existence, somme toute terriblement humaine, Sii’thïa ne dit mot. Elle se contenta d’écouter sa conclusion en silence, jusqu’à ce qu’il l’interroge à son tour sur sa propre vie de manière assez détournée. La jedi fini par croiser ses mains devant elle en laissant ses coudes se déposer sur les courbes ténébreuses de son manteau, tout en portant ces dernières à la hauteur de ses lèvres. Cela lui fit adopter une pose songeuse, tandis que son regard irisés d’or se perdait vaguement dans le vide qui lui faisait face.
‘’Rassurez-vous capitaine, il n’est rien de plus humain que de désirer une vie meilleure que celle qui est pourtant la nôtre…’’
Commença alors à dire Sii’thïa, dans une longueur qui semblait laisser sa phase inaboutie.
‘’Nombre d’enfants de Tatooine et sans doute d’ailleurs, on du rêver à bien mieux que ce que leurs parents avaient à leur proposer. Cela ne fait pas de ces derniers des mauvais parents et inversement, des ingrats des enfants. Même si ces derniers n’en sont en rien coupable, ils sont bien souvent incapable de comprendre que la vie monotone et terne offerte par leurs parents, est ce qui leur paraît le plus sécurisant à leurs yeux… Certes, certes, que représente une vie insipide mais sans danger, face à l’attrait de l’aventure et des merveilles de la galaxie.. ? Le danger n’est qu’une notion abstraite, tant que l’on y a pas été directement confronté, surtout lorsque l’on est encore un enfant ignorant des réalités de l’existence.’’
Détachant son regard auréolé de ténèbres du néant contemplatif qui était le sien, Sii’thïa releva légèrement la tête et darda celui-ci en direction de Dranor. Elle lui offrit un sourire des plus indéfinissable et ajouta sur un ton un peu moins grave que précédemment :
‘’Pensez-vous que vôtre vie eu été moins heureuse, si vous aviez décidé de demeurer auprès de vos parents et de reprendre la ferme familiale.. ? Elle aurait certes été très différente, mais en aurait-elle été moins heureuse pour autant.. ? La vie que vous avez choisi de suivre vous a très clairement fait terriblement souffrir à maintes reprises, cela en valait-il réellement la peine ? Sur Tattooine, vous auriez pu rencontrer une jolie et gentille jeune fille qui serait devenue votre épouse et vous auriez pu alors avoir des enfants et construire ainsi une famille qui vous aurez sans doute comblé comme cela à été le cas avec vos propre parents… Une vie trépidante mais solitaire, est-elle réellement préférable à une vie plus paisible mais riche d’un amour indéfectible.. ? Songez un peu à la manière bien triste dont est parti votre oncle…’’
La jedi poussa un bref soupir, puis elle ajouta :
‘’Les relations parents-enfants ne sont jamais simple en vérité : Les premiers ne veulent que le mieux pour les enfants et ceux-ci pensent que le meilleur se trouvent forcément ailleurs. Mais même si ces relations conduisent parfois à s’ignorer et à s’éloigner de ceux que l’on aimes, l’affection demeure. Le fait que vos parents n’apprécient pas votre choix de vie, n’enlève en rien au fait qu’ils ne vous en aiment pas moins pour autant, j’en suis certaine, tout comme vous-même ne les détestez pas de ne pas accepter votre décision. L’orgueil capitaine, l’orgueil… Voilà ce qui empêchent les gens de se réconcilier après une violente dispute. Un sentiment, des plus cher aux adeptes du côté obscur de la force…’’
Sii’thïa marqua un temps d’arrêt, laissant son regard se perdre dans celui de Dranor. Ses pupilles dorés étaient des plus fixe, paraissant vouloir pénétrer l’âme même du contrebandier. Peut-être, était-ce le cas. Puis, subitement, elle adopta une attitude plus désinvolte et changea de sujet tandis que son regard se détacha de Dranor et que ses mains tombèrent lascivement sur ses cuisses en un geste croisé.
‘’Pour répondre à vôtre curiosité capitaine, Disons que ma présence sur Kuat n’aurait pas été des plus appréciée par certains des membres de l’instance dirigeante. De fait, vous comprendrez aisément que j’ai du éviter de voyager à visage découvert en déclinant ouvertement mon identité aux autorités de la planète… Mes employeurs préfèrent conserver une certaine discrétion dans les missions dont j’ai la charge… N’essayez surtout pas de me faire révéler leurs identités, autrement je me verrais dans la triste obligation de vous tuer sur le champ.’’
Cette dernière phrase avait été dite dans un calme olympien et dans un sourire tout ce qu’il y avait de plus lumineux. C’était une menace très forte, presque violente, qui pourtant sonnait presque comme une plaisanterie, voire un simple avertissement assez trouble dans sa réalité. L’imperturbabilité de l’attitude de la jedi rendait la chose encore plus incertaine. Elle ajouta encore :
‘’Mais ne vous en faites pas, j’ai une certaine habitude des cantinas…N’y voyez pas la moindre soif d’aventure de ma part, je ne fais que ce que j’ai à faire afin de remplir les missions qui me sont confiée, rien de plus. En dehors de cela, vous trouveriez ma vie encore plus ennuyeuse que celle d’un fermier hydroponique sur Tatooine.’’
Conclu finalement Sii’thïa, en un facétieux pied de nez à son interlocuteur. Bien entendu, celui-ci ne serait sans doute pas d’accord avec elle si jamais ils venait à apprendre sa nature de jedi. Mais elle doutait assez fortement que Dranor trouve réellement aventureux le fait de méditer, de se plonger dans l’étude de la force ou bien encore d’enseigner à des jeunes padawans… Et parfois même, d’aller représenter l’ordre au sénat galactique comme elle en avait déjà eu l’occasion.
Sii’thïa le savait, en règle général les gens n’aimaient pas vraiment raconter le fil de leur existence. C’était un peu comme toucher au sacré, comme révéler le plus grand et le plus intime de tous les nombreux secret que l’on pouvait posséder. D’ailleurs, elle-même n’échappait pas à cette règle universelle. A cause de leur image bienveillante et humble, ainsi que de leur aura de vérité absolue, la plupart des gens, les gens honnêtes, fallait-il le préciser, pensaient que les serviteurs de la force qu’étaient les jedi n’avaient pas le moindre secret. Pourtant, comme ils aimaient bien souvent à le rappeler, les jedi n’étaient pas différent des autres âmes peuplant la galaxie. Pour sa part, Sii’thïa estimait ne pas avoir grand chose à dire sur elle. Son début de vie était totalement absent de sa mémoire et hormis ses quelques années de vie dans la ferme des gens qui l’avait recueillie suite à sa découverte, la jeune femme avait passé la quasi-totalité de son existence au sein de l’ordre… Et la vie au sein de l’ordre était tout ce que l’on voulait, mais certainement pas d’un très grand intérêt pour quiconque ne s’y trouve pas déjà lui-même.
Mais ce que Sii’thïa savait aussi, c’était que parfois les gens avait le besoin de se confier, même si souvent ils l’ignoraient… Et qu’il était généralement plus facile de se confier à une personne totalement étrangère que l’on ne risquait de revoir sur son chemin que très rarement, plutôt que à quelqu’un avec qui on entretenait une certaine forme de relation sociale, fut-elle des plus basique. Il ne fallait bien entendu ne pas oublier non plus que dans son secteur d’activité, le contrebandier ne devait pas avoir très souvent l’occasion de discuter humainement avec autrui. D’ailleurs, sa réaction face au sullustéen qui leur avait si indécemment grillé la priorité en était une indéniable preuve si besoin en était. La violence, voilà le seul langage qui semblait avoir droit de cité dans ce métier qui n’en était pas vraiment un.
Lorsque Dranor avait commencé à lui parler de sa vie, Sii’thïa l’avait écouté dans un silence des plus religieux. Elle avait continué à se tenir aussi droite que digne, ne laissant transparaître aucune émotion positive ou négative par rapport aux propos tenus par Dranor. Son petit préambule de mise en garde l’avait toutefois plutôt amusée en vérité. La jedi jouait un semblant de rôle afin de dissimuler sa véritable nature de jedi, mais elle n’était pas naïve et avait parfaitement conscience qu’un contrebandier comme le capitaine qui lui faisait face, n’avait généralement pas eu une existence des plus privilégiée. Bien entendu, un nanti pouvait très bien devenir un contrebandier… Mais elle ne percevait pas chez Dranor l’amertume et l’aigreur habituellement lié à ce genre de destinée et, de surcroît, celui-ci n’avait visiblement aucune manière propre à une enfance particulièrement aisée.
Comme Sii’thïa s’y attendait, elle eu donc droit à une histoire de vie assez banale en vérité. Ni vraiment heureux, ni vraiment malheureux, Dranor avait sans doute eu une enfance semblable à celle de bien des individus venu au monde sur la planète aux deux soleils. Les fermes hydroponiques étaient un peu comme une sorte d’aristocratie des pauvres lorsque l’on y songeait bien. Elles se transmettaient la plupart du temps de génération en génération, donnant ainsi naissance à des lignées familiales bien connues des autres fermiers. Loin de sembler douloureux, les souvenirs du contrebandiers lui donnait le sentiment d’être plutôt empreint d’une certaine forme de nostalgie. Même si ce dernier lui rétorquerait certainement le contraire, on pouvait dire que Dranor avait eu une enfance plutôt heureuse dans la simplicité qui était la sienne. Les souvenirs ou il évoquait la présence de son oncle, le baroudeur de l’espace qui devait sans nul doute lui paraître être une sorte de héros à ses yeux d’enfant ignorant de la richesse de la galaxie, donnaient à la jedi l’impression d’être les plus précieux à son cœur. Mais en même temps, Il pointait dans son propos une forme de culpabilité sous-jacente à propos de la disparition de ce qui était apparemment devenu son modèle.
Sii’thïa connaissait cela… Les jedi avaient la capacité de percevoir l’avenir au travers de la force, mais la difficulté à interpréter leurs visions ne permettait pas toujours au serviteurs de la force de corriger des évènements graves à venir. C’était là une forme de culpabilité avec laquelle la jeune femme, comme tous les jedi ayant sa capacité à percevoir l’avenir dans les méandres de la force, se devaient d’accepter de vivre : savoir ne permettait pas toujours de sauver… C’était là une bien lourde responsabilité, que heureusement les non utilisateurs de la force n’avaient pas à endosser.
Le plus ironique dans ce qu’était en train de lui raconter Dranor, était qu’il avait refusé de suivre une tradition familiale pour, en fin de compte, en emprunter une autre… En avait-il seulement conscience, ou bien.. ? Sa solitude vagabonde trouvait aussi son explication dans les trahisons que Dranor avait subi par deux fois : Celle de l’apprentie sith, ainsi que celle de cette mécano qui portait apparemment plus d’attention à ses richesses matérielles que à son vaisseau.
Lorsqu’il en eu fini avec le récit de son existence, somme toute terriblement humaine, Sii’thïa ne dit mot. Elle se contenta d’écouter sa conclusion en silence, jusqu’à ce qu’il l’interroge à son tour sur sa propre vie de manière assez détournée. La jedi fini par croiser ses mains devant elle en laissant ses coudes se déposer sur les courbes ténébreuses de son manteau, tout en portant ces dernières à la hauteur de ses lèvres. Cela lui fit adopter une pose songeuse, tandis que son regard irisés d’or se perdait vaguement dans le vide qui lui faisait face.
‘’Rassurez-vous capitaine, il n’est rien de plus humain que de désirer une vie meilleure que celle qui est pourtant la nôtre…’’
Commença alors à dire Sii’thïa, dans une longueur qui semblait laisser sa phase inaboutie.
‘’Nombre d’enfants de Tatooine et sans doute d’ailleurs, on du rêver à bien mieux que ce que leurs parents avaient à leur proposer. Cela ne fait pas de ces derniers des mauvais parents et inversement, des ingrats des enfants. Même si ces derniers n’en sont en rien coupable, ils sont bien souvent incapable de comprendre que la vie monotone et terne offerte par leurs parents, est ce qui leur paraît le plus sécurisant à leurs yeux… Certes, certes, que représente une vie insipide mais sans danger, face à l’attrait de l’aventure et des merveilles de la galaxie.. ? Le danger n’est qu’une notion abstraite, tant que l’on y a pas été directement confronté, surtout lorsque l’on est encore un enfant ignorant des réalités de l’existence.’’
Détachant son regard auréolé de ténèbres du néant contemplatif qui était le sien, Sii’thïa releva légèrement la tête et darda celui-ci en direction de Dranor. Elle lui offrit un sourire des plus indéfinissable et ajouta sur un ton un peu moins grave que précédemment :
‘’Pensez-vous que vôtre vie eu été moins heureuse, si vous aviez décidé de demeurer auprès de vos parents et de reprendre la ferme familiale.. ? Elle aurait certes été très différente, mais en aurait-elle été moins heureuse pour autant.. ? La vie que vous avez choisi de suivre vous a très clairement fait terriblement souffrir à maintes reprises, cela en valait-il réellement la peine ? Sur Tattooine, vous auriez pu rencontrer une jolie et gentille jeune fille qui serait devenue votre épouse et vous auriez pu alors avoir des enfants et construire ainsi une famille qui vous aurez sans doute comblé comme cela à été le cas avec vos propre parents… Une vie trépidante mais solitaire, est-elle réellement préférable à une vie plus paisible mais riche d’un amour indéfectible.. ? Songez un peu à la manière bien triste dont est parti votre oncle…’’
La jedi poussa un bref soupir, puis elle ajouta :
‘’Les relations parents-enfants ne sont jamais simple en vérité : Les premiers ne veulent que le mieux pour les enfants et ceux-ci pensent que le meilleur se trouvent forcément ailleurs. Mais même si ces relations conduisent parfois à s’ignorer et à s’éloigner de ceux que l’on aimes, l’affection demeure. Le fait que vos parents n’apprécient pas votre choix de vie, n’enlève en rien au fait qu’ils ne vous en aiment pas moins pour autant, j’en suis certaine, tout comme vous-même ne les détestez pas de ne pas accepter votre décision. L’orgueil capitaine, l’orgueil… Voilà ce qui empêchent les gens de se réconcilier après une violente dispute. Un sentiment, des plus cher aux adeptes du côté obscur de la force…’’
Sii’thïa marqua un temps d’arrêt, laissant son regard se perdre dans celui de Dranor. Ses pupilles dorés étaient des plus fixe, paraissant vouloir pénétrer l’âme même du contrebandier. Peut-être, était-ce le cas. Puis, subitement, elle adopta une attitude plus désinvolte et changea de sujet tandis que son regard se détacha de Dranor et que ses mains tombèrent lascivement sur ses cuisses en un geste croisé.
‘’Pour répondre à vôtre curiosité capitaine, Disons que ma présence sur Kuat n’aurait pas été des plus appréciée par certains des membres de l’instance dirigeante. De fait, vous comprendrez aisément que j’ai du éviter de voyager à visage découvert en déclinant ouvertement mon identité aux autorités de la planète… Mes employeurs préfèrent conserver une certaine discrétion dans les missions dont j’ai la charge… N’essayez surtout pas de me faire révéler leurs identités, autrement je me verrais dans la triste obligation de vous tuer sur le champ.’’
Cette dernière phrase avait été dite dans un calme olympien et dans un sourire tout ce qu’il y avait de plus lumineux. C’était une menace très forte, presque violente, qui pourtant sonnait presque comme une plaisanterie, voire un simple avertissement assez trouble dans sa réalité. L’imperturbabilité de l’attitude de la jedi rendait la chose encore plus incertaine. Elle ajouta encore :
‘’Mais ne vous en faites pas, j’ai une certaine habitude des cantinas…N’y voyez pas la moindre soif d’aventure de ma part, je ne fais que ce que j’ai à faire afin de remplir les missions qui me sont confiée, rien de plus. En dehors de cela, vous trouveriez ma vie encore plus ennuyeuse que celle d’un fermier hydroponique sur Tatooine.’’
Conclu finalement Sii’thïa, en un facétieux pied de nez à son interlocuteur. Bien entendu, celui-ci ne serait sans doute pas d’accord avec elle si jamais ils venait à apprendre sa nature de jedi. Mais elle doutait assez fortement que Dranor trouve réellement aventureux le fait de méditer, de se plonger dans l’étude de la force ou bien encore d’enseigner à des jeunes padawans… Et parfois même, d’aller représenter l’ordre au sénat galactique comme elle en avait déjà eu l’occasion.
Invité
# Re: Tribulations d'un contrebandier solitaire[Pv Sii'thïa] - Lun 7 Jan 2013 - 18:37
Le capitaine écoutait sa compagne de voyage d'un air intéressé. C'était très étrange, Sii'thïa arrivait à mettre à jour beaucoup de vérités qu'il essayait vainement de cacher sous cette attitude légèrement désinvolte qu'il prenait d'habitude. Arrivait-on à lire en lui comme dans un livre? Cette perspective l'inquiétait quelque peu, cependant, assis dans son fauteuil de pilote, l'air en apparence décontracté, il n'en laissât rien paraître.
Il était seul oui, et ça commençait à le ronger petit à petit. Dranor avait rencontré des femmes. Beaucoup, peut être même trop. Était il réellement tombé amoureux? Ah ça oui, mais à chaque fois le destin lui avait joué ce que l'on pourrait communément appeler un "coup de pute" . Cela faisait mal oui, mais on s'y habituait jamais vraiment, cela rendait la vie amer.
"Si j'étais resté sur Tatooine je ne sais pas ce que je serais devenu. J'avais de l'ambition, je rêvais de voir de la galaxie. C'est également vrai que je rêvais d'avoir une jolie petite famille, des enfants et une femme merveilleuse. Mais on ne peut pas tout avoir j'en ai bien peur. Je vis dans un milieu ou tout ça n'a pas vraiment sa place j'en ai peur... Mais pour toute consolation je peux au moins me dire que je ne moisie plus sur cette maudite planète. Maigre consolation me direz vous...Mais c'est vrai je dois le reconnaître, les relations parents enfants quand à elles, son assez particulières. Mais je crois que dans mon cas, la pilule n'est pas encore passée après toutes ces années...Que voulez vous, nous les Darinson, nous sommes rancuniers, orgueilleux.... doublés d'un caractère de bantha..."
Le jeune capitaine levât un peu les yeux au ciel, comme pour signifier qu'il ne parviendrait peut être pas à changer la donne. Il avait fait un paquet d'effort pour se faire pardonner, mais dans son cas, il ne pouvait manifestement pas faire plus...
''Je ne dis pas qu'il ne m'aiment plus, mais peut être que le temps arrangera les choses....Un jour....''
Il reposât cependant ces yeux dans ceux irisé d'or de la jeune femme. Cette sensation étrange l'envahit de nouveau alors que leur regard se croisèrent.
Puis après avoir expliqué de façon relativement grossière sa présence dans la cantina, la jeune femme le menaçât ouvertement, malgré le sourire qu'elle avait accroché à ses lèvres vermeilles.
Et bien on peut dire qu'elle ne manquant pas d'air et de confiance cette dame. Mais, malgré les apparences, le capitaine n’était cependant pas seulement équipé d'un vaisseau armé jusqu'au dents. Il était dans la fleur de l'age et ses réflexes étaient tout ce qu'il y avait de mieux, et puis Dranor était toujours vivant depuis toutes ces années de baroude, d'embrouilles en tout genre et de fusillades improvisé. Cela ne l’inquiétât donc pas le moins du monde.
''Vous savez quoi Sii'thïa, je vais faire comme si j'avais rien entendu... j'ai peut être l'air d'un gugusse de première, mais je crois que j'ai sûrement déjoué la mort plus souvent que vous... J'ai la peau dur et la mort n'a manifestement pas envie de moi avec elle ! Je suis bien trop chiant pour qu'elle me supporte toute une éternité...''
Sur cette boutade, le contrebandier lui renvoyât son sourire joyeux en pleine figure. La pauvre venait de faire choux blanc avec ses menaces, non mais oh ! Pensait-on intimider le Capitaine Darinson avec une simple phrase doublé d'un sourire, fort charmant certes mais malheureusement ce n’était pas le cas.
Malgré tout il était vrai qu'avec son ample manteau noir, elle n'aurait sans doute aucun mal à dissimuler une arme de poing, le contrebandier s'était bien juré ne pas juger sur la première apparence. Elle était jolie : oui, belle : oui, charismatique : carrément, mystérieuse : plus que personne, et armé ? Très probable. Étant donné qu'elle était en mission, Sii'thïa n’était sûrement pas partie les mains vides, surtout une mission ou elle devait rester discrète, il fallait être fou pour partir sans un petit plus qui pouvait changer la vie et faire pencher la balance en sa faveur.
Se levant finalement de son fauteuil, le capitaine croisât ses bras puis regardât Sii'thïa avec un petit sourire mutin accroché aux lèvres. Malgré ce petit intermède de violence caché sous un sourire radieux, le capitaine trouvait cette situation amusante, mais le plus drôle, c’était qu'il ne savait pas du tout pourquoi!
''Dans un soucis de garder la paix et la sérénité dans mon vaisseau, je me contenterais de ne pas vous poser de questions sur vos employeurs, mais c'est vraiment l'envie qui m'en manque... Vous m'intriguez trop, c'est comme ça....''
Le jeune homme glissât ensuite ses mains dans les poches de son pantalon, s'arquant légèrement en arrière sur ses pieds, la dardant toujours de ses yeux bleus électrique. Le vaisseau était à présent en pilotage automatique, la présence du capitaine n’était donc plus nécessaire, donc autant changer d'endroit. Le cockpit n'était pas austère, mais bon il y avait de nombreux endroits plus accueillant où tout les deux pouvaient discuter calmement, enfin si du moins elle avait toujours envie. Dranor pour sa part n'avait rien contre, et si par malheur elle désirait rester seule, ce serait avec respect que le capitaine la laisserait en paix. D'un autre coté, un petit creux commençait à lui vriller légèrement l'estomac. C'est donc avec politesse qu'il lui proposât un petit quelque chose à manger :
''Bon le vaisseau est en mode automatique, et pour ma part j'ai un ptit creux, si jamais vous avez faim ou juste que vous ayez envie de continuer la conversation, je vous invite à me suivre.''
Dranor lui sourit une nouvelle fois, attendant sa réponse avant de prendre le chemin de la cuisine embarqué à bord du vaisseau.
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