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# J'aime quand un plan se déroule sans accroc [PV Velvet] - Lun 2 Avr 2012 - 20:28
Le voyage en compagnie de la femme s’était avéré troublant. La dénommée Velvet ne parlait quasiment pas, se contentant d’observer le Zabrak dans chacune de ces actions. Missa avait constamment l’impression d’être jugé et cela l’énervait tout en le rendant fier à la fois. En effet, il avait enfin l’impression d’avoir trouvé un mentor, quelqu’un qui avait quelque chose à lui apporter. Le garçon avait essayé d’en apprendre plus sur celle qui voyageait avec lui, mais sans succès. A chaque question qu’il posait, elle était au mieux évasive, mais le plus souvent elle se contentait de rester muette.
Une fois sur Nar’Shaddaa, Missa n’avait mis que peu de temps à retrouver son ancien employeur. La partie la plus difficile était de trouver comment l’approcher, le neutraliser et le ramener sans faire trop de vagues. Le Zabrak avait acheté un pistolet tranquillisant, du genre de ceux qu’utilisent les chasseurs de primes lors des contrats incluant la survie de la cible dans leurs clauses. Il avait également fait l’acquisition d’une tunique ample avec une capuche. Il comptait s’en servir pour se déguiser et approcher le marchand sans que celui-ci ne le reconnaisse, lui laissant ainsi une chance d’agir.
Le plus gros souci était que ce planqué passait tout son temps dans une cantina locale, d’où il s’occupait de toutes ses affaires. Missa n’avait pas réussi à trouver où il logeait, ni même s’il quittait parfois le bar. Il allait donc falloir l’extraire de là, et pour cela il avait un plan. Il allait créer un mouvement de panique dans ce bouge et pour cela, rien de tel qu’un petit détonateur thermique placé innocemment au milieu de la salle.
C’était simple : rentrer, poser discrètement l’explosif, attendre que tout le monde se rue dehors, profiter du chaos pour endormir le type et se sauver discrètement avec lui. Bien sûr il y avait le type qui fouillait à l’entrée, mais Missa avait depuis longtemps appris à cacher ses armes pour qu’elles échappent aux examens les plus rudimentaires. Il ne restait plus qu’à attendre l’heure propice, celle où le bar était bondé, le moment le plus propice pour mettre à exécution son plan.
Il avait demandé à Velvet de l’attendre dehors. Elle avait acquiescé sans dire un mot, comme à son habitude. Une fois à l’intérieur, il serait seul et devrait faire vite. Il se lança.
« Une minute mon gars… OK tout est en ordre, vas-y. »
Première étape passée avec succès. Le Zabrak était à l’intérieur, toutes ses armes sur lui, bien planquées au fond de leurs poches " invisibles ". Il repéra rapidement sa cible, assise comme à son habitude à l’opposé de la scène, loin du bruit. Le marchand lui avait lancé un regard quand il avait pénétré dans la salle, mais ne l’avait pas reconnu. Parfait. Il s’approcha du milieu de la salle et lâcha discrètement son engin explosif au milieu de la salle, puis alla s’asseoir un peu plus loin. Le bruit que fit l’objet en tombant par terre fut largement couvert par le brouhaha ambiant, et tout le monde était bien trop occupé pour remarquer cette petite boule de métal qui roulait au sol. Elle stoppa sa course lorsque l’un des clients marcha dessus, ce qui eut pour conséquences : premièrement, d’envoyer le gars au sol et deuxièmement, de faire prendre conscience aux gens du danger à leurs pieds.
La réaction fut immédiate. Tout le monde se précipita dehors, se bousculant pour échapper à une explosion qui n’aurait jamais lieu. En effet, Missa avait retiré de l’arme ses composants explosifs, de sorte à ne prendre aucun risque. Le marchand s’élança rapidement à l’extérieur lui aussi, et fut rapidement séparé de ses " amis " par le mouvement de foule. Le Zabrak lutta pour rester maître de ses mouvements au milieu de ce flot qui se déversait par les portes de la cantina.
Une fois dans la rue, il rattrapa la cible au milieu des badauds encore désorientés par cette sortie brutale, et lui injecta le somnifère, qui eut un effet immédiat.
« Espèce de fumier ! »
L’un des types qui accompagnait le marchand l’avait rejoint et ne semblait pas apprécier la démarche du Zabrak. La seule chose qu’il obtint fut un couteau coincé entre les côtes. Une fois débarrassé du gêneur, Missa se dépêcha d’attraper le corps inerte par les épaules et se faufila rapidement au milieu de la foule qui commençait à se disperser. Gonflé d’adrénaline, son corps plutôt svelte parvint à ramener le marchand jusqu’au point de rendez-vous suffisamment rapidement pour que personne n’ait l’idée de le suivre.
Le garçon s’arrêta alors pour respirer et faire le point, la tension quittant progressivement son corps. Il regarda le bonhomme qui l’accompagnait : il dormait paisiblement, bien vivant. Un sourire apparut alors sur son visage. Par un quelconque miracle, tout s’était déroulé comme sur des roulettes. Pas un accroc ou presque, tout était allé pour le mieux. Il avait ramené sa cible en un seul morceau et il était lui-même indemne. La femme était toujours là, et ne montra aucune expression lorsqu’elle le vit arriver.
« On devrait décarrer vite-fait, va pas tarder à y avoir de l’agitation par là-bas, j’ai dû y laisser un cadavre. On discutera en chemin, si ça ne vous dérange pas ! »
Il n’avait pas pu s’empêcher de conclure sur un ton humoristique, tellement fier qu’il était de sa prestation. Il avait enfin réussi quelque chose, et ce quelque chose semblait augurer du bon pour son futur. Emboîtant le pas à Velvet tout en transportant le corps sur ses épaules, il attendait la réaction de la femme, se préparant à être couvert d’éloges…
Une fois sur Nar’Shaddaa, Missa n’avait mis que peu de temps à retrouver son ancien employeur. La partie la plus difficile était de trouver comment l’approcher, le neutraliser et le ramener sans faire trop de vagues. Le Zabrak avait acheté un pistolet tranquillisant, du genre de ceux qu’utilisent les chasseurs de primes lors des contrats incluant la survie de la cible dans leurs clauses. Il avait également fait l’acquisition d’une tunique ample avec une capuche. Il comptait s’en servir pour se déguiser et approcher le marchand sans que celui-ci ne le reconnaisse, lui laissant ainsi une chance d’agir.
Le plus gros souci était que ce planqué passait tout son temps dans une cantina locale, d’où il s’occupait de toutes ses affaires. Missa n’avait pas réussi à trouver où il logeait, ni même s’il quittait parfois le bar. Il allait donc falloir l’extraire de là, et pour cela il avait un plan. Il allait créer un mouvement de panique dans ce bouge et pour cela, rien de tel qu’un petit détonateur thermique placé innocemment au milieu de la salle.
C’était simple : rentrer, poser discrètement l’explosif, attendre que tout le monde se rue dehors, profiter du chaos pour endormir le type et se sauver discrètement avec lui. Bien sûr il y avait le type qui fouillait à l’entrée, mais Missa avait depuis longtemps appris à cacher ses armes pour qu’elles échappent aux examens les plus rudimentaires. Il ne restait plus qu’à attendre l’heure propice, celle où le bar était bondé, le moment le plus propice pour mettre à exécution son plan.
Il avait demandé à Velvet de l’attendre dehors. Elle avait acquiescé sans dire un mot, comme à son habitude. Une fois à l’intérieur, il serait seul et devrait faire vite. Il se lança.
« Une minute mon gars… OK tout est en ordre, vas-y. »
Première étape passée avec succès. Le Zabrak était à l’intérieur, toutes ses armes sur lui, bien planquées au fond de leurs poches " invisibles ". Il repéra rapidement sa cible, assise comme à son habitude à l’opposé de la scène, loin du bruit. Le marchand lui avait lancé un regard quand il avait pénétré dans la salle, mais ne l’avait pas reconnu. Parfait. Il s’approcha du milieu de la salle et lâcha discrètement son engin explosif au milieu de la salle, puis alla s’asseoir un peu plus loin. Le bruit que fit l’objet en tombant par terre fut largement couvert par le brouhaha ambiant, et tout le monde était bien trop occupé pour remarquer cette petite boule de métal qui roulait au sol. Elle stoppa sa course lorsque l’un des clients marcha dessus, ce qui eut pour conséquences : premièrement, d’envoyer le gars au sol et deuxièmement, de faire prendre conscience aux gens du danger à leurs pieds.
La réaction fut immédiate. Tout le monde se précipita dehors, se bousculant pour échapper à une explosion qui n’aurait jamais lieu. En effet, Missa avait retiré de l’arme ses composants explosifs, de sorte à ne prendre aucun risque. Le marchand s’élança rapidement à l’extérieur lui aussi, et fut rapidement séparé de ses " amis " par le mouvement de foule. Le Zabrak lutta pour rester maître de ses mouvements au milieu de ce flot qui se déversait par les portes de la cantina.
Une fois dans la rue, il rattrapa la cible au milieu des badauds encore désorientés par cette sortie brutale, et lui injecta le somnifère, qui eut un effet immédiat.
« Espèce de fumier ! »
L’un des types qui accompagnait le marchand l’avait rejoint et ne semblait pas apprécier la démarche du Zabrak. La seule chose qu’il obtint fut un couteau coincé entre les côtes. Une fois débarrassé du gêneur, Missa se dépêcha d’attraper le corps inerte par les épaules et se faufila rapidement au milieu de la foule qui commençait à se disperser. Gonflé d’adrénaline, son corps plutôt svelte parvint à ramener le marchand jusqu’au point de rendez-vous suffisamment rapidement pour que personne n’ait l’idée de le suivre.
Le garçon s’arrêta alors pour respirer et faire le point, la tension quittant progressivement son corps. Il regarda le bonhomme qui l’accompagnait : il dormait paisiblement, bien vivant. Un sourire apparut alors sur son visage. Par un quelconque miracle, tout s’était déroulé comme sur des roulettes. Pas un accroc ou presque, tout était allé pour le mieux. Il avait ramené sa cible en un seul morceau et il était lui-même indemne. La femme était toujours là, et ne montra aucune expression lorsqu’elle le vit arriver.
« On devrait décarrer vite-fait, va pas tarder à y avoir de l’agitation par là-bas, j’ai dû y laisser un cadavre. On discutera en chemin, si ça ne vous dérange pas ! »
Il n’avait pas pu s’empêcher de conclure sur un ton humoristique, tellement fier qu’il était de sa prestation. Il avait enfin réussi quelque chose, et ce quelque chose semblait augurer du bon pour son futur. Emboîtant le pas à Velvet tout en transportant le corps sur ses épaules, il attendait la réaction de la femme, se préparant à être couvert d’éloges…
Darth Velvet
# Re: J'aime quand un plan se déroule sans accroc [PV Velvet] - Mer 4 Avr 2012 - 10:02
Je dois avouer que sa rapidité d’exécution et son ingéniosité dépasse de loin mes attentes. Sous la chrysalide du traine-misère, je perçois l’éclat flamboyant d’un ravissant papillon qui ne demande qu’à éclore. Pour être totalement honnête, et bien que l’on prête au gens de mon ordre une moralité légèrement douteuse à ce niveau ci, je dois avouer qu’il m’étonne. Oh bien sûr aucun plan n’est jamais parfait, ni les miens, ni les siens, mais il serait malavisé de négliger ses ressources et sa ruse. Le coup dans le bar était parfaitement maitrisé et hormis le cadavre qu’il avoue avoir abandonné dans son sillage, je ne peux qu’applaudir devant la performance de sa réussite presque complète. Presque…
« Je crains que tu n’es pas réellement le temps de bavasser pendant le chemin de retour Missa. »
Les premiers mots franchissant le seuil de mes lèvres, prennent la forme d’une mise en garde. Il se relâche sur sa victoire, sans ressentir autour de nous les fluctuances de la Force. Baisser sa garde est une erreur monumentale qui pardonne rarement. Surtout lorsqu’on trimballe un poids inerte sur ses épaules.
J’ouvre la route et inconsciemment, redouble mon allure sans peine. Derrière je le devine en train d’haleter pour se maintenir à ma vitesse. En cela réside une part de nos différences. Je suis bien plus endurante physiquement qu’il ne l’est. Une qualité qu’il lui faudra acquérir rapidement s’il compte réellement se fondre à mon ordre. En attendant, je ne baisse ni ma vigilance ni mon rythme, arpentant les ruelles de la cité comme un éclair violet.
Une déchirure dans la toile éthérée de la Force m’annonce, bien avant que mon œil ne la perçoive, l’attaque surprise dont nous sommes les victimes. Des tirs de blaster fulgurent depuis un toit alors que je déploie instinctivement mon sabre pour en renvoyer ses traits. L’énergie percute le parapet dans une gerbe de gravats et de cris.
« Les chasseurs viennent de nous rattraper. Ils n’ont pas l’air disposé à laisser leur maitre disparaitre en notre compagnie. »
Je me plante devant lui, main sur la hanche. Le temps nous est compté mais qu’importe, il ne sert plus à rien de courir nous sommes d’ores et déjà cernés. Impossible de rejoindre la navette sans affrontements, du moins pas avec la charge supplémentaire qu’il porte.
« Que comptes-tu faire à présent ? »
Mon regard se prolonge vers le point de lumière au bout de la ruelle, comme dans le vague.
« Si ton idée est de fuir par là jusqu’au vaisseau, oublies. Il y a un comité d’accueil. »
« Je crains que tu n’es pas réellement le temps de bavasser pendant le chemin de retour Missa. »
Les premiers mots franchissant le seuil de mes lèvres, prennent la forme d’une mise en garde. Il se relâche sur sa victoire, sans ressentir autour de nous les fluctuances de la Force. Baisser sa garde est une erreur monumentale qui pardonne rarement. Surtout lorsqu’on trimballe un poids inerte sur ses épaules.
J’ouvre la route et inconsciemment, redouble mon allure sans peine. Derrière je le devine en train d’haleter pour se maintenir à ma vitesse. En cela réside une part de nos différences. Je suis bien plus endurante physiquement qu’il ne l’est. Une qualité qu’il lui faudra acquérir rapidement s’il compte réellement se fondre à mon ordre. En attendant, je ne baisse ni ma vigilance ni mon rythme, arpentant les ruelles de la cité comme un éclair violet.
Une déchirure dans la toile éthérée de la Force m’annonce, bien avant que mon œil ne la perçoive, l’attaque surprise dont nous sommes les victimes. Des tirs de blaster fulgurent depuis un toit alors que je déploie instinctivement mon sabre pour en renvoyer ses traits. L’énergie percute le parapet dans une gerbe de gravats et de cris.
« Les chasseurs viennent de nous rattraper. Ils n’ont pas l’air disposé à laisser leur maitre disparaitre en notre compagnie. »
Je me plante devant lui, main sur la hanche. Le temps nous est compté mais qu’importe, il ne sert plus à rien de courir nous sommes d’ores et déjà cernés. Impossible de rejoindre la navette sans affrontements, du moins pas avec la charge supplémentaire qu’il porte.
« Que comptes-tu faire à présent ? »
Mon regard se prolonge vers le point de lumière au bout de la ruelle, comme dans le vague.
« Si ton idée est de fuir par là jusqu’au vaisseau, oublies. Il y a un comité d’accueil. »
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