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# Mission d'escorte, 2nde partie [PV Isis Inferno] - Dim 11 Sep 2011 - 12:29
Tatooïne était aride, sèche, brulante. Son sable, grossier, irritant, s’insinuait parfois dans les bottes, s’en était pénible après plusieurs heures passées à errer sur cette boule poussiéreuse. Et bien que sa véritable quête n’avait pas encore commencé, Il se devait de servir quelqu’un d’autre avant lui. Une sénatrice, LA sénatrice d’Ondéron, planète où désormais il vivait, au sein du temple, temporairement du moins… C’est un concours de circonstances que les non adeptes de la Force jugeraient de hasard qui l’avait mené sur son chemin, ici, si loin de la planète-jungle. Mais lui savait que tout avait un sens, tout ; les rencontres, les coïncidences, les choix inconscients, … rien n’était dû au hasard. Fort de cette connaissance, il avait accepté, malgré un début peu prometteur, d’aider Miss Inferno. Elle l’avait pourtant piégé, trahi, avant qu’elle ne se rende compte de son statut. Et maintenant, elle avait besoin de son aide. Lui, le Chalactan inexpérimenté, optait pour faire son devoir, et reprendre à zéro leur rencontre pour le moins romanesque.
- Très bien, Miss Inferno. Je remplacerais votre escorte. Et nous mènerons ensembles votre mission. Mais nous devrons aussi retrouver cette grise ; elle ne voulait pas m’abandonner, je ne l’abandonnerais pas. Et ensuite, peut-être pourrais-je enfin mener ma propre enquête, comme j’étais venu le faire avant que vous ne me trompiez et m’embarquiez dans vos histoires… Je me nomme Alexandre Tiresias, et bien que l’on puisse me qualifier de gris, je suis au temple jedi, chez vous.
Il lui tendit la main, comme pour refaire les présentations, la regardant droit dans les yeux, une légère méfiance dissimulée tant bien que mal, blessé qu’il était d’avoir été le jouet de son charme manipulateur et hypocrite.
La blonde qui l’accompagnait lorsqu’elle l’endormit, il l’avait aperçu à son réveil, alors que son propre speeder, conduit par Isis, venait d’être arraisonné par une troupe d’individus patibulaires ; elle avait tenté de défendre leur route, mais s’était retrouvée aux prises avec trop de bandits pour s’en sortir, et elle fut capturée. Isis et lui ne s’en étaient sortis que parce que les malfaisants ignoraient sa présence, allongé et immobile qu’il avait été jusque alors sur la banquette. Voulant reprendre le dessus, et prenant le grand jawa pour un voleur s’en prenant à sa machine, il avait repris les commandes en assénant un coup par-dessus la capuche brunâtre, dont l’attention était retenue par l’agitation voisine. C’est en s’arrêtant en plein désert que, pris par la curiosité de découvrir la véritable apparence des Jawas, il reconnut le visage de la fourbe beauté. Tout lui revînt alors. Le sourire, la douleur, le malaise, la blonde… Mais cela restait confus, rien n’avait de sens, d’autant qu’il n’avait encore rien demandé à personne…
Miss Inferno avait dû tout lui expliquer et se présenter. Ainsi, le jeune homme avait pu saisir son rôle là-dedans, et accepter de demeurer acteur dans cette folle pièce de théâtre.
La main tendue, il attendait le geste reconnaissant de la jolie brune. Il prenait sur lui bien des choses, qu’elle ne se comporta pas en ingrate, ou il reprendrait son chemin, la laissant là, dans le désert. C’était un Jedi, mais son absence du temple pendant ses vingt-quatre premières années avait laissait un petit ego susceptible prendre place dans la personnalité du gris…
- Très bien, Miss Inferno. Je remplacerais votre escorte. Et nous mènerons ensembles votre mission. Mais nous devrons aussi retrouver cette grise ; elle ne voulait pas m’abandonner, je ne l’abandonnerais pas. Et ensuite, peut-être pourrais-je enfin mener ma propre enquête, comme j’étais venu le faire avant que vous ne me trompiez et m’embarquiez dans vos histoires… Je me nomme Alexandre Tiresias, et bien que l’on puisse me qualifier de gris, je suis au temple jedi, chez vous.
Il lui tendit la main, comme pour refaire les présentations, la regardant droit dans les yeux, une légère méfiance dissimulée tant bien que mal, blessé qu’il était d’avoir été le jouet de son charme manipulateur et hypocrite.
La blonde qui l’accompagnait lorsqu’elle l’endormit, il l’avait aperçu à son réveil, alors que son propre speeder, conduit par Isis, venait d’être arraisonné par une troupe d’individus patibulaires ; elle avait tenté de défendre leur route, mais s’était retrouvée aux prises avec trop de bandits pour s’en sortir, et elle fut capturée. Isis et lui ne s’en étaient sortis que parce que les malfaisants ignoraient sa présence, allongé et immobile qu’il avait été jusque alors sur la banquette. Voulant reprendre le dessus, et prenant le grand jawa pour un voleur s’en prenant à sa machine, il avait repris les commandes en assénant un coup par-dessus la capuche brunâtre, dont l’attention était retenue par l’agitation voisine. C’est en s’arrêtant en plein désert que, pris par la curiosité de découvrir la véritable apparence des Jawas, il reconnut le visage de la fourbe beauté. Tout lui revînt alors. Le sourire, la douleur, le malaise, la blonde… Mais cela restait confus, rien n’avait de sens, d’autant qu’il n’avait encore rien demandé à personne…
Miss Inferno avait dû tout lui expliquer et se présenter. Ainsi, le jeune homme avait pu saisir son rôle là-dedans, et accepter de demeurer acteur dans cette folle pièce de théâtre.
La main tendue, il attendait le geste reconnaissant de la jolie brune. Il prenait sur lui bien des choses, qu’elle ne se comporta pas en ingrate, ou il reprendrait son chemin, la laissant là, dans le désert. C’était un Jedi, mais son absence du temple pendant ses vingt-quatre premières années avait laissait un petit ego susceptible prendre place dans la personnalité du gris…
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