Grendo S'orn
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Quelques jours plus tôt dans le bureau du Chancelier ...

Ce jour-là, le bureau du Chancelier était plongé dans une semi-obscurité, la lumière filtrant à travers les hautes fenêtres. Assis derrière son imposant bureau en bois de Kashyyyk, Grendo S'orn attendait l'arrivée d'une invitée spéciale. Jena Vox, figure éminente des médias indépendants et ex directrice du Coruscant Post, arrêtée quelques jours plus tôt par les forces de l'ordre républicaines.

La prisonnière, vêtue d'une combinaison orange au même titre qu'une vulgaire criminelle des bas fonds, était escortée dans le bureau du Chancelier par des gardes. Elle était emprisonnée depuis un certain temps, et son visage portait les marques du stress et de l'incertitude. Cependant, malgré sa situation, sa dignité était intacte.

Chancelier S'orn, je n'aurais jamais pensé que ma propre République me trahirait de cette manière. Vous m'avez arrêtée à tort, et vous le savez ! hurla Jena dont les poignets étaient enchaînés en s'engouffrant dans le bureau. Ses yeux exprimaient une détermination farouche alors qu'elle faisait face au neimoidien.

Il répondit avec un calme apparent

Je comprends que vous soyez bouleversée par la situation ma chère, mais il y a des preuves accablantes contre vous. Nous avons suivi les lois de la République et votre arrestation était ... inévitable.

Sa colère monta d'un cran.

Les preuves sont truquées ! Tout cela n'est qu'un complot visant à m'éliminer en tant que voix dissidente !

Accuser la République d'un tel complot est une grave accusation, Madamoiselle Vox. répondit-il, un sourcil arqué. Nous devons suivre la procédure judiciaire pour établir la vérité.

La procédure judiciaire ? Vous voulez que je place ma confiance en un système qui m'a déjà trahie ? Vous êtes prêt à laisser une citoyenne innocente croupir en prison ? Cela détruira ma vie, ma réputation !

S'orn laissa échapper un sourire carnassier.

Je crains que votre carrière ne soit effectivement terminée ...

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Aujourd'hui ...

Le bureau du Chancelier S'orn était un véritable sanctuaire du pouvoir situé au cœur du Sénat de la République Galactique. La pièce, à l'architecture grandiose, était richement décorée de fresques murales représentant des moments emblématiques de l'histoire galactique. De lourdes tentures pourpres aux motifs complexes flottaient le long des murs, créant une atmosphère d'opulence et de majesté. Au centre de cette scène imposante, S'orn était assis à son bureau monumental, une pièce d'artisanat exquis, taillée dans un bois rare de Kashyyyk et ornée d'incrustations en or et en cristal. Il était difficile de ne pas remarquer l'aura de pouvoir et d'autorité qui émanait de cet homme d'État habile.

Alors qu'il attendait l'arrivée de la sénatrice du système Zel, Zyra Cassandra Vestali, le Chancelier S'orn se leva de son siège avec une grâce étudiée. Il se tenait droit, révélant une posture élégante qui contrastait avec le caractère sombre et imposant de son bureau. La carte stellaraire sur son bureau, représentant les systèmes et les mondes de la galaxie, était un rappel constant de la complexité de la politique galactique.

Les yeux perçants du neimoidien scrutaient en détail la frontière avec son plus vieil ennemi du nord, l'Empire Sith. Cela faisait bien des années que le canal de communication entre la République et l'Empire avait été coupé. Ce n'était pas faute d'avoir essayé de s'entendre, il faisait même partie des instigateurs du projet AGPU (Alliance Galactique des Puissances Unies), un projet de paix détruit dans l'os par l'irruption des jedis sur Ossus.

Excepté quelques rapports incomplets sur la situation au delà des frontières et sur la localisation des jedi exilés, S'orn ignorait ce que l'Empire et les Jedi préparaient dans l'ombre. Une énième guerre ouverte était-elle à venir ? La situation était complexe et la plupart des experts politiques étaient incapables de se prononcer sur ce que réservait l'avenir. Mais le neimoidien était convaincu qu'il aurait encore beaucoup à faire pour repousser les hordes cherchant à annihiler la République.

Soudain la porte s'ouvrit, laissant place à la silhouette élégante de la Sénatrice Vestali sous bonne escorte. S'orn accueillit son invitée d'un sourire raffiné. La Sénatrice était vêtue avec goût évoquant la richesse de son système d'origine. Elle affichait un air de détermination mêlé de grâce, révélant une diplomate aguerrie prête à négocier.

Sénatrice, entrez. Prenez place, je vous en prie. dit-il en désignant l'un des deux sièges devant son bureau, signe qu'il voulait sans surprise entrer immédiatement dans le vif du sujet.
Zyra Cassandra Vestali
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Zyra fut quelque peu surprise par cette soudaine révélation, ce qui pouvait se lire sur son visage durant un bref instant avant que son visage ne redevienne plus neutre. Évidemment, cela n’avait sûrement pas échappé au regard expert du Chancelier républicain. Ce dernier lui faisait confiance et se serait mentir que de dire qu’au fond d’elle la jeune zeltronne originaire du Consortium de Hapès ne se sentait pas flattée. Après tout, il aurait pu faire appel à un autre membre de leur parti. Cela faisait t-il partie d’une de ses habiles manœuvres politiques ? Sûrement, mais pour le coup, cela ajouté à de modeste flatterie semblait faire son effet sur la sénatrice du système Zel qui diminue quelque peu sa vigilance sociale vis à vis du chancelier Grendo S’orn. 

Vous me voyez sincèrement touché de m’accorder votre confiance, chancelier dit-elle avec une forme de sincérité avant de se relever pour s’incliner à nouveau devant le chancelier

Ce qu’il venait de lui confier n'était pas rien et elle n’avait pas l’expérience de pouvoir lui répondre de façon claire et précise tout en soutenant le regard d’un expert en politique. Car sur l'échiquier politique, on discutait rapidement de façon polie et courtoise pour faire la conversation autour d’un bon verre d’alcool et de quelques menus rafraîchissements. D'ailleurs, en y repensant, elle aurait apprécié recevoir ce type d’attention, car pour elle, c'était dans ses habitudes de procéder ainsi. Elle avait tendance à penser que les autres devaient la traiter avec le même respect qu’elle envers ses invités, même si tout était relatif. Zyra s’approcha d’un mur pour poser doucement sa main dessus, explorant l’histoire qui se tenait devant ses yeux. 

N’avez vous pas peur chancelier qu'enchaîner les réformes de ce type ne soit disons dit-elle en réfléchissant quelques secondes indigeste pour le peuple ? dit-elle en regardant le chancelier ah moins que cela ne fasse partie de votre stratégie de noyer le peuple le sénat sous les réformes afin d’occuper les esprits ? demanda t-elle observant de façon un peu plus intense le Neimoidien

Simple question pour en partie lui permettre de réfléchir au sujet de la discussion. Elle fit quelques pas en caressant de ses doigts habiles et délicats le mur avant de se reculer légèrement, regardant à nouveau le chancelier. 

J'entends bien, Sénateur que cela coûte de l’argent à la République et construire d'autres prisons n'est pour moi pas une solution fiable surtout sur le long terme, mais si la peine de mort était de nouveau en place, n'avait vous pas peur que cela se retourne un jour contre vous chancelier ? Ou contre des personnes que vous tenez en haute estime ?demanda t-elle simplement Ce serait une triste ironie si cela venait un jour à se produire dit-elle en faisant quelques pas en direction du bureau du Chancelier Dans le Consortium de Hapès nous avons une façon disons très spéciale de traiter les prisonniers surtout les hommes enfin les concernant, cela fait partie de notre culture dit-elle simplement mais pour faire simple les prisonniers servent d’ouvrier cela fait de la mains d’oeuvre bon marché, je suis sûr que les entreprises républicaines seraient intéressées pour employer à " faible coût " des prisonniers en " reclassement sociale "dit-elle en insistant sur le faible coût pour ne pas dire presque gratuit ainsi que sur le reclassement social les grands patrons des différents secteurs industriel, économique et autre vous en seraient assurément reconnaissant de plus dit-elle en faisant quelques pas sur le côté la tête tournée légèrement vers le sol de façon pensive ils pourraient aussi être utilisés dans des légions pénales afin d'être envoyés combattre les sith ou un autre ennemi de la république cela évitera à nos valeureux soldats républicains de connaître une fin tragique durant une bataille, surtout quand on voit le coût de la formation d’un militaire dit-elle pour terminer en guise d'explication

En politique et même de façon générale, il ne suffisait pas de dire non à une idée, il fallait pouvoir proposer autre chose pour pouvoir convaincre son interlocuteur de ses arguments. La peine capitale était un peu trop extrême aux yeux de la belle Zeltronne qui gouverne le monde paradisiaque de Zeltros. Après tout, pourquoi éliminer quelques criminels et autres alors qu’ils peuvent être utilisés d’une meilleure façon. Cela pouvait sembler étrange pour une femme de pouvoir qui n'hésitait pas à faire éliminer ses opposants. Cependant, comme elle l'avait évoqué au chancelier de la république, elle craignait que cela ne se retourne un jour contre eux.
Grendo S'orn
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Grendo S'orn était littéralement captivé par la grâce et l'élégance de la Sénatrice du système Zel. Ses yeux ne pouvaient s'empêcher de parcourir chaque détail de sa tenue, du tissu raffiné à la façon dont elle portait ses bijoux. Ses lèvres légèrement souriantes trahissaient son admiration pour la jolie jeune femme, tandis qu'il prenait plaisir à l'observer avec une attention presque hypnotique, rendant la situation quelque peu gênante.

Après un long moment de silence calculé, le Chancelier S'orn prit la parole d'un ton doucereux, presque mielleux. Ses lèvres s'étirèrent en un sourire subtil tandis qu'il s'exprimait :

Sénatrice Vestali, je tiens à vous remercier chaleureusement pour votre soutien lors de notre proposition de réforme de régulation des médias. Votre voix a été cruciale pour son succès, et je ne saurais vous exprimer à quel point je suis reconnaissant. Grâce à cette réforme, la République connaîtra sans aucun doute des temps plus prospère.

Les yeux perçants du neimoidien, enfouis sous de lourds plis de peau, étaient rivés sur sa jeune interlocutrice

Mais vous vous doutez bien que ce n'est pas uniquement pour vous exprimer ma gratitude que je vous ai demandé de venir ici. Non, le Parti a encore besoin de vous ... la République a besoin de vous. dit-il en appuyant bien sur le mot "République" avant de se plonger dans la recherche d'informations sur son datapad.

Quelques minutes plus tôt, S'orn avait posé sur son bureau son datapad où il avait accès à une base de données interne contenant des informations confidentielles sur les projets de réforme en cours au sein de la République. Ses doigts fins et agiles pianotaient avec une précision calculée, révélant son talent pour la manipulation et l'espionnage politique.

Le datapad diffusait un doux halo bleuté sur son visage, mettant en évidence les ombres et les reliefs de ses traits. Ses yeux scrutateurs suivaient chaque ligne de texte et chaque rapport, cherchant des détails pertinents concernant la future réforme du système judiciaire qu'il avait en tête.

Évidemment le Chancelier S'orn n'était pas seul dans cette quête. Ses proches conseillers, eux aussi experts dans les coulisses politiques, travaillaient en tandem pour recueillir des informations cruciales, établir des alliances secrètes et préparer le terrain pour la prochaine manœuvre politique. Ils savaient que la clé du succès résidait dans la connaissance et la manipulation habile des informations.

Alors que ses doigts continuaient de danser sur l'écran tactile de son datapad, le sourire sournois du neimoidien s'élargit légèrement. Il avait trouvé le document qu'il voulait montrer à Zyra Cassandra Vestali.

Je tenais à vous mettre dans la confidence de notre future proposition de réforme du système judiciaire. Je suis certain que votre sagesse et votre influence pourraient être d'une grande aide dans cette entreprise.

La politique était un jeu complexe et impitoyable, et S'orn était un joueur de premier ordre, toujours prêt à utiliser ses talents sournois pour atteindre ses objectifs ou pour convaincre ses interlocuteurs.

Cette réforme vise à renforcer l'autorité du gouvernement central de la République en matière de justice. Elle impliquerait notamment un processus de nomination des juges plus transparent et moins sujet aux influences régionales. Elle permettrait aussi une meilleure coordination entre les systèmes, assurant ainsi une application plus cohérente des lois à travers la République. Il y aurait également une requalification du terme "Haute Trahison" ainsi qu'un paragraphe sur le retour de la peine de mort pour les crimes les plus graves. C'est absurde que nos semblables aient abolis la peine capitale lorsqu'on sait qu'aujourd'hui nos prisons débordent littéralement de bandits qui ont commis des crimes ignobles. Cela coûte un argent monstre au contribuable ...

Il avait planté la graine de la réforme dans l'esprit de la sénatrice Zel, et il savait qu'il devrait exercer sa persuasion sournoise au fil de la conversation pour obtenir son soutien. La politique galactique était un jeu complexe, où chaque détail comptait, et Grendo S'orn était un maître dans l'art de manœuvrer pour atteindre ses objectifs.

La Loi Patriote que nous usons depuis plusieurs années nous permet déjà d'avoir un système de sécurité plus que performant. Le Bureau de la Sécurité Intérieur travaille sans relâche pour débusquer les traîtres tout comme les Lames républicaines mais malheureusement les Droits des êtres pensants sont une problématique dans notre volonté de ramener l'ordre et la justice au sein du territoire. A quoi bon arrêter un criminel, s'il est certain qu'on lui laisse la vie sauve malgré ses crimes ? Notre système judiciaire n'est définitivement plus adapté à notre époque.

S'orn était satisfait d'avoir initié la conversation.

Comment pensez-vous que nous devrions manoeuvrer Sénatrice ? venait-il sincèrement d'aborder une potentielle modification du texte ô combien sacré des Droit des êtres pensants ? Une réforme du système judiciaire signerait la fin de l'ère démocratique, du moins ce qu'il en restait.
Zyra Cassandra Vestali
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Zyra fut quelque peu surprise par cette soudaine révélation, ce qui pouvait se lire sur son visage durant un bref instant avant que son visage ne redevienne plus neutre. Évidemment, cela n’avait sûrement pas échappé au regard expert du Chancelier républicain. Ce dernier lui faisait confiance et se serait mentir que de dire qu’au fond d’elle la jeune zeltronne originaire du Consortium de Hapès ne se sentait pas flattée. Après tout, il aurait pu faire appel à un autre membre de leur parti. Cela faisait t-il partie d’une de ses habiles manœuvres politiques ? Sûrement, mais pour le coup, cela ajouté à de modeste flatterie semblait faire son effet sur la sénatrice du système Zel qui diminue quelque peu sa vigilance sociale vis à vis du chancelier Grendo S’orn. 

Vous me voyez sincèrement touché de m’accorder votre confiance, chancelier dit-elle avec une forme de sincérité avant de se relever pour s’incliner à nouveau devant le chancelier

Ce qu’il venait de lui confier n'était pas rien et elle n’avait pas l’expérience de pouvoir lui répondre de façon claire et précise tout en soutenant le regard d’un expert en politique de son statut. Car sur l'échiquier politique, on discutait rarement de façon polie et courtoise pour faire la conversation sans trop d'arrière-pensée, autour d’un bon verre d’alcool et de quelques menus rafraîchissements. D'ailleurs, en y repensant, elle aurait apprécié recevoir ce type d’attention, car pour elle, c'était dans ses habitudes de procéder ainsi. Elle avait tendance à penser que les autres devaient la traiter avec le même respect qu’elle envers ses invités, même si tout était relatif. Zyra s’approcha d’un mur pour poser doucement sa main dessus, explorant l’histoire qui se tenait devant ses yeux, avant de se retourner vers la chancelier.

N’avez vous pas peur chancelier qu'enchaîner les réformes de ce type ne soit disons dit-elle en réfléchissant quelques secondes indigeste pour le peuple ? dit-elle en regardant le chancelier en cherchant a savoir par son habitude ce qu'il pensait ah moins que cela ne fasse partie de votre stratégie de noyer le peuple et le sénat sous les réformes afin d’occuper les esprits ? demanda t-elle observant de façon un peu plus intense le Neimoidien

Simple question pour en partie lui permettre de réfléchir au sujet de la discussion. Elle fit quelques pas en direction du chancelier en caressant de ses doigts habiles et délicats le mur avant de se reculer légèrement, regardant à nouveau le chancelier. 

J'entends bien, Sénateur que cela coûte de l’argent à la République et construire d'autres prisons n'est pour moi pas une solution fiable surtout sur le long terme, mais si la peine de mort était de nouveau en place, n'avait vous pas peur que cela se retourne un jour contre vous chancelier ? Ou contre des personnes que vous tenez en haute estime ?demanda t-elle simplement Ce serait une triste ironie si cela venait un jour à se produire dit-elle en faisant quelques pas en direction du bureau du Chancelier Dans le Consortium de Hapès nous avons une façon disons très spéciale de traiter les prisonniers surtout les hommes enfin les concernant, cela fait partie de notre culture dit-elle simplement mais pour faire simple les prisonniers servent d’ouvrier cela fait de la mains d’oeuvre bon marché, je suis sûr que les entreprises républicaines seraient intéressées pour employer à " faible coût " des prisonniers en " reclassement sociale "dit-elle en insistant sur le faible coût pour ne pas dire presque gratuit ainsi que sur le terme reclassement socialles grands patrons des différents secteurs industriel, économique et autre vous en seraient assurément reconnaissant de plus dit-elle en faisant quelques pas sur le côté la tête tournée légèrement vers le sol de façon pensive avant de regarder à nouveau le chancelier ils pourraient aussi être utilisés dans des légions pénales afin d'être envoyés combattre les sith ou un autre ennemi de la république cela évitera à nos valeureux soldats républicains de connaître une fin tragique durant une bataille, surtout quand on voit le coût de la formation d’un militairedit-elle pour terminer son explication

En politique et même de façon générale, il ne suffisait pas de dire non à une idée, il fallait pouvoir proposer autre chose pour pouvoir convaincre son interlocuteur de ses arguments. La peine capitale était un peu trop extrême aux yeux de la belle Zeltronne qui gouvernait le monde paradisiaque de Zeltros. Après tout, pourquoi éliminer quelques criminels et autres alors qu’ils peuvent être utilisés d’une meilleure façon ? Cela pouvait sembler étrange pour une femme de pouvoir qui n'hésitait pas à faire éliminer ses opposants. Cependant, comme elle l'avait évoqué au chancelier de la république, elle craignait que cela ne se retourne un jour contre eux.
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Alors que la sénatrice Vestali exposait ses opinions et ses préoccupations concernant la future réforme du système judiciaire, le Chancelier S'orn l'écoutait attentivement. Sa franchise, bien qu'irritante par moments, était un trait qui méritait d'être salué.

Zyra Cassandra Vestali exprimait ses inquiétudes de manière réfléchie et articulée. Elle expliquait en détail les raisons pour lesquelles elle croyait que la réforme pourrait avoir des conséquences néfastes sur la stabilité du Gouvernement central actuel, voir sur l'avis de l'opinion publique.

Grendo S'orn inclinait légèrement la tête de temps en temps, montrant qu'il écoutait attentivement les arguments. Son visage, en grande partie dissimulé par les plis de sa peau ridée, ne laissait transparaître aucune émotion, mais ses yeux perçants suivaient chaque mot prononcé par son interlocutrice.

Une fois que la Sénatrice eut terminé ses remarques, le Chancelier S'orn reprit la parole.

Je comprends que vous ayez des préoccupations concernant cette réforme, mais il est essentiel de comprendre que le peuple ne sait pas toujours ce qui est bon pour lui. En tant que dirigeants de la République, nous devons parfois prendre des décisions difficiles pour le bien de tous, même si elles ne sont pas populaires. dit-il d'un ton sec et glacial.

Ne vous méprenez pas sur mes intentions Sénatrice, vous savez tout aussi bien que moi que le peuple peut être influencé par des préjugés, des passions et des intérêts personnels. Notre devoir est de prendre des décisions éclairées et de défendre l'intérêt supérieur de la République, même si cela signifie que nous devons parfois aller à l'encontre de l'opinion publique.

Tandis qu'il s'exprimait, le chancelier S'orn ne pouvait s'empêcher de penser à quel point il se moquait de l'opinion publique. Il avait toujours considéré que la politique était un jeu de pouvoir, où la ruse, la manipulation et la préservation de ses intérêts personnels étaient essentielles.

Il avait appris depuis longtemps à ignorer les cris de la foule et les demandes du peuple. Les revendications démocratiques et les manifestations ne l'impressionnaient pas. Pour lui, l'opinion publique n'était qu'un facteur temporaire, sujet à des changements constants, et il était déterminé à poursuivre ses propres objectifs politiques, peu importe ce que pensaient les citoyens.

Cependant, il savait que l'opinion publique pouvait être un facteur influent, et il ne sous-estimait pas le pouvoir de la révolte populaire. Il pouvait être sournois, mais il était également intelligent, capable d'anticiper et de réagir aux mouvements de l'opinion publique lorsqu'ils menaçaient de devenir une véritable menace pour son règne.

Je ne vois aucune raison pour que cette réforme puisse un jour se retourner contre moi. Mon intention est de renforcer la justice et la stabilité de la République, et toute allégation contraire est infondée. S'orn ne pouvait s'empêcher de ressentir un sentiment d'offusquation intérieure. Il était habitué à naviguer dans les eaux tumultueuses de la politique, à manœuvrer avec ruse pour atteindre ses objectifs, et il ne tolérait pas facilement les insinuations selon lesquelles ses actions pourraient se retourner contre lui.

Le "reclassement sociale" dont-vous faite référence serait considéré comme de l'esclavage par nos "amis" les défenseurs des Droits des êtres pensants. cracha-t-il sans une once de diplomatie ne cachant pas son mépris vis-à-vis de ces infâmes humanistes.

Tout cela n'est que de la sentimentalité inutile. Les droits des êtres pensants ne sont qu'un prétexte pour affaiblir l'autorité et la stabilité de notre État. Ces défenseurs des droits ne voient que l'individu, mais ils ignorent les besoins de la société dans son ensemble. Les droits des êtres pensants ne devraient pas primer sur la sécurité et la stabilité de la République. Pour lui, la notion de droits individuels était un obstacle à ses ambitions politiques et à son désir de maintenir un contrôle ferme sur la politique républicaine. Je ne vais pas laisser ces rêveurs idéalistes dicter la direction de la République. déclara-t-il avec un air de dédain.

Néanmoins je ne suis pas convaincu que la réintroduction de l'esclavage au sein de la République soit la solution à notre problème. De plus il existe déjà une forme de travail d'intérêt général au sein de notre société. Certes il pourrait-être amélioré mais la confiance que nos institutions ont en ces individus n'est que très limitée. Comment faire confiance à un criminel ? Personnellement, je ne partage pas cette foi aveugle en la réhabilitation. L'idée que nous pouvons transformer des criminels endurcis en citoyens modèles me semble bien naïve.

S'orn croyait en la nécessité d'un système judiciaire strict pour maintenir la stabilité et la sécurité de la République et il était prêt à le soutenir avec conviction.

La réalité est que certains individus sont irrécupérables. La criminalité peut être ancrée profondément dans leur nature, et essayer de les réhabiliter est une perte de ressources considérable. Nous devons prendre des mesures fermes pour punir les criminels et protéger la société dans laquelle nous vivons. La réhabilitation, bien que noble en théorie, ne peut pas être une solution unique pour tous les détenus. Certains doivent simplement être maintenus hors de la société, pour le bien de tous. Quant à d'autres ils doivent être ... éliminés. dit-il en reprenant le datapad entre ses mains pour afficher une liste confidentielle de criminels de niveau 5 actuellement sous les verroux. Nous devons être réalistes et considérer les risques potentiels. Les criminels dangereux, ceux qualifiés de niveau cinq ne devraient pas être traités de la même manière que ceux qui ont commis des infractions mineures. La sécurité publique doit toujours être notre priorité, n'êtes-vous pas d'accord avec moi Sénatrice Vestali ?

Alors qu'il parcourait la liste sans la dévoiler pour autant à son interlocutrice, les noms et les crimes de ces individus défilaient à l'écran. Il y avait des contrebandiers notoires, des pirates de l'espace, des trafiquants d'armes et d'autres délinquants de haut vol. Grendo S'orn savait que la sécurité de la République dépendait de la capacité à maintenir ces individus derrière les barreaux ou de s'en débarasser définitivement.

Certains noms sur la liste comme celui de l'honorable Maître Jedi Saï Don attirèrent particulièrement l'attention du Chancelier. Il nota les détails des crimes commis, les connexions possibles avec des groupes criminels et les peines de prison associées. Il était déterminé à s'assurer que ces individus restent sous haute surveillance, sachant que leur libération pourrait mettre en danger la stabilité de son règne.

Nous devons garder à l'esprit que la justice doit être dissuasive. La peine de mort peut servir de dissuasion contre les crimes les plus graves, et elle peut également apporter un certain sentiment de réparation aux victimes et à leurs familles.

Vestali évoqua soudain l'idée d'utiliser les prisonniers dans des légions pénales envoyées combattre les sith ou un autre ennemi de la République. Une idée qui suscitait l'inquiétude du Chancelier mais que certains de ses plus proches conseillers lui avaient déjà proposés face à l'ampleur du problème carcéral.

Nous ne devons pas sous-estimer les Sith Sénatrice. Ils sont notoirement instables et pourraient exploiter ces prisonniers à des fins inquiétantes s'ils venaient à tomber entre leurs mains. Envoyer des prisonniers vers leurs territoires pourrait nous exposer à des risques que nous ne sommes peut-être pas prêts à affronter. Je suis tout à fait de votre avis lorsqu'il s'agit d'éviter à nos valeureux soldats de mourir inutilement au front mais quelque peu frileux à donner d'avantage de mains d'oeuvres à nos pires ennemis.
Zyra Cassandra Vestali
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Zyra avait repris sa place sur le fauteuil en face du Chancelier républicain. Il avait des arguments qui se tenaient même si elle n'était pas toujours d’accord. Elle comprit alors qu’il se jouait ici plus qu’une simple discussion entre deux membres du même parti. Ce n'était pas dans ses habitudes de courber le front, mais dans cette situation, cela pourrait se révéler être une erreur et un coup dur pour sa carrière de se mettre le Chancelier à dos. 

Hum je vois dit-elle en réfléchissant un instant il faudrait alors que se soit encadré de façon stricte, cela serait trop mal vu de condamner quelqu’un à la peine capitale pour juste avoir voler un produit de quelques crédits dans une échoppe en revanche pour les meurtriers récidivistes et autres, cela ferait déjà plus de sens dit-elle en commençant elle même a accepter l’idée émise par le chancelier il est évidant maintenant que vous le dite chancelier que l’effet dissuasif de cette mesure réduira considérablement les délits et les infractions à la loi je vous que vous avez pensez a tout dit-elle avec un léger sourire en caressant le chancelier dans le sens du poil

Oh l’esclavage c’est un bien grand mot dit-elle avec un petit sourire amusé et puis pour le reclassement social il existe des techniques de reconditionnement mental qui permettraient d’en faire des soldats obéissants, même si certains appellent cela de la torture dit-elle avec un petit sourire espiègle, je préfère le terme de programme de réinsertion sociale mais je comprends que cela puisse être considéré comme un gaspillage de ressource dit-elle en inclinant légèrement la tête en signe de respect

Ainsi elle faisant comprendre qu’elle approuvait les paroles du Neimoidien et quelle ne chercherait pas a argumenter d’avantage préférant se palier à l'avis du chancelier

Évidemment, chancelier Grendo S’orn cela doit être notre priorité dit-elle en acquiesçant en inclinant légèrement la tête, confortant un peu plus son soutien au chancelier républicain

Après, elle était loin d'être une stratégie militaire et les paroles du Chancelier de la république mirent à mal l’une de ses idées. Elle qui pensait être la plus intelligente dans pas mal de domaines et n'acceptait que peu de remarque qui n’allait pas dans son sens, comme de reconnaître la sagesse du Neimoidien. Mais lui tenir tête d’avantage serait dangereux dans sa situation. Elle ne désirait pas mettre sa carrière et tout ce qu’elle avait bâti en péril pour une simple divergence d'opinion. Cependant maintenant, d’autres questions lui venaient en tête. 

 Cela me fait penser à quelque chose Chancelier dit-elle de façon un peu mystérieuse pour attirer l’attention de son interlocuteur en parlant de sécurité avec les lames républicaines vous n’avez rien à craindre pour votre protection, mais ne redoutez vous pas que d'anciens membres de l’ordre jedi ne se regroupent pour tenter des actions contre la république ? je n’ai pas trop de connaissance sur eux en dehors qu’ils sont de redoutables guerriers, et par des actes isolés de guérilla ils risqueraient de nous nuire en frappant des points sensibles peut-être même ont-ils encore des sympathisants dans les rangs du Sénat ? demanda t-elle en réfléchissant alors que sa main soutenait l’espace d’un instant son menton après les événements d'Ossus, pensez-vous qu’il soit encore possible d'entamer de nouvelles négociations avec l’espace sith ? demanda t-elle simplement pour finir

Elle ne voyait pas l'intérêt de débattre davantage sur le sujet principal maintenant qu’elle avait exprimé son avis. Elle s'était rapidement rangée du côté du Chancelier républicain peut-être un peu trop rapidement ? Cela devait déprendre des avis. Évidemment, si elle avait posé ces questions, ce n’était pas naïvement. La belle sénatrice du Système Zel avait un plan en tête. Contrairement à ce que son attitude pouvait laisser penser, cela ne lui était pas venu sur un coup de tête, en tout cas pas entièrement.
Grendo S'orn
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Alors qu'elle parlait, Grendo S'orn observait attentivement les réactions de la Sénatrice. Il remarqua les infimes changements dans son expression, les légers hochements de tête qui suggéraient une compréhension de plus en plus profonde de ses arguments.

À un moment donné, la Sénatrice Vestali fit une pause, fixant le Chancelier du regard. Grendo S'orn perçut dans ses yeux une lueur d'acceptation, comme si elle reconnaissait la logique et la nécessité de la réforme. Il savait qu'il avait réussi à semer les graines de la persuasion dans son esprit ou venait-elle enfin de comprendre qu'il valait mieux ne pas s'en faire un ennemi ?

S'orn ne laissa rien paraître de sa satisfaction intérieure. Je suis ravi que vous puissiez voir les implications positives de cette réforme, Sénatrice Vestali. Votre compréhension éclairée sera cruciale lorsque nous présenterons la proposition au Sénat. Je tiens à souligner que votre soutien pourrait également vous ouvrir de nouvelles portes au sein du futur gouvernement, des portes que vous pourriez choisir de franchir si vous choisissez de nous appuyer ... un soutien indéfectible contre une place privilégiée au sein de l'exécutif républicain, ni plus ni moins. Vous êtes l'une des premières personnes à l'apprendre, j'envisage très prochainement un remaniement ministériel au sein de mon Gouvernement. L'occasion pour de nouvelles personnalités politiques pleines d'ambitions de se révéler sur la scène galactique.

Le Chancelier S'orn, figure politique habile et sournoise, avait l'art de récompenser ses principaux soutiens. Il avait pour habitude d'orchestrer ses alliances subtiles et de renforcer les liens qui soutenaient son pouvoir. Dans les salons politiques de Coruscant, la renommée de Grendo S'orn en tant que pourvoyeur de faveurs était bien connue. Les politiciens débutants cherchaient à gagner ses faveurs, espérant être élevés dans les échelons du pouvoir grâce à son influence.

Mais derrière cette façade de générosité politique, le neimoidien était connu pour ne pas tolérer la trahison. Ceux qui osaient défier son autorité ou remettre en question ses décisions pouvaient s'attendre à des conséquences sévères. La politique de récompenses et de châtiments était son moyen de maintenir une loyauté ferme et unie autour de sa personne.

Grendo S'orn leva un regard pénétrant vers son interlocutrice lorsqu'elle aborda le sujet délicat des Jedi. Il répondit d'une voix calme mais autoritaire. La crainte est un outil puissant, Sénatrice, mais il doit être manié avec précaution. Les Jedi exilés ne sont plus une force organisée. Selon mes sources ils sont dispersés, sans chef ni structure cherchant refuge où bon leur semble. Ils sont davantage préoccupés par leur propre survie que par une tentative de s'organiser contre la République ... Il avait la réputation d'être un homme prudent et stratégique. Néanmoins naïfs sont ceux qui croient que les Jedi resteront inactifs indéfiniment. Les idéaux de l'Ordre Jedi ne s'éteignent pas si facilement, même dans l'exil. Ils sont des stratèges de la morale, et il serait bien naïf de ma part de penser qu'ils resteront passifs pour toujours.

Un sentiment de méfiance perçait dans les paroles du Chancelier. Il ajouta, d'une voix empreinte de réalisme calculé : Notre devoir est de rester un pas en avant. Les Jedi ont une histoire riche de manipulations subtilement voilées derrière des façades altruistes. Nous devons être prêts à contrer toute tentative visant à déstabiliser la République, même si cela signifie anticiper des mouvements que d'autres jugent impossibles. Nos services s'affairent à cette tâche jour et nuit soyez en certaine.

Grendo S'orn, fidèle à sa nature sournoise, savait que la galaxie était un échiquier complexe, où chaque pièce devait être surveillée avec soin. La conviction du Chancelier, teintée de méfiance envers les Jedi exilés, résonnait dans l'air, rappelant à Vestali que la stabilité de la République était un jeu subtil, où la naïveté pouvait être le plus grand ennemi.

Trahir la République au nom des Jedi serait qualifié de haute trahison. cracha-t-il lorsque Vestali émit l'idée que certains sénateurs devaient aider secrètement les Jedi malgré l'exil imposé par le Gouvernement. Pour le Chancelier, aider les Jedi était une offense grave. Les Jedi ont été bannis pour une raison. Leur retour mettrait en péril la stabilité que nous avons eu tant de mal à maintenir. Aider ces dissidents serait non seulement irresponsable, mais également un acte de trahison envers la République que nous nous efforçons de protéger. C'est typiquement le cas de figure ou une punition sévère serait appropriée ... n'êtes vous pas d'accord Sénatrice Vestali ?

S'orn ignorait pour l'instant l'avis de son interlocutrice sur la question Jedi bien qu'il avait une légère idée de sa position sur le sujet. Nous ne pouvons pas permettre que la loyauté envers les Jedi prenne le pas sur la loyauté envers la République. Toute tentative de soutien à leur cause sera considérée comme une attaque contre notre gouvernement et sera traitée en conséquence.

Le Chancelier, immergé dans ses réflexions, commença à envisager des stratégies pour identifier ces sénateurs dissimulés. Il était conscient que l'ombre des Jedi pouvait s'étendre loin, même au sein de l'institution qu'ils avaient jadis servie. Dans ce jeu politique complexe, la vigilance était de mise, et Grendo S'orn était déterminé à débusquer et à traquer toute dissidence sur son territoire.

Quand aux négociations avec l'espace sith ... il y a cinq ans, après l'attentat tragique sur Ossus, le canal de communication entre la République et l'Empire a été définitivement coupé.

Son regard plongé à travers la baie vitrée de son bureau était dirigé vers l'horizon lointain de Coruscant, mais son esprit semblait fixé sur un passé douloureux.

L'attaque sur Ossus a laissé des cicatrices profondes dans les relations interstellaires. Les négociations ont été rompues, les traités annulés. Depuis lors, la République a pris des mesures pour renforcer ses défenses et assurer la sécurité de ses citoyens. Grendo S'orn semblait ressentir encore l'impact de cet événement sur la stabilité de la République.

Nos services de renseignements, bien que compétents, peinent à percer le voile qui entoure l'espace Sith. Cette absence d'informations nous laisse vulnérables je dois bien le reconnaître. Nous devons savoir ce qui se trame au-delà de nos frontières, surtout si cela peut potentiellement menacer la République. Peut-être avez-vous des suggestions ?
Zyra Cassandra Vestali
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Zyra est légèrement surprise, visiblement le chancelier ne comptait pas juste avoir son avis sur la future réforme qu’il envisagait de mettre en place. Il désirait également, du moins selon, ses dires offrir une place plus importante à la sénatrice du système Zel au sein du gouvernement républicain. Elle eut du mal à cacher son étonnement alors qu’un petit sourire satisfait se dessina subtilement sur son visage avant de disparaître. Cela pourrait être simplement une ruse du chancelier pour s’attirer son appui après tout, faire miroiter un poste prestigieux, cela fait partie des pratiques courantes au sein de la politique républicaine et même ailleurs. Elle même avait utilisé cette technique pour obtenir ce qu’elle désirait auprès du nouveau sénateur de khorm Zork’an Valrak.

Vous me voyez honoré de m’accorder ainsi votre confiance, Chancelier dit-elle simplement avec un léger sourire plutôt bienveillant Il est important de se soutenir au sein du même parti politique et puis soutenir le Chancelier suprême, c’est faire preuve de sagesse dit-elle avec un léger sourire presque amusé

Pour le coup, elle le pensait vraiment, enfin toute proportion gardée. Zyra est encore jeune et elle ne serait pas étonnée de voir passer plusieurs chanceliers durant sa carrière politique au sein de la République. Aujourd’hui les idées du chancelier Grendo S’orn l'arrange généralement et vont dans son sens, même si parfois il peut y avoir peut-être un certain sujet de discorde. Ils sont cependant mineurs et elle préfère passer à autre chose et se concentrer sur l’essentiel. 

Je vois vous me rassurer, chancelier, et nous sommes d'accord il faut être intraitable sur ce type de sujet sinon c’est la porte ouverte à l'anarchie et à d'autres dérives qui nuiront à cette belle république que nous défendons dit-elle de façon presque théâtrale avant de simplement hocher la ta tête en signe d'approbation

La sénatrice ne pensait pas que le chancelier serait disons autant affecté par la mention des jedi et du coup elle préféra éviter de lui indiquer qu’elle avait un contact parmi ce que le chancelier considère comme des traîtres, ce qui était un avis qui se défendait. Elle se contenta donc simplement d’incliner la tête pour faire comprendre qu’elle était d’accord avec l’avis général du Chancelier républicain. 

La aussi nous sommes d'accord, chancelier dit-elle pour confirmer verbalement ce que son attitude laissait paraître

Le sujet suivant l'intéressait plus, car si elle l’avait mis sur la table, le sujet concernant les relations diplomatiques entre la république et l’empire sith ce n'était pas fait de façon innocente juste pour faire la conversation. Avec un petit sourire noble et gracieux, elle fit savoir qu’elle appréciait que le Grendo lui pose la question, car c'était le but recherché. 

Hum il se pourrait bien que j’ai quelques idées dit-elle en laissant s'installer quelques seconde de silence comme pour attirer la curiosité du chancelier suprême Comme vous le savez surement je fais partie des familles royales du consortium hapien et sans fausse modestie je connais bien la fille de la reine sa majesté la reine mère Astarta, nous avons étudié ensemble à l’académie royale hapien dit-elle avec une fierté non dissimulée enfin je vous épargne les détails mais j’ai encore des contacts avec eux et j’imagine qu’il ne sera pas trop difficile pour moi de pouvoir me rendre dans l’espace sith avec une petite délégation hapienne en tant que comtesse de Milinar de la maison Vestali et non en tant que sénatrice de la république dit-elle simplement avec sérénité confiante dans son plan oh bien sûr cela représente quelques risques j’en suis consciente mais avec votre avis éclairé et votre sagesse je suis sur que je pourrais mener à bien cette mission si vous jugez évidemment que cela peut se faire dit-elle pour terminé

Évidemment, ceux qui s'étaient renseigné un minimum savaient que la sénatrice du système Zel était originaire du consortium hapien. D’ailleurs elle ne l’avait jamais caché, en revanche peu étaient ceux qui savaient que sa famille faisait partie des quelques rares familles à être issues de la lignée royale hapienne ou du moins de certaines branches de cette dernière. Cela faisait un arbre généalogique extrêmement long et complexe, parfois de plusieurs siècles.
Grendo S'orn
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S'orn évalua soigneusement la proposition de la Sénatrice Vestali, sa méfiance habituelle dissimulée derrière un masque de neutralité. Entrer en contact avec les Siths via une délégation hapienne était une idée risquée mais intéressante. L'opportunité pour le neimoidien d'avoir des informations sur l'état des forces de l'autre côté de la frontière sans éveiller le moindre soupçon. Nul doute que le Ministère de la Défense approuverait cette stratégie.

Fascinant. murmura-t-il finalement, un sourire rusé se dessinant sur ses lèvres. Je suis tout à fait disposé à soutenir votre proposition, Sénatrice. Mais vous devrez m'assurer que vous avez un plan solide pour garantir que nos intérêts ne soient pas compromis. Comment comptez-vous par exemple cacher votre identité aux Sith ? Il serait bien mal venu que nos ennemis du nord découvrent la supercherie et vous prennent en otage pour exiger une rançon, ou pire ... pour vous échanger contre l'un de ces criminels qui occupe nos prisons fédérales ... avant de lâcher froidement. Sachez que notre Gouvernement ne négociera jamais avec des terroristes. mais la possibilité d'obtenir des informations sur l'espace Sith était trop alléchante pour le perfide neimoidien qui voyait en la Sénatrice Vestali une alliée de premier choix dans sa quête insatiable du pouvoir.

Vous conviendrez que cela comporte également d'autres risques, notamment si cela devait déclencher un rapprochement entre le Consortium de Hapès et l'Empire Sith. Le Chancelier se réinstalla confortablement dans son siège, réfléchissant à comment procéder sans provoquer une réaction en chaîne qu'il pourrait regretter. J'ose espérer que vous avez de bons arguments pour convaincre la Reine Astarta d'envoyer une délégation de l'autre côté de la frontière ? Sans vouloir manquer de respect à sa Majesté, cette dernière s'est révélée peu ouverte à négocier tout rapprochement avec qui que ce soit lors des derniers pourparlers de paix ... S'orn avait toujours trouvé la reine Astarta à la fois fascinante et redoutable. Avec sa beauté exotique et son intelligence affûtée, il reconnaissait son habileté politique et son talent pour manipuler les situations à son avantage, mais il savait aussi que ses ambitions pouvaient être dangereuses.

Alors que les deux politiciens continuaient à converser, un droïde protocolaire entra discrètement au sein du bureau du Chancelier. S'orn comprit qu'il était l'heure de prendre congé de la Sénatrice Vestali, son prochain rendez-vous était probablement arrivé. Son emploi du temps surchargé ne lui permettait malheureusement pas de rester très longtemps avec chaque interlocuteur.

Je crains que nous ne devions écourter notre réunion ma chère. dit-il en se levant de son siège et en faisant un geste de courtoisie en direction de la Sénatrice. Soyez assurée que vous avez tout mon soutien dans votre future expédition au sein de l'espace Sith ... du moins officieusement bien sur. esquissant un léger sourire, ses yeux scrutant attentivement le visage de son interlocutrice. Je m'attends évidemment à ce que vous me teniez au courant du moindre de vos avancements.
Zyra Cassandra Vestali
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Zyra restait concentrée et sérieuse elle put cependant s'empêcher d’avoir un léger rictus amusé quand elle se rendit compte que, malgré ses questionnements, le chancelier républicain semble intéressé par son idée. D’un côté, elle le comprend, ses craintes sont tout à fait légitimes, et elle se doit de les apaiser, même si celui-ci vient de lui accorder son soutien.

C’est assez simple dit-elle en prenant sa tablette en commençant à faire glisser gracieusement ses doigts dessus

Zyra fit alors apparaître une image holographique d’une humaine. Les rayons bleutés de sa tablette firent apparaître alors un peu plus nettement la tête d’une jeune humaine à la chevelure brune et aux traits du visage plutôt fins. Elle devait sensiblement avoir le même âge que la Sénatrice du système Zel.

Avec quelques artifices, on peut devenir ce que l’on désiredit-elle avec un léger sourire amusé en faisant passer ses doigts à nouveau sur sa tablette

Le visage de l’inconnu se transforma doucement pour laisser place au visage de la Sénatrice. Zyra se doutait que le chancelier devait avoir déjà deviné qu’il s’agissait d’elle sans avoir besoin de lui révéler la supercherie, néanmoins, elle voulait en être sûre. Cela lui rappela d'ailleurs son exploration sur Mimban où elle avait joué le rôle d'une jeune xenobiologiste du nom de Emilinda Kasard.

Dans ma famille nous sommes tous des Zeltrons chancelier et je n’aurais donc aucun mal a prendre l’identité de l’un d’eux sans avoir besoin de recourir à des procédés aussi poussé que celui que je viens de vous montrer dit-elle simplement avant de ranger sa tablette il n’y aurait aucun soucis chancelier concernant un rapprochement entre le consortium et les sith si c’est moi qui dirige les négociations dit-elle avec assurance même s’il est vrai que la reine mère Astarta et plutôt disons traditionaliste d’autre membre de la famille royale son plus ouvert d’esprit comme sa fille par exemple dit-elle avec un léger sourire la reine mère a beaucoup de chose a gérer et elle n’a pas besoin d’être au courant de tout dit-elle avec un sourire amusé un peu plus appuyé comme si elle avait déjà une idée en tête ce qui était évidemment le cas

La discussion continua sur d’autres sujets plus classiques, mais qui demandaient néanmoins d'être abordés jusqu'à ce qu’un droïde de protocole n’arrive. En tant que chancelier de la République, Grendo S’orn avait de nombreux rendez-vous et elle aurait été impolie d’insister et de rester plus longtemps que de raison.

Je comprends tout à fait, chancelier, dit-elle en se levant à son tour en s’inclinant avec respect devant le Neimoidien Je n’avais nullement l’intention de chercher auprès de vous un soutien officiel étant donné la nature de cette missiondit-elle avant de se redresse je voulais simplement votre avis et surtout votre approbation, si nous devons collaborer plus étroitement et régulièrement ensemble au sein du Sénat républicain dit-elle en faisant référence à son futur poste que le neimoidien voulait lui proposer je pense qu’il est normal que vous soyez au courant de ce que j'entreprends dit-elle en marquant une légère pause passer une agréable journée chancelier dit-elle pour terminer toujours avec sa voix douce et poser en s’inclinant de nouveau en reculant de quelques pas avant de se diriger vers la sortie

Une fois sortie, la sénatrice du Système Zel laissa échapper un large sourire de satisfaction. Le chancelier de la république semblait approuver son idée, et mieux encore, ce dernier venait de lui proposer un poste plus important au sein du Sénat républicain que demander de plus ? Même si elle se disait que cela était peut-être juste une manœuvre de sa part et que rien n'était encore fait, elle n’avait pas envie de bouder son plaisir et de se laisser aller à de douces rêveries.
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