Gary Kovani
Gary Kovani
Messages : 341
Eclats Kyber : 573
Station pénitentiaire « Ergastule VII », Orbite basse de Zellone, cinquième planète du système Zel.

Je tends mon datapad, holo-QR code d’accréditation sur l’écran. L’officier logistique, la mine figée en un rictus sévère, agite son lecteur devant à la recherche du meilleur angle. Une antiquité qui, à lui seul, explicite la manière dont sont gérées les financements de ces lieux de réclusion administrées par les instances Républicaine. L’appareil bip. Deux fois. L’un des voyants, sur le côté, passe de l’orange au vert. Le Zeltron baisse les yeux sur l’afficheur monochrome, fronce des sourcils, avant de me demander, d’un ton glacial :

« Philibert O’callan. Première affectation ? »
« Oui Monsieur. »


Lové dans mon uniforme d’agent d’entretien orange pétant, je me tiens droit, une posture militaire qui, je pense, saura dissiper les prémisses des soupçons irrationnels de mon interlocuteur. Le libéralisme a au moins une chose de bonne : beaucoup d’activités, même au sein des stations prisons, sont sous-traitées à des sociétés privées. Évidemment, cela n’empêche pas les argousins de garder un œil sur les dossiers des employés mandatés. Tout particulièrement ceux des nouveaux. Mais mon CV est béton. En théorie du moins, tant que l’on ne cherche pas trop loin. Un citoyen Noorien sans histoire, comme plus de la moitié du personnel avec qui j’ai débarqué quelques minutes plus tôt. Mon monde natal ne se trouve qu’à une encablure hyperspatial du Secteur Zel : un pool de main d’œuvre bon marché que « Nettoyage Express » exploite éhontément.

« Bien. Tout est en règle. »

Je me retiens de laisser échapper un soupir de soulagement qui risquerait de me trahir. Je le remercie d'un signe de la tête et quitte la file, pour rejoindre un petit groupe agglutiné derrière les portiques de sécurité du hangar N°6. Un grand gaillard, Noorien lui aussi, mais à la carnation bien plus claire que la mienne, m’interpelle, sans la moindre forme de politesse :

« Phillibert ? On est en binôme aujourd’hui. Tu fais tout ce que je te dis. Pas question que tu fasses baisser mes cotas. On est affecté aux quartiers de haute sécurité. Je ne sais pas qui t’a pistonné pour décrocher le gros-lot dès que le premier jour… »

Je laisse son regard suspicieux glisser sur ma silhouette silencieuse. Moi graisser des pates ? Haha. S’il savait. La Force est avec moi, c'est simple. Je l’observe. Il roule des mécaniques, continue son briefing d’un ton autoritaire. Monsieur a de la bouteille, et il n’hésite pas à étaler son savoir-faire.

« On procédera en trois étapes : les cellules vides : je m’occupe du sol, je te laisse les sanitaires… »

J’imagine que le récurage des douches et des WC fait partie intégrante du parcours d’intégration des nouveaux embauchés. Je grimace, pour la forme, sachant pertinemment que j’y échapperai, d’une manière ou d’une même, même si je dois lui ordonner, via la Force, de m’obéir.

« … Et on terminera par les couloirs. C’est bon t’as pigé ? Tu dis rien… Soit t’es un bon, soit tu bites quedal. »
« J’ai pigé. Cellules, sanitaires, couloirs. »
« On verra. Bon. Tu me suis, et surtout tu traînes pas. Y’a des caméras à tous les niveaux. Si t’écartes du trajets prévu, tu seras viré et je peux dire adieu aux primes. Déconne pas hein. »


J’opine du chef. Sur ces belles paroles, il volte-face, et fonce d’un pas dicté par l’envie d’obtenir son pécule, vers la pièce située plus au fond. Au-dessus de la porte coulissante laissée ouverte, une enseigne lumineuse nous invite à entrer dans le local de maintenance. Une bien jolie expression pour décrire un placard à balais grand format, ou s’étendent sur plusieurs mètres des rayonnages garnis : chariots sur répulseurs, seaux, serpillières soniques, chiffons cinétiques et éponges hydrophages. Ainsi que des flaçons d'huile de coudes. Non, je déconne. Bref. J’ai parcouru pendant le trajet hyperspatial le mémo de bienvenue : je suis au top sur le matériel et son utilisation…

Sans perdre de temps, j’agis en miroir de mon coéquipier, l’esprit occupé par d’autres pensées :

Pablo Espozito. Un Jedi gardien Alsakanien dans la force de l’âge, capturé sur Celegia aux premières heures de l’Exode. Les indics du Bureau de Recherche des Jedi Disparu ont mis plus de trois ans avant de retrouver sa trace, pourtant toute proche. Il est retenu prisonnier ici, depuis cinq ans, en attente d’un jugement partial qui menace de ne jamais être rendu. Aucun transfert n’est prévu pour lui… Tout porte à croire qu’il moisira encore de longues années dans sa cellule si rien n’est tenté… Et c’est justement là que j’interviens : pour tenter un truc. J’ai passé une dizaine de jours sur Noori pour décrocher un job chez « Nettoyage Express », la seule entreprise d’entretien agréée pour récurer la station pénitentiaire, payée avec les deniers des honnêtes citoyens. Je suis si près du but, mais le plus compliqué reste à faire.

Cellule HS-27-08. Quartier de haute sécurité, section 27, box N°08. J’ai étudié le plan de la prison. Mais, maintenant que j’y suis, un vertige menace de faire vaciller ma volonté. Sur le papier le plan est extrêmement risqué, en réalité c’est encore pire.

« Bordel Phil’ ! T’es déjà en train de rêvasser ! Bouge ton cul ! »

Je sursaute. Mes réflexions m’ont poussé dans mes pensées bien plus profondément que je ne l’avais estimé. Il faut que je fasse profil bas jusqu'à ce qu'une opportunité se présente.



****


Deux heures plus tard,

Mes doigts gantés, crispés sur un chiffon humide, glissent sur la plaquette luminescente. Section 27. Enfin. Difficile d’imaginer la taille et la complexité des niveaux depuis l’extérieur de la station. J’ai les avants bras en feu, à force de brosser le sols et closions. Derrière nous, tout brille comme un miroir. Je siffle, pour attirer l’attention de mon binôme. C'est le moment de passer à l'action.

« Faut que je pisse »
« Putain t’es pas sérieux ?! »
« Qu’est-ce que ça peut foutre ? Je vais nettoyer derrière de toute façon. »
« Bordel… Phil… Fait chier. Tu vas me le payer, j'te jure... »


Il décroche le comlink jusqu’alors fixé à sa ceinture, et le porte à ses lèvres.

« Équipe de nettoyage 12. J’ai un code 7. Je répète code 7. Veuillez nous envoyer un superviseur. »

Je fronce des sourcils. Un code 7 ? Je crois avoir lu quelque chose là-dessus. Ils ont vraiment un code dédié aux arrêts pipi ? Je soupire.

« Faut vraiment un superviseur pour que j’aille pisser ? »
« C’est le règlement. Pour toute pause non prévue ou déviation du plan d’entretien approuvé. En plus il n’y a pas de caméra dans les sanitaires, alors… »
« Ok… Ok ! »


Moins d’une minute plus tard, un jeune surveillant humain ou proche-humain, si j’en crois son visage juvénile et son uniforme gris, apparaît à l’extrémité du couloir. Ses bottes claquent et laissent derrière des traces sur le sol fraîchement nettoyé. Je peux lire, sans mal, l’exaspération sur le visage de mon partenaire.

« Dépêche-toi. Si on prend du retard, on peut adieu à la prime de ponctualité. Je vais commencer le prochain couloir. Grouille. »

Je l’ignore et emboîte sans un mot le pas du maton qui m’escorte jusqu'au bloc sanitaire le plus proche. J’entre en premier. Il reste sur le pas de la porte. Son regard inquisiteur m’arrache un frisson alors que je me place devant l’urinoir. Je baisse ma braguette, et… Bon, on va passer sur les détails. Les secondes s’égrènent, toujours un peu plus gênant. L’homme, derrière, grogne d’impatience. Je lance, par-dessus mon épaule :

« Désolé, mais je bloque quand quelqu’un me regarde, vous pouvez vous tourner quelques instants ? »

Il grommelle, mais obtempère. Ce gars est une véritable porte de prison. La gueule de l’emploi. Très drôle. J’aurais éclaté de rire si je n’étais autant à cran. J’inspire. Je vais vous avouer un truc, un secret : je n’ai pas envie de pisser. Non. C’est un subterfuge. Abusé, le gars se retourne donc. Aussitôt je passe à l’action. Je bondis sans un bruit dans son dos. Mon avant-bras s’enroule autour de sa gorge, ma seconde main plaquée sur son front pour lui interdire toute rotation. Il se débat par réflexe, surpris, désemparé. Je peux sentir la peur et la stupeur transpirer de chacun de ses pores. J’approche ma bouche de son oreille et lui chuchote :

« Tu es très fatigué, il faut dormir maintenant… »

Un conseil, un ordre, un commandement. La Force vibre entre mes mots, imbriquée dans mes intonations. Il se fige soudain, abandonne le combat. Ses yeux roulent dans leurs orbites, ses paupières clignent encore quelques instants avant s’abattre lourdement. Je le dépose délicatement sur une cuvette. Il menace de tomber de coté... Alors, habilement, je cale sa tête contre le dérouleur de papier toilettes. Je recule, sourire au bord des lèvres. La scène vaut se pesant de caca(huètes).

J’expire enfin, libéré d’un poids infime. Bon. Le plan commence sans accro… Mais si je traîne trop, je risque d'éveiller la sécurité : le garde n'est pas sensé disparaître. Je me déshabille rapidement. Puis retire les vêtements de l’endormi. Il a sombré si profondément que même le hurlement de la chasse d’eau ne saurait le réveiller. Enfin, j’enfile l’uniforme. Je nage un peu dedans. Mais ça devrait le faire. Enfin, je crois. Dans le doute, je me glisse hors des sanitaires, d'une démarche volontaire, en veillant bien à tourner le dos aux caméras : au cas quelqu'un aurait payé le supplément pour l’option « reconnaissance faciale ». J’en doute, mais on n’est jamais trop prudent.

Une trentaine de pas. Je les compte, pour m'occuper l'esprit et rester alerte au travers de la Force. J’arrive devant la cellule 08. Une porte en acier, anonyme si ce n'est le numéro tagué en blanc au pochoir. Je pose la main dessus, sonde l’intérieur. Je ne détecte rien. Aucune présence. Un terrible doute m’étreint : et si Pablo était mort ? Le BRJD se serait fourvoyé ?! Peste !

Je dois en avoir le cœur net ! Je presse ma seconde main sur le pad tactile d’ouverture. Je n’ai ni le code ni les authentifications indispensables pour l’ouvrir dans les règles de l’art. Mais j’ai été perceur de coffre dans une autre vie. Yeux mi-clos, je laisse la Force sonder la serrure électronique. Une carte, des câbles. Deux connecteurs. Je ressens le flux de l’électricité. D'une pichenette télékinétique, je débranche la minuscule fiche d’alimentation. L'écran s'éteint. Les verrous magnétiques claquent en se rétractant. Je loue alors l'éthique Républicaine : Dans toutes les installations, en cas de panne grave, comme des coupures de courant, toutes les portes de la station se déverrouillent pour permettre l'évacuation des prisonniers et du personnel. Règle élémentaire de sécurité. Les prisons n’échappent pas à cette doctrine humaniste. Dans d’autres secteurs on laisserait crever les détenus sans états d’âmes...

Enfin, d’une ultime pression dans la Force, j’aide la porte à glisser dans ses glissières, pour disparaître dans la cloison épaisse. J’entre. La cellule est vide…

Mes tripes se nouent. Mon estomac se contracte. Un terrible pressentiment chasse toutes les questions. C’est déjà trop tard.

La porte se referme et se reverrouille derrière moi. Je suis pris. Et merde... comme on dit.
Zyra Cassandra Vestali
Zyra Cassandra Vestali
Messages : 619
Eclats Kyber : 775
Zyra se trouvait allonger sur un luxueux canapé recouvert de tout un tas de coussin très classieux le tout dans des teintes de couleur allant du rouge au violet en passant parfois par de légères nuances d'orée. Confortablement installée, elle consultait les dernières nouveautés en terme de réglementation juridiques républicaines histoire d'être toujours et mise au courant de l'évolution de cette dernière. En tant que Sénatrice du système Zel elle se devait être irréprochable à ce niveau-là, et même si cela l'ennuyait parfois fortement elle ne pouvait échappera cette corvée. Forte heureusement sa mémoire eidétique l'aidait à se souvenir des passages importants et parfois de légers détails disons plus subtiles. Comme signe de son ennui, elle fit bouger avec grâce et élégance sa main dans sa belle chevelure aussi d'orée qu'un champ de blé en plein été avant de se lever. Elle ordonna d'une voix ferme à l'unité centrale de la pièce de mettre le texte qu'elle venait de lire en lecture automatique alors qu'elle se tournait vers une robe de soirée installée sur un mannequin. Il s'agit d'un véritable chef-d'oeuvre selon elle , cette robe était née de ses mains et elle se sentait l'envie de continuer à travailler sur cette œuvre d'art. Mais à peine eut-elle commençait qu'elle reçut une communication , elle soupira légèrement avant d'autoriser la communication.

- Lady Vestali la cible AZ-624 et arriver au point désiré par votre altesse affirma une voix masculine qu'elle ne connaissait que trop bien car il s'agit d'un de ses proches serviteurs qui lui servait souvent de majordome

- Oh vraiment ? Dit-elle faussement surprise avec un léger sourire amusé parfait l'opération peut donc entrer dans sa phase finale dit-elle plus sérieusement

- Bien votre altesse j'ai pris la liberté de faire déjà se mettre en route celle que vous attendiez elle sera là dans un peu moins d'une heure dit-il avec respect et déférence vis-à-vis de la belle sénatrice qui était aussi la régente de la planète Zeltros.

- j'apprécie votre prise d'initiative intelligente mon chère Zalerion faite le nécessaire pour que tout se passe au mieuxdit-elle simplement

- Bien votre altesse dit-il d'une voix un peu plus faible en s'inclinant derrière son communicateur comme si la belle Zeltronne se trouvait devant lui

Elle attend patiemment et elle trépignait d'impatience de voir le résultat d'un piège qu'elle avait tendu au jedi depuis plusieurs mois. Quand la femme en question arriva et lui indiqua simplement son luxueux et confortable siège devant son bureau fait de bois noble du monde de Zeltros et couvert de gravure très styliser dans des motifs or et parfois argenté. Elle s'installa un peu plus confortablement dans ses coussins et observa intensément la jeune femme pour lui mettre un peu la pression tout en se servant un verre d'un vin fruité extrêmement coûteux.

- J'espère tu es prête ? demanda t-elle avec un regard inquisiteur

- Oui, Dame zyra répondit t-elle sous pression en faisant abstraction de Zyra ou du moins elle essayer afin de se concentrer sur ce qui s'afficher soudainement devant elle sur un écran digitale de couleur bleuté

Quelque temps plus tard non loin de là dans le système Zel dans un quartier de haute sécurité une proie venait de tomber dans le piège tendu par la Sénatrice. Dans la pièce où se trouver le noorien une petite lueur s'alluma au centre de la pièce et un petit droïde quadrupède s'ouvrir légèrement et une plaque circulaire se déploya avant de faire apparaître une silhouette holographique dans des tons bleutés. Il s'agissait d'une femme habillée de façon très noble et élégante mais dont l'hologramme ne laisser pas entrevoir le visage n'y même la couleur de ses vêtements ou de sa peau. Même ceux sur quoi elle était assise sembler n'être présent qu'au vu de sa position assise et de quelques reflets légèrement cyan sur les extrémités de celui-ci. De plus sa voix semblait être légèrement modifiée comme en témoigner les quelques intonations disons parfois plus robotique.

- Bien le bonjour à vous Mr Kovani c'est n'est pas très poli de faire irruption chez quelqu'un sans y être invité, vous savez ? Dit-elle avec une voix douce et même si on ne voyait pas son visage on pouvait discerner un léger sourire au son de sa voix

La silhouette mystérieuse prit ce qui ressemblait à un datapad dans les mains et ajouta

- Jolie CV , usurpation d'identité , effraction dans une prison de haute sécurité républicaine , agression sur un agent de l'ordre et je ne fait que prendre le haut de la liste vous savez Mr Kovani qu'avec moins de la moitié des charges retenues contre vous seriez assurément mise en prison de haute sécurité durant le reste de votre vie ? Dit-elle en laissant un léger moment de réflexion avant de reprendre vous avez beaucoup de talent et ce talent mériterait d'être mieux utilisé pour servir la république afin de défendre les valeurs que celle-ci défend vous ne pensez pas ? Oh j'oubliais dit-elle en mettant une main sur sa bouche en ayant une expression faussement désolée, mais plus amuser, je ne me suis pas présenté, je suis Madame V. Johnson dit-elle simplement

Après son intervention, quatre droïdes de combat lourdement armée situé aux quatre coins de la pièce avancèrent légèrement d'un pas en avant vers le jedi. Ils étaient à peine éclairés et leurs armes n'étaient pas braquées sur l'individu qui venait de faire irruption dans la pièce , ils étaient justes là pour mettre un peu la pression sur gary kovani mais aussi surtout pour le dissuader de tenter quelque chose de stupide du moins selon Zyra.
Gary Kovani
Gary Kovani
Messages : 341
Eclats Kyber : 573
Silence et obscurité. Seul le grondement sourd de la ventilation me tient compagnie. Intérieurement je peste. Bordel ! Une sombre colère, erruction de ma frustration menace de fendre ma raison. Une pulsion me noue les tripes : celle qui me dicte d'arracher la porte blindée de ses gonds pour m'enfuir le plus vite possible. Je secoue la tête. Non. Mes humeurs frisent l'ébullition, mais mes années d’entraînement prédominent toujours. Alors, au lieu de tendre les bras pour faire un appel irrationnel aux pouvoirs de la Force, je pose mon séant sur le sol frigide. J'inspire, expire. Lentement. Je parviens à contenir le coté obscur dans les tréfonds opaques de mon inconscient.

Jambes croisées, avant-bras posés sur les genoux, je me laisse glisser dans un état méditatif. Ici et ailleurs à la fois. Mon rythme cardiaque ralenti, ma pression artérielle décroit. Les hormones du stress quittent mon hémoglobine. En quelques secondes seulement, je suis devenu un monolithe de sérénité indéracinable. Mes sens se tournent vers l'intérieur. Les ténèbres, le froid, le craquement sinistre de la coque réchauffée par les timides rayons du l'astre lointain, disparaissent de ma conscience. L'environnement se dissous autour de moi. Je flotte dans un néant intangible. Je me retrouve alors face à moi même.

Mes pensées se ré-assemblent. La confusion s'évapore, dispersée par le feu ardent de mon intuition... Et enfin la sordide vérité me saute au visage... It's a trap... comme dirait l'autre.

Un piège, oui ! Ils m'attendaient. C'est la seule et unique explication possible. Dans le cas contraire, j'aurais été stoppé bien plus tôt. Mais pourquoi ? Pourquoi jouer cet improbable jeu de dupe ? Me laisser pénétrer leur sécurité pour m'emprisonner ? Ils auraient pu tout simplement me cueillir dans le hangar. Cela n'a aucun sens...

Et comment ? Comment ont-ils su que j'allais venir ? Un terrible frisson d’inquiétude me hérisse l'échine. Est-ce que Pablo a un jour été sur cette station ? Bordel... Toute cette opération a été montée sur une fausse rumeur savamment distillée dans les réseaux de contacts utilisé par le Bureau de Recherche des Jedi Disparus... Nous nous sommes fait avoir sur toute la ligne, j'y crois pas...

Au moment où ces révélations prennent consistance, une lumière s'allume. Blafarde, fantomatique, morbide même. La porte s'ouvre. J'inspire une dernière fois, à plein poumon. L'oxygène ravive ma conscience, ranime mes muscles. Je me relève, lentement. J'ouvre les yeux. Un hologramme projeté depuis une plate-forme mobile équipée de quatre pattes arachnoïdes s'avance.  Une projection brouillée. Sciemment brouillée. Mon interlocutrice tient à garder son identité secrète. Sa gestuelle est celle d'une femme aux manières très distinguées. Précise, fluide, calculée. Ses vêtements bien que travesti par des filtres trompeurs témoignent d'un haut statut social... Mais tout pourrait avoir été mis en scène pour me duper, une fois de plus. Alors je me concentre sur la voix aux accents robotiques, elle aussi déformée. Je l'écoute, en silence, tandis que quatre droïdes lourdement armés se positionnent pour me tenir en joue. Je soupire. Il faut lui reconnaître au moins une qualité à cette inconnue : l'art de la mise en scène dramatique.

Je lève lentement les deux mains, paume face aux droïdes, et je réponds enfin :

« Madame V. Johnson, j'aimais pouvoir dire que tout le plaisir est pour moi... »

Son véritable patronyme ? Bien sur que non. Mais je ne relève pas. Mon ton est froid, calme. La peur n'a aucune prise sur mon esprit, tant que j'en garde pleinement le contrôle. J'ai vécu des situations bien plus... difficiles.

« Vous savez, de nos jours, il suffit d'être qualifié de Jedi pour finir au fond d'une geôle, sans procès, et pour le reste de sa vie. Donc, excusez-moi de me montrer aussi direct : mais la liste de vos griefs importe peu... Surtout que les valeurs défendues par la République ne s'applique plus aux membres de mon Ordre. »

Je baisse enfin les bras, que je crois aussitôt dans mon dos. J'arpente alors la cellule, de long en large, ignorant la présence des droïdes.

« Je dois reconnaître que je n'ai rien vu venir. Un piège savamment orchestré. J'imagine que vous me pistez depuis des jours... Et que ce n'est pas mon talent qui m'a permis d'être embauché comme agent d'entretien et de passer tous les contrôles. En vérité, un élément m'intrigue vraiment : qui êtes-vous ? Je veux dire : vous n'avez pas le profil du parrain du crime habituel. Vous vous cachez derrière un hologramme, vous dissimulez votre identité. Vous avez quelque chose à perdre dans cette histoire. J'imagine que votre visage ou votre voix pourrait m'être familière... Ou pourrait me donner des indices suffisant pour vous confondre. Vous êtes donc une personne publique, connue. Que vous ayez pu organiser ce simulacre au sein même d'une structure Républicaine sécurisée démontre que vous avez une grande influence. Politicienne ? Haute fonctionnaire ? Richissime industrielle ? Je ne saurais le dire. Mais vous avez assez de poids et de moyens pour contraindre, d'une manière ou d'une autre, le personnel de cette station à vous obéir... Mais pourquoi cette station en particulier ? Peut-être parce que vous œuvrez dans ce secteur de l'espace Républicain où vos moyens de pression sont les plus efficaces. »

Je la regarde enfin, droit dans les yeux.

« Je pourrais continuer longtemps. Il suffirait que vous commettiez une seule erreur : un mot, un non-dit, une allusion quelconque, et je pourrais, par déduction, percer votre identité à jour. On ne m'appelle pas le « Détective » Jedi pour rien. Tout n'est qu'une question de logique, de probabilité et de relations de cause à effet... »

Je soupire.

« Mais ni vous ni moi n'avons le temps et l'envie de gaspiller notre temps et notre salive, j'imagine. Vous m'avez eu, avec brio. Je suis bon perdant. Si vos intentions avaient été néfastes, je serais déjà mort ou incarcéré. Ce qui signifie, vu tous les moyens déployés, que vous avez besoin de moi pour accomplir quelque chose de précis, qui ne doit en aucun cas être relié à vous. Une mission que je n'aurais jamais accepté d'accomplir dans d'autres circonstances. Alors, évitons de tourner autour du pot : je n'ai pas le choix, et vous avez besoin de moi.

Juste une chose cependant : qu'ai-je à y gagner ?

En tout cas, sachez que je me sens flatté par les précautions prises, mais je vous assure que vous n'avez pas besoin de ces... droïdes. Vous m'avez confiné dans une cellule d'une station hautement sécurisée orbitant autour d'une géante gazeuses... Ce n'est pas comme si j'avais des opportunités de fuite... D'autant que ces machines peuvent être piratées. Il suffirait qu'un petit malin s'introduise dans leurs systèmes pour que vous soyez prise la main dans le sac, non ? Je me suis déjà fait avoir un fois...

Rappelez vos chiens de garde et dites m'en plus, Madame V. Johnson, sans ronds de jambes cette fois. Vous avez toute mon attention. »
Zyra Cassandra Vestali
Zyra Cassandra Vestali
Messages : 619
Eclats Kyber : 775
La femme ne dit rien et laissa le jedi s'exprimer tout en réfléchissant à quoi lui dire et comment formuler cela pour qu'il puisse accepter l'offre qu'elle s'apprêtait à lui faire.

- Plus aux membres de votre ordre vous dites ? Au contraire je pense que les valeurs de la république s'appliquent toujours à ceux qui sont prêts à se battre pour elle qu'on soit jedi ou non. Il est triste que la république et décider d'exclure les jedi ils permettaient selon moi de tempérer l'empire sith et maintenant que la république n'a plus ses gardiens nous allons vers des temps bien difficile dit-elle pour terminer d'une voix un peu mélancolique avant de légèrement soupirer de façon presque blasée

Concernant votre interrogation quant à mon identifier peut-être qu'un confrère d'une grande corporation industrielle galactique dans ce secteur me doit une faveur ? , quoi qu'il en soit comme je viens de la dire précédemment sans les jedi le risque de conflit avec l'empire sith s'accroît et cela n'est vraiment pas bon pour le commerce et mes affaires risquent d'en partir dit-elle pour finir en guise d'explication

Evidemment Zyra n'était pas une richesse industrielle mais il était important qu'il le pense ou du moins qu'il envisage cette hypothèse avec sérieux afin de l'éloigner de la vérité. Ce petit détail fut lâché de façon naturelle et mise en forme de façon habile afin de tromper le jedi.

Je crois que nous nous sommes mal compris Mr Kovani je n'ai pas besoin de vous dit-elle en marquant une légère pause vous en revanche vous avez besoin de moi ne serait est ce que pour sortir d'ici dit-elle avec un léger rire amusé quelque peu robotique blague à part je vais vous donner les informations que vous recherchez sur le jedi du nom de Pablo Espozito dit-elle en marquant une nouvelle pause 

Un des droides avança lentement vers le jedi capturé dans cette cellule. Il n'était pas agressif et ne pointait par le jedi de son blaster puis une fois arrivé a quelque pas de gary kovani une petite lumière verte s'illumina au niveau de son torse une petite ouverture laissa échapper un petit bruit et une tablette de donnée sortie presque en entier et le droide la prit dans une de ses mains et la tendit de façon mécanique au jedi.

Il est détenu dans une prison un peu spéciale sur Dantooine quand je dis spéciale il ne s'agit pas d'un quartier de haute sécurité du moins pas en apparence puisque le complexe et cacher sous terre et a sa surface il n'y a qu'une simple ferme tenue par des agents républicains habillés en civil dit-elle en marquant une pause dans ce complexe il n'y a que 5 cellules et celui que vous chercher a dans l'une d'elle ne n'est pas pu avoir d'informations supplémentaires sur les autres détenus je n'ai pas non plus d'information sur les forces républicains sur le lieu cependant vous avez moins d'un mois si vous voulez agir après il sera transféré vers une autre prison mais j'ignore laquelle dit-elle simplement en marquant une pause j'espère que c'est quelques informations pourront vous aider à sauver celui que vous chercher bien évidemment vous n'êtes pas obligé de me croire mais quel intérêt aurait je a vous mentir ? Vous tendre un piège ? Cela est déjà chose faite non ? Et puis qui sait par la suite je pourrais nos chemins pour être amené à se recroiser dit-elle pour conclure
Gary Kovani
Gary Kovani
Messages : 341
Eclats Kyber : 573
« Triste que les Jedi aient été exclus ? »

J’ai conservé mon calme autant que possible, les doigts crispés, la mâchoire serrée. Seule la présence des droïdes armés tempèrent encore mes propos. Plutôt que de déverser des diatribes aussi arides que les sables de Tatooine, j’opte pour un sarcasme grinçant mais plus politiquement correct :

« Allez dire cela à mes frères et sœurs tombés sous les tirs des soldats un peu trop zélés, ou jusqu’à ce jour emprisonnés dans des pénitenciers tels que celui-ci. Ils sauront probablement mesurer la tristesse de la situation, effectivement… »

Ces quelques mots me convainquent que mon interlocutrice évolue dans des sphères bien éloignées des réalités sordides du terrain. Une riche industrielle ? Peut-être. Peut-être pas. Mais cela n’a plus aucune importance. J’ai face à moi l’hologramme travesti d’une femme nimbée de grands idéaux qui ne trouvent plus d’échos dans les nouvelles doctrines édictées par le Chancelier S’orn. Maudit Neimoidien. Si, à cet instant précis, il s’était tenu juste devant moi, j’aurais sans hésiter rompu mes serments et sombré dans la plus profonde obscurité en plongeant mes griffes lasers dans sa poitrine. Un fantasme n’a pas sa place ici et maintenant. Alors je le range sagement dans une partie bien cachée de mon esprit où je saurais le retrouver le moment opportun. Je soupire.

« A vous entendre, il semble que les Jedi soient les chiens de garde de vos frontières, comme si notre unique dessein consistait à lutter contre les Sith, au péril de nos vies, et ce jusqu’à la fin des temps galactiques. Mais que pouvons-nous faire ? L’obscurité nous entoure, aussi immuable que la lumière. Nul ne pourra jamais la faire disparaitre : ceux qui s’y sont essayé ont toujours fini par sombrer à leur tour. Le rôle de notre Ordre est avant tout de guider les âmes vers la lumière, afin qu’elles se détournent d’elles-mêmes des ténèbres. Vouloir combattre les Sith, par principe, ne faut que renforcer la haine et la colère qui les alimente, et qui pousse bien d’autres à rejoindre leur rang… Mais je parle là de concepts métaphysiques qui dépassent vos considérations mercantiles j’imagine… »

Le commerce… Devrais-je sacrifier mes idéaux pour le profit d’une privilégiée ? Je secoue lentement la tête. Qu’il en soit ainsi, si cela me permet de sauver l’un des nôtres :

« Pablo est donc toujours en vie ? »

Je ne parviens pas à faire taire mon soudain intérêt. A quoi bon le nier de toute façon ? Ma présence ici démontre à elle seule toute l’importance que je lui donne. Le tas de ferrailles anonyme me tends une tablette, que je saisis immédiatement. Mon index ganté glisse sur l’écran tactiles. Les lignes de textes et images qui défilent dessus corroborent les propos de mon interlocutrice. Dois-je la croire sur parole ? Tout aurait pu être falsifié… Mais dans quel but ? Quel aurait été son intérêt de m’attirer dans un pareil guet-apens s’il lui avait suffit de faire courir cette simple rumeur pour que je me rende de moi-même sur Dantooine…

« Vous marquez un point. Je ne vous vois, moi non plus, aucun intérêt à me mentir. Vous auriez pu aisément m’attirer sur Dantooine avec pareilles informations. S’il a fallu concevoir ce piège pour me les remettre, c’est qu’elles sont donc vraies… Même si les détails laissent à désirer. M’enfin, je suis déjà parti en mission avec bien moins d’informations sur les menaces potentielles. »

Je relève enfin les yeux, plus sérieux que je ne l’ai jamais été :

« Madame V. Johnson, qu’attendez-vous de moi exactement ? Rien n’est gratuit dans cette galaxie, exceptée la violence qui consume notre époque troublée. Vous savez que dès que j’aurais quitté cette station, j’irai immédiatement pour Dantooine. Vous n’aviez pas besoin de me piéger pour me convaincre d’y aller. Alors pourquoi ? Pourquoi ce piège ? Que vais-je devoir accomplir dans votre intérêt que je n’aurais jamais accepté sans avoir ces droïdes de combats autour sur moi ? »

La question me brule les lèvres, s’anime d’une volonté propre et fuse bien avant que ma conscience n’ait le temps de la retenir. Une question futile, puisque je n’ai de toute manière plus le choix maintenant. Pour sauver des vies, je me dois de devenir son pantin…
Zyra Cassandra Vestali
Zyra Cassandra Vestali
Messages : 619
Eclats Kyber : 775
La jeune femme à la chevelure blonde resta à nouveau silencieuse et écouta très attentivement les paroles du jedi fait prisonnier et ceux sous le regard attentif d'une autre femme qui abordait un sourire de satisfaction qu'elle ne chercha pas à dissimuler. Visiblement, la discussion semblait prendre une tournure intéressante.

En effet je ne m'y connais pas trop dans tout ce qui est métaphysique comme vous dites, mais bon à chacun sont domaine de spécialité, vous ne penser pas Mr kovani ? et oui votre confrère jedi et toujours en vie pour combien de temps encore ? cela dépendra de vous du moins en partie dit-elle en marquant une légère pause disons que j'ai un contact à qui je dois une faveur dit-elle en insistant légèrement sur le terme faveur et je pense que cette personne pourrait avoir besoin de vos talents dans l'avenir, je reviendrais vers vous d'une façon ou d'une autre enfin pas moi personnellement, mais je pense que vous m'avez compris dit-elle en acquiesçant un petit sourire si nous sommes d'accord je ne vais pas vous retenir Mr Kovani je vous souhaite de réussir dans votre entreprise concernant votre confrère pablo

À peine eut t-elle fini de parler que le droïde qui c'était avancer pour donner la tablette de données à gary se recula et les trois autres firent de même pour finir presque dos au mur. La porte derrière le jedi s'ouvrit le laissant libre de sortir. Zyra n'ayant rien de prévu de plus il pourrait sortir librement à sa convenance et continuer son travail ou bien repartir directement de la station.
Gary Kovani
Gary Kovani
Messages : 341
Eclats Kyber : 573
« Ces informations contre un service donc ? Intéressant… »

J’arque un sourcil, intrigué. Peut-être même un peu déçu… Toute cette débauche de moyen pour ça ? Je m’étais attendu, je l’avoue, à quelque chose d’un peu plus… atypique. Imperceptiblement, inconsciemment même, la tension qui maintenait mes muscles bandés s’étiole lentement. Le face à face touche à sa fin. Malgré ses méthodes douteuses, et la présence intimidante des droïdes de combat, les intentions de cette femme m’apparaissent honnêtes. En tout cas, la Force ne m’envoie aucun signe m’invitant à croire le contraire. Entre mes doigts, virevolte le précieux datapad, alors que je me perds quelques instants dans mes pensées. Pour quel genre de service, exactement, aurait-on besoin d’un Jedi ? Certainement pas un service d’Escort-boy… Quoi que. J’imagine qu’il existe en cette galaxie des tordus avides de s’essayer à l’amour charnel en apesanteur, grâce à la télékinésie… Je secoue la tête. Mes lèvres s’étirent. Timide sourire. Je ne peux m’empêcher de m’amuser de la situation :

« Une sacrée faveur que vous devez ! Tendre un piège à un Jedi, le capturer, le tenir en respect, lui vendre des informations sensibles et probablement illégalement glanées… Tout cela pour payer une dette ? Et bah… C’est du sérieux. J’imagine que je n’aurais pas plus d’information quant à la mission, et qu’un jour, au moment où je m’y attendrais le moins, j’aurais soudainement de vos nouvelles ? »

Je laisse échapper un petit rire amusé. Quelque peu nerveux, je l’avoue. La tension retombe, et avec elle mes nerfs lâchent. Derrière cette soudaine façade plus décontractée, une partie de mon esprit cogite en tout sens. Je crains, une fois encore, de devoir mettre mes principes de coté pour parvenir à sauver l’un de mes frères. Que vais-je devoir accomplir pour rembourser les dettes colossales de Madame V. Johnson hein ? Certainement quelque chose d'illégal, de contraire au Code, et qui requiert les talents particuliers d’un utilisateur de la Force. Ce ne pourra pas être pire que de percer des coffres avec Kazorof... Je survivrai. Enfin, je l'espère. Je jette enfin un coup d’œil par-dessus mon épaule, sur ce rectangle de lumière qui découpe la paroi gris dépressif. Les droïdes ont reculé. La voie est libre. Je dois réprimer la subite envie de courir jusqu’au vaisseau le plus proche… Mais je doute que tous les gardiens de cette station soient à la solde de cette femme. Une poignée probablement, quelques gradés placés à des postes stratégiques. Impossible de graisser les pattes, ou de menacer plusieurs centaines d’hommes et de femmes. Il me faut donc continuer d’agir avec prudence… Car une fois la cellule abandonnée, le pacte sera entériné, et j’imagine que Madame nierait toute implication dans cette histoire si je devais me faire prendre.

« Si nous en avons fini pour aujourd’hui, Madame… Veuillez m’excuser, mais j’ai encore quelques couloirs à récurer… J’ai un binôme qui m’attend. Pour lui, je suis aux toilettes depuis plus de vingt minutes… Hmmm… Je ne préfère pas savoir ce qu’il va finir par s’imaginer. Croiser son regard accusateur me donner déjà des frissons, héhé… Bref. On se tient au jus comme on dit hein ? »

Sur ces belles paroles, je m’esquive, non sans esquisser une maladroite révérence. Je quitte la cellule. La porte se refermer dans mon dos, en sifflant. Le claquement sourd des verrous magnétiques m’arrache un sursaut. Je ne suis pas passé loin de finir au trou cette fois… Mais qui est donc cette foutue Madame V. Johnson ? Comment peut-elle avoir le bras aussi long ?! Il va falloir que je creuse un peu… Plus question de me laisser surprise de la sorte.
Zyra Cassandra Vestali
Zyra Cassandra Vestali
Messages : 619
Eclats Kyber : 775
La femme ne dit pu un mot l'hologramme disparu soudainement dans un petit bruit le même type de bruit que lorsque qu'on éteint un écran vidéo ou du moins cela s'en rapproche. Les droïdes reprirent leur place et quand le jedi fut partit la porte se referma dans un bruit de métal. Loin de la une ravissante jeune femme laissa retomber la pression sur c'est épaule alors qu'elle se lève du siège situé derrière le bureau fait de bois noble duquel elle avait pu avoir une discussion avec le jedi. Elle s'adressa à la noble personne en face d'elle qui terminait de boire son verre de vin. 

Ai-je été à la hauteur maîtresse ? Demanda t-elle avec un léger tremblement dans la voix et en s'inclinant légèrement en avant

Zyra se leva doucement et approcha lentement avec un sourire aux lèvres elle pouvait sentir la pression sur les épaules de celle qui faisait partie de ses doublures et dont elle prenait grand soin. En contrepartie, ses exigences vis à vis de ces dernières étaient assez élevées. Elle prit grand plaisir à prendre son temps d'avancer comme si elle s'avouerait la peur qu'elle instillait chez celle qui s'était fait passer pour elle-même même si elle n'avait donné aucune information sur l'identité de la personne dont elle était la doublure.

C'était ....dit-elle en réfléchissant correct dit-elle avec un large sourire en déposant une légère et douce caresser sur le visage de celle qui faisait partie de ses dames de compagnie il y a encore du travail mais cela viendra avec le temps dit-elle en continuant d'avancer pour prendre place sur le siège de son bureau situé dans le palais de la capitale du monde de Zeltros dont elle était la dirigeante. 

Pour zyra il était important de féliciter ceux qui travaillaient pour elle quand il le méritait, mais il ne fallait pas non plus qu'ils ne prennent trop rapidement une confiance excessif en eux. Elle fit simplement un signe de la main pour congédier sa servante avant de réfléchir aux nombreuses possibilités que cela lui offrait. Assurément, elle comptait bien utiliser ce jedi à ses fins personnelles, il fallait que l'investissement soit rentable, même si pour elle l'amusement provoqué par la situation valait son pesant de crédit. Après tout quand on a les moyens on peut se permettre quelques caprices non ? Qui sait ce qu'il adviendra par la suite.
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
skin made by
© jawn