Darth Khorog
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Ciutric IV
Espace Neutre - En orbite



Le vide spatial était morne, d’une indicible apathie, et semblait observer Darth Khorog tout autant que lui guettait … quelque chose dans cette immensité sans-vie. Intérieurement le Grand Inquisiteur n’était que colère, comme à son habitude, mais pas uniquement. Il était … perplexe. Un peu comme si quelque chose le travaillait. Ce n’était pas cette petite faim passagère qui lui donnait de temps à autre l’envie de croquer un petit twi’lek ou autre chose, mais une idée qui revenait souvent dans ses pensées. Ses dernières accaparaient l’attention du Sith qui se trouvait debout derrière l’épais vitrage qui le séparait d’une mort horrible dans l’espace. Il observait cet immense planète, si densément peuplée et souvent convoitée par l’Empire Sith durant un temps. Lui-même aimerait bien mettre la main dessus. Ciutric IV, monde neutre, était une plaque tournante du commerce dans la région, tout comme Axxila. Sans parler de sa position géostratégique sur le plan spatial, elle était au carrefour de la République et de l’Empire Sith, qu’il soit loyaliste ou renégat.

A bord de sa navette furtive toute neuve, récemment acquise, le Seigneur Sith attendait maintenant depuis un moment un signal bien spécifique, lui informant de la présence du contact avec lequel il cherchait à s’entretenir. Cela lui laissait le temps de penser, de réfléchir. C’est quelque chose qu’il faisait souvent ces derniers temps, Darth Khorog avaient eut de longue conversation avec Nostos également. Cet Esprit Sith qui le hantait, bien malgré lui, c’était amusé à mettre le boxon dans les idées du Grand Inquisiteur.

La dernière nouvelle n’arrangeait rien. Le Cardinal Noir avait missionné Darth Khorog sur une quête particulièrement ardue, il en avait conscience, mais pas impossible. C’était l’occasion pour le draethos de prouver sa valeur supérieure à celle de tout autre mortel. Que pouvait-il faire, ce jeune petit con, face à un draethos formé aux arts Sith et rompue à l’exercice du sabre laser tout comme des secrets de l’Esprit ? Certes, il n’arrivait pas à la cheville des seigneurs de Guerres de Thosa, ni aux illustres maîtres de la psyché de sa race. Mais il saurait comment agir face à un pseudo-prince renégat. Les traîtres … Darth Khorog pensait qu’il allait purger l’Empire Sith de ses mauvais éléments, jamais il n’aurait cru devoir un jour mener une purge à si grande échelle. Peut être qu’au final, il n’avait pas été très efficace ? Il avait même peut être régressé.

- Maître, nous recevons un signal.

Cela tira le Sith de sa rêverie.

- Un signal ? Lequel ? D’où vient-il ?

Le droide « Lapinou », qui pilotait la navette, consulta les données puis répondit :

- Une corvette Sith, celle du dénommé Konrad Howl. Il n’a envoyé que des coordonnées, elles indiquent cette lune. La face cachée pour être plus exact, maître.

Il indiqua du doigt l’astre blanc qui n’était qu’à peine visible.

- Sommes-nous toujours en mode furtif ?

- Oui, nous pourrons nous y rendre mais ça va prendre du temps.

- Fais donc, évite de nous faire repérer par les capteurs de Ciutric. Ce n’est pas le moment de se faire griller.


Lapinou initia l’approche, une approche lente. Mais c’était la bonne chose à faire. Darth Khorog avait été relativement impatient pendant un temps mais il avait retenu la leçon. Il se devait de faire les choses bien. Lloyd Hope lui avait été rudement bien patient. Le draethos avait été surpris de son ascension, il ne pensait pas que le petit chien qu’il était puisse se retourner contre la main de son maître. C’était sans doute l’influence de Darth Hope. Cette jeune femme était plus dangereuse qu’il ne le pensait. Au final, Darth Khorog avait compris qu’il avait sous-estimé le duo. Peut être était-il trop tard pour faire machine arrière et tenter de s’en faire des alliés plutôt que des protégés car maintenant, c’était Lloyd … ou plutôt Darth Omiros, qui était le Castellan. Khorog espéra que la décision du nouveau membre du Conseil Noir n’allait pas être similaire à son prédécesseur et précipiter la chute de l’Empire … ou pire.
Darth Khorog ne pouvait rien faire d’autre que sa mission pour l’heure. Régler le sort d’Asmodan c’était sa priorité, pour redorer son blason après toutes les erreurs qu’il avait commises. Surtout celles sur Ossus. L’Alliance Galactique des Puissances Unies était un pari de l’ancienne Impératrice. Maintenant qu’elle n’était plus là, maintenant que l’AGPU était quasiment réduite au néant, qu’allait-il advenir de la paix ? Darth Khorog était un fervent opposant de cette paix mais il était lucide. Ils en avaient besoin … si jamais elle devait être brisé c’est l’Empire Sith qui risquerait de ne jamais pouvoir s’en relever, pas dans la situation actuelle.

- Mon seigneur nous sommes en approche.


La navette furtive s’approchait effectivement d’une masse sombre cachée derrière la lune, dans la pénombre stellaire. La corvette de Konrad Howl attendait là. Le Sith ouvrit un canal sécurisé vers l’engin.

- Ici la navette Deimos du Grand Inquisiteur, en attente de votre signal pour initier la phase d’approche.

Le Silence – Puis enfin un hangar apparu à Darth Khorog, il donna le signal à Lapinou pour que le droïde-pilote fasse sont approche. La navette se posa tranquillement dans le hangar. Le draethos lui n’attendit pas, il fit descendre la passerelle et posa le pied dehors. Il présenta son identité au soldat qui vint le contrôler … procédure normale.

- Guidez moi jusqu’au maître de ce vaisseau.
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Konrad Howl
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- L'Impitoyable, Corvette de classe Raider,
En orbite de Ciutric IV -

- Tout ça ne peut que mal tourner, quelque chose nous est caché. Déclara le soldat de seconde classe Cyrr.

- Tu ne peux pas être sûr de ça, si le Castellan Noir est tombé c'est tout simplement parce qu'il en fallait un nouveau, c'est pas obligé qu'il y ai un complot derrière chaque changement. Répondit la soldate de seconde classe Oyk.

- Depuis quand tu est politologue toi ? Répliqua le premier, sarcastique.

- Pas besoin d'être politologue, en plus ça n'a rien à voir avec la politique ! C'est juste que la mort du Castellan Noir se doit d'être suivie de la nomination d'un successeur. Raisonna la soldate.

- Oui, je le sait bien, mais pourquoi celui qui l'a abattu ? Il n'est que capitaine enfin !

- Capitaine n'est certe pas un grade particulièrement élevé mais d'ici à ce que tu devienne capitaine, il ne fait aucun doute que t'aura pris quelques rides.

- Mais est-ce que ce Hope est réellement expérimenté ? Le grade ne veut rien dire, certe, mais l'expérience oui, et pour être capitaine il faut de l'expérience. Je suis tout à fait capable d'avoir réunis assez de compétences pour accéder au grade de capitaine avant mes trente-ans si je veux.

- Il te suffit de jeter un coup d'œil au colonel pour savoir que tout ce que tu dit n'a aucun sens. Il a plus de cinquante ans et demeure pourtant colonel, alors que selon toi il aurait assez d'expérience pour être Moff. S'il est toujours colonel avec autant d'expérience, car crois moi, des batailles il a dû en voir, c'est que les grades ne représentent rien. Alors Hope peut bien être capitaine, il fera surement un très bon Castellan Noir. Expliqua Oyk.

- Attend je t'arrête tout de suite, tout le monde sait que le colonel Howl reste à ce grade de par sa seule volonté. Le grade de colonel lui permet de travailler à l'Etat-major central tout en continuant à agir sur le terrain, contrairement au grade de Moff qui l'enchainerai derrière un bureau. Le capitaine m'a dit un jour que Howl retardait sa promotion jusqu'au jour où il n'aurait plus l'âge de se battre sur le terrain. Et on devrait tous faire de même au lieu d'aller moisir devant ses cartes et ses dossiers dès l'âge de quarante ans. Répliqua Cyrr.

- Et le report de l'âge de la retraite alors ? T'en fait quoi ? Si on part à la retraite plus tard, on doit forcément être promu plus tard. C'est proportionnel. C'est pourquoi tu ne sera pas capitaine avant l'âge de trente ans l'ami.

- Pourquoi cela ? Si ça ne vous dérange pas de m'éclairer, mademoiselle.

- Eh bien justement parce que tu n'a pas l'esprit qui va avec tes ambitions. C'est aussi simple que cela.

- Depuis quand tu est psychologue toi ? Répliqua le premier, irrité.

- Allez ! Tout les deux, cessez de discuter ! Nous avons de la visite, allez contrôler la navette qui vient d'arriver, et que ça saute ! Les coupa le sergent qui fit irruption dans le vestiaire.

Les deux soldats de secondes classes, en uniforme de marine, se levèrent immédiatement comme des piquets, oubliant sur le champs leurs discussion qu'ils reprendraient plus tard de toute façon. Pour l'instant ils devaient se munir de data-pad afin de rejoindre l'unique hangar de la corvette afin d'obéir à l'ordre qui venait de fuser. Quelle fut leurs surprise lorsqu'ils se tinrent face au Grand Inquisiteur Khorog en personne, il ne faisait aucun doute que le colonel et lui allaient accomplir de grandes choses, sans quoi Darth Khorog n'aurait pas fait son arrivée en navette furtive si ce n'était que pour une visite de routine. Les soldats étaient assez perspicaces pour deviner cela, mais pas assez curieux - ni fous - pour poser des questions. Les deux soldats de seconde classe remplirent donc leur mission de contrôle et la soldate Oyk accéda à l'ordre du Grand Inquisiteur et l'invita à la suivre, l'amenant voir le maître de ce vaisseau.

- Quelques minutes plus tôt, et quelques niveaux plus haut,
Pont de commandement de L'Impitoyable -


- Mon capitaine, une communication entrante de la navette du Grand Inquisiteur. Informa l'officier des communications.

Le capitaine Beckett, aux commandes de la corvette, s'avança sur la passerelle, les mains dans le dos (comme tut officier de la marine) et ordonna qu'on fit préparer le hangar pour l'arrivée de Darth Khorog. Puis il fit un demi-tour à 180° et traversa le pont de commandement, passa la porte blindée du poste de contrôle et se présenta devant la porte se situant en face du pont de commandement, il l'ouvrit après avoir pris un profonde inspiration, pénétrant dans le bureau du colonel Howl. Ce dernier était installé dans un fauteuil métallique devant un large bureau, penché sur un data-pad.

- Le Grand Inquisiteur serait arrivé, capitaine ? Questionna d'emblée l'officier supérieur.

- A l'instant. Répondit Beckett, immobile.

- Dans ce cas faites le accueillir, mais nous attendons encore de la visite, laissez les hangars ouverts. Il n'avait pas relevé le regard.

Et sur ces mots, le capitaine Beckett pivota une nouvelle fois afin de faire venir le Grand Inquisiteur depuis le hangar. En effet, le colonel attendait encore une autre navette afin de compléter cette réunion officieuse en orbite de Ciutric IV. Mais d'abord il devait finir de rédiger un rapport de mission destiné au nouveau Castellan noir comportant un message de félicitation, il faudrait pas voir à négliger une bonne relation avec le nouveau maître de la guerre. Il y apposa sa signature et le fit envoyer de manière encryptée avant de tourner les talons pour rallier le pont de commandement où une autre grande figure de l'Empire l'attendait.

Il traversa le couloir, passa la porte blindée du poste de contrôle et arriva sur la passerelle du pont de commandement où se tenait à présent un Draethos connu de tous. Le colonel Howl portait alors un impeccable uniforme blanc de colonel de la marine impériale, détonnant avec les sombre tenue du Grand Inquisiteur. La mine impassible, il se présenta devant lui, attendant que son interlocuteur n'entame la discussion, par marque de respect.

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- Le Capitaine Beckett -



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L'histoire de la galaxie, et de ses conflits plus particulièrement, avait une rythmique qui lui était propre, comme les battements erratiques d'un gigantesque cœur en putréfaction. Il y avait ces grands moments de calmes relatifs, ponctuer de brèves escarmouches, où chaque camp jaugeait l'autre, où chacun mettait en place ces pions et élaborait la meilleure stratégie pour vaincre son adversaire. Puis, il y avait ses brefs moments où tout s’accélérait, où tout semblait arriver en même temps, un chaos parfaitement ordonné où tous les dominos précédemment mis en place tombaient ensemble en une cacophonie savamment orchestrée.

Pour la Sorcière, le signe que la guerre civile était sur le point d'entrer dans une de ces phases d'accélérations, fut quand, quelques jours plutôt, la mort du Castellan Noir fut annoncée, tué par son apprenti qui avait par la suite pris sa place au sein du Conseil Noir. La chute de Ladium ne la surprenait guère, le Twi'lek était sur la sellette depuis un long moment déjà. En tant que chef des armées, il était responsable, ne serait-ce qu'indirectement, de la stagnation de la guerre contre la République qui avait aboutit au Traité d'Ossus, l'une des causes de la guerre civile, cette même guerre qui avait vu la moitié de l'armée lui tourner le dos. Si en plus l'on ajoutait son comportement incohérent sur Ossus, il était clair que son remplacement n'était plus qu'une question de temps.

Maintenant que c'était chose faite, il était clair que le fragile équilibre entre loyaliste et renégats était sur le point de basculer, dans quel sens exactement, cela dépendrait si l'apprenti était meilleur ou pire que le maître.

Dans tous les cas, ce changement dans la hiérarchie allait définitivement en encourager certains à bouger. C'est pourquoi elle ne fut qu'à moitié surprise quand Khorog la contacta. Il est vrai qu'il lui arrivait parfois d'oublier que leur entretien, et le marché qui en avait suivi avait eu lieu, parfois. Elle ne pouvait s'empêcher de trouver cette intervention quelque peu soudaine, elle avait commencé à gagner la confiance des renégats, ou du moins à commencer à travailler proprement pour eux, qu'il serait dommage de devoir déjà tout gâcher. D'un autre côté, le Grand Inquisiteur ne l'aurait sûrement pas appelé si ce n'était pas de la plus haute importance, et si elle ne venait pas, elle ne saurait jamais de quoi il s'agissait exactement.

*****

Le lieu de rendez-vous se trouvait sur Ciutric, un petit monde industriel situé en dehors de l'espace impérial, dans ce petit espace neutre perdu entre la République et l'Empire. Au moins, Khorog avait tenté un minimum de discrétion concernant leur rencontre.

Alors que son vaisseau se glissait à l'ombre d'une des deux lunes de la planète, et que la forme de la corvette où la rencontre allait se tenir se dessinait devant ses yeux, elle ne put s'empêcher de ressentir comme une sensation de déjà-vu. N'avait-elle pas assisté à une rencontre similaire du côté des renégats avant de se lancer dans cette mission pour Dathomir ? La seule différence pour l'instant était le tonnage du navire... et sa tenue. Ne sachant pas exactement ce à quoi elle devait s'attendre, elle avait choisi une apparence un peu plus sobre, si l'on pouvait appeler la robe d'un rouge écarlate qu'elle portait ainsi.

À peine eut-elle posé un pied dans le hangar du vaisseau qu'un aide de camp vint l'accueillir, les présentations furent brèves, très brèves, un simple sourire menaçant suffisant à confirmer de son identité. Elle fut alors conduite jusqu'à la passerelle de commandant, où l'attendaient la figure familière du Draethos et celle qui l'était un peu moins d'un officier âgé qui devait être le commandant de cette corvette. Aux visages graves qui lui étaient présentés elle répondit avec un grand sourire.

« Grand Inquisiteur, fit-elle sans autre forme de procès en esquissant une brève révérence, comme l'on se retrouve. »

Elle se tourna ensuite vers le vieil homme en uniforme blanc et dit :

« Colonel Howl, je présume. »

Englobant les deux êtres du regard, elle ajouta :

« Alors, dites-moi tout, pourquoi sommes-nous donc tous réunis ici dans le plus grand secret ? Je suppose que ça doit être pour quelque chose de la plus haute importance. »
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Le Sith avait sommairement transpercé du regard tout autant que de l’Esprit les soldats qui l’avaient accueilli et contrôlés, ces derniers n’étaient pas tranquilles et bien que le Grand Inquisiteur en tirât son habituelle satisfaction il n’insista pas et suivit les deux militaires à travers les corridors de la corvette. Un endroit dont Darth Khorog doutait sérieusement de la réelle fiabilité. Mais existait-il un lieu qui ne soit pas à l’abris d’une écoute par les Renégats ? Le Grand Inquisiteur allait ici exposer un plan et il espérait en son for intérieur qu’il n’avait pas fait d’erreur dans le choix de ses futurs partenaires. Il y avait tellement d’opportunités à le trahir, il y avait tellement de risques. Mais il ne pouvait pas agir seul, et cette fois il n’allait pas pouvoir se reposer sur les puissances de l’Inquisition. Il en allait de son mandat de chef et de sa future place au sein de l’Empire Sith. Ce dernier avait besoin de lui, et il n’allait pas se laisser faire.

Intérieurement, le draethos pouvait ressentir Nostos aux aguets. Il observait et ne disait rien, chose étonnante. Ici tout était prétexte à ses habituelles critiques. Les soldats trop protocolaires, les couloirs à la propreté si étincelante qu’ils aveuglaient parfois en partie le Sith avec les lumières vives.

- Après vous seigneur Khorog …

Le soldat avait ouvert une porte qui cachait un ascenseur. Le Sith le toisa un moment, avant de mettre un pied à l’intérieur. L’un des deux soldats resta à l’extérieur mais le second rejoignit Khorog et appuya sur un bouton pour enclencher le mécanisme. Le Sith et le soldat restèrent silencieux durant un temps relativement long, mais Darth Khorog n’y pensait pas. Il était trop absorbé dans ses pensées, le regard vague fixé sur les plaques métalliques qui cloisonnaient l’intérieur de la cabine.
Finalement, la porte se rouvrit, tirant le Sith de sa rêverie. Il y avait en face une vaste salle de contrôle, plusieurs des officiers à bord se levèrent quand il entra. Il s’avança et se positionna de sorte à pouvoir profiter du spectacle qu’offrait la vue sur la lune et Ciutric IV plus loin, à moitié dissimulée. Ils étaient si bien cachés ici.

- Où est le Colonel Howl ?

Il avait demandé à un officier de bord, sans trop savoir à quoi il servait.

- Il arrive mon seigneur, il a été prévenu de votre arrivé. Il sera là d’un instant à l’autre.

Le Sith n’était pas tranquille, il balaya la salle du regard, scrutant les visages des militaires occupés par leurs écrans. Il allait demander l’accès aux appartements du Colonel quand il entendit la porte s’ouvrit. Le Colonel était habillé de façon très formelle et resta silencieux, laissant à Khorog le soin de commencer à parler.

- Colonel Howl, je vois que vous êtes fin prêt pour notre entretien.

La voix du Sith sifflait, comme à son habitude, crayeuse et désagréable comme une botte écrasant du sable mouillé. Les yeux prédateurs du draethos détailla l’uniforme des bottes à la tête.

- Nous allons devoir discuter d’affaires sensibles, vous vous êtes assurés de la discrétion de cette position ? La neutralité de cet espace nous sert mais cela peut se retourner contre nous.

A peinte eut-il fini sa phrase qu’un vaisseau fut signalé, celui de Darth Unus à n’en point douter. L’ordre fut donné de la laisser s’approcher.

- Nous n’aurons pas à attendre longtemps, très bien. Les conditions de voyages sont compliquées en ce moment, je suis surpris qu’elle a pu nous rejoindre si vite.

Le Sith se gardait bien de prononcer le moindre nom. Il ne faisait pas confiance à l’équipage.

- Qui plus est le secteur entre Axxila et Ciutric est sujet à de la piraterie.

Le Grand Inquisiteur continua brièvement de discuter avec Konrad avant d’être interrompu par l’arrivée de Darth Unus. La robe écarlate de la sorcière tranchait avec le blanc du Colonel et le noir du Grand Inquisiteur, mais le Sith ne s’en souciait guère.

- En effet, comme vous dites, dans le plus grand secret.

Darth Khorog se retourna vers le Colonel Howl.

- C’est peut-être le bon moment pour s’isoler en un lieu … plus approprié ?

Le Grand Inquisiteur tourna sa tête vers un officier qui semblait écouter leur conversation discrètement … ou peut être pas. Mais le draethos nota le frisson qui parcouru la nuque du militaire.


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Konrad Howl
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- L'Impitoyable, Corvette de classe Raider,
En orbite d'une lune de Ciutric IV -

Si les militaires du rang n'appréciaient guère une chose c'était bien que les forceux, accompagnés de leur arrogance et leur suffisance latente ne viennent prendre les commandement qu'ils jugeaient leurs revenir de droit. Qu'ils soient guerriers ou seigneurs, tout ceux qui maitrisaient les arts de la Force, qu'il soit obscur ou lumineux, se pensaient supérieurs à tout ces gens banals qui les entouraient, à savoir : les soldats. Et ces derniers étaient quelques peu réticents à se plier au fait qu'ils ne pouvaient égaler les Sith sensitifs en terme de puissance. La plupart des soldats à bord de ce vaisseau obéissaient par seule loyauté et par contrainte du rang, préférant s'en remettre aux militaires plutôt qu'aux présomptueux Sith, mais obéissaient tout aussi bien à ces derniers, par peur de mettre en péril leurs carrières.

Ce genre de soldats étaient stupides et peu compétents. Le colonel Howl ne figuraient pas, ou plus, parmi ceux qui n'appréciaient guère les sensitifs, aussi dédaigneux soient-ils. Parce que Howl était rationnel, il savait pertinemment qu'en duel il serait soufflé par le premier guerrier qui se pointerai, mais l'officier misait sur l'esprit. Il suffisait d'un brin de discernement pour savoir que quiconque aillant conscience de sa puissance négligerai de facto toute autre notion s'écartant un temps soit peu du maniement du sabre et du perfectionnement de la Force.

Ce discours ne visait en aucun cas à dévaloriser l'esprit et la réflexion de ceux qui maitrisent la Force, mais à souligner le fait qu'il était inutile de haïr ces derniers pour le simple fait qu'ils assurent leur pouvoir par la puissance au combat. Or, Konrad Howl a bien saisi qu'il n'avait aucune raison d'avoir un quelconque assentiment envers les Darth, tant que ceux-ci figuraient dans sa liste d'alliés. Au contraire, il n'avait qu'à miser sur la peur que le Grand Inquisiteur insufflerai aux ennemis du colonel, et même si ce dernier devait être au service de Darth Khorog, cela ne demeurait qu'une façade. Etant donné qu'ils étaient dans le même camps, ils collaboraient, ne s'inhibant à aucun instant.

C'était cela que l'esprit affuté du colonel Howl avait décelé dans ce système, ne blâmant que peu les soldats qui rechignaient à courber l'échine devant les seigneurs Sith, mais reconnaissant que ce type de soldat ne grimperait pas beaucoup les échelons. Konrad Howl préférait figurer parmi les alliés des puissants, en tant que cerveau parmi les sabres, il était là à sa place. C'est pourquoi il s'adressait au Grand Inquisiteur avec les marques de respects qui lui étaient dues.

- Notre position actuelle est totalement balayée des radars de Ciutric IV, mon seigneur. La planète compte près de onze milliards d'habitants avec le trafic qui y est affairant, les autorités de ce monde ne peuvent se permettre d'inspecter l'espace de chacune de leurs lunes de manières régulières. Qui plus est le brouillage de notre vaisseau est assuré en permanence. Il conclu en désignant les opérateurs des fausses, affairés à maintenir L'Impitoyable invisible aux yeux du monde.

C'était à ce moment là que Darth Unus fit son entrée, comme si les militaires en présence n'en avaient pas déjà assez d'être enchainés par la présence du Grand Inquisiteur en personne, ils se devaient de s'incliner devant une seconde entité extérieure à l'ordre militaire. Au moins l'armée républicaine avait ça pour elle : Les soldats n'avaient aucun compte à rendre à ces prétentieux sensitifs, qui plus est ils se devaient à présent de les pourchasser. Mais la géopolitique républicaine n'avait rien à faire dans le sujet du jour qui portait sur un thème purement impérial. Thème que Darth Khorog souhaita aborder au plus vite, et à l'abris de toute oreille indiscrète.

- Tout naturellement. Si vous voulez bien me suivre. Fit il en prenant les devants.

Ils passèrent alors dans une salle de conférence adjacente au pont de commandement. Celle-ci était destinée à établir les plans de campagnes du vaisseau et était ainsi équipée d'un projecteur holographique en son centre. Ce dernier affichait actuellement la position de la corvette dans le système de Ciutric. Mais si le Grand Inquisiteur voulait y projeter un diaporama - comme on le faisait à l'académie durant les exposés - il pourrait. Avant de verrouiller la porte derrière eux, Konrad fit signe à un enseigne de lui donner son datapad, ainsi il pourrait contrôler les projections. Dès que la porte fut fermée, il fit glisser son doigt dessus, affichant alors l'hologramme du plan détaillé de la corvette, juste pour illustrer son propos.

- J'ai pris la liberté de faire embarquer une section des Forces spéciales, les plus loyaux qui soient, afin de nous seconder dans les opérations à venir si nécessaire. Ils sont en prendre en compte dans les pronostics de mission. Et du regard, il invita les deux seigneurs à laisser libre cour à leurs discours.


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Décidément, le Grand Inquisiteur semblait vouloir faire durer le suspense. Cela ne suffisait pas de se rencontrer en secret derrière une lune dans l'espace neutre, il fallait à présent s'entasser dans une salle de conférence encore plus secrète. La Sorcière commençait à s'ennuyer et quand elle s'ennuyait son esprit se mettait à vagabonder... dans celui des autres.

Les soldats qui peuplaient le pont du navire étaient exactement ce qu'ils étaient, des petits soldats, des mouches sur un mur, qui vrombissaient dans l'indifférence. Elle pouvait sentir leurs émotions, leur servitude résignée, mais aussi leur irritation. Ils n'aimaient guère la présence des Sith, pour les mêmes raisons que la République n'aimait guère celle des Jedi. Il y avait une différence majeure cependant, c'était qu'ici ils étaient les seigneurs, pas les serviteurs. La récente décision de Grendo S'orn avait été la preuve que les siens étaient dans le vrai depuis le début, mais elle avait aussi révélé quelque chose d'autre, et c'était qu'il ne fallait jamais, jamais, desserrer le poing. Les insectes qui grouillaient à leurs pieds devaient sans cesse être rappelés leur place, sinon, ils seraient bien prompts à se croire plus grands que ceux qu'ils servaient. Bien trop de Sith commettaient l'erreur de prendre leur servitude pour garantie et se laissaient aller à une certaine complaisance vis-à-vis d'eux, ce qui en encourageait certains à penser qu'ils étaient leurs égaux, et rien de bon n'en résultait jamais. Mais, si la brutale répression avait son utilité, elle avait aussi ses limites, elle devait être complétée par autre chose, par une forme de dévotion, de foi. C'était censé être le travail du clergé, mais ces imbéciles n'avaient pas la moindre idée de ce qu'était la Foi.

Son attention se reporta alors sur leur commandant, le Colonel Howl.

« Oh, quelle tête en l'air je peux être, je ne me suis même pas présentée, lui dit-elle. Il est vrai que le Grand Inquisiteur me connaît déjà, mais ce n'était pas votre cas, Colonel. »

Elle lui tendit alors une main aux doigts étrangement longs.

« Darth Unus, le meilleur cauchemar que l'on puisse rêver d'avoir.

« Je peux voir votre esprit, vous savez ? poursuivit-elle, affichant un sourire dangereux. Tous ces petits rouages qui tournent avec une précision nanométrique, comme un chrono de luxe. Voilà bien la marque d'un homme rationnel... comme je vous plains. Cela doit être une torture pour un être de raison tel que vous que de vivre dans un univers qui a abandonné cette dernière il y a longtemps de cela, s'il n’en avait jamais été doté en premier lieu.

« C'est une maison de fous, dit-elle en se rapprochant de l'officier, ce petit empire qui est le nôtre. Créé par et pour des fous. C'est un asile où ce sont les gens sains d'esprit comme vous qui finissent dans des cellules capitonnées, leurs petits engrenages éparpillés sur le sol de façon artistique. »


Son sourire prit alors des proportions inquiétantes.

« En parlant d'engrenages, je peux aussi sentir les émotions de vos subalternes, leurs... irritations. L'irritation amène au ressentiment, le ressentiment amène à la haine et la haine amène à la... trahison. »

Du bout du doigt, elle commença à caresser l'insigne de son uniforme.

« Nous haïssez-vous, Colonel ? Comptez-vous nous trahir ?

« Ne vous inquiétez pas, s'esclaffa-t-elle alors qu'ils entrèrent dans la salle de conférence, je me suis déjà occupée de la trahison. Oh ! Le Grand Inquisiteur ne vous l'a pas dit ? Je suis une infâme traîtresse, j'ai rejoint Ramken depuis... un peu avant l'attentat sur Ossus si ma mémoire est bonne. Alors, peut-être que je suis là pour tous vous tuer, ou bien pour indiquer votre position à la force d'assaut qui va sortir de l'hyperespace d'une minute à l'autre... Ou encore, et en disant cela son regard vint se porter sur le Draethos, peut-être que le Seigneur Khorog ici présent, maintenant que nous nous sommes isolés des oreilles indiscrètes, va enfin révéler la raison de notre présence ici. Si je devais me laisser aller au jeu de la devinette, je dirais que cela à un rapport avec les Renégats. »


Elle laissa alors le silence s'installer à nouveau dans la pièce, attendant la réponse qui piquerait son intérêt, sinon, il lui resterait le Colonel Howl pour s'occuper.
Darth Khorog
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Le draethos se retint de soupirer face aux propos de Darth Unus. Ce manque de délicatesse n’était pas très avisé en la circonstance présente. Une telle réunion secrète, cela excitait sans doute la sorcière Sith. Les accusations sous-entendues de trahison du Colonel était peut-être un poil excessif, ou précoce à l’extrême limite, surtout venant d’elle. Le Grand Inquisiteur nota un brin de sel dans ce manège, quelque chose qui faisait tout le temps partie de l’aura de Darth Unus. Quelque chose qui ne mettait pas Khorog à l’aise et ne l’incitait pas spécifiquement à lui faire confiance. Du temps s’était déroulé depuis leur dernière rencontre et même s’il trouvait cet attrait pour le côté obscur de la Force charmant, l’attitude et le non-verbal en disait plus long sur d’autre sujets.

- Oui effectivement elle est une traîtresse qui saura, j’en suis certain, nous prouver sa grande valeur et sa véritable puissance. Tout comme votre valeur stratégique et votre doigté Colonel Howl.

La salle de réunion était propre et convenable, il n’en espérait pas moins. Darth Khorog était intrigué par la réaction de ses deux acolytes une fois qu’il aura exposé son plan. Il ne s’attendait pas cependant à avoir un engouement soudain pour tout cela de la part du Colonel ou de la Sorcière.

- Vous êtes ici, non pas pour vous accuser de trahisons les uns ou les autres, mais pour aborder un sujet délicat.

Darth Khorog prit place sur un siège et enjoignit les autres à faire de même.

- Je vous remercie, Colonel Howl, pour les ressources mises à notre disposition. Cependant, nous verrons ici si nous en disposeront, nous allons discuter de ce qui nous attends et croyez-moi, cela va être difficile.

Le Sith se tourna vers l’hologramme du vaisseau de Konrad, avant de reprendre d’un ton plus aigre.

- Vous le savez, la situation de l’Empire est totalement … chaotique. C’est une chose qui risque de nous porter préjudice si toute cette situation continue de s’enliser de la sorte. Il nous faut impérativement faire bouger les choses.

Le Sith était un peu tendu, énervé d’avoir tant réfléchi à la question, et ressassant les paroles du Cardinal Noir en boucle.

- Au sein des forces de Darth Ramken, il en est un qui pose problème et dont la disparition serait une bénédiction, je pense. Vous le connaissez peut-être, Darth Unus, je parle d’Asmodan. Je vous ai réuni ici pour parler de lui et pour planifier son … élimination du tableau.

Darth Khorog marqua une pause pour scruter les expressions de ses interlocuteurs, tout autant que son esprit qu’il tendit pour palper leurs émotions discrètement.

- Qu’une chose soit claire, j’attends de vous la plus totale loyauté, la plus grande obéissance et le silence le plus absolu sur tout ce que nous allons aborder ici. Si nous réussissons, si l’Empire Sith se débarrasse d’Asmodan, une route toute tracé sera faite vers la conclusion de ce conflit, d’un côté comme de l’autre.

Darth Khorog se leva finalement de sa chaise, les mains dans le dos, et commença à faire les cent pas dans la salle.

- Pour tout vous dire, j’ai beaucoup réfléchi à la situation et j’aurais pu faire appel à d’autre que vous. Mais vos participations sont tout autant stratégiques que pertinentes sur le plan symbolique. J’ai besoin de vous pour ce que vous savez et ce dont vous êtes capables. Si malgré tout vous ne souhaitez pas faire ce chemin avec moi, si vous désirez vous retirer libre à vous. Mais je vais devoir retirer de vos esprits cette conversation et ce que je viens de vous dire.

Il laissa un temps de réflexion, il ne comptait pas laisser des tierces personnes jouer avec la sécurité de l’État, l’enjeux était trop grand.

- Je ne doute pas de vos capacités mais je ne vous demande pas non plus de vous faire confiance. Croyez uniquement en ce que je vous dis, la disparition de Asmodan vous sera profitable tout autant qu’à l’Empire ou à moi.

Le Grand Inquisiteur tourna sa tête vers Konrad, avec un ton qui se voulait pédagogue :

- Darth Unus est une sorcière Sith très puissante, j’ai pactisé avec elle avant le conflit. Son rôle était de faire son trou et de voir ce qu’elle pourrait apprendre. Je pense que nous avons suffisamment attendu.

Il se tourne alors vers Unus.

- Vous avez le droit de refuser, cette … mission risque de tout foutre en l’air, vos efforts pour investir les rangs des Renégats. Mais si nous réussissons, nos efforts ne seront pas vains. Qu’est-ce que vous avez à en dire, tous les deux ?

Le chemin depuis Raxus Secundus avait été long et laborieux. Il s’en était passé des choses. Darth Khorog avait peiné pour combattre les Renégats sans parler des conséquences sur les développements d’infrastructures au sein du territoire Kossakii. Il espérait en son for intérieur qu'il n'avait pas fait tout ces efforts pour rien. Si la participation de Konrad était importante, celle de Darth Unus l'était tout autant et elle le savait. A coup sur, elle allait tenter d'en profiter.



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- L'Impitoyable, Corvette de classe Raider,
En orbite d'une lune de Ciutric IV -

C'était comme si Darth Unus s'était empressée de confirmer les appréhensions qu'avaient la plupart des officiers à se plier au pouvoir des seigneurs. La sorcière prouva que cette arrogance latente, qui créait cette assentiment de la part des soldats, était bien réelle. Sachant qu'elle possédait un pouvoir que les militaires étaient dépourvus, étant même capable de visiter les pensées de ces derniers, elle en profita pour tenter d'effaroucher l'officier. Mais ce dernier écouta avec silence le prolégomène austère de Darth Unus, sans trahir la moindre émotion, les mains croisés dans le dos selon les convenances d'usage. Le fait était que le préjugé que les seigneurs Sith pouvaient se sentir omnipotent était bien réel tout compte fait. Lorsqu'elle eue terminée, le colonel s'apprêta à répondre, mais Khorog recentra immédiatement le débat sur la mission qui les avait réunis, et il avait bien raison de rester si pragmatique : La dite mission tenait un caractère capital.

Vint le moment d'écouter, en redoublant d'attention, l'intromission faite par le Grand Inquisiteur, surtout qu'il ne faisait aucun doute que ce dernier jaugeait les réaction de son auditoire. Ainsi, Konrad ne fut pas tant surpris que cela, se réunir dans un tel secret et avec une telle diligence qu'il était presque évident que c'était pour un objectif capital. Si cela avait été la reprise d'un système, Khorog se serait adressé à des amiraux a minima, si cela avait tenu du renversement d'une branche de cartel, un agent des services secrets aurait été présent, et tant d'autres possibilités pouvaient être écartées au vu du comité restreint réunis aujourd'hui. Qui plus est, le fait que Darth Unus aie un pied dans la hiérarchie renégate signifiait qu'il y avait affaire de ce côté de l'Empire Sith. Ainsi lorsque le nom d'Asmodan fu prononcé, le colonel tiqua brièvement du coin des lèvres, mas ne manifesta pas grande surprise.

- Une affaire qui aurait dû être entreprise depuis un moment déjà. Voilà donc l'affaire dont vous a chargé le Cardinal noir suite aux évènements d'Ossus. Toujours assis, il parlait avec fermeté.

Mis à part le Cardinal noir, j'imagine que personne d'autre n'est au fait de cette mission. Les impériaux ne doivent pas agir en sinoques, pour pouvoir se perpétuer, il est nécessaire de recentrer les cibles à atteindre. Depuis trop d'années déjà notre camp ne fait que lancer des opérations de petite envergure, éliminer un groupe renégat par-ci, s'allier à un baron de la pègre par là, pour finalement ne reprendre qu'une planète au sein d'un système toujours ennemi. Et ce, au prix de nombreuses ressources. Il fixa son regard dans celui du Draethos.

Au lieu de continuer à éliminer ceux qui autrefois étaient nos alliés et nos subordonnés, il est capital de se focaliser sur ceux qui tirent les ficelles et déblatèrent ces beaux discours de lutte contre un conseil noir supposément affaiblis. Abattez le général, et son armée se ralliera à vous. Il se leva sur ces mots, les bras le long du corps.

Asmodan doit disparaitre du paysage impérial.

Il espérait que ce discours manifestait une loyauté digne de celle que le Grand Inquisiteur était en droit d'attendre, mais cela signifiait également l'esprit critique qui faisait la réputation de l'officier, l'esprit affuté qui avait poussé le colonel à être réquisitionné sur une telle opération militaire. Qui plus est, peut-être que cela portera un coup suffisamment violent pour que la faction renégate soit ébranlé dans ses rangs. Et même si Asmodan serait rapidement remplacé par un autre laquais de Darth Ramken, le Prince noir emporterai avec lui une partie du travail qu'il avait accompli, en plus d'ébranler son maître.

Bien sûr que le colonel Howl allait participer à cette mission à risque. Et dès lors que la sorcière se serait prononcée sur sa participation, Darth Khorog pourrait présenter les modalités du plan à appliquer.


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