Thann Sîdh
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Eddy Son – #CCCCFF

21.577, 19 Zhellday VII (Melona) • Dans les garages de l’Enclave

« Thann ? La tête de l’intéressée surgit du sol, s’extirpant de la travée qui lui permettait de chatouiller le ventre du véhicule récalcitrant. – Ici, Boute ! Elle savait la précision tout à fait superflu, elle avait elle-même veillée à ce qu’il fût en permanence relié à sa visière, si bien qu’il savait en permanence où elle se situait. De fait, son appel était davantage de l’ordre du réflexe que de tout autre chose. La sphère flotta tranquillement jusqu’à elle et délivra son message. – Karm vous fait savoir qu’il vous invite à rencontrer Monsieur Galdur. Il ne pourra pas être présent, mais il semble que Monsieur Galdur ait besoin de vous. « Une occasion d’user de vos talents » sont les mots exacts que l’on m’a demandés de transmettre. – Ce ne sont pas les occasions d’user de mes talents qui manquent, pourtant, ici. Tu as eu droit à des précisions sur la nature du souci ? – Je dois dire que j’ai eu du mal à saisir tous les éléments. Il a évoqué à la fois un lézard et un oiseau. – J’imagine que ce n’est pas de Galdur lui-même qu’il parlait… Du moins, le connaissant, cela pouvait être une tentative d’humour à sa façon, aussi. Eddy ? … Edddyyy ? Le Bothan ne prit pas la peine de relever son masque de soudeur– Mmmhhh… – J’ai réussi à réaligner la ligne d’échappement, j’ai recalibrer les dérives antigrav et je crois avoir compris pourquoi la puissance chutait une fois dans les tours, j’ai démonté le septième vilebrequin du moteur auxiliaire, il faudra le tester, je pense que le souci vient de lui. – Mmmmhhhh. fut la seule réponse, mais les subtiles variations derrière les lèvres scellées de son compagnon de bricole l’informa cependant de sa satisfaction. A son sourire, il répondit par un o formé avec les doigts, chez lui une grande marque d’enthousiasme. – Boute, peux-tu localiser Galdur et lui dire que je dois d’abord me rendre présentable avant de le rejoindre ? J’imagine qu’Oni a totalement oublié qu’à cette heure, je suis rarement autrement que recouverte de camboui. » Elle rayonnait, car c’était là un état de saleté avancée qu’elle adorait, en réalité.

🌿

Alors qu’elle sortait de la chambre, dans une tenue autrement plus propre que la précédente, Thann activa rapidement le communicateur de sa visière pour envoyer un rapide message vocal à celle dont elle n’avait pas manqué de remarquer l’absence depuis quelques semaines. Comme elles en avaient convenus, Seïid s’était faite bien plus mobiles que durant les années précédentes. C’était pourtant la première fois qu’elle partait si longtemps. Nécessairement, le sentiment de manque était là, bien présent, mais il était à la fois la preuve plus éclatante encore de l’épanouissement à venir, à son retour. Il faut dire que les holo-enregistrements de ses péripéties participaient aussi largement à son enchantement. Des forêts magnifiques, des fleuves incroyables, des montagnes inimaginables… Les voyages de Seïid passionnaient autant la Miraluka que ses propres voyages. « Ici, rien de nouveau. C’est calme depuis quelques semaines. J’ai rendez-vous avec Galdur, là, finalement. Il aurait besoin de moi. Et j’ai réussi à réparer le TK741, tu sais ? Enfin… Je pense l’avoir fait, mais il faut encore le remonter et le faire redémarrer. Enfin… Voilà, c’est à peu près tout ici. Tu me manques. Je t’aime. » Le message fila à travers l’espace.

🌿

Le lieu de rendez-vous était du côté des enclos de l’Enclave, entre la forêt et les plaines, à l’opposé du chemin menant à la ville, du côté du sauvage. Depuis quelques mois à présent, les Rangers s’étaient installés dans la périphérie, de même que nombre d’éleveurs de Dantooïne mais aussi d’horizon plus lointain. Tout le monde travailler à la symbiose du Vivant. Toute l’agitation environnante la réjouit, elle arriva avec le sourire. Elle perçut le géant d’écailles et de vinyles, accoudés à une barrière. Elle le rejoignit d’un pas tranquille, dans le soleil de la fin de matinée, et héla : « Bonjour Galdur, vous vouliez me voir ? »
Galdur
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Les tigres, les panthères...Il est en safari !


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Assis en tailleur à proximité de l'enclos, Galdur faisait passer fil et aiguilles à travers une pièce d'étoffe rouge écarlate, décrivant des motifs blancs précis et finement brodés le long des bords du tissu. Qui aurait pu croire qu' un trandoshan puisse ainsi avoir l'âme d'un créateur ou d'un couturier ? Pourtant, derrière les apparences, ainsi était composé le quotidien des habitants de Dosha. Celui qui chassait le matin était aussi celui qui devait réparer ses vêtements le soir ou préparer la soupe pour le lendemain. Ce n'était pas un travail de plus évident pour un T'doshok, dont les larges doigts étaient plutôt destinés au combat qu'aux travaux de précision, mais Galdur avait développé une certaine habileté dans le point de croix. Il tendit le fil qu'il coupa d'un coup net de mâchoire, avant de regarder son œuvre.

Il roula délicatement l'étoffe qu'il glissa sous son bras avant de se diriger vers le groupe de varactyls qui paissaient dans le champ. L'éleveur finit par atteindre la silhouette familière de sa monture habituelle, la bien nommée Tatanka, qui broutait les piles de feuilles et de salades disposées dans une large mangeoire. Le varactyl était au moins aussi peint que son monteur, ses flancs abordant les tracés écarlates des couleurs Hasrans, tranchant avec ses écailles vertes et ses plumes colorées.

« Oy, Tatanka. R'garde ce que j'ai fais, un nouveau tapis de monte ! »


Même s' il y en avait en réserve pour les Padawans et Chevaliers Jedi, Galdur, lui, n'utilisait pas de selle pour monter ses varactyls, préférant faire usage d’un simple tapis de monte couplé aux techniques d’équitation de son peuple. Malheureusement, le dernier avait été déchiré et perdu lors de l’opération catastrophique d’Ossus, et Galdur avait été ainsi contraint à en recoudre un nouveau. Déposant le tapis proprement sur le dos de l’animal qui mangeait ses feuilles par paquets de dix, le trandoshan grimaça en observant les petits bandages et pansements qui avaient été déposés ici et là sur les pattes de l’animal. De petites coupures et éclats superficiels, mais force était de constater qu’il ne pouvait plus se permettre d’envoyer Tatanka prendre autant de risques sans lui fournir une protection…

« Tsss… On va trouver une solution, fifille. »


Il prit un peu de temps pour attacher correctement le tapis de monte, fit le tour de l’animal pour lui limer quelques instants les griffes aux pattes arrières, s’arma d’un seau pour remplir les réservoirs d’eau et utilisa une fourche pour remettre de la végétation dans les mangeoires. Mine de rien, s’assurer de la santé du troupeau était un gros travail… Peut-être qu’il finirait pas recruter quelques palefreniers dans la population locale… Galdur s’accorda une petite pause, dégainant son tabac et s’adossant contre l’enclos, observant les animaux paître en mâchonnant son tabac.

Il fut interrompu par une voix qui le fit sursauter et manqua de le faire s’étouffer sur sa chique, qu’il cracha aussitôt en pivotant. Mais qu’est ce que… Oh… Oh. Cela devait être la fameuse Thann dont on lui avait tant parlé.

« Davjäan inyameet ! M’avez fait peur ! »


Le trandoshan prit un peu de temps pour reprendre son souffle et sa contenance. Il s’essuya le front d’un revers de la main et se permit de s’emparer d’une autre dose de tabac, en espérant cette fois-ci ne pas le cracher par terre. Galdur inspecta la jeune femme de bas en haut et hocha la tête. Humaine... Enfin euh... Il imaginait ? Était-ce normal de porter ce genre de... trucs sur les yeux ? Camarade de binocles ? Cela avait l'air étrangement de haute technologie. Peut-être qu'il pourrait lui demander de lui les prêter quelques instants ? Il se demandait ce que l'on pouvait voir derrière cette chose...

« Oy ! D’vez être Thann, pas vrai ? Lauren et Karm m’ont parlé d’vous. M’a dit qu’vous aviez quelques talents qui pourraient m’êt’ rudement utiles. C’est qu’c’est pas facile d’s’occuper d’ces bestiaux et en plus d’voir assurer leur sécurité. Mmrpgh… V’nez, j’vais au moins vous servir un café. »
articula t-il dans son basic marqué de son accent Dosh à couper au couteau.

Il prit la tête et se dirigea le long du petit chemin qui longeait l’enclos, prenant la direction non pas du ranch en pleine rénovation et réparation, mais plutôt vers la lisière des bois environnants. Là-bas, Galdur y avait installé son bivouac. Hamac entre deux arbres, feu de camp, et différents sacs et caisses que l’on avait déposés ici sous une étoffe tendue pour protéger les provisions de la pluie. Plutôt spartiate comme zone de repos, mais le trandoshan était habitué plutôt aux conforts modestes des bois qu’aux appartements de Coruscant. Sur un fil suspendu au-dessus du sol, accroché entre deux arbres, se trouvaient quelques oiseaux ligotés par les pieds que l’on avait déplumés et laissés à sécher au soleil en attendant de les passer en grillades sur le feu. Lesdites-plumes avaient été collectées dans un pot prévu à cet effet, juste à côté de ce qui semblait être le début d’un tissage d’un attrape-rêve en roseaux.

Galdur suspendit sa cafetière au-dessus du feu de camp dans laquelle il versa un sachet frappé du symbole de la République. Des rations républicaines, sans doute collectées lorsqu’il était encore en service chez les feux Rangers Ondéroniens. Poussant ce qui semblait être une natte de roseaux pour s’asseoir, il se dirigea vers quelques une des caisses de provisions qu’il fouilla, récupérant de petits cylindres et boîtes de métal sur lesquelles étaient inscrites différentes choses.

« Dans le café… Euh… Lait ? Ou… “Thé noir de Naboo” ? J’ai aussi du… »


Il fronça les sourcils et réajusta ses lunettes en essayant de lire les inscriptions en basic. Galdur était à peine lettrée dans cette langue. Même s' il savait la parler et la comprendre, l’écriture basic lui donnait mal à la tête et représentait une forme de code à déchiffrer pour lui.

« … Boisson… Iso…tho…nique ? Saveur… Baies rouges… d’Aldérande ? Bon sang… Peuvent pas boire du whisky et du café comme tous ces républicains ? »
rouspéta t-il.

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Pendant que l’éleveur semblait concentré sur la collecte de denrées pour son invité, la silhouette de Tatanka se fraya un chemin jusqu’au bivouac, comme intriguée et curieuse de la venue de la Jedi dans les environs. Il y avait beau avoir des enclos, les varactyls pouvaient s’échapper comme bon leur semblait juste en sautant par dessus. Fort heureusement, ces créatures étaient assez sensibles et intelligentes pour comprendre qu’il leur était bénéficiaire de rester dans les parages, et leur instinct grégaire les maintenait dans le troupeau.

Le varactyl approcha, sa crête de plumes gonflées…


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Thann Sîdh
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Galdur – dialogueGaldur

Je fus moi-même surprise par sa surprise. Je ne pensais pas m’avoir fait si discrète, et quelque part, j’en fus quelque peu gênée ; je ne connaissais personne qui appréciait de se faire ainsi cueillir dans son quotidien par une drôle d’aveugle. Je souriais pourtant, dissimulant l’embarras sous la sympathie, et le laissais retrouver sa contenance. Mon étonnement se poursuivit, non plus de ma faute mais cette fois bien de la sienne puisque je le découvrais incroyablement bonhomme malgré ses deux mètres passés. Très loin des caricatures d’holofilms désireuses de faire passer tous les Trandoshans pour des gangsters de l’espace, il se montrait au contraire affable et accueillant. Je le suivais, pour répondre à son invitation, et n’eus pas besoin de me retourner pour laisser se promener ma conscience, encore un temps, dans l’enclos de ces animaux fantastiques qu’il élevait ; à nouveau mes lèvres s’étiraient, je sentais aussi que nous étions suivis.

Plutôt que de me conduire vers la bâtisse en rénovation, il m’emmena du côté d’un bosquet non loin où je découvris son bivouac. Habituée, depuis mes aventures avec Oni, à la vie dans la nature, je souriais en voyant le hamac tendu entre les deux arbres, le feu, les casseroles. Un voile passa rapidement sur ma joie lorsque je saisis la présence des animaux, pendus en l’attente de la consommation, mais je m’étais de longue fait à l’idée que, finalement, mes convictions alimentaires étaient loin d’être partagées. « Je prends mon café noir, et n’hésitez pas à le serrer, j’ai un goût pour l’amertume. D’ailleurs, je crois qu’il vous faudra prévoir une tasse de plus, votre compagnon semble vouloir partager ce café avec nous. » La présence du varactyl, dans la Force, bien distincte, je n’avais pas besoin de me retourner pour la sentir. Partout, sur elle, les flots mystiques dessinaient sa forme et je distinguais sa majestueuse couronne de plume avec fascination : une sculpture mobile que le moindre mouvement, le moindre souffle de vent venait modeler à nouveau.

Je ne bougeais pas, il me contourna, curieux, me regarda, me respira. Doucement, lorsqu’il approcha sa tête, je présentais la main pour qu’il la sentit, ne le touchais pas de peur de le brusquer. Il huma, une fois, deux fois, puis avec une célérité inattendue s’en alla se lover du côté qu’il avait désigné comme le sien, un œil toujours dardé sur moi dont il avait considéré, visiblement, que je ne représentais pas pour son Maître une menace. « Il est magnifique, comment s’appelle-t-il ? » Je n’avais encore passé que peu de temps avec les Varactyls que les gens de Galdur avaient amené avec eux, sur Dantooïne, mais je m’étais renseignée à l’occasion d’une conversation avec l’un des xénobiologistes. Ils étaient tout simplement prodigieux, comme à la croisée de tellement d’espèces différentes. Quelque part, j’étais bien heureuse de pouvoir enfin en approcher un. Je laissais mon esprit glisser sur ses pattes aux étranges doigts, ses muscules puissants, sous les plumes, sa gorge toujours roucoulante, et ses forêts de plumes que sa respiration balayait. Le vivant était admirable et je l’admirais ; si bien que j’étais ailleurs lorsqu’enfin mon hôte me répondit, comme à deux pieds du sol.
Galdur
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Le trandoshan pivota et sortit le nez de ses réserves. La dernière chose à laquelle il s’était attendu, c’était que Tatanka ne débarque de nul part et ne vienne s’intéresser à la nouvelle venue. Il en aurait été presque jaloux. Mais la créature avait le chic pour identifier au premier coup d'œil ceux à qui elle pouvait faire confiance… Peut-être que cette Jedi pouvait comprendre les varactyls ?
Galdur laissa donc l’animal rôder dans les environs et interagir avec la Jedi, ajoutant de l’eau dans la cafetière sur le feu de camp et laissant ainsi le tout bouillir. Effectivement : les Varactyls étaient des animaux complexes. Pourvus d’une grande intelligence, ces réptaviens originaires d’Utapau étaient également sensibles à la force et avaient une capacité peu commune de communication avec leur entourage.

« Ugh ? Euh… En fait, c’est une elle. C’est Tatanka, ma monture. Quand j’l’ai récupérée elle était pas plus grande qu’mon bras. Et voilà sa taille désormais… Hmm… J’crois qu’elle vous aime bien. »


Il était rare pour quelqu’un d’autre que les Utapaus de s’occuper de Varactyls. Selon la légende, Hasran, le fondateur de la tribu T’doshok du même nom, aurait appris à les élever en récompense d’un acte de bravoure pour le compte des Utapaus. Ce savoir s'était alors transmis de générations en générations, jusqu’à finalement atteindre la lignée à laquelle Galdur appartenait. Une connaissance relativement exclusive donc qui servait, pour l’instant, l’Ordre Jedi.

« L’él’vage d’varactyls est une fierté d’ma tribu. C’t’un savoir ancestral qui traverse l’temps et à permis à mon peuple d’survivre aux steppes, mais également aux pressions des clans voisins. Un vrai T’doshok Hasran doit savoir monter et s’occuper des varactyls. Et ça tombe plutôt bien qu’Tatanka ait décidé d’quitter l’enclos pour venir, parce que c’est justement elle la raison pour laquelle j’vous d’mandais. »


La cafetière sur le feu de camp bouillait, et le trandoshan s’empressa de la retirer pour la déposer sur une pierre plate à côté, sortant deux timbales qu’il remplit de manière généreuse de café noir, tendant l’une à la Jedi. Ce café n’était pas des plus raffinés, et correspondait plutôt à la description du “café des tranchées” que l’on pouvait retrouver dans les différents corps militaires de la galaxie. Fort, amer, plutôt conçu pour réveiller que proposer une véritable dégustation de gourmet. Galdur souffla sur sa boisson et Tatanka se décida à s’installer à côté du feu de camp, s’allongeant de tout son large et baillant.

« Ma fifille et moi on a récemment eu quelques déboires lors d’cette opération catastrophique sur Ossus. C’ma fait prendre conscience qu’je pouvais plus m’permettre d’envoyer Tatanka telle quelle dans la mêlée. Trop dang’reux pour elle, hm’basa. Vous voyez là, sur son flanc ? »


Outre les peintures tribales et le nouveau tapis de monte, l’animal portait ici et là de petits pansements et bandages. Parfois, quelques cicatrices à l’air libre pouvaient s’observer, ou des estafilades sur les écailles. Des dégâts sommes toutes mineurs, mais c’était bien le problème. Pour l’instant, ils n’avaient été que mineurs, que se passerait-il le jour où la gravité des blessures serait supérieure ?

« Des p’tits bobos hérités du shrapnel d’explosions ou d’impacts de tir, du frottement contre des surfaces, ou autres… Tatanka est brave, mais c’est une cible large. J’refuse de l’envoyer encore en opération sans protection digne de c’nom, ashrik ! On m’a dit qu’vous aviez quelques connaissances dans l’élaboration d’armures… J’me demandais si… Vous pourriez pas m’filer un coup d’main pour cette affaire… »



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Une femelle ? Quelle méprise… Je me concentrais dessus, bien incapable de distinguer chez elles les traits sexués propre à son espèce, faute d’en avoir rencontré suffisamment encore. Elle semblait pourtant ne pas m’en tenir rigueur outre-mesure. Tandis que je m’installais autour du feu de camp, choisissant de m’assoir à même un sol sec, en tailleur, j’écoutais les explications de l’éleveur de même que ses préoccupations. Un savoir ancestral, des valeurs tribales profondes, un dévouement pour celles et ceux qu’il participait à faire naître, qu’il voyait grandir s’épanouir et rejoindre la Force. Il entendait la protéger mieux que lui-même, et je ne pouvais m’empêcher de saluer ce geste bien que, de manière assez évidente, le meilleur moyen de la préserver de la violence des combats m’apparaissait évident : ne pas l’amener sur une ligne de front. A la fois, à sa décharge, personne n’avait imaginer qu’Ossus se trouverait traverser par cette ligne. La violence des combats, sur place, quoique brève n’en fut pas moins violente pour autant. L’explosion, les disparus… Et comme je songeais à Galdur, invariablement, Lauren me vint à l’esprit. Je décidais de chasser l’inquiétude à grands coups de travail, et m’attardait à mieux cerner la tâche que l’on souhaitait me confier.

« Quelques connaissances dans l’élaboration d’armures… Jusqu’à présent, j’ai surtout fait dans l’habit et le fonctionnel, tout ce que je porte, notamment, je l’ai créé de ma main. J’habille aussi mon amie, Seïid, si vous avez eu l’occasion de la croiser : une Togruta immense assez connue pour sa façon… musclée de conduire des engins que je peine ensuite à maintenir en état de marche. Je souris en pensant à elle, toujours. Il fallait dire pour sa défense qu’en réalité, elle était une excellente pilote, simplement, elle aimait ‘voir ce que les choses ont dans le ventre’. De fait, il me faudra peut-être un peu plus de temps pour concevoir quelque chose d’aussi spécifique qu’une tenue de protection. Il me faudra étudier les matières, les résistances, et surtout, il nous faut établir ensemble un cahier des charges précis : quelles sont vos attentes, quels sont ses besoins, quelles sont les spécificités des Varactyls et quelles sont ses propres spécificités. L’armure doit être pour elle, autant que possible, une seconde peau, et ne pas l’incommoder, certainement nous n’arriverons pas au produit fini au premier prototype. Je pensais pratiquement à voix haute, mais il en était toujours ainsi, sitôt que l’on me proposait un projet sur lequel mon esprit pouvait s’exercer, je ne pouvais m’empêcher de le déployer. Mon mentor avait tenté, vaillamment, de m’enseigner l’art délicat de dire « non » lorsque je me sentais surchargée. Je m’étais employée ardemment à suivre son conseil et, il est vrai que l’administratif et l’organisationnel avaient pris, au fil du temps, moins de place dans ma vie ; mais la technique… Rien n’y faisait, je ne savais passer une journée sans agiter mes doigts au-dessus de quelque appareil, sur quelque plan que ce fut. Je commençais d’ailleurs à m’interroger sérieusement sur la possibilité de doubler ma capacité à manier le matériel d’une connaissance solide du logiciel. Outre la répartition du poids de façon homogène, il faudra aussi penser à la possibilité, pour la chaleur, de ne pas se concentrer. La pauvre serait peut-être préservée des tirs, mais à quoi bon si elle se trouve à avoir un coup de chaud en situation d’effort prolongé. Bon… Je me rendais à l’évidence. Il apparaît que j’ai déjà accepté de vous aider. Autant ne pas perdre de temps. Le temps que nous buvions notre café, nous allons être rejoins par mon fidèle, B0-UT, que d’aucun appelle Boute ou Bouteboute, selon l’humeur. Il va réaliser un scan intégral de cette magnifique créature, afin de créer un modèle numérique, d’obtenir ses différentes mensurations. De là, je pourrais réaliser un modèle 3D holographique puis, pour les premiers essais et les premières tailles, différents modèles physiques, j’établirais certainement un premier modèle à un tiers de sa taille réel avant de travailler sur un modèle taille réel. Quand je serai satisfaite, là, il nous faudra embêter cette dame pour les essais réels et voir en déduire les retouches. » J’attrapai la tasse de café qui avait été déposée, fumante, à mon attention sur le cercle de support qui entouré le feu. Le tout était un lieu de vie, prévu pour accueillir la nourriture aussi bien que les mangeurs. L’odeur, déjà, m’informait de son caractère brut. Je ne réagissais pas outremesure, encore une fois, auprès d’Oni, j’avais appris à vivre à la spartiate et, de toute façon, j’étais capable d’avaler des cafés si concentrés que plusieurs fois, ma pilote préférée avait suggéré mon caractère semi-androïdique.

Avant de boire, j’effleurai ma visière d’un doigt, signalant à Boute qu’il devait me rejoindre. Il ne tarderait pas à arriver. « Pour réaliser le modèle numérique le plus abouti, il nous faudrait aussi nous perdre ensemble dans le sauvage. Boute pourra capter les mouvements de Tatanka – c’est bien cela ? – et moi-même je pourrais l’observer plus finement dans ses réactions, ses façons d’entreprendre les obstacles. De là, je pourrais appliquer mes patrons à des reconstitutions numériques, et cela devrait réduire le nombre de prototypes et significativement, de fait, le temps global de confection. Je soufflai doucement sur le liquide encore fumant avant de tenter une première fois : c’était encore un peu trop chaud pour moi. Est-ce que cela vous semble possible ? Et répondre à vos attentes ? » Je souriais légèrement et le remerciai une nouvelle fois pour la boisson avant de tenter, une nouvelle fois, après force soufflement, d’y gouter vraiment.
Galdur
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Galdur resta planté à coté du feu de camp en soufflant et buvant sur son café, écoutant et observant cette p’tite tête lui faire son discours et ses explications. Le trandoshan renvoyait un regard similaire à celui qu’une poule observant une trompette aurait fourni, alors qu’il tentait de faire semblant de comprendre en hochant la tête à intervalles réguliers. Une fois que les demandes et explications furent terminées, Galdur afficha une grimace avant de boire une gorgée de café. Comment est-ce qu’autant de mots compliqués pouvaient tenir dans cette bouche ?

« Han, ouais. »
largua-t-il finalement.

Il laissa planer quelques secondes avant de se rendre compte que son interlocuteur attendait un peu plus que cela en guise de réponse, ce qui le prit légèrement au dépourvu. On ne pouvait pas vraiment dire que le trandoshan brillait par son intellect et sa culture générale. Il avait du mal à se concentrer sur les tâches littéraires et les mathématiques élémentaires lui donnaient mal à la tête. Alors se mettre à lui expliquer le fonctionnement de technologies modernes qu’il n’utilisait pas, plutôt habitué à la vie de forêt… Il allait faire confiance à la Jedi pour ce coup là.

« … Euh… Ben… Justement, faut qu’j’emmène les varactyls dans les clairières au fond des bois. Donc ça s’ra p’têtre bien l’occasion de montrer et d’faire votre truc là. J’ai pas vraiment tout compris à ce qu’vous m’avez débité, mais j’imagine que ça a l’air d’être un bon plan… On va avoir besoin de quelques affaires c’la dit. »


Par contre, si ils devaient s’aventurer dans les bois jusqu’à atteindre les clairières, cela signifiait qu’ils allaient devoir voyager un peu et traverser des terrains qui n’étaient pas défrichés. Ce n’était pas une tâche aussi évidente qu’il paraissait, puisque les obstacles étaient nombreux et il y avait la possibilité de tomber sur de la faune sauvage, ou simplement du terrain accidenté qui rendrait difficile la progression. Ce qui signifiait que plusieurs outils étaient nécessaires.
De sa pile d'affaires, le trandoshan tira ses bolas et un rouleau de corde qu’il passa autour de ses hanches, avant de récupérer son tomahawk qu’il glissa dans le tissu écarlate qui lui servait de ceinture.

« Si on doit y’aller, f’riez mieux de prévoir des affaires qui craignent pas trop et d’prévenir d’vot’ absence. Ca va nous prendre quelques heures au total pour faire c’te petite randonnée, et ça s’ra pas vraiment d’la plaisance. Les clairières où les varactyls s’nourrissent sont planquées en plein coeur d’la forêt. Ca veut dire qu’ça va être un peu physique et qu’le risque zéro existe pas. Les p’tits bobos sont fréquents aussi. »


Et cela voulait également dire qu’elle allait avoir besoin d’une monture. Galdur pivota sur lui-même avant de positionner ses mains autour de sa bouche, pour faire porte-voix. De là, il émit un puissant cri à mi-chemin entre le grognement et le chant, faisant vibrer ses cordes vocales dans un rugissement guttural vibrant.

« Ooorrrrrrmrmmmmm ! »


L’appel ne tarda pas à faire apparaître une figure autrement plus large que Tatanka. C’était indéniablement un varactyl, mais celui-là était beaucoup plus gros et épais. Plutôt que vert, il était également brun, avec un plumage sombre et intense. Il s’agissait de Sunka, le mâle dominant du troupeau. Bien plus caractériel que Tatanka et que les autres varactyls de manière générale, c’était également le plus indépendant et autonome du troupeau.

« Oy, voici Sunka. C’est l’grand papa du troupeau et c’est lui qu’vous allez montrer pour l’occasion. Comme j’sais pas si vous êtes rodée à la monte de varactyl, il m’paraît être un bon choix. L’est assez autonome et connaît l’chemin qu’on va emprunter. L’a l’échine assez épaisse pour supporter même un cavalier avec une posture inappropriée et comme c’leader naturel d’la meute, c’pas vraiment son genre d’paniquer. C’la dit, j’monte les varactyls sans selle, mais j’vais essayer d’vous faire quelques accroches pour vous faciliter la vie. Une fois d’ssus, vous n'aurez qu’à vous laisser porter et il s’chargea du reste. »


L’animal avait l’air plus belliqueux et moins commode que Tatanka, avait les plumes gonflées et claquait du bec fréquemment, sa queue fouettant les airs. Galdur roula des yeux et l’approcha pour venir lui tapoter un instant la nuque.

« … Ouais il fait l’dur mais z’inquiétez pas, il vous mangera pas. »



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Participer à la transhumance des varactyls ? L’idée m’enchantait si complètement que l’objet de ma présence s’échappa quelques instants du centre de mon attention. Je n’avais encore jamais eu l’occasion de m’occuper de si près d’animaux domestiques, encore moins en si grand nombre et dans un cadre naturel et sauvage. Comment allaient-ils se comporter ? Pourquoi Galdur ne semblait pas un instant craindre que l’un d’eux ne se sauvât ? Cette journée se chargeait de plus en plus de promesses. Je l’écoutais, tout entière absorbée par son discours, me dépeindre les risques d’une pareille entreprise, notamment la question des petits bobos et des risques pour les vêtements. « Ne vous inquiétez pas pour moi, je crois qu’on peut me décrire comme une amatrice de randonnée pas vraiment de plaisance. Nous avons eu, avec Oni, l’occasion de visiter des mondes vierges, mais aussi des milieux autrement moins hospitaliers comme Kholma, une planète glacière. Je ne crains ni les petits bobos, ni les déchires de vêtements : ils sont faits pour être portés et usés ! Mais vous avez raison, je vais prévenir… Je me retins de prononcé son nom, puisque je me souviens maintenant qu’il ne servait à rien de la prévenir, elle qui courrait les étoiles pour l’heure. Un petit pincement au cœur, le temps commençait à se faire un peu long, mais cela ne faisait que renforcer l’évidence du lien qui nous unissait. Je reprends ma phrase là où je l’avais laissée. … Eddy, je vais prévenir Eddy pour qu’il sache que je ne vais pas pouvoir l’aider cette après-midi au garage. » Mon hôte hocha la tête avant de se retourner et de me saisir par le hurlement le plus puissant de ma vie. La puissance des vibrations me firent frissonner et un sourire exalté, comme un enfant à qui l’ont fait découvrir le merveilleux, s’accrocha à mon visage pour ne plus s’en défaire. J’étais littéralement sidérée par la puissance vocale que venait de déployer le Trandoshan, à mille lieux de ce qu’il adviendrait ensuite.

Je percevais la créature approcher avant même qu’elle ne quitte le couvert du feuillage. Ses muscles puissants sculptaient si bien sa peau que chaque plume semblait en épouser la forme. Bien plus large que Tatanka qui semblait presque une enfant à côté, même moi je n’avais aucun doute à deviner qu’un tel dimorphisme ne pouvait s’expliquer que par le sexe de l’animal et son statut d’alpha. Lorsqu’il se montra en pleine lumière, ma visière m’indiqua sa robe, en nuance sombre, et son regard, lui, me signifiait combien il ne partageait pas la curiosité sympathique de la femelle. Cette dernière s’était d’ailleurs levée, pour saluer l’arrivée du dominant, et l’observait, en l’attente d’un signe, ou percevant peut-être davantage que je n’en étais capable. Soudain, je me sentais assez intimidée, autant je ne doutais pas un seul instant de la capacité de mes jambes à me porter, autant les claquements secs du bec de Sunka et l’idée de devoir me tenir sur lui me semblaient être d’une tout autre difficulté. « Monter ? C’est-à-dire que… Je n’ai jamais monté quoi que ce soit. A peine ai-je appris les rudiments de l’équitation au Temple, et encore, j’étais fort jeune. »

Je n’osais pas encore m’approcher de l’animal qu’on avait choisi pour moi lors que je sentis se dessiner la petite sphère volante aux limites de ma conscience. Boute avait fait vite, comme toujours, et nous n’étions pas si loin de l’Enclave à vol d’oiseaux. Il ralentit et s’arrêta non loin de moi, un peu en retrait, au-dessus de mon épaule gauche. Comme toujours, il commença par saluer les personnes en présence. « Bonjour, Galdur. Thann ? Vous aviez besoin de moi ? Je n’arrivais pas à détacher mon attention de la bête qui fouettait l’air de sa queue. Je me sentais à la fois pleine d’angoisse et de la jubilation de la nouveauté, des sentiments terriblement contradictoires qui faisaient fuser les idées et les images dans mon esprit. – Oui, peux-tu prévenir Eddy que je ne pourrais pas venir l’aider du tout, aujourd’hui, nous allons être occupés toute la journée ici. – Nous ? – Oui, toi aussi, et surtout tes scanners… Je prenais alors le temps de lui donner toutes les explications et temporisais ainsi le moment où il me faudrait monter. J’essayais, par un retour au rationnel de la tâche qui m’attendait, d’apaiser un peu les émotions vives qui m’avaient investies afin de mieux les apprivoiser : des souvenirs de mon Maître m’invitant à ne pas les ignorer me vinrent. Quand Boute m’annonça avoir parfaitement compris son rôle dans toute cette affaire, je me tournai vers Galdur qui s’occupait des deux nobles destriers pour lui demander. – Pensez-vous qu’il soit possible de faire prendre des poses à Tatanka ? Que Boute puisse en faire le tour et scanner ses mensurations. »
Galdur
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Les tigres, les panthères...Il est en safari !


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Si il y avait bien une chose que le trandoshan ne comprenait pas, c’était la manie des habitants de cette galaxie à fabriquer des droïdes. C’était qu’ils étaient presque effrayants avec ces lumières, ces membres supplémentaires et ces carlingues de métal ! Même si, dans les faits, la méfiance du T’doshok peint envers les automates et robots tenait plus de la superstition et de l’absence de familiarité qu’autre chose. Il laissa couler compte tenu du fait que celui-ci était manifestement propriété de Thann.

« S’lut la tête de boulon. »
lança t-il simplement, pour éviter d’être trop sec ou cassant.

La dernière réflexion de la Jedi fit éclater de rire Galdur, qui frappa dans ses mains en direction de Tatanka. Le varactyl, qui fut quelques instants auparavant couchés proche du feu, se releva immédiatement avant de pousser quelques vocalisations enthousiastes. Le trandoshan approcha et vint frotter abondamment le dessous du menton de la créature, ce qui ne manqua pas d’inciter cette dernière à fouetter les airs de sa queue.

« T’entends ça, Tatanka ? La dame veut qu’tu fasse la belle. Mais ça c’est très facile, hein, parce que c’est qui la plus belle ? Hein ? C’est qui la plus forte ? C’est ma fifille ! C’est ma Tatanka à moi hein ! Tu vas leur montrer… »


Après cette petite séance de félicitation, le trandoshan se mit au travail : Puisque Thann n’était pas confiante en ses capacités d’équitation mais partante pour l'aventure, il allait lui donner un petit coup de pouce. S’armant de segments de corde qu’il relia habilement entre eux aux moyens de nœuds complexes, il produisit ainsi un harnais de fortune qu’il glissa en partie dans le bec de Sunka, le forçant à mordre légèrement dessus, et déploya quelques boucles de cordelettes sur l’échine de l’animal. Il se saisit également d’un sac de toile (des céréales locales ?) qu’il bloqua au moyen des mêmes liens. Les varactyls étant des animaux larges, ils ne se montaient guère de la même façon que des chevaux, à moins que le monteur soit capable de faire le grand écart.. La méthode la plus commune de monte était de s'asseoir sur l’échine de la créature, de fléchir les genoux et de caler ses pieds devant soi, maintenant le dos à peu près droit et formant un angle de son fessier, comme si l’on était assis dans un aviron. Il suffisait alors de se saisir des rênes (ici du harnais-corde en l'occurrence) et de bloquer ses pieds sur un support (les boucles dessinées par Galdur dans ce cas présent).

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« Davjäan inyameet ! En selle jeune fille ! On prend appui sur l’marche pied, et on s’hisse sur l’dos de Sunka. On cale bien son popotin sur l’sac, et on passe ses pieds dans les boucl’ d’cordes. Ensuite, on attrape doucement le harnais d’corde, et on s’maintient bien en place. Les varactyls sont très intelligents ! Et ils sentent la force et les intentions d’leur monteur ! Si vous faites pas confiance à Sunka, il vous f’ra pas confiance. Donc on respire, on s’concentre, et on s’détend… Faites pas tourner d’mauvaises énergies vers vot’ monture. »


Le temps que la Jedi ne prenne un peu ses marques avec le varactyl, Galdur enfourcha lui-même Tatanka de son côté, cependant d’une manière bien différente. Lui n’utilisait aucun accessoire sinon un tapis de monte et quelques cordes passées autour des épaules de l’animal. Pas de rênes, pas de selle, pas d’étriers, pas de supports. Il se tenait également debout, légèrement accroupi plutôt que assis, un peu penché en arrière et se retenant de tomber en maintenant les cordages enfilés à la créature.

« J’vous apprendrai la monte Hasran un jour… Alors ? Z’avez dompté le gros dur de Sunka ? C’est le grand amour désormais ?»



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