Janimel Estjoll
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L’honneur ou la vie ?

Janimel Aina Estjoll
Kaldor Mantell



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"De Charybde en Scylla"


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Un enfer, il n’y a pas d’autres mots pour décrire la situation dans laquelle se trouve la patrouille du Capitaine Estjoll.

— Envoie un S.O.S. !

— ‘Eç’ !

Janimel regarde avec désespoir l’hologramme tactique, qui ne fait que lui renvoyer l’horrible réalité de cet engagement.

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Quelques mois plus tôt :

Janimel se trouve face à son chef de Section, encore une fois.

— Capitaine Estjoll, pour votre service lors de l’incident des droïdes, nous avons décidé de vous envoyer en mission sur la frontière républicaine. Votre patrouille participera aux patrouilles frontalières, tandis que celle de la frontière effectuera de même ici.

Janimel ne dit rien, elle se contente d’acquiescer face à ce qu’elle considère comme logique de la part des autorités militaires. En changeant l’équipe qui patrouille, le caractère prévisible de cette activité est un tant soit peu réduit.

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Elle secoue la tête, ce n’est certainement pas le moment d’en vouloir aux autorités.

Une autre projection alliée disparaît sur l’hologramme. Il ne lui reste désormais que trois chasseurs actifs.

— Capitaine. Les chasseurs sont à sec. Ils rentrent.

Janimel retiens un soupir. Encore une mauvaise nouvelle qui s’ajoute à la liste. Sans chasseurs, la totalité de la puissance de feu de l’ennemi pourra se concentrer sur les deux vaisseaux imposants de la patrouille.

— Transmettez l’information au…

Une vision d’horreur l'interrompt, lorsque l’hologramme représentant la corvette Raider de son Lieutenant se mue en débris.

— Préparez-vous.

Cet ordre n’est pas un ordre, c’est plus un conseil qu’autre chose maintenant.

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Quelques minutes auparavant :

— Capitaine. Plusieurs signatures viennent d’apparaître, ce ne sont pas des identifications impériales ni républicaines.

— Préparez-vous au combat. On va arrêter ces contrebandiers.

Des contrebandiers, ou des pirates. Telles sont les deux options auxquelles pense la Capitaine du vaisseau. Elle n’en voit pas d’autres, elle ne pense pas que cela puisse être un traquenard renégat, une embuscade Hutt, ou n’importe laquelle de l’infinité d’autres possibilités disponibles.

Il s’agit de mercenaires. Trois vaisseaux mercenaires équipés et payés spécialement pour faire face à une force impériale sont face à sa patrouille, mais elle ne le sait pas encore.

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Janimel regarde ses hommes. Elle sait qu’il ne sert plus à rien de chercher à sauver les apparences, sans miracles, aucun d’eux n’en réchappera. Tout ce qu’elle espère, c’est que les mercenaires décident qu’ils veulent revendre son vaisseau, ce qui leur laissera une chance de mourir l’arme à la main, plutôt que simplement laissés pour morts dans le vide spatial. Cela donnera aussi plus de chance au miracle d'arriver, vu qu'un sith est dans le vaisseau pour cette mission, enfin une Sith, et une éternellement remontée en plus.

Un tremblement secoue son vaisseau, indiquant malheureusement qu’il commence à subir des tirs plus nourris, directement sur la coque. Les boucliers semblent avoir lâché et le blindage prend cher.

Une alarme prend le relais, quelques instants plus tard. Une brèche s’est formée dans la coque, au niveau des quartiers du Capitaine. Janimel pousse un soupir de soulagement, il ne s’agit que d’une partie non vitale du vaisseau après tout, même si elle aurait préféré éviter que l’ensemble de ses effets ne risquent d’être projetés dans l’espace.

Une nouvelle vibration se fait sentir, il s’agit d’un appontage cette fois, et les soldats impériaux savent désormais qu’ils sont condamnés à moins que des renforts n’arrivent rapidement. Les quartiers ouverts au vide sont scellés, l’ennemi devra en percer la porte, ce qui laisse un peu de temps aux assiégés pour organiser la défense.

— Je veux une ligne de défense à chaque porte ! Nous ne nous laisserons pas exterminer comme de vulgaires rat-womps.

Une nouvelle forme apparaît sur l’hologramme.

— Capitaine. Vaisseau républicain en approche !

— Il ne manquait plus que ça…

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Alicia Vetq
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Cela fait cinq jours, je suis à bord d’un vaisseau patrouilleur. En plein dîner, j’observe avec attention mon prochain dessert, un pudding Deneelian Pétilliant. Tout droit sortie du réfrigérateur, je regarde ce chef-d’œuvre d’ingénierie culinaire en m’en léchant déjà les babines. Rin m’a affirmé par le passé qu’il s’agit DU meilleur dessert de la galaxie. Alors, que la légende se tient devant moi, je prends mon temps afin de dévorer ce dessert des yeux. Je me prépare à faire une extraction grâce à ma coutellerie fraîchement lavée par mes soins. À peine ai-je eu le temps d’y tremper une culière qu’une première secousse se fait sentir. J’arrête nette et ne bouge plus comme à l’entraînement de sabre laser. N’étant pas habitués aux voyages spacieux, mes yeux auscultent la paroi métallique de la salle à manger en quête d’un signe ou de son suspect indiquant un potentiel danger pour moi ou mon pudding. Mais qu’est-ce que c’était? Probablement rien. C’est alors que sans plus attendre, je retourne à mon dessert avec impatience. Puis vient cette puissante secousse qui me propulse dans tous les sens. Je me cogne solidement la tête contre la table et une chaise métallique. L’alarme retentit autant dans le vaisseau que dans ma tête. Mon pudding... est le premier à être tombé au combat. Il est étendu au sol les tripes à l’air. Sous cette vision d’horreur, je tente de prendre une bouchée, mais me rappelle amèrement qu’il est déjà trop tard. Le goût est déjà altérer par un plancher sale de crasse de botte de soldat. Je me relève avec l’envie de tuer. Faute de savoir où me diriger dans ce foutu vaisseau de merde, je suis une petite troupe d’infanterie. D’où là qu’une femme nous cris en pointant une porte.

Je veux une ligne de défense à chaque porte ! Nous ne nous laisserons pas exterminer comme de vulgaires rat-womps.

Surcroît, je pense : La défense… C’est pour les lâches et les faibles.

Je me place devant la première ligne mon regard étincelle comme les chalumeaux qui tente de faire un trou dans la porte principale. Dans une profonde inspiration, j’inspire et accueil la colère comme une vielle amie. Je sens la force éveiller mes sens. Elle brûle en dessous de ma peau et s’échappe dans une longue expiration. J’attends. Une fois les étincelles finies et que notre bouclier contre les envahisseurs tombe sur le sol. Des pirates entrent dans notre vaisseau par petit groupe. J’avance doucement à leur rencontre tandis que les tirs de blaster me sifflent les oreilles. Sous un feu nourri, les deux parties se partagent un match entre la vie et la mort au tir de blaster. Ne voulant pas me salir les mains au maniement de ces armes de barbares, je réplique à ma manière en déployant mes sabres laser et en chargeant sur les barbares et ne fais pas de quartier. C’est en attaquant de toute part et en évitant les toutes attaques que je les anéantit. Sous les cris d’horreurs et de douleurs, les pirates n’affluent plus dans le vaisseau et un amas de victimes encore hurlantes s’entasse dans notre vaisseau. Pourquoi n’en ai-je pas tué aucun? Sûrement une habitude de ma récente formation sur Korriban. De toute façon, ils feront de bons esclaves. Tandis que je laisse cette chaire corrompue aux soldats, j’entre dans le vaisseau par l’entrée. L’un des pirates me pointe son arme et me dit :

Il est où Franc? D’abord, qui êtes-vous?

Débile, je coupe son blaster d’un trait qui lui explose au visage et qui nous laisse dans un nuage de fumée noir. Je profite de ce moment pour m’accrocher au plafond par la force. Sous la détonation, les autres membres commence à tirer. Mon interlocuteur étant criblé de tir tombe lourdement sur le sol. J’atterri telle une ombre au travers du groupe de pirate et procède à vingt entailles nettes. Comme mon maître d’armes Zakin me disait :


Zakin Kikan a écrit:Dans l’art de l’ataru, le plus important se trouve à être : Une entaille, un ennemi hors de combat.

Sous de nouveaux tirs de blaster, je me plaque contre un mur. Je remarque sur celui-ci une affiche de Jolk Ranbalow et tout plein d’objets faisant l’éloge de la république. Mais qu’est-ce que c’est ce bordel? Malheureusement, je ne peux lire le nom sur la porte éclatée par l’explosion. Peut-être trouvais-je quelque chose dans les registres. J’aurais deux mots à dire au capitaine sur la discipline et ce qu’il en coûte d’avoir de tel objet en sa possession de ce croiseur intergalactique dès que l’attaque sera terminée. Pour le moment, j’ai d’autres hérétiques à fouetter. Mes devoirs envers l’inquisition attendront.

Entre deux attaques, je fonce tête baisser tel un tuk'ata en quête de sang. Pourtant dans ces actes sanguinaires, mon esprit tout est calme et fluide. La colère d’avoir perdu le meilleur dessert de la galaxie s’estompe. Il n’y a que moi et mes sabres qui dansent en harmonie avec mon corps. Je virevolte dans tous les sens et n’écoute que le son électrique de mes sabres. Mon corps exécute une acrobatie par-dessus un pirate et au passage, je lui transperce un trapèze de son épaule. Sous les cris de douleur, j’avance à l’assaut du vaisseau pirate. Ne sachant pas du tout où aller je me fie à mon nez et me dirige à l’odeur. Ce qui me conduit jusqu’en cuisine et que vois-je. De foutues gaufres exo-protéinée de merde, je frappe du poing le mur de la cuisine. Il y a des caisses et des caisses de gaufres. Extrêmement déçue, je me rends compte que j’aurais dû demander mon chemin. Sous le feu nourri d’un canon rotatif, je me place à l’abri en arrière d’une caisse de gaufre. Faute d’être bonne à la nutrition, elles sont très résistantes aux tirs de blaster. J’imagine que je devrais remercier les créateurs de cette immondice de gaufre, mais me ravise par principe.
Kaldor Mantell
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Frontières spatiales République-Empire
Vaisseau : Ouragant BT-7 « Touklakos »
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Contrairement à ce qui est majoritairement crû, l'espace n'est pas toujours remplis d'étoiles, de nébuleuses et de champs d'astéroïdes. Il existe des zones entièrement vides, où l'on ne trouve pas le moindre rayon de lumière, ni le moindre objet flottant, et encore moins de formes de vie spatiales, à l'exception de certains poissons ou baleine de l'espace.

Mais ce n'est pas ça qui nous intéresse, regardons plutôt cet appareil, là. Oui oui, là, ce vaisseau parfaitement immobile et qui semble désactivé. Le Touklakos, vaisseau à la réputation maudite, stationnait sans bouger dans l'espace, ses ailes repliées lui donnant une forme rectangulaire, alors qu'il prend grossièrement la forme d'un Y vertical lorsqu'il passe en vecteur d'attaque. Ce vaisseau donc, n'est pas vide, contrairement à ce qu'on pourrait croire. Il y actuellement quelqu'un à l'intérieur, quelqu'un qui se faisait quand même grave chier.

- Toujours rien ?
- Non chef, toujours rien.

Kaldor soupira, s'étirant les bras au-dessus de la tête, assis sur son fauteuil, fraîchement rembourré, du poste de pilotage de l'appareil. Il était très content de ce que son vaisseau devenait : les composants les plus anciens étaient à présent remplacés par du neuf, l'intérieur était bien propre, les sièges et literies nettoyés et rembourrés. L'endroit était à présent bien plus habitable qu'avant, et même Hans, le droïde qui restait au vaisseau, avait eu droit à un coup de propre, allégé de quelques tâches de rouille sur son châssis et ayant maintenant ses trois yeux parfaitement fonctionnels.

Le seul composant qui pouvait manquer était le chargement de missiles, un point que le caporal-chef comptait rapidement régler, farfouillant les différents catalogues en ligne (homologués aux normes républicaines, cela va de soit), mais difficile de trouver quelque chose de convainquant. Au moins sa réputation de héro lui donnait à présent accès à certaines branches réservées aux client VIP, ainsi qu'à des petites ristournes un peu partout en complément de celles réservées aux militaires.

Toujours est-il que ça faisait maintenant deux semaines qu'il était affecté aux patrouilles à la frontière, en relève de ceux qui étaient là avant lui, et qu'il trouvait le temps vraiment long, surtout en étant le seul organique à bord. Au moins il avait un peu d'occupation avec ses holo-romans, ses jeux et films, ou encore en faisant des exercices pour se maintenir en forme, ou bien en entretenant son équipement, après tout, il avait un atelier pour ça maintenant, alors autant l'utiliser !

Les conversations que Kaldor entretenait via messages holocom avec la sénatrice Ekway, depuis qu'ils s'étaient échangés leurs fréquences sur Borleias, arrivaient aussi à égailler ses journées. Au début simples et formels, les échanges devenaient de plus en plus familiers, au point qu'ils se permettaient de se tutoyer comme si ils se connaissaient depuis longtemps.

Cela le fit soupirer. Lui qui s'était habitué aux amourettes de passage, le voilà qui flash sur la Fleur Bleu, rien que ça ! Et ça semble bien réciproque, mais ça, il allait falloir le développer progressivement. Oui, même si Kaldor et Evea s'étaient mis d'accord sur le fait qu'ils ne pourront se réserver l'exclusivité l'un à l'autre au vu de leurs emplois respectifs, le caporal-chef voulait faire les choses bien comme il faut, lui faire des cadeaux, tout ça...

Mais là n'était pas le sujet principal, alors mettons ces instants à l'eau de rose de côté.

La surveillance des frontières entre la République et l'Empire, donc, ne donnait pour le moment aucun signe d'activité inquiétante. Comme on dit : pas de nouvelle, bonne nouvelle. Enfin, jusqu'à ce que quelque chose bipa sur le tableau de commande.

- Chef ! J'ai quelque chose sur les scanners ! Une balise de détresse.
- Ça vient d'un endroit proche ?
- La fréquence et le modèle sont de facture impériale chef.
- Tu en es sûr ?
- Absolument chef. Quoiqu'il se passe de l'autre côté des frontières, les impériaux doivent être suffisamment amoindri pour qu'ils prennent le risque d'appeler à l'aide. Ou alors il s'agit d'un test, d'une fausse alarme, ou d'un piège.
- On va pas tarder à le savoir, j'appelle le QG.


***
Musique d'ambiance !


Quelques instants plus tard, le Touklakos (il faudrait vraiment que Kaldor pense à changer le nom) sortait de l'hyper-espace du côté de la frontière impériale. Le caporal-chef, en armure de combat, regarda alors ce qui se passait : une bataille spatiale avait lieu ! Deux corvettes sans identifications menaient la vie dure à une patrouille impériale, ces derniers avaient déjà perdus l'une de leurs propres corvettes et la deuxième se faisant aborder.

Kaldor serra les poings. Ses ordres reçus étaient de se rendre sur place et de rendre compte, avec interdiction de faire quoi que ce soit qui pourrait mettre en péril la très fragile trêve entre les deux puissances galactiques. Alors que son vaisseau se rapprochait de l'escarmouche, Hans, toujours branché aux radars, termina d'analyser les corvettes inconnues.

- Des pirates, leur emblème n'apparaît pas dans nos fichiers, ils sont donc sûrement habitués à l'espace impérial.
- Comme si leur guerre civile n'était pas assez, je pourrais presque les plaindre...
- Dois-je préparer le saut pour rentrer chef ?
- Négatif.
- Chef, nos ordres sont...
De ne pas faire voler la trêve en éclat, je sais. Mais si on vient en aide aux impériaux, cela va au contraire la renforcer.
- Les impériaux ne sont pas nos alliés.
- Et pour l'instant nous ne sommes pas en guerre. Et même si leur uniforme n'est pas de la même couleur, ils restent des soldats. Je ne peux pas laisser des soldats mourir face à ces vermines de pirates, tout impériaux qu'ils sont. Déploie les ailes, nous passons en vecteur d'attaque.

Hans, programmé pour obéir, s'exécuta, préparant également le chargement des canons lasers.

- Sans missiles, nous devront faire attention.
- Alors on usera deux fois plus des lasers, il faut bien les tester un jour non ?

Aucune réponse du droïde, les pirates, ayant sûrement remarqués à présent le nouvel arrivant, avaient envoyés un groupe de trois chasseurs l'intercepter. Sans doutes devaient-ils s'attendre à un impérial ayant fuit le combat avant de retrouver un semblant de courage, voulant en emporter au moins un dans un dernier élan suicidaire. Ils furent rapidement déçu, et désintégrés, lorsque les lasers du Bt-7 détruisirent les chasseurs. Kaldor ne put s'empêcher de jubiler, le Touklakos, après des années d'inactivités, avait fait trois victimes pour son retour, et ça n'allait pas s'arrêter là !

- Bien, on a leur attention, pleine vitesse, on va achever la corvette déjà amochée !

Et effectivement, l'attention des pirates s'étaient à présent tournée vers le vaisseau républicain, délaissant les impériaux agonisant pour temporairement s'intéresser à une proie fraîche. Si les pirates avaient le nombre et la puissance avec eux, le Touklakos avait la vitesse, sans oublier qu'il était un Ouragant BT-7, modèle utilisé par les Forces Spéciales républicaines, et donc d'une qualité supérieure aux chasseurs standards !

Kaldor et son camarade robotique firent s'enchaîner les figures acrobatiques : tonneaux, chandelles, immelmanns et les classiques vrilles furent au rendez-vous, un véritable spectacle de haute voltige ! Et les forbans comprirent rapidement qu'ils n'avaient pas affaire à un débutant ou un fou suicidaire (quoi que cela restait à vérifier), lorsqu'ils virent le nombre de leurs propres chasseurs restants diminuer progressivement jusqu'à disparaître totalement. Mais ce qui porta un grand coup, ce fut le déluge de lasers que le Touklakos abattit sur les réacteurs de la corvette endommagée, détruisant cette dernière par réaction en chaîne lorsqu'ils explosèrent !

Et Kaldor cria de joie à cette vue, l'adrénaline du combat réveillant ses instincts guerriers.

- Ha ha ha ha !! Prenez ça bande de gamines en shorts ! Putain j'arrive pas à y croire mais ça m'avait manqué d'me battre !

Mais il ne valait mieux ne pas crier victoire trop tôt, il restait en effet une corvette pirate, cette dernière, bien que légèrement endommagée, était encore en bon état pour se battre, de plus elle était collée à la corvette impériale restante, les deux vaisseaux étant à présent en abordage. Le caporal-chef scruta le vaisseau pirate à la recherche des hangars, mais il se ravisa : l'équipage pourrait arriver à s'en prendre au Touklakos si ils étaient assez nombreux. Et même les boucliers de Kaldor ne pourraient encaisser indéfiniment les tirs pour qu'il fasse une percée.

Puisqu'il ne pouvait pas entrer par une porte, autant s'en faire une autre !

- Hans, concentre les tirs sur un point unique de la corvette, et après ça le Touklakos à l'abri sous les deux corvettes.
- Dois-je comprendre que...
- Ouais, prépare-toi à me canonner pour abordage !

Le républicain s'était levé de son siège, avait enfilé son casque et se dirigeait vers le casier pour récupérer ses armes : son fidèle fusil blaster modèle « Spectre », trois chargeurs, son pistolet blaster, sa baïonnette, deux grenades frag', une grenade flash. Sans oublier une gourde et une trousse de premiers soins, c'était toujours utile !

La méthode de « canonner pour abordage » était à la fois spectaculaire, surprenante, et dangereuse : le Touklakos concentra ses lasers pour créer une brèches dans les boucliers et la coque de la corvette pirate, et avant que cette dernière ne puisse réaffecter la puissance, le BT-7 fit une rotation sur la gauche, ouvrit son sas d'accès, et Kaldor fut propulsé dans le vide spatial à l'aide du souffle de décompression !

Son jetpack s'enclencha pour amortir son entrée dans le vaisseau, pile au moment où les boucliers se refermèrent. Le couloir où il se trouvait était plongé à moitié dans le noir, et il entendait des tirs pas loin de sa position, signe que les impériaux étaient encore en train de se battre.

- Hans, je suis entré, planque-toi !
- Reçu, bonne chance chef.
- J'ai pas besoin de chance, j'ai mon flingue.

Et sur cette remarque de bourrin badass, le mantellien saisit son arme et s'enfonça dans les couloirs du vaisseau, prêt à éliminer la vermine, comme il savait si bien le faire.
Janimel Estjoll
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"Déshonneur sur toi, Déshonneur sur ta vache !"


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Plus un bruit.

Les coursives sont silencieuses, les couloirs déserts. Dans le dernier bastion, le pont de commandement, on pourrait entendre une mouche dormir, tant la tension est palpable. Janimel serre le poing. Elle a perdu suffisamment d’hommes comme ça pour aujourd’hui.

— Soldats, séparez-vous en deux groupes pour l’instant. Le premier garde la porte, le second se repose tant qu’il peut. Rotation aux commandes des chefs de groupes.

Les chefs de groupe… Parlons-en de ceux-là. Les sous-officiers qui auraient dû prendre le commandement ne sont jamais arrivés sur le pont. Deux caporaux sont les derniers plus gradés qu’il lui reste, en état de donner des ordres au reste. Elle se retient de soupirer, alors que son esprit se remet à tourner.

Depuis le pont, aucun bruit n’est audible, que ce soit par les communicateurs ou simplement derrière la porte, ce qui laisse plusieurs possibilités. L’ensemble de ses hommes hors de cette salle, tout d’abord, est Delta Charlie Delta. Ce fait est commun à chacune d’elles, vu qu’ils auraient reçu des rapports dans le cas contraire.

Tout dépend en fait de trois inconnues. Combien de pirates se sont lancés à l’abordage, qu’est devenu le Sith à bord, et que vont faire les Républicains.

Si les pirates sont trop nombreux, quelles que soient les réponses aux autres questions l’Empire perdra cet affrontement sans avoir ne serait-ce que l’ombre d’un indice de l’origine de la disparition de son personnel, vu qu’il y a peu de chances pour que de la vermine républicaine ne transmette ce genre d’informations. Ce n’est pas un jugement sur les soldats, bien loin d’elle cette idée tant elle est prête à respecter les ennemis qui ont choisi de servir, tout comme elle, leur nation. Ce jugement est plutôt réservé aux politiciens, dont les informations impériales l’ont bien prévenue qu’il s’agit d’une bande de sournois manipulateurs, usant et abusant de la crédulité des masses pour se faire passer pour des libérateurs, pour diaboliser l’empire Sith.

Dans un second temps, l’état de la Sith influe grandement sur les chances de survie de l’équipage, que cet état soit physique ou mental. Janimel a bien remarqué, durant le peu de temps que la patrouille a duré jusque là, que cette Apprentie est bien différente de l’Apprentie Signavar. Elle fait, certes, bien plus Sith que Malaco, mais cela n’est pas pour rassurer les soldats, ni l’officier. Janimel ne veut les laisser approcher tant qu’elle est en vie, pour ne pas risquer de braves soldats dans la douche de côté obscur. Elle ne peut cependant pas la laisser affronter seule les ennemis, au risque d’être responsable de la mort d’une Sith.


Enfin, les républicains, ils ont beau être intervenus après le signal de détresse, il n’est pas impossible que ce soit une stratégie, une ruse pour acculer l’Empire après avoir attiré sa patrouille dans le No Man’s Land frontière. Ce n’est pas loyal, comme stratégie, mais c’est efficace, elle a souvent vu de ses camarades l’effectuer lors de ses études à l’École d’Officiers

— Capitaine, le vaisseau républicain approche des abordeurs. Il a détruit les chasseurs pirates.

Janimel retient un soupir de soulagement. Nul ne sait encore s’il s’agit d’une bonne nouvelle ou d’une continuité dans la ruse, détruire les mercenaires engagés pour ne pas laisser de rumeurs véridiques circuler. Elle hoche donc simplement la tête, indiquant par là même qu’elle a bien intégré l’information.

— Où la coque a-t-elle été percée ?

— Vos quartiers, Capitaine.

Janimel pâlit immédiatement. Les soldats peuvent penser que la raison en est la présence de documents officiels, vu qu’elle a déjà ramené des datapads pour lire les derniers rapports avant de se mettre au lit, mais la réalité est toute autre. Janimel sait très bien ce qui est affiché à son mur. Elle s’est dit que, l’Apprentie Alicia étant ce qu’elle est, elle pouvait se permettre d’accrocher l’une de ses dernières acquisitions le temps de la patrouille, vu qu’elle ne risquait aucune visite impromptue de la part de quelque supérieur que ce soit.

— Capitaine, le vaisseau républicain fait une manœuvre étrange.

— Je vais voir ça. Préparez-vous, contre-abordage dans deux mikes.

Janimel n’en croit pas ses yeux de cette manœuvre, tout à la fois technique, risquée, audacieuse et bien trop dispendieuse. La quantité de carburant nécessaire à ce changement de direction, le gaspillage d’Oxygène obtenu par l’ouverture d’urgence du sas, les risques pour la personne éjectée, tout ceci lui laisse penser que c’est un fou qui est venu, un fou furieux comme elle ne pensait pas qu’il puisse y en avoir dans la République.

Elle ne laisse pas cette scène la déconcentrer de son objectif. Tant pis si ses hommes voient son honteux secret. Tant pis si elle est mise aux arrêts, l’important est de sortir de là vivants.

— On y va.

En quelques minutes, ils rompus à cet exercice depuis leurs premières années de formation, les soldats arrivent à la porte éventrée de Janimel. Comme elle le craignait, son poster est l’une des rares choses intactes dans sa chambre. L’ensemble de ses affaires, que ce soit les vêtements, les savons ou, pire, les goodies de Jolk, tout est épandu au sol, parfois planté dans les murs pour les objets les plus solides.

Aucun de ses hommes ne fait de remarque devant ce spectacle de trahison, Janimel leur en est reconnaissante, et tous traversent rapidement la pièce avant d’atteindre l’autre vaisseau. Ils ne savent pas où se trouve la Sith, mais en suivant les bruits de blaster ils devraient arriver à la retrouver.

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Alicia Vetq
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Ça sent le rôti. Pour être plus précise, ça sent l’exo gaufre républicaine protéiné en train de cramé. Ce qui me fout vraiment en rogne, car l’odeur est de plus en plus insupportable. Tandis que je me fais canarder par un blaster rotatif. Je vois quelques tirs commencer à venir à bout de mon blindage gaufré. Je commence à croire que je suis seule au combat et que ces lâches de soldats impériaux m’ont abandonnée afin de garder leur putain de position défensive à la con. Pleutre. N’ayant guère le choix, je lance mon sabre laser sur ma gauche. Celui-ci fait un arc parfait avant de finir sur la gorge du canonnier. Son casque tombe avec un bruit lourd sur le sol. Quant à ma lame, fidèle à sa maîtresse, elle revient entre mes mains par la droite. Je me relève au travers des flammes et dégage au plus vite tandis que l’incendie prend de l’ampleur. Sous la forte odeur de gaufre cramé, je vomis mes tripes. Maudite gaufre vous m’avez sauvé la vie. Maintenant brûler, je ne veux plus jamais vous revoir. Jamais… Dans un essai de contenir l’incendie, les pirates envoient une équipe du personnel anti-incendie. Jamais, vous sauverez ces gaufres, parole d’Alicia.

Mis à part pour mes deux pompiers pirates sauveurs de gaufre qui hurle de douleur, c’est le calme plat qui règne dans le vaisseau envahisseur. Où sont-ils? Que prépare-t ’il? Ne sachant pas où aller, il me vient une idée : Si je ne peux me rendre au pirate. Je vais faire en sorte de motiver davantage les pirates à se rendre à moi. Sur un mur, j’active le micro d’un intercom, puis j’écrase d’un pied ferme les blessures de l’un pompiers. Son sang coule abondamment sur sol de métal et de crasse. Partout dans le vaisseau, on pouvait entendre :

ARRRRRRRRR SALOPE, ELLE SE TROUVE À LA CAFÉTÉRIA LES MECS. BUTEZ-LA BUTEZ-LA AAARRRRGG

Je trouve une gaufre survivante sur le sol et la fout dans la bouche du pompier. Je lui fais un signe qu’il peut maintenant taire. Tout en retenant un sanglot dans un silence insoutenable de suspense. Je décroche l’intercom et le place sur ma gorge. Dans un bruit de gorge menaçant rappelant un animal en colère, on peut entendre dans le vaisseau entier:

GGGGRRRRRRR

Dans ce message de pure intimidation et de haine, je lance un appel au défi aux pirates les plus courageux. Il ne prit pas longtemps avant que j’aperçoive les premiers à répondre au défi. Puis, je continue mon chemin en suivant et découpant nos envahisseurs mangeurs de gaufres. Tandis que les combats s’intensifient, j’esquive attaque après attaque et porte les coups qu’une fois assez rapproché. Je saute dans tous les sens et profite de tous les avantages qu’un si grand vaisseau peut m’offrir. Le nombre de soldats ne fait pas le poids face à mon Ataru à deux lames. Perdue dans mes pensées, je calcule mes prochains vecteurs d’attaque. Puis soudain, mes lames s’arrêtent net sous la gorge de cet individu en armure républicaine. Mais qu’est-ce qu’il fout là? Un républicain? Un vrai?

Alors, que je tiens sa tête en joue. Ce n’est qu’après quelques secondes que je peux sentir le canon de son arme encore chaud collé contre ma poitrine. Impossible d’esquiver. Mon cœur bat à tout rompre sachant qu’à tout moment CE battement pourrait être le dernier. Je sens le bout de mes doigts devenir chaud et piquant. La sueur chaude de ma nuque devient soudainement froide. Ce qui me laisse échappe un frisson qui me parcourt l’échine. Est-ce que c’est ce que l’on ressent lorsqu’on voit la mort? Je me permets de jeter un regard dans la lunette du casque du républicain à la recherche d’un contact visuel. Mes yeux y croisent ceux d’un humain aux épais sourcils qui surplombent une paire de yeux bleu foncé. Est-ce un pirate déguisé ou bien un test de mon maître afin d’analyser ma loyauté envers l’empire. Je n’en sais trop rien. Toutefois, je peux essayer quelque chose. Dans une sorte d’intimité sensuelle, j’approche ma tête de la nuque de l’intrus tout en gardant ma lame sous sa gorge prête à le décapiter au moindre mouvement. En augmentant ma capacité d’odorat par la force, j’hume son odeur par deux courtes inspirations et n’y sens… rien. Le vide. Tout comme l’espace. L'humain ne porte aucunement la puanteur de ce vaisseau et de ces maudites gaufres. Comment cela se fait-il? Serait-il un véritablement républicain venu en aide? Peu probable, mais possible. Doucement, je retire mon visage de sa nuque musclé et tendu.

À partir de maintenant, je dois être très prudente dans mes décisions à venir avec ce soldat de fer. Afin d’honorer le traité d’Ossus signé par les hauts dirigeants de l’empire. C’est avec méfiance que je relève timidement quelques doigts de mes sabres laser en signe de trêves et recule sans geste brusque. Les bras allonger vers l’avant, je regarde les premières inscriptions sur mon avant-bras :

La paix n’est qu’une illusion. Que je me lis dans ma tête.

Mais qu’est-ce que je fous bordel! Contre nature, je continue de reculer en espérant ne pas finir en passoire ou pire encore excommunier de l’empire. Afin de montrer ma bonne fois, je désactive mes sabres. Un instant passe comme si cela faisait une heure que nous regardions. Comme si dans une autre vie nous avions été liés par un lien fort et qu’aujourd’hui dans cette vie nous nous retrouvons à nouveau. Alicia et le soldat de fer. C’est absurde et irrationnel, toutefois cela me fait rêvasser. Le républicain me tient toujours en joue de son arme. S’il est bien ce qu’il prétend, il ne tirera pas et ne fera rien de stupide. Quoique, je ne voudrais pas le mettre aux défis, car je sens qu'il pourrait m’impressionner.

C’est alors que j’entends des pas s’approcher en arrière de moi et je sens la douce odeur de l’empire prendre du terrain. Une petite troupe arrive en renfort et pointe de leurs blasters sur l'humain. Je me place en face du soldat de fer afin de le protéger de nos blasters et ainsi éviter un incident diplomatique.
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