Konrad Howl
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“Il est plus sûr d’être craint que d’être aimé.”
- Nicolas Machiavel.



- A bord de L'Impitoyable,
Corvette de classe Raider,
Secteur Auril -

CLANC, CLANC CLANC,...

Tel était le son itératif qui résonnait dans une salle inférieure de la corvette L'Impitoyable, le vaisseau employé par le colonel Howl pour ses déplacements inter-systémiques. Le monotone bruit métallique pouvait être entendu à l'intérieur de la salle d'entrainement de la corvette, une pièce de taille modeste remplie d'appareils d'exercices physiques en tout genres : Bancs, papillons, rameurs, haltères, presses, et cetera.

CLANC, CLANC CLANC,...

Le bruit cyclique provenait en réalité de la poulie haute à laquelle était assis un homme, torse nu, une serviette sur la nuque, faisant des extensions au dessus de sa tête, tirant la barre jusqu'à sa nuque pour ensuite la remonter doucement, les poids en fonte tapant entre eux. De grosses goutes se formaient au niveau des épaules, triceps et de la nuque de l'homme grisonnant, dégoulinant ensuite dans son dos.

CLANC, CLANC CLANC.

Sentant que la corvette ralentissait, le sportif lâcha la barre, faisant claquer une dernière fois les poids. Il se leva pour s'essuyer avec la serviette, il était seul dans la salle de sport. Le colonel se retourna pour se diriger vers les vestiaires où il pris une douche avant de revêtir son uniforme marpat arborant la plaque de gardes, faisant de nouveau claquer ses bottes sur le sol du vaisseau. Le timing bien placé, un enseigne pénétra dans la pièce après avoir jeté un coup d'œil à l'intérieur, craignant de déranger l'officier ayant réservé la salle de sport.

- Mon colonel, le Lightbreaker est en visuel, contact dans dix minutes. Annonça-t'il depuis le pas de la porte.

- Bien, je monte sur le pont. Faites appareiller ma navette. Ordonna le colonel Howl, se dirigeant vers la sortie.

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- L'Impitoyable -

- Mon colonel. On viens de nous informer que le guerrier Sith Gasyot Noanes est à bord du Lightbreaker. Il y sera jusqu'à Dromund Kaas. Informa immédiatement le Capitaine Beckett dès l'arrivée de son supérieur.

Butler Beckett était le capitaine de la corvette, il avait ainsi récupéré le colonel à la suite de la bataille d'Ossus, Howl étant sur Melantha - commandé par le capitaine Hope - durant le bref conflit. L'Impitoyable avait été dépêché de Dromund Kaas pour que le colonel y embarque en attendant les nouveaux ordres de l'Etat-Major Central. Les ordres venaient de tomber dans l'heure : Howl aurait pour objectif de superviser - en tant que responsable de la logistique - le transport des prisonniers républicains que le conseil noir prévoyait d'utiliser comme levier politique sur Dromund.

- Excellent, je ne refuse jamais de si bons éléments à mes côtés. Prévenez le capitaine Chaos de préparer un de ses hangars pour l'arrivée de ma navette. Ordonna le colonel Howl.

- C'est déjà fait, mon colonel. Confirma Beckett. Quels sont les ordres pour L'Impitoyable ? Demanda-t'il ensuite.

- Votre corvette viendra donc s'ajouter au convoi pour le retour à la capitale. Demandez les codes de trajectoire et calez vous dessus. Fit le colonel avant de faire demi-tour, quittant le pont de commandement.

Quelques minutes plus tard, il embarquait dans sa navette de classe Zeta et une autre poignée de minutes plus tard, Konrad Howl était à bord du Lightbreaker.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

- Le Capitaine Beckett -

- A bord du Lightbreaker,
Croiseur léger,
Secteur Auril -


Le pont de commandement du Lightbreaker était bruyant, comme tout vaisseau de guerre en début de mission, les opérateurs échangeaient entre eux dans les fausses, les sous-officiers tapant des bottes dès lors qu'ils se déplaçaient de consoles en consoles. Les écrans clignotaient, affichant les rapports de tous les chefs de services, signalant que l'armement était opérationnel, le réacteur fonctionnel ou encore les boucliers optimaux, et cetera. D'autres voyants indiquaient les communications entrantes ou sortantes, des hologrammes s'affichaient par-ci par-là sur les tables de conférences, les officiers à l'écoute de leurs supérieurs, et les sous-officiers lançant les ordres tandis que soldats et techniciens s'exécutaient.

C'était là même l'ambiance que le colonel Howl appréciait le plus, un poste de contrôle, un quartier général ou encore un pont de commandement en effervescence. C'était la démonstration la plus pure de la légendaire organisation impériale, rôdé à la plus solide discipline, l'efficacité primant encore au dessus des compétences. C'était ainsi que l'Empire luttait, se battait et remportait ses victoires, un ordre articulant tout une nation. L'armée en était l'archétype même, bien au dessus de l'Ordre lui-même, l'armée avait comme nature intrinsèque l'ordre et la discipline, tandis que l'Ordre se fondait principalement sur la foi. L'armée était la fierté impériale, la machine créatrice de gloire, dont le carburant était l'organisation la plus stricte.

Une ambiance qui fit décocher un sourire satisfait au colonel Howl lorsqu'il arriva sur le pont, escorté de deux sous-officiers. Une fois passé la porte de la salle de contrôle, il huma l'air ambiant. Chaque vaisseau dans la galaxie avait son odeur particulière paramétrée par ses occupants, son activité et également sa planète d'origine. Mais tous les vaisseaux impériaux - tout du moins ceux de l'armée - avaient le même parfum. Un parfum de discipline. Un silence monacal se fit à l'instant même où Howl avait pénétré sur le pont du Lightbreaker, les opérateurs avaient baissés d'un ton, les sous-officiers marchaient moins lestement, et les officiers ne criaient plus leurs directives.

Tous observaient d'un œil l'homme qui avait, à peine quelques jours plus tôt, mâté toute une escouade de soldats républicains d'élite à bord du Melantha. S'il était un joueur d'échec, il n'en était pas le champion mais au moins un joueur national, tous pouvaient s'accorder là-dessus. A la frontière du grade honorifique de Moff Impérial, Konrad Howl se voyait déjà attribué le respect affairant à une telle position. Il était resté planté une paire de secondes dans l'encadrement hexagonal, se mettant finalement en route sur la passerelle bordée de fausses, en direction du capitaine Chaos, ce dernier se tenant devant la baie vitrée circulaire.

- Colonel Howl, sachez que c'est un honneur que de vous recevoir sur le pont flambant neuf de mon vaisseau. En espérant que le trajet, ne pouvant malheureusement pas être exercé par l'hyper-espace, se déroulera en bonne convenance. Iani Chaos exerça un salut militaire.

- Plaisir partagé capitaine. Un beau bijou que vous avez là. Répondit simplement le colonel, lui rendant son salut.

Sur ces mots, Howl pivota la tête de côté, ayant senti un regard invisible dans son dos, un regard sans yeux qu'il avait déjà croisé par le passé. Plus loin, de l'autre côté de la passerelle se tenait Gasyot Noanes, le guerrier qui était venu à lui par le passé, et qui revenait aujourd'hui. L'Ordre Sith, et in extenso le conseil noir, ne pouvait décidément pas se permettre de laisser faire l'armée impériale toute seule. Il avait fallut que l'Ordre envoie l'un de leurs représentants à bord, comme pour s'assurer que les enfants fassent bien leur devoir. C'était une manie qui déplaisait énormément dans les rangs de l'armée, que l'Ordre se mêlent de toutes les affaires militaire était quelque peu ennuyeux à la longue. D'autant plus que la vaste majorité des Sith étaient des plus condescendants et orgueilleux au possible.

Mais pas Noanes. Par chance, l'Ordre avait enjoint au colonel l'un des seuls guerriers de ses rangs à ne pas faire passer sa petite personne et sa fierté avant la gloire impériale. C'était une excellente chose. L'Empire manquait de partisans qui le ferait passer avant leur hubris.



« Un grand général doit savoir l'art des changements. S'il s'en tient à une connaissance vague de certains principes, à une application routinière des règles de l'art, si ses méthodes de commandement sont dépourvues de souplesse, s'il examine les situations conformément à quelques schémas, s'il prend ses résolutions d'une manière mécanique, il ne mérite pas de commander. »

- L'Art de Commander, Col. Howl.





Le dernier texte cité est tiré de l'Art de la Guerre du Général Sun Tzu
Gasyot Noanes
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Le vide, la noirceur, le gouffre sans fin autant de l’espace infini que de l’âme, c’est ce qui semblait animer le jeune homme sur le coup. A bord d’un croiseur impérial loyaliste en patrouille non loin du secteur lors de l’une de ses missions pour l’ordre, le guerrier avait décidé de s’y reposer et de leur demander un très léger détour sur leur « feuille de route » pour qu’il puisse rejoindre une nouvelle missions que l’on lui avait assigné. Apparemment un groupe de trois corvette devait faire le trajet le plus discrètement possible pour rejoindre Dromund Kass avec des prisonniers républicains. Une tâche en sois toute simple mais si la requête vient jusqu’au hautes sphères de l’ordre c’est que le risque était grand ou du moins qu’on le croyait. Alors dans ses quartiers, le masqué était dans une position de méditation à la manière probablement des jedis. Néanmoins, il ne se dégageait pas de lui une sensation de calme, de sérénité ou d’espoir. Même si la sensation que l’on pouvait avoir de l’extérieur ressemblait à ce qui pourrait ressembler à une bulle sombre, celle-ci était contrôlé. Néanmoins, un tel contrôle ne pouvait être maintenue complètement, si bien que dans la pièce de nombreux objets avaient commencé à léviter.

Des secondes qui paraissaient des minutes, des minutes qui paraissaient des heures et des heures qui paraissaient des jours, Gasyot ne bougeait pas, bloqué dans sa transe ténébreuse sur la quasi-totalité du voyage, se ravivant dans ses propres démons qu’il voulait écraser de ses propre mains avant qu’un officier ne vienne sonner à sa porte. D’habitude, il y aurait pu avoir deux réactions totalement différentes. La première, il aurait pu tuer cet officier qui venait le déranger. Mais cette solution était bien trop radicale comptant du fait qu’on ne savait même pas la raison de sa venue. Dans le second cas, si là il était venu pour quelque chose de futile, il aurait pu perdre un membre ou bien souffrir en compensation. Mais la mission était la mission, on ne faisait pas n’importe quoi, on écoutait les ordres. Ainsi, tous les objets finirent par redescendre et se poser avant que le sith ne se relève et n’ouvre la porte.

« Soyez bref officier…et j’espère pour vous que cela est important »

« Excellence, nous avons assez dévié pour vous permettre de vous rapprocher du lieu de votre mission. Enfin c’est selon les dires du Sous-Amiral en charge évidemment. »

Avait-il répondu, ses cuisses tremblant très légèrement en espérant que son supérieur ne lui ferait aucun mal. Et il en fut ainsi, la raison était assez importante pour ne mériter aucune sanction. Le « remerciant » de l’information, le guerrier se mit donc en marche en direction des hangars, toujours accompagné par le petit officier et par une légère escorte de 4 soldats impériaux. Sur le chemin on lui expliqua rapidement les communications qu’ils avaient eu avec le petit convoi. Celui-ci ne comptera que 4 corvette sur la totalité du chemin. Personne ne doit être au courant du trajet ou de l’objectif de ce voyage, pas même les prisonniers républicains eux-mêmes. Visiblement l’empire voulait jouer gros sur les deux camps, l’attaque comme la défense. Quand l’humain masqué repensa au fait d’une quatrième corvette, l’officier lui expliqua que le nouveau bâtiment de guerre n’arrivera qu’après lui mais que c’était le colonel Howl qui semblait se joindre à « l’expédition ». Quand il apprit la nouvelle, le sith se mettait à légèrement sourire sous son masque. Décidement c’était à se demander si même la Force ne voulait pas faire collaborer ces deux êtres aux capacités « exceptionnellement » proche.

Une fois au hangar, le guerrier fit un rapide signe de main en remerciement à l’officier puis l’escorte et lui repartirent dans les coursives du bâtiment de guerre. L’homme encapuchonné quant à lui grimpa dans son appareil et décolla sans plus demander son reste, laissant les impériaux reprendre leur travail et lui, faire le sien. Il ne fallut qu’un léger voyage pour rejoindre rapidement l’emplacement des trois corvette. Forcément, comme le veut la procédure, on lui demanda l’identification de manière morose mais étrangement le ton changea très vite quand on identifia le chasseur comme celui d’un sith. N’en tenant pas rigueur, l’aéronef spatial se posa ensuite dans l’un des petits hangar du vaisseau contenant les prisonniers. C’est le capitaine Chaos, en charge de toute l’opération qui se manifesta lui-même pour l’acceuillir. Qui serait assez bête pour ne pas venir à la rencontre d’un sith sauf si la situation l’exigeait comme une situation de guerre ? Poli au possible, l’homme vint au garde-à-vous face à Gasyot, accompagné par 2 soldats qui eux aussi firent de même.

« Excellence, sachez que c’est un honneur et un plaisir pour moi-même et tout l’équipage que de vous accueillir pour mener à bien cette mission que le conseil noir nous a confié. »

« Plaisir partagé capitaine, rendons nous à la passerelle pour le moment. Gener les ingénieurs est une mauvaise chose et le lieu n’est pas le plus adapté à une éventuelle discussion. »

Cela allait de sois. Les ingénieurs se mirent aussitôt à bosser pour décaler le chasseur et le chouchouter alors que le quatuor se mettait en marche en direction de la passerelle. Le déplacement fut bref, rapide et en pleine effervescence. A croire que c’était la première mission de beaucoup d’entre eux. Ou alors peut-être était-ce à cause de la pression du conseil noir qui les tueraient probablement tous en cas de problème. Ne se préoccupant pas plus de cela, le groupe arriva enfin à la passerelle. Tous le monde se déplaçait rapidement et travaillait sans pause avant que le sith n’entre dans la pièce et presque aussitôt il y eu un silence. Même s’il avait mis du temps à se remettre en activité, plusieurs d’entres eux s’étaient remis à parler de la guerre sur Dubrillion des années auparavant, un guerrier sith masqué qui menait ses hommes sur le front avec une tel hargne et courage que l’on pouvait presque les prendre pour des immortels. Mais cela était du passé. Gasyot ne s’en souciait plus et ne se contentait que d’observer le vide sidéral en attendant que l’opération commence complètement.

Quelques temps plus tard, se fut au tour du colonel Howl de se manifester sur la passerelle. Son accueil n’avait visiblement pas eu autant d’attention que le sith mais peu importait du moment qu’il y avait le respect, les formes et l’usage nécessaire...
Malgré leur précédente rencontre, il fallait la jouer différemment. Ainsi le sith, les mains dans le dos, se déplaçait d’un pas quelque peu lourd en direction du militaire, l’air morose avant que de tendre sa main ganté par politesse. Certains auraient peut-être vu ça comme un honneur, un affront ou je ne sais quelle bêtise mais le masqué ne voyait cela que comme un minimum de politesse. L’orgeuil et la fierté du sith ? oui il les avaient mais il savait quand se faire respecter et dominer et quand il devait rester calme et courtois. En l’occurrence, Howl méritait que l’on sois courtois.

« Ravi de vous voir colonel Howl. Espérons que cette mission se déroulera sans le moindre accro. Le conseil noir compte sur nous. Faisons rayonner l’empire comme jamais.»
Konrad Howl
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- Pont de commandement du Lightbreaker,
Croiseur léger, Secteur Auril -


La présence du guerrier Sith n'avait pas été signalée au préalable au colonel Howl, peut-être que les officiers de communication des bureaux centraux n'estimaient cela que comme un détail omettable. Le colonel estimait cela tout au contraire comme une information cruciale, quoique l'escorte de prisonniers ne serait pas aussi mouvementée que le quotidien régulier, en principe. Ceci-dit, le colonel prévoyait de s'occuper durant le trajet à avancer sur un nouvel ouvrage polémologique, la présence du Sith ouvrait l'optique de varier cette occupation avec celle de discussions avec Noanes. Aussi croustillantes soient-elles, les discussions entre Sith et militaire n'arrivaient qu'occasionnellement, du fait de la certaine dissension entre les deux entités pourtant concomitantes. Mais aux temps difficiles étaient alloués les grands moyens.

- L'arrivée à bon port des détenus ici bas apporteront bien plus que la régulière gloire que l'Empire accumule. Ces prisonniers de guerre ont été bien trop négligés antérieurement au bref conflit que nous venons de traverser sur Ossus, leurs valeur ne se révélant entièrement que lorsque les tensions reviennent à leur paroxysme séculaire. Il leva un doigt. Le conseil noir est sage et avisé que d'attribuer une telle escorte à une "cargaison" de telle importance, si l'ont fait la corrélation aux ressources - car ce sont bien ce genre de ressources stratégiques qui fournissent le carburant nécessaire à la gloire impériale - vous pouvez voir les détenus républicains comme une mine d'informations. Le rayonnement de l'Empire se ferait bien plus intrusif chez ses adversaires à partir de telles ressources tactiques.

En revanche, la protection de celle-ci n'en est qu'accrue, or les services secrets impériaux se sont fait quelque peu lymphatiques ces derniers temps. La détention de ces ressortissants républicains s'est quelque peu ébruité dans les sphères afficionado de telles manœuvres, et pas seulement parmi les alliés du conseil noir. Au moins nous savons qu'une certaine convoitise peut avoir été éveillée chez certains opposants au rayonnement impérial loyaliste. C'est pourquoi la crainte de notre puissance pourra nous être utile pour nous éviter tout ennui sur le chemin, quant à notre puissance réelle, celle-ci pourra balayer tout enhardissement, qu'il se place dans le coeur de nos ennemis ou dans les esprits de nos détenus qu'il sera à votre charge de surveiller, tout naturellement. Il esquissa un bref sourire, terminant son intromission.

Lors de cette dernière phrase, il avait émis la possibilité que le guerrier sensitif serait plus à même de déceler une quelconque faille d'ordre psychique à bord du vaisseau, si par malheur un républicain sous verrou aurait la vilaine idée d'attenter à sa propre survie - dans une optique de protéger la république de ce qu'il pourrait dévoiler - Noanes serait surement le plus compétent afin de le sentir.

Quant au colonel, celui-ci se contenterai d'agir en cas de problème de cet ordre, ou de tout autre ordre. Si des mercenaires à la solde de quelque adversaire - renégat ou républicain - venaient à faire leurs apparition, c'est bien les compétences du colonel Howl qui seraient engagées. En revanche, il avait bien signifié dans son bref discours officieux que cela était fortement improbable pour la première raison que le conseil noir était toujours redouté, malgré son affaiblissement, et pour la seconde raison qu'un croiseur et trois corvettes impériales représentaient une intimidation un peu plus concrète qui dissuaderai les derniers adversaires les plus téméraires. C'est pourquoi le principal ennemi du duo était pour l'instant le suicide patriotique, ne pouvant être combattu que par l'obscurantisme stratégique, cela étant déjà préétablit.

Tout ceci ne manquerai pas d'être des plus pittoresque.


Gasyot Noanes
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Qu’il était des plus intéressant de croiser enfin Howl suite déjà à leur petite discussion d’il y a quelques jours. De tous les hasards possible et imaginable il avait fallu que ces deux-là se rencontrent de nouveau malgré la grandeur du vide sidérale. Sois la Force voulait quelque chose, sois le conseil noir présentait déjà quelque chose de ce duo mais Gasyot pensait déjà que la première option était bien plus envisageable. Toujours était-il qu’après avoir serré la main à l’officier, celui-ci se mit à répondre à ses propos avec beaucoup de ferveur. Il avait raison sur bien des points. Ces prisonniers, qu’on le veuille ou non étaient une ressource importante afin de faire chanter la république et ses alliés. Sans compter qu’ils étaient une vraie mine d’information à condition qu’on emploi les bonnes techniques de torture si cela devait arriver. Mais pour le moment la mission n’était que d’amener les prisonniers à bon port et rien d’autres. Comme pour lancer une très légère pique, le militaire parla effectivement de la « surveillance mentale » que seul le sith pouvait effectuer dans les conditions actuelles. Ricanant très légèrement sous son masque qui lui offrait une voix robotique, le guerrier se redéplaça un peu pour observer le vide sidéral avant que le croiseur ne finissent par quitter le système. Apparemment il avait été appelé pour une mission toute autre ce qui forçait alors un trajet avec seulement 4 corvettes. Ce qui en sois n’était déjà pas si mal.

« Vous connaissez bien plus les siths que vous n’en dites Howl…mais faites malgré tout attention à vos propos. Je suis conciliant mais d’autres siths ne le seraient pas. J’espère juste que je n’aurais pas à agir au nom de l’ordre envers vous. »

Ce n’était ni une pique, ni une menace mais plutôt une mise en garde. Gasyot n’était pas idiot au point de risquer ses projets et ses discussions avec un homme qui semblait partager sa vision des choses. Mais il était toujours bon de rappeler deux trois choses au cas où pour que l’empire ne perde pas de bon éléments du jour au lendemain après tout.
Ce n’est qu’après avoir informé « l’Amiral » de cette micro-flotte ainsi que son « camarade » impérial Howl qu’il se rendait vers les cellules, que lui et 4 soldats l’accompagnèrent comme une escorte pour apporter le prestige sur les siths et aussi prévenir d’un éventuel problème avec les prisonniers. Quand la porte donnant sur le couloir et les boucliers énergétiques des cellules s’ouvrit, les prisonniers réagirent un peu, se demandant qui avait bien pu descendre si cela n’était des gardes. La plupart d’entres eux à la vue du sith et de l’énergie sombre qu’ils dégageait se mirent à fuir, collé au mur de leur cellule. C’est normal non quand on voit comme une fumée noir et au style corrosif sortir de la tenue d’un impérial non ? Néanmoins il y avait aussi de fortes têtes. Le voyage n’allait sûrement pas être de tout repos.

Justement parmi ces fortes têtes, l’un d’eux cracha sur le bouclier comme un signe de défiance envers lui. Après l’avoir insulté de chien de sith et que la république saurait lui régler son compte un jour, le guerrier ne réagissait même pas. Du moins c’était son masque et son visage qui ne réagissait pas. Intérieurement on avait touché l’égo de l’ordre. Alors d’un mouvement de main, le républicain sentit sa gorge se tordre, se resserrer comme si on l’étranglais avant qu’il ne commence à quitter le sol. Le torturant légèrement ainsi, Gasyot profita de la scène, les autres, impériaux comme républicains étaient émerveillé ou apeuré jusqu’à ce qu’il le relâche et le laisse respirer.

« Ecoute moi bien républicain…ici tu ne vaux pas mieux qu’un boulon…alors je te conseillerai de garder tes mots pour toi…si tu ne veux pas connaître un sort pire que la mort. A moins que tu n’aie envie que tous les autres paie à ta place… »

Evidemment il ne ferait rien de plus mais instiller la peur chez l’ennemi était la marque impériale non ? Après cela, il se contenta de rejoindre un bout de la pièce à l’apparence circulaire, s’asseyant au milieu. N’importe qui aurait pu penser qu’il est fou mais n’oubliez pas qu’il était un sith. Entouré alors des soldats pour surveiller, l’humain se mit en tailleur à même le sol dans une position de méditation et commença comme un « exercice ». Quoi de mieux pour pratiquer le côté obscur que de pratiquer à côté de gens apeuré ou en colère ?
Konrad Howl
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- Pont de commandement du Lightbreaker,
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Dès lors que le sith avait tourné le pas pour descendre aux cellules, le colonel se retrouva seul sur la passerelle centrale du pont, le capitaine Chaos s'étant éclipsé quelques minutes plus tôt. Mais à l'instant où Gasyot Noanes avait quitté la salle, le capitaine du vaisseau revint vers son supérieur, il jeta un coup d'œil en direction de l'accès par lequel le guerrier avait quitté le pont de commandement. Il s'adressa au colonel avec un ton placide mais un regard hargneux.

- Excusez mon questionnement, mon colonel, faites-vous confiance à ce guerrier Sith ? Demanda-t'il comme pour se rassurer.

- Tout à fait, c'est un guerrier efficace sur qui l'on peut compter. Si vous pensez qu'il puisse être un agent infiltré de Ramken, détrompez-vous, celui-ci semble incorruptible et m'a personnellement prouvé sa ferveur. Craignez-vous donc tous les Sith comme cela, capitaine ? Le questionna-t'il à son tour, à tout hasard.

- Il est compliqué, voyez-vous, de pouvoir fonder sa confiance sur tout ceux qui nous entourent. Les renégats s'immiscent dans toutes les sphères, renversant l'ordre établit, manipulant les esprits à l'aide de multiples ruses. Les alliés confirmés se font tout aussi nombreux que les traitres dissimulés de nos jours. Ne craignez-vous donc pas cela, mon colonel ?

- Si je les crains ? Disons que je reconnais leurs opiniâtreté. Les proportions que vous me présentez là ne sont pas exactes, mais reflètent l'esprit général de nos armées. Le respect que l'ordre Sith portait autrefois à l'armée impériale s'est effrité tandis que la réciprocité de ce sentiment s'est quelque peu effacé. Le conseil noir fédérait ces deux instances, mais depuis que ce dernier s'est ébranlé en son sein, la cohésion s'est tout de suite fait moins vivace entre l'ordre Sith et l'armée. Ceci-dit, même si les traites se comptent en millions, les alliés sur lesquels nous pouvons compter se manifeste par centaines de millions. Gasyot Noanes est l'un d'eux, et pas des moindres, si cela peut vous rassurer.

- Je m'en remet à vous... L'arrivée de l'officier des communication mis fin à cette discussion officieuse.

- Mon colonel, voici un transmission pour vous. Fit l'officier de bord en tendant un datapad.


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P.J. : Transmission du dossier de la détenue.
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AGENT CREL POUR LE SERVICE DES OPÉRATION DES SERVICES DE RENSEIGNEMENT.
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Communication sur ordre du chef de service LIGHTBREAKER-747.11-12.81-129.45- 08:12-H.S.G
--
Objet : Ordre d'isolement – détenue O.13 - T+0.3 après départ de mission - Lightbreaker.

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Recherche de dossier – Importance capitale reconnue – transmission du dossier - Message à l'attention du colonel Howl – Objectif : Isoler la prisonnière Kata Hean - Sergent de l'armée républicaine - Agent au service de renseignement républicain.

Jeune étudiante prometteuse en mécanique et en mathématiques sur Corellia, Kata Hean s'est engagée dans l'armée républicaine où elle s'est fait connaître en tant que féroce combattante sur Dubrillion. Elle a également officiée au service de renseignement républicain, ce qui en fait un élément d'une certaine importance. Elle pourrai être détentrice d'informations cruciales au vu de sa présence du Ossus.

Sa connaissance du système impérial deviens un risque pour elle-même mais aussi pour les autres détenus. Isolez-là du groupe pour la durée du trajet.

Fin de transmission.
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Le capitaine Chaos, qui avait également lu la transmission des renseignements, retira son képi d'officier pour faire claquer ses bottes sur la passerelle, visiblement dans l'expectative de l'ordre qui allait lui être donné. Mais le colonel n'en fit rien, ce dernier réajusta le tissu de son uniforme blanc avant de regarder le capitaine Chaos dans les yeux.

- Il serai préférable que vous restiez aux commandes de votre croiseur, capitaine, je vais me charger de cette petite affaire, il pivota vers l'officier des communication, prévenez l'officier des cellules que je me rend dans son bloc. Qu'il isole la détenue O.13 pour interrogatoire. L'enseigne s'exécuta.


- Bloc cellulaire du Lightbreaker,
Croiseur léger, Secteur Auril -

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- Kata Hean -

Quelques instants plus tard, le colonel arrivait dans au niveau des cellules des prisonniers qu'il était chargé d'amener à bon port. Gasyot était là. Le sergent Treronad, un Kasat en uniforme noir s'avança vers l'officier supérieur, l'invitant à le suivre d'un mouvement de bras. Le colonel lui emboîta le pas alors qu'ils se dirigeaient vers une cellule individuelle. La transparence ocre de la cloison laser permis de voir une jeune femme rousse aux reflets blonds - ou bien était-ce l'inverse - assise à genoux, les mains posées sur les cuisses dans une position des plus monacal. Kata Hean gratifia immédiatement le colonel, quelle reconnue aux grades de son uniforme, d'un regard assassin.

- Rien de moins qu'un colonel de la Marine impériale. Je ne m'attendais pas à voir une simple sentinelle venir à ma rencontre, mais je ne pensais pas être digne de plus d'un capitaine, tout au plus. Pourquoi m'avoir isolé ? Questionna-t'elle, même si elle connaissait déjà la réponse.

- Je vous retourne la question. Pourquoi pensez-vous que vous vous retrouvez seule dans une cellule face à moi ? Demanda-t'il, impassible.

Derrière lui, le guerrier masqué s'était approché, le colonel lui donna le datapad qui contenait la raison de cette visite. Si interrogatoire il devait y avoir, Gasyot se montrerai à coup sûr plutôt efficace pour questionner, si l'envie l'en prenait. La détenue, dans une position immobile des plus digne, réajusta une mèche sur son front avant de répliquer d'un ton calme.

- Vos services de renseignements se sont empressés d'étudier mon passé afin de reconstruire dans leurs dossiers la personne que je suis aujourd'hui. Un de leurs agents s'est rendu compte que j'avais des liens avec les services de renseignements de la République Galactique, se sentant en possession d'une riche mine d'information, ils se sont empressés de vous le signaler, vous le geôlier en intérim. Vous pensez surement que mes connaissances de votre système aurait pu causer une vague de panique chez les autres détenus si je venais à leurs mettre à l'esprit que vous vous apprêtez à les utiliser contre notre fière Nation. Vous avez surement eu raison de le faire, et à présent vous venez vous enquérir personnellement de la valeur que je représente. Elle leva ses mains pour mettre à la lumière les menottes qui lui entravait les poignets.

Mais si vous craigniez que je puisse attenter à ma vie afin de protéger la République de ce que je pourrai savoir, détrompez-vous, je tiens trop à la vie pour faire une telle chose. Si vous pouviez demander à votre responsable des cellules - vous savez là, le petit Kasat qui était là il y a une minute - de me détacher, je vous en serai reconnaissante. C'est quelque peu inconfortable de discuter ainsi. Elle secoua sa tête, ce qui fit glisser sa chevelure en arrière.

Un bref silence s'installa, un silence où le colonel pu entendre un soupir provenir de derrière le masque du guerrier qui se tenait à ses côtés.


Gasyot Noanes
Gasyot Noanes
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Gasyot l’avait pressenti, il occasionnait 3 réactions possible parmi le personnel du vaisseau et une bonne partie de l’empire. Sois il représentait la peur, la crainte d’une douleur et une mort horrible si on venait à se le mettre à dos. Sois il était la méfiance à cause du conflit avec les renégats et du bon nombres de sith qui avaient rejoins leurs rangs, sois une disgrâce au possible pour le guerrier. Sois il était source d’admiration pour sa puissance que personne ne pourrait copier à part les siths ou les jedis et pour ses capacités reconnu par presque tous dans l’empire. Même si cela le touchait, il s’en nourrissait, nourrissait son noyau négatif, source de sa puissance comme n’importe lequel des siens. Ainsi lorsqu’il avait rejoins les cellules, il n’avait pas hésité à faire un léger spectacle, démonstration de force et de terreur pour provoquer toujours plus de négativité et s’en renforcer. Vous pourriez croire qu’il s’agit de méthode barbare mais bien des animaux mettent des pièges en place pour tuer leurs proies et de la plus sordide des manières parfois. Chacun ses méthodes comme on dit. C’était ainsi que le guerrier s’était retrouvé en tailleur dans un espace circulaire des cellules pour avoir de la place.

« Surveillez tout…et n’hésitez pas à torturer ou blesser les prisonniers qui oseront me déranger de quelque manière que se soit. Si jamais cela n’est pas fait correctement je vous en tiendrait pour responsable. »

D’un mouvement de tête, les soldats se mirent en place et se mirent alors à surveiller chaque cellule proche de leur supérieur de l’ordre sith. Joignant ses mains entre ses cuisses dans un mouvement de méditation semblable aux jedis, le masqué se concentra sur la négativité des lieux. S’il y avait bien un atout qu’il avait par rapport aux autres sith, c’était de connaître les lieux les plus propices pour entraîner le côté obscur en lisant les émotions. En dehors des convergences de Force, seul la négativité morale était un atout et quoi de mieux pour s’améliorer que près des prisonniers apeurés ou colériques ?
Commençant ainsi sa « méditation », il ne fallut que près de 5 minutes pour rentrer complètement dans un état de transe et commencer à léviter. C’était un spectacle des plus impressionnant pour n’importe quel néophyte comme l’armée impériale qui ignorait tout de la Force et de l’ordre. Plus les minutes passaient et plus l’énergie semblait se rassembler formant peu à peu un style assez serpentin composé d’essence comme abyssale qui se mirent à tournoyer autour du sith comme leur maître. Ce n’est qu’au bout d’un certain moment que l’un des soldats reçu la communication de l’officier des cellules qui demandait de prévenir le sith de rejoindre Howl s’il le souhaitait car il aurait potentiellement besoin de ses talents. Ne brisant pas sa concentration, Gasyot écouta comme il put les paroles du soldat qui semblait hésitant à lui parler pour ne pas risquer sa vie. Ce n’est qu’après coup qu’il se reposa au sol et se releva complètement, les volutes noirs se dispersant dans l’air comme si de rien n’était.

« Alors allons y…qu’est-ce qu’on attend ? Je suis curieux de voir ce qui peut demander mon aide à Howl. »

Marchant dans les coursives des cellules avec les différents prisonniers républicains, on amena le sith rapidement vers la cellule individuelle avec la prisonnière ainsi que le colonel. Arrivant tranquillement, la prisonnière ne fit pas le rapprochement entre l’homme et un sith. Il fallait dire qu’on ne les voyait pas souvent au front ou en mission d’infiltration donc peu de soldat républicain avaient pu les voir. L’écoutant bavasser et se chargeant de sentir si la vérité sortait ou non de ses lèvres, le guerrier récupéra le datapad qui contenait les informations la concernant ce qui devrait bien aider lors d’un possible interrogatoire ou pour savoir à qui on avait affaire. Lisant quelques informations ci et là, elle ne semblait être qu’un rat républicain de plus, un agent de renseignement qui n’apportait plus d’emmerde que de vrai défi ou apport sur le champ de bataille. Quoique…l’information c’est le pouvoir non ? Mais bon, pendant qu’il lisait, elle, continuait de raconter ses inepties sur le fait de révéler aux autres leur conditions ou ce qu’ils allaient devenir. Il avait fallu 5 minutes de plus pour qu’enfin elle arrête de bavasser et en plus d’un air arrogant demandait à avoir les mains libérés.
Soupirant de son côté en pensant qu’elle avait intérêt à valoir le coup, Gasyot n’attira pas trop le regard jusqu’au détail qui passa sous ses yeux et fit éclater quelque chose en lui. Sans que l’on comprenne, Howl, la prisonnière, les soldats et les républicains dans les cellules avoisinantes pouvaient alors sentir une énorme pression comme si elle les écrasait. C’est là que Kata Hean compris à qui elle avait affaire.

« Un sith ? Vous avez ramené un sith ici ? Ecoutez on peut… »

« Ecartez-vous colonel…ça vaut mieux… »

N’importe qui dans la pièce pouvait se sentir comme avec de nombreux poids sur le dos alors que Howl pouvait sentir le regard dorée du guerrier sur lui, un regard inquisiteur, de prédateur empli de rage alors que le masque ne lui permettait pourtant pas de le voir directement. Une fois légèrement écarté, la demoiselle n’eut pas le temps de répondre que le sith tendit sa main devant lui, paume vers le ciel comme s’il tenait quelque chose en main d’invisible. La pression se calma aussitôt permettant aux autres de bouger plus efficacement, comme s’ils étaient de nouveau léger. Mais un nouveau sentiment, bien que faible semblait toucher Konrad. Il pouvait sentir comme si son cœur avait du mal à fonctionner, comme s’il était légèrement écrasé sous une force indéniable. La prisonnière quant a elle n’avait pas eu trop le temps de répondre. Son corps devenait de plus en plus livide, sa respiration devenait de plus en plus courte et les vaisseaux de ses yeux semblaient exploser un à un lentement mais sûrement, la douleur ne s’intensifiant que très lentement comme une torture éternelle.

« Une vermine comme toi a osé toucher à quelque chose qui ne fallait pas prendre…si tu ne valais pas quelque chose et j’espère que c’est le cas, je me serai fait un plaisir de t’arracher chacun de tes membres avant d’écraser le moindre de tes organes…. »

« S’il vous plaît….Ay….Aye…Ayez pitié… »

Qu’est-ce qui lui provoquait une telle rage ? Aucune idée mais il était claire maintenant que les personnes présentes savaient dorénavant ce qui rendait les siths si dangereux, leur force écrasante. Si l’on pouvait regarder de nouveau droit dans ses yeux, on aurait pu y sentir toute sa haine en un point mais il finit par se rappeler le but de la mission, qui l’accompagnait et surtout pour qui il effectuait cette mission. Si Howl, son futur collaborateur et il espérait aussi subordonnée n’était pas présent, nul doute que cette femme aurait passé un bien pire quart d’heure. Relâchant de nouveau la pression sur la républicaine, il la laissa seulement retomber au sol et respirer de nouveau normalement. Elle n’avait rien de grave si ce n’est un peu de sang et quelques vaisseaux éclaté. Espérons qu’il n’aie pas à recommencer.
Konrad Howl
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- Bloc cellulaire du Lightbreaker,
Croiseur léger, Secteur Auril -


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La puissance de Noanes se présenta dans toute sa splendeur, mettant soudainement fin à la confiance exacerbée de la républicaine dont le sourire avait subitement disparu, se muant rapidement en une expression indescriptible mêlant douleur et panique, son regard n'exprimait plus rien alors que ses yeux frôlaient l'éclatement, la trentenaire arborait une certaine beauté, mais dans cette situation qui lui faisait frôler la mort de près, ses traits se tordaient en une vilaine grimace loin d'être séduisante, presque surréaliste. Il ne faisait aucun doute que le pouvoir du Sith était employée pour la rapprocher le plus possible du décès sans la tuer, une expérience que nul autre ne voulait expérimenter dans la salle qui s'était soudain plongée dans un silence pesant, au sens propre et figuré.

Les soldats en armure eurent tous un mouvement de recul, le chef des cellules - le petit Kasat, comme l'avait désigné Kata Hean - avait même trébuché sur une marche en voulant reculer. tant qu'au colonel, il avait quelque peu anticipé la réaction du guerrier Sith, connaissant au préalable son passif avec Dubrillion. En effet, Howl savait que la haine aurait immédiatement envahie Gasyot face à la détenue affichant un tempérament hautain. Il savait que le guerrier aurait employé ses pouvoirs à l'encontre de la détenue, c'était justement pour cela qu'il l'avait fait venir. Cependant cela avait été quelque peu plus violent que ce qu'il l'avait imaginé. La plupart des Sith qu'il avait rencontré aimaient à soulever dans les airs jusqu'à leurs propres subordonnés et s'employaient quelque fois à l'étranglement, voire à la corruption mentale. En revanche, ce qu'employa Gasyot fut plus terrifiant voir même plus efficace.

Son emploi du côté obscur s'était même répercuté sur les impériaux présents dans le couloir. On aurait presque dit que la haine éveillée chez le guerrier l'avait fait oublié qu'il agissait indirectement sur ses alliés, le colonel sentit son coeur se serrer, au sens propre. Il posa une main sur sa poitrine, comme pour apaiser la douleur, ou pour se forcer à relativiser, le fait est qu'il ne recula pas, conscient que le guerrier ne lui ferait aucun mal à lui. Cependant l'expérience fut des plus déplaisante, comme s'il était au bord de l'arrêt cardiaque, un tic nerveux se dessina au coin des lèvres de l'officier. Il fronça soudainement les sourcils.

- Cela suffit. Libérez là, Noanes. Fit-il à l'impératif.

Presque immédiatement, la pression redevint normal dans le bloc et Kata Hean fut relâchée, reprenant son souffle en grande lampée, le visage contre le sol. Les gardiens n'osèrent cependant pas se rapprocher, restant à présent aux extrémités du couloir, seule le chef des cellules se releva pour s'approcher doucement des deux hommes debout devant la cellules. Le colonel fit un pas en avant et plia les genoux pour s'abaisser au niveau de la républicaine qui lui jeta un regard empreint de la crainte la plus manifeste.

- Vos petites quémandes et vos intimidations jetées en l'air ne m'ont pas parues sarcastiques, elles respiraient la confiance, cela en vous basant sur vos connaissances. Mais vous nous connaissez que très mal, sergent. Il déplia un bras pour tapoter de la première phalange de son index la paroi, ce qui fit sursauter la prisonnière toujours collée au sol. Or, je vous connais parfaitement, vous, républicaine. De la tête aux pieds vous êtes mués par l'Espoir, auquel vous affublez constamment cette misérable majuscule. Croyez-moi, bien avant votre arrivée sur Dromund Kaas, nous nous seront efforcés de balayer ce mot de votre vocabulaire, jusqu'au tréfond de votre esprit. Il se releva, croisant les mains dans le dos.

- Je vous en supplie, je parlerai, j'accèderai à chacune de vos demandes, mais par pitié, congédiez le sith, j'ai parfaitement compris le message... Supplia-t'elle en se redressant, peinant à articuler.

Bien qu'à présent elle se tenait droite, à genoux sur le sol de sa cellule, les mains de nouveau posées sur ses cuisses, Kata Hean n'était plus la même qu'il y a une minutes. Ses cheveux étaient à présent complètement ébouriffés, collant sur la sueur qui perlait à grosses gouttes sur son front. Ce dernier était traversé de grosses vaines scabreuses teintées d'ocre. Ses mains étaient congestionnées, tout aussi veineuses, ses artères étaient si grosses qu'on croiraient qu'elles allaient éclater sous la pression sanguine. Tant qu'à sa posture, elle ne se tenait pas réellement droite, Kata Hean était courbée en avant, comme à la merci de ses geôliers dont elle n'oserai même pas se faire hotter les menottes à présent.

- Vous ne semblez pas encore en conscience que vous n'êtes plus en capacité d'implorer quoi que ce soit. A présent vous allez docilement répondre à ma première question, répondez justement et peut-être que je contiendrai le guerrier avec qui vous venez de faire connaissance. Il déplia une main en direction de Gasyot.

Bien, à présent. Est-ce que vous détenez des informations qui pourraient intéresser nos services de renseignements. Et si oui, sont-ils d'actualité ? Kata Hean baissa la tête, abattue. Allons, cela n'engage pas encore d'informations précises, ni de grande réflexion. Le colonel s'inclina pour aller attraper le regard de la républicaine.

- J'ai... J'ai été en contact régulier ces derniers temps avec un cadre au ministère de la Sureté de l'Etat, sous la direction du ministère de la Défense... Avoua-t'elle.

- Des noms peut-être ? Questionna judicieusement le colonel.

Elle hocha positivement la tête. Le colonel Howl savait les questions qu'il était important de poser en interrogatoires, quelles étaient les informations à obtenir primordialement. Ceci-dit il ne connaissait pas les techniques psychologiques ou rhétoriques qui permettaient de les obtenir, en revanche l'état mental de son interlocutrice était tel qu'il pouvait les obtenir sans passer par tel ou tel stratagème et directement poser les questions.

- Connaissez-vous d'autres agents de terrains ? Des postes infiltrés que vous pourriez peut-être dénoncer ? Demanda-t'il perspicacement.

Encore une confirmation silencieuse. Il n'était pas du devoir du colonel de prélever ces informations, seulement de déterminer si Kata Hean valait quelque chose. Ce qui venait d'être confirmé, heureusement que Gasyot ne l'ai pas tué.

- Vous allez bientôt rencontrer un agent de nos services de renseignements, une fois arrivée sur Dromund Kaas. Nous hésitions à nous débarrasser de vous. Or en quelques mots vous venez d'obtenir votre billet d'entrée, vous m'avez dit tenir à la vie, alors faites bien attention avec ceux qui se tiendront devant vous à présent si vous souhaitez garder votre existence. Ce sera une relation des plus profitables, à condition que vous soyez coopérative. Conclu-t'il en croisant les bras dans son dos.


Gasyot Noanes
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Qu’il était jouissif d’avoir cette domination, ce sentiment de pouvoir que n’importe qui se mettrait à rechercher s’il pouvait être dans les mains de tous le monde. Il n’était pas au niveau d’un seigneur ou d’un membre du conseil, même en tant que Sith, Gasyot connaissait sa place et connaissait autant les atouts que les faiblesses et il s’en jouait généralement. Mais face à des militaires ou des apprentis…quoi de mieux que de paraître tel un être démoniaque venu chercher sa faible vie ? Mais nous nous égarons du sujet principal. Alors que la pression sur le cœur de la détenue s’étendait et s’intensifiait progressivement, le guerrier n’avait pas remarqué la répercussion sur les soldats ou même les prisonniers des cellules voisines. Se tordant chacun de douleur, seul Howl y résista le mieux malgré une main serré sur sa poitrine et une respiration plus lourde, ayant visiblement mal évalué la puissance de son « partenaire » manipulateur de la force. Ce n’est qu’au bout de plusieurs secondes que les choses devinrent clair sur bien des points. Relâchant la détenue sous l’instruction du colonel, Gasyot s’était légèrement reculé tandis que tous se remettaient à respirer normalement ou à fuir du regard la silhouette du sith et la peur qu’il amenait avec lui.

Une fois la républicaine en train de se faire cuisiner, l’humain masqué se mit à réfléchir. Il ne parlait jamais de Dubrillon. Personne ne savait réellement d’où il venait. On ne lui demandait jamais, il n’y répondait jamais et la seule piste était dans son dossier où cela était obligatoire. En temps normal il ne s’en serait pas préoccupé, mais avec un être aussi calculateur que le grand colonel Howl, impossible qu’il aie laissé l’occasion passé pour en apprendre plus sur lui. Il s’était joué de lui, s’était servit de lui. Il savait que l’empire était en partie ainsi, mais en dehors de ça, Gasyot avait aussi sa propre fierté à protéger et un militaire s’était servis de lui plutôt que de lui parlé de la méthode possible à employer. C’était impardonnable pour beaucoup mais il avait besoin de lui pour ses futur projet, il ne pouvait pas s’en débarrasser sur un coup de tête. Alors il attendit, l’observant faire, persuadant la chienne républicaine de parler pour savoir si elle avait une quelconque valeur ou non. Fort heureusement elle en avait, ce qui devrait bien intéresser les services de renseignements et le conseil tandis que Howl recommençait à la menacer en se servant de lui comme un rancor de compagnie prêt à la dévorer.

Profitant de la scène sans le moindre mot, il fallut attendre au minimum une bonne demi-heure avant qu’on ne la laisse enfin tranquille, à se morfondre sur l’expérience de mort imminente qu’elle venait de vivre. Les soldats réactivant la porte énergétique de la cellule, la petite troupe s’avança d’un pas régulier dans les couloirs des cellules avant que le Sith ne se fasse accompagner des soldats dans un couloir plus isoler. Congédiant les soldats de sa voix métallique, le sith fixa les yeux de son « subordonnée » avec une telle insistance malgré le masque qu’il aurait pu aspirer son âme s’il le pouvait. Mais se contentant de conserver son regard doré et colérique sur lui, il tâcha de retrouver son calme, mais son ton, lui, n’en fit pas de même.

« Colonel…je vous accorde ma confiance concernant notre projet et nos idéaux. Nous sommes les mêmes sur bien des points et croyez-moi la confiance d’un sith est de loin l’une des choses les plus précieuses de l’empire. Mais que je ne vous reprenne plus à essayer de me manipuler avec ma planète…suis-je bien clair à ce sujet ? »

Une fois ces mots prononcés sur un ton inquisiteur qui méritait le titre de sith, celui-ci fit un léger mouvement de buste et de bras comme une petite révérence avant de repartir dans le coin des cellules qu’il avait précédemment quitté pour s’entraîner. Rejoignant alors les deux soldats qu’il avait congédié plus tôt, Gasyot repris sa place en tailleur au milieu de la pièce exagonale et des prisonniers autant déprimé, en colère, triste ou apeuré. Ces sentiments si noir se mélangèrent de nouveau pour redevenir la source d’entraînement du guerrier qui se remit de nouveau à l’absorber dans une sorte de miasme mêlant le rouge sang et le noir aussi sombre que le vide sidéral. Espérons que rien ne viendrait gêner les deux compères. Quoique…un ennemi à abattre permettrait sans doute à chacun des deux de s’unir et se comprendre d’avantage qui sait.
Konrad Howl
Konrad Howl
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- Pont de commandement du Lightbreaker, Croiseur léger,
Secteur Thanium -

Le Lightbreaker, ainsi que son escorte, vient d'effectuer un saut hyperspatial en vue de traverser le plus rapidement la branche républicaine constituée de la frontière du secteur Thanium jusqu'au système de Columex. Une séparation nette entre les anciens secteurs Sith et les nouvelles conquêtes, une frontière qu'il serait opportun d'abattre à l'occasion, dès lors que l'Empire se serai enhardi. Outre cette lacune tactique, le fait est que les vaisseaux impériaux ne pouvaient s'aventurer dans cet espace républicain séparant le secteur d'où le Lightbreaker était parti et les secteurs qu'il devait rallier pour rejoindre Dromund Kaas, cela en passant par Korriban. Le capitaine Chaos avait donc été dans l'obligation de traverser cette manche en hyper-espace, faisant ainsi arriver les vaisseaux impériaux aux abords du système de Galidraan. Un second bond serai cependant nécessaire pour rejoindre les secteurs centraux.

Après que le colonel avait eu sa petite discussion avec la détenue, puis avec Gasyot, l'officier était remonté sur le pont, là où il était à sa place. Il entreprit de rédiger le rapport demandé par les services de renseignements. Cependant, le capitaine Chaos vint à sa rencontre, alors que l'officier supérieur était assis à son bureau.

- Veuillez m'excuser mon colonel, mais nous avons repérés deux vaisseaux civils en approche. Les artilleurs sont en alerte minimale. Informa le capitaine, stoïque.

- Prélevez leurs codes d'identification. Répliqua l'officier, se redressant.

- Le premier vaisseau, un cargo, est homologué comme un transport minier de Rhen Var. Le second en revanche, une navette, possède un code périmé de six mois. Répondit le capitaine, visiblement confiant en sa puissance de frappe face à ces deux gringalets.

- Aucun détail ne doit-être négligé capitaine. Etablissez une connexion avec la navette. Ordonna le colonel tout en se levant.

- Bien, mon colonel. Fit le capitaine tout en tournant les talons.

Chaos revint sur la passerelle, signifiant à son officier des communications d'entrer en contact avec la navette suspecte volant aux côtés du cargo minier. Si un code spatial périmé pouvait arriver, et même si les deux vaisseaux civils se trouvaient à quelques centaines de kilomètres de la petite flotte, cela ne devait en aucun cas être négligé, surtout en tenant compte de la cargaison du Lightbreaker. Le colonel se tint sur la droite du capitaine Chaos, au dessus de l'officier des communication posté devant sa console.

- Croiseur léger Lightbreaker à navette ST-361, veuillez décliner vos codes, standby. Déclama l'officier des communications.

Un silence s'écoula, quelques secondes à peine plus tard, une voix de femme se fit entendre depuis la console.

- Ici navette ST-361, pour la compagnie DirtSource, transportons une cargaison de Tekonite non raffinée depuis Rhen var jusqu'à Sembla. Code Skybeam.

- Navette ST-361, votre code est périmé. Veuillez transmettre vos ordres de compagnie. Standby. Répliqua du tac-au-tac l'officier impérial.

Au dessus de lui, le colonel Howl et le capitaine Chaos écoutaient la conversation radio, à l'affut du moindre détail qui pourrait trahir des pirates, des républicains, ou des renégats. L'officier des coms, malgré le stress procuré par la présence de ses deux supérieurs hiérarchiques juste au dessus de lui, parvenait à effectuer ses démarches selon la règle, et même avec un pragmatisme des plus efficaces. Un bip sonore et un tableau rempli de caractères s'afficha sur son moniteur. Il pointa du doigt un onglet, son assistant l'ouvrit d'un mouvement de main et sorti un datapad sur lequel était affiché toute une série de symboles argentés. L'officier des coms tourna la tête en direction de son second, ce dernier hocha la tête, l'officier revint sur son moniteur et fit ouvrir un second onglet qui afficha trois symboles argentés suivit d'un ordre de transport manuscrit. L'officier parcouru l'ordre de compagnie en moins de cinq secondes et revint vers son intercom qu'il activa. La manœuvre de vérification avait pris au maximum dix secondes. Pas mal.

- Navette ST-361, vos ordres de compagnie son corrects. Vos codes de transport sont périmés, veuillez les réactualiser dès votre prochain atterrissage, sous peine d'une immobilisation du vaisseau. Il releva les yeux vers le capitaine, cherchant confirmation. Ce dernier hocha la tête. Vous avez l'autorisation de continuer votre route. Fin de communication. Conclu l'officier des communication avant de stopper son intercom.

Juste au dessus de la fausse droite du pont, le capitaine Chaos pivota vers le colonel vêtu de blanc.

- Ce n'était finalement rien, il était cependant de mon devoir de vous informer de la présence de ces deux vaisseaux civils, mon colonel. S'excusa Chaos en croisant la mains dans son dos.

- Continuez votre route capitaine, préparez le second saut vers Korriban. Conclu le colonel.

Howl s'avança alors jusque devant la baie vitrée du pont. Quelques part dans ce sombre panorama voguaient encore deux petits vaisseaux d'une compagnie minière de Rhen Var, si seulement leurs réponses n'avaient pas satisfaites les impériaux, il n'aurait pas fallut longtemps pour qu'ils soient mis hors d'état de nuire par les corvettes. A présent la flottille impériale allait faire un second saut hyperspatial vers Korriban, l'avant dernier avant d'arriver sur Dromund Kaas.



(Etant donné que Gasyot est inactif, j'ai bien conscience que la mission finira par être abrogée, ainsi j'édite ce post de manière a minima de fournir une fin, certe hâtée, mais au moins le RP est clôturé. Je présente toutes mes plus plates excuses au staff.)

- Pont de commandement du Lightbreaker, Croiseur léger,
Secteur Esstran, orbite de Dromund Kaas -

- Et bien voilà mon colonel, tous les prisonniers ont été remis aux services de renseignements. Ce fut un honneur que d'avoir pu faire le voyage en votre compagnie. Sur ces mots, Chaos exécuta un salut militaire, faisant claquer ses bottes sur la passerelle.

Face à lui, le colonel Howl lui rendit son salut militaire avant de tourner les talons sa mot dire. Une mission rondement menée, et le capitaine Chaos se réjouissait de la facilité de celle-ci. Mais Howl, en son fort intérieur, enrageait. Il avait espéré que des pirates ou mercenaires aient montrés leurs nez, ou que des renégats compassés aient lancés un abordage, ou encore que des troupes de la République aient violées les traités pour tenter de s'emparer des prisonnier. Mais rien. Rien de tout cela n'était advenu, comme si la protection renforcée du croiseur n'avait été là que pour décorer l'espace environnant. Pourquoi diable le colonel avait-il perdu son temps avec ce petit voyage sans motif ? Bien d'autres opérations dangereuses en cours auraient pu profiter de l'expertise de l'officier.

Normalement il devrait se réjouir d'avoir pu accomplir cette petite mission à l'aspect capital sans encombres. Mais au fond de lui, ancré dans son esprit, Konrad enrageait de n'avoir pu assister à un brin d'action, et il ne savait pas pourquoi. Il ne le saurait surement jamais, comme s'il était passé à côté d'une expérience intéressante. Au lieu de cela il avait observé une prisonnière se faire étrangler ainsi que le contrôle d'une navette commerciale. Rien de bien trépident. Enfin, après tout le colonel se faisait vieux, peut-être était-ce son ardeur de jeunesse qui resurgissait inopinément.

Quoiqu'il en soit, il allait à présent retourner aux quartier général, rédiger un rapport, donner quelques directives, puis il rentrerait chez lui, il se verserai un verre de bourbon et il demanderai à Crystal si elle avait passée une meilleure semaine que lui, cela il n'en doutait point.

- Engagez-vous, rengagez-vous qu'ils disaient. Maugréa l'officier sur le retour.


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