Greg Ory
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Premier semestre 1167


Journal de bord du capitaine, début de l’année 1167, l’immensité de l’espace ne m’a jamais paru aussi grand que depuis notre départ de Dantouine. Nous n’avons croisé aucun vaisseau, ni même un astéroïde depuis notre départ et je pourrais penser que nous sommes seuls dans l’univers entier, simple îlot de vie perdu dans un océan de vide.

Je referme avec soin mon datapad, ce n’est pas genre d’être aussi pessimiste, mais les circonstances font que j’ai le cafard. Je comprends que rester seul dans ma cabine ne va pas arranger mon humeur, je décide alors de faire le tour de mon vaisseau, profitant de ma période de repos.

Je pose soigneusement ma tablette couleur noire et je quitte mes quartiers du capitaine du Sans-remords, une frégate de classe Zenith, la vitesse n’étant pas une priorité pour cette mission, ce qui explique pourquoi j’ai l’impression de me traîner dans l’hyper-espace. De plus, nous devons fréquemment en sortir pour faire le point, les émetteurs de l’espion qui se trouve actuellement sur la base pirate que nous devons investir, nous permet de suivre une sorte de chemin. L’amirauté qui nous a confié cette mission, nous a bien expliqué ce point et nous faisons attention à ne surtout pas en louper une seule.


Il les a en effet lancés à intervalles irréguliers et c’est une véritable plaie de les repérer grâce à notre balise radio, pourtant c’est la seule solution, notre objectif est au milieu de nulle part et sans guidage, nous ne la retrouverons jamais. Je passe tout d’abord par la passerelle où tout le monde me salut, le sous-officier de quart, une humaine d’une quarantaine d’année nommé Doro Thé me regarde un peu de travers, mais j’y suis habitué, j’ai pris le contrôle de la mission et elle doit penser que c’est grâce à mes liens familiaux ce qui n’est pas entièrement faux. De plus, j’ai insisté qu’elle désinfecte entièrement son uniforme qui présentait quelques tâches de terre lors de notre première rencontre, ce qui ne l’a pas mis de bonne humeur.

Je ne reste pas, et poursuis ma marche qui, finalement, ressemble de plus en plus à une inspection, en passant par les emplacements des nombreuses armes, tel que les quatre turbolasers lourds, les deux turbolasers, la dizaine de canons quadlaser et canons lasers de défense pour lutter contre les chasseurs ou torpilles que peuvent avoir ses pirates, les deux rayons tracteurs pour rattraper les éventuels fugitifs et les deux canons à ion ainsi que plusieurs lance-missiles à concussion, qui devrait nous être utile pour détruire cette base, une fois que nous aurons emprisonné tous les bandits que nous allons capturer.

En parlant d’assaut, je passe par la baie d’envol et je peux voir avec satisfaction que les commandos d’assaut s’entraînent à descendre le plus vite possible des quatre navettes de transport de type Ministry qui leur seront assignés. Pour leur protection rapprochée, treize chasseurs intercepteurs Liberator, modèle très populaire dans la Flotte Républicaine attendent sagement à côté, prêt à bondir dès que j’en donnerai l’ordre.

Je reprends donc la direction de ma chambre, rassurée par ce que je viens de voir, mon équipage est motivé, la mission sans risque et surtout le sol est propre, tout va bien. En bonus, je reçois un appel de l’officier de communication qui nous indique que la base est en vue ! Finalement, cette longue attente aura été utile et je me dépêche de rejoindre la passerelle où la lieutenante me laisse le fauteuil de commandement et j’ordonne aussitôt à l’officier en charge de l’armement:

Tirer sur tout ce qui ressemble à un canon, dès que nous serons à portée, je veux attendrir un peu la cible afin de ne pas perdre de navette.

La vie de mes hommes m’est précieuse dans le sens que si je réussis cette mission sans trop de perte, ce sera bon pour ma carrière.
Konrad Howl
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Espace frontalier Empire/République -

For the record, l'Empire Sith - ou plus précisément l'Etat-major central - prévoyait la reconquête des systèmes d'Edusa et de Tangrene, ainsi que de leurs secteurs, précédemment tombés entre les mains des renégats de Darth Ramken. La seconde flotte était stationnée en orbite de Pho Ph'eah, il y a deçà quelques mois, ou tout du moins les vestiges de la flotte se trouvaient dans le secteur du dit-système. Cela dans le but de préparer l'invasion des deux systèmes suscités, c'était un rassemblement impressionnant de vaisseaux de guerre qui allaient être impliqués dans une opération d'envergure. Cela-dit, l'opération est morte dans l'œuf, abrogée par l'Etat-major pris de cour par les échauffourées ayant soudainement ébranlées Ossus. Dans les retombées de telles perturbations, l'invasion des deux systèmes renégats a été abrogée.

Ainsi l'Etat-major central de Dromund Kaas avait prévue de rassembler autour de Pho Ph'eah un maximum de vaisseaux, des croiseurs, immenses vaisseaux de lignes, tout comme des vaisseaux de guerre de support. Comme par exemple le Téméraire commandé par le capitaine Balbossa, ou encore l'Impitoyable piloté par le capitaine Beckett. La frégate ainsi que la corvette avaient, il y a quelques mois, ralliées la seconde flotte en tant qu'appareils de soutiens. Ceci-dit, même s'ils étaient parvenus à leurs destination, les deux vaisseaux loyalistes avaient rencontrés sur leurs route une frégate pirate qu'ils se sont empressés de nettoyer de l'espace impérial avant de reprendre leurs route vers la seconde flotte.

Il était important de relever que le frégate pirate avait été anéantie selon les bonnes règles de l'extermination, il était tout aussi capital de noter que le commandant des deux vaisseaux avait été le colonel Howl en personne. Il n'avait pas encore été acclamé pour sa gestion de la crise d'Ossus, mais à l'époque l'homme avait déjà un nombre conséquent de réussites à son actif. Cela n'avait donc pas été compliqué pour le colonel de raser les pirates de son espace, ceci-dit cela l'avait engagé sur une piste.

En effet, suite à l'annulation de l'invasion à laquelle il devait participer, l'Etat-major avait chargé le colonel Howl de retrouver les débris de la frégate des maraudeurs afin d'en tirer des informations. Car cela était de grande renommée que les pirates impériaux - ou républicains d'ailleurs - étaient généralement rattachés à une base. Parfois celle-ci était cachée dans une jungle d'une planète, ou parfois elle prenait la forme d'une base amarrée à un astéroïde. Et c'est d'ailleurs ceux sur quoi le colonel Howl, toujours aux commandes de la frégate et de la corvette, tomba dans les débris spatiaux : une route menant tout droit à la base pirate.

Il était tout naturellement du devoir de l'officier que de traquer les bandits. C'était alors ce que le Téméraire aux côtés de la corvette l'Impitoyable entreprirent en partant dans l'hyper-espace droit vers le coordonnés de la base astéroïdale. Mais dès lors que les deux bâtiments de guerre quittèrent le voyage hyper-spatial quelques temps plus tard, c'est à quelques dizaines de kilomètres - distance insignifiante dans l'espace - d'une bataille que les impériaux arrivèrent. A bord de la frégate de classe Vigilance le Téméraire, le capitaine Balbossa s'adressa d'une voix caverneuse à son supérieur, le colonel Howl, observant la bataille au travers de la baise vitrée du pont.

- Colonel, une frégate républicaine, de classe Zenith, est déjà en train de prendre d'assaut la base pirate. Scanda le capitaine zabrack.

- Je vois cela capitaine. Prélevez leurs codes d'identification, je veux le nom du capitaine aux commandes. Fit le colonel sans détourner le regard de l'action.

- Capitaine Greg Ory aux commandes du Sans-Remords, mon colonel. Annonça un enseigne.

- Ce nom me dit quelque chose, comme si je l'avais déjà entendu. Se questionna le colonel, croisant les bras dans son dos.

Il réfléchit un bref instant, fouillant dans sa mémoire à la recherche d'un officier républicain du même nom, mais cela ne lui revint malheureusement pas, pourtant Howl avait un très bonne mémoire des noms, qui plus est de ses adversaires. Le capitaine Balbossa sembla s'impatienter aux côtés du colonel, le voyant en pleine réflexion tandis que le zabrack n'avait qu'une envie : En découdre avec les pirates tout comme avec les républicains. Il intervint, se tenant sur la passerelle derrière son supérieur.

- Les artilleurs sont à leurs poste, quels sont vos ordres, mon colonel ? Questionna-t'il, dans l'expectative d'un ordre de bataille.

- Préparez les batteries quadlasers à ouvrir le feu et armez les turbolasers en directions du vaisseau républicain. Mais n'ouvrez surtout pas le feu tant que je n'en aurai pas donné l'ordre, il ne faudrai pas dégénérer la situation en esclandre diplomatique. Préparez les chasseurs dans les hangars, prêt à riposter contre les chasseurs pirates, armez les bombardiers. Il jeta un coup d'oeil à l'Impitoyable qui apparaissait au bord de son champs de vision depuis le pont de commandement.

Transmettez les ordres au capitaine Beckett, qu'il ne s'avance pas trop devant, les deux vaisseaux doivent rester en vitesse de croisière, ralentissons l'offensive. Pendant ce temps tentez d'établir une communication avec le capitaine Ory et laissez tomber les pourparlers avec la base pirate, c'est inutile. Il avait donné tous ses ordres sans broncher.

Ceci-dit, le colonel arqua un sourcil lorsqu'il constata la familiarité de la situation. Il était à bord de la même frégate, accompagné de la même corvette, secondé par les même officiers, faisant face au même ennemi. Il y a quelques mois l'exacte situation s'était produite dans l'espace d'Edusa, le colonel avait triomphé. En revanche l'autre parti avec lequel il avait traité n'était rien de moins qu'un commandant renégat du nom d'Anoontal, cette fois-ci il allait devoir discuter avec un capitaine républicain. La dernière fois, le commandant Anoontal s'était montré d'un pragmatisme sans faille et d'un honneur irréprochable, ce qui avait conduit les deux alliés de circonstance à se quitter sans accros. A présent tout ce qu'il fallait espérer était que le capitaine Ory n'était pas une tête brûlé qui mettrait les deux nations en difficulté.

C'est pourquoi le colonel Howl avait établit la même approche que pour sa dernière rencontre du même type : Ne pas ouvrir le feu sans sommations, avancer lentement, se tenir prêt, et établir un contact avec le chef "adverse".


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- L'Impitoyable -

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- Le Téméraire -


Greg Ory
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Nom d’une pute Hutt borgne et vérolé ! Alors que j’avais pratiquement détruit toutes les tourelles et que je m’apprêtais à lancer mes navettes d’assaut, je vois arriver juste devant moi, pratiquement nez à nez deux vaisseaux que mon officier radar identifie immédiatement comme des vaisseaux de l’Empire !

Il s’agit d’une frégate de classe Vigilance et d’une corvette de classe Raider, je réfléchis un moment à ce que je sais sur les vaisseaux, le premier est un vaisseau furtif et assez fragile, je devrais donc commencer par lui en cas d’attaque, pour le mettre le plus rapidement possible hors d’état de nuire. Le second est plus embêtant, je ne le connais pas très bien, car il est récent, mais je pense qu’il est aussi bien armé que moi et capable d’encaisser tout ce que pourrais lui envoyer.

Je suis donc en infériorité au niveau de la puissance de frappe, il va falloir que je sois prudent et que je modifie mes plans. L’objectif premier de ma mission est de détruire cette base et le second de récupérer mon informateur. Je peux déjà faire le second, c’est pour cela que je demande à l’officier en charge des communications :

Prévenez notre informateur, il doit se débrouiller pour nous rejoindre par ses propres moyens.

Puis je me tourne vers l’officier en charge de la flotte de chasseurs :

Faites-les décoller, ils vont devoir protéger notre homme des éventuels chasseur pirates et revenir ensuite pour intercepter les bombardiers impérieux s’ils les lancent vers nous.

Tant pis pour les commandos d’assauts et les prisonniers, ce serait trop dangereux de les envoyer là-bas. Maintenant que les mesures d’urgence sont prises, je me demande pourquoi les Sith sont venus, est-ce qu’ils ont passé un accord avec ces bandits pour les protéger en échange d’une partie de leur butin ? C’est bien possible, cette organisation ne recule devant rien, même traité avec la lie de l'espace !

Je suis interrompu dans mes réflexions par l’officier des communications qui m’informe d’une voix apeurée :

Capitaine, nous recevons un appel des navires ennemis !

Je comprends sa peur, moi-même, je sens un frisson glacé le long de ma colonne vertébrale, mais en tant qu’officier, je ne dois pas le montrer, et c’est donc d’une voix sûre de moi que je lui annonce, assez fort pour que tout le personnel de la passerelle m’entende :

Nous sommes les Forces Républicaines, la plus grande organisation de la Galaxie ! Nous ne craignons rien, ni personne, alors reprenez-vous et diffusez l’appel.


Je me mets moi-même debout et voit un homme d’une cinquantaine d’années, dans un très beau uniforme noir, ma couleur préférée. Je suis un peu jaloux, ma propre tenue me parait moche devant la sienne, et je regrette que l’état-major n’ai pas préféré les couleurs unies. Je me présente donc à l’officier responsable de la flotte ennemi :

Je suis Greg Ory, capitaine de la Flotte Républicaine. Vous êtes actuellement en train d’interférer avec une opération Républicaine, veuillez déclarer vos intentions.

Voilà, je connais les Sith, du moins je les ai combattu à de nombreuses reprises et les défaites qui en ont résulté m’ont appris une chose, ne jamais paraître faible devant l’ennemi.
Konrad Howl
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-> Carte tactique du Tour 1

Pour l'instant les forces impériales restent en retrait, approchant doucement du conflit. Les chasseurs républicains ont été déployés et se dirigent en direction de la base pirate. Les pirates n'ont pas encore déployés leurs chasseurs, tout comme les impériaux.

(Le nombre de chasseurs est inférieur à la réalité, n'est représenté ici qu'une valeur symbolique, même principe pour les distances : Elles sont subjectives.)



La communication holographique s'afficha et un signe d'un opérateur de pont signala au colonel qu'il avait bien en face de lui l'image du capitaine Greg Ory, conformément à la présentation que fit l'hologramme de cet officier républicain. Ce dernier portait un uniforme impeccablement repassé, sans la moindre poussière, il était bien coiffé et arborait une mine imperturbable. Le républicain fit bonne impression au colonel Howl qui, lui aussi, revêtait l'uniforme marpat de sa faction, arborant la série de carrés signifiant son grade de colonel sur le torse.

- Ici le Colonel Howl, Officier supérieur du bureau stratégique de l'Etat-Major central de Dromund Kaas, responsable de la logistique. Commandant le la patrouille de la Marine Impériale comprenant la Corvette L'Impitoyable et la Frégate Le Téméraire depuis laquelle je vous parle. Vous êtes actuellement dans un espace litigieux qui est soumis à aucune juridiction bien définie, par conséquent la base pirate que vous prenez actuellement d'assaut fait l'objet d'une opération de la Marine Impériale. Au nom de l'Empire Sith je vous enjoint de ne pas détruire le complexe pirate dans le but de laisser l'armée impériale y débarquer. De facto je dois vous demander quelles sont vos intentions par rapport aux forces impériales que je représente. Il avait parlé avec intransigeance.

Dans ce genre de situation il était primordial de déterminer le plus rapidement possible si les forces en présences manifestaient, ou pouvaient manifester, un quelconque danger pour les vaisseaux engagés. Si le capitaine Ory répondait qu'il n'hésiterait pas à engager le combat, et bien le colonel Howl serait forcé de prendre les devant et d'envoyer ses bombardiers et chasseurs. En revanche, si le républicain assurait qu'il se plierait à la condition de ne pas détruire la base pour laisser les impériaux y débarquer, sans manifester aucune velléités à l'encontre de l'empire, alors le colonel reconnaitrait la sagesse de l'officier.

Ainsi, Konrad Howl était animé par une volonté pacifique, cela dans le but d'accomplir sa mission : capturer quelques pirates et s'emparer de tout ce que contenait la base avant de la faire exploser. Pour cela il ne fallait pas que les républicains décidaient de la raser avant que les impériaux ne puissent y poser le pied. Ceci-dit la volonté pacifique du colonel ne faisait pas l'unanimité, dans son dos, le capitaine Balbossa, un zabrack à la peau jaune, enrageait, tenant son doigt immobile juste au dessus du bouton donnant l'ordre à ses bombardiers de décoller. Cela le démangeait de cliquer dessus pour aller mettre un coup entre les jambes de ces républicains qu'il abhorrait au plus haut point.

Mais sa peur l'emportait, sa peur du colonel Howl. Cet homme qu'il observait de dos, se tenant bien droit sur la passerelle face à l'hologramme de cet officier républicain. Si la situation escaladait en drame diplomatique par la faute du capitaine Balbossa, les répercussions sur ce dernier seraient catastrophiques. Ainsi Balbossa ne donnerai l'ordre à ses bombardiers de ne décoller que dès lors que le colonel l'en aurait enjoint de le faire.


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- Le Capitaine Balbossa -


Greg Ory
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Un colonel ? J’ai un véritable colonel en face de moi ? Cela va corser les choses, je ne doute pas que d’autres navires risquent d’apparaître prochainement s’il en fait la demande, alors j’écoute attentivement ce que me raconte mon interlocuteur. Apparemment, ils veulent débarquer des troupes même si j’ignore pourquoi, sans doute pour obtenir des prisonniers afin de les torturer, comme font tous les Sith.

Le sort des pirates de l’espace m’est complètement indifférent, mes ordres indiquent que cette station doit être neutralisée afin de sécuriser les voies commerciales républicaines et je suppose que laisser le sale travail aux Impériaux ne présente que des avantages, à condition que notre informateur puisse s’échapper bien sûr, je ne laisserai jamais un de mes hommes dans leurs sales pattes !

Je lui réponds donc d’un ton que j’espère ferme :

Nous vous laissons y débarquer, mais à condition que vous laissiez partir une navette.

Désireux de jouer carte sur table, je l’informe :

Elle contient notre informateur, un agent républicain.


Voilà, il est maintenant prévenu, s’il l’abat, ce sera considéré comme un acte de guerre. D’ailleurs, immédiatement après avoir prononcé ses paroles, une petite navette de classe Fortitude sort en trombe de la station, suivit quelques secondes après d’un chasseur qui lui tire dessus. Je fais signe à l’officier s'occupant des intercepteurs ; Flaut Rand et aussitôt ses pilotes détruise le malandrin, qui n’avait pas pensé à affronter si fort partit et le groupe entier revient le plus vite possible à nos navires, mais cela prendra encore plusieurs minutes, la navette ayant été touché par les tirs, elle n’avance plus qu’à vitesse réduite.

Les impérieux ont donc toutes les chances de pouvoir l’intercepter s’ils le veulent, ils doivent avoir aux bas mots deux fois de chausseurs que nous dans leurs soutes. Si on arrive à une telle extrémité, mes hommes ont comme consignes de détruire le vaisseau avec son occupant, car je préfère lui éviter une mort lente dans les mains des bourreaux Sith.

Il semble que notre proie est également décidée de réagir et je vois que beaucoup de chasseurs et de navires marchands armés, la plupart hors d’âge, ont également décollé de la station et font route vers les impériaux, ceux-ci n’ayant pas ouvert le feu contrairement à moi, ils doivent penser que ce sont des alliés et qu’ils vont pouvoir bénéficier de leurs protections.

Je suis donc aux premières loges pour assister à un beau combat, même si je ne doute pas du résultat, les brigands vont être massacré, l’Empire étant connu pour ses méthodes très brutales. J’espère juste que mon informateur aura le temps de se mettre à l’abri avant que les choses ne tournent au vinaigre, son vaisseau ne supportera pas un tir de plus, ce serait quand même ballot qu’il devienne une victime collatérale.

De mon côté, je fais quand même signe à notre artilleuse Sil vun, une Kel'Dor ayant fort mauvais caractère, car je ne doute pas que les survivants pirates une fois rendues compte de leur erreur, essayeront de s’échapper. J’aimerais bien en capturer un ou deux grâce à nos rayons tracteurs, je n’utilise pratiquement jamais ces engins et j’aime bien expérimenter.

HRP: Ta carte est super ! Tu as un site pour les faire ? En tout cas chapeau, c'est extrêmement bien représenté.
Konrad Howl
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HRP : Merci Very Happy Je n'utilise aucun site, je fait tout sur paint, du détourage aux titres et encadrements.

- A bord du Téméraire,
Pont de commandement -

Le capitaine Ory semblait particulièrement coopératif, bien que bref, il démontrait en quelques mots seulement sa bonne foi. Cette dernière était un principe qui se faisait rare dans la galaxie, surtout dans les factions militaires, souvent les soldats de deux camps opposés ne pouvaient pas s'observer plus de quelques secondes avant de se jeter à la gorge de l'autre, même si leurs supérieurs n'en ont pas donnés l'ordre. Ceci-dit, le colonel n'était pas un chien en quête de violence, il était le loup qui observait ses adversaires, sachant y reconnaitre un allié de circonstance si nécessaire.

Comme il l'avait tant répété dans ses conférences tactiques ou universitaires, le colonel Howl soulignait le fait que la meilleur des victoires est menée sans combattre par la force brute. Dans les circonstances actuelles, cela pouvait absolument être envisagé au vu de la coopération du capitaine républicain. Howl s'évertuait à voir les soldats républicains comme ses égaux, les deux armées avaient en effet une hiérarchie similaire - en dehors de l'influence sith du côté impérial - et des flottes aux tactiques et vaisseaux comparables. Avant tout, Konrad Howl était humain au même titre que Greg Ory, ce qui facilitait l'identification de l'un à l'autre.

C'était cela qui permettait au colonel impérial de croire le capitaine républicain lorsque ce dernier assurait qu'il ne l'entraverai pas. Howl n'avait pas précisé la raison pour laquelle il voulait faire débarquer des troupes dans cette base astéroïdale, et le républicain n'avait pas à la connaitre d'ailleurs. La réalité était qu'il y a quelques jours un convoi spatial transportant du matériel balistique a mystérieusement disparu dans le secteur impérial voisin. Ce pouvait bien évidemment être un coup des renégats, mais l'Etat-major préférait espérer que ce ne soient que des pirates qui se soient emparés de la cargaison. Cette opération avait juste pour but d'aller vérifier pour se rassurer, et récupérer les armements dérobés.

- Accordé, les forces républicaines ne feront en aucun cas l'objet de l'attaque de nos forces. Une réciprocité serai opportune. A sa droite, un officier de bord désigna les différentes alertes qui s'affichaient sur son écran. S'adressant au capitaine, le colonel conflua. Il semblerai que nous ayons de la visite, je coupe la communication, nous la reprendrons plus tard si nécessaire. Et sur ces mots, il effaça l'hologramme du républicain. Des vaisseaux pirates ? Demanda-t'il à l'enseigne.

- En effet, une dizaine d'appareils se dirigent dans notre direction. Ils tentent d'entrer en communication avec nous, quels sont vos ordres mon colonel ? Questionna-t'il.

- Répondez leurs en ouvrant le feu avec les turbo-lasers lorsqu'ils seront à portée, déployez la deuxième et la troisième escadrille de chasseurs. Ordonna le colonel.

Sur ces mots, le capitaine Balbossa se mit en action, lançant des ordres à droite comme à gauche tandis que le colonel Howl croisa les bras dans son dos, observant les vaisseaux pirates qui battaient subitement en retraite, sous le feu nourri des canonniers du Téméraire qui venait de forcer l'allure. Parallèlement, les chasseurs impériaux commençaient à se déployer, convergeant vers leurs adversaires. Le combat débutait et serai bientôt terminé. Si dans le quotidien d'un banquier il y avait souvent de très gros contrats avec des multinationales, il traitait de temps en temps des dossiers bien plus petits aux engagement bien plus doux, de manière à ce que la banque ne se mouille pas, rapportant de très gros gains sans aucun risque. Et bien ces petits contrats à la facilité reposante correspondaient à la chasse au pirates dans le quotidien d'un militaire.




-> Carte tactique du Tour 2

Les chasseurs pirates battent en retraite en direction de la frégate républicaine tandis que les chasseurs impériaux se déploient, couverts par les tirs du Téméraire et de L'Impitoyable. Pendant ce temps, la navette républicaine a la voie libre pour rallier l'escadrille républicaine.

(Le nombre de chasseurs est inférieur à la réalité, n'est représenté ici qu'une valeur symbolique, même principe pour les distances : Elles sont subjectives.)




Greg Ory
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Il me faut fournir un effort presque surhumain pour rester impassible quand le colonel accepte de laisser passer la navette, alors qu’intérieurement, je jubile. Quand il me parle de réciprocité, je lui réponds d’un ton que j’espère calme :

Bien entendu, mon vaisseau a déjà arrêté le feu sur la station et mes chasseurs rentrent à la base.

La conversation s’arrête assez brusquement et je comprends pourquoi en voyant le radar, une dizaine de navires de tout type fonce en direction de la flotte impériale, très vite, ils se font décimer et il ne reste plus que cinq vaisseaux qui s’égayent dans tous les sens. De toute évidence, les Sith ne vont pas faire de prisonnier, surtout que deux escadres de chasseur prennent le reste des survivants en chasse.

Pour ma part, ce qui me préoccupe en ce moment, c’est mon informateur, son vaisseau ayant de plus en plus de mal à avancer et je peux voir de la fumée s’échapper de l’appareil, c’est pourquoi, dès que ce dernier est à portée, je l’attrape avec un rayon tracteur. Soulagé, je peux enfin voir à quoi ressemble la bataille, ou plutôt l’abattoir, il ne reste plus qu’une navette qui se dirige vers nous, sans ouvrir le feu, en nous appelant, d’après mon officier de communication.

Curieux, je demande à entendre le pirate et je peux voir un advozsec, originaire de Riflor, cet humanoïde dispose d'une peau épaisse qui lui permet de survivre sur une planète volcanique et d'une corne sur la tête, il parait soulagé de me voir et m’indique :

Nous sommes prêts d’une dizaine à bord et je suis d’accord pour me rendre sans condition, mais par pitié, sauvez-nous.

Je prends à peine le temps de réfléchir, nous sommes la République et quand un ennemi abandonne, nous le faisons prisonnier pas comme l’Empire ! J’indique donc au malandrin :

Très bien, nous allons vous récupérer.


Le deuxième rayon tracteur est ainsi activé et le vaisseau est pris en charge par l’Officier chargé de la sécurité, Al'un, un droïde, il est supposé être incorruptible, mais je n’ai guère confiance en lui. Enfin, si l’état-major l’a mis à cette place, c’est qu’il doit être fiable. J’ai rapidement des nouvelles de l’équipe médicale, notre agent, bien que légèrement blessé semble aller bien ! J’ai donc réussi la première partie de ma mission et sans aucune perte dans nos rangs, il reste maintenant la seconde partie et cela risque d’être délicat.

D’abord, je donne mes consignes au personnel présent sur la passerelle :

Que nos chasseurs restent en stand-by proche de notre vaisseau, je ne veux pas les provoquer, mais pour le moment, ils restent en alerte comme le reste du vaisseau. Chargez d’ailleurs les torpilles pour détruire la base pirate, mais n’ouvrez pas les écoutilles pour ne pas les inquiéter.

Un mauvais coup est toujours à craindre et je souhaite vraiment détruire cette base pirate, toutefois, Howl ne va pas tarder à envoyer ces navettes et ces dernières risquent d’être détruite dans l’explosion, pire, ses chasseurs pourraient abattre mes missiles en plein vol, alors je demande à nouveau à Na Taly :

Appelez les Impériaux.

Une fois la transmission établis, je dis d’un ton froid à mon interlocuteur :

Colonel, je suis maintenant devenu un simple spectateur, toutefois une base de cette importance dans cette espace reste une menace pour la sécurité des convois de nos deux nations si elle doit être réinvestie par des pirates, puis-je vous demander vos intentions à ce sujet ?

S’il compte la garder, on va avoir un problème, mais s’il compte la détruire, je le regarderais faire avec grand plaisir, la République va pouvoir économiser pas mal d’argent, ces torpilles coûtent un bras de Hutt !
Konrad Howl
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- A bord du Téméraire,
Pont de commandement -


- Les républicains sont en sous-nombre, mon colonel, il serait aisé de les abattre, d'autant plus que leur confiance exacerbée fait qu'ils ne tentent même pas de protéger leur flanc gauche. Leurs boucliers sont certes bien répartis mais il ne faudra qu'une poignée de minutes pour qu'ils cèdent sous nos frappes, d'autant plus que L'Impitoyable a moyen de s'approcher à une distance de corps à corps... On pourrai presque tenter un abordage ! Nos escadrilles ne feraient qu'une bouchée des leurs - nos pilotes étant de réputation bien mieux entrainés que les leurs - d'autant plus que s'ils ne se rendent pas, nos bombardiers seraient à même de rendre la frégate inopérante. Profitons de notre avantage de la surprise ! Lançons l'assaut sur les républicains, mon colonel, ils sont en espace litigieux, les diplomates justifieraient facilement cela. Donnez-en l'ordre et je prendrai l'opération en main. Fustigea le capitaine Balbossa.

Le zabrack n'avait peut-être pas tort tant qu'à la possible victoire de l'Empire, mais ils ne connaissaient pas leurs adversaire, le capitaine d'un vaisseau pouvait être détenteur de capacités qui rendraient la victoire complexes pour les impériaux. Et bien que le colonel était à coup sûr le plus grand stratège de la région, le capitaine Ory pouvait receler de ressources inattendues. Il était donc préférable d'éviter tout combat d'envergure, d'autant plus que la mission du colonel Howl n'impliquait en aucun cas un duel avec la République, il s'en abstiendrait malgré le souhait le plus cher du capitaine Balbossa, et de nombreux de ses hommes animés par une haine du républicain.

Le colonel ne pivota même pas en direction de l'officier de bord, laissant s'écouler un silence monacal durant lequel la mine du capitaine se liquéfia, avant de prendre un ton ferme pour lui répondre.

- Votre bellicisme chronique vous porte préjudice, capitaine. Vous êtes bel et bien aux commandes de ce vaisseau de guerre mais vous semblez oublier que vous n'êtes en aucun cas en mesure d'initier une telle opération vindicative. Vous avez au moins la présence d'esprit de ne pas avoir donné d'ordre sans me consulter, mais au vu de votre comportement il me semble primordial de vous rappeler votre grade, et de souligner que la République n'est pas notre ennemi du jour. Veuillez poursuivre les ordres que j'ai donné sans en inventer d'autres, capitaine Balbossa. Il avait fait glisser son regard froid dans celui du zabrack.

Ce dernier hocha la tête sans broncher, il semblait qu'il ai parfaitement saisi le message, au moins le capitaine Balbossa faisait passer son devoir avant son désir de vendetta. Peut-être qu'il avait perdu des hommes sur Dubrillion, ou peut-être était-il scandalisé plus que de mesure par les exactions récentes de la République sur Ossus. Mais cela ne justifiait en aucune circonstance qu'il outrepasse les ordres du colonel Howl qui était en ce moment même le porte-parole de l'Etat-Major lui même. Les républicains n'étaient pas au menu du jour, point.

- Mon colonel, la frégate républicaine s'est emparée de la navette pirate survivante. Il semblerai qu'ils en font leurs prisonniers. Devons nous la détruire ? Demanda un officier de bord.

- Laissons leurs cette consolation. Les républicains ont l'art de surcharger leurs système pénitencier jusqu'à l'implosion, qu'ils continuent sur cette voie avec ces quelques pirates. Cela les divertira un peu sans se sentir lésés. Faites préparer la garnison de bord pour l'abordage de la base pirate, dites au capitaine Beckett ne converger vers celle-ci pour escorter les transports de troupes. Faites rentrer nos escadrilles, mais que les pilotes se tiennent prêt à toute éventualité. Il fit exécuter son ordre d'un balayement du bras.

Immédiatement le pont de commandement se remis en action, les communications fusaient tandis que les officiers de bord s'entretenaient entre eux, le capitaine Balbossa faisait exécuter les directives du colonel à la lettre.

- Mon colonel, les républicains souhaitent établir un contact, de nouveau. Signala le zabrack, revenant vers la baie vitrée du pont.

- Etablissez la connexion. Fit prestement le colonel.

S'afficha de nouveau sur le pont l'hologramme du capitaine Ory, tout aussi impeccable qu'il y a une dizaine de minutes, et tout aussi placide. Il renvoya ainsi la dernière question que le colonel lui avait posé lors du dernier contact, cela dans une réciprocité établie.

- Capitaine, sachez que je viens de donner les ordres selon lesquels notre corvette va escorter deux transports de troupes qui aborderont la base pirate. Une fois l'inspection de celle-ci terminée, mes hommes ont pour prérogative de placer des charges explosives qui raseront le complexe.

Bien évidemment il ne précisa pas - pour des raisons de confidentialité - que si le matériel balistique volé était retrouvé dans les hangars de la base astéroïdale, cette dernière ne serait pas rasé immédiatement, quelques heures supplémentaires seraient ainsi demandée pour rapatrier les marcheurs de combats et les missiles en question à bord du Téméraire.




-> Carte tactique du Tour 3

L'Impitoyable escorte les deux transports de troupes en direction de la base pirate afin d'en inspecter les cargaisons volées. Les chasseurs sont rentrés dans les hangars du Téméraire tandis que les vaisseaux pirates ont tous été détruits sauf un : capturé par le Sans-Remords. La navette républicaine a rejoins la frégate tandis que les chasseurs républicains restent en stand-by.

(Le nombre de chasseurs est inférieur à la réalité, n'est représenté ici qu'une valeur symbolique, même principe pour les distances : Elles sont subjectives.)



Greg Ory
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Le colonel répond à ma demande de manière fort courtoise et m’indique qu’ils vont effectuer eux même la destruction ! C’est là un fort beau concours de circonstance et je lui indique simplement :

C’est noté, nous nous éloignons un peu pour ne pas être touchés lors de l’explosion.


Il en est inutile de prendre des risques, je fais donc bouger mon vaisseau, toujours escorté des chasseurs afin de prendre une position d’attente plus sécurisé.

Curieux, je regarde une partie des escadrilles adverse rejoindre leurs ports d’attache au sein des vaisseaux impériaux, tandis que l'autre partie avance vers la base adverse. Je ne sais pas si cette dernière va faire un dernier baroud d’honneur, car il leur reste peut-être quelques intercepteurs, mais rien n’est moins sûr. Ils peuvent également se rendre aux forces Sith, même si je suis certain que cela ne changera pas grand-chose, leurs commandos d’assaut sont réputés pour être impitoyable.

Pendant ce temps, les malandrins que j’ai récupérés ont été emprisonnés dans la prison du vaisseau, qui est un peu petite, mais je suis sûr qu’ils seront plus que content d’être encore en vie, plutôt qu’éparpillé aux quatre coins de l’espace. Je fais descendre le niveau d’alerte à orange et les soldats n’étant pas de quart peuvent rejoindre leurs couchettes, ce qui va leur faire beaucoup de bien.

Pour ma part, je bois un bon vieux caffa, une boisson énergisante et je pense à mes pilotes toujours sur les dents. Je pourrai les faire rentrer également pour qu’ils prennent un peu de repos, mais nous sommes en infériorité numérique à ce niveau et surtout un seul bombardier pourrais immobiliser le Sans-Remords. Je m’attends à une longue attente, connaissant les impériaux, je sais qu’ils peuvent être très méticuleux.

Je me pose la question d’ailleurs de savoir pourquoi ils prennent cette peine, mais les Siths font parfois des choses bizarres, un de leur chef a peut-être eu une vision et ils perdent maintenant leurs temps. Bref, mon informateur étant toujours en sommeil dans une cuve de bacta, je ne peux qu’émettre des hypothèses.

Finalement, ce n’est pas le départ des impériaux qui change la situation, ceux-ci étant toujours dans la station, mais l’arrivé de cinq corvettes de classes assassins ! Le lieutenant Tit Mau Tay, un Mirilian m’indique aussitôt :

Ils seront sur nous dans une dizaine de minutes, Commandant. Je connais bien ce genre de vaisseaux, ils ont été modifiés, le plus souvent par des pirates et même s’ils ne font que la moitié de notre taille et qu’ils soient à l’origine des vaisseaux civils, ils sont équipés d’un armement conséquent.

Il fait défiler sous mes yeux les caractéristiques des nouveaux venus et je suis impressionné rien que la puissance du bouclier déflecteur a également été augmentée et atteint la limite des 400 SBD ! Les systèmes d'armement, quant à eux, sont plus nombreux et plus efficaces. La corvette dispose en effet de 3 double turbolaser montés sur tourelles, dont deux étant placées sur les flancs et la dernière juste au-dessus du poste de pilotage. Le positionnement logique de ces batteries permet de couvrir un maximum d'angles d'attaques et de concentrer les tirs des tourelles sur une seule cible à condition que l'ennemi ne passe pas sous le ventre de la corvette. A cela, s'ajoute un lance-missile à concussion qui se révèle utile aussi bien pour porter le coup de grâce à un navire adverse que pour traquer les chasseurs stellaires.

Bref, je ne suis pas capable de rivaliser seul, surtout que j’ignore la raison de leurs venues, même si mon petit doigt m’indique que j’ai affaire un pirate particulièrement puissant voir un Hutt. Il y a peut-être quelque chose de valeur au sein de la station qui mérite un tel déploiement de forces. Je fais donc rappeler au poste de combat, repassant mon navire en alerte rouge. Pour le moment, je préfère ne pas prendre d’initiative, notre positionnement étant légèrement en retrait, la situation est assez explosive comme cela.
Konrad Howl
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- A bord du Téméraire,
Pont de commandement -


- Cinq bâtiments de guerre inconnus viennent d'entrer dans notre espace, mon colonel, attendons identification. Signala le capitaine Balbossa.

- Des corvettes pirates de classe assassin, mon colonel, du gang de l'Echange. Annonça l'officier des communications.

- Ordonnez-leurs de décliner leurs intentions. Fit simplement l'officier supérieur.

Sur ces mots, les nouveaux arrivants ouvrirent directement le feu en direction de L'Impitoyable qui était resté aux abords de la base astéroïdale. Cela donnait donc la réponse au colonel tant qu'aux intentions des mercenaires de l'Echange. Immédiatement, les alarmes du vaisseaux se mirent en branle de toute part, les impériaux s'activaient dans tous les sens tandis que les officiers de bords préparaient les chasseurs et canonniers. Seules les directives de l'officier le plus haut gradé étaient en attentes. Un voyant s'alluma sur le tableau de bord juste devant Howl.


- Une communication entrante de l'Impitoyable. Informa le zabrack.

- Le capitaine Beckett. Marmonna le colonel alors que l'hologramme de l'officier impérial s'afficha devant lui.

- Mon colonel ! Nous subissons un feu nourrit, les tirs croisés des corvettes adverses briseront nos boucliers d'une minute à l'autre. Paniqua le capitaine Beckett.

- Désengagez. Ordonna brièvement mais fermement le colonel avant de couper la communication holographique.

Depuis son point d'observation à bord du Téméraire - pas encore engagé - Konrad Howl pouvait voir au loin la corvette de classe Raider sous le feu de trois corvettes pirates, tandis que les deux autres restaient en arrière, s'approchant doucement mais inéluctablement de la base astéroïdale. Ils prévoyaient assurément de faire débarquer des hommes à l'intérieur afin d'en reprendre le contrôle. Le souci étant que le colonel avait des soldats à l'intérieur de celle-ci, et bien que ce soient des commandos expérimentés, ils subiront assurément des pertes s'ils venaient à subir un débarquement, sans parler que leurs navettes pourraient être détruites dans les hangars de la base pirate.

- Mon colonel, les vaisseaux adverses tentent de nous contacter. Le capitaine Balbossa revint sur le devant de la passerelle.

D'un geste, le colonel Howl, bien campé dans ses bottes, l'uniforme impeccable, les traits solides, le regard ferme, les mains croisées dans le dos, fit un signe du menton, signalant au capitaine d'accepter le contact holographique. S'afficha sur la passerelle l'hologramme d'un Bezalik entièrement vêtu de orange de la tête aux pieds, un étrange chapeau surmonté d'une plume venait agrémenté son visage atypique flanqué d'un regard carnassier et d'une bouche au dents acérées. Le fait est que le bezalik souriait jusqu'aux oreilles.

- Tiens tiens tiens, ne serait-ce pas là un fier colonel de l'armée impériale ? Nous chercherait-il pas des noises ? Il avait posé cette dernière question à ses hommes hors-champ. Il semblerai bien. Je m'appelle Gaddald Uldrigg, mais vous pouvez m'appeler Lieutenant pour signaler ma position dans le gang de l'Echange. Quoique cela n'ai plus d'importance, vous venez actuellement de violer l'une de mes propriétés, et je suis donc en droit, selon toutes les lois de cette bonne vieille galaxie, de vous lâcher mes chiens. J'espère que vous acceptez bien la douleur, parce que je vais m'assurer personnellement que votre intrusion soit châtiée de la manière la plus violente qu'il soit. Qu'avez-vous pour votre défense petit impérial ? Un rire roque vint soulever la mauvaise santé du bezalik, mais surtout sa félonie viscérale dans toute son aigreur.

- Avez-vous terminé ? Si vous voulez garder la vie, le moyen le plus efficace serai de me présenter immédiatement votre reddition inconditionnelle. Répliqua-t'il d'un ton glacial.

- Et pourquoi me rendrai-je alors que je tiens votre corvette à ma merci et que je m'apprête à dérouiller vos soldats pour récupérer le contrôle de ma base ?

- Tout simplement parce qu'en vous attaquant à l'unique cible qui était à votre portée, vous venez de vous positionner exactement là où je serai en capacité de vous anéantir., il tourna la tête vers le capitaine pour lancer l'ordre décisif, Déployez les chasseurs et ouvrez le feu. Et il coupa d'un balayement de main l'hologramme alors que Gaddald Uldrigg s'apprêtait à répliquer, lui coupant l'herbe sous les pieds.

- Capitaine, ordonnez à nos troupes de quitter la base en direction des forces républicaines.

Selon la répartition des forces, si les navettes impériales revenaient vers le Téméraire, elles seraient réduites en miettes par les corvettes pirates, en revanche, si elles fuyaient en direction du Sans-Remords - qui n'oserait pas ouvrir le feu sur eux - ils se mettraient en sécurité, les pirates subiraient le feu de Ory s'ils les pourchassaient. Et c'est d'ailleurs ce qu'il arriva, tandis que les chasseurs impériaux volaient en direction des corvettes qui se détournèrent de L'Impitoyable, deux navettes impériales quittèrent à toute allure les hangars de la base pirate, droit vers les vaisseaux républicains. Les deux corvettes pirates tentèrent de les pourchasser mais elles furent rapidement hors de portée.

- Faites sauter ce caillou. Ordonna le colonel, impassible.

Et sur ces quelques mots, l'ordre fut transmis et de multiples détonations silencieuses réduisirent en poussière les hangars de la base pirate, se disloquant soudainement. Des très nombreux débris furent brusquement projetés contre les flancs des deux corvettes de l'Echange qui subirent de considérables dégâts.

Pendant que tout le monde avait les yeux rivés sur le feu d'artifice, les chasseurs impériaux entraient en collision avec les intercepteurs pirates qui venaient d'être déployés. Le feu du Téméraire s'abattait impitoyablement sur eux.




-> Carte tactique du Tour 4

L'Impitoyable se replie dérrière les escadrilles de chasseurs engageant quant à eux les chasseurs déployés par les pirates de Uldrigg. Les bombardiers se tiennent prêt dans les hangars du Téméraire qui tiens sa position frontale, ouvrant un feu nourrit contre ses assaillants. En parallèles, deux corvettes pirates ont été endommagés lors de l'explosion de la base pirate après le replis des troupes impériales, les navettes se repliant vers les positions républicaines.

(Le nombre de chasseurs est inférieur à la réalité, n'est représenté ici qu'une valeur symbolique, même principe pour les distances : Elles sont subjectives.)



Greg Ory
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Nom d’un hutt borgne et putride ! Les corvettes ne perdent pas de temps et tirent sur le plus petit vaisseau impérial, obligeant celui-ci à se replier, mais ce n’est pas fini, car deux des assaillants poursuivent les navettes qui viennent de quitter la station.

Il s’agit pour moi d’une erreur, ils n’auraient pas dû diviser leur force ainsi, les trois corvettes de classes assassins restantes ne feront pas poids contre l’immense Téméraire. Je suis sûr qu’ils veulent s’assurer du chargement des petits vaisseaux de transport, même si j’ignore totalement la nature de ce dernier. Alors que j’étais très bien dans mon rôle passif d’observateur, j’ai la surprise de voir les navettes Sith arriver droit vers mon bâtiment de guerre !

Flaut Rand, l’officier s'occupant des chasseurs et des bombardiers prend alors la parole et me demande :

Capitaine, dois-je ouvrir le feu sur les navettes ?

C’est une bonne question, il est certains maintenant que les pirates vont continuer à les poursuivre et que je risque de me prendre quelques mauvais coups dans l’affaire. Si j’abats les transports impériaux, j’évite une attaque pirate, mais le colonel Howl ne sera pas très content et il ripostera, pire, le quartier général risque de me désavouer, ce qui mettra un frein à ma carrière. C’est donc la mort de l’âme que j’indique à mon subalterne :

Laissez-les passer et faite en sorte que les chasseurs ne se retrouvent pas dans notre ligne de mire. Toutefois, je veux un intercepteur derrière chacune des navettes, s’ils font mise de nous aborder, vous avez l’autorisation de les détruire immédiatement.

C’est bizarre pour moi de protéger ainsi mes ennemis de la veille, mais nécessité fait loi, comme mon père me l’a appris et j’ordonne à Sil vun, notre artilleuse :

Envoyez tout ce que l’on a sur la corvette de tête, dès qu’elle est à porté, pas de tir de semonce, je veux voir le navire réduit en miette, cela devrait impressionner le second.

La Kel’dor me répond avec un grand sourire, d’habitude, elle a mauvais caractère, mais là, je lui ai fait plaisir et quand elle ordonne à ses hommes de tirer, son sourire s’élargit encore. Les quatre turbos lasers lourds tirent en même temps et je peux voir les faisceaux se diriger droit vers la cible et celle-ci, surprise, ne peut pas faire de manœuvre d’évitement et explose dans une gerbe de flamme très impressionnante, la salle des réacteurs ayant dû être touché.

Voyant le carnage, le bâtiment survivant s’éloigne de toute la force de ses réacteurs, se mettant hors de portée. Presque au même moment, la station spatiale explose et l’espace commence à être très encombré de débris. Heureusement que mes chasseurs ne volent pas là-bas, car ils auraient été, sans aucun doute, endommagés. La bonne nouvelle, c’est que ma mission est terminée, la mauvaise nouvelle, c’est que j’ai toujours les navettes impériales à côté de moi et que je ne sais pas quoi en faire.

Même si ce sont des ennemis, si je pars maintenant, elles seront sans escorte et abattues comme des pigeons, de plus mon officier de communication me fais signe que j’ai un appel, je lui fais signe que je l’accepte et je vois un hologramme d’un Bezalik, habillé comme une mandarine avec ses quatre bras typiques qui me regarde d’un air furieux et m’insulte directement :

Pourquoi avez-vous détruit un de mes vaisseaux, saleté de Républicain ! Maintenant, vous allez payer espèce de Boma ! Mes troupes vont vous anéantir.

Il coupe l’hologramme sans me laisser le temps d’en placer une, alors je fais signe à Na Taly et cette dernière me met immédiatement en relation avec le navire de commandement impériale, je peux ainsi dire à mon interlocuteur :

Je viens d’avoir le chef des pirates, et il est très en colère, je vous propose d’unir nos forces pour se débarrasser d'eux et que vous récupériez enfin vos navettes.


J’attends la réponse de mon interlocuteur et si elle est positive, je fais marche avant vers la cible qui s’est échappé, mes chasseurs, toujours, en soutient.
Konrad Howl
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- A bord d'une navette impériale -


- Ok, pleine puissance dans les propulseurs, pas de détours, droit vers la frégate républicaine. On obéit aux ordres du colonel. Encouragea le Major Ovin, chef du détachement ayant pris part à l'abordage de la base astéroïdale.

- Les moteurs sont à niveaux optimaux, major. On ferai mieux de se rendre, nous sommes poursuivis par ces corvettes et droit devant nous avons des républicains... On va se faire balayer ! Paniqua le pilote de la navette.

- Et que voulez-vous faire, pilote ? S'arrêter là et se faire détruire par ces vils pirates ? Ignominie ! Vous souhaitez peut-être tenter de rallier nos forces ? On serait rattrapés immédiatement. Si le colonel nous ordonne de voler en direction des forces républicaines, c'est qu'il a prévu la réaction de ces derniers. Obéissez ! Raisonna l'officier.

- Bien, major. Pleine puissance ! Fit le pilote sans grande conviction.

Le copilote s'exécuta, faisant grimper une manivelle jusqu'à son point maximal, il enclencha un potentiomètre au deuxième cran et appuya sur un bouton qui se mit à clignoter de vert. Le Major ne compris pas tellement qu'est-ce que cette série de voyants signifiaient, mais il sentit bien que la navette de transport venait de prendre de la vitesse. Le major vérifia par la vitre latérale du cockpit que la seconde navette suivait bien, il poussa un soupir de soulagement quand il vit l'appareil qui pris également de la vitesse. Cependant, l'officier gardait un œil sur la cadran indiquant deux masses rouges approcher inéluctablement de l'arrière des deux points verts affichés sur l'écran.

Nolan Ovin décida de détourner son attention de cette source de stress et préféra se concentrer sur les appareils républicains grossissant à vue d'œil devant eux. En effet, si el impériaux étaient restés à l'intérieur de la base pirate, ils auraient été bloqués dans une situation à l'issue incertaine. Ils auraient pu tenter de rejoindre le Téméraire mais la distance aurait fait qu'ils auraient été rattrapés par les deux corvettes qui semblaient subitement s'intéresser à ces cibles faciles. Les pirates n'avaient que très rarement de compétences en stratégie militaire et préféraient se concentrer sur les cibles les plus faibles, leurs assurant a minima une défaite mineure et au maximum une victoire partielle. Avec eux c'était tout ou rien, même un Shaak avait des capacités de discernement supérieures à ces malfrats.

Soudain, le vaisseau républicain ouvrit le feu de ses quatre turbo-lasers droit vers eux, le pilote inconfiant paniqua et lâcha ses commandes, comme prêt à accepter la mort. Mais le major Ovin ne broncha pas, entièrement certain qu'ils n'en étaient pas la cible. Ils avaient bien fait de faire confiance au colonel Howl, et In extenso, aux républicains : les lasers passèrent au dessus des deux navettes impériales pour aller détruire l'une des corvettes de l'Echange. L'une des masses ocres du cadran disparue, tandis que la seconde ralentit nettement sur l'écran.

- Vous aviez raison major ! Si on m'avais dit un jour que des républicains m'auraient sauvés la peau, je ne l'aurait pas cru de tout mon être ! Une réelle joie transcendait la voix du pilote.

A l'arrière de la navette de taille respectable, des cris de réjouissances se firent entendre parmis les soldats en armure. Une seconde après cela, un comlink s'activa et la voix métallique d'un officier des communications se fit entendre dans le cockpit.

- Ici le Téméraire, vous avez l'ordre immédiat de déclencher les explosifs. La communication se coupa de suite.

Le major Ovin, qui avait placé personnellement les bombes sans la base pirate, ne se fit pas prier une seconde fois, il sortit d'une des poches de son treillis le détonateur et juste avant de l'enclencher prononça l'une de ses phrases digne du climax d'un holo-film.

- Hasta la vista, Baby. Et il appuya sur le bouton.

Loin derrière, l'astéroïde se disloqua dans des gerbes de flammes rapidement étouffées par le vide spatial, des débris vinrent s'écraser contre les bouclier et les coques des vaisseaux pirates alentours, les prenant de surprise. C'était ce que l'on appelait un coup de maitre.

- A bord du Téméraire,
Pont de commandement -

De l'autre côté du champ de bataille spatiale, le colonel observait toujours aussi stoïquement le déroulé des combats depuis la baie vitrée du pont. Les chasseurs impériaux, dont les pilotes étaient bien plus entrainés que leurs adversaires, volaient en formation, abattant les vaisseaux des pirates tentant de lutter. Comme dans tout combat spatial, des pertes étaient à déplorer, comme ce pilote impérial qui n'a pas décroché au bon moment et a perdu l'une de ses ailes, son chasseur alla s'écraser contre le bouclier du Téméraire dans une gerbe de flammes aussitôt étouffée.

Un véritable ballet.

Sur le flanc tribord, Howl constata que l'Impitoyable venait de se repositionner, colmatant les quelques avaries qu'ils avaient subit au niveau des propulseurs, mais rien qui engageait l'efficacité de la corvette commandée par le capitaine Beckett. Ce dernier savait pertinemment ce qu'attendait le colonel de lui, et il resta légèrement en arrière afin de couper tout contournement des chasseurs adverses. Il assurerai ainsi le rapatriement des navettes lorsque les républicains se seraient rapprochés.

- Mon colonel, les républicains tentent de nouveau un contact. Informa l'officier des communications.

D'un geste, le colonel Howl pivota afin de prendre la communication holographique. Le capitaine Ory proposa ce que Howl attendait depuis quelques minutes. Il avait anticipé que le républicain ferait une telle demande dans la mesure où cela profitait aux deux partis dans les circonstances actuelles, qui plus est leurs incapacité à lutter l'un contre l'autre menait obligatoirement à une alliance de circonstance. Les armées contre les pirates, comme de tout temps.

- Je vous suis bien gré d'avoir épargné mes navettes, cela nous épargnera quelques velléités inutiles. Quant à votre proposition, c'est une sage décision, il s'adressa au capitaine Balbossa, déployez les bombardiers, puis revint vers Ory, Vous pouvez submerger leurs flanc bâbord, ils ne s'attendaient pas à ce que nous fassions front commun. Commenta placidement le colonel.




-> Carte tactique du Tour 5

Les chasseurs impériaux ont engagés le combat avec les chasseurs pirates tandis que les corvettes leurs portent soutien, mais demeurent sous le feu nourri du Téméraire. L'Impitoyable s'est repositionné et les bombardiers impériaux se déploient, pendant ce temps, les deux navettes impériales restent proches des formations républicaines, progressant avec le Sans-Remords.

(Le nombre de chasseurs est inférieur à la réalité, n'est représenté ici qu'une valeur symbolique, même principe pour les distances : Elles sont subjectives.)



Greg Ory
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Pour la première fois de ma vie, un Impérial me remercie ! Voilà une occasion unique, je vois même que tout le monde sur la passerelle est bouche-bée. Il faut dire que l’on nous a toujours appris que les Sith n’étaient que des tueurs assoiffés de sang, sacrifiant des innocents ou leurs propres troupes sans aucun état d’âmes.

Le colonel Howl semble être d’une autre trempe, car il continue à me prodiguer de précieux conseils et je lui indique simplement :

C’est noté, si un de vos bombardiers s’approche trop près de notre bâtiment, il sera abattu sans sommation. Capitaine Ory, terminé.

Je coupe la communication, je peux paraître sans doute dur devant mes hommes, mais je ne peux pas mettre mon navire en danger. Je soupçonne en effet une possible traîtrise, ayant déjà fait la triste expérience des pièges ennemis, qui m’ont coûté de nombreux hommes, je reste donc sur mes gardes. Mon vaisseau restera sous bouclier durant tout le conflit, et cela, même si les pirates s’enfuient, on n’est jamais trop prudent avec ce genre « d’allié ».

Je fais signe à l’officier gérant le groupe des chasseurs qui semblent impatient de rejoindre le combat et je lui indique simplement :

Nous restons en retrait, aujourd’hui, personne ne meurt parmi nos équipes.

Puis je demande à Sil Vun, sachant qu’elle va aimer ce que je vais lui dire :

Une fois que nous serons à gauche d’une des corvettes, vous allez envoyer une seule torpille à faible vitesse vers la plus proche, en visant un hangar. Ils ne s’attendront pas à une telle attaque de notre part, d’habitude, nous en lançons toujours plusieurs d’affilées à pleine vitesse pour être sûr que nous touchons notre but. De plus, tous ses chasseurs étant occupés, il n’aura pas de contact visuel avant qu’il ne soit trop tard.


C’est assez fourbe de ma part, mais j’ai appris cette tactique à l’académie, toujours surprendre l’ennemi. À notre époque de bouclier impénétrable et de blindage résistant, il est difficile d’abattre un vaisseau ennemi en un seul coup, il faut vraiment faire preuve de stratégie pour en abattre un. Ce sont surtout les pilotes de chasseur qui ont le plus de perte dans leur rang et encore une fois, cela se vérifie, car devant moi, la bataille fait rage, même si les Impériaux dominent largement.

Je ne peux m’empêcher de voir qu’ils sont, sans aucun doute, aussi bons que mes hommes, voir meilleurs et que je n’aurais pas le dessus en cas d’affrontement. Je vois les bombardiers Sith se déployer, ce qui est la chose à faire, il n’y a plus guère de résistance des malandrins qui ont osé les attaquer, ils devraient venir facilement à bout des corvettes. D’ailleurs, en parlant de ces dernières, mon projectile a enfin atteint son but et le navire ennemi explose en une belle gerbe de flammes. Ses compatriotes semblent pris de panique, ne comprenant sans doute pas ce qui est arrivé à leur partenaire, brisent leur ligne, semblant vouloir opérer un demi-tour.

Je reçois même un appel de leur chef, que j’accepte, curieux de savoir ce qu’il a me dire et bientôt l’image du grand Humanoïde à quatre bras, toujours avec son accoutrement ridicule apparait pour m’annoncer :

Foi de Gaddald Uldrigg, je vous retrouverai maudit Républicain et je vous ferai payer la perte de mes deux vaisseaux. Votre agonie sera longue et douloureuse.

Je le regarde en lui souriant, parfaitement à l’aise et je lui réponds :

À votre place, je ne rentrerai pas voir mes maîtres, ils vont difficilement accepter l’idée que vous vous soyez fait vaincre par la République et l’Empire en même temps.

D’un geste rageur, mon interlocuteur coupe la communication et j’observe attentivement la suite des évènements, est-ce qu’ils vont vraiment abandonner la partie ou est-ce une ruse de plus ? Est-ce que les navettes Sith vont pouvoir regagner leurs propres vaisseaux et surtout que va faire le colonel ? Maintenant, que nous allons être maîtres du champ de bataille, va-t-il m’attaquer ? Je suis prêt à partir à tout moment et tous mes boucliers sont à fond, inutile de se battre pour cet endroit, ma mission est terminée.
Konrad Howl
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- A bord du chasseur impérial de tête,
Lieutenant Groves, IIIème escadrille de la Marine Impériale -

L'escadrille déployée était sous le commandement du Lieutenant Groves, un pilote hors-pair qui ne manquera pas de grimper dans les rangs de la marine à partir de ses capacités de discernements remarquables, sans parler de ses talents de pilotages incomparables. Il venait d'ailleurs d'ajouter trois chasseurs pirates à son palmarès, aux commandes de son chasseur FT-3C Imperium. Soudain, un vaisseau adverse passa au ras de l'aile droite du Lieutenant qui exerça par réflexe une vrille sur sa gauche. Il ouvrit le feu mais le chasseur pirate fit un roulis droit et esquiva ainsi la destruction. Groves sourit.

- Tiens ? On dirai que nous avons un expert ici. Commenta-t'il avant d'activer son comlink, s'adressant à deux de ses hommes qui le suivirent de prêt.

- Restez sur mes flancs, on va chasser ce fanfaron. Ordonna-t'il avec feu.

Le pirate braqua soudainement son nez vers le haut, bloquant habilement ses propulseurs afin de pointer vers ses trois poursuivants, habile qu'il était, il tira et faillit atteindre le Lieutenant Groves qui piqua soudain vers le Téméraire, évitant de prêt d'être abattu par un moins que rien. Finalement il se retrouva que le chasseur pirate pris en chasse les trois impériaux, tentant de les abattre.

- Décrochez ! Je vais me charger de lui personnellement. Vociféra Groves.

Les deux chasseurs impériaux piquèrent comme ordonné, laissant le pirate poursuivre le chef d'escadrille, ce dernier appuya sur un bouton, déployant les leurres derrière lui. Certes, le pirate n'avait tiré aucun missile, mais Groves avait bien vu que son adversaire était très prêt de lui depuis le dernier virage. Il fit mouche : L'un de leurres alla s'écraser contre le cockpit du pirate qui ne vit plus rien l'espace d'une seconde. L'impérial en profita, ralentissant soudainement. Le chasseur pirate le dépassa à toute allure, et le temps que le maraudeur se rende compte qu'il avait dépassé sa cible, il avait perdu une aile, soufflée par les lasers du Lieutenant. Le chasseur pirate parti en vrille pour aller exploser violemment contre les boucliers du Téméraire.

- Eh ! Pas si bon que ça finalement. Bon à qui le tour ? Et il repartit, le coeur battant.

POV du Lieutenant Groves après cela.


- A bord du Téméraire,
Pont de commandement -




De son côté, le colonel Howl arborait également un sourire satisfait. Il ne s'était pas offusqué le moins du monde de la dernière injonction à la distance proférée par Ory avant qu'il ne coupe la communication. Cela était amplement normal que ce dernier se méfie de l'impérial, il avait du rencontrer beaucoup d'officier impériaux qui réfléchissaient par leurs sentiments, la plupart du temps par la haine de la République. Or, le colonel Howl n'était pas de ceux là, il était de ceux qui pesaient le pour et le contre, il était rationnel. Et même si cela pouvait mener à l'insensibilité, le colonel savait pertinemment qu'ils n'avaient aucun intérêt de se battre en ce jour, cela ne leurs apporterai que des ennuis plus tard. Quand bien même ils se battaient contre un ennemi commun, les deux hommes ne pouvaient être sûrs à cent pour cent de la bonne foie de son homologue.

Ceci-dit, le capitaine Ory était compétent, cela ne faisait plus aucun doute. Howl avait observé la destruction d'une seconde corvette pirate. Il avait bien fait la chose, sans bavure. En plus, il avait l'amabilité de lui laisser les trois restantes.

- Les chasseurs adverses approchent de la raréfaction, nous n'auront même pas besoin de déployer la seconde vague. Envoyez les bombardiers. Ordonna-t'il fermement.




Sur ses mots, l'escadrille de bombardiers, escortée par quelques chasseurs, se mit en mouvement, passèrent au dessus de l'Impitoyable et atteignirent bien vite les corvettes pirates. Etant couverts par l'escadrille du lieutenant Groves, ils purent s'approcher assez pour atomiser en moins de dix secondes l'un des appareils adverses. Un demi-tour digne d'un grand ballet Ondorien, et les bombardiers étaient sur la seconde corvette qui fut lourdement endommagée suite au passage des impériaux. La dernière corvette pirate exerça une manœuvre évasive et abattit un bombardier - par chance surement plus que par adresse - avant de faire demi-tour sans demander son reste.

Il ne restait donc plus qu'un seul vaisseau pirate en état de se battre, quelques chasseurs, et après ce n'étaient que des débris. Deux chasseurs pirates en état de se replier rentrèrent dans les hangars, les autres luttaient jusqu'au bout. C'était terminé. Le colonel Howl s'attendait à recevoir une dernière communication de la mandarine, mais rien, le silence du vaincu. La dernière corvette quitta le champ de bataille en hyper-espace, laissant tous les autres survivants à la merci des chasseurs impériaux.

Finalement c'est ce qu'aurait dû faire Gaddald Uldrigg dès le départ : Se taire.

- Terminez de nettoyer l'espace des derniers survivants, pas de prisonniers. Faites rentrer les bombardiers, cela calmera les républicains. Il se fit obéir sur le champs, comme d'habitude.

Il croisa les mains dans son dos, adressant un regard entendu à l'officier des communications qui l'incombait d'accepter immédiatement la communication entrante du capitaine Ory qui ne tarderai pas à arriver. Pendant ce temps, les deux navettes impériales revenaient tranquillement vers le Téméraire.


Greg Ory
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Récit du capitaine Greg Ory :

Comme si l’explosion de la deuxième corvette avait été le signal de la rue, je vois les bombardiers se ruer littéralement sur les vaisseaux pirates survivants et bientôt une nouvelle explosion apparut sur nos écrans, signalant ainsi des nouvelles pertes dans les rangs de ce gang. Mais les biplaces, avaient encore quelques bombes dans leurs soutes, car un second vaisseau fut lourdement endommagé, ses boucliers n’ayant pas pu le protéger de la furie des impériaux.

Nos adversaires fuient piteusement, sans demander leurs restes et nous restons maitre du champ de bataille. Je fais signe à Flaut Rand, l’officier s'occupant des chasseurs et des bombardiers de faire rentrer nos chasseurs, puisque la menace des bombardiers vient de disparaitre et j’indique à Afessucrif, la navigatrice :

Calculez-moi un cap, nous rentrons à la base et éloignez-nous d’ici, il y a bien trop de débris à mon gout.

Récit de Ni Ko Laas, un des meilleurs pilotes de la flotte, d'après lui :

Je ne me suis pas engagé pour cela ! Alors qu’à mon tribord, je vois une belle foire d’empoigne avec des lasers, des missiles et autres engins de morts en pleines actions, je dois passer mon temps derrière une navette Impériale, et non pour la détruire, mais pour l’escorter !

Enfin, pas exactement, mes consignes précisent que ma cible de ne doit rien faire, ni aborder nos vaisseaux, ni se faire détruire, ce qui m’aurait au moins mis un peu d’animation. À un moment, je vois un petit missile arriver dans notre direction, je pense qu’il s’agit d’un projectile pirate, tiré au petit bonheur la chance, sur la navette. Je me déporte donc, le raye de la galaxie à l’aide d’un tir bien placé et reprends ma place, réprimant un bâillement. Puis je vois les deux navettes quitter l’ombre du Sans-Remord et partir sans être inquiété en direction de leur flotte et je dois les regarder faire sans intervenir, je ne me suis vraiment pas engagé pour cela.

Récit du capitaine Greg Ory :

Notre long vaisseau exécute les manœuvres à la perfection, n’ayant pas été touché durant l’échange de tir, il est vrai, à sens unique. Je vois de temps en temps des morceaux de carlingues appartenant aux monoplaces ou à l’une des trois corvettes ennemies frapper notre bouclier ou entré dans mon champ de vision avant de disparaitre. Je suppose que la plupart continueront à dériver pendant des milliers d’années en plein espace, n’ayant pas de puits gravitationnels ici pour les attirer.

Je pense que les impériaux vont rester encore un peu ici, ne serait-ce que pour s’assurer qu’il n’y ait pas de pilotes survivants dans le secteur. J’indique donc à Na Taly, la chargée des transmissions d’ouvrir un canal et je pense que le Sith s’attendait à mon appel car il le prend immédiatement, je peux voir mon frère de race, les mains dans le dos et je pourrais jurer voir un sourire, même si l’image de l’hologramme le montre impassible. Je peux donc lui dire, d’un ton un peu moins froid qu’au début de la bataille, tout danger semblant être écarté :

Nous allons maintenant partir, j’ai une dernière question, toute la galaxie sait que vous êtes en pleine guerre civile et comme j’aime bien savoir auprès de qui je combats, êtes-vous un loyaliste ou un rebelle ?

Je ne suis pas sûr de la désignation du second groupe, ils doivent sûrement s’appeler autrement entre eux, car aucun groupe ne peut se définir simplement par cette fonction, ce serait bien trop vague et compliqué à comprendre. Cela me rappel un holo-film où un roi d’une planète quelconque voit son peuple se soulever et prendre les armes pour arriver devant son palais et demande à son conseiller, si c’est une rébellion et celui-ci lui réponds avec flegme qu’il se trompe, que c’est une révolution.

J’attends la réponse de mon interlocuteur avant de lui indiquer :

Vous et moi savons que la paix ne peut pas durer entre nos deux nations, je suppose que nous nous reverrons et je ne peux pas vous promettre d’être indulgent si la victoire me sourit, j’aurai des ordres à suivre. En tout cas, j’espère que vous survivrez un jour de plus.

C’est tout ce que je peux souhaiter à un Sith, mangeur d’enfant et tueur d’orphelin.
Konrad Howl
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- Hangars du Téméraire -

Les deux navettes impériales - dont les chasseurs d'escortes républicains avaient été remplacés par des chasseurs impériaux, les républicains ayant fait demi-tour pour retourner vers le Sans-remords - venaient d'atterrir à l'intérieur des hangars de la frégate. Immédiatement, le major Ovin descendit du cargo suivit de ses hommes, trois escouades au total, revenant tout droit d'une base spatiale à présent rasée de toutes les cartes. A peine eut-il posé pied à terre - ou plutôt sur le duracier - que le capitaine Balbossa, ayant quitté son pont de commandement, s'avança vers lui, escorté de deux sous-officiers.

- Capitaine Balbossa. Fit Nolan Ovin, un sourire plaqué sur le visage.

- Bon voyage, major ? Questionna ironiquement le zabrack en uniforme marpat uni.

- Je ne pensais pas que l'hospitalité était dans les cordes des républicains, mais il se trouve qu'ils nous ont bien reçu. Plaisanta-t'il, ce qui fit sourire ses soldats qui débarquaient derrière.

- Trêve de plaisanterie. Le colonel souhaiterai obtenir un rapport. Répliqua placidement le capitaine.

- Aucune perte à déplorer, aucune avarie, c'est une réussite tactique. Tant qu'à la base à présent détruite, nous y avons vu aucun signe des cibles recherchées. Si ces pirates étaient bel et bien les responsables de la disparition des marcheurs, ce n'était certainement pas dans cette base qu'ils les gardaient. Leurs réserves ne comprenaient que des pièces mécaniques et des armements divers qui ne correspondaient pas à ceux recherchés. L'empire n'a donc rien perdu dans la destruction de la base, au contraire cela fait un ennemi en moins. Le major faisait là un pré-rapport verbal, la mine à présent ferme.

- Très bien, vous transcrirez cela dans un dossier étayé qui sera joint aux rapports de mission. Rompez. Conclu le zabrack avant de tourner les talons, suivit de ses deux officiers.

- Capitaine. Balbossa s'arrêta pour écouter le major. Nous sommes prêt à repartir s'il faut lancer l'assaut contre les rep'. Informa-t'il, un tic acrimonieux sur le coin du visage.

- Retournez à vos quartiers, major. Il semblerai que le colonel sert la main des républicains pour aujourd'hui. Parait-il que la guerre a fait son temps. Commenta le capitaine Balbossa avant de se diriger vers le turbolift pour retourner sur le pont, plus haut.

- Pont de commandement du Téméraire -

Il ne tenait que du grossier préjugé que de penser que tous les serviteurs de l'Empire Sith étaient des loups assoiffés de sang qui égorgeaient tout ce qui passait à leurs portée. Cela tait d'ailleurs fort frustrant pour les citoyens impériaux de se voir qualifier de monstres par tous les peuples extérieurs à l'Empire, alors que - comme toute nation - les ouvriers travaillaient dans les mines, les comptables dans leurs bureaux et les pilotes dans leurs vaisseaux. A croire que tous vivaient dans des catacombes et buvaient le sang de leurs victimes au petit-déjeuner. La plupart des Sith étaient en effet réputés pour leur misanthropie chronique, mais la vaste majorité des soldats de l'armée étaient similaires à tout autre soldats - sans compter l'endoctrinement intensif.

Ceci-dit, si l'ont devait comparer Howl à Ory, il était probable que l'impérial devait être bien plus hostile que son homologue républicain. Howl avait déjà torturé, avait déjà tué pour le sport, avait déjà manigancé des trahisons, et avait peut-être déjà exterminé des populations. Mais il avait une famille qui l'attendait à la maison, chez lui. Parce qu'il était un être humain avant d'être un monstre. Après tout, certains dictons disaient que nous ne sommes pas jugés par nos actions, mais ce que nous sommes.

- Vous parlez à un fidèle au Conseil Noir, les renégats sont bien moins friands des conventions et n'auraient pas hésités à briser les lois galactiques qui nous permettent de parler ainsi. Chose que vous avez pu constater sur Ossus. Intellectualisa le colonel.

Il ne s'avança guère dans les détails de la guerre civile impériale, sachant pertinemment que plus de temps s'écoulait où les deux hommes se faisaient face, et plus leurs subalternes avaient envie de lancer l'assaut sur les autres. C'est pourquoi, avant de couper la communication holographique, le colonel avisa au capitaine Ory :

- Les ordres sont les ordres, la guerre est la guerre, mais les hommes changent. Adieu capitaine. Fit-il en toute conclusion.

Et sur ces mots l'image de l'officier républicain disparu, laissant le colonel seul sur la passerelle dans son uniforme noir impeccable, il croisa les bras dans le dos afin d'observer par la baie vitrée le Sans-Remords qui quitta les lieux en hyper-espace dans la minute qui suivit, en direction de sa frontière. Dans son dos, il sentit bien que ses hommes attendaient les directives, ainsi - sans pivoter - il ordonna.

- Je ne suis pas d'humeur à fouiller ce champs de débris, contactez une flottille d'écumeurs, qu'ils se chargent de ces restes. Nous avons des rapports à rédiger de notre côté. Et sur ces mots, les moteurs se mirent en action, et quelques minutes plus tard, ils quittèrent également les lieux, laissant derrière eux un champs de bataille dont les braises refroidissaient dans le vide spatial. Encore un.


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