Yalil Anoontal
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-Amiral, je vous assure qu'il n'y aura aucun problème. Le secteur est calme, il n'y a aucune loyalistes en vu, je ne vois pas pourquoi vous craignez pour cette mission. Tout au plus les vaisseaux civils auront quelques moyens de défense, mais rien qui ne pourra ne serais-ce qu'abimer mes forces.

-Très bien Anoontal, je vous fait confiance. Vous l'avez mérité après tout. Ramenez moi ces vaisseaux, et de préférence intacte. Fin de communication.

La voix de l'amiral est entrecoupée des respirations lourdes de celui ci. Le pauvre est malade depuis quelques jours, et il est grandement affaibli dans ces capacités physiques, mais conserve un mental plutôt en bon état, heureusement pour les renégats. Enfin, Yalil voit plutôt ça comme une opportunité ; il multiplie sans cesse les missions ces derniers temps, comptant bien avoir une promotion sans tarder pour approcher un peu plus de son but ultime. Et puis de toute manière, le poste d'amiral semble se libérer avec les mois qui passent, il faut dire que les vieux croûtons à la tête de l'état major ont du mal à tenir la guerre physiquement et mentalement !

Depuis son bureau, le Twi'Lek sourit, et se redresse, marchant un petit peu jusqu'à une petite armoire, dont il contemple l'armature métallique pendant quelques secondes. Il ne conserve pas toute sa collection sur le Pacifique, seulement quelques élément, mais bien assez pour se satisfaire. D'un simple geste de la main, l'armoire se déverrouille dans un petit bruit électronique et s'ouvre, dévoilant une partie de son trésor ; des livres, des registres de bataille, une pointe de lance de saurien et autres morceaux d'armes primitifs. Rien que la vue de ses biens fait soupirer le Twi'Lek d'aisance, son esprit étant calme, clair et apaisé alors que l'espace infini l'entoure, cette immensité ne l'effrayant pas tant qu'il à ces objets pour se raccrocher à une vie terrestre, plus saine et plus douce que la guerre.

Un bip se met à sonner furieusement dans la pièce, tirant Yalil de ses pensées et son envolée lyrique. Du même geste de la main qui à ouvert l'armoire, il la referme gracieusement puis s'approche de son bureau, restant debout à coté alors qu'il appuie sur un bouton pour ouvrir la communication.

-Commandant, les vaisseaux civils sont en vu. Nous attendons vos ordres pour le lancement de l'offensive.

A ce dernier mot, Yalil frissonne, son corps entier montrant son excitation qu'il ressent jusque dans ses Lakkis. Certes la musique de la paix est délicieuse, mais la mélodie de la guerre est un bien meilleur son à ses oreilles. Le doigt toujours posé sur le communicateur, le Twi'Lek répond d'une voix qui se veut des plus sérieuse :

-Continuez l'avancée Lieutenant. Dès que vous êtes à portée, faites feu sur leur réacteur pour les ralentir, un feu concentré et peu nourris pour ne pas trop endommager les cibles.

Puis Yalil coupe la conversation, et fait jouer ses doigts, les détendant pour être bien concentré sur sa mission. Elle ne sera pas dure, mais autant prendre un peu de plaisir ! Sans plus attendre, le Twi'Lek se met en marche, franchissant la porte de son bureau et avançant dans les couloirs, au pas de course. En une minute, il arrive dans la cabine de commandement, ses subordonnés se mettant au garde à vous devant lui. Les yeux du commandant vaquent d'une personne à l'autre dans la pièce, jusqu'à finalement se poser sur les bâtiments civils devant lui, étant en train de se faire bombarder par ses propres vaisseaux. Evidemment, les ordres du général sont ses obligations, et donc il va tenter de ne pas les détruire. Pas trop du moins. Mais c'est autre chose qui capte l'attention de Yalil. Depuis son appareil de communication, proche de son fauteuil de commandement, quelqu'un semble tenter de l'appeler. Plissant les yeux, il s'approche et appuie sur le bouton, acceptant la communication entrante :

-Ceci est un appel de détresse ! Nous sommes attaqué par des forces supérieures alors que nous sommes un convoi neutre ! Pitié, venez à notre secours, nous vous récompenserons largement, mais faites vite !

Yalil laisse échapper un petit « eh » de satisfaction ; si les civils envoient un message à si large spectre, c'est qu'ils sont vraiment désespéré de ne pas laisser leur cargaison dans les mains de l'Empire. Enfin, ce n'est pas comme si quelqu'un allait venir les sauver à la frontière impériale.
Normalement.
Greg Ory
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Premier semestre 1167

Prêt du système Shaum Hii

Je suis tranquillement dans mon bain, l’eau savonneuse remplis complètement la baignoire et je peux enfin me détendre après cette longue journée de patrouille, nous avons intercepté un vaisseau conduit par des contrebandiers et remplis de marchandises illégales sur le territoire de la République, ce qui m’a valu une véritable montagne de documents à remplir.

C’est pourquoi, dès mon quart de douze heures terminé, je me suis précipité vers ma cabine. C’est quand même bien d’être capitaine, même si dans mon cas, c’est un peu particulier, étant actuellement sans affectation définitive, je remplace le commandant malade du « Sang-froid », une corvette de classe Thranta, faisant deux cent quatre-vingts mètres de long, doté de deux double-tourelles turbolasers lourdes, quatre tourelles turbolasers, quatre canons à ions, un lanceur de missile à concussion et de deux tourelles laser à tir rapide pour sa sécurité rapprochée.

J’ai également dans la baie, prêt à s’élancer à n’importe quel moment, quatorze chasseurs monoplaces, si on ne compte pas son droide astromech, de classe Aurek, équipé de deux canons lasers ainsi qu’un unique lance missile à concussion. J’ai de la place pour transporter également des bombardiers, voir des navettes, mais c’est avant tout une patrouille et je n’ai aucune envie de démarrer une véritable bataille spatiale.

J’ai eu le temps depuis deux semaines que nous sommes partis de notre port d’attache, Shaum Hii, de faire connaissance avec l’équipage, forcément très nombreux sur ce genre d’engin et si beaucoup ne comprennent pas mon obsession pour la propreté, ils se sont habitués au grand nombre de robots nettoyeur, j’ai en effet doublé leur nombre. J’adore cet environnement aseptisé, pas un virus, pas une bactérie ne peut survivre dans ce genre de lieu et je me félicite d’avoir choisi la flotte plutôt que l’armée de terre, à ramper tous les jours dans la boue.

La frontière est assez calme, du point de vue des flottes ennemies, je précise, car les contrebandiers sont nombreux, la prise d’aujourd’hui n’est pas une exception. Mais pour le moment, je préfère me concentrer sur mon bain et je nettoie chaque centimètre de ma peau, appréciant cette sensation de propreté quand l’intercom retentit.

Agacé, je sors de ma baignoire, le combiné étant, comme par hasard, juste assez loin pour que je sois obligé d’en sortir complètement, l’eau dégoulinant sur le sol et je demande d’une voix peu amène :

Nous sommes attaqués ?

C’est en effet la seule raison valable pour que l’on ne me dérange pas ainsi et je vois bien que le sous-officier aux transmissions est mal à l’aise, mais il ne se démonte pas et m’indique simplement :

Je suis désolé de vous déranger, nous avons reçu un message très important, le Lieutenant souhaite vivement que vous veniez sur le pont.

Je soupire, mais je n’ai guère le choix, alors je me sèche et m’habille rapidement, prenant quand même le temps de voir si mon uniforme noir avec des traces de jaunes et de rouge, est toujours impeccable. C’est effectivement le cas et je passe machinalement ma main dans mes cheveux coupé court, pour vérifier qu'ils ne sont pas devenus gras. Je quitte donc mes quartiers d’un bon pas et en moins de cinq minutes, j’arrive sur la passerelle. Lorsque je l’avais quitté, tout était calme et là, on aurait dit une ruche attaquée par un ours, tout le monde se précipite à gauche et à droite, une dizaine de discussions ont lieu en même temps et je vois au milieu de tout cela, le Lieutenant Harry, complètement dépassé.

Il parait soulagé quand il me voit et me laisse volontiers le fauteuil de commandement. Je m’y installe et dis d’une voix forte, afin d’être entendu dans le chaos ambiant :

Messieurs, à vos places.

Aussitôt, chacun s’empresse de rejoindre son poste de travail et après avoir savouré le silence quelques secondes, je demande :

Officier des commissions, faites-moi un résumé du message.

Le Rhodian me répond, d’une voix rendue aigue par l’émotion :

C’est un appel à l’aide, un convoi civil qui se fait attaquer, il est situé dans la zone neutre, près du système Ciutric.

Je réfléchis un instant, c’est situé en-dehors du territoire de la République, et nous n’avons donc rien à faire là-bas. D’un autre côté, il est difficile de rester ici sans bouger, alors je décide de me montrer prudent, ces damnés Sith, même si nous ne sommes officiellement plus en guerre, sont des fourbes ! Je donne rapidement mes ordres :

Officier de télécommunication, vous rendez compte au Quartier Général, je veux leur accord pour quitter l’espace Républicain, officier de navigation, vous préparez la route et officier de sécurité, vous mettez le navire en alerte orange.


Cette dernière mesure fait que le personnel de repos reprend du service et que l’on se prépare au combat. Après quelques minutes, l’officier de communication se manifeste à nouveau et m’indique :

Nous avons l’accord du Commander, mais nous ne devons pas engager le combat.

Je soupire intérieurement, cet ordre risque d’être difficile à tenir, mais je n’ai guère le choix, je ne tiens pas à me retrouver en cours martial, même mon père, qui est général sur Corruscant, ne pourra rien faire pour m'aider. Je donne donc mes dernières consignes :

Nous passons en alerte rouge, je veux que tout le monde soit aux postes de combat, de plus, tous les chasseurs doivent sortir dès notre arrivé, ils vont devoir nous couvrir. Départ dans deux minutes.

Les secondes s’égrènent interminables, puis d’un coup les étoiles se mettent à défiler à toute vitesse et il ne nous faut que quelques minutes pour rejoindre notre destination. Je vois bien le convoi, mais également de nombreux vaisseaux impériaux, ce qui me fait penser que je ne vais pas pouvoir reprendre mon bain de sitôt.
Yalil Anoontal
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Le Twi'Lek croise ses mains dans son dos, contemplant les deux vaisseaux civils immobilisé devant ses yeux. Ils ne sont guère loin de ses propres bâtiments et un assaut frontal pourrait être lancé, mais la communication sortante l'inquiète un petit peu.

Dès que celle ci a été émise, Yalil à ordonné que des brouilleurs soient mis en place pour stopper toute potentiels autres appel à l'aide, mais le premier son s'était échappé dans l'espace avant, et a peut être trouvé une oreille attentive. Alors le commandant à fait stopper les manœuvres pour le moment, ne voulant pas se faire surprendre en cas d'arrivée inopinée d'ennemis, qu'ils soient loyalistes, mercenaires ou même républicains. Mais les secondes s'égrainent sans que rien ne se passe, les vaisseaux civils dérivant dans l'espace intersidéral sans un bruit, la cabine de commandement étant silencieuse.

Le moment était calme, trop calme pour le Twi'Lek. Ses yeux bougent à toute vitesse, regardant un écran d'un coté, puis ses subordonnés de l'autre. Quelque chose va arriver, il le sait, ses Lakkis lui disent. Et effectivement, la voix d'un des officiers de quart s'élève dans le centre de commandement :

-Monsieur le Commandant, nous avons la présence d'un navire en approche. Il a l'air d'être assez gros et se déplace à grande vitesse ici.

Yalil cligne des yeux une seconde, puis lève une main pour ouvrir ses communications. Les figures de ses deux lieutenants apparaissent et il lâche d'une voix calme :

-Grave, Charde, ici le commandant Anoontal. Nous avons un invité surprise à priori. Le vaisseau semble solitaire, donc il est peu probable qu'il nous engage, mais restez sur vos gardes.

Les deux lieutenants se mettent au garde à vous, et la communication se coupe. Yalil ne crains pas grand chose, avec son Pacifique, sa corvette de classe escort, et deux autres corvettes de classe raider dirigé par ses subordonnés favori, il ne crains rien, même si c'est une frégate qui apparaît devant lui, il se sait victorieux.

Toutefois, par pur pragmatisme, le commandant va pointer son doigt mollement vers la vitre en face de lui, et va ajouter d'un ton motivé, dans lequel semble pointer une touche d'excitation :

-Messieurs Dames, préparez vous à une potentielle attaque. Que les chasseurs se préparent à décoller. Préparez aussi deux navettes d'assauts pour aborder les deux bâtiments civils. Que les soldats se tiennent prêt à partir. Mais d'abord, nous allons nous occuper de notre invité surprise.

Et au moment où la phrase du Twi'Lek s'achève, le-dit invité apparaît de l'autre coté du futur champs de bataille. Il ne faut qu'un coup d'oeil de la part de Yalil pour repérer un vaisseau républicain, une corvette de classe Thanta. Puissant de feu non négligeable, bouclier efficace. Si le Pacifique avait été son seul vaisseau, il n'aurait pas pris le combat, trop dangereux. Mais appuyé de deux raider, tout affrontement serait en sa faveur. Yalil ne peux pas s'empêcher de sourire de satisfaction. Il n'a pas de raison d'attaquer les républicains. Mais il n'a pas de raison de ne pas le faire non plus. Après tout il était contre ce stupide traité d'Ossus, et il ne va pas refuser une bonne bataille !

Frémissant de satisfaction, sentant l'envie de combat jusqu'à bout de ses Lakkis, Yalil va s'asseoir sur son siège, et croiser les jambes, déposant ses mains sur ses genoux. Tapotant sur le tissu de son pantalon de ses doigts, le Twi'Lek s'humidifie les lèvres puis annonce :

-Aaah ! La République, quel bonheur ! Cela faisait longtemps dit donc. Messieurs, je valide les ordres de combat, soyez prêt à décoller à mon top, nous sommes en alerte rouge. Braquez les canons sur le vaisseau républicain, et donnez moi une communication avec eux.

Le commandant se craque les doigts puis attends patiemment que l'officier en charge des communication s'exécute et envoie une demande de communication à la corvette républicaine. Quand finalement la demande est acceptée, le Commandant se lève presque d'un bon, alors que son hologramme doit apparaître dans le navire adverse. Se tenant droit comme un I, c'est avec un petit sourire satisfait qu'il ne peux s'empêcher d'entamer la conversation :

-Ici le Commandant Anoontal, officier de la première Escadre de la Flotte Impériale. Nous sommes ici en mission pour récupérer les deux vaisseaux présent aux coordonnées 134.421, soit entre votre vaisseaux et les miens. Je vous prie de ne pas interférer dans l'opération, sans quoi nous serons obliger d'utiliser la force pour vous repousser, cher républicain.

Car oui, même si Yalil parle avec un ennemi, il est bien élevé, et il atteint la même réaction de son interlocuteur. La guerre est un art après tout, et il se fait entre gentilshommes seulement. Et de toute façon, il faut bien que le Twi'Lek soit sympathique, car il compte bien être la dernière personne à qui parlera ce républicain.
Greg Ory
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Nom d’un Hutt obèse et borgne ! Je pensais être confronté à un navire, mais pas à trois ! Je peux voir sur mon écran les données émises par l’officier en charge du radar et le moins que je puisse dire, c’est que je suis surclassé, j’ai en face de moi un vaisseau important soutenu par deux raiders ! Je ne suis pas encore à porter de leur canon, mais si j’avance encore un peu, ce sera le cas.

Heureusement que mes chasseurs sont tous déployés, mais cela ne suffira pas, je suis surclassé sur tous les plans, alors il ne reste plus qu’une solution, demandé du renfort, j’indique donc, d’une voix que j’espère calme à l’homme en charge de la communication :

Avertissez le Quartier Général de la situation avec un cryptage de niveau cinq.

C’est la seule chose à faire, mais il ne faut qu’une seconde pour que ce dernier me réponde :

Désolé, mon capitaine, mais un puissant brouillage nous empêchent d’émettre quoi que ce soit.

Je grince des dents, ces damnés Sith ont tout prévu ! Mais je ne me laisse pas démonter et ordonne :

Envoyer une balise avec tous les éléments dont nous disposons actuellement.

Je sais très bien que le temps qu’elle arrive, la situation sera résolue pour le meilleur ou pour le pire, mais je souhaite que la République sache ce qui risque de nous arriver. Il ne me reste plus qu’à voir mes différentes options, la plus simple serait de fuir, j’ai encore le temps de le faire, surtout que les vaisseaux ennemis semblent être aussi à l’arrêt, mais ce serait laisser les vaisseaux civils à l’Empire, ce qui n’est pas très conforme aux principes de la République. L’autre solution est de combattre, mais je n’ai aucune chance de remporter cette bataille et me sacrifier pour rien mettrait un terme définitif à ma carrière, ce qui serait dommage.

Alors que j’en étais là de mes réflexions, l’officier de communication m’informe :

Nous avons une transmission entrante venant du vaisseau amiral ennemi, directement par faisceau.

Bizarre, d’habitude, ils tirent d’abord et discutent après, mais s’il y a une possibilité de négocier, je ne vais pas manquer de la saisir. De toute façon, je ne peux rien faire d’autre pour le moment, mes chasseurs peuvent repousser les éventuels bombardiers, mais ils seront ensuite décimés par les intercepteurs ennemis. Tous mes hommes sont au poste de combat, la tension est à son comble, mais j’essaye au maximum de me détendre, tout en me mettant debout, après tout, je suis un Ory, je fais donc signe de passer l’appel sur la passerelle.

Un twi’Lek apparaît ainsi en hologramme, impressionnant dans son uniforme de commandant et l’impression est tellement saisissante que j’ai l’impression de l’avoir en face de moi, malgré les grésillements. Je l’écoute attentivement m’expliquer la situation de son point de vue et je lui réponds courtoisement :

Commandant Anoontal, je suis le capitaine du « Sang-froid » Greg Ory, nous sommes ici à la suite d’un appel à l’aide. Je vous rappelle respectueusement que nous sommes dans la zone neutre entre nos deux nations.

Voilà comment je vois les choses, maintenant, j’ai besoin de plus d’information et je demande donc à l'impérial que j’ai en face de moi :

Ces deux vaisseaux n’ont pas l’air de vouloir coopérer à votre demande de récupération, puis-je vous demander pourquoi ?

Je vais le laisser expliquer la situation, après tout, je pourrais le demander directement aux cibles, mais je préfère éviter de communiquer avec eux pour le moment, mes ennemis pourraient détecter le faisceau, prendre cela pour une provocation et les détruire.
Yalil Anoontal
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Les mains dans le dos, Yalil regarde la figure de son potentiel adversaire en face de lui. Un humain, probablement de son âge, dans ces eaux là, au regard sombre et à l'uniforme aussi noir que la nuit. Quelque chose dans sa posture, ou peut être ses traits, rappelle quelqu'un au Twi'Lek, mais il ne sait pas exactement qui. Cela dérange le commandant qui, tandis qu'il parle, se met à réfléchir pour mettre le doigt sur cette ressemblance le tracassant.

Finalement, il n'a pas longtemps à attendre, quand l'officier en face se présente à son tour. Le capitaine Ory, hein ? C'est donc pour ça qu'il lui semblait le reconnaître. Yalil ne l'a jamais rencontré, mais le nom de Ory ne lui ai pas inconnu, son père est un général républicain des plus talentueux. Il l'a d'ailleurs déjà rencontré sur le champ de bataille, mais Yalil n'était qu'un petit lieutenant chargé de soutenir les troupes terrestres avec ses vaisseaux à l'époque, il est bien peu probable que le général Ory n'est remarqué sa présence.
Ce souvenir fait sourire le commandant ; si la pomme n'est pas tombé loin de l'arbre, alors cette rencontre promet d'être des plus intéressantes. Il sort sa main de derrière son dos, et vient mettre un doigt sous son menton, tandis qu'il répond d'une voix calme :

Ravi de vous rencontrer Capitaine Ory. Vous faites en effet bien de rappeler que nous nous trouvons dans une zone neutre, tant d'officiers ont du mal avec le concept de frontière, cela en est désolant. Quand au manque de coopération de ces vaisseaux, je crains que ce problème soit classé secret défense. D'où mon injonction de ne pas interférer dans mon opération, vous comprenez bien.

Yalil termine sa phrase avec un petit sourire en coin, regardant l'hologramme en face de lui droit dans les yeux, pour observer la réaction de son interlocuteur. Et puis, en attendant sa réponse, il va tendre sa main vers un clavier numérique et pianote dessus, sans même avoir à le regarder, donnant des ordres silencieux à ses navires et ses subordonnées autour de lui. Pour le moment, ne pas bouger. De toute manière, les bâtiments civils ne bougerons pas, et il est peu probable que le Capitaine Ory passe à l'attaque avec une telle infériorité numérique... Sauf si... Sauf si on lui propose un combat des plus égal ?

Après tout, Yalil ne risque rien, si ce n'est un peu d'amusement dans ce secteur bien morne. Fermant le poing alors qu'il a cette idée, il va ajouter en direction de son interlocuteur holographique et républicain :

Si je puis me permettre, puis-je vous proposer un petit jeu Capitaine ? Je connais bien les républicains, je sais que vous êtes du genre à vouloir sauver la veuve et l'orphelin, alors pourquoi ne pas jouer la survie des ces navires ? Cela sera une simple petite bataille, votre « Sang Froid », contre mon « Pacifique ». Le vainqueur récupère les civils, le perdant repart chez lui avec son vaisseau bon pour des réparations. Cette idée pourrait elle vous convenir ~

Le ton de la voix du Twi'Lek révèle une pointe d'amusement. Yalil n'aime pas particulièrement les jeux habituellement, mais quand une bataille est possible, il ne va pas rechigner à cette idée ! Et puis, si le républicain à de l'honneur et ne désire pas abandonner ces pauvres civils, il ne refuserai pas, non ?
Greg Ory
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L’impérial me réponds d’un ton très calme, comme si nous étions deux gentlemans de la bonne société de Corruscant, tranquillement assis dans un salon, à boire du thé et non deux soldats ennemis sur un champ de bataille. Enfin ennemis, c’est beaucoup dire, nos deux factions sont normalement en paix, même si je n’ai aucune confiance dans les Siths, d’ailleurs le fait qu’il me parle de secret défense me dérange grandement, ce sont des civils et je ne suis pas du tout sûr qu’eux, fassent partie de l’Empire.

Ce pourrait très bien être des Républicains, c’est une éventualité à ne pas négliger. J’ai donc besoin de plus d’information et lorsque le Twi’Lek me fait sa drôle de proposition, je lui réponds en souriant :

Je vais étudier votre proposition, je vous recontacte dans quelques minutes.

Je fais signe à mon officier de télécommunication, une humaine nommée Na Taly, de couper l’hologramme et l’audio et je peux enfin réfléchir à la situation sereinement. Je m’enfonce profondément dans mon siège de canapé et mon sourire s’estompe très vite, car de tout évidence, mon vis-à-vis essaye de me pousser à la faute, si j’accepte sa proposition et que je l’attaque, il pourra me réduire en cendre à l’aide de ses deux unités, avec vidéos à l’appui que je l’ai provoqué.

Je demande donc à l’agent chargé du radar, Ro Baire :

Quel est la situation ?


Il me répond très concentré :

Pour le moment, aucun mouvement.


Il doit attendre la réponse alors je commence à donner mes ordres :

Officier Taly, envoyez un faisceau le plus discret possible vers les vaisseaux civils, je veux savoir qui est à bord et combien ils sont.


C’est la première des choses à faire et je n’ai que peu de temps devant moi, heureusement, j’entends rapidement une voix sur la passerelle et un hologramme apparait, il s’agit d’une Cerean, assez âgée qui semble soulagé de me voir, elle me demande d’ailleurs :

Vous êtes venus pour nous sauver ?

Je secoue la tête, pour ne pas lui donner de faux espoirs et je lui réponds :

Navré, mais je suis là uniquement à la suite de votre message de détresse, nous sommes un navire de la République et j’essaie de comprendre la situation.


Mes paroles ne semblent pas lui plaire et elle me répond pleins de hargne :

Nous sommes un petit groupe de résistance composé de loyaliste et ces fils de Hutt de Renégat veulent nous capturer pour faire un exemple, pour éviter que d’autre comme nous rejoignent les systèmes encore libres !

Me voilà embarqué dans une situation bien compliqué, bien sûr, j’étais au courant de cette lutte fratricide mais c’est tellement Sith ce genre de comportement que j’ai du mal à comprendre. Jamais les systèmes Républicains ne succuberont à la guerre civile, notre système démocratique est bien trop évolué pour cela. Mais là n’est pas le sujet et je lui demande :

Combien êtes-vous ?

Elle me répond d’un ton désabusé :

Plus qu’une centaine, nos moteurs sont détruits et nous ne pouvons aller nulle part, vous êtes notre seul espoir.

Je vois les secondes qui défilent et je ne veux pas abuser de la patience du gradé impérial alors je trouve rapidement une solution :

Vous devez avoir des scaphandres dans vos vaisseaux, sans doute pas pour tout le monde, mais vous les mettez et sautez dans le vide en suivant le vecteur 12-45-36, ce qui vous amènera vers un des astéroïdes de la ceinture. Vous devrez rester le plus discret possible, donc interdiction de communiquer, d'utiliser des balises ou des fusées d’appoint.

Je vois son visage devenir encore plus blanc que la normale et me dire :

Mais si vous ne venez pas nous chercher, ceux qui vous aurons fais confiance mourrons par manque d’air.

Je lui réponds, la regardant droit dans les yeux :

C’est votre seule chance.

J’éteins moi-même la transmission pour prendre l’Impérial :

Désolé pour l’attente, j’ai consulté mon lieutenant, Tit Mau Tay, c'est un Mirilian, qui m’a indiqué que sur sa planète, pour résoudre un conflit, au lieu d’opposer des masses d’hommes bardé de technologie, chaque tribu désigne un champion et c’est ce dernier qui combat. Le principe reste le même, mais les chances s’équilibrent quelque peu, cela rend le jeu plus hasardeux.

Cela devrait me permettre de gagner suffisamment de temps pour que le maximum de civil quitte les cargos, tout en épanchant la soif de sang de mon interlocuteur. D’ailleurs sans attendre je fais un signe à Flaut Rand, l’officier s'occupant des chasseurs et des bombardiers et celui se met en contact avec notre as des as, nommé le Red Baron à cause du nombre de ses victoires.
Je peux voir le pilote avancer tranquillement vers le navire ennemi, il est maintenant à porté de leurs canons et il pourrait être vaporisé en moins d’une seconde, c’est au tour du Twi’Lek d’agir.
Yalil Anoontal
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Yalil voit la figure holographique disparaître devant lui, et il esquisse un sourire devant le retrait de son homologue républicain. Devoir réfléchir n'est pas une preuve de faiblesse, loin de là, au contraire même. Mais l'idée que le Capitaine Ory réfléchisse à sa proposition, malgré le déséquilibre flagrant du potentiel combat, est terriblement excitante pour le Twi'Lek. Il joint les mains et attend alors, sans bouger, ses yeux allant de ses hommes, aux navires républicains au loin, puis aux vaisseaux civils immobiles. Après quelques secondes, il dé-joint les mains et en passe à nouveau une derrière son dos, se demandant quel trophée il pourrait tirer de cette petite escarmouche. Après tout, détruire les faux-loyalistes, c'est bien amusant, mais rien de très glorieux. Alors que démolir ds vaisseaux républicains, ça c'est des plus agréable. Et bon pour une promotion.

Soudain la réflexion du Commandant est interrompu par la voix d'un des subordonnées aux commandes de l'Aimable, qui dit d'une voix emplie de respect, mais aussi pressée par la situation :

-Mon commandant, nous avons détecté une communication du vaisseau républicain vers les vaisseaux civils. Elle a été trop rapide et discrète pour que nous puissions l'intercepter.

Yalil plisse les yeux, et fait un pas en avant, comme si ces quelques centimètres de gagné aller pouvoir lui permettre de voir quelque chose de plus dans cet infini espace, puis fait claquer sa langue :

-Quel était le contenu de la transmission ? Je suppose qu'ils n'ont pas pu le coder si rapidement ?

-Non mon commandant, en effet, mais malheureusement les républicains ont été habiles, nous n'avons pas eu le temps de l’identifier avant qu'elle ne disparaisse.

Yalil passe la langue sur ses lèvres, et vient caresser une de ses Lakki, tranquillement. La situation n'est pas catastrophique, il a encore largement l'avantage de la situation, mais il ne serait pas question de le perdre par orgueil ou en sous-estimant la progéniture du Général Ory.

D'un coup, la demande de communication républicaine réapparaît, et Yalil hoche la tête vers son officier des communications pour rétablir le contact. La silhouette du capitaine ressurgit, et Ory propose quelque chose de fort intéressant. Yalil ne peux pas s'empêcher de sourire en entendant cette demande, puis regarde calmement le chasseur s'avancer dans l'espace, prêt à affronter le champion sith. D'une voix apaisée et en hochant la tête, le Twi'Lek répond de manière intéressé :

-Le peuple des Mirilian est un des plus sages, et votre demande est tout à fait acceptable Capitaine. J'accepte votre demande, votre champion, contre le mien. Je vous présente succinctement le mien, si cela ne vous dérange pas.

Le Twi'Lek regarde dans les yeux son interlocuteur, ou du moins à travers l'hologramme lumineux, et d'un geste fluide, il appuie sur le clavier de l'accoudoir de son fauteuil, puis dit d'une voix claire, autant pour le républicain que pour son sous-fifre qu'il contacte :

-Sous-Lieutenant Karket, sous-officier chargée de l'artillerie de l'Aimable, humaine et majeure de sa promotion deux années d'affilée. Je vous désigne comme ma championne, félicitation. Je vous en prie Sous-Lieutenant, faite feu sur votre adversaire.

La communication reste ouverte et un "A vos ordres commandant" résonne dans le centre de commandement silencieux. Puis en quelques secondes, les canons de la Frégate se tournent vers le chasseur, puis se mettent à tirer de tout leur saoul pour détruire le chasseur républicain, n'arrêtant que quand il est réduit en petit morceaux de métal fumant.
Le bruit des canons se tait alors que Yalil garde une expression mi-amusé, mi-sérieuse devant le Capitaine Ory. Sans lâcher la touche de communication avec sa subordonnés, pour qu'elle aussi puisse l'entendre, il dit d'une voix sympathique :

-Et bien mes félicitations sous-lieutenant, vous avez gagné avec brio. Et toutes mes condoléances pour votre champion, Capitaine Ory, mais je crois avoir gagné le duel. Désirez vous une seconde manche peut être, ou acceptez vous de vous retirez ?

Yalil termine sa phrase avec un petit sourire amical, mais qui a plutôt l'air prédateur. Et sans dire un mot de plus, attendant la réponse du républicain, il fait un petit geste caché, invisible pour le Capitaine adverse. Ce simple mouvement de doigt, caché dans son dos ordonne de faire avancer l'Aimable vers les forces adverses. Là où ses deux autres bâtiments restent en soutien, les réacteurs de l'Aimable s'activent et le bâtiment de guerre s'avance ainsi doucement vers le Sang-Froid républicain, dans un calme des plus tendu, qui ne peux que présager une future tempête.
Greg Ory
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Je souris quand le capitaine adverse accepte ma proposition, mais je fronce les sourcils quelques secondes après qu’il m’a indiqué le nom de son champion, qui est chargé de l’artillerie. Pourquoi donc me la présentée ? Elle est aussi pilote ? C’est pourquoi je reste quelques secondes en pleine réflexion, ce n’est que quand j’entends mon homologue ordonner de tirer sur le chasseur que je comprends, mais il est malheureusement trop tard.

Un silence de mort s’abat sur la passerelle, personne ne s’attendant à une telle lâcheté de la part des Sith, comme quoi, même au fond du trou, ces bouchers peuvent encore faire pire. Mais ce n’est pas fini, car l’officier en charge du radar, m’indique :

Capitaine, leur vaisseau avance vers nous.

Je réfléchis rapidement et regarde une dernière fois l’hologramme de mon adversaire, puis sans un mot, je quitte la communication, parfois, il vaut mieux se taire que montrer à son opposant à quel point on le déteste. Je vois bien que les membres de mon équipage veulent en découdre et la personne en charge des chasseurs me demande, d’un ton furieux :

Donnez-moi l’ordre, Capitaine, et je vais réduire leur vaisseau à néant.

J’avoue partager ce sentiment, mais je suis clairement en position de faiblesse dans cette affaire, et même si j’ai de bonnes chances de m’en sortir avec mon navire en un contre un, les deux autres vaisseaux ennemis ne resteront pas inactifs. Je lui réponds donc :

L’heure n’est pas au combat, nous affrontons des forces supérieur en nombre et nous avons tous des proches à venger, mais nous le ferons quand nous le déciderons, pas avant.


Puis je me tourne vers l’ensemble de mes officiers :

Nous battons en retraite, faites-nous sortir du système maintenant, de plus je veux que vous lanciez des mines magnétiques, avec un peu de chance, notre poursuivant va s’en prendre une. De plus, un des engins de ce largage contiendra une caméra dissimulée et téléguidé, je veux qu’elle se mette en route d’ici une heure pour nous diffuser les images de ce système, nous pourrons donc revenir dès que les Impériaux seront partis.

Je les regarde tous et leur indique :

Nous ferons en sorte que le sacrifice de notre pilote ne soit pas vain en sauvant les civils au nez et à la barbe des Siths.

Puis je m’adresse à l’humanoïde chargé des télécommunications :

Maintenant, remettez-moi en ligne avec le Commandant Anoontal, il me reste une chose à lui dire.

Je vois de nouveau l’hologramme du twi'lek à l’écran et je lui signale simplement :

Vous avez assassiné un pilote Républicain et mis à mal la paix entre nos deux nations, je vais bien sûr faire un rapport à mes supérieurs, nous verrons comment les vôtres vous jugeront, pour ma part, j’adorerais qu’ils vous condamnent à mort, cela serait une punition bien méritée.

Je laisse mon interlocuteur s’exprimer, même si je suis convaincu qu’il ne montrera aucun regret. Je reste de toute façon vigilant et s’il fait le moindre geste d’agression envers mon navire, je me tiens prêt à donner l’ordre de récupérer les chasseurs et de quitter les lieux, nous avons une marge de sécurité suffisante pour partir sans être touché.
Yalil Anoontal
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Un silence s'est abattu dans le centre de commandement, alors que c'est le chasseur républicain qu'il l'a été. Yalil conserve un petit sourire sur ses lèvres alors que la communication est coupée momentanément avec les républicains. Le Twi'Lek lâche un petit "eh" satisfait dans un souffle, puis, tout en laissant son doigt appuyé pour que la sous-lieutenant l'entende, ajoute :

-Sous-Lieutenant Karket, quand j'aurais une promotion sous la main, vous en serez la récipiendaire.

Yalil relâche le bouton, puis joint ses mains, regardant calmement le vaisseau républicain duquel il s'approche doucement, et les vaisseaux civils dérivant dans l'espace un peu plus loin. Et alors qu'il réfléchit, même s'il déjà ce qu'il va se passer, il entend le bip des communications qui signifie qu'elles vont reprendre. Et quand finalement le capitaine réapparait, et donne son petit discours, le sourire sur le visage de Yalil s'efface. Par la crainte ? Non, pas tellement.

C'est avec un air presque déçu que Yalil se rend compte qu'il a eu tord. Alors comme ça le capitaine veut s'en aller immédiatement ? Et non pas venger son chasseur ? Il ne s'attenait clairement pas à ça. Et il n'aime pas avoir tord, oh ça non. Le Twi'Lek cligne des yeux, puis dit d'un ton neutre, mais dans lequel on sent une pointe de déception :

-Vraiment Capitaine Ory ? Un simple rapport ? C'est tout ce dont vous êtes capable ? Moi qui avait tant d'attente envers vous. Je pensais que la pomme ne tombe jamais loin de l'arbre, mais à priori, vous avez du roulé en bas de la colline. Que penserai le Général Ory de votre comportement ?

Yalil pousse un soupir, puis secoue la main comme pour balayer ce qu'il vient de dire, et ajoute en regardant droit dans les yeux son homologue sous forme holographique :

-Enfin bref. De toute manière, un rapport ? Parce qu'un chasseur est mort dans l'exercice de ses fonction, et encore plus dans un duel que vous avez proposé ? Cela n'a aucun sens Capitaine. Si vous aviez voulu conserver des vies, il aurait fallu proposer une partie d'échec. Et éviter le poste de militaire aussi, tant qu'à faire.

Yalil fait un pas en avant, s'approchant de l'hologramme, et toise son homologue républicain. C'est malin, lui qui est toujours sympathique, il n'a pas vraiment envie de se montrer aimable envers ce faux militaire. Mais il ne va pas être grossier pour autant, ce serait des plus désagréables. Déposant sa main dans le creux de son coude, et posant les doigts de son autre main sur sa joue, il reprend d'une voix apaisée, mais qui transparait comme un ordre :

-Maintenant je vais vous dire ce qu'il va se passer Capitaine. Soit vous vous retirez immédiatement,  et si vous le faite, ce sera sous le feu de mes trois navires, et sachez que je ferais tout pour vous détruire. Ou alors si vous êtes digne de votre nom et de votre insigne, je vous propose un véritable duel. Vous et votre vaisseau, contre moi et le mien, sans aucune aide de mes subalternes. Le vainqueur repars avec les civils, l'autre repart avec la honte, mais je suis magnanime, je vous laisserai la vie sauve.

Le Twi'Lek termine sa phrase, puis adresse un regard calme, presque amical à l'hologramme du capitaine. Il aime bien les ultimatums, ça donne toujours un peu de piment à une journée ennuyeuse. Et puis pour une belle bataille, le délicieux frisson d'un combat presque égal, il faut bien ça. Il va d'ailleurs ajouter, d'une voix douce :

-J'écoute votre réponse, Capitaine Ory~
Greg Ory
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Je vois bien que l’impérial essaye de me manipuler, indiquant même que mon paternel ne serait pas d’accord avec ma fuite, alors qu’il ne le connaît sans doute même pas. Une de ses enseignements de ce dernier, est qu’il vaut mieux, en cas de supériorité numérique, revenir pour se battre un autre jour, plutôt que bêtement combattre à tout prix et perdre. Ensuite, il passe aux menaces, me proposant un duel et cette fois-ci entre nos deux navires ! Il me prend sans aucun doute pour un jambon de deux semaines, mais je ne me laisse pas démonter et lui réponds simplement :

Vous semblez embêté, les choses sont pourtant claires, soit vous avez le soutient de vos supérieurs hiérarchiques qui sont prêts à entrer en guerre contre la République et le meurtre de mon pilote m’a permis de détecter vos véritables intentions ce qui n’était pas très malin, vous en conviendrez, car cela va me permettre de quitter tranquillement le système.

Je le regarde droit dans les yeux ou du moins son hologramme et je continue :

Soit, vous n’avez pas leur soutient et dans ce cas, ils vous tomberont dessus pour votre prise d’initiative. Dans tous les cas, j’aimerais être une petite souris pour voir ce que votre conseil noir ou autre billevesées Sith va vous faire passer comme savon. Maintenant, vous m’excuserez, mais les menaces impossibles à réaliser ne me font ni chaud, ni froid.

Je suis en effet bien au-delà de la portée de leurs armes et je fais signe à l’officier Flaut Rand de rentrer les chausseurs, je ne veux pas risquer de les perdre, de plus, j’indique sur mon terminal que je souhaite que la puissance de tous les boucliers soit mise à l’arrière et que les moteurs supra-luminique puissent fonctionner le plus rapidement possible, en tout cas, nos moteurs conventionnels devraient largement suffire à nous maintenir hors de portée et les mines que j’ai lancé devraient les refroidit quelque peu.

De toute façon, nous n’allons pas très loin, je veux juste faire un bond pour qu’ils perdent notre trace et ainsi revenir rapidement lorsqu’ils auront quitté le système pour y retrouver les éventuels civils survivants. Mais il me reste une dernière chose à dire au Twi’lek et je reprends donc notre conversation :

Bientôt, la guerre éclatera entre nos deux nations et j’aurais alors une flotte bien plus puissante, je pourrais vous écraser et vous me supplierez de vous épargner.


Je lui souris alors, sans doute pour la première fois de notre entretien :

D’ici là, essayez de ne pas mourir, j’aimerais beaucoup vous voir souffrir encore et encore.


J’attends sa réponse, de toute façon, je doute qu’elle soit très constructive, mais je peux toujours glaner des informations supplémentaires sur mon adversaire. De plus, plus il reste concentré sur moi et plus les civils auront le temps de s’échapper, c’est dommage que je ne puisse pas voir sa tête quand il abordera les vaisseaux qu’il voulait capturer être à moitié vide, ce sera, sans aucun doute, un spectacle mémorable.
Yalil Anoontal
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Le regard de Yalil reste braqué sur celui de son interlocuteur, espérant un éclat de colère, de la peur peut être, ou juste un air légèrement ennuyé, montrant la supériorité du Commandant impérial, mais rien de tout ça ne vient. Non, le républicain reste de marbre, et se contente de répondre de vagues suggestions de ce qui pourrait lui arriver suite à ses actions. Écoutant le ton très sérieux de l'humain, Yalil ne peut pas s'empêcher de sourire assez largement, et même de rigoler doucement, avec un sourire amusé sur le visage.

Le commandant profite d'un blanc du républicain, probablement utilisé pour envoyer des ordres à ses hommes, pour répondre d'un ton terriblement confiant, et avec une pointe de moquerie dans la voix :

-Oh je ne crains pas de me faire « passer un savon » capitaine. Bien loin de là. Mais si vous craignez sérieusement pour ma vie et mes grades, je suis ravi de vous avoir fait autant d'effet. Malheureusement pour vous, c'est plutôt une promotion et une médaille qu'on risque de m'offrir, même si j'avoue que vous voir vous enfuir comme un couard est une superbe récompense en soit.

Puis le Yalil se tait à nouveau pour écouter les dernières phrases, sonnant surtout comme des menaces, du Capitaine Ory. Le commandant conserve son sourire satisfait, pas vraiment décontenancée par la joute verbale qui se déroule, tandis que le poste de commandement est entièrement silencieux pour ne pas troubler les échanges des deux officiers. Et quand finalement Ory termine, le Twi'Lek ajoute ses propres derniers mots, d'une voix paisible et doucereuse :

-Bientôt la guerre éclatera je l'espère bien Capitaine. Et quand cela arrivera, croyez moi que je serais là pour vous, je ne voudrais pas rater ce superbe rendez-vous que vous me proposez. Je serais là, avec mes bâtiments, prêt à détruire n'importe quelle flottille de déchets volants vous aurez sous votre commandement, et je vous montrerai, ce qu'est un véritable champ de bataille.

Yalil pose son doigt sur le bouton pour terminer la transmission, mais juste avant ça, ses traits se tendent pour offrir un plus grand sourire, presque farceur. Et d'une voix mielleuse, il ajoute en levant un sourcil pour son interlocuteur :

-Et vu votre sourire et le ton que vous mettez dans votre discours, j'ose espérer que vous m'offrirez au moins un dîner, avant de me faire « souffrir » comme vous le promettez ~

Puis le Twi'Lek termine la transmission, et d'un geste fluide, ordonne à ses hommes de faire feu contre les républicains. Les trois bâtiments impériaux tonnent de tout leur feu, et les tirs filent vers le navire républicains, mais une grande majorité ne touchent pas, celui ci étant trop loin, et les quelques qui atteignent effectivement leur cible sont arrêté par le bouclier de celui ci. L'action ne fait aucun dégât à son adversaire, mais cela devrait au moins le convaincre de quitter ce secteur temporairement !

Ce n'est qu'une fois qu'il ne sera effectivement plus en vu, que le sourire sur la figure de Yalil s'effacera. Tombant dans son fauteuil, avec une expression renfermée, presque vexée, le Twi'Lek souffle par le nez et croise les bras, puis pose une jambe sur l'autre. Il aurait clairement préféré un combat, mais bon, il doit bien avouer que lui non plus n'aurait pas tenté l'altercation face à une telle infériorité numérique. Enfin, toujours aura t-il les civils. Pianotant sur son clavier holographique, il envoi ses ordres silencieusement.

Ce n'est qu'une demi-heure plus tard que les navires impériaux sont prêt à quitter la zone. Les deux navires civils ont été éperonné, et sont tractés par les bâtiments de guerre pour être ramené. Quand à leur occupants... Et bien la plupart ont été retrouvé à l'intérieur, mais un tiers semble avoir totalement disparu. Enfin, totalement, puisque après un court interrogatoire, certains membres de l'équipage ont révélé le pot-au-rose ; les républicains leur ont dit de les attendre dans un champ d'astéroïdes non loin, impossible d'avoir l'astéroïde précis toutefois.

Yalil maugréa en apprenant ça, mais se contenta d'une réponse pragmatique ; faire un feu sommaire sur le champ d'astéroïde depuis leur position, sans s'avancer vers les frontières républicaines, et avec un peu de chance, ils auront suffisamment causer de dégâts pour détruire plusieurs des astronautes improvisé et en propulser d'autres dans l'espace intersidéral avec le souffle des tirs. De toute manière les civils n'étaient pas tellement importants en eux même, c'était les vaisseaux qui comptaient.

Mais ce n'est pas une victoire totale.
Et pour ça, Yalil ajoute dans sa base de données un nom, un grade et une image.
Pour ne certainement pas oublier la personne qui lui a coûter sa victoire parfaite.
Greg Ory
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Le Sith semble aussi désireux que moi d’en découdre, ce qui ne m’étonne guère de cette race de guerrier dégénéré, aimant faire souffrir les autres. Il termine son discours par une petite pique, avant de faire la chasse à mon vaisseau, comme je m’y attendais. Mes boucliers sont solides, même si je suis surpris qu’ils arrivent à me toucher à cette distance, les maîtres artilleurs ennemis sont loin d’être des incapables.

Dès que je peux, je saute dans l’hyper-espace, faisant un petit saut comme prévu. Je peux voir ainsi, grâce à la caméra laissé sur place, que les navires impériaux tirent sur le champ d’astéroïde, tuant pour le plaisir des civils innocents. Une atrocité de plus au dossier déjà bien remplis de mon opposant. Le jour où il sera capturé, son procès sera mémorable !

Ils restent environ une demi-heure puis partent, escortant les coques de noix désarmée et capturée. Pour ma part, j’attends quelques minutes de plus, craignant un piège, puis je retourne dans le système, aussitôt des navettes de secours partent à la recherche de survivants et en découvre seulement une vingtaine. Je les fais fouiller, parce que l’on n’est jamais trop prudent, puis envoyé sous bonne garde à l’infirmerie.

Je fais ensuite signe à notre navigatrice de prendre le chemin de la base spatiale la plus proche, je laisse le commandement à mon adjoint et pars interroger moi-même les prisonniers. Je remarque immédiatement une personne que je connais et je m’avance vers la Cerean, la porte-parole du groupe de loyaliste. Elle est couchée dans un lit, mais se relève péniblement, en me voyant arrivé, de toute évidence affaiblis par cette épreuve. Elle me dit alors d’une voix faible :

Capitaine Ory, je présume, je ne vous remercierai jamais pour ce que vous avez fait.

Je hoche la tête, partager entre le soulagement d’avoir sauvé des vies et la peine qu’un de mes pilotes aient perdu la vie. Je montre du doigt les différents autres membres de son groupe et je lui dis :

Il n’y a que vous qui avez pu vous échapper ?

Je vois mon interlocutrice baisser la tête et me répondre d’une voix brisée :

Nous étions une cinquantaine à nous élancer, mais plus de la moitié ont péris lors du tir de ce renégat !

C’est vrai que j’ai en face de moi, une loyaliste, c’est bizarre, elle pourrait tout à fait ressembler à une Républicaine. Je lui demande donc :

Que voulez-vous faire maintenant ?

Elle me regarde un peu perdue et m’annonce :

Nous ne savons pas, je doute que nous soyons bien accueillis par notre propre camp qui risque de nous prendre pour des traîtres et de toute façon, nous n’avons plus rien. À terme, c’est pour nous la mort assuré.

Je l’écoute et une fois qu’elle a terminé, je lui pose une question :

Pourquoi ne pas demander l’hospitalité à la République ?

Je lui propose pour plusieurs raisons, la première est que je ne peux pas les laisser ainsi, ce sera contraire aux valeurs de mon camp. La deuxième, c’est qu’ils vont me faire une bonne publicité, ils pourront indiquer à l’holo-vision ce qu’ils ont vécus et comment je les ai sauvés, à un contre trois. Elle accepte avec reconnaissance et une fois arrivé à notre base, je les confie aux autorités, mission accomplie.
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