La Main de la Force
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Jogga Djiilo devant le Grand Conseil des Kajidics


18 Taungsday Ier (Elona) 21 577
Un mois après l'attentat de l'AGPU sur Ossus


Une atmosphère désagréable, saturée de vapeur nauséabonde et d'une odeur d'excréments en lente décomposition, pas de doute, il s'agissait bien de Nal Hutta. Celle qu'on surnommait le Glorieux Joyaux de la pègre accueillait aujourd'hui la plupart des Seigneurs de Guerre de l'Espace Hutt pour un Grand Conseil des Kajidics. Un événement plutôt rare cette dernière décennie, les chefs de clans privilégiant les guerres intestines aux discussions stériles et hypocrites. Mais la situation avait changée. L'intervention de Borenga au cours de la crise de Makem Te les avait littéralement divisé plongeant les Kajidics dans une profonde instabilité. Profitant de cette situation de faiblesse et de l'assassinat du Seigneur de Guerre Borenga, l'Empire ne tarda pas a jeter son dévolu sur les territoires Kossakii au nord. Monde après monde, le Cartel Hutt perdait du terrain et son influence diminuait au fil des jours.

- Les Clans sont instable depuis l'agression de Borenga. Son acte a jeté sur nous la méfiance de la plupart de nos partenaires commerciaux. s'exclama l'un des quatre patriarches Dejsadii répondant au nom d'Horgar. Banor à ses côtés, intervint à son tour d'un air inquiet :

- Sans compter le durcissement du contrôle des douanes autour du territoire républicain, il devient de plus en plus difficile de faire passer nos cargaisons ...

Mais parmi l'assemblée, il y en avait un que tout le monde craignait. Un Hutt sensiblement plus grand, plus âgé et plus fort que ses pairs de race, le puissant Vogda, fidèle représentant du Kajidic Besadii. Le gastéropode était aveugle d'un oeil et portait une large cicatrice sur ce dernier, il affichait constamment un air sévère quant à son timbre de voix il aurait pu faire trembler la plupart des espèces intelligentes de cette galaxie.

- La lutte contre la contrebande est l'un des fers de lance de ce maudit neimoidien. Nous devrions contacter nos partenaires au sein de la République et l'éliminer sans tarder !

Plus d'une trentaine de Hutts se disputaient ici autour de la stratégie à adopter pour garantir un avenir des plus prolifique au puissant Cartel. Une décision qui s'apparentait à un véritable parcours du combattant tant les Seigneurs de guerre défendaient tous leurs intérêts personnels, oubliant trop souvent que ce qui touchait l'un d'entre eux finirait par toucher tous les autres.

Soudain la voix d'un hutt plus jeune s'éleva au sein de l'assemblée.

- Suis-je le seul à me soucier de l'invasion impériale ?!

Tous les yeux boursouflés de ces énormes gastéropodes à la peau parsemée de furoncles et de bourrelets se tournèrent vers le cadet de l'assemblée, Jooga, petit fils de feu l'honorable Jaliac du Kajidic Djiilo.

- Pendant que nous nous perdons dans des débats sans fin, les troupes de l'Empire marchent sur notre territoire semant la mort et la désolation sur leur passage. Un territoire que nous nous étions pourtant juré de protéger depuis des millénaires ... il s'interrompit un instant pour mesurer l'impact de ses mots et continua. Un territoire pour lequel Jaliac Djiilo a donné sa vie ... Mais sa mort ne restera pas sans conséquence. Je ne suis peut-être pas le doyen de ce Conseil, c'est même la première fois que je participe à ce type de réunion en tant que nouveau Kajidic du Clan Djiilo mais il parait évident que pour sortir de cette impasse nous devons avant tout revenir à la source du problème. Les Kossakii. Ils sont responsables du chaos généralisé qui sévit actuellement au sein de nos frontières. Si Borenga nous a exposé au grand jour lors de son intrusion sur Makem Te, Asdroga lui s'est montré faible en ne s'opposant pas à l'Empire lors de son invasion. Ce lâche a préféré fuir et se terrer sur la Station Junkfort plutôt que de défendre notre héritage !


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A noter que :
  • Le RP se terminera le 27/11/2021 à 18h00.
    Vous avez près d'un mois et demi pour développer au maximum cette intrigue à la suite de ce message et parvenir à atteindre l'objectif imposé dans les conditions de victoire. A vous de vous intégrer au RP comme bon vous semble en fonction de l'introduction produite par le staff. Attention la cohérence et le réalisme sont de mises. Tout comme pour les Evénements, chaque joueur dispose de quatre jours pour répondre à ses partenaires de jeu. Au delà de ce délai, le prochain joueur peut répondre, sans demander l'accord du staff. Si un joueur vient à ne pas répondre deux fois consécutives, il est disqualifié automatiquement.

  • Scénario : Fraîchement nommé à la tête de son Clan, Jooga Djiilo doit bientôt rencontrer les membres du Grand Conseil des Kajidics sur Nal Hutta. Vu son jeune âge, il souhaite gagner rapidement l'estime de ses pairs en affichant comme trophée la tête d'Asdroga Kossakii, fidèle héritier de feu Borenga qu'il juge responsable de la perte de territoires au nord de l'Espace Hutt. Depuis le début de l'invasion impériale par Darth Nesanto, Asdroga se cache sur la Station Junkfort cherchant désespérément à fuir ses responsabilités de Chef de Clan. Afin de garantir sa sécurité, il s'est loué les services d’une poignée de mercenaires payés suffisamment cher pour s’assurer leur indéfectible loyauté. Heureusement, Jooga Djiilo a pu s'assurer l'aide d'une équipe de choc pour éliminer sa cible, quels que soient les risques.

    Attention : Le post d'introduction se déroule en réalité APRES votre RP. Vous ne pouvez donc pas débuter votre aventure sur Nal Hutta au sein du Grand Conseil des Kajidics. Nous vous recommandons de commencer le rp par votre arrivée sur la Station Junkfort.

  • Condition(s) de victoire :
    - S'intégrer au rp et à l'intrigue de la manière la plus fluide et cohérente possible en fonction de votre personnage, de son passé et de l'introduction produite par le staff.
    - Eliminer Asdroga le Hutt et ramener sa tête en guise de trophée pour Jooga.
    - Faire sauter la Station Junkfort est un plus.

  • Ordre de passage :
    - Maxence Darkan
    - Fúm Ellar
    - Joseph Vankrayn


May the force be with you !
Maxence Darkan
Maxence Darkan
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Fúm Ellar - #E9CBE8
Maxence Darkan - #ff6600


Le grand jour... peut-être... Maxence n'aurait peut-être pas vu une telle action, aussi violente, plus un engloutissement rapide et efficace, mais tuer tout le monde, ça marchait très bien aussi. Le côté pratique de l'opération, c'était l'équipe qui la suivait. Avec sa chérie et Joseph, peu de chances de perdre... malgré le manque de confiance flagrant de la blondinette envers le chauve. Certes, le Mando était l'efficacité incarnée quand on le payait pour, mais le savoir en train de fricoter avec tout le monde pour faire bonne figure, aux yeux de Maxence, c'était un point très négatif qu'elle ne supportait pas. Il fallait faire un choix. Ami, ou ennemi. Pas les deux. Et si demain il venait à choisir, personne ne pourrait assurer son choix.

En culotte sur une chaise, elle avait pris un peu de temps pour se satisfaire, elle et sa compagne, durant les nombreuses heures de voyage en hyper espace. Devant elle, un établi, rien d'incroyable, un peu bringuebalant, cet endroit était plus une soute à véhicule qu'un atelier, mais elle s'en contentait largement. Ses mains dans des fils, des câbles, des liaisons graisseuses. À côté d'elle, il y avait un sac, un joli sac à dos rose, clairement petit, fait pour un gosse, avec des coutures enfantines dessus... ceci dit, il était neuf et acheté pour l'occasion.

Ce qu'elle faisait, maintenant, à moitié nue, c'était une bombe suffisamment puissante pour exploser une bonne partie d'une station stellaire pour la terminer à coup de réaction en chaîne. Le côté positif de sa position, c'était d'obtenir les plans complet de la Junkfort Station. Cette abomination de l'espace que pourtant Maxence avait toujours vu comme une belle prouesse allait désormais disparaître grâce à elle... ça et les Kossakii... tellement de choses à faire, entre couper une tête, tuer des gens et exploser une station, elle ne savait pas par quoi commencer... peut-être pas l'explosion.

La bombe n'était pas plus grande que quarante centimètres sur vingt, mais ce n'était sûrement pas la taille qui comptait, ça, tout le monde le savait, c'était la manière dont on s'en occupait, de la bombe. Son regard se posa sur deux paires de petits tuyaux transparents remplit d'un liquide orange fluo. Si même Maxence commençait à s'en méfier pour ensuite le prendre délicatement entre ses mains, c'était bien parce qu'il fallait faire attention à cette matière. Elle l'enfonça dans d'autre tube, suffisamment grand pour les accueillir, suffisamment blindés pour les protéger. Elle referma ensuite un clapé, activa un minuscule levier et la bombe sembla s'animer, injectant le produit dans tout un petit compartiment de stockage. La blondinette répéta l'action trois fois avant d'enfourner le tout dans le sac. Il était blindé, création personnelle de Maxence qui s'était dit que, possiblement, si venait l'idée à une énergumène de taper dedans, elle pouvait sauter sur l'instant. Il ne s'agissait que d'un petit blindage suffisamment résistant pour supporter des coups et suffisamment léger pour ne pas exploser sur l'instant. Finalement, elle s'enfonça dans son siège, l'air contenté.

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Depuis les coursives, la voix de sa bien aimé résonna.

-Et main'ant, je peux venir ? Veux aussi te montrre quelque chose, Namour !

-Vas-y ma Belle, j'ai fini ma surprise.

-Tu te souviens que je t'avais parlé que j'allais me débrouiller pour reprendre les études et gérer ma vie comme une grande ? … Bon... Tu te moques pas hein ? Mais j'ai peut-être trouvé quelque chose.

La lapine se montra. Elle portait un uniforme, typique, Maxence l'avait déjà vu quelque part avant. Elle était toute gênée. Maxence se redressa en la regardant avant de glousser comme une idiote. Pour une surprise. Tournant autour d'elle, un sourire malicieux, elle s'arrêta devant elle pour poser son doigt sur l'écusson suffisamment explicite pour tout le monde.

-La Czerka, alors ? Une... raison particulière ?

-Ils ont de super formations, ça me permettra de passer la frontière sans souci pour aller voir la Famille, ils sont pas chiants du moment que le travail est fait et bien fait, ils payent super bien et... Regard coquin. Ils ont des bons plans pour les vacances. Puis elle hésita. Tu crois j'ai fait une connerie ?

-La seule connerie qu't'es faite, c'est d'pas m'avoir allumée avec ton uniforme plus tôt.

Dans la Czerka. Un choix qui avait tout de même de quoi surprendre la blondinette. Ces types là étaient un peu chelou, elle en avait rencontré un, peut-être pas la meilleure représentation de la boite, mais terriblement sexy. Et puis avoir sa copine dans la Czerka, c'était la classe.

-Vraiment, il te plaît ? Son visage s'illumina et son nez s'agita. Tu voudras je te montre ce que j'ai appris ?

-Quand tu veux.

-Première chose, mon cours de psychologie commerciale. Le biais d'ancrage, toujours annoncer en premier son prix et le fixer bien au-dessus de la valeur véritablement espérée afin d'influencer le vendeur pour qu'il tende vers notre prix. Exemple... Elle approcha son visage malicieux des oreilles de la blondinette pour lui souffler une demande très coquine nettement en sa propre faveur qui, en l'espèce d'une seconde, fit rougir les pommettes de l'humaine. Alors est-ce que je t'ai influencée avec mon nouvel uniforme ?

-Je crois... que tu peux tout m'vendre à prix d'beskar.

-Alors tu gardes cette proposition bien au chaud dans tête et là aussi. Tapotage de bas du ventre, ce qui n'arrangea pas sa tête rougie par l’excitation. Et on reprend les négociations après notre boulot. Rire coquin. Et main'ant tu me dis pourquoi ce sac fabulous n'est pas un cadeau pour moi et qu'est-ce que tu as bricolé tout ce temps sans moi ?

Elle se penche pour regarder derrière Maxence l'objet susnommé. La mercenaire encore un peu perdu, du secouer la tête en serrant ses cuisses l'une contre l'autre, réprimant ses ardeurs pour se retourner. Elle secoua la tête, posant une main toute fière sur la beauté qui l'accompagnait... le sac, pas Fúm.

-J'te présente mon nouveau p'tit bijou. Euh... « Bijou », ouais, elle s'appelle Bijou. L'improvisation, c'était innée chez elle. Elle m'a coûtée que dix crédits... par contre, ça. Elle ouvrit le sac pour découvrir ce méli-mélo de câbles, de fils, de trucs bizarres. Ça m'a coûté plus cher. J'te présente une bombe plus ou moins stable au Nitro-Proto-Méthane d'Hydrogène injecté à l'Hélium 2. … Oh, j't'en prie, fait pas cette gueule, c'est d'la physique de base. Puis elle ricana. Nan j'déconne, j'ai juste retenu l'nom parce que j'ai la classe quand j'le dis... et parce que je sais qu'ça fait boum. C'est capable de faire sauter... euh... de gros trucs, je suppose, dans la théorie. En gros quand j'l'actionnerai, faudra courir vite. Alors, impressionnée pas vrai ?

À l'instant même où elle arrêta de parler, le vaisseau sortit d'hyper espace s'approchant de la station. Un peu plus loin, une autre navette apparut, celle du Mando, les festivités allaient bientôt commencées et Maxence n'était toujours pas habillée.


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Fúm Ellar
Fúm Ellar
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21 577, 1er semestre • En périphérie de la Junkfort Station.


Fúm Ellar aka Pink Poppy – #E9CBE8
Clinophylla Ellar, sœur jumelle de Fúm – #81BEF7


« Bon, j’ai pris le temps de te vider intégralement le Cassius, du coût, avec les droïdes et une partie de la tribu, j’ai pu leur apprendre deux-trois trucs au passage, comme ça. Ton droïde a fait un super travail d’entretien sur cette vieille bécane, j’avoue que je ne m’attendais pas à la retrouver dans cet état. – Ouais, j’ai casqué de ouf pour avoir Lazu mais j’regrette jamais. Il est super bon quand il s’agit d’prendre soin d’un bébé mécanique. Du coup, tu penses j’peux venir le prendre, genre, l’mois prochain ? Il manquera à personne ? – Oh, tu sais, si tu n’avais pas été là, cela fait longtemps que Papa l’aurait envoyé à la casse pour en tirer au moins le prix du métal. Il attendait juste de savoir si tu pouvais en avoir de nouveau besoin. Du coup, je peux me permettre de demander ? Un sourire naît sur mon visage aussitôt que je pense à notre projet. Ouais. On est sur le point d’arrêter d’en rêver pour passer au concret, et ça, ça fait exploser la joie dans ma p’tite poitrine de lapine fragile. – On réfléchit, avec Max’, à s’en faire un genre de résidence volante. Faut qu’on retape pas mal de choses, mais on a la volonté, les copines pour aider, et les liquidités… On prévoit deux-trois trucs sympa’… Genre cinéma, jacuzzi, tout ça… J’ai bien conscience que j’ai l’air d’une grosse niaise, là, mais j’en ai rien à foutre, parce qu’elle m’aime, Namour. – J’risque de v’nir vous rendre visite à l’occasion, t’en as conscience ? – Y aura pas autant de chambres d’amis que chez Ori’ mais j’imagine qu’on saura te trouver de la place, au moins dans le jacuzzi. Elle rit, je ris. Depuis nos aventures sur Corellia, j’ai l’sentiment qu’un truc s’est un peu décoincé entre nous. On s’retrouve un peu. – Et c’est quoi cet uniforme, là ? J’vois mal l’insigne… Paraît qu’t’as trouvé quelque chose chez la Czerka ? Elle fait genre elle sait pas trop, en vrai, on sait toutes les deux que tout se sait dans la Portée. – Oui, j’suis en apprentissage là-bas, pour au moins trois ans. J’vais avoir un diplôme, madame, et j’vais devenir quelqu’un de sérieux ! J’lui fais ma tête de quand j’suis toute fière. Faut dire, en vrai, j’déchire. – J’avoue… Et du coup, c’est pour eux que tu es partie, là ? – Oui. Ils ont besoin de quelqu’un sur place pour manifester leur soutien aux Kajidics, pour des raisons commerciales, tout ça. Du coup, ils m’envoient parce qu’en même temps, j’suis un signe discret, et en même temps, j’suis un signe efficace... Pis ils savaient que j’avais déjà bossé pour certains, alors j’imagine qu’ils se servent un peu de moi pour essayer d’amorcer des négociations pour faire genre « hey, c’est no’te copine aussi, on peut être copain ? ». J’en sais trop rien… Fais-je en haussant les épaules… Au final, l’important, c’est que je pars péter des gueules avec Namour. – Hé beh… Tu me tiendras au courant de comment ça s’est passé ? Je… Elle hésite. On est de grande loquace. – J’suis contente qu’on arrive à se parler un peu plus, tu sais ? Tu… Tu me manques, en fait. Voilà. Oohhhh… Mon p’tit cœur il est touché. – Toi aussi. J’vais… J’ai pas été très présente. Même des nouvelles, j’en ai pas données assez, tu avais raison… Mais promis, j’vais faire des efforts. J’t’aime trop. J’veux plus de toutes ces bagarres… Y a un truc qui bipe du côté d’Lazu. J’sais que ça veut dire qu’on n’a plus beaucoup de temps avant d’arriver. – Faut j’te laisse, Clichou, j’arrive bientôt, et j’dois voir avec Max’ pour les derniers préparatifs. – Max est là ? Tu lui fais un bisou de ma part ? – Bien sûr qu’elle est là, c’est la meilleure des Cartels, vont pas l’envoyer enfiler des perles ! J’lui transmets ton bisou. Allez, zou ! J’me sauve. Je t’aime, Clichou. » Elle m’envoie un bisou et un cœur et la communication se coupe. Je saute du fauteuil, faut que j’aille montrer à Namour ma nouvelle tenue, elle sait même pas le contrat que j’ai signé chez Czerka…

🥕

Qu’est-ce qu’elle est canon, ma meuf, quand elle parle de faire exploser des trucs avec un sac licorne… C’fou comme elle arrive à me faire vriller avec des p’tites choses simples, de la vie de tous les jours… « J’suis pas impressionnée, Namour, je suis stupéfaite. D’autant plus que t’es ma copine. Trop fière. J’peux pas m’empêcher d’aller l’embrasser chaudement, faut dire qu’elle est peu vêtue aussi, l’autre-là ! J’suis déjà pleine de faiblesses, faut arrêter de sans arrêt jouer dessus, aussi. J’arrive, bien malgré moi, à cesser notre étreinte, et j’annonce. Par contre, on est bientôt arrivé, faut qu’on se change toutes les deux et Clichou te fait un bisou. » Sur ce, je m’éloigne vite, vite parce qu’on est des professionnelles et que je sens que rester trop longtemps près d’elle, c’est l’pire danger auquel je vais être exposée aujourd’hui. Petit bond, petit bond, petit bond.

🥕

Bam ! Qui c’est qu’a la plus belle armure de la putain d’Galaxie ! C’est mmooiii ! Qui est-ce qui a encore des putains de blaster de mmmmeeerddddeee ! Quand est-ce que je vais réussir à avoir mieux ?!!! Et pourtant, je les ai les thunes, là, alors pourquoi que j’ai toujours pas passé commande, hein ? Parce que c’est qui la plus neuneue de la putain de Galaxie, hein ?! On est dans le cockpit, toutes les deux chaudes comme la braise, et j’écrabouille le bouton des communications ; nan j’déconne, j’suis pas une has been, c’est une surface tactile, mais vous aurez compris. « M’sieur Vankrayn, devinez quelle est la Lepie la plus classe de la galaxie qui vient d’arriver pour vous aider à foutre le bordel dans c’te station ? Ouuuaaiisss, forcément, cambrioler un musée pour le compte de quelqu’un, ça vous le rend sympathique. – Et en plus, j’suis pas toute seule, j’pense vous allez l’adorer aussi ! On est parti ?! »
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Station Junkfort... Une station spatiale situé au carrefour entre deux routes hyperspatiales à la limite des restes de territoire du Kajidic Kossakii et de ceux de l'empire nouvellement conquit... Celle-ci avait d'ailleurs un emplacement stratégique, car situé au Nord de l'Espace Hutt elle était la voie de sortie de tout passage de ce coté-ci de ceux-ci.

Combien de vaisseau avait-elle eu dans son antre pour des modifications les une plus impressionnantes que les autres ? Combiens de vaisseau cargo avait-elle vu passer dans son secteur ? Un nombre incalculable c'est certains...

Sur sa route, il avait croisé plusieurs guetteurs... Des vaisseaux qui se laissaient porté par le mouvement des étoiles tandis qu'ils surveillaient les aller-retours des vaisseaux avant que ceux-ci ne plonge à nouveau dans la voie hyperspatiale entre deux sorties. Asdroga le hutt avait du les placer là pour surveiller la circulation spatiale et signaler en avance tout mouvement de vaisseau impériale si ceux-ci c'étaient mit en tête de finir ce qu'ils avaient commencés.

Certainement que celui-ci devait se sentir en sécurité dans son futur cercueil métallique. En effet au fur et à mesure qu'il se rapprochait de celui-ci, il pouvait voir la sécurité augmenter de manière exponentielle avec la présence multiple de vaisseau arborant l'emblème du Kajidic Kossakii... Surement des mercenaires et autres portes-blasters qui avaient du être payer crédits sur ongles pour ne pas fuir et faire un minimum leur boulot.

Le problème c'était que s'il y avait déjà autant de sécurité autours, alors il ne s'imaginait pas ce qu'il devait se trouver dans les quartiers privés du hutt qui ne devait jamais les quitter. Droides de combats et de sécurités... Larbin en tout genre et de toute race... Système de sécurité le plus chers qu'il a certainement pu se payer et donc très efficaces... Et tout ce qu'un hutt paranoïaque et en fin de vie pouvait imaginer ou se payer pour allonger son espérance de vie qui se retrouvait bien en danger d'écourtement précoce.

Heureusement pour lui, il pouvait compter sur plusieurs choses pour l'aider dans cette mission qui allait se montrer des plus difficiles... Et cela, même s'il pouvait compter sur lui-même son camarade métallique de confiance... Les membres de son clan qui faisaient aussi partis de la mission... Et enfin... deux contractuelles qui avaient aussi été engagés et qu'il connaissait.

L'une était une blonde avait qui il avait déjà travaillait sur quelques contrats et qu'il savait maintenant dans les bonnes grâces d'un des hutts qui devaient attendre patiemment leur colis sanglant... Il la savait pleine de ressource et de confiance... au moins dans la mission.
L'autre... était une lepi qu'il avait lui-même engagé pour un contrat de vol qu'elle avait brillamment réussit avec une autre larronne qu'il connaissait aussi....

Au moins, il n'avait pas eu des bleus comme camarade de mission... Enfin une sur deux...


" J'ai fait une cartographie des espaces publiques et des plans de la station que j'ai pu récupérer sans évoquer de suspicion ou les alerter... " *L'hologramme qui parlait était une zabraak qui souriait gentiment à Joseph qui la regardait depuis le cockpit de son vaisseau.* " Je t'ai aussi marqué les endroits et différentes sections de la station et la zone "suspecté" où ce trouverait ton colis, mais ça sera à confirmer... Je serais sur zone avec d'autres membres du Clan au cas où tu aurais besoins qu'on fasse du bruit de notre coté pour faire une distraction, mais on ne pourra pas faire plus. "

Joseph se tournera vers une console pour vérifier la transmission des données avant de se retourner vers l'hologramme.

" J'ai bien reçue les plans... Tu m'as trouvé un hangar pour pouvoir me poser dans la station ? " *Dit-il en faisant signe à Ruugl'a qui venait d'arriver.*
" Ouai... Un hangar de maintenance où tu pourras rester tout le temps de t'es "modifications"... *Elle lui fit un clin d'oeil.* " Et sinon... Tu m'en parles ? "
" Bien... Envoie moi l'emplacement et son matricule et... *Il lui jettera un regard suspicieux.* ... de quoi tu parles ? "
" Allons... " *Elle aura un sourire espiégle.* " D'où tu étais partis durant t'es repos après ton retour de l'espace sith ? Hmm... Tu n'auras pas quelqu'un qu... "
*Joseph la coupa dans son élan* " Je te laisse j'ai une autre communication entrante on se verra plus tard sur la station peut-être. " *Il appuya sur un bouton sur le panneau de contrôle et l'hologramme de la zabraak riante disparue pour être remplacé par celui d'un cockpit habité par un duo tout aussi féminin.* " Je suppose que c'est toi vu que tu es là seule que je connaisse... " *Dit-il en souriant doucement. Il fallait dire qu'il l'appréciait bien avec son attitude pétillante.* " Max... Ravie de te voir et oui on est partie... " *Il tapota sur la console.* " J'ai un hangar préparé par l'un des miens dans lequel vous pourrez me retrouver pour que l'on discute en face à face... " *Il leur jettera un coup d'œil rapide* " Et éviter de détruire la station avant, si possible... A moins que vous n'avez autre chose à faire... "

Depuis les quelques missions qu'il avait fait avec Max et de ce qu'il avait vu de la lepi, il savait que les deux se ressemblaient d'une certaine manière et qu'ils marchaient... plus sur l'instinct qu'autre chose. Alors autant qu'il parle le moins possible et soit le plus direct pour éviter toute distraction... et qu'il organise un rendez-vous pour discuter un minimum de la chose.
Au moins cela servira à ce qu'ils ne se mettent pas des battons dans les roues des un aux autres... si les deux voulaient faire bande à part.
Maxence Darkan
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Elle se tourna vers son exoarmure qui l'attendait patiemment, tendant les bras en T pose, s'en était presque émouvant à quel point ses choses pouvaient s'attacher aussi vite : on les enfilait une fois et il redemandait des câlins après. Elle s'éclaircit la voix, seule dans son coin, le moment était toujours aussi jouissif pour elle. Elle se positionna pour rentrer dedans. Son corps s'enfila à la perfection et l'armure se referma doucement sur elle. Clippant chacun des membres, des petites plaques de collèrent à son corps, l'englobant d'une fine pellicule de métal et de technologie, affinant ses courbes pour la rendre bien plus intimidante, d'une certaine manière.

Elle retourna toute équipée, grenades, munitions, armes, dans le cockpit avec sa compagne pour écouter la communication entre Fúm et Joseph, les bras croisés, le dos collé dans l'encadrement de la porte, elle semblait faire la gueule en entendant la lapine parler.

-Déjà, c'est pas nous qui l'aidons, c'est lui qui nous aide, rien d'plus. Ronchonna la blondinette dans son coin. Puis elle se mit à grimacer en imitant le chasseur de prime à voix basse. Gnagnagna, évitez de détruire la station. Quand la communication se coupa, elle tourna les talons, retournant dans la soute en attendant l’atterrissage. J'te jure, quel péteux celui-là.

Ironique. Le vaisseau finit par se poser dans le hangar gentiment préparer par Joseph. La blondinette descendit du vaisseau comme une princesse partant à la rencontre de son bas-peuple, son petit sac rose dans le dos, elle maintint une démarche noble jusqu'à la descente. Le hangar ne payait pas de mine, de quoi caler trois vaisseaux au maximum, des caisses, un établi de travail, tout le bon petit kit du mécanicien amateur.

En face, le chasseur fit son apparition, tout équipé, comme les deux femmes. Maxence passa sa langue sur ses dents, le considérant d'un air suffisant avant de dégainer une cigarette. Après ce petit cirque, un drôle de sourire s'afficha, malicieux, en coin, discret.

-Alors ? Prêt à changer l'histoire ? Elle se posa sur une caisse, relevant son poignet pour laisser échapper un hologramme de la station. On a du taf qui nous attend.

Ce qui était sûr, c'était bien que Jogga n'avait pas choisi cette lieutenante au hasard, le profil de Maxence était bien trop particulier pour laisser son doigt se poser dessus en fermant les yeux. Elle n'était pas celle qui présentait sa plus grande dévotion au clan Djiilo, ni celle qui se montrait la plus organisée, mais c'était bien celle qui pouvait se permettre des folies en ayant toujours un coup d'avance sur ses adversaires. Pratique d'avoir un œil affûté dans la galaxie.

La carte en elle-même couvrait la station dans son intégralité. La grande partie des plans n'était pas compliquée à trouver sur l'holonet, il s'agissait d'un endroit public sur lequel monsieur tout le monde pouvait se renseigner... néanmoins, le clan Kossakii avait gardé une autre partie secrète aux yeux du public, une partie servant à leur petit business et à la protection de leur grand chef plus aussi grand qu'avant. Dû à sa structure atypique, la Junkfort étant construite à partir d'autres vaisseaux, les grands corps de la station était lié par d'immenses pont au milieu du vide par lesquels il fallait passer pour naviguer d'un point A à un point B. Pour un œil novice, ce n'était qu'un méli mélo bordélique formant une structure d'acier immonde polluant le paysage spatial, pour Maxence, c'était une prouesse d'ingéniosité teintée d'une certaine folie des grandeurs.

-J'pense que tout l'monde est au courant qu'on est là pour éliminer Asdroga et optionnellement faire péter la station. J'm'occupe de faire sauter ce tas de ferraille spatial, vous, c'est la tête de la grosse limace qu'il va falloir décrocher.

Elle zooma sur le hangar qui les abritait pour l'instant avant de faire décrire tout un chemin en sifflant. La station était immense, ce chemin n'était qu'une mise en bouche.

-Ici, c'est la limite de la zone publique. Avec la perte du territoire Kossakii, Asdroga à fait de la station son p'tit palais perso... du moins, une partie. À partir de là, on nous demandera un passe. ... Un passe qu'on a pas. À l'instant même où on descendra les premiers gardes, tout l'clan Kossakii sera prévenu qu'on est là.

Elle lança un petit regard en coin à Fúm, puis à Joseph. Il ne fallait pas croire qu'avec la perte immense de leur territoire, le clan avait baissé les bras. Les bougres étaient très bien préparés et il s'agissait toujours d'une menace pour l'Empire et, par extension, pour les clans. Limitée, certes, affaiblie, certes, mais une menaces qui a largement su se montrer inventif pour rester en vie jusqu'à maintenant.

-Ils sont encore nombreux dans cette partie d'la station... et bien armé. Elle pointa ensuite une grande salle, en retrait, bien abrité, avec un seul accès utilisable pour une attaque frontale. Asdroga est ici. J'pourrais pas être avec vous pour le dîner en tête à tête, on se sera séparé bien avant. Ici. Une grosse intersection, en somme, qui la diriger droit vers des entrepôts privatisés par le Kadjidic. J'm'occuperai du feu d'artifice. Ça m'a prit du temps d'pigé cette merde architecturale, mais pour la faire courte, la station est faite de plusieurs vieux vaisseaux assemblés les uns avec les autres... évidemment, niveau défauts d'conception, c'est l'exemple parfait, il suffit d'faire péter les bonnes jointures pour que tout parte en couille.

Elle retira la cigarette qui pendait, à moitié consumée au bord de ses lèvres puis envoya tout l'itinéraire à suivre à ses deux équipiers pour éviter qu'ils ne se perdent.

-Quand j'aurais activé ma beauté, commença-t-elle en tapotant son sac, on aura vingt minutes pour se sortir de là. Son regard se tourna vers le chasseur de prime. Des trucs à ajouter ?
Fúm Ellar
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J’l’entends ronchonner alors que je parle. Trop mignonne Maxou. Dès j’dis pas qu’c’est elle la princesse, il faut qu’elle se le dise sinon elle a peur elle l’est pas. Alors que c’est obvious que c’est nous les princesses… L’autre il porte même jamais de diadème. Comment on peut être monarque et jamais porter de couronne, hein ? J’l’adore quand elle fait sa mauvaise tête comme ça et en plus elle fait durer le spectacle, elle l’a mauvaise, Pioupiou elle boude ! On descend d’mon vaisseau, on pète la classe, forcément, l’Doashim déchire, je déchire de ouf, Max avec son armure est ouffissime. En vrai, j’suis derrière les caméras d’sécurité, là, tout de suite, je me fais dessus et je saute par le premier sas que j’croise. En vrai, l’seul truc… Bordel, le seul truc qui me rend folle, c’est ces putains de blaster de merde que j’ai encore d’pendus à la ceinture. C’te truc, j’vous jure, c’est un sketch… Combien de temps que j’attends qu’on me les livre ? Hein ? Alors, Namour a été super, comme toujours, on a passé des heures à regarder plein d’catalogues et tout pour qu’on trouve un truc génial, mah, commmmeee par hasard, la paire que je me trouve et qui me plaît de ouf, qu’est-ce qu’il se passe ? BIM ! Rupture de stock pour des raisons de problème d’approvisionnement pour des conneries de condensateurs j’sais pas quoi parce que soit disant sur la planète qui les produit y a une épidémie d’trucs qui tue les gens… Mais qu’est-ce que j’en ai à foutre, moi ? Comment que je vais tuer des gens si on me livre pas enfin mes putains de blasters de la mort qui tue plus que les trucs de merde que je me trimballe depuis deeesss mmiillliierrs d’années ! AAHHH ! J’suis colère rien que d’y repenser alors, ouais, j’suis en forme pour aller péter des gueules, même si j’dois les finir à coup d’crosse.

Dans le hangar, sur une random caisse, Namour déballe le plan et commence à nous faire faire le tour du propriétaire avec l’objectif final : la limace. C’drôle parce qu’il paraît qu’y a pas si longtemps, elle a déjà failli y passer, la limace. C’genre un bis repetitata pour elle, même si pas pour nous. Et on pourra pas s’y reprendre à deux fois, en plus. Soit on le dégomme, soit tout l’monde sur la station nous dégomme. On peut aussi imaginer une version où on dégomme tout l’monde mais on sort pas assez vite. Ou une version où ils nous dégomme mais qu’ils arrivent pas à arrêter la bombe assez vite. Ou alors… Tellement de possibilités. Et on est là, blablablabla. Et j’ai des blasters tout nuls… Fais chier putain. Je trépigne, je trépigne. J’vous jure j’essaie d’être professionnelle et d’écouter mais là… Pourquoi qu’il faut toujours des heures aux Zhumains pour dire trois fois rien ? Hein ?

« Non, non, promis, il n’a rien à ajouter, sinon, demain on y est encore ! Allez, on y va, on y va, on y va ! Dis ouuuuiii… ! Cool, cool, cool ! C’est parti. » J’suis sûre elle m’a donné le feu vert. Et lui aussi, sûrement. J’l’ai pas regardé, ràf. Tout l’monde me suit. Une certitude absolue. N’empêche que de toute façon j’suis partie alors soit ils me suivent, soit la bagarre elle va être encore plus drôle, là-bas. Une partie publique, qu’elle a dit Namour, puis le sport commence vraiment. Alors je vais dans les couloirs, comme une princesse, m’attendant à ce que la foule s’ouvre comme la mer s’ouvrirait devant… J’en sais rien. Mais quand les gens dégagent pas d’eux-mêmes, j’me fais ma place, et y a bien un ou deux Rodiens qui valsent… C’était une poussette, ça ? Pas grave. On est pressé ! Je suis pressée, au moins.

Cet endroit est ouf. En vrai, c’t’un bordel sans nom, presque aussi organisé que dans ma tête. Les couloirs ont pratiquement aucun sens, les allées ressemblent à des rues, y a des marchands, des gens, des putes, des enfants… On comprend rien. Certains achètent, des néons nous agressent pour nous dire c’qui est proposé. Je sens aussi des restaurants. Et je sens bien d’autres choses. Est-ce que quelqu’un s’est rendu compte qu’il fallait des normes pour filtrer un peu l’air ou bien… Chaque respiration, j’ai l’impression d’me stocker du cancer ici et là dans les poumons. C’est aussi génial que terrifiant ici. Parfois, on croise des gros bras. C’est difficile de savoir qui est qui, c’est trop bigarré et – et c’est franchement pas pratique, faut se l’avouer – les Kossatrucs ont pas eu l’idée d’donner un uniforme ou un dress code à leurs loulous. Alors peut-être qu’ils sont même pas d’la bande, j’en sais rien, ça a l’air… Anarchique. Dans l’bon sens, hein ! Qu’on s’entende, j’vais pas commencer à critiquer l’absence de l’armée ici. Mais y a un truc super pratique avec l’armée, faut que je l’avoue, c’est qu’au moins, c’plus facile de savoir sur qui faut tirer. Là, les méchants, va falloir qu’on comprenne qui c’est en regardant d’abord qui nous tire dessus. M’enfin, y en aura tellement, on va p’t’être être obligés t’tirer dans l’tas et d’vérifier après… J’fais ça, moi, main’nant ? Tirer dans l’tas et vérifier qu’après ? Sur des gens qu’ont peut-être rien d’mandé ? … Pour de vrai, est-ce que tu vas vivre sur la station des fdp de l’espace local si t’as vraiment, vraiment rien à te reprocher, mmh ? Merde… J’vais pas avoir un cas d’conscience main’nant, quand même. C’pas pro’.

J’suis même pas sûre de ce dans quoi j’ai failli marché, au coin d’la rue-couloir. La foule, jusque-là super dense, petit à petit, se fait plus discrète. Clairement, on arrive du côté d’la zone moins publique. Y a clairement une file d’attente et l’fameux point d’passage évoqué par Maxouchoupichouquironchonneparfois. Sérieux, on va pas faire la queue quand même ? Pis bon… Quoi de mieux, pour commencer une invasion, qu’une bonne bagarre dans une file d’attente ? Ni une, ni deux, j’commence à remonter la file, c’est mort, jamais d’la vie j’attends avec ces péquenauds qui puent, en plus. Pas besoin d’faire beaucoup d’pas, je sens venir la main sur mon épaule. « Hey, pétasse, pour qui tu t’prends, tu fais la queue comme… » Bam ! Mon poing dans sa gueule, et c’est parti… Déjà qu’une file d’attente, ça énerve tout l’monde, et ça peut vite partir en vrille même dans une zone civilisée, mais alors sur une station pleine de cinglés, il n’en a pas fallu plus pour que le tout dégénère en bataille générale. De quoi nous offrir l’occasion d’aller taquiner inopinément les gardes, j’imagine… J’imagine qu’après, d’ailleurs, en vrai, j’voulais vraiment commencer directe la bagarre, allez pas croire que j’ai conçu un plan, ce serait vraiment mal me connaître. Oh ? Tiens, c’n’Amour que je viens de voir retourner un Trandoshan comme si c’était une peluche ? Qu’est-ce que j’la trouve belle quand elle se bagarre… « TOUT LE MONDE SE CALME OU ON TIRE ! » Qu’y’en a un qui gueule dans un mégaphone. Les choses sérieuses vont commencer ? Vraiment ? Enfin !
Joseph Vankrayn
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Ralala... Il fallait dire que les beaux jours des Kossakii n'était plus ce qu'ils étaient. Eux qui avaient un "empire" allant de Raxus à Junkfort, n'avaient plus que quelques systèmes entourant celle-ci... Attendant l'épée impériale qui était au-dessus de leur tête prêt à leur tomber dessus pour les finir, et c'étaient sans compter les autres dangers qui les guettaient, que ce soit les autres kajidics hutts ou d'autres organisations criminelles qui voulaient prendre une part du gâteau avant que celui-ci ne soit entièrement dévoré.

C'était à ce demandait ce qu'il fessait encore là lui, alors qu'il tirait une taffe sur la cigarette qu'il avait réussit à gagner dans une partie de sabbak plus tôt, avant de se voir assigner à faire le garde à se point de contrôle. Bha... S'il fallait dire les bons cotés de la chose c'était qu'il était beaucoup mieux payés que d'autres qu'il connaissait eeeet... C'était peut-être bien le seul bon coté. A oui ! Il avait droit à deux fois plus de booze et plus de visite des filles que les autres aussi.

Comme qui disait leur supérieure... " Faut profiter autant que l'on peut, tant que l'on peut ! Pas vrai les gars ! "

Pour sur qu'il avait raison... Le weequay jeta un petit coup d'œil nonchalant vers la longue fille de grognard et connard qui semblait être toujours présent qu'importe l'heure et la journée... Toujours autant de crasse et déchet de la galaxie que la station arrive à attiré malgré sa démise. Certainement que des gars étaient ici pour se faire engager, d'autres pour espérer voir le Boos pour des "accords"... Chose qui n'arrivera pas, car le Boss ne voit personne !

Ouaip !

D'ailleurs c'était à se demander ce qu'il pouvait bien faire dans son nid puant les égouts... Certainement profiter lui-aussi en faisant de ces fêtes qui n'en finissait plus... Tin, si seulement je pouvais prendre la place de c'est bleutards qui se pavanent avec leur gros blaster et armure bleu là...

Le pauvre larbin était donc entrains d'insulter de tout les gros mots qu'il connaissait en hutt c'est "gardes personnels" quand une agitation dans la colonne attira son attention et tous ses camarades qui avaient la malchance d'être de garde ici... C'était quoi ? La cinquième ou sixième bagarre depuis qu'il était en poste ici... Après il pouvait les comprendre, non parce que attendre et faire la queue pendant des heures pour voir des nouveaux arrivés et te passer devant.

Ouai, non, lui aussi il leur aurait flanqué une branlée pour çà. Bon, autant se servir d'eux comme exemple, comme les fois précèdent. Bon... Il chercha du regard... Moins non plutôt choisir au hasard... Humm... Lui... Toi... et...

*Wow... Elle est mignonne la lapine...* Un sourire pervers apparaitra sur son visage *Je lui ferrais bien manger ma carotte tiens...*

Bien entendu, il avait prit tout son temps pour se lever, écraser le reste de mégot qu'il avait dans la bouche sous ses pieds et prendre le blaster paralysant BlasTech CS-33 Firespray dans une main et un mégaphone dans l'autre.

Fallait dire que leur "point de contrôle" n'était rien de plus que quelques tables et chaises, ainsi qu'une petite barrière en métal qu'on pouvait facilement sauter par-dessus sans trop d'effort, le tout servait plus à faire jolie qu'autre chose... Mais au moins la petite passerelle de métal sur lequel il était et qui surplombait le couloir, servait à voir l'énorme chaos devant lui.

Il se mit à tirer au plafond et le bruit d'un tir de blaster immobilisa ceux qui étaient proche du point, sans pour autant arrêter ceux qui plus loin continuait dans leur déchainement d'émotion...

 « TOUT LE MONDE SE CALME OU ON TIRE ! » Cri a-t-il dans le mégaphone qu'il actionna devant sa bouche.

Ce qui calma un peu la tension et immobilisa une grande partie de la masse devant lui... Après tout, ils étaient que trois ici... Il regarda le "beau monde" se relever tandis que d'autre ne le pouvait pas... Il allait encore devoir demander à ce que des nettoyeurs viennent pour rendre tout ça plus présentable et propre... Tch !

  « ON FERME ! Sortes tous de mon couloir ! Vous reviendrez quand vous vous serez calmez ! » Il brandira ensuite le canon de son blaster en pointant trois personnes dans le lot. « Toi ! Toi ! Et toi ! Vous bougez pas ! Vous allez servir d'exemples pour les autres à foutre la merde dans mon couloir ! »

Tout le monde ici connaissait la musique, car ce n'était pas la première fois que ça arrivait... Le couloir allait être vidé, la zone bloqué le temps que des équipes soient envoyés pour récupérer les cadavres et les blessés abandonnés... Et pour les malchanceux qui avaient étaient choisis ? Bha on les revoyaient jamais donc, on pouvait facilement imaginer ce qui leurs arrivaient.

Et puis... Il les avaient pas choisis par hasard aussi... D'abord la lapine... Parait que c'était le petit plaisir de certain, les pseudo-humaines... Quand à la petite blonde ? Bha... C'était toujours mieux d'en avoir deux plutôt qu'une non ? Puis, elle était le deuxième meilleur choix dans tous le reste... Vu qu'il n'y en avait pas d'autre ou trop moche pour capter les yeux du "gérant de couloir"... Quand à l'homme boite-de-conserve ?

Bha il c'était dit que tout son attirail lui irait beaucoup mieux, une fois qu'il l'aurait sortie de sa boite de conserve. Bon il allait devoir faire tourner les filles avec les deux autres et peut-être partagés les armes que l'autres avaient, mais c'était pas chers payés pour tout ce qu'il allait pouvoir avoir gratuitement...

Il fallait dire qu'il s'imaginait déjà ce qu'il allait pouvoir faire pendant les quelques heures de "pauses" qu'il avait ingénieusement trouvé et ne pouvait s'empêcher de saliver en avance... Très explicite dans la manière qu'il avait à regarder la lapine.

« Allez ! Bouger vos gros tas de graisse ! » Dit-il en tirant sur les derniers trainards tandis que ses trois "têtes de gungans" s'avançaient comme trois porcs à l'abattoir et que ses hommes s'avançaient pour les "préparer" à la suite. « ET VOUS ! Laissez vous faire et ça s'passera bien ! »

Il regarda tout cela de manière nonchalant, depuis son poste en hauteur, quand il remarqua un droide astromécano longer le mur et passer le point en dessous de lui en accélérant brutalement.

Il se détourna de l'avant du couloir se mettant à crier sur le droide.

« HEY ! LE TAS DE FERAILLE TU DEGAGES ! HEY ! Fichu droide ! » Voyant que celui-ci ne l'écoutait pas du tout, il allait pour lui tirer dessus quand des bruits de grognement de douleurs et de masse se heurtant le fit se retourner vers ses hommes et le trio de "tête à claque". « Qu'est ce qu ?! » 

ZAP !

Une lumière aveuglante rouge emplit son champ de vision avant qu'un rideau aussi noir que le vide spatial ne s'abatte sur son esprit.

Le corps sans vie s'effondra sur la passerelle et le mégaphone et le fusil tombèrent sur le sol, accompagnant les hommes dudit "Maitre du couloir"... Qui étaient tombés tout aussi rapidement et sous le choc, que leur supérieur.
Maxence Darkan
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Elle était belle, quand elle donnait le premier coup. Et son sourire s'étendit largement sur ses joues, laissant innocemment le poing puissant du Trandoshan. Elle roula, sur le sol, reprenant le momentum du bout des paumes pour se relever sur l'instant et écraser son tibia puissant dans les côtes d'un pauvre bougre qui passait là. Esquivant nonchalamment quelques coups de poings qu'elle renvoya sans hésiter à des personnes qui s'en écroulèrent de suite, elle secoua la tête pour marcher d'un pas décidé en direction de son agresseur qui avait vite changé de cible. Quand il étala le Zabrak qui l'avait pointé de son couteau, il découvrit juste derrière une petite blondinette au regard sanguinaire. La dernière chose dont il put se souvenir, c'était la sensation des épaules de l'humaine sur son corps quand il fut projeté au sol avant de perdre connaissance.

Le mégaphone. Vintage. Subtil. Les Kossakii manquaient-ils à ce point d'argent ? Ou n'avaient-ils donc vraiment plus de quoi avoir honte ?

Elle leva les mains en l'air. Une drôle de sensation parcourut son corps. Comme un début de quelque chose. Un peu frustrant. Ses jambes s'actionnèrent et elle marchait doucement en direction du garde. Maxence pencha légèrement la tête sur le côté en l'écoutant. Elle comptait. Elle comptait les fois où elle avait tiré dans la gorge des gens. Puis elle compta le nombre de secondes durant lesquels ils restaient en vie. Et pour finir, elle calcula la moyenne, pas d'écart type, ni d'ajustement de droite, juste la moyenne. Sept secondes.

Le tir s'abattit droit dans le visage de capitaine mégaphone. Les bras de la mercenaire, rapide comme la foudre, dégainèrent ses blasters et, la seconde d'après, ses blasters fumant retournèrent dans leur holster respectif, laissant les cadavres des deux autres gardes qui surveillaient la porte. Elle se pencha pour attraper une carte d'accès. La porte s'ouvrit. Deux nouveaux gardes. Armes levées. Maxence sauta sur l'un deux, faisant en sorte de le désarmer tout en restant planquer derrière son bouclier humain, lorsque son coude s'écrasa dans son visage, plaçant ses mains à chaque extrémité de son bras pour lui briser d'un coup de genou, elle admira sa bien aimée éclater le second garde.

-Tu sais qu't'es magnifique quand tu t'bats comme ça ?

Et en parlant de craquer, elle venait de briser la nuque de sa victime sans même la regarder. Joseph arrivant à son tour, le trio fut réuni pour commencer les festivités. Maxence les regarda à tour de rôle et la marche dans la partie Kossakii de la station put enfin réellement commencer. La mercenaire savait pertinemment qu'ils n'avaient que peu de temps avant de voir les renforts arriver. En marchant, Maxence dégaina une nouvelle cigarette qu'elle porta à ses lèvres. La flamme du zippo éclaira son visage suspicieux.

-C'est bizarre, nan ?...

Fit-elle en arrivant le hall vide dans lequel ils venaient d'entrer. Endroit qui semblait pourtant rempli de vie normalement. De nombreux stands, tous fermés, des tables, des chaises, un bar, encore ouvert, mais vide, dont les néons éclairaient grandement les dix mètres alentours. Il restait encore une odeur de bêtes, des hommes et des femmes devaient courir dans toute la pièce d'habitude, eux et leur hygiène douteuse qui emplissait l'endroit. En fasse, il y avait deux grands couloirs principaux, un à droite, un à gauche. Pour l'instant, c'était celui de gauche qu'ils devaient prendre. Au-dessus, un second étage, des passerelles passant le long des murs, dirigeant vers des bureaux et d'autres couloirs moins important. Il était possible des les atteindre par un escalier en colimaçon dans un coin de la pièce. L'index et le majeur de la blondinette, maintenant sa cigarette, pointa la pièce d'un petit geste circulèrent, franchement pas convaincue.

-J'm'attendais à une truc... je sais pas, plus... Avant de pouvoir terminer sa phrase, le vacarme des armes se chargeant retentit, suivi d'une branlée de Kossakii, sortant d'un peu partout : des devantures fermées, désormais ouvertes, du bar, des passerelles, pour directement mettre en joug le trio. Ouais, voilà, j'voyais plus un truc dans c'genre là. Elle jeta donc sa clope à peine entamée en soupirant. Bon, j'prends ceux de dr... ouais, nan, la flemme, on y va à l'inspi.

Une Céréenne s'approcha, mégaphone en main, pour se prendre directement une balle dans le cœur. Pas le temps de jouer avec les paroles, la blondinette venait tout juste de se chauffer et elle était prête à tout faire péter. Après l'entraînement, le vrai combat. Supportée par son exoarmure, elle se mit à courir à une vitesse hallucinante en direction de la première ligne de Kossakii. Si elle n'arrivait pas à esquiver tous les tirs dans sa direction, son bouclier palier à ce manque de réactivité et, très vite, elle fit un bond au-dessus de la foule, les armes dans les paumes, crachant leur laser pour semer un champ de mort. Retombant sur un homme, une arme lui tira dans la tête, l'autre, menaçant la foule de ses lasers, étalait ses opposants, sans vie.

Rangeant un blaster pour attraper sa dague, elle roula tant bien que mal, ralentie par son sac, atterrissant aux pieds d'une personne pour lui couper les tendons d'Achilles. Elle rayonnait, lorsqu'elle se battait, un large sourire se dessinait toujours sur ses joues, son corps, rougit par l'excitation, se tordre aux rythmes de ses coups, de ses tirs.

Une balle de Verpine vint abattre un homme à la vibrolame qui tentait de la surprendre par derrière et, comme si elle avait prévu ce sauvetage de la part de Joseph, la mercenaire n'en prit pas compte, continuant son massacre. Alors que les ennemis se faisaient toujours aussi nombreux, elle glissa sous les jambes d'un Wookie pour éviter la foule qu'elle avait ameutée, rejoignant sa bien aimée en combat. Sa dague s'enfonça dans une gorge qui l'éclaboussa. Se ruant sur Fúm, son bras armé de l'arme blanche s'enroula autour de sa nuque, torse contre torse, élançant sa partenaire dans une valse sanguinaire. Et lors d'un moment de pause où leur regard s'échangèrent, elle la balaya, leur évitant chacun un tir, laissant tomber ses armes, elle saisit le talon de la Lepi par le dessous. Sa force monstrueuse, soutenue par la technologie qui lui affinait les courbes, lui permis de propulser avec une efficacité remarquable sa Belle, dans les airs, pour lui permettre d'atteindre la passerelle supérieure, séparant leur amour, l'espace d'un instant, pour semer la mort.
Fúm Ellar
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Bordel ! C’est quoi c’délire ? On est là, on s’amuse, ça commence la bagarre, et l’autre avec son gueulophone il vient il arrête tout ? Et r’garde-le, avec sa vieille gueule de trouduc, là… J’ai même pas besoin d’mes antennes de la Force pour savoir c’qu’il voudrait m’faire ce tocard, comme s’il avait la moindre chance. C’est fou, comme les blaireaux qui s’occupent de c’genre de p’tit truc, ils s’imaginent être des dieux, direct, alors que personne n’en a rien foutre. On appelle ça l’ivresse du pouvoir, qu’il paraît. Moi, j’préfère voir ça comme la preuve, s’il en fallait une, qu’ont sera vachement mieux sans eux dans la galaxie.

ZAP !


Ouais, ça c’est ma Namour à moi ! On peut de nouveau s’amuser ! Bim, bam, boum, elle vole, comme un ange, et elle multiplie les pains ! Paraît qu’c’est un vrai attribut divin ça… J’en sais rien, en tout cas, c’ma déesse à moi quand elle fait ça. Et j’vole à côté d’elle. Deux anges en fait. Mieux qu’ceux d’Iego, juré ! Alors qu’elle vient d’péter les dents du premier garde, le tranchant de ma main vient d’écraser la trachée du second et vu l’craque que j’ai senti, y a zéro doute sur son avenir dans la surveillance des points d’accès.

« C’est bizarre, nan ? … – Ouais… Soit ils préparent un truc, soit ils sont carrément plus à la déch’ qu’on pensait, nan ? En vrai, on va s’faire chier s’ils réagissent pas. » Oreilles de la déception, on voit pas ma tête avec ma super armure, mais on aura compris mon humeur. Heureusement, on fait pas beaucoup d’chemin avant qu’ça reparte en sucette, et ça, c’est beau ! Les pour-parler sont vite expédiés, les mots d’Namour frappe en plein cœur, et c’est reparti pour son show. Avant qu’le p’tit pote qui nous accompagne s’éloigne, j’lui tape sur l’épaule et lui demande gentiment : Dis, copain, j’vois qu’t’utilises pas ton flingue, vu qu’t’as déjà ton gros fusil, y a moyen tu m’le prêtes ? TTeeeeuuuppllaaaaîîît ? HHHaaann ! J’ai même pas besoin de supplier : il continue de saucer d’une main avec son gros fusil et m’envoie son pistolet de la mort de l’autre. Il me le prête ! Ttrrroopp bien ! Enfin ! Un vrai putain de blaster de ouf trop cool ! J’l’ai en main, j’sens déjà qu’c’est pas du tout l’genre dont j’ai l’habitude, lourd… les gars, vas y avoir du recul, moi j’vous l’dis. Si j’pouvais faire hurler du gros son avec des méga enceintes… Bordel ! J’pars en courant, dans le sillage de Namour, et tout ce qu’elle n’a pas dégommer, j’m’en occuper. Le bordel est tellement lourd que pour trois tirs de mon p’tit pioupiou d’merde, j’peux en caler qu’un de l’autre mais bon sang ! Quel tir ! J’gicle à la gueule des méchants comme un Rancor sous pilule bleue.

C’est tellement bordel… Nos boucliers étant plutôt quali’, les meuchants comprennent qu’le corps-à-corps est pas forcément une mauvaise idée. Enfin, ils le comprennent… Cinq minutes, après, Namour et moi, on s’met à valser, à tabasser, à égorger, à dépecer du wookie comme si c’était des p’tits chats inoffensifs et là… J’sais même pas vous donner l’tableau en entier, trop d’trucs qui s’passent en même temps, c’est d’l’instinct, d’la réaction, du millimètre, du sang, des larmes, des veuves, des orphelins, des tonnes de gens vengés aussi. On m’aide à éviter un tir, on me présente un putain de trampoline humain et, tout sourire en lui hurlant que je l’aime, j’me laisse envoyer en l’air par Maximaxou.

Par venu sur la passerelle, mon armure, sur le métal, fait sonne comme un gros gong qui veut dire que c’est fini. Forcément, de là-haut, les gars ont pas vraiment prévu de devoir se retrousser les manches, ils pensaient pouvoir se contenter d’faire cracher leurs jouets dans tous les sens, sans trop réfléchir. Faut que je mange l’écart qui nous sépare, petit bond, course, flip, floup, tir dans le bouclier, c’est sportif putain ! J’adore. Inexorablement, j’avance. Je vois bien qu’ils arrivent pas à gérer, qu’j’ai comme un p’tit temps d’avance sur eux. Bientôt, j’ai atteint la ligne de défense et j’commence à botter des culs. Y en a qui passent par-dessus la passerelle, des culs, d’autres qui s’contentent de mourir sur place. Et puis y a l’dernier, qui, pour le coup, m’surprend quand il se plante en activant sa p’tite fragounette. Forcément, la passerelle apprécie pas, ça se casse la gueule, et dans un bordel sans nom, j’me retrouve à roulebouler, morte de rire, l’étage en-dessous, sans plus savoir où sont le plafond et le sol. Si seulement ça pouvait être drôle comme ça à chaque fois !
Joseph Vankrayn
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Le point de contrôle qu'ils avaient neutralisés continuaient dans un couloir qui finissait dans une grande place qui semblait clairement servir de lieu de vie et de repos des multiples travailleurs du clan.

Non parce que avoir des bras armées c'étaient bien, mais encore fallait-il que ceux-ci avaient de quoi manger, boire et dormir dans un confort tout relatif et une proximité qui l'était beaucoup moins. Surtout qu'ils avaient particulièrement fait en sorte dans l'agencement des salles qu'ils devaient passer forcément par celle-ci. Mettant ainsi indirectement entre le hutt et de possible attaquant ses larbins et leur logement.

D'ailleurs en parlant d'eux...

Comme si une alarme silencieuse venait de s'activer et d'annoncer leur présence, une tripotée d'alien en tout genre se découvrit de leur cachette et se mire à braquer le trio qui était à l'entré de la salle. Sur la passerelle métallique qui traversait la pièce en sa largeur, sortant de derrière une caisse se tenait une femme avec elle aussi un hautparleur dans sa main. Comme quoi semblerait qu'ici les personnes en charge avaient tous des haut-parleurs... Peut-être qu'a force de se faire crier dessus les autres étaient devenu à demi-sourd d'où leur utilisation ?

En tout cas... Elle avait même pas eu le temps de prononcer un mot qu'elle se fit ravaler la langue par un tir bien placé de Max qui tua dans l'œuf toute tentative de "négociation" avec eux... La négociation étant bien entendu rien de plus qu'une proposition pour avoir grâce d'une mort rapide et indolore sans aucun doute...

Autant dire que le reste n'apprécia que peu la chose et se mit à répliquer tournant la pièce et les meubles et objet en un champ de bataille grotesque et meurtrier. D'ailleurs, les deux donzelles menaient la charge et c'étaient jetés dans la mêlée avec une fureur et violence qui rivalisé de concurrence entre elle... Comme si elle semblait jouer et se défier dans des actions toujours plus violente et sanglante, non sans une bonne part de coordination et symbiose.
Surtout pour le poussé-jeté Avec une jolie pirouette en plus de la part de la lapine...

Et lui dans tout ça ?
Hooo... Rien de bien flamboyant ou impressionnant comparé au deux autres non monsieur...
Joseph avait pour sa part retourné une table en acier et renversé les plats encore à demi-mangés avant de couvrir ses deux drôles de dames et d'empêcher tout membres du khajidic de les planter dans leur angle mort.

Faut dire qu'avec son arme quasiment silencieux, le vacarme ambient entre les cries, les hurlements de douleurs et les tirs blaster qui fusaient... Il passait presque inaperçu à décoller des têtes entre deux couverts... Enfin presque...

Max c'était jeté dans la mêlée avec ceux au rez-de-chaussée, Fum en avait fait de même avec ceux à l'étage et Joseph quand à lui tenait en respect ceux qui venait en renfort des deux couloirs.


" Ruug'la ! Trouve moi un moyen de me fermer le couloir ! "
" Bouubibu ? "
" Non celui de droite ! "
" Oooww... "
" Je te couvre ! "
" Aaaaouuuuwww ! "

Ruug'la quand à lui c'était caché dans un renforcement de mur dès que le premier blaster avait montré le bout de son canon... Après tout, il n'aurait servit à rien d'autre que de servir de cible d'entrainement s'il était resté à découvert...

Ce qu'il fit en roulant et traversant la salle, certains tirs lui frôlant la surface métallique de sa carapace tandis que Joseph lâchait une rapide rafale en vidant complétement son chargeur. La puissance de son fusil permettait à ses projectiles de traversaient les couverts des pauvres criminelles comme du papier mâchée.

Obligeant ceux-ci à se reculer d'autant plus ou à trouver quelque chose de beaucoup plus épais à se mettre entre eux et le tireur mortelle... Sans oublié les deux folles, dont la deuxièmes étaient revenu avec une partie de la passerelle effondré en pleine crise de rire... Rendant la scène encore plus apocalyptique...

Après tout qui était assez sain d'esprit pour rigoler après une explosion de grenade qui aurait très bien pu créer une brèche dans la coque et tous les tuer sur le coup ?

Heureusement pour l'astro droide... La couverture de Joseph, l'explosion surprise et l'effondrement de la passerelle avec une lapie en folie qui rigolait et Max qui continuait de casser des gueules étaient une accumulation de facteur qui lui permirent de traverser sans encombre la salle pour se brancher à une console contre un mur...


Les résultats de ses manipulations ne se firent visible qu'après quelques minutes où quelques alarmes sonores et des lumières rouges se mirent en route avant que le couloir de droite ne se mettent tout d'un coup à se fermer avec des panneaux de sécurités que l'on aurait bien vu en action lors d'une quelconque brèche dans la coque.

Autant dire que le pauvre qui se trouvait à l'entré de la pièce les bras tendus les avaient perdus dans le panneaux métalliques lui tomba dessus.

Privé d'une partie des renforts, les deux furies s'allièrent pour tuer et mettre hors d'état de nuire les quelques survivants qui étaient encore entrains de lutter tandis que Joseph continuait de les couvrir et abattait tout ceux qui montrait le bout de leur nez depuis le couloir de gauche.

Couloir qui était vide une fois la salle entièrement jonché de cadavre ou personne mortellement blessé entrains d'agoniser. L'air était emplit de l'odeur acre des décharges blasters mêlés à celui lourd du sang entrains de coagulé...

Nul doute que ceux qui étaient dans le couloir c'était replié après avoir constaté l'impasse dans lequel ils étaient... Certainement entrains de préparer une grosse surprise au vu de ce que venait de capter Ruugl'a via les systèmes qu'il avait piraté...

D'après lui, une redistribution de la puissance électrique avait était effectué, la raison ? Il n'avait pas pu le découvrir... Cela n'augurait néanmoins rien de bon, d'autant plus que le déclenchement des systèmes de survie en cas de brèche ne durerait qu'un certains temps avant que ceux-ci ne trouve le moyen de franchir le sas.

Soit en la découpant à coup de cutter à fusion, soit en réinitialisant le système qu'il avait déclenché....

Ils allaient devoir accélérer le rythme s'ils voulaient pouvoir espérer sortir de là vivant !

Demande Staff:
Maxence Darkan
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Et le dernier homme s'écroula à ses pieds. Les Kossakii n'avait plus grand chose pour lequel se battre à part un trône de ferraille en train de s'écrouler. Cette attaque, celle du trio, ils l'attendaient, peut-être pas aussi direct, et surtout, aussi spécialisée avec seulement trois assaillants, mais ils l'attendaient depuis longtemps. Elle jouait sur le moral, elle les rongeait, désormais, la fin approchait, il fallait boucher les brèches ou abandonner le navire.

Fúm se trouvait juste devant toujours en un seul morceau tandis que la blondinette se pencha sur son flan ou une entaille avait posé son nid. Courir au milieu de la mêlée pour tuer tout le monde, ça laissait des traces, mais elle n'en prit pas compte, ça ne semblait pas profond et du moment qu'elle ne perdait pas son sang à profusion, alors tout allait bien. La voix de droite bloquée, ils passèrent par celle de gauche, comme prévu. Cependant, la mercenaire s'attendait à une arrivée de renfort par leur route. Le Cartel avait-il compris ? Qu'il s'agissait de sa fin ? Asdroga était-il en train de plier bagages pour prendre au plus vite le prochain vaisseau direction nulle part ?

Les couloirs se ressemblaient tous, Maxence était déjà allée dans la Junkfort, pas à cet endroit, mais elle y était déjà allée, seuls les plans l'éclairer dans cet environnement aussi familier que nouveau. Le trio arriva à un croisement, c'était là que Maxence quittait le groupe pour faire cavalière seule, le temps de poser la bombe.

Elle bifurqua sur la droite. Son regard se tourna vers la lapine et un petit sourire se mit à éclaircir son visage sur lequel séchait le sang de ses ennemis. Avant qu'elle ne puisse lui dire une disquette de tombeuse, une porte se ferma entre les deux. Cette fermeture surprise n'avait rien de normal. Elle fit volte face en direction du couloir et comprit instantanément. Son corps entier se fléchit, puis elle bondit pour se donner de l'élan. Un élan inimaginable pour une simple non sensitive. Derrière elle, une nouvelle porte se ferma. Puis une autre. Ses pas résonnèrent dans sa tête. À plus de trente kilomètres par heure en course simple, elle dépassait la réactivité de la sécurité.

Le bout de couloir apparut. En surprise finale, des gardes. Cinq, peut-être dix d'entre eux. Au lieu de freiner, elle accéléra. Trente-cinq. Presque quarante kilomètres heure. Les Kossakii se mirent à trembler des genoux alors que leurs index et tentacules commencèrent à marteler la gâchette. Encaissant les tirs dans son bouclier, Maxence se projeta en avant, dégainant une grenade. Son genou se leva, s'écrasant dans la mâchoire d'une femme, mâchoire qui se brisa, s'enfonçant ensuite dans son crâne pour faire de ses orbites une bouillie sanguinolente. Cinq mètres plus loin, la Djiilo atterrit en roués-boulés sur dix mètres de plus.

Quand les défenseurs se retournèrent dans sa direction, une grenade armée roulait tranquillement à leurs pieds. Les gens cool ne regardent jamais les explosions. Maxence se releva, l'explosion emporta la portée de petits soldats Kossakii.

-Ma Belle. Fit-elle en reprenant sa route, communicant via son bracelet. Si jamais t'as l'occasion d'récupérer les vidéos d'sécurité, fais-le, j'm'impressionne tellement qu'j'ai envie d'me faire l'amour des fois.

Elle continua son chemin, tout droit, toujours tout droit. Une porte. Elle l'ouvrit. Une vingtaine d'hommes et de femmes, alignés les uns derrière les autres, barricadés à l'aide de sorte de boucliers portatifs qu'ils avaient fixé au sol. Elle ferma la porte. Définitivement une mauvaise idée. Il fallait que son bouclier se repose un peu avant de se lancer dans un tel assaut, seule. De l'autre côté, un petit groupe venait de se détacher pour aller ouvrir la porte. La mercenaire tira dans le cadrant d'ouverture avant de se tourner en direction d'une salle de maintenance sur le côté. À l'intérieur, des balais, des seaux, des outils, le nécessaire pour se cacher quand on porte une exoarmure et un sac rose flashy.

Quand les Kossakii réussirent à ouvrir la porte, l'un d'entre eux se tourna instinctivement vers le placard des techniciens de surface. Et en voyant qu'il n'y avait rien à l'intérieur, s'en alla.

Au-dessus, dans un conduit, Maxence reprit sa respiration, le sac d'explosif serré contre son torse. Elle commença une avancée à quatre patte dans la même direction, simplement, par dessus le danger.

-Vous m'recevez ? J'vais p't'être avoir une peu d'retard sur la livraison du pa... wops !

Son corps passa à travers le conduit pour s'écraser plus bas. Soixante-dix kilos de muscles, une vingtaine de kilos d'armure, plus près de dix de bombe... c'était un peu trop pour les conduits de cette station ferraille. Elle venait de tomber droit derrière les lignes ennemis et tous les regards se tournaient lentement vers la gamine qui se relevait en grognant comme une grand-mère au réveil.

-Pause... Pause. Une seconde. Putain d'sa mère... mon épaule... sainte pétasse de conduit... ma tendre épaule... pfiou. Ses mains se mirent disparaître avec la vitesse, la Djiilo venait d'ors et déjà de dégainer ses armes. Ok, maintenant, on peut y' aller.

-Darkan ? Elle haussa un sourcil, un homme, tremblant, la pointait du doigt. Max Darkan ?

-On s'connait ?

-Nan, mais j'aurais préféré qu'ce soit pas l'cas. Il balaya ses alliés de ses yeux effrayés, semant indirectement le trouble parmi les siens. Désolé les gars, j'démissionne, j'veux sûrement pas mourir aujourd'hui.

Il jeta son arme avant de reculer doucement, sans qu'aucun ne le retienne. La blondinette afficha un petit sourire mesquin, soufflant une mèche rebelle hors de son visage, une telle reconnaissance, ça avait de quoi la toucher. Un simple haussement d'épaules lui échappa.

-Personne vous empêche de faire comme lui. Nan ? Personne d'autre ?
Fúm Ellar
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Roulade, roulade, rire, roulade, stop. J’me retrouve sur le dos, à regarder des néons, j’ai un peu le tournis, j’ai mal à une jambe et j’constate que sans l’armure, j’aurais certainement perdu un fémur dans sa rencontre avec un parpaing. J’ai quand même bien fait d’la mettre celle-là. Je dégage la pierre, et bam, p’tit saut trop classe pour revenir à la perpendiculaire du sol. Je balaye l’horizon du regard – il est pas bien loin l’horizon vu qu’on est dans un couloir – et je constate qu’on a fini l’échauffement. Un peu vite quand même. « Encore, encore ! On commençait juste à s’amuser ! Rraaaahhh… Bon… » Déçue, j’m’élance à la suite du p’tit cul d’Maximaxou, puisqu’apparemment on peut pas attendre que toute la base nous tombe dessus ici. J’réfléchis pas à où on va du coup, j’me contente de suivre. D’façon, j’ai aucune idée de ce qu’on fait, c’est tous les mêmes couloirs partout, la même odeur pas terrible, heureusement mon casque filtre pas mal, les mêmes éclairages dégueux, la même ambiance de « les gars, c’est la dech’ ». Le seul truc qui manque, en fait, ce sont des gens pour essayer de nous ralentir. C’bizarre. On s’regarde, on s’dit des yeux qu’c’est bizarre mais on continue. D’façon, vu qu’ils ont pas l’air décidé à v’nir, faut bien qu’on y aille.

Alors que je suis en train de me demander combien il a payé le super jouet qu’il m’a prêté Jo’ l’Rigolo et si j’peux avoir le même en plus joli, on arrive enfin au moment où on doit s’séparer. J’suis un peu jalouse, en vrai, qu’Namour elle puisse aller s’amuser comme ça toute seule alors que moi j’peux pas… C’nul. M’enfin, en même temps, j’sais aussi qu’tu m’laisses cinq minutes toute seule dans ce dédale et j’suis déjà paumée, alors bon. Finalement j’suis plus jalouse, j’suis juste vénère d’être aussi conne. C’pour ça qu’on m’confie pas les trucs importants et juste la bagarre. Mah peut-être ça va changer, avec mon nouveau travail, non ? Bah oui… C’pour ça que j’apprends tout ces trucs, pour pouvoir m’amuser toute seule aussi après et faire la championne.

Dong !

C’était le bruit de ma main qui heurte le métal du porte plutôt que les fesses de Max. La porte a failli m’couper un orteil en se refermant, merde… J’aurais dû l’sentir venir, ça, pourtant. Pourquoi ? Mah, c’est elle aussi, qui m’fait des r’gards et tout… Bon ! En tous les cas, elle est plus là, et clairement, enfin, en face, ça réagit. J’me retourne, j’tape la pose, son gun bien en évidence, et j’annonce. « C’est parti pour la chasse à la limace, Jojo’ ! » Il voit qu’une partie d’mon sourire, à travers mon masque, mais le regard de prédatrice que j’ai, là, il le voit en entier. Faut pas qu’on s’laisse mener, c’est à nous d’imposer l’tempo. J’m’élance dans la voie principale. C’pas compliqué, ils se disent qu’on n’est plus que deux, que l’boulevard est grand, l’but c’est d’nous submerger sous l’nombre. On n’a pas fait cinquante mètres qu’on fait déjà face à une première barricade et aussitôt, en face, ça arrose. Et qui est-ce que je vois d’un coup filer droit comme une fusée en mode yolo ? Mmmhhh ?! L’bâtard, non seulement il a des flingues de guedins, mais en plus, il a un putain de jetpack ! Bordel, ça se fait pas ! C’est moi la princesse qui fait des entrées de spectaculaire normalement ? Comment qu’il me vole la vedette ! Enfoiré !

N’empêche que du coup, tout l’monde le regarde et ça commence déjà à paniquer sec, vu qu’en plus, il sème par-ci par-là des graines de plasma dans l’terreau fertile qu’est la gueule des gens. J’en profite pour me mettre à courir à mon tour, tout gun dehors, et j’pioupioute un max la partie d’la barricade qu’a l’air le plus en PLS. J’tape un bond par-dessus, j’kick le seul encore debout, sa nuque m’dit bonjour d’un crac sonore et j’continue d’courir. C’est la débandade de partout, mais c’est évident, c’était qu’le premier obstacle, et j’espère de tout cœur que le prochain s’ra plus solide encore et surtout que Jojo’ l’aura plus d’essence parce qu’il est hors de question qu’tout l’monde se souvienne de lui et pas d’moi…

On achève les derniers larrons, ils nous ont envoyé pour la première vague que des trouducs, et on reprend notre course. Encore une fois, j’trouve les couloirs super trop vide et là, pour l’coup qu’y’a plus l’petit cul d’Maxou pour m’divertir, d’un coup, j’le sens. J’ai tout juste le temps d’attraper la main de Jojo’ pour le retenir, je guette, à droite, à gauche, y a un truc. « Deux secondes, copains, c’pas normal. C’est là qu’y’a un genre de rat énorme dégueux qui sort d’une coursive, certainement effrayé par l’bordel qu’on a fait en courant, et qui veut traverser l’couloir devant nous pour aller faire sa vie de rat dégueux en face. Une, deux, trois, quatre mètres et… PPPFFOOUUIIITTT ! Il se prend une décharge dans la gueule le bordel ! C’est à se demander comment il n’a pas explosé. Okay… Bon… Je sais pas toi, mais moi, mon bouclier est pas capable d’encaisser les chatouilles d’un plancher électrique de cet intensité. Des idées pour traverser ça, chouchou ? »

Qu’est-ce que ça m’énerve quand les gens ils trichent comme ça…
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Comme quoi les survivants du combat précédent avaient fait une barricade improvisé pour tenté de nous retenir dans le couloir, utilisant le terrain à leur avantage... Ce n'était pas bête et ça aurait pu marcher... S'ils avaient du faire affaire à quelqu'un d'autre.

Mais malheureusement, il n'y avait là rien qu'une petite charge au réacteur dorsal ne pouvait résoudre. Profitant de l'effet de choc j'ai réussi à raccourcir la distance et à changer le contexte du combat et les forcer à du corps-à-corps. Les distrayants assez pour que la lapine tape un sprint sans trop se faire tirer dessus et vienne m'aider à finir les personnes encore en états de combattre.

En tout cas, c'était bien vu de sa part d'avoir repéré que quelque chose cloché et le piège... C'était donc ça la cause du transfert d'énergie, c'était pour les pièges... Nul doute que d'autres devaient s'aligner tout le long du chemin mais quand au type, ça allait bien nous ralentir et c'était justement la pire chose qui pouvait nous arriver.

Quand à sa question...


" Je pourrais te prendre et m'envoler avec toi, mais je préférerais économiser mes réserves... " *Il finira d'examiner le couloir* " Semblerait que ça ne sois que sur le sol, suffit juste de ne pas y marcher dessus... " *Il pouvait presque l'entendre dire avec son regard "Dha ! Logique ! Avant de parler à Ruug'la sur leur fréquence radio.* " Vode, on est devant un couloir piégé tu peux le désactivé ? Quoi ? Bon... Et il te faudrait combien de temps ? Hmm... trop long, tu peux faire quoi d'autre ? Franchement c'est tout ? Oui je sais que tu n'as pas de réel programme de piratage... Non... oui... " *Il jeta un regard exacerbé vers la lapine.* " Bon d'accord, mais après la mission... Donc tu pourrais faire... Oui ! Bha voilà ! "

Ce fut donc après cet échange des plus bizarres pour une personne extérieures... Qui voyait un homme plus qu'armé et équipé semblait se prendre la tête avec quelqu'un à travers sa radio... Que celui-ci se tourna vers sa camarade...

"  Prépare toi à t'envoler Fumette... " *Il venait à peine de finir sa phrase que les lumières du couloirs s'éteignirent brièvement avant de se rallumer et de s'envoler lentement ne touchant plus sol.* " La gravitée artificielle à été désactivé dans le couloir, mais ça durera pas... " *Il activera ses bottes aimantés et l'attrapera par la taille, pour ne pas qu'elle s'envole trop loin.* " ... alors faut faire vite lapin. "

La prenant dans ses mains par la taille, il visera vers une poutre d'acier qui traversait tout le long du couloir avant de la "lancer" doucement vers celui-ci, avant de désactiver ses bottes et s'élancer à son tour.

Ils étaient à la moitié du couloir quand tout à coup des tirs de blaster leur arrivèrent dans le dos et passèrent non loin d'eux. Se tournant sur lui-même en lévitation, Joseph aperçu un groupe dépenaillé courir branle-bas de combat, tirant au jugé sur leur position avant de s'empêtrer et se heurter entre eux et les parois quand ils entrèrent dans la zone 0G... Dont un particulièrement malchanceux qui "atterrit" sur le sol et se prit une décharge qui le tua sur le coup.


" Avance ! Je te couvre ! "

Tournant sur lui-même et fessant face à l'ennemie en gardant sa position de "planche" en l'air, il se mit à riposter en tirant d'abord sur ceux qui semblait le plus adroit et agile dans ce genre d'environnement... Laissant par exemple, le gamorréen qui battait des membres, tournant sur lui-même en plein milieu du couloir intacte, car il gênait plus ses camarades que le duo.

Nul doute que si quelqu'un regardait le combat en apesanteur dans ce couloir avec les corps qui s'envolaient dans toutes les directions, les tirs qui semblaient tout aussi chaotique et le piège qui s'allumait de temps en temps dès qu'un malheureux ou un détritus ou objet quelconque enclenchait celui-ci...

Cela devait être un spectacle des plus impressionnants.
Maxence Darkan
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À gauche, il avait de grosses gouttes qui coulaient le long de sa tempe. À droite, elle caressait nerveusement la crosse de son fusil en balayant ses compagnons du regard, espérant quelque chose de leur part. Devant, elle hésitait à donner l'assaut, mais derrière, la grosse balourde qui fronçait les sourcils, elle et son énorme masse dans le dos, elle n'attendait que ça. Maxence passa sa langue sur ses dents, ses épaules affaissées, elle avait ses deux armes pointées vers le bas, un centre de gravité très rapproché du sol, elle ne donnait qu'une impression : qu'elle allait bondir à n'importe quel instant. Le silence s'installa, la blondinette sentait l'hésitation prendre le cœur de chacun d'entre eux, certains devaient la reconnaître, d'autres s’imprégnaient de la peur.

Une mèche rebelle coula de derrière son oreille pour s'étaler sur son visage, terminant sa course au-dessus de son œil. Elle sourit. Ils froncèrent les sourcils. Ses lèvres, s'élevèrent, laissant un filet d'air passer, elle souffla les cheveux hors de son visage et sa silhouette toute entière disparut de son point original. Propulsée, elle sprintait, les armes tendues, les tirs s'échangèrent. Son corps se tordait, encore et encore, au rythme des gâchettes de ses adversaires, elle se pencha sur la droite, son pied s'appuya sur le mur, puis le second. L'instant d'après, elle venait de se jeter au-dessus des Kossakii, ses blasters pointés vers le bas, alignant les têtes avec une terrifiante simplicité.

En atterrissant, elle roula sur elle-même, esquivant une masse. Elle se redressa, tira dans deux hommes qui rechargeaient. Elle tourna autour de la grosse balourde. Rangeant une arme, elle dégaina sa dague, l'enfonça dans les côtes d'un homme, un endroit bien particulier, qui força tout son corps à se raidir de douleur. La masse faucha son visage. Maxence, elle, venait de glisser au milieu de tout le monde. Sa lame coupa des tendons, son blaster ouvrit des crânes. Elle continuait se même petit cirque, éviter la masse, tuer ses opposants, éviter la masse, tuer ses opposants, encore et encore. Si bien qu'elle termina son spectacle d'esquive, collant une balle dans la tête d'une femme à bout portant avant de se prendre finalement la masse de plein fouet. Projetée plusieurs mètres plus loin.

Elle avait une force monstrueuse. Maxence lutta pour récupérer son souffle, observant la colosse lui courir dessus. Elle roula. La masse s'écrasa sur le sol. Elle tourna le manche. Derrière la masse se trouver un petit réacteur qui propulsa l'arme à une vitesse hallucinante. Frôlant la frimousse de la blondinette, elle venait de récupérer ses forces en un shot d'adrénaline, dressant son corps sur ses mains pour terminer sur ses pieds. Elle lui tira dessus, à de multiples reprise, mais, sous la protection d'un bouclier, son adversaire ne faillit pas, balayant ses armes, l'attrapant par la gorge, elle souleva son corps à bout de bras.

L'index et le majeur de la Djiilo caressèrent la chaire de la colosse, glissant sur son poignet pour s'arrêter à un point spécifique et crisper tout son bras, la forçant à ouvrir la main pour la relâcher. Maxence lui fondit dessus. Ses poings, comme des marteaux, s'écrasèrent dans les côtes. Elle pencha la tête pour esquiver un crocher, contre-attaqua avec un coup à la nuque, puis la gorge. Retournée de talon dans la mâchoire. Stoppant une frappe visiblement épuiser de la femme, elle enfonça son pied dans son genou pour la faire tomber dessus. Passant derrière elle, ses mains entourèrent sa tête. Les deux femmes se mirent à grogner alors que, performant une tension opposée. Maxence cria. Elle prit le dessus. La colosse lâcha prise et, en un instant, sa nuque fut brisée.

-Ça... fit-elle, reprenant son souffle en bousculant ses cheveux éparpillés sur son visage. Ça c'est fait.

Douleur au flanc, quelques coups par ci par là, un bouclier complètement HS et une bombe dangereusement instable dans le dos, elle n'avait plus beaucoup de chemin avant d'arriver. Elle se demandait comment Joseph et Fúm se débrouillaient dans leur coin, non pas qu'elle ne les pensait pas capable de foutre en l'air l'opposition, juste qu'elle se demandait comment ces deux là interagissaient. Alors qu'elle était déjà presque arrivée à destination, la porte de l'entrepôt dans lequel elle allait pouvoir poser la bombe, attendre que les deux zigoto accomplissent leur mission, et mettre le compte à rebours à quinze petites minutes avant de taper son meilleur sprint... en parlant de sprint. Un fracas. Un vacarme de pas. Une porte ouverte. Derrière, un amas, informe, de chair, compacte, hétéroclite, hurlante, armes en main, le reste du Kadjidic. Il était là pour l'empêcher. Ils étaient là, courant, roulant, cognant les murs, dans sa direction. Maxence écarquilla les yeux avant de se retourner et courir le plus vite possible. Elle rentra violemment dans la porte et, sans en prendre compte, ouvrit la porte, s'enfonçant dans l'entrepôt. Elle tira dans l'interrupteur de la porte pour lui faire gagner du temps. Les coups, les chocs, on hurlait des insultes de l'autre côté de la porte. Reprenant sa respiration entre ses dents, elle s'attela armer la bombe, lançant une communication en direction de ses deux équipiers.

-Hey, mes p'tits bichons d'amour, j'suis arrivée à destination, mais j'ai comme qui dirait quelques potes qui veulent s'inviter à la fête... j'crois que j'pourrais pas faire demi-tour. J'vais devoir me trouver une autre sortie. Dites-moi qu'vous y êtes presque.
Fúm Ellar
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J’sais pas c’qui m’agace le plus, j’vous jure… Le fait qu’il me prenne pour une neuneue en m’disant qu’pour éviter un piège suffit d’pas coller son cul d’dans ou lorsqu’il se met à m’donner des surnoms nuls ou lorsqu’il devient carrément spéciste ! Nah mais oh ! On va où, là ?! « Tu m’appelles encore une fois lapin et c’ta tête que je ramène en trophée à notre patron ! Nah mais oh ! On va où, là ? C’quoi cette façon d’parler aux gens ? C’pas parce qu’on dégomme des gens qu’on doit oublier l’respect, hein, monsieur ! Et même que… » Là, c’est l’moment où il me lance, ce con, genre j’sais pas gérer le vol plané et j’ai besoin de lui. Qu’est-ce qu’il ferait pas les gens pour m’tripoter ! Bordel… M’enfin, aussitôt, en vrai, j’suis d’jà ailleurs. Faut j’vous avoue un truc. Vous l’dites à personne, mais y a vraiment un truc que je trouvais trop cool chez les Jedis et que j’ai vraiment kiffé très fort. Bon… Faut dire que ça arrivait pas souvent, souvent non plus hein, faut pas exagérer, c’était même plutôt carrément rare ; mais vraiment, qu’est-ce que j’ai aimé les entraînement à lapesanteur… Cette sensation de guedin d’être libre, libre, libre… J’arrive à la poutre, je ne m’y attarde pas, j’ai déjà pirouetté pour me présenter correctement et repartir.

Dans ma tête, j’ai déjà les cordes, les vents et les cymbales qui me jouent un ballet, rien que pour moi, que je fredonne alors que je vais, ici et là, de mur en plafond, de plafond en… ah non, pas le sol où on finit grillé. De plafond en mur du coup, encore, puis de mur en mur puis… Oh ! La belle rouge… Oh ! Le joli tir vert… Mais… ! Ils sont là, merde ! J’étais ailleurs, moi ! D’un coup de rein expert, je me retourne pour voir les copains arriver, et j’commence à sourire. Piou, piou, piou ! Le gros jouet que m’a prêté Jojo’ m’sert autant d’arme que de propulseur, c’qui est à la fois très drôle mais aussi un peu chiant parce que du coup, j’dois chaque fois m’débrouiller pour pas partir en rotation tout partout, ou du moins, j’dois maîtriser absolument cette rotation pour continuer à tirer efficacement. Qu’est-ce que ça donne, du coup ? Bah… Une Loupie. C’t’à dire une Lepie-Toupie qui, dans un ballet aérien d’une grâce infinie, rotate dans tous les sens en tirant, tirant, tirant, tout en parvenant bon gré, mal gré – j’sais pas si y a un rapport avec les cailloux – de réussir à maintenir sa course loin du voltage.

Le bordel est formidable, vraiment, et j’peux pas m’empêcher d’m’amuser encore une fois, très très fort. Y a même un con qu’essaye de nous envoyer une grenade, sauf que Jojo’ lui tire dans la tête, et du coup il peut pas lancer sa grenade qui continue de flotter là, et du coup y a un de ses copains qui voit ça qu’essaie de nager vers elle, sauf que ça marche pas comme ça lapesanteur, et BOUM ! V’là qu’y a des gens qui partent dans tous les sens, soufflés par l’explosion, à des vitesses toutes différentes, et ça se vautre sur le plafond, le sol-plaque-de-cuisson et les murs et… Merde, il arrive vite, quand même, ce con ! L’gros Gamorréen, là, il savait pas bouger son gros cul tout seul, mais propulsé par le souffle, voilà qu’il arrive vers moi, qu’il a compris qu’il arrivait vers moi, et qu’il est prêt à la bagarre. Bon… Collision, trois, deux, un… Bagarre, bagarre, bagarre.

« Mais lâche-moi espèce de gros dégueux ! PUTAIN ! TU M’ENERVES ! » Bon, ça ressemble à rien, en vrai, là, comme bagarre. En vrai, il est trop costaud, et c’est d’la triche, c’juste parce que ces putains de gros cochons ils sont vraiment, vraiment très musclés même s’ils sont incroyablement cons. J’ai beau essayé d’me dépêtrer d’sa poigne, y a pas moyen, et plus je bouge, et plus c’est n’importe quoi et là, le vrai souci, c’est qu’le p’tit fils de son père le trouduc, il est en train d’serrer la gorge, un peu, beaucoup, passionnément… AARGH.

Bam.
DDDDDZZZZTTTTTTTTT

AAAAAAAHHHHHHH MON DIEU J’AI MAL MAMAN ENFOIRE ARRÊTEZ BBWAAHH !

Le premier bruit, c’était le bruit de moi et Cochon qu’on tombe sur le sol. Le concert de cri d’bébés derrière, c’est les copains de Cochon qui, pour la plupart, étaient encore au-dessus du piège au moment de la chute. Autant vous dire, que là, l’odeur, même les filtres de mon armure arrive pas à la gérer. Ça pue sa race la chair brûlée. N’empêche que moi, même avec moins d’oxygène, j’suis plus preste que Cochon, et que quand il me relâche deux secondes, le temps d’la chute, ma main, elle est partie trouver une dague et la dague, elle a trouvé sa jugulaire.

J’me retrouve sur le dos, avec du sang de Cochon qui m’tombe sur la visière, j’vois plus rien, j’dois le pousser, il glisse, je glisse, c’est compliqué d’me dépêtrer mais j’y arrive et finalement, le gros tas s’effondre sur le côté et termine de se gargariser sans moi. J’me relève, poisseuse de ouf, les oreilles pleines de sang, et forcément… « Putain mais c’est dégueux ! Juré, ça s’fait pas ! Merde ! Et il m’a fait trop mal à la gorge en plus, c’connard, là ! Putain… – Hey, mes p'tits bichons d'amour, j'suis arrivée à destination, mais j'ai comme qui dirait quelques potes qui veulent s'inviter à la fête... j'crois que j'pourrais pas faire demi-tour. J'vais devoir me trouver une autre sortie. Dites-moi qu'vous y êtes presque. – Namour, putain ! J’suis pleine de sang de cochon ! C’est trop dégueux… On y est moyen presque, mais je pue ! Je pue de ouf ! Merde… Même qu’on a passé, j’pense, le principal piège, qui nous reste juste les détails, prendre d’assaut la salle principale tout ça, mais merde, comment j’peux avoir la classe si j’pue comme ça ? Mon armure ! J’avais préparé de ouf mon armure ! Namour… Les gens, ils respectent rien ! » Et tandis que je lui raconte tous mes malheurs, je reprends la progression, avec le camarade Jojo’, vers le dernier round de notre bagarre dantesque.
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Disons que cela faisait longtemps que Joseph avait participé à un combat en 0G, mais il avait tout l'équipement et les outils pour rendre cela beaucoup plus simple pour lui... Botte aimantée, réacteur dorsal, son grappin brassard et son agilité endurci lui donnait amplement toute la mobilité nécessaire pour combattre dans ce tunnel qui c'était transformer en ballet mortel.

Il était surpris par la ténacité ou férocité des membres du khajilits qui n'avaient pas peur d'utiliser des explosifs dans de telles circonstance. Déjà qu'ils risquaient de briser la carlingue et d'ouvrir la zone au vide spatial, le fait qu'il n'y ait plus de gravité artificielle rendait l'explosion de celle-ci d'autant plus mortelle et dangereuse... transformant tous détritus ou morceaux d'objets prient dans l'onde de choc d'explosion en missiles mortelle agrandissant son danger au passage.

 Que dire de plus ? Le fait que les systèmes de sécurité ont réussit leur procédure n'était pas pour déplaire au mandalorien qui avait pu observer certains de leurs poursuivants, les plus malchanceux, à finir sur la grille à barbecue tandis que le reste ne pouvait que leur lancer des insultes et dernières décharges de blaster avant que le duo ne disparaisse de leur vue au détour d'un couloir.

Tandis que la lepi continuait de faire sa princesse avec son communicateur en main, Joseph était entrains de se faire guider par Ruug'la, qui lui-même faisait de son mieux pour ralentir les renforts qui étaient sur leur trace. Le duo ne croisa d'ailleurs que quelques trainards qui succombèrent rapidement à leur assaut acharné, ne touchant pas à ceux qui c'étaient cachés ne voulant pas perdre de temps avec des combats inutiles... Après tout, ils n'étaient ici que pour la tête de la limace et personne d'autre... et ils étaient déjà très serrés sur leur timing.

Leur route, des plus linéaires, les amena enfin à leur destination finale. La salle était grande et séparée en plusieurs sections bien distinctes sur plusieurs niveaux dont l'emplacement principale et le plus voyant étaient une grande estrade surélevée d'où l'on pouvait certainement voir et être vu de toute la salle. Celle-ci était richement décorée de meuble et pièce en tous genres clairement d'une valeur inestimable pour celle qui était pendue sur les murs dont les symboles et bannières qui étaient pendus ne laissaient aucun doute quand à l'identité de la personne qui y résidait...

La haut... Sur l'estrade, le haut de son corps gras et visqueux penché en avant comme s'il examinait curieusement deux bestioles de foires exotiques qui auraient piqué un instant sa curiosité. On ne pouvait lire aucune peur, seulement une lueur de malice et cruauté imbibant chaque fibre de son être. Asdroga Kossakii dans toute sa lourdeur et sa graisse était entrains de grignoter quelque chose sans pour autant les quitter des yeux...

Hoo... il n'était pas seul, l'entourant tel un rempart sur l'estrade et devant celui-ci se tenait un premier rempart de droïdes de sécurité comblé par la garde nikto personnelle du hutt. Pendant un temps il n'y avait dans la salle que le bruit, dégoutant si l'on puit dire, de la mastication du hutt qui se termina par un rot magistrale avant que celui-ci ne daigne enfin à parler.


" Jee neu bu gainlei yinba doth wata... Tee, coo banba uba? Bu Dejsadii mo bu Besadii? " *Il se détourna du duo, comme désintéressé d'eux.* " Fa wohot tee ukawa, Jee hatkocanh banba mee kouieiiua bata bai yoieu hoohah bu wankee. Bu bo da bu Kossakii, pionpoe kouwahkeu, bancaie dopyetka an nah chateua pacwahh. " *Il prit un nouveau amuse gueule avant de faire un mouvement las de la main vers le duo.* " Killee hoohah! "

Sous son ordre, les droides qui avaient gardés les canons de leur blaster braqué sur les assaillants se mirent à faire feux avec les gardes niktos, le reste armé de vibrolame et hache se jetèrent sur Fum et Joseph pour les engagés dans un mortel ballet au corps à corps...

Tout cela sous les yeux emplit de haine et les bruits de mastication du hutt qui semblaient regarder tout cela comme simple animation qui n'avaient lieux que pour le distraire.
Maxence Darkan
Maxence Darkan
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-Alors... on accorde l'injecteur de Nitro à la pile d'Hélium 2... c'était plus facile avec le tuto holotube. Occupée ! Cria-t-elle, agacée de tout se tambourinage à la porte alors qu'elle travaillait avec précision. Les gens sont trop pressés d'nos jours.

C'était la merde. Elle n'allait pas se mentir. Si la bombe était aussi instable, c'était bien parce qu'elle avait fabriqué quelque chose qu'elle n'avait jamais vraiment fabriqué auparavant. On parlait de faire sauter une station entière. Alors oui, ce n'était pas tout à fait une gargantuesque explosion qui était prévue, mais une suffisamment puissante pour créer une réaction en chaîne menant à la destruction de la station. Ce qu'elle avait devant elle, emballée dans un magnifique sac à dos pour petite fille qu'elle aurait sûrement adorée avoir durant son enfance abusive, c'était littéralement un prototype, une pensée, une idée, sortie d'un imaginaire dangereusement autodestructeur et narcissique, suffisamment pour emporter tout le monde sur un coup d'ego un peu trop poussé.

Ses petits regards en coin s'enchaînaient sur la porte. Elle avait peur qu'ils finissent par la défoncer.... elle manquait de temps pour actionner Bijou. Derrière elle, l'entrepôt. D'énormes étagères, qui décrédibilisaient par elles-mêmes le mot « étagère », parsemées de caisses en tout genre, certaines d'entre elles, n'ayant pas la place pour être entreposées sur les étagères, étaient simplement empilées les unes sur les autres. Au fond, à droite, comme à gauche, des portes, il ne leur faudrait pas beaucoup de temps pour la contourner... si ce n'était pas déjà fait à l'instant où elle y réfléchissait.

Attrapant son sac d'une main, elle fondit sur les caisses, bondissant sur l'une, puis sur l'autre, elle agrippa une étagère avant de se percher au sommet avant de, sans prévenir, tirer sur chacune des lumières de la salle depuis son perchoir. La salle entière était plongée dans le noir... du moins, à l'exception de quelques lumières, dans les coins, trop dur à atteindre, la pénombre était suffisante pour déboussoler. Assise en tailleur, à ne rien voir, elle tripatouillait désormais son instable bombe sans repère visuel. Au moins, l'aillant construit, elle savait ce qu'elle touchait. Les portes s'ouvrirent. Maxence, sur son château de métal, resta calme, continuant sa besogne. Plus bas, les Kossakii se gueulaient des ordres, allumant leurs lampes torches, pointant dans tous les sens, ils la cherchaient. Gardant un calme olympien, elle termina son travail, se dressant ensuite sur ses jambes, elle leva une main au plafond pour attraper un tuyaux, elle souleva le sac pour le caler discrètement à l'abri des regards.

Craquant son cou, elle jeta un œil en contre bas. Ils étaient mignons, à la chercher. Dégainant une grenade, la mercenaire la lança, derrière d'autres étagères. Le bruit attirèrent l'attention et, quatre secondes plus tard, une détonation fit trembler la salle. Le vacarme attira les tirs. La première étagère fut propulsée sur la seconde, qui s'écroula sur la troisième, puis sur la quatrième. Au moment où le tour de celle de Maxence arriva, elle avait déjà sauté pour s'écraser lourdement sur l'un de ses adversaires, lui brisant les vertèbres sur le coup. Ses armes prirent un relais soudain, étalant les hommes et femmes aux alentours, elle profita de la confusion ambiante, des personnes en train de se faire écraser, de la pénombre et des blessés par l'explosion qui criaient à la mort pour courir entre eux. Soit, étourdis, ils ne comprirent pas, soit, quand ils comprirent, ils n'osèrent pas tirer par peur de tirer sur l'un de leurs compères.

Les moyens déployés pour l'arrêter étaient à peine imaginable. Au moment de sortir de l'entrepôt, des hommes l'attendaient, armes levées. Prenant appui sur le mur, elle bondit au-dessus d'eux, mais, en plein air, un tir de fusil à dispersion laser brisa son bouclier, laissant retomber une Maxence sonnée derrière. Sa dernière grenade avait roulé entre les Kossakii. Le bip distinctif laissa ses adversaires hurler une dernière fois avant de finir en bouillie, bouillie qui éclaboussa la mercenaire.

En se levant, la blondinette tituba. Mais, en levant les yeux, au fond du couloir, ils arrivaient, encore. Les dents serrées, le regard de braise, elle laissa tomber son corps en avant et lorsqu'elle fut suffisamment proche du sol, son pied gauche la rattrapa pour la lancer à plusieurs kilomètres heure en une seconde. Son élan fut si grand, sa vitesse si folle, qu'elle dut planter ses talons contre le sol pour freiner, une dizaine de mètres avant le croisement désiré. Une chasse à la femme.

-Eos ! Carte ! J'suis paumée !

Par chance, en considérant son emplacement, elle n'était pas loin d'un raccord parfait pour retrouver le duo, après leur besogne. Entre deux souffles, elle communiqua avec ses équipiers.

-Vous avez vingt minutes !... Au-delà d'ça... reprise de souffle, big bada- hmpf...!

Coup de la corde à linge. Tour sur elle-même. Glissade. Roulés-boulés. C'était un mastodonte, et si Maxence ne sut de quelle espèce appartenait, cet homme dont la plupart des membres avaient été remplacés par des prothèses, il s'agissait d'un Rattataki largement augmenté. Les chances de battre ce monstre qui, à vu d'œil, faisait deux mètres pour peut-être plus de deux-cent kilos, étaient faibles. C'était un combat qui, s'il était mené jusqu'à la victoire, ne lui permettrait pas d'en réchapper en un seul morceau.

Elle jeta son corps en arrière, parce que la fuite restait toujours une solution. Mais malheureusement, les jambes du Rattataki se mirent à vibrer, suivi de son corps et en une seconde, il l'avait déjà rattrapé, la punissant d'un crochet violent dans la mâchoire qui la propulsa contre le mur. Son nez pissait le sang, le monde semblait de dédoubler. Elle n'eut que le temps de redresser sa mâchoire avant de se faire prendre par le col, soulevée un bon mètre au-dessus du sol.

Le premier échange de regard n'était pas des plus sentimentaux. Il respirait fort. De nombreuses prothèses très invasives parcouraient son visage. Sur son cou, un port, de quoi brancher quelque chose. En ricanant, la gueule en miette, elle était en train de se demander quel genre de truc il était possible de télécharger dans sa tête.

-L'intrue. Doit. Mourir.

Sa voix n'avait plus grand chose d'organique. Aucun doute que ce type ne contrôlait plus ses mouvements depuis longtemps.

-Ch... charmant. On s'fait la bise ?

Il la jeta comme un vulgaire sac de patate. Roulant sur elle-même, la mercenaire venait d'esquiver un pied avec l'intention de l'écraser. Ses paumes la propulsèrent sur ses jambes. L'adrénaline parcourait désormais ses artères à toute vitesse. Elle leva ses armes. Il lui fondit dessus. Tournant autour, elle reçut un énorme coup dans les côtes. Gardant son calme, elle tira dans le panneau de commande de la porte pour la fermer et empêcher ses poursuivants d'interférer. Il était si rapide que les balles semblaient passer à travers lui. Maxence, excédée, rangea ses armes et entama un combat au corps à corps. Les coups étaient d'une violence inouïe et la blondinette les encaissait moins que son adversaire. Un coup dans le plexus. Une contre attaque dans le ventre. Un renvoie dans les côtes. Elle le balaya, écrasant son tibia dans les siens, il s'écroula, elle lui tomba dessus. Attrapant son bras, elle le bouscula sur le côté et, d'une prise, lui brisa, exposant autant de boulot que de sang. Passant sa main sur son poignet, elle étira un câble tout droit sorti de son bracelet pour l'enfoncer dans le cou du mastodonte. Le combat était fini. Il s'était figé. Eos avait pris le contrôle de ce qu'il restait de son cerveau.

Maxence resta figée au-dessus de lui quelques secondes, à bout de souffle, les côtes en miettes, la respiration sifflante, le visage démoli. Sa tête tournait. Son cœur était en train d'exploser. Ses poumons suivaient à peine le rythme. L'exo-armure qu'elle portait poussait son corps à des capacités qu'il ne pouvait pas suivre.

***

Les Kossakii forcèrent finalement la porte que la blonde avait fermée. Elle ne pouvait pas se trouver loin. Fusils dans tous les sens, regards fugitifs, tous se stoppèrent net en voyant ce qu'il se trouvait au milieu du couloir. Le mastodonte Rattataki, à genoux, semblait réciter avec exactitude tous les gémissements d'une orgie tout droit sortie de l'holoporn.
Fúm Ellar
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Fúm Ellar aka Pink Poppy – #E9CBE8
Maxence Darkan – #FF6600
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HHhaaannn… ! J’y crois pas ! Comment qu’elle me snobe, Namour, alors que j’suis en train de vivre ma pire vie ! … C’tellement pas juste. Personne ne m’aime. La vie c’est d’la merde. Putain… J’avance, toute colère, en essayant tant bien que mal de me débarrasser du sang de Gamorréen que j’ai partout. Autant dire que c’est un échec assez retentissant et que j’étale plus qu’autre chose. Déjà, j’ai pas aimé l’idée qu’on se sépare, mais en plus, j’finis par ressembler à plus rien. J’ai définitivement décidé là main’nant de donner à cette mission la note de : çapuegraveducul/20.

J’ai envie que ça se termine vite, du coup, parce que ça m’amuse plus du tout. Galope, galope, galope dans le lllooonngg couloir de l’ennui. Bam, la porte s’ouvre, méga grande salle, gros cliché du Hutt perché là-haut qui baragouine des conneries qui font certainement marrer que lui vu qu’il est entouré que de droïdes et les droïdes, je le sais d’autant plus que je vis avec Lazu tous les jours de ma vie ou presque, ils ont genre zéro capacité à rire. Du coup, mon degré d’exaspération monte encore d’un cran et j’ai re-décidé d’en finir le plus vite possible. Au moment où il lève la main, j’ai mes antennes qui m’avertissent que c’est l’moment d’bouger. Grand bond gracieux de déesse de la mort qui s’élance dans les airs… MAIS QUI PUE L’COCHON MORT PUTAIN !

J’utilise le mobilier comme couvert, d’façon il est d’un mauvais goût tout à fait Hutt, et j’essaie de bondir sitôt qu’i’a un semblant d’accalmie. Forcément, c’est un semblant, semblant et mon bouclier prend des décharges en passant mais pour l’instant y a rien d’trop alarmant. On va pas s’mentir, l’principal souci, c’est quand même qu’ils sont boucoup boucoup, et nous on est boucoup que deux. Dans une configuration où ils sont plus haut et armés pour dézinguer de loin, la seule possibilité c’est d’réussir, petit a, à séparer les tirs parce que sinon c’est la pluie de l’enfer, petit b, à s’approcher suffisamment pour qu’ils se retrouvent gêner les uns par les z’autres. Bouing, bouin, petits bons. Merde… J’viens d’glisser et d’me rétamer la gueule sur une table basse. Je roule boule derrière un fauteuil en insultant l’autre fils de Gamoréen de tous les noms. J’sais pas dans quel enfer il est parti, mais j’le maudis dix fois encore pour qu’il y remeurt et retombe dans pire encore. Mieux ! Que je le rejoigne pour lui faire bouffer ses grands morts toute l’éternité.

Faute de mieux, j’attrape des coussins qui traînent là, et j’essaie d’éponger. Vous imaginez la scène ? Genre ? Hyper épique de la lapine, planquée derrière un canapé style « j’ai trop d’argent j’vous l’montre mais j’ai aucun goût » qui se ressuie les oreilles, les pieds, les mains, l’armure avec des coussins à glands pendant qu’une pléthore de droïdes tueurs l’arrose de plasma ? … L’épique à son summum. Bon… J’ai réussi à limiter la c(r)asse, on va pouvoir repartir sur des bases moins instables. Méga bond ! Nouveau couvert.

« Jojo’, on finit vite, j’en ai marre ! Donc, arrête de te gratter les boules et sors moi des gros trucs qui font boom dans leur gueule !

– Et un boomstick pour la dame. Un ! » Han ! Enfin, on me parle crade… Oooohhhh la belle rouge ! J’ai des étoiles pleins les yeux. Moi j’ai pas de quoi faire un gros boom… J’ai que mes supers poings musclés et mes couteaux, mais sur des droïdes bon… C’pas ouf… Et mes blasters c’est de la… MAIS NAN ! J’ai le super pistolet de Jojo’ ! Hhaann… Que ça va être drôle ! De bond en bond, j’arrive à m’approcher et au passage, un p’tit piou par-ci, un p’tit piou par-là ! C’est fantastique d’avoir des armes qui fonctionnent ! Enfin, une arme. L’autre, elle est surtout là pour déstabiliser, j’suis même pas sûre qu’elle transperce ne serait-ce que la première couche de blindage de ces saloperies-là… En vrai, quelle idée de se protéger avec des droïdes, c’trop triste. On sent l’gars fauché qu’a plus les moyens de se payer des gardes du corps digne de ce nom.

J’finis par débarouler sur la dernière plate-forme, au milieu d’la moitié d’droïdes qu’m’ont pris pour cible. Je saute, je tape, je saute, je tape. Ils sont ni assez agiles, ni assez intelligents, ni assez pas sur une plate-forme trop étroite pour avoir la mobilité nécessaire à éviter la tornade que je… AAAAIIIEEEUUHHH ! Enfoiré ! C’est quoi cette façon de taper sur les gens ! C’est l’autre connasse de Nikto qui vient d’s’inviter en tsum stum dans ma danse ! Nah mais ces quoi ces manières !

Les droïdes comprennent que ça devient trop compliqué pour eux de tirer sans dézinguer la cheffe de la bagarre, alors ils se détournent gentiment pour doubler l’effort sur Jojo’. Moi, j’me retrouve en face d’une combattante que je devine immédiatement exceptionnelle : j’l’ai pas senti venir, c’est déjà un truc de ouf. Mentalement, je réhausse la note de la mission qui passe d’un « çapueducul » à un « meh » sur vingt. Y a moyen que ça devienne enfin intéressant. Alors qu’on commence à jouer et à roulebouler pour se maîtriser l’une l’autre, un truc que j’ai vraiment pas vu venir, c’est la grosse limace qui d’un coup se met à voler, non sans avoir, au décollage, balancer un genre d’onde chelou de répulsion qui nous fait tous valdinguer, droïde compris. En fait, le grand méchant qui faisait genre qu’il se bougerait pas le cul de la fête, il est sur un genre de méga truc volant technologique de ouf qui commence déjà à tirer partout. Ma note continue de grimper…
Joseph Vankrayn
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* Tch ! Faudra que je me rappelle qu'il faudra vraiment que je m'achète quelques grenades ! *

Non parce que faire passer une une fusée de détresse comme grenade ça le fait moyen... Bon ! D'accord c'est très brillant et rouge, donc ça gêne d'une certaine manière les photorécepteurs des droides mais on va pas se cacher que c'est mieux de balancer un détonateur thermique ou une grenade IEM que ça...

Bon la bonne note autre que de gêné la vision des droides c'est que Fum semble drôlement apprécier la chose, ça doit être un truc de lepi.

En tout cas pour une fois l'agencement de la salle favorisé Joseph qui pouvait avec son réacteur dorsal profité des multiples niveaux internes de la pièce pour bouger de plateau en plateur et se servir des nombreux piliers dans la pièces qui étaient alignés comme deux rangés de soldat à la parade pour s'y cacher des tirs ennemies. Et disons que des tirs il y en avait à la pelle...

D'ailleurs, il avait tellement jouer à saute mouton avec une nikto qu'elle avait décidé après une énième tentative raté pour le taper dessus, de changer de cible et de s'en prendre à sa camarade... Certainement une stratégie mise en place de leur part car les droides restent qui n'avaient pas étaient neutraliser par le duo se tournèrent vers le mandalorien pour le rafaler à pleine puissance.


" Ruug'la il nous reste combien de temps ? "
" Beep booww ! "
" Bon... Tu aurais une sortie de secours pour nous ? Je pense pas qu'on arrivera au vaisseau à temps... " *Il sortie ça tête de derrière son couvert une fraction de seconde avant de le cacher à nouveau sous l'avalanche de tir qu'il reçu.* " Tch ! Va bientôt falloir que je change de couvert. "
" Bip boow beep bep. "
" Nacelle de secours... D'accord ! Tu nous récupérera avec le vaisseau alors... " *Il se mettra à répliquer pour tenir à distance un droide qui tenter de flanquer sa position.* " Tu n'as qu'a sortir en avance et nous attendre à une bonne distance de la station. "
" Boooow ! " 
" Ouai je sais ! Bha tu te débrouillera comme tu pourras ! Et essaye de pas trop l'abimer au décollage quand même ! Au pire des cas tu désengages les accroches magnétiques et tu te laisse aspirer lors de l'ouverture du sas dans le vide. "
" Bep ! "
" Ouai ouai... " *Il poussa un long soupir.* " Faudrait vraiment que je me trouve un copilote... "

Il venait de finir sa discutions entrecoupé d'échange de tir quand il sentit une secousse dans la salle et vit le décollage d'une plateforme antigrav en dessous du hutt qui se mit à voler dans la pièce. Son rire gras fut entrecoupé de bruit métallique et robotique quand des bras armés se mirent à sortirent des flancs de l'appareil pour faire tomber des rafales de plasmas brulant sur leur position.

La bonne chose était que le lancement de cet appareil avait provoqué un champ de répulsion qui avait envoyé valser les quelques droides de sécurité qui l'entouraient et qui faisaient maintenant de belle cible pour le tireur qu'était Joseph tous étalés par terre. Il en profita donc pour les achever, tout en continuant de faire son gungan en sautant de couvert à couvert au fur et à mesure que les blasters lourds du hutt les détruisaient.

Il avait bien tenté de lui détruire les cellules antigravités de celui-ci mais un bouclier semblait avoir était intégrer à l'appareil, le transformant en mini forteresse volante. Le seul moyen qu'il voyait pour le neutraliser serait de surcharger le bouclier en déployant une énorme force de frappe... Et ce qu'il avait sur lui qui s'y rapprochait le plus était la roquette qu'il transportait sur le dos.


Le problème était qu'il devait visé et verrouiller le hutt sur son appareil avant de tirer et cela prenait plusieurs secondes... Secondes qu'il n'avait actuellement pas à force d'esquiver et voler à travers la salle pour ne pas se faire faucher en deux.

" Fum ! J'aurais besoin de toi pour le distraire quelques secondes ! J'aurais de quoi le faire descendre de son perchoir ! " *Dit-il en esquivant une énième fois de justesse une rafale de plasma qui tracèrent une longue ligne noir sur le mur derrière lui.*

" Bwahaha ! Youkesa hahbaka hee kiuke bapoha ! Bonee wagan jee yoieu mah kon dah uba jee hatkocanh konzasa uba ! " *Du haut de sa plateforme, il semblait s'amuser comme un fou en dirigeant les bras armés d'une main tandis que de l'autre, il n'arrêtait pas de plonger celle-ci dans panier à amuse geule continuant de manger durant le combat.* " Peee che mee pocohou, jee hatkocanh panwa fa nyakoska ! " *Dit-il avec un air pervers en se léchant les babines en dirigeant son regard vers la lepi.*

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Maxence Darkan
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12 minutes avant le big badaboum.

-J'sens plus mon nez... c'est normal de plus sentir son nez ? J'parle toute seule... je crois qu'mon cœur et mon estomac ont échangé d'place.

Et elle avait mal à l'estomac, pour sûr. Et si cette non sensation dans le nez était si spéciale, c'était bien parce qu'elle sentait le reste de son corps à la perfection... dans le sens où elle souffrait le martyr. C'était une manière pour le corps de Maxence de faire abstraction à la non douleur pour concentrer son attention sur les zones du corps fragiles. Un système de défense tout à fait stupide qui n'avait aucun intérêt, en somme, mais qui n'était pas aussi étranger à la blondinette qu'elle ne voulait l'admettre. On appelait aussi ça, la Réponse de Substitution de Souffrance Darkanienne, ou RSSD, pour les intimes. Tout ça pour dire que, étonnement, le nez de Maxence était en très bon état... bon d'accord, disons qu'il était en « pas si mal » état.

10 minutes avant le big badaboum.

Elle s'écroula contre un mur. À ne pas mentir, sans son exoarmure, premièrement, elle ne serait pas dans cet état misérable, en considérant que ce n'était que parce qu'elle avait poussé son corps à de tels extrêmes qu'elle en souffrait, mais aussi que sans, elle ne trouverait sûrement pas la force de se tenir sur ses jambes. Dans un renfort du mur, elle pencha légèrement la tête sur la droite après avoir entendu de nombreux pas. Des renforts, encore, il passait un couloir parallèle au sien, dans la direction supposée où la blondinette s'était enfuie. Visiblement, ils avaient tort. Le QG des Kossakii restait le QG des Kossakii, ce qui était l'une des familles Hutt les plus puissantes de la galaxie mettra toujours un point d'honneur à garder la bonne image... et les moyens mis en place étaient à la hauteur des attentes. Une main contre ses côtes, l'autre tenant un blaster, elle passa son avant-bras contre son front d'où s'écoulait du sang, du sang qui lui tombait dans les yeux.

8 minutes avant le big badaboum.

Elle vagabondait comme une folle dans les couloirs. Son état n'était pas meilleur. Maintenant que l'adrénaline était tombée, ses muscles étaient désormais complètement engourdis, par la douleur, premièrement, par la fatigue, secondement. Glissant son épaule contre le mur des couloir, offrant la vision d'une blonde à la crinière de sang, zombifiée par sa propre force, anesthésiée par la souffrance, elle marmonnait, la folle, elle marmonnait des mots sans sens. En fait si, mais pour comprendre les mots, il fallait revenir sept années en arrière et, entre nous soit dit, nous n'avons pas le temps de vous faire l'explication de quelques mots refaisant surface.

En sortant de la zone protégée par les Kossakii, elle se retrouva dans la foule innocente de la station. Du moins, « innocente », allons dire qu'ils n'avaient tous rien fait pour que la tête tombe et que la ferraille ne se torde. À ne pas dire, ce spectacle étonna quelques badauds qui vinrent à la rencontre de cette drôle de femme. Mais sans leur prêter plus d'attention, elle continua de tordre son corps de manière à marcher, en direction des vaisseaux. Prenant le peu de cervelle qui lui restait, elle communiqua quelques mots à ses partenaires.

-J'vais... j'vais vous chercher moi-même... vous avez plus l'temps. Y' a... une capsule de secours pas loin d'vous... fit-elle alors que la carte s'affichait face à elle, prenez la tête avec vous, j'vous rejoins.

Ce qu'elle ne savait pas, mais qui valait la peine qu'on le relève, c'était bien qu'ils avaient déjà eu l'idée de prendre la capsule de secours.

5 minutes avant le big badaboum.

Elle arriva dans le hangar. La mission était simple. Dire à Lazu de décoller et d'attendre les instructions de Maxence. Prendre le vaisseau de Joseph. Dégager de la station, récupérer ses partenaires à la sortie et admirer le boum de fin de par... et le vaisseau de Joseph venait de s'envoler sans rien demander à personne.

-Hé ! Cria une blondinette aussi épuisée qu'outrée. 'Culé d'ta race, j'suis là ! Putain d'merde ! Lazu !

-Madame Darkan ? Demanda un lapin volant comme si de rien était en ouvrant la porte du cargo. Un problème peut-être ?

-J'ai l'air de pas avoir de problèmes peut-être ? Sarcasme, sarcasme, vieille habitude, tu ne nous manqueras point. Faut qu'je pilote. File-moi les commandes.

-Effectivement, vous faites partie des autorisations de pilotage.

-J'ai une tête à en avoir quelque chose à f...? Pis merde.

Son armure s'ouvrit pour laisser tomber le corps -plus ou moins- organique de la mercenaire sur le sol. Elle se traîna sur le sol, sous le regard circonspect du tas de circuits qui servait de Majordome à sa petite amie. Glissant sur le siège des commandes du vaisseau, le moteur se mit à ronronner. Elle balaya d'une main las Lazu qui tentait de l'aider, faisant rugir le moteur en passant. Comme une balle, le vaisseau de Fúm s'extirpa du hangar.

2 minutes avant le big badaboum.

-Madame Darkan, vous ne semblait pas voler à une vitesse approprier aux vues de votre état si bien physique que mental. Puis-je vous proposer de prendre du repos et me laisser les commandes ?

-Va t'faire enculer.

Sa manière de voler était pour le peu... chaotique. Elle avait frôlé d'un peu près la station... au point de foutre en l'air quelques paraboles et railler la peinture du Doashim. Elle grognait. Ce petit bijou se conduisait tout seul, il était tout simplement délicieux entre les mains. Braquant les commandes d'un coup, le pauvre Majordome robotique s'en retrouva projeté et le vaisseau tomba en piqué -aussi loin que le mot tomber avait un sens dans l'espace- entre les parties de la station, traçant un chemin aux courbes non conventionnelles.

1 minute avant le big badaboum.

-J'suis en position, c'est quand vous voulez. « Quand vous voulez »... nan, pas quand vous voulez. Petit coup d’œil au compte à rebours. Cinquante-deux secondes, c'est c'que j'peux vous offrir.

Affirma-t-elle au duo toujours dans la station. À deux doigts de s'écrouler, elle claqua des doigts en direction des commandes d'amarrage pour enfin laisser Lazu gérer quelque chose. Elle luttait pour ne pas s'évanouir... pas tant qu'elle n'était pas dans les bras de sa bien aimée.
Fúm Ellar
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« HEY ! C’est de la triche d’attraper les oreilles ! J’vais te… » Le reste se perd dans un flot d’injures et de rage absolument débridé. La rage, comme le flot d’injures, hein, tout débridé. Tout. On a roulé partout, avec l’onde qui nous a balayé, et l’autre Niktolope ne m’a même pas laissé le temps de rebondir sur mes pattes qu’elle était déjà sur moi a essayé de m’arracher la tête en se servant de mes oreilles ! Y a tellement des choses qui s’font pas… Les gars, ici, z’ont zéro respect jusqu’au bout, quoi ! Heureusement, j’ai l’pelage encore assez poisseux du sang de cochon pour qu’iel parvienne pas à avoir une prise correcte, et mieux, iel se retrouve aussi avec les mains toute glissante de sang de cochon à moitié séché, dégueux. N’empêche que ça fait super mal, de se faire choper par les oreilles comme ça… Y a que dans les pornos chelous que ça fait du bien et on est putain de pas dans un porno chelou, pour sûr.

Deux roulades plus loin, c’est moi qui me retrouve dessus à enchaîner les patates dans sa face. Heureusement que j’ai les gantelets pour encaisser, mes phalanges risqueraient de céder tellement qu’elle m’a mise en pétard. Mais j’ai l’impression qu’elle a le crâne putain de solide, parce qu’à l’instant, elle m’envoie trois directs dans les côtés, et j’sens un truc que j’aime pas du tout trop, trop. Plutôt que de chercher à arrêter le quatrième, j’me sers de sa puissance pour m’éloigner d’un bond, et à la vitesse de l’éclair, iel se retrouve de nouveau en place. Ah, tiens, iel titube un peu, finalement, les tatanes de Tatie Fúm ont peut-être ébranlé un peu son ciboulot. D’un coup d’œil un peu distrait, je constate que Jojo’ s’en sort presque très bien, si on excepte la limace volante qui le tient en respect. J’suis grave fatiguée, là, et j’sais pas pourquoi, mais mon sixième sens de la Force me dit que ça commence à sentir la fumée. « Bon, ma pupuce, on va s’dire les choses franchement : tout va péter dans pas dix minutes. Genre, vraiment. Donc soit tu sauves tes jolies fesses que j’aime rosser, et tu te barres en nous laissant nous occuper d’ton patron bientôt mort de toute façon, soit j’te tue main’nant, soit tu m’tues – mais en vrai ça arrivera jamais – et en fait tu vas quand même mourir dans l’explosion. Donc… R’garde, si tu calcules bien avec tes doigts, vaut mieux te barrer. » Pupuce me répond avec un simple doigt, et dégaine. J’me laisse tomber, avec cette miraculeuse fraction de secondes que j’arrive presque tout l’temps à bouffer aux gens, et avec mes deux flingues, le super de Jojo’ et le tout poucrave de moi, j’lui mitraille tellement le bide que son bouclier finit par céder dans une gerbe d’étincelles et le reste finit en passoire fumante. Dommage… J’suis sûr qu’on aurait pu finir bonne copine.

« Fum ! J'aurais besoin de toi pour le distraire quelques secondes ! J'aurais de quoi le faire descendre de son perchoir ! – C’est pas Fum, putain ! C’est Fúm ! C’pas si compliqué, putain ! Fúm ! » Claquement de langue énerve, je me relève, tapage de talon énervé, j’ai à peine le temps de jeter les yeux sur l’OLTI – Objet Limaçique Très Identifié – que déjà celui-ci, avec un vieux rire gras dégueux plein d’morceaux des trucs dégueux qu’il mange, me cible et déchaîne l’enfer blaster avec une des tourelles de son bordel. Fuck… J’me jette de nouveau à couvert le temps d’laisser la rafale traverser la pièce, et j’tente un nouvel œil dehors. Jojo’ a repris l’ascendant, même si il arrive pas à passer les boucliers, n’empêche que les tourelles en sortent et qu’le gros doit s’débrouiller pour l’empêcher d’les dégommer. J’en profite pour tenter moi-même deux, trois rafales, histoire de suffisamment le distraire pour qu’il s’intéresse de nouveau à moi. « Hey, grosse vache ! Si t’arrêtais ton cinéma pour venir direct te prendre ta fessée ? C’ta mère qui va avoir honte de voir son fils s’planquer là-haut. Ouais, ouais, ta mère la grosse tchoin, d’ailleurs ! »



Bon… c’est pas glorieux d’insulter les mamans, mais j’essaie d’sauver notre peau, là, j’dégaine tout ce que j’ai. J’sais pas trop si ça fonctionne vraiment, l’coup d’la maman, mais il prend quand même le temps d’m’envoyer à nouveau un p’tit coup d’sauce, juste assez de distraction pour que Jojo’ parvienne à lui-même placer un tir pour niquer, au moins en partie, une tourelle, qui s’retrouve à pendouiller. Le gros s’énerve, là-haut, baragouine encore dans une langue dont je bite rien du tout, j’vois un genre d’ouverture. Petit bond, petit bond, petit bond, course, grand bond, aaallleeezzzzz, patate, élance-toi comme l’aigle pourfendant les cieux ! AH ! C’est bon. J’viens d’réussir à attraper la tourelle pendouillante. Aussitôt les antigrav de l’engin essaie de compenser le nouveau poids qui vient de s’ajouter au bordel, libérant un axe de tir fantastique pour… – Jojo’, c’est le m… »

BOOM

PUTAIN ! L’enfoiré d’fils de ses morts ! Il a tiré avant même que je lui donne la permission de risquer de me tuer ! Bâtard de chauve ! Bon… Vous vous doutez bien qu’à partir de là, moi, j’me souviens d’pas grand-chose et j’reconstitue les événements à partir de ce qu’on m’a raconté. On va donc la faire bref, parce que vu que je suis plus en scène pour briller, qu’est-ce qu’on peut en avoir à foutre ? mmh ? Rien. Exactement.

Donc, je disais, boom, crash de l’OLTI, la limace qui hurle, brûle, tente de se défaire des décombres, paraît que je suis un peu en dessous aussi. Jojo’, fiérot, le flingue, découpe la tête, c’est dégueulasse, encore du sang dégueux sur moi, on me traîne d’une main jusqu’à j’sais pas quoi – un genre de capsule de sauvetage – de l’autre main il embarque une tête flasque de Hutt fraîchement découpée parce qu’on est comme ça, on aime faire dans le morbide. On ferme la porte, pfouit, pan, nous voilà à dériver dans l’espace, big badaboum – parce que oui, j’ai raté la plus grosse explosion de ma vie, parce que ce fils de sac à vin m’a tiré dedans – et là…
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