Darth Calix
Darth Calix
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« Votre voyage d’affaire s’est bien passé Miss Dorn ? »

Darth Calix toisa Fer-Noss-Kah tandis qu’elle refermait la porte du bureau derrière elle. Le tiss’shar arborait ce qui tenait lieu chez son espèce de sourire en coin satisfait. Il prenait un malin plaisir à s’adresser à elle aussi familièrement tout en se sachant parfaitement dans son bon droit. C’était elle-même qui demandait à la poignée de cadres supérieurs de la corporation Messa qui était au courant que Bastet Dorn et Darth Calix étaient une seule et même personne de jouer le jeu. Une bonne partie était trop intimidée et sonnait assez faux mais au moins appliquait les consignes, le reste parvenait à rester parfaitement neutre. Fer-Noss-Kah était le seul qui semblait y prendre un malin plaisir, sans doute parce qu’il était aussi le seul à avoir eu le douteux plaisir de rencontrer Darth Calix elle-même et ces moments de fausses intimité constituaient sa petite vengeance.
Bien que Calix n’appréciait pas du tout le manège du tiss’shar, elle le supportait en sachant très bien qu’il lui suffirait de tirer un peu sur la laisse pour le rappeler à l’ordre s’il devenait trop outrecuidant à son goût. Cette familiarité excessive et déplacée avait en plus l’avantage de faire courir de nombreuses rumeurs parmi les spectateurs ignorants quant aux raisons pour lesquelles la superbe félacatiane se rendait si souvent dans le bureau de l’actionnaire Fer-Noss-Kah, rumeurs qui n’auraient pu être plus éloignées de la réalité et offraient donc une distraction toujours bienvenue.

Elle s’approcha du bureau et lui tendit un disque de données qu’elle sortit de son sac à main. Il le prit et elle s’assit dans l’un des fauteuils en face de l’actionnaire, se laissant aller dans le fauteuil tout en croisant les jambes. Fer-Nos-Kah ne montra aucun intérêt pour le petit spectacle, son regard fixé sur l’écran de l’ordinateur, en train d’afficher les données contenues sur le disque.

« Comme vous le voyez, j’ai pu récupérer de nombreuses informations qui, j’en suis certaine, s’avéreront très utiles pour négocier ces accords commerciaux que vous souhaitez tant.
- En effet, vous nous donnez la main haute dans ce petit jeu. Le conseil d’administration sera ravi de l’apprendre et il va de soi que je ne manquerai pas de souligner l’importance de votre rôle. »

Calix pencha légèrement la tête dans sa direction. Oh elle savait qu’il n’oserait pas ne pas reconnaître l’importance de ce qu’elle avait fait, mais il veillerait surtout à bien souligner que c’était par son biais que le conseil d’administration disposait de l’aide d’une seigneur sith aussi compétente.

« Vous serez sûrement ravie d’apprendre que pendant votre absence j’ai débloqué les fonds pour satisfaire à votre demande de doter l’équipage de votre navette d’un agent capable de s’occuper des tâches administratives, comme vous l’aviez demandé.
- J’espère qu’il apprendra rapidement comment bien se tenir.
- Ne vous en faites pas pour ça, il s’agit d’un droïde secrétaire 8-EP-0. Ils s’adaptent très bien aux demandes de leur maître. Au début je pensais vous débaucher un de nos avocats mais en regardant les logs de sécurité de votre demeure je me suis dis qu’un droïde conviendrait mieux à vos attentes. Seulement trois visites en un an, c’est un tel gâchis d’un si joli et grand appartement, vous devriez en profiter un peu plus. »

Elle feula et Fer-Noss-Kah rajusta, bien inutilement, le col de sa tenue. Elle finit par se calmer et le tiss’shar eut une longue inspiration avant de lui adresser un sourire contrit.

« Un secrétaire ? Vous n’avez rien trouvé de mieux ?
- Le modèle de base est un simple secrétaire mais celui que nous vous fournissons a été amélioré à l’aide d’algorithmes que nous avons pu nous procurer sur les marchés hutt. Il est, disons, particulièrement imaginatif pour remplir tous types de papier administratif de la façon qui vous plaira le plus. Ainsi que tout un tas d’autres compétences qui ne manqueront pas de trouver une utilité au cours de vos voyages, j’en suis sûr.
- Intéressant. Quand me le fournirez-vous ?
- J’ai demandé à ce qu’on le fasse apporter dès qu’on m’a informé de votre arrivée. S’il n’est pas déjà à vous attendre de l’autre côté de cette porte, je crains que quelqu’un ne se retrouve rétrogradé d’un échelon.
- Bien. A moins que vous n’ayez autre chose à m’annoncer, nous en avons terminé. Je vous recontacterai si j’ai besoin de vos services. »

Lorsqu’elle sortit du bureau, il y avait effectivement un droïde humanoïde de couleur bleu qui l’attendait dans l’antichambre, à côté du bureau du secrétaire de Fer-Noss-Kah. La frêle construction de métal s’approcha d’elle et les diodes qui marquaient l’emplacement d’une bouche fictive s’allumèrent au rythme de ses paroles quand il s’adressa à elle.

« Salutations madame, je suis votre nouveau droïde secrétaire 8-EP-0. J’attends vos instructions.
- Suis-moi. »

Elle quitta l’antichambre et s’engagea dans les couloirs de l’immense siège de la corporation Messa, en direction des aires de speeder pour regagner son appartement. Elle entendait le droïde marcher derrière elle de pas robotique. Au bout d’un moment, la voix synthétique se fit de nouveau entendre :

« Cette unité peut prendre en compte davantage d’instructions qu’une simple destination afin de vous servir au mieux.
- Voici une instruction pour toi : ferme-la si ce n’est pas pour dire quelque chose que je t’ai demandé. »

Le reste du trajet se fit dans le silence.



La salle de réception bruissait d’un milliers de bouches et environ deux fois plus de pieds. Bonadan vivait par et pour l’industrie, le bilan annuel du Directoire était donc l’un des événements les plus importants de la planète. C’était là que l’on pouvait voir quelles corporations avaient le mieux sut profiter de l’année écoulé, rediscuter les contrats au long terme et essayer d’influer la future politique économique de l’année à venir. Il était donc vital pour quiconque cherchait à gagner en importance d’y être présent, ne fusse que pour siroter quelques coupes de champagne en ayant l’air savamment ennuyé.
C’était aussi une occasion en or pour tous ceux qui voulaient avoir contrat avec les puissants complexes industriels de la planète et l’on y croisait donc nombre d’étrangers à la planète, dignitaires et militaires impériaux en tête. Encore plus cette année. Car cette année était spéciale : cela faisait presque un an que le Moff Neric – qui était l’hôte de la réception, bien entendu – avait rejeté le Conseil Noir et reconnu Darth Ramken comme Empereur légitime, sous la pression d’une partie du Directoire. Le bilan était donc particulièrement attendu et le bouillonnement politique plus vivace que jamais : la guerre amenait son lot de contrats rompus et de nouvelles opportunités à saisir.

Calix avait toujours le plus grand mal à savoir sur quel pied danser à ce genre de réunions : si Darth Calix voulait devenir un jour la première sith de Bonadan il fallait bien qu’elle apparaisse à ce genre d’occasions mais elle évitait autant que possible de se montrer au grand jour pour maintenir le secret sur ses activités. Elle faisait donc un compromis et assumait l’identité de Bastet, envoyée du seigneur Calix pour la représenter à cet événement. Tout le monde n’était pas dupe, mais cela brouillait suffisamment les pistes pour ne pas la gêner dans le reste de ses opérations. Elle venait d’échanger quelques mots avec un humain, un autre sith d’importance avec qui elle partageait la surveillance du Directoire pour le compte de Darth Ramken, qu’elle soupçonnait justement d’en savoir plus long qu’elle lui ai révélé mais il n’avait pas eu la témérité ou l’inconscience de lui faire savoir ici.
Elle rejoignit Fer-Noss-Kah et Fyra Obdris tendit qu’ils finissaient une discussion avec un trio de commerciaux, deux humains et une tiss’shar.

« Je ne comprends pas pourquoi vous offrez de tels avantages à ces prétentieux de la corporation Kriss-Io, Fyra. » lâcha Ferr-Nos-Kah dès que les émissaires furent assez éloignés, avec le petit sifflement quine se manifestait chez lui que lorsqu’il était énervé.
« Simple calcul mon cher, malgré leurs déconvenues politiques leur capital est encore en très bonne position et ils ne croulent pas sous les proposition commerciales à cause de leur allégeance. Nous sommes bien placés auprès du nouveau pouvoir mais moins puissants qu’eux, ils se pensent sur un pied d’égalité et je les conforte dans cette vision des choses.
- Pourquoi ?
- Si Darth Ramken triomphe du Conseil Noir, surtout si Darth Senjak devait y passer, ils n’auront d’autre choix que d’accepter l’absorption pour éviter la liquidation pure et simple une fois qu’il sera claire que leur alliée ne pourra plus rien pour eux. Et si jamais l’impensable venait à se produire et que Darth Ramken perdait sa guerre civile, nous aurions quelques cordes à tirer pour éviter de subir pareil sort car dans ce cas nul doute que Kriss-Io reviendra sur le devant de la scène.
Et vous qu’en pensez-vous Bastet ? »


Le regard de la présidente n’abritait aucune malice mais l’infime plissement au coin de ses lèvres et le fait qu’elle avait aussi frontalement mentionné à la mort de Darth Senjak hérissèrent la nuque de la félacatianne qui se fendit d’un sourire poli en répondant d’un ton égal :

« Que votre vivacité d’esprit et votre sens de la planification sont toujours aussi impressionnants madame Obdris.
- Merci très chère. Si vous voulez bien m’excuser tous les deux, j’aperçois d’autre membres du conseil d’administration avec qui j’aimerais m’entretenir. »

Et elle les laissa là, tandis que Fer-Noss-Kah dardait sur son dos un regard mauvais. Se tournant légèrement vers Calix, il s’adressa à elle à voix basse mais la colère et la jalousie perçaient dans sa voix.

« Si vous m’y aidiez je pourrais la faire éjecter de son siège en quelques mois et le prendre dans la foulée, vous le savez ?
- Mais vous ne seriez même pas moitié aussi efficace qu’elle. Contentez-vous de votre place, c’est déjà bien plus que ce que vous n’auriez jamais du obtenir, et laissez moi décider seule de ceux que je veux conserver comme alliés ou non. Et si vous essayez quoique ce soit sans moi, je vous assure qu’il y aura plus d’un siège à pourvoir au conseil d’administration. »

Le tiss’shar plissa les yeux un moment mais renonça, soupirant de dépit. Il se détourna d’elle et s’éloigna à grand pas.

« Je dois aller m’entretenir avec mes subalternes, m’assurer qu’ils connaissent leurs objectifs de ce soir. »

Elle lui offrit congé d’un geste de la main avant de s’emparer sur le plateau d’un droïde serveur qui passait à côté d’elle d’un verre de drilbian et d’un hors d’œuvre aux herbes dont elle savait qu’il était présent pour elle puisque seule son espèce et quelques autres proches pouvaient en percevoir toutes les saveurs.
Yalil Anoontal
Yalil Anoontal
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-Commandant, votre uniforme est parfait, plus un seul pli. Vous allez être resplendissant !

Yalil ne prend pas la peine de répondre au couturier qui fini de préparer son habillement, bien plus en retard que prévu. Il faut dire que le commandant n'était pas censé assisté au petit pot industriel ce soir, il avait bien autre plan, dont une réunion stratégique pour la mise en défense de plusieurs planètes considéré à risque face à une attaque des loyalistes. Mais le Général Merdon qui devait assister à la soirée en tant que représentant officiel de l'armée s'est désisté au dernier moment et il était le plus proche et surtout celui avec le plus d'ambition. C'est donc sans hésité s'il s'est porté volontaire pour remplacer le Général ; après tout la stratégie est une de ses passions il va sans dire, mais s'il peut satisfaire une partie de ses ambitions politiques lors de cette soirée, il ne va pas s'en empêcher !

C'est donc comme ça que le Twi'lek se retrouve sur sa Pacifique, en train d'amorcer la descente sur Bonadan, la planète probablement la plus polluée de la galaxie, afin de se gaver de toast et surtout de serrer le plus de mains possible afin de s'assurer du soutien complet des industriels à la cause de Ramken, mais potentiellement a la cause une potentielle promotion pour sa personne !

Le vaisseau ralentit et se pose finalement sur la planète, dans un spatioport d’intérieur pour éviter la pollution. Yalil regarde les lumières qui zèbrent les fenêtres du vaisseau tandis qu'il lance un regard dur au tailleur pour qu'il se dépêche un peu, il ne veut pas être en retard, déjà que la petite partie à déjà du commencer depuis un moment.

Attrapant son uniforme, l'arrachant presque des mains de l'ouvrier, Yalil le met avec délicatesse mais aussi une certaine hâte qui témoigne de son énervement face à la lenteur de l'autre. Il ne faut qu'une petite minute au Twi'Lek pour enfiler le costume qui lui va comme un gant. Donnant un coup d’œil dans le miroir, il s'assure que les retouches sont faites parfaitement, et il se dresse comme un I, bombant un peu le torse. La couleur rouge ressort parfaitement, ses bouton de chemise sont bien alignés et les petits dorures à leur place. Ce n'est pas son uniforme favori, mais il est le plus beau, donc ce sera le meilleur pour se montrer auprès des industriels bourrés d'argent. Il passe son doigt sous son col pour l'élargir un peu, puis souffle par le nez :

-C'est parfait, vous avez fait un bon travail Cobbs.

(L'Uniforme du Commandant, qui ne possède simplement pas la ceinture noire et le brassard)

Le tailleur derrière le commandant hoche la tête, se réfléchissant dans le miroir, tandis que Yalil se craque les doigts puis quitte la pièce, avançant à pas de course vers l'entrée de son vaisseau. Ses pas résonnent dans la frégate, rythmant son avancée alors que ses doigts font tourner son blaster habilement pour conserver une certaine habileté de ses mains dont il est fier et qui la sauvé plusieurs fois de très mauvais moment. A son pas vient s'ajouter une autre marche, encore plus rapide, mais plus légère, des pas félins. Et en effet, quelques secondes seulement plus tard, la silhouette du Lieutenant Melgrade apparaît dans le couloir. D'un pas aussi gracieux que rapide, le Cathar grognon se met au coté de son supérieur. Lui aussi est habillé pour l'occasion, entièrement en costume d'officier noir, faisant bien neutre à coté du commandant, ce qui n'est pas par hasard, Melgrade n'étant pas du genre à se faire remarquer. Le Lieutenant au coté de son chef lâche d'ailleurs d'un ton plutôt ennuyé :

-Commandant, je dois vous dire que je n'apprécie pas ce genre de soirée. Je ne pense pas que vous ayez besoin de moi, il n'y aura aucun danger ici.

La passerelle du vaisseau s'ouvre devant les deux hommes et ils embrayent sur la descente sans que Yalil ne réponde. Après tout Melgrade sait que quoi qu'il dise, son chef a fait son choix. Et en l'occurrence, le Twi'Lek confirme son choix en cessant de jouer avec son arme pour la tenir par le canon, s'apprêtant à la déposer :

-Évidemment que si cet endroit est dangereux. Bien plus que de nombreux champs de bataille mon cher Melgrade. Quand a l'appréciation de ce genre de soirée, si vous désirez un jour monter à un grade supérieur, il va falloir que vous vous y entraîniez un jour ou l'autre.

Le commandant sourit à la fin de ses mots et lance un regard entendu au Lieutenant, qui se contente de faire une moue du visage. Yalil est sûr qu'il finira par apprécier ; après tout, même si tout le monde est un potentiel ennemi ici, les petits fours sont tout de même agréables !

Arrivé finalement devant le checkpoint Yalil n'attend pas les indications du garde en charge de la fouille pour déposer son blaster devant lui. Le préposé récupère l'arme et jette un coup d’œil aux gardes du Twi'Lek, mais ne dit rien. Pas de bonsoir, ni même de ravi de vous voir. Après tout, il n'est qu'un commandant, même pas un sith, et il est un Twi'Lek en plus. Les gens n'ont plus aucune manière...
Melgrade lui s'approche et montre un laisser-passer lui autorisant à conserver son arme, étant considéré comme le garde rapproché de Yalil pour la soirée. Les habitants de la planète sont immensément paranoïaque et aucune arme n'est autorisé sur la planète, un laisser passer et donc aussi rare que précieux, même si probablement peu utile.

Et quand finalement le détecteur d'arme est franchi, les deux hommes avancent d'un pas cadencé, synchronisé, jusqu'à la porte de la grande salle, dont le bruit bourdonnant est déjà présent avant même que les lourdes portes soient ouvertes. Des serviteurs se pressent devant les militaires pour ouvrir les portes, et voilà que la population riche et grasse de la planète se découvre devant les yeux du Twi'Lek. Généralement des vieux monsieurs, parfois quelques femmes mûres, rarement des jeunes, même si quelques héritiers des bonnes familles sont visible ça et là. Rien de bien extraordinaire, malgré la richesse extravagante de l'endroit. Yalil inspire un coup, ses Lakkis lui signalant que l'endroit pue le parfum hors de prix, la nourriture exubérante et l'hypocrisie. Parfait, finalement il retrouve deux trois éléments qu'on peut voir lors des buffets des officiers supérieurs.

D'un simple geste de la main, Yalil s'assure que Melgrade le suive bien, puis il avance d'un pas plus calme, assuré et lent, se frayant un chemin, saluant de la tête les quelques personnes qu'il reconnaît vaguement. En vérité, il cherche surtout les chef des entreprises les plus importantes de la planète, ceux qui forment le conseil d'administration, l'organe de direction de cette planète morte biologiquement.
Mais pour le coup, les yeux du Twi'Lek ne trouvent pas ceux qu'il cherche, et se rabat alors près d'un droïde serveur pour attraper un petit canapé, tandis que son Lieutenant fait de même avec un petit four spécialement fait pour les Cathar et leur palais développé. C'est d'ailleurs en regardant vers son subordonné que Yalil remarque la présence d'une femme-chat, fort bien habillé, qu'il ne remet pas dans l'organigramme de direction de cette planète ; il ne semblait pas se souvenir d'une personne de cette race ici. Mais en même temps, il ne vient que rarement sur Bonadan, préférant éviter au maximum cette planète, donc cela pourrait expliqué qu'il n'a jamais vu la jeune femme.

C'est donc avec la plus grande des curiosités, et puisque la demoiselle est non loin de lui, que le commandant va s'approcher avec un petit sourire et tendre la main vers elle, se présentant d'une voix des plus amicales et avenante :

-Bien le bonsoir Mademoiselle. Je ne crois pas vous avoir jamais vu ici. Je suis ravi de vous rencontrer ; Commandant Yalil Anoontal, Officier Supérieur de la Marine Impériale du Véritable Empereur. A qui ai-je l'honneur de m'adresser ?
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