Maxence Darkan
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Dans le Dock A-435 de la Junkfort Station, Maxence révisait son chasseur, sur une planche à roulette, en dessous, une plaque en moins, tripatouillant les moteurs, elle décrassait les conduis déjà propre, juste pour être sûre de ne pas avoir d'imprévu durant la journée qui s'annonçait longue. Elle aimait le travail de contrebande, mais elle trouvait qu'il s'agissait tout de même d'un sale boulot sans grande rémunération. Elle avait mis quelques contacts sur le coup pour passer les frontières, mais rien ne disait que le passage de cette cargaison illégale ne s'était pas ébruitée.

Tout cela avait un côté spécial... cette contrebande... cette mission... elle ne venait pas d'elle, jamais Maxence ne se serait lancée de plein gré dans une aventure de ce genre pour le plaisir : la mercenaire préférait largement le terrain et l'odeur des blasters chauds. Non. Les Cartels avaient décidé de faire équipe avec la corporation Messa, un deal risqué aux vues de leur appartenance directe à l'Empire Renégat. Techniquement, les ennemis étaient les Loyalistes, les bougres avaient salement merdé avec la prise du Cartel Kossakii. Avec la scission, l'affaiblissement directe de cette puissance, l'Espace Hutt entier commençait à froncer les sourcils en se disant qu'il était temps d'agir. Tout cela sans compter Ossus, qui avait sacrément remonté les Djiilo, l'heure de la sieste était terminée et bientôt, les Besadii allaient devoir prendre une réelle décision quant à leur affiliation. S'ils n'étaient pas des alliés, alors ils seraient des ennemis.

Les Djiilo n'avait pas grande tendance à fricoter avec la Messa, c'était bien plus compliqué qu'il n'y paraissait. Si la Czerka était une organisation qui faisait beaucoup de profit aux côtés des Cartels c'était bien parce qu'elle était complètement indépendante. Affiliée aux Renégat, ce genre d'arrangement était au mieux discret, au pire, très rare... cependant voilà, les alliés se faisaient rare ces temps ci et ne serait-ce qu'un petit coup de pouce proposé par ces derniers n'était pas de refus.

La plaque dans son dos roula pour l'extirper de sous son vaisseau. Elle attrapa un chiffon pour s'essuyer les mains avant de retirer ses vêtements. Elle avait privatisé le Dock A-435 pour encore quelques heures et son équipier n'allait arriver que dans quelques temps. Sur le côté du petit hangar se trouvait un vestiaire grand comme un placard avec douche et toilettes, pour les petites pauses. Elle attrapa des vêtements de rechange pour disparaître derrière les rideaux de douche.

En sortant, elle fut surprise par un type, pas bien vieux, sûrement son âge, adossé à un mur, en face du vaisseau de la blonde. Un Twi'lek habillé comme un contrebandier, grande classe, soigné sur lui. Il tourna la tête en direction de la blondinette en se redressant. C'était lui, son équipier ?

-Il est pas encore arrivé ton équipier ? Ah bah non, ce n'était pas lui. Il va être en retard.

-Il a encore dix minutes pour se pointer. Il peut être en retard, ça veut pas dire qu'il le sera. La cargaison vient d'toi ?

-Oh, ça nan. Moi, j'suis juste là pour vous présenter votre employeur, Walter. Il la considéra un instant en mâchouillant l'intérieur de sa joue. Tu fais parler d'toi en c'moment. C'est quoi l'nom déjà ? L'Estafette ? Elle resta simplement silencieuse en récupérant ses blasters. J'vois l'genre. Tu sais quoi sur ton équipier ?

-Un cobaye, Epicanthix. Rien d'plus.

-Rien du tout ? Pas d'antécédents, de p'tites anecdotes sur lui ? Juste, un cobaye ?

-C'est la Messa, Ces types font d'tout, j'suppose que celui-là a un truc de spécial qu'ils veulent essayer sur le terrain. Ils avaient l'air sûr d'eux en nous l'envoyant, donc j'pars du principe qu'ils feraient tout ça pour au final faire mauvaise figure. Ils ont une réputation à tenir.

-J'trouve ça bizarre que la Messa aident les Cartels à faire passer d'la contrebande de l'autre côté des frontières Impériales. Moi j'te l'dis, Renégat ou Loyaliste, l'Empire reste l'Empire, j'ai absolument pas confiance en eux. Surtout en ce moment, les relations n'eurent jamais été aussi tendues. Tu l'garderas à l’œil, histoire de t'assurer qu'il ne fasse pas d'bêtises.

Il lui demandait littéralement de se tenir prête à lui tirer une balle dans la tête si nécessaire. Maxence haussa les épaules, un regard entendu, elle-même n'arrivait toujours pas à ce faire à l'idée que les Renégats étaient prêts à laisser une porte ouverte à un Empire qu'ils désignaient d'ors et déjà comme leur. La Messa était quelque peu indépendante, cela pouvait jouer, mais tout de même, c'était un jeu de poker risqué.

-Le voilà, pile à l'heure.

La porte du hangar s'ouvrit pour laisser entrer un chasseur de bonne facture. Sûrement meilleur que celui de la mercenaire, le type à l'intérieur devait se faire pas mal rincer par l'organisation dans laquelle il agissait. La personne qui sortit de son vaisseau, malgré son imposante taille, n'était ni plus ni moins qu'un adolescent, encore quelques traits juvéniles, une bouille qui ne mentait à personne.

-Alors c'est lui l'enfant prodige qu'on nous envoie ? Moi c'est Max, j'te présente... euh...

-Yévan. Vous aurez l'temps d'faire connaissance après, j'vais vous présenter Walter, il a une cargaison très spéciale pour vous.

Sans en dire plus, Yévan prenait déjà la sortie du Dock A-435 en leur faisant signe de le suivre.
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Aujourd’hui le programme est chargé, le jeune Epicanthix doit tout d’abord commencer par étudier la stratégie militaire et la hiérarchie de l’Empire ainsi que celle de la République. Des connaissances dîtes générales lorsque l’on parle de batailles spatiales. Pour autant, ce n’est pas tout le monde qui peut bénéficier de pareille instruction. Quoi qu’il en soit Isoroku s’en va dans la salle d’étude. Là-bas il y retrouve les autres membres de son unité, tous des cobayes comme lui. La corporation a voulu prendre des sujets de différentes races, étrange chose que l’on pouvait croire. Cependant, le but est simple, produire un maximum de données.

L’unité expérimentale se compose de huit membres, on y trouve des races assez atypiques et d’autres plus communes. Il y a bien évidemment un Epicanthix en la personne d’Isoroku, une Arkanienne, un humain, une Cathar, une Miraluka, un Nagai, une Zeltron et pour finir un Kiffar. Un ensemble assez peu commun, mais qui vise à ce que chacun puisse avoir sa spécialité. En plus de compter sur un entrainement particulier basé sur en partie sur les aptitudes de chaque race, l’unité a pour but d’être un groupe polyvalent pouvant répondre à quel ordre de mission. Le rôle d’Isoroku se limite presque à celui de savant. Sa spécialité, le pilotage, la mécanique, la biologie et les armes. Certaines connaissances sont plus poussées que d’autre pour l’heure, mais en définitive le cobaye est destiné, si le programme réussit, à être un support en arrière-ligne bien qu’il puisse s’en aller au front également.
Le premier cours de la journée passe assez rapidement et ne passionne que le jeune Epicanthix, les autres s’orientent plus vers leurs domaines de prédilection, bien que ce cours soit commun. Le prochain cours de Hachiman est celui de mécanique, auquel seul deux des huit participent. Là on y inculque l’art des rouages, soit de la réparation de vaisseaux, armes, systèmes et prothèses soit la conception directement. Mais voici que le cours vient à être interrompu par l’un des scientifiques en charge du groupe. La raison étant qu’Isoroku est convoqué pour un test. On lui demande alors d’enfiler sa combinaison et de se rendre au hangar. Le garçon pense alors à une autre simulation de combat en condition réelle. On lui fait piloter de tout, chasseurs, navettes, cargos et on commence même à lui apprendre les corvettes. Une fois dans le hangar il peut constater la présence d’un chasseur qui n’avait jamais pu essayer auparavant. En lisant la fiche technique de l’appareil sur les écrans de réglage. Ce dernier a été mis en service que récemment par les chantiers navals de Correlia. Conçu pour le multi rôle ce dernier se voit aussi agile qu’un chasseur Sith, mais dispose d’une puissance et d’une protection plus accrue. Son seul défaut, sa soute, qui se trouve assez réduite à cause des torpilles.
Un groupe d’hommes vient à pénétrer dans le hangar et se dirige droit vers lui. En position de garde, le cobaye attend les instructions. De ce qu’il peut entendre, il est question de tester son implant crânien sur de longues distances. Le groupe de chercheurs en profite aussi par la même pour tester les compétences de pilotage de leur sujet de prédilection dans ce domaine. Après une brève réunion préparatoire de l’opération, il est question de faire transiter pour le compte des cartels diverses marchandises dont la nature reste inconnue.

Sans attendre Isoroku, grimpe à bord de l’appareil. Observant pendant un temps le tableau de bord, il se met rapidement en mouvement pour faire décoller le chasseur. Une vérification complète est faite avec la tour avant son départ. Suivant son entrainement, il se rend aisément en orbite, puis il actionne son hyperdrive. Sur le chemin qui lui prendra un certain temps, il vient à effectuer plusieurs arrêts afin de faire le plein. La prudence est de mise, de plus le jeune à pour ordre de ramener coûte que coûte l’appareil.
C’est ainsi qu’ne plusieurs sauts il parvient jusqu’à la station dans laquelle il doit charger les marchandises, la Junkfort Station. Commençant les procédures d’atterrissages, il indique le hangar dans lequel il a rendez-vous, le Dock A-435. Les portes s’ouvrent et comme une plume il vient se poser avec presque une trop grande vitesse à l’intérieur. Loin d’être brutale, les tains ne se posent tout de même pas en douceur et il évite ainsi d’avoir la moindre seconde de retard.
Avant de descendre de l’appareil, il tente comme convenu d’effectuer un test à l’aide de son implant. Actionnant ce dernier, il cherche à contacter sa base d’attache. Une tâche qu’il accomplit avec succès avant de descendre de son appareil. Un pied après l’autre le long de l’échelle, il vient à sauter les deux dernières marches pour atterrir comme une fleur sur le sol métallique. Sans attendre il s’avance vers le duo d’individu qui semble être les contacts pour la mission. On l’a prévenu qu’une personne viendrait à l’accompagner durant la mission, mais aucune information ne lui a été transmise à ce sujet, si bien qu’il ne sait guère lequel des deux et son compagnon de route.
Les présentations sont brèves, car si la femme donne son nom, Max, l’homme donne le sien également mais coupe court à la discussion. De ce qu’il dit, l’Epicanthix comprend que c’est avec la femme qu’il doit voyager. Pour sa part il effectue tout de même un hochement de tête sans mot pour saluer Max avant de suivre l’homme.
Maxence Darkan
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Elle avait affaire à l'enfant discret de la salle de classe. Pas de prénom, pas de numéro de matricule de la Messa, pas un « salut », que dalle. Maxence n'étant pas une professionnelle de la politesse, elle s'en tapait un peu, le mot cobaye suffisait à lui faire comprendre le genre de vie qu'il devait mener, là-bas, dans l'Empire. Le duo à en devenir était en train de suivre Yévin qui marchait dans les couloirs quasiment vides des docks d'amarrage. La Junkfort était immense, mais ils ne se trouvaient pas dans le coin le plus fréquenté... en fait, c'était bien parce qu'il s'agissait d'un lieu réputé pour sa fréquentation assez impressionnante de contrebandiers en correspondance ou tout simplement en recherche de travail.

Seulement une petite centaine de mètres plus loin, le Twi'lek ouvrit une porte qui donnait sur une imposante salle. Elle était luxueusement aménagée. Un bar plutôt imposant, avec des danseurs et des danseuses de toutes espèces sur la droite, un comptoir finement décoré de LED, faisant la pub des nombreuses marques d'alcool qu'il proposait et, au milieu des tables pleines de types louches. Le bonheur. Yévin les fit passer au milieu pour prendre une autre porte, plus discrète, au fond.

Nouvelle salle, nouveau décore, des draps de luxe accrochés aux murs, des éclairages violets discrets, toujours des danseurs de tous genres et de tous sexes, bien mieux sculptés, sûrement bien mieux payés. Au centre se trouvait un homme, un humain gros et gras, presque suant, peut-être plus de deux cents kilogrammes, c'en était à se demander comment il était toujours en vie. Yévin s'écarta du duo pour lui parler en privé alors qu'un danseur s'approcha de Maxence pour l'accompagner plus soigneusement dans la salle. Pour le petit cobaye, c'était une femme, il n'avait pas l'air très intéressé... le pauvre, à son âge, Maxence avait déjà les hormones qui lui bousillaient le cerveau, le corps et les émotions... lui, rien.

Accompagnée jusqu'à un canapé, il la fit s'asseoir avant de se poser à côté d'elle pour jouer les allumeurs tactiles. La blondinette n'était pas vraiment dans la bonne mentalité pour jouer le jeu, mais elle ne refusait pas ce genre de présence. L'homme gras ria, un rire à l'image de sa carrure, en écoutant Yévin. Finalement, il posa son regard sur les deux gugusses en train de se faire tripoter par ses danseurs et danseuses. Avec du recule, la mercenaire fronça les sourcils, tous ces gens étaient peut-être des esclaves... peu importait, ses mains étaient douces.

-Darkan. Commença-t-il en ricanant. Voilà un nom que je ne pensais pas rencontrer un jour. Vos petits... différents... avec l'Empire ont fait parler de vous ici. Vous n'avez pas les Loyalistes à la bonne on dirait. Elle haussa les épaules en s'enfonçant dans son siège. J'attendais cette collaboration depuis longtemps ma chère... même si je me doute que l'initiative ne vient pas d'en haut. Il se mit à rire grassement. J'en perds mes bonnes manières, il posa ses doigts boudinés sur son torse, Don. Don Cardinal.

-Les temps son durs, Don, il est tant de ressouder les liens entre les Cartels. Les Kossakii ont bien trop longtemps étaient mis à l'écart pour une erreur qui leur a coûté déjà très chère. Entre nous, les Cartels ne devraient pas être ennemis, le véritable adversaire, c'est l'Empire.

-Voilà des paroles qui m'enchantent. Vous faites parler de vous parmi les vôtres. Évidemment, je ne pouvais pas me permettre de passer à côté d'une petite figure montante, j'ai tendance à miser sur des jeunes entrepreneurs et entrepreneuses de votre carrure pour l'avenir de cette espace de liberté.

Les petites discussions de bonne entente pour caresser l'autre dans le sens du poil n'était pas la spécialité de Maxence... principalement parce qu'elle n'aimait pas ça. Pourtant, faire affaire avec les Kossakii lui semblait nécessaire. Les bougres étaient en chute libre, mais il y avait moyen de les engloutir avant, sans bain de sang. Il fallait dire que les bougres continuaient de se défendre corps et âme face à l'Empire et c'était un point positif que la blondinette ne pouvait pas leur retirer.

-Ravie d'entendre ça, Don, l'avenir des Cartels est entre nos mains, il est tant de sortir des gonds et d'se démarquer.

-Une forte tête ! Rigola-t-il soudainement avant de détourner le regard sur l'adolescent. Messa alors ? Drôle d'idée, mais j'apprécie l'initiative, j'espère que tu es aussi bon pilote que prévu. Si cette mission est une réussite, vous passerez mes plus solennels remerciement à votre organisation.

Don Cardinal était visiblement un homme qui cherchait à améliorer ses relations avec le monde extérieur. Il fit un petit signe de main discret aux quelques hommes qui traînaient autour de lui. En un instant, ils disparurent derrière lui pour revenir une poignée de seconde plus tard avec quatre caisses et une petite boite contenant un animal pas plus grand qu'un avant bras.

-J'ai besoin que vous déposiez cette cargaison à l'astroport de Bangrowth, sur Raxus. Quelques unes de mes... connaissances, dirons nous, vous attendent là-bas dans quinze heures. La qualité de la protection des informations à ce sujet, malheureusement, n'est pas assurée, attention au escarmouches et autres embuscades.

La mercenaire se redressa en caressant le côté de la mâchoire de l'homme qui la tripotait à moitié depuis le début, les yeux doux, pleine d'assurance, elle s'approcha pour observer la taille de la cargaison. Pas très imposante, mais indubitablement de valeur. Il ne demanderait pas l'aide de deux contrebandiers pour quatre caisses sans importance sinon.

-C'est largement dans nos cordes.

-J'en attends pas moins de vous. Mais dites-moi. Il se tourna vers le gamin. Avant que mes hommes ne vous aide à mettre tout ça dans vos soutes, quel est ton prénom ? Il eut un drôle de sourire. Je ne voudrais pas manquer la chance de vous faire de la pub.

Ce sourire sous entendait que, si jamais leur venait l'idée de rater leur mission, il n'hésiterait pas à les dégommer.
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Là dans le hangar, les pas s’enchainent dans un long couloir qui par la suite mène à une sorte de bar. Un lieu totalement inconnu pour le jeune homme qui même avant son statut actuel n’a jamais pu mettre les pieds dans pareil endroit. Désormais froid, il ne peut analyser la chose qu’avec une froideur déconcertante. A ses yeux ce n’est là qu’un amas de vermines, spoilers et de déchets qui n’ont pas su s’élever dans la société, une vision très corporatiste peut-on dire. Des ses yeux il est capable de constater l’un des sorts auquel il échappe en étant cobaye. Nul doute que ces danseurs et danseuses ne font qu’exposer leur corps ainsi par le biais d’une communication primitive, mais que cela peut même aller jusqu’à un aspect charnel.
La décoration n’est guère mieux, puéril et son grand intérêt on retrouve cela un peu partout auprès de gens qui n’ont pas de bons goûts ou même de bonnes valeurs. Ce décor est juste là pour dire : regardez je suis riche. Aussi le regard du garçon froid, pragmatique et asocial ne reste pas longtemps sur ce qui l’entoure et se fixe uniquement sur la femme et l’homme qu’il doit suivre.
Se fixant un instant sur la femme, il pouvait voir qu’elle est jeune, bien que pas autant que sa personne, de bonnes formes. Ce qui peut induire des activités physiques assez récurrente et potentiellement une volonté d’entretenir son corps de plus cela doit être pratique pour négocier si l’on est beau. Le visage charmeur peut cependant masquer une forte personnalité qui peut même être de nature assez mauvaise. Quoi qu’il en soit le jeune homme se dit qu’il pourrait observer cela plus tard. Après la femme vient l’homme, mais de celui-ci rien d’intéressant n’en sort si ce n’est que ce dernier est avide d’argent et qu’il ne prête pas grand intérêt à ce qui l’entoure. Si le premier point est peut-être une analyse un poile trop hâtive, le second est véridique aussi bien lors de la rencontre dans le hangar que lors de la traversée du bar. A aucun instant le grossier personnage n’a pris la peine porter attention aux pilotes.

Les analyses d’Isoroku en phase de finalisation, il vient à franchir le seuil d’une nouvelle porte. La porte conduit à un nouveau bar, un bar bien plus luxueux. La décoration laisse presque penser à un de ces fameux palais Hutts sur Nar Shaada bien que cela soit moins luxueux tout de même. On peut dire qu’il s’agit-là d’un échantillon de pareil palais. Un luxe dont le jeune homme n’a que faire et qui ne l’impressionne en aucun point. A cœur de la salle se tient là comme un Hutt, un humain dont la corpulence n’est pas sans rappeler ses homologues Hutts. Bien qu’il ne doive tenir d’eux que cela. Isoroku vient à se stopper en suivant l’exemple de l’autre pilote. Le guide, si l’on peut le nommer ainsi, s’en va auprès du faux Hutt pour lui audience dans de nombreux murmures au plus proche de l’oreille de son maitre. Aucune pression ou sentiment de stress ne semble envahir l’esprit du garçon qui est conditionné à ne pas ressentir ce genre de chose. Cela serait même une hérésie pour le cobaye qui jusqu’à présent comme ceux de son groupe se montre exemplaire. Il faut dire que s’ils ne sont que huit, leurs numéros de matricules quant à eux est assez élevé si bien que l’on peut en déduire de nombreux cobaye ont certainement perdu la vie au cours des tests ou même de simplement de l’implantation d’implants cybernétiques. Ils sont donc triés sur le volet et on ne garde que les meilleurs sujets.

Alors que les murmures continuent, deux individus louchent viennent vers le duo de pilote. Un homme et une femme. Du fait de leur démarche et leur tenue on peut aisément deviner qu’ils ne sont là que pour divertir. Un divertissement inutile pour le garçon, si ce n’est même une perte de temps. L’homme s’en va vers la femme pilote et bien évidemment la femme vers Isoroku. A l’aide de caresses d’abord subtiles puis plus ouvertes elles tentent un rapprochement avec l’homme. Un rapprochement qui se traduit par un échec du simple fait que pas une caresse ne semble l’atteindre. Après une présente digne d’une courtisane, la femme vient à guider le pilote jusqu’à un canapé non loin du gros tas qui doit leur servir de maitre. Alors que la femme a pour mission de le distraire pour le rendre comme plus vulnérable est enclin envers la masse graisseuse. Le cobaye vient à se connecter à distance à son appareil pour en faire la révision et vérifier que rien ne s’approche de trop près de son vaisseau. Il faut dire que c’est là un bijou de technologie pouvant faire de nombreux jaloux. En comparaison le modèle originel n’est qu’un vieux tas de boue. Car le chasseur s’est vu confié, un bouclier, un nouvel armement plus conséquent et même une tourelle de défense. Dans cette description le point le plus important est la tourelle, car elle permet d’abattre aussi bien des torpilles que des missiles et même si la cible est assez proche des soldats ou des chausseurs ennemis même si cette dernière est ventrale. Le détail est important, car un homme semble s’approcher du vaisseau, si c’est intention sont peut-être uniquement dû à de la curiosité la tourelle de son côté n’en fait pas de cas et ouvre le feu dans un barrage de sommation aux pieds de l’individu. Ce dernier s’empresse alors de s’éloigner de l’appareil. Un drôle d’apparition que le pilote espère ne pas voir se reproduire. Mais une question vint à l’esprit du jeune homme, quand est-il du vaisseau de la femme.

Alors qu’il vit un instant assez distractif en parallèle. La pilote ne manque pas de mot avec son employeur du moment. Lais le gros tas vient à le sortir de sa concentration sans pour autant qu’il perde la connexion. Parlant de Messa comme d’un vulgaire bar, le malheureux à de les chances que les protocoles viennent le sauver à cet instant. Ce n’est évidemment pas la corporation Messa qui est la plus grande entreprise de la galaxie. Néanmoins, les membres de l’unité à laquelle appartient Isoroku ont été formaté de manière à voir la firme comme semblable à un Dieu.
Le cobaye enregistre alors les informations sur la mission. La femme répond même avec simplicité cette fois-ci. Mais le gros tas ne sachant pas se tenir à sa place vient à poser une question bien particulière. Il souhaite connaitre le nom du cobaye, un étrange souhait que voici.

-Je n’ai pas de nom, vous pouvez me nommer A-9025.

En réalité, il dispose bien d’un nom, mais ce dernier n’a plus été utilisé depuis des années déjà. Isoroku se tourne alors vers la pilote.

-Nous sommes bons ?
Maxence Darkan
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-Ah ouais... fit-elle en considérant le gamin qui venait de se présenter. Tu t'embêtes pas avec le pourquoi du comment, toi. Elle se tourna vers Don Cardinal pour le saluer de la tête. On est bon.

La mercenaire prit la petite boite avec la bestiole dedans, essayant de jeter un œil à l'intérieur pour comprendre ce qu'elle contenait. À l'écoute, la petite bête dormait simplement, rien de plus, elle sifflait du nez et les secousses de la marche de sa porteuse ne la gênait visiblement pas du tout. Les hommes aidèrent donc A-9025 -qui aura bientôt un nom de substitue de la part de Maxence- à transporter les cargaisons jusqu'à leur vaisseau. Elle était dans le genre à maintenir sa curiosité en place quand nécessaire, ce que contenait ses caisses, ça ne l'intéressait pas... pour ce qui était l'animal... c'était autre chose, il avait l'air mignon à l'écoute.

Ils posèrent les caisses dans les soutes respectives, deux caisses dans celle du cobaye, deux dans celle de la Djiilo, plus la petite caisse qui venait avec elle dans le cockpit. Sans plus de politesse, les types s'en allèrent pour laisser le duo qui s'était à peine présenté l'un à l'autre. Maxence posa la boîte à bête sur son siège en attendant avant de redescendre et s'approcher du gosse. Malgré la différence d'âge, c'était elle qui devait lever la tête, mais sans flancher, elle considéra ses yeux vides.

-Toi, mon grand, t'as pas intérêt d'me perdre une partie d'la cargaison. Puis elle lui tapa sur l'épaule. J'm'occupe de la route à prendre.

Elle se pencha sur son bracelet, Eos était bien plus doué pour trouver des routes sûres, lié aux contacts de Maxence qui pouvaient sans aucun doute donner de bon tuyaux, c'était une route assurément plus sûr qu'ils emprunteraient. Elle s'adossa en regardant ce que son super pote robotique lui avait dégotté.

-En quinze heures, ça va être tendu, en passant par l'Autoroute Hutt, on arrivera pas à temps, mais on peu couper. Dennogra, Taskeed, Jabiim, puis on part pour Jaminere et on termine par Raxus. Quatre arrêts avant d'arriver, cinq minutes de calcul de trajectoire entre chaque saut, ça va passer comme sur des roulettes.

-Les coordonnées de navigation sont déjà envoyées à votre vaisseau, vous n'aurez plus qu'à lier les sauts pour être harmonisé.

-T'inquiète pas pour les contrôles de douanes, j'vais contacter quelques potes qui pourront nous trouver un moyen d'les éviter. Si jamais on s'fait surprendre par quoi qu'ce soit, reste cool et tiens toi prêt à détaller. Elle envoya quelques messages à ses contacts de l'ancien espace Kossakii pour éclairer les choses. Aller, en piste monsieur pas d'nom.

Le cockpit de son vaisseau s'ouvrit et la blondinette sauta dedans sans attendre. Tous les voyant passèrent au vert, la cargaison était bien en place, la petite bête sur ses genoux dormait encore dans sa cage et elle attendit que A-9025 décolle et sorte du hangar pour faire de même. Le duo se mit à naviguer à vitesse de croisière, l'un à côté de l'autre, pour sortir de l'espace de la station. Les premières coordonnées vers Dennogra étaient fixées, le chasseur de la mercenaire fut prit de secousse alors qu'un compte à rebours s'enclencha. Trois secondes plus tard, les deux disparurent en hyper espace.

Le silence radio avec le gamin ne lui plaisait pas, il avait un sérieux pète au casque celui-là, envoyer chier son employeur et ne pas dire de prénom... ne serait-ce qu'un faux. La Messa avait peut-être trop tendance à vider le cerveau de ses cobayes, ça ne faisait pas hyper bonne impression d'envoyer comme seul représentant un adolescent sans nom et sans langue. Par réflexe, Maxence ouvrit le canal de communication, juste histoire de passer le temps durant le premier saut.

-Alors mon grand, on a pas vraiment eu l'temps d'se parler plus personnellement, on a du temps à tuer donc autant en profiter tu penses pas ? Moi c'est Max, j'travaille pour les Djiilo comme t'as sûrement pu l'comprendre. Bah, voilà, du coup... j'me disais que... putain !

La petite cage se mit à se secouer dans tous les sens. La bêbête venait de se réveiller et elle ne semblait pas ravie de se trouver à l'intérieur. Elle chouinait en tapant les parois, une de ses petites pattes tenta de passer au travers d'un trou sans succès. Puis un museau velu se mit à remuer, juste à l'extérieur, pour sentir la femme qui la retenait prisonnière.

-C'est rien. Bref, t'es sûr qu't'as pas d'prénom ? Tu veux pas t'en inventer un ? Nan, parce que j't'appellerai pas A-mes ovaires jusqu'à la fin d'la mission. Puis elle eut un moment de réflexion. D'ailleurs, t'es bon pilote à quel point ?
Annatar
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Cage en main et porteur de caisses à ses arrières, le jeune homme et sa partenaire peuvent dès lors regagner leur vaisseau respectif. A l’évocation de son nom il y a bien eu une réaction, mais rien qui ne soit dommageable pour l’Epicanthix. Car après tout, seul compte la mission et non ce que l’on pense de lui.
Caisses en soute et bestiole avec la femme, cette dernière se rapproche de A-9025. Prodiguant un conseil sous des airs de menaces ou bien l’inverse, elle ajoute qu’elle s’occupe d’établir un itinéraire. Ce qui n’est pas pour déplaire au jeune homme qui pour l’heure ne connait pas grand-chose des longs voyages. Peut-être il y a des facteurs cruciaux à prendre en compte.

Parlant avec une machine, la femme cherche la meilleure route possible avant d’en trouver une au bout de quelques mots prononcés. La machine au moins efficace dans ses calculs établi une sorte de route sûre. Qui ne le sera certainement pas, mais qu’importe car l’Epicanthix à confiance en sa formation que la Messa lui a prodiguée. Contactant aussi quelques personnes, la femme finit par lancer le départ du convoi.
Et alors qu’elle grimpe dans son vaisseau, le garçon fait de même de son côté sans lâcher un seul mot durant la courte discussion entre lui et la femme pilote. Allumant le propulseur, le pilote Epicanthix fait un rapide check de son appareil après l’incident qu’il y a eu un peu plus tôt. Les choses étant en ordre, c’est à lui de sortir en premier du hangar. Petit, son appareil lui permet même de tourner à l’intérieur du hangar sans grande difficulté.
C’est ainsi que sans chercher à frimer il vient à faire une rotation rapide sur lui-même ne manquant pas de produire un bruit assourdissant dans le hangar à cause de la propulsion quelque peu violente. Une manœuvre simple à faire, mais qui se fait avec force au lieu de dextérité en somme.

Passant le bouclier du hangar, le chasseur longue portée transmet sa trajectoire et sa vitesse réduite à l’autre vaisseau pour permettre un vol en pseudo formation. Derrière eux, le hangar puis la station s’éloignent.
Finalement, les cordonnées de saut sont transmises à son appareil et Isoroku observe le décompte sur son cadran. Commençant tout d’abord par vibrer, l’indicateur de température est en hausse légère, une chose tout à fait normale. Puis le vaisseau s’en va et disparait de la vue radar de la station. Grinçant dans fracas métallique, le vaisseau n’en souffre pourtant pas, c’est là simplement le résultat de mettre un puissant hyperdrive sur un petit chasseur. Une bonne idée pour l’efficacité, mais qui peut faire peur au premier venu lors d’un saut.

Et tandis que les étoiles défilent à grande vitesse, le canal s’ouvre. Parlant quelque peu avec lui, la femme ne manque pas d’être interrompu par la bestiole qu’ils doivent amener à jusqu’à la destination.
C’est d’une voix plate que le garçon lui répond alors.

- A-9025 et je n’ai pas d’autres appellations. Même si pour information j’ai bien un nom de naissance qui n’a ici pas lieu d’être.

En parallèle, le jeune homme vient à faire son rapport écrit à Messa à l’aide son implant. Ce dernier partirait sur une fréquence cryptée, une fois que le vaisseau serait hors du saut spatiale.

- Je ne sais pas si je suis bon pilote, mais on estime que je peux au moins servir sur bâtiment de transport de marchandise.

Dit comme ça on imagine tout de suite l’image d’un pilote rasoir et incompétent. Toutefois, ce que le jeune homme ne précise pas c’est qu’il s’agit de transporteurs militaires dont la mission est de convoyer des marchandises parfois instables et cela sous le feu potentiel d’ennemis. Autant dire que la tâche n’est pas nécessairement simple.


- Si je puis me permettre ? Pourquoi faites-vous ça ? Je veux dire bosser pour les Djiilo ? Et pourquoi parler à un simple employé comme moi ?
Maxence Darkan
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Le gamin n'avait même pas l'intention de se donner un faux prénom pour la mission. Maxence souffla, fatiguer de ce genre d’énergumènes toujours plus louches qu'elle devait se taper pour ses missions. Dans l'étrange monotonie de son ton, elle pouvait sentir une bonne dose d'humilité, elle le savait, elle se l'était déjà dit, la Messa ne laissait pas ses cobayes sur le terrain au hasard, ce gamin là devait être bon pour son âge. Il lui fallait un nom, la blondinette fouilla dans les recoins les plus sombres de son imagination pour trouver le prénom parfait : Titouan.

-Crois-moi, ton nom a clairement lieu d'être ici. Alors si t'as pas l'intention d'me l'filer, j't'appellerai Titouan, pas A-90-machin-truc.

Ceci dit, la petite bête commençait à geindre et ses bruits devaient se faire entendre à l'autre bout de la conversation. La blondinette se disait qu'elle allait sûrement finir par ouvrir la boîte, en espérant qu'on ne lui saute pas au visage. Elle ne sut trop quoi répondre au gamin qui semblait soudainement mille fois plus bavard que tout à l'heure. Le bougre posait des questions. De la folie.

-Je bosse pour les Djiilo, parce que c'est clairement les seules personnes en qui j'ai un minimum d'espoir dans la galaxie. La République est remplie de petits trous du cul suffisants qui s'pensent largement au-dessus d'tout, eux et leur précieuse démocratie... quant à l'Empire... Elle souffla du nez en laissant apparaître un rictus amer. Une bande d'abrutis qui basent leur société sur des doctrines primitives et arriérées. Les mecs sont même pas capables de rester soudés, c'est dire à quel point ils sont tout sauf dignes de confiance.

Elle savait parfaitement qu'elle parlait à un type affilié à l'Empire, mais elle n'en avait que faire, son mépris était bien au-delà des petits entendus secret que pouvait avoir son Cartel avec la Messa. Si pour l'instant, elle se contentait largement de rester dans les petits papiers des Renégats, Maxence ne manquerait pas de leur faire comprendre leur faiblesse et leur puérilité le jour venu. Elle commençait un peu à se considérer comme le vilain monstre oublié dans le grenier, elle grandissait, elle grandissait, mais on faisait tout pour l'ignorer... jusqu'au jour où elle sauterait sur leur lit, pendant leur sommeil.

-Si j'te parle, c'est bien parce que sinon on s'ferait chier comme des rats morts. J'vais pas m'lancer dans une mission sans connaître un peu l'type avec qui j'travaille. C'est juste une question d'sens commun, je suppose.

Le sens commun, en voilà un concept qui disparaissait un peu plus chaque jour dans la galaxie. Les gens se demandaient de plus en plus pourquoi la bienséance voulait que « Bonjour », « Merci » et « Au revoir » soit un inévitable de la politesse... le pire dans tout ça, c'était bien que Maxence était la seule à s'en rendre compte sans en avoir quoi que ce soit à foutre.

-Les Djiilo, reprit-elle plus paisiblement, sont pas forcément les types les plus réglos d'la galaxie, mais c'est bien les seuls à piger c'que les mercenaires veulent. On est pas des p'tits toutous aux ordres des gens qui nous payent, on gère nous-même nos missions et on est bien plus efficace comme ça. Alors voilà pourquoi j'travaille pour les Djiilo, les thunes, l'idéologie, le libre-arbitre, c'est tout c'qui m'faut.

Elle n'allait pas lui donner tous les détails ennuyants de son boulot, de toute façon, ils allaient bientôt arriver à destination, les premiers arrêts se faisaient sur la voie d'hyperespace, ça volerait tout seul. À la place, elle glissa ses paumes sur la boite alors que la petite chose continuait de se plaindre. Elle finit par craquer et ses doigts déverrouillèrent le loquet. À l'instant même où la cage s'ouvrit, une petite boule de poil s'en échappa pour sauter sur le tableau de bord. Figées, toutes les deux, elles se regardèrent dans le blanc des yeux, scrutant l'autre pour savoir quelles étaient ses intentions. La bête n'était pas plus grande que la moitié d'un avant-bras, quatre pattes qui dépassaient à peine des poils pour ne laisser échapper que patounes craquantes, un pelage gris, une collerette de poils, des petits yeux bleus perçants et une truffe qui ressortait à peine de ce voilà de fourrure.

Après quelques petites secondes de silence, elle remua sa minuscule queue et son pelage changea instantanément de couleur pour virer sur un multicolore pétant. Maxence craqua en un instant. Lâchant un « Hoooooo.... », elle tendit doucement les bras pour l'attraper. La marchandise, parce qu'au final, cette chose n'était rien de plus que de la marchandise, lui sauta dans les bras et une très, très longue langue rappeuse léchouilla le visage de la mercenaire.

-Han, j'te jure, la p'tite chose dans la boite et trop mignonne... j'vais l'appeler... Culotte. Évidemment. Bah oui t'es chou, bah oui t'es chou. Elle était aux anges alors que Culotte tournait désormais autour de son cou pour s'asseoir bien confortablement sur son épaule. 'fin bref, si t'as pas d'nom, t'as bien un métier ? On a encore un peu d'temps avant l'premier arrêt, donc si tu veux m'expliquer c'que tu fais dans la vie, te retiens pas.
Annatar
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La fin du premier saut est proche et la jeune femme n’a de cesse que de parler. Une bien étrange chose pour le jeune qui n’a pas l’habitude de parler autant surtout lorsqu’il est en mission. Cela ne le dérange pas pour autant, mais cela ne le ravi pas non plus.
Elle vient alors à répondre aux questions d’Isoroku et d’une manière plus complète qu’il ne l’avait cru. Définissant ans un premier temps un surnom inutile, celui de Titouan. Un drôle de nom pour une personne que l’on ne connait pas, d’autant plus quand on sait que le garçon est un Epicanthix.
Elle vient ensuite à parler des Djiiilo, un mot avec un peu trop de « i » pour Isoroku. Mais qu’importe, en parlant de sa profession qu’elle exercice auprès d’eux, elle y décrit comme un espoir en leurs actions. Une drôle d’idée que voici. Puis elle vient à critiquer la République et même l’Empire pour appuyer son argument. Ses propos se tiennent, mais tout comme on peut dire que le système Génosien fonctionne. Dans les faits tout peu fonctionner dans un monde idéal, mais voilà rien n’est idéal la preuve en est, il y a bien les Djiiilo. Une pensée que le jeune pilote ne manque pas de garder pour lui cependant.

Elle par la suite comme lui expliquer son intention bien que de manière maladroite certainement. Ainsi Isoroku n’est qu’un simple passetemps pour la dame et elle souhaite en savoir plus à son sujet. Lui-même qui finit peu à peu par tout oublier de son ancienne vie n’est pas capable de dire quoi ce soit à la femme d’autant que le contrat de Messa ne l’autorise pas à révéler ce genre de choses. Et aussi étrange cela soit-il, le garçon ne semble pas éprouver de peur ou de haine envers Messa qui lui fait oublier son passé. C’est presque comme s’il se détache de ce qu’il est et ne fait qu’observer un inconnu en se regardant. Il se demande même si son esprit n’est pas déjà une machine alors que son corps est encore organique, car il se doute bien des intentions de la Messa.
Revenant sur les Djiiilo, elle ajoute qu’ils sont les seuls à être capable de comprendre les mercenaires. Une bien étrange chose surtout lorsqu’on sait que l’Empire laisse quand la vanne ouverte pour les mercenaires. Mais peut-être qu’avec il y a une plus grande liberté encore. Pour Isoroku la liberté n’est rien d’autre qu’un rêve futile, mais à quoi s’ennuyer à dire cela à la demoiselle.

Puis la bête revient à faire des siennes à bord de l’appareil de la femme. Se secouant dans sa cage, Max finit par lâcher la créature qui par la suite ne manque pas de lâcher quelques bruits. Elle trouve même un surnom pour la créature, Culotte, une fois encore les surnoms ne sont pas le fort de la femme. Devenant presque idiote devant la chose, elle ajoute auprès d’Isoroku que s’il veut parler de lui c’est le moment idéal.


-A mon propos je n’ai pas grand-chose à dire, je ne suis qu’un exécutant pour le compte de la Messa. Je ne fais donc qu’exécuter les ordres que l’on me donne. Transport, escorte, assassinat ce genre de choses. On peut presque voir ça comme le boulot d’un mercenaire, mais avec la liberté en moins en échange d’une rente garantie.


Puis les deux vaisseaux viennent à sortir d’hypervitesse. L’arrivée est brutale, car à peine en dehors du couloir subspatiale, de nombreux objets viennent comme percuter la coque des appareils. Isoroku pense d’abord à un micro-champ d’astéroïde, en soit rien qui ne soit bien méchant pour son appareil. Mais après une rapide analyse, il s’avère que les morceaux ne sont pas de la roche, mais de la ferraille. Des restes de vaisseau donc, mais Isoroku se demande alors ce qu’il y a bien pu se passer ici. Sur le radar s’affiche une silhouette inerte. L’épave d’où proviennent les débris. Petit, le cargo semble dépouiller de nombreuses de ses pièces et certainement de sa cargaison. Inutile d’aller le fouiller se dit le jeune homme, d’autant qu’il ne souhaite pas croiser l’auteur de se méfait.


-Je te propose que l’on s’éloigne un peu et qu’on se dépêche de resauter.


Maxence Darkan
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Un mercenaire avec la liberté en moins, c'était un esclave, donc. Elle n'allait pas vraiment pointer du doigt les agissements d'une entreprise impériale, loin d'elle l'idée de jouer les bonnes samaritaines s'offusquant dans son coin en espérant changer le monde. Cependant, les vaisseaux sortait de l'hyper espace pour mettre la mercenaire dans l'embarras. Elle attrapa fermement les commandes de son vaisseau pour éviter le gros des débris. Elle suivit Titouan, visiblement pris d'une soudaine curiosité. C'était moche, il n'avait pas eu de dysfonctionnement, le bougre s'était fait exploser par un autre concurrent de l'espace. Elle fronça les sourcils, il avait raison.

-Ouaip, bonne idée, les coordonnées sont bientôt chargées, on sort des débris et on s'tire.

Et oui, ils avaient toujours le calcul de trajectoire à attendre. Quelques bouts de métaux se cognèrent sur la carlingue de son chasseur, laissant s'échapper des bruits aiguës de chocs et de frottements angoissant dans tout le cockpit. Presque sortie du nuage de débris, Culotte se mit à gémir avant de changer de couleur, passant de son multi-couleurs clinquant à un gris sombre, pointant presque vers le blanc. Elle glissa sur l'épaule de l'humain pour grimper sur le tableau de bord et observer l'extérieur, l'air inquiet. À l'instant où la blondinette se pencha pour la récupérer et la retirer de sa vision, un tir frappa son vaisseau et elle partit immédiatement en vrille.

-Merde ! Contact ! Contact !

Contrebraquage, elle emballa ses gaz sur le moment pour prendre un maximum de vitesse et s'écarter d'un autre danger potentiel. Son regard balaya tout l'extérieur de son cockpit pour observer d'où pouvait venir le tir. Si elle n'avait pas trouvé qui que ce soit, c'était bien le problème, parce que Titouan avait lui aussi disparu. Déjà parti en hyper espace ? Elle ne remarqua qu'une bombe sonique. Une bombe sonique ! Ses réacteurs se coupèrent, le nez de l'appareil bascula vers l'avant, elle put sentir une petite pointe de g traverser son corps tandis que toutes ses affaires valdinguèrent dans tous les sens. Le chasseur se retourna soudainement pour accélérer tout aussi soudainement.

La bombe sonique explosa. Les secousses se firent ressentir, mais au moins, elle était en un seul morceau et Culotte venait de sortir sa belle petite truffe des affaires sales qui s'étaient éparpillées un peu partout. Finalement, elle le vit... elle les vit. Titouan était en pleine course poursuite avec un cargo qui ne comptait pas le laisser s'échapper et deux autres chasseurs, un rouge, un noir, fonçaient droit sur Maxence. Pas des vaisseaux de l'Empire... mais les pirates auraient peut-être tenté une approche avec plus d'hommes... mauvais endroit au mauvais moment ?

Pas le temps de réfléchir, l'engin bleu délavé se décolla de sa trajectoire, emmenant les deux poids mortels sur son chemin. Ils n'avaient pas prévu la manœuvre de détournement qu'elle exécuta soudainement. Remontant d'un coup, filant à l'inverse d'eux, ils n'eurent pas le temps de stopper leur momentum et les poursuivant se retrouvaient désormais poursuivi.

Elle fit chauffer ses canons, beaucoup passèrent à côté, mais lorsque les deux adversaires se séparèrent, elle continua derrière le rouge. Un tir frappa l'aile, il se retrouvait à voler de travers, un détresse, il n'essayait pas d'échapper à sa prédatrice, mais bien de gagner du temps. Les radars intérieurs s'affolèrent. La mercenaire gardait son calme. Le pelage de Culotte passa au bordeaux. Alignait parfaitement derrière sa proie, elle ne tirait plus. Mais lorsque que le radar bipa tellement rapidement qu'il n'en devînt plus qu'un son strident régulier, elle exécuta un tonneau parfait. Une volée de lasers passa sur son flanc. Le chasseur rouge n'eut pas le temps de réagir et fut abattu sur le coup.

Elle ne se réjouit pas tout de suite. On lui collait toujours au cul. La bestiole venait de repasser au gris et tenta de se blottir contre le bassin de la mercenaire. Coriace celui-là, elle n'arrivait pas à le décrocher, un tir toucha sa carlingue, rien d'endommagé... du moins rien de grave pour l'instant.

-Titouan, on échange.

Elle arrivait de face, il avait inversé la tendance avec le cargo, c'était lui le poursuivant. Il se débrouillait bien le gamin, son adversaire n'avait pas fière allure. La tête à tête donnait de sacré sueur. Ils s'approchaient de plus en plus l'un de l'autre sans flancher. Et lorsque son aide à la visée passa au vert, elle lança une salve de tirs, en même temps que le cobaye de la Messa et, en un instant, le chasseur, comme le cargo ennemi, explosèrent.

-Wouh ! C'est ça ! Allez vous faire foutre !

Culotte releva la tête, la blondinette la caressa pour la calmer, elle ne remarqua que maintenant le retour du pelage carmin. Il y avait quelque chose d'étrange à propos de cette bête. Malgré ça, elle détourna le regard vers son coéquipier.

-Rien d'cassé ? J'ai un peu d'carlingue en moins, mais ça va d'mon côté, rien d'grave. J'crois qu'on était pas les cibles de ces types là de base, on est juste arrivé pendant qu'ils faisaient leur affaire. Faudra faire gaffe pour la suite... si jamais des pirates tentent de nous piquer nos cargaisons, ils risquent d'être hyper nombreux, ce sera pas aussi simple. T'es prêt à repartir ?
Annatar
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Ce décor n’est pas sans lui rappeler quelques-unes de ses missions au cours desquelles il a dû s’en prendre à des convois commerciaux rivaux dans des espaces isolés afin de ne pas éveiller l’attention des autorités. De sombre luttes qui se soldes toujours par un champ de débris, ce dernier provenant de l’épave de l’adversaire d’Isoroku. Il faut dire que s’il le champ s’était formé à partir de son vaisseau il ne serait plus là pour en parler.


Mais c’est sans compter sur sa bonne étoile qui vient à faire paraitre nombre de vaisseau. Sa collègue de mission vient même à subir quelques tirs, mais rien qui ne soit trop dommageable. Malgré l’in croyable figure aérienne qui devait lui avoir secoué les entrailles. Enclenchant ses gaz la jeune femme semble rapidement au contact avec pas moins de deux appareils qui commence à s’éloigner de son champ de vision mais pas du radar qui à tout de même une assez bonne portée.
Mais si Isoroku peut lui venir en aide, cela ne reste qu’un bref instant car un troisième vaisseau se dirige vers lui. Moins maniable que les deux poursuivants de la femme, ce dernier est toutefois plus massif et bien mieux armé.


Enclenchant à son tour les réacteurs à pleine puissance sur son appareil, le jeune homme compte bien jouer avec les débris pour éviter quelques coups. L’astuce semble fonctionner tant qu’il des débris, mais vient des moments durant lesquels ces derniers sont peu nombreux. Laissant passer ainsi sans aucun problème les tirs multiples du petit cargo. Ces derniers touchent l’appareil de la Messa, mais fort de ses boucliers à puissance moyenne, les tirs ne font que provoquer des secousses assez moindre et incapables de gêner le pilote dans ses manœuvres. A présent hors du champs de débris. L’espace semble dégagé et il doit engager des manœuvres de dog figth. Esquivant suffisamment les tirs pour énerver le pilote hostile, ce dernier décide d’y aller de manière plus brutale dans son approche.
Ciblant Isoroku, une fois le verrouillage fait, ce n’est pas moins de deux missiles qui partent du cargo en direction du petit chasseur. Au radar, le jeune pilote peut remarquer qu’il s’agit-là seulement de vieux missiles. Ainsi nul besoin pour lui d’esquiver ou même de larguer des contre-mesures. Activant sa tourelle de défense rapprochée, cette dernière pointée vers l’avant fait un une rotation sur l’axe X de 180 degrés. En position, elle ouvre le feu immédiatement en ciblant d’abord les missiles, puis à la destruction des projectiles elle se rabat sur le cargo ennemi.


Le pilote ennemi averti que ses missiles ne fonctionneront pas, il se focus uniquement sur les passes au canon. Le pilote de la Messa quant à lui s’en retourne en direction du champ de débris. Effectuant un lacet faute de pouvoir opérer un demi-tour.
De retour au milieu des fragments de vaisseau, Isoroku tente une manœuvre audacieuse et en accélérant subitement puis en freinant d’un simple coup. L’objectif étant de se planquer temporairement derrière un morceau de débris. Mais bien que sa manœuvre est un succès, le pilote hostile a vu le coup venir et à manœuvre en conséquence. Avançant, les canons vers les arrières, il remarque immédiatement Isoroku et entame un violent tir de barrage. Les boucliers du petit chasseur de l’Epicanthix commencent à flancher, mais profitant du manque de mobilité de son adversaire. Il décide de lancer plusieurs tirs consécutifs sur un même point avec pour objectif de briser le bouclier hostile.
Une fois le bouclier adverse tombé, Isoroku s’en va pour ne pas perde à son tour son bouclier. Le cargo enragé décide de poursuivre la course poursuite malgré le risque évident qu’il encours. Ainsi des micros-fragments viennent à arracher quelques menus morceaux de la coque du cargo sans pour autant le freiner.
Se présente alors la jeune pilote face à Isoroku. D’une simple phrase, la femme ordonne à échanger les poursuivants. Sans attendre, Isoroku délivre une bonne rafale en direction du chasseur noir aux arrières du vaisseau de Max. Le vaisseau ne tarde pas exploser tandis que Max s’est bien chargé du petit cargo.


Les menaces semblent toutes détruites et il ne reste donc plus qu’à effectuer le saut. La femme pilote ne manque pas d’afficher sa joie, une étrange que voici aux yeux de l’Epicanthix qui respecte un minimum ses adversaires ne serait-ce que pour le sacrifice qu’ils ont fourni pour permettre au jeune homme de progresser.


-Je suis opérationnel, seuls mes boucliers ont pris et ils sont déjà rechargé. Nous pouvons repartir.


Dit le pilote sur ton plat comme à son habitude.
Maxence Darkan
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Tout était calme, Titouan et son vaisseau étaient en parfait état et Maxence n'avait rien de plus a demander. Elle l'observa lui-même, pour s'assurer qu'il ne jouait pas au crâneur, juste pour éviter de se taper la honte en disant qu'il avait son hyperdrive HS. Mais tout était bon. Son petit bolide de compète tenait largement la route. Sans un mot, elle lui envoya les données calculées pour le voyage en hyper espace et ils disparurent sans plus d'accord en même temps. Silencieuse, la blondinette caressait culotte pendant tout l'hyperespace. La bête était d'une expressivité à peine croyable, entre le pelage changeant de couleur et sa petite bouille qui arrivait à transmettre cette même transparence émotive que les humains et proches-humains, Maxence n'en revenait pas. Elle devait valoir des milliers de crédits... peut-être la dernière de son espèce ? Ou alors une invention de laboratoire ? Difficile à dire.

Le vaisseau sortit donc en compagnie du gamin. Alors qu'ils se trouvaient comme prévu au-dessus de Taskeed. Au moment où elle allait lancer une petite blagounette un peu nulle pour couper le silence, sa carlingue entière se mit à vibrer et des voyant passèrent au rouge. Pas une attaque. Juste le chasseur. Son vaisseau avait dû prendre un sale coup et n'avait pas forcément très bien supporté le voyage en hyperespace.

-Ok Titouan, on a un léger problème de mon côté. J'crois qu'j'ai froissé un stabilisateur pendant l'attaque, va falloir faire une petite pause. Suis-moi.

Contre-temps. Ce n'était pas bon, il aurait été préférable de ne pas raccourcir une fenêtre de transfert qui se trouvait déjà serrée. Elle entama donc une descente en direction de la planète. En tant que simple mercenaire accompagnée de son acolyte, elle trouva une place dans un petit spatioport oublié de l'Empire où ne traînaient pas plus que quelques locaux et de possibles chasseurs de prime en promenade dans l'ancien espace Kossakii pour trouver de possibles proies.

Le chasseur de la mercenaire se posa lentement sur une large surface plane de poussière déjà tassée par les précédent vaisseaux. Titouan, juste à côté, l'avait accompagné comme prévu. Quand Maxence bondit hors de son cockpit, une sorte de grande bête avec plein de bras s'approcha en secouant ses mandibules, jappant d'incompréhensibles mots que la blondinette fit taire avec une simple poignée de crédits. Il compta l'argent qui, malgré son faible poids, devait être beaucoup dans ce coin de la planète.

La mercenaire se pencha sous son aile droite. Retirant une grosse plaque pour fouiller à l'intérieur, effectivement, un des composant avait été déboîté de son axe... il fallait le démonter, ne plus de ce qu'il y avait autour et tout remettre droit... ça n'allait pas être long, mais simplement fastidieux. Heureusement, son bracelet se mit à sonner et elle se redressa, attrapant une clé à mollette qu'elle jeta nonchalamment à Titouan.

-Tien, tu t'y connais pas vrai ? Bah répare, j'ai un appelle à prendre.

Direct, autoritaire, elle le prenait un peu pour ce qu'il était, un larbin. Elle s'écarta pour avoir un peu d'intimité. En ouvrant la communication, la tête d'Abraham apparut en hologramme, il n'avait pas l'air ravi de voir sa compère au milieu de nulle part dans une mission qu'il considérait stupide.

-J'ai des infos, va falloir y aller mollo sur l'arrivée. Avec la proximité de l'espace Républicain et les tensions après Ossus, l'Empire a renforcé ses contrôles de douane. … Max, t'es sûre que c'est une bonne idée d'aider les Kossakii ? J'veux dire... 'fin...

-T'inquiète trou du cul, j'suis pas là pour faire copain copain avec ces abrutis, je cherche juste à chopper quelques infos, pour voir où ils en sont. La tête d'Abraham à travers l'hologramme se mit à grimacer, pleine d'interrogation. Crois-moi, ils sont désespérés de retrouver des alliés, ses idiots font même pas attention à qui ils s'adressent. Si le grand conseil des Kadjidics a bien lieu, ce sera facile de convaincre les autres de les écraser une bonne fois pour toute.

-Et on ferait quoi, si on les annihile ?

-On choppe les éléments prometteurs et on s'concentre sur l'Empire.

-Et Don Cardinal ?

-Ce gros tas d'merde peut bien aller s'faire foutre, j'm'occuperai moi-même de l'buter s'il le faut. Reste cool, t'inquiète, c'est qu'un p'tit boulot, j'me fais payer pour ramener quelques p'tits infos sans trop d'importance et la vie reprend son court.

-Si tu l'dis. Évite de t'faire chopper.

La communication se coupa. Quand elle se retourna, elle lança un petit gémissement attendrit. Culotte était sortie de son vaisseau pour sniffer tout autour et observer l'environnement nouveau dans lequel elle se trouvait. Son pelage était bleu. Magnifique. Elle trottina vers elle, l'attrapant pour la prendre proche d'elle, assaillie de léchouilles, son regard se porta sur le gamin tandis que sa main caressait gentiment ses poils doux.

-L'arrivée va devoir se faire rapidement. Avec un peu d'chance, on croisera rien. Le problème c'est qu'ils ont renforcé les contrôles de douane. Si on venait à s'faire contrôler, tu m'suis et t'évites de tirer dans l'tas sans mon approbation. Sinon ça avance les réparations ?
Annatar
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Après un saut plutôt rapide à calculer. Le duo se trouve dans une nouvelle portion d’étoiles. Mais voilà que le vaisseau de la femme vient à faire des siennes. Non pas que le jeune homme a pu apercevoir quoi ce soit depuis son cockpit, la femme lui parle simplement d’un problème de stabilisateur. Ne souhaitant pas la froisser, le jeune Epicanthix évite de la scanner ne serait-ce que par courtoisie.

Sans attendre Max vient à trouver un spatioport qui ressemble davantage à un avant-poste. Pour ce qui est des places, il y a le choix de l’embarras bien que la station ne soit pas immense non plus. Rentrant dans l’un des hangars, Isoroku stationne son appareil juste à côté de celui de sa camarade.


Sortant habilement de son appareil comme s’il avait fait cette manœuvre une infinité de fois, ce qui n’était pas loin d’être le cas. Le jeune homme s’avance vers sa camarade pour obtenir de plus amples informations sur son problème. Bien évidement l’un des officiers d’appontage si l’on peut le nommer ainsi vient auprès de la dame qui avait fait la demande pour réclamer son dû. Une simple poignée de crédits suffisent à le faire s’en aller sans même qu’il vienne demander son reste au jeune homme. Max a-t-elle payer pour lui ? Ou bien a-t-elle simplement trop donnée à l’étrange être ? Une question que se pose le jeune homme sans s’attarder sur la chose.

N’abordant même pas le sujet du payement du stationnement. Le jeune homme voit la femme retirer un morceau de carlingue de son appareil. Présentant des traces d’usures le morceau n’est pas tout neuf comme l’ensemble de l’appareil au premier coup d’œil. Le jeune membre de la Messa vient même à se demander comme il possible de voler à bord d’une pareille chose. Sans entretien a-t-il été autant négligé que cela ? Ou bien simplement a-t-elle acheté la chose ainsi ? De nouvelles questions qui restent dans sa tête sans même une expression pour les faire ressortir de son esprit.

Se redressant avec la plaque non d’elle, Max vient à jeter une clé à molette en direction des mains du jeune pilote. Lui confiant la tâche de réparer son appareil elle s’éloigne par la suite.
Commençant en tout premier lieu par jeter un œil à l’intérieur, il observer la chose avec un certain intérêt pour simplement pouvoir étudier un nouveau vaisseau qui n’apparaissait même pas dans les banques de données de la Messa. Le vaisseau de Max était soit rare soit obsolète pour ne pas y figurer.


Après une brève recherche du manuel d’entretien sur l’holonet. Le jeune s’en va à son appareil pour se munir de plus de pièces pour la réparation de l’engin. Commençant par démonter quelques pièces, il pose ces dernières sur la plaque du vaisseau. Recherchant par la suite le modèle de stabilisateur dont dispose la femme une fois de plus sur l’holonet. Démontant la chose, il y a léger accroc qui a dû être provoqué par un violent choc. Limant la chose avant de la graisser, le jeune Epicanthix vient à réinstaller la chose. Grinçant chaque partie retirée, il les remet une à une par la suite. Plus qu’une réparation de fortune c’est un véritable entretien du stabilisateur. Une tâche simple que n’importe qui peut faire pour peu que l’on suive le manuel d’entretien.


Se retournant vers la femme, il s’adresse à elle sur un ton calme bien que sa voix devienne plus enjouée lorsqu’il s’enfonce dans les explications.


-C’est bon ça devrait aller, je t’ai laissé un peu de jeu pour que tu gardes une certaine fluidité dans tes manœuvres. De ce que j’ai pu voir, c’est surtout dû à une petite partie déformée que j’ai dû limer. On n’y voit rien ne t’en fais pas il est comme neuf ton stabilisateur. Je t’ai fait un graissage aussi on ne sait jamais. Je pense qu’on est bon.
Maxence Darkan
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Elle jeta un œil aux réparations du gamin. Elle était presque trop intéressée, une professeure observant le devoir d'un élève. Elle semblait plutôt conquis par son travail. Largement suffisant. Elle lui adressa donc un petit rictus satisfait suivi d'un pouce en l'air. Reposant sa petite bête favorite dans le cockpit, elle s'attela à vérifier que la cargaison était toujours intacte. Sans regarder à l'intérieur, les caisses ne présentaient aucune forme de dégâts. Tout était en ordre. Son regard se porta ensuite sur l'horizon, les alentours du petit astroport. Quand elle pensait que ces territoires appartenaient à l'Empire... quand elle imaginait ne serait-ce que la sale gueule d'un des emburés en rouge se pointer ici, une envie de vomir lui prenait le corps entier et un drôle de frissonnement parcourait sa colonne vertébrale. Des sous-êtres à l'ego fragile marchant sur ce que représente une réelle puissance. Ridicule.

-Bon, on y retourne alors. Pas d'temps à perdre.

Pas plus, du moins. En quelques minutes, les vaisseaux étaient déjà repartis, s'éloignant de l'orbite de la planète, direction Jabiim pour transiter droit sur sur Raxus. Ce qui rassurait Maxence pour un peu d'action, c'était l'idée que le voyage n'avait qu'à peine commencé, le plus intéressant restait à venir, avec le long passage en hyper espace gentiment préparé par Eos, ils auraient peut-être une chance de se trouver de l'action facile... juste histoire de rentabiliser ce voyage.

-J't'explique vite fait l'topo. Quand on arrivera à destination, y a des chances que les douanes essayent de nous cueillir pour un contrôle de routine qui peut s'montrer plus que rentable pour l'Empire. Avec un peu d'chance, y' feront pas attention à deux chasseurs et s'intéresseront même pas à la soute. Par contre... si ça s'passe mal, va falloir improviser un truc... explosif, on va dire.

Le chemin vers Jabiim n'allait déjà pas tarder à se terminer. Pour tout dire, elle n'était pas bien sûre de savoir quoi faire en cas de contrôle de douane. Elle pouvait toujours mettre quelques balles dans les têtes, décharger fissa et partir comme si de rien était... à moins que son employeur n'est bien préparé le terrain. Le manque de communication n'était pas souvent laissé au hasard, moins la personne que l'on employait savait quoi que ce soit sur sa mission, meilleur étaient les chances d'en ressortir indemne si la mauvaise idée lui prenait de se faire chopper.

Les deux vaisseaux s'arrêtèrent au-dessus de la boule immense, grisâtre, nuageuse, loin d'une beauté comme on pouvait l'observer depuis l'orbite de Dennogra. Maxence, déjà sur son tableau de bord pour observer les calculs d'Eos pour le prochain saut, fut surprise d'un appel entrant. Elle redressa la tête. Cinq vaisseaux au total, franchement pas accueillant. Les bougres avaient des modèles taillés pour le combat. Elle resta en formation serrée avec le gamin avant d'accepter l'appelle local.

-Salut. Une tête bien étrange, un homme, peut-être une femme, difficile à dire, même la voix ne permettait pas de savoir. J'ai comme qui dirait l'impression que vous êtes au mauvais endroit au mauvais moment.

-On fait que d'passer.

-Ok, ouais, nan, pardon, j'essayais d'être classe, mais du coup j'ai tout embrouillé. On est là pour vous chopper. En fait non, justement, c'est parce que... ah, merde... l'entrée, toujours réviser l'entrée.

-T'inquiète, ça m'le faisait aussi avant, reprends depuis l'début.

-Ouais. Aller. Merci. Donc. La personne s'éclaircit la voix. J'ai comme qui dirait l'impression qu'vous êtes en possession d'un truc qui vous appartient pas trop.

-Oh non ! Fit la mercenaire en mimant une pathétique surprise mêlée à de la peur. Qu'est-ce t'c'est t'c'est que tout ce pataquesse ! Je n'arrive pas z'a y croire, qu'avons nous fait, ô étranger aux traits si particuliers ?

-C'est bon, pas la peine d'en rajouter. Tu vois la p'tite beauté qui ronronne près d'ton épaule ? Bah c'est ma bestiole. Bon, écoutez, je sais qu'vous êtes juste là pour exécuter une mission, filer toute la cargaison et j'me contenterai que de ça, vous serez libres de partir sans une seule égratignure.

La blondinette jugea ses adversaires de loin. Avec une bonne maîtrise du véhicule, ils pourraient sauter en hyper espace bien avant que les choses ne dégénèrent... peut-être même que le combat était gagnable. Difficile de jauger, elle ne savait pas de quoi ils étaient capables en face. À travers le cockpit, elle lança un regard confiant en direction de son équipier avant de reprendre calmement.

-Nan. Je garde la cargaison, je garde Culotte et vous évitez d'vous faire mettre en morceaux.

-Culo ?... Nan, nan, elle s'appelle Mimine. J'pense que t'as pas bien vu c'qui s'dresse face à toi. Donc j'te laisse quelques secondes pour mieux réfléchir.

Avec un calme olympien, elle se pencha pour mieux faire entendre sa voix dans la communication.

-Va t'faire enculer. Culotte est à moi.

-Ok sale pute, tu veux jouer ?! On va jouer ! On m'la piqué putain ! C'est ma p'tite Mimine d'amour, pétasse, j'vais t'démolir et récupérer c'qui m'appartient avant d'traîner ton corps derrière mon vaisseau !

-Titouan. À toi d'jouer. Les chasseurs se séparèrent alors que Maxence coupait la communication pour reprendre avec son équipier. On jauge le danger, si ça chauffe, on temporise les coordonnées pour sauter en hyper espace.

Le combat était engagé.
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Si les mots sont absents pour parler de la manutention qu’a effectué le jeune cobaye sur l’appareil de la femme. Cette dernière ne manque pas cependant, de lui offrir une gestuelle comme quoi cela lui convient. Bien qu’en réalité il n’a pas la moindre idée de ce que peut bien signer ces gestes. Il sait cependant, que si la femme est mécontente de son travail et elle n’aurait pas manqué l’occasion de le lui faire savoir. Au moins, cela met comme un certains dans la balance pour la relation entre ces deux jeunes gens. Quoi que dans les relations, le jeune Isoroku est certain que rien n’est définitif dans un sens comme dans l’autre, bien qu’il soit parfois difficile d’en changer quand nous sommes sur la mauvaise pente, pensa-t-il intérieurement l’espace d’un instant.

Soupirement discrètement et légèrement, le jeune homme s’en retourne à son appareil. Ne manquant pas en chemin de graver le spatioport dans sa mémoire, il se rend compte du luxe auquel il a droit au sein de la Messa. Rapidement une fois loin du spatioport ou même de l’orbite de la planète, la femme vient à lui expliquer ce qu’il peut potentiellement arriver par la suite. Le jeune homme est confus dans son esprit car il ne souhaite pas non plus se mettre l’empire à dos et d’après les dires de la femme cela est une option envisageable. Mais qu’il en pense, il n’a de toute façon pas le choix sur l’initiative de la chose.

Sautant vers Jabim, le calme qui règne pendant le saut, bien que quelques grincements viennent se faire entendre, laissent apparaitre un plus grand calme encore une fois le saut terminé. Proche de la planète sans l’être non plus. Tout semble calme. Et cela jusqu’u à ce qu’un appel vienne déranger le duo dans sa mission. Qui pour Isoroku est plus que prioritaire.

Une discussion sur un canal ouvert à alors lieu. Si au départ la conversation ressemble plus à une blague qu’autre chose, rapidement les choses dégénèrent et le combat s’entame.

Peut-être que Max a trop confiance dans les capacités du jeune homme, mais quoi qu’il en soit c’est le moment de prouver sa valeur au combat.
Utilisant ses capteurs pour zoomer sur l’un des chasseurs qui s’éloigne de la formation initiale. Isoroku vient à user de son implant pour couper l’alimentation des réacteurs du chasseur ne serait-ce qu’un temps. Coupant le générateur ou plutôt le forçant à redémarrer. Il s’agit là d’un composant n’ayant aucune protection du fait de sa qualité et il donc facile à pirater, bien qu’étant donné sa taille il redémarre assez rapidement. Profite de la trajectoire assez simple à prédire pour le jeune homme. Il envoi alors une seule et unique torpille en ajustant le vaisseau adverse grâce à l’inclinaison de son appareil. Le coup touche au but et c’est un chasseur en moins sur la liste, une bonne entrée en la matière pour le jeune. Mais si la stratégie du piratage fonctionne une fois, il ne pourra pas reproduire la chose. Car les pirates aussi sournois qu’ils peuvent l’être comprennent comme le jeune homme à fait. Coupant les canaux de discussion entre eux, le piratage n’est alors plus possible d’un fait que chaque entrée aux systèmes du vaisseau soient verrouillés.

Mais c’est alors une chance pour le duo, car à présent chaque pirate se trouve isolé et ils ne peuvent plus se coordonner entre eux. Entamant une manœuvre de dog fight. Isoroku laisse deux chasseurs venir à ses arrières de manière volontaire. Aucun des deux n’est l’appareil principale, car l’homme ou la femme à l’autre bout de la communication semble poursuivre Max afin de récupérer Culotte. Un manque de chance pour Max, car de tous les appareils hostiles, il s’agit-là du plus performant.

Etrangement les chasseurs à l’arrière d’Isoroku usent de manœuvrer qui viennent à les ralentir, mais qui empêchent le jeune homme de faire sa manœuvre favorite pour passer derrière eux. C’est ainsi que débute le jeu du chat et de la souris.
Maxence Darkan
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-Pas cool, vraiment pas cool. Tu t'en sors ma poupette ?

La petite chose était en train de se blottir contre un coin du cockpit alors que l'appareil entier était pris de secousse sous les tirs répétés des deux attaquants qui harcelaient le bouclier du chasseur de la mercenaire. Même pour Maxence, cette situation n'était pas la meilleure pour la pilote qui commençait à se demander comment il était possible d'inverser la tendance à son avantage. Pas de bombe à lâcher, pas de canons arrière, pas de champ d'astéroïdes. Juste une planète. Juste une planète... ouais, pourquoi pas.

Sans prévenir Titouan, le chasseur bleu bondit, glissant rapidement sur le dos par rapport à la planète plus bas, il piqua soudainement en direction de l'atmosphère de cette dernière. Le cargo, celui de la personne qui voulait absolument récupérer son animal de compagnie en plus de voler la cargaison, continuait de la suivre de près. La blondinette comprit qu'iel n'était pas là pour la tuer tout de suite, impossible de l'exploser avec son précieux animal de compagnie. Sur son siège tremblant, la blondinette jouait un jeu dangereux, manœuvrant avec brutalité son appareil pour esquiver les coups, le regard porté à la fois sur la planète, comme ce qui la poursuivait.

-Encore quelques secondes... quelques sec... CLANG Merde ! Son vaisseau entier partie en vrilles, tournant sur lui même, elle observa son tableau de bord avant de tout de suite comprendre. On improvise, Eos, garde ton calme s'te plaît, tu me stresses.

-Je suis parfaitement calme.

-Ouais bah pas moi ! Elle écrasa son pied contre son volant pour essayer de maintenir le cape en libérant ses mains. Le truc, c'est qu'si j'suis la plus paniquée ici, j'ai rien pour garder les putains d'pieds sur terre !... Y' sont où mes putains d'outils ?!

-Juste devant vous. Alors retournée, dos à la planète qui se rapprochait dangereusement, un pied bloquant la commande, elle attrapa une boite à outils. Je dirais que nous avons sept bonnes minutes devant nous avant de nous écraser. Je crois que je ressens comme un certain picotement dans mes circuits. Comme une peur de mourir.

-Nan, trop tard, je sais qu'tu fais ça pour rassurer mon ego. Maintenant... c't'une question de douceur. Elle déchira une plaque intérieure pour découvrir un assemblement de circuit en feu. Y' font quoi derrière ? Commença-t-elle en balançant un coup d'extincteur dedans avant d'y enfoncer ses mains. La planète est proche ?

-Je crois qu'ils attendent quelque chose. Quant à la planète. ... Disons qu'elle est proche.

-Fantastique !

Et alors que ses bras s'enfoncèrent dans son matériel carbonisé, son tourne vis et sa pince semblaient s'animer d'une soudaine conscience entre ses doigts pour donner de nouveau vie à son coucou. En un instant, le chasseur arrêta de vriller, la fumée cessa et le pied de la mercenaire, toujours coincé, se rétracta fermement pour relever le nez du vaisseau.

De retour sur son siège, elle prit du temps à comprendre où elle se trouvait : dans les nuages. Littéralement. Une manœuvre plus tard, elle venait de faire demi tour droit sur ses adversaires qui semblèrent reprendre leur tir vengeur en la voyant reprendre le contrôle. Ils se séparèrent en la voyant arriver. Maxence passa sa langue sur ses dents, un sourire d'excitation face à ce danger imminent. Le chasseur bleu délavé disparut dans une nappe de nuages denses, suivi par le cargo.

À l'intérieur, impossible de voir quoi que ce soit. À l'intérieur de son cockpit, la personne, propriétaire de Culotte, se pencha légèrement en avant pour mieux se repérer. Pas moyen. Elle crut comprendre un tourbillon de vapeur d'eau, formé par le passage de son opposante. Traçant la route, le tout s'épaissit. Le cargo ralentit l'allure, moins sûr qu'auparavant, à l'instant où il tenta de reprendre de la hauteur pour avoir du recule, la carlingue crissa dans son intégralité. Assaillie de tirs sur le côté, la mercenaire venait de la contourner. Une partie de l'appareil flancha, son flanc explosa, mais le tout tenait encore.

-Arno ? Tu m'reçois ? Tenta-t-elle en espérant retrouver la communication. Faut pas rester là, elle joue avec...

Sans terminer sa phrase, elle sortit du gigantesque nuage pour observer son compère exploser devant ses yeux. Un bout du vaisseau de son allié s'écrasa sur le sien, fissurant son cockpit. Maxence passa devant elle, comme pour la narguer.

-Sale pute.

Grogna-t-elle entre ses dents. Déjà personnel, ce combat allait l'être encore plus désormais. Entre les cumulo-nimbus, les deux silhouettes se lancèrent dans une confrontation violente, mais faisant preuve d'une grâce rarement égalée.
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Le combat faisant rage, le jeune pilote cherche au mieux à esquiver les tirs bien que quelques-uns parviennent à impacter les boucliers de son appareil toujours aussi flambant neuf qu’auparavant. L’ambiance lumineuse plutôt obscur vient être éclairci par le bouclier du jeune cobaye. L’intérieur du cockpit, sombre alors, vient à prendre des teintes tantôt bleues tantôt rouges. Se diluant sur les boucliers, les tirs des vaisseaux hostiles offrent un spectacle en son et couleur pour le jeune homme qui bien que concentré ne manque pas d’apprécier la chose. Il faut dire qu’il a rarement l’occasion de pouvoir pousser son appareil à fond et de pouvoir tester les jouets qu’il embarque à son bord.

Ne pouvant guère passer derrière eux, le jeune pilote décide tout de même de ralentir bien plus encore ces derniers. Ses tourelles ventrale et dorsale visant ses arrières, le jeune pilote ne cherche même à pas aligner les cibles, laissant le soin aux capteurs d’effectuer le travail à sa place. De faible puissance, ces tourelles ne sont là que pour la défense de proximité contre les missiles ou bien l’infanterie au sol en temps normal. Mais le but cette fois-ci est de distraire ses deux opposants.
L’objectif d’Isoroku est simple, rejoindre la première épave de vaisseau afin de lui permettre d’utiliser une autre combine qu’il a pu apprendre lors de ses nombreux entrainements à la Messa. Si cette technique s’utilise d’ordinaire d’une autre manière, l’épave sert de moyen alternatif pour réaliser la chose.
Effectuant un lacet lent mais peu visible à l’œil. Il opère un demi-tour degré après degré, les deux chasseurs toujours à ses arrières. Bien que la distance entre eux et lui semble se creuser à mesure qu’il effectue leurs manœuvres tout en devant esquiver les tirs des tourelles. Vient finalement à paraitre par-delà la verrière du jeune pilote la fameuse épave. Sans attendre il désactive ses tourelles pour pousser la puissance de ses moteurs. Allant bien plus vite d’un coup. Il parvient à mettre une certaine distance entre lui et les deux chasseurs.

Passant à côté de l’épave il ne manque pas alors de déposer un cadeau pour ceux qui ne vont pas tarder à passer sur la même trajectoire que lui. Larguant une torpille, il laisse cette dernière dériver proche de l’épave à l’abri des senseurs hostiles. S’éloignant pour ne pas subir les dégâts de l’explosion, Isoroku ne manque de voir son plan fonctionner bien qu’ne partie seulement. Car voici que la torpille explose alors que les deux chasseurs passent non loin. Si l’explosion vaporise ce qu’il reste de l’épave, l’un des chasseurs dans l’ombre de l’autre ne subit aucun dommage. Quant à celui qui a servi d’écran, l’explosion à simplement eu raison de ses boucliers et les débris ont fait le reste du travail pour Isoroku.

Ainsi se poursuit le combat rapproché entre Isoroku et les brigands.
Maxence Darkan
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Ses lèvres blanchies par la pression de son visage, la sensation étouffante de mourir, ou celle de se noyer, engouffrant sa cage thoracique, le battement de son cœur, loupant un saut à la vingtième seconde. Elle observa la plaque de sa coque s'envolaient et filer au-dessus de sa tête. En face, le chasseur bleuté fendait l'air, laissant échapper une épaisse fumée noire qu'il crachait sans vergogne, ne se souciant aucunement de son état, il faisait son possible pour éclater parmi les nuages. Petit bout par petit bout, cet ingrat azur aux ailes de feu frappait le cargo pour le dépecer, telle une carcasse dans une boucherie. Il y avait les tirs, s'écrasant sur la carlingue. Il y avait les gerbes d'étincelles qui hurlaient au visage du pilote. Il y avait les instruments fous, désespérés de comprendre ce qu'il se passait. Il y avait ses yeux, à travers le cockpit, qui hurlaient au secours en comprenant l'erreur commise.

Visiblement face à la mauvaise personne, son manque de discernement conduisait désormais à une mort certaine. Une légère humidité lui pris l'œil, alors immobile, perdant complètement les pédales, ne sachant plus quoi faire. Le Cargo, pris d'une nouvelle secousse, réveilla son pilote. Le combat n'était pas fini. Sa main frappa une plaque sur le tableau de bord pour ensuite l'arracher, dressant une manette, sa paume se plaqua contre un bouton, quand ses iris remarquèrent la silhouette singulière du chasseur. À l'arrière de son vaisseau, une petite bulle d'une vingtaine de centimètres de diamètres s'échappa d'une cache. Flottant une poignée de secondes, Maxence n'eut pas le temps de la voir, avant qu'elle n'explose dans un immense arc électrique.

-Merde ! Fit-elle en portant ses bras contre ses yeux pour ne pas être éblouie. Putain, mais c'est quoi ça ? Son bras robotique retomba sur son flanc, son vaisseau s'était éteint complètement. Bordel ! Eos ! Eos ! Putain de... bras de... fait chier !

Impossible de bouger son bras droit, il était complètement éteint. Son vaisseau, sans réacteurs, se retrouva très vite à simplement planer... mais perdait dangereusement de l'altitude. De toutes ses forces, elle redressait son volant. Les dents serrées, à deux doigts de s'exploser l'une l'autre, elle grognait. Il fallait attendre que le système auxiliaire prenne le dessus, puis qu'il rallume le système principal... sauf que ce genre de système était prévu en cas de panne dans l'espace, pas prise en pleine gravité, son vieux chasseur datait bien trop pour ça.

Elle venait de dépasser la barrière inférieure de nuage et le sol se dessinait de plus en plus distinctement au loin. Elle s'approchait. Encore. Et encore. Puis, dans un éclaire soudain de technologie, alors que son bras de métal restait moue comme François Hollande, son tableau de bord s'illumina dans son entièreté.

-Rebonjour.

-Redresse fils de pute !

Quand ses commandes reprirent vie, le chasseur se redressa subitement pour reprendre de l'altitude à grande vitesse. Propulsant toute la carlingue tremblant à travers la nappe, puis au-dessus avant d'arriver dans l'espace, elle se rendit très vite compte que sa cible s'était envolée. Sûrement déjà partie en hyper espace. Frappant son tableau de bord, elle chercha ensuite un signe de son équipier, un peu plus loin. Il était encore en train de se battre quand elle fit le chemin pour le rejoindre et, à l'instant même où il apparut dans son champ de vision, un chasseur adverse explosa, touché par un tir.

-C'est pas passé loin... souffla-t-elle, putain d'IEM... j'ai vraiment cru qu'tu m'avais claqué entre les mains vieille fripouille.

-Malheureusement, on ne se débarrasse pas aussi facilement de moi. Si je survis aux Darkan depuis toutes ses années, je survivrai à toutes les IEM de la galaxie.

Instinctivement, les deux chasseurs se remirent en formation. Maxence inspecta de l'extérieur le véhicule de Titouan qui, finalement, semblait s'en être bien sorti... à l'inverse de sa personne, qui n'avait toujours pas retrouvé la motricité de son bras, en plus d'être assis dans ce qu'il semblait être une épave. En extérieur, les dégâts donnait une réelle impression d'être important, mais pour Maxence, il ne s'agissait que de quelques jours de réparation avec les bons outils et le bon œil.

-La... le... 'fin la personne à la tête du groupe m'a échappée, elle avait une bombe IEM en stock, elle a pu en profiter pour se tirer. Ça change rien au plan, on fonce vers Raxus, on évite les douanes, mon vieux vaisseau est plus trop en état d'se battre... suffira d'donner des pots d'vin au bonnes personnes. Elle lui envoya les coordonnés du prochain saut. Tu t'débrouilles bien pour l'instant, évite de tout faire foirer pendant la dernière ligne droite.
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Là dans le vide spatial, l’écho des tirs ne manquaient de venir se répercuter contre les morceaux d’épaves. On entend également le son des moteurs qui gronde à chaque impulsion. Tantôt il y en a qui sont plus fortes que d’autres, laissant supposer qu’il y a deux vaisseaux. Les bruits d’armes laser ne manquent pas alors d’éveiller l’idée d’un combat. Et c’est celui que mène Isoroku et un brigand dont le nom lui est totalement inconnu. Chaque cherche à aligner l’autre, mais sans qu’aucun ne parvienne à faire la manœuvre. Le jeune pilote de la corporation à l’avantage de disposer d’un appareil aussi agile que ceux de l’Empire si ce n’est qu’il dispose en plus d’une tourelle pour l’aider à couvrir ses arrières. Mais l’autre pilote bien moins bien équipé en technologie à l’avantage de connaitre parfaitement ce recoin de la galaxie. De plus il faut ajouter le fait qu’il soit bien plus expérimenté que le jeune pilote dans ses manœuvres.

Quelques tirs ne manquent de venir rater leur cible et rebondir sur les rares débris.
Tournoyant dans tous les sens, il ne reste alors plus qu’une seule option pour le jeune homme. Il doit se mettre en péril afin d’espérer avoir une chance d’en finir. Car il ne sait pas comment se déroule le duel de sa partenaire et si jamais elle vient à perdre, il ne pourrait certainement pas faire face à deux appareils en même temps une fois encore. Bien que ses boucliers semblent toujours et encore tenir le coup. Cherche un endroit assez propice pour une idée qui lui est venue en tête. Il trouve rapidement l’objet de ses désirs.

Laissant son adversaire aligner son appareil, le jeune pilote compte avant tout sur sa tourelle arrière. Prenant les commandes manuelles au travers d’un écran qui lui affiche la vue de son arme. Il sait que cette petite tourelle n’est là que pour la défense et pourtant elle peut elle aussi venir à bout des plus petits appareils hostiles tel que le chasseur qu’il a aux fesses. Moins puissante mais avec une cadence bien plus rapide, il peut ainsi surcharger les boucliers adverses jusqu’à les faire flancher. Le jeu est dangereux car ce sera à celui qui a le meilleur bouclier finalement. Un simple combat entre technologie qui ôte tout le talent qu’il peut y avoir entre deux pilotes.

En peine une minute, le chasseur ennemi vient à perdre ses boucliers. Une minute de plus et il vient à exploser. Chanceux ou talentueux, c’est ainsi que le jeune pilote s’en sort face à autant d’adversaire dans ce combat. Pour autant, son appareil n’est pas exempt de dommages. Car s’il a pu faire tomber les boucliers de son adversaire, il a aussi perdu les siens et quelques traces de brûlures sur son blindage se font visibles.

Après une communication assez claire pour le jeune pilote. Il se contente de répondre simplement « oui, bien reçu ». Puis en recevant les calculs de saut, il se contente d’entrer les valeurs pour suivre sa partenaire. Le chasseur d’Isoroku ne manque pas alors de sauter vers un autre système.
Maxence Darkan
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La vieille carcasse de Maxence reprit toute l'altitude nécessaire pour sortir de l'attraction de la planète. Elle grimaçait en regardant l'état de... tout en fait. L'intérieur comme l'extérieur faisait vraiment pitié et elle pouvait s'attirer les rires de n'importe quel pilote de chasse dans cet état, même le premier rookie venu. Avec autant d'aléas, le duo avait pris du retard sur la commande, mais l'heure n'était pas à s’apitoyer sur son sort, il fallait faire vite, malgré la gueule du vaisseau, son état et les possibles chances qu'il explose instantanément en entrant en hyper espace. Avec Culotte de nouveau calmée, elle considéra les débris des chasseurs à la poursuite de Titouan... et le bougre leur avait montré ce qu'il en était de se frotter à la Corporation.

-Ok mon grand, voilà les coordonnées. C'est notre dernier saut avant d'arriver à Raxus. Tu t'souviens quand j't'ai dit qu'ils feraient sûrement pas attention à deux chasseurs ? Ouais, bah j'cois qu'c'est un peu mort vu l'état dans lequel on est. On tentera la bonne vieille technique du pot d'vin pour qu'ils détournent le regard.

C'était dans les vieux pots qu'on faisait la meilleure confiture. Et avant que vous ne puissiez vous rendre compte que cette expression était à côté de la plaque, Maxence et Titouan s'envolèrent vers d'autres cieux, direction Raxus. Elle s'attendait vraiment à ce que tout partent en couille en arrivant... ce genre de vaisseau, avec Maxence aux commandes, possiblement recherchée dans l'empire... difficile de suivre son statut par rapport à toutes ses péripéties côtés des rouges. Elle avait tout de même pas mal foutu la merde chez les impériaux, surtout avec les deux amoureux, mais étrangement, elle n'avait pas subi les conséquences de ses actes... en ignorant la perte du bras.

Les heures passèrent à caresser la petite chose qui lui aspirait lentement sa psychopathie pour faire d'elle une femme perdue dans la naïveté et le fait d'être une idiote gaga. Pile en retard, ils arrivèrent en face de Raxus, une planète qui, de l'extérieur, semblait franchement accueillante. Des océans, d'immenses continents remplis de forêts, de montagnes, de plaine, un paradis dans la galaxie, en ignorant qu'elle appartenait à la plus grande dictature ayant jamais vu le jour.

Maxence garda son calme en approchant de l'atmosphère. Bientôt, elle apparaîtrait sur les radars de l'Empire et on lui demanderait de s'identifier. D'ailleurs, en entrant dans ladite atmosphère, tout le vaisseau se mit à trembler anormalement, pour des raisons évidentes, et la blondinette se pencha plus sur les possibles explosions à venir que sur la voix qui vînt l'interpeller dans ses communications.

-Ici tour de contrôle, veuillez vous identifier et suivre l'escorte sans résister. Si vous ne répondez pas, ou ne suivez pas l'escorte, vous serez abattus sans sommation.

-Ici 305-450VIT, on suit l'escorte, ne tirez pas.

Quatre chasseurs de l'empire apparurent des nuages pour se coller, deux de chaque côté de Maxence, deux de chaque côté de Titouan. Elle ne s'était pas attendue à un tel accueille, avec la guerre civile, les vaisseaux n'ayant pas prévenu leur arrivée devaient être maintenu sous étroite surveillance. Après quelques minutes de malaise à piloter en silence son engin en direction du spatioport, ils se posèrent, l'un à côté de l'autre, et quatre gardes s'approchèrent, arme en main, sans les viser pour autant, ils leur firent signe de sortir des vaisseaux. Le cockpit de Maxence s'ouvrit avec difficulté et elle put sortir, les mains en l'air. Un officier à l'air strict s'approcha, datapad en main, il ne leur adressa même pas un regard, cependant, il fit une drôle de grimace en considérant le bolide de la blondinette.

-Deux chasseurs non-identifiés, sans rendez-vous pour se poser, vous n'avez même pas prévenu de votre arrivée... puis-je savoir pourquoi vous êtes ici ?

-Ouais, alors, par rapport à ça... Elle s'approcha lentement, le forçant à lever le regard de son datapad pour la regarder droit dans les yeux. On préférait rester discret sur la raison d'notre venue. Si vous voyez c'que j'veux dire.

Elle lui glissa quelques crédits sur le datapad. Et alors, souriante, elle scruta le visage de son interlocuteur pour le peu circonspect. Il compta les crédits, jetant ensuite un œil aux soldats qui devaient très bien savoir ce qu'il se passait. Il s'éclaircit la voix. Maxence se mordit la joue. Finalement, il redressa la tête, détournant le regard.

-Je compte quatre hommes avec moi.

-N'en dites pas plus. Elle retourna vers son chasseur, fouilla à l'intérieur pour revenir avec plus de crédits. Effectivement, quatre hommes.

-Bien. Oui, bien. Alors Madame Trix et Monsieur Evrard, vous n'êtes là que pour l'histoire de quelques jours, dans l'intention de réparer vos vaisseaux et repartir aussitôt. Contenue des soutes : vêtements, nourriture, équipements et outils de voyage, rien à signaler, de simples voyageurs mal pris par les aléas du vol. Bienvenue sur Raxus.

Il leur fit un signe de tête avant de tourner les talons et partir avec sa troupe. La mercenaire leur fit un petit signe de main, toujours souriante. Quand ils disparurent, elle soupira en s'essuyant le front.

-C'est pas passé loin. Aller, on a presque une heure de retard, grouille-toi d'sortir la cargaison.
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Le jeune cobaye en observant l’état du vaisseau de la femme se demande alors si ce dernier est tout à fait capable de supporter un saut en hyperdrive. Et à cette question seule l’expérimentation peut répondre. Aussi il ne reste plus qu’à sauter. Prenant les calculs que la femme lui envoie assez rapidement. Il ne tarde pas à les rentrer et à se calé sur la position et la vitesse de sa partenaire de mission. Le chasseur de la Messa grinçant mais certainement moins que le vaisseau de la femme. Tous deux s’envolèrent à travers les étoiles de la galaxie. Ne laissant derrière que mort et débris stellaires.

Au bout d’un certain temps, les deux appareils virent à sortir de leur saut. Non loin d’eux se trouve une planète qui ne manque pas de s’afficher sur le radar. Rapidement Isoroku ne manque pas d’effectuer un balayage, pour chercher la moindre anomalie comme une bataille spatiale ou une patrouille un peu trop proche d’eux. Après leur dernière rencontre, il n’est pas impossible après tout que le duo vienne à recroiser des brigands.
Mais rien ne semble s’afficher sur le radar. Un bon signe pour le duo qui peut alors poursuivre sa route jusqu’à l’orbite de la planète.

Max avait parlé de pot de vin, mais c’est là une première pour le jeune homme. Qui jusqu’à présent dans sa courte existence n’a jamais eu besoin de soudoyer qui que ce soit. Ainsi il préfère s’effacer lorsque la tour de contrôle vient à les contrôler. Une interception à lieu bien que l’Empire aime appeler ça une escorte.
Sans attendre el duo est directement conduit à l’une des plateformes d’atterrissage avec au bord de cette dernière, un groupe d’individu présent pour effectuer un contrôle. Restant proche de son vaisseau avec la possibilité de prendre le contrôle de sa tourelle au cas où le besoin s’en fait ressentir. Max semble négocier comme une chef et parvient à soudoyer sans trop de mal le groupe de garde. Et bien que l’impérial ne l’appel pas par son nom. Isoroku préfère s’abstenir de faire comprendre à ce dernier que ce n’est pas son nom, afin de ne pas froisser ce dernier et au risque de le faire revenir sur sa décision.

Max ne manque alors pas, une fois encore, de distribuer ses ordres. Déchargeant les caisses prévues pour la mission et les déposant sur un chariot. Isoroku va devoir se le trainer jusqu’à la livraison. Ainsi il suit de près la femme qui doit certainement connaitre le lieu de livraison. Et même si la Messa l’a briefé en ce qui concerne la mission, il préfère être certain d’où il va en suivant la femme.
Sans un mot une fois encore, il suit la femme et obéit à ses ordres dans l’espoir que rien ne leur arrive de plus.

La femme ne manque de remettre le petit animal en cage avant que le duo ne s’en aille. Le prestataire ne se trouve guère loin du spatioport. Nul doute qu’il ne doit pas vouloir que l’on aille dans son repaire, se dit le jeune cobaye. Quoi qu’il en soit, le duo ou plutôt le trio si l’on compte la petite bestiole s’avance dans les rues de la cité avant d’arrivée dans un bar qui sert de point de rencontre. Assez visible avec le gros chariot, il ne passe pas inaperçu et à peine rentre-t-il dans le bar que le duo vient à se faire aborder.
Escorté jusqu’à l’une table au fond de la salle, le service de garde est présent et un mystérieux personnage s’avance alors vers eux. En quelques mots il ne manque pas de se présenter de réceptionner la commande avant de laisser la solde au duo en leur offrant un verre.
Lors de cet échange c’est surtout Max qui parle, Isoroku de son côté préfère se faire discret. Le prestataire offre également un verre au duo avant de s’en aller. Max et Isoroku ne manque pas d’échanger quelques mots avant de regagner le spatioport puis de se séparer.

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