Konrad Howl
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- Domaine Howl,
Dromund Kaas. -

Notre récit d'aujourd'hui pourrai vous sembler bénin au vu du lieu où il prend place : L'habitation personnelle d'un simple sbire de l'armée impériale. Dromund Kaas regorge de lieux ainsi bâtît, plus où moins luxueux, où logent les différents militaires parmi la multitude stationnés sur le monde capital. Ceci-dit nos personnages sont bien moins banals que le décor lui-même. Afin d'éviter trop de divagations dans la description du lieu en question - dans le but de se concentrer sur les personnages - voici donc la fiche tirée des chroniques :



A la base un complexe scientifique - lors de la colonisation de Dromund Kaas - ces bâtiments industriels avaient été investit par Darth Howl qui en a fait son domaine. Les terres environnantes ainsi que le vaste domaine avaient été légués de générations en générations. Le manoir est composé de trois ailes, la tour Est sert de hangar où navettes et airspeeder pouvaient être entreposés sur quatre plateformes. Le sommet sert de tour de communication. Le reste est destiné à la vie des membres de la famille Howl divisé en plusieurs suites.

Nous pouvions y trouver des salles d'entrainements - aussi bien aux armes conventionnelles qu'aux sabres - un hall destiné à accueillir de nombreux invités, une salle de conférence ou bien encore de vastes cuisines, mais également aussi un séjour, des chambres, et même une salle d'holo-billard. Les terres environnantes appartenant au domaine étaient montagneuses et marécageuses mais propices aux entrainements de survie, mais aussi à l'isolement relatif de ce lieu en retrait de toute civilisation.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]



Être excentré ne signifie pas nécessairement être isolé, si le domaine de la famille Howl prenait place au pied des rocs de Kaas Fall bien à l'extérieur de la capitale, Kaas City, c'était indubitablement pour une raison stratégique. En effet, dans l'éventualité probable que les renégats prenaient d'assaut Dromund Kaas, ou dans l'éventualité - cette fois moins probable - que la République parvienne jusque là, cet écart de la capitale était propice à une évacuation précipitée.

Concrètement, Howl était ainsi éloigné de Kaas City afin de pouvoir fuir Dromund Kaas, car si la planète venait à être envahie, ce serai la capitale qui serait prise d'assaut d'office, ainsi tous ses habitants seraient pris au piège. En revanche, la famille Howl pourrait quitter la planète à bord de leurs navette sans craindre d'être intercepté par un blocus intra-atmosphérique. Ainsi l'excentricité ne signifie pas nécessairement la volonté d'être isolé, mais dans ce cas là plus une précaution sécuritaire en temps de guerre.

Or, il a été prouvé qu'en temps de conflit, des villages isolés - par exemple des villages de fermier - pouvaient être amenés à être ciblés par les attaquants et brûlés jusqu'au dernier habitant. Ceci-dit, ce n'était pas la même chose de prendre d'assaut un simple village campagnard - où la plus forte résistance que vous pourriez rencontrer était un chevalier Jedi vivant là par hasard - que de s'attaquer à un domaine militaire sécurisé par des droïdes impériaux. Donc, rien à craindre d'une guérilla en ces lieux.

Des pas résonnaient sur le sol marbré en ce moment même dans le hall d'entrée du domaine, résonnant sur les parois de béton. L'homme portait des chaussures noires en cuir de jurgoran et une tenue civile des plus officielles. Il traversa la salle d'une ligne droite, retirant ses gants pour les laisser dans les mains d'un droïde domestique. L'homme de forte stature passa une porte automatique qui donnait sur de sombres escaliers descendant vers un niveau inférieur de la propriété.

La porte se referma derrière lui.

S'écoula une trentaine de minutes où de faibles sons indéterminés, comme si l'ont découpait de la chair, se laissèrent entendre en bas des escaliers, au travers de la petite porte adjacente au Hall. Au bout de quelques temps donc, le droïde domestique revint vers la porte, l'ouvrit, et du haut des escalier s'adressa à son maitre de sa voix robotique :

- Monsieur, votre invité vient d'arriver sur la Plateforme 3. Dois-je le faire entrer ?

Un trio de secondes s'écoula où le silence permit de percevoir un son métallique en bas. Finalement une voix forte, ferme, répondit, ou plutôt ordonna :

- Faites le venir dans le hall. Je le recevrai ainsi dans ce cas. Un autre bruit métallique suivit.

Le droïde humanoïde s'exécuta, il fit ainsi demi-tour pour retourner aux plateformes afin d'informer le nouvel arrivant qu'il pouvait entrer. Pendant cet instant, l'homme qui s'affairait à d'étranges occupations au niveau inférieur, remonta les marches pour sortir de l'obscurité. Il ne portait plus la même tenue, pas aussi raffinée que lors de son arrivée, et avait un peu de sang sur les avant-bras et les mains.

En face de lui, de l'autre côté du hall d'entrée, qui faisait bien cinq enjambées de long, la double porte hexagonale s'ouvrit, laissant apparaitre dans son encadrement un trentenaire portant un masque des plus atypiques. La petite porte descendant vers la cave, d'où s'était extrait le propriétaire des lieux, était à présent verrouillée.

Essayez d'imaginer un peu la scène : Un vaste hall d'entrée bordé d'escaliers, un homme portant une tenue aux éparses tâches de sang se tenant en son centre. Et de l'autre côté un nouvel arrivant vêtu de noir et portant un masque cachant l'intégralité de son visage. Vous concéderiez rapidement que cette rencontre promettait d'être des plus intéressante.

Sans mot dire, jaugeant du regard son invité, le Colonel Howl tira un tissu de sa poche arrière d'un vif mouvement et entreprit de s'essuyer les mains avec, se frictionnant fortement les doigts et les paume, colorant le tissu blanc de rouge et de noir. Tout en se nettoyant les mains de cette façon, il ne quitta pas des yeux le Sith qui venait d'arriver et qui faisait quelques pas dans sa direction. Lorsque le masqué arriva devant lui, le Colonel lui tendit une main propre, il n'aurait pu lui faire l'affront de lui tendre une main souillée.

D'une voix caverneuse, l'officier en civil - et même vêtu peu officiellement - entreprit les présentations.

- Gasyot Noanes. Vous êtes en avance. Il lui relâcha la main après l'avoir prestement serrée. Mais sachez que lorsque vous m'avez contacté, vous avez su éveiller mon intérêt.

Le guerrier Sith qu'il avait en face de lui l'avait effectivement contacté fort officieusement quelques jours auparavant, demandant à le rencontrer afin d'échanger sur des affaires des plus importantes. Le Directeur Howl - Directeur de la Logistique, mais aussi Colonel de l'Armée Impériale - avait ainsi proposé de le recevoir chez lui, dans son domaine.

Toutefois ils n'étaient pas seuls, une paire d'yeux curieux observait les deux hommes depuis le haut des escaliers menant aux dépendances.



Gasyot Noanes
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La vie des Siths peut être aussi longue que courte. Faite les bonnes choses et les bons pas et vous irez loin mais la moindre erreur peut être catastrophique et aussi bien entraîner votre chute ou votre mort. Dans le cas présent, les deux comparses n’en était pas encore là mais ils se devaient de se dire qu’une telle discussion ou une possible collaboration pourrait bien avoir certaines répercussions. Néanmoins tout cela n’en était pas encore là. Effectivement, Gasyot avait cherché depuis des années et plus précisément des mois entiers en dehors de ses autres activités ou recherche afin de trouver la ou les personnes qui lui permettraient d’atteindre ses objectifs. C’est ainsi qu’un jour il tomba sur le colonel Howl, grand descendant d’un sith reconnu, s’étant fait un sacré nom à l’époque et de quoi avoir un domaine bien a l’écart de la capital pour des raisons tout à fait obscures. Son âge n’était peut-être pas un atout mais son expérience et son savoir-faire était peu ressemblante à de nombreux officiers dont la grande particularité était de savoir se cacher quand le danger guette.

Prenant alors contact avec lui bien des jours plus tôt, il avait fallu convenir du rendez-vous sans parler précisément du sujet pour éviter de se faire avoir par les services de renseignements. Ho en soit, qui irait vérifier les agissements d’un petit guerrier me direz-vous ? pourtant Gasyot le savait, il ne fallait rien laisser au hasard, c’est ce qui fait la fierté mais aussi la force d’une bonne partie de l’empire. La réponse quant à elle ne se fit pas attendre. Il semblait même que le colonel lui-même avait des vues sur le sith afin de le rencontrer et se faire très probablement du soutien. Que demander de mieux lorsque deux grands esprits souhaitent se rencontrer non ? Le rendez-vous se mit alors en place et il ne restait donc plus qu’à attendre le bon moment.

Lorsque le bon jour arriva enfin, Gasyot se trouvait dans son appartement, une bonne partie de celui-ci dans la pénombre à regarder son environnement, un environnement sombre et dont la pluie ne s’arrêterait presque jamais à cause de l’influence obscur qui ravageait l’écosystème. Son masque déposé sur la table basse a proximité de lui, un verre d’alcool dans la main, c’est son droïde protocolaire qui vint à sa rencontre pour l’informer de son rendez-vous, prévenant que la situation la plus propice se déroulait dès maintenant. Ainsi, le Sith avait prit la route, le visage de nouveau couvert de son masque métallique, modifiant alors sa voix légèrement avant qu’il ne prenne les commandes de son chasseur personnel à quelques mètres de là, son astromécano étant déjà en place. Puis le guerrier quitta la capitale pour le domaine des Howl sans trop de peine.
Le trajet se fit sans encombre jusqu’au domaine des Howl, si bien que le vaisseau de combat se posa sans mal avant qu’un droïde aux allures de majordome ne vienne à sa rencontre pour demander probablement de qui il s’agissait et la raison de sa venue.

« Dite à Howl que son « rendez-vous » est arrivé. J’espère que je n’aurais pas à attendre trop longtemps…le temps est précieux en toute circonstance. »

C’est alors qu’il attendait que le droïde revienne qu’il donna ses instructions à son astromécano qu’il avait surnommé XIS à cause de son modèle et ses numéros. Il devait s’occuper de l’entretien de l’appareil et faire en sorte que rien de grave n’arrive. Enfin ça, sa devait se faire s’il ne tombait pas sur un fou armée ou un utilisateur de la Force évidemment. Quand l’autre boite de conserve se ramena pour confirmer son entrée, le sith se déplaça le plus calmement du monde, observant le paysage avec attention, l’allure fière malgré son masque de métal, les bras dans le dos et la démarche élégante digne d’un sith pour ne pas apporter un quelconque déshonneur à l’ordre avant de finalement entrer dans la pièce principale. Là s’y trouvait le fameux colonel. La tenue n’était pas officielle certes mais après tout il était chez lui, qui était il à part un sith pour le juger de cette apparence puisque leur rencontre n’avait rien d’officiel.
Ce que le militaire pouvait cependant ressentir, c’est qu’il se dégageait de l’homme un sentiment étrange, un sentiment de mort et de corruption comme s’il aurait été le mal lui-même. Bien évidemment il ne s’agissait pas de cela mais n’importe quel « mortel » n’étant pas habitué à la sorcellerie et ses effets pouvait en craindre autant de ce qu’ils pressentaient.

Il y eu un silence, un silence à la fois si long et si rapide qu’il aurait été difficile de se détacher de la scène. Un silence qui permit aux deux humains de se juger, enfin, seul Gasyot savait qu’il avait affaire à un humain…pour son comparse impérial, l’incertitude devait probablement aussi emplir son esprit. Puis enfin l’un des deux hommes agit, le colonel se nettoya alors la main afin d’enlever le sang qui se trouvait dessus, sans pour autant enlever le reste sur sa tenue. Peut-être cela ressemblait il à un avertissement ? Qui sais.
Alors qu’il se nettoyait les mains de ce liquide écarlate encore frais, le guerrier se contenta d’avancer, les mains toujours à son dos, sa tenue se trainant très légèrement au sol avant que celui-ci ne se retrouve seulement à quelques pas de Howl. Quand il tendit sa main, le guerrier en fit de même et la serra. La poigne était ferme pour assurer sa prestance, forte pour faire égal à son rang de sith mais pourtant assez douce pour prouver sa bonne volonté à la discussion. Etonné de son avance, Howl expliqua rapidement qu’il avait visiblement trouvé intérêt dans son contact quelques jours plus tôt. De quoi sans doute entamer les discussions dans de bonnes bases.

« Mon cher Howl, le temps est compté peut importe l’occasion. Je n’ai fait que profiter du moment le plus propice. J’espère juste ne pas avoir à revoir cela, peu importe vos passe-temps, ils ne regardent que vous, sinon je risque de m’y intéresser beaucoup trop et je ne peux pas réellement me détourner de mes objectifs. Asseyons-nous voulez-vous. »

Relâchant la main de l’impérial, le membre de l’ordre sith se dirigea vers ce qui ressemblait à un petit salon à proximité de l’entrée, probablement un salon pour les visiteurs rapides. D’un rapide mouvement de main, il n’eut aucun mal à ce que les fauteuils ne lévitent légèrement et ne se rapprochent pour permettre de s’asseoir rapidement. Attendant que le colonel ne se rapproche, le duo ne s’asseya qu’en même temps par minimum de respect. S’entamait alors les premiers mots de la discussion.

« Vous savez très cher, vous pouvez faire descendre la personne qui nous épie au niveau des escaliers. Je suis curieux de qui souhaite tant se cacher d’un Sith. Quant à la discussion du jour…elle pourrait bien concerner l’avenir de l’empire et son écrasante puissance. Enfin…sa ne serait possible que si vous suivez la même voie que moi bien entendu. »
Konrad Howl
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- Hall de réception,
Domaine Howl. -

Konrad avait pour habitude de traiter avec des Seigneurs Sith, la chaîne de commandement étant articulé autour d'eux, il était ainsi bien plus aisé de discuter grande envergure avec un seigneur qu'avec un guerrier qui sera amené, par ses prérogatives de son rang, à aborder des sujets de petites mains. Mais cela ne voulait en aucun cas dire que les petites mains étaient moins aptes à planifier que les grand seigneurs, simplement qu'ils planifieront à plus petite envergure. Tout était une question d'échelle.

Ceci-dit, Konrad accordait tout de même une importance minimale aux guerriers, et même aux apprentis selon le climat environnant, et le sujet à traiter. Et bien qu'il ne se frotte que plus rarement aux Sith qu'aux militaires réguliers - Tout le monde sachant que l'armée avait une entente précaire avec l'Ordre qui se faisait occasionnellement invasif - il devait en tout temps composer avec ces manieurs de sabres.

C'est pourquoi il avait accepté la demande d'entrevue d'un guerrier Sith alors que le Colonel avait une journée de repos à consacrer à son hobby des temps libres : La chasse. Il aurait tout simplement pu éconduire le jeune ambitieux et préférer s'affairer à viser avec son fusil avant d'aller boire un alcool quelconque dans son salon pour bien terminer la journée. Cependant, cela aurait été ce que de nombreux officiers auraient fait, surtout à l'Etat-Major, les officiers supérieurs étaient, à juste titre, débordés, alors dès qu'ils avaient une journée en dehors de leur vaisseau ou de leur bureaux, ils préféraient rejeter toute demande d'entrevue, et cela sans aucun remord.

Mais Konrad était professionnel avant tout et rationnel en toute condition. Il avait ainsi pu se consacrer en partie à son hobby et puis à accueillir le guerrier Sith. Et bien que ces deux activités se soient momentanément entrechoquées, sa journée aura été des plus lucratives. En supposant que le Sith ne venait pas les mains vides. D'ailleurs c'est ce que Konrad souligna, tout en allant s'installer en face de son homologue, après que ce dernier ai fait son petit tour de passe-passe.

- Beaucoup par le passé, des guerriers tels que vous ont soumis des projets ambitieux et évoqués des idées novatrices, et bien que je n'ai pas été le contact pour la myriade d'entre eux, je suis certain qu'une pincée à peine ont eues des retombées. J'espère ainsi, et vous l'espérez tout autant, que la matière que vous apporterez en ce jour aura un impact quelconque. Avait-il précisé en s'asseyant en même temps que son invité, esquissant alors un sourire placide.

Le seul mobilier de la pièce était ainsi ces deux chaises des plus sobres autour d'une petite table métallique, placé dans un coin du hall. Ceci-dit, le guerrier Sith se fondait à merveille dans la sobriété de la pièce, son masque dissimulant toute trace d'organisme, c'aurait pu être une machine se tenant sur ce fauteuil, le colonel n'aurait pu jurer le contraire. Décidément, cela entérinait le préjugé de l'austérité de l'Ordre Sith qui était quelque peu trop sombre et détaché de la réalité pour être digne de confiance, même pour leurs plus proches alliés. N'importe quel interlocuteur peut bien évidemment dissimuler son visage à condition que l'on connaisse préalablement son visage, toutefois, ce n'était pas le cas pour Gasyot Noanes qui était alors des plus mystérieux. D'autant plus qu'il signala une présence que même Konrad n'avait pas remarqué.

Il ne détourna cependant pas la tête pour observer sa fille descendre les quelques marches où elle patientait tantôt. Crystal Howl avait alors vingt-trois ans et était déjà presque aussi grande que son père mais d'une beauté bien supérieure, quoique normal selon les gouts en matière féminine des deux hommes présents dans la pièce. Elle portait alors un veston gris par dessus une chemise rouge et un pantalon gris anthracite, sa tenue de travail officielle.

Crystal s'approcha donc des deux hommes - si t'en était que le Sith en était un - en se passant une main dans sa sombre chevelure. Arrivée au niveau du duo, elle sourit au guerrier. Konrad entreprit donc les présentation sans prêter attention au guerrier.

- Je vous présente ma fille, Crystal Howl, officiant actuellement dans les petites sphères du droit de Kaas City. Crystal, voici le guerrier Sith Gasyot Noanes qui vient m'enquérir aujourd'hui d'une affaire qu'il dit vitale à la puissance de l'Empire. Sur ces derniers mots il abaissa enfin ses yeux sur le masqué.

Crystal exerça une légère révérence à l'attention de l'invité du jour, ce geste aurait pu être pris pour une ironie acide par n'importe qui, mais la jeune femme comptait bien sur le fait que le guerrier percevrait la sincérité de la révérence et ne se méprendrait pas en le prenant comme une provocation hypocrite. Posant ensuite une main sur le dossier du fauteuil de son père, elle entreprit d'élucider un peu la situation :

- La puissance de l'Empire est au centre de toutes les affaires afférentes à ton poste. Avait-elle signifiée à son père. Mais, je concède que c'est bien la première fois que tu accepte une entrevue avec quelqu'un d'extérieur à l'Etat-Major.

- Chaque rouage de la puissance impériale est indispensable au bon fonctionnement des aiguilles d'une telle horloge. Intellectualisa le colonel.

- Ce qui me trouble d'avantage est que tu reçoive un tel éminent guerrier Sith alors que tu dépeçait un Jurgoran tantôt. Une nouvelle tactique d'intimidation peut-être ? Elle jeta un coup d'œil au mouchoir rougeâtre. Faisant fit de sa question rhétorique, elle demanda à Gasyot. Avez-vous déjà pratiqué la chasse au Jurgoran, guerrier ?

Crystal avait ainsi la présence d'esprit de justifier la tenue officieuse portée alors par son père, ce qui aurait pu en troubler plus d'un, mais certainement pas un Sith qui se cachait le visage en permanence. Le Jurgoran était probablement le plus dangereux animal de la surface déjà hostile de la planète, en faire la chasse était donc marque d'une grande force d'esprit et de détermination, d'autant plus que dépecer soit même ses proies signifiait la solidité d'un homme, en l'occurrence : son père.


Gasyot Noanes
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Parfait, tout simplement parfait. A voir cette homme, ses manières décisives, son style et même le fameux palmarès qu’il se trimbale, c’était même à se demander si quiconque avait déjà jugé son potentiel. Gasyot avait dû faire de nombreuses recherche avant d’oser venir à sa rencontre. Non pas par crainte de l’homme en question ni même car il ne savait pas quoi dire, mais simplement car l’information c’est le pouvoir. Ses recherches avaient été longues, fastidieuses et il avait pourtant fini par croire qu’en dehors du conseil noir, le célèbre colonel n’était en aucun lié à un autre sith ou seigneur, voir même un darth. Et tant mieux à vrai dire puisque ses projets ne devraient pas s’ébruiter, cela en serait sois catastrophique ou alors cela serait un problème pour sa propre vie qui sais.

Le cœur du projet n’avait même pas encore commencé que le militaire mettait déjà le cadre de la discussion, mettant en fait avéré que beaucoup de guerrier ambitieux ont eut envie de poser leur patte sur l’édifice impériale mais peu ont réussi à en récolter les fruits. Pour cause, la plupart étaient déjà mort. Mais il faut aussi avouer que la plupart n’avaient que des projets à titre personnel, pour augmenter seulement leur propre puissance et non celle de leur entourage. De même il en avait croisé pas mal des sith qui pensaient pouvoir tout dominer juste avec l’appellation du « Sith ». Ayant un petit rictus aux allures métallique suite aux propos de Howl, celui-ci aurait pu croire qu’il le prenait avec humour ou alors avec arrogance…qui sais, un masque peut bien changer la donne dans une discussion.

« Rassurez-vous mon cher…ce projet vous sera bien plus bénéfique que vous ne le pensez et bien plus que pour ma simple personne si l’on l’analyse d’un point de vue purement physique »

L’appât était posé. Partager ou simplement se préoccuper des autres n’était pas dans la fierté sith ou même dans l’empire en général. On aurait presque pu croire qu’il était plus suspicieux que ses pairs. Cependant il fallait avouer que le guerrier dégageait une certaine assurance. Le métal froid du masque n’oscillait pas, sa stature semblait presque figé comme s’il ne craignait rien alors qu’il se mettait tranquillement à croiser ses jambes et joindre ses doigts pour l’obtention d’une pose digne d’un personnage des plus machiavélique…surtout si le colonel n’arrivait pas à rejeter la sensation de torpeur, de haine ou de peur, de noirceur qui semblait comme se dégager de l’être de Force.
Une fois ces premiers termes employés comme un semblant de joute verbale, c’est là que Crystal Howl fit son entrée. Jeune dame de la maison Howl, elle était certes encore jeune et dans les basses sphères mais avec un caractère visiblement aussi trempé que son paternel. Initiant un mouvement de tête pour répondre à la révérence de la demoiselle à son encontre, le guerrier écouta de nouveau les paroles de l’officier. Membre de la justice impériale ? En voilà des choses intéressantes peut-être à surveiller dans le futur.

Ce n’est qu’une fois les présentations faite que la discussion reprit réellement. Discutant rapidement son père et elle, leur petite discussion sur l’importance de chaque rouage de l’empire se termina par une question toute anodine. Visiblement, le but était sois de le déstabiliser pour vérifier ses nerfs ou alors afin de justifier la tenue audacieuse de l’homme quelques plus âgé que le duo qui était d’ailleurs encore couverte de sang. Afin de conserver sa force de caractère mais aussi par pure politesse, Gasyot se mit donc à répondre à ce qu’on lui demandait.

« La chasse au Jurgoran ? Ho ces bêtes-là. J’en ai effectivement déjà tué…mais pas dans le but de la chasse. Ma proie préféré reste et sera toujours les jedis bien entendus…Mais je suis sûr qu’un jour, le colonel sera une légende de la chasse, surtout s’il ramenait le corps d’un terentatek. »

Est-ce qu’une telle réponse pouvait faire peur ? Peut-être pas, après tout quel sith ne se préoccupe pas de tuer des jedis ? Cependant, même si sa voix roque et mécanisée semblait monotone dans ses réponses, il était possible de ressentir qu’il avait une véritable aversion envers, une vibration différente dans son timbre de voix qui le trahissait un peu. Mais il put se reprendre rapidement avant de toussoter un instant et reprendre la discussion.
Demandant très simplement à la jeune femme de sortir car cette discussion ne concernait que son père et lui, il attendit que la demoiselle disparut complètement pour faire fermer les portes d’un nouveau mouvement de main, isolant les deux hommes avant de reparler des projets en cours. Venant chercher quelque chose dans sa burre, celui-ci en sortie une boite rectangulaire d’une épaisseur d’environ 7cm, une bonne boîte bombé en métal dont le contenue était impossible à deviner. Lorsqu’il l’ouvrit un instant pour regarder ce qu’elle contenait, la lueur qui s’en échappait illuminait autant qu’une lampe si ce n’est un peu plus, rendant le masque de l’homme rougeoyant et plus terrifiant qu’il ne l’avait été avant qu’il ne referme la boîte.

« Colonel…vous savez que nous menons une époque difficile pour l’empire. Le trône est vacant. Les renégats ont osé s’opposer au conseil noir, faisant fit de nos traditions ancestrales qui ont permit la construction de l’empire que nous connaissons aujourd’hui. Cela fait 2 ans maintenant que nous subissons cette guerre civile sans que nous prenions avantage de la situation. Nous ne savons pas quand les rebelles ou la république compte attaquer. Mais personnellement je ne compte pas attendre et laisser faire. Mais qu’en est-il de vous ? Que pensez-vous de la situation de notre glorieux empire ? Que pensez-vous des renégats et ce qu’il doit en advenir ? Choisissez bien vos mots…de vos mots dépendra de ce que vous verrait à l’intérieur de ce coffret…et de mes ambitions. »
Konrad Howl
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Domaine Howl -


"Presque tous les hommes, frappés par l'attrait d'un faux bien ou d'une vaine gloire, se laissent séduire, volontairement ou par ignorance, à l'éclat trompeur de ceux qui méritent le mépris plutôt que la louange."

- Nicolas Machiavel, Discours sur Tite-Liv.


Il ne fallait surtout pas s'y méprendre. Bien que le colonel et directeur de la logistique de l'armée impériale loyaliste, membre de l'Etat-Major de Dromund Kaas, puisse posséder un domaine au confort respectable, une fille qu'il affectionne ainsi que des passe-temps communs sur Dromund Kaas, il aurait été incongru de penser qu'il profitait de la vie tel un long fleuve tranquille. Incongru et parfaitement impertinent ! Il était tout bonnement impossible que le guerrier Sith ai pu se faire une telle image de Konrad Howl, assez malin soit-il pour savoir que le colonel était humain avant tout, avec un passé qui ne fut pas unilatéralement accès sur la guerre. A présent, Howl se vouait presqu'entièrement à la cause impériale, revêtant quasiment à tout moment ses uniformes, il gardait cependant les quelques journées annuelles de retrait à reposer son esprit malmené par les velléités interminables engendrées par ses fonctions.

Si certains pensaient qu'il fallait se dormir avec son blaster sous l'oreiller, qu'il fallait rester à bord de son vaisseau de guerre à tout moment et qu'il était primordial d'être au bord du champ de bataille en toute circonstances, ceux-là étaient gâteux. Jamais un esprit ne pouvait tenir l'action indéfiniment, même les soldats les plus engagés dans les conflits obtenaient des permissions annuelles, sans quoi la folie, ou le fanatisme, l'emportait rapidement. Pour qu'un esprit demeure affuté, il fallait le ménager. C'était souvent ce que les républicains s'imaginaient : Les impériaux étaient tous des militaires ne portant exclusivement des uniformes austères à bords de vaisseaux terrifiants. Et non, ils avaient des maisons et des familles. Nul être ne pouvait être obnubilé à ce point par l'hostilité.

C'est pourquoi Konrad Howl n'affichait aucune gêne à présenter sa fille au guerrier Sith, après tout qu'est-ce que cela avait-il d'étrange ? Même les impératrices et la plupart des membres du Conseil noir avaient des descendants, cela dans le but d'assurer la pérennisation de leur nom au sein de l'Empire. Howl était un nom aillant travers les âges, Konrad ne pouvait ainsi pas se permettre de le faire disparaitre ainsi, Crystal serait ainsi celle qui assurerait sa suite. D'autant plus qu'il avait toutes les raisons d'être fier d'elle, féal qu'elle était à l'Empire, et d'autant plus sérieuse. Elle avait d'ailleurs fait visiblement bonne impression à Noanes. Crystal était d'ailleurs assez professionnelle et mature pour se retirer lorsque les présentations furent abrogées, laissant les deux hommes à leurs affaires, amplement consciente de la confidentialité afférentes aux fonctions de chacun.

Encore un tour de passe-passe et les portes furent toutes fermées, il aurait été inutile d'assurer au guerrier qu'à part Crystal, personne d'autre n'était présent dans le domaine, dans tous les cas Noanes aurait quand même fait en sorte que personne ne puisse les écouter en rendant le hall des plus hermétique. En revanche, cela prouvait que ce qu'il avait à dire - ainsi que le contenu du coffret - avait son importance, ce qui rassura quelque peu le colonel. Ceci-dit sa curiosité fut piquée, qu'est-ce que la sorcellerie Sith était réellement capable d'accomplir ? Peut-être finalement que le contenu de la boite n'avait comme particularité que de briller, peut-être rien de "sorcier" derrière tout ça. Toutefois, la question qui lui fut posée était des plus simples, dans le sens où Konrad n'avait qu'à suivre ses convictions. Convictions qu'il avait déjà bien eu le temps de camper.

- L'ennemi le plus féroce que nous puissions affronter n'est autre que nous même. Inutile de faire appel à quelque philosophe pour acquérir cette certitude. Or, les renégats ne sont que la personnalisation de velléités latentes en tout Sith, ceux depuis la nuit des temps. Il raffermit ses traits. Tous les Sith ou du moins les Seigneurs ne veulent que leur petit pouvoir personnel et jouer sur l'outil politique, des manigances qui peuvent créer plus de dégâts que prévu. Mais nous savons pertinemment, vous et moi, que c'est le charisme qui change les choses. L'impact militaire d'un Seigneur - ou d'un chef militaire - lors de son arrivée sur le champs de bataille, spatial comme terrestre. On ne reconnait un vrai meneur que lorsque ses hommes hurlent et se battent pour lui sans discuter ses ordres. Il croisa les mains.

- Tout les principes que je viens d'énoncer là, Darth Ramken les a acquit et les maitrise. C'est grâce à cela qu'il est parvenu à déstabiliser l'Empire si longtemps, en y parvenant toujours et encore. Il se tenait bien droit dans son fauteuil. Ce qu'il faut c'est de l'ambition, car voilà ce qu'anime les renégats, il faut que les loyalistes vainquent le feu par le feu. Ceux qui se posent des limites ne sont que des emmanchés, les vrais ambitieux mettent en place leurs plans au plus tôt même s'ils mettent longtemps à être accomplis. Ce que Darth Ramken a fourbit durant des années, nous devons l'abattre dans un combat de longue haleine, c'est irrécusable. L'Empire se doit d'être unis à nouveau sous une seule bannière forte et déterminée. De tout son plaidoyer, il n'avait pas quitté le guerrier du regard.

Lorsque le colonel s'exprimait sur le cas des renégats, il employait en toute circonstance un tempérament froid et un ton ferme, accentuant encore les pensées radicales mais mûrement réfléchies qu'il exprimait avec conviction. Tout cela poussait n'importe qui à s'accorder sans discuter sur son point de vue aussi férocement vérace.


Gasyot Noanes
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La situation tournait clairement à son avantage. Non pas qu’il avait eu à modifier les pensées de son interlocuteur par ses capacités psychiques, seulement avait il bien vu que son style de pensée était identique en tout point à lui. Intérieurement comme extérieurement, le guerrier souriait de toute ses dents bien que son masque n’empêche quiconque de le remarquer. Comment ne pouvait il pas être exalté de rencontrer un homme qui comprenait enfin la véritable situation des loyalistes. Même si ce darth avait commis des actes inconcevables en venant à tuer la sorcière suprême du conseil noir et en faisant fie des dogmes fondateurs de l’empire sith, il était clair qu’il avait bien joué son coup. Mais qu’à fait l’empire loyaliste en deux ans ? rien de décisif. Les renégats deviennent plus nombreux chaque jours, leur puissance croit à un rythme affolant et pourtant les seigneurs restant se terrent dans leur trou en se servant de la politique comme une excuse pour ne pas accompagner les troupes sur le front, pour montrer la vraie voie du sith, celle de la domination.

C’est pour ça que Gasyot ne s’était jamais arrêté. Bien qu’il obéisse avec ferveur au conseil, il ne pouvait rester les bras croisés, surtout s’il devait gravir les échelons. Alors avait il prit sur sa rage, la conservant, l’améliorant, la façonnant à son bon vouloir pour atteindre ses objectifs. Mais même s’il se développait rapidement seul, il le savait, agir seul n’était que perte de temps et erreur jusqu’à ce que la mort ne vienne mettre fin à nos ambitions. Il s’était donc mis en tête d’un projet, un projet si « parfait » qu’il supplanterait tous les précédents, qu’il surpasserait les seigneurs et peut-être même les darth du conseil dans son ingéniosité. Les guerres intestines de l’ordre étaient monnaies courantes, c’est ce qui faisait leur force. Mais quand un grand danger les menaces, l’unité est la priorité…mais ils l’ont déjà tous oublié.
A la suite des mots du colonel, lorsque celui-ci termina sa phrase empli de froideur pour y déposer sa détermination, le sith le regarda aux travers des espaces que lui offrait son masque métallique pour lui répondre alors que celui-ci même déposait la boite juste devant lui sur la table, sans l’amener à son interlocuteur. Après ceci, il tâcha de conserver son excitation du moment qui s’échappa un peu de son corps sous la forme d’une très légère brume noire qui était sans aucun doute visible par le militaire loyaliste.

« Ravi de voir qu’il existe encore des gens sensée et qui ne font pas que se terrer dans leur trou. Il y a juste une petite chose sur laquelle vous vous trompez mon cher Howl…Ramken…malgré le côté brillant de ses plans n’est qu’une vermine, un lâche qui s’est permit tous les bafouements pour sa petite quête de pouvoir. Les fondements originel de notre empire ne doivent jamais disparaître, de même que nos histoires et traditions…ou ne vaudront pas mieux que des pirates ou des chiens galeux. »

Sur ces mots, il usa de nouveau de la Force en un mouvement de main pour que la boite se déplace jusqu’à devant l’homme cinquantenaire. S’il essayait de soulever la boite, il pouvait le sentir, elle était épaisse. Sous ses apparence de petit écrin qui ne pouvait peut-être servir qu’à porter des bijoux, la boîte semblait bien plus lourde, au point que l’on se demandait ce qu’elle contenait. Quand il ouvrit enfin la boîte, il pouvait le sentir. Il pouvait sentir que ce qui se trouvait à l’intérieur avait une aura étrange, puissante même à telle point qu’il aurait pu croire tout accomplir grâce à cela.
Quand son regard se porta sur l’intérieur du contenant, il y trouva une pierre, une pierre translucide rouge à la manière d’un rubis, non…c’était plus brillant et pur que cela. Plus il rapprochait sa main et plus il pouvait sentir une sensation que beaucoup rêverait d’avoir, celle de pouvoir sentir la Force. Le cristal faisait facilement la taille de toute la paume d’une main, l’équivalent presque d’une balle d’un sport galactique ou d’une avec laquelle on joue quand on a un animal de compagnie. Quand il s’essaya à la prendre, une décharge parcouru sa main comme pour le dissuader de recommencer alors que plusieurs petits arcs électriques sortaient du cristal puis de la boite pour toucher le métal et rendre instable l’éclairage de la pièce. De sa voix roque et mécanisé puis d’un petit rictus, Gasyot répondit de nouveau.

Le contenue du coffret:

« Ceci colonel…c’est le salut des loyalistes. Ce que vous voyez devant vous est le résultat des recherches d’un seigneur sith aux ambitions trop personnels qui a finit par en devenir fou. Comme vous l’avez peut-être lu, l’univers regorge de lieux ou de planète que nous appelons « convergence de Force ». Ces lieux, lumineux comme obscur sont intense dans cette énergie, si bien qu’ils sont très important pour nous, surtout les matériaux que l’on peut y trouver. Mais ils sont rare. C’est alors qu’un sith, pour son propre pouvoir eu une idée…coupler la technologie de pointe et la Force. Devant vous se trouve son premier résultat, la Force Obscure Concentrée, une puissance phénoménale à portée de doigt. »

Voilà les débuts de son projet qu’il met en place depuis deux longues années d’abstinence du front. Il était vrai que le seigneur qui avait essayé de tout faire seul avait presque échoué à cause de son obsession, son égoïsme et ses complots, si bien que cela le mena à la mort. Mais Gasyot voyait plus grand, il voyait là l’opportunité de changer l’armée toute entière, d’écraser le moindre ennemi comme un insecte pour la gloire du trône impériale et avec la force qu’elle mérite, sa domination totale.

« Imaginez un seul instant ce que pourrait devenir vos troupes, vous-même ou une flotte équipé de ces choses…de cette énergie qui pourrait surpasser ses prédécesseurs…mais une telle chose n’est pas gratuite. Il y a une condition Howl…à laquelle vous pouvez réfléchir bien entendu… »

Et revoilà en sois les fameuses « traditions sith », les pactes et autres choses du genre qui avaient fait la fierté de leur ordre et de leur puissance par le passé. Peut-être était-ce l’occasion aujourd’hui même que l’empire renaisse de ses cendres. D’un énième mouvement de main, la pierre vola jusqu’à sa main ganté, là effectivement la pierre ne lui fit aucun mal malgré les petits arcs éléctrique.

« Je ne souhaite pas obtenir une chose inutile, un bout de votre patrimoine ou je ne sais quelle absurdité…tout ce que je veux, si je puis me permettre, Konrad Howl, c’est votre loyauté à ma personne et mes ambitions. Combattez pour moi, pour l’unité impériale, un territoire en paix où le peuple et ses enfants ne craindront rien de nos ennemis. Combattons…pour restaurer notre bannière inébranlable. »
Konrad Howl
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- Hall de réception,
Domaine Howl -


Konrad fut piqué encore une fois à sa curiosité lorsque le Macguffin lui fut dévoilé : Un cristal rouge d'un pourpre intense au brasillement menaçant. Le colonel portait toujours son gant noir à la main gauche, et c'est avec celle-ci qu'il approchait doucement ses doigts de l'étrange objet, une brève décharge lui traversa alors l'avant-bras, doucement - comme pour ne pas brusquer le cristal - il recula la main, attendant à présent une suite au prolégomène du Sith. Ce dernier d'ailleurs le compris et s'empara de la pierre comme s'il était agis d'un simple galet. Alors que le guerrier étaya un peu l'histoire du dit-galet, le colonel se redressa dans son fauteuil, accordant de nouveau toute son attention à son invité, il savait qu'à présent Noanes allait jouer carte sur table. Toutefois ce que proposa Gasyot fut des plus étonnant. Jamais Konrad n'aurait imaginé que quelqu'un puisse revendiquer de telles prérogatives, n'importe qui d'autre que lui aurait pris cela comme une offense et aurait renvoyé l'impudent, engageant la cour martiale à l'encontre du guerrier l'ayant attaqué sur son amour propre. Mais, ayant longtemps travaillé en cour martiale, le colonel savait pertinemment que l'instance n'avait pas que ça à gérer, il était ainsi inutile de surcharger l'appareil administratif de l'armée avec un conflit d'intérêt avec un Sith. D'autant plus que Noanes n'avait pas fait le moindre affront au militaire, il était tout à fait normal pour un jeune importun de souhaiter plus qu'il ne puisse atteindre. Ceci fit d'ailleurs esquisser un bref sourire indescriptible au colonel.

- Je vois. Votre ambition dépasse à présent toutes mes attentes. Ceci-dit, pourquoi ne pas s'être adressé au Directeur de la Recherche en armement de l'Etat-Major, Komoesta Muybïen, qui justement verse dans l'inlassable perfectionnement de nos armes ? Le Directeur Muybïen aurait été ravis de multiplier vos cristaux à la chaine, car je me doute bien que celui-ci est un prototype qui n'attend que d'être répliqué. Il ouvrit grand sa main à plat.

En effet, Konrad était Directeur de la Logistique auprès de l'Etat-Major, il n'était donc pas celui qui supervisait la fabrication des armes, mais celui qui assurait l'acheminement de tout le matériel nécessaire au bon fonctionnement des armées. Sa fonction était d'assurer que tous les soldats reçoivent armures, blasters, vivres, blindés, renforts, ordres, matériaux, et toutes sortes d'autres myriades d'indispensables. Dans les grandes lignes, lorsqu'un fusil sortait de l'usine c'était le colonel qui avait établit quel transport - civil ou militaire - qui viendrait à telle heure récupérer tel cargo où avait été entreposé le fusil selon un arrangement désigné par le Directeur Howl lui-même, la destination et le trajet précis du transport avait été échafaudé par lui à partir d'une carte bien renseignée, et la destination exacte avait été également déterminée par le Directeur Howl. Ceci pour chaque route d'approvisionnement nécessaire par centaines pour chaque garnison, division ou armée de l'Empire loyaliste. C'était donc ceci la logistique.

Lorsque le génie militaire d'Ord Radama, par exemple, envoyait une demande de permabéton à hauteur de 900 tonnes - soit 360 mètres cube si vous préférez - c'était au bureau de la logistique de Dromund Kaas que la requête arrivait. C'était donc le Directeur Howl, avec ses agents, qui déterminaient quel transport était en mesure de contenir une telle quantité, quelle usine assez proche d'Ord Radama serait à même de fournir le permabéton et quel en serait le poids économique sur le budget militaire. Une kyrielle d'autres paramètres entraient en compte, comme par exemple l'établissement de la route à suivre, si le transport serait civil ou militaire, combien de temps cela prendrait-il, comment l'entreposer, comment le façonner, etc... Et tant d'autres notions qu'il était inutile d'énumérer ici-bas. C'était donc cela la logistique.

Ainsi demeurait une seule question : Pourquoi ne pas être allé voir le Directeur Komoesta Muybïen, qui lui avait comme charge de superviser toutes les recherches affairant à l'armement impérial. Il était donc celui, au sein de l'Etat-Major, qui connaissait tous les laboratoires militaires et assurait la répartition de leurs budget, et bien évidemment bien au fait de chaque recherche en court dans le but de mettre au point de nouvelles armes, blindés, vaisseaux plus performants au service de la gloire impériale. Noanes aurait tout à gagner à aller à la rencontre de cet homme - occupant la place d'Amiral, mais aussi de Directeur (Il était important de distinguer le grade de la fonction) - qui se serait fait une joie de nommer Gasyot au poste de chercheur en chef d'un de ses laboratoires de pointes, lui assurant qu'il aurait tout ce qu'il lui fallait pour multiplier ces cristaux au potentiel conséquent.

En revanche, Konrad était des plus fûté et connaissait chacun de ses collègues de l'Etat-Major, sachant ainsi pertinemment que Noanes recherchait à tout prix un membre des hautes sphères qui ne faisait pas passer son égo avant son devoir. Hors l'Amiral Muybïen était réputé pour parader avec l'intégralité de ses médailles lors d'évènements sur Dromund Kaas, signe que l'homme en question avait une estime de soi bien supérieure à la moyenne. Il ne faisait aucun doute que Komoesta Muybïen aurait fait passer tout l'honneur des recherches de Noanes à son propre compte, ne laissant au guerrier Sith qu'un salaire de chef de laboratoire. Mais cela le colonel se garda bien de le signaler, se doutant bien que Gasyot avait longuement réfléchit pendant deux ans avant de se décider enfin à se lancer dans on ascension.

Ceci-dit, les militaires réguliers étaient des plus réticents à collaborer avec des Sith, n'aimant guère être éclipsés par l'Ordre qui se faisait quelque peu fanatique comparé aux calculateurs de l'Etat-major. Alors de là à s'allier d'un lien aussi étroit avec un guerrier Sith, le colonel y réfléchirait à deux fois, se doutant bien que Gasyot n'était pas comme le reste des Seigneur qu'il ai pu fréquenter, mais se doutant bien qu'un solide fanatisme animait l'esprit du masqué.



Gasyot Noanes
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Howl était…hésitant, cela se sentait. Ho vous pensez peut-être que la Force permettait de ressentir ça aussi ? Bien évidemment qu’elle le peut, Gasyot le pourrait. Mais pourquoi s’en soucier quand cela parait d’une évidence même rien qu’en regardant le visage de l’interlocuteur ? Il n’irait pas jusqu’à dire que le colonel était un vrai livre ouvert mais lorsqu’on a un peu de pratique il peut être assez simple de déterminer les émotions ou ressenti des gens. D’un côté donc, le militaire était hésitant, voyant probablement de grands projets avec ce cristal mais de l’autre, les revendications donnés semblaient lui titiller son agacement. Fallait dire que peu de « vrai » impériaux suivaient les siths à cause de leur propres fierté, ce qui était assez logique. Mais que se passerait-il si cela arrivait ? Il est préférable de ne pas en parler à nos ennemis dans ces cas-là.
Forcément, comme attendu, Howl cherche à en apprendre plus. Il initie des remarques à propos des ambitions du guerrier mais au final tout ça arrive même à le faire avoir un léger rictus, chose qu’il n’avait pas fait depuis quelques temps. Il aurait pu lui couper la parole comme le font beaucoup de sith avec leur égo surdimensionné mais s’il y avait bien une chose qu’avait Gasyot, c’est qu’il savait quand agir comme un « être supérieur » et quand agir comme un humain à part entière. Alors une fois qu’il avait terminé de parler, c’est le guerrier qui répondit de sa voix roque et métallique provoqué par le masque qui lui servait de seconde peau.

« Je pars du principe que nous devons tous avoir des ambitions. Rêver d’une chose inatteignable n’est qu’un fantasme, agir pour obtenir quelque chose de simple n’est qu’un objectif…la vraie ambition c’est se surpasser pour atteindre ce que l’on croit difficile à atteindre ou à obtenir. Je pense largement que vous rentrez dans cette catégorie pour que je m’efforce de vous choisir. Quand à votre questionnement concernant Muybïen… »

Evidemment qu’il s’était posé la question plus d’une fois. Deux ans, il avait pris deux ans pour ficeler son projet du mieux qu’il le pouvait sans que jamais personne ne soit au courant de ses intentions. Il avait feuilleté plus d’un dossier, plus d’un profil pour voir les personnes influentes, les plus utiles. Ho ça il en avait trouvé oui…mais plus qu’on ne le croit, la personnalité importe beaucoup. Les grandes pontes ne pensent en majorité qu’à leur petite carrière et le directeur de recherche en armement ne fait pas exception. Alors oui ses résultats étaient probant…mais combien de génies avaient été mis à la porte, tué ou oublié pour sa gloire personnelle ? C’est ce qui agaçait énormément le sith, qui justifiait que l’empire ne se renouvelait pas.
Mais plus il réfléchissait et plus il avait pensé à l’ensemble. Forcément il fallait pensé à comment organiser le projet, comment se protéger de ce qui pourrait mal tourner. Et c’est là qu’il eu trouvé son idée. Avoir l’intellect, les machines et les gros bras est important mais tout cela n’était rien si l’on ne possédait pas toute la logistique qui n’allait pas avec. S’assurer une logistique en duracier c’était l’assurance même que rien ne pourrait ébranler la totalité du projet. Ainsi Howl était à la fois un atout aussi bien militaire que logistique incontournable. Si quelqu’un le « contrôle » alors il tenait en laisse le reste des autres systèmes. Certains aiment jouer aux échecs…Gasyot préfère le jouer en vrai. Sur ces pensées, il s’était relevé de sa chaise, la pierre en main et s’était dirigé vers les fenêtres de la pièce pour admirer le paysage, tournant le dos légèrement à son interlocuteur.

« …Je suis sûr qu’il en serait ravi mais ce n’est pas un lèche-botte ou un tir au flan arrogant que je veux. Ce que je veux c’est l’essence même des loyalistes. Ce que je veux c’est que l’empire redevienne la surpuissance qu’elle était. Nous nous entredéchirons et les croyances ancestrales se perdent, qu’elles soient sith ou impériales. »

Resserant le poing sur la pierre, le guerrier vint porter une main à sa tempe, activant un petit système qui fit quelques cliquetis avant qu’il ne se retourne. La grande partie du visage de l’homme était toujours masqué mais Konrad pouvait au moins confirmer qu’il avait affaire à un humain et sith car il pouvait seulement voir ses yeux, des yeux organiques de couleur mélangeant le doré et les stigmates du côté obscur avec du bleu azur, sans doute leur couleur originelle. Il finit par lui faire voler par télékinésie la pierre jusqu’à sa main et cette fois l’objet ne vint pas lui faire un éléctrochoc, elle était juste « piquante », empli de puissance brute.

« Je pense que vous vous demandiez peut-être si j’étais vivant…j’espère que cela répond à votre question…et que cela vous fait comprendre pourquoi je vous veux à mes côtés et non pas à ceux d’un autres. Je comprend que vous ne souhaitiez pas répondre encore…mais au fond vous le savez que nous pouvons faire de grandes chose colonel. »
Konrad Howl
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- Hall de réception,
Domaine Howl -

Le colonel avait laissé le guerrier s'avancer jusqu'à la fenêtre, c'était seulement vers le milieu de sa tirade que Konrad se leva pour se rapprocher de son invité, entrant dans la lumière. C'est ainsi que le masqué laissa transpercer une once d'humanité sur son visage métallique, les yeux du militaire purent ainsi rencontrer ceux du Sith, en contact direct cette fois-ci. C'était juste après qu'il remis la pierre entre les mains du colonel, constatant que le joyau ne lui agressa pas l'épiderme comme tout à l'heure. Cela prouvait que Gasyot métrisait son objet, qu'il avait ce pouvoir bien sous contrôle. Dès lors que le guerrier eu terminé son plaidoyer, Howl enchaina, ne voulant pas tergiverser d'avantage, c'était inutile et le temps était compté.

- Je ne suis pas du genre à éviter la moindre occasion de faire grimper l'Empire, si vous êtes ici c'est que vous le saviez à l'avance. Vos ambitions méritent a minima reconnaissance, et je peux en déceler le crédit. Il laissa tomber la pierre entre les mains de son interlocuteur. C'est pourquoi je me rangerai à vos côtés pour mener à bien ce projet auquel j'allouerai les ressources nécessaires de mes services. En revanche vous noterez bien que ceci devra s'ébruiter au minimum pour des raisons qu'il est inutile de citer. Il misait sur l'intelligence du guerrier. A tout hasard : M'avez vous donc tout dit ? A tout hasard le guerrier aurait des choses à cacher.

Le joyau avait jusque là joué un rôle de bâton de parole, matérialisation de l'échange respectueux entre les deux hommes. Le colonel l'avait justement redonné à Gasyot pour lui signifier qu'à présent le développement de son projet était entre ses mains. Il était bien évidemment, coulant de source, logique que pour l'instant rien n'était acté, que tout cela demeurait à l'état de paroles dans l'attente d'une concrétisation tangible. Les explications et la dévotion du guerrier avaient motivé le colonel qui allait à présent réfléchir à l'axe qui serait emprunté à l'avenir sur le sujet. Ils allaient entrer dans une phase de renseignement et de planification, pour l'instant le guerrier pourrai bien exprimer ce dont il aurai besoin en attendant de l'acquérir. Et de juger s'il pouvait l'acquérir.

Peut-être que le guerrier Sith ne s'attendait pas à un accord si rapide, peut-être prévoyait-il encore quelques négociations avec le colonel. La surprise ou au moins la satisfaction avait du traverser Gasyot lors de la dernière phrase prononcée par l'officier supérieur. Mais Konrad n'était pas Moff ni Amiral, c'était justement là qu'il l'avait emporté, un colonel était plus apte à saisir les chances qui passaient à sa portée, d'autant plus que Howl était l'un des plus pragmatiques de l'Etat-Major. Même s'il s'avérait que Gasyot était un simple opportuniste qui ne pourrait strictement rien apporter à l'Empire, cela aurait valu le coup dans le cas où il se serait avéré qu'en réalité son projet était probant. Il aurait été un immense gâchis que de le rejeter dans un simple doute.



« Ce sont les intérêts du pays et non pas vos intérêts personnels que vous défendez. Vos vertus et vos vices, vos belles qualités et vos défauts rejaillissent également sur ceux que vous représentez. Vos moindres fautes sont toujours de conséquence ; les grandes sont souvent irréparables, et toujours très funestes. Il est difficile de soutenir un empire que vous aurez mis sur le penchant de la ruine ; il est impossible de le relever, s'il est une fois détruit : on ne ressuscite pas un mort.

De même qu'un empereur sage et éclairé met tous ses soins à bien gouverner, ainsi un général habile n'oublie rien pour former de bonnes troupes, et pour les employer à sauvegarder l'État et à préserver l'armée. »


- L'art de Commander, Col. Howl.


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La citation est tirée de l'Art de la Guerre du Général Sun Tzu, Article XII "De l'art d'attaquer par le feu".
Gasyot Noanes
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La négociation, la manipulation…en quelque sorte la science des gens aux esprits complexe mais également des naïfs. Combien étaient-ils à se terrer chez eux sans agir, à bomber le torse ou jouant des formes pour séduire et dominer sans aucun réel projet ? Combien étaient-ils à vouloir négocier même à la frontière de la mort plutôt que fuir pour mieux se venger ou combattre pour espérer survivre ? C’est pour ce genre de raison que Gasyot ne s’embêtait plus de ce genre de manière, ou on l’acceptait comme il était ou alors on le détestait, il n’existe pas de juste milieu. Tandis que la pierre avait virevolté dans l’air selon la volonté du sith pour atterrir dans la main du militaire, celui-ci même continuait à regarder le paysage de la faune et la flore intouché depuis des dizaines d’année si ce n’est par la famille Howl par ses véritables yeux, des yeux à la fois empli de haine comme le veut tout sith de l’ordre mais également d’un sentiment plus mitigé…du regret peut-être ? Qui sais… ?

Quand Konrad se mit enfin à répondre, se rendant compte que la pierre était sous contrôle, il lui fit au moins un compliment sur le projet. C’était tellement rare ce genre de chose au sein de l’empire que le manieur de Force aurait presque pu le prendre pour une farce mais il n’en fit rien, se préparant de nouveau à user d’éventuel arguments pour le convaincre de complètement y adhérer. Etonnamment il n’eu même pas à le faire. Le colonel semblait bien décidé à agir et suivre la voie, s’engagea à user de ses ressources pour le mener à bien. Les yeux toujours à découvert sans qu’il ne s’en rende compte, l’humain pouvait remarquer son interlocuteur masqué arquer un sourcil comme s’il s’agissait d’une grande surprise avant qu’il ne se rende compte de la chose et appuie au niveau de sa tempe, refermant complètement le masque de nouveau. Juste après cela, Gasyot se mit à avoir un petit rire, un rire roque et aux allures robotiques avant de prendre la pierre qu’il lui tendait.

« Vous avez fait fort pour étonner un sith Konrad…on est sans doute fait du même métal…même si nous venons de deux vies et monde différent. Quand à notre discrétion…il va de sois que personne ne devra l’être sauf les personnes que nous aurons minutieusement choisi. Mais j’imagine qu’un homme comme vous doit avoir déjà croisé ou discuter avec le bon gratin de l’ordre ou de l’empire…le tout sera de savoir avec qui…j’en suis curieux… »

Dit-il d’un très léger ton inquisiteur avant d’avoir de nouveau un rictus et retourner en direction des chaises qu’ils avaient tout deux très rapidement quitté. S’asseyant et remettant la pierre dans sa boite métallique, le membre de l’ordre avait écouté la dernière phrase de son nouveau « partenaire » dirons-nous pour le moment avant d’aller plus loin que nécessaire aujourd’hui. Forcément ce genre de projet doit se préparer, avoir une idée ou une solution qui saura contenter toutes les parties mais aussi répondre aux différents objectifs. Forcément en premier, le lieu de projet. Ensuite ? La logistique. Quoi d’autres ? la sécurité du projet bien évidemment. Et enfin ? enfin, presque la fin : le personnel.

« Nous avons beaucoup à faire Howl je ne vous le cache pas. Même si mon rang de sith m’ouvre bien des portes comparé à l’armée, être un guerrier ne permet pas tout. Les seigneurs ont non seulement plus d’impact mais dû aux conflits avec les renégats, ils deviennent plus sur leurs gardes que jamais. Notre priorité est avant tout de trouver une base secrète d’opération. Qu’elle sois à la république, des bandits ou l’empire m’importe peu. Ce qu’il nous faut c’est assez de place pour du matériel, que les hommes et femmes puissent y vivre sans peine et également avoir de quoi défendre de manière optimal. On parle ici de véhicule, armement, système de sécurité. Si nous réunissons ces conditions nous auront le parfait point de départ. Des suggestions ? »
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- Citadelle noire, Dromund Kaas -

- Major, désolé de vous déranger, mais le service des communications vient de recevoir une alerte dépendant de notre bureau. Fit un sergent en pénétrant dans le bureau du Major Ovin.

- Quelle genre d'alerte, soldat ? Demanda le Major en rangeant le datapad qu'il consultait il y a une seconde. Est-ce au moins important ? Ajouta-t'il à tout hasard.

- Ça en a tout l'air, une communication du Capitaine Ponti, il est à bord d'un transporteur balistique entre Korriban et Iego. La transmission reçue par le service des communication signale une disparition pure et simple du transporteur. Cela ne peut être bien évidemment qu'un défaut de traceur, mais les tentatives de communications ont toutes échouées. Il est préconisé d'en informer le colonel. Le soldat fit son rapport depuis le pas de la porte.

Le Major Ovin se leva lentement de son bureau, tirant sur le tissu de son uniforme afin de le réajuster, de manière à limiter tout pli. Il fit glisser ses mains le long du rebord de la table avant de les croiser sur son torse, pensif. En effet, il avait bien entendu parler d'une certaine ligne de ravitaillement entre Korriban et les lunes de Iego, ceci-dit il ne parvenait pas à se souvenir si cela représentait une quelconque importance qui méritait de déranger le colonel Howl durant une journée de permission.

- A titre indicatif, quel était la cargaison du transport en question ? Il cherchait par là à déterminer l'importance du cargo.

- Veuillez m'accorder une seconde, Major. Il fit glisser son doigt sur son datapad avant de relever les yeux. C'est un cargo de classe Gozanti, ayant été chargé dans le complexe balistique central de Korriban il y a deux jours, ayant décollé hier. L'alerte nous est parvenu ce matin à six heure, heure de Dromund Kaas, le temps que les analystes déterminent la raison de la disparition ainsi que les tentatives de communication effectués par nos services, le cargo a disparu il y a trois heures. Tant qu'à son chargement, le capitaine Ponti avait sous sa responsabilité trois Marcheurs de combat lourd MCTL-21 ainsi qu'un important chargements de torpilles. Le soldat avait son rapport sans même reprendre sa respiration.

- Ce qui signifie que si le chargement avait explosé, nos radars auraient détectés l'explosion, écartant toute possibilité de défaillance de ce type. La possibilité d'un piratage et abordage n'est pas à exclure. Et au vu de la cargaison, l'importance de l'alerte dépend du colonel. Faites préparer une navette, je vais directement aller le chercher. Ordonna le Major, se dirigeant vers le porte.

Quelques minutes plus tard, le Major Ovin, en treillis de terrain embarquait à bord d'une navette de classe Deinos depuis les hangars du vaste édifice de l'Etat-Major Central. Il s'assit en face de deux soldats en armure noire portant deux armes à répétition, à sa gauche vint s'installer le sergent qui lui avait fait son rapport tantôt. Immédiatement, il fit signe au pilote de décoller et la navette quitta le hangar en direction des marais extérieurs à la capitale.

- Qu'est-ce qu'il se passe sergent ? Demanda l'un des soldat.

- Encore un coup des renégats, on va chercher le colonel qui est injoignable à distance. Répondit le sergent, haussant la voix.

- Rien n'indique pour l'instant que c'est un coup des renégats, sergent, évitez toute conclusion hâtive. Intervint le Major Ovin, stoïque.

- Admettez tout de même qu'il y a de très fortes chances que ce soient eux, Major. Le cargo était dans un espace limitrophe à des poches renégates. Raisonna le sergent.

- Ah ! Eh bien envoyons immédiatement une flotte sur place, réduisons en miettes ces sales rats et récupérons notre cargo, les renégats ça ne vie que pour se faire trouer de lasers, pas vrai sergent ? Fit l'un des soldats, faisant mine d'armer son blaster.

- Ça c'est bien vrai. Attendez, écoutez ça : Qu'est-ce qui est pire qu'un renégat ? Un pirate bossant pour les renégats. Pourquoi ? Parce ce qu'il travaille à crédit ! Plaisanta-t'il, cabotinant sa gestuelle.

Les deux soldats se mirent à rire pendant que le sergent pouffait face à sa propre blague, seul me Major ne plaisantait pas, l'air grave. Il était de ces blagues dans les rangs de l'armée impériale qui se répandait, comme celle-ci mettant en exergue le fait que les renégats n'avaient aucune puissance économique face aux loyalistes. Ceci-dit l'humour des soldats n'était pas le même que celui des officiers, surtout face à une situation qui engageait la disparition d'un matériel militaire d'importance. Le Major se leva soudain, se tenant à une barre de maintien.

- Tâchez de retrouver votre sérieux sépulcral, soldats. Le colonel ne sera pas aussi flegmatique que moi. Nous sommes arrivés. Signifia-t'il d'un ton sirupeux.

La navette arriva en effet au niveau d'un des plateformes du domaine, descendant doucement pour aller s'immobiliser aux côtés d'un speeder de manufacture Sith, lui même posé à côté de la navette personnelle du colonel Howl. Visiblement Howl avait un invité en ce moment même. Les trois soldats descendirent sur la plateforme tandis que le Major Ovin signifia au pilote :

- Informez le colonel de notre arrivée. Ordonna-t'il avant de descendre à la suite des trois soldats qui avaient retrouvés leur professionnalisme.


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- Le major Nolan Ovin -


- Domaine Howl, Dromund Kaas -

Pendant ce temps, à l'intérieur du bâtiment principal, le colonel Howl dont parlait les soldats était occupé à discuter avec le guerrier Sith qui avait fini par refermer son masque. Ils étaient revenus vers le bureau improvisé par ces deux chaises et cette table normalement utilisées pour des discussions moins officieuses. Le colonel n'aurait pas beaucoup à risquer dans le projet de Noanes, cela ne lui prendrait au pire que du temps et quelques ressources négligeables si cela venait à être perdu, et dans le meilleur des cas cela serait un investissement des plus rentable.

Lorsque le guerrier lui posa sa question finale tant qu'au lieu qui pourrait accueillir les ingénieurs, le colonel s'apprêta à répondre quand son intercom s'illumina, signalant l'entrée d'une communication. Howl baissa les yeux pour prendre la transmission, la voix du Major Ovin se fit entendre.

- Mon colonel, le cargo commandé par le capitaine Ponti a disparu de nos radars, il transportait du matériel de grande importance en direction de Iego. Nous vous attendons sur la plateforme pour que vous puissiez nous donner vos directives. La voix métallique s'estompa, laissant l'officier répondre.

- Ponti, vous dites ? Très bien, je vous rejoins de ce pas. Il coupa la communication pour s'adresser à Gasyot. Il ne fait aucun doute que la disparition d'un cargo militaire ne vous intéresse pas. Cependant la destination de celui-ci pourrai répondre de lui même à votre question. Connaissez-vous la 271ème lune de Iego ? Sur ces mots, il se leva.

Le colonel se dirigea vers la porte hexagonale du hall, en direction des plateformes. Tout naturellement, Gasyot lui emboita le pas. Finalement un peu d'action ne ferait pas de mal à cette discussion qui s'embourbait dans des spéculations, l'étude de ce dossier apporterai un peu de substance à leurs initiatives naissantes. Une fois passé le sas, les deux hommes arrivèrent sur les plateformes où la navette militaire trônait, les soldats et le major attendant à côté, prêt à décoller.


Gasyot Noanes
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Qui aurait cru que la discussion tournerait aussi bien hein ? Probablement pas Gasyot lui-même, réaliste et probablement pessimiste comme il était. Il aurait probablement cru qu’il devrait revenir pour tâcher de convaincre Howl ou un autre officier qui à ses yeux aurait de l’intérêt en tant que partenaire ou subordonnée. Forcément quand la réponse se fut direct de la part du membre de l’Etat-Major, le guerrier sith ne se fit pas prier, vérifiant néanmoins chacune de ses paroles par la Force comme pour l’analyser en profondeur et s’assurer de la véracité de ses propos. Fort heureusement à la fois pour le sith et le propriétaire des lieux, tout allait pour le mieux et un partenariat qui pourrait changer la totalité de l’empire venait de voir le jour, encore fallait il que personne ne tue ce même projet dans l’œuf aux vues de son importance, qu’il s’agisse des renégats ou de loyalistes un peu trop ambitieux pour voir le véritable problème.

Une fois assis de nouveau l’un face à l’autre et alors que Howl était sur le point de répondre, une communication vint à entrer via un communicateur à proximité. Forcément, l’officier se mit à répondre afin de déterminer de quoi il s’agissait. Visiblement, le transport militaire pour un officier qui avait été orchestré par le service du colonel avait été dérobé par quelqu’un et probablement les renégats aux vues du système. Iego n’avait pas la meilleure des réputations. Pour une raison toujours inconnu les gens qui y vivent pensent que la planète est hanté par quelque chose. Bon ce n’était peut-être que des racontars sinon il y aurait eu bien plus que ça. Toujours était-il que le colonel venait de parler de l’une de ses centaines de lunes. Qu’y avait-il là-bas, Gasyot lui-même se le demandait, il ne restait plus qu’à en attester sur place.
Suite à ses propos d’ailleurs, l’humain à l’allure robotique et sa bure de l’ordre personnalisé se leva à son tour et emboita le pas, bras dans le dos, l’air solennel comme le veut les siths supérieur à chacun des autres.

« La disparition en elle-même non…ceux qui l’ont fait, davantage en effet. Se dégourdir les bras et jambes n’est pas mauvais en général. Concernant la lune je connais son existence mais pour ses installations probablement pas. Mais un homme comme vous va sûrement m’éclairer. Profitez-en c’est peut-être la seule fois où vous pourrez apprendre quelque chose à un sith de l’ordre. »

Fit-il sur un ton sarcastique. Gasyot était un homme de savoir mais après tout chacun son savoir. Pour le sith, c’était ce qui se rapprochait de l’ordre et pour Howl tout ce qui se tenait à l’astrogation, la géographie et la logistique. Repassant par la porte automatique et exagonale qui se trouvait à l’entrée, les deux hommes se trouvaient à même hauteur alors qu’ils se déplaçaient vers la plateforme où se trouvait la navette et les hommes. Ne s’attendant pas à voir un sith en compagnie de leur officier supérieur, les soldats, le sergent et le major se mirent immédiatement au garde-à-vous comme s’ils avaient peur d’être punis plus sévèrement que par Howl. D’un côté ils n’avaient pas tort, Gasyot était à cheval sur le professionnalisme la majorité du temps alors des militaires qui se relâche pour rien l’agaçaient beaucoup. Se contentant de leur dire avec sa voix robotique qu’il n’était pas nécessaire d’attendre plus longtemps, la troupe emboita le pas aux deux hommes de pouvoir avant que la navette ne décolle et ne se déplace une nouvelle fois en direction de Kass City.
Konrad Howl
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- En vol, en direction de la citadelle -

Il était bien évidemment tout naturel qu'un subordonné serai chargé de ramener le chasseur personnel du guerrier à la capitale, lui évitant la peine de devoir refaire le trajet afin de récupérer son vaisseau. La navette de transport avait décollé sans s'attarder, le pilote n'ayant pas attendu de s'en faire prier. Les soldats étaient installés contre la paroi au fond, laissant la place à l'officier et au guerrier de l'ordre assis face à face afin de pouvoir continuer leurs conversation durant le trajet qui ne s'éterniserai pas de toute façon. Mais cela permettait au colonel de délivrer quelques informations tant qu'à la lune de Iego qu'il avait mentionné avant le décollage, répondant ainsi en différé à la demande d'éclaircissement de Gasyot.

- La 271ème lune de Iego est sous influence impériale depuis que le système a été conquis par nos forces, depuis la plupart des lunes ont été explorées et exploitées, soit pour leurs ressources soit pour leurs terrain hétéroclites. L'isolationnisme de Iego - dû à son champ de débris l'enfermant dans un coquons épais - l'a toute désignée pour y installer, sur ses lunes, des complexes qu'il était nécessaire de garder relativement secrets. Cela dans des degrés plus ou moins important. Il fit un moulinet du poignet.

La 271ème lune est rocheuse, aux multiples canyons. L'un d'eux abritait un complexe pénitentiaire de faible sécurité. Il y était détenu divers contrebandiers, malfrats et autres prisonniers de quelconque importance. Cela jusqu'à ce que la prison soit prise d'assaut par un cartel Hutt et que les détenus se soient évadés, pour ceux ayant échappés au bain de sang qui s'ensuivit. Quoiqu'il en soit, le complexe est à présent vaquant, démis de ses fonctions de prison impériale. Il fixa son regard sur le masque de son interlocuteur.

Le cargo qui a disparu faisait parti d'une opération de rénovation et de modernisation. Car outre sa vétusté, l'emplacement dans ce canyon des bâtiments les rends invisibles depuis la surface et ne pouvant donc être pris d'assaut que par voix aérienne. Le système de sécurité a été entièrement refondé et les dégâts colmatés, le cargo disparu y transportait des chasseurs et des marcheurs de combats derniers cris pour le réarmer. Votre question m'a donc fait penser que ce complexe rescelle à présent d'une sécurité imparable et de vastes réseaux de salles qui ne demandent qu'à être exploités. Il ne serai pas bien difficile d'y installer les activités qui nous concernent, et ceux dans un climat parfaitement sûr. Il déplia sa main devant lui.

Sur ces mots, la navette de transport s'immobilisa et les portes s'ouvrirent, les soldats descendirent en premier, suivit du Major Ovin, lui même suivit de l'officier et du guerrier. Le groupe pénétra ainsi dans l'une des coursives de l'aile Est de la citadelle noire, renfermant les quartiers généraux de l'armée impériale. Les soldats surentrainés qui patrouillaient exerçaient des salut militaires aux deux hommes qui avançaient dans les couloirs, en directions des bureaux du colonel Howl.


Gasyot Noanes
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Décidément la rigueur de l’armée impériale était inégalable sur bien des points. Bon ok, il y avait encore quelques points ci et là à changer ou encore des soldats qui se relâchaient un peu trop durant le service mais sinon il n’y avait rien à y redire. Contrairement à beaucoup de sith qui ne vois les soldats que comme des serviteurs ou des jouets, le guerrier les vois comme des servants obéissant et dévoué à la cause impériale, le bras armé de celui-ci prêt à affronter bien des dangers pour la gloire de l’empire. Il en savait quelque chose, il les avait accompagné sur la ligne de front lors de la bataille de Dubrillon après tout. Venant s’asseoir sur le siège face au colonel quand il entra à l’intérieur, les soldats et l’officier restant se collèrent aux parois pour ne pas gêner leurs deux supérieurs directs. Ainsi donc pu reprendre la discussion passionnante que les deux interlocuteurs avaient eu quelques minutes plus tôt et qui pourrait changer la donne de tous les loyalistes.
Quand il parla de Iego, le sith ne réagissait pas de suite, mais il finit par se souvenir du système conquis par l’empire. Pas mal de rumeur circulaient à droite et à gauche. Si on a pas un assez gros vaisseau, il faut être un as du pilotage pour entrer et sortir sans problème de la planète principal du système. Se concentrant alors de nouveau sur le colonel, il ne voyait pas totalement où il voulait en venir, après tout il y avait eu tellement d’installation impériale par là-bas.

Pourtant quand il parla de la 271° lune, le déclic se fit immédiatement. Il n’en connaissait pas tous les détails mais avait effectivement entendu parlé du complexe pénitencier de faible importance qui s’y trouvait avant d’être totalement ravagé par un des cartels Hutts de la galaxie. Plus il expliquait et plus l’idée était alléchante. L’attaque ne pouvant venir que des cieux, un paysage de canyon et rocheuse pour se fondre dans la masse, en sois l’endroit parfait pour se cacher. Et puis l’empire ou la république ne viendrait pas rechercher dans un lieu complètement détruit et pillé par des criminels. Si l’information est bien gardé alors le projet peut être d’un certain degré de perfection. Si l’on enlève les différents travaux nécessaire pour accueillir un plus grand nombre de pièce et de personnel que ne l’était l’endroit au début, la base pourrait même devenir une sacré forteresse que personne ne soupçonnerait, la base d’un nouveau pouvoir en constante évolution et au service du conseil et des principes fondateurs.

Les idées fusant dans toute sa caboche, le sith acquiesça en se tenant le menton métallique à cause de son casque. Ce n’est qu’une fois les paroles de son partenaire terminé qu’il put enfin répondre à l’affirmative. L’idée était bien trop alléchante pour ne pas en profiter au maximum non ? Et puis plus tôt sera mis en place les fondements et mieux se déroulera le plan. Une fois arrivée à Kass City, le duo insolite se déplaça tranquillement en direction de la section est de la citadelle où se trouvait les locaux de l’armée impériales et l’état-major. Saluant alors légèrement les soldats qui se mettaient aux garde-à-vous devant les deux hommes, Gasyot finit par parler une nouvelle fois dans le bureau de Howl.

« Il n’y a pas à dire colonel, vous connaissez votre travail. Je ne regrette pas de miser sur vous pour me seconder sur ce projet. Nous sommes voué à de grandes choses. Mais avant tout, ne devrions nous pas nous concentrer sur cette mystérieuse disparition ? Quelque chose me dit que à cause de cela nous pourrions avoir des retards sur ce que nous prévoyons…. »
Konrad Howl
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- Dromund Kaas, Citadelle noire
Aile est, bureau du colonel Howl -

Le bureau du colonel était, tout comme tous les autres bureaux de l'armée, relativement sobres dans leurs décoration. De lisses parois de permabéton formaient cette pièce rectangulaire de 40m² environ, une large porte hexagonale permettait l'accès, un autre mur adjacent était percé sur toute sa longueur de meurtrières triangulaire orientée vers le ciel, faisant entrer de minces faisceaux lumineux. Cet éclairage était compensé par plusieurs lampes murales, disposées sur la paroi opposée, diffusant un éclairage chaud, contrebalançant la froideur du permabéton. Quant au mobilier, une longue table noire trônait dans la pièce, prenant bien la moitié de sa longueur, six fauteuils étant disposés autour de celle-ci. Sur la table de conférence étaient disposés des data-pads et des verres disposés à côtés de carafes individuelles, contenant de l'eau. Apposé contre les larges pilonnes, des vitrines contenaient divers objets relatifs à l'armée, en entrant, l'on pouvait y voir des maquettes de croiseurs et de navettes, une autre vitrine contenait un lance roquettes et des blasters d'exposition, une dernière vitrine exposait des sortes d'artefacts indigènes, surement des reliques rapportées de campagne par le colonel.

Au fond de la pièce, à l'opposé de l'entrée, était disposé un large bureau en ébène sur lequel étaient disposés deux lampes de bureaux, un large datapad et quelques livres papier. Derrière le bureau, plaqué contre le mur, un immense écran holographique affichait une carte des secteurs impériaux, une kyrielle de lignes de différentes couleurs, parsemés de points colorés traversait les systèmes planétaires, à savoir ce que cela représentait, seul le colonel Howl pourrait l'expliquer au nouvel arrivant. Mais même si l'écran holographique était immense, il n'était rien à côté de la très longue bannière cramoisi - se tenant sur le mur à droite du bureau - arborant un large symbole noir connu de tous comme étant celui de l'Empire Sith. Le colonel Howl avait traversé la salle pour rallier son bureau, se penchant sur le rapport affiché sur le datapad y étant posé.

- Ce cargo a disparu aux frontières du secteur des mondes cendrés, donc aux abords des systèmes de Caluula et Dellalt tombés sous la coupe des renégats de Ramken. Une piste qui n'est pas à négliger, mais il est clair qu'une enquête est requise. Il fit glisser son doigt sur l'appareil. Le dossier a été transmis au service des opérations, vu son importance, il sera traité avec efficacité. Une réponse ne manquera pas d'être donnée à ce questionnement. Fit-il tout en restant debout.

Derrière eux, sur le pas de la porte, se tenait le Major Ovin restant attentif au moindre ordre qui pourrait lui être décerné. Couramment appelé tout simplement "Ovin" par ses supérieurs - et par son grade de Major par ses subordonnés - Nolan Ovin faisait office d'aide de camp au service du colonel Howl, depuis que ce dernier était entré à l'Etat-Major. Ovin était compétent, déterminé, imperturbable, d'une efficacité redoutable sur le terrain, il maitrisait ardemment les arts du combat. Ayant pour objectif de grimper les échelons - comme tout un chacun - c'était à présent du passé pour lui, souhaitant à présent demeurer au grade de Major dans le seul but de pouvoir continuer à combattre sur le terrain, ne voulant pas être assigné à un bureau, préférant grandement les péripéties d'affrontements concrets.

Le colonel fit un geste de la main, indiquant qu'il pouvait disposer, le Major claqua ses bottes avant de tourner les talons, la lourde porte métallique se refermant derrière lui. Howl était de nouveau seul avec le guerrier Sith.

- Vous transmettrez à mes services la liste du matériel qui vous sera nécessaire, ainsi que du personnel requis. Le major Ovin s'assurera de son acheminement vers le complexe désigné. Je vous demanderai de rédiger, vous ou quelconque subordonné, des rapports quotidiens sur l'avancée du projet, les archives feront toute la réussite de cette entreprise. Il déplia une main. Quant au budget, c'est dans mon secteur d'activité que de débloquer des sommes pour des projets confidentiels. Ce sera fait lors de la prochaine assemblée des services. En échange de résultat sous un an. Il resta stoïque, se tenant debout à côté du bureau.

Son regard n'avait pas quitté le guerrier, s'assurant qu'ils étaient bien sur la même longueur d'onde.


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