Janimel Estjoll
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Un Sith dans le vaisseau

Janimel Aina Estjoll
Gasyot Noanes



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"Accueil"


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Dans un bureau, soigneusement organisé, trône un homme. Un Mirialan, nous disent sa peau d’un jaune pâle comme le sable et ses nombreux tatouages, dont trois groupes sortent plus que les autres. Un militaire de l’armée impériale, nous dit sa tenue aussi lisse que s’il venait de la repasser malgré l’heure tardive de la journée. Un Capitaine, nous indique la plaque nominative trônant fièrement sur son bureau, le Capitaine Hov, plus précisément.

Un bruit se fait entendre, quelqu’un vient de frapper à la porte, et l’officier lève les yeux de son datapad. Si l’on est pas habitué, son regard concentré peut perturber, surtout que ce dernier est lancé par des yeux vairons, un œil gauche d’un violet pur, tandis que le gris de son œil droit pourrait faire croire que ce dernier est aveugle. Il appuie sur un bouton et la porte coulisse. Il sait déjà qui est là et pourquoi.

Une femme entre dans la salle, humaine, cheveux dans un carré parfait, le regard décidé, le pas millimétré et cadencé, nul besoin de regarder sa tenue pour savoir qu’elle aussi est militaire. Elle se met au garde-à-vous et s’apprête à parler quand l’homme fait un signe de la main.

— Repos, Estjoll, dit-il d’une voix fatiguée. Je vous ai convoqué pour vous informer que votre patrouille du mois prochain contiendra un invité de marque. Le guerrier Sith dénommé Gasyot Noanes vient afin de participer à nos opérations et j’ai désigné votre vaisseau pour l’accueillir. Vous étiez de l’aristocratie, vous savez donc mieux que quiconque comment s’occuper d’un Sith.

La brune ne dit rien malgré le fait que sa mâchoire se crispe. Elle n’est pas la seule descendante de l’aristocratie Sith du groupe, tous le savent, mais elle est la seule descendante de traîtres, de renégats. Elle sait que si le Sith à venir avait été un Seigneur et non simplement un guerrier, elle n’aurait jamais même entendu parler de sa visite avant l’événement même.

— Je vois que vous ne portez toujours pas votre uniforme d’officier. Je tiens à vous rappeler que, même si nous sommes tolérants pour le retard de procuration d’un tel uniforme, à cause de notre sous-effectif actuel, il serait grand temps que vous en fassiez faire un. N’oubliez pas que si votre invité du mois prochain est un tant soit peu rigoureux sur ceci, vous vous, nous, exposez à des conséquences désastreuses et je ne saurai tolérer ceci. Maintenant rompez.

La femme sort du bureau après un salut règlementaire et s’éloigne pour transmettre l’information à son équipage.

**************

Deux corvettes sont sur le Tarmac, les chasseurs déjà chargés, avec leurs membres d’équipage rassemblés par vaisseau. Janimel se place devant eux.

— Pour la prochaine semaine, nous allons patrouiller le long de la frontière avec les renégats, entre Dromund Kaas et Ziost. Nous serons pour cette mission supervisés par un Sith. Je compte sur vous pour être irréprochables.

Suite à ce discours, elle se tourne vers l’entrée du Tarmac, d’où est censé arriver le maraudeur quelques minutes plus tard. Lorsque ce dernier arrivera, elle se mettra au garde à vous et lui présentera les troupes, avant de se mettre en marche pour débuter la patrouille. Elle est prête à répondre, bien sûr, à la majorité de ses questions.

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Gasyot Noanes
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Une nouvelle journée sur Dromund Kass se profilait, une journée empli de ruse, empli de mensonge en tout genre, en sois une journée de Sith à bien des égards. Le guerrier quant à lui avait décidé de se lever tôt à la fois pour préparer ses affaires et gérer un tant sois peu la logistique qui peut laisser a désirer sur certains appareils ou sur les plus bas rangs de l’armée ou la marine impériale. Gasyot avait en effet décidé de « sortir » un peu de son confort, il lui fallait un peu de travail en dehors de Kass City. Depuis trop longtemps il était resté à étudier et s’entraîner, sans jamais pouvoir essayer le résultats de ces dit entraînements. Alors quand les seigneurs lui ont permis d’agir et de simplement partir en patrouille pour surveiller les frontières entre renégats et loyalistes, il était à la fois heureux et déçu. Déçu car rien ne valait la guerre et l’adrénaline pour renforcer un homme et heureux malgré tout car il pouvait représenter l’empire et agir comme il l’entendait s’il en avait le besoin bien évidemment.
Les bruits sur le datapad étaient assez faible mais très régulier, correspondant à un pianotage rapide et méticuleux sur l’appareil avant qu’un droïde aux couleurs sombre et écarlate ne se rapproche de l’homme masqué et habillé de sa propre tenue digne d’un guerrier. Celui-ci viens avant tout lui servir un verre d’alcool et le dépose sur la table basse à proximité du membre de l’ordre sith avant que celui-ci ne retire son masque et ne se mette à le boire, caché de tous les regards. Ce n’est qu’après encore un peu de recherche que le bipède mécanique vint informer son maître.

« Maître Noanes, on nous informe que votre chasseur ainsi que vos affaires ont été déposé à l’intérieur de l’appareil et qu’il sera prêt à décoller à votre arrivée. »

« Très bien…garde bien l’appartement en mon absence. N’hésite pas à appeler la sécurité ou les troupes impériales en cas de besoin…personne ne doit toucher à mes recherches. »

« Il en sera fait selon vos désirs maître. »

Puis l’homme quitta le grand bâtiment, son masque enfilé, la démarche fière et l’entrain visible dans sa prestance alors qu’il se dirigea tranquillement vers les plateformes de décollage militaire. On l’avait assigné à une certaine Janimel Estjoll. Ce nom lui disait vaguement quelque chose avant que tout ne lui revint. Elle était la seule fille d’une fratrie d’une famille en grande partie traître de l’empire loyaliste et du conseil noir. A ce qu’il voyait, les petits capitaines chouchoutés avaient la vie de rêve…un peu de pouvoir et cela se permet de mettre un Sith sous la responsabilité d’une « traître ». S’il le revoyait, il y avait de forte chance que Gasyot ne lui règle son compte mais pour le moment il fallait voir ce qu’elle valait. Même si la majorité ne voyait en elle qu’une potentielle renégate à abattre, le sith en avait appris des choses sur elles. Ses missions, ses manies lors des rentrés de mission, etc…et pourtant on l’affuble de telles pitreries.
Sur ces pensées, Gasyot arrivait proche de la corvette, la capitaine au garde à vous et le reste de la troupe en fit de même. Après tout, avoir un sith parmi les membres de l’armée pouvait être vu comme un sacré honneur en bonne partie, même s’il ne semblait être qu’un guerrier et non un seigneur.

« Repos capitaine…vous aussi messieurs. J’aime votre professionnalisme mais il est temps de décoller. Plus vite nous serons sur place, plus vite nous pourrons servir l’empire avec conviction »

Puis la corvette décolla quelques temps après que tous soient rentré à l’intérieur. Les bras dans le dos, le regard droit sur le vide spatial étoilé et la respiration aux allures mécaniques à cause du masque…tous les attraits d’un sith alors qu’il se trouvait sur le pont de commandement. Puis, alors que tout semblait calme, il se mit à ouvrir la parole, s’adressant directement à la demoiselle qu’il ne semblait pas vouloir laisser filer si vite. Qui sais quels projets il avait en tête.

« Dite moi capitaine…que pensez-vous de l’avenir des loyalistes ? que pensez-vous simplement de cette guerre civile ? »
Janimel Estjoll
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Interrogatoire


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   Dix minutes. Il aura fallu dix minutes pour que le guerrier Sith arrive. Janimel est satisfaite, cet homme, elle s’en doute au vu de son nom, est sérieux et est arrivé avec de l’avance, vu qu’elle avait prévu un quart d’heure de marge. D’un mouvement rendu fluide par la répétition et l’expérience, elle fait un quart de tour pour se trouver face à ses hommes.

— Patrouille de sécurité. Garde-à-vous !

Le capitaine se retourne à nouveau, attend que son supérieur temporaire arrive, puis salue la figure masquée.

— Capitaine Estjoll, patrouille de sécurité prête à décoller, à vos ordres.

— Repos capitaine… Vous aussi messieurs. J’aime votre professionnalisme mais il est temps de décoller. Plus vite nous serons sur place, plus vite nous pourrons servir l’empire avec conviction.

Janimel hoche la tête en retenant un sourire qui n’a pas sa place en ce moment. Ce guerrier vient de marquer des points et de monter dans son estime. En effet, le fait que ce dernier ne s'embarrasse pas du décorum et qu’il soit pressé de servir la mettent à l’aise. Il s’agit certes d’un Sith, donc forcément meilleur qu’elle, mais il n’a pour l’instant pas montré de velléités de rabaisser les soldats. Elle décide cependant de garder un oeil sur lui. Il s’est porté volontaire pour une mission à la frontière renégate et, selon l’expérience de la brune, cela peut augurer une défection, soit un risque non négligeable pour son équipage.

— Tout le monde à son poste. On décolle.

Sans plus de décorum, à l’image du Sith qui a désormais autorité sur eux, Janimel se met à suivre ses hommes. Elle entrera en dernier dans la corvette pour s’assurer du bon ordre de la procédure. Son manteau, comme à son habitude, flotte comme une cape derrière elle tandis qu’elle prend la direction du vaisseau. Une fois à l’intérieur, Janimel se dirige sans attendre vers le pont, ou elle surveillera la procédure de décollage.

Comme d’habitude, avec ses hommes rodés à l’exercice, tout se passe bien. Les autorisations sont demandées et accordées, la raison du départ renseignée et les vaisseaux se retrouvent en quelques instants hors de portée de l’attraction planétaire. Durant toute cette manœuvre, la capitaine est bien trop consciente de la respiration mécanisée, proche d’elle, pour son confort.


Quelques instants plus tard, alors que le calme se fait sur le pont une fois que les vérifications de sécurité sont effectués, Elle entend la voix du Sith s’élever.

— Dites-moi capitaine… Que pensez-vous de l’avenir des loyalistes ? Que pensez-vous simplement de cette guerre civile ?

Elle déglutit. Cette question, la tournure de ces phrases, cela lui fait bien trop penser à ce que dirait un renégat tentant de la faire changer de bord pour qu’elle soit à l’aise. D’un autre côté, si l’homme avait vraiment voulu la faire changer de camp, il ne se serait pas dévoilé aussi rapidement. Janimel laisse quelques secondes de plus passer avant de se retourner vers lui tandis que tout membre d’équipage n’étant pas soudain excessivement concentré sur son poste de travail disparaît purement et simplement du pont, les soldats ayant conscience qu’ils ne devraient probablement pas entendre cette conversation.

— Si vous me permettez d'être honnête, cette guerre civile est une aberration.

Un raclement de gorge se fait entendre. Il s’agit du lieutenant Mortgar, un twi’lek d’un âge avancé qui a atteint son grade à la force de son expérience, et ce depuis qu’il s’est engagé en tant que simple soldat.

— Si vous permettez, Capitaine, je peux prendre la suite des opérations pour le moment.

Janimel hoche la tête et prend la direction de son bureau.

— Si vous voulez bien me suivre, annonce-t-elle à Gasyot, je vais vous répondre dans un lieu ou les murs ont… Moins d’oreilles.

Lors du départ, le guerrier peut remarquer, s’il y fait attention, que les postures se détendent. Chaque homme sur le pont craint en effet d’entendre quelque chose qui n’est pas destiné à ses oreilles et de devoir faire un choix entre la famille qu’est l’équipage et la loyauté envers l’empire, envers le Conseil Noir.

Une fois dans le bureau, Janimel ne prend pas le temps de s’asseoir, elle ne perd pas de temps et s’adosse simplement à son bureau.

— Comme je le disais, cette guerre civile est absurde. Je peux concevoir que certains, qu’ils soient Siths ou simples citoyens, ne soient pas d’accord avec le conseil noir, avec l’ancienne Impératrice…

On peut entendre, dans son intonation, la majuscule qu’elle donne à ce titre. Qu’elle aime ou déteste la personne qui porte ce titre, qu’elle soit ou non d’accord avec ses idées, Janimel respectera toujours avec une déférence incroyable cette position et, par conséquent, la personne qui la tient.

— Cependant, même en prenant en compte le code Sith, il ne faut pas oublier que nous sommes encore en guerre contre la république. Même si certain ne sont pas d'accord avec la politique que suivait l'impératrice, et que je considère comme une ruse pour passer moins dangereux que nous ne le sommes réellement, ce n'est pas le moment de nous affaiblir réellement avec ça.

Elle commence pendant son discours à faire les cents pas, réfléchissant en même temps à l'état actuel des choses.

— Enfin, je ne vois pas comment le conseil noir pourrait perdre.

Ce n'est qu'une fois cela dit qu'elle se permet de se figer et se tourner à nouveau vers son interlocuteur.

— Me permettez-vous de vous retourner la question ?

   

   
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Décidément, tout n’était pas aussi rose qu’on pouvait le penser et ce à bien des égards. Quand la troupe était finalement entré dans l’appareil, prêt à partir pour participer à la patrouille, tout semblait calme, rien ne se pointait et rien n’aurait techniquement put anéantir ce calme. Enfin c’était comme ça jusqu’à ce que la mauvaise question ne soit posé. Sur le coup, il était clair que n’importe qui aurait pu croire à des envies de rébellion, de désertion ou en tout cas n’importe quel acte de trahison envers le conseil noir et les fondements même de l’empire Sith. Répondant par une première phrase très rapidement, la capitaine du « navire » avait su dire la vérité et prononcer que ce conflit au sein même de l’empire n’était qu’une pauvre aberration. Evidemment la question avait de quoi choquer. Les différents soldats sur le pont avaient du mal à se concentrer sur leur travail et certains d’entre eux le quittèrent même afin d’éviter d’entendre des choses qu’ils n’avaient pas à sa voir afin d’éviter de devoir choisir entre leur équipage ou leur loyauté à l’empire, c’était pour dire tout de même.

Fort heureusement pour eux, le lieutenant qui s’avérait être un twi’lek marqué par les rides de la vieillesse décida de prendre les rennes afin de surprendre un peu tous le monde et les libérer à la fois eux et leur capitaine de la discussion de haute importance qui se profilait dans cette pièce. Fort heureusement, afin de ne pas faire attendre le sith, la capitaine prit l’initiative en invitant le guerrier à la suivre dans une lieu plus propice aux discussions. A peine Gasyot les dépassait que les épaules s’effondrait, relaché de la pression qui semblait s’être subitement accumulée. Traversant alors les petits couloirs de l’appareil militaire, le duo passa de nombreuses personnes, toutes se poussant devant leur officier mais surtout devant le membre de l’ordre sith car tous savait ce qu’il en coutait de se mettre en travers de leur route, bien que cela ne sois pas le cas de tous chez eux. Ainsi le duo entra dans le bureau et à peine adossé contre son bureau, l’humaine en vêtement officiel se mit à parler.

Il était vrai que le conflit en lui-même semblait être une totale stupidité. Déjà que la paix nous avait en quelque sorte forcé à nous replier sur nous-même pour paraître plus faible que ce que nous n’étions réellement, il fallait en plus que la guerre civile aie lieu ce qui nous a amené à avoir une condition plus que déplorable. Si nous ne nous reprenions pas en main, la république n’aurait plus qu’à faire une bouchée de notre glorieux empire. C’est ainsi que l’on pouvait voir les choses en tout cas. L’écoutant ainsi se plaindre encore et encore de cette situation, ce qui était clairement compréhensible, elle se mit alors à faires les cents pas dans son bureau jusqu’à terminer de parler et retourner la même question à Gasyot qui se contentait toujours d’écouter, les bras dans le dos comme le veux la fière pose d’un Sith. Lui faisant un léger signe comme pour se taire, il tandis la main ouverte en direction de la jeune femme qui se sentit aussitôt léviter. Elle vola ainsi à plus de 50 centimètres du sol avant de se faire déposer tranquillement dans son fauteuil et avant que le guerrier lui-même ne fasse venir une petite chaise jusqu’à lui d’un autre léger mouvement de bras.

« Arrêtez donc de faire les cents pas capitaine. Réfléchir et exposer son point de vue alors que vous effectuez une autre action physique vous empêche de vous consacrer pleinement à la réflexion ou la parole…une perte de 15% pour être exact. Profitez en un peu pour vous relaxer »

Hé oui il fallait croire que le bougre était précis. Depuis son réveil, un an après les grandes batailles de la guerre précédente, il avait eu à réfléchir, à comprendre ce qui clochait et y passer par de nombreuses heures de réflexions. Tout cela et son apprentissage constant lui avait mené plus de cinq ans alors il devait bien se passer de perte de temp éventuelle si bien qu’il prit à son tour la parole quand la demoiselle lui retourna la question.

« Capitaine Estjoll, je connais bien votre dossier. Une femme au nom prestigieux, bien que cela ne soit pas complètement dans le bon sens du terme, une réputation à la con qui mènerait beaucoup de faibles personne à reconsidérer leur existence et même mettre fin à leurs jours…néanmoins vous m’avez confirmé ce que j’espérais. Vous êtes bien plus que ce que cette bande d’amateur prétend. Les vrais siths et les vrais officiers ne se basent pas sur les noms, ils se basent sur les actes. La trahison du reste de votre famille ne fait aucun doute mais faire de vous un bouc émissaire est l’arme des simples d’esprit. Si vous étiez un tel élément, vos hommes ne vous respecteraient pas et vous n’en seriez pas là. Vous êtes justement le genre d’élément dont doit avoir encore l’empire plutôt que des lavettes bien accroché à leur siège et qui ne quittent pas la capitale ou l’état-major.
Quant à la question, je trouve simplement l’idée des renégats pathétiques. Je comprend l’intérêt d’écraser les jedis et la république mais ce n’est pas en provoquant un tel bazar que cela changera les choses. Nos ancêtres ont toujours bien caché leurs intentions pour frapper forts et ces gens font fit de nos traditions pour un peu de pouvoir en plus et ce sans même l’accord du conseil noir. Ce genre de vermine est une trahison et une tâche sur l’écusson du trône impériale…ils doivent être annihilé, ni plus ni moins. »
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Frayeur et discussions


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Elle vient tout juste de poser sa question. Janimel est enfin calme. Sa séance de marche terminée, elle peut se tourner vers le Sith. Elle le voit lever la main et se demande ce qu’il veut dire, jusqu’à ce que le sol se dérobe sous ses pieds. Elle se sent commencer à flotter et se dit qu’elle a dû dire la mauvaise chose. Elle s’est un peu trop livrée à ce Sith, il s’agit d’un renégat et elle va mourir, ici, dans ce bureau qu’elle découvre sous un nouvel angle.

Résignée, elle prend le temps de jeter un dernier regard à son lieu de travail. De son point de vue surélevé, elle redécouvre cette pièce si peu décorée. Aucune bibliothèque au mur, aucun hologramme montrant une fausse fenêtre sur un lieu idyllique. Même sur le bureau, peu de décorations. Le projecteur holographique du bureau est éteint, tandis qu’un feuillet de papiers et des stylos prouvent qu’elle préfère noter à la main ses réflexions, et sur la droite trône un livre, possédant un marque page et plusieurs post-its placés dans la partie déjà lue. Le titre : “Art de défendre”, par Konrad Howl.

Sous ce livre, le bureau possède deux tiroirs fermés à clé. Le premier, en haut, est la cale au trésor du Capitaine, sa bulle d’air quand le travail devient trop lourd. Dans ce tiroir se trouve une figurine de Jolk Ranbalow, joueur de Bolo-ball républicain, et son stock de bonbons blob. Le second tiroir, lui, est bien plus sérieux dans son contenu. Il s’agit de la liste des notes qu’elle a pris sur ses soldats, afin de ne pas oublier d’éléments importants les concernant.

Elle se rend compte, petit à petit, qu’elle se déplace et ne sent pas sa gorge être compressée. Elle finit ensuite par redescendre doucement, pour finalement se trouver assise à son bureau. Alors qu’elle le regarde, incrédule, le guerrier approche une chaise et s’assoit face à elle.

Ensuite, il monologue. Un monologue digne d’un génie du mal dans une œuvre nanardesque, mais qui trouve son auditoire en la personne de Janimel. Elle écoute attentivement les compliments, même si elle refuse de les prendre pour argent comptant. Elle s’est laissée berner, déjà, par des mots semblables, des compliments qui la touchent au plus profond de ses insécurités, et elle ne se fera plus avoir. Bien évidemment, elle ne montre pas son doute sur ces dires, il est Sith après tout.

Lorsque le sujet change, qu’il ne parle plus d’elle mais de son point de vue sur la guerre civile, ses doutes sortent de son esprit alors qu’elle se concentre sur toute incohérence qui pourrait indiquer son affiliation aux renégats. Malheureusement, elle est incapable de trouver une quelconque prise et ne peut que se ranger aux dires du Sith, dont elle partage l’avis d’ailleurs.

Finalement, Janimel croise les bras en s’adossant convenablement au dossier de son fauteuil, ayant fini d’écouter.

— Je suis d’accord avec vous, Guerrier. L’Empire ne saurait tomber entre des mains d’opportunistes. Je me permets, cependant, de voir un aspect positif à ce mouvement.

Elle laisse quelques secondes passer, laissant un minimum de tension s’installer alors même qu’elle sait jouer avec sa vie. Elle sait cependant que c’est nécessaire, elle l’a appris de sa mère, elle l’a vu appliqué par certains élèves et professeurs de l’académie, par certaines allocutions officielles. Une pause comme elle le fait capte toute l’attention de son auditoire sur ce qui suit, surtout après une annonce choc.

— Nous avons enfin pu passer nos effectifs en revue, trier le bon grain de l’ivraie. Certes, nos forces sont affaiblies, mais l’unité des effectifs restants compense largement, même en prenant en compte certaines suspicions qui restent entre les hommes.

Elle décroise les doigts et effleure le livre.

— Je n’ai pas encore lu toute son œuvre, mais je suis certaine que le Colonel Howl parle, dans un de ses chapitres, de l’unité, qu’il s’agit de la meilleure force d’une armée. Je ne le voit pas ne pas le faire, vu mon expérience sur le sujet.

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Gasyot Noanes
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Parfaite, elle était parfaite. Beaucoup auraient pu croire qu’un sith qui se met à écouter si attentivement les dires d’une petite capitaine de corvette sans pouvoir ne vaudrait rien, qu’il se ferait berner par les charmes des dames ou encore par les jolies mots de l’ennemi. Mais Gasyot était…un peu à part. S’il avait appris quelque chose au sein de l’ordre, c’est que dans l’ombre de celui-ci, les mensonges, trahisons, complots et attentats peuvent devenir monnaie courante. Alors, là où une bonne partie de ses camarades s’amélioraient dans leurs aspect combatif ou défensif, le guerrier, lui, jouait sur tous les tableaux, la politique, l’enquête, la stratégie ou même la guerre. Il n’était pas comparable encore aux grands de cette galaxie mais il le savait, sa polyvalence et son caractère lui permettrait un jour d’atteindre les hautes sphères et de ramener l’empire à sa gloire.

En l’occurrence, il jugeait déjà que la demoiselle pouvait devenir l’instrument « spatial » des loyalistes. Elle avait un grand avenir devant elle mais visiblement, les simplets ne se contentent que de la réputation. Alors pour y faire face il faut un soutien, il faut des actes. Quoi de mieux qu’un sith pour bien débuter ? Il ne s’agissait peut-être que d’un guerrier mais qui sais ce qu’il y avait a obtenir, de bon comme de mauvais.
Plus il l’observait derrière son masque de métal et plus il voulait la tenir entre ses mains, ses projets avaient enfin une possibilité d’approche. Quand elle en vint à répondre enfin au sith suite à son petit monologue, elle venait d’abord à être d’accord avec lui. Si Gasyot n’était pas si méfiant et s’il n’avait pas développé certaines de ses capacités surnaturelles, il aurait pu tomber dans le panneaux. Mais les conseils de la Force sont toujours bon à prendre il paraît. Suite à sa première réponse, une tension s’installa, un silence froid entre l’officière de la marine et le sith, son supérieur direct selon les règles de l’empire. Ce silence dura de nombreuses secondes et l’homme ne cessait de la fixer sans presque bouger le moindre muscle, les jambes croisées et les mains jointes à la manière d’un méchant digne d’un film avant qu’elle ne se remette à parler. Quand elle termina de parler des effectifs et du tri que cela avait effectué, celui-ci se mit à rire. D’abord un petit puis un plus fort, toujours ce son à la fois roque et mécanique qui sortait du masque. Voilà bien longtemps qu’il n’avait pas eu l’occasion de rire.

« Vous me plaisez de plus en plus capitaine…vous au moins vous avez la franchise de dire ce que tous les autres simplets refusent d’avouer. Néanmoins que ce comportement et ces compliments ne vous montent pas à la tête. Ce que vous prononcez ne sera probablement pas bien vu par d’autres officiers ou sith. »

Puis elle se mit à parler de Howl, le fameux colonel des forces terrestres impériales. S’il avait été un sith, il aurait probablement un seigneur depuis le temps mais la Force en avait décidé autrement ne le laissant qu’au rang de Colonel sans plus de progression pour le moment malgré ses actes héroïques et son obéissance démesurée envers les loyalistes et le conseil noir. Pour améliorer l’empire et faire profiter de son expérience, il en avait même écrit des livres. Ils étaient si répandues que même Gasyot avait mis la main sur quelques-uns d’entre eux pour les feuilleter et voir ce qu’ils pouvaient contenir, de quoi donner envie de le rencontrer cet homme-là.

« L’unité est à la fois un poison et un remède miracle aux armées. Ce principe ne s’applique que sur le plus grand nombre, les batailles de grande échelles. Quand il ne s’agit que de petites opérations ou petite bataille, l’individualité est un sujet tout à fait important. On ne peut jamais tout faire ensemble dans la vie après tout. Mais je pense que votre point de vue et celui de Howl mérite plus d’attention. »

Suite à ces mots, il était prêt à répondre une nouvelle fois mais il était clair que le temps de repos était terminé puisque l’entièreté de l’appareil se mit à se secouer de plus belle. Avaient-ils heurter quelque chose ? peu probable vu l’immensité de l’espace. Avaient-ils reçu des tirs ? C’était même le plus probable. Gasyot se leva donc de son siège, les bras croisé dans le dos, attendant que l’officière se mette en marche et lui montre ce qu’elle valait en cas de crise.
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"Quels malapris osent interromprent ainsi une discussion?!"


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Il ne bouge pas tant qu'elle parle. La tête de linotte de notre capitaine va la mener à l'échafaud, tu verras mon cher lecteur. Notre amie pense prendre des risques calculés, mais elle se jette en réalité de trop nombreuses fois dans la gueule du loup sans avoir conscience des conséquences de ses paroles.

Le Sith la félicite tout d'abord, avant de la mettre en garde sur ce que je viens de te dire. Janimel joue de chance, bien plus qu'elle ne le sait ou ne le croit, depuis bien longtemps maintenant. Chaque homme ou femme qu'elle côtoie, à qui elle ose parler librement, est jusqu'à maintenant une personne ouverte d'esprit ou ayant une tolérance aux écarts, qu'elle ne se rend pas compte de faire, bien assez grande pour ne pas l'exécuter sur le champ.

C'est donc dans l'ignorance de ces défauts qu'elle part sur un second monologue, encore une fois trop catégorique pour son propre bien. Encore une fois, l'autre est tolérant et attentif. Encore une fois, il ne se contente que de la corriger verbalement, avec un tact et une courtoisie ne collant pas à l'image qu'elle se fait des SIths. Il lui donne son point de vue sur l'unité, qu'elle penses à réfuter dès le début de la tirade du guerrier. Elle prend le temps de penser sa réponse, de tourner les mots de manière à ce qu'ils collent au mieux à sa pensée, mais lorsqu'elle ouvre la bouche pour rétorquer, le vaisseau est pris de soubresauts bien trop innaturels pour que son expérience ne lui indique autre chose qu'une attaque, une embuscade sur le trajet.

Bien évidemment, l'interphone de son bureau, toujours actif pour recevoir des messages urgents, produit l'annonce précédent les paroles du second.

— Attaque ennemie, Capitaine. J'ai ordonné une riposte aux lasers le temps de lancer les chasseurs.

Le lieutenant n'a pas fini son compte-rendu lorsque Janimel arrive à la porte.

— J'arrive.

Lorsque la porte s'ouvre, après sa réponse laconique adressée à son subordonné, elle prend le temps d'adresser quelques paroles a Gasyot.

— Je crains que nous ne devions reporter cette discussion, Guerrier, je vais sur le pont.

N'attendant pas de réponse, elle se rend d'un pas rapide à sa destination. Le capitaine ne court pas, elle sait que son lieutenant est suffisant pour gérer le début de confrontation et il est hors de question de montrer une image dépassée aux hommes d'équipage qu'elle croise.

Une fois sur place, elle remarque que l'hologramme tactique est déployé, indiquant deux canonnières de classe Vangard escortant une corvette de classe Maraudeur. Le type des vaisseaux, ainsi que leur apparition si profondément ancrée dans les territoires Siths poussent Janimel à conclure à une attaque pirate, contrebandière ou esclavagiste. La force déployée laisse présager une base non loin.

Elle ne prend pas le temps de se retourner, laissant le guerrier se manifester s'il l'a suivi. Sinon, elle le verra apparaître dans son chasseur sur la projection tridimensionnelle. Rapidement, elle prend la décision d'activer la communication avec les hangars.

— Restez à distance des canonnières, harcelez la corvette. Attention aux missiles à concussions.

Elle est consciente de deux choses. Premièrement, les pirates aiment modifier leurs vaisseaux pour améliorer leur dangerosité. Deuxièmement, ils sont basés au cœur de l'Empire, ce qui signifie qu'ils connaissent l'utilisation abondante de chasseurs de ce dernier. Lorsque notre amie prend ces deux données en compte, il lui apparaît comme évident que les canonnières ont remplacé leurs torpilles par des missiles à concussion, bien plus efficaces contre les nuées de chasseurs.

Elle sait cependant que ses hommes sont rodés. Ils la connaissent suffisamment pour comprendre que, lorsqu'elle indique d'y prendre garde, cela signifie qu'ils doivent prendre une formation très espacée pour limiter les dommages collatéraux, malgré la perte de puissance d'impact.

Sans ordres différents, ils prennent la formation habituelle de combat contre ennemi supérieur en nombre. Une équipe de cinq chasseurs part tandis que l'autre reste en stand-by.

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Décidément, il était clair que la demoiselle devait se jouer de chance à répétition. N’importe lequel de ses propos auraient pu la faire exécuté depuis longtemps si elle ne tombait pas sur des gens qui avaient de l’intérêt pour elle. Toujours était il qu’elle partait dans ses différents monologues pour parler de l’unité et à la fois pour rejoindre ou contredire les arguments posé par le guerrier qui se trouvait encore dans son bureau. Pour tout dire la discussion aurait pu durer bien plus longtemps si le vaisseau n’avait pas subit quelconque secousses à cause d’une attaque. Il fait sans dire que l’interphone dans le bureau s’activait immédiatement, la voix du lieutenant d’un calme olympien qui se contenta d’informer que la corvette subissait une attaque. S’étant levé et attendant à proximité de la porte du bureau, le guerrier sith masqué attendit dans une pose de prestance que le capitaine agisse et prenne part aux opérations. Quand elle le dépassa, sans la moindre excuse que Gasyot ne releva pas plus que cela étant donné la situation d’urgence, l’humaine l’informa que la discussion serait reporté.

« Ho mais je vous en prie…montrez moi que je ne me suis pas trompé… »


Puis elle s’inséra dans les couloirs du bâtiment de guerre de taille moyenne, suivi de quelques pas par le sith que tous les membres de l’équipage évitait, ne croisant jamais son chemin de risque de le bousculer par erreur, ce qui dans bien des cas amenait à la mort des malheureux.
Quand le duo arriva enfin sur le pont, c’était l’effervescence. Les ordres étaient donné et le paysage montrait visiblement une bande de pirate qui en avait après eux, que cela sois pour possiblement de l’argent ou du matériel qui leur permettrait de devenir toujours plus puissant. Immédiatement la réaction se fit de la part de la capitaine qui envoya ses chasseurs en leur demandant de s’espacer le plus possible. Un néophyte ne comprendrait sans doute pas de quoi il en retourne mais pour Gasyot qui avait vu une paire de champs de bataille, spatiaux comme terrestre, il lui était clair que les pirates à leurs grandes habitudes avaient modifié les vaisseaux pour les rendres plus dangereux.
Trouvant cela agaçant que de simples pirates se permettent de telles actes envers les glorieuses forces impériales, le sith ressera légèrement le poing avant de demander quelque chose.

« Ouvrez le canal avec le vaisseau pirate… »

C’était une chose sans précédent, un sith qui s’autorisait à parler avec de la vermine ? allait-il négocier avec des gens comme eux ? cela semblait réellement impossible. Fort heureusement il n’en fut rien et la demande de Gasyot fut direct et sans détour : se rendre ou mourir dans la plus horrible des souffrance. Vous vous en doutez, des gens comme des pirates n’ayant jamais vu de sith ou de jedi ne pouvait que rire au nez…pourtant c’était bien ce genre de réaction qui allait les condamner aujourd’hui et affirmer la puissance de l’Ordre sur cette partie de la galaxie. Faisant fit des commentaires et faisant couper la communication, le guerrier se mit à joindre ses mains comme dans un premier geste de prière, une nouvelle aura sombre commença à se dégager de l’humain masqué, une énergie plus sombre qu’auparavant alors qu’il récitait quelque chose dans un dialecte que même les droïdes de protocole ne pourrait pas traduire.
Au même moment, les combat spatiaux étaient déjà engagé, les chasseurs combattaient et évitaient tant bien que mal les projectiles ennemis, la corvette encaissait les quelques tirs ci et là puis au bout d’un moment il y eu juste une exclamation, un « mais qu’est ce que c’est que ça ?! ». Au milieu du vide sidéral, très proche du vaisseau « amiral » pirate, l’espace semblait se déchirer, se distordre jusqu’à atteindre une taille que l’on pourrait juger de gigantesque. De ce semblant de vide où tout aurait pu être aspiré, quelque chose de gros cherchait à sortir, des membres à l’allure de tentacules semblaient en sortir avec une allure visqueuse, décharnée digne d’une créature des enfers ou d’un cadavre. Qu’est-ce que cela réservait…aucune idée.
Janimel Estjoll
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Un Sith dans le vaisseau

Janimel Aina Estjoll
Gasyot Noanes



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"Qui a dit que c’était une affaire de point de vue ?"


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Janimel n’ayant pas entendu le Sith parler pendant qu’elle donnait ses ordres, elle s’attend à voir d’un instant à l’autre son chasseur apparaître sur la carte tactique. Le son de la voix de Gasyot, par conséquent, la prend au dépourvu avant que le sens de sa phrase ne parvienne à son esprit. Il souhaite… Parler… Avec de la vermine pirate ?

Elle ne prend cependant pas la peine de réfléchir à cet ordre et ouvre un canal de communication vers le vaisseau principal ennemi. Malheureusement, ces derniers ne semblent pas vouloir discuter, refusant de joindre le canal.

Janimel se tourne vers son responsable G.E. (Guerre Electronique)

— Tu peux les forcer ou non ?

— Non capitaine, mais je peux faire qu’ils soient contraints de voir le message.

Janimel s’éloigne du pont, elle laisse sa place au Sith pour qu’il puisse enregistrer ce qu’il a à dire. Pendant ce temps, elle se concentre sur la carte représentant le combat.

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Le caporal Paldur se racle la gorge. Par ses aptitudes de pilotes, il a gagné la possibilité d’être aux commandes de l’un des deux chasseurs FT-3C de la corvette et, par conséquent, du commandement de l’un des groupes de chasseurs. Ce jour, conformément à la planification qu’ont effectuée les deux caporaux, c’est à lui d’ouvrir le bal.

L’ordre de son capitaine résonne encore dans son esprit. Il faut éviter les canonnières, modifiées pour héberger des missiles à concussions. Il sait que seuls son collègue et lui sont en mesure d’affronter ces vaisseaux mais le jeu n’en vaut pas la chandelle.

L’ordre est d’harceler, mais cet ordre est difficile à tenir. En effet, en plus de la difficulté de rester hors de portée des armes les plus dangereuses des deux canonnières, ces mêmes armes sont installées sur la corvette ennemie.

Le caporal, lors d’une manoeuvre d’esquive que peu auraient pu effectuer dans la patrouille, voit du coin de l'œil l’un de ses éléments recevoir un tir de laser dans l’aile, au niveau de l’un des canons.

— Le Rom. Rentres au vaisseau.

Aucun grade prononcé et l’appellation utilisée, le surnom du pilote, est tout sauf réglementaire, Paldur s’en moque, pour plusieurs raisons. Tout d’abord il sait que les procédures réglementaires, qui sont là pour fluidifier le trafic et éviter les erreur de compréhension, sont trop lourdes pour la nécessité de messages quasiment instantanés lors d’un combat. De plus, le surnom permet à l’intéressé de savoir que c’est à lui qu’on parle malgré la tension de la situation. Enfin, le réseau interne à cette équipe de chasseur n’est pas lié au réseau de communication tactique de la patrouille, seul le vaisseau du caporal peut y participer pour l’instant.

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Le Lieutenant Motgar regarde lui aussi la carte tactique. Il observe la tactique, presque devenue signature, de son Capitaine. Les chasseurs en demi effectif sont certes une idée efficace pour avoir des troupes un minimum reposées toute la durée de l’affrontement, ce qui est avantageux et réduit leurs erreurs en cas d’affrontement face à un ennemi surnuméraire, pour peu qu’il ne l’applique pas lui aussi. Cependant cette procédure pèse plus que nécessaire sur les hommes lors d’escarmouches comme celle-ci.

Il ne se permet cependant pas de lancer une communication directe avec elle, pas devant le Sith, pas en public. Il ne prendra contact que pour un compte rendu ou, si la situation empire, pour proposer une attaque complète des chasseurs pour asséner une plus grande puissance de feu contre l’ennemi.

Au vu de la situation, il décide de rester très académique dans sa manière de combattre, afin de réduire les imprévus au niveau du commandement stratégique.


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