Janimel Estjoll
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Yalil Anoontal



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Un coup dans l'eau


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Nouvelle secousse. Janimel se retient de s’accrocher férocement à son harnais de sécurité. Elle ne supporte pas ces navettes de transports de troupes. Elle regarde les membres de son groupe d’intervention sans un mot.

Il s’agit d’un groupe hétéroclite, venant de différents services, de différentes flottes. Estjoll, par son grade de Capitaine, est la responsable de cette opération. Après un rapide coup d'œil à sa montre, qui la rassure sur le temps prévu avant l'atterrissage, elle ferme les yeux et se remémore comment elle a pu en arriver là.
______________________

Une circulaire est passée sur le réseau interne de la Marine impériale. Une équipe réduite de volontaires va être formée, avec prime de risques, pour une mission dont les détails ne seront donnés qu’une fois l’équipe formée. Celle-ci devra être constituée d’un capitaine et un lieutenant, en binôme de commandement, deux enseignes et cinq spécialistes. Sans attendre, Janimel envoie sa candidature au poste d’officier commandant. Il lui faut absolument cette prime si elle veut enfin pouvoir se fournir son vaisseau personnel.

Quelques semaines plus tard, elle est dans une salle avec les huits autres membres de son équipe. Un Sith entre ensuite et tous se mettent au garde à vous.

— Asseyez-vous. On n’a pas de temps à perdre.

La voix, qui ne correspond en rien à la corpulence de l’orateur, les cloues sur place et chaque soldat prend place. Une enveloppe de papier Kravt est placée devant chacun d’eux.

— Vous allez sur une planète située dans le no man’s land informel entre les territoires que nous occupons et ceux occupés par les Renégats. Le reste des détails de cette mission est dans le dossier que vous avez devant les yeux. Lisez-le, brûlez-le et faites connaissances.

Il quitte la pièce et les militaires prennent connaissance de leur mission. Les visages se ferment au fil des lignes.
______________________

Un soupir lui échappe à nouveau. La voilà envoyée sur une planète disputée, habitée par une espèce d’hommes-lézards primitive, pour chercher un ancien artéfact Sith. Ils ne sont que des sacs à patates dans une boite de conserve sans couleurs.

Une perturbation, plus violente que les autres, plus tard, la navette s'immobilise. L’équipe sort en silence et se fraie un chemin vers le temple, se basant sur les cartes qu’a fait l’un de leur spécialiste lors de l’approche de la planète. Rapidement, elle se rend compte que la jungle est loin d’être aussi agréable que dans les affiches publicitaires des compagnies de vacances. Si elle devait comparer, les publicités vendent le paradis, alors qu’elle a atterri en enfer. Un enfer vert ou chaque plante, chaque animal, chaque cours d’eau et même chaque ROCHE tente de vous achever. Ici, l’équipe de récupération n’est pas la bienvenue, ils le sentent. Le pire, ils le savent, est que les autochtones n’ont toujours pas pointé le bout de leur écaille.

Selon les cartes, ils ont atterri à 8 km de l’endroit où est censé se situer le temple. C’est donc après trois bonnes heures de marche qu’ils l’ont finalement atteint. Essoufflés, alors que l’après-midi est bien entamé, ils arrivent enfin dans le temple et commencent les recherches. Ils s’enfoncent dans les salles qui s’offrent à eux, l’un des spécialistes prend des holovids des inscriptions murales encore visibles malgré l’invasion végétale qui a pris le bâtiment d’assaut. Quelques centaines de mètres de salles et de galeries plus loin, l’équipe arrive dans la salle principale. Prudemment, ils approchent de l’hotel trônant au centre de la salle. Le plafond pyramidal de celle-ci, impressionnant de hauteur, indique sans doute possible qu’il se trouve aussi au centre du temple.

— Capitaine. Il n’est pas là.

Janimel se tourne vers le soldat qui vient de l’interpeller. L’enseigne Mavarik, un Kiffar de la Sept. Elle l’approche donc, tandis qu’il retire son gant pour toucher la stèle sur laquelle une encoche indique très clairement ou s’est trouvé l’artéfact qu’ils sont venu chercher. Le temps que la Capitaine arrive à ses côtés, il est pâle et retire sa main.

— Qu’avez-vous fait, Mavarik ?

— Je suis des quelques personnels de mon espèce apte à lire le passé des objets, Capitaine… Mais… Au plus loin que je sois remonté, l’artéfact était déjà absent.

Elle soupire, le début de phrase lui a donné l’espoir de ne pas rentrer bredouille mais cet espoir est mort dans l’oeuf à la fin de cette tirade. D’un autre côté, elle ne s’attendait pas à pouvoir le trouver, une fois que la salle s’est avérée vide.

— Halte ! Qui êtes vous ?

Le cri vient de la porte suivante, face à celle d’où le groupe est arrivé. Chaque soldat de la salle cherche un couvert du regard, tandis que leurs bras s’activent auprès de leurs blasters afin d’être prêts à riposter en cas de problème. Janimel, l’Enseigne Mavarik et le binôme de garde à cette porte sont les seuls à bénéficier d’un semblant de protection en cas d’ouverture du feu, il ne reste donc qu’à prier Typhojem que l’ennemi ne soit pas belliqueux.


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-Commandant, nous approchons du lieu d'atterrissage.

Le Twi'Lek hoche simplement la tête, le regard plongé par la vitre du petit vaisseau de transport. Il ne s'est pas portée volontaire pour cette mission, il n'apprécie pas les planètes humides comme Tiss'Sharl, mais l'insubordination n'est pas son fort non plus, alors il s'est exécuté. Quelle idée d'envoyer un commandant de flotte pour une mission si basse que de récupérer un artéfact, surtout en espace loyaliste. Enfin bon, le manque de personnel et la guerre civile justifie beaucoup de choix, dont il fait partie.

Une secousse frappe le vaisseau, mais le commandant est ferme sur ses appuis et ne vacille pas. Il a fait plusieurs batailles terrestres, et ce n'est pas une petite turbulance qui le mettra à terre. Alors que le vaisseau ralentis sa course, Yalil renifle et se retourne pour voir le petit nombre d'accompagnateur sur la barge de débarquement. Ils sont un peu plus de dix, quasiment que des militaires, seul un scientifique ayant fait le voyage. Mais après tout il n'en a pas besoin de plus, il s'agit simplement de vérifier l'authenticité de l'artéfact, de détecter les pièges si nécessaire, et de repartir.

Le vaisseau s'arrête finalement avec un bruit sourd. Grâce à une étude précises du secteur, Yalil à pu trouver un endroit assez proche de l'emplacement supposé du temple. Les bottes du commandant claque sur la pierre humide, et les soldats descendent du vaisseau en ordre de bataille. Ce n'est pas parce qu'ils sont dans une jungle qu'il faut se comporter comme des sauvages.

Deux heures de marches plus tard, le temple se dévoilent devant leurs yeux, et il ne faut pas plus d'une dizaine de minutes pour que celui ci soit occupé par la petite troupe de soldats. Yalil admire les reliefs et dessins sur les murs, écoutant attentivement les explications du scientifique, tandis que les soldats surveillent avec prudence les lieux. D'après les premières observations, les locaux ne se sont pas montré, mais cela ne pourrait être qu'une question d'heure avant que ceux ci décident d'intervenir sur cette expédition qu'ils pourraient considérer comme hostile.

Toutefois, tout ne se passe pas si bien que prévu. L'artéfact n'est pas là, aucune trace de celui ci. Le scientifique est formel, celui ci à disparu depuis plusieurs années déjà au moins, probablement récupéré par les locaux. Et ça, c'est mauvais. Les bottes de Yalil claquent au sol alors qu'il tape du pied furieusement, gardant une expression des plus neutres sur le visage. Après quelques secondes à fulminer, sa langue claque finalement :

-Continuons dans les salles les plus avancées. Peut être que ces sauriens ont déplacé l'artéfact plus loin. En route soldats.

La voix du commandant résonne dans la pièce, et bientôt toute la troupe abandonne la pièce pour avancer dans le complexe du temple, qui ne s'avère pas plus intéressant que la pièce précédente. Tout semble s'être écroulé à l'intérieur, et il n'y a pas plus de traces d'un artéfact sith à l'intérieur que plus tôt.
Le silence s'abat dans la pièce après la constatation du scientifique. Yalil souffle par le nez, et se mord la lèvre, réfléchissant à la suite des choses. Il n'est pas du genre à échouer une mission, mais il ne se voit pas attaquer toutes les tribus alentours pour retrouver cet artéfact. Quoique s'il ramène l'Aimable, ce ne serait pas un si gros problème, mais ce serai moins discret.

Toutefois, un bruit de pas militaire vient interrompre le flot des pensées. Il n'a pas demandé de renforts, alors cela ne peux pas être des forces alliés. Yalil passe son cerveau en mode bataille et regarde ses forces et la situation de bataille. Il n'y a pas de moyens de reculer plus, les sorties sont bloqués et il n'y a qu'une seule entrée. Il a dix hommes sous son commandement qui sont ses forces personnelles, ainsi que le scientifique. Douze personnes en tout, donc seulement onze ayant une formation militaire. Le Twi'Lek dégaine son blaster par précaution, et fait un signe de main pour imposer le silence.
Tous s'immobilisent, même le scientifique, plus par mimétisme que par la compréhension de l'ordre, puis Yalil fait un signe de la main à un soldat pour qu'il s'approche de la porte et évalue les forces adverses. Le soldat s'approche et penche la tête, puis se cache de nouveau et mime avec les doigt la présence de neuf personnes, mais pas tous armés.

Yalil hoche la tête, et ordonne silencieusement aux soldats de prendre des couverts pour une potentielle bataille. Ce ne sont pas une force de lézards, donc des négociations sont potentiellement envisageable. Mais vu leurs armes, et selon la théorie très probable que ce ne sont pas des renforts, ce sont des loyalistes. Il va falloir la jouer serré. Yalil se penche vers un soldat proche de lui et lui murmure quelques mots à l'oreille avant que celui ci ne s'approche de la porte et lance :

-Halte ! Qui êtes vous ?

Et après quelques secondes laissés aux étrangers pour réaliser, le soldat enchaîne après quelques mots d'instruction de son commandant :

-Identifiez vous, au nom de l'Empire Sith ! Sinon nous allons devoir faire feu préemptivement !

L'ultimatum est lancé, Yalil attend patiemment la réponse, tout en continuant de former des stratégies sans un mot. Ils sont dans une meilleure position qu'eux au niveau défensif, un peu plus nombreux et certainement mieux armés, mais ils n'ont que bien peu de possibilité offensive. Il va donc falloir espérer que les nouveaux arrivants ne soit pas trop belliqueux.
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Rencontre dangereuse


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Janimel, une fois à couvert, se rend compte que la voix ayant prononcé cette sommation n’est pas celle du militaire de son groupe. Ces deux étaient à la porte pour surveiller le couloir et éviter ce genre d’affrontement justement. Elle ne manquera pas de le lui faire remarquer et de remonter l’information dans son compte rendu de fin de mission, afin que les mesures convenables soient prise par son supérieur hiérarchique.

— Identifiez-vous, au nom de l’Empire Sith ! Sinon nous allons devoir faire feu préemptivement !

Janimel retient un juron. Il fallait forcément que ce soit un excité de la gâchette, de plus sa formulation “Au nom de l’Empire Sith” réduit les options à deux, chacune aussi peu reluisante que l’autre, vu que l’armée n’enverrait pas deux missions secrètes au même endroit. Il ne peut s’agir que d’une tentative d’intimidation en usurpant le rôle de l’armée ou, ce qui semble plus probable à l’esprit de la brune vu le lieu, d’un commando renégat venu ici avec le même objectif.

Dans les deux cas, le “manuel” indique d’attaquer, et détruire, en cas de contact. Janimel ne penses pas effectuer ceci immédiatement. Le seul moyen d’attaquer cet ennemi, dont l’effectif est inconnu, est de passer par un goulot d’étranglement. Il semble logique, c’est d’ailleurs l’objet d’un chapitre complet dans l'œuvre du Stratège Howl. Il serait complètement absurde de jeter son équipe dans un tel coupe-gorge. Elle prend une grande inspiration avant de hausser le ton pour se faire entendre de l’inconnu.

— Capitaine Estjoll, Marine impériale. Qui êtes-vous et que faites-vous ici ?

Elle sait qu’elle n’est pas dans la meilleure posture pour poser des questions mais, si l’adversaire est un renégat plus futé que son ancien capitaine, il ne tentera pas l’assaut de la pièce, du moins pas sans avoir lancé une grenade fumigène, voir une grenade offensive, dans la pièce.

Elle-même, avec son équipe, n’a que quatre exemplaires de cet explosif à disposition, dont un unique fumigène. De plus, elle n’a pas encore exploré la topographie des couloirs suivants, où sont placés les inconnus. Il est donc inutile de gaspiller ces précieuses munitions s’ils ont des couverts suffisants pour ne pas souffrir d’effets plus importants que les traumatismes sonores.

Janimel donne donc l’ordre à ses troupes de se replier, par gestes, en donnant l’ordre d’action. Tout d’abord, les deux soldats sans abri les plus proches de la porte, qui elle reste gardée par le binôme fautif. La salle se videra ensuite, jusqu’à ce qu’il ne reste que les deux à la porte, Janimel et Mavarik.

A ce moment là, les deux de la porte quitteront à leur tour la salle, puis ce sera au tour de Janimel. Durant tout le temps de l’opération, elle reste prête à répondre à l’inconnu. Il est hors de question que ce dernier ne mette en danger l’opération. Ce n’est qu’une fois la retraite terminée que Janimel et son binôme se retireront de la salle, afin de ne pas se faire piége lorsque l’adversaire décidera finalement d’entrer.

Bien évidemment, le principe de ce repli est que la porte dangereuse soit toujours surveillée.

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La Marine Impériale hein ? Comme l'avait prévu Yalil, son petit problème de manque d'artéfact va évoluer en problème beaucoup plus dangereux avec la présence de la capitaine. Mais après tout, ce n'est pas forcément un problème, et peut être retourné en une situation des plus arrangeantes. Réfléchissant à toute vitesse, le Twi'Lek ordonne sans un mot, bougeant simplement ses mains que les soldats allument leur système de communication. Les loyalistes n'ont certainement pas eu le temps d'allumer un système de piratage, alors cela devrait se faire sans trop de problème. Parfois, un bon bluff faut mieux qu'une bataille, surtout dans la situation actuelle. Malgré la plupart de ses calculs, il n'y a que peu de chance de s'en sortir sans trop de problème, l'endroit ne permet pas de sortie efficace sans perdre une bonne partie de ses hommes.

Pianotant sur son propre système de communication, le commandant continue de réfléchir à toute vitesse. Normalement, s'il se débrouille bien, et d'habitude il se débrouille bien, cela devrait passer sans trop de problème. Il se félicite de ne pas être venu en uniforme complet, en même temps, pour une mission sur le terrain, surtout dans une jungle dense, cela aurait été plutôt comique et salissant.
Finalement, Yalil parle doucement dans le système de communication pour informer ses hommes :

-Soldats, changement de plan. Face à la menace loyaliste, il va falloir faire preuve de quelque peu d'imagination. Alors à partir de maintenant, nous sommes des loyaux serviteurs du conseil noir, est-ce clair ?

Et après avoir reçu une confirmation générale de ses hommes, Le Twi'Lek va s'approcher de la porte, sans se montrer toutefois, et dire d'une voix forte et assurée, afin de convaincre au mieux les personnes derrière lui et en position de force :

-Lieutenant-Colonel Anoontal, Armée Impériale ! Quand à ce que nous faisons ici, et bien je pense que vous le savez, vous semblez avoir été envoyé pour la même tâche ! Comment savoir que vous n'êtes pas des chiens de renégats ?

Certes, c'est un peu insulter son propre camp que de dire ça, mais Yalil pratique la rhétorique depuis quelques années déjà ; le meilleur moyen de convaincre quelqu'un est de le conforter dans ses idées, et il ne doute pas que la capitaine Estjoll est une loyaliste convaincue puisque... Et bien puisqu'elle est encore loyale au conseil noir.

Sans attendre de réponse, Yalil va toutefois enchaîner sans lui laisser le temps de réfléchir, afin de frapper fort, et surtout de tenter une sortie avant que cela ne puisse dégénérer :

-Capitaine Estjoll, je suis prêt à sortir, moi et mes hommes, si vous baissez vos armes. Nous sommes une planète hostile, je pense que vous comme moi ne voulons pas de tir croisés, surtout alors que des sauriens peuvent surgir à tout moment de derrière une pierre ? Je suis prêt à sortir en premier pour vous prouver ma bonne foi.

C'est un bluff certain, mais il faut espérer que cela passe. Après tout, il va être difficile pour la capitaine de vérifier l'identité du Twi'Lek sur une planète hostile, et surtout alors qu'elle ne fait pas partir de l'armée mais de la marine. De toute manière, il n'a pas besoin de sa confiance sur le long terme, seulement pour quelques instants le temps de se sortir de ce guêpier des plus dangereux.
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Risque mal considéré


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Dans cette salle vide de trésor, les soldats de la Marine effectuent une retraite ordonnée tandis que les inconnus ne font mine de bouger. Notre capitaine se met à penser, petit à petit, que son adversaire n’est pas un fou de la gâchette et ce simple fait la soulage. Elle se dit que, peut-être, cette mission peut se terminer sans échange de tir.

Il ne reste qu’une poignée d’hommes lorsqu’une voix retentit de derrière la porte, ce qu’elle estime être le temps qu’a nécessité l’inconnu pour estimer si elle disait vrai, ou non. Janimel se rend compte qu’il ne s’agit pas de la première voix qui les a interpellés.

Après cette intervention, elle pousse un soupir désabusé. Ce n’est pas la première fois qu’il y a une querelle d’influence entre la Marine et l’Armée terrestre et, à chaque fois, cela amène à du gaspillage de soldats qui seraient plus utiles ailleurs, face aux renégats où en train de se préparer à écraser la République dès que faire se peut. Il soulève cependant un point non négligeable. Comment savoir si son interlocuteur n’est pas lui-même un renégat ?

— Mes respects mon Colonel.

Elle n’a pas le temps de dire autre chose, le lieutenant-colonel enchaîne sur une proposition de déroulé de ses opérations. Elle trouve qu’il y a quelque chose de louche dans cette proposition, un détail qui la perturbe, mais elle n’arrive pas à mettre le doigt dessus.

— Vous avez raison, au sujet des Sauriens, mais votre question précédente est des plus judicieuse dans le même temps.

Le temps de cet échange, il ne reste plus grand monde dans la salle, uniquement Janimel et Mavarik qui se redressent.

— Je suis d’accord avec votre programme. Nous pourrons décider d’un moyen de nous identifier une fois face à face, vu que nous sommes entre personnes civilisées.

Malgré ce que son interlocuteur pourrait penser, elle ne fait pas par cette phrase une attaque envers les renégats. Elle considère simplement que toute personne suffisamment censée pour ne pas ouvrir les hostilités sans s’être assuré de la nature pérenne de l’opération est une personne civilisée.

Je suis d’accord avec toi, ami lecteur, il faut vraiment qu’elle améliore ses capacités de négociation, ça finira par lui jouer un tour ces trucs là.

Toujours est-il qu’elle décide de laisser le bénéfice du doute à son interlocuteur, afin surtout de sauvegarder les vies de ses hommes.

— Nous sommes deux dans la salle. Ne venez qu'à deux.

Certes, elle donne un ordre à un supérieur, mais il ne s’agit pas de son supérieur, elle est la plus haute autorité de sa mission et a donc tout à fait le droit de négocier d’égal à égal avec ce lieutenant-colonel.

Pendant ce temps, elle voit un message apparaître sur sa visière. Ses hommes lui indiquent être postés et prêts à la couvrir au cas où les choses se gâtent. Elle sourit et envoie la lettre “R” afin de ne pas sembler trop suspecte à cet homme qui ne devrait pas tarder à entrer.

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Bon, le premier contact est fait, et son interlocutrice semble l'avoir cru, c'est déjà bien. Après tout, il a déjà mené plusieurs batailles terrestres, il n'y a pas de raison de douter de ses compétences. Et puis déjà de son époque dans la marine impériale, celle ci et l'armée avait des problèmes de communication et de compétition terrible, cela facilite donc l'idée que les deux opérations eurent pu se faire sans connaissance de l'autre. De plus avec la guerre civile, les problèmes entre armée et marine doivent être encore plus présent.

Écoutant la réponse de la capitaine, Yalil hoche la tête et souffle, satisfait de voir que sa proposition est accepté. Il va falloir la jouer serré, mais il n'y a aucune raison que cela ne marche pas. Se mettant bien droit, le Twi'Lek continue de réfléchir à une potentielle sortie, et avec un geste du doigt, invite de ses soldats à s'approcher, lui parlant doucement :

-Enseigne Picot, vous venez avec moi. Gardez la main prête à tirer, mais ne pointez pas nos adversaires. Dites à l'Enseigne Sykes de rester prêt de la porte et d'envoyer un bouclier portatif devant nous si la situation dégénère. Compris ?

Le soldat hoche la tête et s'exécute, tandis que le commandant passe son doigt autour de son coup, écartant un peu le tissu humide à cause de la température élevé de l'endroit. Fichue planète tropicale. Après quelques secondes, quand l'Enseigne Picot reviens, Yalil hoche la tête, puis avance à l'extérieur, ses pas claquant et résonnant sur le sol tandis qu'il se montre, passant à travers la grande ouverture pour entrer dans la pièce dans laquelle se trouve la capitaine Estjoll et son subordonné.

Le Twi'Lek à le regard haut, et ne crains pas de se faire abattre. Il a la situation en main, pour le moment, il va falloir la conserver. Avec l'enseigne humain à ses côtés, Picot étant un colosse de presque deux mètre, à la peau sombre et avec un regard qui ferait frisonner la plupart des gens, Yalil continue sa marche jusqu'à arriver au centre de la pièce, s'y arrêtant. Il fait claquer ses bottes pour signifier qu'il ne compte plus avancer, et regarde la personne devant lui, détaillant la capitaine. Si lui porte un uniforme de camouflage vert et brun, avec un pantalon foncé et des bottes noires brillantes, il n'a aucun signe permettant de le relier aux renégats, puisque son blaster est un des modèle commun que l'armée et la marine impériale possède.

Contemplant la pièce de son regard d'analyse, Yalil reviens vite sur la présence de la capitaine Estjoll, et quand finalement celle ci s'approche, si elle s'approche évidemment, il va faire le salut militaire d'usage, bien qu'elle soit officiellement d'un rang plus bas que lui, ils ne sont pas dans le même corps d'armée, et il préfère donc saluer correctement l'officier en chef de la mission de recherche. Une fois cela fait, il va finalement lâcher d'un ton neutre, mais dans lequel on peut sentir une pointe d'ennui :

-Lieutenant-Colonel Anoontal. Ravi de voir des visages pacifiques ici Capitaine Estjoll. Je suppose qu'on vous à envoyer ici pour récupérer l'artéfact sith qui devait se trouver ici, tout comme nous ? Encore un splendide travail de l'administration impériale..
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"L’ennemi est toujours plus proche que tu ne le crois"


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Estjoll, notre chère amie, attend patiemment que l’homme arrive. Ses pores se referment, sa chair se tend tandis que le doute, l'anxiété, prend de plus en plus de place en son esprit. Ses hommes sont à l'abri, à l'exception du Kiffar à ses côtés. Ses pensées tournent en boucle, se centrant peu à peu sur la possibilité de trahison du lieutenant-colonel. Elle a en effet pris la décision de lui faire confiance, une confiance partielle, certes, mais confiance quand même, le temps de discuter.

S'il s'agit d'une embuscade renégate, ses hommes pourront tout de même partir, fuir et rendre compte de sa mort s'ils sont suffisamment logiques. Elle ne peut savoir, cependant, si ces derniers ne vont pas choisir la voie du combat pour pouvoir se vanter d'éliminer des renégats, au risque de finir en sacrifices inutiles aux dieux primitifs des populations locales.

Son pouls se calme lorsque le binôme terrestre entre et qu'elle voit qu'ils ne viennent qu'à deux, comme annoncé. La pire des situations est ainsi évitée selon elle. Le twi'lek, à la démarche sûre de celui qui a l'habitude de commander et d'être obéit, s'immobilise à quelques mètres de l'humaine. Il se présente, damant le pion à Janimel, allant par là même à l'encontre des coutumes militaires. Ce simple fait met la puce à l'oreille de notre capitaine.

En effet, elle aurait dû, de par leur écart de grade, se présenter en premier. Or, le fait que son interlocuteur l'ait fait indique qu'il la considère comme plus digne d'être le chef de mission, ce qui est un problème. Prenant en compte la rivalité entre la terre et la marine, lors d'une mission récupérée par les deux entités, chaque commandant tentera d'appuyer son influence et d'assurer sa domination sur l'autre. En général, lorsque les deux chefs sont de même grade, cela amène souvent à de désastreuses querelles provoquant, au mieux, des blessés en cas d'affrontement avec des forces locales voir, au pire, l'échec de la mission avec la mort des deux forces.

Toujours est-il que cet homme, plus gradé qu'elle et pouvant attester que son rôle dans l'armée de terre lui donne une plus grande expérience pour une opération au sol -ce qui lui donne deux arguments on ne peut plus légitime pour prendre le commandement des opérations- laisse sous-entendre qu'il se place sous ses ordres. Rien n'est plus louche aux yeux de notre brune. Tout ceci, cependant, ne doit pas être remarqué, elle avance donc de quelques pas avant de s'immobiliser à un mètre du gradé.

— Capitaine Estjoll, à vos ordres mon colonel. Je suis d'accord avec vous, on se sent un peu oppressé sous toute cette verdure.

Elle se détend et ne prend pas la peine de rester au garde-à-vous, l'autre n'ayant en réalité aucune relation de subordination envers elle.

— En effet, nos chers décideurs semblent avoir décidé de continuer leur bras de fer de crédits auprès du conseil. Heureuse de voir que cela vous atteint moins.

Toujours dans l'optique de ne pas éveiller les soupçons de l'inconnu, elle lui parle comme s'il est ce qu'il prétend être.

— Si vous me permettez cette indiscrétion, je suppose que vous avez fait choux blanc de votre côté ?

Une notification se fait entendre, venant des communicateurs des Loyaux. Mavarik approche lit rapidement l'information et approche.

— Capitaine, des bruits de pas dans les couloirs, les hommes soupçonnent les locaux de venir nous embusquer.

Janimel prend une fraction de secondes pour décider de ses ordres et parle directement dans son appareil.

— Tout le monde passe en position défensive. Trouvez un couvert mais n'ouvrez le feu que sur certitude de l'hostilité des personnels.

Deux de ses hommes, dont le pilote, entrent dans la salle et se mettent de part et d'autre de la porte pour se dissimuler. Ils ne se mettent pas en posture de contact tant qu'aucun bruit ne sort du couloir.

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Yalil sourit intérieurement ; la capitaine semble le croire, au moins un petit peu, et c'est tout ce dont il a besoin pour le moment. Simplement d'un peu de temps pour se sortir de cet endroit des plus exiguë, et ensuite s'occuper des loyalistes. Enfin, peut être seront-ils utile dans la recherche de l’artefact, après tout plus de bras sont toujours utile, surtout dans un endroit si dangereux.
Yalil détaille la femme en face de lui, une femme de poigne il n'en doute pas, elle n'a pas l'air de se faire marcher sur les pieds. Il va falloir la jouer fine, mais le commandant ne compte pas laisser échapper la moindre chose qui pourrait le trahir.
C'est donc avec un ton assez exaspéré qu'il va répondre à la capitaine en face de lui :

-J'ai l'habitude des erreurs de la part de l'administration impériale, et heureusement celle ci ne nous a coûté que des crédits et rien de plus important pour le moment. Quand à mes recherches malheureusement, c'est, en effet, un échec retentissant pour le moment, tout comme pour vous je suppose, capitaine.

La dernière phrase est faite pour jouer l'orgueil d'un lieutenant-colonel. Après tout s'il n'est pas le supérieur direct de la capitaine, il joue le rôle de quelqu'un qui est plus important qu'elle, et il sait bien que la plupart des gradé n'aime pas qu'on leur rappelle leur échec. Il le sait bien, il fait exactement pareil chez les renégats quand un supérieur échoue.

Une fois la réponse donné, Yalil tend la main et s'apprête à dire quelque chose, quand il entend la communication de la capitaine. Des hommes-lézards approchent hein ? Cela pourrait être une bonne diversion pour une fuite et même de quoi se débarrasser des loyalistes. Il va falloir la jouer fine, mais cela se fait. Le Twi'Lek réfléchie une demi-seconde avant de programmer la suite des opérations de son coté. Faisant un pas en arrière alors que Picot se met devant lui, il lâche d'une voix un peu plus forte et autoritaire à Janimel :

-Capitaine, je vous laisse la direction de vos hommes, j'espère que vous méritez votre garde en terme stratégique. Je fais venir les miens immédiatement pour prendre position dans la pièce et accueillir ces saletés de lézards !

Et avec ça, le faux lieutenant-colonel recule au pas de course et retourne dans la pièce, lançant des ordres muets à ses soldats pour que ceux ci se mettent en position dans la pièce, dévoilant le petit nombre de troupe entraînés, ceux-ci se répartissant en une forme de mur dans la pièce. Une première ligne élèvent leur bouclier militaire tandis que la ligne de derrière prépare leur armement, prêt à tirer sur tout les ennemis qui se présenterai, tandis que certains même préparent à dégoupiller des grenades si besoin.

Les bruits semblent s'approcher de plus en plus tandis que Yalil retourne proche de la capitaine et parle à voix basse pour ne pas que les potentiels attaquants puissent entendre :

-Je dispose d'une dizaines d'hommes bien armés et habitué aux opérations terrestres, je suppose que les vôtres sont plus habitué à se battre dans votre petit vaisseau je suppose ? Vous vous sentez prête à co-diriger une bataille rangée capitaine ?

Même dans la peau de quelqu'un d'autre, le Commandant à bien du mal à ne pas être poli, et pourtant il fait des efforts pour avoir l'air plus bourru qu'il ne l'est. Enfin, ce n'est pas ça qui devrait le démasquer, et de toute manière, il ne va pas y avoir beaucoup plus de temps pour discuter, puisque des cris de lézard se font entendre dans le couloir, signe que des adversaires potentiellement très agressifs approchent.
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"CITATION"


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Janimel n’est aucunement surprise par l’aveu du twi’lek qui, malgré les airs qu’il tente de se donner, n’arrive pas à la vexer en lui retournant la question. Elle s’apprète à lui faire remarquer que, s’ils se sont croisés ici, c’est bien parce que chacun d’eux à fait choux blanc, pas parce qu’elle est resté mettre la vie de ses hommes en danger par simple curiosité archéologiques. D'ailleurs, tu sais aussi bien que moi qu’elle ne possède absolument aucunement la fibre archéologique.

Elle ne répond pas non plus à l’intervention du terrestre, ce qui ne signifie pas qu’elle n’en prend pas compte. Il a pris la peine de la prévenir qu’il faisait entrer ses hommes, cela prouve encore une fois que les tensions créées par l’apparition du mouvement renégat ne fait que nuire à la bonne entente des armées, même si ces tensions n’ont été qu’augmentées et non créées par cela.

Elle comprend surtout que, pour l’instant, les rivalités entre Marine et Terre ne sont pas d’actualité. Il lui faut en effet se concentrer pour régler certains problèmes plus urgents. Les bruits des couloirs sont assez clairs, tout comme le compte-rendu de ses soldats.
Rapidement, le colonel, enfin selon elle en tout cas, donne ses ordres. Elle hoche la tête pour son efficacité.

De son côté, elle ne perd pas son temps non plus. Commençant par se placer derrière l’autel, elle donne ses ordres par radio.

— Tout le monde dans la salle, mur babord.

Pendant que les soldats s’activent tels dans une fourmilière, elle remarque les terrestres préparer des boucliers. Elle ne peut s’empêcher d’admirer leur préparation, de par la présence de ces derniers. Son équipe n’est pas équipée de tels équipements, en effet, elle a estimé, au vu du peu de pratique qu’ils en ont, que ceci serait plus handicapant qu’autre chose en cas de besoin, les ralentissant et faisant d’eux des cibles faciles.

Par signe, elle indique à Mavarik et au spécialiste Carter de la rejoindre. Ces deux-là ne gaspilleront pas leurs munitions immédiatement, restant sous le couvert des boucliers avec le Capitaine tandis que d’autres se préparent à produire une forêt de tirs dès que les lézards seront en vue. Elle ne peut s’empêcher de répondre à la raillerie du Twi’lek, cependant.

— Ce genre de salles, mon colonel, correspond plus à la disposition de nos “petits vaisseaux” qu’à celle des grandes plaines. Vous ne vous sentez pas trop claustrophobiques j’espère ?

Elle reprend son sérieux, alors que les cris s’approchent de plus en plus, probablement au niveau du dernier coude du couloir. Janimel annonce les dernières informations importantes à son collègue de commandement.

— Le couloir arrive depuis la droite, il fait un coude à angle droit juste devant la porte.

Ces dernières paroles prononcées, il ne lui reste que quelques instants pour recevoir les informations de Yalil avant que le premier museau de saurien ne commence à apparaître dans l’encadrement de la porte.

Lorsque c’est le cas, les hommes de l’espace restent immobiles le temps qu’il entre afin de voir de quelle manière il se tourne. Le premier a tirer, si les terrestres ne l’ont pas fait avant, sera celui posté dans l’angle de la salle le plus prêt de la porte d’entrée de la marée d’écaille.

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Yalil Anoontal
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Yalil écoute les dernières informations à arriver avec attention. Visiblement, sa collègue, ou plutôt ex-collègue, semble le croire suffisamment pour le moment, donc le plus important à présent, c'est de s'occuper de ces primitifs adversaires. Cela ne devrait être qu'une formalité, mais le Twi'Lek ne préfère pas sous-estimer ses ennemis. Jamais.

Croisant les bras, et regardant devant lui, ses cellules grises s'activent alors que ses yeux voguent rapidement d'un soldat à un autre, que ce soit les siens ou ceux de la capitaine, pour s'assurer que tout le monde et en place. Yalil souffle tranquillement pour conserver un calme olympien alors que les forces adverses arrivent sans aucune discrétion, et répond calmement à sa comparse, le regard braqué sur le couloir :

-J'avoue que je serais plus à l'aise avec quelques centaines de soldats qu'une simple dizaine, mais je vais me contenter de cela, et des petits couloirs. J'espère en tout cas que vous êtes prête pour un petit massacre en règle, Capitaine Estjoll.

Yalil décroise les bras et tend la main devant lui, ajoutant d'une voix sèche à l'attention de ses soldats, sans parler trop fort toutefois pour ne pas trop alerter les sauriens, bien qu'il doute que ceux ci parlent le basique :

-Soldat, attende deux secondes une fois le premier ennemi aperçu pour les laisser s'avancer, puis feu à volonté. Je ne veux pas de prisonniers, et encore moins de survivants.

Alors que sa langue fini de claquer dans son palais, les soldats hochent la tête, concentrés sur leur objectif devant eux, et les secondes s'écoulent comme des heures avant que le premier museau de sauriens apparaissent devant eux. Comme ordonné, les hommes du Commandant attendent les deux secondes nécessaires à l'apparition d'encore plus de lézards devant eux, et puis d'un coup...

Les salves de tir se mettent à pleuvoir sur les agresseurs. En un dixième de secondes, tout les soldats font feu de leurs armes laser et abattent un premier mur de lézard, qui doivent être bien étonné devant autant de technologies et surtout une agression pareille. Mais vaut mieux prévenir que guérir, et Yalil n'a clairement pas envie de voir un corps à corps se faire devant lui ; les lézards aurait clairement l'avantage de la force physique et du nombre.
Le Twi'Lek dépose sa main sur son propre blaster, mais ne le dégaine pas encore, se contentant d'analyser la bataille qui se déroule devant lui, et tentant de prédire, pour le moment sans succès, le nombre d'adversaires à qui ils vont devoir faire face. Dix sont déjà abattu, au moins, et ils ne peuvent pas être plus d'une trentaine, non ?
C'est avec sa voix dure, et plus forte cette fois pour passer par dessus les bruits de tirs, et les sifflements de lézard que Yalil s'adresse à nouveau à sa comparse officière :

-Capitaine Estjoll, que préconisez vous ? Je pense que tenir notre position me semble des plus efficace et moins dangereux, mais si ces lézards n'arrêtent pas d'arriver, je crains que nous soyons bloqué par une montagne de corps avant la fin de la journée.
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"Un bon chef ne reste pas calme en toutes circonstances. Un bon chef donne l’impression d’être calme en toutes circonstances"


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Le sens de l’humour, une chose qui ne reçoit pas formellement de cours à l’académie, mais qui y est pourtant apprise par tout élève officier décidé à faire son travail convenablement.


Janimel se rappelle encore les mises en situation, ces moments où les élèves devaient “commander” des équipes constituées d’élèves plus agés, voire même d’enseignants, qui surjouaient la panique dès que le commandant faisait mine de perdre le contrôle de la situation. Par l’exemple, par la pratique, elle a appris comme de nombreux avant elle que le calme ne tenait à rien, un simple mot, une petite boutade entre commandants, cela suffit. Cela suffit à donner aux troupes l’illusion, l’illusion de calme, l’illusion de sérénité, l’illusion que leur chef maîtrise la situation.

Bien entendu, les soldats ne sont pas dupes, ils savent reconnaître une situation difficile, ils savent reconnaître quand leurs capacités d’initiative aident plus que de simplement écouter les ordres, ils savent reconnaître, quand une situation est désespérée.

Et pourtant… Le simple fait que l’autorité fasse un trait d’humour, malgré tout ce savoir, suffit à calmer les respirations, à ce que les mains cessent de trembler, à ce que les regards cessent de voguer.

Bien entendu, Janimel et Yalil ne sont pas dans une situation nécessitant cette ruse, pas encore en tout cas. Mais leur échange, pour elle, permet de glisser plus aisément l’illusion. Après tout, quoi de plus louche qu’un commandant toujours sérieux qui, soudainement, lâche une raillerie ?

Les ordres des deux se télescopent, comme c’est forcément le cas dans une telle situation de collaboration improvisée, mais les soldats sont réactifs. Les stellaires se rendent compte que les terrestres, même après les quelques secondes imposées par leur Colonel, vont tirer avec un meilleur angle qu’eux et l’un d’eux, un caporal, fait le signe de la halte au feu.

Janimel hoche la tête et attend de voir ce qu’ils font. Pour l’instant, ses hommes n’ont pas besoin d’elle, elle peut donc se concentrer sur la question que lui pose son alter-égo. C’est en haussant elle aussi le ton qu’elle répond.

— Je suis d’accord avec vous. Vous êtes arrivé d’un côté, moi de l’autre, il nous reste donc au moins un chemin de repli.

Elle tait la mention qui lui vient à l’esprit. Il leur reste un chemin de repli, pour l’instant. Janimel se doute que les locaux connaissent bien mieux ces ruines qu’eux et, même si les deux équipes sont triées sur le volet, il n’empêche que le nombre est une force peu souvent mise à mal, d’où les stratégies de la Marine Impériale.

Les vagues d’ennemis ne semblent vouloir s’arrêter, malgré les corps qui s’entassent, et Janimel sait qu’elle n’a plus beaucoup de temps pour se décider. Malgré leur écart de grade, le Colonel, en lui demandant sa préconisation, la place en tête d’organigramme lors de ce combat. Soit, elle prendra donc une décision.

— Qu'y a-t-il derrière vous ? Un couloir ? Une salle ? Il faut qu’on se replie.

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Yalil conserve sa posture calme, composé, en voyant la horde de lézard se faire abattre devant ses yeux. Certes c'est bien beau à voir, mais les fusils laser risque de surcharger avec la masse de chair qui ne cesse d'affluer, et un seul soldat ne pouvant plus tirer met tout le bataillon au risque de se faire submerger, il faut donc partir vite.

Le Twi'Lek souffle pas le nez en entendant les paroles, qui sonne presque comme un ordre de celle qui est, officiellement seulement, sa subordonné. Yalil hoche la tête, gardant toujours le regard sur les combat devant lui, et répond d'une voix calme mais forte pour couvrir les bruits de blaster et les hurlements des reptiles :

-Une salle aux dimensions similiaire à celle ci, puis un long couloir étroit qui fait deux angles à quatre vingt dix degrés. Il débouche dans une salle plus petite, en longueur, puis vers l'extérieur. L'entrée que nous avons empruntée était couverte de feuillage et visiblement plus utilisé depuis quelques dizaines d'années au moins, avec un peu de chance les lézards l'auront oublié.

Yalil attrape sa tablette qui ne quitte jamais l'intérieur de sa tenue, et la tend vers Janimel, pour qu'elle puisse voir le plan rapidement dessiné par les doigts du Lieutenant-Colonel décrivant le chemin emprunté par lui même et ses hommes. Tout en lui montrant la disposition des lieux, il enchaîne avec une voix un peu dure, sentant que les soldats ne vont pas tarder à être débordé :

-J'accepte votre proposition de repli Capitaine. Mes hommes sont les mieux équipés, je propose donc que vous vous retiriez en premier, dans la salle derrière nous. Mes hommes reculerons tout en faisant feu. Une fois les couloirs atteint, le chemin sera beaucoup plus étroit et nous profitera dans la retraite. Il ne faut juste pas être pris en tenaille à l'intérieur, il va donc falloir que vous ouvriez potentiellement le chemin de manière efficace. Vous en sentez vous capable Capitaine Estjoll ?

Yalil reprend sa tablette et attend la réponse de sa collègue, qui sera très certainement affirmative, après tout il est quand même son supérieur hiérarchique, et ce n'est pas comme si la situation permettait un débat chronophage. Il attendra tout de même au moins un petit signe d'acceptation, puis se tournera vers ses hommes, avançant avec eux pour se mettre juste derrière ses soldats, les mains dans le dos. Droit comme un I, à son habitude, il dit d'une voix sévère :

-Messieurs, nous nous replions ! Les troupes de la Capitaine Estjoll vont ouvrir la marche derrière nous, et nous allons les suivre à reculons. Tenez le point d'étranglement au niveau du couloir, je ne veux pas que ces lézards puisse nous déborder par les cotés, c'est clair ?

La réponse de « A vos ordres ! » est presque audible par dessus les cris d'agonie des lézards, tandis que Yalil change de position, dégainant son arme de service, puis, il vise dans le tas de membres écailleux et fait feu plusieurs fois, abattant quelques lézards, pour aider ses hommes. Ce n'est probablement pas très utile, mais ça permet au Twi'Lek de se détendre dans ce moment dangereux.
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"Nous allons de Charybde en Scylla"


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Les hommes de Janimel attendent pour tirer que certains lézards échappent au feu nourri des terrestres. Ainsi, ils permettaient à leurs armes de ne pas trop surchauffer tout en assurant tout de même une cadence de tire suffisante.

Janimel récupère la tablette que son supérieur lui tend et regarde le plan avec attention pour identifier la suite du chemin. Elle fait le lien avec les informations qu’il lui a donné juste avant, hoche la tête et se prépare à donner ses ordres.

Malheureusement pour elle, il semble que notre Janimel n’ait pas bien compris ce que signifiait la demande du Colonel. En effet, le soldat lui demandait simplement son avis, sans lui donner la tête de l’opération. La phrase qu’elle entend, la tirade au ton sec du Twi’lek la fait redescendre sur terre. Elle n’est qu’une subordonnée actuellement, et son expérience des combats en espace clos n’y feront rien.

La brune serre ensuite les dents, à la question du Twi’lek. Serait-elle donc si évidemment incapable que même quelqu’un qui ne la cotoie depuis quelques minutes est en droit de mettre en doute ses capacités de commandement, ses aptitudes d’officier ? Elle hoche cependant la tête pour indiquer son assentiment.

Suite à l’ordre, l’injonction de la haute autorité de leur mission, les hommes de Janimel répondent de la même voix, dans le même temps que ceux de Yalil. Ils ont eux aussi compris que leur Capitaine a fini par se ranger aux ordres du Twi’lek et lui obéissent jusqu’à contre-ordre direct de Janimel.

La brune et son commando se déplacent en vitesse vers la sortie, un binôme toujours en sécurité pour faire le lien avec la force Terrestre jusqu’au moment où la totalité des Marines aient passé le couloir. Janimel, à l’abri des tirs et du bruit qui en découle, réfléchit en vitesse, puis désigne son second du moment et trois autres soldats, pour ensuite leur faire signe d’approcher alors que le reste de l’équipe se met en position pour pouvoir tenir la pièce.

Elle leur dessine grossièrement le plan du reste du temple dans la poussière, tournant le dos à la sortie qu’ils vont prendre, puis regarde son second avant de parler.

— Je veux que vous me sécurisiez cette salle. Vérifiez que les lézards ne soient pas en train de nous prendre à revers et envoyez moi un message par commlink dès que la pièce sera clean.

Son ordre donné, elle se relève et piétine instinctivement son plan, le rendant illisible. Ses hommes désignés quittent la pièce avec rigueur et vont ouvrir la voie de la dernière salle.

Quelques minutes plus tard, comme prévu, le commlink de l’officier reçoit une notification, un rapport ne contenant pas un grand nombre de mots. Le message, une fois lu, est clair. Les sauriens ne sont pas encore arrivés à cette entrée mais les fourrés s’agitent de manière non naturelle.

Elle déglutit et s’approche du dernier soldat libre de cette pièce, pour lui indiquer la salle d’affrontement.

— Transmets lui ce message. Pièce claire, extérieur non.

Dans un soupir, la brune s’accroupit dans un coin de la pièce et commence à dessiner un plan basique de l’intérieur du temple. Elle prend ensuite quelques bonbons blob et deux boutons de rechange qui trainent au fond de ses poches pour symboliser leurs hommes.

Il ne lui reste plus qu’à attendre l’arrivée de son supérieur, la caisse à sable prête.

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Yalil Anoontal
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Yalil respire le plus calmement possible. Un inspiration, une expiration. Alors que les cris de lézards lui déchirent les oreilles, et que les flashs des armes lasers viennent troubler sa vision, il tente de garder son calme, et ce n'est clairement pas facile. Il a beau se la jouer à la dure, il n'est pas un homme de corps à corps. Voir même de seconde ligne non plus, il est plutôt du genre à se cacher avec l'artillerie au fond. Alors pourquoi a t-il eu l'idée de rester avec ses hommes au front ? Probablement par orgueil, peut être envie d'impressionner la loyaliste ? Ou alors simplement le refus d'abandonner ses hommes. Pourtant cela ne le dérange d'habitude pas tellement. Mais il faut dire qu'il aime bien SES hommes, ceux qui sont à son service depuis des années sans faillir. Eux, il ne veut pas les perdre.

Secouant la tête pour se sortir de ses pensées, le Commandant, ou plutôt le Lieutenant-Colonel, pour le moment, fait un pas en arrière, reculant un peu avant ses hommes, et sent la pierre froide derrière lui. Ils sont à l'entrée de l'étroit couloir. La situation devrait s'améliorer à partir de maintenant. Heureusement d'ailleurs, car les lézards, s'ils commencent à être moins nombreux, ne sont pas bête, et se mettent à couvert, et s'adaptent vite pour contrer ses tactiques. Et puis il a déjà deux hommes de blessés ; légèrement certes, mais cela ralentie leur capacité de tir et de repli. Yalil souffle violemment par le nez, puis lâche presque en aboyant, chose rare pour lui :

-Sykes ! Grenade, dans six secondes ! Les autres, une fois lancée, vous entrez dans le couloir immédiatement ! Picot, vous restez avec lui pour composer l'arrière garde !

Le « A vos ordres » est presque couvert par le bruit de la bataille, mais au contraire, Yalil pense que presque tout le monde entend la grenade être dégoupillée. Comme absorbé par un superbe papillon, le commandant à du mal à détacher son regard de la petite sphère volant dans la pièce et atterrissant au pied des lézards.

Puis dans un immense « BOOM », une onde de choc et de la fumée s'élèvent dans la pièce. Fermant les yeux et détournant la tête, Yalil arrive à s'en protéger, puis avance dans le couloirs à grand pas. Il ne se retourne qu'une fois pour compter ses hommes, les trouvant tous, reculant avec précaution, en continuant de tirer, mais de manière plus éparses, les lézards ayant été visiblement momentanément calmé par l'explosion. Satisfait de l'action, l'officier se met au trot pour remonter les couloirs, jusqu'à ce qu'un soldat vienne l'arrêter pour lui transmettre les informations qu'il désirait. Parfait, les lézards ne sont pas trop avancer. Il va falloir agir vite. Se remettant au trot pour avancer, il contact son propre second pour lui transmettre de se retirer plus vite, mais sereinement car il n'y a pas d'ennemi de l'autre coté.
Puis finalement, l'officier Twi'lek débouche dans la pièce occupée par la capitaine, et s'approche d'elle, non sans s'être essuyé le front du revers de sa manche, faisant disparaître du mieux qu'il peut la poussière et la sueur qui l'habitait. Yalil reprend son souffle une seconde, puis dit d'une voix soulagé :

-Content de voir que les opérations se déroule sans encombre Capitaine Estjoll. Mes hommes seront là dans environ une minute, si tout se passe bien. J'ai deux blessés légers de mon coté, et un armement qui commence à fondre avec la pression des combats. Je dois aussi pouvoir vous dénicher une ou deux grenades si nécessaire. Qu'avez vous à proposer pour planifier la suite des opérations, Capitaine Estjoll ?

Le ton que Yalil emploie est un mélange d'autorité, mais aussi de sympathie, caractéristique du personnage. Après tout il a beau être le supérieur hiérarchique de Janimel, elle est la propre chef de ses hommes, et l'opération est officiellement conjointe. Même s'il est vrai que dans le feu de l'action, et surtout si proche du danger, le Twi'Lek est plutôt prompt à la coopération, qu'au respect des grades, de toute manière.
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"Connais-tu ton arme ?"


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Janimel, accroupie, ferme les yeux. Elle se force à respirer calmement, pour que son coeur se calme. Son cœur, qui s’affole lorsque les tirs pleuvent, ralentit peu à peu. Le souffle du Capitaine se fait plus serein, plus simple à garder calme.

Les yeux fermés, encore accroupie, Janimel sent et entends plus de choses autour d’elle. Elle sent la fraîcheur de l’air en provenance de l’extérieur lors des quelques brises parvenant à sa position. Elle sent la chaleur et la sécheresse de l’air provenant du front, conséquence directe des multiples tirs de blaster. Cette sensation la ramène, encore une fois, bien en arrière, lors de son entraînement militaire, avant même que l’annonce de la trahison de ses parents n’ait lieu.

******************


— Garde à vous !

Janimel se tenait immobile, au milieu du Peloton à l’instruction, ainsi que ses pairs alors qu’un des instructeurs passait le commandement au professeur du jour, un Mirmillon vétéran.

— Repos. Je suis le Mirmillon Cormac et je vais vous apprendre tout ce que vous avez besoin de savoir au sujet de votre arme de service, le fusil blaster.

Pendant qu’il parlait, suite à son premier mot, l’ensemble des élèves soldats prit la posture du repos règlementaire. Le Mirmillon, quand à lui, était resté absolument immobile jusqu’à la prononciation du mot “Blaster”. Après quoi, il laissa une paire de secondes s’écouler avant de désigner un jeune homme du doigt.

— Présente-toi. Dis-moi ce que tu sais sur ton arme.

Le jeune homme, pris par surprise, se mit au garde à vous avant de s’exécuter. Il s’agissait du soldat à l’instruction Lomac, qui se mit alors à réciter par cœur les caractéristiques présentes dans les livres de cours. Moins de deux phrases plus tard, avant que les autres jeunes ne puissent s’ennuyer, Cormac le fit taire d’un geste sec. Le jeune se remit immédiatement au repos réglementaire.

— Soldat Lomac. Vous avez appris votre leçon, bien. Mais vous ne me direz pas ce que je veux savoir juste en récitant votre livre.

Le Mirmillon récupéra son fusil blaster, qui était jusque là posé sur le bureau derrière lui. Il le posa dans les mains du soldat précédemment interrogé.

— Dis-moi, soldat, raconte-moi la chaleur des tirs. L’air sec que tu respires après une salve. Dis-moi la brûlure de l’arme chaude dans ta paume. Là, uniquement là, tu me parlera de ton arme et pas simplement d’un morceau de métal sorti des usines.

Personne ne répondit au Mirmillon, qui les emmena ensuite au champ de tir. Le Peloton y passa la journée, sous les yeux de leur instructeur du jour, à tirer jusqu’à ce que leurs poumons les brûlent à force d’avoir respirer trop d’air sec. La déshydratation finit par les avoir alors que le gradé mit fin à la séance.

— Maintenant, vous connaissez votre arme. Garde à vous !

Il rendit le commandement au gradé habituel, ainsi finit cette journée d’enfer.

******************

Janimel entend les pas de son homme approcher, elle sait avant d’ouvrir les yeux ce qu’il va lui annoncer. Lorsque l’homme arrive vers elle, elle est debout et le fixe du regard.

— Ils arrivent, Capitaine.

D’un hochement de tête, elle accuse réception du message.

— Bien.

Elle se tourne vers l’ensemble des hommes encore dans cette pièce et soupire.

— Dès que les collègues arrivent, vous les remplacez pour tenir l’entrée. On les laisse se reposer le temps d’évaluer la situation et on décolle.

Ses hommes ont à peine le temps de répondre que le premier Terrestre arrive. Quelques instants plus tard, la pièce à plus que doublé le nombre de ses occupants et Jani tend sa gourde à Yalil.


Elle pointe, ensuite, la caisse à sable qu’elle a créée.

— Mes hommes sont encore frais, nos cellules d'énergies sont presque pleines, je propose que nous prenions la suite de la couverture. Pour l’instant, l’extérieur ne semble pas regorger d’autochtones, même si mes sentinelles indiquent repérer du mouvement, probablement de la faune locale.

Elle recule les épaules, rapprochant ses omoplates l’une de l'autre, ce qui fait craquer le haut de sa colonne vertébrale, avant de continuer.

— Nous estimons que les sauriens ne connaissent pas votre entrée, mais restons sur nos gardes. Je suppose que votre navette est juste assez grande pour transporter vos hommes, donc je propose que nous vous y escortions. Ensuite, si cela vous convient, vous pourrez prendre le rôle de soutien aérien ?

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Yalil souffle un coup sans dire un mot, et contemple l'entrée du couloir derrière lui, ses hommes s'engouffrant dans la salle, tandis que ceux de la loyalistes se mettent à protéger le passage pour éviter que les sauriens les submergent. Sans rien piper, il écoute la capitaine, tentant de calmer les battements de son cœur et de se reconcentrer. Il a l'habitude de l'adrénaline du combat, mais si proche du corps à corps, cela le change totalement de ce qui lui arrive d'habitude depuis son centre de commandement.

Le Twi'Lek détache ses yeux de l'agitation pour reporter son regard sur le sable au sol, et surtout sur les informations transmisent par sa sous-fifre temporaire. Hochant la tête, tout en caressant une de ses lakkis, recouverte d'une fine couche de poussière, il répond d'un ton qui se veut déjà un peu plus calme qu'avant :

-Bien, excellent travail Capitaine Estjoll. Nous n'allons pas tarder ici, il faut rester mobile. Vos hommes vont fermer la marche, puisque c'est là où la principale force saurienne se trouve. Mes hommes et moi même allons quitter le temple pour nous diriger droit vers le sud, où se trouve notre transport.

Yalil attrape sa tablette et pianote dessus quelques secondes, avant de souffler par le nez, calculant mentalement les prochaines étapes, puis il ajoute en rangeant sa tablette, d'un geste fluide :

-Notre position est à vingt minutes de marche de mon transport. Le terrain est difficilement praticable, mais en marche rapide, on y serait dans dix minutes, si les sauriens nous fiche relativement la paix. La végétation est trop dense pour que je puisse contacter le transport immédiatement, mais dès que j'en serais en capacité, je le ferais se rapprocher pour nous faciliter la tâche. A partir de là, nous pourrons vous fournir un appui aérien non négligeable.

Yalil serre le poing, puis attend la réponse de la capitaine, avant de faire un geste de la main pour capter l'attention de ses hommes se reposant depuis déjà une quinzaine de secondes.  D'une voix claire, il dit de manière assez audible pour que tous l'entendent :

-Soldats, vous avez une minute de repos, top chrono. A mon signal, on quitte la zone en marche rapide, droit vers le sud vers notre transport. On se fait discret, mais on abat tout ce qui se présente. C'est clair ?

Les soldats lâchent un "à vos ordres" sonore et très harmonieux ; curieux son des plus agréables dans le concert des hurlement de sauriens et de tirs. Puis Yalil se met contre un mur et croise les bras, soufflant un peu et plissant les yeux en observant l'endroit.

Le commandant Twi'Lek, pour le moment Lieutenant-Colonel, reste silencieux, laissant Janimel gérer ses hommes tandis que les siens se reposent, et comptant mentalement la minute de pose qu'il offre à ses hommes. Puis quand finalement Yalil pense que la pause à été suffisante, il tape dans les mains deux fois, signalant à ses hommes qu'il faut repartir.

Yalil craque sa nuque puis d'un pas martial, avance vers la sortie dissimulée, le pistolet laser à la main, et lance en direction de sa consœur officier :

-Capitaine Estjoll, nous partons. Couvrez nos arrière, je vous fait confiance. Ne mettez quand même pas trop de distance entre nos deux corps, il ne faudrait pas que ces bêtes nous séparent.

Puis sans plus de précision, il fait un geste à ses hommes qui commencent à sortir en petit trot, et il s'engouffre dans la verdure pour quitter ce maudit temple, son pas se calquant sur celui de ses hommes pour avancer dans l'épaisse jungle qui devrait, normalement, enfin les mener vers la fin de cette mission bien plus compliquée, et moins rentable, que prévue.
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"Deux commandants éclairés valent mieux qu’un"


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Devant le refus de boire du faux Lieutenant-Colonel, Janimel range sa gourde et attaque ses explications et propositions. Elle connaît ses hommes et sait qu’ils ne se laisseront pas submerger dans un espace étroit, si semblable à leur lieu habituel qu’ils s’y sentent presque comme à la maison, loin d’avoir l’impression d’être des foutriquets.. Les tirs, sporadiques et alternés, de ses hommes, tiennent en respect les quelques lézards ayant réussi à passer outre la détonation, l’onde de choc et les éclats produits par la grenade du groupe de Yalil.


Sa présentation terminée, la Capitaine attend patiemment un retour de son supérieur par obligation. Elle hoche là tête lors de la lapalissade prononcée par le Twi’lek, bien évidemment qu’il ne faut pas s’attarder, ou les sauriens n’auront qu’à avancer pour découvrir la porte de sortie et les coincer. Un siège serait complètement à l’avantage des locaux, qui possèdent la connaissance du terrain, l’abondance de ressources fournies par la jungle et, bien entendu, le nombre si infiniment supérieur d’hommes que le rapport de force ne vaut pas le coup d’être calculé.

Pour autant, elle ne presse pas l’homme de reprendre la marche. Elle sait, en bon chef, que les subordonnés doivent se reposer de temps à autre, pour ne pas que leur efficacité ne diminue drastiquement. Elle se contente d’écouter la suite des opérations, tout en acquiesçant encore aux dires du renégat, dont elle juge le plan d’opération fluide et précis.

— Les sauriens ne nous ficheront pas la paix. Nous pouvons déjà nous estimer heureux que l’autre porte ne soit pas encore assiégée. Je reconnais la logique de la marche rapide, mais cela serait nous exposer à une embuscade alors que nous serons en moins bon état pour y faire face.

Elle fait légèrement craquer sa mâchoire en réfléchissant, avant de planter à nouveau son regard dans celui de Yalil.

— Si vous permettez, mon Colonel, je propose de suivre une cadence de marche moins soutenue, même si nous mettons plus de temps à atteindre votre navette. Nous serons certes plus susceptibles d’être harcelés par les locaux mais, à minima, nous ne serons pas aussi incapables que des foutriquets.

Après les ordres du Twi’lek, les soldats de la Marine se joingnent au “à vos ordres” qui résonne dans la pièce, Janimel donnant elle aussi de la voix. Elle commence ensuite à faire le tour de la pièce et de ses hommes pour s’assurer que tous sont en état, sinon optimal, d’effectuer la mission de sécurité arrière. Elle désigne les deux groupes qui se relaieront lors de la progression, afin que le groupe d’arrière garde soit toujours un tant soit peu reposé. Il lui faut à peine moins d’une minute pour donner les éléments les plus importants de son organisation. Les derniers détails seront cependant obligés d’être transmis pendant la marche, vu que Yalil vient de donner l’ordre de départ.

— Reçu mon Colonel. Alpha, gardez la liaison avec eux. Contact visuel jusqu’à la sortie, on permute, puis trois mètres entre les groupes, un mètre entre les pax.

La troupe se met en marche, suivant les ordres de ses chefs. Les ordres sont clairs et les chefs semblent sûrs d’eux, alors les hommes sont calmes. Tendus, certes, vigilants, cela va de soi, mais calmes. Si les sauriens n’étaient pas aussi nombreux, les hommes auraient sûrement déjà commencé à discuter et lâcher quelques blagues.

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Yalil Anoontal
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La proposition de la Capitaine Estjoll est tout à fait à propos et c'est donc sans aucun mal que Yalil hoche la tête, satisfait de son idée. Il est vrai qu'une marche rapide leur permettrai d'attendre plus vite leur objectif, mais les exposerai à ce que les hommes se fatiguent plus rapidement et donc soit moins vigilent à une attaque surprise.
C'est donc avec un pas raisonnée, mais non lent, que Yalil sort après quelques uns de ses hommes dans la nature. La jungle épaisse camoufle presque toute entrée de soleil, et la chaleur est étouffante tant l'humidité est présente, mais le commandant n'a pas le temps de se plaindre. Marchant de manière cadencée, il ne cesse de regarder autour de lui pour repérer de potentiel saurien sur la route, mais pour le moment, la menace semble être temporairement écartée.

La marche se déroule sans incident majeur pendant les cinq premières minutes. La tension est à son comble, mais les indigènes ne se montrent pas, tant et si bien que l'atmosphère devient presque étrange dans cet endroit trop calme. Yalil porte sa main à son comlink, et tente pour la énième fois de contacter son vaisseau, mais la liaison semble encore trop brouillée pour passer. Il est prêt à abandonner pour continuer d'avancer, quand il entend un semblant de signal. Se jetant sur l'occasion, Yalil appuie plus fort sur le comlink, comme si cela pouvait aider d'une quelconque manière, et se met à parler d'un ton clair :

-Transporteur, ici le co... Le Lieutenant-Colonel Anoontal, vous me recevez ? Nous avons besoin d'une extraction immédiate. Rapprochez vous de ma position le plus possible. Les coordonnées sont Nord 1.4.7, Est 7.4.2. Bien reçu ?

-Reçu 4 sur 3 mon... Lieutenant-Colonel ?

-Faites pas attention, débrouillez vous pour être là le plus vite possible.


Yalil coupe la communication et fait un signe à ses hommes qui s'étaient arrêté autour de lui pour reprendre l'avancée. Marchant plus sereinement déjà, il voit de loin un petit promontoire sur lequel les arbres se font un peu moins nombreux et qui serait un point d'extraction des plus intéressant , il est juste... Derrière une escouade de lézard qui arrive en face d'eux...

Le Twi'Lek peste intérieurement, puis attrape son subalterne chargé de la communication, et lui dit d'un ton sec, et assez fort pour qu'il l'entende dans le brouhaha des hommes qui se prépare à se battre :

-Envoyez un message à la Capitaine Estjoll immédiatement. On a un petit paquet de lézard ici. On va s'en charger, mais il va y avoir du corps à corps, alors il ne faut pas qu'elle tarde à nous rejoindre avant que nous nous extrayions. Les autres, préparez vos fusils, et vos machettes, le combat va être à l'ancienne !

Yalil sort de nouveau son pistolet, et commence déjà à viser les ennemis qui arrivent en hurlant et sifflant, prêt à se battre, tandis que ses hommes déploient leur bouclier, et qu'une nouvelle escarmouche se lance dans la jungle.
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Tout ça pour une queue de saurien…

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"Moment décisif."


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Un enfer. Cette mission a tout d’un enfer. Entre l’artéfact disparu, la rencontre avec les Terrestre et, finalement, l’attaque par les sauriens, Janimel se demande s’il n’aurait pas mieux valu qu’elle refuse cette mission. Surtout depuis qu’ils ont pris la route vers le véhicule du Lieutenant-Colonel Anoontal.

Pourtant, tout devrait se passer comme prévu, non, tout se passe comme prévu, mais il s’avère que c’est là le problème. La marche légèrement soutenue permet de garder un rythme de progression convenable, tant qu’une progression puisse être appelée convenable dans une jungle pareille, tout en leur permettant de garder suffisamment d’énergie pour repousser les assauts reptiles. Malheureusement, comme prévu encore une fois, ces derniers peuvent en profiter pour les rattraper, étant bien plus adaptés à cet environnement, dont ils ont connaissance, que leurs proies.

Le commando des forces spatiales passe beaucoup de temps à faire le tir au pigeon le plus décisif de leur vie. S’ils ratent ne serait-ce qu’une cible, en effet, leur formation en serait désavantagée, et leur progression ralentie. Il signerait presque leur arrêt de mort.

Les premières minutes semblent interminables, jusqu’au moment où son transmetteur l’informe d’un message reçu, d’une manière archaïque qui est la seule à pouvoir porter entre les deux extrémités de ce groupe hétéroclite de renégats et d’impériaux.

Un point de récupération a été repéré plus proche qu’initialement prévu, mais, car il y a toujours un mais, il est gardé par une troupe de sauriens et le Lieutenant-Colonel leur intime de le rejoindre immédiatement.

Janimel retient un juron. Il la prend complètement pour sa boniche ce Twi’lek ! Son apprentissage militaire et sa propension à suivre les ordres prennent cependant le pas sur sa colère, induite par la situation.

— On accélère, on s’occupe moins des sauriens. Le Lieutenant-Colonel Anoontal a trouvé un point d’extraction, alors on y va et on fait le ménage. Exécution !

Sans un mot, sans manifester la moindre reconnaissance vocale de réception de l’ordre, les soldats pressent le pas. Janimel sait que, en temps normal, elle devrait indiquer dans son rapport que les soldats n’ont pas daigné répondre à un supérieur, mais elle sait aussi qu’elle n’en fera rien. Elle comprend qu’il ne s’agit pas d’insubordination mais d’efficacité, que ces hommes, qu’elle ne connais que depuis quelques jours tout au plus, ont repéré sa capacité à faire fi de certains règlements allant à l’encontre de l’efficacité de la mission.

L’écart qui les sépare du groupe de renégats se réduit comme peau de chagrin, jusqu’à ce que Yalil puisse entendre clairement leur voix.

— Capitaine Estjoll au rapport, mon Colonel, nous sommes arrivés, munitions un sur deux, pas de blessés.

Elle regarde le promontoire et soupire.

— Il y en a au moins autant derrière nous. Je propose d’appeler mon pilote et de tenir cette position le temps qu’il arrive, une fois que vous aurez embarqué, plutôt que de retourner dans cet enfer.

Elle pointe son fusil blaster sur l’un des sauriens du promontoire.

— Soldats, la moitié tient nos arrière, l’autre avec moi, on nettoie ce promontoire avec la Terre et on tient le siège. Mavarik, tu contactes le vaisseau, il nous rejoint ici !

Son tir marque le moment d’activation de son ordre. A partir de ce moment précis, un déluge de tirs s'abat sur l’escouade saurienne, tandis que terrestres et spatiaux progressent à bonne allure.

Le promontoire est nettoyé de ses âmes écailleuses, remplacées par les impériaux.

— Économisez vos munitions ! Récupérez les lames des sauriens, on va leur montrer que la Marine Impériale sait se battre !

Dès que dit, dès que fait, les soldats aux ordres de Janimel portent leurs blasters dans le dos et récupèrent des lames sauriennes. Janimel elle-même récupère deux dagues et se met en position. Les lézards ne savent pas ce qu’il va leur arriver, mais il vont le sentir passer, et ça ne va pas leur plaire.

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