La Main de la Force
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Rishi - Crique des Pillards


- Voilà qui est gênant…
- C’est outrageant vous voulez dire.
- Il a l’outrecuidance de…c’est…un malotru !

Au Temple Jedi d’Onderon on note une petite effervescence depuis qu’un rapport est parvenu jusqu’à Maître Rekiik Ik’Dak, une Ombre Yam’Rii et qu’elle en avait informé d’autres maitres.



Message prioritaire : Ordre Jedi

Rapport d’enquête :
Aryson Phorrd, pilleur de tombes, archéologue du dimanche et voleur de trésor a été repéré à la Crique des Pillards sur Rishi. Il se vante d’être en possession d’un artefact Jedi puissant. L’individu est rusé et dangereux. C’est un beau parleur qui n’hésiterait pas à vendre sa propre mère pour se faire de l’argent.
Il vient à la Crique pour se ravitailler, mais sa planque se trouve en territoire hostile, en plein cœur de la forêt tropicale.


Pièce jointe:



Les Maîtres semblaient partagés entre perplexité et indignation :
- Si ce scélérat a des artefacts jedis, il faut l’empêcher de les vendre à n’importe qui.
- Peut-être vérifier qu’il s’agit bien d’un objet Jedi…
- Il ne faut pas qu’il tombe entre de mauvaises mains.
- Il nous faut envoyer une équipe.
- On ne va pas envoyer un détachement de Jedis pour cela.
- Tout dépend de ce que vous appelez « équipe ».
- Vous croyez que c’est le moment de philosopher ?


Maître Rekiik Ik’Dak s’interposa alors avec calme et affichant ce qui pourrait être interprété comme un sourire :
- Ne vous inquiétez pas ! J’ai la personne idéale pour cette mission.
- Un Jedi seul sur Rishi…ce n’est peut-être pas…
- Ce Jedi est plein de ressources et je sais qu’il a au moins un contact qui saura l’aider dans cette situation.

L’Ombre jedi se frottait les pinces, visiblement totalement satisfaite de son idée. Voilà donc pourquoi, après s’être isolée, la Yam’rii fit passer un holoappel prioritaire à destination d’un certain Maître Jedi…

- Ho bonjour Karm ! Comment allez-vous ? Vous allez rire…mais…il m’est venu une nouvelle idée lumineuse vous concernant…vous et votre amie mercenaire.


______________________



Message prioritaire
Destinataire : Joseph Vankrayn
Expéditeur : Kraagar

« Alor*,

j’ai un tuyau pour toi. Un type…un humain…qui aurait des trucs sur les mandaloriens. Je sais pas si c’est vrai ou pas, mais le gars est connu pour toujours refourguer des trucs de dingue ! S’il y a bien un mec capable d’avoir des artefacts ou autres, rares, dans cette partie de la Galaxie, c’est bien lui. Il crèche sur Rishii, je sais pas où exactement, mais c’est un habitué de la Crique des Pillards, et en particulier la Cantina du « Sentier du Blaster.

Je pense que ça vaut la peine d’y aller. Avec un peu de chance on trouvera quelque chose.

Oya Mando **!»



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Rishi - Cantina du Sentier du Blaster


__________________
*Traduit du Mando’a : Chef
** Traduit du Mando’a : Allons-y Mando !





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A noter que :
  • Le RP se terminera dans un mois, soit le 05/05/21 à 22h00.
    Vous avez un mois pour développer au maximum cette intrigue à la suite de ce message et parvenir à atteindre l'objectif imposé dans les conditions de victoire. A vous de vous intégrer au RP comme bon vous semble en fonction de l'introduction produite par le staff. Attention la cohérence et le réalisme sont de mises. Tout comme pour les Evénements, chaque joueur dispose de quatre jours pour répondre à ses partenaires de jeu. Au delà de ce délai, le prochain joueur peut répondre, sans demander l'accord du staff. Si un joueur vient à ne pas répondre deux fois consécutives, il est disqualifié automatiquement.

  • Scénario :
    Vous voici donc sur Rishi: Karm et Max pour les Jedis, et Joseph pour son compte. Nous vous laissons carte blanche sur la procédure à suivre ! L'utilisation de PNJ est acceptée mais n'oubliez pas pour autant votre personnage principal, il doit être au centre de l'action !

  • Condition(s) de victoire :
    - S'intégrer au rp et à l'intrigue de la manière la plus fluide et cohérente possible en fonction de votre personnage, de son passé et de l'introduction produite par le staff.
    - Trouvez la cible et sa planque, déterminez la nature des artefacts qu'il possède. Pour les Jedis: récupérer l'artefact Jedi / Joseph: négocier (de la manière souhaitée) des éléments (à définir avec le staff en fonction de la récompense) sur les Mandaloriens.

  • Ordre de passage :
    - Karm Torr
    - Maxence Darkan
    - Joseph Vankrayn


May the force be with you !



L'Adepte
Karm Torr
Karm Torr
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Mon dieu, mais qu’est-ce que c’est que ça ?
Un sourire.
Quelle idée…
J’ai vu dans un livre sur le management qu’il faut être positif. Alors je souris.
Arrête ça tout de suite : c’est effrayant.
Mais…
Ah ! Tiens ! Un appel de Maître Ik’Dak ! Ce sera sans doute plus productif.


Sur Dantooine, brimé par son Auxiliaire Nata, Karm ravala son sourire de clown fou mangeur de foies pour activa la communication. Les messages la Yam’rii promettait toujours des aventures improbables où elle l’incitait à endosser des identités d’emprunt toutes plus étranges les unes que les autres.


Le Jedi s’apprêtait donc à interpréter un danseur du ventre dans un bouge de Corellia, pour tenter de retrouver un trafiquant de pieuvres-dindons en cavale, et activement recherché par la République. Quelle ne fut pas sa surprise quand on lui confia une mission tout ce qu’il y avait de plus normal !


L’explorateur plissa légèrement les paupières, l’air méfiant.


Où est le piège ?
Un piège ? Quel piège ? De ma part ? En voilà une drôle d’idées…
Pour me fondre dans la population, je dois me promener vêtu d’un seul pagne ?
Ah non mais ça, vous faites bien comme vous voulez, répondit l’Ombre en inclinant un peu la tête. C’est vous l’expert.
Maître Karm adore se déshabiller, confirma Nata.
Ben merci de contribuer à ma réputation…
Alors ? C’est entendu ? Je vous transfère la documentation ?
Faites donc.
Et votre amie ?
Max ? Elle va être en-chan-tée.


Vingt-quatre heures plus tard, après avoir cueilli la mercenaire sur Molavar, la planète de l’Autoroute Hutt la plus proche de Rishi, Karm se retrouva en train de dire :


N’est-ce pas que tu es enchantée ?


Et encore, elle n’était pas au courant à propos du pagne.


Blip, on est prêts à repartir.
Biip bip bip !


Le vaisseau s’ébroua à nouveau pour monter dans l’atmosphère de Molavar, à un rythme plus raisonnable que s’il avait été piloté par le Jedi car, au contraire de l’Ark-Ni, l’astromech était un pilote respectable et consciencieux.


Bon, j’imagine que c’est pas à toi que je présenterai Rishi, fit l’explorateur pendant ce temps-là, alors que la table boulonnée au sol de l’unique pièce du vaisseau de l’ExploCorps projetait l’image tridimensionnelle d’une planète tropicale. Les locaux vivent en tribus relativement peu technologiques, sur les sommets des montagnes. Le reste, c’est de la jungle tropicale. De vieux restes des Mandaloriens ou de Revan, et deux ou trois bases de contrebandiers.


La planète jouissait d’une relative proximité avec la route de Triellus, l’Espace Bothan et même la République, et surtout de l’avantage d’être encore trop peu civilisée pour que quiconque, même les Hutts, ne viennent y regarder de trop près. Pour l’heure, chacun s’entendait à laisser Rishi dans son statu quo.


La Crique des Pillards est sur ce continent. C’est pas hyper grand, de ce que je comprends, mais t’en sais peut-être plus. Une cantina, quelques entrepôts, deux ou trois hôtels douteux, une poignée de commerces pour les gens qui y vivent à plein temps et puis une bourse d’échanges entre euh… commerçants intergalactiques à tendances créatives.


C’était le genre d’endroits à mi-chemin entre la village de pionniers et le tripot étendu comme on en trouvait tant dans la Bordure Extérieure et où Karm avait fini par prendre ses marques, après des années à faire escale dans l’un ou l’autre, au gré des missions d’exploration.


Aryson Phorrd, notre cible, est dans le genre parano ou un peu sauvage, j’sais pas, mais en tout cas, il aurait un genre de cabane plus loin à l’intérieur de la forêt tropical. Où, précisément, ça, c’est un mystère, et la première étape, c’est de trouver quelqu’un à la Crique qui veuille bien nous rencarder. Ou, mieux encore, d’arriver à attirer Phorrd dans la Crique elle-même, j’imagine qu’il vit pas terré H24 chez lui quoi.


Pour l’heure, difficile d’en dire plus cependant : les informations fournies par les Ombres étaient tout de même ténues et Karm espérait étoffer leur piste une fois sur le terrain. Le reste du voyage fut donc consacré à des conversations plus essentielles, que la pudeur et un certain sens de l’autocensure nous empêchent de reproduire ici.


Le trajet fut bref et ils ne tardèrent pas à émerger de l’hyperespace non loin de l’orbite de Rishi.


Bip bip ?
Nan, j’vais nous poser, merci.
Bip…
Merci pour la confiance…
L’Ark-Ni s’installa aux commandes et, un quart d’heure plus tard, ils descendaient dans l’atmosphère. Sur quasi toute la surface de la planète, la forêt le disputait aux océans, et il fallait un regard exercé pour apercevoir ici un fragment de base impériale datant d’une époque bien révolue et là, la silhouette discrète d’un repaire de contrebandiers.


La Crique, elle, était sur l’une des côtes, comme son nom l’indique, et servait en quelque sorte de figure de proue à une mangrove vaste et compliquée. En guise de spatioport, il y avait quelques pistes à ciel ouvert où les visiteurs étaient priés de se poser, en priant pour que leur vaisseau résiste aux inévitables tempêtes tropicales qui montaient régulièrement du large.


T’as vu, conclut Karm à l’attention de son ami, entre Pzob et ça, on est gâtés niveau forêt ces derniers mois.


(Il était certes peut-être le seul à s’en réjouir.)
Maxence Darkan
Maxence Darkan
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-...du coup cette nuit j'ai fait un rêve, j'avais oublié mon pantalon avant d'aller en cours et mon professeur, un type que j'détestais quand j'avais douze ans, me criait dessus. Y' m'répétait qu'j'étais une sale gosse et qu'mes notes étaient à chier, donc j'me suis levée avant d'lui... Abraham ? Pourquoi tu filmes ?

-J'me suis dit qu'ça pouvait être cool qu'on immortalise les moments où l'groupe fait pas grand chose. Genre, qu'on s'fasse de bons souvenirs en dehors des missions.

-J'ai... rarement entendu un truc aussi con qu'ça. Son bracelet sonna. Ah, on a peut-être du boulot tout compte fait. … J'ai peut-être du boulot tout compte fait. Karm a besoin d'mon joli p'tit cul.

-Karm ? Le Jedi dont t'arrête pas d'parler ? Han ! J'peux venir ? Promis, j'essaye de pas lui péter la gueule.

-Nan... parce que Karm est un taré. Une fois, j'l'ai vu bouffer un poulet cru. Il a déjà tabassé un gosse et il a même menacé une grand-mère avec son sabre pour la faire danser à poil devant lui pendant qu'il rigolait frénétiquement. … Il met le lait avant les céréales.

-Monstre.

-Bref, ça a l'air de s'passer chez les Dji-Dji-Djiilo... ok, j'fais plus jamais ça. J'vais en informer Gorgio -son supérieur- et j'vous tiens au courant si jamais j'ai besoin de... elle les regarda à tour de rôle, soutien émotionnel.

-Si tu comptes toute les fois où je t'ai ramassé à la petite cuillère comme du soutien émotionnel, alors je vais prendre ça comme un compliment et te sourire de façon méprisante.

-Fély, t'as... un bec, tu peux pas sourire.

-Vous savez quoi ? Vous m'emmerdez. Et éteint cette fichue caméra.

***

-'Bsolument ravie.

Admit-elle sans le paraître. Elle détestait la Crique des Pillards, pas parce qu'elle en avait de mauvais souvenirs, parce qu'elle en avait d'horribles souvenirs. Cela lui rappelait bien trop ce qu'elle avait fait et la blondinette espérait ne pas y remettre les pieds de si tôt, mais qu'est-ce qu'elle ne ferait pas pour servir les intérêts des Djiilo. Pas de l'Odre, elle s'en branlait de l'Ordre, tenir son territoire et maintenir de bonnes relations était un principe fondamental de son partenariat.

-Je suis déjà allée à la Crique des Pillards. Avoua Maxence après les explications du Jedi. Figure-toi qu'j'ai arrêté un trafique de sensitifs dans l'coin... des sensitifs que j'ai refourgué à ton Ordre, Karm, puis elle précisa, j'ai fait un rapport là-dessus.

Trois lignes, bourré de fautes d'orthographe, comme à son habitude, mais c'était touchant de sa part de s'informer des avancées de Maxence parmi les siens. Aryson Phorrd n'était pas inconnu des Djiilo, en fait, la mercenaire était à peu près au courant de tout parmi les têtes surveillées au sein du Cartel, principalement celles de Nar Kaaga, Lannik et Rishi, depuis son entre-vu avec Darth Rhulom. L'endroit n'était pas spécialement connu pour sa stabilité, en fait, il était connu pour son instabilité. Typiquement le spatioport parfait pour le transit de marchandises illégales, très apprécié par les contrebandier, Aryson ne s'y trouvait pas par hasard, un moyen simple et efficace de refourguer ses marchandises rapidement sans laisser de traces.

-Je déteste cet endroit. Elles venaient de se descendre du vaisseau. Un ramassis de connards, tous plus cons les uns qu'les autres, si tu veux mon avis, les gens qu'habitent ici ont une tante en guise de mère. Personne de censé ne peut se permettre d'apprécier un trou à merde dans c'genre.

Maxence se cogna dans un hommes, un humain qui lui paraissait -parce que la beauté est subjective- très laid, avec des habits qui la dégouttaient. Elle fit un pas en arrière en grimaçant.

-Tu vois, c'est exactement c'que j'veux dire... regarde-le, comprends pourquoi personne n'aime cet endroit.

-Ça fait toujours plaisir.

-Nan, j'ai pas d'argent, tire-toi d'là.

Je vous ai déjà dit qu'elle n'aimait pas la Crique des Pillards ? Donc, Maxence se comportait comme une connasse, elle le faisait en toute connaissance de cause, se convainquant de la sorte qu'elle se sentirait mieux.

-En fait, j'pense que la Crique des Pillards fait partie d'mon top cinq des endroits dans lesquels j'ai pas envie d'remettre les pieds.

Le Temple Jedi de Coruscant, Pine Point 86, Khar Delba, la Crique des Pillards et les toilettes du vieux Grim, un type qui habitait deux étages au-dessus d'elle quand elle était gosse, un jour, ses toilettes étaient bouchées et elle était forcée d'y aller.

-Donc. Fit-elle en baissant d'un ton. Aryson a déjà vendu quelques babioles au Cartel, rien d'impressionnant, mais il est pas connu pour sa fidélité, tu vois, dans l'genre à donner au plus offrant. Ça plaît pas vraiment ce genre de type, on l'soupçonne de nous tirer dans les pattes en refilant sa merde à la concurrence... j'veux dire, un artefact Jedi, c'est pas d'la merde, juste que... j'm'enfonce ? J'm'enfonce. J'vais t'aider à récupérer ce qui appartient à l'Ordre, mais Aryson, lui, revient aux Djiilo. Elle tapa dans ces mains. Où qu'c'est qu'on cherche des infos sur les méchants ? Exact, les clubs de strip tease. … Y' a pas d'club de strip tease, alors les cantinas. La cantina. Oh, et... tu connais l'truc, les Jedis... ici... c'est un peu comme un patron de la RH au milieu d'une bande d'esclavagistes. Fais gaffe à toi.
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Concord Dawn - QG du Clan

Joseph était donc stationné dans la base du clan depuis plusieurs semaines maintenant. Après tout, il n'était plus un loup solitaire qui pouvait passer toute sa vie sur la route entre deux missions. Dès qu'il en avait le temps maintenant, il retournait dans l'ancienne mine abandonné qu'il avait transformée avec plus ou moins de réussite en une base qui commençait à prendre de l'ampleur.

Grace aux efforts de tout le monde, ils avaient pu réaménagé une grande partie de celle-ci en quelque chose qui n'avait pas que le nom et l'apparence extérieure d'une base. Tout le monde avait mit la main à la poche, et dans la boue, pour en arriver où ils étaient...

Même si l'on ne pouvait encore la comparer à un palais hutt ou à une base militaire, il y avait dedans tout ce qu'il fallait pour que tout le monde puisse y vivre et trouver toutes les fonctions "basiques" pour y rester. On avait donc un mess, un dortoir, un hangar ainsi qu'une zone de stationnement pour les vaisseaux... Sans oublier la salle de forge sur mesure qu'il c'était fait faire rien que pour lui et où il était actuellement.

Dans la salle était disposé plusieurs établit qui servaient à la réparation, modification et autre d'arme comme armure qui lui passait entre les mains. On y trouvait même une forge "à l'ancienne" à coté d'une plaque de pressure... Il y restait dès fois dans celle-ci de longue semaine pour redonner vie à d'ancienne technologie, arme, armure, gadget mandalorien dont il arrivait à retrouver les plans ou à les déduire via des restes récupérés dans toute la galaxie.

Il avait d'ailleurs plusieurs projets sur lequel il planchait; le droïde basilisk, des bottes roquettes, un bouclier de combat portable sur le bras et pour finir... Les gantelets mandaloriens ! On pouvait décrire la chose comme un couteau suisse multifonction qui réglait "normalement" tous les problèmes. Lance fléchette, traqueur laser, lance grappin, mini lance roquette, mini lance flamme, champ de force de répulsion et un blaster de poignet...

Tout un arsenal qu'il fallait organiser et un système électronique qu'il devait mettre en place sans que tout ne lui explose le bras lors de leur utilisation ou qu'il ne marche pas tout simplement. Entre autre avec les conduits d'essence pour le lance-flamme et le stockage des lanceurs et traqueurs. Tellement de chose qu'il devait faire rentrer sur un si petit dispositif...

Il était donc, un soudeur à la main et des lunettes sur le visage penché sur des brassières pour essayer de faire marcher tout ça quand il reçu un appel sur son communicateur.

Il n'eu qu'a jeter un rapide coup d’œil pour poser le soudeur qu'il avait en main et se lever.


" Ruug'la... "
" Booo ? "
" On bouge... "

Il mit son casque et sortie de l'atelier sans laisser le temps à son camarade robotique de maronner.



Rishi - Crique des pirates - Plusieurs jours plus tard

Joseph franchit la double porte automatisé de la cantina et fit quelques pas en prenant le temps de regarder autour de lui et examiner les personnes et choses présentes. 

La fumée ambiante des multiples fumeurs et pipes donnait un certains air mystérieux ou bas de gamme, en fonction du point de vue, à la salle. Il pouvait néanmoins constater la présence de multiple race commune dans le système hutt... Weequay, nikto, twi'lek, humains, entre autres.


Comme à son habitude, son apparition attira un lot d'attention plus ou moins malveillant de la part de la clientèle nombreuse, et comme à son habitude il n'y porta pas attention.

" Hey mando ! " *Joseph se tourna vers le barman qui venait de l’apostropher.* " Le droïde c'est dehors ! " *Dit-il en tendant le doigt vers un panneau non loin qui indiquer clairement la chose.*

Il se tourna vers Ruug'la.
" Attend moi dehors et crie si quelqu'un essaye de te démonter. "
" Bubo bop ! "

Joseph regarda son camarade métallique sortir de la pièce avec un petit sourire, avant de se diriger vers le barman et s’asseoir sur un tabouret en s'appuyant sur le comptoir.

" Une bière corellienne bien fraîche avec ton plat du jour... " *Il enleva son casque et le posa sur le comptoir avant de jeter sur celui-ci une plaquette de crédit. " ... et des infos. "

Le weequay allait prendre la plaquette mais s’arrêta temporairement en entendant la fin de sa phrase avant de la faire disparaître tout aussi rapidement.

" Tout le monde cherche des informations... " *Dit-il en prenant une bouteille dans un frigo qu'il posa devant le mercenaire tout en jetant des coups d’œils autours.* " ... mais ça dépend sur quoi... ou qui. "

" Je cher... " 

Il n'eu pas le temps de continuer sa phrase qu'il sentit une présence s'approcher de lui et poser une main palmé sur son épaule avant d'entendre une voie rauque proche de son oreille.

" Alors comme ça t'es un mandalorien ?! Dit moi, ton armure... C'est du beskar ? "

Il se tourna en partie et put constater que celui qui venait de s'incruster dans la discussion était un karkarodon. Celui-ci semblait d'ailleurs tenter de l'intimider en raclant ses griffes sur son armure comme pour en tester la dureté.

Joseph quand à lui fit comme s'il n'existait pas et prit une bouché dans l'assiette que le barman venait de lui servir en regardant la scène devant lui.

*Bruit de crachat* " Immangeable... " *Il prit la fourchette à l'envers et la planta dans la main du requin de l'espace sur le comptoir non loin avant de se redresser et lui prendre la branchie et plaquer sa tête sur le comptoir.* " Je me demande si toi tu ne serais pas meilleur grillé avec une petite sauce... "

*Crie de douleur* " Arrg... Ok ok... J'te laisse tranquille, j'ai comprit ! "

" Mieux... Maintenant dégage, avant que je ne te mange... "

Il le repoussa en laissant la fourchette planté dans sa main et le regarda tandis qu'il partit et se dirigea vers la sortie, avant de se retourner vers le barman qui l'observait sous un nouveau regard.

" Je disais donc... " *Dit-il en prenant une nouvelle fourchette pour reprendre son repas.*
Karm Torr
Karm Torr
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Deal.


Karm s’était d’ores et déjà pris de passion pour la végétation luxuriante de Rishi et il se promit de revenir sur la planète pour l’explorer plus à son aise, comme Pzob, quand toute cette histoire serait réglée.


On vous laisse Phorrd, on récupère notre héritage, tout le monde est heureux et souriant.


Pour l’heure, c’était direction la cantina. Les rues de la Crique des Pillards étaient collantes, comme les pillards de la Crique. Pas de municipalité à proprement parler, ici, et pas de nettoyage de la voirie. Du vomi séchait au soleil depuis des jours, et chacun se libérait de ses fluides corporels, tous plus exotiques les uns que les autres, au détour d’une ruelle crasseuse.


Les deux amis pénétrèrent dans la cantina enfumée où les conversations allaient bon train. Ici, on ne manquait jamais de quoi parler : on se voyait une fois tous les ans peut-être, ou tous les six mois, quand on était de passage au même moment pour charger et décharger, et on se racontait ses aventures délicatement enjolivées, à base d’exploits de pilotage tous plus improbables les uns que les autres.


Le regard de Karm s’arrêta aussitôt sur un homme en armure mandalorienne. En tout cas quelque chose d’approchant. Ça, c’était un spectacle peu commun dans la Galaxie, et surtout qui imposait une certaine dose de circonspection. Quelques secondes plus tard, l’inconnu poignardait à la fourchette, c’est-à-dire enfourchettait, un squale qui avait eu le malheur de se montrer trop entreprenant.


Sacrée ambiance…, chuchota l’Ark-Ni.
Bonjour, ma beauté, leur susurra soudain un Anx qui était sorti d’un nuage de fumée d’épices pour se planter devant eux.
Laissez-la tranquille.
C’est toi à que je parle.
Euh…


Karm fit prudemment un pas en arrière.


Non mais c’est gentil, mais j’ai la syphilis alderaanienne.


Et sur cette excuse en or, le Jedi accompagna Maxence pour fausser compagnie et s’installer dans une alcôve à une table encore libre, quoique couverte de miettes. L’atmosphère chargée ne rendait pas facile le passage en revue des visages, mais il était à peu près sûr qu’Aryson Phorrd n’était pas dans le coin.


Qu’est-ce qzzbbzzzzzbzbzzbz…
Pardon ?


L’explorateur releva les yeux vers la serveuse. La Twi’Lek donna une pichenette dans le collier cybernétique qui remplaçait une partie de ses cordes vocales et répéta :


Qu’est-ce que je vous sers ?
Un lait d’éopie.
C’est fait avec quel alcool, ça ?
Ben avec du lait.
Mais…
… d’éopie.
J’vois pas c’que vous voulez dire…


Un soupir plus tard, en désignant Maxence, Karm se résigna d’un :


J’vais prendre comme elle.
Oui, ça bzzbzbzbzzbzbzzz…


Pichenette.


… paraît plus raisonnable.
Ah, au fait, on cherche un pote à nous.


La serveuse adopta aussitôt un air circonspect, et même franchement méfiant.


Ah.
Phorrd. Humain, électrofouet, parfois un chapeau à large bord, il fait dans les antiquités.
Ah.
Vous l’auriez pas vu des fois par hasard ?
Ah.
Vous m’écoutez ou pas en fait ?
Vous y tenez beaucoup ?
Au lait d’éopie ?À votre…


Elle fit des guillemets avec les doigts.


… ami.
Euh… ouais…
Vous y tenez combien ?


Bonne question. Karm eut un regard inquisiteur vers Maxence. Les Ombres lui avaient bien confié une bourse pour soutirer des informations, mais il n’avait aucune idée des tarifs en vigueur. Dix crédits ? Vingt crédits ? Une photo nue autographiée de Grendo S’orn ?


Ça, euh, dépend de la qualité des infos, tenta-t-il pour botter en touche.
Vous devriez aller à parler à Tony le Téton.
Tony le…
Un tir de blaster l’a frôlé dans une fusillade.
Ah.
Ça lui a brûlé l’un des tétons.
Je vois.
C’était très héroïque.
J’en doute pas.


La Twi’Lek poussa un soupir rêveur.


Et donc ? Tony ?
C’est lui qui s’occupe des objets un peu exotiques. Pas les cargaisons de gros, quoi, les trucs plus rares, qu’on vend à l’unité. Si votre type fait dans les antiquités, c’est sur ce genre de marché qu’il sera allé voir. Mais en échange…
Oui ?
Vous parlez de moi à Tony.
Pour sûr.
Il paraît qu’il a besoin d’une nouvelle assistante.


La Twi’Lek se pencha sur la table et murmura d’une voix qu’elle voulait mystérieuse et langoureuse :


Et moi, j’ai bzzbzbzzbzzbz…
Euh…
Je disais : et moi, j’ai de multiples talents. Si vous voyez ce que je veux dire.
Hmm hmm, fit prudemment le Jedi, pour ne vexer personne.
Berna-Dayt Shii’rak, conclut-elle en se redressant. C’est mon nom. Vous le notez ?
On s’en souviendra.
Vous le notez, insista-t-elle.


Karm fut bien obligé de sortir son datapad pour inscrire le nom en question et, après avoir vérifié qu’il n’en avait pas écorché l’orthographe, la serveuse hocha la tête d’un air satisfait et disparut dans le nuage de fumée pour partir en quête de leurs consommations. Le Jedi la suivit un instant du regard, avant de reporter son attention sur la mercenaire.


Y a zéro chance que le receleur nous file l’identité de son fournisseur, non ?
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Maxence Darkan
Maxence Darkan
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Oh non. Cette armure, ce casque, ce crâne luisant rasé à la perfection reflétant votre âme aussi bien qu'un miroir, elle le reconnaissait, un peu trop. Maxence posa sa main sur son front en faisant mine de s'arranger les cheveux. Joseph, AKA l'encasqué pour les intimes. Voilà un endroit où elle ne s'attendait pas à voir sa coiffe de chasseur de prime. Les raisons de sa présence, elle s'en foutait un peu, les Djiilo et les Cartel étaient constamment en train de s'arracher les cheveux avec tous ses poux indésirables, chacun désignés par une prime sur la tête, alors ouais... Joseph Vankrayn. Misère. Dans toute sa splendeur aux vues du type qui couinait avec ses nouveaux trous de main. Double misère.

Dans l'alcôve, la mercenaire faisait tout son possible pour ne pas se faire remarquer par son ancien partenaire d'infortune. Pourquoi ? Aucune idée, mais si elle le trouvait talentueux et pouvait se permettre de lui offrir sa confiance lors d'une mission jointe, en dehors c'était différent.

-On va prendre votre alcool le moins chère. Elle se tourna vers son ami alors que Berna'Dayt s'en allait toute sourire. Juste pour l'image, t'es pas obligé de boire. T'es plutôt doué pour mettre les gens en couple, tu devrais penser à une reconversion. … Bref, aucune chance. Si le receleur est un minimum malin, il nous dira simplement d'aller nous faire soigneusement mettre dans une orgie d'Banthas... mais y' a un mais. On peut être convaincant, si tu vois c'que j'veux dire.

-Graisser la patte.

-Ouais. Nan. J'aurais pensé à péter la patte, enfoncer un blaster dans sa gorge et lui gueuler dessus jusqu'à c'qu'il nous donne les infos qu'on cherche. Je suppose que l'argent a le même pouvoir. Elle lui tapa sur l'épaule pour le « rassurer ». On s'arrangera le moment venu.

Leurs délicieux nectars arrivèrent et ils avaient une sale gueule. La mercenaire grimaça, c'était juste pour la forme et la bienséance qu'elle avait commandé ça. Avant qu'elles ne se lèvent en jetant une poignée de crédits, Maxence posa sa main sur le bras de Karm en fixant l'encasqué.

-Le chauve au comptoir. Droit au but. J'le connais, c'est un chasseur de prime qui fait du bruit du côté... d'un peu tous les côtés. J'ai bossé avec lui y' a un p'tit bout d'temps, sniper, jet-pack, ce type là est complètement... fou c'est pas l'terme... mais disons du genre barré dans l'idée de devenir je sais plus trop quoi. Mando. On l'appelle le Mando. Mais son prénom c'est Joseph. On peut dire qu'il a un pète au casque. Pas sûre de celle-là. Bref, je sais d'quoi il est capable et j't'avouerai qu'ça m'rassure pas du tout d'le voir là.

Elle leva son index en plissant les yeux, grognant un « hmmm » pensif, relatif à une idée de dernière seconde -plutôt évidente pour une personne normale, mais on parle de Maxence- qui pourrait l'éclairer sur sa présence en ces lieux. Comment peut-on connaître les raisons de la présence d'une personne que l'on connaît ?

-J'vais lui parler. Elle est maligne. Ok, reste pas loin, j'lui fais juste un p'tit coucou, j'essaye de comprendre c'qu'y' branle sur le territoire Djiilo et on reprend... ou tu peux aller voir Tony sans moi, j'te rejoins.

Petit coup sur la cuisse, c'était décidé, la blondinette allait voir Joseph. Clin d’œil à son partenaire, elle attrapa sa boisson pour se diriger lentement vers le comptoir. Balançant une mèche de cheveux rebelle derrière son oreille, elle posa son verre à côté du chasseur de prime avant de s'accouder lentement pour considérer son casque. La mercenaire laissa couler quelques secondes pour lui laisser le temps de comprendre qui était l'idiote blonde au sourire qui n'inspirait rien de bon qui venait là.

-Alors, alors, l'encasqué, j't'ai manqué ? T'as pas changé, toujours à t'faire des potes dans les coins les plus paumés d'la galaxie. Le type qu'est sorti juste avant avait l'air ravi. Pas vrai ? Sourit-elle en fixant longuement le barman qui ne comprenait pas. Ça veut dire : va voir d'autres clients, on discute. Alors il leva les yeux aux ciel pour gérer ses affaires. J'vais être sincère avec toi, l'encasqué, j't'aime bien, mais j'suis en plein milieu d'une affaire de Djiilo, sur le territoire Djiilo. Petit ricanement. J'te connais, t'es un p'tit malin, j'veux juste m'assurer que toi et moi, on est cool. ... Et aussi être sûre que t'es pas là pour nous mettre des bâtons dans les roues.

Quel tact. En fait, Maxence semblait tout à fait sûre d'elle : elle l'appréciait... en tant que partenaire. Lui lançant son plus joli rictus charmeur, depuis la dernière fois, la mercenaire avait bien changé : physiquement plus musclée, bien mieux entraînée et surtout un bras manquant.

-Alors, t'as une prime dans l'coin ? Ou t'es juste là pour prendre des vacances ?
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Dans toute l'effervescence de la taverne, il y avait un endroit dans celui-ci qui était plus calme, du fait que tout le monde semblait l'éviter pour ne pas énerver la personne armuré et armé qui y siégeait et qui semblait profiter du repas et boisson tout en discutant avec quelqu'un derrière le bar.

" Donc... Si je comprend bien. Tu cherches un gars, dont tu connais pas la gueule et le nom, mais qui aurait peut-être un chapeau et un electrofouet et qui revendrait des artefacts sith ou jedi en contrebande ? Et qui vivrait dans les marais non loin ? " *Il jeta un regard condescendant à l'homme en face de lui.*

" Parfaitement... Donc... Tu en aurais entendu parler ? " *Le chauve en face de lui ne semblait pas prendre ombrage de l'attitude du weequay en face de lui et finit son repas sans même le regarder.*

" Et tu me prends pour qui ? Ici c'est pas un bureau de renseignement coruscanti... J'ai autre chose à foutre que mémoriser toutes les têtes qui passeraient par là et leur équipement. " *Il se redressa en croisant les bras.* " J'utilise ma tête pour des choses beaucoup plus importantes que ça mon gars, alors n... " *Il n'eu pas le temps de finir son mot que le chauve l'interrompie.*

" Je réfléchirait bien à ce que tu dirais si j'étais toi... " *Dit l'homme en posant ses couverts.*

" Ha ouai ? " *Il passa une main sous le comptoir comme s'il allait pour attraper quelque chose et ne la remonta pas.* " Et qu'est ce que ça veut dire ? "

" Ne me prend pas pour un imbécile... Tu crois que je ne sais pas que ta serveuse te raconte certainement tout ce qu'elle entend d'intéressant que les ivrognes lui raconte pour se la faire ou l'impressionner. Ou que toi même tu tentes de trouver des choses intéressantes dans ce cloaque de trou perdu ? " *Il le regarda tranquillement les mains posés tranquillement sur le plat du comptoir.* " Sans compter que tu n'auras pas le temps de dégainer ton blaster caché sous le comptoir si je voulais te remettre du plomb dans la cervelle. Donc fait nous une faveur à tous les deux et dit moi ce que tu sais et je ne détruirait rien en partant d'ici. "

La tension semblait être à son comble dans cette partie de la cantina et qu'un rien pouvait allumer l'étincelle qui mettrait tout à feu quand tout à coup.... Quelqu'un s'assis à coté de lui.

Tournant la tête de biais pour voir qui venait de briser le duel mental entre eux, il fut pas surpris de voir une petite blondie qu'il connaissait bien.

Maxence... ou Max pour Joseph. Un petit bout de femme aussi instable que du coaxium non-traité et c'était pas peux dire. Après cela ne voulait pas dire qu'elle n'était pas compétente, juste qu'elle l'était à ça manière qui n'était pas du gout de tout le monde. Joseph quand à lui avait une certaine opinion douce-amère à son encontre mais ayant fait plusieurs contrats avec elle, avait apprit à faire avec et utiliser du mieux qu'il pouvait son coté brute de décoffrage version gamorréen.

Il jeta un bref coup d'œil dans la cantina pour confirmer la présence du gars qui elle était rentré dans la cantina et l'aperçu non loin dans une alcôve, un verre à la main. Nul doute que d'avoir demandé à Ruug'la de faire le guet à l'entré avait servie à quelque chose même s'il n'av ait rien attendu réellement à ça... 

Se retournant d'ailleurs vers la femme en question, il l'écouta raconter la raison de ça venu qui était de plus logique. Après tout, elle semblait entre sur un contrat pour son patron et la dernière chose qu'elle voulait serait de la foirer à cause d'un troisième partie qui c'était incruster dans celle-ci.

Heureusement pour elle, semblerait que Joseph allez pouvoir calmer ses suspicions et son esprit car il n'était clairement pas là pour un contrat sur la tête d'un membre des Djiilos... Ou sur qui que ce soit réellement.

" Ni l'un ni l'autre... Je recherche quelqu'un et c'est personnel. " *Il joua avec son verre un temps, semblant réfléchir s'il devait en dire plus ou non avant de le poser et se tourner de biais vers elle.* " Un membre de mon clan m'a informé qu'un gars habitant dans les marais non loin d'ici aurait des artefacts mandaloriens. " *Il secoua une main de dépit* " Un genre de contrebandier, revendeur d'artefact sith et jedi. Je suis venu récupérer ce qui nous revient de droit et les ramener avec moi, rien de plus... " *Il la regarda fixement.* " Tu en aurais entendu parlé ou aurait des infos sur lui vu que tu sembles travailler dans le coin ? Je te revaudrait cela... "

Après tout, il serait plus que malchanceux que son boulot soit mêlé à cela et vu qu'elle avait fait fuir sa piste la plus prometteuse sur l'homme autant voir si elle n'en avait pas une meilleur. Après tout, travaillant pour les Djiilo dans leur territoire, elle avait forcément du en entendre parler sur une personne aussi unique qu'un revendeur d'artefact sith et jedi... C'est pas tout le monde qui avait les c******s pour faire un tel boulot.
Karm Torr
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Le Manteau ? Il s’appelle le Manteau ? Mais c’est hyper bizarre, comme surnom…

Karm se pencha en avant pour mieux entendre son amie.

Ah, le Mando. Ouais, ça fait plus sens, d’un coup.

Mais c’était moins rassurant. Un regard vers le Mando en question confirma à Karm que l’homme ne devait pas être inoffensif. Les guerres mandaloriennes étaient lointaines, mais elles peuplaient à leur manière les Archives Jedi. On se transmettait des légendes dans les dortoirs du Temple, sur ces terribles guerriers qui dévoraient les enfants pour consommer plus de protéines.

Ouais, j’vais aller voir Tony. Je vais user de mes charmes.

Le Jedi attendait tout de même de pouvoir observer les débuts de la conversation de Maxence avec l’inconnu, comme s’il s’attendait à moitié à les voir dégainer leurs blasters après les premières amabilités, et quand il fut rassuré sur le fait que personne ne tentait d’assassiner personne — pour l’instant —, il quitta sa table à son tour pour se présenter à celle désignée par la serveuse.

Tony le Téton ?
C’est moi.

Tony le Téton était une armoire à glaces. Même ses sourcils avaient des biceps. Une immense cicatrice lui barrait le visage et Karm ne put s’empêcher se demander pourquoi, parmi tous les surnoms possibles dans son cas, de Tony les Bons Tuyaux à Tony le Balafré en passant par Tony la Montagne, il s’était arrêté sur Tony le Téton.

Tu veux voir mon téton ?
Eeeeeuuuuuh…

Il y avait tant de fierté dans la voix de Tony que Karm s’empressa de hocher la tête.

Pour sûr.

Le receleur releva son tee-shirt pour dévoiler des abdominaux à broyer les rochers et deux tétons, donc, dont l’un carbonisé.

Y a pas à dire, c’est impressionnant, hasarda le Jedi.
Merci. J’peux faire quelque chose pour toi ?

Tony avait cette courtoisie de principe des hommes habitués à jouer les intermédiaires, et qui savaient que toute nouvelle tête était un client ou un fournisseur potentiel. De la main, il invita son interlocuteur à occuper une chaise près de lui, avant de remballer soigneusement dans une longue écharpe de tissu une drôle de pièce mécanique dont Karm eût été bien incapable de dire l’origine.

J’cherche des objets peu habituels, dit le Jedi.
J’écoute.
Dans le genre historique. Avec des facultés peu communes.
C’est sexuel ?
Pardon ?
Parce que j’ai un Totem triple rotatif de Vitopr…
C’est pas du tout sexuel, se hâta-t-il d’assurer.
Ah. Non, mais je dis ça, moi, c’est pour faciliter. Le recel, c’est comme l’Holonet, la moitié du temps, les gens cherchent quelque chose de stimulant.
Ça doit être un secteur d’activités fascinant, fit poliment le Jedi.

Par acquis de conscience, il jeta un coup d’oeil en direction de Maxence, pour vérifier qu’elle n’était pas en train de se faire assassiner par le Mandalorien, ou inversement.

Non, non, je cherche des trucs plus, genre…

Pendant un instant, le Jedi se demanda comme des gens de l’extérieur parleraient des artefacts de la Force, et puis il tenta :

… magiques.
Ah, je vois…

Tony s’appuya contre le dossier de sa chaise, dont le bois fit entendre un gémissement plaintif sous la pression de tant de muscles. Les bras croisés, le regard pénétrant, il demanda :

T’es un Sith ?
Quelle importance ?
L’importance, c’est que moi, je veux bien jouer les entremetteurs, mais si mon fournisseur finit haché menu au sabre laser ou transformé en zombie, ça fait pas mes affaires.

C’était dit de façon plutôt pragmatique que sentimentale, certes.

J’suis pas un Sith.
T’es un Jedi ?
J’ai une tête de Jedi ?
T’as une tête à chanter dans un groupe pop pour les adolescentes.
Euh…
Je dis ça comme un compliment, hein.
Ben merci.
Tu cherches un truc en particulier ou c’est de manière générale ?
De manière générale. Mais j’veux être sûr de la provenance.

Tony eut l’air offusqué. Alors comme ça, sous prétexte qu’il travaillait depuis un bouge douteux sur une planète de contrebandier, on ne lui faisait pas confiance sur la qualité de la marchandise ?

J’veux juste pouvoir rencontrer le mec, précisa l’explorateur, savoir un peu de sa bouche où il a trouvé les machins, voir si c’est bien cohérent et ça a bien les propriétés qu’il dit.
Je ne révèle pas l’identité de mes fournisseurs.
J’ai pas besoin de son acte de naissance, j’ai besoin de lui parler. Je cherche à créer du lien social, quoi.
T’es un drôle de type pour un endroit pareil…
J’suis un drôle de type partout, il paraît. Du coup ? La rencontre ? Possible ou pas ?
Maxence Darkan
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Ce qui lui revient de droit ? Et puis quoi encore ? Type de Jo... Comment ça Mandalorien ? La blondinette le regardait avec des gros yeux, Aryson avait-il plus qu'il ne laissait le penser ? Ou les informations récoltées par l'Ordre étaient fausses ? Ou les informations récoltées par Joseph étaient fausses ? Si Karm avait prévenu Maxence plus tôt, elle aurait pu savoir exactement la marchandise qu'il possédait. Elle resta figée juste un court instant, ce n'était peut-être qu'une simple coïncidence après tout, les contrebandiers qui refourguaient des artefacts sur Rishi, devait en avoir une branlée. Finalement, elle haussa les épaules.

-Ça m'dit un truc, ouais. Le fait d'avoir un Joseph reconnaissant était une proposition plus qu'alléchante. Quand tu dis "redevable", ça m'intéresse, mais va p't'être falloir se montrer convaincant. Décidemment un mot d'importance de nos jours. Tu vois c'que j'veux dire ?

Bon d'accord, ce qu'il disait et ce qu'elle recherchait concordaient, et non, des revendeurs d'artefacts mystiques, il n'en existait pas une branlée, c'était donc tout à fait possible qu'il cherche Aryson. Le bon point, c'est qu'il ne semblait pas connaître le nom du contrebandier, donc elle avait de l'avance. Mais dans la rivalité, on pouvait toujours trouver une forme d'arrangement, Joseph était compétent, s'il voulait récupérer ses trucs d'encasqué, Maxence n'y voyait pas d'inconvénient et s'il n'y avait pas de truc d'encasqué, alors elle le remercierait d'une simple poignée de main pour travail rendu.

-Tu sais quoi, j'peux p't'être te dégoter c'que tu cherches, laisse-moi juste quelques instants.

Elle lui tapa sur l'épaule avant de s'éloigner du comptoir en laissant son verre intouché. Ça pouvait le faire, elle y croyait. En regardant autour d'elle, son ami était déjà en train de faire connaissance avec monsieur le Téton, charmant. Elle s'approcha, échangea un regard avec Tony, puis Karm, puis Tony.

-C'est vous Tony le Téton ?

-C'est moi.

-Je peux voir votre... oh. Il leva son t-shirt par habitude. J'peux toucher ? Lorsqu'il hocha la tête, elle posa son doigt sur le téton brûlé, ce qui, vous en conviendrez, força un spasme chatouilleux chez l'homme. Cool. Trop cool. D'ailleurs, tu devrais parler à la serveuse, Berna'Dayt, crois-moi, t'as un ticket gagnant. Bon. Elle attrapa son ami par le bras pour le tirer lentement. J't'emprunte l'argenté deux minutes, faut qu'j'lui cause.

Elle l'emmena dans un coin du bar, le plus loin des oreilles indiscrètes, celles de Joseph et Tony en particulier.

-J'crois qu'le chauve est sur la même piste que nous. J'veux dire, c'est pas sûr à cent pour cent, mais il cherche un contrebandier refourgueur d'artefacts Siths et Jedis qui s'cacherait dans l'coin. Elle dégaina une clope et son plus beau sourire. Sauf qu'y' cherche pas un artefact Jedi, il cherche un truc mandalotout... lorien. En fait je... comment dire ?...

Elle se racla la gorge en grimaçant, il fallait trouver la meilleure manière de décrire ce qu'elle pensait.

-Tu préfères une métaphore naturelle ou sexuelle ?

-Naturelle, par pitié.

-Quand deux animaux baisent, l'un transmet un message à l'autre, rien n'est mutuel... nan, ça marche pas tout compte fait, va falloir que t'écoute la métaphore sexuelle. Le sexe, c'est de la compétition, mais dans un sens, c'est l'partage pour que chacun obtienne ce qu'il ou elle veut. Le problème, c'est la panne, j'veux dire, ça arrive, mais c'est mou et ça fonctionne pas. Mon point dans l'histoire, c'est qu'on fonctionne au besoin... et quand on cherche le besoin, il faut s'entre-aider. En gros, c'est comme baiser un Mando avec une demie-molle.

Je...

-On fait en sorte qu'il nous aide, si y' a un artefact mandalorien, alors on lui file, si y' en a pas, tant pis. J'te l'dis, il a d'la ressource, il peut nous être utile.

-Vous n'auriez pas pu commencer par là ?

-Nan, la demie-molle, c't'important. Elle alluma la cigarette. T'inquiète, quand j'disais qu'il fallait pas lui faire confiance et qu'il était fou, c'était pas...

-Vous ne l'avez jamais dit.

-Ah ? Cool, alors aucun problème. Qu'est-ce que t'en penses ? Ça nous évitera la chance de s'retrouver avec lui dans les pattes.

« Max les bons plans » qu'on l'appelle dans le métier. « Max 50/50 », de temps en tant. Ou « Je t'arrête tout de suite, c'est non », plus rarement celui là. La blondinette ne savait pas trop comment se comporterait l'encasqué fasse à l'éventualité de travailler avec l'Ordre, supposément, ça ne le dérangerait pas, il avait la gueule parfaite du : la fin justifie les moyens. Et s'il refusait... elle hésiterait premièrement, puis elle dégainerait ses flingues pour le menacer. Chasse le naturel et il revient au galop.
Joseph Vankrayn
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Alors voilà, il avait balancé les informations que son vode avait réussit à récupérer on ne savait où et on ne savait comment... Donc tout n'était que des ont dit et tout rester à confirmer.
Après tout, ça serait dommage qu'il est traversé la moitié de la galaxie pour aller dans le fond du territoire d'un khajiit hutt pour retourner bredouille chez lui. Non pas que cela soit déjà arrivé, mais s'il pouvait éviter cela, il ne dirait pas non.

Joseph observa donc la max 2.0 qui semblait utilisé plus son cerveau depuis la derniers fois qu'il l'avait vu. Est ce que cela avait une relation avec le fait qu'elle avait perdu un bras et vécu quelque chose de mortellement dangereux ? Peut-être, en tout cas il appréciait les changements qu'il pouvait voir...

Comme quoi, on pouvait avoir une discussion presque normale avec elle maintenant sans qu'elle ne sorte une image plus ou moins sexuelle à chaque phrase. Cependant, elle semblait être toujours aussi incompréhensible quand elle parlait, pourquoi il n'y avait pas un traducteur automatique quand on en avait besoin.

Non parce que le terme "convaincant" peut avoir plusieurs sens différents en fonction de la personne et du contexte, et Joseph ne savait pas trop duquel elle faisait référence quand elle l'avait utilisé. Convaincant ? Convaincant comment ou en quoi ? 
Pour sa part, il parlait d'une faveur qu'il lui devrait, mais s'il devait montrer patte blanche, il ne pouvait pas faire plus. Après tout, il lui avait donné toutes les informations qu'il avait et ne comptait pas la menacer ou forcer pour lui tirer les vers du nez... 

Il la regarda donc partir du comptoir et se diriger vers une gueule d'ange qui discutait avec une armoire à glace qui avait plus sa place dans une arène illégale qu'ici. Max aurait un faible pour les belles gueules ? Hmm...


" Psss... hé. "

Tiens, quand la folle part, le barman reviens semblerait.

" Quoi ? " *Dit-il sans quitter le duo du regard et jetant de temps en temps vers le géant.* 
" Vous voulez toujours des infos... " *Il s'appuya sur la table et fi un signe de la main discret vers le ténor.* " Si tu es intéressé je... "

Il n'eu pas le temps de finir que Joseph lui fit glisser lentement une plaque de crédit qu'il retira quand il tendit sa main pour la prendre.


" Les informations d'abord... j'ai déjà payé plus tôt si tu n'aurais pas oublié. Et rajoute ce que tu sais sur l'autre " *Mouvement de tête dans la direction du concerné.* " Et tu auras le reste... "

" Bon... " *Il se léchera les lèvres avant de continuer en murmurant.* " J'ai peut-être entendu parler de ton gars... S'nommerait Aryson Phorrd... Un professeur en truc ancien qu'il se décrit. "  *Il montrera l'homme qui avait parlé au compagnon de Max.* " Quand à lui c'est un peut une célébrité locale... "

" Ha ? Il a fait quoi ? Il a chassé une bête dangereuse ou tuer beaucoup de gens ? "

Le barman le regarda comme s'il était devenu un rancor sur l'instant avant de lui répondre.

" Quoi ?! Non... Il a perdu un téton... " *Silence génant.* " Non ouai dit comme ça c'est pas impressionnant, mais tu n'as qu'a lui demander comment il l'a perdu ! "

Ce fut au tour du mandalorien de regarder bizarrement le weequay avant de se retourner vers se beau monde. Et beau était un euphémisme...

" Hmm... Et il travaille dans quoi le sans téton ? "
" Euuu... C'est un genre d'intermédiaire... Il met en relation des acheteurs et revendeurs... Et il se trouve qu'il est spécialisé dans les trucs anciens. "
" Tu m'en diras tant... "

Il lâcha la plaquette qui disparue aussitôt.
Karm Torr
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Karm se laissa entraîner à l’écart de Tony le Téton, qui s’en formalisa d’autant moins qu’il venait d’avoir la fierté de le montrer, justement, son téton.


Métaphore naturelle ou sexuelle, lui demandait-on donc.


Sexuelle, s’exclama aussitôt l’Ark-Ni !


Avant de se reprendre :


Euh, naturelle, j’veux dire. Comme Eos, là. Ma langue a fourché.


Au milieu des explications sur le Mandalorien, les problèmes érectiles et les fantasmes de Maxence, Karm jeta un œil prudent à Joseph et murmura :


Tu veux que j’use de mes charmes pour le séduire, c’est ça ? Il est un peu trop vieux pour moi, tu sais…








Ah !
Non.
Une métaphore.


Je vois, je vois, je vois.


T’as déjà songé à publier un recueil de fables animalières pour les cinq à huit ans ? La Sagesse de la Nature, par Maxence Darkan, ou comment apprendre en s’amusant.


Bon et sinon, pour ton truc…



Le Jedi haussa les épaules.


Ben ma foi, c’est plutôt bien, je dirais. OK, l’Ordre et les Mandaloriens, c’est pas nécessairement toujours une grande histoire d’amour, mais j’suis pas là pour monter une commission paritaire de réconciliation historique, alors si nos intérêts convergent, moi je dis très bien.


Et puis au fond, il était sensible à la détermination de ce brave monsieur de rechercher des traces de son passé. Pour un maître d’armes comme Karm, l’attachement aux traditions militaires et au combat propre à la culture mandalorienne n’était pas nécessairement une mauvaise chose et, avec une sacrée dose de naïveté, l’Ark-Ni restait persuadé qu’il pouvait avoir des aspects constructifs.


Attends, viens.


Cette fois-ci, ce fut Maxence qui se fit embarquée vers Tony le Téton. Là, Karm désigna le Mandalorien d’un geste de la tête.


Et lui, c’est votre genre de type ?
Ben tu sais, il est un peu trop vieux pour moi…
Non mais j’veux dire, niveau affaires.


Tony considéra longuement l’inconnu installé au bar et, après avoir jugé qu’il avait affaire à un individu dangereux et probablement sanguinaire, c’est-à-dire par conséquent tout-à-fait respectable, il hocha la tête.


Et puis elle aussi, là, rajouta-t-il en désignant Maxence.
Ouais donc en fait, c’est juste ma tête à moi qui vous revient pas.
Ah non mais ne vous vexez pas ! Ce n’est pas ce que j’ai dit !
Hmouais… Donc ? Phorrd ?
Je vais l’appeler et voir ce qu’on peut faire. Ne vous éloignez pas trop.
Cool.


Les deux amis laissèrent Tony le Téton à sa conversation téléphonique, pour rejoindre l’autre mercenaire installé au bar. Karm se jucha sur un tabouret et déclara :


J’m’appelle Torr.


C’est pas de chance.


Il paraît qu’on recherche possiblement le même type pour des raisons très différentes, du coup avec Max… Vous vous connaissez, si j’ai bien compris ?


Ça non plus, c’est pas de ch…


Euh.


J’ai rien dit !


On s’est dit qu’on pourrait peut-être s’associer. Paraît que le mec est un peu, vous savez… Genre sauvage. Ou parano. ‘Fin bref, on serait pas trop de trois pour lui mettre la main dessus.


Et comme cet établissement lui paraissait peuplé de gens patibulaires capables de vendre leur grand-mère pour un nouvel hyperdrive, et qu’il supposait donc qu’un affrontement, avec quelqu’un, pour quelque raison que ce fût, était au mieux possible et au pire inévitable, Karm jugea qu’un peu d’honnêteté de sa part ne ferait pas de mal, plutôt que de mettre Joseph face au fait accompli sous la forme d’un sabre laser.


Perso…, dit-il en baissant la voix, après avoir lancé autour de lui un regard de conspirateur parfaitement suspect. J’suis là pour des artefacts jedi. Parce que c’est ce que je suis. Un Jedi, je veux dire, pas un artefact.


Et avant que son interlocuteur ne se décide potentiellement à accueillir cette incroyable nouvelle en lui forant une nouvelle narine au milieu du front, le jeune Maître poursuivit :


Alors je sais que bon, ordinairement, historiquement, quoi, nos deux cultures entretiennent pas des relations qu’on pourrait qualifier d’une passionnelle amitié, mais pour le coup, j’ai l’impression qu’on pourrait collaborer sans trop souci. J’suis là pour mon héritage culturel, quoi, et vous, vos affaires c’est vos affaires. J’pose pas de questions, on se pose pas de questions, et tant qu’on évite d’ouvrir les gens en deux dans le sens de la longueur juste pour la beauté du geste, perso, ça me va bien comme arrangement.
Maxence Darkan
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C'était décidé, Maxence allait se lancer dans l'écriture d'un holobook... avec un très léger changement de titre. Un truc du genre : « La bite, la bite, la bite et toujours plus de bites », par Maxence Dakan, ou comment bander en s'amusant, best saler. Co-créateur, Karm Torr, avec son énorme... plume d'écrivain. Une expérience inoubliable pour les petits comme pour les grands.

-Pis, attends, comment ça, trop vieux ? T'as trente-et-un -certes, il en faisait vingt- j'te signale, c'est juste... elle considéra Joseph de loin, son crâne luisant et poli qui lui donne plus qu'il n'en a réellement.

Oui, donc, évitez de vous prendre le reflet de la lumière sur cette belle peau trentenaire rasée à la perfection et pas si vieille que pourrait le penser Karm et reprenait le cours des affaires. Elle en avait la gueule, par ailleurs, celle des affaires, une Darkan se devait ça... une mercenaire en général.

La blondinette n'avait aucune foutre idée de ce qu'était un Mandalorien... dans son ensemble, elle savait a quoi ils ressemblaient : à Joseph, mais leur passé, leur histoire, elle n'avait pas que ça à foutre de ses saintes putains de journées que regarder des documentaires sur des encasqués. Alors, histoire d'amour ou haine viscérale, la mercenaire jouerait les plus belles médiatrices de sa génération. Cigarette à la bouche, elle savoura une seconde le goût du tabac en se dirigeant vers le Mando, puis en écoutant parler son ami qui, digne d'un bel artefact Jedi, arrangeait le début des négociations comme un homme qui ne voulait pas terminer avec une balle dans le ventre.

C'était une -magnifique- femme blonde qui s'incrusta entre les deux hommes, enroulant ses bras autour de leurs épaules respectives, la fumée de sa clope caressant son front alors que quelques mèches rebelles échappées de son chignon caressaient son visage. Elle les regarda à tour de rôle.

-Vous devriez vous embrasser, pour détendre l'atmosphère. … Nan, j'comprends, vous êtes pas obligés, mais si vous l'faites, prévenez-moi, y' m'faut une photo.

Finalement, elle relâcha Joseph pour se coller à son véritable partenaire de mission, quand même, elle gardait un camp. En temps normal, elle n'aurait pas tant ajouté quoi que ce soit à ce que venait de dire le Jedi, parce qu'il faisait la causette, elle faisait la castagne, cependant, s'il y avait bien une personne dans la galaxie qu'elle ne pouvait pas castagner aussi simplement que les autres, c'était bien Joseph.

-Bon, visiblement, on est dans un climat un peu tendu, le passé, tout-ça-tout-ça... j'comprends, c'est pas facile, j'ai aussi une histoire de famille compliquée, mais dis-toi que, si tu veux vraiment pas travailler avec l'Ordre Jedi, tu peux travailler avec moi et tu considères Torr comme mon stagiaire. Tu verras, il est adorable. En plus d'être canon. Elle se pencha pour chuchoter. Et encore, tu l'as pas vu à poil.

C'était comme marqué pour aucune raison dans la tête de la blondinette, elle voyait le chasseur de prime comme, au minimum, bisexuel, au maximum gay. Bon, si tant est qu'il fallait voir la sexualité comme une échelle, ce qui, je le conçois, et fort loin d'un quelconque politiquement correct. Elle lui fit un clin d’œil avant de se rendre compte qu'elle n'était pas là pour ça.

-Ouais, donc, on cherche un type dans l'genre que tu recherches. Elle ne voulait pas dire son prénom, ni son non, au cas où. J'le cherche principalement pour aider le p'tit ga... le grand gars à côté d'moi, mais aussi pour les Djiilo. Alors voilà l'deal, s'il a des trucs Mandalotout, c'est à toi, s'il a des trucs Jedis, c'est à lui, moi, j'veux juste le type qui refourgue les trucs en question.

Évidemment, ce qui était implicitement dit, c'était le fait que, s'il n'y avait pas de trucs Mando, c'était tant pis pour lui... et s'il n'y avait pas de trucs Jedis, tant pis pour l'Ordre. Que voulez-vous ? Maxence était une grande altruiste dans l'âme, elle faisait tout ça pour rien, seulement pour chopper un pilleur de lieux antiques un peu trop gênant pour le Cartel... et aussi pour se taper Karm : ça, c'est une quête qu'elle n'abandonnerait pour rien au monde.

-Oh, et l'écoute pas, tu peux découper c'que tu veux, tu sais, il est obligé d'dire ça, c'est une sorte de formalité. Si jamais tu tues quelqu'un, contente toi d'sortir ton plus beau : « Oups, désolé ». Après ça, on binouze le tout, on s'fait des gros câlins et tout l'monde reprend ça route. … Maintenant, question importante : puis-je embrasser le haut de ton crâne ?

Très importante.
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Jedis et Mandaloriens...
Une histoire qui les liaient sur des siècles d'existences entrecoupés de conflit et guerre à plus ou moins grande échelle. 

Il fallait dire que Joseph ne connaissait pas réellement toute l'histoire concernant le passé des mandaloriens. Le passage du temps à laissé plusieurs troues dans ses recherches et des mystères nécessitaient encore beaucoup de temps pour être dévoilé.

Heureusement pour lui, il avait fait une grande avancé là-dedans est découvert énormément de chose durant son séjour dans le temple jedi en construction sur coruscant.

Bien que toutes les informations obtenues étaient biaisés par le point de vu des jedis qui l'ont retranscrits dans leur nase de donné, cela n'en était pas moins une grande source d'information qui ont dévoilés de nombreuse chose sur le passé de ses prédécesseurs. 

Et la partie qui la concernait et intéressé le plus était bien entendu les Guerres Mandaloriennes... Qui ressellait encore plusieurs mystères malgré ce qu'il avait put trouvé dans les archives "publiques" du temple. Nul doute que certaine chose n'avait pas était enregistré dans la bibliothèque et qu'il devrait aller plus en profondeur pour trouver d'autres choses.

Joseph comprit toute fois, la prudence avec lequel le compagnon de Max était entré en contacte avec lui... Etant un jedi face à un mandalorien, on pouvait s'attendre à ce que l'un tente de se venger de l'autre pour ce qui c'était passé des siècles plus tôt. Ou tout simplement à cause des rumeurs qui traineraient sur ces deux guerriers qui ne pourraient pas se voir sans arme à la main.

Il fallait dire que Joseph partageait une part de cela, car il était bien curieux de voir comment pouvait bien se défendre un jedi... Curiosité, mêlé à de l'excitation et une envie de le surpasser était réfréné par la nécessité du moment. 

Après tout, il avait découvert le Teräs Käsi par une connaissance sith qui disait être une spécialisation de combat anti-forceux... Le mandalorien était là pour suivre une piste sur de possible artefact mandalorien, mais ce n'était pas l'envie qui lui manquait pour tester ses nouvelles connaissances.

Son opinion sur son interlocuteur forceux ? Semblait jeune, une tête de boys band d'holopop musical et qui n'avait pas une présence des plus marquantes. Il semblait mince, petit et parlait tout aussi bas qu'il n'était pas grand. Le tout donnait presque l'impression qu'un gamin tentait de jouer au grand et qu'il ne réussissait qu'en partie...  

Mais bon, ne disait-on qu'il ne fallait pas juger le forceux par sa bure ?
Le fait que son ordre l'aient laissé partir seul dans un tel endroit montrait qu'il devait savoir se battre, ou tout du moins se protéger tout seul.

Quand à ça proposition ? Il ne voyait pas pourquoi il l'a refuserait... Les jedis tenaient un minimum plus parole que leur compère sith et ils semblaient avoir plus d'information sur la cible recherché que lui... S'il lui suffisait juste de se tenir à carreaux pour monter dans leur navette direction le terminus il ne dirait pas non.

Quand au sous-entendu dans les paroles de la mercenaire qui c'étaient une nouvelle fois incrusté ? Cela ne le dérangeait aucunement. Après tout, chez les hutts fait comme les hutts mais pas aux hutts...

De base l'information qu'il avait reçu était au minimum une piste au maximum une fantaisie. Donc s'il n'y avait rien à récupérer pour lui, il n'en prendrait pas ombrage et ne se mettrait pas à dos la secte de magicien, mais plus particulièrement, les Djillos.

" Très bien, j'accepte... " *Dit-il sans préciser s'il acceptait la proposition de l'un ou l'autre ou les deux.*
Pouvait-il seulement dire autre chose ?

" Et non. "
*Dit-il calmement en regardant Max* " Tu ne peux pas. "

Pour éviter qu'elle ne succombe à la tentation de cette envie soudaine, il prit son casque posé sur le comptoir avant de le mettre et de se tourner vers le couple.

" Alors ? Qu'est ce qu'on fait maintenant ? "

Non c'était pas que, mais il n'avait pas était touché par les sous-entendues et images sexuelles que lui avaient lancés naturellement Max comme à son habitude. Tout d'abord car il n'avait aucun intérêt avec l'androgyne, et ensuite parce qu'il ne considérait les moments détentes qu'après le boulot finit.

Quand à savoir si les paroles de Max était de la fanfaronnade ou la réalité... Qui pourrait le dire ?
Pas Joseph en tout cas...
Karm Torr
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Parfait.


En voilà une affaire rondement menée.


Et merci Max’ pour ton intercession vraiment tout en délicatesse. Des fois, je m’explique pas qu’on t’ait pas encore remis le prix AGPU de la paix.


La galaxie était décidément pleine d’injustices.


D’un geste de la tête, le Jedi désigna Tony le Téton.


Il est en train de nous arranger un rendez-vous.


Et d’ailleurs, le receleur leur faisait un signe de la main. À en juger par son sourire, il avait de bonnes nouvelles. Les trois intrépides enquêteurs, arrangés par ordre décroissant façon Dalton, regagnèrent la table de Tony le Téton, qui ne manqua pas de détailler Joseph de la tête aux pieds, avec cette sorte de regard aigu et perspicace qu’ont les gens habitués à jauger de la dangerosité de tous ceux qu’ils croisaient.


J’ai une excellente nouvelle, commença Tony, et une autre nouvelle, excellente aussi, mais juste un peu moins.
Je flaire l’entourloupe.
De ma part ?

Tony était outré.


À moi ?


Tony était révolté.


Tony le Téton ?


Tony était scandalisé.


Non, bon, OK, désolé. On vous écoute.
Bon… Mon fournisseur a accepté de vous rencontrer.
Cool.
Et il vous donne rendez-vous dans un lieu qu’il connaît bien.
Laissez-moi deviner : un petit patio sympa et ombragé où on sirote des…
Une ancienne carrière rocheuse au milieu de la jungle.
Ah.
Voyez le bon côté des choses : ça vous fera voir du pays.
Et de 1 à 10, y a combien de chances que le pays essaie de nous dévorer ?
Minimes. Tenez, j’ai noté les instructions pour vous aider à vous diriger.

Le receleur leur tendit une dataclé que l’explorateur empocha.


Ça fera 2000 crédits, conclut-il.
Pardon ?
2000. Deux et trois zéros après. Pour le service de mise en relation.
1000.
2000.
1500.
2000.
1800.
2000.
2000 ?
Puisque vous insistez.


Karm marmonna quelque chose dans sa langue maternelle, probablement quelque chose de peu poli, même, avant de tirer une barre de crédits de sa poche pour la glisser sur la table. Maintenant, il allait devoir remplir un rapport. Une note de frais. Justifier ses dépenses en mission. Parler à l’expert-comptable du Temple.


Peut-être qu’à la place, il pourrait rester ici et vivre pour toujours au milieu de la jungle ?


Quand ils furent sortis tous les trois de la cantina, le Jedi en était encore à marmonner :


Deux mille crédits, non mais sérieusement, je vous jure…


Pour se consoler, le jeune Maître inséra la clé dans son datapad, afin de télécharger les données, avant de la passer à Maxence pour qu’elle puisse en faire de même, au cas où ils se retrouveraient séparés.


C’est pas si loin d’ici que ça, on dirait, observa-t-il en étudiant la carte, environ deux heures de marche, modulo la difficulté du terrain. L’accès aérien semble compromis, y a guère que la carrière elle-même de dégager dans le coin et dix contre un que le sol y est trop instable pour s’y poser. C’est toujours du gruyère, ce genre de trucs. Bon, au moins…


Il fixa le petit datapad à son poignet.


… on sera dans mon élément.


Entre H’ratt, Dxun et Ondéron, la jungle, c’était le grand amour de l’ExploCorps.


En tout cas, il n’y avait pas de temps à perdre et le chemin qui quittait la Crique des Pillards fut vite pris. La jungle de Rishi était épaisse et elle venait jusqu’au bord du petit bourg criminel. Sur les premières centaines de mètres, elle restait encore une forêt-jardin et l’on voyait bien que les gens du coin l’exploitaient pour la sève, le bois, les fruits et les racines, mais passé cette limite, la végétation retrouvait presque aussitôt un aspect sauvage.


Fidèle à ses habitudes, Karm ne fit guère d’efforts pour entretenir la conversation, et d’autant moins que toute son attention était tourné vers la nature qui les entourait, pour y repérer les traces, contre l’écorce ou dans le sol, d’éventuels prédateurs. Plus ils s’enfonçaient dans la jungle, plus celle-ci était probable.

Et, en effet, au bout d’une demi-heure, l’explorateur s’accroupit pour tirer un drôle de caillou de la fange. Après l’avoir essuyé contre la jambe de son pantalon, il en suivit les stries du doigt, avant de déclarer :


C’t’un fragment de corne de wampa tropical. Probablement brisé dans un combat pendant la période de rut. On doit être en partie sur leur territoire. C’est des solitaires, si on en rencontre, ce sera isolément. Tant qu’on se laisse pas prendre par surprise, ça devrait aller. Gardez l’oeil ouvert pour des excréments…


(Karm avait le chic pour cultiver le charme bucolique d’une expédition en pleine verdure.)


… selon le degré de fraîcheur, on sera un peu mieux à quoi s’en tenir.


Pour l’heure, il se contenta de glisser le fragment de corne dans sa poche, afin de l’ajouter à la collection naturaliste de l’ExploCorps, qui passionnait les Padawans.


Enfin.
Selon lui.
Maxence Darkan
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Ne la remerciez pas surtout, elle jouait les médiatrices d'exception et comment osaient-ils la gratifier ? Premièrement, pas de bisou sur le haut du crâne, pas cool Joseph, et du sarcasme dénonçant une triste, mais indubitable réalité. Tout comme la carrière de négociant en bourse de Karm, le trio disparut dans la jungle à la recherche de cette carrière de pierre pour rencontrer ce cher Aryson Phorrd. Les endroits foisonnant de végétation, et tout particulièrement les jungles, étaient d'un insupportable difficilement quantifiable. Entre les moustiques, la chaleur, l'humidité et toutes ses lianes qui s'immisçaient sous leurs pas, elle ne rêvait que d'une chose, un lance flamme.

La dernière fois qu'elle était sur cette planète, plus précisément la Crique, c'était avec la princesse Shar... et pour l'imaginer, il fallait la voir comme un condensé de toutes les jungles de la galaxie en un point concentré de un mètre carré. Au moins, elle avait suivi un chemin tracé et précédemment emprunté par des êtres dotés d'intelligence -oui, elle ne considérait pas les animaux comme intelligents-.

-Tu vois, lança-t-elle dans la plus grande admiration à Jospeh, j'ai rarement rencontrer un type parler autant d'bouse de sa vie. J'le soupçonne d'avoir une collection cachée dans son vaisseau.

C'était pourtant invraisemblable que personne ne puisse comprendre l'admiration du Jedi envers les excréments, ces petits tas fécales restaient dans leur intégralité de véritables mines de savoir sur la faune.

Si ça ne l'inquiétait pas plus de rencontrer un Wampa tropical, elle maintenait son regard bien en place au niveau de ses pieds pour éviter les mauvaises surprises. Ses yeux flirtèrent, tantôt avec le sol, à la recherche de ces précieuses bouses, tantôt vers le haut, la cime des arbres où se disputaient petits oiseaux exotiques, insectes volant ou non et autres bêtes difficilement identifiables pour une personne sans connaissance de faunique.

Les arbres s'enchaînaient comme les minutes. Plus elle avançait, moins l'endroit la rassurait, se retrouver dans un terrain complexe comme ça, sans renfort, sans plus de repère qu'une ligne sur carte holographique avec au bout du chemin, soit un artefact Jedi, soit un artefact Mandalorien : pas moyen que ça se passe bien. Toujours à l'affût, une main sur la crosse d'un de ses blasters, son pouce caressait doucement les courbes de son arme avec une gentillesse malsaine.

Pas des grands bavards ceux-là, pourquoi traînait-elle avec des gens aussi peu expressifs ? Aucune foutre idée, mais ses grognements suivant ses longues inspirations d'ennui trahissaient son besoin de raconter de la merde. En jetant un œil rapide à la carte, le chemin arrivait à sa fin dans une vingtaine, peut-être trentaine de minutes, en comptant l'allure de l'équipe. Elle ne s'attendait pas spécialement à un Aryson seul avec ses petits bijoux, son précieux fouet et un sourire moyennant ses charmes. Dans cette carrière, ils pouvaient y trouver de tout, que ce soit des animaux de chasse prêts à leur sauter à la gorge -qui n'était pas un problème en compagnie de Karm-, jusqu'à la bande organisée de malfrats spécialement payée pour jouer les gardes du corps.

Au coin d'un tronc, la mercenaire se posa pour refaire ses lacets, laissant les autres continuer en se disant qu'elle les rattraperait. Sauf qu'il y avait un sauf, en tapotant sa botte pleine de terre humide, elle releva les yeux vers la belle cime des arbres. Mais c'était plutôt ses oreilles qui la troublaient. Karm avait dû le remarquer, sans aucun doute. Pas un bruit. Pas de chant d'oiseau, de bêtes non identifiées, pas de parade, plus que ces insupportables insectes et moustiques. Silencieuse sur le moment, elle balaya les environs, rien de son point de vue. Le sol. Pas de bouse, sèche ou fraîche.

-Karm ? Déglutit-elle difficilement. Tu l'as forcément calculé. La blondinette pointa le ciel en s'approchant lentement, trop occupée à surveiller ses arrières pour échanger un regard. Tu peux sentir quelque chose avec... tes pouvoirs ? T'as des explications ? Genre, les piafs migrent en l'espace d'une mi...

Un grognement, différent de ceux de Maxence, résonna non loin, sur leur gauche. La mercenaire attrapa un blaster en baissant légèrement son centre de gravité, les genoux flexibles, comme on lui avait appris. Ça ressemblait à un Wampa impulsif se cognant la tête en allant chercher son quatre heures dans le frigo... ça ressemblait à Maxence, en fait.

-L'encasqué, c'que t'as sur le tête, c'est pour faire beau ou tu peux biter un truc pour voir d'où ça vient ?
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Tel une gamine entre ses parents qui étaient entrains de faire une scène, il y avait la petite Max qui voulait attirer l'attention et se faire récompenser à sa manière pour sa participation dans la négociation, qui n'en était pas une par ailleurs, du duo.

Elle était vraiment bizarre dès fois car nul doute qu'elle lui aurait embrasser son crane polie s'il avait dit oui... Semblerait que son "sois interne" était toujours là prêt à ressortir.

Joseph se fit donc discret, discret pendant que le jedi "négocia" avec le sans téton pour des informations tout ce qu'il y avait de plus hasardeuse sur un possible rendez-vous avec la personne recherché. Nul doute que si la personne était aussi paranoïaque qu'on lui avait dit et qu'il avait jusqu'à ce jour survécu en travaillant dans ce métier qu'il y avait plus qu'une simple adresse...
Adresse que le duo ne sembla pas vouloir partager avec le mandalorien...

Il comprenait la raison, ce n'était pas parce qu'il faisait partie du voyage qu'il était obligatoire de partager toutes les informations, mais cela allait alors dans les deux sens.

Dans une file gungan ils commencèrent à marcher dans la jungle pour aller en direction d'une carrière qui était le lieu de rendez-vous. Tandis qu'il suivait le duo en se frayant un chemin avec sa vibro lame, Joseph se demandait bien sur quoi il allait tomber...

Après tout, il n'avait que la parole d'une personne douteuse qui se disait être un intermédiaire. L'excuse parfaite pour envoyer des bleus dans une gueule ou un guet-apens bien pensé pour les piller de leur possession. Pas que le duo semblait avoir quoi que se soit de chers sur eux...

Une pause impromptue plus tard avec une explication digne d'un professeur de biologie et voilà qu'ils marchaient dans le territoire d'un wampa dont la carrière pouvait potentiellement servie de nid. Après tout, c'était une grotte qui pouvait servir à se protéger des intempéries et de l'humidité ambiante si elle était assez profonde. 

Nul doute que ça devait être une chose très recherché par la faune locale...
Peut-être qu'ils les avaient envoyés se faire bouffer...
Dommage pour eux le groupe allait se retrouver être un os trop gros à avaler...

En tout cas, la marche était assez silencieuse. Le guide était occupé à observer les alentours est de possible trace animale. Il semblait d'ailleurs bien expérimenté en la matière, faisant rappeler au chasseur de prime un trandoshan trappeur avec lequel il avait travaillé sur une prime.
Semblerait que lui aussi était aussi expérimenté en la matière, une bonne chose que leur ordre de magicien n'avait pas envoyé un incompétent.

Joseph espérait maintenant qu'il savait aussi bien utilisé son épée laser qu'il savait reconnaitre des bouses à l'odeur.

Quand à Max, nul doute qu'elle passait un sale moment. Entre les injures et grognements de sa part ainsi que la dégradation de son état et ses vêtements au furs et à mesure de la marche. Joseph avait perdu le compte du nombre de fois où elle avait tenté d'écraser les moustiques qui l'assaillaient, tandis que ses vêtements immaculés au départ étaient maintenant salis et humide, lui collant au corps.

Joseph quand à lui s'en tirait beaucoup mieux. Certes sont armures étaient devenus tout aussi sales que les vêtements de la mercenaires, mais le bon coté était qu'il était au sec et ne suait pas comme un gamorréen en plein exercice physique. Tout cela grâce à ce qu'il portait sur lui et le système qui transformait le miracle en une réalité bien concrète. Cela étant dit, il était comme Max, dans un monde totalement inconnue et entièrement sur ses gardes aux moindres bruits ou mouvements anormales.

En effet, il avait beau être un chasseur de prime, il n'y connaissait rien dans la flore ou la faune local. Lui demander de découvrir l'origine d'une bouse ou d'une trace de patte dans la boue ne servait à rien car il n'avait aucune expérience en la matière.

De plus tout ce qu'il se trimballait sur lui ne servait qu'a un affrontement et au combat, et non pas à une possible reconnaissance à longue portée. Enfin ses macro jumelles oui, mais il fallait pour cela avoir une ligne de vue dégagé... Et celle-ci l'était généralement sur quelques mètres dans une jungle aussi touffue.


" Je n'ai pas de drone à envoyé et sinon il me faudrait une ligne de vue dégagé. " *Joseph tapota néanmoins sur son panneau de commande incrusté dans sa brassière pour essayer quelque chose.* " Je ne capte rien sur mes senseurs... Attendez..." *Il continua à tapoter quand un bip résonna et deux points apparurent sur son panneau.* " J'ai deux échos... séparés qui s'éloignent l'un de l'autre. " *L'un des points rouges disparurent tandis que l'autre semblait s'approcher avec le tempo du bip sonore qui s'accéléraient au fur et à mesure.* " Le second se dirige vers nous... " 
Karm Torr
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Ah, enfin, se réjouit Karm, avec de croiser le regard de ses deux camarades d’infortune. Euh, je veux dire : oh non, probablement un terrible danger qui nous assaille.

En attendant, le Jedi avait décroché l’un des trois sabres laser de sa ceinture et, les yeux fermés, il laissait ses sens s’étendre tout autour de lui. La nature était complexe, enchevêtrée, pleine de vie désormais silencieuse et effrayée, dont les échos se répondaient les uns aux autres. Tout cela avait la texture de la jungle d’Ondéron, quand un grand prédateur se mettait en chasse.

Orobird. Les deux trucs qui s’éloignent, ce sont des orobirds. Des genres de gros piafs inoffensifs, si vous préférez. Même s’ils se séparent, c’est pour maximiser leur chance de survie parce qu’ils sont poursuivis par un prédateur.

C’était se montrer bien généreux avec les volatiles. Une hypothèse tout aussi probable consistait à supposer que l’un des deux, particulièrement stupide, était en train de se jeter droit dans la tanière d’un autre prédateur, tandis que le second parvenait à s’éloigner, par le pur effet de sa chance.

Quelques secondes plus tard, l’explorateur perçut autre chose.

OK, ça, c’est pas un oiseau.

(Y a du progrès.)

Hmm, p’têtre qu’on est pas tant sur le territoire d’un wompa que d’un truc qui mange les wompas…

(Enfin, tout est relatif.)

L’oiseau, prévint le Jedi, un instant avant qu’une sorte de grosse dinde bariolée surgisse des fourrés épineux en poussant des cris de cantatrice qu’on assassine, pour foncer à toute vitesse…

… droit dans un arbre et s’assommer. Contre le tronc. L’animal tomba lourdement au sol dans un froissement de plumes.

L’autre truc arrive, planquez vous sur les côtés pour le prendre à revers au cas où, j’vais essayer de voir si j’peux calmer ça.

La prévision de l’Ark-Ni avait quelque chose de curieux, parce qu’à part l’orobird, rien, dans la jungle, ne faisait de bruit depuis un bon moment. Pourtant, il sentait l’autre animal s’approcher. Un esprit de prédateur, rapide et rusé. C’était tout ce qu’il pouvait dire, faute d’en avoir croisé par le passé.

Malgré tout, il tentait de mêler ses pensées aux siennes, d’épouser les impressions de cette créature sauvage, si différente de lui-même, pour l’apaiser et le guider vers un autre territoire. La jungle, après tout, était pleine d’autres proies. De juteux volatiles n’attendaient qu’à se faire dévorer.

Il y eut un frisson dans les fourrés.

Et puis un skar’kla massif surgit d’entre les troncs, arrachant à moitié un jeune arbre qui tentait probablement tant bien que mal depuis des années de se faire une place au soleil.

Le prédateur marqua un temps d’arrêt face au Jedi, moitié à cause de l’influence qui s’exerçait sur son esprit, moitié parce que Karm constituait une découverte incongrue dans le paysage ordinaire de sa jungle. Et puis ses muscles se bandèrent à nouveau. La respiration soufflait par ses narines. Et l’explorateur prévint :

Bon OK il est pas calmé du tout.

Et pour cause : l’orobird assommé à quelques pas de là faisait une proie trop belle pour être ignorée.

Une seconde.

Un mal pour un bien : le Maître tendit la main vers l’oiseau évanoui et le corps de celui-ci entra lentement en lévitation, avant d’être guidé, petit à petit, du côté du skar’kla que ce spectacle laissa un instant interdit. Karm abandonna son offrande à mi-chemin. L’animal le fixa, intensément, avant de considérer l’oiseau. C’était un calcul, un calcul primitif sans doute, mais un calcul tout de même, des risques et des opportunités.

Puis soudain, à une vitesse fulgurante, il se jeta sur sa proie originelle, enfonçant ses crocs puissants dans la chair de l’orobird, qui se réveilla brusquement en poussant des piaillements à fendre le coeur. Mais c’était trop tard : rapide comme l’éclair, son bourreau l’emportait déjà dans les profondeurs de la jungle, vers les marais dont il était probablement sorti, pour le dévorer.

Karm attendit encore quelques instants, avant de raccrocher son sabre et de hocher la tête. Pas de remords, pour lui : il n’avait fait que rétablir l’ordre naturel d’une chasse que leur présence avait interrompu.

Les autres animaux ont pas l’air motivé pour ressortir, possible que notre pote était pas tout seul. Restons sur nos gardes. J’sais pas bien ce que c’était, mais c’est discret et rapide, et je doute que Phorrd ait choisi de nous faire passer par un terrain de prédation parce que c’était la seule option. Quelque chose me dit qu’il serait bien content qu’on tombe nez à crocs avec les affamés du coin, pour récupérer plus tard notre dépouille.

En somme, le rendez-vous ressemblait de plus en plus à un traquenard.
Maxence Darkan
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Maxence pouffa de rire en voyant la dinde s'éclater contre un arbre, mais elle resta cachée derrière le sien, penchant la tête sur le côté pour observer Karm jouer les hommes de la nature. Elle le pensait capable de parler aux animaux et les faire réagir ou changer d'avis selon son bon vouloir, mais visiblement, certains prédateurs ne pouvait pas être retenu aussi simplement. Pendant qu'il changeait de plan, offrant la dinde au skar'kla, la blondinette retira la sécurité de son arme, prête à la brandir et tirer tout ce qu'elle avait sur la bête. Elle admira l'animal dévorer la dinde avec un sourire fasciné, voir la dure loi de la jungle de ses propres yeux, c'était fascinant. Son côté psychopathe devait aussi jouer.

-Wow, Karm, quel optimisme. J'pense que tu vois l'mal partout, les gens n'ont pas tous envie d'nous tuer. Elle se remit à marcher, puis, après un moment de réflexion, elle reprit. Bon, d'accord, la plupart des gens qu'on croise ont envie d'nous tuer, mais ça veut pas dire que ça peut pas changer.

Et sur ces paroles pleines d'espoir, la mercenaire continua comme s'il ne s'était rien passé. Dans la vaste jungle, les jurons s'écoulaient sous forme de grommellements, comme à son habitude, priant pour qu'ils arrivent vite dans cette fameuse carrière. Finalement, à travers quelques larges feuilles, une dizaine de mètres devant, les rayons de l'étoile de Rishi glissaient pour offrir un soupire de soulagement à une Maxence poisseuse et sale.

En sortant de la végétation, ils venaient d'arriver à destination, la carrière rocheuse. La lisière de la jungle était clairement définie, coupé net par le sol rocheux. Maxence échangea un regard avec ses deux partenaires. Karm avait raison sur un point, Aryson n'avait pas l'intention de leur offrir un très bon accueil. Il s'agissait d'une carrière de pierre à même le flanc d'une colline au beau milieu de la jungle. Sur près de quinze à vingt mètres de roche creusée avec une droiture exceptionnelle, offrant un dénivelé terrifiant. Le seul problème restait qu'ils n'étaient pas en haut de la carrière à admirer la vue, mais bien en bas, levant les yeux au ciel pour en voir le bout.

Les lieux n'étaient plus exploités depuis longtemps, il devait s'agir d'un reste de la période durant laquelle la Crique des Pillards s'était formée. Toutes ses infrastructures et ce tarmac ne s'étaient pas construits par la force de la pensée après tout. Après une petite pause admirative, ils se remirent à marcher d'un pas lent, mais sur le manche d'un blaster, regard aiguisé, c'était dur à dire. Elle ne connaissait pas trop les limites des pouvoirs de Karm, il avait sûrement ce sixième sens que la mercenaire avait déjà vu chez certains des sensitifs rencontrer durant ses aventures, mais jusqu'où pouvait-il aller ? Pour le moment, elle se fiait uniquement à son propre sixième sens, l'instinct, elle en avait un bon, soit dit en passant.

-J'crois qu'le but de Phorrd était pas forcément d'nous faire tuer, plutôt d's'assurer qu'on termine dans l'creux d'la carrière. Il a la hauteur.

Pour l'amour du ciel... Donc, le trio s'approchait d'un des nombreux accès aux niveaux supérieurs de la carrière. En effet, creusée sur plusieurs niveaux, les anciens ouvriers avaient façonné à même la roche des rampes pour donner un accès aux véhicules qui passaient autrefois.

La mercenaire s'arrêta net en pointa le canon d'un blaster vers sa gauche, le second à droite. Juste au-dessus, des bruits d'armes chargées vers de gronder comme un avertissement. Quatre hommes débarquèrent. Prédis par l'oreille de Maxence, deux à droite, deux à gauche. Petit silence embarrasé, puis, un sifflement, une mélodie calme et agréable, il y avait des chances pour que cette entrée fut travaillée en coulisse. Et qui venait soudainement d'apparaître du haut de son perchoir, chapeau sur la tête et fouet à la ceinture, Bobby Fish... Aryson Phorrd.

-Une jeune femme blonde, un homme en armure et... un Jedi. Tu ne ressembles pas à un Jedi.

-Ah parce que les Jedis ressemblent à quelque chose en particulier d'habitude ?

-Les vêtements ?

-Ouais bah... bah ouais, il a raison.

-C'est une bien étrange équipe que voici. J'avais vraiment du mal à croire Tony sur parole quand il m'en a informé et... pour le peu, je suis déçu. Je m'attendais à quelque chose de plus impressionnant. Il haussa les épaules. Les objets les plus rares ne sont pas forcément les plus reluisants. Rentrons dans le vif du sujet voulez-vous. C'est pour affaire ? Fit-il en souriant. Ou pour autre chose.

Termina-t-il en pointant ses hommes de chaque côté.

-Pour affaire. Pourquoi avait-elle répondu ? Elle était à chier pour parler affaire... mais elle avait peur de donner cette tâche à Karm. On cherche un artefact Jedi... et un artefact Mandalotruc.

-Qu'est-ce qui vous fait croire que j'ai ce genre d'objets en ma possession ?

-La p'tite affichette à l'entrée du magasin.
Karm Torr
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Ben génial, maugréa Karm, quand Arysson Phorrd fit son apparition tout en haut de la falaise, encore un coup à choper un torticolis.
Qu’est-ce que vous dites, lança le pilleur ?
J’ai dit : attention à eschericchia coli.
Désolé, je ne vous entends pas. Vous pouvez parler plus fort ?
J’ai pas les cordes vocales pour.
Quoi ?
J’ai dit : j’ai pas les cordes vocales pour.
Vous mettez des hordes de chacals au four ?
Hein ?
Quoi ?
Il dit, hurla l’un des hommes de mains en mettant les siennes, de mains, en porte-voix, qu’il a pas l’ordre fractal de la Tour.
Mais ça veut rien dire !
Quoi ? Mais n’importe quoi !
Probablement un truc isomérique de Jedi.
Ésotérique, souffla un autre.
Qu’est-ce qui est isothermique ?
Non mais vous voulez pas descendre ?
Ben non, je suis pas misandre.
Sérieux, les mecs, on va jamais s’en sortir.


Quinze minutes plus tard, après s’être longuement disputé pour savoir comment, exactement, on était censés s’y prendre pour connecter des comlinks en appel de groupe, la conversation pouvait reprendre par la miraculeuse intercession de la technologie, Phorrd toujours sur son promontoire, le trio toujours en bas, les loubards toujours confus.


Et donc, je disais, reprit enfin Arysson, qu’est-ce qui vous fait croire que j’ai ces objets en ma possession ?
Ben, si vous les avez pas, c’est pas grave, hein, nous on se casse. On est venus pour commercer, mais bon, si vous avez rien à vendre…
Et qui me dit que vous n’allez pas essayer de vous en emparer par la force ?
J’ai la tronche d’un mec capable de faire quoi que ce soit par la force, sérieux ?


Les mauvaises longues diront que Karm n’a pas la tronche d’un mec tout court, mais passons.


L’habit ne fait pas le moine, répliqua Phorrd, un proverbe on ne peut plus adapté dans votre cas.
V’z’êtes à cinq contre trois en terrain connu, ça devrait plutôt aller, non, niveau sécurité ?
Parce que vous n’êtes pas armés, peut-être, hmm… ?
Non, répliqua le Jedi, on est venus avec une gourde et un sandwich.
Ah bon, fit l’un des costauds ?
Mais bien sûr qu’ils sont armés, menfin…
Bon, vous avez des trucs à vendre ou pas ? C’est qu’on a une vie professionnelle, nous, on va pas rester là toute la journée.
Ce qui est certain, observa Phorrd, c’est que vous, vous avez des choses que je pourrais vendre.


Karm avait beau ne pas être un fin négociateur, même lui flairait le piège. Affirmer qu’ils se défendraient contre toute tentative d’être détroussés, c’était confirmé qu’ils étaient bien des dangers potentiels. Mais d’un autre côté, ils n’allaient certainement pas jouer les pauvres malheureux sans défense, et de toute façon, Joseph dans le rôle de l’orpheline en détresse, ça souffrait d’un petit manque de crédibilité.


Bon, les mecs, décidez-vous, on se met sur la face ou on examine la marchandise, mais là ça commence à devenir pesant.
Du calme, du calme, mon cher ami. Montrez-moi que vous avez de l’argent.


Étrangement, Karm ne se sentait pas prodigieusement motivé pour.


Pour me prouver que vous avez bien l’intention de faire des achats, expliqua patiemment Phorrd, et que vous n’êtes pas venus là pour dépouiller purement et simplement un honnête entrepreneur de l’antique.


L’explorateur jeta un coup d’oeil à Maxence, avant de tirer à moitié quelques plaques de crédits de la poche intérieure de son blouson. L’un des loubards se pencha pour vérifier que tout cela avait bien l’air authentique, avant de lever le pouce à l’attention de son employeur.


Excellent.
Bon, par contre, moi, c’est l’artefact jedi qui m’intéresse, j’vais vouloir vérifier l’authenticité, je suis là pas là pour acheter le premier caillou venu.
Vous voulez examiner la marchandise.
Ça me paraît plutôt normal.


Mais cela posait un problème délicat : Phorrd avait une bonne idée de son stock, mais il restait difficile de prévoir tout ce qu’un Jedi pouvait faire de ces objets enfin encore assez mystérieux. Et puis il restait la partie chauve et lourdement armée de cette délicate équation.


Chaque chose en son temps, finit-il par temporiser. Vous, l’ami.


D’un geste du menton plus ou moins difficile à distinguer depuis leur position, il désigna le mercenaire en armures.


Vous recherchez du mandalorien, hein ? Vous savez, c’est rare, le mandalorien. Plus rare encore que les artefacts jedi. Et par conséquent cher. J’ai des frais à couvrir, moi, vous comprenez. Vous avez vraiment les moyens de vous offrir quelque chose dans le genre ?


Et pendant que tout ce petit monde conversait, les deux hommes de mains qui s’étaient sagement abstenus de prendre la parole ne cessaient d’échanger des regards entendus, en caressant la crosse de leur carabine blaster.
Joseph Vankrayn
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De derrière le duo qui "négociait" avec l'homme chapeau depuis le début une voie s'éleva, tandis qu'un homme en armure complète et les mains vides s'avança en sortant des rangs.

Il avait garder le silence durant tout ce temps, car il n'était pas le plus fin négociateur de ce coté de la galaxie, voire du reste. Il s'était dit que des trois le jedi seraient le mieux pour cela, connaissant Max et son franc parler légendaire... Mais durant la discussion qui s'en suivit et dont il était un témoin silencieux, il c'était vu regretter son choix et perdre petit à petit sa patience.

Le pire dans tout cela, était qu'il ne savait pas si c'était ou non volontaire de la part du jeune jedi de créer une confusion aussi profonde qu'inutile dans la discussion.

Joseph en était à se demander s'il n'était pas l'un de ses experts qui ne connaissaient que leur domaine d'expertise tout en étant un gungan quand cela concernait les relations dites "normales" entre personne civilisé... Un peut comme See mais d'une autre manière.

Alors quand le gigolo avec ses hommes de mains commença a parler à Joseph avec son ton aussi insultant que satisfaisant au point d'égaler un noble impérial... Autant dire que se fut de trop pour notre mandalorien. 

Surtout quand il parla des objets recherchés par Joseph et qu'il sous entendait de manière assez grossière qu'il ne pouvait pas se les acheter.

Sans articuler un seul mot ou une simple réponse, le chasseur de prime tendit brusquement son bras gauche vers Phorrd tandis qu'un filin-grappin s'éjecta de sa brassière pour aller s'enrouler autour des pieds de l'homme avant qu'il ne tire d'un coup sec tout en enclenchant le moteur interne tirant le câble vers lui.

Il allait s'en dire que si tout le monde fut sous la surprise de sa réaction, elle ne dura qu'un temps et tandis que leur chef ne se limitait plus sur les insultes et autres paroles profanatoires tandis qu'il essayait de se libérer des liens d'une main et tenant son chapeau de l'autre pour ne pas le perdre... Le quatro qu'était ses hommes de mains c'étaient eux mis en tête que la meilleur chose à faire était de braquer le trio et de proférer des menaces.

Et tandis que tout autour de lui, un certain chaos régnait, celui qui en était la cause et l'épicentre restait quand à lui silencieux. Tirant la corde, un mouvement après l'autre, tel une machine qui était entrains de ferrer un gros poisson et dont il n'arrêta ses mouvements que quand celui-ci n'était plus qu'à quelques mètres de lui.


" Le mandalorien est rare, mais plus que ça il est très dangereux. " *Il envoya ses mains vers sa ceinture, tiquant à nouveau les gros bras du contrebandier, avant de prendre un datapad et de le lancer sur l'homme toujours avachie.* " Et heureusement pour toi nous autre mando somme un peuple civilisé qui prône la paix... "

N'étant plus trainé par terre comme un pauvre sac de grain, il put facilement délié ses jambes et se relever aussitôt en reculant de quelques pas en tenant contre son torse maintenant salie le datapad que venait de lui envoyer Joseph.

" Les mandaloriens ? Prôneur de paix... Ben voyons ! "
" Pourquoi ? Tu voudrais te battre contre moi... " *Dit-il en rangeant le filin tout en tapotant ses armes qui recouvrait littéralement tout son corps.*
" Euuu... Non. "
" Tu vois ?! " *Dit-il en tendant les bras comme une constatation.* " Et la seul chose qui me retient de prodiguer la paix à toi et t'es hommes c'est le fait que vous n'avez encore rien fait... Pour l'instant. "

Il pouvait voir le visage de l'homme rougir et tousser contre sa main comme pour cacher quelques choses.

" Tu auras ma signature pour le transfert après que j'aurais vérifier l'authenticité... Si tu as un tel objet en stock. "
 

Sans se soucier de sa réponse ou de sa réaction, il retourna derrière le trio là où il était depuis son arrivé. Reprenant son rôle silencieusement et attendant de voir ce qui allait arrivé.
Maxence Darkan
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En y pensant un peu plus profondément, un métier n'existe que parce qu'il a de l'intérêt d'exister, de résoudre un problème, de faciliter quelque chose, etc. Donc, si les médecins existent, c'est uniquement parce que les gens tombent malades. Un médecin espérera toujours que quelqu'un tombe malade dans la galaxie, un policier espérera toujours qu'un criminel existe, un mécanicien, lui, espérera qu'un landspeeder tombe en panne... ce qui fait que les seules personnes qui espèrent vraiment que votre vie se passe bien, ce sont les voleurs. … On en était où ? Ah oui, Joseph qui prend son rôle d'encasqué un peu trop à cœur.

Maxence avait jeté des regards affolés en direction des hommes de main, lui hurler d'arrêter sous peine de se faire descendre. Elle avait ses mains sur ses blasters, prête à dégainer en une miliseconde si nécessaire, mais Phorrd n'avait pas l'air plus affolé que ça.

Pourquoi avait-il fait ça ? Même Maxence savait que c'était une idée de merde, on ne menace pas un homme accompagné de ses subordonnées en surnombre en plus de ne pas avoir l'avantage du terrain. Il y eut un échange de regard intense, un œil passant sur le coin pour vérifier la position de ses hommes, retour sur le Mandalorien, considération discrète du Jedi qu'il était facile de sous-estimer aux premiers abords. La mercenaire le voyait venir gros comme une maison, ils allaient se faire tirer dessus sans sommation d'ici une poignée de seconde si personne ne faisait en sorte de calmer la tension. Ce n'était pas le fait que Phorrd ait peur de se battre contre Joseph, plus qu'il n'en avait pas besoin, ses hommes étaient là pour ça.

Maxence sentait qu'ils pouvaient gagner un tel combat, rien de bien impressionnant, le problème restait qu'en faisant ça, c'était au-revoir petits artefacts, bonjour rentrer bredouille avec du sang sur les mains. La mercenaire gloussa dans son coin.

-Tu t'surestimes un peu.

Elle dégaina son arme pour la pointer vers Joseph. Son œil aligné au canon du Westar, le canon du Westar aligné avec la tête de Joseph. Aryson haussa les sourcils en levant son index, faisant signe à ses compagnons d'être patient. Si le but était d'éviter de se faire canarder, pour l'instant, c'était un succès. Depuis quand le nombre d'armes possédait définissait la capacité à se battre avec ? S'il passait plus de temps à pratiquer, plutôt que se vanter, il aurait déjà pu les descendre. Elle soupira.

-Tu m'connais l'encasqué, j'ai la gâchette facile, évite les bêtises. Elle le fixait et faisait attention à toutes tentatives inconsidérées de la part de son partenaire. Franchement, les mecs, vous êtes tous pareil, quand on touche à votre ego, vos couilles remonte à la place du cerveau et vous faites n'importe quoi.

-Je peux savoir ce qu'il se passe ?

-J'évite un bain d'sang, y' a pas d'quoi. Puis elle reprit à l'attention de Joseph. On a compris, t'es un Mando, c'est cool, mais j'ai un artefact à récupérer pour le beau gosse en ma compagnie, et j'ai sûrement pas envie qu'tu foutes tout en l'air parce que tu sais pas gérer tes hormones.

Les deux silencieux s'échangèrent un petit hochement de tête alors que tous les regards étaient tournés vers la mercenaire. Elle était prête à tirer sur Joseph, mais elle préférait ne pas le faire, le but restait que tout le monde s'en sorte sans enterrement.

-Alors voilà s'qu'on va faire m'sieur Phorrd, l'argenté à de l'argent et j'en ai aussi, on veut juste s'assurer que les artefacts sont des vrais, rien de plus. Et, bien évidemment, mon ami ici présent s'excuse d'avoir agit par impulsion comme un Bantha en rûte. Vous en dites quoi ?

Maxence qui faisait la morale, le monde marchait sur la tête, ou sur le casque, pour certains.

-Hmm... il caressa son menton mal rasé, j'ai du mal à refuser l'idée de faire affaire avec un Mandalorien, aussi rude soit-il. Vous savez, je pouvais vous assurer l'authenticité de mes produit sans en arriver à...

Les deux hommes qui avaient pris la parole pour traduire ce que capitaine chuchoteur avait dit venait de se prendre chacun une balle et Phorrd n'y manqua pas. Touché à l'épaule, il s'effondra. Les deux hommes de mains silencieux venaient d'ouvrir le feu sur le trio. Maxence dégaina rapidement son deuxième blaster et commença à riposter. Plus des tirs de sommation qu'autre chose, elle se précipita derrière une grosse roche, vestige de la carrière, pour prendre couverture.

L'avarice était souvent un poison qui troublait le danger. La question pour Maxence était de savoir si l'encasqué en profiterait pour se venger face à ce qu'il devait considérer comme une humiliation de la part de la jeune femme. Alors elle tirait sur les hommes perchés, tout en faisant attention à ses arrières.
Karm Torr
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Mais… Mais où est-ce qu’il a appris à négocier ?

En quelques secondes, la situation s’était singulièrement compliquée et pour une fois, Karm était persuadé que ce n’était pas sa faute. À 99% sûr de sûr. Fort heureusement, Phorrd était d’un naturel conciliant et, avec une pointe de cynisme, le Jedi se dit que c’était probablement bon signe sur la qualité de la marchandise. Dans l’Espace Hutt, on ne laissait pas flétrir sa réputation de gros dur sans avoir en ligne de mire un sacré petit pactole.

Ouais, Maxence est une diplomate hors pair, se retrouvait-il donc à dire quelques minutes plus tard, comme quoi une carrière de Jedi, ça mène bien aux situations les plus probables. Du tact et de la délicatesse, on fait pas mieux pour désamorcer les situa…

Ce panégyrique qui venait du fond du cœur fut interrompu par des tirs de blaster qu’on voulait aussi lui envoyer au fond du coeur. Le Jedi sentit une violente brûlure à son flanc. Pas le temps de s’appesantir. Fidèle à ses habitudes, il se rua droit vers l’un des types qui essayaient d’abréger son existence, avant de se jeter au sol pour le tacler.

L’homme bascula face contre terre. Aryson Phorrd, remis de ses émotions, et trop habitué aux scènes du genre pour rester frappé de stupeur, était d’ores et déjà en train de se faire la malle. L’autre traître visait le rocher de Maxence, et si possible Maxence derrière le rocher. Karm décrocha de sa ceinture un shoto qui fendit bientôt l’air dans un vrombissement d’émeraude, guidé par la Force, pour s’enfoncer dans la main du tireur.

Cri de douleur. Le loubard lâchait son arme, la paume carbonisée. Le sabre revint en pirouettant dans la main de son propriétaire. Le premier type, celui que l’explorateur avait fait tomber, était cependant en train de dire :

Ramenez-vous. Ramenez-vous, bordel.
Max, j’crois qu’ils ont des renforts, lança le Jedi.

Il y avait du remue-ménage dans les fourrés au-dessus d’eux, à une dizaine de mètres, là-haut sur le plateau de la carrière.

Vous allez…
Chut, je stratégise, coupa Karm en posant sa main sur le front de l’homme, qui ne mit pas longtemps à se sentir pris de violentes nausées.

Quand sa victime fut occupée à vomir les tacos les plus infâmes de toute la Galaxie, Karm l’abandonna pour rejoindre Maxence derrière son rocher et souffler :

J’trouve que ça se passe plutôt bien, pas vrai ? Allez, viens, on piste Phorrd.

Mieux valait ça qu’autre chose : le pseudo-archéologue s’était enfoncé dans la jungle et eux, ils n’allaient pas rester à découvert. On pouvait raisonnablement parier que, d’une part, il était le mieux placé pour savoir par quel chemin s’enfuir et, d’autre part, il allait droit à sa marchandise avant de parti en vacances prolongées.

Karm tira donc son amie par la manche, avant de s’élancer à la suite d’Arysson, bientôt suivi par des tirs de blaster. Depuis le plateau, six hommes, de toute évidence des complices de deux malfrats qui avaient trahi leur employeur, canardaient au petit bonheur la chance ceux d’en bas.

Mais descendez, beuglait de toute sa force le bandit qui tendait sa main transpercée par le shoto. Vous voyez bien qu’ils sont en train de se casser !

En quelques secondes, Maxence et Karm étaient à nouveau dans la jungle. La trace de Phorrd n’était pas difficile à suivre, en tout cas pas pour un explorateur chevronné : le trafiquant n’avait pas eu le loisir de couvrir soigneusement ses traces et il avait percé la végétation, aussi vite que possible, en laissant sur son chemin une multitude de petites branches brisées.

N’empêche, souffla Karm en passant par-dessus une vieille souche qui leur barrait le chemin, ton pote Mando, là. T’as vraiment des fréquentations douteuses.

Mais le Jedi s’arrêta brusquement.
Haussa un sourcil.
Derrière eux, il y eut un bruit d’explosion.

Plus de traces, murmura-t-il.
C’est moi que vous cherchez, fit une voix au-dessus d’eux ?

Quand ils levèrent le nez, ils purent apercevoir Arysson Phorrd, perché sur une branche, qui les tenait en joue avec un pistolet blaster.

C’est votre jour de chance, déclara-t-il avec le sourire tranquille des hommes d’action qui n’en sont pas à leur première course-poursuite dans des jungles hostiles, j’ai deux places d’associés qui viennent de se libérer.
Dites donc, vous êtes tout soudain plein de confiance, vous…
Étrangement, j’ai du mal à croire qu’un Jedi organiserait une embuscade et ordonnerait à des malfrats de tirer de sang-froid. Vous avez certes de drôles de fréquentations…
Ah non, ça, c’est elle…, se défendit Karm en désignant Maxence.

Nouvelle explosion.

Leurs poursuivants n’étaient pas, mais quelle surprise, des gens fort subtils.

… mais enfin. Votre artefact contre un peu d’aide pour quitter cette planète avec ma marchandise, le temps que les choses se tassent.
Et le Mandalorien ?
Il n’est pas mort, le Mandalorien, demanda Phorrd d’un ton plein d’espoir ?
Ben non. ‘Fin, je sais pas. Je pense pas…
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Oui... Il était vrai que de tout point de vue possible, surtout à première vue, le fait de ligoter avec un grappin les jambes d'un possible revendeur d'artefact rare et de le tirer vers sois alors que celui-ci avait une escorte de quatre porte-blasters armés et qui vous braquait au même moment était... Des plus spéciales.

Surtout si cela était juste pour juste répondre à une simple question budgétaire sur l'achat du possible article qu'il aurait hypothétiquement caché quelques parts non loin... Et cela, seulement et seulement si tout ça n'était pas un traquenard ou une arnaque ou tout aussi bien entièrement légitime et réel.

Une première possibilité, serait que son action amène à un conflit armé avec les gardes du chapeauté. Au vu de la situation et malgré le fait qu'ils avaient l'avantage du terrain, le chasseur de prime avait jugé qu'après un âpre, intense mais court combat le trio se relèverait gagnant. La neutralisation des quatre porte-blasters et la capture du pilleur de tombe ne laisserait la place à une dernière chose... L'interrogation approfondit de sa personne pour savoir où et quoi était caché les possibles trouvailles de l'homme. 
Après tout, le jedi pourrait utilisé son genre de contrôle mental sur lui pour lui faire extirper toutes les informations qu'ils cherchaient... Sauf si une règle ou la conscience mentale de celui-ci le lui interdisait.

La seconde possibilité était que le coup de force orchestré serve à réduire au minimum tout ce semblant de politesse niaiseuse et fausse pour réduire la discussion au maximum possible pour passer directement à la suite qui était ce que cherchait Joseph le plus possible.
Après tout, dans ce genre d'échange rapidité et simplicité était les deux mots d'ordres principaux si l'on ne voulait pas que quelque chose fasse foiré tout ceci. Ce qui rendrait la chose d'autant plus complexe qu'elle ne l'était déjà.

En effet pourquoi tourner en rond quand on pouvait résumer le rendez-vous en deux questions... Est ce que le partie avait l'objet voulu ? Est ce que l'autre partie avait l'argent ? Si les deux réponses étaient oui, alors finissons la transaction. Si l'un des deux étaient non ? Alors fin de la transaction et ensuite... Ont pouvaient se tirer dessus en fonction de certaines choses relative à l'échange et aux personnes concernés dans celle-ci.

La troisième possibilité était que l'action en elle-même n'ai rien apporté de plus et n'ai servit à rien... Et alors là ça n'aura servit qu'a satisfaire Joseph.


Ici... Son action semblait avoir énervé Max... Ce qui était nouveau... et entrainé une suite de réaction qui amena à un conflit avec deux membres de la garde de Phoord qui semblèrent retourner leur veste contre leur patron. Comme quoi cela n'avait pas était aussi inutile que ça...

 Il c'était tellement fait tirer dessus ou avait été dans tellement d'échange de feux que dès les premiers tirs et les premières lueurs de blaster, il s'était jeté derrière un roché pour se mettre à couvert instinctivement. Et grand bien le fasse car celui-ci se prit quelques tirs pour lui...

Arme dégainé, dos à un couvert solide tout était bon pour qu'il puisse riposter à ses assaillants surprise. Quoi ? Se venger de Max ? Pourquoi ferait-il çà ? Oui bon elle l'avait bien menacé en le pointant avec une arme et elle n'aurait certainement pas hésité à lui tirer dessus si elle le devait pour arriver à bon port... Traduction : "Faire en sorte que son boy-friend jedi réussisse sa mission"

Mais bon... Il ne lui en voulait pas trop, en tout cas pas assez pour lui tirer dans le dos et terminé en conflit armé avec elle pour une simple menace. Si elle avait tiré cela aurait été une tout autre histoire, mais elle ne l'avait pas fait... Bon point pour elle.

Donc... Où en étions-nous ? Ha oui... Le conflit armé...
Et bien disons qu'il n'avait pas trop eu le temps de choisir entre poursuivre le fouineur fouettard qui s'enfuiait dans la jungle ou s'occuper des deux assaillants que le jedi choisis pour lui... En faisant les deux.

Tout d'abord, Joseph put le voir s'occuper et neutraliser les deux hommes d'une manière tout aussi efficace que non-mortelle... Encore un truc de jedi. Quoi de mieux que de rendre son assaillant incapable de se battre en le rendant malade au point d'en vomir ses tripes ou de l'empêcher d'utiliser ses mains en les lui coupant... Et tout cela en leur laissant la vie sauve.

Comme quoi, même un jedi qui ne faisait pas ta taille, nit ton poid avec une gueule d'adolescent qui pourrait faire partie d'un boys-band de chanteur pop était dangereux...
Rajouter à cela le fait que celui-ci semblait être un expert de la faune et de la flore et de la traque en milieu naturel ?

Un parfait boyscout jedi...

Depuis sa nouvelle couverture, un arbre qui faisait deux fois sa taille, il regarda le duo partir à la poursuite de Phoord tandis que Joseph braqua son arme sur la tête d'un des nouveaux malheureux qui étaient apparus en renfort au duo vomissant et manchot respectivement.

Nul doute que le jedi voyait ça comme un bon geste, mais le fait de ne pas tuer rendait les nouveaux arrivants toujours voire encore plus déterminé dans leur chasse... Vu qu'ils ne risquaient pas de perdre la vie pourquoi pas ne pas tenter la chose ?

Enfin, cela était avant que notre marksman n'abatte l'un des pégus qui descendaient la pente en tirant à tout va, le faisant dégringoler de celle-ci dans un crie qui se termina tout aussi vite qu'il apparut.

Autant dire qu'ils prirent très mal la première véritable perte d'un des leur dont ils répondirent par une averse de tir qui détruisit une partie de la végétation et finit par une grenade que l'un d'entre eux lança dans la direction générale d'où ils pensaient que le tir venait...




Un calme et silence mortelle fit place après l'explosion de la grande et le groupe sortait timidement leur tête de derrière leur couvert pour juger de situation avant que l'un d'entre eux... Certainement le plus courageux ne sorte de derrière sa cachette et brandit le bras vers où étaient partis les fuyards.

" Allez les gars ! On peut les rattra... " *Sifflement brusque... Chairs qui se déchire... Corps qui s'affale.*

La mort venait de frapper une nouvelle fois... Elle était apparut aussi rapidement qu'elle avait disparue... Ce qui rendait sa présence aussi intimidante que mortelle...




Joseph entendit plus qu'il ne vit les tirs et une nouvelle explosion dans son dos tandis qu'il s'enfonça dans la jungle à la poursuite du trio.

Nul doute qu'avec la deuxième perte infligé avait été un gros coup porté au groupe et que celui-ci n'allait pas les poursuivre avec les risques encourues. Nul ne pouvait dire quand la mort allait frapper leur groupe une troisième fois et homme de peux de valeur qu'ils étaient, ils allaient certainement rebroussés chemin après avoir constaté que tout cela ne valait pas mettre leur vie en jeux... Ou pas.

Quoi qu'il en soit, Joseph était quand à lui entrains de se diriger dans un chemin le plus court possible vers la direction que son traqueur indiquait. En effet, n'étant pas un aussi bon expert que le magicien, il faisait appelle à la technologie pour cela...
Heureusement pour lui, le contrebandier n'était pas partie les mains vides et avait gardé sur lui le datapad que Joseph lui avait passé pour le transfert de fond de crédit. Nul doute qu'il l'avait gardé pour pouvoir le craquer par un expert en codage plus tard et gagner ainsi des crédits aussi facilement qu'une sucrerie volé à un gamin... 

Joseph connaissait bien ce qui animé les genres de personnes comme lui... Deux choses, d'abord l'excitation et le plaisir dans la découverte des ses artéfacts ou autres choses surprenantes et incongrues. Ensuite l'appât de l'argent dans la vente de ceux-ci qui permettra ensuite de revenir à la première avec le budget gagné dans la vente. L'un ne va pas sans l'autre, même si le premier était clairement plus important que le deuxième...

Et le traqueur intégré à celui-ci lui permit, même dans une jungle aussi foisonnante que celle-ci de ne pas perdre la piste de sa proie.

Il arriva en plein milieu de ce qui semblait être une nouvelle discussion entre le trio. Sa proie perché sur la branche d'un arbre et braquant le duo plus bas. Il n'était certes pas un expert de la faune et flore, mais il savait se faire discret et observa durant un temps le trio avant de juger qu'il n'allait pas se liguer contre lui et sortie des fourrés.

" Je me suis occupé des suiveurs... "

Il s'adossa ensuite contre un arbre non loin attendant de voir ce qu'il allait advenir.
Maxence Darkan
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-« Pense avec le flingue, tire avec le cerveau », c'est la devise des Mando. Une culture fascinante.

Affirma-t-elle pleine de sûreté en rechargeant ses blasters. Aryson avait mauvaise mine sur son arbre, mais c'était une belle opportunité qui s'offrait là, peut-être même pas besoin de payer quoi que ce soit. C'était sûr que ces fréquentations n'étaient les plus agréable de la galaxie, la blondinette avait simplement le chic pour se lier à des gens bizarres, parce que, évidemment, elle était la plus saine d'esprit de tous. Le deal était bon, la blondinette échangea un regard avec Karm avant de hocher la tête.

Joseph fut de retour, la mauvaise humeur de Maxence aussi. Elle se tourna vers lui en le foudroyant du regard. Pas une once de regret, même pas un petit « désolé Aryson, on fait la paix ? ». Putain, il le voulait son artefact, ou son but était uniquement de faire chier son possible vendeur en plus de foutre en l'air la mission de l'Ordre ?

-« Occupé des suiveurs » ?! Glapit-elle. P't'être qu'on aurait jamais eu d'suiveurs si on avait pu s'concentrer sur les alentours plutôt qu'tes conneries d'encasqué. Putain d'merde, tu menaces pas la personne avec qui t'essaye de négocier trou du cul, tu t'prends pour qui ?

-Je pense pas que ce soit le moment pour ça. Ils avaient l'air nombreux et cette branche n'est vraiment pas confortable, alors, vous m'aidez, oui, ou non ?

-Tu veux rester en vie, on veut la marchandise, la réponse me paraît plutôt évidente. Il pencha la tête en avant. Oui.

-Superbe, laissez-moi une petite seconde. Il sauta de son perchoir, tomba lourdement sur le sol puis pressa sa main contre son épaule douloureuse. Suivez-moi... et surveillez le Mandalorien, je vous prie.

-Attends, ça t'dérange vraiment pas qu'il nous accompagne ?

-Je suppose que si je lui dis d'aller se faire mettre dans une orgie de Bantha, il le prendra mal ?

-Ok, il vient. Elle jeta un œil furtif à l'encasqué. Calme-toi sur le grappin, sinon j't'initie au BDSM avec.

Avec un peu de chance, la proposition lui serait suffisamment alléchante pour qu'il recommence. Maxence avait l'impression d'avoir beaucoup changé depuis la dernière fois en compagnie de Joseph... bon évidemment, la dernière fois, c'était une putain de catastrophe, mais au-delà de ça. C'était comme si elle avait grandi mentalement plus que quiconque en seulement un an de sa vie. Pour la défense des autres, elle avait commencé à quinze ans d'âge mental.

Le quatuor au complet, ils suivaient désormais l'archéologue amateur dans la jungle, il devait avoir un cache, un cabanon, ou même une grotte bien caché pour entreposer ses trouvailles. Ils ne passèrent par le même chemin qu'à l'allée. Heureusement d'ailleurs, sinon Aryson n'aurait pas pu se vanter d'être un des meilleurs refourgeurs de l'espace Djiilo. La blondinette souvent au-dessus de son épaule, Joseph avait peut-être stoppé -un gentil mot pour dire tuer- les principaux ennemis, mais ils avaient l'air nombreux et préparer, rien ne disait qu'il en restait plus.

-C'est encore loin ?

-Nan, pas tant que ça.

-Et tu sais qui voudrait récupérer les objets qu'tu vends ?

-À peu près toute la galaxie, en général. Sinon, précisément, je sais pas trop, les gens des environs qui chercheraient à se faire beaucoup d'argent facilement. Pourquoi je me terre dans la jungle à votre avis ?

Bonne question, suffisamment rhétorique pour que Maxence n'y réponde pas et continue la marche. Ils débarquèrent dans une petite région encombrée de lianes dans laquelle Aryson savaient parfaitement se déplacer sans en couper une. Un peu plus loin dans le creux d'un ruisseau, juste sur la berge, une cabane recouverte de feuillages les attendait à bras ouverts.

-Nous y voilà, attendez-moi à l'entrée, faites attention à ce que personne ne nous ait suivi.

Le collectionneur s'enfonça à l'intérieur. Depuis l'entrée, le trio d'infortunés pouvait l'entendre marmonner devant ses trouvailles, il devait inévitablement faire quelques concessions sur les objets à prendre et ne pas prendre. Plusieurs longues minutes et d'intempestifs râlement plus tard, il était de retour avec un gros sac dans le dos et des valises. Il tendit un des bagages à Maxence, un autre à Karm.

-Tenez-moi ça et suivez-moi. Il faut retourner à la Crique, à mon vaisseau.
Karm Torr
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C’est coquet, chez vous, observa Karm du ton le plus sérieux du monde.

Arysson le fixa un moment.

Vous vous foutez de moi ?
Impossible : je suis un Jedi. Je suis religieusement obligé de pas avoir de sens de l’humour.

Le contrebandier n’en eut l’air que plus mafieux, mais il acheva de faire ses valises et Karm se retrouva avec une dans la main, c’est-à-dire dans les bras.

Hmpf.
Oui, c’est un peu lourd.
Vous revendez des cadavres de Hutts ou quoi, ma parole…
Allons, allons, vous avez sans doute une super-force ou quelque chose comme ça, non ?
Ouais ben non. Prenez votre valise.
Je porte déjà quelque chose, je ne vais pas pouvoir manier mes blasters si…
Ben justement, une pause dans la violence, ça vous fera du bien.

Les deux hommes entamèrent une bataille de regards que Karm remporta sans effort, mais essentiellement parce que Joseph se tenait derrière lui et que Phorrd avait sagement calculé qu’un refus d’obtempérer pourrait le conduire à être soulagé de plus que de sa marchandise. Sa tête, par exemple.

J’espère que vous savez ce que vous faites dans une jungle, marmonna-t-il en rangeant ses pistolets pour se saisir de la valise.
Pas vraiment, mentit l’explorateur, mais on va improviser.

Du reste, ce n’était pas la jungle qui l’inquiétait, mais cette affaire de vaisseau. Que ce soit le leur, celui du Mandalorien ou celui du trafiquant. Pas d’astroport à proprement parler dans la Crique des Pirates, et tout était à découvert. Se faufiler en toute discrétion et démarrer au dernier moment, dans l’élégance et le plasma, ça ne risquait pas de marcher si les assaillants de Phorrd montaient la garde sur le tarmac, et comme ils venaient d’échouer en pleine jungle, Karm supposait que ce serait pour eux le mode d’action le plus raisonnable.

Le quatuor n’avait guère le choix cependant. Ils avaient un avantage, un mince avantage, après leur résistance inopinée, et il était hors de question de laisser aux autres le temps de s’organiser. Alors Karm s’engagea dans la jungle. Après quinze minutes, Phorrd cessa de lui donner la bonne direction, parce que c’était manifestement inutile.

Au bout de vingt, le contrebandier se pencha à l’oreille de Maxence pour chuchoter :

Il a un sacré sens de l’orientation, votre ami. Vous croyez qu’il serait intéressé par une carrière lucrative dans, disons, l’histoire de l’art ?

Ce n’est pas parce qu’on en voulait à sa peau qu’il ne fallait pas songer aux affaires de demain, et la Galaxie était assez vaste pour que le contrebandier puisse songer à sous-traiter une partie de ses fouilles.

Plus d’une fois, Karm fit signe aux autres de s’arrêter et de garder le silence. Alors une créature menaçante sortait des fourrés, tournait les yeux vers eux, semblait un instant désorientée, puis se désintéressait soudainement de leur cas pour aller voir ailleurs, et plus précisément dans la direction où le Jedi lui avait suggéré qu’elle trouverait peut-être des proies faciles.

Enfin, ils parvinrent à la lisière de la jungle et, entre les arbres, on pouvait désormais distinguer les silhouettes rudimentaires des bâtiments de la Crique.

On devrait faire preuve de pondération, glissa Phorrd.
Sans blague.
Nul doute qu’on nous attend sur les pistes de décollage et on va se trouver à découvert. On va avoir besoin d’une diversion. Vous ne pouvez pas créer des illusions, par hasard ?
Moi ? Non.
Ah bon.

Phorrd eut une légère moue.

C’est décevant.
Désolé, va falloir vous trouver un autre pesti-agitateur pour votre goûter d’anniversaire.
Prestidigitateur, corrigea-t-il machinalement.
Ouais, c’est ce que j’ai dit.
On pourrait mettre le feu à une partie de la jungle, mais j’aimerais éviter que les gens du coin ne me déclarent persona non grata à vie.
Sinon j’ai un astromech, suggéra le Jedi, en chassant d’un revers de la main un moustique à triple trompes un peu trop insistant. J’peux lui faire démarrer mon vaisseau à distance, faire du vacarme sur la piste, vous en profitez pour rejoindre vos appareils et décoller, vous me couvrez depuis les airs tandis que je vais dans le mien et voilà.

Simple.
Efficace.
(Dangereux.)

Excellent, se réjouit le trafiquant.
Bien sûr, ça implique que vous nous filiez ce qu’on est venus chercher avant toute chose, histoire que vous vous barriez pas avec la marchandise dès que vous posez l’orteil dans votre cockpit.
Hmmm…

Cette partie-là de l’arrangement n’enthousiasma guère son interlocuteur.

Et qu’est-ce qui me dit que vous n’allez pas me laisser moisir ici dès que vous aurez eu ce que vous vouliez ?
J’suis un chic type, hasarda Karm.
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