Zéphyrin Fortunatus
Zéphyrin Fortunatus
Messages : 34
Eclats Kyber : 0
Être l’un des padawan le plus surveillé du Temple avait un nombre incalculable d’inconvénients. Des regards compatissants, aux mains sur l’épaule en signe de pitié sans compter les interminables heures au centre médical en lieu et place de pouvoir explorer la galaxie et ses mille mystères comme autant de chimères inaccessibles. Toutefois, être ce padawan avait un avantage majeur. La possibilité d’avoir une certaine forme de liberté. En dehors des cours élémentaires et des soins, nul ne forçait jamais Zéphyrin à faire quoi que ce soit, on avait trop peur de le brusquer, ou pire d’être responsable de son décès inopiné et de se prendre un savon par le Conseil. Un avantage que le padawan utilisait en ce moment même alors qu’emmitouflé dans un gros gilet sur sa bure, il passait l’imposante porte principale du Temple Jedi. Ses petits camarades de classe en exercice de survie dans la forêt d’Ondéron, il avait été excusé par Maître Bwip, le responsable de l’exercice et profitait donc d’un rare moment de vrai temps libre.

Seul, comme bien souvent, les mains dans les poches, les yeux perdus sur ses pensées, il se dirigea vers les écuries du Temple situées à quelques centaines de mètres de là. Cet après-midi il se sentait plutôt bien. Une dialyse et trois injections avaient eu raison temporairement de ses douleurs du moment. Malgré un état de fatigue général et quelques tremblements involontaires c’était une journée plutôt agréable, la Force se chargeait du reste de son mal de crâne et de ses douleurs intestinales.

Les écuries du Temple prenait la forme d’une longue série de bâtiments anciens dans lesquels les animaux se réchauffaient, on prenait en général grand soin de séparer les différentes espèces. Zéphyrin aimait y passer du temps, le contact avec les mammifères de la galaxie lui semblait parfois plus simple qu’avec ses condisciples Jedis. Les animaux ne le prenaient jamais en pitié et nul ne lui rappelait qu’il pouvait rendre l’âme à cause d’un rhum mal soigné. Malgré tout l’attrait qu’il trouvait à la faune intergalactique, il savait qu’il devait faire très attention aux microbes que pouvaient dégager certains d’entre-eux.

Ses pas incertains l’amenèrent jusqu’à la zone où les Varactyls du Temple se reposaient ; ces imposantes créatures venues d’on ne sait où avaient toujours exercés un certain pouvoir de fascination chez Zéphyrin qui leur trouvait une certaine allure.

Autour du bâtiment quelques techniciens s’affairaient ne prêtant guère attention au petit homme qui venait de rentrer dans l’imposante structure qui abritait les petits protégés. La forte odeur de « campagne » qui émanait des différents enclos du hangar ne rebuta pas le Padawan pour autant qui s’appuya sur la barrière d’un enclos dans lequel plusieurs spécimens se reposaient en paix. Un sourire ému accompagna la venue d’un bébé Varactyls qui s’approcha de la barrière sur laquelle était adossée le Padawan.

Je peux le toucher tu penses PX8 ?

Le petit droïde médical qui l’accompagnait partout émit un bip strident.

Promis, je me laverai bien les mains après.

Un second bip mécontent émana du droïde.

Je vais bien, ne t’en fais pas PX8, je suis en contrôle.

Ne sachant pas vraiment ce qui lui passait par la tête, Zéphyrin appuya sur le bouton qui servait à déverrouiller la porte de l’enclos et entra prudemment les mains ouvertes vers le bas en signe de paix. Le bébé Varactyl qui s’était approché fit un pas de côté en toisant de toute sa hauteur son nouveau vis-à-vis. Bien que bébé la majestueuse créature mesurait déjà plus d’un mètre de haut et quatre de longs.

Zephyrin avait la respiration haletante et ne prêtait même plus attention à PX8 qui stridait pour lui dire de faire attention. Pas après pas, le Padawan se rapprocha du Varactyl cherchant à garder le contact visuel en tentant de (se)rassurer la créature à l’aide la Force. Il n’était plus qu’à un petit mètre d’elle. Il tendit son bras et finit par poser la main sur la tête musclée de la créature colorée.

Une grosse erreur sans doute : la bête se cabra et fit un bond de côté qui renversa Zéphyrin au sol qui cria plus de peur que de douleur. Le Varactyl se cabra à nouveau et bondit en sautant au fond de l’enclos alors que le padawan s’était relevé en précipitation et quittait l’enclos avec sans demander son reste, le renfermant derrière lui.

Il avait très peur mais n’était pas blessé comme le lui appris à grand renfort de bip stridents un PX8 vraiment en colère. Sa respiration était saccadée et il dut s’asseoir sur une chaise en bois proche de l’enclos pour reprendre son souffle respirant lourdement, très lourdement.
Galdur
Galdur
Messages : 304
Eclats Kyber : 0

En ce début d'après-midi, les Varactyls étaient pour la plupart occupés à profiter de la promenade quotidienne organisée par l'éleveur. Les plus jeunes étaient restés dans les boxes cependant, car ils étaient encore trop juvéniles pour pouvoir tenir la cadence d'un groupe adulte. Les créatures avaient justement terminées leur tour de piste, et se dirigeaient maintenant vers l'écurie. Guidées par Galdur lui même monté sur Tatanka, sa fidèle compagne de voyage depuis maintenant plusieurs années, le troupeau afflua dans la cour du Temple où il se dispersa a travers les différents points d'entrée des écuries. La plupart des bêtes se décida à rester dans la zone extérieure où elles se roulerèrent dans le sol ou se dirigèrent vers les auges pour y boire et avaler leur fourrage.

« Voilà. Hop, hush Tatanka. Brave fille. On va se poser maintenant, va profiter d'une bonne pause. »

Le Trandoshan descendit de sa monture après lui avoir adressé quelques caresses sur le plumage. Tatanka se dirigea naturellement vers l'intérieur des écuries pour aller se trouver une place à l'ombre. Un des grands intérêts d'avoir des varactyls en guise de montures, c'était qu'ils étaient réputés pour leur grande intelligence et leur grande loyauté. Pas besoin d'enclos fermés pour les adultes, les bêtes restaient d'elles même dans les environs et connaissaient bien les lieux, l'éleveur, ainsi que leur emploi du temps régulier. Des animaux particulièrement adaptés de part leur sociabilité à faire office de monture officielle du Temple Jedi. Le savoir qui permettait l'élevage de ces créatures n'était pas donné à tout le monde cependant. C'était une tradition de Utapau qui restait généralement sur la planète, à quelques rares exceptions comme dans le cas de Galdur. Le Trandoshan avait hérité de l'apprentissage suite à son activité régulière de contre-braconnage, en guise de remerciement de la part des locaux. Depuis, ce savoir lui avait permit de fonder ces modestes écuries.

« Promenade… Terminée… Heure d'aller s'occuper des jeunes désormais… »

Il avait déjà changé les fourrages et évacué le crottin ce matin, et avait donc un peu de temps devant lui. Le Trandoshan se saisit d'une bonne dose de tabac qu'il engloutit dans sa large bouche avant de se mettre à mâcher bruyamment. La journée se présentait bien pour l'instant… Et rien pour ne venir le surprendre.

Jusqu'à ce qu'il entendit du raffut provenir de l'un des hangars d'accueil. Un cri et le bruit d'un varactyl surpris. Qu'est ce que c'était que cela encore ?

« Crénom ! Qu'est c'que c'est qu'ce zouk encore ? »

Il s'arma de sa fourche a crottin avant de se diriger vers le boxe en question, mâchant son tabac et bien décidé à aller piquer les fesses de celui qui s'était introduit dans le coin dans son dos. Il inspecta progressivement la zone et marcha lourdement dans les environs, jusqu'à finalement repérer l'intrus, guidé par les bruits affolés de son droïde. Uuh… C'était un padawan ? Bizarre, ce n'était pourtant pas l'heure des visites. Redressant sa fourche, Galdur approcha en haussant les épaules pour jeter un œil à l'enclos adjacent.

« Vriss'k ! C'toi qui a fait peur a Ananao ? Ce p'tit wanka est encore un peu jeune et pas très ouvert. »

Le jeune varactyl était effectivement plus loin en train de lever la paille à l'aide de ses pattes, comme s'ilmarquait son stress. Celui là avait encore besoin de se faire a son environnement, il était toujours stressé quand sa mère n'était pas dans les environs. En parlant de ça, le Trandoshan s'empressa planter sa fourche dans une botte de foin alentour, avant de fouiller sa veste pour en tirer une sorte de trousseau d'appeaux. Il sélectionna l'un en particulier avant de se mettre à souffler dedans. Le son qui en sortit ressemblait à une sorte de petite mélodie aiguë tremblante. Entra alors par la grande entrée un varactyl bien plus imposant qui se dirigea automatiquement vers Galdur, qui lui ouvrit aussitôt la porte de l'enclos.

« Oy, Wuyara, y'a ton p'tiot qui a besoin d'un peu de réconfort. »

La femelle entra dans l'enclos pour y rejoindre son petit avant de se mettre à lui lécher les plumes et de commencer à lui faire sa toilette. Galdur referma la porte en haussant les épaules, s'essuya le front et porta son intérêt vers le padawan égaré.

« Uuh… Bon y'a pas eu d'accident donc ça va, mais j'peux savoir ce que tu fais dans l'coin p'tit ? J'pensais que les padawans étaient en cours de force, ou je sais pas quoi. Les trucs de Jedi là. Y'a sèche ? »

Constatant l'halètement du jeune enfant, Galdur haussa les sourcils au dessus de ses grosses lunettes noires, avant de porter la main vers sa gourde qu'il tendit au padawan.

« Oy. Bois un coup. Ça t'fera du bien. »

Le Trandoshan sentait le foin et le tabac froid. Son accoutrement était un étrange mixte entre la tenue moderne et les apparats tribaux, slalomant entre tatouages claniques, dents et plumes en tout genre, et équipements contemporains.

L'éleveur Galdur.









Zéphyrin Fortunatus
Zéphyrin Fortunatus
Messages : 34
Eclats Kyber : 0
La torpeur momentanée de Zéphyrin s’arreta lorsque Galdur l’admonesta. Légèrement tremblant il releva la tête qu’il avait enfoui dans ses bras pour plonger son regard dans celui de Galdur. Un trandoshan ! Il n’en avait jamais vu ailleurs que dans les archives des Jedis qu’il consultait à loisirs. Il eut un regard en coin vers la fourche de son vis-à-vis l’imaginant plantée dans son estomac. Un « pfou » de soulagement accompagna Galdur quand il planta l’arme mortelle dans la paille.

Je vous prie de bien vouloir m’excuser Monsieur, je voulais simplement m’approcher et le caresser, il m’a renversé mais tout va bien à présent. Balbutia à moitié Zéphyrin en jetant un regard fugitif vers le jeune Varactyl qui venait de rejoindre sa mère, il eut un sourire en voyant que le petit animal était moins apeuré que lui et semblait déjà avoir retrouvé du poil de la bête.

Le Trandoshan qui lui faisait face était sûrement le soigneur de ces nobles animaux, le corellien
l’envia un moment, son travail devait être rempli de joie. Son accoutrement l’intrigua, ce style éparpillé était tout simplement fantastique très loin de l’austérité usuelle des Jedis. La variété du style ne parvenait pas à dépareiller l’ensemble. Zéphyrin se radoucit quelque peu voyant que la colère n’agitait pas les traits du trandoshan.

Il s’appelle Ananao ? C’est un très joli nom, c’est vous qui lui avez donné ? Questionna le padawan en omettant de se présenter tant il était surpris par cette drôle de rencontre et la présence de la mère et de son petit.

La question posée le mit quelque peu mal à l’aise, si officiellement il n’était pas attendu ailleurs, l’adolescent n’était techniquement pas censé se trouver dans les enclos de Varactyl. D’autant que les médecins le mettraient à l’isolement plusieurs jours s’ils savaient qu’il s’était exposé à tant d’éléments hostiles à sa faible santé. Zéphyrin était un élève modèle, on le prenait jamais en défaut, il ne faisait jamais de bêtises, ne sortait jamais du rang.

PX8 bipa plus que de raison et roula vers Galdur, un bras mécanique s’empara de la gourde tandis qu’une sonde laser issue d’un des orifices du droide plongea dans le liquide, une fumée blanche s’échappa ensuite de la sonde pour stériliser le liquide. Finalement PX8 apporta la gourde à Zéphyrin après lui avoir versé une rasade de gel hydro-alcoolique dans les mains. Presque gêné le garçon la porta à la bouche en esquissant un faible sourire.

Ce n’est pas de l’alcool au moins ? Il avala une franche rasade, cela lui fit du bien.

J’ai beaucoup d’allergies, c’est pour ça. Commenta-il ensuite en haussant les épaules innocemment.

Je m’appelle Zéphyrin Fortunatus, padawan au Temple. Oui, enfin, non, j’ai été dispensé de cours car je connaissais déjà bien le sujet.

Il se surprit à mentir de façon éhontée avec autant d’aisance alors que le mensonge était tant éloigné de sa nature. Rien d’étonnant en fin de compte, Zéphyrin avait en face de lui quelqu’un qui ignorait tout de ses problèmes de santé et qui n’allait pas le prendre en pitié comme le faisait bien trop souvent les Jedis, c’était une occasion en or d’être pour un moment autre chose qu’une petite chose fragile.

Je suis désolé, ne me dénoncez pas s’il vous plaît, je voulais juste voir les Varactyl, j’adore ces animaux, j’ai toujours rêvé d’en chevaucher un.

Il ne mentait plus. Le garçon savait que certains padawans si leurs Maîtres en donnait l’accord pouvaient prendre des cours pour monter ces nobles destriers qu’on déployait parfois sur les terrains accidentés de certains théâtres d’opérations.

C’est vous qui vous en occupez ? Je ne savais pas qu’ils étaient si proche de leur mère, Ananao n’est pas encore sevré ?

L’adolescent se releva et s’appuya sur l’enclos en regardant Galdur une nouvelle fois d’un regard rempli de gentillesse. L’assaillant déjà de questions. Plutôt effacé au quotidien, Zéphyrin savait aussi se montrer volubile quand un sujet l’intéressait. Puis, il y avait quelque chose dans le trandoshan qui l’intriguait, était-ce style si éloigné des personnes que le Jedi fréquentait ou bien cette assurance tranquille. Zéphyrin s’était rapproché quelque peu de son vis-à-vis et nota qu’il Il sentait le tabac froid.

Si je puis me permettre, vous ne devriez pas fumer Monsieur, cela risque de porter atteinte à votre santé à long terme. Pensez à toutes les maladies pulmonaires et cardiaques que vous risquez. Si vous n’êtes plus là qui s’occupera des animaux dont vous avez la charge ?


Il n’y avait dans cette phrase dite le plus simplement du monde aucune forme de morale ou de jugement mais une simple constatation et la démonstration que le brun se souciait réellement de la santé de l’éleveur et ce sans même connaître son nom. Ceux qui étaient en bonne santé ne savait pas la chance qu’ils avaient, il était parfois nécessaire de le leur rappeler.
Galdur
Galdur
Messages : 304
Eclats Kyber : 0


Nom d’un dewback ! Quel genre de padawan venait-il de déranger exactement ? Celui là était sacrément bavard et n’avait pas peur de venir carrément lui parler de son style de vie. Le Trandoshan haussa les sourcils en faisant une grimace, quelque peu déconcerté par l’avalanche de commentaires. Il finit par se tirer le col avant d’agiter le bras.

- Oh, nom d’un… J’toujours sû que les Jedis parlaient trop, mais j’crois que là, c’est encore un aut’ niveau. T’veux pas euh… R’spirer un peu et te calmer ? Mon pauv’ cerveau est pas conçu pour de tels assauts. gargouilla t-il.

Il reprit sa gourde qu’il rangea à sa ceinture avant de sortir une sorte de timbale pour laquelle il retira un opercule, révélant un liquide noirâtre dont l’odeur laissait penser à du café, avec… une touche de quelque chose qui sentait presque l’huile pour moteur avec des touches d’alcool. S’adossant contre le poteau d’un des enclos, il vida progressivement ainsi sa boisson tout en essayant de reprendre ses esprits.

- Oy. Si t’en fais pour ma santé… C’est qu’t’a jamais fréquenté d’trandoshans avant, pas vrai p’tit wanka ? J’ai déjà été criblé de 36 tirs d’blasters, m’suis fais trancher les bras et les jambes une bonne dizaine d’fois et déjà été empalé à d’multiples reprises. C’pas un peu d’tabac qui va m’blesser fiston. Ah ! Sur ma planète, on t’apprend à tenir un fusil à l’âge de cinq ans ! Et à sept ans, t’as intérêt à savoir toucher une mouche sur les fesses d’un rancor !

Un padawan dispensé des cours. Première fois qu’il en entendait parler mais qu’est ce qu’il y connaissait ? Les trucs de Jedi c’était pas vraiment son domaine. Il se demandait par contre si il n’allait pas avoir des ennuis à traîner avec le gamin dans les parages. Le conseil n’était généralement pas très chaud à l’idée de laisser les jeunes se balader autour de Galdur et avisait plutôt de l’esquiver. Le mode de vie du Trandoshan déplaisait quelque peu et il était estimé que cela pouvait “corrompre” la jeunesse.

- Oy ! C’est Ananao. L’est né y’a dix mois ici. Moi qui l'ai nommé après que j’ai aidé sa mère, Wuyara, à mettre bas. L’est encore un peu peureux. Faut pas lui en vouloir, les Varactyls, c’est d’sacrés bestiaux. Loyaux, intelligents, forts : Mais comme tout l’monde, faut qu’ils apprennent les choses. Du coup, j’laisse encore sa mère traîner un peu avec lui tout en essayant d’le sortir progressivement du nid familial. Comme il a pas l’habitude d’voir quelqu’un d’autre qu’moi, j’imagine qu’il a dû paniquer.

Il avait du temps devant lui, mais que faire avec un padawan qui ratait les cours sachant qu’en plus, on allait probablement lui faire la morale si il le gardait avec lui le reste de l’après-midi ? D’un autre coté, c’était sans doute mieux qu’il s’en occupe plutôt que de le laisser vadrouiller il ne savait où sur Ondéron. Et puis, de toute façon, ce n’était pas la première fois qu’il aurait des soucis avec le conseil.

- Bwaah… Aspirant cavalier, uh ? C’est bien. Après tout c’pas pour rien que j’élève ces bestiaux. J’sens que j’vais m’faire taper sur les doigts pour ça… Mais ça tenterais d’essayer d’monter un peu ? Moi j’pars du principe que plus on l’fait tôt, mieux c’est. Le truc, c’est juste que c’pas toi qui choisis le Varactyl. C’le Varactyl qui t’choisis. Si ça te botte, j’te propose d’aller j’ter un oeil aux autres juvénils. Un adulte risque d’être un poil trop brusque pour un p’tit padawan. Alors. Branché ?

Il pencha la tête en direction des boxes alentours où reposaient les autres juvénils, pendant que les adultes étaient occupés dans la cours principale. Il y en avait un peu moins d’une dizaine, des mâles, des femelles, au plumage bleuté ou vert de jade, en fonction de la parenté. Mais selon les dires du dompteur… Ce qui liait un cavalier et sa monture était quelque chose de plus compliqué que de juste piocher celui qui nous paraissait le meilleur. Non, non. Il y avait quelque chose de plus naturel, un je ne sais quoi qui se produisait et qui faisait que les deux compagnons s’entendaient naturellement bien.

- Jette ton oeil dans l'boxes. Les autres sont moins timides que Ananao. Prends ton temps, essaye d'approcher doucement l'bestiole, observe ses réactions. Stresse pas, ait pas peur. Ils vont pas t'bouffer, ils sont juste curieux et intrigués. Pas d'mouvements brusques. Tu sauras lequel te parle le plus naturellement. J'ferais sa présentation une fois que t'auras "trouvé" le varactyl avec qui tu partage ce transfert.

La croyance voulait que les varactyls soient sensibles à la force.

Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
skin made by
© jawn