Darth Oracci - 25 ans - 21.550 - Apprentie Sith

Seule dans la soute, elle ressentait la légère vibration de la lame à travers le manche chromé de son sabre laser entre les paumes de ses mains pâles. La lame vibrante et écarlate fendait lentement l’air autour d’elle comme un ennemi insaisissable, un terrifiant adversaire qui tenait en échec l’umbarane. Yeux fermés, elle répétait les mouvements simples et épurés du Shii-Cho afin de se concentrer et canaliser la frustration qu’elle avait accumulée lorsqu’on lui avait indiqué quelle serait sa future mission. Darth Ganys lui avait dit qu’elle ferait équipe avec une autre apprentie récemment arrivée depuis Korriban. Darth Oracci avait déjà été contrariée d’être associée avec une autre personne pour une mission qui était à priori, plutôt routinière et dans ses cordes, mais le plus agaçant avait été l’information que le colosse togruta avait lâchée l’air de rien : cette femme était une ancienne Jedi.
De cinq ans sa cadette, Darth Oracci avait tout d’abord ricané en pensant à une plaisanterie de mauvais goût, jusqu’au moment ou elle réalisa que son maître ne mentait pas. Hélas.

Depuis le début du voyage vers Ciutric IV, la jeune umbarane s’était isolée dans l’une des soutes babord du transporteur KT-400 modifié leur servant de moyen de transport et s’était entrainée pendant plusieurs heures au maniement de son sabre laser. Cette arme qu’elle avait façonnée il y a quelques semaines seulement avaient été l’une de ses plus grandes réussites, et la vision de la lame écarlate en jaillir sur une simple pression avait rendu Darth Oracci à la fois fière mais aussi arrogante. De la même façon qu’on confiait une arme de poing à quelqu’un n’en n’ayant jamais tenu, Darth Oracci s’était enorgueillie de posséder entre ses mains une arme suffisamment puissante pour décider de la vie ou de la mort de quelqu’un. D’une seule frappe, l’umbarane pouvait faucher une vie. Ce simple énoncé avait nourri son égo de telle sorte à ce qu’elle commence à se sentir plus puissante qu’elle ne l’était, une sensation enivrante qui l’avait rendue plus audacieuse, facilitant ainsi ses prises de risques et sa confiance en elle, lui permettant de réaliser de grands progrès en un temps plus court. Cependant, cette même arrogance l’avait rendue moins prudente, une mise en garde que la jeune Sith avait cru bon de ne pas prendre en compte tant elle était entrain de réveiller son potentiel : un univers de possibilités s’était ouvert à elle, Darth Oracci avait vu son ancienne vie, et ce que le Côté Obscur de la Force pouvait lui offrir, séduite par son ambition et son pouvoir, la jeune apprentie avait aussi vu ce qu’elle estimait lui revenir de droit : une meilleure position. Sourde à sa nature prudente et patiente, elle s’était immédiatement sentie comme étant surpuissante… Une attitude qui tranchait avec celle affichée par Darth Rùna qu’on avait osé lui mettre dans les pattes…

Cette miraluka avait quelques peu perturbé la jeune Sith pour deux raisons : la première était qu’elle n’avait jamais croisé quelqu’un de son espèce connue pour sa cécité physique. La seconde était que le Côté Obscur en elle ne semblait pas encore s’être complètement manifesté, elle restait encore trop « pure » aux yeux de l’umbarane. Certes elle ressentait en elle une terrible frustration qui la rongeait de l’intérieur de manière aussi insidieuse et certaine qu’un acide. Darth Oracci avait également perçu chez la jeune femme qui se faisait appeler Darth Rùna, un profond chagrin qu’elle cherchait à dissimuler. L’umbarane avait été cordiale mais distante avec l’ancienne Jedi, convaincue que son maître cherchait à la mettre en concurrence avec une autre potentielle apprentie… mais elle commençait à connaître suffisamment Darth Ganys pour se poser une question qui la troublait : avait-il spécifié qu’elle était une Jedi par négligence ou était-ce à dessein ? L’apprentie commençait à penser que cette révélation était tout sauf anodine, mais ne voyait pas vraiment qu’est-ce que le togruta attendait d’elle. Etait-ce une mise en concurrence ? Ou bien est-ce qu’il voulait la tester pour qu’elle coopère avec elle en faisant fi de son aversion pour les Jedi ?

N’arrivant pas à trancher sur cette question, elle termina ses exercices en abattant sa lame dans le vide de la soute avant d’éteindre sa lame. Darth Oracci conserva sa position de combat une seconde de plus et inspira un grand coup : elle l’observait. Elle ravala sa salive et attacha son sabre laser à sa ceinture. Elle portait une tenue d’entrainement composée d’un pantalon synthétique noir épousant ses formes aussi sûrement qu’une seconde peau ainsi qu’un débardeur noir et court laissant son nombril visible. Pieds nus, la jeune femme inspira à nouveau et fit volteface pour prendre la parole sur le même ton qu’elle lui avait donné par le passé : cordial mais distant.

- Je peux faire quelque chose pour toi ?

Darth Rùna se trouvait en position surélevée d’environ trois mètres au dessus de l’umbarane sur une petite passerelle surplombant l’une des soutes ou, normalement, se serait trouvés de nombreux containers remplacés par quatre caisses de matériel et de vivres supplémentaires. Elle s’empara d’une bouteille d’eau qu’elle commença à boire tout en gardant la miraluka à l’œil.

Elle se disait que la mission confiée avait été suffisamment bien briefée pour ne pas avoir de questions : se rendre sur Ciutric IV, retrouver un agent qui avait vu plusieurs de ses informateurs s’être mystérieusement volatilisés. Ca sentait clairement la désertion pour l’umbarane, même si Darth Ganys lui avait dit de rester vigilante car cela pouvait indiquer que quelqu’un, avait probablement éliminé les trois informateurs disparus. La République ? Les Jedi ? C’était deux options sérieusement inquiétantes pour les Sith si cela était le cas car ils auraient un début de piste à remonter jusqu’àux Sith qui n’étaient pas encore prêts à se révéler au reste de la galaxie. Fort heureusement c’était très peu probable… mais ces disparitions pouvaient aussi avoir été commanditées par les autorités locales de contre-espionnage de l’Hégémonie de Ciutric, ou plus simplement par des gangsters envoyés par des Hutts… C’était assez curieux, mais pas impossible…

Ces disparitions étaient assez suspectes pour inquiéter Darth Ganys qui souhaitait développer son réseau d’espions dans ce secteur galactique dans le cadre d’un projet plus global qu’il n’avait pas encore expliqué à l’umbarane. Tôt ou tard, le togruta mettrait sans doute son apprentie dans la confidence, elle en était convaincue. Darth Oracci abaissa sa bouteille et reprit.

- Tu sais te battre ?

Questionna la Sith avec de la curiosité dans sa voix mais aussi un léger air de défi tandis que ses yeux détaillaient l’apparence de l’ex-Jedi devant elle. L’occasion était rêvée d’éprouver les qualités guerrières de sa partenaire de mission temporaire. Derrière ce masque se cachait surtout une envie de sociabiliser un peu afin de mieux cerner sa partenaire sur cette mission. Son animosité à son égard était encore présente, mais l’exercice que venait de pratiquer la jeune apprentie l’avait aidée à se détendre quelques peu en évacuant sa frustration. Après tout, elles étaient toutes les deux sur ce coup tandis que leur transporteur KT400 modifié piloté par un droïde de protocole inintéressant, et pour une fois, Darth Oracci pouvait peut-être échanger avec quelqu’un d’un peu moins glacial que son mentor. Ces récentes promenades éprouvantes au cours de longs bivouacs dans les mondes aux climats les plus froids ou chauds que la galaxie pouvait receler avaient quelques peu ébranlé sa sociabilité ainsi que son amabilité. Darth Ganys n’avait pas manqué de souligner ces deux points.

Et comme l’apprentie parfaite qu’elle était amenée à être, Darth Oracci prenait sur elle d’accomplir la volonté de son maître, comprenant qu’elle devait être capable de tout dissimuler derrière son visage encore juvénile, gracieux et albâtre. De surcroit, un petit affrontement amical entre les deux apprenties seraient le meilleur moyen de passer le temps tout en évaluant Darth Rùna sur ses compétences. Une bonne méthode de s’assurer qu’elle ne serait pas un poids mort à materner en permanence. Elle marcha sur son côté gauche, révélant son profil droit à l’apprentie qui la surplombait, d’une démarche nonchalante mais non moins envoutante, elle alla à proximité d’une des caisses de transport et s’assit dessus pour récupérer une serviette pour éponger la sueur qui perlait sur son front, son visage ainsi que sur le haut de son buste.

- Mon maître m’a dit que tu avais fais partie des Jedi par le passé… je ne pense pas qu’il mente cependant je m’interroge sur ton séjour sur Korriban. As-tu vu les autres acolytes ?

Lança-t-elle plus paisiblement et d’un ton anodin pour ouvrir une conversation destinée à exercer son talent à obtenir des renseignements et informations. Toutes les occasions étaient bonnes pour mieux cerner ses interlocuteurs et apprendre à les découvrir pour mieux les manœuvrer. Avoir une ou deux cartes secrètes dans sa manche était un atout sur les autres, et Darth Oracci n’avait pas attendu d’être sur Korriban pour adhérer à ce mantra. Déjà sur Coruscant, elle avait pu avoir un petit aperçu de son aptitude à collecter des renseignements de façon naturelle et subtile.
Korriban avait été un véritable enfer pour Darth Oracci en comparaison : l’umbarane avait du se révéler de manière parfois beaucoup plus franche mais pas moins sournoise pour tirer son épingle du jeu et se venger des adolescents ayant vu en elle, une femme plus âgée et incompétente… Si les autres acolytes avaient été informés de la nature d’ex Jedi de Darth Rùna, alors ils avaient du se montrer plus cruels qu’ils ne l’avaient été avec elle. Avait-elle souffert autant que Darth Oracci avait souffert dans cette académie ? Probablement… Il ne devait pas en être autrement, c’est sur ce monde que l’umbarane avait enterré ce qu’elle avait été autrefois pour devenir quelqu’un de plus fort.

Darth Runà, anciennement Lenia. 22 ans. Apprentie Sith.

Les années avaient passé depuis qu’elle avait quitté l’Ordre Jedi, les tripes meurtries. La douleur était toujours vive. Il lui semblait que c’était une plaie à vif qui ne se refermerait jamais et qui continuerait de brûler jusqu’à son trépas. Elle en avait marre de porter ce grand vide en elle, ce « trou » comme elle l’appelait, ce gouffre sans fond. Parfois, elle avait envie de crever. Parfois elle avait envie de se raccrocher à son existence, maladivement.

Son Maître lui avait assigné une nouvelle mission. Pour qu’elle se change les idées, pour que ses mois d’errance à l’Académie de Korriban n’aient pas été vains. Elle avait supporté les brimades, bien sûr. Comme n’importe quel ancien Jedi encaissait les railleries et les violences de la part des vrais Siths. Des purs corrompus. De ce qui n’avaient jamais entraperçu la Lumière. Et quelle chance ils avaient. Elle s’était appelée Lenia. Mais depuis qu’elle avait rendu les coups, depuis qu’elle avait gagné ses épreuves dans le sable et le sang de Korriban, tout le monde la nommait Runà.

Elle n’avait pas pour habitude de travailler en binôme. Son propre Maître s’avérait une présence désagréable au moment d’officier à ses côtés, alors des inconnus. Elle préférait se passer de la compagnie des hommes comme des femmes. Elle avait un penchant sordide pour la solitude. C’était dans la solitude qu’elle trouvait ce qu’elle désirait le plus. Mais son équipière de fortune l’avait intrigué. Runà avait entendu ses puissants râles de concentration alors qu’elle s’entraînait rigoureusement au sabre. En tant que Miraluka, elle était née dépourvu de vision, mais elle sentait dans la Force, les muscles bandés de l’autre sith, sa sueur, sa détermination. C’était un portrait qu’elle dépeignait dans l’obscurité de son regard. Elle n’avait revêtu qu’une simple tenue de maraudeuse, noire, impudique mais très pratique. Sa longue chevelure rousse flamboyait comme si du feu coulait sur ses frêles épaules. Elle avait les orbites bandés d’un tissu pourpre. Le poids de sa pique-laser rétracter pesait sur le flanc de sa cuisse droite.

-Je sais me battre, claqua sa voix suave et empreinte de défi. Ton Maître ne t’a pas dit que les anciens Jedis, savaient se battre.

Elle souriait avec insolence alors qu’une démarche féline, elle quittait la passerelle qui surplombait la zone d’entraînement pour rejoindre le même niveau qu’Oracci.

-Voir. C’est un bien grand mot, ricana-t-elle. J’en ai senti des acolytes oui. J’ai goûté à leur sang aussi, comme ils ont pu connaître l’odeur du mien.

Elle ne dit rien de plus, parce qu’elle était davantage disposée à se battre qu’à parler.

-Tu veux savoir ce que je vaux, je parie. Ils veulent tous savoir quand ils savent d’où je viens. De chez les Jedis. Mais je suis une Sith maintenant, et le prouver est honneur pour moi. Je sers mon Maître.

Je sers les ténèbres et je soumets la Force à ma volonté, et non l’inverse.

Révolu le temps où ses tripes n’avaient pas droit au chapitre.
Fini de sentir l’air lumineux du Temple frôler paisiblement son sourire alors qu’elle partageait les enseignements d’un Maître d’armes avec d’autres padawans.

Elle avait cent fois préféré la cruauté de Korriban aux largesses des Jedis. Ces derniers ne pouvaient pas lui apporter ce qu’elle désirait le plus. Et ils lui avaient tout enlevé. Maintenant, elle était vide. Elle était une boule de rage que son Maître sommait de contrôler. Il ne fallait pas devenir le Côté Obscur, il fallait le contrôler. Ses doigts saisir la garde de sa pique-laser et d’un geste habile, elle l’a déploya sur toute sa longueur.

-Tu es Darth Oracci, c’est ça ? Dis-moi. De quelle couleur sont tes cheveux ?

La question paraissait absurde, mais la Force ne donnait pas genre d’information et Runà était du genre curieuse. Curieuse de savoir qui elle affrontait, d’en connaître les détails insignifiants. Elle avait hâte de participer à la mission, mais le trajet s’éternisait et elle s’engourdissait dans une attente sans fin. Elle avait besoin d’apprivoiser le temps. Elle avait besoin de savoir si Oracci était du genre à viser le dos de ses binômes.

Son sabre demeura éteint mais elle déployait la Force, sa capacité à la lancer tel un écho-radar. Ce n’était pas toujours un franc-succès, mais parfois, la Force lui renvoyait l’écho d’une forme. Pour le reste, elle ne pouvait compter que sur son ouïe acéré et son odorat délicat.

-Tu as déjà combattu une aveugle ?

Darth Oracci - 25 ans - 21.550 - Apprentie Sith

Elle détailla du regard la jeune femme à la chevelure de feu s’approcher après être descendue de la passerelle. Darth Runà était quelqu’un à la plastique plutôt agréable à contempler. Mais la jeune umbarane se demanda si elle serait fiable sur le terrain.
Darth Oracci gloussa sur la réflexion de sa compagne d’infortune à propos des Jedi pouvant savoir se battre. Elle mit sa main sur sa hanche et reprit la parole d’un ton très léger et railleur.

- Mon maître ne m’a pas beaucoup parlé d’eux, des contemplatifs arrogants rechignant à faire le nécessaire et ayant un goût particulier pour s’imposer des chaines.

Darth Ganys en avait dit plus que nécessaire sur eux, la jeune umbaran mentait. Elle ne souhaitait pas se montrer plus dangereuse qu’elle pouvait l’être et savait très bien passer pour une idiote pour mieux sonder les autres qui, en conséquence, pouvaient la sous-estimer. Mieux valait flatter l’égo de sa partenaire de jeu pour mieux la surprendre lorsqu’une ouverture exploitable se révélerait.

- En effet, je suis Darth Oracci. Je te donnerai la couleur de mes cheveux après notre brève passe d’armes, même si en temps normal je ne considère pas les handicapés comme des adversaires à la mesure de mon talent. Si je gagne, tu feras tout ce que je veux pendant le voyage allé et retour.

La jeune apprentie esquissa un sourire sur son visage, espérant avoir provoqué suffisamment son adversaire pour qu’elle se jette sur elle. Cela avait été la clef de sa survie au milieu d’autres acolytes plus jeunes et talentueux qu’elle après l’humiliation qu’elle avait subi. Darth Oracci avait du sa survie à sa capacité à mentir et manipuler les autres pour que ce groupe d’acolytes hostiles à son arrivée finisse pas s’autodétruire en se divisant. Cet affrontement serait sans doute en sa faveur : elle était aveugle et dénuée d’yeux, sans doute devait-elle se repérer par l’ouïe ou quelque chose de ce genre. Darth Oracci n’avait jamais rencontré de miraluka au cours de son existence, aussi elle était convaincue de pouvoir la combattre efficacement et sans difficulté. Même si Runà témoignait d’une certaine assurance, elle dominerait l’ancienne Jedi pour la soumettre à son joug.

L’umbarane descendit de sa caisse pour se rétablir avec finesse sur ses pieds tandis qu’elle décrocha le manche de son sabre laser pour le prendre dans sa main droite. Il était évident que nombreux étaient les acolytes à l’avoir défiée, aussi elle se demanda comment elle avait pu les voir pour triompher compte tenu de son absence de globes oculaires. Ce détail l’intrigua au dernier moment, la perturbant un peu. Elle devait percer ce secret chez elle pour assurer sa victoire : elle se connaissait très bien, mais ne savait pas ce à quoi elle ferait face… Elle était déjà échauffée par son petit entrainement aussi elle estimait que ses chances de victoire étaient très élevées, mais ce détail relevé plus tôt l’intriguait. Devant garder la face elle continua son jeu et repris la parole d’un ton coquin.

- Mais trêve de bavardage, je veux savoir avec qui je fais équipe ma belle. Montre-moi ce que tu as appris. En garde !

Darth Oracci replia son bras gauche, amenant sa main et la pointe de ses doigts contre ses lèvres pour envoyer un baiser charmeur à sa partenaire de mission. D’une pression de son pouce, elle laissa jaillir la lame vrombissante et écarlate de son sabre laser et prit une posture de combat neutre ne donnant aucune indication à Darth Runà si elle souhaitait jouer en offensif ou défensif. Donner le moins d’informations possible à son adversaire était la clef du succès pour l’umbarane qui comptait bien attendre qu’elle fasse le premier pas vers elle. Attaquerait-elle ou jouerait-elle la carte de la défense ? Ou avait-elle une troisième carte plus subtile et traitresse dans sa manche ? Darth Oracci ne le savait pas encore, tout dépendrait des actions de Darth Runà. Quoiqu’il en soit, l’umbarane était distante que de six mètres de la jeune femme, concentrée, silencieuse et tendue.