La Main de la Force
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Rothana, monde arctique de l'Espace Sauvage


Rothana, n'est pas à proprement parler un monde hospitalier, loin s'en faut. Plongée dans un hiver sans fin, la planète est recouverte de cavernes gelées, de montagnes enneigées et d'une épaisse banquise. Ni faune ni flore ne pu se développer tant les conditions étaient extrêmes. A se demander ce qui avait réellement poussé ces colonisateurs de la Bordure Extérieure à s'installer pour y développer une petite communauté. En réalité, la majorité des colons n'y resta effectivement pas bien longtemps et ceux qui décidèrent de rester fondèrent des années plus tard l'Ingénierie Lourde de Rothana.

Parmi les nombreuses compagnies de fabrication de véhicules, rares sont celles à avoir pu se vanter d'équiper les plus grandes armées de l'Histoire. C'est pourtant le cas de cette industrie qui a vu son destin changer lors de l'entrée en Guerre de la République et de l'Empire. Jamais autant de véhicules de guerre n'étaient sorti des usines qui tournaient à plein régime, de jour comme de nuit. Voyant l'intérêt stratégique d'un tel monde, pourtant éloigné de ses frontières, la République s'était assuré la sécurité de cette planète en y plaçant une flottille de bâtiments sur le pied de guerre. Des bâtiments aussitôt réquisitionnés par l'Etat Major de la République lors de l'annonce d'un éventuel traité de paix. Après tout, pourquoi continuer à défendre Rothana, lorsqu'on manque d'effectif ailleurs ?

Désormais libérée de l'emprise républicaine, Rothana est aujourd'hui une cible parfaite pour l'Espace Hutt situé à quelques parsecs à peine. Plusieurs Kajidics lorgnent déjà sur les productions que pourrait apporter la planète à l'effort de guerre Hutt. Convaincu qu'ils pourront utiliser les Industries Lourdes de Rothana à leur avantage, le Cartel Hutt prépare son offensive ...

Rothana, Complexe A-288, Hangar 9-B,

- Hé, grosse limace, qu'est ce que tu fous ici ?! C'est une zone interdite aux visiteurs !

A la première interjection, le Hutt ne s'était même pas retourné. Pas plus qu'à la deuxième d'ailleurs. L'homme dû croire que l'immonde limace l'ignorait royalement, ce qui ne fit qu'agacer davantage l'humanoïde à en croire sa main déjà posée sur sa crosse de blaster.

- Hé, Hutt de mes deux !

Une fois encore, l'individu aux traits sévères dont le menton était recouvert d'un léger duvet grisonnant ne reçu qu'un vulgaire vent. Le Hutt lui, fit mine de ne rien entendre et continua sa route en direction de la porte du Hangar dont il activa l'ouverture dans un grincement de métal assourdissant ...


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A noter que :
  • Le RP se terminera dans un mois, soit le 07/10/20 à 18h00.
    Vous avez un mois pour développer au maximum cette intrigue à la suite de ce message et parvenir à atteindre l'objectif imposé dans les conditions de victoire. A vous de vous intégrer au RP comme bon vous semble. Attention la cohérence et le réalisme sont de mises. Tout comme pour les Events, chaque joueur dispose de quatre jours pour répondre à ses partenaires de jeu. Au delà de ce délai, le prochain joueur peut répondre, sans demander l'accord du Staff. Si un joueur vient à ne pas répondre deux fois consécutives, il est disqualifié automatiquement.

  • Condition(s) de victoire :
    - S'intégrer au rp et à l'intrigue de la manière la plus fluide et cohérente possible en fonction de votre personnage, de son passé, ...
    - Aider le Cartel Hutt à s'emparer des Industries Lourdes de Rothana avant qu'ils ne demandent l'aide de la République.

  • Ordre de passage :
    - Jezaïl
    - Tonamdri Gonxarpil
    - Maxence Darkan
    - Joseph Vankrayn


May the force be with you !
Jezaïl
Jezaïl
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« Ma chérie, ce soir tu seras la plus belle de la soirée. Il faut juste que je finisse d’ajuster tous ces petits fils comme il faut... »

Jezaïl ne vit pas le regard surpris du duros dans son dos, tandis qu’elle s’était difficilement contorsionnée pour atteindre les batteries ioniques nichées au cœur de son dernier bébé et faire les ultimes ajustements. L’alien à la peau bleu se retourna vers Volann qui fumait tranquillement, accoudé à côté d’une énorme boîte à outils dans laquelle il fouillait occasionnellement pour en extraire la pièce dont sa partenaire avait besoin.

« Je dois dire, elle me fait peur quand elle parle comme ça à ce truc.
- On s’y fait tu verras. Mais évite d’employer le mot ‘truc’ pour en parler, sauf si tu tiens vraiment à t’infliger ses râleries pour le reste de la mission.
- Et on l’appelle comment alors ?
- Bonne question. »


Volann s’approcha de la carapace métallique aussi grosse que le cockpit d’un chasseur, il lui semblait d’ailleurs que des pièces du genre avaient servis à la construction, dont les jambes de Jezaïl émergeaient au niveau d’une trappe d’accès au sol. Il toqua doucement contre la paroi. Un bruit sourd suivi d’une bordée d’injures révéla que la délicatesse n’avait pas suffit et il attendit que Jezaïl ait fini de se plaindre pour poser sa question :

« Il a un nom ton engin ?
- Évidemment !
- Et c’est quoi ? » Suivirent quelques secondes de silence embarrassées : « Jez’ ?
-Je cherche ! » Sa voix était rendue bien plus sourde et rauque à cause des échos à l’intérieur. Finalement : « Bob.
- Bob ? Mais tu en parlais au féminin à l’instant ?
- Et ben elle aime qu’on l’appelle Bob ! Maintenant fous-moi la paix et passe moi une autre barrette de condensateurs mag’. »

Volann leva les yeux au ciel et s’exécuta, déposant dans la main métallique qui venait d’apparaître un étrange assemblage de cylindres bourdonnants. Il venait se réinstaller contre la caisse à outil quand un twi’lek ouvrit la porte de l’atelier, à vrai dire juste un garage secondaire du hangar que le groupe de mercenaires avait investi comme base d’opération avancé. Lorsque Jezaïl était arrivée quelques jours avant, elle l’avait réquisitionné pour terminer l’assemblage de Bob, chose qu’elle n’avait pu faire avant parce qu’elle n’était pas sûr qu’il supporte la rentrée dans l’atmosphère – une histoire de champ magnétique et de charges électriques à laquelle Volann n’avait rien pigé.
Le twi’lek parcourut la pièce du regard jusqu’à repérer les jambes de la mécanicienne qui s’agitaient et parla suffisamment fort pour être sûr qu’elle l’entende :

« Le boss vient d’arriver, elle est prête pour son grand moment ?
- Deux derniers branchements et elle pourra brûler les planches.
-Parfait, j’espère que vous vous montrerez à la hauteur. »

La voix était gutturale et fut bientôt suivie de la silhouette d’un hutt qui rampa dans l’ouverture de la porte après que le twi’lek se fut écarté. Volann se redressa pour le saluer :

« Il m’a semblé entendre un peu plus de bruit que d’habitude quand vous êtes arrivé, on a un problème ?
- Juste un emmerdeur. Les autres s’en sont occupés, ne vous en faites pas. Concentrez-vous plutôt sur votre propre mission.

- Et voilà c’est fini ! »

Lança une Jezaïl guillerette en s’extirpant de l’engin, avec d’impressionnantes tâches de graisse et d’autres substances non-identifiés sur la majorité du haut du corps. Elle ne semblait pas s’en soucier le moins du monde, se contentant de s’essuyer les yeux du revers du bras. Le hutt plissa légèrement ses yeux globuleux :

« Les dégâts seront permanents ?
- Et comment ! La surcharge va être tellement violente que tous les circuits électriques affectés vont fondre instantanément dans un rayon de deux ou trois kilomètres.
- Ça veut dire qu’on va se retrouver sans armes si on est dans la zone ? » s’inquiéta le duros, un peu tardivement au goût du twi’lek qui le gratifia d’un regard réservé aux amateurs.
« Non, faut que le circuit soit assez gros pour accumuler une certaine charge statique. Ça devrait rien affecter de plus petit qu’une motojet normalement.
- Normalement ?
- Hey, j’ai jamais fait péter ce genre de truc encore !
- Pourtant tu sembles certaine des dégâts que ça va faire.
- Justement, c’est parce que je sais les dégâts que ça va faire au minimum que je suis pas sûre des dégâts que ça va faire au maximum…
- Peu importe. » C’était à nouveau le hutt : « Si vous vous retrouvez privés d’armes, alors eux aussi, et au moins vous ne serez pas totalement surpris. » Le duros hocha légèrement la tête, reconnaissant la validité de l’argument : « Elle est prête à être installée ?
- Ouais, il n’y a plus qu’à l’amorcer, mais on fera ça sur place, on voudrait pas qu’elle explose avant d’être à destination. »

Jezaïl tapota la surface métallique de son bras droit, ce qui rendit un son de cymbales tordues un bref instant avant qu’un craquement ne retentisse et qu’un éclair ne lui remonte tout le bras, qui retomba mollement contre son flanc. Elle le regarda quelques secondes, étonnée, avant de relever les yeux sur les quatre personnes qui la fixaient, interloquées ou ennuyées.

« Ah oui, je crois que le système ionique créé une espèce de charge permanente qui s’accumule dans la carapace qui fait cage de Farraday et qui doit sauter sur tout ce qu’elle trouve à portée. Ça va probablement désactiver tout ce qui rentre en contact avec Bob. »

Elle souleva son bras inerte de sa main gauche et le laissa retomber pour illustrer son propos.

« Mais ça va pas durer plus de quelques minutes, vous en faites pas pour moi.
- Ton bras je m’en fous » lâcha abruptement le twi’lek « mais on fait comment pour la transporter cette putain de bombe si on peut pas la foutre sur un speeder ?
- Euh… avec des roulettes ? »

Ils la regardèrent, blasés, et elle haussa les épaules avec un rictus d’excuse, un résultat rendu encore plus étrange puisque seul un de ses bras suivait le mouvement. Le second se réactiva en plein milieu et bondit en direction du plafond, manquant l’assommer avant qu’elle ne regagne la pleine maîtrise de ses articulations.
Tonamdri Gonxarpil
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DRIG – Brrrrr... Quelle planète pourrie, franchement...
ODLUBBI – Allons, jeune homme... Avec tout ce potentiel, cette planète n'est pas si « pourrie » que cela.

répondit placidement le Hutt d'une voix gutturale traînante en rampant à rythme constant sur ce sol glacial, la graisse de son corps l'aidant à supporter ce contact forcé – à moins d'un chariot répulseur – tandis que le reptilien n'avait aucune semelle pour éviter de sentir ses écailles geler à chaque pas. Le froid n'était pas mortel mais lui était plus désagréable que pour un Humain, quand son organisme préférait largement les fortes chaleurs.

DRIG – Je sais, Monsieur. Mais... pffffff... ces usines auraient pu être sur une planète chaude, quoi, ça soûle...
ODLUBBI – Allons, allons... Cesse de te plaindre et fais ton travail.

Son travail : servir de garde du corps rapproché de ce Hutt issu d'un kajidic mineur allié au grand Kajidic Djiilo. Le Cartel Hutt lorgnait sur ces importantes usines para-militaires : la République avait été trop bête pour les délaisser en estimant ne plus en avoir besoin à la faveur du traité de paix. Seulement, même Drig savait très bien que ce n'était qu'une trève temporaire, qu'une paix durable avec l'Empire était inenvisageable. En tout cas, ce n'était pas souhaitable, et la République se rendrait vite compte de son erreur. Sauf qu'à ce moment-là, ces usines de véhicules seraient sous la propriété des Hutts.

DRIG – Oui, Monsieur. Tout ce que vous voulez.

Le Grand Jaliac Djiilo était un Hutt intelligent. Il savait le risque de se mettre la République à dos en lui damant le pion sur des usines aussi stratégiques. Mais ce n'était qu'un risque, pas une certitude. Alors il manigançait. Utiliser un faible kajidic allié constituait un fusible. Si la République, à la fin de la trève, se vexait de cette manœuvre, alors le Kajidic Djiilo n'aurait qu'à se désolidariser de son allié pour garder bonne image auprès de la République qu'il souhaitait garder dans sa poche. Le faible kajidic allié, auquel appartenait Odlubbi, n'aurait pas une voix assez forte pour se faire passer pour une victime. En revanche, si la République entendait que “qui va à la chasse perd sa place” – après tout, personne ne l'avait chassée de Rothana, elle était partie d'elle-même et ne pourrait s'en prendre qu'à elle-même s'il fallait le regretter – alors ses bonnes relations avec le Kajidic Djiilo la pousserait au commerce plutôt qu'à la conquête. Et la fragilité du kajidic mineur auquel appartenait Odlubbi assurerait sa loyauté puisqu'il avait tout à perdre à tourner le dos aux Djiilo.
En somme, quoi qu'il arrive, le Kajidic Djiilo avait tout à gagner à s'emparer de ces usines et ses relations avec la République, au pire, n'en seraient pas entachées ou si peu, et au mieux, le commerce serait encore plus florissant.

Et ça tombait bien car Drig était justement l'enfant du Kajidic Djiilo. Il était le fils-à-papa de l'une des figures du kajidic, Lobuumga. En adoration devant les Hutts, prêts à tout pour défendre leurs intérêts, encore plus quand ceux-ci visaient un rapprochement avec la République. Drig estimait que si les Hutts et la République opéraient main dans la main, alors l'Empire n'aurait aucune chance de subsister. Rien ne saurait s'opposer à une telle alliance, mais surtout, et c'est cela qui comptait dans la tête de Drig : les Siths pourraient être vaincus. Enfin.

ODLUBBI – Tu vois le soldat là-bas ? S'il cause des ennuis, occupe-t'en.
DRIG – Bien sûr, pas de problème.

Et en effet, alors que le Hutt rampait vers le hangar, laissant derrière lui un sillage de mucus invisible sur le sol blanchâtre, le soldat surveillant l'entrée du hangar 9-B l'interpella.

Garde – Hé, grosse limace, qu'est ce que tu fous ici ?! C'est une zone interdite aux visiteurs !

À l'insulte, le sang de Drig ne fit qu'un tour. Odlubbi lui avait demandé de s'occuper de lui, mais même sans cet ordre, Drig serait allé lui faire ravaler ses dents : il ne supportait pas que l'on s'adresse aux Hutts, ses Hutts, de cette façon ! Le Trandoshan serra le poing en braquant son regard sur le soldat qui montait seul la garde. Pourquoi seul ? D'une part parce que toute une équipe, dont Drig, avait en réalité été recrutée pour cette opération de négociation “musclée” – pour ne pas dire “forcée”, en fait. D'autre part parce que le hangar 9-B était loin d'être l'un des plus importants du complexe. Justement, ce n'est pas pour rien si c'est ce hangar que l'équipe avait choisi de réquisitionner pour la base de l'opération. Odlubbi venait aux nouvelles, voir où en étaient les préparatifs. Certains membres de l'équipe avaient eu le travail de sélectionner le hangar en s'informant sur la présence de gardes, les rondes, les accès au hangar, et c'est grâce à eux que l'on pouvait être sûr qu'il n'y aurait qu'un soldat de garde à cet endroit ce jour-là. Et il allait avoir affaire à Drig.

Garde – Hé, Hutt de mes deux !

Oh punaise... Il en remettait une couche ! Drig s'approcha de lui à grands pas fermes et autoritaires, son fusil-blaster en main, les doigts crispés dessus. Son regard d'ordinaire épanoui, ouvert et enfantin, était renfrogné, furieux. Le garde dressa une paume face à Drig, geste signifiant l'arrêt.

Garde – Ne t'approche pas, toi !
DRIG – Sinon quoi ? T'es prêt à risquer ta vie pour ruiner les espoirs de cette planète ?
Garde – J'ai dit : halte, le lézard !

Mais Drig continuait d'avancer.

DRIG – D'une part, j'suis pas un « lézard », gros singe velu ! Mais on s'en fout de moi... Ce que j'ai pas appr...

Un tir. Mais pas celui du garde. Ce dernier n'eut pas le temps : il avait la main sur la crosse de son arme, juste ça, tandis que Drig tenait déjà son fusil. Drig l'eut vu faire le geste de sortir son arme et eut tiré le premier, dans la jambe. Le soldat s'écroula et Drig se porta à son contact. Il lui plaqua la joue au sol avec le pied et finit sa phrase :

DRIG – Je disais : ce que j'ai pas apprécié, c'est que tu parles comme ça à un Hutt. Tu vas apprendre à avoir beaucoup plus de respects pour ceux qui valent un million de fois plus que ta misérable existence. On n'est pas là en visiteurs, mais en négociants, crétin ! Tu piges ?

Drig donna une impulsion à sa jambe pour écraser un peu la mâchoire du pauvre garde déjà neutralisé par le tir de fusil reçu au membre inférieur. Il se pencha, le désarma, puis s'accroupit pour le soulever sur son épaule. Il ramassa l'arme du garde au sol, et se releva. La force physique du jeune Trandoshan, largement comparable à celle d'un Wookie, était bien suffisante. Drig se dirigea vers la porte du hanger, le garde sur l'épaule, son arme dans une main et son propre fusil-blaster dans l'autre, et rattrapa Odlubbi qu'il entendit de loin expliquer les bruits entendus.

ODLUBBI – Juste un emmerdeur. Les autres s’en sont occupés, ne vous en faites pas. Concentrez-vous plutôt sur votre propre mission.

Drig marchait lentement, ralenti par son fardeau conscient, et entra dans le hangar alors que l'on parlait des dégâts potentiels de la bombe. Le sol artificiel était presque aussi glacial que dehors, en tout cas à proximité de la porte, mais le hangar était chauffé et les pieds nus du Trandoshan devraient trouver du réconfort en s'éloignant de la porte. Une Humaine artificier expliquait à quoi l'on devait s'attendre et servit malgré elle de démonstration, son bras bionique rendu inerte par un choc ionique. Drig fit quelque pas vers un mur recouvert d'étagères remplies d'outils de mécanique en tous genres, lâcha l'arme du soldat qui tomba bruyamment au sol, avant de déposer un peu brusquement son propriétaire en le faisant s'asseoir le dos contre les étagères. Il donna un petit coup de pied dans l'arme pour la faire glisser à une distance inatteignable pour le soldat qui passait son temps à gémir de douleur.

DRIG – Bon, j'ai ramené ce con-là, je sais pas à quoi il pourra nous servir, mais bon... Par contre je lui ai un peu amoché la jambe. Mais eh on n'insulte pas les Hutts !
Maxence Darkan
Maxence Darkan
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Toute cette situation lui paraissait bien étrange. Pour une fois dans sa vie, elle allait jouer au diplomate, si par diplomate, on incluait le fait de tuer des gens et les menacer avec des flingues chargés... disons plutôt : Négociante. Toutes ses usines allaient marquées un point non négligeable pour les cartels Hutts, dans le genre à donner une vraie importance à ses derniers et commencer à faire sérieusement frémir l'Empire et la République. Bon, à vrai dire, tous s'étaient à peu près mis d'accord pour partager le butin, sauf pour les Kossakii, ceux-là peuvent aller se faire foutre. Le problème étant qu'en entrant chez les Djiilo après sa petite accroche avec les Dejsadii, elle s'était légèrement propulsé en tant qu'ennemi des Besadii et des Kossakii, un bordel monstre s'était installé dans sa tête à cette découverte, brisant de loin son code de ne pas prendre part à un quelconque camp, mais la vie était faite de ces petits moments de merdier total où le seul moyen de s'en sortir restait de pointer du doigt un inconnu en criant « c'est lui qu'il faut blâmer !».

Peu importait, on avait confié par, je ne sais quel intermédiaire, la mission de représenter convenablement son cartel avec « [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] », une bonne idée qui tourna mal, étant donné que la lieutenant en cheffe, Taha'san, était restée sur Nar Kagaa en train de vomir ses tripes avec une fièvre qui faisait péter des sommets. Quant à Bigord, il avait choppé la crève en arrivant sur Rothana, les voilà à trois, avec un Gozzo comme chef temporaire... même si c'était plutôt Maxence qui donnait les ordres. C'est bon ? Vous avez suivi ? Ouais moi non plus.

Autant avouer que la blondinette se les pelées à travers son blouson en synthétique, son petit bonnet et les gants qu'elle avait mis pour faire bonne figure, mais qui lui semblaient aussi utiles qu'un pédophile dans une garderie. Pour Skroutch, le Lannik, c'était pire, il ne ressemblait à rien, avec sa grosse combinaison qui lui donnait un air d'enfant autiste dont les parents espéraient le protéger au mieux de ses pulsions suicidaire en en faisant un homme-papier-bulle... un enfant autiste avec une mitrailleuse de presque sa taille, qu'il avait surnommé Lucille, certes. Ils avaient des ordres de missions qui s'apparentaient à du gâteau, calmer tous les importuns sur le chemin de l'usine et, possiblement, cacher leur corps. Il ne leur était pas demandé de tuer à proprement parlé, mais c'était franchement bien plus simple comme ça. Maxence reniflait toutes les dix secondes, elle ne supportait pas le froid, son nez aimait beaucoup lui rappeler.

-Hé ! Vous ! Oh, tien, un nouveau copain. Vous êtes en retard pour la relève... Ils sont où les autres ?

Fély et Max échangèrent un regard, puis, elle haussa les épaules avant de lui tirer dessus sans prévenir, droit dans la tête, pas le temps de réagir, ou de pleurer misère. Elle s'approcha, vérifiant qu'il était vraiment bien mort, elle commença ensuite à le fouiller. Il avait une oreillette pleine de cérumen qu'elle lança au Lannik qui ne trouvait rien de mieux que de jongler avec en gémissant de dégoût. En fouillant un peu plus consciencieusement, dans son manteau chaud, elle décrocha une carte d'employé à clippe.

-Regardez-moi ça, une carte d'intendant à la protection de la sécurité et du respect du bien être de la vie en établissement ?... Qu'est-ce que c'est qu'cette merde ?

-C'est genre... euh... la sécurité de la sécurité ?

-Meh... on s'en branle, c'est une carte d'accès de rang trois. J'ai aucune idée de ce que ça veut dire, mais ça a l'air bien. Elle s'attela à prendre le bougre par dessous les épaules. Tu m'aides ?

Ils le traînèrent sur plusieurs mètres pour le jeter dans un petit fossé de neige. Pendant que Skroutch s'occupait de l'enterrer à l'aide de la crosse de sa mitrailleuse, Maxence attrapa les jumelles du Gozzo pour observer l'usine non loin. Il y avait des dispositifs de surveillance qui la titillaient quelque peu.

-Bon, les caméras c'est pas trop notre problème, on d'vrait sûrement faire un coucou aux autres.

Sans plus de mondanités, elle fit demi-tour pour se diriger en direction du hangar de rendez-vous dans lequel ils n'avaient pas dénié se présenter, tout ça parce que les petites jambes du Lannik les avaient mis en retard sur l’exécution du plan... et puis bon... il fallait dire que Maxence aimait les entrées théâtrales. En chemin, le vent froid sur son visage lui faisait pleurer les yeux, elle frotta la paume de ses mains sur ses bras.

-Ah... J'ai envie d'm'emmitoufler dans une couverture, mes pieds dans des chaussettes tricotées par ma grand-mère au coin d'un feu, un caf bien chaud et un gros, gros, gros pétard.

-Ouais... mais t'as pas d'grand-mère.

-Bah des fois j'aimerai en avoir une.

Au loin, elle pouvait voir deux gugusses se tirer dessus. Aïe, ils en avaient raté un sur le chemin, pas de problème, les autres allaient faire quoi ? Les engueulés ? C'était des putains de VIP ici... non, pas vraiment, mais ça aurait été super cool. Arrivée à la porte du hangar, elle vérifia qu'il s'agissait du bon avant d'entrer, les bras grands ouverts, près à recevoir des acclamations qu'elle n'aura jamais.

-Max dans la place ! Et j'ai des p'tits cadeau pour vous ! J'ai une carte d'accès par là, elle le jeta au Hutt en grimaçant, et une oreillette dégueulasse par ici.

Skroutch trouva enfin le moyen de s'en débarrasser en la jetant sur un Twi'lek avec une salle gueule. Elle s'approcha du Hutt qui considérait la carte avec intérêt avant de se forcer à lui tendre la main pour une poignée... l'idée la dégouttait, mais bon, ne décevons pas les gens du dessus.

-Odbulli ?

-Non. Il hésita quelques secondes avant de lui serrer. Odlubbi. Pas loin. Vous êtes les Djiilo en charge du nettoyage, c'est bien ça ?

-Euh ouais, en gros... on a des flingues en tous cas. Derrière elle, Skroutch venait de glisser sur la bave de la limace et s'étaler au sol alors que Fély commençait à serrer les mains de tout le monde pour faire connaissance. Et on est foutrement efficace. 'fin bref, la voie et libre. En se tournant, elle balaya les visages de gens présents. Salut Jez.

Elle lui fit un petit signe de main avant de coller une cigarette entre ses lèvres et quémander du feu à qui pouvait lui en donner.
Joseph Vankrayn
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Joseph et Kraagar en poste d'observation à plusieurs kilomètres du Siège des Industries Lourdes de Rothana - Plusieurs heures avant le rendez-vous au Complexe A-288, Hangar 9-B

Un vent aussi froid à en geler de l'eau en quelques secondes, une mer de neige à en aveugler la vue et des températures qui ne permettent pas la survie d'animal ou de végétale... C'était dans un tel endroit que Joseph avait établit un poste d'observation avec Kraagar pour surveiller leur nouvelle cible.

Les industries lourdes de rothana.

Il fallait croire que sa participation à l’expédition des Dejsadii avait servit à quelque chose, la preuve, elle lui avait certainement mit sur la liste des personnes sur ce coup... Et via lui c'était tous les membres de son clan qui avait eu l'opportunité de participer.
Bon il était vrai qu'ils n'allaient participer qu'au travaille de préparation, observation et renseignement et aller manquer le coté action, au grand regret de Kraagar, mais c'était quand même un premier boulot où tout le clan avait participer. Nul doute qu'une grande fête serait organiser dès la fin de la mission.


" Rappelle moi pourquoi on se les gèle ici ? "
" Tu le sais très bien pourquoi... "
" Ouai mais j'aime bien que tu me rappelles là chose, j'aurais l'impression de servir à quelque chose. "
" Avoue juste que tu aurais préférés participer à la suite de l’opération. "
" Bha sur que de prendre d’assaut une zone industrielle lourde c'est pas tous les jours que tu peux le faire aussi. "

Joseph ne put s’empêcher de sourire sous son casque en perçant dans la voie de son camarade de l'envie mêlée à de la tristesse.


" Sinon au lieu de pleurnicher tu pourrais pas me faire une situation ? "
"Rhaaa... Bon ! Tube est au lieu de rassemblement dans le hangar et à trouver tout ce qui avait était demandé pour l'opération dont les morceaux pour l'engin qu'est entrains de faire l'autre. D'après Falsa qui a observé la chose entre deux piratages des systèmes de la compagnie, ça devrait être autre chose qu'une bombe conventionnelle. Elle a dit un truc sur le manque d'explosif et d'objet servant à la fragmentation... Un truc du genre. " *Il sembla se perdre dans les réflexions un temps avant de reprendre.* " La bonne nouvelle c'est qu'elle a put avec ton astro-mécano infiltré de manière superficielle le système, cela étant di, elle m'a affirmé que c'était plus que  suffisant pour votre infiltration. "

Joseph hocha la tête, faisant totalement confiance en elle sur ce domaine dont il n'avait aucune expérience.

" Flora quand à elle a réussit à pêcher un transporteur de ravitaillement, donc se coté là est bon. Maintenant reste plus qu'a attendre pour le top départ. "
" Bien, prend ma place ici, je vais devoir aller les rejoindre au rassemblement pour voir qui participera à l’assaut et pour leur tenir au courant des dernières nouvelles. "
" Tiens ! " *Il lui passera un petit stockage de donné.* " Y a là-dedans tout ce que j'ai put observer et découvrir sur leur défense extérieure, mais y aura pas tout donc attend toi au pire. "
" Comme d'habitude vode ! "

Ils se saluèrent brièvement en se serrant les avant-bras avant que Joseph ne quitte le perchoir sur lequel il était installé depuis plusieurs heures sous la toile mono-filament maintenant recouverte de neige et fournissant un camouflage efficace.

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Rothana, Complexe A-288, Hangar 9-B

Le retour avait était des plus rapide, normal quand on avait un speeder comme moyen de locomotion et que cela faisait déjà plusieurs jours que l'on était sur la planète à entrer et sortir discrètement de leur QG qui était un hangar privatisé et ré-aménagé pour la chose.

Etant arrivé en avance, il en avait profité pour faire le ménage dans ses armes et équipements avant de grand départ ainsi que dans les informations que les membres de son groupe avait put récolter en quelques jours. Rien de bien réjouissant mais ils avaient put néanmoins se décortiquer pour avoir une méthode d'insertion dans la zone industrielle cible.

C'était avec un petit sourire sous le casque qu'il regardait Jez, une folle d’explosif, le surprendre une nouvelle fois avec sa création spécialement faite pour la mission... Et le perdre quand elle annonça à tous les problèmes lié à celle-ci.
Si elle ne désactivait que ce qui entrait en contacte avec elle, il y avait une chance de ne pas foutre en l'air la méthode d’insertion qu'ils avaient pleinement mise en place durant ses derniers jours. Il se demandait qu'elle tête ferrait Kraagar quand il apprendra que tout ce qu'ils avaient fait n'avaient servit à rien... Certainement une tête mémorable.

Leur employeur et ses hommes, en gros le hutt et ses sbires, semblèrent avoir un avis partager sur les promesses de la femme qui semblèrent autant approximatif que sa bombe. L'un d'entre eux, un twi'lek semblait d’ailleurs plus qu'heureux de le lui faire savoir.

Et se fut sur ses paroles qu'un trandoshan inconnue à Joseph entra pendant leur "discutions" avec un agent de la sécurité sur l'épaule. Il comprenait l'envie de certain de faire de bon boulot et d’être professionnel, il était de ceux-là, mais il y avait des moments où il était mieux pour chacun de fermer les yeux sur certaines choses... Surtout quand ça concernait un hutt.

Le voyant neutraliser et laissez contre un mur, il fit un signe de la tête à Tube d'aller s'occuper de lui et de le surveiller le temps de la mission. Maintenant qu'il était là, il allait devoir y rester jusqu'au bout et si ça tourner mal... L'abattre pour qu'il ne parle pas.

Le dernier groupe qui entra dans le hangar, en retard, fut une femme et un homme. Il reconnue la femme comme étant Maxence ou "Max" pour plus de simplification, une mercenaire qui était à sa manière tout aussi folle que Jez et dont il imaginait déjà les dégâts qu'elles pourraient causer au usine les deux réunis... Il allait devoir les surveiller au cas où.

Pensant que tout le monde était enfin arrivé et vu que leur "employeur" était là, il fallait maintenant parler planification et échanger les informations que son clan avait put dégoté.
Il fit signe à Ruug'la qui s'approcha de lui avant de lui insérer la banque de donné contenant toutes leur information et lui demandant de les montrer via une holo-projection.


Il s'avança vers le groupe qui c'était regroupé proche de la bombe et les rejoignit avec son astro-mécano qui le suivit derrière lui.

" Jez... Max... " *Il les salua d'un signe de la tête avant de se tourner vers le hutt escorter du trandoshan.* " Messieurs, voici les informations que mon clan et moi avons récolter sur la cible. " *Il fit un signe de tête à Ruug'la qui enclencha son holo projecteur qui découvrit le plan d'une zone industrielle.* " Voici le Complexe A-001 où se situe le Siège de Rothana ainsi que les systèmes nécessaire à la gestion de toute la zone industrielle. Système de communication et générateur entres autres, si l'on contrôle se Complexe nous pourrons avoir une main mise générale sur le reste. Bien entendu, du fait de son importance stratégique la sécurité n'est pas des moindres. " *Il fit un nouveau geste et des points rouges apparurent tout autour et à l'intérieure du Complexe.* " Je parle bien entendu de garde et droïde de sécurité, ainsi que de caméra mais vous pouvez rajouter des miradors pourvue de tourelle pour la défense du périmètre et d'autres joyeusetés à l'intérieure dont nous n'avons pas put vérifier la présence. "

La carte du Complexe tournait lentement sur elle-même permettant à tous d'examiner la carte sur son entièreté sans avoir pour autant besoin de bouger. En plus de point statique qui représentait les caméras connues et les tourelles, il y avait aussi des points rouges en mouvement ainsi que de fin trait rouge qui montrait les chemins des patrouilles.

" Vu qu'un passage en force serait trop coûteux et lent, nous avons donc opté pour une infiltration du complexe plus discrète et rapide. " *L'holo-projection se modifia et un véhicule de transport apparut avant de rapetisser et se transformer en point jaune et apparaître sur la carte du Complexe qui ré-apparut.* " Nous avons neutralisé un ravitailleur et récupéré son badge ainsi que son véhicule. Le plan original était de s'infiltrer dans le Complexe via le véhicule que nous aurions investie tout en remplaçant le conducteur par l'un d'entre nous. Pour pouvoir passer le poste de contrôle, Falsa... *Il fit un signe de tête vers une zabrak blanche non loin posté derrière plusieurs écrans qui leur fit un signe de la main.* " ... qui à réussit à pénétrer leur système nous a créer un faux passe. " * Le point jaune qui venait de s’arrêter à la frontière du Complexe entra en celui-ci et se dirigea vers le Hangar 3-C pour s'y arrêter de nouveau.* " On continuera jusqu’au lieu de livraison du ravitaillement qui est dans le Hangar 3-C et ensuite... On improvise. "

Ruug'a désactivera l'holo-projection à se moment là tandis que Joseph regardera le groupe.

" Enfin çà, c'était ce que nous avons put organiser avant que Miss... " *Il fit un signe en direction de Jez* " Ne nous explique le petit problème de son engin. Cela étant dit, si l'on peut l'isoler dans une caisse ou autre, nous pourrions toujours utiliser le véhicule pour nous infiltrer dans le Complexe. " *Il s’arrêta un temps pour laisser les personnes réfléchir sachant pertinemment que tous ici étaient des personnes à forts caractères ne se laissant pas marcher sur les pieds facilement. * " Le risque ici est que nous pouvons nous faire griller au poste de contrôle, qui est un passage obligatoire pour tout véhicule qui voudrait entrer dans le site. Mais c'est bien l'un des seul moyen que je connaisse pour faire entrer la bombe IEM, surtout qu'elle nous serait très utile pour plonger le Complexe dans un chaos totale permettant une capture facile de celui-ci. "

Après tout, il n'était en tout qu'une dizaine et au grand maximum une vingtaine. Il était clair qu'ils n'étaient que le groupe qui devait permettre au gros des forces hutt de prendre la planète plus facilement et certainement pas à eux seul.

" Après si vous avez mieux je suis preneur... " 

Toujours avoir une porte de sortie, même quand on élabore un plan... Surtout quand on élabore une stratégie avec un groupe de mercenaire et free-lance à fort caractère.

Jezaïl
Jezaïl
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« Max’ ! Trop cool, on se voit après la mission ? »

Le sourire entendu qu’elle lança à la mercenaire était suffisamment évocateur mais elle ne put s’empêcher de rajouter un coup de langue qui ne passa guère inaperçu. Tout dans l’attitude de l’artificière trahissait son excitation, de son incapacité de tenir en place plus d’une demi-seconde à ses mouvements étranges, mais il était clair aux coups d’œil qu’elle jetait sans cesse dans sa direction que la source de ceci n’était pas la petite blonde mais l’engin explosif qui crépitait occasionnellement dans un coin de la pièce.
Elle écouta vaguement le plan. Grosses défenses, transporteur volé, faux passe, la base quoi.

« Bob est chatouilleuse mais si on lui fait un lit confortable je suis sûre qu’elle ne verra aucun problème à ce petit trajet.
- Bob c’est la bombe. » ajouta Volann devant l’air perdu de plusieurs des autres. Puisqu’il commençait à comprendre la façon de réfléchir de sa collègue, il enchaîna naturellement : « Tu penses à quoi comme lit ? Un gros tapis en caoutchouc ?
- Ou une plaque antigrav pour véhicule à répulsion, en inversant correctement les branchements on peut s’en servir pour générer une zone de gravité inversée, on pose Bob dessus et elle flottera tranquillement sans rien toucher de problématique. On en trouvera facilement à l’intérieur vu ce qu’ils produisent ici.
- Ça sera assez stable pour être monté sur chariot ? Tu peux bricoler ça rapidement ? » demanda le twi’lek.
«  Possible. Un quart d’heure devrait me suffire.
- C’est jouable, on fera ça une fois au hangar. Démerde toi pour que ton jouet ne flingue pas le transporteur.
- Bob.
- Si tu veux. Un mot à ajouter patron ? »

Le hutt laissa planer un moment le silence, gagnant l’attention de tous, même de Jezaïl – bien qu’il s’agissait surtout de trépigner d’impatience avant que tout ça n’avance. Finalement il ouvrit l’énorme béance qui lui servait de bouche :

« Je vais rappeler à tous que vous n’êtes pas ici pour prendre le contrôle du complexe par la force, mais pour faire comprendre aux possesseurs des industries de Rothana qu’ils feraient mieux d’accepter la proposition commerciale que nous leurs avons adressé il y a quelques heures maintenant s’ils ne veulent pas que la bombe que vous transporterez détruise tout ce qu’ils possèdent. Cela veut dire plusieurs choses : premièrement, ils ne vont pas mettre longtemps à comprendre ce qui se passe. Deuxièmement vous devrez êtres suffisamment démonstratifs pour que nos arguments » un joli mot pour ne pas dire menaces « paraissent crédibles. Mais surtout, troisièmement et dernièrement, nous ne sommes pas d’infâmes ferrailleurs ugnaughts, nous ne tirerons aucun bénéfice intéressant d’un tas de ruines. Donc gardez vos dégâts sous contrôle si vous tenez à avoir encore une carrière. En particulier, il est hors de question que cette bombe explose sans que je n’en ai donné l’ordre direct, me suis-je bien fait comprendre ? »

Les deux gros yeux globuleux se posèrent sur Jezaïl avec un poids proportionnel à celui de leur propriétaire. Celle-ci haussa les épaules et répondit aussi casuellement que si on lui avait demandé l’heure :

« Pas de soucis, Bob dormira aussi longtemps que vous le voudrez. »

Un long soupir s’échappa d’entre les larges mâchoires mais le hutt n’ajouta rien de plus et fit signe à tous de se mettre au boulot.


Une trentaine de minutes plus tard, le transporteur se présentait au point de contrôle et, comme prévu, le passa sans grande difficulté bien qu’un peu lentement, à cause d’un Volann investi dans son rôle et à son baratin long mais très efficace pour distraire les douaniers et autres agents de sécurité de leur travail. Pendant ce temps le groupe de mercenaire à l’arrière prenait son mal en patience le plus silencieusement possible tandis que Jezaïl surveillait la bombe, qu’elle avait fait suspendre par des courroies isolantes afin qu’elle ne touche rien qui put poser problème.
Le transporteur arriva au niveau du hangar 3-C, se posa à l’intérieur et, aussitôt ses soutes ouvertes, les mercenaires en bondirent pour prendre possession des lieux avant qu’une alarme ne soit déclenchée. Jezaïl, elle, avait de toutes autres idées en tête et elle commença à sonder les marchandises entassées dans l’entrepôt, aidée de quelques autres. C’est le duros qui tomba en premier sur ce qu’ils cherchaient : une cargaison de noyaux répulseurs destinés, d’après les étiquettes, à des chaînes de montage de pièces d’artillerie.

« Parfait, on trouvera pas plus stable, ouvrez une caisse et amenez-moi l’un des chariots de transports. »

Jezaïl commença à attraper ses outils et sortir les noyaux pour les disposer au sol, hésitant manifestement sur la forme qu’elle devait donner au réseau avant de se décider pour un U. Elle vampirisa du matériel environnants pour les relier entre eux et consolider le réseau, avant de s’atteler au désossage de la plate-forme du chariot qu’on venait de lui amener pour pouvoir brancher les noyaux dessus.

« Che chuis prête dans diches minutes »

Articula-t-elle difficilement à cause du mini fer à souder qu’elle tenait entre les dents lorsque le twi’lek vint aux nouvelles. Il hocha la tête avant de retourner tenir informé les autres de quand ils pourraient continuer leur chemin vers le cœur du complexe, où la bombe serait la plus dangereuse et la menace la plus efficace.
Tonamdri Gonxarpil
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Drig et Odlubbi n'étaient pas les derniers arrivés. Quelques instants plus tard, trois autres personnes vinrent compléter le groupe réuni dans le petit hangar qui lui servait de QG : un étrange mâle aux longues jambes démesurément fines, à la tête d'oiseau et au corps couvert de plumes duveteuses, marchait aux côtés d'une Humaine et d'un Lannik. Autant Drig connaissait les Humains et les Lanniks, autant l'étrange piaf, ça ne lui disait rien d'en avoir jamais vu un même en peinture. Mais ça avait l'air intelligent. L'Humaine – qui apparemment s'appelait Max – s'exclama apporter un « petit cadeau » : une carte d'accès, qu'elle jeta au pied du Hutt, qui baissa juste le regard sans daigner se baisser, comme si ça ne le concernait pas. L'autre Humaine, l'artificière, la reconnut, et toutes deux eurent l'air enjouées comme deux vieilles amies contentes de se retrouver. Drig semblait être ici le seul à ne connaître personne d'autre. Pas grave, il devrait vite arriver à sociabiliser, d'autant que les autres avaient l'air plutôt cools pour certains, notamment les deux Humaines et le grand piaf. En effet, ce dernier venait serrer la main de tout le monde, y compris de Drig qui se présenta avec un sourire amical et put ainsi connaître son nom : Fély. Max, elle vint serrer poliment la main d'Odlubbi le Hutt, tandis que le Lannik se vautra au sol en glissant sur la traînée de mucus de ce dernier. Drig vint l'aider à se relever non sans cacher son hilarité, n'hésitant pas, lui, à poser le pied nu en plein sur la trace de mucus qui ne le dégoûtait nullement. C'était tellement habituel pour lui, plus que cela, c'était familier. Enfin, Drig marcha jusqu'à la carte d'accès laissée négligemment au sol, la ramassa, et la tendit à Odlubbi en s'inclinant avec révérence.

DRIG – Monsieur.

Odlubbi fit un geste de la main comme s'il chassait une mouche, signifiant qu'il n'avait rien à faire de la carte d'accès, après tout, ce n'est pas à lui qu'elle allait être utile mais aux mercenaires.
Un Humain caparaçonné dans une bonne armure prit la parole pour s'adresser à tout le monde, regardant un à un les principaux acteur de la mission, à commencer par ses deux congénères féminines qu'il appela Jez et Max – décidemment tout le monde se connaissait, au moins Drig put-il entendre le nom de l'artificière – puis Odlubbi et Drig. Il révéla les informations que son groupe avait récoltées, et s'aida un holo-projecteur. Le centre névralgique des usines se trouvait au hangar principal du complexe A-001 : si les mercenaires en prenaient le contrôle, ou au moins menaçaient ce hangar, alors ils auraient tout le poids voulu pour les négociations. Pour cela, ils disposaient d'un véhicule de ravitaillement avec un faux passe, ce qui leur permettrait de se rendre jusqu'au hangar de ravitaillement 3-C, et d'improviser ensuite une fois à portée du hangar principal. Jez l'artificière estima que sa bombe devrait supporter le transport. Apparemment la bombe s'appelait Bob. Drig la trouvait amusante, cette Jez. Il avait déjà envie de jouer au sabacc avec elle, et certainement que Max serait de la partie aussi... mais la mission d'abord.

Odlubbi enfin prit la parole pour rappeler à tout le monde que le but était de forcer des négociations avec un avantage, pas de tout faire sauter, surtout pas, même, ni de prendre le contrôle du complexe soi-même par la force. Il fallait signer un contrat, en bonne et due forme. Et pour cela, se donner toutes les chances de son côté. La jouer légalement, donc, avec une dose de menace. Un contrat signé avec un blaster sur la tempe restait un contrat légal. Odlubbi rappela au groupe qu'une fois entrés dans le complexe A-001, ils auraient peu de temps avant que la sécurité comprenne ce qu'il se passe. Il fallait agir vite mais proprement aussi, en n'occasionnant aucun dégât superflu aux installations, ce qui impliquait que la bombe ne devait en aucun cas exploser sans l'ordre direct du Hutt.

DRIG – Oui, Monsieur. Tout sera fait comme vous le désirez, Monsieur.

Et quelques instants plus tard, tout ce beau monde était à bord du véhicule de ravitaillement. Drig gardait un petit œil méfiant sur la bombe, mais il avait l'impression que Jez savait ce qu'elle faisait même si la jeune artificière Humaine lui donnait l'image d'une pile électrique bondissant comme une puce. Puis il l'aimait bien. A bord du véhicule, Drig saisit l'occasion pour sociabiliser un peu, en se présentant auprès de ceux à qui il ne l'avait pas déjà fait.

DRIG – Après cette mission, Jez, on pourrait p'tet faire une partie de sabacc ! Et Max t'es la bienvenue aussi, hein.

Max et les autres, en fait... Y compris l'emplumé. Il s'appelait Fély, c'était un Gozzo. Il y avait encore tant de races à rencontrer dans la galaxie. Celle-ci, maintenant, c'était fait. Drig tendit une main vers Fély.

DRIG – Elles ont l'air toutes douces tes plumes !...

Et sans même demander la permission, il commença à le caresser, sans gêne, curieux de cette texture duveteuse.

Drig n'était pas du genre à rester enfermé dans son coin, muet comme une statue, pour se donner le genre de celui qui était hyper concentré sur sa mission. Il sut comment occuper les trente minutes, au moins, jusqu'à ce que le véhicule se garât à l'intérieur du hangar 3-C du complexe A-001. Les choses sérieuses allaient commencer. Ils avaient réussi à franchir les premières sécurités, mais maintenant, ils allaient improviser. Drig se demanda un instant si le soldat qu'il avait ramené au QG, avec une jambe blessée, ne s'ennuyait pas trop ; au final, il ne leur avait servi à rien. Pour l'instant, en tout cas.

Fusil en main, Drig se déploya avec le reste du groupe, prenant possession du hangar. Heureusement, la présence de la bombe n'avait pas posé de problème au poste de contrôle, ses partenaires savaient ce qu'ils faisaient. Drig, pour l'instant, n'avait rien de particulier à faire.

DRIG – Besoin d'un coup de main pour soulever un truc, Jez ?

Il avait envie de se rendre utile plutôt que de tourner en rond tant qu'ils ne rencontraient pas trop d'ennuis.
Mais il pouvait en être sûr : les ennuis ne tarderaient pas à arriver. Au moins il y aurait un peu d'action...
Ou pas : Odlubbi avait bien rappelé à tout le monde qu'ils n'étaient pas là pour prendre contrôle du complexe par la force. Ils avaient pu entrer dans le hangar de ravitaillement sans exciter la sécurité grâce à la couverture offerte par le véhicule volé et les faux papiers. Mais ensuite ?... Drig passa à côté de Joseph, l'Humain en armure complète qui ne semblait pas être là pour rigoler, lui.

DRIG – Tu commences à avoir une idée pour la suite du plan ? (évitant de parler trop fort) Faudrait mettre la bombe dans une sorte de colis et faire croire que c'est adressé au hangar principal, par exemple ? Mais faudrait que ce soit l'un de nous qui puisse la réceptionner là-bas...
Maxence Darkan
Maxence Darkan
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En allumant sa cigarette, elle se tourna avec un sourire charmeur qui ne cachait en rien son envie de passer toujours plus de temps en intime avec la rouquine.

-Tu sais très bien qu'je pas refuser ça venant d'toi.

Les points principaux étaient fixés, après Jezaïl dans le lit de Maxence, ou vis versa, on avait Bob, la bombe au nom masculin, très bon choix de sa part, la blondinette ne pouvait pas se plaindre d'entendre plus souvent des prénoms mixtes... Bob n'est pas mixte, je viens de chercher. Donc, on en était où ? La mission ? Oui, quand la mercenaire se décida finalement de détacher son regard des hanches de sa compère, elle remarqua son cher associé, Joseph, à qui elle lança un petit clin d'oeil suivi d'un claquement de doigts le pointant directement. Le chasseur de prime et sa troupe avait tout préparé, Fély et Skroutch, qui étaient retournés auprès de leur équipière agitèrent la tête de haut en bas, sans comprendre, mais en se disant qu'il gérait un max le mec en armure.

Alors certes, l'équipe de Joseph était vachement plus à jour que celle de Maxence -surtout qu'ils avaient tous une gueule de bras cassé et qu'il en manquait la moitié-, tout ce joyeux petit monde semblait trop sérieux, à millimétré leurs mouvements, à ce dire quoi faire, ici ou là-bas, ça manquait cruellement de folie et de drogue. L'équipe de trois tournèrent simultanément la tête pour recommencer à faire semblant d'écouter en hochant frénétiquement la tête en direction du Hutt.

Tout ça pour se retrouver dans un véhicule de ravitaillement un peu miteux aux côtés de Bob qui n'attendait qu'un mauvais mouvement pour exploser, la routine en somme.

-Jouer au Sabacc avec Max ?! S'indigna Skroutch à la proposition du Trandoshan. C'est une tricheuse.

-Hé, c'est pas d'ma faute si t'es à chier aux cartes.

-Ha ! C'est la meilleure ! La seule façon d'savoir si tu triches pas c'est d'te foutre à poil !

-Déconne pas, j'ai fait un strip Sabacc une fois... j'ai tout perdu. Dans tous les cas, elle se tourna vers l'intéressé en lançant un petit regard en coin en direction de Jezaïl, j'vous explose quand vous voulez... au Sabacc évidemment.

Sur ses mots que ne laissaient place qu'à l'imagination, Fély roucoula, surpris par les mains baladeuses de ce fameux Trandoshan. Pour autant, ça ne le dérangeait nullement de se faire caresser, dans son escouade, tout le monde le tripatouiller et se collait à lui parce qu'il était tout doux. Il fallait dire qu'il avait une hygiène de vie quasiment irréprochable. Dans le tas, elle n'avait aucune idée de comment il s'appelait, mais elle n'était pas du genre à vouloir faire connaissance avec n'importe qui n'importe où... surtout sur Rothana. En arrivant dans ce nouveau hangar où, visiblement, Jezaïl perfectionnait sa bombe, l'ennuie du côté des Djiilo était palpable, ils voulaient du sang et des patates de forain, mais ils avaient Bob et une limace géante.

Sur une caisse, Maxence regardait sans un mot la rouquine terminer la bombe. Quelque part, elle enviait un peu ses talents d'artificière de grande surface, même si de son côté, elle concoctait ses propres grenades, elle en restait à un point ou doser l'explosif s'avérait parfait une fois sur trois, des fois trop -ça c'est pas trop grave-, des fois pas assez -ça, c'est chiant-.

Elle échangea un regard rapide avec le Hutt, mais lui insistait, alors à son tour elle se figea dans ses gros yeux dégueux, il leva ses petites mains en l'air comme si elle avait oublié de faire quelque chose d'évident.

-Hmm ? On y va ?

Il soupira. Skroutch, qui s'endormait sur sa mitrailleuse se dressa, prêt au combat, Fély avait terminé son inventaire de sacoche de dernière minute, vérifiant qu'il y avait tout son barda de médecin. La blondinette se leva péniblement de sa belle caisse avant de vérifier ses cellules d'énergie dans ses flingues.

-Bon, bah on s'occupe de la sécurité. Quand t'auras fini, j'veux voir Bob et ton joli p'tit cul prêts à partir, Jez.

Et les voilà sortant dans le froid et la neige pour s'occuper des indésirables qui s'amuseraient à fouiner un peu trop autour du hangar. Ils se contentaient à faire des rondes, en discutant de tout et de rien, entremêlé de silence un peu tendu, le regard planté en direction des angles morts. Maxence trouvait toujours le moment pour se plaindre du froid et taper ses épaules en espérant quelque part que ce mouvement inutile lui réchaufferait un peu le corps... alors elle l'imaginait, sa grand-mère lui tricoter de belles chaussettes, au coin d'un feu, une bonne tasse de...

-Hé ! Z'êtes qui vous ?! S'exclama un garde entouré de deux autres. V'pouvez m'expliquer s'qui s'passe dans s't'hangar par hasard ?

Il y eut d'abord des sourcils haussés, un mouvement de recule général et un long silence. Ils se regardaient tous dans le blanc des yeux, à une vingtaine de mètres chacun. Il avait tous l'arme tendue dans leur main, ou, pour les possesseurs de blaster, la main sur le manche -de l'arme, évidemment- à se demander si l'autre était dans son camp... bon, Maxence savait pertinemment qu'il n'était pas là pour se faire une fondue avec les mercenaires, il fallait juste faire monter le suspense. En un instant, elle dégaina ses deux armes, il y eut un échange de tir, une seule seconde durant laquelle tout le monde s'était mis en joue. En face, deux d'entre eux s'était écroulé et le petit malin qui parlait fort venait de comprendre que son blaster s'était fait explosé dans sa main, désormais, ses petites jambes frêles tremblaient sur place.

-Fély, passe moi ton fusil.

-Pourquoi ? Tu vas pas le tuer quand même ?

-File ton fusil, j'te dis.

-Mais, il se rend.

-File moi ton fusil. Insista-t-elle.

-Nan, j'ai pas envie de te filer mon fusil alors qu'il se rend.

-Putain, mais qu'est-ce que t'as aujourd'hui ? Passe le moi.

-Regarde ! Il lève les mains en l'air.... il chiale même !

-Mais, j'vais pas l'buter, file moi ton putain d'fusil, foutre-cul !

Il soupira avant de lui passer non-chalamant son arme. Maxence vérifia qu'il était bien chargé avant de tirer droit sur le garde qui s'écroula au loin, en silence.

-Mais putain, tu l'as tué !

-Bah pourquoi j'prendrais ton fusil si c'était pas pour l'tuer ?

-Tu fais vraiment chier Max.

-Du coup... on r'tourne voir Bob ?
Joseph Vankrayn
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Semblerait que Joseph n'avait pas la même notion concernant une proposition commerciale que les hutts mais après tout qui était-il pour jugée ? Ce n'était pas à lui de jouer sur les mots il n'était là que pour appliquer la volonté de son client... Client qui était d'ailleurs quelque peut superstitieux concernant la bombe nommée Bob de notre chers artificière.

Il ne pouvait là aussi pas lui en vouloir, car d'après ce qu'il avait entendu d'elle, il y avait de quoi s'inquiéter sur la qualité destructrice de celle-ci et non pas sur sa fiabilité.

Il était pour sa part silencieux des interactions entre les mercenaires. Jze et Max qui se cherchait et qui allait certainement se retrouver, le trandoshan semblant vouloir faire amie-amie avec le reste du groupe même s'il semblait être un larbin personnel du hutt. Il suffisait de voir la façon dont il se comportait face à lui, clairement pas le style d'un contractuel temporaire.
Pour une fois qu'il semblait y avoir une bonne entente dans un groupe fait au hasard, ça lui change du gamoréen qui ne comprend que la notion de violence ou le sith est son égo galactique.

Le groupe suivit donc le plan concocté par son clan, ce qui était une bonne nouvelle car il pourrait allors s'en accréditer le mérite si la mission se passait bien... Et une mauvaise si elle se passait mal.

Durant le transport, il examina à nouveau la carte du complexe qu'il avait pour établir la seconde partie du plan. Comme l'avait dit le hutt, il ne devait rien casser sans son ordre et se montrer le plus dangereux possible sans toutefois entrer en conflit directe... Et quoi de mieux qu'une situation de prise d'otage pour cela.

Il fut en partie distrait par les autres personnes situés à l'arrière du transport qui semblait continuer à faire du social avec d'un coté le trio " Jez-Max-Bob " et de l'autre le duo " Gozzo-Trandoshan ". Discutant ce qu'ils allaient faire après la mission de sabacc et autre comme s'ils avaient déjà terminé la chose...

Et de l'autre coté vous aviez Joseph, son fusil verpine contre l'épaule dans son armure aussi froide que les plaques de métal qui les entouraient. Sur qu'il ne participait pas à la discutions occupé comme il était a planifier et se concentrer sur le boulot devant lui. Il pourra profiter et discuter de ce qu'il allait faire, mais seulement après avoir actuellement réussit la mission.
Comme le disait un vieille adage: " Ne vend pas la peau du rancor avant de l'avoir tué. "

L'infiltration se passa sans accroc et ils purent tous infiltrés le complexe sans soucis et rejoindre le Hangar 3-C comme convenue sur le papier, maintenant ils allaient devoir " improviser " et les convaincre de la suite du plan qu'il avait échafaudé sur la route.

Il sortit du transport avec eux, les regardants s'atteler à la tache chacun dans leur coin mais tout en complétant ce que faisait l'autre.
Il regarda Jez s'atteler à trouver un moyen pour transporter la bombe qui était toujours dans son jolie paquet cadeau, aidé par les autres membres de l'équipe dont le trandoshan. Pendant se temps Max avec son groupe alla faire une patrouille pour sécurisé les alentours immédiats pour éviter de mauvaise surprise. Pendant se temps, Joseph quand à lui était entrains de finaliser le plan et de peaufiner les angles pour le rendre plus viable traficotant sur une holo carte du Complexe A-001.

Jusqu'a ce que le trandoshan ne vienne pour lui poser la question à un milliard de crédit qu'on pouvait résumer en " On fait quoi ? "
Heureusement il avait une réponse toute faite pour ça !


" Le hangar principal ? Possible mais je ne pense pas que ça ne soit pas très démonstratif... Ils perdraient de l'argent si on détruit leur stock mais ils peuvent le remplacer non. Il va falloir leur faire mal ou donner l'impression qu'on leur fera mal s'ils n'acceptent pas. Il va falloir taper là ! " *Il pointa sur sa carte un bâtiment dont un symbole éclectique était posé dessus.* " Leur centrale électrique, si on arrive à en prendre le contrôle ou tout du moins y mettre la bombe et tenir la zone nous serons une plus grosse menace qu'une simple destruction de bien et matérielle. " *Il regarda le lézard.* " Tu peux imaginer ce qui arriverait s'ils perdraient leur principal moyen électrique dans de telle condition climatique. Pas d'électricité veut dire pas de chauffage, pas de chauffage veut dire pas de chaleur et je te laisse deviner la suite. "

Rappelons qu'il vivait sur une planète glacière où même si l'on sortait dehors avec une combinaison arctique on ne pouvait tenir pas plus de quelques heures, on pouvait donc imaginer à quelle point ils devaient consommer pour se protéger du froid. Et quelque fois l'environnement était beaucoup plus mortel qu'un tir de blaster.

Il abaissa son bras et se tourna vers Max et son groupe qui semblait être revenu de patrouille, détaillant brièvement au passage ce qu'ils avaient croisés.  


" C'est sur qu'ils auront des générateurs de secours mais avec la bombe spécial de Jez, dont nous leur transmettront certain détaille une fois le bâtiment sécurisé, je ne pense pas qu'ils tenteront quoi que ce soit. Ils mettront trop de temps pour le réparer et ils seront trop en crise pour penser à quoi que se soit d'autre que d'accepter la proposition des hutts... " *Il haussera les épaules.* " Enfin, espérons le... "

Il regarda Jez tenir le chariot comme si elle était une mère qui faisait une promenade avec son fils dans sa poussette, avec le sourire qui allait avec.

" Avec la perte de contacte avec la patrouille de garde on n'a plus beaucoup de temps alors va falloir se bouger pour y arriver avant que tout le Complexe soit en alerte. " 

Il prit le fusil à bras le corps et le chargea avant de regarder le groupe prêt à l'action.
Jezaïl
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« Désolée mais les jeux de cartes, moi, c’est pas mon truc. J’arrive jamais à me souvenir des règles. »

Une confession qui fit se hausser plus d’un sourcil inquiet puisqu’elle était à cet instant en train de brancher tous un tas de fils à ce qui ressemblait fort à un détonateur maison, fixant chaque mèche de cuivre comme si elle se demandait laquelle était celle qui déclenchait l’apocalypse. Au grand soulagement de tous, elle arriva au bout de son bricolage sans rien de plus qu’un léger court-circuit qui lui piqua le bout des doigts.
Elle accepta volontiers l’aide de Drig lorsqu’il s’agissait de déplacer les poids les plus lourds tandis qu’elle bricolait le chariot, ce qui était surtout du goût de Volann et du duros qui auraient sans cela du s’en charger à eux seuls.

« Oh ouais la centrale ! Ça va être trop fun ! »

S’écria Jez’ en approchant du petit groupe assemblé autour de la carte. Elle chevauchait Bob, posée sur son chariot de transport. Dans ses moufles disparaissait presque le panneau de commande du chariot qui se mouvait pourtant avec fluidité, témoignant de l’adresse de sa pilote. Toutefois il se rapprochait dangereusement du petit groupe de mercenaire de Max et ce n’est que quand l’un d’eux sauta hors de sa trajectoire en pestant que l’artificière stoppa soudain le chariot et tourna la tête dans leur direction, avec un mouvement un peu exagéré.

« Oh merde désolé les gars ! Je vous avais pas vu. »

Face à ce qui ressemblait à un mauvais mensonge, ils lui lancèrent un regard goguenard qui lui tira des explications supplémentaires :

« Pendant que je bricolais y a mon truc » elle désigna d’un doigt son étrange implant crâniens, enroulé autour de son cou à la manière d’une écharpe et à peine visible sous son manteau : « qui a touché Bob et depuis j’ai un œil et une narine en moins. Chelou mais marrant. »

Derrière le chariot, Volann confirmait ses dires de la tête, avec un air qui mêlait parfaitement, malgré leur opposition, l’apathie et l’étonnement face aux bizarreries dont était capable sa partenaire. Le duros, lui, était bien plus explicite en agitant l’index aux alentours de sa tempe.

« Et sinon, » commença le twi’lek qui semblait apprendre petit à petit ce que les réactions de Jezaïl pouvaient cacher : « pourquoi ça va être fun ?
-Bah quoi, tu penses vraiment qu’une centrale prévue pour alimenter un complexe aussi gros et les radiateurs pour pas geler sur place va juste gentiment s’éteindre quand elle va se manger une décharge IEM directement sur ses générateurs ?
Si Bob fait son show dans la centrale, elle va nous gratifier du plus joli feu d’artifice depuis Artorias, c’est moi qui vous le dis. »


Il y eut un silence concerné face à cette comparaison. Puis le twi’lek repris :

« Et tu peux déclencher ton engin à distance ?
-Bah évidemment ! Les IEM c’est pas trop dangereux pour les êtres vivants mais y a des limites quand même hein !
Ah et aussi : si je lance la séquence de démarrage de Bob dans la centrale, y aura pas de retour en arrière possible. Parce que pour faire ça, faudrait que Bob puisse relâcher la pression mais dans la centrale, ça reviendra presque au même que de s’activer complètement.
Allez, on y va ! YEEHA ! »


Elle enfonça la touche du contrôle de son chariot tandis qu’elle faisait tourner au-dessus de sa tête l’extrémité de son câble crânien comme un étrange lasso. Une zabrak contint mal ses jurons tout en sautillant sur une jambe après que le plateau lui eût heurté le tibia parcequ’elle n’avait pas été assez rapide à sauter hors de sa trajectoire.
Bob et Jezaïl sortirent dehors et une rafale de vent glacée surprit la contrebandière. Son cri mourut dans sa gorge soudainement et elle glissa de Bob en essayant de rattraper son câble qui lui avait échappé des mains sous la surprise. Elle s’écrasa de tout son long dans la neige grisâtre mais se releva bien vite en s’exclamant « Je vais bien ! ». Elle ne chercha pas à remonter sur son perchoir et se contenta de piloter Bob depuis le sol, tout en s’amusant à malaxer de la neige sur sa tempe du côté de son œil aveugle, visiblement amusée de ne pas en sentir le froid à cet endroit là.
Tonamdri Gonxarpil
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Autant Jez n'aimait pas beaucoup les jeux de cartes, autant Max était partante pour une partie de sabacc ; apparemment, elle avait même déjà joué au strip-sabacc, ce que Drig trouva à la fois amusant et intéressant. Dans le palais de Lobuumga, Drig avait déjà vu nombre de courtisans, mâles et femelles, se mettre nus, que ce fût lors de séances de danse ou à l'occasion de jeux de société ; le strip-sabacc, il y avait déjà joué lui-même, il était familier avec cette ambiance érotique et n'avait aucun tabou sur ce sujet.

DRIG – Oh, c'est cool, ça ! Bon bah on se fera un strip-sabacc, Max, si tu veux ! Si Jez ne joue pas, il reste toujours Fély (en continuant de lui caresser les plumes), Skroutch, et les autres aussi, vous n'aurez qu'à jouer avec nous, Volann, Joseph... enfin Joseph j'ai pas l'impression qu'il soit super chaud, puis au strip-sabacc ce serait pas équitable, il serait trop avantagé !

lâcha-t-il en se marrant. En tout cas, Drig allait accomplir cette mission en se réjouissant d'avance des moments sympathiques qui l'attendaient à la fin.

Jez eut en effet besoin d'un peu d'aide physique une fois au hangar de ravitaillement et Drig ne ménagea pas ses efforts pour l'aider avec un certain volontarisme. Il voulait donner le meilleur de lui-même pour s'attirer la fierté du Hutt qui donnait les consignes. Après avoir fait jouer ses muscles, il écouta Joseph lui répondre quant à son plan : installer Bob, la bombe IEM, dans la centrale électrique plutôt que dans le hangar principal. Cela représenterait une menace beaucoup plus importante que des pertes matérielles remplaçables : l'extinction, voire l'explosion de la centrale, impliquait non seulement la rupture du fonctionnement de l'usine, mais aussi une répercussion directe sur les conditions de vie de tout le personnel. Autant dire que dans le froid mortel de Rothana, rien que de ne plus avoir de chauffage représenterait une menace pour la survie.

Ca semblait bien réfléchi. Drig sourit et donna une tape amicale à l'épaule de Joseph.

DRIG – Bien vu, gars !

Jez avait pu entendre le plan et réagit en disant qu'elle le trouvait « fun ». Le plan de Joseph s'imposa naturellement et Drig le laissa le répéter à Max, Fély et Skroutch qui revenaient de leur éclairage qui leur avait permis de neutraliser les forces visibles de sécurité. Il s'en alla rejoindre Jez en lâchant à Joseph avec un sourire et un ton bonhomme :

DRIG – Et puis eh, décoince-toi un peu... On dirait que t'as ton blaster coincé dans le derche... On va s'amuser, t'inquiète !

Il finit de revenir auprès de Jez qui finissait ses derniers bricolages. L'artificière déglingo venait de se désactiver un œil et une narine en touchant malencontreusement sa bombe avec son implant crânien, mais elle en riait. Drig en rit avec elle, amusé par cette attitude insouciante qui faisait écho en lui. Derrière, Volann, bien plus sérieux, demanda des précisions sur l'explosion de Bob, et Jez avertit que si elle amorçait la bombe, ce qui était évidemment possible à distance, alors ce serait un point de non-retour direct. Il fallait être sûr de son coup. La décharge IEM au demeurant serait si dévastatrice dans une centrale électrique que cela engendrerait un « joli feu d'artifice ».

DRIG – Ok, ça marche, mais de toute façon, rappelez-vous ce qu'a bien dit Monsieur Odlubbi : aucune explosion sans son ordre direct. Normalement, la menace devra suffire à lui faire signer un contrat comme il veut. On ne devrait pas avoir à faire exploser Bob.

Ce fut le moment d'y aller. Jez poussait son chariot en faisant assez peu attention autour d'elle, se moquant d'avoir pété le tibia d'une pauvre Zabrak ayant manqué de réflexes. Gêné par un câble de son implant crânien, elle s'étala dans la neige et Drig l'aida à se relever. Drig s'emmitoufla dans son manteau, serrant ses bras contre son torse en grinçant des dents sous le froid qui les accablait, et lui d'autant plus qu'il était pieds nus dans l'épaisseur de neige tout comme Fély.

DRIG – Max, on va pouvoir avancer jusqu'à la centrale à quel point avant de rencontrer à nouveau de la sécurité ? Vous avez fait le ménage jusqu'où ?

La question méritait d'être posée car Max, Fély et Skroutch étaient partis faire leur petit tour avant même que Joseph n'eût dévoilé son plan de poser la bombe dans la centrale plutôt que dans le hangar principal.

DRIG – En tout cas, le strip-sabacc on le fera pas sur Rothana, je te le dis ! Quelle planète pourrie...

La dernière fois qu'il s'était plaint, Odlubbi l'avait contredit.
Maxence Darkan
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-La voie est libre, on a rencontré quelques gugusses mais bon…

Elle plaça deux doigts sur sa tempe mimant un pistolet avant de faire semblant de se tirer dans la tête en tirant la langue et en louchant. Fély leva les yeux au ciel, elle avait de quoi l'agacer quand elle s'y mettait… et elle s'y mettait très souvent. Ils étaient arrivés pile à temps pour entendre la fin des explications du petit père Joseph, un plan qui lui convenait, les plans c'est cool de toute façon, du moment qu'elle à pas à les faire à tête reposé. S'en qu'elle puisse ne serait-ce que penser à un temps de réflexion sur une organisation bancal de son petit groupe, elle venait d'exploser de rire en se tenant le ventre grace à l'intervention du Trandoshan par rapport au chasseur de prime.

-Pfiuuu... Fit-elle en essuyant une petite larme au coin de son œil. Le coup du blaster dans l'cul, ça faisait un bout de temps que j'l'avais pas entendu celle-là… Rien d'personnel Jo.

Il s'en rendra compte pendant le dépistage du cancer du colon dans tous les cas. Elle commençait déjà à se diriger vers la sortie, prête à tout faire péter si nécessaire, jusqu'à l'arriver de Jezaïl la chauffarde à deux doigts de transformer Skroutch en crêpe avant de frapper la Zabrak en prétendant s'être fait foutre en l'air un bout du visage par Bob. Une excuse valable dans le fond, si ne lui était pas venue l'idée de faire n'importe quoi en s'étalant au sol sous le regard admiratif de la part de Maxence, penchant plus vers le dubitatif pour les deux autres membres de son groupe.

-Complètement tarée…

-Ouais, je sais… elle est parfaite. Aller les idiots, en route pour la centrale.

Pas loin de crier Yeeha, elle se contenta d'avancer silencieusement, une main sur le manche d'un de ses blasters. Toute cette joyeuse fête n'allait pas se passer comme elle l'aurait aimé… enfin, elle aimait les menaces et voir les gens se plier sous sa volonté en se chiant dessus violemment, mais à chaque fois, une certaine amertume frustrante lui restait dans la bouche et plus l'intimidation était de grande envergure, plus la frustration augmenter. Un peu comme un système exponentiel. Elle préférait largement un combat tendu qui lui faisait faire des folies quitte à risquer sa vie avec de l'adrénaline plein les artères. Le Trandoshan, qu'elle pensait déjà mort d'une balle dans la tête de la part de Joseph, vînt à poser une question intéressante à laquelle elle n'avait pas pensé parce que Maxence.

-On a fait le ménage autour du hangar, on voulait pas aller trop loin du groupe. Je sais pas trop c'qu'il en est des patrouilles dans un trou glacial comme celui là, ça m'étonnerait qu'on en rencontre beaucoup si tu veux mon avis… euh… Prénom. Affirma-t-elle sans lui demander, comme si son prénom était littéralement Prénom. Après tout dépend. On a caché les corps avant d'se tirer, donc, le temps que la sécurité se rende compte qu'ils ont perdu le contacte, qu'ils trouvent les corps et découvre le hangar vide, on devrait avoir largement le temps de placer la bombe sans renforts au cul.

-T'as bouffé un truc pourri ?

-De quoi tu parles ?

-Bah, chais pas, tu parles comme si tu réfléchissais c'est hyper bizarre. Tu veux qu'on en parle ? Y a un truc qui va pas dans ta vie ?

Elle avait compris au moment même où elle rebondit sur sa question de merde qu'elle venait de se faire bamboozle par un petit truc difforme d'un mètre vingt. Très fier de lui, il affichait son terrible sourire moqueur qu'il adorait tant alors qu'il n'arrivait même pas à tenir une conversation normale en compagnie de personnes de bas étage, tout ça parce qu'il ne comprenait pas le concept de donner des arguments à -comme son nom l'indique de base- son argumentaire.

-Skroutch, si tu l'ouvres encore, j'te coupe la bite.

Dans le froid, ils avancèrent, décidément, Prénom pensait comme la blondinette, sauf pour le coup du strip-Sabacc, c'est d'autant plus drôle sur une planète gelée de se foutre à poil. Le chemin n'était pas très long, mais il le paraissait, au loin, une bonne centaine de mètres plus loin, on pouvait voir ce qui ressemblait fortement à une centrale électrique.

-J'ai une question. C'est cool cette histoire de tuer tout l'monde dans le froid et franchement ça me botterait bien… mais s'ils acceptent vraiment pas, qu'on fait péter Bob et qu'on s'retrouve avec une armée de gardes qui veulent notre peau dans le froid le plus total, on fait quoi ? … Oh, attendez, j'le sens venir : « bah c'est votre boulot de nous sortir de ça ». Singea-t-elle en gigota la tête dans tout les sens. J'veux dire, on les bute… et après ? Game over ? L'usine nous appartient pas ?

Pendant qu'elle parlait, elle plissait les yeux sur de toutes petites-petites têtes au loin, elle pouvait presque distinguer leurs sourcils froncés de là où elle se trouvait tellement toute cette petite mascarade était prévisible. Des gardes pour sûr qui s'approchaient, fusil en main et accent d'attardé en vu. En haussant les épaules, elle tapa sur celle du Trandoshan.

-Tu vois Prénom, les p'tits gars là-bas sont déjà sûrement en train de répondre à ta question.
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Semblerait que tout le monde soit partant pour la centrale, après tout ce n'était pas comme si le groupe de bourlingueur psychopathe qui semblait se croire dans un safari " neige et explosif " réfléchissait plus que cela.

Il poussa un soupir sous son casque avec un petit sourire circonscrit devant tant de foutoir mêlé à un certain esprit de bon entente. Il ne pouvait que noter la tentative du lézard à essayer de bien s'intégrer au groupe en essayant de mettre une bonne ambiance même si Joseph aurait à redire sur ses blagues des plus douteuses et au niveau intellectuel d'un gamorréen.
Il avait quelque fois l'impression d'être une nounou avec une bande de gamin équipé d'une bombe à surveiller... Ce qui n'était pas trop loin de la vérité de son point de vue.

Une petite discutions rapide et quelques blagues plus tard, voilà le groupe qui s'engagea dans les ruelles étroites du Complexe dont les murs d'aciers formait de parfait couloir pour que l'air glacial de la planète se rappelle à la mémoire du groupe... Tirant au passage quelques insultes et mauvais commentaires de la part de quelque un.

Le bon coté de la chose c'était que à cause des conditions climatiques, le Complexe A-001 était construit comme une grosse boite bien compacte avec les bâtiments n'étant séparé les uns des autres que part des axes biens droits et dégagés qui permettaient alors des transferts et transports rapide entre les différents bâtiments dans le dit complexe.
Tout cela étant à cause du froid, ce qui avait entrainé une utilisation draconienne de l'espace et de l'agencement de tout le complexe.

La bonne nouvelle était que la centrale n'était donc pas bien loin du Hangar 3-C et que le groupe ne mettrait pas bien longtemps à voyager à pied du point A au point B... Leur évitant au passage de se transformer en pic de glace sur patte.
La mauvaise nouvelle était que du fait des routes linéaires et bien dégagé pour permettre un déplacement rapide, on pouvait remarquer de loin un groupe de presque une dizaine de personne escortant une grosse caisse suspecte sur un répulseur.

Heureusement pour le groupe, des rafales de vents glaciales obstrués la vision de tout le monde avec la neige qu'elle déplaçait leur offrant une couverture visuelle plus qu'apprécier même si elle en faisait frémir plus d'un. 


" Si ça tourner mal ? " *Dit-il en frémissant sous son armure.* " Il faudra utiliser l'explosion de la centrale comme distraction et forcer un passage vers le Hangar 3-C pour récupérer le véhicule est s'exfiltrer d'ici... En profitant de la coupure de courant et de la confusion dans leur ligne et communication au passage. " *Il vérifia rapidement que son fusil était en état de fonctionner malgré les températures extrêmes.* " Je te remercie pour cette haute opinion, mais je ne suis pas payé à la tête, donc ça sera sans moi si tu veux te capturer l'usine... Et puis je pense pas que la République te la laissera au final. "

Il écouta distraitement les tirades des autres membres du groupe qui donnèrent leur avis tour à tour, tandis que Joseph apercevait à travers les rafales enneigées la centrale se dévoiler petit à petit et un groupe d'accueille au aguet.

" Attendez mon signal avant d'engager... "

Sans leur laisser le temps de leur répondre, il changea brusquement de direction et s'engagea dans une ruelles de maintenance où se mélangeait tas de détritus et tas de neige en quantité abondante.

Regardant autour de lui en s'enfonçant là-dedans, il ne remarqua aucune échelle ou quoi que ce soit qui pouvait permettre de monter sur le toit depuis la ruelle. Il s'agenouilla un temps pour vérifier que tout son barba était bien sanglé sur lui, avant
d'activer son jet-pack brièvement pour lui donner assez d'impulsion pour atterrir sur le toit en se manquant de se ramasser par terre sous le verglas glissant.

Heureusement pour lui et son égo, les rafales de vents avaient couverts le bruit temporaire du jet-pack et sa position avait empêche un quelconque voyeur d'observer son atterrissage en catastrophe.

* Va falloir que je m'entraine un peu plus... *

Reprenant son fusil en main, il s'avança doucement et accroupie en direction de la rue principal que ses camarades de travailles avaient remontés. Se postant sur un rebord murale, il observa le groupe à travers sa lunette qui semblait être entré en contacte avec la patrouille.
Heureusement pour Joseph, il semblait ne pas être en retard car ils n'étaient pas entrains de se tirer dessus. Cela étant dit, avec ce qu'il pouvait voir la discutions ne semblait pas être des plus chaleureuses et il pouvait voir la tension palpable sur les visages.


" Je suppose que Max va être ravie... "

Il aligna la mire de sa lunette sur la tête de l'homme qui semblait ordonner quelque chose au groupe de mercenaire. Malgré la distance et le vent, il ne pouvait pas manquer sa cible embourber dans tous les vêtements qu'ils portaient sur lui pour se protéger du froid, le transformant en un wookie de poche.

L'instant suivante, un geyser de sang sortie de l'arrière de son crane, transformant la neige autour en un champ de rose et pétrifiant les camarades du garde qui virent l'homme s'effondrer subitement... Le tout simplement bercé par le bruit du vent environnent.

" Y a pas à dire les verpines font des merveilles... " 

Il ne pouvait s'empêcher de complimenter le travaille des insectes dans la fabrication de leur arme. Au vu de leur réaction paniqué, il était sur qu'ils n'avaient pas entendu le bruit du tir, ni vu le projectile solide détruire la boite crânienne de leur camarade...
C'était bien pour cela qu'il préférait les fusils verpines au simple blaster.

 
Jezaïl
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« Non, si Bob fait son cinéma, le vaisseau qui nous a amené ici sera mort. Il est dans la zone. Normalement on a laissé nos vaisseaux en dehors par contre, faudra juste que certains aillent les chercher. »

Jezaïl haussa négligemment les épaules, comme si elle venait de lâcher un commentaire sur la météo.

« De toutes façons ils auront autre chose à foutre que chercher à nous arrêter, ils arriveront même plus à communiquer autrement qu’en transmission direct puisque leur centre de comm’ aura grillé. On va juste se peler le cul dans la neige jusqu’à nos vaisseaux. »

Une vision bien optimiste et un brin naïve, mais il était évident que l’artificière était trop excitée à l’idée du spectacle de l’explosion pour tenir compte de défauts si terre à terre. Ils n’eurent pas trop le temps d’exprimer des doutes car un petit groupe de gardes s’approchaient d’eux tandis que Joseph disparaissait entre deux bâtiments en leur disant d’attendre pour engager le combat. La pilote haussa les épaules en se disant qu’il savait mieux qu’elle gérer ce genre de situation.
Quand l’escouade s’approcha et que son leader les invectiva en leur demandant la raison de leur présence, s’intéressant tout particulièrement à ce qui constituait leur chargement, Jezaïl devança sans y réfléchir les autres :

« On amène un nouveau générateur à fluide protonique inversé à la centrale pour assurer que le cycle magnétique ne risque pas de surtension lors des fluctuations de plasma. »

Elle avait sortit son charabia sans aucun sens, mettant bout à bout les mots qui lui venaient à l’esprit tandis que son esprit essayait d’assembler les briques. Le résultat final ne ressemblait tellement à rien dans sa tête qu’elle ne put se retenir de pouffer. Il fut toutefois clair que le responsable de la sécurité en face d’elle avait largement ignoré l’hameçon, surtout qu’avec sa crête orange vif et la moitié de son visage rougie par la neige qu’elle s’était étalé dessus elle ne ressemblait sûrement pas à l’idée qu’il se faisait de leur mécanos.
Elle s’attendait vaguement à se prendre une décharge de blaster à bout portant quand elle vit la main du type bouger soudainement mais c’est une giclée de sang qui lui arriva en plein visage tandis qu’un projectile admirable traversait la boîte crânienne du type en face d’elle. Bien entendu, tout alla très vite ensuite, tout le monde sortant ses armes pour se mettre à tirer sur le premier venu.

Tout le monde sauf Jezaïl qui semblait vaguement oubliée au milieu de tout ça et se contentait d’afficher une moue dégoûté en essuyant la substance poisseuse de son visage. Elle ne revint à la ‘réalité’ que lorsqu’elle remarqua l’un des gardes du complexe qui s’intéressait de trop près à Bob et semblait sur le point de lui tirer dessus.

« Hey tu la laisses tranquille ! »

Elle dégaina son arme dans la direction du type qui se retournait vers elle et pressa la détente. Il y eut une vague de chaleur qui lui réchauffa tout le visage et fit fondre en partie la neige alentour tandis que l’ensemble du gaz ionisé éclatait comme une grosse bulle de chewing-gum à la sortie du blaster. Elle cligna des yeux – enfin elle n’avait de certitude que pour celui qui voyait encore – pendant que le type en face la fixait sans comprendre, avec guère plus que quelques brûlures légères sur le nez et le front ainsi qu’un uniforme légèrement roussi.
Jezaïl baissa les yeux sur son arme et en tapota le cylindre de carburant du bout d’un doigt, ce qui rendit un son creux.

« C’était pas censé faire ça. »

Elle ponctua sa phrase d’un claquement de langue contrarié.
Tonamdri Gonxarpil
Tonamdri Gonxarpil
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Heureusement pour Drig, qui n'avait pourtant pas à se plaindre de l'épaisseur de ses écailles, le groupe gagna vite un chemin solide et dégagé formant une ruelle étroite entre deux bâtiments du complexe. Le vent glacial s'y engouffrait en sifflant, claquant les marcheurs qui auraient givré sur place sans leurs vêtements, mais au moins le Trandoshan n'avait plus les pieds dans la neige. Fini l'anesthésie. Autant il supportait facilement les climats arides, autant il n'aimait pas plus qu'un Humain les climats glaciaires. Max estimait par ailleurs qu'il n'y aurait pas trop de patrouilles sur le chemin, et Joseph que la centrale était toute proche. Par ce climat, de toute façon, il n'y avait pas d'uniformes visibles, et hormis les contacts visuels directs, leurs silhouettes pouvaient passer pour celles d'employés venus entretenir la centrale. Drig voulait de l'action mais il voulait surtout quitter Rothana le plus vite possible, ou au moins se mettre au chaud dans un bâtiment, pendant qu'Odlubbi négocierait son contrat.

DRIG – C'est Drig. Pas compliqué à retenir !

corrigea-t-il Max qui lui fit la blague de l'appeler Prénom. Drig ne lui avait pourtant pas demandé de retenir son nom complet, Tonamdri Gonxarpil, là il aurait conçu qu'elle puisse tiquer, mais “Drig”, ça ne faisait qu'une syllabe, c'était simple à prononcer même pour quelqu'un n'ayant jamais parlé que le basic, autant que “Max” ou “Jez”. Drig ricana quand Skroutch lança une vanne à sa coéquipière Humaine, quelque part il venait de le venger. Redevenant sérieuse, Max s'inquiéta toutefois de la tournure que pouvaient prendre les choses si la bombe devait péter.

DRIG – T'inquiète paupiette, ça va bien se passer, on n'aura pas à la faire péter, la bombe. De toute façon c'est Monsieur Odlubbi qui va négocier et on ne doit rien faire péter sans son ordre. Monsieur Odlubbi va tirer profit de la situation comme un maître, tu vas voir. Les gars, là, ils vont se faire retourner, ils vont pas comprendre. Ils flipperont trop avec la bombe pour oser contrarier un Hutt.

Jez voyait les choses de façon optimiste également, même en cas d'explosion de la bombe, et Drig voulait bien imaginer que les choses seraient si simples. Et de toute façon, un peu d'action ne ferait pas de mal pour se réchauffer sur cette planète. Et en parlant d'action, Drig ne tarda pas à être servi puisque les mercenaires finirent par approcher d'une patrouille de sécurité. Joseph, toujours aussi sérieux, sembla avoir une idée, et s'éclipsa sur le côté en demandant au groupe d'attendre son signal avant de tirer. Bon, soit... En espérant qu'il fasse vite.
Les premières invectives ne tardèrent pas, avec Jez en première ligne. L'Humaine rousse essaya de se faire passer pour la mécano de service avec un charabia incompréhensible qui semblait improviser, et fit tout foirer en pouffant de rire à la fin. Le garde renifla l'entourloupe à des kilomètres, et fut sur le point de demander l'arrestation des intrus, quand soudain un tir devant des hauteurs lui traversa le crâne. Joseph. C'était le signal ! De toute façon la patrouille en face n'attendit pas, et Drig se précipita derrière la nervure métallique soutenant le toit du bâtiment d'à côté, pour se mettre à couvert.

Les premiers échanges de tirs fusèrent et Jez resta un instant plantée en plein milieu, à total découvert. Certes, elle voulait protéger sa bombe qui ne pouvait pas se mettre à couvert toute seule. Mais elle n'allait pas la protéger longtemps si elle crevait dès les premières secondes ! Drig réussit à éliminer un ennemi avec son fusil et vit Jez faire un drôle de tir, sans grand effet. Même sa cible fut stupéfaite de ne pas être morte. Seulement, passé ce moment de latence, Jez allait prendre une riposte. Drig rengaina son fusil dans le dos et courut à découvert. Le Trandoshan n'était clairement pas rapide, au contraire pataud quand il s'agissait de courir, mais heureusement le couloir était étroit et Jez n'était qu'à deux mètres de lui.

DRIG – Attention !

Drig se jeta en avant et plaqua Jez au sol sur le côté, la protégeant des ripostes qui la visèrent. Mais il y avait la bombe à protéger aussi ! Le Trandoshan se remit debout et s'interposa bravement devant la bombe pour faire obstacle aux ennemis qui auraient l'idée d'essayer de la faire exploser. Fusil en main, il dézingua deux types avant de se prendre un tir de pistolet dans l'épaule gauche. Il grogna, freiné dans sa transe meurtrière, et reçut une seconde après un autre tir sous les côtes. Il tituba vers l'arrière, heurta la bombe qui lui évita de tomber, s'étala à quatre pattes sur le côté et rampa pour se remettre à couvert, grognant deux fois plus sous la douleur. Si les types d'en face avaient mieux visé, il serait mort. A défaut, il était sérieusement blessé. Heureusement qu'il était un jeune Trandoshan en pleine capacité de régénération...
Maxence Darkan
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Il avait tous bien l'air sûr d'eux avec cette bombe. En fait, c'était bien au-delà de ça, ils étaient juste prêts à faire péter la bombe et se tirer comme si de rien était, pourquoi pas, mais le rapport de Maxence allait sûrement se terminer en vilaine punition de la part de sa partenaire Rodienne... le genre de punition que la blondinette ne pouvait pas vraiment refuser, juste qu'elle tout cela laisserait un goût amer saupoudré de frustration parmi les membres de l'Estafette. Surtout quand l'histoire allait remonter au lieutenant supérieur, rater ici signerait un très mauvais point pour le groupe.

Retour au point ou toute cette joyeuse bande de mercenaires venait de se retrouver. Joseph venait de se tirer pour ce petit délice en bouche qu'on aimait tous appeler « l'effet de surprise, toujours un vrai plaisir d'action un peu grisant en attendant un signal aléatoire de son équipier pour engager le combat de façon violente et sournoise. La petite escouade de gardes venaient à les abordait alors que Skroutch s'allumait une cigarette pour montrer son désintérêt complet de la situation. Jezaïl commença à balancer son baratin qui força un froncement de sourcil de la part de Maxence avant de griller complètement sa couverture en un geste. Elle serra lentement sa main contre sa crosse, tout le monde semblait attendre le signal de Joseph. La mercenaire s'attendait à un détournement d'attention, une explosion dans un coin, un flaire balancé au loin ou du bruit peut-être, mais c'était bien mieux, une bonne grosse balle dans la caboche, le genre à balancer un premier quart de la cervelle sur le sol avant de laisser couler le reste.

Elle balança tout ce qu'elle avait, dansant avec ses armes, elle tirait à gauche, puis à droite avec un drôle de sourire. Tout s'était passé si vite qu'elle ne put avoir le temps d'apprécier réellement le moment. Ça manquait de… boum ! Bada big boum ! Et splash, pan ! Vous voyez le genre ? Tout ce qu'elle avait put calculer, se trouvait être une rouquine que ne sait pas entretenir un blaster et Prénom jouer au héro… enfin, elle ne l'avait pas vu, mais il termina littéralement avec deux balles dans le corps, tout le monde sait qu'il faut jouer au héro pour terminer dans un tel état.

-Jez, faut la nettoyer ton arme. Ce soir j't'aiderai à l'faire si tu veux… Elle la considéra une nouvelle fois de la tête aux pieds. 'fin bref, bien joué Prénom, -trop tard pour Drig, son prénom ne lui appartenait plus- t'es passé à deux doigts d'la mort, bienvenue au club.

Skroutch n'avait pas bougé, ce petit malin s'était assis comme un gamin toujours autant emmitoufler dans son stupide manteau matelassé, la clope au bec, en attendant la fin de l'affrontement et Fély venait de sortir de son couvert pour partir examiner le Trandoshan. Pas de quoi s'inquiéter, ils sont coriaces ses gars là. Le Gozzo se contenta de vérifier que le tir n'avait rien touché de grave en lui demandant de façon hésitante s'il voulait un bandage « ou un truc du genre » ne sachant pas trop comment s'occuper des blessures sur ces reptiles.

-Personne n'est mort ?

S'écria la mercenaire pour faire les comptes. Visiblement non, que des blessés légers, rien d'inquiétant. Elle leva son pouce en l'air en espérant que le chasseur de prime la remarque. Le temps était compté, Joseph les rattraperait, il fallait qu'il place au plus vite la bombe et qu'ils se dirigent vers un lieu propice aux négociations avant qu'une marrée de gardes viennent leur casser les couilles. La centrale ne se trouvait de toute façon plus très loin, il suffisait de placer la bombe, mettre quelques hommes sur le coup et partir se taper la discute avec les gens en charge du bâtiment.

En reprenant la route, le temps commençait à se gâter encore plus que le statu quo désastreux de la météo de cette foutue planète, le vent se levait largement plus que tout à l'heure et la progression se ralentissait. Rien de bien grave pour tout le monde étant donné qu'ils savaient tous où ils allaient : la centrale. Le groupe de Maxence passa devant pour rentrer dans le bâtiment en lui-même, à l'extérieur, il n'y avait personne, mais les gardes devaient se protéger du froid en rentrant dans le bâtiment, prenant un délicieux caf en discutant des enfants et de leur vie aussi palpitante qu'un pot de fleur dans une chambre de vieux sénile. Ils passèrent un couloir qui menait aux vestiaire et autre cafétéria pour s'engouffrer dans une salle bien plus grand dans laquelle les générateurs principaux ronronnaient tranquillement en faisant leur travail.

Une exclamation s'échappa du coin pour en faire sortir deux hommes armés et suspicieux quand à leur présence ici. Avant même qu'ils ne puissent demander quoi que ce soit, ils étaient morts. Le reste des employés, des techniciens donc, se figèrent sur place tandis que Skroutch les menaçait tous de sa mitrailleuse.

-Ok, que personne ne bouge, c'est pas un hold up ! Fély, mini-moi, vous les t'nez au respect, je préviens les autres. Elle fit demi-tour, retourna auprès l'équipe de choque. C'est bon, vous pouvez y aller. Jo nous a r'joins ?

Cet endroit manquait cruellement de défenses efficaces, mais pouvait-on blâmer les responsables des lieux de ne pas s'attendre à un des mercenaires assez fous pour tenter de placer une bombe dans la centrale ?
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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L'escarmouche n'avait duré que quelques minutes avec une violence tout aussi sanglante que mortelle. Il avait observé le reste du combat se terminer à travers la lunette de son fusil. Il avait critiqué l'inconscience de Jez qui 'était resté à découvert tout le long de la fusillade, pour se retrouver avec une arme défectueuse... Elle allait devoir apprendre à entretenir son équipement si elle ne voulait pas perdre la vie, vie qu'elle devait au lézard du groupe.

Le trandoshan avait subis aussi la critique mentale du chasseur de prime qui semblait prendre son corps comme un aimant à blaster, semblant vouloir protéger tout le monde sauf lui-même. Un comportement des plus suicidaires et qui comptaient beaucoup trop sur sa capacité innée de mourir moins facilement que les autres... Jusqu'au jour où il prendra un coup qu'il ne pourra pas encaisser ou en ayant une confiance aveugle dans son corps qui était, il ne pouvait le cacher, bien utile.

Il ne comptait même pas les deux larrons dont l'un c'était caché et l'autre avait passé son temps à fumer à regarder tout ça comme si c'était un holo film.

La seul personne qui semblait un minimum "normal" dans tout ça était Max, alliant des mouvements d'évasions avec l'utilisation efficace de ses deux pistolets blasters qui déversaient une quantité impressionnante de tir sur le groupe de garde totalement dominé.
Elle eu même la présence d'esprit de lui faire un signe une fois l'engagement terminé, avant de prendre la tête du groupe en son absence et continuant leur chemin vers la centrale sans l'attendre ou patienter... Ce qui était la chose à faire et ce qu'il ne critiqua aucunement.

Secouant la neige qui s'était accumulé rapidement sur lui malgré le fait qu'il n'était là que depuis quelques minutes, il se releva en brisant les fines couches de glaces sur son armure avant d'examiner les ruelles alentours au groupe qui continuait leur marche.
Utilisant son jet pack pour sauter de toit en toit quand il devait franchir un vide trop grand à sauter, il continua d'escorter le groupe jusqu'à la centrale qu'il vit investit en un instant.

Pendant un bref moment il réfléchit, était-ce plus utile pour la mission qu'il rejoigne le groupe dans la centrale pour renforcer leur défense pour une contre-attaque qui allait peut-être venir ou alors rester dehors pour se dissimuler en profitant de son emplacement sur le toit d'un bâtiment surplombant l'entré principale de celle-ci... Sans oublier le fait que les conditions climatiques et l'absence d'information du groupe d'assauts des hutts jouaient en sa faveur.

 Il fut coupé un temps dans sa réflexion par une alarme qui s'enclencha dans tout le Complexe A-001 avec les communes lumières rouges qui transformèrent l'océan blanc en une mère de rose.
Peut-être que quelqu'un avait trouvé les corps dans le Hangar 3-C ou alors dans la ruelle plus bas ou sinon quelqu'un dans la centrale avait discrètement échappé au regard du groupe et activé l'alarme.

De toute façon, Joseph savait que leur couverture serait grillé à un moment donné et il était agréablement surpris qu'elle ne se soit déclenché qu'après qu'ils aient réussis à infiltrer la centrale. Le temps que les équipes de sécurités commencent une fouille complète du Complexe, secteur par secteur pour ensuite localisé le problème dans la centrale donnait un peut de temps au groupe de se préparer... Sauf si c'était l'alarme de la centrale qui avait activé tout ça.

Ayant un minimum confiance en son groupe et jugeant qu'il serait plus judicieux pour lui de rester sur son perchoir, il profita du peux de temps qu'il avait pour installer un poste d'observation et de tir sur le toi du bâtiment. Entassant la neige  pour fabriquer des monticules naturelles qui allaient lui servir comme couvert et camouflage en s'allongeant sur le toit gelée.
Heureusement pour lui, il était déjà habitué à rester de longues heures dans de telle conditions quand il avait du récolter des informations sur le Complexe en lui-même. Il finit donc son poste avant de s'y installer, remerciant une nouvelle fois les joints anti-environnementales de son armures et le régulateur interne de température... L'empêchant de se transformer en bloc de glace dans son monticule de neige.

Le seul problème était qu'il ne pouvait pas communiquer avec eux sur une fréquence com au risque de griller sa position, il espérait qu'ils n'allaient pas faire trop n'importe quoi... Surtout Jez !


*Dans le pire des cas j'aurais juste geler pour rien et dans le meilleur je pourrais les aider à briser l'encerclement depuis l'extérieure.* 
Jezaïl
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« Hey merci. »

Dit Jezaïl tout en se relevant du tas de neige dans lequel elle avait atterri après que Drig lui eu sauvé la vie. Son premier geste, alors que l’escarmouche se finissait, fut évidemment de vérifier que Bob n’avait pas été blessée. Rassurée quant à la sécurité de son bébé, elle reprit les commandes du plateau antigrav et ils atteignirent bientôt la centrale.

« C’est pas un problème d’entretien, c’est juste que j’ai un peu modifié le système de tir mais c’est pas encore au point apparemment. J’ai pas vraiment eu le temps de tester avec Bob qui m’a prise tout mon temps. »

Après que le contrôle de la place leur fut rapidement acquis par Max, Jezaïl guida le chariot antigrav avec plus de précision : elle recommençait à y voir de son œil handicapé mais les couleurs semblaient mal comprises et lui donnait l’impression d’être dans un kaléidoscope. Ce qui bien évidemment la faisait rire.

Alors qu’elle était en train de caler Bob, la plupart des lumières de la centrale s’éteignirent d’un coup, ne laissant que les diodes de sécurité tandis que les écrans de contrôle plongeait l’endroit dans une légère lumière tamisée. Mais le vrai problème fut l’arrêt du système de chauffage qui se manifesta soudain par un silence peu habituel dans ces bâtiments.

« Max, tu peux virer les techniciens d’ici avant qu’ils foutent plus de bordel ?
- Tant mieux, j’ai pas envie de me transformer en glaçon à vos côtés, espèces de brutes décérébrées. »

C’était une humaine qui venait de l’invectiver et Jezaïl se dirigea vers elle pour prendre sa place derrière le panneau de commandes auquel elle était assignée, la faisant bouger de la pointe de son blaster – vide mais elle n’avait aucun moyen de le savoir. L’artificière sortit une petite lampe torche et parcourut le tableau avec le faisceau lumineux, avant de rire à un moment.

« Amatrice. »

Elle enclencha quelques interrupteurs, allant en chercher un sur un panneau de contrôle général non loin, et le courant fut rétabli dans le bâtiment, ce qui lui fit un peu mal aux yeux. Une fois les techniciens sortis, elle revint vers Bob et commença à trifouiller dans un cablâge qu’elle dévoila en retirant une trappe. Au cas où les autres se posaient la question, elle expliqua ce qu’elle faisait :

« Je prépare les derniers ajustements pour que, si on nous le demande, j’ai plus qu’à appuyer sur quelques boutons et que Bob soit armée. »

Elle effectuait certains réglages en regardant un boîtier de communication jusqu’alors pendu à sa hanche, qui devait servir de détonateur. Pendant ce temps Volann avait aidé Drig à s’installer dans un coin où il pouvait se remettre tranquillement de ses blessures et on lui avait confié la gestion des communication avec leur patron, pour l’informer que la menace était prête et qu’il pouvait faire pression sur les propriétaires du complexe. Puis commença l’attente à proprement dite.
Une attente rendue plus difficile par Jezaïl qui faisait les cent pas dans la pièce, jetant des coups d’œils intéressés vers certains panneaux de contrôle. A un moment elle s’arrêta devant l’un d’eux et réfléchit, ses yeux faisant des allers-retours entre les interrupteurs, les câblages et les plans de l’installation électrique. Finalement elle se tourna vaguement dans la direction du reste du groupe et c’est avec un rire dans la voix qu’elle leur dit :

« Il me semble que le hutt voulait qu’on montre qu’on est sérieux non ? »

Et sans attendre de réponse elle se mit à actionner des boutons, tourner des molettes de contrôle de puissance, désactiver des coupes-circuits et couper des circuits de redistribution de la surcharge. Quand elle enfonça un dernier interrupteur, il y eut un claquement sec qui la fit bondir en arrière tandis qu’une pluie d’étincelles se déversaient du panneau et que les alarmes s’allumèrent toutes dans la pièce, avant de s’éteindre brutalement, coupées dans leur élan, quand la contrebandière arracha un câble.
Pendant un instant il n’y eut rien de plus puis, dans le lointain, quelque chose explosa. Et Jezaïl gloussa.
Tonamdri Gonxarpil
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Le remerciement de Jez flatta un peu l'égo de Drig qui sentit qu'il avait en effet agi en héros, ne se doutant pas un instant que cette attitude lui était silencieusement reprochée par Max et par Joseph. Comment pourrait-il s'en douter de toute façon ? Certes, il était mal vu de vouloir se mettre en avant “juste pour jouer les héros”, mais dans les faits, Drig venait de sauver la vie de Jez et avait même défendu de son propre corps Bob la bombe. Il aurait pu le payer de sa vie, et ce geste n'avait pas tant été par sens du sacrifice que par réflexe quelque peu irréfléchi, mais le fait est là : sans lui, Jez aurait été grièvement blessée et la bombe aurait explosé sous leur nez au milieu du chemin vers la centrale, contrecarrant leur plan. Drig méritait des remerciements, rien d'autre. Heureusement qu'il n'entendait pas les pensées de Max et de Joseph, ça l'aurait foutu en rogne, autant d'ingratitude. Encore que Max lui dit quand même « bien joué ».

Drig apprécia également le soutien de Fély qui vint s'inquiéter pour lui, s'assurant qu'aucune blessure n'était trop grave et lui demandant s'il voulait un bandage.

DRIG – Ca va aller, merci... Nnngh... Putain ça fait mal quand même... J'pense pas que je vais pouvoir me servir de mon fusil jusqu'à la fin de la mission... Fait chier... Mais j'ai encore mes griffes ! Haha...

Mais avec une intense douleur à l'épaule gauche et une autre sur le côté de l'abdomen, se battre au corps-à-corps restait assez compromis aussi. Drig s'aida de Fély pour se relever et pour marcher, et fut bien content de pouvoir gratouiller le plumage duveteux du Gozzo jusqu'à la centrale. Et en plus, sans se faire rabrouer.

DRIG – Merci mon pote.

Joseph ne rejoignit pas le groupe, il fallait espérer qu'il ne lui était rien arrivé de mal sur les toits, même si ce n'est clairement pas la personne avec qui Drig avait le plus d'affinités dans le groupe. A l'intérieur du bâtiment, Max et Skroutch prirent les choses en main en menaçant tout le monde, éliminant les deux seules personnes armées et intimidant les techniciens civils. Fély laissa Drig aux mains de Volann pour se joindre à eux, et ce dernier aida le Trandoshan à s'asseoir dans un coin, et lui confia le comlink relié à celui d'Odlubbi, le chargeant d'informer le Hutt sur la situation, tandis que Jez s'occupait d'installer la bombe en écartant les techniciens un peu trop curieux. Quand une alarme fut déclenchée, basculant les lumières au rouge, c'est d'ailleurs Jez qui s'occupa de couper tout ça.

DRIG – Monsieur Odlubbi ?
ODLUBBI – Oui. Alors ?
DRIG – Nous avons pris position dans la centrale.
ODLUBBI – C'est la voix de qui, là ?
DRIG – C'est Drig, Monsieur.
ODLUBBI – Ah, Drig... T'es un brave garçon. Alors, vous n'avez pas rencontré trop de résistance ?
DRIG – On en a rencontré, Monsieur, mais c'est bon, on s'en est débarrassé, et maintenant on prend le cont...

SHKRIIIIIIT !
Jez fut propulsée sur deux mètres dans une gerbe d'étincelles. Mais qu'est-ce qu'elle venait de foutre ?! Les alarmes repartirent de plus belle. Drig coupa la communication avec Odlubbi. Jez arracha un câble et tout s'éteignit. C'était quoi ce bordel ? Et ce n'était rien... Quelques secondes plus tard, une détonation se fit entendre au loin.

DRIG – Putain mais c'est quoi ce bordel ?! T'as foutu quoi, Jez ? On ne devait rien faire péter sans ordre de Monsieur Odlubbi !

En parlant du Hutt, Drig lui avait raccroché au nez, et ce n'était pas bon. Au moins les alarmes étaient éteintes. La bombe était en place, et elle, elle n'avait pas encore explosé. La menace était donc toujours posée sur le complexe, permettant ainsi à Odlubbi de mener à bien les négociations forcées. Jez avait simplement pris un peu trop au pied de la lettre l'incitation du Hutt à se montrer sérieux. Quelque part, le plan tenait toujours. Drig relança la communication.

ODLUBBI – Ah, Drig, qu'est-ce qu'il se passe, jeune homme ?
DRIG – Tout va bien, Monsieur. Jez a coupé les alarmes et a envoyé un signal. La bombe est en place, prête à exploser à votre ordre, Monsieur. Vous pouvez entamer les négociations.
Maxence Darkan
Maxence Darkan
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Prénom n'avait pas l'air de péter la forme, mais il échapperait à la mort, bonne chose pour le gamin, avoir un corps aussi résistant que le sien était un atout non négligeable, surtout en partant dans la voie du mercenariat, du moins, celle où les confrontations sont nombreuses. Fély le laissa aux mains d'un autre, il semblait bien l'aimer ce Drig, il fallait dire que le Gozzo était de nature à se faire des copains dans tous les sens, du à sa simplicité de vie et de pensée. Il adressa un pouce en l'air à la blondinette qui continuait de regarder vaguement le Trandoshan. Joseph, lui, n'était toujours pas revenu, elle ne s'inquiétait pas pour sa santé, le petit père en armure savait très bien se gérer tout seul, il avait sûrement quelque chose en tête.

C'est pas le trou mais le tampax -désolé-, mais Maxence n'avait pas terminé son boulot de femme de main avec Jezaïl qui désirait place nette pour accomplir ses réglages après s'être occupée de la petite maligne qui s'amusait à les plonger dans la parfaite ambiance Netflix and Chill. La première était la technicienne qui servait d'exemple, gardé en joug par l'arme de la mercenaire, le mode non-létal activé, certes, loin d'être une enfant de cœur, tuer directement des civils lui paraissait tout de même légèrement borderline… leur péter la gueule, par contre, ça passait largement.

-Hop-hop-hop ! Tout le monde devant nous, on vous emmène faire un tour.

Les techniciens apeurés se précipitèrent au trot pour ne pas mettre trop en colère leur nouvelle amie. Skroutch et Fély, respectivement à gauche et à droite du groupe d'une petite dizaine de personnes, s'assuraient qu'il n'y aurait pas de montée d'adrénaline conduisant à de pseudos comportements héroïques qui mèneraient pour sûr à un sacré coup de crosse derrière la nuque ou pire -mais plus rigolo- une balle de blaster paralysant. Ils passèrent par une porte latéral pour faire sortir tout ce beau monde à l'extérieur et les asseoir contre le mur du bâtiment, le Lannik et le Gozzo sur le coup, Maxence préféra rester avec eux au cas ou... et parce qu'elle n'avait rien d'autre à faire pour l'instant.

-Quand je disais que je voulais pas finir en glaçon à vos côtés, je voulais aussi dire en général !

S'écria la même femme qui brisait les ovaire de la rouquine il n'y avait de cela que quelques secondes. C'est vrai que leurs habits ne semblaient que très léger par rapport à cette horrible météo.

-Pas mon problème.

Attendez, faut pas non plus déconner, elle ne tuait pas les civils directement, mais si c'était la nature qui s'en occupait à sa place, elle n'allait pas se blâmer alors que mère nature ne faisait que son travail de sélection. Elle jeta un regard à ses compères, Skroutch avait vraiment un pète au casque, lui qui demandait toujours à avoir de l'action se comportait comme un enfant pourri gâté ennuyé par la situation, avec ses paupières à moitié ouvertes, son air désintéressé et, plus généralement, sa gueule de con. Maxence fronça de plus en plus les sourcils en le regardant, affichant une moue frustrée.

-Putain d'merde qu'est-ce que t'as t ?...

L'alarme du bâtiment résonna à l'extérieur pour aucune raison évidente. Elle pointa son arme vers la porte latéral, fit signe aux deux autres de rester avant de rentrer. À l'intérieur tout le monde était toujours là, avec une inspection plus minutieuse et un Trandoshan en colère, la coupable venait d'être désignée juste après le « boum » assourdi par la distance. Sur le coup, elle ne savait pas trop quoi en penser, peut-être devait-elle en vouloir à Jezaïl, mais c'était trop dur d'en vouloir à cette bouille. Rien à foutre, se disait-elle, mais c'est chiant.

-À mon avis, la sécurité a sûrement dû avoir l'info qu'y s'passe rien de bien ici… vous croyez qu'on devrait se préparer à la défense de notre tendre Bob pendant que cap'taine gluant s'occupe des négociations ?

Loin d'être dupe, si les alarmes se déclenchaient ne serait-ce qu'un instant dans un des bâtiments du complexe, elle savait que toute la sécurité devait être sur le qui vive.
La Main de la Force
La Main de la Force
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Eclats Kyber : 10021

En voilà une mission clôturée avec brio, rien ni personne n'aurait pu se dresser contre ce quatuor d'une efficacité redoutable ! Face à la pression d'une bombe posée non loin des négociations, la Direction de l'Ingénierie Lourde de Rothana n'a pas d'autre choix que de s'incliner face aux nouveaux Maîtres des lieux; les Hutts évidemment !

Nul doute qu'entre les mains gluantes du Cartel, les productions du site apporteront un sérieux avantage à l'effort de guerre Hutt.

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Félicitations pour la réussite de cette mission qui permet à l'Espace Hutt de s'agrandir davantage vers l'Est. Une occasion en or pour le Cartel qui s'arme d'un puissant outil pour les conflits à venir.

Les récompenses :

Jezaïl, Tonamdri, Maxence, Joseph, votre soutien au Cartel Hutt vous permet d'augmenter votre notoriété auprès des Marginaux de 20 points chacun. En contrepartie, ayant participé à faire basculer un site de cette ampleur précédemment sous influence républicaine, votre réputation au près de la République diminue de 10 points chacun.

Vous avez la possibilité de clôturer le rp après ce message si vous le désirez !


[Récompense de Faction confirmée]


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