Balian Atraïde
Balian Atraïde
Messages : 1115
Eclats Kyber : 0
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]




InterGalactic Medical Communications (IGMC)

offre à ses lecteurs (chercheurs, hospitalo-universitaires, médecins, enseignants, étudiants) un panorama clair et concis sur les avancées de la recherche biologique, médicale et en santé : actualités scientifiques, synthèses rédigées par des spécialistes, histoire des sciences, réflexion/débats sur des questions de société et de santé publique…


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Torhyn Lokred
Torhyn Lokred
Messages : 349
Eclats Kyber : 0

BPCO CHEZ LES HUMAINS
ET PROCHES-HUMAINS




Par le Docteur Torhyn LOKRED,
spécialiste en infectiologie, bactériologie




Résumé: La BPCO ou bronchopneumopathie chronique obstructive est une maladie respiratoire chronique due à une inflammation et une obstruction permanente et progressive des bronches. De plus en plus de personnes se retrouvent atteintes de maladie pulmonaires. Bien que ces maladies sont généralement irréversibles, il est de notre devoir de soignant de chercher à améliorer les fonctions respiratoires et la qualité de vie des patients atteints sur le long terme. Cette étude montre l'efficacité - bien que limité - des glucocorticoïdes inhalés par nébuliseurs.


Mots clés: BPCO, Humains, Proches-Humains, poumons, glucocorticoïdes, nébuliseurs.





    1.Il faut respirer, c’est la clé !

Quelle que soit notre espèce nous avons besoin de « respirer » de quelque manière que ce soit. Une respiration est une chaîne de réactions d'oxydo-réduction dans laquelle l'accepteur final d'électrons est une substance minérale. On parle de respiration aérobie si l'accepteur final est du dioxygène. Dans les autres cas (nitrate, nitrite, dioxyde de carbone), il s'agit de respiration anaérobie. La respiration est un échange de gaz (diazote et dioxygène entre autres, l'O2 est consommé et le dioxyde de carbone rejeté).

Chez les humains et proches-humains, la ventilation pulmonaire, ou respiration, est le renouvellement de l'air contenu dans les poumons par l'action des muscles respiratoires dont le principal est le diaphragme. Elle contribue aussi à la régulation thermique. La respiration est la plupart du temps inconsciente, régulée par le système nerveux autonome qui assure une synthèse entre l'action du système sympathique (réduction de l'amplitude et accélération du rythme respiratoire) et l'action du système parasympathique (augmentation de l'amplitude et ralentissement du rythme respiratoire). Chacun peut exercer, jusqu'à certaines limites, un contrôle conscient du rythme et de l'amplitude de sa respiration. La respiration désigne à la fois les échanges gazeux résultant de l'inspiration et de l'expiration de l'air (rejet de dioxyde de carbone CO2 et absorption de dioxygène O2) et la respiration cellulaire qui permet, en dégradant du glucose grâce au dioxygène, d'obtenir de l'énergie.


    2. La BPCO chez les Humanoïdes

La bronchopneumopathie chronique obstructive, abrégée BPCO, est un groupe de maladies chroniques systémiques d'origine respiratoire, atteignant les bronches. Elles affectent le système respiratoire en causant un débit d’air limité dans les poumons, en réponse à des effets nocifs comme le tabac et d’autres gaz. Sa prévalence est difficile à estimer à cause du sous-diagnostic, mais comme facteur de mortalité et d'hospitalisation cette pathologie semble avoir fortement augmenté depuis quelques décennies…Précisons que c'est l'une des causes possibles de la mort subite de l'adulte.

Le symptôme le plus courant est la toux, mais selon le type de BPCO dont vous souffrez, il y aura des complications avec vos symptômes :

    - La toux peut être avec ou sans flegme.
    - Infections respiratoires
    - essoufflement ou difficulté à respirer
    - Fatigue
    - Difficulté à respirer
    - Sons respiratoires


< Généralement, ces symptômes font aussi partie de maladies comme l’asthme, la fibrose pulmonaire, l’insuffisance cardiaque, la fibrose kystique ou la tuberculose, de sorte que vous devez consulter votre médecin afin de pouvoir poser le bon diagnostic >


    3. Causes et prises en charge

La cause de la BPCO est le tabagisme, dans 90 % des cas ou l’exposition indirecte à la fumée de tabac, mais il y a aussi d’autres facteurs de risque associés au développement de la maladie. Exposition à des gaz ou à des quantités exagérées de pollution, manque de ventilation adéquate ou antécédents de maladie pulmonaire.

La BPCO étant irréversible, la prise en charge de la maladie a pour principal objectif la restauration ou le maintien de la qualité de vie des patients. Des médicaments tels que des inhalateurs ou des bronchodilatateurs seront utilisés pour ouvrir les voies respiratoires, des stéroïdes et des anti-inflammatoires aideront à réduire l’enflure des voies respiratoires.

Si les symptômes s’aggravent ou si les symptômes s’aggravent, des bronchodilatateurs devront être administrés par nébuliseur, ainsi que des stéroïdes intraveineux. Il existe une option chirurgicale comme la transplantation ou l’ablation de la partie du poumon affectée, mais ce ne sera jamais la première option pour le traitement de la BPCO.


    4. Les Glucocorticoïdes par nébuliseur

  • Résumé de la fiche

De récentes études sur l’utilisation de glucocorticoïdes par nébuliseur comme traitement de fond se sont révélées relativement efficaces.

Les glucocorticoïdes inhalés sont les anti-inflammatoires indiqués en première intention dans l’asthme persistant. Sous réserve d’une administration quotidienne, le bénéfice thérapeutique obtenu se traduit par une diminution de la fréquence et de la sévérité des exacerbations, une réduction de l’hyperréactivité bronchique non spécifique et, le cas échéant, par une amélioration des paramètres fonctionnels ventilatoires.

L’enjeu du développement de nouvelles molécules est d’obtenir des concentrations bronchiques élevées, responsables des effets cliniques, et des concentrations plasmatiques faibles, à l’origine des effets systémiques. La diminution de la taille des particules inhalées de 3 à 1 µg permet d’améliorer le dépôt bronchique mais change de ce fait l’équivalence de doses.

Au niveau bronchique, les glucocorticoïdes agissent sur de nombreux types cellulaires impliqués dans la réaction inflammatoire des voies aériennes : lymphocytes, mastocytes, cellules musculaires lisses bronchiques, polynucléaires éosinophiles, etc.... Les corticoïdes inhibent la production de la quasi-totalité des médiateurs de l’inflammation.

L’efficacité clinique des corticoïdes inhalés dans la maladie asthmatique a été démontré pour de nombreux paramètres : diminution du recours au traitement de secours (ß2-agoniste de courte durée d’action), amélioration des scores de symptômes et de la fonction respiratoire, diminution de la fréquence et de la sévérité des exacerbations, amélioration des scores de qualité de vie.

  • Pharmacodynamie des effets utiles en clinique

L’action anti-inflammatoire des glucocorticoïdes inhalés se manifeste dès 10 jours de traitement continu, sous réserve d’une observance et d’une technique d’inhalation satisfaisantes. Cependant, l’efficacité maximale du traitement est obtenue à l’issue d’un traitement minimal de 6 semaines.


  • Caractéristiques pharmacocinétiques utiles en clinique

Les caractéristiques pharmacocinétiques communes des corticoïdes inhalés sont liées aux voies de résorption. Comme pour toute thérapeutique inhalée, leur grande marge de sécurité tient au rapport élevé entre les concentrations locales (à l’origine des effets thérapeutiques) et systémiques, responsables des principaux effets secondaires. De plus les molécules de corticoïdes ayant l'indication par inhalation subissent toutes un effet de premier passage hépatique important avec transformation en métabolites de très faible activité glucocorticoïde. Cela assure très une faible biodisponibilité orale et peu ou pas d'effet corticoïde systémique de la fraction déglutie absorbée dans le système gastro-intestinal.

La lipophilie du corticoïde influe sur la pénétration cellulaire et l’activité de la molécule, car les récepteurs aux glucocorticoïdes sont intracellulaires. Une lipophilie élevée facilite la pénétration du corticoïde dans les cellules, garant d’une activité intense et prolongée, mais est également un facteur de stockage dans les tissus et de majoration des effets systémiques.

D’un point de vue pratique, l’existence de ces spécificités pharmacocinétiques impose de prendre en compte l’équivalence de doses entre molécules et il ne faut pas utiliser par voie inhalée d'autres corticoides que ceux qui ont l'indication.

  • Situation à risque ou déconseillée

Il n’existe pas de contre-indication formelle, hormis l’allergie à l’un des composants.

  • Précaution d'emploi

La compréhension de la différence entre traitement continu et traitement de secours est un préalable indispensable à la prise en charge d'une BPCO. Seule une administration régulière des glucocorticoïdes inhalés permet d’obtenir le bénéfice thérapeutique attendu. Pour autant, la survenue d’exacerbations de la BPCO n’est pas exclue malgré un traitement anti-inflammatoire bien conduit.

Les signes d’alerte (augmentation de la consommation de ß2-agoniste de courte durée d’action et/ou, à un moindre degré, diminution de valeurs du débitmètre de pointe) doivent inciter les patients à consulter leur médecin pour envisager une mise sous corticothérapie orale.
La recherche de la dose minimale efficace permet de prévenir l’apparition d’effets délétères systémiques. Cette stratégie ne doit pas être remise en cause par la survenue d’une exacerbation unique sans critère de gravité.

Le contrôle de la maladie est en effet évalué à partir de critères cliniques et spirométriques sur une période de 3 mois.

Il convient de s'assurer de la bonne utilisation des systèmes d'inhalation idéalement à chaque consultation et au moins une fois par an. Enfin, le rinçage de la bouche après inhalation et l’utilisation de chambre d’inhalations préviennent la survenue de manifestations oropharyngées.

  • Principaux effets indésirables

    - Candidose oropharyngée (gravité: faible | Fréquence: élevée)
    - Gêne pharyngée, raucité voix, dysphonie (gravité: faible | Fréquence: élevée)
    - Réactions hypersensibilité cutanée (gravité: faible | Fréquence: exceptionnelle)
    - Amincissement cutané, hématomes sous-cutanés (gravité: faible | Fréquence: rare )
    - Insuffisance surrénaliennes biologiques (gravité: potentiellement très grave| Fréquence: rare)
    - Raréfaction tissu osseux (gravité: potentiellement très grave| Fréquence: rare)


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Récupération de la fonction respiratoire, diminution de la fréquence et de la sévérité des exacerbations, amélioration des scores de qualité de vie après 10 jours de traitement chez un patient proche-humain, de sexe masculin, âgé de 38 ans (posologie: Béclométasone 3 µm >500-1000 µg/jour)

Balian Atraïde
Balian Atraïde
Messages : 1115
Eclats Kyber : 0
Le monde scientifique est en deuil.


En cette année 21.575, c’est avec une infinie tristesse que nous apprenons le décès de Balérion Atraïde, chef de la Maison Atraïde-Arrakis, qui a perdu la vie de manière tragique.


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]


Bien que n’étant pas de formation médicale, le Patriarchès Balérion Atraïde a toujours été un bienfaiteur au sein des organisations de santé, apportant un soutien sincère et non négligeable, le tout avec une humilité et une discrétion remarquable.

L’équipe d’IGMC veut assurer tout son soutien au Professeur Aerion Arrakis, chercheur en pharmacologie et beau-frère du défunt. Nos pensées sont également tournées vers le Docteur Balian Atraïde, fils du défunt, et médecin au sein de l’Armée de la République.

Puisse-t-il reposer en paix.



[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]



Staff d’IGMC
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
skin made by
© jawn