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ORIS à bord de son vaisseau parcourait le vide spatial en quête de savoir. Savoir, qui bien évidemment était mis au profit de l’Empire mais aussi et avant tout de son maitre. En quête de perfectionner ses aptitudes au combat, l’androïde venait à quitter l’espace Impérial et il commençait même à s’aventurer sur le territoire des Hutts.

Sans s’arrêter il naviguait vers l’inconnu jusqu’à tomber sur Tatooine. Là, il stoppait net son appareil. Atterrissant sur une des nombreuses dunes de sable entourant une petite bourgade. Se déconnectant du terminal qui lui servait à la fois de poste de pilotage que de recharge. ORIS s’en allait rejoindre sa cabine afin d’y choisir ses biens pour l’exploration de la région. Il ne craignait guère de laisser son vaisseau en un tel lieu, car ce dernier ne pouvait être piloté que par sa personne. En revanche, les archives impériales faisaient mention de plusieurs groupes de Jawa qui n’hésitaient pas à s’en prendre aux vaisseaux solitaires afin de les décharner. L’androïde ne devrait pas donc s’éloigner un peu trop de son seul moyen pour repartir.

Dans sa cabine il vérifiait l’état de son sabre, toujours propre et bien entretenu bien que ce dernier ne lui serve qu’à se défendre. Dans un même temps il vérifiait l’état de ses batteries, d’après ses estimations il aurait de quoi tenir plus longtemps qu’une vie humaine, mais l’unité robotique ORIS aimait bien être toujours chargé au maximum de ses capacités. Par-dessus sa carcasse métallique venait se poser du haut de ses épaules jusqu’à l’arrière de ses genoux un long manteau de cuir noir.

Une fois prêt il quittait son vaisseau, à l’ouverture de la trappe arrière de son vaisseau un vent chaud venait pénétrer à l’intérieur du vaisseau. Sortant rapidement avant que le sable ne vienne envahir la soute arrière, ORIS cherchait à présent à se rendre auprès des habitants les plus proches.
Depuis le ciel le village ne semblait compter qu’au maximum une trentaine d’individus. Ce nombre avait été estimé non pas avec un scanner ou comptage de la populace, mais simplement d’après les données des archives impériales et le fait qu’ORIS avait compté le nombre de maisons.
En observant l’horizon ses capteurs cherchaient sur tous les spectres lumineux la moindre chose suspecte, mais rien ne lui sautait aux yeux. Au moins il pouvait être sûr que des Jawa ne viendraient pas l’embêter.

Marchant sur le sable, chauds, il ne s’enfonçait pas plus qu’un être vivant et en une heure il arrivait au fameux village. Ce dernier étant vide de sa population du moins c’était le cas dans les rues. Aussi ORIS se rendait auprès d’un établissement qui ressemblait fort au bar du coin. Là-bas il espérait en apprendre plus sur la région et savoir s’il y avait quelque chose d’utile ou non.
En rentrant dans le bâtiment il n’y avait rien qui soit d’une très grande utilité et pourtant un indigène se tenait sans crainte devant ORIS. Peu importe s’il avait remarqué ou non qu’il fût un androïde. S’installant devant l’homme, ORIS commençait par lui poser des questions sans même une quelconque forme de salutation. Désireux de ne pas contrarier le droïde, le barman répondait sans hésitation à son interlocuteur. Il indiquait la position d’un canyon à deux heures du village en marchant.  Là-bas il y avait un voyageur assez singulier qui semblait s’y être installé pour un temps. Puis il avançait qu’il n’en savait pas plus et que c’était simplement là un propos qu’il avait entendu par hasard.

 
Laissant le village en paix, ORIS s’en allait donc vers ces fameux canyons qui avaient échappés à ses senseurs un peu plus tôt. Au bout d’une heure il arrivait sur place, la fatigue de marcher dans le sable étant inexistante pour lui. Face à lui se présentait un homme assis au milieu d’un cercle de pierre qui méditait. ORIS s’en approchait donc sans aucune subtilité.
Rork Adno
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Comme souvent, Rork cherchait à la fois les crédits, le savoir et les compétences. Ce n'était pas nouveau pour lui, déjà jeune Padawan, il était du genre curieux et voulait tout apprendre. Depuis qu'il avait quitté le Conseil Jedi, les possibilités d'en apprendre plus et de voir du pays, comme on dit, avaient littéralement explosées. Et cela n'était pas pour déplaire au Cathar. Un peu partout dans la galaxie, ce dernier avait des points bien spécifiques dans lesquels il pouvait méditer, apprendre et avoir des contrats plutôt intéressants. Mais pour l'heure, il était question de pouvoir, et donc de méditation. Des ruines très anciennes se trouvaient sur Tatooine, il avait pour habitude de s'y rendre en espérant apprendre quelques éléments sur ce lieu...

En arrivant au port spatial, Rork laissa son vaisseau à Mos Eisley avant de prendre la route vers les fameuses ruines. Laissant quelques crédits pour être sûr que son vaisseau soit bien traité. En route, le Jedi sentit l'essence des ruines grandir à mesure qu'il approchait, il savait que quelque chose c'était produit à cet endroit, mais quoi ? Rork n'avais pas les détails malheureusement. Il n'en démordait toute fois pas, et revenait régulièrement pour méditer et tenter de percer ces secrets. Le plus souvent les lieux étaient calme, mais après autant de temps d'absence il arrivait que des animaux viennent se terrer ici, voire des contrebandiers qui cherchaient un lieu assez reculé pour y cacher des marchandises pas tout à fait légales. Enfin ce n'était pas un réel problème pour le colosse, rien que de dégainer son sabre laser, en général, cela dissuadait pas mal. Et si malgré tout, les contrebandiers préféraient défendre leurs biens, Rork n'avait qu'à les remettre en place bien comme il faut pour être de nouveau tranquille quelques temps.

En approchant, bien sûr avec prudence, le Maître Jedi sentit une présence, quelqu'un qu'il n'avait encore jamais connu mais qui était de toute évidence loin d'être un bon samaritain. Ce temple était assez particulier, Il avait une salle centrale avec un dôme ouvert en son centre, comme un gigantesque nid d'oiseau. Le plus souvent Rork s'installait à cet endroit, profitant de l'isolement mais également de la lumière qui transparaissait au milieu des ruines. Avec le canyon tout autour, la lumière n'était visiblement que durant une courte période de la journée, souvent au zénith des deux soleils, c'est-à-dire cinq heures par jour environ...

Se positionnant dans un angle de l'entrée afin de voir sans être vu, Rork tomba sur deux contrebandiers, un Zabrak et une Twi'lek. Visiblement les deux étaient armées et à leurs pieds se tenaient des containers pleins. Il y en avait cinq en vue mais certainement plus de cachés ailleurs. Ce qui voulait dire plus de contrebandiers non loin. Rork en avait marre de devoir sans arrêt faire le ménage dans ces ruines pour y trouver la paix. Aujourd'hui, il allait donc devoir faire les choses plus rapidement, histoire que les choses ne durent pas toute la journée.

Se redressant, le colosse se présenta devant les deux inconnus qui était là, au centre de la grande salle du Temple. Le félin n'avait même pas pris son sabre laser pour le coup, il allait proposer de simplement trouver un autre endroit pour leurs marchandises, afin que de son côté il puisse méditer sans problème.

" Bien...en général, je fais le ménage ici quand j'arrive car souvent il y a des animaux ou, dans ce cas précis, des gens qui s'installent dans ces ruines. Sauf que j'ai pris pour habitude de méditer ici à l'occasion. C'est pourquoi, cette fois, je tente les choses autrement. Je viens simplement vous demander de quitter les lieux afin que je puisse être tranquille. Je peux même vous aider à déplacer votre marchandise si vous voulez, elle ne m'intéresse pas, je veux simplement méditer dans un lieu reculé et tranquille. Qu'est-ce que vous en pensez ?

- (rire) Mais avec plaisir voyons ! Répliqua le Zabrak sur un ton clairement ironique. Nous allons gentiment repartir avec notre contrebande pour vous laisser la place. Après tout, l'univers est grand, on trouvera bien un autre endroit...

- Oui c'est vrai, c'est pas comme si il y avait notre nom sur ces ruines (rire) réjouta la Twi'lek. Ah mais attendez, j'y pense...vous non plus y'a pas votre nom dessus !"

A peine sa phrase terminée qu'elle et son comparse dégainèrent leurs blasters. Levant les yeux au ciel, Rork fit un geste de la main afin de retirer les armes des mains des deux hors-la-loi. Les deux blasters finirent leur course au sol, à une dizaine de mètres.

" Bon, je le répète, je ne veux pas me battre. La dernière fois, il y avait une meute d'Anooba, et je suis même tombé sur un Dragon Krayt. Aucun d'eux n'a réussi à me prendre mes ruines. Donc n'insistaient pas, et, s'il vous plaît, partez. Je ne suis pas Jedi de l'Ordre, je ne vais donc pas vous empêcher de prendre votre marchandise et de la vendre au marché noir."

Malheureusement, les autres membres du groupe que Rork avait soupçonné d'être présent non loin arrivèrent et tirèrent sans sommation. Faisant un salto arrière pour esquiver les tirs, le Cathar dégaina son sabre laser avant même de retomber au sol. Sabre en main, le regard furieux, le colosse fixa le Zabrak et la Twi'lek tout en lâchant un grognement grave et long, montrant clairement son agacement. Pendant que les autres qui étaient cachés et tiraient sur le Jedi qui, de son côté esquivait les tirs avec son sabre laser, les deux qui étaient présent en face du Cathar se retranchèrent vers leurs collègues. Encore une fois, le félin allait devoir se battre...

Heureusement, Rork connaissait très bien les lieux, et il savait comment approcher des contrebandiers sans qu'ils s'en aperçoivent. Sautant dans ce qui semblait être un faux plafond, le Cathar passa au-dessus du plafond mais sous le toit, se déplaçant rapidement avant de se retrouver au-dessus du groupes ennemis. Ils étaient donc cinq, deux Zabrak, deux Twi'lek et un Bothan. Ce qui d'ailleurs fit remonter quelques souvenirs en voyant le Bothan ici. Après quelques secondes pour reprendre ses esprits, Rork se laissa tomber derrière les contrebandiers. Lançant un rugissement violent, le Cathar usa de la Force contre eux, une vague de Force puissante envoya les cinq inconnus à travers la grande salle du Temple en ruine, leur faisant perdre leurs armes sous le choc de l'attaque. A nouveau, d'un geste de la main, Rork ramena les armes jusqu'à lui avant de les broyer les unes contre les autres afin de les rendre inutilisable.

" Bien. On insiste ou pas ?" reprit le félin, tenant son sabre laser en direction des cinq comparses qui tentaient encore de se relever sans trop tituber. Les yeux exorbités, apeurés par ce qu'ils venaient de voir, les cinq se regardèrent quelques secondes avant de prendre une caisse chacun et partir en courant, laissant le colosse enfin seul dans son lieu de méditation...

Quelques heures plus tard...
En position tailleur, en plein milieu de la grande salle, Rork profitait depuis quelques heures pour se recentrer, ouvrir son esprit à la Force. Mais de nouveau une présence se fit sentir. Enfin plus un vide, il y avait bien quelqu'un mais ce n'était pas entièrement vivant. Cela était dérangeant et à la fois intriguant. Aucune menace ne semblait émaner de cet individu, le Cathar décida donc de continuer sa méditation jusqu'à ce que l'inconnu arrive. Quelques minutes plus tard, il était là, c'était clairement un cyborg, enfin y'avait-il de l'humain en lui ? Ou bien était-ce juste un droïde avec des implants cybernétiques afin de l'optimiser ? La question resta pour le moment en suspend.

" Approche. Tu es venu ici pour une raison précise, ou bien tu t'es perdu ?" rétorqua le Cathar, toujours en méditation au centre de la pièce.
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L’homme qui se tenait au centre du cercle de pierre avait remarqué ORIS. Peut-être était-ce par curiosité ou par envie de se débarrasser de lui au plus, mais quoi qu’il en soit l’individu plus que suspect invitait le droïde à se rapprochait et donc à se dévoiler un peu plus. Pas à pas des analyses des lieux étaient effectuaient. Pendant les quelques pas qu’il faisait le temps lui semblait être comme une éternité. Durant ce temps sans fin, ORIS en profitait pour effectuer quelques recherches sur les lieux, car il y avait peut-être une chance d’y trouver quelque chose d’intéressant.  En observant l’individu, il n’avait pas aussi manqué de remarquer qu’il s’agissait d’un Cathar. Une espèce féline humanoïde sur laquelle l’androïde ne sait que très peu de chose si ce n’est qu’il ne fallait pas les contrarier notamment à cause de leurs griffes.
 
 
A présent plus qu’à quelques mètres du chat dira-t-on, la machine se stoppait et observer l’homme. L’espace de d’une poignée de secondes on pouvait entendre simplement le son du vent qui sifflait sur les dunes de sable.  Mais durant ce temps un résultat avait été trouvé dans la base de données. L’histoire de ces ruines était plutôt tragique comme dirait certains être organiques. Mais pour ORIS qui n’avait pas le sens du drame ou de la tragédie, il s’agissait simplement d’un manque de préparation ou de moyen qui menait à un calcul fatal soit l’arrêt de toutes les fonctions vitales des êtres qui vivaient et cela de façon définitive. Au départ ce lieu était censé être un avant-poste Jedi ou du moins un Ordre similaire à celui-là. L’avant-poste avait plusieurs fonctions, la première était de repérer des êtres dotés de Force sur cette planète pour ensuite les rediriger vers de instances supérieures. La deuxième était de faire de la prospection en quête de matière minérale intéressante. Et la dernière et troisième fonction était de servir d’avant-poste d’écoute afin de suivre les flottes du secteur et donc certainement celles des Hutts.
 
Par la suite cet avant-poste avait connu un certain essor de sa notoriété auprès des autochtone de cette planète. Populaire, le petit avant-poste fait de métal devenait un véritable en pierre. Dans le rapport il n’était pas expliqué comment cette popularité avait pu apparaitre, bien que des annotations présumaient de certaines pistes. L’une des annotations parlait d’une influence sur les esprits des locaux effectuait avec la Force. Une autre de la facilité déconcertante à laquelle les gens de la région se sont laissés influencer ou guider par des étrangers. Mais parmi toutes les notes, ORIS privilégiait plutôt celle qui évoquait une entre-aide mutuelle dans laquelle au fil du temps une relation de confiance c’était établie et avait permis la construction du temple.
 
Quoi qu’il en soit pour revenir à l’histoire de ce temple, après la construction du temple. Ceux qui y vivait, avait commencé à vouloir diriger la région. D’abord cela se déroulait de manière pacifique entre ceux qui le souhaitait et ceux qui ne le souhaitait pas. Puis à mesure que des gens semblaient se convertir à ce temple, des fanatiques émergeaient. Agissant et parlant au nom des maitres du temple, ils venaient à exécuter le moindre de leurs ordres. Que cela soit de la persécution ou bien même jusqu’au meurtre. C’était alors le début du règne de violence, bien que ce dernier n’eût duré que dix ans tout au plus.
Au cours de ces dix années, les plus jeunes garçons dès l’âge de quatorze ans étaient invités à devenir disciple du temple. Une fois discipline, leur corps n’était plus censé leur appartenir, aussi les maitres des lieux s’amusaient avec ces derniers. Etrangement si au départ il y avait une mixité entre les maitres du temple, peu à peu il ne restait plus que des femmes sans que l’on sache pourquoi. Et il était aisé de savoir ce qu’elle bien faire de disciples masculins qui finissaient enrôlés dans la garde du temple.
 
Curieux de ce qui se tramait là-bas un agent impérial ou une personne quelconque curieuse d’en savoir plus sur cette région reculait s’en aller sur les lieux pour constater de ses propres yeux l’ampleur de la situation. Il était fort à parier que la personne curieuse en question était un Sith ou quelque chose qui s’en approchait car sans cela nul ne serait venu à s’inquiété de sa disparition. Car oui l’agent en question avait été capturé par les maitresses de culte plus que douteux. Il resta leur prisonnier seulement durant un mois avant que quelqu’un ne vienne le sauver.
 
Les sauveteurs en question n’étaient pas des enfants de chœurs. Il s’agissait de la force de frappe pour laquelle l’agent venait à servir d’éclaireur. Frappant la nuit tels des démons de l’ombre. C’était sans un bruit que les croyants et disciplines venaient à se faire massacrer. En revanche pour les maitresses il en était autrement certaines avaient étés capturés pour on ne sait quelle raison alors que d’autres avaient subit ce qu’elles infligeaient à leurs fidèles et à ceux qui résistaient à leur culte. C’était ainsi que le temple finissait en ruine. Par la suite le rapport de cette mission menait par les ombres avaient été archivé dans la base de données de l’Empire. Aussi il était très difficile de dater à quand remontée cette mission.
 
 
Quoi qu’il en soit ORIS en savait un peu plus sur ce lieu et peut-être même plus que le Cathar ici présent. Il lui restait encore quelques sous-dossiers sur ce lieu à lire bien évidemment. Mais pour l’heure il comptait bien répondre à la question de l’homme-chat :
 
-          Je suis navré de vous déranger durant votre … euh … méditation … ou repos je présume. Simplement j’étais curieux au sujet de ce lieu, des autochtones plus loin m’ont indiqué ce lieu et je suis donc venu. Mais qui suis-je pour ne pas me présenter, je me nomme ORIS. Puis-je savoir à qui ai-je l’honneur ?
 
 
Les propos d’ORIS étaient directe, mais bien que la plupart des droïdes de la galaxie si ce n’était pas l’ensemble. L’Empire avait investit suffisamment de budget pour tenter de faire passer le droïde pour un être vivant. C’était même d’ailleurs pour cela que le droïde avait fait preuve d’hésitation au début de son propos. Il était impossible normalement pour un robot de douter ou d’hésiter, mais on pouvait créer un faux sentiment y ressemblant afin de mieux intégrer le droïde dans la société par le biais de sentiments mal placés provenant d’autrui.
Rork Adno
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Rork ne fit pas un geste, restant en méditation le temps que ce...robot, à défaut d'un autre qualificatif, ne fasse un choix. Oui la notion de choix en parlant d'un robot était plutôt inadapté en soi. C'était plus un code source qui, après plusieurs calcules de probabilités, transmettait un ou plusieurs choix avec des pourcentages de réussite selon les potentiels événements. Enfin pour Rork, cet individu n'était ni un ennemi ni un danger pour le moment. Ce n'était qu'un visiteur. Et comme pour beaucoup de personnes se rendant ici, les choses avaient commencé de la même façon pour ce robot. Une rumeur. Une simple rumeur sur des ruines très anciennes. Pour le Maître Jedi c'était donc un lieu de recueillement, pour les contrebandiers, un lieu de transition pour leurs marchandises et pour ce robot, et bien aucune idée. Mais pour le Cathar cela devait relever de l'information pure et simple. Un endroit très peu fréquenté, dans un lieu éloigné, c'était toujours un bon calcule pour une bibliothèque ambulante de venir sur place pour analyser les environs.

Après quelques pas bien hésitant vers le centre de la pièce où se tenait le félin, le robot finit par prendre la parole et répondre à la question que le Maître de la Force lui avait posé. ORIS donc, c'était original comme appellation, est-ce un acronyme quelconque ou bien un réel nom que son créature lui avait donné ? Ou même les deux ? Qui pouvait bien le savoir ? A part le premier concerné évidemment. Ce n'était pas ce que l'on pouvait appeler un prénom courant déjà en soi et si cela relevait de l'acronyme, et bien soit, cela restait original malgré tout...

Suite à cette brève présentation, ORIS, comme toute personne ayant un minimum de courtoisies, posa la même question en retour. Encore une fois, de la courtoisie sûrement paramétrée chez ORIS afin de le rendre plus...vivant. Et donc plus discret au sein d'une quelconque populace. En y repensant cela le rendait très fiable pour espionner. Mise à part sa taille qui évidemment était bien supérieure à la moyenne de beaucoup de races dans la galaxie. Il devait certainement dépasser les deux mètres trente, ce qui en faisait plus une cible qu'autre chose. Pour une fois que quelqu'un, ou quelque chose dans ce cas, faisait plus imposant que le Cathar, ce n'était pas pour déplaire à ce dernier qui, à cette pensée lui traversant l'esprit, ne pu retenir un léger rictus amusé.

" Je suis Rork. Rork Adno."

ORIS allait certainement très rapidement faire des recherches sur Rork via le réseau de communication qui circulait un peu partout dans l'univers et qui permettait des transmissions sub-spatiales entre systme solaire. Il allait donc bien vite apprendre que Rork était anciennement un Maître Jedi, qu'il était un héro de guerre pour avoir participé à la Bataille de Bothawui, mais que surtout, le félin était reconnu pour être l'un des Maîtres Jedi les plus puissants de la galaxie. Sans parler de son sabre laser que beaucoup connaissent car depuis plus de trente ans ce dernier l'arbore dans chacun de ses combats, y compris lors de la Bataille de Columex qui opposa les Jedis et les Siths dans un affrontement sanglant il y avait quelques semaines seulement...

Sortant de sa méditation, Rork se redressa et fit quelques étirements afin de laisser l'énergie de la Force circuler à travers lui. Ces heures de méditations furent d'une grande aide, aussi bien pour le félin que pour les lieux. Il en avait appris plus sur cet endroit que ce qu'il avait pu en lire dans les archives. Car tout, malheureusement, n'était pas archivé comme cela le devait. Les parties les plus sombres avaient tendance à être éludées au moment de la rédaction des rapports de missions. D'autant plus chez les Siths. Même si les Jedis n'étaient pas en reste sur la partie caché de leur propre iceberg. Rork savait très bien de quoi il parlait pour l'avoir vu à plusieurs reprises durant son initiation et son accession au Conseil Jedi. Même sous l'oeil avisé du Maître et ami de Rork, Saï Don.

" Et donc, qu'as-tu appris sur ces lieux ? C'est un endroit empli d'ombres. Le sol ruisselle encore du sang de ceux qui ont péri ici, il y a longtemps de cela..."

C'était comme un voyage pour Rork lorsqu'il méditait dans un lieu comme celui-ci. Il y avait le bon et le mauvais, et ce dernier avait pour habitude de garder un maximum le bien dans son esprit tout en prenant le mauvais comme une leçon à ne jamais reproduire. Logique me direz-vous, et pourtant, l'histoire prouve à maintes reprises que les erreurs du passé ne servent pas toujours aux nouvelles générations. Pire encore, elles ont une fâcheuse tendance à les reproduire. D'ailleurs Columex était sensiblement identique à Bothawui dans ses souvenirs. Une Bataille, une planète, un chaos gigantesque, des morts par dizaines, et au final un gâchis sans nom aux yeux du Cathar.

" Pour ma part, je cherche au-delà du Voile de la Force, afin d'avoir le vrai récit de ce qui c'est passé ici. Je sais que les rapports ne disent pas tout et je suis curieux de savoir ce que cela a été à l'époque...un Mal sombre est né ici mais je ne sais pas encore lequel." Répliqua le Cathar avec une voix mélangeant la tristesse et une forte compassion envers les victimes de ce Temple.

Après toutes ces années à venir méditer ici, Rork n'avait qu'entrevue les événements de ces ruines. Sans trop savoir pourquoi, le félin savait que quelque chose d'important était arrivé ici, quelque chose de bien plus profond que ce que les archives pouvaient laisser comme information. D'autant que le Maître Jedi avait lu les archives des Jedis et qu'une partie de celles des Siths. Ce qui faisait qu'il n'avait pas toutes les informations déjà déposées sur les holonets. Et comme tout le monde pouvait s'en douter, les récits Jedis et les récits Siths devaient grandement diverger sur pas mal de points...
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Le Cathar répondait sans aucune once d’hésitation à l’androïde. ORIS pouvait y voir là comme un signe d’une tentative de gagner sa confiance ou bien simplement d’un abus de fierté et ainsi il sous-estimait le génie de sa machine encore imparfaite sur bien des plans. Sans attendre, des analyses des expressions faciales de l’individu qui lui faisait face avaient commencé. Chacun des traits de ses expressions était identifiés puis comparés à la base de données principale. Le réseau en question était cependant plus que limité aussi il ne disposait que d’un minimum d’information. Il avait déjà dû se connecter au réseau impérial via une ligne subspatiale non sécurisée. Il ne comptait certainement pas refaire la même. Fort heureusement pour lui, dans sa mémoire plutôt limitée, le profilage des espèces de la galaxie connues y était présent. Points forts et faibles de chacune des races, que ce soit au niveau de leur culture ou bien d’après la génétique qui compose leur race.
 
Le Cathar avait donc répondu sans détour. Il disait se nommer Rork Adno. Avant de rechercher dans ses bases de données ce nom plutôt atypique pour les étendues de l’Empire. Une analyse des expressions de ses grimaces avait démontré la présence d’une forte confiance en sa personne ainsi que d’une sincérité dans ses propos. Les analyses n’étaient sûres à cent pour cent. Cependant, ORIS avait pleinement confiance en ses calculs. Aussi il comptait se baser sur cet élément pour en apprendre davantage sur son interlocuteur.
Ne souhaitant accéder aux archives de l’Empire depuis cette planète, non pas qu’il ne pouvait pas sécuriser l’accès pour cette connexion. Mais simplement une trace de son identité sur les connexions entrantes et sortantes de cette planète. Ce qui ne manquerait pas d’éveiller l’intérêt des Hutt pour la petite machine qu’il était face l’immensité de leur Empire. Ses processeurs se mettaient à chauffer d’un millième de plus qu’à la normale, mais rien qui ne puisse inquiéter son bon fonctionnement. Après tout il effectuait une recherche rapide dans l’ensemble de sa mémoire. Bien que des algorithmes viennent l’aider à trier le plus d’informations possible afin d’éviter les plus superflues. C’était bien là de l’apprentissage en profondeur qu’effectuait la machine sous les yeux du Cathar qu’il pouvait se douter ou avoir une idée de comment pouvait fonctionner ORIS. Imaginer l’ensemble des calculs effectuait était presque impossible pour un être vivant il fallait au bas mot pas moins d’une décennie pour en réaliser l’étendue. Bien sûr les êtres vivants pouvaient arriver à la même conclusion qu’une machine en moins de dix ans. La différence était que la machine prenait en compte l’ensemble des paramètres et évalue le meilleur choix possible. En revanche un être organique va chercher à se fier à son expérience pour s’orienter vers le choix le plus simple. Chez eux ce sera l’expérience qui fera que oui ou non l’option choisie était la meilleure. ORIS pour sa part se trouvait à mi-chemin entre les deux, bien sûr il effectuait comme toute machine qui se doit une grande part de calcul afin d’avoir l’avantage en toute situation. En revanche un défaut ou bien le but même de sa programmation faisait qu’il développer peu à peu une personnalité. Une personnalité qui se basait sur son expérience et qu’il additionnait à ses calculs savants. Autant dire que plus tard, il serait un redoutable adversaire pour quiconque lui chercheraient des embrouilles.
 
Dans les archives une chose étrange venait à apparaitre. Le nom de l’individu présent était archivé. Cependant, son dossier était considéré comme clos. En temps normal, cela signifiait que l’individu en question était mort, mais on pouvait tout de même accéder aux fichiers de la personne. Dans le cas présent, le dossier n’était déjà pas accessible, mais en plus de cela les dernières traces d’utilisations sur le dossier remonté à quelques jours et il s’agissait du clergé Sith. Dès lors il fallait être un sot pour ne pas comprendre que le Cathar était un ennemi du clergé et qu’il y avait de forte chance que le chat soit un Jedi et pas un padawan pour qu’il intéresse des inquisiteurs ou des assassins Sith.
 
Si physiquement la machine ne semblait montrer aucun soigne de mouvements suspects, rapidement il commençait à prévoir des scénarios dans lesquelles il devrait dégainer son sabre pour se protéger. Le problème était que jusqu’à présent il n’avait jamais affronté un Jedi au cours d’un duel. Et la chose qui se nommait Force échappait complètement à la compréhension d’ORIS. Bien sûr il avait fait une étude sur les midi-chloriens bien que non poussée. Mais ses premiers résultats étaient plus décevants. C’était peut-être un signe là de devoir réorganiser une expérience et un projet scientifique plus complet. Aussi il prévoyait cette tâche dans sa planification des tâches. Pour l’heure d’autres missions plus exigeantes demandaient toute son attention.
 
Le Cathar se relevait et s’étirait sans aucune once de gêne. Mais peu importe, car la machine n’avait pas des notions de bien séances vis-à-vis d’autrui, simplement il s’impoaitr sa propre ligne de conduite sans regarder celle des autres avec minutie. Après quelques étirements le Cathar posez à nouveau une question. Sans s’embarrasser des normes sociales, il demandait ce que la machine avait bien appris sur ces ruines qui les entouraient. Bien qu’il en sût plus qu’assez, il pouvait aussi s’amuser à analyser les sols aux alentours afin d’en vérifier les contenus exacts. Mais cela serait une perte de temps et de moyens.
Changeant quelque peu de ton, ORIS pouvait retrouver là tout les signes de la tristesse ou de la compassion dans la voix féline. Il parlait des rapports et du fait que ces derniers n’étaient sûrs à cent pour cent et que de nombreux faits pouvaient être omis. Si cela était vrai alors ORIS risquait de connaitre à cet instant-là une très grande défaillance, lui dont la majorité de ses actions étaient basés sur des calculs avec pour références les archives de la galaxie. Qu’elles soient officielles ou non. Mais la curiosité présente dans sa personnalité plus que limitée le poussait à en apprendre plus et vérifier l’exactitude des propos du chat. Sans attendre il proposait un jeu au Cathar afin de recueillir un maximum de données permettant d’autant plus le perfectionnement de sa machine :
 
-          Monsieur Adno, je vous propose la chose suivante. Nous allons affronter au cours d’un combat singulier dont l’issue n’est point la mort ou la destruction de l’autre. En cas de victoire pour vous je vous direz tout ce que je sais. En revanche si je gagne vous devrez me laisser mener une expérience sur vous. Qu’en dîtes-vous ? Bien sûr toutes les armes et techniques sont autorisées au cours de ce combat.
 
Bien sûr ORIS n’avait aucune idée d’expérience à mener sur le Cathar, mais des idées pourraient bien lui venir en tête plus tard. Comme une peut-être une expérience sur le cerveau du Jedi afin qu’il rejoigne les rangs de l’Empire. Avec la science tout était possible du moment qu’on y investissait l’argent et le temps nécessaire.
Sans attendre ORIS se préparé à employer la forme zéro avec son sabre laser.
Rork Adno
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Un robot qui pouvait venir de n'importe où et surtout aux ordres de n'importe qui. Ce n'était clairement pas la bonne chose à faire que de l'affronter si pour au final, Rork ne voulait pas le détruire complètement. Cela aurait pour simple effet de fournir des informations sur ses techniques de combat. Certes elles étaient nombreuses, et le Maître Jedi avait une très grande capacité d'adaptation durant un combat. Mais il ne fallait tout de même pas tenter le Sith. D'autant que les lieux ne s'y prêtaient pas du tout pour un combat.

" Cela aurait été avec plaisir mais les lieux ne sont pas du tout fait pour ça. Je cherche un lieu de méditation, afin de continuer mon introspection dans la Force. Mais si un jour, je veux affronter quelqu'un sans que cela finisse en mort prématurée d'un des deux parties, je me souviendrais de cette offre avec plaisir."

Rork était toujours au centre de la grande salle du Temple, un rayon de lumière traversé encore le plafond des ruines, illuminant le félin dans toute sa splendeur. Ce dernier continuait à observer ce ORIS, intrigant mécanisme dont le maître actuel devait certainement avoir pour objectif d'en apprendre un maximum sur tout ce qu'il pouvait croiser dans la galaxie. Rork pouvait très clairement comprendre cela, lui-même cherchait sans arrêt des réponses sur tout ce qui l'entourait. Aujourd'hui, c'était ce lieu, les ruines d'un ancien Temple, et qui sait, demain cela pourrait être une personne bien vivante, quelque part sur une quelconque planète. Elle pouvait être ami ou ennemi, ou tout simplement une cible, sans attachement particulier...

Fermant les yeux et prenant une grand inspiration, le Cathar commença à marcher, longeant les murs de la grande salle, comme pour s'imprégner de ce qu'ils pouvaient bien raconter encore, dans leur silence centenaire. Posant sa main, effleurant les pierres de ses mains griffus, Rork avançait lentement en suivant le cercle de la pièce qui était formé par des voûtes. Toute une série de portes voûtées, il devait y en avoir au moins une quinzaine. Et alors que son esprit ne semblait pas chercher, qu'il partait, voyageait un peu selon son grès, des images envahirent les pensées du colosse. Telle une vague, le Maître Jedi sentit la noirceur des lieux en quelques secondes. Des Siths, et même des Jedis Noirs, tuant des enfants, de jeunes padawans. Le côté Obscur avait peur, peur que les Jedis ne retrouvent toute leur puissance, toute leur influence. Et ce ne fut sans tarder qu'ils attaquèrent ce lieu afin d'y mettre un terme. Une telle violence, tant de morts inutiles, une injustice sans bornes encore. Serrant les crocs et lâchant un grognement lourd et sombre, Rork rouvrit les yeux avant de se stopper net dans sa marche.

Ce qu'il venait de sentir et de voir venait de gonfler sa rage, les crocs et les griffes demandaient de la violence. Mais ce qu'il avait perçu plus proche était autrement plus grisant. Et l'origine de cette malveillance n'était vraiment pas loin. ORIS. L'aura des Siths venait d'être percée à travers la Force. Ce dernier était très souvent en contact avec eux. Voire il travaillait pour eux. L'Aura sombre et empli de haine survolait autour du cyborg. Cela devint un peu plus claire pour le félin, si ce robot souhaitait affronter Rork, c'était pour à nouveau espionner et profiter du combat pour analyser le Jedi. Une fois cela de fait, les Siths allaient forcément étudier cela pour que dans des affrontements futurs, ils puissent prendre facilement le dessus...

Toujours en traître ces sales banthas de Siths !

Se retournant vers ORIS, l'ancien membre du Conseil fixa son interlocuteur. Rork savait que si l'aura ne venait pas du robot en soi, il était tout de même assez proche pour en garder une trace. Mais était-ce sûr qu'il était mauvais ? Rork ne pouvait répondre à cela sans enquêter un minimum sur le cyborg. Il allait donc devoir s'informer sans que cela ne soit trop visible. Enfin si, mais sans que cela paraisse trop, comment dire cela...il ne fallait pas que cela passe pour un interrogatoire en somme.

" Si j'ai bien compris, tu tentes d'apprendre ce que ce lieu est réellement ? Pourquoi tu t'intéresses à des Ruines ? C'est pourtant pas si intéressant que ça pour un cyborg, si ?"

Certes les lieux avaient un passé intéressant pour la personne qui adorait l'histoire mais en soi, que ce soit pour ORIS ou même Rork, les lieux n'avaient grand intérêt. Pour le Jedi c'était surtout un bon moyen pour se connecter avec la Force et augmenter ses capacités mais pour un robot, là, c'était un tout autre schéma qui s'installait.

" Sans tenir compte des archives, tu saurais dire quelque chose sur cet endroit ? Juste de toi même, avec tes conclusions suite à tes analyses ? Oublie les archives, concentre toi que sur les analyses et ce que les résultats t'apportent comme information." Répliqua le Cathar tout en continue de circuler dans la grande salle.
Invité
Anonymous
Attendant une réponse sans nulle hésitation, l’androïde espérait que tout se déroule selon ce qu’il appelait un schéma de directives temporaires. Ce schéma chez les vivants n’était autre que les espoirs et les rêves de chacun à voir des événements se réaliser sans pour autant que cela se produise réellement. On pouvait y voir là par exemple un enfant espérait avoir un certain bien tel qu’un jouet, ou alors on pouvait y retrouver aussi un général qui cherche à obtenir la meilleure stratégie possible en fonction des données qui lui sont présentés et qu’ils espèrent que ces données soient véridiques. Dans cette prononciation particulière du mot rêve ou de ce qui semblait s’en approcher, on pouvait y voir là une veine tentative de l’androïde de camoufler ses défauts de conception qui le rendent à part dans son raisonnement vis-à-vis des autres machines.
 
Mais contre tous ses pronostics le mystérieux félins venait à refuser sa proposition ou plus tôt il l’a reporté à plus tard si jamais l’envie lui prenait. Apportant que les lieux n’étaient pas réellement faits pour ce genre de chose. D’après les informations que pouvait apporter le félin, ce lieu semblait être quelque chose qui permettait d’être plus fort dans un lien que l’androïde ne parvenait toujours pas à comprendre. Et comme il avait puy le comprendre, nombreux étaient ceux qui ne pouvaient comprendre ce lien. Il n’y avait donc qu’une poignée d’élu suffisamment importantes pour que cela ne soit pas secret qui avait la chance de maitriser une telle chose. Le mystère autour de la Force semblait s’épaissir aux yeux d’ORIS et aussi il comptait bien déterminer la nature exacte de la chose. Après tout pourquoi la science ne pourrait pas expliquer le phénomène alors qu’elle avait déjà su faire un kit de prélèvement permettant de déterminer le taux de midi-chloriens dans un corps.
 
Etrangement après ses mots plus que court dans la longueur, mais dont l’explication de la raison était assez justifiée. Le félin se déplaçait dans la salle en longeant les murs circulaires de la salle. Eraflant chacun des murs il semblait comme chercher quelque chose, mais ce quelque chose ne semblait guère se trouver sur les murs en piteux états. Les agissements du fauve étaient de plus en plus étranges et les protocoles d’ORIS ne semblaient pas couvrir ce genre de comportant. Aussi dans sa programmation cela était vu comme une activité hostile mais pas forcément agressive. Fallait-il laisser le temps à ces processeurs de comprendre si la manœuvre néfaste était à but vocal uniquement ou bien si cela pouvait s’aggraver et aller jusqu’à une altercation physique.
De légers détails venaient à apparaitre sur le félin, si pour l’œil humain ou même pour une bonne majorité des espèces de la galaxie cela semblait indétectable, les capteurs d’analyses d’ORIS plus que développés pouvaient percevoir le plus infime détails surtout à une si courte distance.
 
Sans s’en rendre compte ou bien volontairement, le félin avait rythme cardiaque qui devait augmenter lorsqu’on observer ses muscules effectuer de légères contractions. Cela pouvait être aussi le fruit du hasard mais l’instinct du l’androïde lui disait d’en tenir compte malgré tout. Après ces courtes et brèves analyses qui demandaient suite aux opérations. Le mystérieux personnage semblait reprendre à la suite de ses propos précédents.  Se parlant presque à lui-même il semblait poser des questions n’attenant aucune réponse, soit des questions rhétoriques. Rork demandait à ORIS ou plutôt il vérifiait si la machine était bien présente en ce lieu pour en savoir plus sur ces ruines. Tout en cherchant le motif de la présence de la machine le félin ajoutait que cela ne pouvait être intéressant pour une machine.
Aussi avec une brève analyse des propos ORIS prenait peu à peu conscience de ce qu’il était alors que ses expériences se multipliées. Il avait saisi que le lieu était d’une certaine importance dans la Force mais que visiblement pour un cyborg cela n’était pas le cas. Aussi on pouvait aisément en déduire que les machines ou tout ce qui s’en approchait soit les cyborgs n’avaient aucune connexion avec la Force. Un manque de preuves et d’informations ne permettait pas d’affirmer l’hypothèse, mais ne pouvant prouver le contraire surtout avec les propos qui appuyé quelque peu l’idée. On ne pouvait réfuter cette idée.
 
-          Dans les faits ces lieux ne sont guère intéressants simplement ont m’a indiqué que ces derniers avaient une certaine importance. Aussi en tant que bon chercheur de vérité je me devais d’enquêter sur les lieux des rumeurs.  
 
La demande qui suivait de Rork était assez étrange. Il demandait à ORIS de chercher à comprendre ses ruines et à en tirer des conclusions. Et cela sans user des archives impériales. Le chose n’était pas bien compliqué, mais encore fallait-il effectuer des analyses avec ses appareils de mesures. Le problème étant que la réponse demandait peut-être une réponse directe sans prendre le temps de chercher quoi ce soit.
 
-          Je ne peux guère trop m’avancer, mais je dirais qu’au vu de la salle et de son architecture on peut en déduire que tout est fait pour que l’attention se concentre sur le centre la pièce. Au vu de la présence de plusieurs piliers et colonnes, il est également possible d’affirmer d’une certaine richesse. L’agencement des pièces laisse supposer qu’il ne s’agit pas d’un commerce ou d’un bâtiment administratif aussi il ne reste que les lieux des cultes qui sont capables de présenter une telle richesse. Ces ruines seraient donc les vestiges d’un temple dont le culte semblait accorder une certaine importance à la réflexion et à la méditation. Les méditations doivent avoir pour but de se rapprocher d’une chose que l’on nomme la Force. La manière et le pourquoi m’échappent encore, mais je peux affirmer que la raison n’est pas sans importance au vu des moyens mis en place. Malgré tout, si le bâtiment est en ruine alors c’est qu’une chose à dû se produire, la chose étant inconnue. Les raisons sont assez nombreuses, il peut s’agir d’un événement aléatoire tel qu’une maladie, mais non pas une météorite, un séisme ou tout chose du genre sinon il n’y aurait aucune trace des ruines. Il peut aussi s’agir d’un renversement du pouvoir, car si le peuple investissait un peu trop de sa fortune dans le culte sans retour, les gens ont très bien pu se retourner contre les gens du temple. Il peut aussi s’agir là d’une attaque externe au temple et à ses adeptes. Une troupe pas forcément très grande au vu de la taille du temple à très bien pu chercher à pilier ou éradiquer le culte pour des raisons politiques ou bien religieuse. Mais pour l’instant ce ne sont que des suppositions, après tout il faudrait que je puisse analyser chacune des parties du temple. La réponse vous convient-elle ?
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