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# L'arrivée - Lun 15 Déc 2008 - 20:24
- Le vaisseau se posa sur la piste d'atterrissage, l'Astroport de Dreshdae qui se trouvait non loin de l'enclave Sith de Korriban. Cela faisait quelques jours désormais que Ben suivait la piste de ces seigneurs noirs, maître du Coté Obscur de la Force. Et désormais, il touchait au but, il avait atteint le centre d'un futur empire. Il deviendrait le maitre de toutes les forces obscur qui régnaient sur ce monde dévasté. Puis le maitre de toute la galaxie.
Tout à ses rêve de grandeur, Ben descendait lentement les marches qui le mèneraient vers le bureau des douanes de cet astroport minable. Il commençait à se sentir différent depuis son arrivée sur ce monde. Comme s'il sentait l'influence négative de ces terres sur les esprits qui s'y trouvaient. Et cette idée lui donna raison. Il allait apprécier d'apprendre les techniques les plus puissantes de la force auprès des plus grands maitres de l'Ordre Sith. Jusqu'à ce que son tour vienne de devenir le maitre. Il ne doutait pas que ce jour finirait par arriver.
Ses pas le mèneraient bientôt vers le Temple de Korriban, l'antre des Sith qui deviendraient ses professeurs, ses futures victime aussi. L'académie Sith allait devenir son nouveau lieu de vie, il y ferait ses preuves jours après jours. Il deviendrait plus fort jour après jour, absorbant les connaissance et le pouvoir comme une éponge peu absorber l'eau. Chaque journée le rendrait meilleur encore, chaque journée serait un pas de plus vers ses objectifs et ses désirs les plus sombres.
Un quidam passant devant lui, Ben l'arrêta pour lui demander où se diriger pour faire quelques achats. Il n'avait pas l'intention de se faire tuer par un des autres élèves de l'Académie. Il ne ferait confiance à personne, et tant que ses sens et sa puissance ne serait pas suffisamment développé pour détecter toute trace de poison dans son alimentation, il ne se nourrirait qu'avec ses propres réserves. La prudence était de mise, surtout lorsqu'on entrait sur le territoire des redoutables Seigneur Sith.
Quelques minutes plus tard, il se dirigeait lentement mais surement vers l'entrée de l'académie. Une nouvelle vie l'attendait. Une nouvelle page. De nouveaux camarades. La promesse d'un Destin qu'il se forgerait lui même. Voilà ce qui l'attirait désormais vers ces bâtiments.
Le moment était venu désormais.
D'achever sa transformation pour devenir un véritable Sith. Abandonner son ancienne identité, et en revêtir une nouvelle. Bientôt.
Invité
# Re: L'arrivée - Mar 23 Déc 2008 - 23:40
Matinalement, la chose dont peu connaissaient le véritable nom et encore moins la véritable nature s'avançait le long des couloirs de l'académie. Récemment, nul n'avait revu le solide Cyrus Falkner et son armure de métal. D'aucuns racontaient déjà que sa dépouille gisaient quelque part dans la vallée des Seigneurs Noirs et seuls les rares qui avaient assisté au combat entre lui et la créature encapuchonnée pouvait dire ce qu'il en était vraiment. Quoiqu'il en était, par deux fois depuis l'on avait vu la chose s'enfermer dans la Chambre du Seigneur Noir. Probablement se l'appropriait-elle, et personne n'osait la contredire... Pour l'instant.
La matinée touchait à sa fin et l'on entendait résonner depuis la salle d'entraînement les crissements incessants des sabres lasers de ceux qui s'entraînaient dans les longues salles du rez-de-chaussée. Des sous-sols, et donc des salles de tortures, montait parfois un cri de douleur, et la créature frémissait de plaisir à ce simple son. Plus que les informations que la torture permettait d'obtenir, elle goûtait à la douleur des victimes comme un enfant gourmand se repaîtrait de chocolats.
Une fois la Chambre quittée, bien qu'on ne savait ce à quoi elle occupait son temps à l'intérieur, la créature encapuchonnée traversa l'académie dans un silence glacial. Partout où elle passait, chacun des membres de l'académie pouvait sentir son échine frissonner tant son aura semblait figer l'atmosphère. Pourtant, elle ne leur prêtait aucune attention. La plupart d'entre eux était des apprentis et il semblait qu'elle ne se souciât guère de si viles pions. Ils ne méritaient probablement même pas son attention...
Mais dans l'entrée, la créature s'immobilisa brusquement, son capuchon tourné vers un jeune homme blond. Avec un corps en apparence fragile... Mais son apparence à elle, après tout, ne semblait pas bien robuste. Après de longues minutes de silence inexpliqué, elle finit par desserrer les dents, et sa voix aiguë éclata contre les parois de l'entrée de l'académie.
- Toi. Qui es-tu ?
La question sonnait comme un ordre, et une autre fusa bientôt.
- Qui sers-tu ?
Si tant est qu'il serve quelqu'un bien sûr... Car s'il ne servait personne... Si jamais il ne servait personne...
La matinée touchait à sa fin et l'on entendait résonner depuis la salle d'entraînement les crissements incessants des sabres lasers de ceux qui s'entraînaient dans les longues salles du rez-de-chaussée. Des sous-sols, et donc des salles de tortures, montait parfois un cri de douleur, et la créature frémissait de plaisir à ce simple son. Plus que les informations que la torture permettait d'obtenir, elle goûtait à la douleur des victimes comme un enfant gourmand se repaîtrait de chocolats.
Une fois la Chambre quittée, bien qu'on ne savait ce à quoi elle occupait son temps à l'intérieur, la créature encapuchonnée traversa l'académie dans un silence glacial. Partout où elle passait, chacun des membres de l'académie pouvait sentir son échine frissonner tant son aura semblait figer l'atmosphère. Pourtant, elle ne leur prêtait aucune attention. La plupart d'entre eux était des apprentis et il semblait qu'elle ne se souciât guère de si viles pions. Ils ne méritaient probablement même pas son attention...
Mais dans l'entrée, la créature s'immobilisa brusquement, son capuchon tourné vers un jeune homme blond. Avec un corps en apparence fragile... Mais son apparence à elle, après tout, ne semblait pas bien robuste. Après de longues minutes de silence inexpliqué, elle finit par desserrer les dents, et sa voix aiguë éclata contre les parois de l'entrée de l'académie.
- Toi. Qui es-tu ?
La question sonnait comme un ordre, et une autre fusa bientôt.
- Qui sers-tu ?
Si tant est qu'il serve quelqu'un bien sûr... Car s'il ne servait personne... Si jamais il ne servait personne...
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