Invité
Anonymous
Eugénie Del Alba

Eugénie Del Alba [Fiche terminée] Renarde

Nom : Del Alba

Prénom :
Eugénie

Âge : 26 ans

Année de naissance : An 21 545/ 3508 av BY.


Race : Amaran


Côté de la Force :
Neutre

Rang désiré :
Détective privée, spécialisée dans la poursuite et l'arrestation de criminels galactiques réputés dangereux en cavale/ Cherche aussi des personnes disparues. (Encore débutante, elle vient de finir ses études!)

Sabre laser: Eugénie utilise peu son sabre-laser (très récent d'ailleurs) puisque son lien avec la Force est censé être un secret (du moins pour la plèbe, pas les autorités, pleinement conscientes). En fait jusque là, elle utilisait un bâton, du coup elle ne risque pas de se mettre de suite au sabre. Il est dans son sac pour la réconforter, lui rappeler son cher Constantin et elle s'entraîne chez elle, récoltant quelques brûlures à peine limitées par un entraînement pourtant sérieux avec son bâton de substitution. Simple mais ayant coûté une petite fortune, il est recouvert d'argent terni et les composants internes sont d'excellente facture. Les angles arrondis donnent au manche une courbe élégante. Afin de correspondre aux petites mains de sa propriétaire il n'est ni imposant ni très long. La lame en revanche est de taille standard et jaune. Dépourvu de boutons extras, de fioritures, il ressemble de prime abord à n'importe quoi sauf à un sabre. Il n'est pas rare qu'on le prenne pour un bâton dépliant, beaucoup moins létal, y compris un micro. Il est léger et peut-être transporté dans un sac à main.


Caractéristiques :
26

Force: 2
Dextérité: 4
Agilité: 5
Constitution: 4
Intelligence: 4
Sagesse: 3
Charisme: 4

Pouvoirs:

Absorption / Dissipation de l’énergie (niveau 2)
Amélioration des Capacités (niveau 2)
Détection (niveau 2)
Télékinésie (niveau 2)
Voile de Force (niveau 1)
Persuasion


+
Guérison (niveau 1)
Ambidextrie ( Niveau 1)
Langage des bêtes (niveau 1)
Absorption de Force (niveau 1)

Points Forts: [b]Rusée comme un renard: Eugénie possède une intelligence hors-norme doublée d'une intuition que l'on prête à son côté animal. En réalité, la jeune Amaran n'a de cesse d'apprendre, sur le terrain, lors d'interrogatoires, elle acquiert son expérience au fur et à mesure que des cas se présentent à elle. Capable de retenir ses erreurs, elle améliorera ses techniques à chaque fois. Son intelligence reste "limitée", freinée par une certaine arrogance.

Observatrice: C'est l'autre versant du secret de sa précocité en tant que professionnelle nageant dans un milieu où prédominent les moustachus quinquagénaires expérimentés. Les yeux dorés de l'Amaran fouillent, fouinent, sondent. Elle a le chic pour repérer[i] LE
détail. Possédant une grande capacité d'observation, l'une des clés de sa réussite consiste à saisir le moment T.
Tenace et infatigable travailleuse: La détective déteste qu'un prisonnier s'enfuit sous son museau, dans le milieu, elle est réputée pour ne jamais abandonner. Presque sans peur (et sans reproches ?), Eugénie n'hésite pas à tout sacrifier, des heures de sommeil jusqu'à sa propre sécurité pour parvenir à ses fins. Jamais elle ne lâchera le morceau.

Séductrice et charismatique: Ses immenses prunelles d'or semblent promettre réussite et richesse à celui qui décide de déposer sa confiance en elle. Eugénie sait jouer les séductrices, elle ne manque d'ailleurs pas de prétendants et n'a qu'à piocher dans le lot. Malheureusement, hors de ce domaine, son charisme agit peu. Elle se montre tout sauf sûre d'elle en-dehors des domaines qu'elle maîtrise (le travail et quelques relations avec des hommes), et reste peu visible, engoncée dans son coin de bibliothèque. Depuis sa terrible nuit avec son agresseur, en premier lieu elle avait perdu en séduction. Aujourd'hui encore, dans certains cas on peut noter quelques failles dans son jeu, même si cela s'estompe. Ses relations d'une nuit ont toutes pour but, inconscient, de laver l'affront.

Points Faibles : [b]
[b]Arrogante:
Quand on a beaucoup de victoires au compteur, difficile de se rappeler de ses échecs, on finit par se penser plus malin que les autres. Si elle en obtient trop, Eugénie risque de développer un peu trop cette image de sûreté. Elle est assez isolée et a peu d'amis voir aucun. Persuadée d'être une des meilleures dans son domaine, l'Amaran ne demande nul conseil à ses aînés, malheureusement observer, apprendre en silence ne suffit pas. Cette arrogance ralentit son apprentissage, plus qu'elle ne l'imagine, et elle l'empêche de déployer ses capacités intellectuelles.

Difficultés d'intégration: Nul n'a fait de test de coefficient intellectuel à Eugénie, cependant elle possède indubitablement des caractéristiques de surdouée, dont les défauts. En plus de ne pas l'utiliser à 100%, elle communique difficilement, parfois beaucoup trop incisive, met la patte dans le plat en posant la question qui dérange ou perd ses moyens dans des situations pourtant habituelles. Sont infernales les réunions d'anciens élèves ou simplement des retrouvailles entre amis autour d'un café. Eugénie sait parler boulot, point. Ses déficiences sociales la poussent à l'erreur concernant les intentions des gens. Elle a, par exemple, eu confiance en un truand subtil, tandis qu'elle a repoussé des gens qui tenaient vraiment à sa personne. En-dehors du cerveau des Serial Killers, grands criminels et fugitifs, Eugénie ne sait lire, ni dans les regards, ni dans les esprits, ce qui l'angoisse encore plus.


Capricieuse: Malgré des premières années difficiles, Eugénie a grandi dans l'abondance matérielle. Il lui suffisait de pousser un petit cri ou de montrer les crocs pour obtenir ce qu'elle souhaitait. Habituée à ce train de vie, l'Amaran a bien du mal à se contenir. Si elle veut un homme, elle déploiera ses charmes et d'autres moyens pour ensuite le rejeter. Elle se lasse vite de ses jouets, humains ou matériels. De quoi mettre son entreprise ou sa personne en danger parfois.

Tête brûlée, presque suicidaire: Son courage a son propre côté obscur. Incapable de laisser s'échapper un détenu en cavale sans bouillir de l'intérieur, Eugénie se met facilement en danger si elle considère avoir une chance de l'arrêter. Il serait fort possible de la mener sur une fausse piste pour une embuscade. Dans ce genre de cas, la rage l'aveugle et inapte à prendre du recul, l'Amaran foncera, surtout si le prisonnier est en cavale depuis longtemps.

Paranoïaque / syndrome post-traumatique L'attaque et le viol de ce prisonnier en cavale sur sa personne a laissé ses marques, Eugénie n'a confiance en personne, et surtout pas en elle malgré les apparences. Elle craint la moindre faiblesse, psychologique ou physique, d'où ses entraînements quotidiens. En manquer un seul provoque automatiquement une montée de stress difficilement contrôlable, pareillement pour des résultats médiocres sur du moyen terme. Tremblements, tics nerveux. Dans le privé, la renard frise parfois la folie. Son appartement est barricadé de multiples cadenas et systèmes de sécurité.

Caractère : Eugénie n’a confiance en personne et se mêle rarement aux foules. L’une de ses seules faiblesses en ce sens est celle de la chaire- du moins en partie-. Attirée par le mode de vie de femmes modernes duquel elle fut privée pendant son adolescence, la renarde aime séduire puis jeter- avant l'acte la grosse majorité du temps, ce qui augmente frustration de la part de ses "amis".-, elle apprécie de ne devoir rendre de compte à personne. Sélective, elle n’ouvre cependant ni les bras ni les jambes à n’importe qui (surtout pas les jambes après ce qui lui est arrivé.). Après avoir longtemps soupesé qui vaut la peine ou non, la renarde accepte les préliminaires, c’est-à-dire faire connaissance de manière superficielle. Il faut la côtoyer un long moment avant d’espérer avoir quelques confidences.

Bourreau du boulot, elle aime plus que tout enfermer des criminels, ou plutôt les renfermer lorsqu'ils sont en cavale. Si certains ont les échecs comme passion, elle, c’est de mettre la griffe sur ces monstres en cavale. La renarde a plus de mal côté publicité, du coup son bureau reste discret, timide et peu connu. Pourtant elle a déjà des partenaires importants qui prouvent sa valeur dans le domaine. Appliquée, tenace, intelligente, Eugénie s’est déjà forgé un petit nom, surtout que peu se destinent, comme elle, à la recherche de criminels en fuite, surtout de manière légale, reconnue.

Caractérielle, un brin capricieuse, elle n’est pas facile à manier et certainement pas docile. Cependant, en petit comité c’est une convive amusante, sympathique, presque drôle. Les grandes réunions l’effraient, mais elle n’est pas contre une petite soirée dans un pub ou un bar de Coruscant. Son côté princesse et trop méfiant lui a déjà fait perdre quelques amitiés, or ce n’était pas ces dits amis qui étaient en tort, mais elle n’en a pas vraiment conscience.

Séductrice, Eugénie n'a aucun complexe concernant la sexualité, après avoir dépassé son traumatisme, elle estime avoir le droit de pratiquer quand les deux conjoints en ont envie. Elle est donc tout à fait capable de "coucher le premier soir" si l'homme lui plaît vraiment. Elle aime aussi charmer sans forcément en venir à l'acte. Tout dans sa gestuelle ou ses propos semble suggestif. À moins que ce ne soit vous qui vous l’imaginiez? Ces temps-ci, bien qu'elle n'ait jamais été non plus une Marie-couche-toi-là, ses nuits de plaisir ont ce but d'effacer la nuit où elle a perdu le contrôle.


Description Physique :
Petit, tout l’est chez Eugénie, sauf la chevelure, la queue, les yeux et le cerveau. Pour le reste : petite taille, petits seins et mains « d’enfants », l’Amaran ne sera jamais capable de faire peur grâce à sa carrure certes athlétique mais fine comme un cure-dent. C’est son regard d’or qui tétanise ou séduit, davantage, là encore, que sa poitrine semblable à celles des danseuses de hauts-vols, c’est-à-dire presque inexistante. Ce n’est pas un sujet de complexe pour la renarde qui valorise beaucoup plus sa silhouette parfaite, sans un bout de gras ainsi que les discrètes mais efficaces tablettes de chocolat qui se dessinent sous son ventre plat. Ce résultat est le fait d’un régime strict serti d’une vie parsemée d'exercices, de privations volontaires, jonchée d’entraînements.

Le visage d’Eugénie, encadré par une généreuse chevelure de jais bouclée est plutôt animal à l’instar de ceux de sa race, cependant, sa truffe semblable à jolie tâche d’encre est suffisamment raffinée pour faire oublier son côté bestial. Son museau est serti de crocs immaculés fins mais tranchants et plutôt longs. Une canine dépasse constamment de sa babine supérieure gauche, c’est le résultat, non pas d’un défaut génétique comme elle le prétend mais bien d’une très légère déviation de la mâchoire. Souvenir discret d'un coup du fugitif qui l'a pris en otage. Sur le sommet de son crâne siègent deux longues oreilles mobiles aux pointes noires. Détail que ses amants découvrent et apprécient, la base de celles-ci sont duveteuses et donc particulièrement douces.

Étirées en amande, ses prunelles soleil cerclées de noir tranchent avec le trait de fourrure blanche présent sous chaque œil, soulignant d’avantage le principal atout de l’Amaran. La couleur de son pelage est plutôt commune, majoritairement rousse, imbibée d’un blanc qui naît autour de son museau pour couler entre ses deux seins. Ses mains couronnées de griffes non-rétractiles et protégées par des coussinets plus fins que ceux des animaux sont quant à elles chaussées de noir, jusqu’aux coudes. On dirait qu’elle porte en permanence des gants en soie sombre.
Si Eugénie ne s’extirpe donc pas de la masse des Amarans par le biais d’un pelage aux couleurs extraordinaires, elle provoque convoitises des mâles et jalousies des femmes grâce à sa qualité. En effet, tant sa chevelure comme sa fourrure mi-longue sont brillantes, soyeuses et particulièrement généreuses. Sa queue touffue qui caracole jusqu’au sol, en est une belle preuve. La renarde s’en sert pour conserver l’équilibre lorsqu’elle court ou bondit, de la même manière que ses pattes arrière dont les genoux retournés lui offrent une parfaite impulsion. Elles aussi sont naturellement pourvues de griffes et habillées d’un poil court, dense couleur nuit qui remonte jusqu’à son articulation.

Sur le terrain elle porte un jean et un tee-shirt de bonne facture mais simples. En soirée, la miss apprécie les jolies robes élégantes ainsi qu'un brin de far à paupière.

Histoire : Le chirurgien et sa stagiaire, un classique. Hubert Del Alba, 28 ans, des cheveux et caractère flamboyants, fit scandale en épousant Katrina, 20 ans, jolie mais issue du monde d'en bas. Bien sûr, avec un père PDG d'une chaîne de supermarchés, elle ne touchait pas les bas-fonds de Coruscant ignorant tout de l'astre solaire, mais pour un fils de chirurgien cardiaque, lui-même fin artiste dans cette science, c'était trop peu. Ses parents cédèrent au caprice, d'une époque, pensaient-ils. Avec raison. Car si le prodige réparait les cœurs avec une rare célérité pendant son service, ils les brisaient avec autant d'application dès sa sortie: infidélités, mensonges. La jeune et ambitieuse Katrina supporta ce régime sans maltraitance mais sans amour pendant 5 ans. Aux dernières heures d'un mariage voué à l'agonie dès le premier jour, elle trouva consolation -en tout bien tout honneur- auprès de Joshua, 35 ans, frère d'Hubert. L'aîné, plongé, dans l’indicible ombre que projetait la silhouette à succès de son cadet. Le cheveu aussi rare que son ventre était généreux, ce jeune avocat passionné par la justice -la vraie- esquissait de lourds, difficiles pas dans la vie. Son choix de carrière pourtant courageux avait déplu à ses géniteurs, axés science, et surtout sciences qui rapportent, tandis que lui, aussi sage que bougon aspirait à un idéalisme, une utopie.

Malgré son divorce donc, Katrina demeura dans la famille ou plutôt y rentra à nouveau un an après sa séparation. Elle apprit une once d'humilité aux côtés de Joshua le bon, le marginal. Tous deux laissèrent ciel gris et noirs nuages dans le gargantuesque immeuble au sommet de laquelle siégeait la famille, le clan des Del Alba. Jusque là avide de bijoux et de notoriété, Katrina s'adoucit légèrement pour cet hommes qui, sans rejeter ses nobles origines, refusait l'hypocrisie mêlée de sanglots de victimes détroussées par un système judiciaire vicié. D'abord condamné -par ses propres soins- au rôle de petit avocat d'office, à coups de patience Joshua gravit les échelons. Excellent orateur, sincère justicier, il avait gagné, au bout de 10 ans d'efforts, sa réputation de ténor du barreau. Poussé par sa femme, il ouvrit son propre cabinet où elle prit en main le côté affaires après des études en ligne de marketing et de communication. Il était le cœur, elle était le cerveau. Il était la chaleur et elle le froid, la glace nécessaire à la croissance de toute entreprise, aussi gourmande en investissements qu'en bénéfices. Un couple mal assorti selon certains, des "certains" toutefois bien obligés de reconnaître que l'équation fonctionnait à merveilles après 5 ans dressés dans un coin de rue modeste à Coruscant. La volonté de Madame déménagea mari, bureaux et dossiers dans une grande artère de la planète où les lumières -artificielles- ne s'éteignent jamais. Le flegme, le courage et l'Amour de Joshua maintenaient la barque à flots; l'ambition, le dynamisme saupoudré d'un brin de frivolité de Katrina s'occupaient de faire avancer ladite embarcation, désormais chamarrée de premières touches de dorure.

Ils s'installèrent, à la demande de l'épouse, dans un grand immeuble aux baies vitrées ironiquement semblables à celles qui tapissaient la façade des Del Alba. Mais leur appartement, un peu trop design au goût du bon Joshua, abritait l'Amour, et l'envie partagée d'un enfant. À l'image de milliers de couples ils s'y essayèrent. Plusieurs semaines de suite, plusieurs mois. Rien à faire. Katrina, 41 ans et Joshua 51 avaient-ils eu l'arrogante prétention de faire patienter la vie le temps d'asseoir leur position? Au lieu de s’appesantir sur des reproches, le couple tenta plusieurs méthodes avancées de conception. Le lien, moins froid avec les Del Alba depuis le succès de leur fils -en partie due au génie de sa femme- dut inutile: aucun des grands gynécologues, contacts, du chirurgien ne put résoudre ce que la Force avait peut-être décidé depuis le début: Katrina était stérile.

Le couple ne perdit nullement l'envie d'avoir un enfant à dorloter, bien au contraire. Les vitres sales d'un petit orphelinat misérable, coincé dans les dessous de Coruscant vit le couple apparaître. Toilette sobre pour l'occasion mais maintien impeccable pour Madame. Irréprochable vocabulaire pour Monsieur. Les volontaires, aussi dépassés que bien intentionnées virent l'occasion de sauver un de leurs orphelins de toutes peaux, poils et écailles. Peut-être était-ce le prête de leur paroisse qui avait enfin délivré l'adresse aux plus généreux donateurs, ou une ONG qui avait rompu le silence, toujours était-il que ces deux rayons de soleil obtinrent très rapidement le droit d'emmener un des petits condamnés. Vu la rareté des adoptions, les régulières infractions de l'orphelinat concernant la sécurité, la légitimité (etc), on épargna au couple les habituelles lourdeurs administratives. Après quelques palabres, c'est très rapidement que Katrina et Joshua reçurent une petite fille dans leurs bras. Honnêtement, la première désirait un bambin de quelques jours, humain avec la peau rose et si possible des cheveux semblable aux siens, mais son époux tomba en amour devant une gamine de 5 ans dont personne ne connaissait l'histoire. Ou du moins, l'avait oublié, exactement comme son dossier. Joshua remit de l'ordre dedans, il obtint un certificat d'estimation de naissance, un carnet médical dans lequel était d'ailleurs consigné un fort taux de Midichloriens. À peine remontèrent-ils dans les hauteurs de Coruscant d'ailleurs, ou presque, qu'une Jedi se présenta pour leur proposer d'emmener l'enfant. Ceux-ci qui venaient d'avoir la gamine refusèrent vertement, détail étonnant, Katrina fut la première à se jeter, devant la gosse. Pendant ces quelques semaines de remise à jour de dossiers à la République, elle avait eu le temps de s'attacher à cette enfant sauvage, voleuse.

Suivie par les meilleurs spécialistes qui soient, Eugénie récupéra lentement mais sûrement. Elle ne reprit jamais tous ses kilos égarés dans l'Orphelinat où les volontaires étaient presque aussi affamés que leurs pensionnaires. Elle s'assagit, comprenant qu'on ne lui retirerait jamais le pain de la bouche. Son caractère, majoritairement tissé par sa mère qui avait cessé de travailler se renforça, un peu trop même puisque malgré son bon coeur, la gosse devint légèrement capricieuse. La famille de Katrina n'eut aucun mal à accepter l'adoptée tandis que les Del Alba rechignèrent un peu avant de tomber eux aussi sous le charme. Ils avaient beau être de riches coincés dans leurs habits d’apparat alourdis de pierreries, les grands-parents aimaient Joshua, et surtout ils avaient besoin de chouchouter une bouille morveuse. Les lois impénétrables de l'horloge biologique.

Eugénie grandit donc entourée d'amour. Malgré certaines carences dues à un passé difficile qui voyageait, bride lâchée, dans un recoin inconscient de son cerveau, la renarde fut heureuse, pour ne pas dire parfois trop. Épris de justice, Joshua parvint à poser quelques limites, juste assez pour ne pas en faire une enfant -complètement- insupportable. Elle fut inscrite dans diverses activités, dont des cours de natation destinés à réparer les torts causés par des années de malnutrition. Hormis quelques kilos toujours récalcitrants, la gamine retrouva une santé de fer, peut-être aidée par la Force, ou parce que son cas n'était pas si grave au début. Les Jedis passèrent une ou deux fois pour convaincre les parents. En vain. Comme avoir une enfant Sensible sans chercher à la former n'était pas un crime, on la leur laissa.

Les pouvoirs d'Eugénie se déclarèrent assez tôt, pour ramener des bonbons interdits avant le dîner dans sa main concrètement. Elle fut aussi aidée par cette alliée inconnue lors d'une bagarre avec un garçon plus grand qui voulait lui dérober son sandwich. Une pure excuse pour en réalité, se moquer de son apparence si particulière, un harcèlement presque constant dont la renarde avait refusé de parler à ses parents, autant pas orgueil que par crainte. Malheureusement ou heureusement, cette fois fut différente puisque la gosse en appela à la Force. Aussi, le collège huppé- qui jusque là fermait les yeux comme souvent dans ce type de cas.- ne voulait pas prendre le risque de garder une Sensible dont l'onde avait projeté le coupable contre un mur, au point de dessiner quelques beaux bleus sur sa peau blanche.

Des précepteurs privés se chargèrent de son éducation à partir de ses 12 ans. Loin d'en être traumatisée, l'Amaran profitait que toute l'attention se porte sur sa frimousse. Elle était intelligente, studieuse mais aussi très solitaire. Les professeurs s'en ouvrirent aux parents qui tentèrent de la mener dans des parcs, à des fêtes d'anniversaire, sans succès. Hormis son cercle de proches, la gamine refusait le contact. C'était si facile. Ne pas prendre le risque de souffrir de nouvelles moqueries sur ses poils, sa longue queue. On ne la traiterait plus d'animal de compagnie ou de petite chienne à son mémaître. Bref, le train de vie de ses parents lui permettait d'échapper à ces blessures quotidiennes, pourquoi s'en priver?

Katrina, jadis rétive à l'idée de l'accueillir l'aimait inconditionnellement désormais. Dès sa plus tendre enfance, Eugénie su qu'elle était adoptée. En plus de vaguement se rappeler de sensations de faim et de peur, d'images d'un appartement en ruines, on lui rafraîchit la mémoire, non par cruauté, sinon par amour de la vérité. Le thème avait été si bien introduit qu'elle ne se souvient plus aujourd'hui, comment on lui l'annonça. Aucun choc, aucunes question. Elle savait que sa génitrice, une immigrée avait trouvé pour toute fortune un compagnon humain, menteur, alcoolique et violent, raison pour laquelle les services sociaux l'avaient retiré à sa garde. Ou était-ce un des volontaires de l'orphelinat particulièrement courageux qui, prenant des risques immenses avait littéralement séquestré l'enfant, s'attendant à juste titre à ce que les soûlards criblés de dettes, avec un casier plus long que qu'une ceinture d'astéroïde ? Personne ne le savait réellement mais qu'importe. Eugénie ne posait jamais de questions sur sa mère, sa condition ne l'avait jamais attristée, la curiosité pas vraiment piquée. Exclusive, la gosse aimait Katrina, Joshua et peu d'autres. Nul besoin de chercher ailleurs quand on est gâté comme avait pu l'être cette enfant, capricieuse juste ce qu'il faut pour apparaître comme amusante.

Robes magnifiques, jouets délurés et délirants rythmaient sa vie, entrecoupées d'une éducation stricte. Joshua lui enseigna lui-même rapidement des notions de droit alors que sa mère lui apprenait à se maintenir toute aussi droite. Bijoux fantaisie, ordinateurs derniers cris, leçons de haute qualité, la gamine vécu une enfance aussi riche culturellement que pauvre socialement parlant. On essaya de la mettre à la musique avec un professeur chevronné de piano, en vain. Elle était terriblement mauvaise dans cet art dont une démonstration aurait été divine face aux amies du salon de thé. Heureusement, on finit par trouver ses talents: le dessin et le chant. Avec sa jolie voix d'ange, la petite Renarde fit s'exclamer -peut-être un peu hypocritement- les copines d'une mère qui se complaisait dans ce milieu huppé d'adoption, alors que son géniteur qui en était originaire le fuyait. De nombreuses disputes secouaient le couple à ce propos, mais ils s'aimaient, au-delà de toutes les apparences, des tensions ou de n'importe quel type de lassitude, d'agacement, de colère, Katrina et Joshua n'auraient brisé leur famille pour rien au monde. Eugénie eut donc une curieuse enfance solitaire, divisée entre deux mondes, celui des livres de son géniteur, de son idéalisme, son goût pour le simple, et celui de sa mère, amoureuse des mondanités, affable marquise d'adoption.

Ceci dit, les problèmes pointés par le collège concernant sa sensibilité à la Force n'étaient pas imaginaires. Bien qu'elle ne soit pas excessivement belliqueuse, l'Amaran était peureuse et capricieuse, certes. Elle réagissait donc très vite de manière inconsciente et donc dangereuse. Surtout si elle voulait quelque chose physiquement hors de sa portée ou envers les étrangers qui envahissaient la demeure, notamment les enfants après avoir eu des contacts sommaires, négatifs avec eux au collège. Après de multiples recherches, tant à travers le réseau d'holonet que celui des contacts, potins et autres, ils découvrirent l'existence de Constantin Garbey. Ce vieil homme en apparence ordinaire cachait sous sa robe de chambre un passé de Jedi. De longues années au service de l'Ordre comme Chevalier avant qu'il ne quitte ce dernier pour les beaux yeux d'une femme, toujours présente d'ailleurs, et toute aussi aimante.

Pour ne pas laisser la gamine livrée à elle-même, il accepta d'abord de lui apprendre à maîtriser ses émotions pour limiter les dégâts, mais aussi passionnée que charmeuse, la canidé sut convaincre l'homme de lui apprendre plus. D'abord des petits tours de magie peu dangereux comme la lévitation de pierres, puis des combats au corps à corps avec un bâton. La seule limite que se refusait à franchir le vieux Jedi était de lui enseigner à construire un sabre-laser, craignant de verser dans l'illégalité. L'aura lumineuse de l'Amaran, son dynamisme, sa soif d'apprendre le décidèrent à continuer à lui enseigner les voies de la Force, sans que les parents de celle-ci ne sachent à quel point ces deux-là travaillaient ses dons. Eugénie allait très souvent voir le vieil homme, autant pour lui tenir compagnie que pour apprendre. Constantin avait retrouvé cette flamme perdue après avoir quitté son cher Temple, un bout de cœur irrémédiablement déchiré bien que cela lui ait permis de se marier. il n'avait jamais cessé d'apprécier l'Ordre et suivait ses principes d'austérité, d'humilité, de paix, d’entraide. Il traitait cette gamine, apte à comprendre le monde mystérieux de la Force comme une Padawan, une membre de sa famille au point qu'Eugénie finit par l'appeler "Oncle Constantin", au détriment d'Hubert Del Alba, frère de son pap, ex-mari de sa mère qui ne lui avait jamais plu. -et réciproquement.-

Constantin ne trouvait pas qu'Eugénie soit trop sérieuse, ni qu'elle devrait jouer à des futilités comme les jeunes de son âge. Il valorisait son implication digne d'une Padawan du Temple, non sans craindre tout au fond de lui, une chute au côté Obscur. Eugénie n'était pas d'un naturel sombre, mais l'homme ayant toujours appris que le mal guettait avait peur que cette enfant trop ambitieuse, parfois arrogante ne se trompe de voie. Tandis qu'il atteignait ses 98 ans et elle ses 15 ans, l'humain refusait toujours de lui offrir les clés pour construire son sabre-laser. Eugénie savait pourtant se battre, du moins avec un bâton soigneusement taillé pour imiter presque à la perfection l'arme des Jedis. Ça aussi c'était une concession qu'elle avait eu du mal à gagner, mettant environ un an pour y parvenir à force d'yeux doux, d'arguments plein la gueule débordants de petits mots d'affection. "Oncle Constant, même si je devenais méchante, tu sais bien que je ne pourrais rien faire contre un vrai Jedi. J'étudie depuis 3 ans seulement..."

Vieux grand-père aimant, il avait cédé et commencé à lui enseigner des katas, d'abord avec un bâton qui représentait approximativement un manche de sabre-laser, puis avec ce beau bâton taillé sur-mesure, offert pour ses 16 ans. Eugénie en voulait toujours plus, ceci dit, mais comment le lui reprocher pour le coup? Abreuvée d'histoires de Jedis, elle désirait ardemment leur ressembler autant que possible. Sans la contrainte de rejoindre leur Temple, bien sûr, car elle partageait beaucoup moins leurs idéaux. Se passer du luxe? Vivre en communauté? Quelle horreur!

La vie continua son cours, l'adolescente s'inscrivit à la plus prestigieuse université de Coruscant. Elle délaissa malgré elle son simili-entraînement de Jedi pour se consacrer à ses études, sans compter que son "oncle" et sa "tante" se faisaient vieux. Si ce dernier continuait de développer les pouvoirs de sa jeune présumée apprentie, il avait cessé -volontairement quelque part- de lui faire brandir son fameux bâton. Eugénie avait une routine très cadrée, elle se levait tôt pour courir, elle allait à l'université- une épreuve pour elle, mais le Master était trop complexe pour être suivi en ligne.-puis se rendait au gymnase, vide, sur l'heure du déjeuner. L'après-midi était consacrée aux études, à la rédaction de devoirs. Vers 20H00 elle rendait visite à Constantin, apprenait une heure les secrets de la Force, avant de rentrer chez ses parents. Les wee-kends, elle s'entraînait avec un professeur particulier pour les arts martiaux. Jamais Eugénie ne sortait prendre un verre ou un café. À l'université, personne ne semblait vouloir la persécuter car malgré sa race extrêmement peu commune, elle n'était qu'une élève à poils parmi d'autres écailleux, chamarrés, aquatiques et terrestres. Elle n'avait ceci dit, aucun ami, n'était ni populaire ni huée. Elle avait déjà défendu la cause d'un camarade brimé pour son poids, plus pour plaire à Constantin de par conviction mais ne s'y était guère attaché. Ses tentatives, rares, pour entretenir une relation échouaient. Elle s'ennuyait, et surtout, elle avait trop de choses à faire. Sa seule distraction furent ses nuits en compagnie d'autres étudiants. La jeune femme attiraient les amateurs de beautés exotiques, lointaines, qui ne se mêlaient pas la masse. Ceux qui la voyaient comme une fille facile se cassèrent toutefois le nez sur un caractère aussi déterminé que sélectif. Elle choisissait ses partenaires avec autant de soin qu'elle mettait à les dégager de sa vie rapidement.

Également freinée par une certaine phobie sociale, la renarde mit un certain temps pour prendre son envol. Elle ne quitta la demeure que vers ses 21 ans après son master en droit.-elle avait sauté une classe plus jeune.-

Ce fut dans un joli appartement au deuxième, dans le même quartier où vivait Constantin -modeste mais pratique car proche de ce dernier et de l'université- que la pseudo- Padawan choisit de poser ses valises. Un soir qu'elle passait devant un supermarché, des sirènes de policier retentirent. La renarde se rappela avoir dressé les oreilles, peut-être même avoir esquissé un petit sursaut. Rares étaient les agitations de ce genre qui venaient déchirer le voile calme posé sur les épaules de ce quartier. Une silhouette masculine la bouscula, tandis que les véhicules des gardiens de la paix s'arrêtaient dans un bruit forcé près du trottoir. Eugénie s'était relevée, prête à parer à toutes circonstances, toutes sauf peut-être celle-ci. Malgré sa bonne forme physique et sa formation, elle ne put rien contre le forcené qui venait de la plaquer contre sa poitrine, disposant le canon froid d'un blaster sur sa tempe.

- Si vous faites un pas de plus, je la tue.

À reculons, le quadragénaire, un humain, s'engouffra dans un immeuble. Par chance, la tranquillité du quartier en soi et l'heure qu'il avait choisi pour sortir de sa cache faisaient que la rue était presque déserts. Le dernier employé qui s'apprêtait à fermer les locaux en sortant fut bousculé, il chuta, clés encore en main, se redressa puis fuit, laissant le trousseau sur le sol. À force de tâtonnements, l'individu fit entrer son otage dans un bureau. Attacher Eugénie les mains dans le dos lui sauva la mise inconsciemment, car la renarde ne pouvait pas, à son niveau, attirer son arme via la Force sans s'aider de ses doigts. Encerclés par la police, l'otage et lui demeurèrent ainsi toute la nuit. Un "Pas du tout mon type, mais faut bien passer le temps" signa le début de l'horreur.

À l'aube, la renarde essaya de profiter de l'assoupissement de son agresseur pour fuir. Mauvaise idée. Ce dernier qui ne l'avait jusque là pas touché -seulement laissée affamée, assoiffée et souillée de sa propre urine après avoir refusé qu'elle aille aux toilettes.- lui envoya une baffe magistrale qui la fit voler contre le mur, dos à la fenêtre. Pour lui faire passer l'envie et la capacité de fuir, il lui décocha aussi deux tirs qui transpercèrent sa patte arrière et son flanc. Blessée, la renarde tomba à semi-évanouie pendant quelques autres heures. Aux alentours de midi, alors que la police abandonnait les tentatives de négociation pour fomenter une entrée en force, la canidé retrouva un peu de sa lucidité, mais elle se garda bien d'avoir l'air trop éveillée. Sa chute, les coups de blaster et le temps avaient détendu les liens, pas ceux de ses bras toujours prisonniers, mais ses pattes arrières oui. Rendu fiévreux par l'intervention des services de l'ordre, le malandrin observait, arme levée, comment ils achevaient d'interdire l'accès à la zone.

Eugénie rampa jusqu'à la porte, elle se redressa en s'aidant des meubles pour essayer de l'ouvrir mais les fichus gonds grincèrent. Commença alors une course-poursuite presque caricaturale. L'homme épuisé par l'angoisse et les heures de veille était ralenti, Eugénie davantage par ses blessures. Elle traînait littéralement la patte. Son entraînement avec Constantin lui permit seulement de confiner la douleur sur un point, afin de marcher un peu plus activement. Lorsque le forcené parvint toutefois à la rejoindre, il l'attrapa par les liens qui entouraient ses mains. Ces dernières enfin libérées, la renarde épuisée essaya d'appeler la Force, impossible. Elle se débattit, mordit, griffa, songeant que si l'homme devait la tuer, autant qu'il le fasse. Elle préférait s'éteindre en essayant de se libérer plutôt qu'agoniser dans ce bureau, triste victime abusée dont les journaux éplucheraient l'histoire de gosse de riche finalement dépouillée de tout, dignité comprise.
Enfin, ses pouvoirs se déclenchèrent, automatiquement, comme lorsqu'elle s'était retrouvée plus jeune, confrontée au voleur de sandwich. Son adversaire fut propulsé en arrière, et elle en profita pour se redresser à moitié. La porte ne lui résista guère pour la bonne raison que la police entrait à ce moment. Eugénie tomba dans les bras de l'un d'eux. Il l'emmena au loin, tandis qu'on passait enfin, après une bataille ardue, les menottes à son agresseur.

L'homme apprit-elle par son père et les informations, était un évadé, un tueur qui s'était échappé d'une prison de haute sécurité. Son absence au comptage remarqué, la police s'était mis à sa recherche pour le retrouver seulement quelques jours plus tard, lorsqu’affamé, le fugitif avait commis l'erreur de vouloir dérober un supermarché. Supermarché où il avait été repéré puis reconnu et dont il sortait à toute vitesse au moment où il avait donc bousculé Eugénie. Il voulait se rendre à Nar Shadaa avec sa nouvelle otage -la première victime menue, facile d'apparence à contrôler.- pour recouvrer sa pleine liberté, en-dehors du monde Républicain. Le bureau de police confessa qu'il aurait probablement tué Eugénie avant l'assaut des forces de l'ordre avant de se suicider.

Deux semaines plus tard, Constantin s'en allait rejoindre la Force, épuisé par une trop longue vie bien que la fin, assura-t-il sur sont lit de mort, avait été paisible. Eugénie fut surprise de se voir confier une lettre dont elle se saisit avec des mains tremblantes. Les traits mal assurés démontraient que c'était des doigts de vieil homme qui avaient les avaient récemment tracés. Un schéma de sabre-laser sur lequel il avait passé ses derniers jours. Peut-être convaincu par le rappel de la Force, ou par l'agression dont son "apprentie" avait été victime. Il avait cédé.

Un an fut nécessaire, pour guérir, chercher les éléments, les réunir, former son sabre-laser, elle reprit son entraînement physique plus que jamais. En parallèle la renarde choisit alors d'étudier la criminologie pour éviter que ce type d'incidents se reproduise, persuadé qu'en étudiant sa mentalité, la police aurait pu cueillir l'évadé avant. Notamment en interrogeant les proches qu'il avait contacté dès sa sortie. C'est ainsi qu'à 26 ans, fraîchement diplômée en criminologie et en psychologie, elle se mit à chercher son premier cas, son bureau étant modestement établi, pour le moment, dans l'appartement qu'elle loue. Sa fierté lui interdit de demander de l'aide à ses parents. Elle a donc vite intérêt à trouver des clients, des missions pour renflouer les caisses avant de se mettre à vivre comme une pauvre petite étudiante ou une jeune chômeuse.

Saï Don
Saï Don
Messages : 6736
Eclats Kyber : 31
Bonjour Eugénie !

C'est une fiche sympathique que voilà. Avant de te valider, je voulais vérifier avec toi si tu étais bien sûre de tes caractéristiques : en effet d'un côté le 2 en dextérité semble assez étonnant pour une détective privée (avec un tel score elle sera incapable de crocheter une serrure ou ce genre de choses...) et d'un autre le 5 en sagesse me paraît très poussé dans la mesure où d'une part Eugénie n'est pas spécialement présentée comme sage (son image ambitieuse et séductrice, mais surtout ses points faibles : tête brûlée, paranoïaque, capricieuse !! fait même fortement penser le contraire) et on ne la voit pas non plus particulièrement douée à utiliser la Force dans son histoire... Je pense à mon avis que tu devrais presque inverser ces deux-là, car à l'heure actuelle cela ne reflète pas vraiment le personnage il me semble.

Mais c'est vrai tout ce qu'il y a à dire, la fiche est très originale et plaisante à lire. A très bientôt !

Invité
Anonymous
Bonjour!

Tu as tout à fait raison. J'ai agi par habitude et choisi des caractéristiques similaires à mon double compte par confort et habitude. Est-ce que 4 en dextérité et 3 en sagesse conviennent ?

Et merci pour le compliment sur la fiche :)
Saï Don
Saï Don
Messages : 6736
Eclats Kyber : 31
Parfait ! Je valide. Bon jeu :-)
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
skin made by
© jawn