Ses'kai Mora
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Il n'y avait décidément plus le temps de souffler dans cette galaxie ! Ses'Kai avait à peine le temps de rentrer d'une mission ou d'une autre pour faire un rapport de ses activités et recharger un peu ses provisions qu'une autre quête nécessitait ses "talents" et pouf, sitôt arrivé, sitôt reparti !
Ho mais il ne s'en plaignait pas, bien au contraire ! Violent et impulsif, le Jedi détestait l'immobilisme. Toujours rester en mouvement, agir et réagir sans cesse, voilà comment il aimait vivre. Son seul véritable regret était la politique "passive" des "gentils". La République et le Conseil voulaient minimiser les affrontements autant que possible, au grand dam du Thyrsian qui aurait aimé pouvoir sabrer chaque impérial de la galaxie jusqu'à réduire l'Empire noir à quelques lignes au bas d'une holo-page.

Alors en attendant qu'une véritable guerre éclate enfin et lui apporte toutes les excuses nécessaires pour satisfaire son envie de génocide, Ses'Kai faisait des missions par-ci et par-là en attendant, histoire de se rendre un peu utile, de voir du pays et de trouver de nouveaux terrains où exercer ses dons et patienter.
Et cette fois, lors de son bref retour au Temple, le Jedi avait trouvé une mission qui semblait cette fois taillée sur-mesure pour lui. Rencontrer un gouverneur tyrannique esclavagiste, lui tirer les vers et faire cesser les violences contre des esclaves. Un truc diplomatique quoi, mais étonnamment le Thyrsian se porta rapidement volontaire.

Le temps de se rafraîchir un coup et de manger un morceau, et Ses'Kai avait rejoint ses compagnons pour cette mission. Une autre chevalière, un genre de toubib' avait-il cru comprendre tout en se demandant à quoi ça leur servirait, et une civile.
Enfin, une diplomate officielle envoyée par le Sénat, l'était pas trop déplaisante à l'oeil mais elle paraissait un peu pétocharde et évitait de croiser son regard. Ou alors c'est parce qu'il était encore en armure et semblait prêt à casser des gueules ?

En tout cas, le temps du trajet, il se tint à peu près calme. Ce ne lui servirait à rien de s'agiter dans un vaisseau peuplé de gonzesses et de droides de toute façon, alors il déambulait en faisant les cent pas dans une partie faiblement occupée du vaisseau durant le voyage, préférant éviter de trop s'approcher de ses deux "partenaires" de peur qu'elles essayent de lui faire des leçons d'éthique ou de morale.
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Bordel. J’aime pas ces foutus trajets merdiques en navette. Ça m’fous les jetons. J’ai beau essayer de me concentrer sur ce saleté de dossier, ça fait au moins une heure que je lis et relis la même foutue ligne. Le moteur fait une floppé de ronron qui se répercute dans ma cage thoracique. Impossible de me concentrer. Tout ce que j’arrive à piger de ce que je lis, me file un mal de crâne à le faire imploser. Je grogne. Je ronchonne, marmonnant entre mes dents toute ma rancœur envers le Conseil qui m’a refourgué cette mission pourrie et sa viocque avec le balai dans l’cul, la midinette qui me fait face en me mater derrière ses cils archi trop longs pour être naturel avec un air supérieur. Bordel oui je suis d’une humeur de chiotte ! Elle a de la chance que j’men tienne à râler dans mes feuilles, plutôt que déverser sur elle ma frustration, parce que franchement c’est pas l’envie qui m’en manque. J’comprends même pas qu’on ait pu penser à moi pour des négociations, alors que d’une j’suis punie. Du genre interdit de sortie avec les Typhons et obligé de trimer comme une esclave dans une clinique Medcorps. Et de deux, ils savent de ça me met les nerfs en pelote de racines de voyager. Super pour négocier quand on a juste envie de mordre l’autre !

J’lève mon nez des gribouillis pour zyeuter mon partenaire du jour. Dans toute cette merdouille, c’est peut-être la seule bonne chose. Bon il a l’air aussi marrant qu’un sith en rut. Mais au moins il est sexy dans son genre gros dur bodybuildé en armure de combat. Pas degueu à reluquer. J’suis sûre qu’il a des fesses à se damner.

- Nous sommes en approche. Amarrage prévu dans 10 minutes. Tenez-vous prêt à l’approche et l’entrée dans l’atmosphère.

La blondinette s’arrache de son siège, direction la cabine de pilotage. J’sais pas ce qu’elle lui veut au pilote, et je m’en tape, mais au moins ça me donne l’occasion de connaitre un peu mieux le beau gosse qu’on m’a collé comme binôme. J’prefère faire ça maintenant qu’elle est plus dans nos pattes, parce que sérieux, ça fait pas hyper pro. Et moi j’ai besoin de savoir à quoi m’en tenir avec M. Testosteronne.

- C’est quoi déjà ton nom ? - Ouais, pas vraiment diplomate. Bien pour ça que je pige pas ce que je fiche ici, m’enfin… j’suis pas une maitre du Conseil, surement que j’peux pas comprendre ! – Moi J’suis le Chevalier - chevalier, chevalier, c'est vite dit quoi!- Vertigen, mais bon généralement c’est Jez. T’as été choisi parce que t’es du genre un de nos négociateurs spécialisés machin truc qui sort de l’école des super/futur/ex/chancelier/politicards jedis ou un de ces fichus gratte-papiers ? Non parce que si c’est ça, t’as carrément pas la gueule de l’emploi.

Ouais vraiment pas. Plutôt une tête à rétamer du loubard et à écrabouiller du padawans sur le tatami. M’enfin ils ont quand même pas envoyés deux novices en diplomatie pour régler toute la merdouille de c’te planète ? Non parce que sinon, on n’est pas dans la merde !
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Enfin ils arrivaient à destination. Sans être craintif des voyages dans l'espace, le Thyrsian n'était pas du genre à aimer les longs trajets dans un cercueil volant. Il avait le sentiment de ne plus contrôler sa destinée, que son sort dépendait d'éléments dont il n'était plus responsable...et puis en bonus il se faisait surtout chier.
Ben ouais, un vol de plusieurs heures, voire plusieurs jours...c'était être enfermé comme un animal en cage, à attendre qu'on le sorte pour un spectacle, et ça lui rappelait de bien mauvais souvenirs. Le genre de souvenirs qui faisaient que le sabre-laser lui démangeait.

Puis profitant de l'absence de l'envoyée du sénat, sa partenaire s'approche pour engager la conversation, lui faisant dresser un sourcil dubitatif tandis qu'il étudie sa camarade d'aventure. Elle a pas l'air d'avoir un balais en or dans le fondement, un langage simple et direct, voire même un peu mâché. Un surnom basique et un vocabulaire commun...en gros, une femme du peuple pour le peuple, le genre qu'il aime bien, ou au pire qu'il supporte.
En revanche, elle marquait déjà un point magnifique en l'imaginant sorti d'une formation spécialisée pour la diplomatie de pointe. A cette seule idée, Ses'kai éclata d'un rire tonitruant.


"Normal, moi j'cogne avant d'parler, ça fait gagner du temps Finalement cette mission prenait de bonnes allures. Il craignait d'avoir une pincée du cul comme collègue, mais il s'était visiblement trompé "Jez', c'est ça ? Moi c'est Ses'Kai. J'crois que les p'tits jeunes commencent à me surnommer "le Boucher" dans l'temple."

Bien qu'il ne dispose pas de sens extraordinaires comme certaines races, le Thyrsian était toutefois sans cesse à l'affût et remarquait rapidement les ragots et quolibets qui le suivaient partout. Ce n'était qu'un surnom parmi tant d'autres pour que les padawans s'effraient entre eux, mais Ses'Kai était partagé cette fois. Il n'aimait pas la connotation "brut" qui l'accompagnait, comme s'il n'était qu'un barbare grossier...et en même temps, il s'amusait que ses actes à l'Arca soient ainsi résumés.
Finalement, il haussa les épaules. Comme tous les autres noms, ce n'était qu'un pseudonyme et il n'avait pas le temps ou l'envie de s'en soucier.


"La mission c'est d'mettre fin à tout ce chantier ? J'ai un plan sans failles grinça-t-il avec un sourire cruel en tapotant le sabre-laser qui pendait à sa hanche Mais toi kess'tu fous là ? T'as pas l'air bien jouasse d'être du voyage."

C'était p'tet pô un génie des relations sociales, mais pour que la rouquine préfère lui taper la causette l'air de rien plutôt que parler maquillage et tampons avec l'autre blonde, ça devait pas être la joie derrière sa jolie p'tite frimousse.
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- Ah bah voilà ? J’sais pourquoi on m’a refilé cette mission maintenant ! C’est pour rafistoler ceux que tu vas transformer en chair à saucisse… Au moins c’est raccord avec ton surnom de boucher ! Mais bon j’me contenterais de Ses’, ça fait moins « grosse brute » et les ragots ne m’intéressent pas. Toutes façons c’est rarement mérité ou en tout cas pas forcément représentatif. J’crois pas que tu sois que ça, sinon tu s’rais sur Korriban ou en taule.

Ouais et puis surtout, présenté comme ça, je me sens moins nulle. Non parce que si jamais il a topé le débit de conneries qu’on débite sur ma tronche… ça va être ambiance. M’enfin, vu que ça n’a pas tiqué dans sa caboche, ça doit être ok. Non parce que se faire rabâcher continuellement qu’on n’est pas un vrai chevalier, parce qu’on a foiré les tests, ça gonfle sérieusement. Genre, je l’ai volé mon titre. Pfff. Alors si en plus ça fiche en l’air les relations avec les collègues pendant qu’on est en mission, c’est le pompon !

Je croise les bras, m’adosse à mon siège, et le matte de haut en bas avec un pt’it rire.

- Un plan sans faille, hein ? Tu comptes le réduire d’une tête le responsable de ce merdier, avant ou après l’avoir salué ? Après j’espère. Sinon notre blondinette va tomber en syncope !

Le vaisseau renâcle un chouilla, sûrement qu’on va bientôt atterrir, vu comme il vibre. J’attache ma ceinture, appréciant soudainement la conversation avec Ses’. Pendant qu’on fait la causette tous les deux j’en oublie presque où je suis et ce qu’on fabrique. Moi et les atterrissage… une histoire d’amour à sens unique ! Enfin sa causette, sa causette, je crois que sa plastique y est peut-être pas tout à fait pour rien, non plus.

-Amarrage aux quais dans 5… 4… 3… 2.. 1… Extinctions des moteurs. Nous sommes à bon port. Bon courage !

Linda arrive, elle a placé un masque sur son petit minois délicat. Moi, je récupère la veste de mon uniforme et la cale sur mon épaule, glisse mes mains dans les poches de mon pantalon. Franchement j’espère que le gouverneur va pas se baser sur l’image qu’on revoit. On est tellement mal assorti ! Dans la famille « J’suis ici pour négocier », on a le père avec sa tête de barbare de l’espace, son armure montée jusqu’au museau, sa gueule patibulaire qui s’accorde au ciel de cette foutue planète. Après y’a la mère, toute de doré vêtu avec ses petits gants blanc, son petit masque blanc et ses petits chichis qui dénotent franchement la nana d’aristo. Et moi, qui ressemble plus à une ado perdue dans son uniforme de Medcorp qu’à une jedi.

- Vous êtes prêts ?

Demande-t-elle plus par politesse qu’autre chose, vu qu’elle se presse déjà vers le sas de débarquement.

J’hoche la tête.

- Ouep ! J’suis parée.

Elle n’attend même pas que mon partenaire réponde. La porte s’ouvre et elle s’engouffre au dehors. Bon déjà, en sortant de cette foutue carcasse volante, y’a deux choses qui me marquent. D’une, ça pue encore plus que dans le vaisseau. Pas étonnant que notre Miss Galatic porte un masque. Ça schlingue carrément ! Pour l’air frais et pur on repassera. Et de deux, y’a un sacré comité d’accueil. Des militaires, armes aux bras, tenues impeccables, et un autre type qui s’approche de la blonde avec ce genre de sourire qui m’hérisse les épines.

- Bonjour et bienvenue, je suis Golven Tacmitan le secrétaire particulier du Gouverneur Wolfgang. Nous sommes très heureux de vous recevoir sur Eriadu malgré les circonstances. Vous comprendrez que nous prenons très à cœur votre sécurité d’où le nombre de gardes présent pour assurer votre protection durant notre déplacement jusqu’au palais. Si vous voulez bien me suivre jusqu’à notre transporteur.

Beurk. Décidément, lui, je l’apprécie autant qu’un nid de crotales. Tout mielleux, tout sirupeux et tout pourri au-dedans je suis sûre ! Normalement je ne devrais pas juger les autres au premier coup d’œil mais ce type, franchement, il me fait frétiller les racines et carrément pas dans la même catégorie que Ses’. Lui c’est plutôt genre alarme, flash rouge et tout le tintouin !
On le suit jusqu’au transporteur, et je finis par m’installer entre la blonde à ma droite, Ses’ à ma gauche et Golvtruc en face de nous trois.

- Mesdames, Messieurs, nous serons au palais du Gouverneur dans quelques minutes. A toute fin utile, je souhaiterais vous informer que les armes ne sont pas autorisées en présence de son Excellence, aussi je vous serais gréé de les remettre à ma discrétion.

Il lance une œillade au seul mec de notre petit groupe de parfaits négociateurs et plus particulièrement à son sabre. Vu le caractère du jedi et son plan infaillible, moi je dis, c’est quand même pas gagné ! Histoire de calmer la donne, j’ôte mon baster et le pose dans la boiboite qu’il tend avec son petit air de chou à la crème fourrée à la nitro.
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Finalement, cette mission prenait des airs pas dégueux. Il allait botter des culs, offenser la sensibilité d'une diplomate, et le tout en faisant marrer sa collègue rouquine qui semblait aussi amatrice que lui du bon respect des éthiques et codes sociaux "bien pensants".

Puis vint l'atterrissage, qui semblait mettre bien mal à l'aise la p'tite Jez'. Ses'Kai lui s'arrima à son siège en retrouvant un peu de son air revêche habituel. L'atterrissage était un peu le dernier instant avant d'être enfin libéré de cette cage volante, ça provoquait toujours un peu de nervosité chez le duelliste qui n'aimait rien tant que courir sur le terrain.
Même si au final, l'aire d'atterrissage n'était pas vraiment le genre de terrain qu'il aurait qualifié "d'accueillant". L'air empestait de tout ce qui pouvait puer, et un régiment complet les attendait au garde-à-vous. S'ils n'avaient pas porté des uniformes impeccablement repassés et des armes tellement briqués qu'elles brillaient sous les éclairages, le Jedi aurait empoigné son sabre en pensant être tombé dans une embuscade.

Mais hélas, ce fut juste un majordome avec un balais dans le cul qui s'avança pour présenter "ses respects" comme on dit à la républicaine qui les accompagnait. Non seulement il respirait les faux-semblants qui horripilaient le Chevalier, mais en plus il se targuait d'une voix mielleuse d'offrir une escorte à la diplomate...
Sauf qu'il avait plus l'impression qu'il voulait garder un oeil sur eux, en plus de remettre en question l'efficacité de deux Jedis. Et si l'envie de le faire remarquer le démangea, le Thyrsian jugea qu'il était préférable d'attendre de rencontrer la tête pensante avant de commencer les incidents diplomatiques et garda le silence en se renfrognant.
Il monta dans la navette aux côtés de la rouquine, avec le "domestique en chef" en face qui leur expliquait qu'il était interdit de porter des armes en présence du gouverneur. Une mesure de sécurité évidente, dira-t-on, un piège autorisé par la loi selon Ses'Kai.

A la seule pensée de se séparer de son précieux sabre laser, le Jedi eut à nouveau envie d'éjecter le secrétaire par-dessus bord pour voir s'il pouvait se faire pousser des ailes, mais se retint une fois de plus. Et puis, Jez' montrait l'exemple en déposant sa propre arme dans le coffret, ce qui lui fit d'ailleurs soulever un sourcil. Un blaster ? Qu'est-ce qu'un jedi foutait avec une arme aussi pourrie, il était où son sabre ?
Quoiqu'à bien y regarder, elle n'avait pas l'air d'une combattante...bah, peu importait. Avec un sourire aussi forcé que disgracieux, Ses'Kai prit à son tour son arme et l'approcha du coffret..avant de saisir le secrétaire par le col et de lui plaquer l'embout sous le menton.


"Ecoutes moi bien, Gogolven gronda le duelliste si j'y trouve la moindre rayure, la moindre tache quand je le reprends, je te retrouve et je t'épluche avec. Vu ?"

Le message étant passé, le Thyrsian le repoussa contre la paroi et le relâcha avant de déposer son arme dans le coffret. Il n'était pas venu pour être gentil, et n'avait aucunement l'intention de faire croire qu'il l'était.
De toute façon, ça ne changeait rien à son formidable plan. Ses poings seront largement suffisant pour assommer une poignée d'imbéciles, s'il fallait en venir aux mains. Et puis, même si ça dégénérait, la Force était avec eux pas vrai ?
Il jeta un regard en coin à sa collègue au blaster, et lui adressa un clin d'oeil. La seconde suivante, Ses'Kai se demanda si elle prendrait ça comme une tentative de drague ou comme un signal indiquant que tout se passerait bien quand même...puis il haussa les épaules. Dans les deux cas, ça lui convenait.
La blondasse masquée elle s'était recroquevillée après le coup de sang de l'ancien gladiateur. Se retrouver à un mètre à peine de ce qui avait failli ressembler à une prise d'otage l'avait quelque peu stressée, tandis que le secrétaire se raclait la gorge pour se donner bonne allure en réajustant son col.


- Je vous prierais de surveiller vos manières en présence de son Excellence. Son temps est très précieux, et il risque fort d'écourter la rencontre si vous vous montrez...un peu trop brusque.

- Je vous garantis que ça ne se reproduira pas s'empressa d'intervenir la blonde veuillez l'excusez, vous savez à quel point les Jedis sont attachés à leur sabre laser n'est-ce pas ?

"J'vais détacher ma main dans ta gueule, tu vas voir marmonna le Thyrsian en croisant les bras et se rasseyant pour regarder par la vitre le paysage, essayant de se faire une idée de ce que vivaient les gens ,et les esclaves ici.

Il ignorait si Jez l'avait entendu, ou même la concernée, et il s'en fichait pas mal. L'autre peigne-cul lui hérissait le poil, et si ça n'aurait pas hautement saboté la mission il l'aurait volontiers secoué jusqu'à ce qu'il en perde la parole pour lui faire passer l'envie de faire des courbettes.
Finalement, il ricana même tout seul en pensant à une blague graveleuse tandis que le transporteur ralentissait, jusqu'à s'arrêter même lorsqu'il arriver à destination. Leur "majordome" ouvrant la porte et les invitant à sortir, se montrant "courtois" malgré le petit incident, en particulier avec les demoiselles qui n'avaient pas failli le zigouiller.
En descendant, Ses'Kai se fendit toutefois d'un sourire narquois jusqu'aux oreilles à l'attention du secrétaire, trouvant drôle de se payer sa tête jusqu'au bout. Il avait même hâte de voir celle qu'il fera quand il trouvera son patron réduit en charpie pour "raisons diplomatiques commanditées par la République".
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Ah… ouais… Bah clairement, les négos, c’est pas son truc. A la place du gars, je me ferais même pipi dessus. Sexy le jedi ? Oui. Mais carrément flippant dans le rôle du grand méchant hyper balèze avec un regard de la mort qui tue. Je ne sais pas pourquoi, mais mon petit doigt me dit que cette petite virée sur Eriadu va prendre un tournant désagréable. Je le sens, mais alors pas du tout ! Du coup, je me retrouve à faire le jambon du sandwich, avec d’un côté la Blonde qui essaye de faire bonne figure alors qu’elle n’a qu’une envie : nous souffler dans les bronches. Bon en même temps, j’peux la comprendre, hein, on lui balance deux chevaliers en bonus pour lui filer un coup de pattes, sans lui préciser qu’on n’est pas la fine fleur de l’Ordre. Evidemment y’a de quoi avoir envie de péter une durite. Surtout que bon, elle est quand même là pour éviter un génocide. Et de l’autre, j’ai un Ses’, vachement remonté, avec des pulsions de pétage de rotules. Alors du coup, la trogne de l’autre gus pour couronner le tout, alors qu’il nous reluque l’air mauvais, ça me met pas vraiment à l’aise. Mon seul petit plaisir, c’est que son air mielleux a fondu en même temps que son masque de courtisan sous les menaces de mon acolyte, et ça, c’est tout de même appréciable.

Vivement qu’on débarque ! D’ailleurs j’ai a peine formulée le truc dans ma tête qu’on s’arrête et que sa voix nasillarde de secrétaire guindé résonne.

- Nous sommes arrivés au Palais. Vous nous excuserez, mais pour votre sécurité, il est préférable que nous n’arrivions pas par la… Grande Porte…

Mais bien sûr. Si ça ce n’est pas un affront déguisé ! D’ailleurs, j’suis pas la seule à relever l’insulte, Miss Galactic blanchit presque autant que son masque. En tout cas, ça présage bien de notre entretien avec le Gouverneur !

- .. Suivez-moi, je vous prie
Qu’il dit en ignorant superbement Ses’ et en nous précédant tous.

Ce palais, c’est du haut standing. Il transpire le pognon et la richesse, dans la moindre de ses finitions. Même en passant par la porte de derrière ! C’est doré, c’est brillant, c’est clinquant à souhait. On traverse de larges couloirs jalonnés par des baies vitrés qui donne sur un jardin sous dôme, pour finir par atterrir dans une antichambre ou un salon d’attente. Là encore, le luxe est partout. Dans les sofas et les coussins rouges. Dans les meubles en bois de Tarenlu. Dans le lustre en cristal qui pendouille comme une grappe.

- Son Excellence, va vous recevoir, si vous voulez bien patientez. Des rafraichissements vont vous être portés. Mes Dames, Monsieur.

Il part, nous laissant tous les trois comme des ronds de flan. Super. Plus qu’à attendre qu’on daigne nous accorder un peu d’attention. J’me laisse tomber comme une merde dans un fauteuil, en poussant un gros soupir bien théâtral. Avec un peu de chance, les « rafraichissements » vont se ramener, vite fait, bien fait. Et plus que vite se serait mieux en fait, parce que si moi, j’ai pris l’option « glandage dans le canap », la Blonde, elle, a choisi le « réglons nos comptes ». Elle se plante devant Ses’, balance une œillade énervée à l’un pour à l’autre, pour revenir sur le beau gosse.

- A quoi est-ce que vous jouez ! Si j’ai demandé de l’aide à l’Ordre, ce n’est pas pour voir débarquer un rustre qui joue mieux de l’insultes et des menaces que des mots ! Avez-vous conscience de la gravité de la situation, Chevaliers ? De nous dépendent la vie de milliers d’esclaves. Gardez donc à l’esprit que de vos tentatives de sabotage puérils résulteront la mort de ces gens. Est-ce ceci votre crédo ?

Elle est interrompue par une armada de servantes – des esclaves surement vu le joli collier de chien autour de leur cou – qui posent sur les tables basses des plateaux remplis de douceurs, et des pichets aux couleurs intrigantes. Mais Linda en a clairement pas fini avec nous. Elle attend qu’elles se retirent toutes avant de continuer, don index pointé sur mon camarade. Elle a l’air vraiment en pétard sous ses airs de fille maniérée.

- Cessez de savonner ma planche, Chevaliers, et montrez-vous utile à ces gens, à la République. Soyez les dignes représentants de votre Ordre et non pas une bande de gosses d’irresponsables et capricieux ! Je pensais que Maitre Marja m’enverrait des personnes compétentes et non pas des imbéciles sans cervelle.

- J’ai toujours pensé qu’il était idiot d’afficher ses désaccords en territoire ennemi, Linda. Surtout si les murs ont des oreilles. On n’est pas là pour compromettre la mission. J’pense que la discussion est close. Mais.. Vous prendrez bien un p’tit quelque chose en attendant qu’on vienne pour nous !
La coupais-je en tendant un plateau de petits gâteaux probablement appétissant aux yeux des humains pour désarmer le truc. Parce que l’air de rien, ma main à couper que la moutarde commence sérieusement à monter au nez de mon caractériel collègue.
Ses'kai Mora
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Ouaip. Y'a pas moyen, il peut pas les encadrer les richous. Il commençait à se dire qu'il aurait p'tet du allumer son sabre au lieu de simplement faire de l’esbroufe histoire de débarrasser la galaxie d'une vermine née avec une cuillère en or dans le...
Ils sont pas fichus d'assumer leurs pensées. "Pour votre sécurité, il vous faut une escorte. Pour votre sécurité, il vous faut éviter la grande porte" et gnagnagna...et puis quoi encore ? Ils ont piégé leur accès principal c'est ça qu'il veut dire ? Pauvre tocard. La main du Jedi s'égara sur sa hanche, ses doigts remuants dans le vide avant qu'il ne se rappelle qu'il ne portait plus son sabre.

Et puis il était moche ce palais ! Des dorures, des marbrures, des statues et du cristal de partout ! On aurait dit l'ultime croisement entre une boule à facette d'une boite de strip-tease gay interracial et une maison de poupée très grand format !
Si les tares génétiques de leur "hôte" étaient à la hauteur de son goût du luxe à outrance, alors sur quoi ils allaient tomber ? Un nain manchot à trois yeux et impuissant ? Une chèvre albinos avec des ailes à l'envers ? Un testigueule qu'on aurait bercé trop près de la cuvette des chiottes étant petit ? C'est pas un sabre laser qu'il lui faudrait pour régler tout ça, mais un croiseur de guerre !
Le Thyrsian renifla pour exprimer sa circonspection à lui-même. S'il y avait bien un truc qui serait encore plus stupide que de l'envoyer en mission diplomatique, ça serait bien de lui laisser les commandes d'une barge de bataille lourdement armée. Même lui trouverait que ça serait "trop".

Finalement, ils atteignirent un salon. Le genre "chambre de peigne-cul" où leur dit d'attendre bien sagement à la niche que le bouffon en chef ne ramène sa fraise. Jez' alla se vautrer dans un canapé, réaction sans doute normale se dit-il. Après tout, autant profiter du luxe extraordinaire des fauteuils tant qu'ils en avaient l'occasion !
Cela dit, lui resta bien campé sur ses deux pieds, croisant les bras alors que sa trogne renfrognée exprimait son impatience. Mais il n'eut pas le temps de faire la gueule bien longtemps que la blondinette prenait enfin son courage à deux mains et venait lui expliquer sa façon de penser.
En somme, il s'agissait d'une réaction normale. Banale même, Ses'Kai entendait ce refrain à chaque entrevue "diplomatique", à quelques mini-détails près. Parfois ça l'énervait, des fois ça le faisait marrer.
Aujourd'hui, c'était plutôt amusant. "Vous jouez avec la vie d'énormément de personnes ! Tenez vous à carreau et respectez les règles !", l'inévitable couplet dont on le serinait sans cesse. Le Jedi y répondit avec un sourire en coin froid et un reniflement sans aucune élégance.

La braillarde s'interrompit lorsque des domestiques apportèrent de quoi patienter. Son bref amusement s'évanouit aussitôt lorsqu'il remarqua leurs colliers. Des esclaves donc, jusqu'ici. Et l'autre déchet était à ce point une larve qu'il ressentait le besoin d'afficher par un symbole la soumission forcée de ses serfs.
Tout comme elles acceptaient de continuer à montrer à tous qu'elles étaient ses chiennes peureuses. Sa colère remonta d'un cran, tandis que la blondasse reprenait sa diatribe et se montrait aussi offensante que lui.
Par réflexe, sa main s'égara sur sa hanche. Et se rappelant une fois de plus qu'il ne portait - heureusement ?- plus son sabre, le Jedi posa simplement les mains sur sa ceinture dans une attitude agressive. Jez' intervint, avec une certaine sagesse et détachement, pour essayer de désamorcer le conflit imminent. Le duelliste renifla à nouveau, même s'il devait admettre être au moins curieux de ce qui se passerait s'il prenait un diplomate pour taper sur un autre.
Sauf qu'il avait encore son mot à dire.


"Loin de moi l'idée d'offenser votre sensiblerie, votre grâââsse cracha le Thyrsian avec un rictus mauvais mais mon boulot c'est de trouver de vraies solutions à de vrais problèmes lorsque le peuple crève quand les diplomates s'inventent des protocoles."

Bon sang que ça le démangeait de lui coller un marron à cette pouffe ! Pendant une dangereuse seconde, Ses'Kai se demanda si ça ne serait pas un bon moyen de briser la glace avec le gouverneur et de pouvoir entrer plus promptement dans les négociations.

"Arrêtez donc de vous torcher dans la soie, et allez leur demander un collier ainsi qu'une p'tite place en bas pour voir. Allez passer quelques années à crever de faim, à vous serrer avec des milliers de pauv'types dans des égoûts au milieu des rats, des maladies et des blessés pour échapper au froid, et on verra si vous êtes toujours aussi prompt à vous soucier des procédures de plus en plus furieux à mesure qu'il parlait, le Jedi noir se pencha avec hostilité sur la blondinette, plantant son regard dans le sien comme il l'aurait fait avec un poignard Si vous faites ça, vous pourrez alors descendre leur dire "désolé, attendez encore quelques mois à manger de la boue, on est en train de négocier autour des petits gâteaux et des flûtes de champagne, tout baigne." C'est aujourd'hui qu'ils ont besoin de nous, alors c'est aujourd'hui qu'on va régler le problème. Vous, vous êtes inutile et vous le savez, c'est pour ça que vous avez nous avez appelé au secours, nous les Jedis."

Avec tout le mépris du monde, Ses'Kai renifla un mollard qui se serait annoncé monstrueux. Mais au moment fatidique, il se rappela qu'elle était tout de même l'amie d'une Maître. Le Thyrsian n'avait pas peur des punitions, ni d'affronter les conséquences de ses choix...mais il respectait ce que faisait Hildegarde, et cracher sur ses camarades n'était pas le meilleur moyen de lui rendre hommage.
Au lieu de quoi, il s'écarta d'elle pour faire les cent pas, l'immobilisme lui montant dangereusement au cerveau. Il avait encore beaucoup à dire, notamment vis à vis de son avis sur les esclaves ou du "gamin irresponsable"...mais il perdrait son temps à engueuler cette courge enfarinée, et le Jedi n'aimait pas perdre son temps.
Il alla jeter un oeil aux petits fours et aux boissons proposées, mais les dédaigna avec une grimace. Par deux fois déjà on leur avait fait savoir qu'ils n'étaient pas les bienvenus et qu'on voulait leur peau, alors il ne s'amuserait pas à ingurgiter un truc "généreusement proposé" par leurs hôtes. A la place, le duelliste préféra étudier le terrain, cherchant ce qui pourrait éventuellement servir en cas de pépin. Bien évidemment, sa première pensée fut pour le lustre, qui songeait-il ferait une excellente massue bien qu'à usage unique...

Puis enfin, après un temps qui sembla une éternité à l'impatient guerrier, le gouverneur pénétra enfin dans le salon, accompagné de son larbin fétiche - il aurait vraiment dû le plumer dans le transporteur celui-là - et de quelques secrétaires, ou ministres, qui continuaient à s'entretenir avec lui en notant presque compulsivement des trucs sur leurs datapads.
Sobrement, efficacement même dira-t-on, il les congédia, remettant ses affaires à plus tard, pour mieux se consacrer à l'entrevue avec la délégation de l'Ordre. Ce n'aurait pas été un pignouf du plus haut rang, Ses'Kai aurait pu se dire que c'était un bon gars. Il semblait en pleine forme malgré l'âge, son poste laissait entendre de grandes compétences intellectuelles et logistiques et on le disait ambitieux. Beaucoup de qualités donc.
Sauf que c'était un sagouin de compet', et qu'il avait un "défaut" aux yeux du Jedi qui provoqua chez lui un réflexe.


"P'tain, c'te gueule d'endive" marmonna-t-il, avant de se dire qu'il valait mieux que personne ne l'ait entendu.

- Vous devez être les envoyés de la Haute Cour Galatique et de l'Ordre Jedi. Enchanté de vous rencontrer, je suis le Gouverneur Wolfgang, en charge du secteur Industriel et Economique d'Eriadu fit-il avec des manières remarquablement soignées, qui faillirent faire friser la barbe de Ses'kai Permettez moi de vous souhaiter la bienvenue sur Eriadu, et soyez assurés que vous jouirez de mon entière collaboration pour que votre enquête s'effectue dans les meilleures conditions et les plus brefs délais. il marqua un instant de pause, comme pour convaincre de sa sincérité Il est dommage que vous ayez à dépenser votre précieux temps en ces heures difficiles à cause de fausses rumeurs, mais ensembles je suis sûr que nous pourrons régler cette affaire au plus vite !

Il aurait pu être parfaitement sincère, pour Ses'Kai ça n'aurait rien changé. Cette tête de gland de l'espace ne lui plaisait pas et il aurait préférer tailler la bavette avec un Zabrak défoncé aux bâtons de la mort au fond d'un caniveau.
Peut-être le gouverneur sentit-il l'hostilité qu'émanait le Jedi car il glissa un regard dans sa direction. Le duelliste failli bondir lorsqu'il crut le voir esquisser une fraction de seconde un sourire méprisant. Puis le gouverneur reporta son attention sur les demoiselles, se montrant particulièrement "gentleman" avec elles.


- J'ai cru comprendre également qu'il y avait eu un "incident" durant votre transport jusqu'ici. J'ose espérer que ce petit malentendu n'entachera pas nos relations.

Conscient que sinon il hurlerait des insultes en une douzaine de langues différentes, Ses'Kai préféra fermer sa bouche pour l'instant et s'efforça de contrôler les spasmes nerveux qui lui agitaient le coin de l'oeil et crispait des lèvres.
Boudiou heureusement qu'il y avait la p'tite rouquine, sinon il ne sait pas ce qu'il aurait choisi pour taper le gouverneur entre la commissaire de la Cour ou le canapé.
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J’me pince l’arête du nez et souffle. Bordel ça va pas être une partie de plaisir s’ils comptent se baver dessus l’un l’autre. Bon, j’comprends que Ses’ l’ai mauvaise. Pour une diplomate, j’trouve pas vraiment qu’elle assure en relations sociales, la blonde. Quant à mon collègue, lui, il est autant taillé pour ce taff que moi pour tenir un sabre laser. Du coup, je me tape le silence à faire congeler des pingouins, la tronche agacée de la miss, et l’air d’ours mal léché de l’autre. Et j’peux même pas gouter aux petits gâteaux pour faire passer ma morosité, j’suis sûre qu’ils sont blindés de sucre. Zut, crotte et re-zut ! L’attente va être longue. Super longue. Interminable en fait.

Je sais pas exactement combien de temps on nous fait poireauter, mais j’ai le temps de prendre un p’tit four, quinze fois avant de me raviser de ma connerie, de mater une trentaine de fois les fesses de Ses’ en pensant qu’il ferait mieux de postuler pour un poste de gogo dancer avec une plastique pareille, de faire des sourires à Linda et de me prendre un max de vent, pour finir par bondir hors de mon sofa et venir poser une main sur le bras du chevalier d’un air parfaitement naïf alors qu’en fait j’me sers de la Force pour calmer son humeur de garmoréen. Et c’est pas de la tarte !

Surtout que l’entrée de toute une délégation fout rapidement en l’air ma concentration et sonne la fin de notre attente. Pour un peu, j’pensais qu’il nous faudrait dormir et passer la nuit sur les canaps de cette foutue anti-chambre avant de rencontrer le fameux Gouverneur de cette planète puante mais finalement il semble qu’il ne nous a pas totalement zappé. Bon en tout cas, j’sais direct, au ricanement et au marmonnement de Ses’ que je ne suis sûrement pas parvenue tout à fait à mes fins avec lui. Du coup va falloir compenser, non ? J’affiche mon beau sourire, celui que je réserve aux actionnaires et aux Maitres dirigeant de l’hosto après une journée de paperasserie débile et des horaires d’esclave et damne le pion à la blonde.

- Votre Excellence, nous vous remercions de votre accueil et de ces hommes que vous avez si obligeamment détachés pour notre … sécurité . – Quoi ? ouais, c’est vrai que ça pourrait sonner hyper sarcastique mais en fait, avec ma petite voix candide et mes yeux brillants d’une fausse admiration en mode « je suis love de toi » des holosérie à l’eau de rose, sûre qu’il me prend pour une dinde sans cervelle incapable de faire de la moindre raillerie déguisée. – Et je suis tellement navrée pour cet accrochage avec Monsieur Tacmitan. Vos hommes sont affreusement sur les dents votre Excellence, mais je suis certaine qu’il présentera ses excuses au Chevalier Mora pour son manque total de retenue… - et j’entends l’autre gourdasse qui s’étrangle. Oui je mens comme une arracheuse de dents, et je m’en tamponne le Coquillard ! Ses’ est mon partenaire, alors même s’il fait le con, je le couvre. Enfin jusqu’à ce que je puisse lui coller moi-même une baffe en privé. - … une chance que mon partenaire soit quelqu’un de suffisamment pondéré pour ne pas répondre à ces provocations.

Bon, j’suis peut-être pas Miss Galactic et, pas les relations ou le boulot de planquée de Linda, mais en tout cas, je sais parfaitement jouer les midinettes s’il le faut, et abandonner mon langage pour me fondre dans la « parfaite petite jedi qui négocie avec des gros méchants »

- Cet incident est déjà oublié Gouverneur
Me coupe la Haute Fonctionnaire.

Tss… j’étais tellement bien partie, elle me casse mon élan ! Et lui il en profite pour nous faire entrer dans une salle de réunion rococo. J’avoue, j’suis quand même pas fan. Il y a quand même un moment ou trop… et ben c’est trop ! Trop de rideaux de velours rouges aux ouvertures, trop de cristal aux plafonds, trop de meubles précieux. Je m’installe à coté de mon partenaire, et lui se retrouve coincée entre la blonde et moi. Ça ne m’étonnerais même pas qu’elle se soit fichu à côté de lui pour lui balancer des coups de pieds sous la table quand il l’ouvrira de trop. Moi j’lui fait un clin d’œil discret.

- Mon temps est précieux Mesdames et Monsieur, et le vôtre tout autant, je l’imagine, aussi j’apprécierais grandement que nous en venions au vif du sujet. Je ne suis pas sans savoir les motivations qui poussent une délégation de L’Ordre Jedi à accompagner une Haute Commissaire à la Cour Galactique des Droits des Espèces Intelligentes pour une entrevue. Je souhaiterais vous réaffirmer mes propos. La situation si elle est grave n’est absolument pas telle que le rapporte les rumeurs. Nous faisons face, il est vrai à un problème épineux mais de moindre importance que ce qui vous a été relaté. Nos meilleurs négociateurs sont actuellement en passe d’obtenir une avancée majeure et les esclaves sont traités avec tout le respect que nous devons aux Espèces Intelligentes et non maltraités ou exécutés sommairement comme vous semblez si injustement l’imaginer. Croyez bien, que je ne vois guère en quoi votre présence pourrait améliorer des pourparlers déjà en court si ce n’est à les envenimer, cependant et comme convenu, vous visiterez demain une usine d’armement et pourrez juger par vous-même de leurs conditions.

- Votre excellence, nos sources nous rapportent que vous réprimez sévèrement les fauteurs de troubles

- Pour être exacte, il est question de génocide. Il ne sert à rien Linda, d’enrober ça indéfiniment dans du sucre.

Elle me fusille du regard et c’est Ses’ qui s’prend le coup de pied pour moi

- Mes détracteurs sont légions, Eriadu est une planète prospère et certains personnalités politiques notamment n’hésitent à s’adonner aux mensonges et aux calomnies pour obtenir ce qu’elles convoitent.

- Etes-vous certains de ne pas vouloir nous intégrer à ces négociations, en tant que médiateurs, afin de faciliter le dialogue entre les différentes parties ?

Il éclate d’un rire suffisant qui me porte carrément sur les nerfs.

- Madame c’est impossible, je vous l’ai dit, nous avançons sur ce problème et la question sera réglée d’ici quelques heures tout au plus. Les revendications entrent totalement dans nos domaines de compétence et d’expertise, pour que nous n’ayons nul besoin de vous déranger davantage alors que nous maitrisons la situation. Honnêtement ces revendications sont l’œuvre d’un petit groupuscule et non représentatif de la majorité de nos esclaves...
Ses'kai Mora
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Ah ? Bah pour le coup, sa collègue fait montre d'un talent qu'il ne possède pas. Celui de jouer le jeu et de déformer les faits. Et le tout avec le sourire, attention ! En tout cas, sa version de l'histoire a le mérite de faire ricaner le duelliste pendant que Linda parait au bord de la syncope.
Bien fait pour sa tronche de blonde, se dit le Jedi. Elle espérait deux diplomates, elle se retrouve avec un bélier et une menteuse. Du point de vue de Ses'Kai, un combo idéal pour réussir cette mission.

Mais fini les distractions. Face de piaf avec son nez crochu là rentre directement dans le vif du sujet. Un bon point pour lui au moins, car il ne s'éternise pas en courbettes et autres compliments...en revanche, il le fait en paroles mielleuses. "Les sujets ne sont pas aussi graves que ce que l'on dit", "la situation est sous-contrôle", "tout va très bien" et blablabla.
Encore et toujours le même refrain, soupire Ses'Kai en roulant des yeux. Les diplomates, les politiciens, dirigeants. Tous ces peigne-cul qui sont soit disant chargé du bien-être du plus grand nombre sortent toujours le même discours.
Celui-ci tout particulièrement essaye de leur assurer qu'il s'en sort très bien et qu'il n'a surtout pas besoin d'eux, et qu'ils s'en tiendront au programme prévu pour prouver que tout se déroulait au mieux dans le meilleur des mondes.
Ses doigts recommencèrent à pianoter sur sa hanche. Bon sang que son sabre laser lui manquait !

Pendant qu'il s'énerve tout seul de ce monologue cérémoniel, le Thyrsian ne prête pas vraiment attention à l'affrontement subtil des deux femmes qu'il est censé aider...jusqu'à ce que la blondinette ne lui flanque un coup de pied. Même sans son armure, il n'y aurait guère prêté attention, mais le choc soudain eut le mérite de le ramener à la réalité, quoique confus. Pourquoi on le tapait, pour une fois qu'il avait rien fait ?
Revenu à la mission, Ses'Kai entend le dernier échange entre le gouverneur et la blondasse. Nez-de-piaf leur assure que tout va tellement bien que ce sera terminé dans quelques heures et qu'il n'y aura plus rien à faire, si ce n'est profiter du luxe de leurs locaux.
Louche tout ça. Trop louche. Ce type prétend respecter la loi et l'éthique, le bon droit et le respect des autres espèces intelligents et gnagnagna...et il considère qu'exploiter et rabaisser quatre milliards d'esclaves est parfaitement normal et justifié.


"Atchoum ! fit brusquement le Jedi, avant de renifler "'Scuzez moi, j'suis allergique aux bobards."

A coté de lui, Linda commençait à s'empourprer. Tout se passait bien tant qu'il la fermait, et elle essaya de lui faire passer le message en lui écrasant le pied, hélas pour elle à travers une botte de combat ça ne marchait pas des masses et Ses'Kai alla lui pincer les côtes, la faisant sursauter au passage, pour se venger.

"Puisque tout va si bien, j'imagine que vous ne verrez aucune objection, môssieur le gouverneur, à ce que je vous emprunte un véhicule et aille faire moi-même un tour sur place ?"

- Je vous le déconseille...Chevalier Mora, c'est ça ? le vigoureux dirigeant devait probablement avoir envie de jeter lui-même le Jedi par la fenêtre, mais demeurait d'un professionnalisme admirable Comme je le disais, les négociations sont en passe d'aboutir. Mais les esprits se sont très échauffés, et je crains que la présence d'un aussi "admirable" membre de l'Ordre Jedi ne soit pas sans risques." il fit une brève pause "Les insurgés pourraient se sentir menacés et s'en prendre à vous, ou déclencher une nouvelle vague de violence que personne ne souhaite. Ce serait dramatique, n'est-ce pas ?"

Avec un large sourire, tenant plus de la constipation que de la complicité, Ses'Kai hocha la tête. Cette affaire puait, elle puait à plein nez et lui n'avait pas suffisamment de raisons acceptable par le Conseil pour démolir Gros-Pif.

"J'ai l'habitude des lieux et gens peu fréquentables. Mais puisque vous vous inquiétez autant, môssieur le gouverneur, je peux attendre quelques heures que vos négociations s'achèvent, n'est-ce pas ? J'aimerais beaucoup explorer votre belle cité."

Jet de patience et de subtilité, échec. Créfieu, ça lui manquait de pas pouvoir communiquer par télépathie car ça lui aurait été bien utile pour partager ses plans avec sa collègue sans se faire écouter par l'un des deux névrosés du luxe.
Toute cette affaire lui tapait sur le système, et il avait bien l'intention de ne pas jouer selon les règles pour tirer les choses au clair...mais quelqu'un, la blonde, la rousse, ou le vieux Sai, allait sûrement s'arracher les cheveux s'il se levait en balançant la table dans la face du gouverneur avant de partir déclencher une émeute dans les rues par son manque de finesse.
Et pour le coup, il était pas sûr de pouvoir leur en vouloir.
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Si le gouverneur avait été une minette en chaleur, ou du moins une nana appréciant autant les biscottos d’un mec que moi, Ses’ aurait peut-être pu l’enfumer. Sauf que Wolfgang n’a rien d’une femme ! Et j’crois pas que les autres mâles ce soit son trip. Du coup, mon coéquipier et son charme de bourrin ne font carrément pas mouche. Dommage que cette réunion ne soit pas informelle, ou qu’on soit pas déjà au diner. J’crois que j’aurais pu me suspendre à son bras, battre des cils, faire mon numéro pour qu’il nous fasse visiter. Sauf que là y’a Miss Galactique qui nous fusille du regard, et les conseillers qui nous jaugent comme du bétail. Ouais… pas idéal pour les ultimatums déguisés Ses’ !

- Nous verrons, Chevalier Mora, si votre planning coïncide avec la fin des négociations, je me ferais un plaisir tout particulier à vous faire découvrir ma Capitale, moi-même.
Façon de dire : cours toujours mon p’tit loup, tu l’as dans l’cul.

- En attendant, l’on va vous conduire à vos appartements pour que vous puissiez vous rafraichir. Ce soir, vous êtes mes invités !
Et en plus il se débarrasse de nous fissa. Ça c’est une entrevue expéditive où je m’y connais pas !

- Bien sûr votre Excellence nous serons ravis de passer la soirée en votre compagnie !

Bah voyons, au moins, entre le dessert et le fromage on pourra toujours faire la conversation sur les esclaves qui se font bousiller pendant que nous on disserte sur quelle cuillère utiliser pour manger la crème chocolat ! Bordel, ça m’horripile ! Je t’en ficherais moi, des repas diplomatiques ! Je ronge mon frein. D’un, lui rentrer dans le lard, maintenant, ça n’apporterait rien, ou plutôt que du mauvais. De deux, finir par se mettre à dos en même temps Linda ne fera certainement pas bonne presse à l’Ordre. Du coup, j’ravale mon agacement et délivre mon sourire de la parfaite potiche raide love du premier acteur d’holosérie débile qui passe.

Bon par contre, je suis pas certaine que Ses’ lâche facilement l’os qu’il veut ronger. Tu m’étonnes ! En même temps, il fait tout pour nous taper sur le système le Wolfgang. Moi aussi je lui collerais bien une petite claque dans sa face. A la place, j’pose ma main sur le bras de Ses’, lui fait un clin d’œil genre… t’inquiète beau-gosse, j’ai un plan, pitié fait pas ton lourdingue et sois sage . En vrai, j’en ai pas. Juste des idées comme ça, pas très reluisante. De toute façon faut que lui et moi on cause de notre approche, parce que là, vu comment ça se passe, si on reste dans les clous, on est pas prêt d’avoir quoi que ce soit. Ni des témoignages, ni d’accord avec l’autre Pimpin.

Bon l’avantage c’est que l’autre gus attend visiblement pas qu’on se décide, ou pas, à tout foutre en l’air. Il se lève et dégage, presque plus vite qu’il n’a expédié son affaire et notre rendez-vous. J’espère qu’il est pas aussi rapide dans un pieu, sinon on doit carrément s’emmerder avec lui. Bref, y’a un type qui nous conduit dans nos appartements. C’est le grand luxe. Un petit salon privatif pour nous trois – avec des micros, je suis sûre – et des chambres XXL avec salles de bain gigantesques. Même nos sacs sont déjà là. Bon par contre, moi j’avais pas calculé le coup du diner. J’ai mon uniforme Medcorp et c’est tout, quoi !

- On est mal bar.
Dis-je en reluquant le salon, l’air de rien, comme si j’avais des rayons X à la place des yeux pour vérifier qu’on est pas sur écoute.

- Il va rien lâcher et nous faire passer pour des ploucs qui s’inquiètent pour rien.

- Je suis sûre que le Gouverneur va réfléchir à notre proposition et voir combien nous lui seront utiles. C’est un homme raisonnabl…

- Franchement Linda c’est un… Euh Ses’ ? tu sais faire le bidule qui brouille l’électronique ? Non parce que j’aimerais bien papoter en étant sûre qu’on va pas nous écouter… sinon on cause dans les chiottes. Ils mettraient quand même pas des micros dans les chiottes, si ? Ouai.. non ? tu sais pas faire… Pffff .. Bon on va..

- C’est n’importe quoi !

Miss Galactique soupire et tend le doigt vers nous.

- Vous êtes ridicules ! A défaut de me servir à quelques choses essayez au moins d’etre à l’heure, ce soir, et de ne pas me faire honte !

Elle claque la porte derrière elle, et j’hausse les épaules à l’attention de mon collègue, avant de le trainer dans les toilettes.
Bon y’a au moins une pièce qui est pas super super large dans ma suite. Et c’est là où je me retrouve bloquée avec mon sexy partenaire. Obligée de monter sur la cuvette ! au moins maintenant je suis presque aussi grande que lui.

- Faut qu’on fasse un truc Ses’. L’autre con te laissera visiter quedal, et le truc de demain ça va être chiqué ! On va repartir les mains vides, si on continue à suivre la Blonde. On pourrait le faire chanter ? trouver le squelette dans son placard et l’utiliser ? J’ai des sérums de vérité, entre autre, dans ma pharmacopée, on pourrait lui faire faire une confession filmée ? J’en sais rien… mais si y’a une chose dont je suis sûre, c’est que si on ne fait rien ce soir, demain on va se faire trimballer et aussi sec jeter et on pourra plus rien foutre. C’est ce soir qu’il faut agir !
Ses'kai Mora
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Dommage que ce soit un gros troufion, parce qu'il réunit plein de qualités cool ce gars. Sans vergogne, ne se souciant pas des conséquences du moment que cela sert ses buts et expédiant vite fait bien fait les affaires pénibles.
Même si ça lui donnait envie de lui en mettre une, parce que d'accord ou pas, Ses'Kai ne digérait pas de se faire évacuer comme ça. Mais le Jedi n'était pas toujours 100% un taré et savait que relancer la bagarre, déjà évitée de justesse, alors que ça l'arrangeait de se barrer maintenant n'était pas une bonne idée.
D'ailleurs sa collègue essaye de lui faire un signe pour lui dire de se calmer, sûrement, et le Thyrsian lui répond d'un gonflement de narines. Bah ouais, les codes militaires y connait, ainsi que deux ou trois signes de contrebande dans certains systèmes, mais le sous-langage corporel diplomatique c'est pas son fort.

Aussi préféra-t-il - ô miracle - fermer sa bouche jusqu'à ce qu'ils aillent dans leurs "quartiers". Une véritable suite de grande luxe, qui aurait fait se pâmer probablement n'importe quel citoyen de la galaxie. Pour Ses'Kai, c'était une grosse cage dorée puant le parfum, autant de raisons de s'énerver.
Mais le temps qu'il se décide à quoi faire en premier, les deux filles recommencèrent à jouer leur sketch. Misère, mais quel boulet cette blondinette ! Si encore elle se trémoussait devant le gouverneur pour essayer de le faire tomber dans son camp, il aurait pu un peu la considérer mais là..c'était l'incarnation même de la diplomate qui aimait perdre du temps. Poudrée et bavarde pour rien.
Puis la rouquine se tourna vers lui, et il secoua la tête quand elle demanda s'il savait brouiller les systèmes électroniques. La finesse, c'était pas son truc. D'habitude, pour cramer un droïde il se contentait de le sabrer.
En revanche, ce à quoi il ne s'attendait pas, c'est que Jez' l'embarque dans les chiottes pour causer de son plan. Pour sa part, il n'aurait pas été surpris de trouver micros et caméras ici. Lui, à leur place, il en aurait mis. Mais ça ne changeait rien non plus à son plan, le Jedi étant convaincu que peu importait d'être au courant ou non d'une catastrophe quand on ne pouvait rien faire pour l'arrêter.

Ne pouvant s'empêcher de sourire d'un air railleur à la proximité qui rassemblait les deux Chevaliers de l'Ordre, ainsi que d'avoir cette jolie rouquine juste devant son nez qui s'affolait toute seule. La pauvre petiote, elle avait l'air totalement à bout de nerfs. Qu'est-ce qu'elle était venue faire dans cette mission si elle détestait à ce point la diplomatie ?


"Serrés comme ça, je doute qu'on reste inactifs cette nuit" fit-il remarquer, un sourire narquois flottant au coin des lèvres et un sourcil levé d'un air entendu.

Mais il y avait un temps pour tout, et l'heure n'était pas vraiment ni à la drague ni à la pratique. Reprenant son sérieux peu après, sans se soucier le moins du monde d'être écouté ou non, le Thyrsian poursuivit, bien qu'il daigna au moins baisser la voix. Sait-on jamais, si une oreille blonde un peu trop curieux guettait des preuves d'une activité "non-jedi" dans un lieu pas très charlie.

"Et j'ai pas l'intention d'attendre qu'ils me prêtent une navette sabotée. Tu m'f'ras porter pâle pendant le repas pendant que j'irais piquer un véhicule et j'irais voir sur place."

Et une fois au sol, il n'aurait que ça des options pour échapper à la vigilance des aristo. Ensuite, il n'aurait plus qu'à improviser une fois sur place. Un plan infaillible, une fois de plus ! Cela dit, il se rendait compte dans le même temps qu'il excluait totalement de ses projets la rouquine fort sympathique et alléchante, se dit-il en laissant ses yeux descendre vers sa poitrine pour voir si y'avait pas quelque chose de sympa à regarder ce soir, ailleurs qu'à l'écran.
S'il ne pouvait pas s'encombrer d'elle sur le terrain, en revanche elle pouvait sûrement se montrer utile dans des cadres plus "conformistes", ce qui ne manquerait pas de plaire au Conseil.


"Toi, essayes de lui soutirer des infos ce soir. Dragues-le, drogues le, utilise la Force...peu importe. Tant qu'à mettre les deux pieds dedans, autant le faire à fond et trouver ce qu'on cherche. Il doit y avoir dix fois plus d'esclaves ici qui attendent un coup de main que de Jedis dans la galaxie, alors le Conseil ne nous fera pas trop chier si on est un peu atypiques."

Un argument qui ne lui serait pas venu à l'esprit normalement, mais la rouquine paraissait plus humaine et sensible que lui - pas difficile en même temps - et ce détail pouvait peut-être la motiver à se montrer...efficace.
Même si le Jedi sentait le sang lui monter à la tête à l'idée que l'autre face de piaf puisse la tripoter, il considérait quand même que c'était un moyen acceptable si c'était pour le destituer de tous ses titres, biens et libertés. Pan dans l'oignon !
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Bordel ! Si on était pas en mission et dans des chiottes – particulièrement en ce qui me concerne, en équilibre sur la cuvette – je crois bien que je me risquerais à lui sauter dessus. Mais, franchement c’est pas le bon moment, entre l’odeur et les emmerdes qui vont pas tarder à nous tomber dessus, y’a d’autres préoccupations que d’imaginer mon partenaire à poil dans mon pieu. Dommage…

- Mouais pour sûr Ses’. En même temps c’est pas pour ça que tu es là ? Etre actif ?

J’croise les bras, écoutant son simulacre de plan. Je sais pas. Je suis pas convaincue. Mais alors pas du tout ! Se séparer, déjà, à mon avis c’est une grosse connerie. Surtout que soyons clairs, je me dépatouille mieux en binôme que seule. J’suis médecin à la base, pas boyscout même si Korg’ et ses potos m’ont appris quelques petits trucs sympathoches, je suis pas vraiment une … euh… soldat d’élite ?

- Moi j’vois des trous dans ton plan. Y’en a tellement qu’on dirait du gruyère. Déjà si t’es pas là, au moins au début de la sauterie ça ne passera pas inaperçu. Idiote comme elle est, Linda est capable d’en rajouter une couche en plus. Tu passeras pas, surtout si on est surveillé comme je suis sûre que c’est le cas. Sérieux ça fonctionnera pas, et même avec une robe qui dévoile tout, je ne donnerais jamais le change. Faut qu’on y soit. Au moins au début de la soirée. Faut qu’on rentre dans leur jeu, qu’on le fasse croire qu’on est manipulable comme la blonde.

Ah mon avis, jouer les lèches-cul c’est carrément pas son truc, mais il va falloir qu’il mette un peu d’eau dans son vin !

- J’te propose… on y va.. une heure, deux maxi suivant comment ça tourne. On s’éclipse. Doit y’avoir un PC sécurité pour la gestion des caméras et de tout le bordel. On en prend les commandes, et on avise. Au pire, tu partiras effectuer la visite nocturne des entrepôts comme t’en avait l’intention, pendant que moi j’essayerais la méthode « cadavre dans le placard ». Mais faut neutraliser leur surveillance sinon t’atteindra jamais ton objectif. Et puis…. J’pense qu’on devrait mettre Linda à l’abri, histoire qu’ils essayent pas de nous la faire à l’envers.

J’lève le menton. Tsss… sa respiration soulève à chaque fois les mèches de ma frange. Si cette promiscuité était pas dans un endroit aussi déplacé, elle en serait agréable. Mais là, pour essayer de le convaincre, je ne me sens pas spécialement à l’aise. Bon… j’tente une dernière carte pour le convaincre ?

- En plus, je peux pas utiliser la Force autrement que pour soigner. C’est que… euh… je suis… humm… disons que je suis pas vraiment un chevalier dans tous les sens du terme, tu vois ? J’pourrais pas gérer toute seule si tu ne me files pas un coup de pattes pour la mise en place !

Quant à dragouiller l’autre tyran, pas question ! J’vais quand même pas me laisser tripatouiller et sauter pour une mission. Y’a des limites ! Beurk, beurk, beurk ! J’veux bien lui faire un peu de charme mais faut quand même pas pousser Papy Sai dans les orties !

- Allez… tu seras top canon et ça me fera au moins un souvenir sympa en mémoire quand je devrais faire mon joli cœur devant le gouverneur ! Sinon comment veux-tu que j’arrive à feindre un quelconque intérêt ?!

Allez Ses’… dis-moi oui. Et arrête de te faire désirer quoi ! Bon en temps normal, je lui aurais pas donné l’opportunité que remettre en question mon monologue mais vu que je suis bloquée entre la chasse d’eau et son corps, j’ai pas trop d’autres choix que d’attendre sa réponse. Alors histoire d’en remettre une couche, je lui fais mon regard trop mignon de femme-enfant qui généralement brise toute résistance masculine. Ouais, bon d’accord, je l’utilise rarement et ça foire une fois sur deux mais peut-être que… Je ne risque rien à espérer non ?
Ses'kai Mora
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Dommage qu'ils soient en mission - et qu'il y ait une gourde blonde qui occupe les plumards - car sinon la rouquine lui aurait inspiré de bien belles idées. Indignes d'un Jedi, certes, mais le duelliste n'en serait pas à son premier écart avec le Code.
Car outre une jolie bouille et un caractère plus...malléable que leurs semblables, Jes' faisait fonctionner ses neurones et sa prudence. Il s'attendait à ce qu'il remette en cause son projet, même si Ses'Kai n'attendait ni d'être approuvé ni suivi, cela dit la rouquine avançait des arguments pertinents.
Ce n'était pas son truc, mais jouer le jeu de la ruse et retourner leurs plans contre leurs ennemis avait un certain attrait. De plus, elle ne demandait pas de sauter les deux pieds dans le plat, mais juste de donner le change. Savoir attendre le bon moment pour agir était une qualité indiscutable.

Cependant, il sentait la "douceur" de sa camarade dans la variante qu'elle suggérait. Elle essayait de rester en groupe, ce qui se comprenait, mais envisageait aussi de faire dans la finesse ET de protéger la blondinette. Avec son entraînement, le Thyrsian pouvait comprendre son point de vue...mais n'y voyait aucun intérêt.
Puis elle ajouta sa...faiblesse. Uniquement de la guérison ? N'ah bon ? Il plissa les yeux. Ses'Kai savait que sa partenaire n'était pas une combattante, mais elle sous-entendait que c'était encore pire que ça. Lui qui pensait juste errer seul à l'origine pour pouvoir aller plus vite se disait qu'elle serait un véritable poids s'il l'emportait.
Visiblement désespérée, Jes' tenta de lui faire du gringue. D'une manière qui eut le mérite de le faire sourire, sans parler de ce regard de femelle désespérée en quête de protection. Rien qu'à la voir ainsi, Ses'Kai sentit une folle envie de casser la figure à l'autre Gros-pif juste pour lui apprendre à rester loin d'elle.


"Hmm...m'ok. Ça m'enchante pas, mais j'imagine qu'on perdra pas grand chose à jouer un peu l'jeu."

Il croisa les bras, et se faisant rétrécit encore le peu d'espace qu'il y avait entre eux mais n'y prêta pas vraiment attention. Le duelliste était pressé de régler la question, d'expédier la mission et l'autre enfoiré vite fait bien, et réfléchissait à comment tourner ses plans. Foncer tête baissée n'apporterait pas forcément grand chose après tout...

"Cela dit, j'suis pas pirate informatique. J'connais deux trois mecs qui en auraient été capables, mais je ne peux pas prendre le contrôle des caméras et autres bordels."

Le Thyrsian repensa aux deux Balosars qui l'avaient largement aidé sur l'Arca, et se dire qu'une équipe pouvait être bien utile au final le perturbait un peu...mais au final, ce n'était qu'une manière comme une autre de s'assurer la victoire.

"De toute façon ça ne servirait à rien. Même si on arrivait à neutraliser toutes les caméras de la cité, on se ferait griller en beauté et saboter les systèmes de sécurité d'une ville entière risque de ne pas plaire au Conseil. "

Autant voler un véhicule - en essayant de ne pas le détruire - pour mener une enquête et esquiver les plans du méchant pouvait éventuellement passer...autant provoquer délibérément un risque d'anarchie totale avait toutes les chances de déclencher une crise de nerfs de masse au Temple.

"Et puis j'me fiche qu'ils me voient. S'ils essayent de m'intercepter, ça révélera leur culpabilité. Pareille pour la blondasse à côté, s'ils nous la zigouillent on fait d'une pierre deux coups : Non seulement ils se trahissent et s'attireront le courroux d'une membre du Conseil en personne, mais en plus ça nous fera de la place pour le retour."

En fait, ça les arrangerait même. Ils gagneraient du temps et réaliseraient la mission en toute beauté. Cela dit, deux problèmes se posaient. Déjà, Hildegarde risquait de les avoir dans le pif pour un sacré bout de temps s'ils laissaient sa copine clamser, et ensuite l'un comme l'autre semblaient ne pas être très futés.
Aussi, même en se creusant la tête toute la nuit, ils ne parviendraient sûrement pas à monter un plan efficace pour manipuler tout ce petit monde pour faire disparaître la blonde...donc mieux valait rester sur le projet de Jes', baigné dans la sauce "made in Ses'Kai" en tout cas, et voir comment ça se passe après.


"M'enfin va pour se présenter au repas. Mais comptes pas trop sur moi pour mettre le costard ma belle, ma résistance au ridicule à ses limites. il lui fit un large sourire En attendant, sortons d'ici. Ça m'dérange pas d'être collé à une jolie rousse, mais si y'a bien des caméras dans le salon y vont voir que ça fait une paye qu'on est là et ils seraient foutus de faire traîner des rumeurs jusqu'au Temple."

Est-ce qu'il s'en soucierait ? Hmm...pas sûr, dans son cas ça serait même une amélioration en fait. Passer de boucher à coureur de jupons...c'est pas si mal en fait.
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- Bah ! le but c’est pas de pirater le machin, c’est juste de les rendre aveugle pour qu’ils puissent pas te tracer et envoyer un comité d’accueil façon tir au pigeon. Pour ça, suffit de neutraliser les gaillards chargés de mater nos fesses. Tu sais très bien que si tu fais pincer à défourailler comme un cowboy de l’espace, ça foutra en l’air les intérêts du Temple et je doute que la Blonde te soutienne en quoi que ce soit. Faut pas qu’on se plante.

Dis comme ça, ça à l’air tellement fastoche. En vrai ça risque d’être bien lourdingue mais au moins, avec lui à mes côtés ça limitera la casse. On va faire un duo de choc ! Bon en même temps, ce n’est pas comme si on avait véritablement le choix, m’enfin, à cœurs vaillants , rien d’impossible comme baratine ce bon vieux Sai.

- T’es sûr pour le costume ? – Quoi ? ça vaut le coup d’essayer non ? En même temps ça pourrait être dommage de civiliser son petit côté rebelle avec un truc aussi guindé. – d’accord… d’accord j’insiste pas !


Pas envie qui se rétracte et décide de se la jouer en solo, juste parce que je n’aurais pas eu l’intelligence de fermer mon grand clapet. Mais parce que j’apprécie qu’il prenne en compte mon avis sans me reléguer au rang de nana dont l’avis importe autant qu’une chaussette de hutt, alors qu’honnêtement, je suis pas spécialement un cadeau en tant que jedi, je lui colle un baiser sur la joue. Le genre innocent et candide. Pas du tout le mode allumeuse. Hmm, bon d’accord… peut-être un peu. Et peut-être aussi que mes lèvres, elles n’ont pas très bien visées le milieu de sa joue et ont glissées vers le coin de sa bouche. Par inadvertance ! Juré !

-  T’as raison, vaut mieux qu’on sorte des chiottes, bien que franchement, on n’ait pas fait vœux de chasteté ! Heureusement sinon j’aurais fait le mur depuis une paye !


Je m’tortille contre lui pour me glisser hors de là. Pas simple alors qu’il me bouche tout l’accès mais il finit par dégager et je peux enfin descendre de mon trône. Reste plus qu’à se préparer. Nos sacs ont été déposés dans nos quartiers. Je sais pas trop quand mais ils ont le mérite d’être présent lorsque je déboule dans cet espèce de salon privatisé. Maintenant c’est l’heure d’essayer de ressembler à une poupée aguichante. C’est pas gagné ! Je fouille mon barda. J’ai pas emmené grand-chose, mais Alice a insisté pour me refiler une de ses robes. Le genre huppé qui coute la peau des lekkus. D’après elle, ce bout de tissu est topissime pour se la péter en plus d’être hyper classe pour les grandes occasions. Franchement, ça n’aurait tenu qu’à moi j’aurais juste pris un uniforme des medcorps en plus, mais elle a insisté.:‘Jez, bordel, tu vas rencontrer du beau monde, tu ne peux pas juste embarquer tes horreurs habituelles. Prends au moins une robe chic ! Juste au cas où… » Pour une fois, elle n’avait pas tort

Donc, je sors la bête de mon sac, me dessape, indifférente à la possibilité qu’il y ait des caméras et Ses’ ne regarde de toute façon pas. Il est dos tourné en train de faire je sais pas trop quoi, ce qui me laisse tout le champs libre pour enfiler l’engin. Y’a pas à dire, Alice a un sacré coup d’œil pour les tenues… euh… clinquante ? Dès que je bouge le tissu lamé rouge émet un gling gling super discret. Ça va être merveilleux pour essayer de s’infiltrer. Non seulement on dirait que je porte plein de clochettes sur moi, façon bantha dans la prairie, mais en plus je suis repérable à 10 000 parsec à la ronde, tellement j’étincelle. Mon coéquipier se retourne et avant qu’il m’attife d’une remarque désagréable, je fourre mes mains sur les hanches, d’un air faussement mauvais :

-Ah non ! pitié pas de commentaire désobligeant ! déjà que j’ai l’impression de ressembler à un clown !


J’essaye de lisser l’étoffe. Elle baille un peu sur ma poitrine, en même temps à part mettre du coton dans mon soutif, j’peux pas faire grand-chose de ce côté-là. Elle est un poil trop longue aussi. Au lieu d’arriver juste au-dessous du genoux, elle tombe jusqu’à mes chevilles mais c’est assez joli, je crois.

-J’crois pas que ce soit hyper adapté comme tenue, mais pour l’coup, je retiendrais peut-être son attention suffisamment pour qu’on se focalise sur moi et pas sur toi.

C’est le moment que choisit pour apparaitre Linda. Finalement j’suis peut-être pas autant en décalage que je le pensais. Ma robe est blingbling mais celle de la blonde n’a rien à lui envier. Elle a vraiment un coté gosse de riche cette femme-là. Un air de greluche naïve, aussi, que même le maquillage ne parvient pas réellement à dissimuler. Comme dirait Korgan, un air de bovin sous une paire de miches. Hummmm … non sûrement qu’il dirait un truc encore plus vulgaire incluant son service 3 pièces.

- Il serait de bon ton de faire un effort – jappe-t-elle en dévisageant mon partenaire – Si vous ne vous pliez pas un minimum au protocole, le Gouverneur sera moins enclin a écouter nos doléances.


- Ah ? J’pense pas que de jouer les Barbie et Ken rendent l’homme plus manipulable Linda. Je m’occupe de rendre plus présentable Ses’, vous avez cas…. Partir devant ?

-Mais nous devons arriver ensemble, le protoc..

-Partez devant on vous rattrape, hein !

Elle râle mais s’exécute, tandis que je verse tout le contenu de mon sac sur la table pour en sortir une paire de sandales. Quoi ? je n’allais tout de même pas mettre des escarpins ? Déjà qu’avec ce fourreau de tissu et le boucan qu’il fait je manque de mobilité, si en plus je dois m’handicaper avec des talons, c’est la fin des haricots !

- Ce qu’elle peut être chiante…. Moi je te trouve sexy même avec cet air revêche ! M’enfin… t’as peut-être bien une tunique de rechange ? Juste pour lui faire plaisir et qu’elle nous lâche la grappe ce soir ! Tiens regardes, je me tourne comme ça je ne verrais rien du tout ! – je lui fais un clin d’œil, puis lui présente mon dos et mes fesses – comme ça ta pudeur sera préservée !

J’en profite pour coiffer les cheveux indisciplinés et me maquiller un peu.

-Bon, paré à jouer les hommes civilisés ? Au pire, laisse-moi faire la conversation. Gardes juste bien l’œil ouvert. Histoire qu’on passe pas à coté … des… réjouissances ?


Je passe mon bras sous le sien, avec un sourire à fendre un arbre! Et puis comme ça, obligé qu'il se tienne d'équerre pendant la réception, sinon je le pince discrétos en lui offrant mon plus parfait air de naiveté!
Ses'kai Mora
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Ho-ooooh, les rouquines sont toutes aussi chaudes que leur coiffure ou quoi ? Elle avait l'air toute mimi, la Jesaëlle, avec son poids super-plume et sa p'tite bouille d'amour, mais elle n'en était pas à sa première avance et voilà qu'elle se laissait presque tomber sur ses lèvres.
Dommage qu'ils soient en mission, sinon la nuit aurait pu prendre une tournure tellement plus intéressante que libérer ces incompétents de pétochards d'esclaves au rabais. Foutu code Jedi !

Cela dit, il s'abstint de toute remarque. Le brutal Thyrsian aurait volontiers cédé à la tentation, mais ce n'était ni le lieu ni l'endroit et se contenta de mettre ses "projets" dans un coin de sa tête au chaud, pour plus tard, tandis que sa confrère commençait à se soucier de la tenue qu'elle mettrait pour le repas.
En bon gentleman, pour une fois, Ses'Kai se retourna pour permettre à la rouquine de se changer, même s'il essaya de deviner ses courbes dans le reflet des dorures aux murs et loupiotes, sans succès. Il pouvait anticiper le tir d'un blaster à la façon dont son porteur le tenait, mais ne pouvait quand même pas mater par reflet déformé.

Quand enfin il put se retourner, le duelliste ouvrit des yeux ronds. Même une guirlande d'arbre de fête ne serait pas aussi bling-bling. Spontané, il ouvrit la bouche pour faire un commentaire mais la rouquine le devança et lui interdit de faire une remarque déplacée. Préférant ne pas vexer une femme, il leva simplement les mains en signe de reddition.
Quand Linda entra, le Thyrsian cligna plusieurs fois des yeux, comme si les paillettes de sa robe lui agressaient les pupilles. Il aimait l'ombre, l'atmosphère enfumée, épaisse, discrète de la vie à son état le plus cru.
Ce truc ressemblait à un lampadaire survolté avec des seins et une robe. Honnêtement, ça pique. Cela dit, Ses'Kai préféra ne pas faire de commentaires.

Par une habile astuce, Jez' la flanqua dehors pour qu'il se change en paix, et le Jedi commença à se dire que malgré son incompétence martiale potentiellement flagrante, sa copine rousse avait des qualités non-négligeables en dehors du plumard.
D'autant que, histoire de ne rien arranger, elle continue à l'asticoter et se permet même de lui tourner le dos - lui présenter la magnifique coupe de sa robe, jusqu'aux hanches, en passant - tout en se recoiffant un peu. Décidément, maudite soit cette mission à la mords-moi-le-noeud, car il aurait eu bien d'autres projets pour la nuit sinon.
Hé, c'est que mine de rien, sans même tenter quoique ce soit, il avait un sacré succès auprès des femmes ! Et ça, ça flatte son égo particulièrement sensible.

Mais Ses'Kai devait se concentrer sur la mission. S'il refusait de se saper en pingouin, le duelliste troqua malgré tout son armure portant encore quelques traces de suie pour une bure Jedi "fraîchement" repassée.
Certes, elle était sombre, pour ne pas dire sinistre, avec son brun-rouge tirant sur le noir comme la fin d'un crépuscule. La couleur des Thyrsians. Sur la poitrine, plutôt qu'un symbole de paix ou d'amour, Ses'Kai arborait fièrement l'emblème de son peuple, comme sur la rosace de son plastron, près du coeur : Un soleil rouge sombre, comme du sang séché.
M'ouaip. Okay pour se présenter "propre" au diner officiel, mais qu'importe tous les codes et morales qui puissent exister dans la galaxie, Ses'Kai resterait envers et contre tout un Thyrsian et un Jedi. Pas un bouffon en soie dorée. Il était prêt à tuer pour défendre ce fait, sans aucun remord.

Une fois prêt, il renifla avec appréhension à la question de la rouquine. Bien sûr que non il n'était pas prêt ! Qu'est-ce qu'un guerrier foutrait à une parodie de dîner diplomatique ? Même pour lui il était clair que face-de-piaf n'avait aucune intention de se montrer coopératif. Il était très heureux d'avoir autant d'esclaves à son service et ne tenait pas à s'en défaire, encore moins sur l'ordre d'une espèce de religion obscure dotée de pouvoirs qui l'étaient encore plus.

M'enfin, la fin justifie les moyens comme on dit. Une philosophie que le Thyrsian respectait assez globalement. Souffrir le temps d'une heure pour voir la mission arriver à terme était acceptable, se disait-il.
Du moins se le disait-il AVANT d'arriver au diner. Ok, le Jedi était prêt à se montrer...au moins poli en surface, et de fermer sa gueule tant qu'on ne lui parlait pas...mais là, ça forçait les limites de sa patience.
Il se fit violence pour échanger quelques politesses forcées, des "convenances" bien pensantes qui le faisaient intérieurement vomir, les réduisant au plus strict minimum, préférant de très loin laisser la parole aux deux femmes qui l'accompagnaient.
Linda semblait parfaitement dans son milieu, voulant croire à la bonne foi de leur hôte, le tout en dégustant un plat exquis, en essayant de négocier de meilleures conditions pour les esclaves tout en finesse.
Jez' fut...fidèle à elle-même, quoique ça veuille dire. le Thyrsian n'essaya pas de comprendre, il avait mieux à se préoccuper. Comme regarder l'heure passer en imaginant toutes les innombrables façons de défoncer - littéralement ou sensuellement - soit nez-crochu ou bonasse-rousse.

Puis enfin, une heure entière s'écoula et Ses'Kai bondit presque de sa chaise en se levant, se forçant depuis tellement longtemps à sourire qu'il en avait mal au crâne. Bon sang qu'il lui tardait de se barrer de ce diner de cons et de faux-semblants ! La prochaine fois il s'engagea dans une opération d'assassinat !


"Bien ! Ce diner fut fort agréable, vôtre exubérante excellence, mais je me dois de vous laisser ici. Je suis un guerrier Jedi, zélas, et en tant que tel je me dois d'observer des...us et coutumes de purifications de l'âme, de l'esprit, à cause des vies effacées par ma main."

Impatient, le Jedi improvisa une révérence un peu aléatoire et se dépêcha de quitter les lieux, sur le point d'exploser. Ses'Kai était vaguement réputé pour plusieurs choses. Les plus évidentes étaient sa frénésie guerrière, son impulsivité et son sens primaire de la justice. Trois critères incompatibles avec la corruption politiques.
Il démontra les trois à la fois en flanquant un coup de poing, devenu dur comme la pierre grâce à la Force, à un droïde protocolaire venu lui demander si tout allait bien, le flanquant par terre au passage sans guère de dommages cependant.

Abandonnant enfin toute contrainte, tout faux-semblant, le Thyrsian laissa ses instincts les plus guerriers remonter. La violence, la vigilance, l'importance de tuer avant d'être tuer redevinrent ses priorités, ses normes.
Désormais en terrain hostile, le Jedi redéfinit ses priorités. Son armure ne lui était pas réellement utile, son métal "fragile" ne pouvant réellement absorber les tirs de blasters, mais il avait besoin d'une arme. Aussi en tout premier lieu, Ses'Kai alla récupérer son sabre-laser, n'hésitant pas à user de la force, spirituelle aussi bien que physique pour "convaincre" ses interlocuteurs de le laisser passer jusqu'à ce qu'il récupère sa précieuse lame et ne la dissimule dans sa manche.
Par la suite, il rejoignit le poste de contrôle des caméras, toquant gentiment à la porte avec un large sourire. Il ignorait où était Jez', mais elle allait rater un beau spectacle...ou alors le plus triste de sa vie.

Lorsque l'un des surveillants ouvrit, curieux de la présence du Jedi, Ses'Kai ne lui laissa même pas le temps d'ouvrir la bouche. Frappant avec la force d'un wookie, le Thyrsian lui enfonça le dos du poing sur la carotide, l'envoyant dans les choux sur le coup.
Adorateur inconditionnel de la violence absurde, le duelliste chargea aussitôt le premier gardien effondré. D'une vague de Force, il projeta les autres sentinelles contre le mur, faisant se plier la première d'un coup de poing dans l'estomac avant de lui flanquer son coude sur la nuque pour l'assommer.
Ses'Kai décocha, moins d'une seconde après, un coup de talon circulaire au second pour le cueillir en pleine mâchoire, lui faisant faire une pirouette, avant de le finir d'un crochet derrière la tête qui l'envoya au tapis.
Le quatrième membre de l'équipe, une femme qui réalisa que ses trois collègues venaient de se faire plier en trois secondes, tenta de se jeter sur le bouton d'alarme, mais le champion de l'épée se rua sur elle et enroula son bras autour de son cou, la soulevant littéralement du sol grâce à sa force et sa grande taille en l'éloignant de l'interrupteur, avant de resserrer son étau autour de sa frêle gorge.

Fort comme un ours, Ses'Kai continua à serrer son garrot tel un serpent constricteur alors que la pauvre femme se débattait, frappant de ses petits poings et pieds le colosse Jedi en vain, tendant la main vers le bouton rouge, hors d'atteinte.
Bientôt, elle suffoqua et s'évanouit. En se montrant seulement patient, ou cruel, le Thyrsian aurait pu tuer les quatre gardes. Mais s'il était un guerrier, impitoyable, il était aussi un Jedi et son code d'honneur l'obligeait à avoir un minimum de considération pour les dommages collatéraux. Or, ces pauvres fonctionnaires en carton en étaient.
Alors il se contenta d'attacher les quatre ensemble, avec ce qu'il trouva. En l’occurrence...leurs pantalons et ceintures. Le Conseil approuverait plus facilement d'avoir déshabillé quatre personnes inconscientes dans une pièce étroite que de les avoir décapité.

Puis, suite à ça, il sortit de la salle en essayant de faire attention si personne ne le voyait avant de se glisser dans un coin, attendant quelques minutes pour voir si Jez finirait par le rejoindre. Si elle avait le temps, ils seraient plus efficaces à deux, d'autant qu'elle abordait les problèmes d'un autre point de vue que le sien.
Sinon tant pis, et il foncerait appliquer ses projets bruts et directs, et advienne que pourra.
Invité
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Ses’kai et l’art de la diplomatie. Franchement les deux ne sont vraiment pas fait pour se maquer ensemble. Pourtant il a fait un effort. Un gros effort. Un énorme. Il y a que Linda pour rien voir du tout. Comment une pimbêche comme elle a pu devenir quelqu’un d’aussi important. C’est vrai quoi…. On dirait pas que la compétence l’étouffe. En tout cas lécher des fesses, ça, elle maitrise. Pfffff. Le mec lui dirait de se coucher par terre pour lui servir de tapis, elle le ferait direct. J’ai jamais vu quelqu’un s’aussi gnangnan. C’est moche et ça pue. Je comprends que tout ce… tout cette ambiance tape sur les nerfs du beau gosse, moi en tout cas, ça me met l’feuillage en pelote et m’hérisse d’épines. J’peux pas lui en vouloir de balancer son départ comme ça, après tout juste une heure. Au moins il a pas casser de gueules, même si j’crois que ça le démange sérieux.
En tout cas,l’exubérente excellence, elle tire la gueule. J’crois pas qu’il apprécie son p’tit surnom ! A voir comment il mate Ses’ , j’me demande même s’il envisage pas de lui arracher la peau du dos pour s’en faire une cape. Au moins ça m’laisse respirer deux secondes. J’ai eu l’impression tout le repas que l’dessert c’était moi !Oh bordel…. Faut que j’me casse aussi.

- Excusez son comportement Votre Excellence, Le Chevalier est un homme d’action qui ne prise guère l’immobilisme et les subtilités…


Voilà qu’elle recommence à le dénigrer la blonde. Elle me fout les boules avec ses p’tit airs supérieurs d’aristo coincée. Franchement, Ses’ a fait un putain d’éffort et elle est là à le dénigrer alors qu’on marche pour la même boutique. Pour un peu, j’la mordrais bien ! Du coup j’me lève. Regard noir. J’m’en tape complétement, et j’adresse mon sourire le plus faux-cul au Gouverneur. Faut croire que j’ai un super talent, parce qu’il perd sa mine de sale con un instant. 

- Veuillez m’excuser…

Et à mon tour, je me barre, laissant juste entendre que je vais vérifier que tout va bien pour mon partenaire, sans rien dire du tout. Comme ça on pourra pas me reprocher de mentir, hein.. parait que c’est pas très jedi le mensonge. Peut-être pas, mais c’est rudement pratique dans les situations merdiques. Bon, j’ai pas trop d’mal à suivre la piste de Ses’, il joue au petit poucet. Amusant. Par contre niveau discrétion, on repassera ! Faut vraiment que je lui apprenne à se faire petit riquiqui pour qu’on ne prete pas attention à lui, parce que là, il se peint une cible sur ses superbes pectoraux ! Sublimes même… A croquer…miam ! euh non, c’est pas du tout le moment de penser à ça ! C’est dommage mais c’est comme ça ! Je finis le boulot d’abord et je pourrais ensuite penser à reluquer son p’tit cul ! 

Donc j’me ballade, en suivant les miettes de mon fantasme sur pattes - Bah quoi ? Il est une méga sexy alternative pour oublier un certain loup qui me colle carrément trop à la peau. Du plaisir, du sexe, pas d’attachement ! – avec cette foutue impression de porter sur moi, trois tonnes de grelots. Ce qu’elle est frustrante cette foutue robe. J’vais finir par rameuter toute la garde. Et d’ailleurs ça loupe pas ! Pile quand je tombe sur la porte du PC sécurité. J’suis sûre que Ses’ est déjà dedans à péter des nez et fêler des dents, pendant que moi j’me coltine Laurel et Hardy.

- Vous n’avez rien à faire ici. Ces quartiers ne sont pas autorisés aux invités de son Excellence – balance le court sur patte bedonnant

- Je cherchais les toilettes et…. Je me suis perdue…


Ouais, bon, d’accord, comme excuse il y a franchement mieux. Mais sur l’instant, rien ne me vient. Avec un peu de chance, et vu ma trogne d’ado, avec un peu de chance je vais leur paraitre suffisamment inoffensive pour qu’ils arretent de me chercher des noises. Et Ses’ qui n’est jamais là où on aurait besoin de lui ! Pourquoi il apparait pas dernière eux, histoire de leur foutre un pain et de les laisser sur le carreau ! Pfff… on est jamais mieux servi que par soi-même, comme dirait mon prof de survie chez les Typhons.

- Elle nous prend pour des glands.


- Visiblement


- Mais… euh… non voyons, pas du tout.


Complétement mais visiblement c’était pas le cas. Va falloir passer au plan B…. comme si j’en avais un… Ses’ ? radine toi !
Bon… fallait tenter… J’fais un sourire à éblouir un aveugle. Innocente jusqu’au bout des ongles.

- Tu crois qu’elle se fout de notre gueule ?


Mais non, abruti ! J’fais diversion. Juste que t’es trop naze pour que ça fonctionne. Bon heureusement que je suis pas venue à ce diner les mains vides ! Oui, j’suis medecin, y’a des choses qui me quittent jamais. Et surtout pas cette trousse médicale que j’ai scratchée sur l’intérieur de ma cuisse et qui doit expliquer en partie ma démarche de vamp. Par contre niveau accès rapide, c’est pas l’extase!

- J’en ai l’impression aussi !


- Absolument pas !


Il faut toujours nier. Et puis bon… gagner du temps c’est pas mal aussi ! J’dégraffe, l’air de rien l’arrière de ma robe en faisant mine de me gratter le dos, et m’autorise un nouveau sourire avant de faire en sorte que ma robe glisse franchement sur ma taille, offrant une vue compléte sur mes seins. Les mecs sont obnubilés par des seins. C’est une règle. Montre leur un téton et leur attention primaire se focalisera dessus. Et bien là c’est tout pareil. Il y a de la surprise, de l’incompréhension et autre chose qui aimante leurs regards pile poil à cet endroit pendant que je m’empare d’une seringue dans ma trousse de « secours » anti-emmerdes. Le premier se la mange dans le cou. Il a même pas le temps de réagir qu’il tombe déjà. Et puis l’autre… le coup de genoux dans les burnes pour éviter qu’il se ressaisie et une deuxième seringue que je plante dans son épaule. Et bham. Sa tête ricoche contre le sol.

Je tire ma robe vers le haut, notant un mouvement vers ma droite pour voir Ses’ sortir de l’ombre. L’idiot m’a filé les jetons et je sursaute presque. Mais quelle andouille !

- Ah. T’es là ? Et tu t’es pas dit à un moment que j’apprécierais ton aide ? Bon bha du coup, comme t’es pas venu m’aider à me débarrasser de ces deux gros nases, t’es de corvées de ramassage d’ordures – que je lui sors en enjambant les deux gugusses pour ouvrir la porte du PC sécurité.

Bon visiblement, il a déjà joué de ses muscles dans le coin, vu qu’il y a des mecs saucissonnés.

- T’as trouvé des trucs intéressants ? On se la joue comment ?


J’regarde les caméras une à une. C’est pas mal cet endroit, je suis sûre qu’on peut foutre la pagaille à un endroit du bâtiment pour avoir les coudées franches à l’autre bout !

- Hmmm , hé Seschou, mattes ça !

Sur l’écran, y’a toutes une rangée de cellules qui s’affichent. Super glauque le coin. Et deux types qui en trainent un troisième visiblement incapable de tenir sur ses jambes, comme après une méga rouste.

- C’est pas un peu zarb d’avoir une prison dans un palais ? J’sais pas, y’a quand même des endroits plus adaptés… C’est peut-être un cadavre dans le placard…. On fait quoi alors ? Tu m’accompagnes voir ce que c’est, ou je fout la merde quelque part pour te laisser rejoindre les hangars et filer vers l’usine de « je sais pas quoi »?
Ses'kai Mora
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Il semblerait qu'il ait bien fait d'attendre un peu, car voilà bientôt que sa camarade au joli minois ramène ses miches en faisant le même bruit que le gros lot à une fête foraine sur une planète d'escrocs. Bon, pour un prix comme ça à ramener à la maison, même lui serait prêt à tenter sa chance.
Cependant elle ne fut pas la seule à débarquer. Deux gardes l'abordèrent avec méfiance tandis qu'elle tentait les plus vieilles excuses du monde. Et même s'il ne les aimait pas juste parce qu'ils bossaient pour face-de-piaf, le Thyrsian devait au moins reconnaître qu'ils n'étaient pas suffisamment stupides pour tomber dans le panneau niveau 1 de sa camarade.

La situation allant visiblement exiger des muscles, le duelliste s'apprêta à jaillir de sa cachette pour distribuer des pains quand les sentinelles succombèrent au panneau niveau WAOUH lorsque Jez' libéra enfin sa poitrine de sa prison de tissu et de grelots.
Honnêtement, Ses'Kai n'aurait su dire s'il resta caché pour profiter de la vue ou à cause de la perplexité qui le frappa en ayant du mal à croire que sa collègue ait vraiment usé de cette ruse aussi éculée - sans rien omette ici - qu'efficace.
Et le temps de rebrancher ses neurones pour remettre cette question à plus tard, la rouquine avait rétamé le duo hébété. Hé ben, finalement il n'y a pas à s'inquiéter pour elle ! Avec ses histoires de "je ne suis pas une guerrière, pas vraiment une Chevalière et j'ai même pas de sabre-laser", elle l'avait inquiété, il pensait presque que c'était une p'tite poupée fragile à force !
Hé ben non.

Elle remonta sa robe - dommage~ - et il jugea que c'était le moment pour sortir de sa planque, ce qui la fit sursauter mais sans entamer son sens de la répartie. Il lui offrit un demi-sourire en attrapant les deux gardes par la jambe pour les embraquer dans la cabine et les ligoter avec les autres.


"J'ai hésité, mais de ce que j'ai vu tu t'en sortais merveilleusement bien."

Répondit-il en lui lançant une oeillade, trouvant que la mission devenait de plus en plus intéressante, si bien qu'il ne s'offusqua même pas du surnom qu'elle lui improvisa. Brièvement, le guerrier se demanda si c'était une constante féminine de lui donner des pseudonymes, ou alors une constante rouquine à la limite, parce qu'entre elle et Runya...m'enfin.
Il la rejoignit pour observer plus attentivement les caméras, auxquelles il n'avait guère prêté attention précédemment tandis que Jez' s'interrogeait sur le rôle des geôles planquées dans le palais.


"Des prisons, hein ? Ca me rappelle ma mission sur l'Arca, un vaisseau Impérial."
Le duelliste laissa échapper un ricanement en se remémorant cette aventure, les mitrailles le long des couloirs, le véritable génocide qu'il avait réalisé sans la moindre pitié, ainsi que l'extraordinaire utilité de ses "compagnons" improvisés.

"J'avais libéré les prisonniers, qui voulaient tous une revanche sur leur geôlier. Je te raconte pas le bordel qu'on a foutu. On pourrait retenter le plan ici, ça tournera très certainement à notre avantage."

Il doutait bien évidemment que les prisonniers se montrent aussi loyaux que sur l'Arca, puisqu'il s'agissait d'un pauvre palais prétentieux au sol et non pas d'un navire spatial militaire...mais ce n'était pas important. Une fois libres, les captifs sèmeraient la pagaille en s'éparpillant ou en se livrant à du vandalisme ou même pire.
En vrai, l'idéal serait même que les divers prisonniers parviennent jusqu'à l'autre troufion et ne manquent de le zigouiller. Bien sûr, Ses'Kai n'aurait pas pleuré sa mort, mais il se disait qu'intervenir en sa faveur et lui sauver les miches serait idéal pour faire passer la pilule auprès du Conseil. Et puis au pire, un accident était si vite arrivé...


"Idéalement, faudrait multiplier les fronts d'action pour augmenter nos chances. Cela dit, tu risques d'avoir du mal à convaincre les gardes d'ouvrir les cellules par tes seuls charmes."

Même un très, très mauvais soldat n'irait pas désobéir à son chef de façon aussi magistrale juste pour une paire de seins ambulante. Mais une idée lui venait en tête, une espèce de double feinte qui déclencherait sûrement une calvitie précoce chez le gouverneur quand il l'apprendra.

"Si t'as vraiment confiance dans tes talents de persuasion, peu importe la méthode, on peut se séparer. En allant piquer un vaisseau, j'attirerais leur attention sur moi et tu pourras accéder aux cellules. Si tu en libères les prisonniers ensuite, ça sera le chaos total pour face-de-piaf qui ne saura plus où donner de la tête."

Le Jedi pensait qu'il n'y aurait que peu de dangers pour Jez', puisque cette salle de surveillance ne servirait pas à leurs ennemis et elle paraissait parfaitement capable de gérer quelques gardes. Lui en revanche, en violentant la populace et en volant un véhicule, s'attirerait très certainement leurs foudres...mais il ne craignait déjà pas les Siths, alors de pauvres gardes qui succombaient face à un bonnet B...

"Mais si t'as un doute, je viens te servir de bulldozer. Comme dans un bordel : On entre, on rigole et on fait fermer boutique."

Honnêtement, ce qui le démangeait le plus c'était de céder à sa féroce envie d'allumer son sabre laser, d'exterminer tous les inconscients qui se dresseraient sur sa route et de décapiter proprement le gouverneur pour mettre fin à toute cette histoire...mais ça serait un incident diplomatique d'une ampleur rarement vue et c'est l'Ordre Jedi tout entier qui aurait à en payer le prix.
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Je fronce le bout du nez et tape mon index sur ma bouche. Mon regard est perdu dans les images qui défilent devant, sur les écrans. Je suis en mode blocage, en pleine réflexion. Du coup les sous-entendus du beau-gosse me passe littéralement par-dessus le feuillage.

- Faudra que tu me racontes ça en détail. Avec un Sex on the Beach serré, des glaçons – et plus si affinité- histoire de te faire pardonner de m’avoir laissée seule gérer les deux nazes.

J’recule, comme si faire quelques pas en arrière allait me donner une meilleure vue d’ensemble sur la situation. Et sur ma décision. Tsss… choix à la con ! Les deux présentent autant d’avantages que d’inconvénients. Pour le coup, je préférais avoir Ses’ dans mon dos pour surveiller l’intégrité de mes fesses… mais il a raison. Foutre notre grain de sel dans l’usine est tout aussi important.

- J’ai un talent de persuasion pourri. Honnêtement, j’ai aucune envie de fouiller la merde de ce palais seule, mais tu as raison faut qu’on multiplie nos chances. Par contre pas question que tu fasses diversions, c’est le genre du truc qui va nous retomber sur la gueule à la vitesse d’un boomerang galactique. Dégotte-nous des comlinks, qu’on puisse rester en contact… faut que j’enlève cette merde à grelots, j’ai l’impression d’étouffer là-dedans.

Je le laisse gérer la logistique, reluquant franchement l’uniforme de la nana saucissonnée. Bon, elle est un chouilla plus grande et plus épaisse que moi, mais ça devrait le faire. En un instant, la donzelle se retrouve ko sous une dose de somnifère alors que je lui pique ses fringues. Il ne me faut pas plus de deux minutes pour me foutre à poil, et renfiler tout son bazar. L’avantage c’est qu’habillée comme ça je me fonds dans le décor. Même si je nage un peu dedans.

- C’est un pas trop mauvais camouflage… tu pourrais peut-être aussi faire pareil, mais j’ai comme dans l’idée que leurs fripes te mouleraient trop ! Remarques ce serait agréable à regarder mais pas très protocolaire. Et j’ai comme l’impression qu’ici le protocole c’est du sérieux !

Clin d’œil. J’accroche mon matos à ma ceinture, y compris la radio qu’il me tend et laisse pendouiller ma sarbacane.

- Bon… on fout la merde d’ici un peu partout… et on se la joue Fantôme de l’Opéra. J’en ai pas pour longtemps. L’avantage de ce genre d’endroit c’est que ça supervise un tas de truc et qu’il y a pas besoin d’être un génie pour tout dérégler… et puis j’ai eu un maitre en foutage de merde ! Tu vas voir comment je gère de la cacahouète !

Je m’installe devant le poste de supervision. Franchement, des fois j’me dis que les grands de ce monde sont un chouilla trop paranoïaque avec leurs proches et carrément pas assez avec le B.A.BA. La sécurité d’un palais ça pourrait quand même passer par un mot de passe ? Non ? bon c’est vrai qu’ils ont pas du avoir le temps de bloquer leurs logiciels quand Ses’ est arrivé, mais quand même…

- Que dis-tu d’un petit test sur l’incendie ? ça devrait provoquer une évacuation des locaux ou une belle pagaille….

Un air de comédienne d’holosérie pourrav collé sur le visage, et j’actionne le bordel. L’alarme stridente retentit soudainement, comme une réponse instantanée à mon action.

- Allez Seschou, c’est à nous. Fais gaffe à tes fesses, ce serait dommage d’abimer d’aussi jolies choses !

J’ai pas spécialement envie mais, quand faut y aller… faut y aller. Je m’élance dans les couloirs en petites foulées, sans un regard pour mon partenaire… sauf que… c’est bien beau de vouloir visiter les cages du gouverneur, encore faut-il les dégotter ! Et ce n’est pas franchement le genre d’info qu’on peut lire sur la brochure touristique ou sur le plan de sécurité qui trône . Bon…. Improvisation ! J’enfonce ma frimousse sous la casquette réglementaire, allant à contre sens de ceux que je croise jusqu’à attendre les escaliers. Bon. Moi, si j’avais une prison…. Je la ficherais au fin fond de mon palais.
Ses'kai Mora
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C'est qu'elle est pleine d'humour la p'tite dame ! Cela dit, raconter ses épopées épiques en bonne compagnie n'était pas pour déplaire au Thyrsian. certes, l'orgueil est un vilain défaut, surtout chez un Jedi, mais Ses'Kai était un duelliste qui aimait être reconnu et acclamé.

Pour revenir à des choses plus sérieuses, Jez' semblait peu convaincue de ses chances de succès en agissant seule, déjà que leurs chances globales paraissaient plutôt maigres. De ce point de vue là, le guerrier ne pouvait pas vraiment lui donner tort, même s'il préférait passer à l'action en solitaire pour ne pas s'encombrer d'alliés trop lents. Cela dit, elle se rangeait malgré tout à son avis, à la fois d'ouvrir quelques cages et de se séparer, même si cela les mettrait en difficulté l'un et l'autre.
Elle lui fit piller les lieux et prisonniers pour récupérer de quoi rester en contact pendant qu'elle se changeait, et ne manqua pas de le faire sourire une fois de plus avec un trait d'humour coquin. Finalement, les Jedis n'étaient pas tous des pincés du cul, même si celle-ci ne se présentait pas vraiment comme l'une des leurs.

Il la laissa ensuite tripatouiller les commandes, visiblement bien plus à l'aise que lui - ce qui n'était pas dur il faut le reconnaître - dans le bricolage informatique. Après quelques bidouilles, elle déclencha un genre d'alarme incendie insupportable mais qui eut le mérite de faire d'affoler pas mal de gens. M'ouaip. Voilà la différence entre elle et lui. Lui il aurait réellement mis le feu à quelque chose pour faire plus réaliste.
Mais pas le temps de regarder l'affolement gagner les pignoufs enfarinés que la rouquine s'en allait déjà. Un bon point pour elle, elle savait quand passer à l'action. Intéressant. A son tour de filer. Ses'Kai hésita à saboter la station, à tout découper à coup de sabre-laser, mais doutait d'y trouver un autre intérêt que celui de se défouler joyeusement.

Le Jedi quitta le centre de contrôle en abandonnant là tout ce petit monde et se dirigea d'un bon pas vers les hangars, essayant d'emprunter les couloirs où il ne risquait pas de rencontrer des foules de serviteurs perturbés, à outrance ou non. Après tout, il devait probablement y avoir des procédures et des droides de sécurité, ou des trucs du genre pour éviter tout dérapage...mais ça suffirait à distraire les gens de leur passage.

En pénétrant dans le hangar, Ses'Kai fut partagé. Il aurait pu simplement foncer, négocier à coups de torgnoles l'accès à une quelconque navette et se barrer façon yolo, mais comme le disait Jez' ça allait mal passer auprès du conseil. Du coup, il pourrait peut-être faire genre il se baladait l'air de rien, pour inspecter les lieux et profiter de disparaître derrière un vaisseau ou une caisse pour devenir invisible quelques instants, sauter derrière un volant et se tirer vite fait...mais la furtivité et "l'air de rien" ça n'allait vraiment pas avec lui.
Et puis...un Jedi entre, une navette s'envole sans conducteur, et plus de trace du Jedi ? Niveau discrétion, c'était un peu zéro.
D'autant que Jez' l'avait dit, l'infiltration et la persuasion c'était pas trop leur truc ni à lui, ni à elle. Son alarme incendie n'allait sûrement pas faire diversion très longtemps...alors elle ne dirait sûrement pas non à un petit coup de main.

Alors basta ! Laissant tomber ces pitoyables idées de subtilités, le duelliste fonça tout simplement vers un véhicule léger qui était prêt au démarrage. Les sentinelles qui le firent piquer un sprint se demandèrent ce qui se passait, peu habitués à voir un Jedi dans les parages, et réagirent trop tard lorsqu'il arracha de la cabine le pilote à l'aide de la Force et sauta prendre sa place.
A peine installé, le Thyrsian referma la portière et démarra en trombe sous les avertissements affolés des vigiles et des mécanos. Un sourire étirait ses lèvres, la situation l'amusait. Plus le chaos régnait et les environs prenaient des allures de champ de bataille, plus Ses'Kai se sentait à son aise.
Il survola les rues pour faire un bref repérage, essayant de relocaliser les points-clés qui lui indiqueraient le chemin vers les usines et plongea ensuite dans la ville au pied du palais, sans même ralentir.

Lorsqu'il trouva un vieux bâtiment abandonné à son goût, le Jedi accéléra, et se rendit invisible grâce à un Voile de Force avant de sauter du véhicule et de le laisser s'écraser contre un mur pour ensuite se faufiler dans les petites ruelles en longeant les murs et escaladant les obstacles, pour éviter à la fois le plus gros des caméras et des agents de sécurité. En se débarrassant de sa navette, il empêcherait face-de-piaf de ne tracer à cause d'un émetteur et se ferait éventuellement passer pour mort. Le temps qu'ils cherchent son corps, lui sera déjà loin.
Et maintenant, direction les usines. Un sabre-laser dans une manche, un comm-link dans l'autre, et un holotransmetteur dans la ceinture, le Thyrsian se disait qu'il aurait largement de quoi récupérer son témoigne incriminant et accomplir sa mission.
Il n'essaya pas de contacter sa collègue par contre, car ça risquait de trahir leurs positions à tous les deux. Il lui laisserait l'initiative, qu'elle réussisse à libérer les prisonniers ou n'aille bientôt les rejoindre, Ses'Kai faisait suffisamment confiance à la rouquine pour lui donner des nouvelles en temps voulu.
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Bordel, comme j’ai trop envie de l’appeler. C’est con. Très con. Une idée pourrie qui pourrait bien le foutre dans la merdouille, mais franchement, j’aime pas les missions solo. J’en fais jamais. Même avec les Typhons, je suis toujours au moins en binôme. Je suis un soutien. Mais quelle nouille d’avoir suivi l’avis de Ses’ même si c’était ce qu’il y avait à faire. J’aurais juste dû faire ma nénette au lieu de jouer les super-nanas ! Bon au moins, je crois que j’ai trouvé le niveau correspondant aux geôles. Franchement c’était pas de la tarte ! un niveau sécurité accessible qu’avec un badge et tout le blablabla ! Heureusement que je suis une fille pleine de ressources avec une pharmacopée bien remplie et une sarbacane supra efficace ! En plus personne n’imagine jamais que c’est une arme efficace ! Et bien ça c’est une connerie ! C’est le top pour les fléchettes tranquillisantes et en plus ça ne fait pas un bruit.

Donc je suis là, au beau milieu d’un couloir norme. Pas un bruit. Je crois que l’alarme c’est arrêté, il va vraiment falloir que je me grouille, parce que m’est d’avis qu’ils vont rapidement trouver les saucissons dans le PC sécurité. Il y a encore un accès sécurisé juste en face de moi, avec un type en faction. Il m’a vu c’est donc un peu trop tard pour faire demi-tour. Je ne sais pas ce qu’ils planquent ou qui ils planquent ici, mais c’est clair que vu les grilles, et l’air revêche du malabar en uniforme, c’est pas les draps du Gouverneur.
Ses yeux ne me quittent pas jusqu’à ce que je me poste devant lui. Ah… c’est vraiment un balèze celui-là, faut presque que je me torde le cou pour voir sa grimace et la visière de son képi.

- Halte. Vous n’avez rien à faire ici.

- Euh…

- C’est un quartier de niveau 5. Vous êtes habilité niveau 5 ?

- Euh…

- Mais ma parole vous êtes demeurée…


Il pause sa grosse paluche sur mon badge, dubitatif

- … Sergent Vans…

- Euh…

- Vous n’êtes pas du tout le Sergent Vans, vous ! Qui êtes-vous ?


Merde. Ça sent le roussi. Pourquoi faut-il que je tombe sur un type qui connait la fille à qui j’ai emprunté ces fringues. Ce n’est vraiment pas juste ! Surtout que niveau bobard, je suis un peu à sec. Il n’y a pas à dire, ma mise à pied m’a sacrément rouillée du mensonge ! Même si Lune ne serait strictement pas d’accord avec ce détail. Je ne suis pas prête de lui faire avaler des couleuvres à ce garde-là, non plus. Déjà qu’il commence à dégainer. Je souffle dans ma sarbacane et la p’tite fléchette se fiche dans son cou énorme. Et bien sûr, évidemment, il ne tombe pas dans les pommes ! Il lui faudrait une dose de bantha vu sa carrure et puis bon, ce n’est pas comme si j’avais le temps… quoi… Il tire. Pfff… je bouclierise – oui c’est un mot que j’ai inventé, je sais. Il en jette, non ? – instantanément. Olalala, vivement que le sédatif fasse effet parce que je suis mal barrée.

- salope de magicienne !

- Alors ça, ce n’est franchement pas poli !


Il continue quelques secondes avant de vaciller et finir par s’écrabouiller par terre, face contre le carrelage. Histoire d’être bien sûre qu’il soit HS, je lui refile un ou deux coups de pieds dans les côtes. Pas de réaction. Enfin une bonne chose de faite. Plus qu’à ouvrir cette espèce de grille. Sauf que voilà, il me faut son empreinte de main. L’espace d’un instant je suis tentée de la lui couper plutôt que de me crever à essayer de le tirer jusqu’au bidule. Franchement, des fois, j’aimerais n’avoir aucun scrupule. Ma vie s’en trouverait singulièrement facilitée. Sauf que je suis médecin. Et jedi. Et que ça ne se fait vraiment pas de couper une main pour des questions de flemme, sur un type inconscient.

- Pfff…. Espèce de gros tas !


Je grogne, en tirant sa carcasse tant bien que mal. J’suis toute en sueur, et le temps presse. Finalement je vais la lui couper sa fichue main s’il m’aide pas un peu ! Tu parles… bon j’arrive, au bout de quelques minutes d’un effort intense à tenter d’hisser sa masse flasque à hauteur pour ouvrir cette foutue porte avec cette foutue empreinte. J’essaye même pas de dissimuler son corps parce que vu l’énergie que ça me couterait c’est simplement pas rentable.

Du coup j’avance dans le couloir aseptisé. Il y a du carrelage blanc partout, s’en est oppressant. On se croirait dans une morgue pas dans une taule. La première porte est à moitié ouverte et je glisse un œil dedans. Par curiosité. L’odeur me saisit et je plaque une main sur ma bouche pour faire taire un cri. Pas une morgue… une salle de torture. Les effluves de javel ne couvrent pas celle du sang et de la mort, les taches indélébiles marquant le plafond immaculé et les nombreux ustensiles alignés sur une table impeccable. Il y a un homme, là, suspendu en croix au-dessus d’une mare de sang. Tripes à l’air, regard vide. Le cristallin terne, couvert par un voile de mort.

J’ai envie de vomir. Pourtant je sors mon pad. Il faut que je filme. Que le Senat sache. Voit. Que tout le monde découvre quelles horreurs se pratiquent ici. Ils sont là les squelettes dans le placard. Ma main tremble. Bordel, j’ai les larmes qui monte à mes yeux. Il a du souffrir un putain de martyr ! Quelle bande de salauds ! J’avance dans la salle. Tous les détails me sautent aux yeux. Le sang. Les doigts méthodiquement cassés. Les plaies sur le visage, les jambes, les bras… et… et ses organes reproducteurs… sectionnés. Mais le pire… c’est cet enfant qui trône juste en face du mec écartelé. Épinglé sur cette foutue table comme un putain de papillon. Je lâche mon pad, cours vers son petit corps que me figer d’effroi. Torturer un adulte c’est déjà immonde. Mais un gosse ? Un gosse ! Un Putain de môme d'à peine cinq années ! Son visage est tellement boursouflé par les coups qu’il a reçu qu’on peine à savoir si c’est un garçon ou une fille. Sauf qu’il est à poil…. J’sens même pas les larmes qui me dégoulinent des joues alors que je ferme ses yeux crevés.

- Ses’… putain Ses’…

Je ne sais même pas s’il me comprend entre deux sanglots alors que j'tiens serré contre moi, comme une bouée de sauvetage, mon comlink

-Il faut qu’il crève. Il faut que cette pourriture crève…
Ses'kai Mora
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Et voilà que la mission reprenait des allures d'ennui. S'il était pas aussi con, le Thyrsian aurait compris qu'il fallait laisser l'infiltration sociale et les témoignages à la rouquine ! Lui n'était pas un journaliste, mais un guerrier ! Il combattait, surpassait et tuait ! Il ne se glissait pas de ruelle en ruelle pour une pucelle farouche !
C'est ainsi que Ses'Kai morigénait pendant son escapade, se déplaçant de couvert en couvert, reniant ses instincts les plus fondamentaux pour le bien de sa pénible mission. Lui qui détestait attendre, le voilà à se terrer derrière le moindre muret ou panneau dès qu'un vigile montrait le bout de son nez !

Mais quel crétin ! Mais quelle andouille ! Mais quel gros...attendez, ce gros bâtiment qui ressemble à une usine...ça serait pas la fameuse usine là-bas ? Genre...l'un des trucs dans lesquels il lui suffisait de pénétrer, en découpant portes et gardes, pour filmer quelques troufions débiles et prouver que face-de-piaf est un fumier ?
Donc...s'il entre dans ce truc, il a fini son taf ? Et il sera débarrassé après ? Débarrassé comme dans "je pourrais m'emballer la fille, faire un gros doigt au sale type et me casser faire un truc utile" ? Mais ça urge alors !

Sauf qu'évidemment, ça ne se passe pas comme prévu. Avec autant d'esclaves, probablement maltraités, le bâtiment est sous bonne garde. Bon, sur un champ de bataille, Ses'Kai n'en aurait fait qu'une bouchée, sabrant allègrement quiconque se dressait sur son chemin jusqu'à atteindre son objectif...mais on lui a dit d'être "normal" pour une fois. Donc on égorge pas systématiquement le moindre vigile rencontré.
Ce qui lui compliquait alors considérablement la tâche ! Parce qu'au lieu de gagner du temps, et de neutraliser les patrouilles...il devait attendre et recommencer à se cacher, patientant jusqu'à ce que "troufion n°42" et "pédale n°69" passent suffisamment loin, en trainant les pieds, pour qu'il puisse changer de planque et se rapprocher.

Et après d'innombrables moments à attendre, détourner l'attention pour forcer un peu la chance, et s'approcher quelques mètres par quelques mètres, le Thyrsian commence enfin à toucher au but. Agile, il prend appui contre un mur et s'élève au-dessus du passage d'un simple humain en se cambrant sur un rebord prononcé, là où on ne pensera pas à regarder sa peau sombre.
Il attendit une minute, deux minutes, cinq minutes...jusqu'à ce qu'une nouvelle patrouille passe. Deux fois deux hommes. Une broutille. Le Jedi concevait déjà son plan : Dès que l'arrière-garde serait passée sous sa position, il se laisserait tomber derrière eux, et les sonnerait avant même qu'ils ne comprennent ce qui se passe. Et avant que l'avant-garde ne réalise le problème, le duelliste les aurait tous sonné à coup de poing, de pied, ou de Force.
Ou de sabre-laser, si jamais ça se passait vraiment mal.

Allez hop ! On passe enfin à l'action ! La paire arrière vient de dépasser sa "cachette" à moitié indiscrète. Il ne lui reste plus qu'à...


- Ses’… putain Ses’…

Ho merde ! S'il y avait bien un moment mal-choisi pour que le com-link se réveille, c'est celui-là !

-Il faut qu’il crève. Il faut que cette pourriture crève…


Les deux miliciens se retournent immédiatement, ne marquant qu'un instant de stupeur face au Thyrsian, tout aussi pris de court qu'eux, avant de lever leurs fusils par réflexe dans un bel exemple de professionnalisme.
Arme.
Menace.
Ennemi.

Les pauvres soldats n'eurent pas le temps de lui dire de lever les mains en l'air, que Ses'Kai dégaina son sabre-laser et trancha en deux le premier garde, traversant blaster plastron et organes d'un seul geste, et décapita le second d'un revers véloce en avançant tandis qu'il réalisait tout juste le danger qui lui tombait dessus.
Le Conseil allait certainement gueuler pour cet acte, mais le Thyrsian n'y songea même pas. Il était un homme d'action, guidé par son instinct et ses réflexes bien plus que par sa raison. Et face à des ennemis, sa logique était simple : éliminer tout le monde.
L'avant-garde fut alerté par le crépitement caractéristique de la lame de plasma, et le son brutal qu'elle produisant en tranchant un corps, mais le Jedi les chargeait déjà avec une volonté meurtrière.
Il engagea celui de droite avec l'élan d'un bélier. Le pauvre homme tira par réflexe au blaster, mais le duelliste le dévia sans problème et enchaîna dans le même mouvement sur une puissante frappe qui le trancha en deux. Le second milicien essaya de prendre de la distance, se mettant à hurler à cause de la panique et tira autant de fois qu'il en était capable, sans savoir qu'il était déjà condamné.
La Forme V, la préférée de Ses'Kai n'était pas seulement l'une des plus puissantes qui soit lors d'un duel au sabre. Elle était également l'évolution du Soretsu, qui avait été créé pour contrer les blasters.

A peine venait-il de tuer un homme que le Jedi reportait déjà son attention sur son dernier adversaire, pivotant pour exposer son profil et une surface réduite à l'arme de tir tout en levant son sabre, le gardant pointe vers le bas pour le présenter à la verticale le long de son corps. Le premier laser rebondit contre sa lame, le second le rata. Il s'avança d'un grand pas en déviant le troisième, et décrivit un grand geste pour "cueillir" le quatrième tir qui allait le rater pour le renvoyer vers le soldat et l'atteindre en pleine poitrine, le plaquant contre le mur en le réduisant définitivement au silence.
Quelques secondes, c'est ce qu'il fallut au Thyrsian pour prendre quatre vies. Celles de pauvres gens qui obéissaient aux ordres, et travaillaient pour la mauvaise personne. Quatre pauvres gugusses qui attendaient juste leur paye pour s'offrir un petit plaisir, ou nourrir leur famille, ou convoiter un rêve improbable...

Quelques secondes, c'est qu'il fallut à Ses'Kai pour les oublier et dégainer son comm-link. Devenus cadavres, les malheureux ne méritaient même plus ne serait-ce qu'un regard.


"T'as bien choisi ton moment, ma belle Le guerrier avide de sang se fendit cependant d'un sourire cruel mais j'imagine que tu as trouvé le "cadavre dans le placard", vu ta voix. Alors on va dire pas vu, pas pris."

Qui pourrait le blâmer d'avoir découpé quatre pauvres types si personne ne l'avait vu faire ? Certainement pas le Conseil, héhé ! Surtout si la rouquine avait trouvé un élément compromettant pour face-de-piaf, ça jouerait allègrement en sa faveur et passerait aisément sous silence ses "petits écarts" au sacro-saint-et-pénible Code Jedi.

"Moi j'suis devant une des usines...j'crois. M'enfin y'avait des gardes devant avant que t'appelle, donc j'dois être dans le bon le duelliste haussa simplement les épaules je vais aller y jeter un oeil, secouer quelques quiches, et j'te rappelle si j'ai du neuf."

Jez' avait rempli sa part du marché, c'était à lui maintenant d'assurer en "hors-jeu" et de trouver suffisamment de preuves et de témoignages pour rendre l'autre nouille passible de la peine de mort immédiate...ou au moins de la prison à vie puisque ces fiottes de républicains sont contre l'exécution pénale.
Il s'apprêtait à couper la communication, avant de songer que le Conseil risquait de ne pas apprécier de perdre un de ses éléments, même "stagiaire" si jamais ça tournait mal. Suggérer la prudence ne pouvait pas faire de mal...


"En attendant, tu devrais faire la morte. S'ils te tombent dessus, c'est toi qui finira dans le placard. Sois discrète. J'finis de faire des trous partout, et je viens te chercher si c'est pas la guerre civile pour ramener tout ça au Conseil."

Ils auraient beau faire les malins, leurs petites magouilles n'allaient pas rester secrètes très longtemps. Et s'il se sentait capable - à juste titre ou par pure folie - d'affronter la planète entière, Ses'Kai doutait largement que sa copine soit capable de lutter face à un régiment entier.
N'ayant plus rien à dire, il raccrocha le communicateur à sa ceinture et piétina le cadavre d'un des soldats, trouvant ça plus commode que de se donner la peine de l'enjamber, et jeta un coup d'oeil aux environs. Rien à signaler, pour l'instant, le Thyrsian ralluma son sabre et découpa une grande ouverture dans la porte de l'usine.
Son forfait accompli, il se demanda s'il n'aurait pas mieux fait de ne faire qu'un petit trou dans un coin pour rendre ça discret plutôt qu'une énorme ouverture en plein milieu du portail...mais finalement, il s'en fichait pas mal.
Allez, au boulot !
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- Fais gaffe à tes fesses Ses’… sérieux… fait vraiment attention.

J’renifle bruyamment et essuie les larmes de mes joues. Bordel… faut que je me reprenne. Faut que je me bouge avant que l’on me tombe dessus. Jez, maintenant faut que t’arrêtes de t’apitoyer sur toi-même et que tu reprennes les choses en main fissa. Il a raison. J’peux pas rester ici à pleurnicher. Mais il a tord, je peux pas juste me cacher et l’attendre en oubliant le corps épinglé du gamin et celui de l’homme.  Ca c’est carrément pas possible. Soudain il y a comme un gémissement. J’crois. J’me détourne du cadavre de l’enfant juste pour remarquer le mouvement d’un doigt brisé du crucifié… 

Il n’est pas mort ! Pas encore… je cours jusqu’à lui. Faut que je le fasse descendre, putain, faut que je le fasse descendre. J’ote ma veste, attrape d’une main les tripes pendouillantes pour les remettre vaguement en place dans la plaie béante, et colmate le tout avec le tissu que je maintiens plaqué. Me faut deux secondes pour que mon scalpel laser découpe les sangles de ses jambes, de ses bras, et que je l’accompagne vers le sol. 

Je sais qu’il y a rien a faire. Ses blessures sont trop importantes. Il a perdu trop de sang. Je me mords la lèvre. L’envie de le sauver me démange atrocement.

- Chut… je vais vous aider…


Une de mes mains se positionne sur son front, et je laisse la Force, ma Force, l’envahir doucement. Pas pour réparer les trop nombreux dégâts, ou rafistoler les muscles, les chairs découpées, juste pour apaiser son système nerveux, pour que la douleur cesse et que ses derniers instants ne soient pas une torture supplémentaire.

- M….m… mer….c…c…i


- Je suis une jedi. Je vais vous sortir d’ici, d’accord ?

Je mens. Comme une sale arracheuse de dent. Et je détourne les yeux, pour pas qu’il le lise dans mon regard. Mais il se contente de secouer la tête. Sa main se lève vers moi. Ses doigts sont tellement abimés qu’on devine l’os blanc sous la chair éclatée.

- Ai…idez… mo..n…. fils..

- Oui je… je vais le faire

En espérant qu’il ne s’agisse pas du gamin sur la table… Et là j’ai comme un flash. On a torturé ce type et comme il ne parlait pas…. Ils l’ont fait assister à la même chose sur son fils. J’ai envie de vomir. Mais je suis quasi sûre d’avoir raison. Oui. C’est logique. Pourquoi sinon y’aurais aussi un enfant ici. On confie pas des secrets à des gamins de 5 ans. Par contre pour obliger un parent à débiter tout ce qu’il sait… Hyper persuasif. Tordu, dégueulasse mais efficace, j’imagine.. Je serre les dents. J’ai des envies de meurtre.

- Il.. fa… ut… aider…

- Qui on doit aider ?


- …qu …artie…er de.. l’u…sine… bâ..tim..ent …bla…

Sa respiration se coupe. Je sens son cœur s’arrêter. C’est fini. Cette fois c’est vraiment fini. Je ferme ses yeux et couvre son visage de ma veste ensanglantée. Je récupère mon pad. Il faut que je décampe. Mais pas avant d’avoir fait sortir le maximum de personne d’ici.

- Ses’ ? tu m’entends ? Ecoute… y’a un truc bizarre. Il y a un… prisonnier qui m’a demander d’aider quelqu’un… il a parlé du quartier de l’usine et d’un bâtiment blanc. J’pense que c’est important vu comment z’ont mis la dose pour le faire parler. Tu crois que tu peux aller jeter un œil ? Et… j’vais pas pouvoir me mettre au vert comme tu le voulais. Désolée.

J’coupe la radio et je file dans les couloirs ; Faut que je me magne le popotin, maintenant. Objectif, délivrer tous ceux qui sont enfermé dans cet endroit
Ses'kai Mora
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Allons bon, elle était vraiment tombée sur un cadavre pour être aussi inquiète ? Enfin bon, le terrain hostile c'est son lieu de prédilection ! C'est plutôt pour la crevette non-combattante qu'il faut s'inquiéter...enfin, y parait que c'est un Chevalier Jedi quand même, on peut la laisser se débrouiller même si ses arguments risquent de tomber à plat la prochaine fois.
Haussant les épaules en guise de réponse, le Thyrsian avança, son arme à la main. Maintenant qu'il avait fait couler le sang, sa retenue avait fondu comme Neige à Mustafar et il ne se gênera plus pour réduire au silence quelqu'un au moindre doute.

Cela dit, la violence ne semblait pas être sa meilleure alliée ici. Le duelliste ne chercha même pas à progresser silencieusement, avançant d'un bon pas vers le bruit des travailleurs et des machines en action. Les esclaves sont comme les droïdes : On arrête de les faire bosser une fois qu'ils sont foutus.
Il était probablement au bon endroit en tout cas, puisqu'il avait croisé une patrouille. Un contre-maître l'aperçut, mais le temps qu'il comprenne ce que signifiait la présence d'un Jedi dans l'usine, Ses'Kai lui avait déjà sauté à la gorge.

Peu après, son comm-link se réveillait alors que des esclaves émaciés et pâlots s'interrompaient dans leur labeur ingrat après qu'il ait éventré leur bourreau. Le duelliste ne leur accorda pas un regard en écoutant d'une oreille circonspecte les nouvelles de Jez.
Le quartier des usines ? Un bâtiment blanc ? "Quelqu"un" ? M'enfin elle a rien de plus flou la rouquine ? Parce qu'elle aurait pu lui dire d'aller trouver un ivrogne dans un bar de Coruscant.
Enfin bon. On fait comme on peut on va dire, les femmes n'ont jamais été très fortes pour donner des indications... Cela dit, le Thyrsian n'est pas plus avancé que ça, car alors qu'il relève les yeux il ne peut qu'observer des larbins pitoyables qui le dévisagent d'un air bovin.

Tss...ça y est, son souverain mépris envers ces minables. Ces grosses larves avaient à ce point perdu toute volonté de combattre qu'ils n'envisageaient même pas de profiter de l'arrivée d'un Jedi combattant pour essayer de se rebeller. Ses'Kai pressentait que s'il tournait maintenant les talons, sans rien ni, ces mauviettes reprendraient leurs activités comme de rien était.
Il leva la radio pour répondre à sa collègue, mais le com-link ne produisit qu'un grésillement indiquant qu'il tournait dans le vide. Jez' avait probablement éteint par prudence, car elle risquait bien plus que lui en étant pourtant moins apte à répondre à la menace.
Sage décision, la rouquine.

Il ne lui restait donc plus qu'à s'occuper de ces handicapés d'esclaves, et la seule pensée de leur adresser la parole lui frisait déjà la barbe. Malheureusement, c'était pour les rencontrer et recueillir leur témoignage pour faire inculper face-de-piaf.
Faire tomber un trafiquant d'homme, protégé par son argent et son orgueil avait été sa réelle motivation. Pas aider les pauvres.


"Réveillez-vous bande de peigne-culs ! Je suis Ses'Kai, Chevalier Jedi du temple d'Odéron. J'suis venu pour ramasser des preuves pour faire condamner le gouverneur avec une tête de con."

Et non pas pour sauver ceux qui sont incapables de saisir eux-même leur chance. Mais ça, ça risquait de remonter s'il leur disait jusqu'au Conseil qui devait se réjouir (ou se morfondre) de le savoir sur une quête d'enquête et de diplomatie.

"J'ai une copine qui est toujours dans le palais. Elle a parlé d'un bâtiment blanc, ça vous dit un truc ?"

Les esclaves les plus récents...ou téméraires osèrent enfin commencer à se regarder entre eux, et à esquisser un pas timide en jetant un coup d'oeil au contre-maître éventré. Le Thyrsian se retint de justesse de leur montrer les dents, en songeant que ça allait être très long d'atteindre ses objectifs...
Invité
Anonymous
Doit vraiment pas me rester beaucoup de temps avant que la cavalerie rapplique finir ce qu’ils ont commencés. En plus j’suis sûre que c’est pas le genre de mecs à faire une pause café. Pfff… je cours presque maintenant pour arriver aux premières cellules. J’ai bien fait d’avoir eu la jugeotte de prendre le pass du garde. Je gagne du temps. Ca tombe bien parce que ça j’en ai pas en rab. J’ouvre les portes les unes après les autres. Elles sont vides… Merde ! J’ai vraiment la poisse. Les unes après les autres, toujours quedal. Je crierais bien, histoire qu’ils puissent faire de meme pour signaler leur présence, mais ce n’est pas franchement discret. Alors je continue juste.  Les trois dernières ne sont pas vide. Il y a des femmes, et deux gosses que je fais sortir fissa. Ils tremblent. Ils savent pas quoi faire. Et franchement, moi non plus, je ne sais pas trop comment je vais les faire dégager d’ici. J’ai pas penser à un plan aussi loin !

- Attendez, j’finis d’ouvrir ça, et on file tous ensemble à la hapienne.

Dans la dernière cage, c’est un type. Il a l’air mal en point, comme si quelqu’un avait pris sa tronche pour un punching ball.

- Venez, je vais vous faire sortir de là.

- Vous êtes qui ?

- Euh… les secours ? Jesaëlle Vertigen, Jedi. Je viens vous aider.

- Ah ouai ? seule ?

Qu’il me répond, tout méfiant.

- J’suis pas seule, mon coéquipier est à l’usine où a commencé l’émeute.

Il se relève du sol en boitant.

- A deux ?

- Bah quoi…  deux pour vous sortir de ce pétrin c’est plus que ce que vous attendiez, non ?  Par contre faut déguerpir vite

- Je… stop… il faut que votre coéquipier nous aide.

- Ah parce qu’on a l’air de faire quoi là ? d’la dentelle ?

- Vous ne comprenez pas… nos leaders… ils se cachent mais le gouvernement connait leur emplacement et compte envoyer un commando. S’ils les prennent, la résistance tombera. Les esclaves tomberont tous, et notre soulèvement se soldera par un massacre.

- Ok…. J’lui dis quoi ?

- Il y a un bâtiment blanc… juste à côté de l’usine.

Quelques instants plus tard, après ses explications et une dose d’anti-douleurs, je rapporte à Ses’ tout le bordel, sur les leaders du mouvement de libération, le bâtiment blanc, l’assaut du gouverneur qui devrait pas tarder et le mot de passe au cas où il devrait en avoir besoin. Tout ça pour qu’on puisse dégager de notre côté, et lui avancer du sien.

Sauf que la diversion ça fait belle lurette qu’elle est finie. J’ai juste l’impression d’être prise au piège. Ça craint ! Comment faire pour remonter tout ce petit monde à la surface. Déjà en repassant devant le garde, j’oblige le seul mec de notre fine équipe à récupérer ses fringues et à les enfiler. Ce n’est pas terrible comme effet, mais à part jouer les deux miliciens qui escortent des personnes, mon imagination est aussi stérile que Tatooine. Ce n’est pas peu dire !

On arrive à atteindre l’ascenseur sans trop de problèmes, le hic c’est que j’ai pas spécialement connaissance des lieux alors pour trouver une chemin vers la sortie ça va être folklo. Et pas question d’aller au PC sécurité parce que je suis sûre de nous faire toper. Reste la chambre qu’on m’a refilé avec Ses’ et la pimbeche. Oui les cacher ici en attendant le retour de mon coéquipier sexy me parait être pas trop une idée merdique. Bon et puis en fait, c’est la seule que j’ai.

Tout à l’air un peu sens dessus dessous dans les couloirs. Ça ce voit que c’est le bordel. Je compte même plus le nombre de mecs armés qu’on croise mais faut croire que nos déguisements sont efficaces même si Raoul – ouais il s’appelle Raoul le boiteux – traine de la patte. En fait j’me dis que c’est un vrai miracle qu’on rejoigne nos quartiers sans se faire toper. Ouais. Finalement j’dois pas avoir autant la poisse que ça. Va juste falloir faire gaffe aux micros qui doivent pousser comme des champis dans cette suite, mais j’ai déjà briefé tout le monde là-dessus. Ils vont devoir se calfeutrer dans les chiottes un moment. M’enfin j’imagine que c’est mieux que la boite d’où je les ai tirés ! Surtout que les WC sont du genre XXL avec marbre, salle de bain hyperclasse, et baignoire pour 5.

Sauf que d’un coup ça frappe à la porte. Moment de stress. J’pousse tout le monde au fond referme la porte derrière eux, me dessape en 4ème vitesse pour me débarrasser de mon déguisement et passe autour de moi une serviette avant aller ouvrir dans le genre, « je sors de la douche alors faite vite ».  Sauf qu’en fait c’est le Gouverneur. Je reste plantée une seconde, la bouche grande ouverte.

- Oui, Votre Excellence ? Hmmm le moment n’est pas tout à fait approprié.

- Je trouve qu’il l’est parfaitement au contraire !

Il donne un coup dans la porte que je laissais juste entrouverte, et entre. Derrière lui y’a ses gardes du corps.

- Fouillez-moi cet endroit !

- Mais euh…

Je n’ai pas le temps de finir, que je me prends un coup sur la tête et tombe dans l’inconscience.
Ses'kai Mora
Ses'kai Mora
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Le Thyrsian était en train d'essayer de convaincre les esclaves de parler. Ces pauvres larves avaient l'air aussi affaiblie que lâches, et la seule crainte d'être "punis" suffisait à les faire hésiter, quand bien même il venait d'occire leur bourreau du soir. Les plus las de leur situation commencèrent à lui déblatérer des trucs, mais il ne comprenait rien, soit car ils parlaient trop vite ou trop mal, soit car le contenu de leur récit n'avait aucune signification pour lui.

Il leur ordonna subtilement de faire silence quand sa radio recommença à grésiller, et même à l'autre bout du patelin sa collègue lui venait en aide. Finalement, c'était vrai : on a toujours besoin d'un plus petit que soi.
Elle traduisit, sûrement sans le savoir, ce que les esclaves essayaient de lui raconter. Ces incapables avaient organisés leur quartier général à proximité des usines et s'efforçaient de monter leur rébellion. Jusque là, tout baigne, le Jedi avait même envie de leur accorder un bon point pour avoir osé se planquer à côté de leurs ennemis.
Le truc pas cool par contre, c'est qu'apparemment ils étaient encore plus délicats que lui car face-de-piaf était au courant de ce qu'ils font, où et qui. En gros : Il y allait avoir du nettoyage à grandes eaux sous peu.
Eeet...bordel. Quoique, ça signifiait qu'il allait pouvoir se fritter allégrement pour la bonne cause et que même le Conseil ne pourra pas l'engueuler pour ça, puisqu'il défendait la rébellion, les esclaves, et prouvait à coup de sabre la violence des répressions. Mais c'est trop cool en fait !


"Allez, démerdez-vous les blaireaux, moi j'ai du taf ! Des têtes vont tomber !"

Faisant preuve de bonne volonté comme son enthousiasme belliqueux revenait, le Thyrsian fit un petit tour rapide des "employés" de l'usine pour s'assurer qu'ils n'étaient pas massivement enchaînés avant de se précipiter dehors. Le Jedi enjamba sans même un regard les cadavres de la patrouille et se hâta de prendre de la hauteur, puisant dans la Force pour réaliser des sauts spectaculaires.
Bon. Un bâtiment blanc...à côté de l'usine. Faut voir ce qu'ils appellent "à côté" aussi, si c'est "le premier à proximité" ou "dans un rayon de cent mètres", parce qu'elle a beau être fort sympathique la rouquine, ça reste une nana et elle a pas l'air forcément très au point sur l'orientation...quant aux esclaves, mieux vaut ne pas en parler.

N'ayant pas envie de se prendre la tête, Ses'Kai choisit d'aller voir le plus proche, sautant depuis l'usine jusqu'au potentiel QG, à l'étage. Toujours aussi délicat, il découpa la porte au sabre laser et provoqua une véritable panique. Dès qu'il posa un pied dans l'usine, il vit des gens pouilleux, vaguement armés s'affairer dans tous les sens et prendre position tant bien que mal derrière le premier obstacle venu en épaulant des blasters.


"Bas les pattes, tas de cons ! Je suis Ses'Kai, Chevalier Jedi, et j'ai été envoyé pour sauver vos p'tits culs de bouseux !"

Un instant de confusion passe, mais au moins ils ne tirent pas. Tant mieux, car le Thyrsian avait pour principe de tuer ceux qui s'en prennent à lui. Ces abrutis de civils sur Dubrillon, qui avaient cru la propagande grossière de l'autre saloperie de Sith, en avaient d'ailleurs fait les frais. Toutefois, son sabre bleu semblait attester de ses paroles, en dépit de sa grossièreté. Un homme s'avança, pas vraiment mieux sapé que les autres, une barbe mal rasée lui courait autour de la mâchoire - un flagrant signe de manque d'estime de soi, au goût de Ses'Kai qui taillait toujours la sienne avec un soin maniaque - et il avait l'air fatigué mais déterminé.

"Un Jedi ? Vous ?"

"Si ma gueule te revient pas, c'est le même tarif, dugenou. J'ai une copine dans le palais qu'à trouvé vos p'tits copains, ceux qui se sont fait pécho' par l'gouverneur face-de-piaf. Apparemment z'ont craché le morceau, et les poulets vont débarquer prochainement pour faire le ménage."

Difficile de croire qu'il était un allié avec un tel langage, et encore moins qu'il soit un Jedi...mais derrière sa franchise apparaissait un message terrible : Ils étaient découverts, et en danger. Les leaders se concertèrent brièvement, se demandant s'il fallait croire cet énergumène qui entre en défonçant la porte à l'étage.
Trouvant rapidement le temps long, le manque de fusillade le faisant s'ennuyer, Ses'Kai se demanda comment accélérer les choses...puis se rappela qu'on lui avait donné un mot de passe. On le regarda avec de gros yeux quand il le leur lança alors qu'il s'appuyait nonchalamment sur une barrière, les toisant depuis l'étage avec un certain mépris. Même s'ils étaient prêts à se battre, ça restait des esclaves...tant qu'ils n'auraient pas fait leurs preuves, ils ne seraient rien à ses yeux.

Impossible de dire s'il était réellement avec eux ou non, mais le mot de passe tendait à prouver qu'il avait dit la vérité. Il avait bel et bien un allié dans le palais qui avait contacté les prisonniers, ça, c'était indiscutable... Puisqu'il possédait un sabre laser, une arme que très peu avaient l'occasion de voir de leurs propres yeux dans leur vie, même par ces temps troublés, alors il était certainement un Jedi. Aussi, si ce qu'il disait était vrai, et qu'il était vraiment ce qu'il prétendait être...


"Tout le monde sur le pied de guerre ! On bouge ! Embarquez tout ce que vous pouvez et brûlez le reste, on ne laisse aucune info derrière nous !"

De son perchoir, Ses'Kai se permit un sourire narquois. Enfin de l'agitation, une ambiance pseudo-militaire où les ordres fusaient et les soldats s'affairaient dans tous les sens. Certes, il avait tué cinq personnes dans les dix dernières minutes, mais c'était déjà oublié pour l'exigeant amateur de défi.
Un étrange pressentiment le saisit, comme un avertissement qui le fit se redresser moins d'une seconde avant que la porte n'explose en provoquant une surpression d'air dans le bâtiment. Le temps que les rebelles ne retrouvent leurs esprits, une cohorte d'hommes en combinaison complète, blasters plaqués contre l'épaule était déjà en train d'investir les lieux et d'abattre les cibles les plus proches, un officier au casque coloré d'une bande et d'un bibelot clinquant sur la veste braillait des ordres.
Secouant la tête pour retrouver ses sens, Ses'Kai crut comprendre qu'il demandait à ramasser les chefs comme prisonniers et à tuer tous les autres. Face de piaf voulait sûrement les faire exécuter en semi-public pour donner l'exemple et faire passer le message...ou un truc du genre. Ou alors il avait mal entendu et était à côté de la plaque.
Qu'importe.

Pour lui, la journée continuait à s'améliorer, et c'est avec un rictus ravi qu'il plongea depuis l'étage dans la mêlée en allumant son sabre au même instant où il toucha le sol. La seconde suivante, le Thyrsian frappait à droite et à gauche par de grands balayages, se rabattant plutôt sur le style Shien plus efficace contre plusieurs adversaires pour causer un carnage alors qu'il progressait à contre-courant en direction de l'officier.
Dans la poussière qui emplissait l'air, son sabre bleu crépitait et fumait lorsqu'il brûlait cendres, débris et corps et décrivait un ballet lumineux meurtrier pour les soldats qui ne s'attendaient pas à tomber sur un Jedi. Les rebelles se replièrent tant bien que mal derrière ce qu'ils trouvaient, encore, et tirèrent à moitié au jugé, transformant rapidement l'intérieur du bâtiment blanc en stand de tir où fusaient des lumières létales dans tous les sens.
Derrière lui, les leaders de la résistance criaient de se replier. En tendant l'oreille, Ses'Kai aurait pu comprendre qu'il y avait une trappe et des tunnels, par lesquels les rebelles circulaient pour s'organiser, une astuce vieille comme la galaxie mais toujours efficace.

Mais le duelliste n'en avait que faire. Il reprit son style favori et si agressif, et fit tournoyer son sabre devant lui en chargeant tête baissée, sans se soucier de qui il croisait ou non. Il voulait la tête de l'officier. Un tir de blaster le toucha à la cuisse en passant sa barrière défensive, un mouvement qui prouvait que le Djem So descendait de la Forme III créée pour contrer les blasters et le surnombre...mais le guerrier ne remarqua même pas la blessure et continua à trancher membres et armes en égale mesure.
Deux lasers de plus l'atteignirent, au flanc et dans le dos et le firent trébucher...mais ne l'arrêtèrent pas. Au contraire, elle attisèrent sa fureur, et il se mit à pivoter en étendant au maximum son bras armé pour balayer d'une grande frappe latérale tout autour de lui, faisant place nette, avant de bondir comme un fauve sur le chef.
Un autre soldat essaya bravement de se jeter sur lui pour le renverser, et l'empêcha de juste couper en deux l'officier...mais Ses'Kai n'avait pas dit son dernier mot. Au lieu de tomber, il changea sa position d'équilibre et pivota, projetant derrière lui le soldat et se présentant de profil au crieur d'ordre avant d'exécuter une fente académique et de lui planter un Shiak en règle en pleine poitrine.

Après cette triomphale démonstration de Makashi, le Thyrsian exulta d'un cri sauvage et reprit sa lame à deux mains pour poursuivre le carnage, appelant à la Force pour accroître ses réflexes et se faire encore plus mortel, oubliant complètement sa mission d'origine le temps d'un carnage sanglant...
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