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2nd Semestre 21.571 – Coruscant.

Le Monde-Capitale. Paraît que c’est un incontournable. Elle lui fait l’effet d’un nain contournable. C’est moche, ça pue, ça se complaît dans sa démesure débile et inhumaine. Ça ? Le cœur de la République Galactique ? Pff… Elle lui pisse à la raie, ça lui fait le même effet de vomi sur la langue que Nar Shadaa et Dromund Kaas. Il suffit de voir cette façon dont les friqués se sont entassés sur la gueule des miséreux pour comprendre : ici, c’est pas le pouvoir du sang qui règne, c’est celui des billets. Quelque part, la Sith, dans toute sa démence, elle est plus honnête ; quand elle t’écrase la gueule, elle s’en cache pas. Après, faut reconnaître que l’idée, le truc à la base, il a de la gueule. Une paix galactique, tout le monde qui s’entend pour se tourner vers le haut… C’est vraiment pas comme ça qu’on l’a éduquée, la Red, mais bizarre comme ça lui parle.

En vrai, elle passe deux bonnes semaines-là à arpenter les rues. Faut qu’elle se remette des derniers événements. Entre son escapade avec l’autre manchot de Ses’kai et son tête à tête avec rien de moins qu’un ancien Chancelier… Elle a besoin de réfléchir et, accessoirement, de souffler un peu. Elle a pris un boulot tout con de transporteur, elle a ramené de la bouffe, elle va repartir avec de la camelote bonne à recycler… Paraît que c’est des trucs ‘humanitaires’. Quand elle a vu les merdes qu’on lui demande de trimballer, elle a vite compris que les bourgeois se débarrassent plutôt des vieux trucs passés de mode et devenus useless en les refourguant aux moins chanceux des colonies éloignées. Enfin soit… Les gens, là-bas, qui luttent pour vivre, z’ont toujours le moyen de trouver une utilité à tout. Elle a lu un article là-dessus, ça s’appelle le ‘ruissellement’, elle y voit plutôt un ‘dégueulis suite à un trop-plein’ mais bon, c’est moins charmant comme titre pour un article.

Là, elle rentre au
Jen’ari et il est pas encore trop tard même si la soirée s’entame. Elle a une clope au bec, le lendemain elle se casse enfin, elle en marre. T4-MI, ayant capté son arrivée, roule en couinant sur la rampe qu’il vient d’ouvrir.

« Foouuiiitt vif et bip : ‘T’as un message, boss, du genre qu’à l’air important. ’

- Ah ? De qui ?

– Bop bop du genre perplexité droïdique : ‘C’est signé l’Astre Blanc, c’est tout. Je te le lis ?’ »

Elle acquiesce et tire une dernière bouffée avant d’envoyer valdinguer son mégot. Le message est sobre, courtois. Une invitation à manger pour parler « affaires » qu’elle dit. Paraît que Red serait pas passée totalement inaperçue et que son « profil » intéresse l’organisation. L’Astre Blanc ? ça lui dit vaguement quelque chose mais elle arrive pas à se le remettre correctement en tête. Bouarf ! Soit, elle a rien prévu pour ce soir ! L’adresse ? La Voûte Céleste, un club des étages médians de la ville. Elle abandonne MI, il sait gérer le vaisseau quand elle part, il lui demande de rester sobre, elle sait qu’il a raison mais c’est dur.

Une heure plus tard, elle est devant l’entrée et entend déjà la musique à l’intérieur. Le videur l’aperçoit alors qu’elle a même pas encore intégré la file d’attente, longue comme une queue de rancor – pas la caudale – et il lui fait signe de s’approcher. Elle est attendue. Avec un sourire pour toutes les biatchs mécontentes qui la toisent, elle entre comme une VIP. A l’intérieur, les gens sont plutôt sapé branché-soirée ; elle jure avec ses vêtements de baroudeuse-rien-à-foutre. Soit ! Le message n’a pas parlé d’un dress-code et, il en aurait parlé qu’elle s’en serait foutu. Un serveur vient rapidement à elle, lui indique une table reculée, dans une alcôve, loin du groupe qui anime la pièce. On lui dit que ce sera pas long, alors elle s’assoit tranquillement, un peu intriguée, et s’allume une clope en prenant son aise : y a de jolis p’tits culs qui se trémoussent non loin.
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Pandore avait le sourire aux lèvres. Elle était plus qu’heureuse du travail de la section Walkyrie. Ses agents avaient déniché une pépite une fois de plus. Décidément, elle avait eu bien raison de créer cette unité. Cette fois-ci, c’était une jeune femme qui avait fait son nom dans le milieu et d’après les membres en charge de trouver les Nouvelles recrues, elle était très prometteuse. Pandore avait alors décidé de lui donner rendez-vous à la Voûte Céleste sur Coruscant. Si cela devait mal se terminer, au moins elle était toute proche de sa demeure et de son antre. Toujours un coup d’avance, c’était Presque une seconde nature chez elle désormais. Alors elle finit de se préparer et aller voir son amie Johanna. Bientôt, elle se rendrait dans la salle où il y avait le spectacle. A n’en pas douter, son invitée l’y attendrait sûrement déjà assise à une table un peu à l’écart permettant les discussions les plus secrètes. “Johanna, tu viens avec moi.” Fit-elle en passant le pas de la porte de la chambre de son amie. Johnna hocha simplement de la tête et prit son long manteau. Elle la rejoignit ensuite dans le couloir et l’accompagna dans la salle où elle rencontrait celle que les agents de Pandore avaient débusquée. Plusieurs de ses agents de la section Valkyrie lui avait signalé cette jeune femme très douée et don’t les capacités pouvaient servir l’Astre. Alors Pandore n’avait pas hésité longtemps et était entrer en contact avec elle.

Pandora emprunta les souterrains menant au Night Club en compagnie de Johanna. Elle y pénétra par une petite porte discrète menant à un bureau. Elle y déposa son manteau et sa compares en fit de-même. Puis elle entrèrent dans la salle et le regard observateur de la leader de l’Astre Blanc se posa sur les personnes présentes à des tables. Elle repéra bien vite son rendez-vous, assise tout e seule évidemment. Elle jurait un peu avec le reste de la clientèle avec ses habits peu communs, mais qu’importe. Ici, Johanna était chez elle, c’était elle la grande patronne de la Voûte Céleste. Assya passa une main dans ses cheveux châtains lissés. Elle arriva d’un pas décidé mais un peu lent à la table où se trouvait l'inconnue. Johnanna prit ne chaise et se plaça un peu en retrait veillant à ce que personne ne vienne déranger sa patronne. “Hel, enchantée. Vous devez être la personne que Pandore cherche. Je me trompe ?” commença la jeune femme. “Pandore est très occupée.” Reprit-elle comme pour s’excuser elle-même. La vérité c’était qu’il était hors de question qu’elle prenne sa fonction de leader de l’Astre si finalement cela n’en valait pas la peine. Il y avait des règles à respecter et elle ne voulait pas que l’un de ses hommes ne découvre qu’elle est en réalité leur chef à tous. C’était un jeu de dupe très divertissent et Johanna sentait bien que cela plaisait grandement à sa maîtresse. Johanna fit un petit signe entendu l’homme derrière le bar et ce dernier s’empressa d’amener un bon vin avant que la discussion sérieuse ne commence.
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Délicieuse attente la musique est plutôt sympa’, même si elle a une cruelle tendance au boom-boom. Dix ans plus tôt, elle aurait pu écouter ça toute la nuit, là, elle s’en sent un peu lasse. Tout ce joli peuple qui s’anime, elle attire le regard de certain. Déjà, elle est un peu une attraction : qu’elle ait pu rentrer avec sa dégaine de flibustière en fait déjà un objet étrange en soi, ensuite, elle est une Twi’Twi rouge, et ça c’est rare comme carnation. Enfin bref, ça suffit pas à ce qu’elle se fasse aborder et la plupart des minots soutiennent à peine son regard. Elle a les crocs, putain ! Tiens ! C’est peut-être ça qui les inquiète, ça se voit peut-être trop quand elle sourit.

Sa clope est finie depuis un moment lorsque son hôte se décide enfin à faire son entrée. Forcément, il s’agit de faire comprendre un peu qui est le patron ; ne sont tenus à la ponctualité que les sous-fifres, les autres ont toujours des choses plus importantes à faire que s’occuper de vous. All the world is a stage… C’est un truc qu’elle a lu récemment, un ancien dramaturge Selkath. Elle aime bien cette idée. On ne peut jamais connaître l’autre, on ne peut jamais trop se connaître soi, tous ont un putain de masque et à chacun de jouer les dupes pour que ce monde abruti continue de tourner. Enfin voilà… Des trucs déjà pensés milles fois par milles autres personnes mais il faut bien se dire quelque chose.

Elles sont deux à se présenter à elle : la silencieuse, mais néanmoins sexy chienne de garde, et la bavaseuse, néanmoins girly, qui visiblement sera son interlocutrice pour la soirée.


« Hel, enchantée. Vous devez être la personne que Pandore cherche. Je me trompe ? Pandore est très occupée. »

Celle que l’on commence à connaître sous le nom de ‘Capitaine Red’ feint l’outrage en souriant.

« Comment ça ? Le grand marionnettiste ne daigne pas m’accueillir, moi, le grand Capitaine Red ? La fiancée des étoiles ? Le Baron Rouge ? Le Grand Fléau des Traîtres à l’Ordre Jedi ? Elle rit. Bon, ça va, ça va, je veux bien passer l’éponge à condition que vous ne m’obligiez pas à boire. Je suis encore sous calmant – petite opération chirurgicale – et vaut mieux pas que je mélange les deux : je risque de ne pas vraiment être une employée modèle si je me mets à taquiner la bouteille. Bon, très bien, Madame Hel, moi c’est Rúnya Hen'du, mais vous pouvez m’appeler Red – je vous laisse deviner pourquoi. J’aurais d’abord deux petites questions avant de parler boulot : c’est quoi le petit nom de la demoiselle qui s’est assise là-derrière ? Est-elle libre de passer un bout de la soirée en ma compagnie ? »

Elle sourit de toutes ses dents avant d’adresser un clin d’œil vers la dame en question. Répondant à l’ordre muet de la patronne, le tenancier, un solide gaillard Zeltron, arrive avec une belle bouteille de vin, certainement un grand cru, et fait mine de servir les deux femmes.

« Non merci, mon tout beau, par contre, si tu pouvais me servir une petite eau qui pique avec une pointe d’agrume, ça m’ira, j’ai pas le droit à la picole – mon médecin me briserait les genoux s’il savait que j’obéis pas. »

Bon… Elle sait que la Maître Jedi qui l’a soigné est loin et ne risque pas de venir lui péter les rotules mais en vrai, elle se demande quand même deux secondes si elle ne serait pas capable de savoir qu’elle n’a pas été sage et qu’elle n’a pas suivi ses prescriptions ; nnnooonnn… C’est pas possible hein ? Bon, mieux vaut vraiment pas déconner malgré l’envie qui la tenaille, n’est-elle pas là pour se trouver un ‘vrai’ boulot ?
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