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Nous approchions enfin de Botajef. Après toute cette attente, la mission allait pouvoir démarrer. Quand je pense que nous avons mandaté pour la Chancelière Suprême elle-même, certes via des intermédiaires, mais quand même, savoir que cette mission vient d’elle est assez incroyable.


Mais reprenons depuis le début. Il y a une semaine, après celle passé bloquer sur Malt Obex, j’ai enfin rejoint Pash. De là, nous avons consulté nos voies d’information à la recherche d’un nouveau contrat, même si j’avais plus ou moins promis à l’Empire de les aider, mais tant pis, ce n’est pas comme si j’avais signé. Nous sommes donc tombés sur cette demande pour la république demandant un groupe de deux ou trois membres pour une mission périlleuse. Bien évidemment, ce genre de mission n’apparait pas sur n’importe quel terminal, mais sur des sections républicaines assez secrètes. La mission ne comportait aucune information si ce n’est un lieu de rendez-vous, Coruscant et une prime de 600.000 crédits républicains. Autant dire que cela payait.


Quelques sauts en hyper-espace plus tard, nous étions enfin sur Coruscant. Nous nous sommes alors rendus au sénat, lieu du rendez-vous. Nous fume accueilli par un soldat qui nous fit entrer dans un bureau dans laquelle se trouvaient déjà un autre mercenaire, un certain Anado Darssian. Derrière le bureau, était assis un commandant.

- Bien, je suis le commandant Vidar, c’est moi qui vous brieferais sur cette mission. La demande vient de la Chancelière elle-même, et voici ce qu’elle veut de vous : vous serez conduits sur Botajef où vous devrez infiltrer la base Imperial et récupérer tous ce que vous pouvez comme information. La République vous offrira pour cela à chacun de vous de nouvelles identités que vous assimilerez à la perfection. De plus, vous recevrez une certaines sommes qui devrait pouvoir vous aider.


Une nouvelle identité. Si mes deux amis mercenaires ne devraient pas en avoir de trop mauvaises, j’étais assez mal, l’Empire et les Sith n’aimant pas trop les aliens. En recevant mes nouveaux documents, je fus surprise d’y constater que j’étais Orurpilay, nouvelle serveuse dans un bar fréquenté par les Impériaux. Apparemment, on comptait sur mon capital charme pour s’approcher des Impériaux. Après cinq jours de questions-réponses intenses pour être sûr que nous maitrisions notre identité, Nous avons été conduits sur Bandomeer par une escouade de la république avant d’etre pris en charge par des passeurs pour nous mener sur Botajef où se trouvait la base à infiltrer. Après une semaine, nous étions enfin à destination.
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Cette mission... Elle puait la merde à pleins nez. Y avait aucune garantie, et le simple fait que Darssian soit présent était louche. On l'avait tiré de son pénitencier miteux, cette boîte de conserve spatiale ou la faune galactique se mettait joyeusement dans tous les orifices possibles pour combler le manque affectif, pour ça ? Lui, le prisonnier de droit commun ? Il y avait un truc qui clochait. Certes, le dossier de Darssian était bien épais et ses références aussi. Mais c'était un sacré paquet de crédit qu'on leur promettait, et une mission des plus ardues. Pourquoi ils envoyaient pas des types de leur cru, des commandos républicains ou des fiottes de leurs services secrets ? Le mystère restait entier. Darssian allait pas s'en plaindre. Peut-être qu'il toucherait jamais à ces crédits, mais il était libre. Et il quittait enfin l'espace républicain et ses centres carcéraux. En échange de sa participation à cette mission – quasi suicide aux yeux de l'arkanien – il était libre. Il redevenait un citoyen modèle aux yeux de la République, du Sénat, et de cette sacré coquine de Chancelière.

Eh, elle est pas belle la vie ? Non, bordel de merde. On les envoyait en territoire impérial. Pourquoi il avait signé, si ça puait autant le coup foireux ? 600 000 crédits républicains bordel de merde, imaginez un peu qu'il réussisse l'exploit. L'argent avait toujours fait oublier toute probabilité d'échec à notre mercenaire.

Il avait été transporté, menotté, jusqu'à Coruscant. On lui avait redonné son équipement, son armure, son fusil, tout. Tout était intact, jusqu'au bâton de la mort caché dans la crosse de sa carabine. Ils avaient vraiment chouchouté Darssian. Il reviendrait, avec entrain. On allait le payer pour sortir de taule, bordel de merde, mais la social démocratie c'est le pieds finalement.

On ne lui retira ses menottes qu'une fois qu'il fut devant un certains Vidar, qui lui fit signé tout un tas de papier, concluant laconiquement l'entretien par un
« vous êtes libre, Darssian. Certainement de mourir en territoire ennemi, mais libre quand même ». Anado avait remercié le brave homme, il appréciait son cynisme, mais moins son uniforme.

Bientôt il fut rejoint par ses deux collègues, dont une plantureuse twi'lek. Comme toutes les représentantes de sa race. Elle était menue et vêtue comme une Jedi. Des Jedi dans l'équation ? Twi'lek en plus ? (Anado avait sainte horreur des twi'lek, l'antéchrist de toutes ses aventures!)

Il saluait la fine équipe d'un signe de tête tandis qu'il se concentrait sur le discours bref mais concis de son pote Vidar. Il perdait pas de temps, pas de chichi et fioriture de merde, ni de discours patriotiques. Ils allaient pas sauver la République. Ils allaient certainement se faire refroidir. Cette mission allait être d'enfer, nom d'un cul de jatte. Et dire que quelques semaines auparavant, Darssian se faisait entretenir le sifflet par un twi'lek efféminé (encore eux). Il était temps de se remettre en scelle. La macho machine était de retour. Il était prêt à dérouiller du connard. Enfin, en cas de besoin. La mission c'était in-fil-tra-tion. La discrétion avant tout.

On les foutu dans un navire de transport et on les flanqua d'une nouvelle identité qu'ils durent réviser pendant un certains temps. Anado Darssian s'appelait désormais Tulë Luka, et il était marchand d'arme. On lui avait filé de beaux vêtements et toute une compilation de faux documents, de marchandises de contrebande et autres merdes qu'il était sensé vendre. La couverture devait pas se faire griller, il allait donc réellement vendre des armes à l'Empire. Du moins essayer. La République qui vend des armes à son ennemi mortel ? L'information c'est le nerf de la guerre mon pote, et les pontes sont prêtes à tout pour gagner au jeu du nid d'espion. Fallait-il encore que Darssian gagne des contrats et la confiance des impériaux. Le but était surtout qu'il se rapproche des sphères militaires gradées et noue des relations solides avec eux. Qu'il soit leur ami. Qu'on l'invite dans leurs soirées. On allait lui donner l'identité de quelqu'un plus important qu'il ne l'avait jamais été – pas dans son opinion personnelle, certes, mais tout de même ! - et il allait en jouer, plus que jamais. Adieu l'armure de combat et la carabine blaster. Pour la première fois depuis des années il allait porter belles tenues et être armé d'armes de poing discrètes.
Est-ce que l'Empire avait fait le bon choix en lui donnant une identité si distinguée ? L'avenir le dirait. Mais Darssian avait plus d'un tour dans son sac, et tout arkanien digne de ce nom sait se donner des allures qu'il n'a pas. Ils avaient un sens de l'aristocratie assez élevé, et Anado avait été élevé comme un prince. Il s'était toujours perçu comme tel. Alors, au sommet de sa gloire, il s'était rêvé Roi. La chute n'avait été que plus rude. Tâtonner un niveau social assez haut, même en mensonge, c'était un fantasme pour cette ordure qui foutait le boxon chez les Hutts depuis des décennies.


On les emmenait sur Botajef, sous bonne escorte. Ensuite, ils se démmerdaient.
Après de longues préparations, ils y étaient enfin largués. Le trajet était long et silencieux. Anado faisait face à ses deux coéquipiers. Ils avaient peu eu l'occasion d'échanger jusqu'ici.


« - Vous le savez déjà mais je m'appelle Anado. Enfin Tulë à partir de maintenant. Pour vous servir. Il va falloir se serrer les coudes quand on sera en territoire impérial. Ces ordures doivent pas rigoler avec l'espionnage, j'imagine. »

Il sortit une gourde métallique de sa tunique et en extirpant une longue rasade. Alcool, sans aucun doute.

« - Dans la vie, je suis mercenaire dans l'Espace Hutt normalement. Fine gâchette, pilote de talent. J'ai eu mon petit succès. Bon ça s'est pas très bien finis et ces limaces de merde veulent ma peau. J'ai finis au mitard chez les républicains. Et me voici devant vous, libre comme tout ! Bordel que j'aime la démocratie. Et vous, j'imagine que vous étiez pas postiers avant de vous engager dans cette foutue mission ? »

L'appareil commençait la descente. Anado jetait un coup d'oeil par le hublot. Alors, voici donc l'Empire. A quoi ressemblait la vie chez eux ? C'était la première fois qu'il foutait les pieds en territoire impérial. Tulë Luka avait hâte de s'amuser. Cette planète n'était qu'un début. Il avait de l'ambition. Il allait leur tirer les vers du nez et se faire du fric monstre. A moins qu'ils ne paient mieux... Ou qu'il arrive à se tirer ? Non 600 000 crédits, c'était pas rien... Il était dubitatif. Il allait donner une chance à cette mission. Et si ça partait en couille, il pouvait toujours leur mettre à l'envers. Pour l'instant, tâchons d'être professionnels. Tulë Luka, marchand d'arme. L'Empire n'avait qu'à bien se tenir. Il allait leur baiser le fion.
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Nous venions finalement d’atterrir. Nous avions chacun notre adresse à rejoindre. Je pris alors mon sac qui contenait mon sabre ainsi que différentes affaires principalement hygiénique. Je saluai alors mes deux camarades et partit en direction du bar dans lequel je serais serveuse pour un bon moment.
 
Je traçais ainsi à travers les rues, ne m’attardant pas trop. Heureusement, le changement de tenue avait été bénéfique et les différents soldats que je croisais sur ma route ne me jetèrent pas un seul regard. Je portais pour l’occasion une tenue civile : une simple paire de bottes, un pantalon bleu, un t-shirt beige, surmonté d’une chemise blanche avec une veste noire. J’avais également un blaster accroché à la hanche droite. Avec cet accoutrement, on aurait pu me prendre pour un de ces fameux contrebandier que l’on trouvait souvent dans les cantina.
 
Apres une dizaine de minutes de marche, je finis par trouver le lieu qui m’avait été attribué. En entrant, je fus surpris par la propreté du lieu. Cependant, ce n’était pas si surprenant. Si ce lieu était fréquenté par les impériaux, le propriétaire du lieu devait surement faire des efforts pour qu’il reste présentable. En parlant du propriétaire, il se trouvait derrière le bar en train de nettoyer des verres.  Il s’agissait d’un homme d’une quarantaine d’année aux traits creusés et aux cheveux bruns. Je m’approchai alors du bar et m’installa sur un de sièges.
 
-Bonjour, je suis Orurpilay, la nouvelle serveuse.
 
Il releva alors la tête vers moi et me fit un large sourire.
 
-Alors c’est toi l’envoyé de la république ?
 
Mon visage se décomposa entièrement.
 
-Quoi ? Tu pensais sincèrement qu’il t’envoyait comme ça au pif ? Nan, ils ont préparé le terrain et c’est surement le cas pour tes amis. D’ailleurs, je suppose qu’ils vont ont séparés et que vous ne connaissez pas les identités des autres ?
 
Je n’eus même pas le temps de répondre qu’il enchaina.
 
-La république sait ce qu’elle fait. Elle met tout de son côté pour qu’il il y ait le moins de problèmes possibles. Bon suis-moi, je vais te montrer ta chambre et t’expliquer un peu comment ça fonctionne.
 
Je le suivis alors qu’il me fit monter à l’étage et me dévoila une chambre plutôt spacieuse. En tout cas plus que celle du vaisseau de Pash.
 
-Hé ben, c’est plutôt pas mal. Je m’attendais à un cagibi.
 

-Et nan, avec les impériaux comme clients, ça paye bien. J’ai pu faire des rénovations. Bon, pose tes affaires, que je t’explique comment va se dérouler les prochains mois pour toi.
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