Des conséquences contradictoires de la crise politique dans le Noyau.

• Il semblerait en effet que les tendances observées ces dernières années n’aient été qu’accélérées par la crise politique que subit la galaxie. Ainsi la perte de vitesse d’Alderaan se confirme avec une croissance économique en berne en comparaison d’autres mondes majeurs du Noyau. Il faut dire qu’en ces temps de menaces impériales et Hutt, le domaine de l’enseignement et de la recherche, sur lequel repose presque essentiellement tout le prestige d’Aldera, attire bien peu l’attention. Le sénateur de la planète, Yaven Seldon, n’a fait aucun commentaire à ce sujet. Déni ou réelle prise de distance ?
  
  
• Dans le même registre, Coruscant voit ses problématiques écologiques et sociales s'aggraver toujours plus. L'écart se creuse inexorablement entre les hautes sphères et les bas-fonds de la planète, et la population gronde à l’encontre notamment du sénateur Kyle Stryver, qui malheureusement apparaît impuissant à changer la situation.
  
  
• Sur Anaxes, ce n'est pas l'économie qui pose problème, mais bien les tensions inter-espèces qui ne cessent de s'aggraver, atteignant des sommets inégalés dans le Noyau. Plusieurs reporters ont fait l’affront au gouvernement militaire, qui souhaite contrôler toutes les sorties journalistiques sur le sujet, de publier par le biais de chaînes d’holonews intergalactiques des vidéos prises sur le vif d’altercations entre les forces de l’ordre et des rebelles locaux. Le sénateur actuel, Kastanie Artorius, semble s’obstiner à garder le silence sur la situation, alors même que la guerre civile que l’on pensait appartenir au passé d’Anaxes menace de ressurgir, selon nos spécialistes.
  
  
• Les difficultés du contexte géopolitique actuel semblent toutefois être bien appréhendées par certains mondes. Sans observer de croissance particulière, elles n’entachent pas en effet le fonctionnement d'un bon nombre de planètes. C’est le cas, par exemple, de :
  - Caamas, dont la constance paraît exemplaire, à l’image de son sénateur, Eskos A’Lifa ;
  - Rendili, qui a su maintenir son industrie à flots sans bouleversements dus à la désignation d’un nouveau sénateur en la personne de Remis Menk ;
  - Kuat, qui n’enregistre pas l’évolution fulgurante de l’année précédente mais se maintient comme un acteur économique majeur, sans doute en partie grâce à sa Sénatrice, Lana Anthana ;
  - et enfin Alsakan, dont l’année 21 568 avait été marquée par une refonte des défenses planétaires qui semble ne pas avoir déstabilisée la vie économique de la planète. Son sénateur, Jeresen Fylesan, serait d’ailleurs un proche de l’armée républicaine.
  
  
• D’autres mondes du Noyau, en revanche, continuent malgré (ou peut-être grâce à) la crise politique actuelle, semblent sur une meilleure voie que jamais : c’est le cas de Balosar, qui enregistre de nouvelles baisses de criminalité et de corruption. Un exploit auquel sa sénatrice et dirigeante, Ress Laz’ziark, également Ministre de la Justice, n’est certainement pas étrangère.

Evolution des routes commerciales dans les Colonies.

• La route de Trellen a en effet été modifiée au bénéfice entre autres de Neimoidia. Si cette bifurcation est trop récente pour montrer pour le moment ses bénéfices, le Sénateur de la planète, Grendo S'Orn, semble particulièrement confiant quant aux retombées économiques à venir.

Les mondes de la Bordure Intérieure, eux, connaissent encore et toujours des destins inégaux. Focus sur deux cas opposés.

• Wroona est réputée pour son industrie florissante, malgré une superficie étroite. Il y a quelques années encore, nos analystes lui prédisaient un bel avenir. La nomination de madame Thelenys Avaïane pour la représenter au Sénat avait il y a quelques années été perçue comme un nouveau souffle qui porterait plus loin encore Wroona... Malheureusement, l'engouement pour Wroona est retombé comme un soufflé : les investissements ne cessent de chuter depuis deux années consécutives.
  
  
• A l'inverse, la planète Ondéron, qui attire l’attention cette année à cause de la nomination de sa dirigeante, Emalia Kira, au poste de Chancelière Suprême de la République, bénéficie d’une proximité nouvelle avec la route de Trellen, grâce à la construction de la station spatiale commerciale SSC-Airon. Une perspective particulièrement positive pour la planète qui, il y a quelques jours encore, était promise à une rétrocession vers l’Empire.

Les mondes de la Bordure Médiane connaissent quant à eux une inquiétude croissante.

• C’est surtout le cas bien sûr des planètes proches des frontières avec l’Empire ou l’Espace Hutt. Pourtant, des mondes comme Naboo, éloignés de ces frontières, semblent connaître de réelles difficultés ou tout simplement une perte d’intérêt par le reste de la République. En effet, le sénateur Alan L. Bresancion avait fait bénéficier sa planète de sa position majeure pendant le gouvernement de transition conduit par Alyria Von, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Un autre élément de prestige était que Naboo abrite le siège de la Ligue des Mondes Périphériques, un nom qui aujourd’hui fait plus grincer des dents que susciter l’admiration.

Quid des mondes extérieurs à la République ?

• Coup de projecteur sur le Consortium de Hapès, dont le développement économique stable en fait un partenaire de choix pour la République, à tel point qu’en 21 568, la Reine-Mère Astarta Espara avait pris l’initiative d’héberger le premier sommet galactique pour la paix (SGP1). Malheureusement, la crise de Makem Te avait détourné les médias de l’évènement et désormais, les rumeurs de dissensions internes au Consortium ternissent cette image de marque. Rumeurs que son ambassadeur au Sénat, Jason Lister, s’est abstenu de confirmer.