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# La Force, les Jedi, les Sith ? Quésaco [Pv: Den Quovro et Elarys Cerendyl] - Jeu 3 Nov 2016 - 15:32
- Le voyage fut très long depuis Bestine IV en partie à cause du fait que le vaisseau fit des arrêts dans plusieurs spatioports jusqu’à celui d’Ondéron, tout en étant mouvementé après ma rencontre avec la maître Jedi Marja, avec la discussion s’engagea très mal, d’ailleurs. Je fis preuve de beaucoup de retenu aussi bien verbale que physique quant à son air que je trouvais hautain, irrespectueux alors que je faisais de mon côté ce qu’il était possible de faire face à une personne âgée. Sans pour autant lui astiquer les bottes. Après ce court épisode tendu, elle m’apprit l’existence de la Force, qu’elle était en chacun de nous et surtout que j’y étais sensible tout comme ce fameux Juk. Ce dernier était un autre Chistori qu’elle avait croisé au cours de sa vie, ce qui était déjà assez peu courant mais en plus de ça, il possédait lui aussi la Force, tout comme moi. Ce qui était extrêmement rare, moi qui me croyait être le seul dans ce cas. Comme on peut s’en douter cette vieille femme était devenu comme membre d’une secte à mes yeux, une menteuse et une fabulatrice qui pensait me berné du haut de mes seize ans.
- Spoiler:
- Maître Marja, ici Maître Marja, quelqu’un me reçoit ?
Padawan Luis, je vous reçois Maître Marja, que puis-je faire pour vous ?
Un Chistori, Tyr Alaki, sensible à la Force est en direction du Temple. Il devrait arriver dans les 8 prochaines heures. Que quelqu’un l’accueille et lui montre les locaux et le conduise auprès d’un Chevalier.
Un quoi Maître ? .
Un Chistori enfin, triple andouille ! On n’apprend donc plus rien aux padawans de nos jours ? Vous m’écrirez une rédaction de trois pages sur les Chistori pour demain mon garçon, cela comblera sans doute vos épouvantables lacunes dans les différentes races qui peuplent notre galaxie. D’ici là, j’exige que le visiteur soit accueilli avec la déférence qui sied à notre Ordre, compris ? Faites passer le message à qui de droit. - Spoiler:
- - Ça avoir été un plaisir rencontrer toi Tyr. Maître de moi t'accueillir et répondre mieux que moi à tes questions. Moi espérer t'avoir au moins un peu aidé ! Moi te souhaiter bonne continuation !
Cependant, ses paroles furent aussi accompagnées d’actes et c’est véritablement là que commençât mon questionnement sur tout ceci. En effet, elle fit tout d’abord léviter le verre qui était posé sur la tablette devant moi, avant d’en extraire le liquide dans une manière compacte. J’étais sidéré à ce moment là et même l’aspect stoïque et naturel de ma race, qui ne pouvant laisser transparaître mes émotions en temps normal, eu une réaction. Mes yeux étaient grands ouverts et ma gueule légèrement plus que d’habitude, dévoilant quelques crocs qui n’étaient pas visibles en temps normal. Cet étonnement fut loin d’être le seul et s’avéra être au final assez amusant en comparaison de ce que je vivrais quelques instants plus tard en sa compagnie, qui me fit véritablement déchanté cette fois. Levant les mains vers le plafond du vaisseau, elle parvint à faire trembler celui-ci de manière si inattendu que de nombreux passagers se mirent à avoir peur, moi le premier. C’est à ce moment qu’à mes yeux elle devint crainte au lieu de fascination. Si cette Force permettait de faire ne serait-ce que ça, est-ce qu’il était possible d’aller encore plus loin ? Je n’avais pas du tout l’intention de d’utiliser ce pouvoir dans cette optique et le temple Jedi semblait servir, justement, à ça. C’était du moins ses dires tandis qu’elle m’apprenait qu’il y en avait un sur Ondéron, la planète vers laquelle je me dirigeais. Je ne connaissais rien de celle-ci hormis ce qu’elle m’apprenait et sans que je le sache, elle contacta le temple leur faisant ainsi part de mon arrivée sous plusieurs heures.
Une fois sur cette planète marécageuse, je pris une navette qui survola la jungle depuis le Iziz jusqu’au temple Jedi qui avait une architecture particulière, faisant ainsi une véritable contraste au milieu de tout ce vert. Ce bâtiment imposant et blanc avec une certaine fréquentation à l’entrée de celui-ci. Une fois au sol, comme d’habitude, plusieurs personnes me dévisagèrent. Ceci ne me touchait plus particulièrement et encore plus dans cet endroit car je vis de nombreuses autres races, moi qui étais habitué aux humanoïdes. Ces derniers étaient sans conteste la forme de vie intelligente la plus rependue dans la galaxie et la xénophobie de certains particulièrement prononcé, au point de me faire douter, parfois, de ma place dans ce monde. Ce que d’ailleurs, je ne manquais pas de faire part à ce maître Raja quelques heures plus tôt. D’ailleurs sa réponse fut déroutante étant donné qu’elle confirma mes dires et que, justement, elle me proposait de rejoindre son monde. Celui des Jedi et de la Force. N’ayant nul endroit où me rendre en ayant un simple pass pour Ondéron, je pris mon courage à deux mains et finit par me rendre dans ce splendide endroit qui rien qu’à l’apparence semblait être un lieu empli d’histoire. L’avenir me donnerait raison.
A peine les portes du temple passés qu’une peluche se présenta à moi, faisant un véritable contraste entre mon mètre quatre vingt dix et lui qui faisait moins d’un mètre. Un duo assez particulier se mit en route, cet être se faisant appelé Kanien et padawan selon ses dires, ayant pour mission de m’accueillir et de m’orienter vers une personne plus capable de l’ordre Jedi, qu'il appelait en l’occurrence un maître. Ceci sonna comme une évidence pour la boule de poils à partir du moment où je commençais à émettre des questions bien trop pointus, auquel il ne voulait pas répondre ou n’était pas habilité à le faire. Lui aussi m’apprit énormément de choses, comme l’existence des Sith utilisant la Force à des fins personnelles et qui étaient par conséquent l’alter égo des Jedi, qui œuvraient pour la paix galactique. Pour ma part je n’y voyais qu’une façon différente d’utiliser la Force, collective ou individuelle et en rien dans le bien ou le mal. Pas encore en tous cas. Le choix d’envoyer Kanien n’était peut-être pas anodin, ils devaient se doutés que ma taille et mon apparence faisait de moi quelqu’un que l’on regardait souvent de travers, qui inspirait peut-être la crainte auprès de certains et que cela pouvait être déconcertant. Celui qui fût envoyer à l’entrée du temple était minuscule, ressemblait à une véritable peluche et n’avait pas du tout l’apparence d’un Jedi mais au contraire de quelque chose que l’on ne pouvait prendre au sérieux. La prise de contact se passa merveilleusement bien de mon point de vue et il finit par me laisser devant une porte métallique, avant de disparaître dans les couloirs après avoir annoncer leur présence en tapotant sur la patte avec sa main.
Désormais j’attendais anxieux derrière cette porte, les mains dans le dos en ayant la surprise de savoir si elle s’ouvrirait ou que l’on me demanderait d’entré. Mes habits délavés et les manches de ma veste trop courtes, je n’avais pas fière allure pour ce qui serait une sorte d’entretien. Mes bottes usées n’arrangeaient rien, les pliures étaient nombreuses ainsi que de petits trous étaient visibles sur celles-ci.
Invité
# Re: La Force, les Jedi, les Sith ? Quésaco [Pv: Den Quovro et Elarys Cerendyl] - Sam 10 Déc 2016 - 14:46
Accoudé à la rambarde de l'un des nombreux balcons du Temple, Den observait en silence la jungle qui s'étendait aux pieds de la bâtisse, et la cité d'Iziz qui la dominait. Le panorama avait quelque chose de charmant. De la jungle s'échappaient oiseaux rieurs et clameurs de la faune et la flore, qui menait librement sa vie. Au loin, au-dessus de la cité fortifiée, l'on distinguait de petites tâches noires, se mouvant entre les tours et les remparts. A chaque environnement sa faune aérienne... Les forêts avaient leurs oiseaux de chair, le monde civilisé avait des volatiles de fer.
Il préférait ce spectacle à celui de Coruscant, dont il revenait tout juste. Il se sentait extrêmement las quant à ce voyage. Il avait enchaîné les déplacements courts mais lointains. Ses fonctions de recruteur l'envoyaient régulièrement d'un bout à l'autre de la galaxie, et ses conditions de travail étaient souvent plus éprouvantes que les voyages en eux-mêmes. Sa dernière escale avait été Coruscant, où il avait pu visiter le Sénat. Si la visite avait été des plus intéressantes et avait satisfait son éternelle curiosité, il avait, comme à chacune de ses escales sur la cité planétaire, détesté l'aspect touristique.
La pollution, sous toute ses formes, gâchait le plaisir des panoramas sur la planète, où il ne restait plus aucun arbre, si ce n'est dans les atriums de riches résidences. La succession de tours célestes pouvaient avoir une certaine poésie, mais Den n'arrivait pas à l'apprécier. Il exécrait les paysages trop urbains et leur préférait les grands espaces. Il préférait les villes qui avaient su trouver l'harmonie entre urbanisme et nature. Celles qui comme Galactic City avaient balayé l'aspect naturel de leur monde lui paraissait vecteur d'une vie de malaise et d'oppression. Aucune utopie ne pouvait naître au creux du béton, il étouffait tous les rêves et recouvrait la liberté de tout son poids. Ondéron était une planète bien agréable. Mais elle ne lui offrait pas plus de repos.
Ici, c'était son statut de maître qui le faisait courir partout. Pour aider à la gestion des affaires courantes et mineures du Temple, tous les petits soucis que la vie quotidienne leur offrait à résoudre, mais surtout s'affairer à la Division des Acquisitions. Tous les jours, de nouveaux dossiers tombaient sur les bureaux des recruteurs. Des pistes à explorer, de potentiels Jedi à recevoir ou à aller chercher. Tout cela demandait une organisation rigoureuse. La plupart du temps, elle était bien maîtrisée. Mais il arrivait que de petits imprévus ne se glissent dans les rouages bien huilés de l'administration Jedi.
Den aimait prendre du recul par rapport à toute cette effervescence. D'où cette petite pause qu'il s'était accordé. Il avait encore énormément de travail à faire, et ses paupières lui semblaient déjà bien lourdes. Il lui fallait se ressaisir. Beaucoup comptaient sur lui pour donner la cadence dans plusieurs dossiers. Il devait aussi rencontrer le Chevalier Cerendyl, pour organiser une vaste mission de recrutement dans la Bordure Extérieure, pour laquelle il avait enfin obtenu les fonds nécessaires. Ils étaient maigres, mais il ferait avec ce qu'il avait.
Son rendez-vous avec Elarys approchait. Il allait lui falloir gagner son bureau d'ici quelques minutes, pour être prêt. Il flânait donc avec nonchalance dans les allées du temples, se dirigeant vers la Division des Acquisitions, où ils devaient se rejoindre. Den n'avait jamais rencontré ce Chevalier, ils avaient simplement échanger par la messagerie interne du Temple. Comme il n'était que rarement au Temple d'Ondéron, Quovro ne connaissait en réalité pas grand monde, ou alors vaguement et de vue. Il était de ces Jedi qui ne tenaient pas en place, qui se plaignaient souvent de la fatigue mais qui repartaient le lendemain vagabonder ici et ailleurs. Rien ne l'ennuyait plus que de rester trop longtemps au même endroit. Mais cela était parfois cependant nécessaire. Il comptait d'ailleurs se reposer quelques temps à Ondéron avant de repartir en mission. Pour l'instant, il ne rêvait que d'une chose : une tisane, un fauteuil confortable et du temps pour se reposer. Mais d'ici quelques jours, il savait pertinemment que son envie de bouger le reprendrait sans qu'il puisse se raisonner. Alors autant profiter du peu de temps qu'il allait rester ici pour régler ses affaires.
Il était particulièrement enthousiaste à l'idée d'organiser cette mission de recrutement dans les Bordures Extérieures. La situation y était délicate et tout se ferait sous couvert d'anonymat et d'une discrétion absolue, avec très peu de moyens. Cela serait difficile, mais ce genre de challenge ne manquait pas de charme, il fallait l'avouer. Qui plus est, il était toujours très heureux d'aller sonder ces populations, éloignées de la République, qui avaient un tout autre vécu et leur réservait parfois des accueils aux réactions très... variées. C'était ça qui lui plaisait dans son métier. La routine n'existait pas. Il était toujours au contact des gens. Il les aidait, qu'ils l'apprécie ou non. Qu'ils le voit, ou non, d'ailleurs.
Il arrivait enfin à son bureau. Une porte tout à fait banal, tout prêt des quartiers de la Division des Acquisitions. Derrière les cloisons de son bureau s'affairaient dans celui d'à côté d'autres de ses collègues. Lui s'installait tranquillement sur sa chaise derrière son petit bureau d'acier blanc immaculé. Son bureau était relativement petit, la pièce comme le meuble. L'endroit était peu décoré, à vrai dire, pas du tout. Les murs étaient vierges de tout cadre ou ornement, et hormis bureau et sa chaise, les meubles étaient rares. Deux autres chaises lui faisaient face, et un sofa au confort spartiate occupait l'espace vite, en face duquel était posée une table basse avec le nécessaire pour servir le thé. Un cadeau de son dernier maître, Guilho Tucker.
Den s'assit sur son fauteuil, stoïque. Il restait ainsi, quelques minutes, dans le silence, immobile. Les instants de calme aussi pur étaient tout aussi agréables. Bientôt, la porte s'ouvrit, et celle qu'il devinait comme être Elarys pénétrait sa tanière. Il l'accueillit d'un léger sourire, l'invitant à s'asseoir.
« - Bonjour Elarys, je suis Den. Assieds-toi je t'en prie. »
Il servit le thé et ils commencèrent à discuter tranquillement de leur future mission.
« - Je suis très enthousiaste à l'idée de repartir dans la Bordure Extérieure. Les populations locales sont à la merci de diverses entités politiques et éloignées de la République, c'est une mission très importante de les rapprocher de nous, ne serait-ce qu'en sondant leurs enfants. Cela sera aussi l'occasion de jauger la situation chez les civils, avec les récents événements... Il nous faudra établir un itinéraire relativement précis, bien que je me doute que dans la pratique, il sera sûrement modifié une fois sur place... Les aléas des missions sont nombreux... »
Ils conversèrent ainsi longuement. Le ton était libre, comme d'habitude avec Den. Pas de protocole. Il préférait la spontanéité. Ils parlaient de la mission, de tout et de rien. Le temps passait sans qu'il ne s'en rendre compte, sans même qu'il ne relève la lumière clignotant sur son bureau lui indiquant un message sur sa messagerie interne. On lui envoyait un potentiel initié tout frais. Un nouvel imprévu dans son emploi du temps. Quand on frappa à sa porte, il se tut subitement, interloqué.
« - Tiens ? »
Il n'attendait personne pour le moment. Surement des tâches en plus qu'on allait lui incomber !
Il s'approcha et la porte mécanique s'ouvrit dans un léger bruit, pour découvrir un colosse. Un Chistori se dressait là. Malgré sa carrure naturellement imposante, il dégageait quelque chose d'étrangement paisible, voir naïf. Son regard avait l'air perdu. Den fronçait les sourcils qu'il n'avait pas, ne comprenant pas trop ce que cet inconnu faisait là. Il ne l'avait jamais vu ici, et ça il en était sûr. Certes, il n'était pas souvent là, mais un Chistori au Temple, cela l'aurait marqué, pour sûr.
Den fit un pas en avant, jetant un œil sur le côté pour voir un ewok s'éloigner tranquillement. Qu'est-ce qui se passait ici ?
« - Je peux t'aider ? » demanda-t-il simplement au Chistori, qui avait l'air aussi perdu que lui.
Pourtant, Quovro sentait que ce gaillard n'était pas là par hasard. Déjà, brûlait en lui une flamme qui n'était pas inconnu au Jedi. Un recruteur ne s'y trompait que rarement. Il avait quelque chose de spécial. Quelque chose qui faisait qu'il avait sa place ici. Et il n'avait certainement pas atterris devant ce bureau par hasard.
Il préférait ce spectacle à celui de Coruscant, dont il revenait tout juste. Il se sentait extrêmement las quant à ce voyage. Il avait enchaîné les déplacements courts mais lointains. Ses fonctions de recruteur l'envoyaient régulièrement d'un bout à l'autre de la galaxie, et ses conditions de travail étaient souvent plus éprouvantes que les voyages en eux-mêmes. Sa dernière escale avait été Coruscant, où il avait pu visiter le Sénat. Si la visite avait été des plus intéressantes et avait satisfait son éternelle curiosité, il avait, comme à chacune de ses escales sur la cité planétaire, détesté l'aspect touristique.
La pollution, sous toute ses formes, gâchait le plaisir des panoramas sur la planète, où il ne restait plus aucun arbre, si ce n'est dans les atriums de riches résidences. La succession de tours célestes pouvaient avoir une certaine poésie, mais Den n'arrivait pas à l'apprécier. Il exécrait les paysages trop urbains et leur préférait les grands espaces. Il préférait les villes qui avaient su trouver l'harmonie entre urbanisme et nature. Celles qui comme Galactic City avaient balayé l'aspect naturel de leur monde lui paraissait vecteur d'une vie de malaise et d'oppression. Aucune utopie ne pouvait naître au creux du béton, il étouffait tous les rêves et recouvrait la liberté de tout son poids. Ondéron était une planète bien agréable. Mais elle ne lui offrait pas plus de repos.
Ici, c'était son statut de maître qui le faisait courir partout. Pour aider à la gestion des affaires courantes et mineures du Temple, tous les petits soucis que la vie quotidienne leur offrait à résoudre, mais surtout s'affairer à la Division des Acquisitions. Tous les jours, de nouveaux dossiers tombaient sur les bureaux des recruteurs. Des pistes à explorer, de potentiels Jedi à recevoir ou à aller chercher. Tout cela demandait une organisation rigoureuse. La plupart du temps, elle était bien maîtrisée. Mais il arrivait que de petits imprévus ne se glissent dans les rouages bien huilés de l'administration Jedi.
Den aimait prendre du recul par rapport à toute cette effervescence. D'où cette petite pause qu'il s'était accordé. Il avait encore énormément de travail à faire, et ses paupières lui semblaient déjà bien lourdes. Il lui fallait se ressaisir. Beaucoup comptaient sur lui pour donner la cadence dans plusieurs dossiers. Il devait aussi rencontrer le Chevalier Cerendyl, pour organiser une vaste mission de recrutement dans la Bordure Extérieure, pour laquelle il avait enfin obtenu les fonds nécessaires. Ils étaient maigres, mais il ferait avec ce qu'il avait.
Son rendez-vous avec Elarys approchait. Il allait lui falloir gagner son bureau d'ici quelques minutes, pour être prêt. Il flânait donc avec nonchalance dans les allées du temples, se dirigeant vers la Division des Acquisitions, où ils devaient se rejoindre. Den n'avait jamais rencontré ce Chevalier, ils avaient simplement échanger par la messagerie interne du Temple. Comme il n'était que rarement au Temple d'Ondéron, Quovro ne connaissait en réalité pas grand monde, ou alors vaguement et de vue. Il était de ces Jedi qui ne tenaient pas en place, qui se plaignaient souvent de la fatigue mais qui repartaient le lendemain vagabonder ici et ailleurs. Rien ne l'ennuyait plus que de rester trop longtemps au même endroit. Mais cela était parfois cependant nécessaire. Il comptait d'ailleurs se reposer quelques temps à Ondéron avant de repartir en mission. Pour l'instant, il ne rêvait que d'une chose : une tisane, un fauteuil confortable et du temps pour se reposer. Mais d'ici quelques jours, il savait pertinemment que son envie de bouger le reprendrait sans qu'il puisse se raisonner. Alors autant profiter du peu de temps qu'il allait rester ici pour régler ses affaires.
Il était particulièrement enthousiaste à l'idée d'organiser cette mission de recrutement dans les Bordures Extérieures. La situation y était délicate et tout se ferait sous couvert d'anonymat et d'une discrétion absolue, avec très peu de moyens. Cela serait difficile, mais ce genre de challenge ne manquait pas de charme, il fallait l'avouer. Qui plus est, il était toujours très heureux d'aller sonder ces populations, éloignées de la République, qui avaient un tout autre vécu et leur réservait parfois des accueils aux réactions très... variées. C'était ça qui lui plaisait dans son métier. La routine n'existait pas. Il était toujours au contact des gens. Il les aidait, qu'ils l'apprécie ou non. Qu'ils le voit, ou non, d'ailleurs.
Il arrivait enfin à son bureau. Une porte tout à fait banal, tout prêt des quartiers de la Division des Acquisitions. Derrière les cloisons de son bureau s'affairaient dans celui d'à côté d'autres de ses collègues. Lui s'installait tranquillement sur sa chaise derrière son petit bureau d'acier blanc immaculé. Son bureau était relativement petit, la pièce comme le meuble. L'endroit était peu décoré, à vrai dire, pas du tout. Les murs étaient vierges de tout cadre ou ornement, et hormis bureau et sa chaise, les meubles étaient rares. Deux autres chaises lui faisaient face, et un sofa au confort spartiate occupait l'espace vite, en face duquel était posée une table basse avec le nécessaire pour servir le thé. Un cadeau de son dernier maître, Guilho Tucker.
Den s'assit sur son fauteuil, stoïque. Il restait ainsi, quelques minutes, dans le silence, immobile. Les instants de calme aussi pur étaient tout aussi agréables. Bientôt, la porte s'ouvrit, et celle qu'il devinait comme être Elarys pénétrait sa tanière. Il l'accueillit d'un léger sourire, l'invitant à s'asseoir.
« - Bonjour Elarys, je suis Den. Assieds-toi je t'en prie. »
Il servit le thé et ils commencèrent à discuter tranquillement de leur future mission.
« - Je suis très enthousiaste à l'idée de repartir dans la Bordure Extérieure. Les populations locales sont à la merci de diverses entités politiques et éloignées de la République, c'est une mission très importante de les rapprocher de nous, ne serait-ce qu'en sondant leurs enfants. Cela sera aussi l'occasion de jauger la situation chez les civils, avec les récents événements... Il nous faudra établir un itinéraire relativement précis, bien que je me doute que dans la pratique, il sera sûrement modifié une fois sur place... Les aléas des missions sont nombreux... »
Ils conversèrent ainsi longuement. Le ton était libre, comme d'habitude avec Den. Pas de protocole. Il préférait la spontanéité. Ils parlaient de la mission, de tout et de rien. Le temps passait sans qu'il ne s'en rendre compte, sans même qu'il ne relève la lumière clignotant sur son bureau lui indiquant un message sur sa messagerie interne. On lui envoyait un potentiel initié tout frais. Un nouvel imprévu dans son emploi du temps. Quand on frappa à sa porte, il se tut subitement, interloqué.
« - Tiens ? »
Il n'attendait personne pour le moment. Surement des tâches en plus qu'on allait lui incomber !
Il s'approcha et la porte mécanique s'ouvrit dans un léger bruit, pour découvrir un colosse. Un Chistori se dressait là. Malgré sa carrure naturellement imposante, il dégageait quelque chose d'étrangement paisible, voir naïf. Son regard avait l'air perdu. Den fronçait les sourcils qu'il n'avait pas, ne comprenant pas trop ce que cet inconnu faisait là. Il ne l'avait jamais vu ici, et ça il en était sûr. Certes, il n'était pas souvent là, mais un Chistori au Temple, cela l'aurait marqué, pour sûr.
Den fit un pas en avant, jetant un œil sur le côté pour voir un ewok s'éloigner tranquillement. Qu'est-ce qui se passait ici ?
« - Je peux t'aider ? » demanda-t-il simplement au Chistori, qui avait l'air aussi perdu que lui.
Pourtant, Quovro sentait que ce gaillard n'était pas là par hasard. Déjà, brûlait en lui une flamme qui n'était pas inconnu au Jedi. Un recruteur ne s'y trompait que rarement. Il avait quelque chose de spécial. Quelque chose qui faisait qu'il avait sa place ici. Et il n'avait certainement pas atterris devant ce bureau par hasard.
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