Le Masque de la Force
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Un dernier saut d’hyperespace, lorsqu’enfin la planète est judicieusement alignée avec l’astre qui la baigne de lumière. Le tout est calculé de manière à ce que les forces de combat républicaines aboutissent dans son ombre, pour retarder quelque peu la découverte par les impériaux. L’effet de surprise a cependant lieu rapidement, car les défenses anti-spatiales de Dubrillion détectent immédiatement les ennemis. Lorsqu’ils manœuvrent pour se dévoiler dans l’aube et le crépuscule simultanément de la planète, les impériaux sont déjà en état d’alerte maximale.

A bord de l’un des croiseurs de classe Valor, la Chancelière Emalia Kira elle-même, apprend-on, conduit les opérations avec sa chef des armées, Vanesta Holdoll. L’information a été donnée par le gouvernement lui-même, qui dévoile enfin aux médias un bref état des lieux de la situation : l’Armée Républicaine est lancée dans un processus d’encerclement de la planète, mobilisant au moins une double dizaine de groupes de combat, soit plusieurs dizaines de croiseurs lourds et moyens, plusieurs centaines de croiseurs légers, frégates et corvettes de combat, et bien entendu des millions de chasseurs et d’individus armés à bord de transports de combat. Le dispositif, impressionnant, est rapidement analysé par le Sénat : l’Armée a été détournée de ses patrouilles habituelles pour créer un dispositif ad hoc visant à prendre d’assaut la frontière impériale.

Apparus subitement dans le ciel dubrillionnais, des dizaines de vaisseaux républicains sont visibles depuis la surface. Certains espèrent la libération, d’autres craignent un nouveau carnage sur leur sol. Les bases impériales retentissent d’alarmes assourdissantes tandis que se regroupent, au pas de course, les soldats prêts à défendre une planète chèrement acquise moins de trois ans auparavant. Ils sont confiants : l’ Empire, fortement militarisé, a bâti d’importantes défenses le long de ses frontières. Sans compter les multiples exercices et manœuvres visant à habituer les impériaux à faire face à ce genre de situation d’urgence. Pourtant, s’étaient-ils attendus à pareille attaque ? Ils l’espèrent. L’Impératrice, dans sa grande Puissance, l’a certainement prévu…

***


Si d’un point de vue militaire, la situation se présente avantageusement étant donné que l’effet de surprise est une réussite, d’un point de vue diplomatique et médiatique, le tout s’apparente à l’orchestration d’une jolie catastrophe : ayant été tenu hors du secret, le Sénat s’insurge de cette manœuvre qui vise à déclarer une guerre alors même que l’état de guerre doit normalement être voté par lui. Les médias profitent de la situation pour diffuser à grande échelle des émissions spéciales jouant sur les sensations : « Dubrillion à feu et à sang ! » ; « la Chancelière fonce dans le tas, au mépris de la vie de milliers d’innocents » ; « VOICI LA GUERRE » titrent les journaux numériques et les holonews, n’hésitant pas à aller vite en besogne et déformer si besoin les propos et les faits, en fonction des besoins éditoriaux et du degré de haine éprouvé pour le gouvernement actuel. Pour couronner le tout, l’attaque surprise a forcé d’éminents personnages, tels que des chefs d’entreprises multinationales et des représentants gouvernementaux, à être pris au piège dans l’espace neutre, à proximité, où les renforts Sith les prennent en étau, et d’où ils ne peuvent être évacués. Sans compter que les Jedi eux-mêmes viennent à peine d’être prévenus.
Et bien entendu, Madame Kira n’a pas le temps de s’occuper de ces menus détails elle-même…

Madame Laz’ziark est probablement prête à s’arracher les antennes lorsqu’enfin un Maître Jedi la rejoint à bord du [i]Furtivo[/o], un croiseur de classe Valor resté en retrait du théâtre des opérations, à proximité de Muunilist. A deux, ils doivent régler un grand nombre de problématiques : organiser les Jedi et les Républicains, qui se regroupent pour le moment de manière désordonnée et sans directive commune, répondre au Sénat dont la colère ne fait que grandir depuis Coruscant, alimenter les médias de la manière le plus juste possible, et trouver des solutions d’extractions pour les différents personnages. Le tout, bien évidemment, en des temps record, dans un vaisseau bondé de militaires qui courent en tous sens, de techniciens stressés qui font de mauvaises manipulations, d’assistants administratifs qui perdent leurs moyens ou les données d’un dossier urgent, ou encore tout simplement cette fichue climatisation qui déconne... Bref, Maître Vorkosigan et Madame Laz’ziark vont s’amuser comme des petits fous pendant les prochaines heures !



Seuls les joueurs Ress Laz’ziark & Leto Vorkosigan peuvent intervenir dans ce sujet. Ceci est une course-poursuite… Pas très classique ! Vous allez devoir choisir, à chacun de vos posts, dans quel domaine vous souhaiterez investir vos points. En effet, selon vos choix et vos performances, vous réglerez certains problèmes et pas d’autres… Et tous n’ont pas une importance égale. En outre, tous les quatre posts, ils peuvent EMPIRER, S’ARRANGER ou SE STABILISER selon les conditions suivantes :
- Un problème qui n’a pas été traité sur les 4 derniers posts enflera de 2 points.
- Un problème traité avec succès 1 fois en 4 posts sera momentanément stabilisé.
- Un problème traité avec succès 2 fois en 4 posts multipliera par 1,5 vos points gagnés sur le domaine dans les 4 posts.
- Un problème traité avec succès 3 fois en 4 posts multipliera par 2 vos points gagnés sur le domaine dans les 4 posts.
- Un problème traité avec succès 4 fois en 4 posts multipliera par 3 vos points gagnés sur le domaine dans les 4 posts.
- Un problème tombé à 0 est définitivement stabilisé, la situation est réglée.
- Un problème arrivé à 50 points est définitivement stabilisé, la situation est irrécupérable.

L’ampleur de chaque problème est représentée par la pondération de chaque domaine, donné ci-dessous :
Coordination Jedi – République [ 20 ]
Colère du Sénat [ 40 ]
Affolement des médias [ 25 ]
Extraction des personnalités importantes [ 15 ]


Pour l’emporter, il suffit que sur le total des points initiaux (100), vous soyez parvenus à faire diminuer la situation globale de 35 points au minimum. Certains problèmes seront nécessairement moins bien traités que d’autres, mais la situation est trop problématique pour espérer pouvoir tout régler… On pare donc au plus pressé ! Bonne chance et soyez stratégique !!

Les règles de la course-poursuite peuvent être consultées [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].
Ordre de post : Ress - Leto
Tour de : Ress. Compétences à utiliser : Intelligence OU Dextérité.
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« Je vais la tuer. »

Un mètre quarante-sept de colère furibonde venait de laisser éclater sa frustration sur le pont du Furtivo. Les antennes bondissant en tout sens, roulant follement au-dessus de sa tête telles deux vers des sables affolés, le teint anormalement coloré et le visage en sueur, Ress Laz’aziark offrait un tableau saisissant à ceux osant encore croiser le regard de la ministre vitupérant depuis cinq bonnes minutes et adressant des noms d’oiseaux tous plus colorés les uns que les autres en direction de sa supérieure directe en balosar. Heureusement que personne à bord ne pouvait comprendre les bruits incongrus et autres glapissements qui sortaient de sa bouche, sinon l’autorité de la Chancelière en exercice en aurait pris un coup …

Le chaos régnait. En même temps, le contraire eut été étonnant et la sénatrice ne savait si elle devait tenter de se calmer ou bien exploser une bonne fois pour toute, ajoutant à la confusion régnant sur le croiseur mais se déchargeant enfin de cette négativité qui montait en elle et menaçait de tout emporter sur son chemin. Déjà qu’elle n’était pas réputée pour sa patience, là, on pouvait dire qu’elle avait quand même toutes ses chances de finir en pétard. Après tout, ce n’était pas comme si la République était au bord de la guerre et que celle qui avait précisément fomenté tout cela lui laissait le bébé entre les bras pour s’en aller guerroyer joyeusement ?

« Je vais la tuer … Dès que tout ceci est réglé, je l’étrangle. »

Franchement, c’était plutôt un bon programme. Autour d’elle, les techniciens regardaient l’avocate avec des mines attérées ou gênées, car si ses paroles leur étaient incompréhensible, les gestes entamés avec ses mains et mimant une strangulation dans les règles de l’art n’était pas très durs à interpréter, révélant la teneur pour le moins explicite de ses propos, si ses traits déformés par l’agacement et le ton employé n’étaient pas suffisamment révélateurs. Timidement, pourtant, un des ingénieurs des communications se décida enfin à s’approcher de l’énervée pour glisser en balbutiant :

« Ma… Madame … »

« QUOI ? »

Le malheureux se ratatina sur place tandis que Ress inspirait profondément pour s’empêcher de passer davantage ses nerfs sur un subalterne qui n’y était pour pas grand-chose dans toute cette histoire. Il fallait rester lucide, se concentrer pour régler … Ce qui pouvait l’être. Enfin, plus exactement, sauver les meubles et prier pour que ce cauchemar n’ait pas été lancé en vain.

« Le sé-sénateur de Dantooine nous a fait parvenir un message comme quoi sa fe-femme est coincée da-dans les tirs comme elle était en rou-route pour voir sa sœur sur Muunilinst … »

« Répondez-lui que nous allons faire tout notre possible … Et surtout ne faites rien ! Comme s’il n’y avait pas plus urgent … »

Illumination.

« Attendez … Il a épousé une muun ? »

« Il paraît que c’est une da-dame char-charmante … »

Un fou rire nerveux manqua saisir la balosar, qui se retint juste à temps, essayant d’imaginer l’heureux couple sans se rouler par terre. Décidément, elle était au bord de la crise de nerfs … Et c’était comme cela depuis une demi-heure, chaque officiel local semblant s’être donné le mot pour se perdre dans ce coin perdu de la galaxie. Le pire ? Ces disparitions fortuites étaient l’aspect le plus simple de la gestion de crise qui l’attendaient. Généralement, il suffisait d’envoyer une réponse rassurante et d’attendre, puisque de toute manière, il y avait largement plus urgent à traiter que trois gros bonnets en danger.

« Le Gé-général Vargoll ne veut pas lai-laisser le comman-mandement au Maître Sodervall … »


« Ce vieux croûton … J’aurais dû m’en douter. Obéir c’est trop difficile pour lui … »


« Et Maître So-sodervall veut une ré-réunion pour vous expliquer devant le Con-Conseil … »

Se massant les temps, Ress poussa un soupir à fendre l’âme. Comment leur en vouloir à tous ? Les jedis avaient été tenus à l’écart des préparatifs de cette action, malgré ses avertissements et devaient s’engager comme ils le pouvaient, tandis que les anciens fers de lance de l’armée appelés en renfort pour occuper les postes dévolus à ces derniers au cours des dernières opérations n’entendaient pas céder leurs nouvelles fonctions si facilement, ni même collaborer avec ceux qu’ils estimaient arrivés les derniers. Sans compter les généraux qui pensaient tout simplement que l’Ordre avait été prévenu ou aurait dû savoir et imputait à leurs alliés les difficultés présentes. Ce n’était pas faute d’avoir soulevé ce problème … Mais la balosar n’avait pas été écoutée, et contemplait les ravages d’une décision prise sans concertation et sous le sceau du secret.

Au fond, Emalia Kira avait voulu diriger la République comme elle dirigeait sa planète : par sa parole seule. C’était ignorer que ce mastodonte possédait des alliés qui n’appréciaient guère ce comportement cavalier, surtout quand ils étaient directement impactés par ses agissements, que déplacer des armées dans l’espace et faire feu impliquait couper des lignes civiles de transport empruntées par des milliers d’individus chaque jour … Et surtout, que le Sénat était censé demeurer le véritable pouvoir de décision, pas la Chancellerie … Sa ligne de communication était saturée de messages provenant de tous ses contacts, et elle n’avait pas besoin de se brancher sur l’holonet pour imaginer les gros titres et jingles alarmistes passant en boucle sur les chaînes d’information en continu. C’était précisément dans ce but qu’elle avait suggéré d’en appeler au roi de Dubrillion au moment de lancer l’assaut. Là encore, sa requête avait été balayée d’un revers de main. Et finalement, elle se retrouvait en première ligne d’une situation qu’elle avait plus ou moins prévu, ce qui la hérissait davantage. En clair, c’était le …

« Bordel. »

Le mot était lâché. Surpris de tant de grossièreté venant d’une digne sénatrice, l’ingénieur ouvrit des yeux ronds, surtout que Ress s’était cette fois exprimée en basic. Oh, et puis zut, elle avait bien le droit de jurer de temps en temps ! Mine de rien, ça la soulageait.

« Mais le Maî-maître Vorkosigan a devrait arriver d’une mi-minute à l’autre … »

Enfin une bonne nouvelle. Seule pour s’occuper de ce chaos, Ress avait envoyé des messages à tous son répertoire afin de savoir précisément qui était où. Son prédécesseur au ministère de la Justice, apparemment dans les parages pour ses affaires, avait répondu favorablement à son appel et proposé de la rejoindre sur son croiseur, ce qu’elle avait évidemment accepté. Bien que jedi, le Falleen n’était pas un inconnu en politique, disposait de son propre réseau et surtout, avait réussi l’exploit de calmer un Sénat survolté lors de la précédente crise. Autant dire qu’elle aurait bien besoin de lui pour parvenir à contrôler une situation aussi explosive.

« Parfait. Demandez à Sodervall et Vargoll d’aller en salle de conférence, ils sont chacun à une extrémité du vaisseau, le temps qu’ils y parviennent, ça nous fera gagner du temps. Et établissez-moi une communication stable sur la ligne sécurisée avec le Sénat, pour la quarantième fois, c’est d’une urgence capitale ! »

« C’est que … Les serveurs sont sub-submergés, nous avons du mal à … »

« DEBROUILLEZ-VOUS ! »

Sans demander son reste, le pauvre homme fila ventre à terre à son poste avant d’aboyer à son tour des directives. Il n’y avait plus qu’à attendre … Heureusement, ladite attente fut courte puisque Leto Vorkosigna émergea rapidement des coursives un petit quart d’heure plus tard, au grand soulagement de Ress qui était à deux doigts de craquer nerveusement. Inutile de préciser donc qu’elle coupa court aux salutations et retrouvailles pour se focaliser sur l’essentiel :

« Ah, Maître Vorkosigan, vous êtes là, je commençais à désespérer. Bon, comme vous vous en doutez … Nous allons passer une très longue journée. »

Pianotant sur la console en face d’elle, elle afficha une carte de la galaxie avant de zoomer sur leur secteur.

« Nous avons des vaisseaux civils de plus ou moins grande importance au milieu des combats, et certaines personnalités demandent à être extraites en urgence … Bref, la routine. Le sénateur de Muunilinst est hors de portée, mais il semblerait que la femme du sénateur de Dantooine ait envoyé son dernier message à ces coordonnées. Et ce ne sont que les deux derniers d’une longue liste … »

Elle lui tendit un datapad avec une kyrielle de noms, puis continua :

« Je ne vous apprends rien en disant que ce n’est là que le cadet de nos soucis. Comme... votre Ordre n'a pas été prévenu en avance … Disons que l’arrivée des jedis est un brin compliquée. Le ban et l’arrière-ban des vieux généraux de tous poils a été convoqué, du coup … Il y a quelques menus problèmes de logistiques. »

La grimace qu’elle servit en prononçant ses paroles indiquait assez clairement qu’elle venait d’employer le plus doux des euphémismes …

« Et bien sûr, pour couronner le tout, le Sénat est en ébullition … Et il n’a pas complètement tort. Sans parler des médias qui risquent de provoquer des émeutes à force de s’en donner à cœur joie. »

Cette énumération lui donnait envie de se pendre.

« Et la climatisation est en panne. Nous allons suer sang et eau, et pas qu’au figuré.

Redresser une situation désespérée, c’est dans vos cordes habituelles non ? »


Son trait d’humour avait été dit sur un ton grinçant, adapté à ce qui se profilait.

« Le plus important est de calmer le Sénat. Si ce dernier se désengage, les conséquences seront catastrophiques. Une fois ceci fait, nous pourrons abreuver les médias d’un communiqué joliment tourné, et tenter d’éviter que les militaires et les vôtres ne s’étripent mutuellement, histoire d’être enfin suffisamment coordonnés pour envoyer des secours aux civils pris au piège. »


« Le serveur du Sénat ne répond pas ! Je n’arrive pas à entrer ! »

Comme s’ils n’étaient pas déjà suffisamment dans la mouise, voilà que la technologie s’y mettait aussi … Le technicien qui venait de s’exprimer tremblait comme une feuille, inondant littéralement son siège de sueur, et Ress était à deux doigts de lui demander s’il n’allait pas tourner de l’œil.

« Qu’est-ce que c’est encore ! »

« Je … Un court-circuit ? J’ai peut-être été un peu … »

Stressé ? Incompétent ? Désespérant ? La moutarde montait définitivement au nez de la balosar, qui laissa échapper entre ses dents, ses yeux dardant un regard semblable à un tir de blaster sur le nautolan coupable :

« Réparez-moi ça rapidement, il en va de la sécurité de la République bon sang ! »

Bégayant une réponse qu’elle ne perçut pas, il commença son ouvrage, mais ses mains tremblotantes n’allaient pas aider à faire quoi que ce soit … Excédée, voyant chaque seconde de perdue comme la rapprochant de la chute fatale, Ress finit par grommeler, poussant l’incapable :

« Bon, dites-moi ce qu’il faut faire, vous n’arriverez à rien comme ça ! »

Après tout, la sénatrice n’était pas malhabile de ses mains … Elle pouvait bien suivre des instructions non ? Et ça la détendrait un peu de se concentrer sur quelque chose plutôt que de tourner comme un chien kath en cage en vitupérant silencieusement contre le monde entier.

Spoiler:

Lentement mais sûrement, sans trembler, Ress suivit les recommandations du technicien à la voix tremblante, et après une bataille avec quelques fils, l’entendit s’exclamer joyeusement que la connexion était de retour. Soulagée, la balosar se leva, l’exercice l’ayant vidée momentanément de sa colère pour ne laisser que concentration et détermination sur son visage.

« Ouvrez-moi une communication depuis la salle de commandement par holo. »

Et elle s’engouffra dans les coursives pour la rejoindre, attendit le feu vert et bientôt, son visage apparut au Sénat sur les nacelles du gouvernement, provoquant une exclamation de surprise chez les représentants de la République … Avant qu’un brouhaha intense ne s’empare de la Rotonde.
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Jet de Ress réussi. L'agitation au Sénat est réduite de 2.

Coordination Jedi – République [ 20 ]
Colère du Sénat [ 38 ]
Affolement des médias [ 25 ]
Extraction des personnalités importantes [ 15 ]



Tour de : Leto. Compétences à utiliser : Sagesse OU Force physique.
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- « Rejoignez la Ministre Laz'ziark sur le Furtivo, en orbite autour de Muunilinst. Je vous envoi de suite les coordonnées. Vous avez désormais pleine autorité sur tous les Jedi présent dans le Secteur Obtrexta. Veillez à maintenir la paix en coordonnant nos forces à celles de la République. L'Agitation et la précipitation ne doivent pas faire naitre le conflit au sein même de notre camp où nous courront à notre perte. Jusqu'à temps que nous en sachions plus sur les intentions de la Chancelière, nous devons absolument tempérer la situation et éviter que le chaos ne s'installe. Que la Force soit avec vous, Maître Vorkosigan. »

La voix autoritaire du Maître du Conseil Krava Waray résonnait d'un écho crépitant à travers le système de communication. Son hologramme bleuté grand d'une trentaine de centimètres disparut lorsque Leto Vorkosigan salua la femme au visage sévère et dissimula son holo-disque dans une trousse de rangement accrochée à sa ceinture.
Elle avait particulièrement insisté sur le ''tous les Jedi'', désormais, Leto commandait aux Maîtres même, sur Muunilinst et alentours. Hormis ceux du Conseil, naturellement, et ceci jusqu'à nouvel ordre. Il se trouvait lui-même sur Muunilinst en compagnie de son Padawan désormais expérimenté et proche de ses épreuves de passage au rang de Chevalier : Kalen Nelaru. Tous deux devaient d'ailleurs retrouver la Ministre de la Justice Ress Laz'ziark, ou tout du moins des conseillers de son Ministère afin de rencontrer les dirigeants du Clan Bancaire sur Muunilinst. Ils avaient pour mission de négocier des accords de principe afin de financer un nouveau programme de modernisation de centre de détention à travers la République ainsi qu'une formation de nouveaux surveillants plus adeptes à ce genre de métiers. Du genre qui ne se contenteraient pas de tabasser à mort certains détenus dans la plus grande discrétion et profitant de l'immobilité de la hiérarchie, mais qui feraient un véritable travail d'accompagnement afin de favoriser la réintégration des criminels dans une vie normale, une fois libérés. C'était un projet réfléchi depuis plus d'un an conjointement entre Leto, qui suite à son départ du Ministère avait continué de songer à la question, et la nouvelle Ministre de Balosar qui avait accepté volontiers la coopération du Jedi. Tout deux étaient conscients que cela ne fonctionnerait pas avec tous les prisonniers, certains ayant empruntés un chemin qui les mèneraient définitivement vers un point de non retour, tandis que pas mal d'autres pouvaient encore être sauvés et pardonnés. Ayant elle-même évoqué le sujet dans son bureau lors d'un entretien riche en enseignement, il était devenu très clair que Laz'ziark était le politicien avait lequel Leto eu le plus de facilité à travailler.

Krava Waray avait passé de longues minutes à résumer à Leto les évènements de ces six dernières heures. Il avait lui-même constaté une certaine agitation auprès des Muuns lors de son arrivé sur la planète. Le Sénat était réuni en session extraordinaire tandis que des échauffourées spatiales s'étaient déclenchées un peu partout dans la Galaxie. Waray n'avait pas put confirmer cela sur l'instant, mais il semblerait que la Chancelière Kira en personne menait un assaut frontal contre les forces impériales et que ceci avait été visiblement décidé sur un coup de tête. L'Ordre Jedi, en tout cas, n'était nullement dans la confidence de tout cela. En l'espace d'un quart de journée standard, la moitié de la Galaxie était entré en guerre …

Même pour un Maître Jedi, la brutalité des évènements était compliquée à digérer. Un tas de questions se bousculaient dans la tête du Falleen et comme bien souvent dans ce genre de situation alarmante, il n'avait aucune idée de quelle question il devait aborder en priorité. Il ordonna alors à Kalen de rester sur les lieux et de prendre contact avec le Clan Bancaire et les instances dirigeantes de la planète afin de coordonner leurs efforts. Ce dernier évoqua l'éventuelle difficulté à se faire entendre des républicains en tant que Jedi, car il semblerait que l'alliance entre ces deux entités se soient passablement effritée dès lors que Emalia Kira avait décidé d'attaquer l'Empire sans en tenir avertis les Jedi. Leto lui répondit qu'il ferait tout son possible pour faire en sorte que républicains et Jedi puissent travailler ensemble et qu'en attendant de trouver des accords, Kalen devrait se débrouiller pour s'assurer la coopération de son entourage. C'était maigre, Leto avait l'impression de lâcher son Padawan dans une arène aux Nexus, dans laquelle on aurait plutôt placé une ribambelle de politiciens affamés, de négociateurs retors et de parlementaires au verbiage étourdissant. Mais le Nautolan avait de la ressource, Leto avait confiance en lui. Cela allait être un défi qui mettrait sa diplomatie et sa patience à rude épreuve. Si Kalen remplissait sa mission avec succès, il serait plus que jamais face aux portes de son avenir radieux et plus rien ne pourrait l'empêcher de devenir Chevalier Jedi.

Le Maître et l'élève -certain dirait même le père et le fils, se saluèrent avant que Leto n'embarque dans son chasseur Aurek et prit la direction de l'espace. Le croiseur de combat de classe Valor nommé Furtivo ne tarda pas à apparaître à travers le hublot du chasseur de Leto. Impressionnant, avec ses dizaines de batteries de canons lourds braqués dans toutes les directions possibles, Leto savait que ce qu'il voyait n'était pas le seul armement du Furtivo tant ce genre de vaisseau de guerre regorgeait d'une puissance de feu insoupçonnée. Plusieurs centaines d'autres canons et lances-torpilles devaient être savamment dissimulés sous des myriades de volets et de plaques amovibles prêtes à se rétracter au moindre ordre d'attaque. Leto pensa avec ironie que le nom de Furtivo était alors pour le moins étrange, car dans sa mémoire, et selon d'anciens écrits d'une langue aujourd'hui disparue, Furtivo signifiait furtif. Comment être furtif avec un tel engin de destruction et d'intimidation … ?

À l'approche du vaisseau, Leto s'attendait à ce que la radio de son Aurek s'active et qu'on lui demande ses identifiants. Chose courante lorsqu'on approchait un croiseur de combat militaire. Mais rien ne se passa. Pendant un instant, il craignait que les artilleurs du Furtivo ne pulvérise son appareil sans aucune autre forme de procès mais même cela ne se produisit pas. Leto pensa alors que l'équipage du vaisseau était bien trop occupé avec un tas d'autres choses pour faire attention au petit chasseur qui avait pénétré seul la zone. Il fit poser son engin dans la baie d'arrimage numéro trois du Furtivo, celle que l'ordinateur de bord lui avait indiqué étant donné qu'aucun agent de guidage n'avait daigné l'appeler sur sa radio. En descendant, il constata une agitation sans commune mesure dans le hangar, des dizaines de techniciens et de pilotes couraient en tout sens, préparant bombardiers, chasseurs, transports de troupes et des tonnages de matériels de diverses natures. Comme si ceux-ci étaient déjà prêt à partir en guerre dans la minute. Alors que Leto ne savait même pas ce qui avait été décidé. Est-ce que la Chancelière avait aussi réquisitionné le Furtivo afin de mener l'assaut ? Où était-ce un ordre de l’État-Major, une sorte d'acte préventif au cas où la situation ne viendrait à dégénérer et nécessiterait un surplus de force d'attaque sur le front ? C'était une scène tout bonnement hallucinante.

Emalia Kira était-elle devenue folle ? La guerre semblait inévitable, désormais …

Leto devait rejoindre le pont de commandement, il pensait y retrouver Ress Laz'ziark là-bas, en toute logique. Il verrouilla alors le cockpit de son engin et se dirigea vers une des sorties du hangar là où il pourrait y emprunter un turbo-ascenseur. Mais au bout de quelque mètres et aux détours d'un bombardier Invictus qu'il dut contourner, il fut stoppé net par un attroupement tout entier de soldats républicains. Ces derniers, arnachés d'armure de combat et équipés de leurs fusils blaster standard s'agitèrent encore plus que d'habitude à la vue du Jedi, et quelle ne fut pas la surprise de Leto d'en voir quatre d'entre eux pointer leurs canons sur son torse ! Les tensions entre la République et les Jedi n'étaient pas qu'un mythe. Il est vrai que rien ne fut facile depuis plusieurs décennies entre ces deux entités plusieurs fois millénaires. Mais Jamais Leto ne s'était vu menacé par un soldat. La situation était folle. Est-ce que Kira avait déclaré les Jedi ennemis de la République ? Ou est-ce que ces soldats agissaient sous d'autres ordres ? Savaient-ils seulement ce qu'ils faisaient ? L'agitation faisait perdre la tête à tout le monde, petit à petit. Même l'armée qu'elle avait sous sa coupe n'avait pas réussi à se coordonner correctement suite à l'ordre soudain et surprenant d'attaquer d'Emalia Kira. C'était invraisemblable.

- « Plus un geste ! Ordonna fermement ce qui semblait être le chef d'escouade. Déclinez identité et raison de votre présence ici ! Sans équivoque, Leto devait se plier aux ordres sous peine de terminer en passoire fumante.

- Maître Jedi Leto Vorkosigan, je suis ici à la demande du Conseil Jedi. Je dois rencontrer la Ministre Laz'ziark de toute urgence !

- Je n'ai pas été informé. Répondit l'autre, visiblement fermé à toute coopération.

- Je vous en prie messieurs. La situation est urgente, la Ministre m'attend sur le pont de commande, veuillez comprendre !

- Non ! Ce vaisseau est sous ordre de la marine républicaine, nous avons des ordres et les Jedi ne sont pas autorisés à venir mettre le nez dans nos affaires cette fois-ci !

Jet de Sagesse : Leto tente de convaincre les soldats qu'il n'est pas un ennemi (influe sur la coordination Jedi-République)
Sagesse: 4
Résultat: 3

Jet de Sagesse réussi !


- Je ne suis pas là pour prendre le commandement du vaisseau, mais pour offrir mon aide. Leto adopta une posture qui se voulait enclin à la discutions, il n'était ni sur l'offensive ni sur la défensive pour éviter d'envoyer des signaux contradictoires aux soldats qui semblaient très nerveux. Il soupçonnait le chef d'escouade de répéter un peu bêtement ce qu'on lui avait ordonné de dire au moindre intrus, Jedi ou pas, qui passait par là. Les Jedi ne sont pas vos ennemis, depuis des années nous avons à cœur de travailler ensemble, pour la République, vous le savez officiers. Il leva doucement sa main devant lui, un geste d'apaisement. Un jedi est déjà à votre bord, il travaille probablement déjà à résoudre cette difficile situation avec votre supérieur. Pourquoi ne pourrions-nous pas faire de même ? Renchérit-il. Le doute commençait à poindre sur le visage buriné du soldat. Un autre soldat s'approcha et vint susurrer à l'oreille de son chef quelques mots.

- C'est vrai, les Jedi ne nous ont jamais fait de mal...
Avoua-t-il. Veuillez m'excuser monsieur, à vrai dire, c'est la panique ici, on ne sait pas trop quoi faire, alors on fait ce qu'on sait faire le mieux, nous préparer à combattre ...

- Je vous comprend, officier. Malheureusement, ce qui se passe en ce moment va bien au-delà de notre simple personne, tout nous dépasse et va trop vite pour nous. Le soldat hocha la tête, silencieux et fatalement résolu. C'est pour cela que nous devons essayer de coopérer. Ensemble, nous pourrons affronter cela. Les mots du Jedi ne manquaient pas d'impact tandis que le soldat se permit de prendre quelques secondes de réflexion avant d'ordonner à quatre de ses compagnons d'escorter le Falleen jusqu'au pont de commandement.

Arrivé là-bas, Leto n'eut même pas besoin de s'aider de la Force pour distinguer le nœud de tension et d'énervement qui avait englouti le pont de commandement. Une véritable machine à pulsations nerveuses battait désormais la chamade tandis qu'au milieux de cet enfer se situait comme une lumière d'espoir, Ress Laz'ziark. Il vint à sa rencontre aussitôt, comme un nageur se rue sur une bouée de sauvetage en pleine mer. Il n'eurent pas le temps de se saluer en bonne et due forme, cela était de toute façon inutile, il ne s'agissait pas d'une visite de courtoisie et Ress prouvait dés le début qu'elle était une femme d'initiative. Elle était présente sur le Furtivo depuis un peu plus longtemps que lui, ci-bien qu'il fut attentif au rapport qu'elle lui fit. Très vite, il comprit qu'il faudrait hiérarchiser l'importance des problèmes. Chose qui lui déplaisait puisque jamais il n'avait été habitué à faire les choses à moitié, surtout lorsqu'il s'agissait de venir en aide aux autres et rétablir la paix. Mais force était de constater que tout ne pouvait être fait, il fallait aller au plus urgent et essayer au fur et à mesure de résoudre les problèmes. Se disperser et s'attaquer à tous les conflits en même temps mènerait à l’échec.

En l'écoutant parler des anciens généraux de l'armée républicaine remis sur le front d'urgence, Leto songea que c'était typiquement en ce genre de situation que les Lorn Vocklan, Quom Brock et autre Thosscon Sodervall seraient les bienvenus, eux qui étaient infiniment respectés par le gros de l'armée républicaine après leurs faits d'armes impressionnants auprès des soldats.
Il eu instantanément la tête qui tourne, ou en tout cas il en eu l'impression lorsqu'elle évoqua la folie qui s'était emparée du Sénat. Il avait déjà contribué à l'apaiser au terme de nombreuses heures de conversations et de débats lors de la Tragédie Perlemienne, il ne tenait pas à s'opposer une nouvelle fois à cette bombe à proton géante faite de nervosité et d'instabilité qu'était le Sénat. Il fut soulagé de voir que la Ministre semblait vouloir s'attaquer au problème elle-même. Après tout, n'était-elle pas foncièrement plus à même de régler la situation que lui ? Elle n'était pas Ministre par hasard, elle.

Il en profita alors pour déclarer, juste avant que la communication avec le Sénat ne soit ouvert:

- « Parlez au Sénat, moi je vais tenter de me renseigner sur ce qui se passe avec l'armée dans le secteur, et j'essayerais de coordonner nos actions. Il se dirigea vers une autre console de communication. L'Ordre Jedi m'a donné l'autorité nécessaire, j'espère que l'armée sera coopérative sinon on risque de s’empêtrer dans des conflits internes qui vont consumer la galaxie toute entière... »

Leto ne doutait pas de sa capacité à se faire entendre de ses confrères. reste à savoir si les généraux et hauts gradés républicains allaient se montrer aussi respectueux et attentifs à ses recommandations ...

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Jet de Leto réussi. Les problèmes de coordination Jedi / République sont réduits de 4.

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Tour de : Ress. Compétences à utiliser : Constitution OU Charisme.
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Rarement le Sénat avait autant été en effervescence. Dès son apparition, Ress fut submergée par une cacophonie abominable. Les invectives fusaient, les appels dans tous les sens également, tandis que les flashs des journalistes crépitaient entre deux interviews données à chaud sur un sujet dont tous ignoraient les tenants et aboutissants, mais sur lequel chacun avait absolument un avis. Le pire ? En entendant ceux qui vitupéraient depuis leurs nacelles, la balosar ne pouvait s’empêcher de penser que pour une fois, ces vénérables collègues n’avaient pas tort de s’estimer lésés. Tout aurait été bien plus simple si la Chancelière avait suivi la voie légaliste qu’elle lui proposait. A trop écouter les militaires, on en oubliait le sens des réalités politiques et juridiques … Et rien que pour ça, l’avocate comptait bien dire deux mots à sa consœur de la Défense pour lui rappeler posément que son rôle ne consistait pas uniquement à acquiescer à n’importe quelle proposition va-t’en guerre !

Dès que son image se fut stabilisée, la balosar se retrouva aux prises avec une montagne de questions ou d’insultes, suivant les bords d’où les exclamations venaient. Quelles étaient les nouvelles ? Que se passait-il ? Que disait l’Ordre jedi ? Et l’Espace Bothan ? Et le kadjic Djilo ? Et à peu près l’ensemble de la galaxie ? Que faisait-elle là ? Etait-elle au courant ? Etait-elle d’accord ? Qu’est-ce qu’elle avait mangé au petit-déjeuner pour avoir eu une idée pareille ? Et ainsi de suite … Submergée, l’avocate ferma les yeux pour laisser passer la tempête et conserver son calme, espérant que les autres en feraient de même au bout d’un moment. Peine perdue. Les rouvrant, elle balaya l’assistance pour chercher les moins excités, y trouvant pêle-mêle les vieux crocodiles qui avaient tout vu dans cette assemblée et quelques figures amies, guère nombreuses qui la contemplaient d’un air inquiet. A cet instant, la sénatrice comprit que si d’autres qu’elle tenaient le sort de la République entre leurs mains sur le plan militaire, les paroles qu’elle prononcerait pourrait fort bien décider de ce qu’il en adviendrait politiquement.

Souffler sur les braises du Sénat n’avait jamais été difficile, et surtout, personne ne pouvait s’opposer à elle dans ses propres lignes. Ne restaient sur Coruscant que des figures non élues, finalement, et là résidait la principale faiblesse du gouvernement Kira. Au moment de faire preuve d’autorité, la Rotonde ne reconnaissait que ses membres, et ce n’était ni l’Orateur sénatorial sans carrière politique derrière lui ni la brave ministre des Affaires Sociales qui allaient faire quoi que ce soit, même si la pauvre Ashesho Tys paraissait avoir tenté de prendre les choses en main en se portant volontaire pour prendre la parole au nom du gouvernement, récoltant un tel tir de barrage que Ress se sentait presque désolée pour elle, ayant connu ce bizutage charmant réservé à ceux qu’il convenait d’humilier convenablement à un moment donné parmi les élites républicaines. Il n’était soudainement pas difficile de comprendre pourquoi elle avait été laissée en arrière et charger de la gestion de crise au détriment de la Vice-Chancelière : aucun risque qu’un caractère aussi emporté qu’elle ne se laisse marcher sur les pieds. Cela restait tout de même un pari très risqué. Mais si elle jouait sa partition finement, la balosar entrevoyait égoïstement des retombées très positives pour sa personne. Evidemment, pour le moment, il convenait néanmoins de penser davantage à éviter que le chaos politique ne se retourne contre la République même en hypothéquant ses chances de succès.

Sourde aux interrogations, l’hologramme de la balosar fit signe à l’Orateur sénatorial de lui donner la parole. Des murmures parcoururent l’assistance, les objectifs se fixèrent sur la forme bleutée tremblotante et minuscule qui se tenait face à eux et le brouhaha baissa un peu quand la Ministre, les antennes dressées, comme au garde-à-vous, leva la main pour montrer qu’elle s’apprêtait à parler :

« Mesdames, messieurs mes collègues sénateurs, je tiens par avance à m’excuser auprès de vous pour la mauvaise qualité de la réception. Il est possible que la communication ne tienne pas aussi longtemps que je le souhaiterais, pour des raisons, vous vous en doutez, indépendantes de ma volonté. »

Des grommellements se firent entendre, et quelques cris braillant des « aux faits ! ».

« Les minutes qui vont suivre risquent d’être décisive pour la sécurité de la République et de nos soldats. C’est pourquoi je demande solennellement à mesdames et messieurs les sénateurs de bien vouloir voter, avant que ne commencent les débats sur la situation actuelle, le huis-clos. »

Cette fois, des protestations outragées éclatèrent dans les loges prévues pour la presse. Le huis-clos les empêcherait de diffuser des images d’un Sénat en plein chaos et permettrait donc au gouvernement d’avoir la main sur les informations officielles diffusées tout le temps du huis-clos, que Ress entendait tenir le plus longtemps possible. Et en faisant ça, elle délayait le temps des explications tout en faisant appel au bon sens des vieux briscards et à l’instinct des militaires, habitués de ce genre de procédure et relativement nombreux dans les rangs sénatoriaux. Pour le reste, clairement, elle comptait sur la loyauté de ceux suivant Emalia Kira ... Et ses quelques sympathisants propres.

Spoiler:

L’Orateur sénatorial acquiesça, et les mains se levèrent rapidement. Avec une légère angoisse, Ress vit le décompte s’afficher … Avant de pousser un soupir de soulagement en voyant ce dernier passer au vert. Elle avait réussi la première manche et s’autorisa quelques minutes pour soupirer discrètement tandis que la Rotonde était évacuée manu militari de tous ses observateurs, et les portes fermées. Venaient de la rejoindre les holoprojections d’Invi Varmon, qui s’occupait de la défense de Coruscant comme il était d’usage dans ces cas et s’excusa de son retard, de Rurr Larti qui participait depuis son bureau de professeur sur Aldérande, et de Dania Lenoan, qui affichait une mine de six pieds de long. Autant dire que ce n’était pas avec cette fine équipe que les choses allaient être immédiatement gagnées …
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Jet de Ress réussi. L'agitation des médias est réduite de 1.

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Tour de : Leto. Compétences à utiliser : Intelligence OU Agilité.
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Le destroyer de classe Valor Furtivo, créé par les usines Kuat, est né d'une motivation simple : produire un vaisseau de guerre suffisamment important pour répondre sans équivoque à une possible nouvelle menace impériale. Chose qu'il réussit très bien ces six dernières années. Seul bémol, le projet fut lancé il y a prêts de cent-vingt ans, lorsque la fameuse menace impériale n'était pas, ou plus d'actualité. Si bien que le seul et unique modèle d'antan sorti des chantiers navals de Kuat coûta une petite fortune. Les industriels et fournisseurs en métaux lourds nécessaires à sa construction ayant profité de la situation et du non-besoin absolu d'un tel engin pour gonfler les prix de leur service. Leto ne savait pas comment, à l'époque, le Sénat avait bien put se laisser convaincre de la nécessité d'une telle production, mais toujours est-il qu'aujourd'hui, la flotte républicaine comptait une vingtaine de ces appareils d'exception.

Long de cinq cent soixante mètres, il était muni de puissants moteurs subluminiques, d'un bouclier déflecteur robuste et d'un armement impressionnant composé de huit dangereuses tourelles turbolasers lourdes DBY-710 postées le long de la passerelle de commande, de quatre turbolasers moyens pour le combat rapproché, de 48 canons laser de défense, de quatre tubes lance-torpilles et de six projecteurs de rayons tracteurs. En tout cas, c'était ce que le peuple avait put apprendre en scrutant l'Holo-Net car, pas peu fier de leur nouvelle démonstration de maitrise industrielle, Kuat ne s'était pas fait prier pour diffuser massivement la fiche technique éloquente de son nouvel engin fleuron.

En outre, il était assez puissant, résistant et rapide pour servir de brise blocus, pour soutenir un bombardement planétaire ou pour supprimer les défenses d'un croiseur impérial sans grande difficulté. Son autonomie était telle qu'il pouvait participer, en toute insouciance, à de longues missions ou à des campagnes militaires nécessitant un grand nombre de ressources tant en hommes qu'en ravitaillement. De plus, le croiseur Furtivo était équipé spécialement pour les atterrissages planétaires comme un transport de troupes et pouvait être utilisé en tant qu'escorteur lourd dans les flottilles républicaines, qualités enviables en comparaison de ses homologues impériaux. Mais à vrai dire, toute cette débauche de puissance ne servait à rien dans la furie qui enveloppé Leto, sur le pont de commande.

Après tout, et même si cela semblait se dessiner autrement de façon lente mais certaine, l'heure n'était pas encore à la guerre. Mais il fallait relativiser et ne pas bouder sa chance. Par les temps qui cour, il valait probablement mieux se tenir à bord d'un tel engin que là-bas, sur Dubrillion, une fois de plus. Et à vrai dire, une telle technologie de pointe à portée de main pouvait servir à un moment ou un autre au Jedi. Plus vite qu'il n'aurait put l'admettre et pour bien d'autre chose que pour mener l'assaut, au sens strict du terme.

Devant la console de communication, il fut rejoins par un officier technicien, un jeune Humain à la tunique impeccable mais au filet de sueur sur le côté de son visage juvénile qui témoignait de deux choses : son inexpérience et son stress intense. Ce dernier provenait probablement des toutes dernières promotions de l'académie navale républicaine. Le Jedi réfléchissait à comment entrer en contact avec les Jedi situés dans le secteur afin de leur conseiller de se regrouper et de coopérer avec les forces républicaines lorsque le jeune homme prit la parole.

- « Monsieur, euh, Maitre Jedi... Leto pivota légèrement. Nous avons repérer une navette dans nos radars, elle vient de sortir de l'hyperespace à l'instant.

- Et bien alors ? Qu'attendez-vous pour l'intercepter ?

- Euh, je... il ne s'agit pas de l'ennemi monsieur, en fait je ne sais pas. Vous feriez mieux de venir voir. Se dépêcha de conclure le jeune Humain, visiblement perturbé par la situation, ne sachant comment résumer le problème qui venait se poser à lui. Leto abandonna alors sa console de communication afin d'aller jeter un œil sur l'écran de l'Humain qui lui indiquait différents signaux et informations écrites.

- C'est un signal de détresse ? Le jeune homme opina du chef.

- J'ai essayé de le décrypter, pour m'assurer qu'il ne s'agissait pas d'un leurre, mais il semblerait que sa signature électronique soit unique. Il déglutit difficilement, craintif de la réprimande du Jedi qui ne vint pas, à son grand soulagement.

- C'est normal, il s'agit d'un signal de détresse émit sur un canal réservé aux membres du gouvernement et leur famille. Leto analysa le codage du dit signal avant de confirmer ce qu'il pensait. Vous n'auriez pas put le décoder sans le savoir dés le départ. Je vais essayer d'entrer en contact. Leto prit les commandes de l'ordinateur du jeune homme et après quelque manipulation réussi à ouvrir une communication à l'adresse de la navette dérivant dans le froid de l'espace. Ici le croiseur de combat Furtivo, Maître Jedi Leto Vorkosigan à navette inconnue, emplacement DBS-74, déclinez identité, à vous. Un crépitement suivi une petite période de silence. Et on entendit une voix féminine, fluette et visiblement très secouée, comme effrayée.

- Ici navette... euh... je suis Lak Ktivia, fille du Sénateur Ktivia de Shaum Hii, et je, hum... Leto eu un geste de recul, traduisant sa surprise. Il regarda le jeune Humain qui haussa les épaules d'incompréhension. La jeune fille, qui était en réalité une Shistavanen bien que sa maitrise du Basic pouvait très bien la faire passer pour une simple Humaine si jamais on évitait de tenir compte de sa fourrure et de son apparence de loup-garou, hésita : Mon papa dit que c'est la guerre sur ma planète, il m'a dit de prendre la navette et mes deux petits frères pour aller nous cacher sur Coruscant mais je crois qu'on s'est trompé de route. ''Et pas qu'un peu'' pensa Leto, les coordonnées de navigation avaient dut être entrées dans la précipitation et c'est pourquoi la petite navette s'était retrouvée du côté de Muunilinst plutôt que vers Coruscant.

- Qu'entends-tu par ''c'est la guerre sur ma planète'' ? Shaum Hii est en République, c'est un endroit sûr d'habitude, non ?

- Euh... papa dit qu'il a vu l'Empire se regrouper à la frontière à côté de ma planète, il a parlé d'espace neutre envahi... je sais pas ce que ça veut dire mais papa nous a fait immédiatement monter dans la navette et il nous a fait partir de la maison... La voix de la jeune Shistavanen commençait à trembloter, elle ne tarderait pas à craquer et fondre en sanglot à mesure qu'elle réalisait l'importance de la situation. Leto aussi tombait de haut... alors, l'Empire réunissait des vaisseaux de guerre dans l'espace neutre entre leur territoire et celui de la République. Cela voudrait dire qu'il serait prêt à riposter contre des mondes non défendus si la Chancelière Kira ouvrait le feu sur les flottes impériales... Le Jedi se demandait si Kira était au courant de cela. Mais pour le moment, il n'était pas temps de tergiverser, il fallait faire quelque chose pour les enfants de Shaum Hii situés dans la navette.

- Écoute moi petite, tu vas bientôt être en sécurité, tu n'es pas à Coruscant mais le grand vaisseau que tu vois devant toi est un lieux sûr. Je suis à l'intérieur, nous pouvons t’accueillir et une fois que tu sera avec moi, nous contacterons ton père pour savoir ce qu'il en est là-bas, sur Shaum Hii.

- O... oui monsieur. Lâcha la fillette dans un souffle, la radio crépita.

- Es-tu capable de conduire ta navette jusqu'à mon vaisseau ? Question idiote, mais on ne sait jamais. La réponse se fit attendre, on aurait dit que la fillette cherchait quelque chose à l'autre bout du canal de communication.

- Euh... non, je suis désolée monsieur. L'écran dit que les commandes sont endommagées et que le moteur a surchauffé. ''C'est pour cela que la navette est sorti brusquement de l'hyperespace'' se dit Leto.

Jet d'Intelligence: trouver un moyen de mettre la fille du Sénateur et ses petits frères en sécurité (influe sur Extraction des personnalités importantes)
Intelligence: 5
Résultat: 5

Jet d'Intelligence réussi !


Leto réfléchi un instant et en silence, un silence tout relatif tant le capharnaüm ambiant continuait de subsister. Puis il s'adressa subitement au jeune Humain, toujours à ses côté:

- Un vaisseau de cette importance doit avoir un système de rayon tracteur, non ?

- Oh oui monsieur, et il est très efficace ! S'exclama l'autre.

- Bien, alors utilisez-le sur la navette pour la ramener à bord, quitte à transférer de l'énergie des boucliers déflecteurs au rayon tracteur. C'est pas comme si on en avait urgemment besoin pour le moment. Le jeune homme parut surpris de cet éclair de lucidité, comme si il ne pensait pas capable un Jedi d'avoir de si bonne idée.

- O... oui monsieur. Et ensuite, que faisons-nous des passagers de la navette ?

- Ce sont des enfants. Dit-il en se levant. Alors vous les faites conduire dans le quartier d'équipage, qu'ils bénéficient de tous le confort qu'on peut leur offrir. Ensuite, veillez à contacter le Sénateur de Shaum Hii, si il est encore en vie... »
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Jet de Leto réussi. L'extraction des personnalités importantes avance de 2.

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Bilan : RAS


Tour de : Ress. Compétences à utiliser : Sagesse OU Charisme.
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Obtenir la majorité des deux tiers pour voter le huis-clos s’était apparenté à une formalité, ce qui n’était pas très étonnant pour les connaisseurs aguerris du Sénat. Chaque fois qu’un débat potentiellement destructeur avait lieu, ou que des données confidentielles pouvaient être échangées, il se trouvait un ministre ou un sénateur proche des milieux militaires et jaloux de leurs prérogatives pour le demander. Quand bien il eut été singulièrement difficile de décrire Ress comme une militariste pur jus, elle avait néanmoins une approche façonnée par des années dans ses travées des us et coutumes sénatoriales. Le huis-clos avait aussi été décrété lors du débat sur la ratification du traité d’Artorias, par exemple, donnant lieu à des discours aussi emportés qu’étonnants, celui d’Alan Bresancion restant dans sa mémoire comme un modèle oratoire, quand bien même elle n’avait pas été d’accord avec l’ensemble de ses dires. Il était fort dommage que le médecin vive aussi retiré de la scène politique depuis la fin de ses fonctions comme Vice-Chancelier. Ses apparitions en public se faisaient rare, comme ses interventions médiatiques, dont la plus récente datait de sa déclaration sur ce qu’il convenait d’amener la mise au pas de la Ligue des Mondes Périphériques. L’unijambiste avait-il été irrémédiablement usé par les vicissitudes du pouvoir ? Accablé par les fourberies enfin révélé de celui qui avait été, tout de même son acolyte politique ? Il ne servait à rien de supputer, seul l’humain connaissait les réponses à ses questions, mais en ces temps troublés, une voix de bon sens populaire manquait douloureusement à cette assemblée … Même si, au vu des circonstances, la balosar aurait été prête à parier que l’homme se serait fait un plaisir de pourfendre le gouvernement en place. C’eut été de bonne guerre. A vrai dire, elle était prête à parier qu’il aurait acquiescé à la manœuvre et attaqué la méthode. Voilà que, telle une apparition lumineuse, penser au sénateur de Naboo lui donnait soudain une idée sur la marche à suivre pour la suite … Si on lui en laissait l’occasion.

En effet, si le brouhaha venu des journalistes et de leurs interviews à la volée avait cessé, celui des nacelles de la Rotonde paraissait redoubler, et les ministres présents s’entre-regardaient d’un air mi- horrifié, mi- las, dépendant de leur statut et leur ancienneté dans ces couloirs. Même l’Orateur sénatorial paraissait avoir compris la difficulté de la situation, lui qui hésitait à donner la parole aux ministres, de peur de provoquer une bronca. Excédée, ses antennes lui signalant les bruits provenant du vaisseau et la panique régnant, Ress finit par se lever pour continuer ce qu’elle avait commencé. Plus vite ceci serait fini, plus vite elle pourrait commencer à faire autre chose. Ceci dit, autant surveiller ses arrières tout de même.

« Lenoan, préparez un communiqué de presse rassurant sur la situation en enjolivant comme il convient les débats en cours. Je fais confiance à votre plume pour vendre quelque chose de potable que s’empresseront de relayer les médias.

Varmon, contactez par vos canaux sécurisés le roi Arak III, si ce n’est pas déjà fait. On risque d’en avoir besoin. »

« Par les canaux sécurisés ? C’est peut-être un peu … ? »

« On est plus vraiment à ça près … »

L’homme hocha la tête, l’air grave, et se mit aussitôt à pianoter furieusement sur son datapad, tandis que la sénatrice d’Ambria arborait d’ores et déjà une mine concentrée. De façon amusante, Ress retrouvait ses automatismes de dirigeante syndicale, à déléguer çà et là la gestion d’une crise. Après tout, elle n’était pas une débutante en la matière … Ses méthodes ordinaires et l’échelle étaient juste complètement différentes. Mais au moins, les plus expérimentés paraissaient sortir de leur léthargie pour se coordonner et sauver ce qui pouvait l’être. L’espace d’un instant, la balosar eut une pensée pour Leto Vorkosigan, qu’elle avait laissé seul aux commandes … de tout le reste, en fait, avec une pointe de culpabilité. Décidément, toujours prévenus en derniers, corvéables à merci, les jedis étaient vraiment les dindons de cette farce républicaine … Il faudrait qu’elle songe à un moyen de les remercier à titre personnel.

« Est-ce que je ne sais quel ministre subalterne va bien vouloir nous expliquer ce qu’il se passe ! »

Le sénateur Pantel, engoncé dans sa pauvre nacelle grinçant sous son poids, venait de reprendre la parole et en profita pour ajouter quelques remarques bien senties. Déjà que Ress n’avait pas beaucoup d’amour pour cette baleine humaine, mais là, il ne fallait pas trop la titiller.

« Qu’on sache s’il faut qu’on demande à celui qui trombine son Excellence des explications sur son comportement de folle lunatique ! »

Applaudissements et rires gras chez certains … Le débat était relevé, pas de doute là-dessus ! Bon, et même si l’avocate était remontée contre sa supérieure, ce genre de plaisanteries bien sexistes avait le don de la mettre en rogne … Ce qui, à ce moment précis, n’était pas bien difficile compte tenu de son énervement profond. Inspiration, expiration … Il fallait qu’elle se calme. Qu’elle se souvienne qu’elle n’était pas dans un prétoire …

Spoiler:


Ress ouvrit les yeux, les darda sur le malotru, et déclara d’un ton sec :

« Si le Sénateur Pantel veut bien me céder la parole, et croire que je ne suis pas concernée par les délicatesses qu’il vient de mentionner, je vais m’excuser du fait d’être une ministre subalterne et fournir quelques explications.

Cependant, il me semble, par respect pour nos soldats qui sont en train de risquer leur vie, qu’un minimum de décence ne sera que profitable pour la suite. Songez que si nous sommes dans la sérénité du huis-clos, ce n’est pas pour le plaisir du secret, mais pour agir avec diligence et fermeté.

Les invectives n’ont pas leur place dans cette auguste assemblée, encore moins en des temps aussi difficiles pour ceux d’entre nous qui attendent des nouvelles de leurs proches. »


Ress, donner des leçons de savoir-vivre ? Tout était possible. Pour autant, voir cette petite bonne femme ordinairement prompte à vitupérer être aussi grave parut remettre un semblant de plomb dans la cervelle des moins excités, qui se turent, tandis que les autres continuèrent à grommeler dans leur barbe, mais moins fort qu’auparavant. Comme quoi, les années et la sagesse accumulée par l’expérience faisait parfois des merveilles …
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Jet de Ress réussi. L'agitation au Sénat est réduite de 2.

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Tour de : Leto. Compétences à utiliser : Force physique OU Dextérité.
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Dans une des trois armories secondaires du Furtivo, trois soldats s'entretenaient. L'un était un Zabrak à la peau brune vêtu d'un pantalon de treillis traditionnel dans l'armée républicaine et d'un t-shirt blanc recouvert d'un gilet de protection léger. Le second était un Devaronien aux yeux perçants, jaunes et au sourire carnassier qui, même si il se voulait amical, était en réalité effrayant. Il était vêtu peu ou prou de la même façon que son comparse Zabrak. Tandis que le troisième était un Kiffar, avec d'épais cheveux d'ébènes attachés en queue de cheval, sa mâchoire carrée, ses joues creusées et ses yeux bleus clairs soulignaient une expression du visage des plus sévères et disciplinées. Ce dernier, le pied appuyé sur le rebord d'un grand caisson contenant des canonnières blaster portatives servant à fortifier des places stratégiques lors des campagnes de longue durée s'adressait d'une voix autoritaire aux deux autres :

- « Je commence à en avoir ras le cul de toute cette merde ! D'après Deb', qui bosse au hangar, encore un de ces clowns de Jedi vient de débarquer, dans notre vaisseau ! Le Kiffar était grand , sa peau brunit par les affres de la guerre montrait qu'il avait vu du pays plus que bon nombre de soldats lambdas. Il était grand et musculeux, ses mains caleuses avaient visiblement l'habitude de tenir des fusils. Ces enfoirés vont encore débarquer à l'improviste, donner leurs ordres à la con et faire chier le monde. Après, l'armée va se faire poutrer la gueule, on va perdre des camarades au front, et on va encore féliciter les Jedi d'avoir sauver les meubles ! Merde ! Son dernier mot, crié plus haut que le reste s'accompagna d'un vigoureux coup de poing dans le caisson qui se situait tout proche, occasionnant un gros gong résonnant alentours.

- Oué, je le connais, c'est un Falleen, il s'appelle Sodervall. J'étais sous ses ordres sur Byss y'a trois ans. On dit qu'il est spécialiste de la stratégie sur le terrain et qu'il est habitué à diriger des escouades tactiques, mais si tu veux mon avis, c'est un con et un froussard ! Confia le Zabrak à ses camarades. On devait prendre à revers ce merdier de temple en ruine où se planquait lot' pétasse d'Impératrice, mais on s'est fait freiner par les soldats impériaux et on a jamais put se dépêtrer de ce foutoir. Au final, l'Impératrice avait déjà terminée ses p'tites affaires bien avant qu'on puisse débarquer pour lui péter la gueule … Bougonna-t-il. Sûr et certain que c'est Sodervall qui nous a planté !

- Voilà le problème, qu'il laisse la guerre aux soldats et qu'ils se contentent de faire des prières et de fabriquer leur bâtons multicolores, ça vaudra mieux. Ces mecs là sont déconnectés de la réalité, je comprends pas pourquoi les Chanceliers qu'on se tapent depuis vingt ans leur font encore confiance ! Renchérit le dernier larrons en poussant du matériel explosif sur un chariot afin de le ranger à son emplacement avec précaution.

- Moi, je dis que ça pue. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'on nous dise de débarquer sur X planète pour y déloger ces punaises d'impériaux. J'ai vu Byss, j'ai vu Artorias, j'ai vu Dubrillion, et systématiquement, les Jedi nous collaient au train. Le Kiffar serra le poing devant son visage buriné, furibond. Et systématiquement, c'était le bordel, on s'est littéralement prit des branlées à chacune de ces batailles. Les dents serrées il éructait, ses acolytes hochaient la tête. Après ça, on ose nous dire que les soldats ne sont que des brutes sans cervelle, mais on ne s'est jamais demandé si le problème ne provenait pas des Jedi et de toute leur connerie de rituel merdique.

- C'est clair, à croire que ces salauds ont prit secrètement le contrôle du Sénat ! On dirait une mafia, dès qu'il y a un problème, ils se pointent, balancent deux ou trois conneries avec leur sabre-laser, et si ça marche pas, on sacrifie l'armée, tanpi pour le reste !

- En plus, je sais pas si vous avez remarqué, mais il ne faut jamais dire quoique ce soit sur ces mecs là, c'est limite un crime de dire en public qu'on peut pas blairer les Jedi ! Direct, on t'accuse de trahison, on t'interroge, on te regarde de coin ! Mais putain, pour qui ils se prennent, des sortes d’Élus divins ou je ne sais quoi ? J'vais vous dire moi, le gars qui va me faire fermer ma gueule est pas encore né, et si j'ai envie de tacler du Jedi devant les caméras de Coruscant tout entier, j'vais pas me gêner ! Les deux autres s'exclamèrent en chœur pour encourager leur acolyte qui gagnait en hardiesse.

- Ok, ok, alors voilà le plan. J'vous propose d'aller sur le pont de commande. Le général Vargoll doit y être, et sur et certain que ce bouffon de Sodervall doit lui casser les couilles. C'est simple, on choppe le Jedi, et on le fout au trou. De toute façon il n'a rien à foutre là, on a qu'à dire que c'est un espace militaire et que les civils n'y sont pas autorisés. Les Jedi ne sont pas au dessus des lois que je sache ! Ensuite, on prépare le matos pour aller péter de l'impérial et on attend les ordres. Notre chef, c'est le général, et je refuse d'obéir à un autre que lui désormais ! Si l'armée doit encore être trainée dans la merde, au moins que ce ne soit pas par ces enflures de Jedi ! Le Zabrak et le Devaronien acclamèrent le Kiffar et tous bondirent sur leur puissantes jambes pour mettre à exécution leur plan.

▪▪▪

Après s'être assuré que quelqu'un aille accueillir comme il se doit les enfants du Sénateur de Shaum Hii dans le hangar du Furtivo, Leto reprit sa place devant la console de communication qu'il avait choisi auparavant. Il craignait que ses tentatives de rentrer en contact avec les Jedi alentours ne soient ponctué de fâcheux contre-temps tant la situation sur le croiseur de combat républicain était chaotique. Il s'attendait à ce qu'on ne cesse de l'interpeller pour lui demander de l'aide de toute part, ou qu'on ne tente de lui mettre des bâtons dans les roues pour une somme ahurissante de raisons toutes plus improbables les une que les autres. Mais il était encore loin d'imaginer ce qui pourrait lui arriver à bord du Furtivo, les heures qui suivraient aller être riches en surprises, bonnes comme mauvaises...

Il pianota sur le clavier de la console de communication puis entra un code dans le programme afin de lancer une recherche étendue de canaux de communication ouverts selon une fréquence utilisée par l'Ordre Jedi. Très vite, une petite liste de code d'émission s'afficha sur l'écran qu'il avait devant les yeux. Sur les quelques codes, correspondant à autant d'appareil de communication longue et courte portée, il n'en reconnu que deux de façon sûre et certaine. Le premier était celui du chasseur Aurek de Kalen qui se situait en bas, sur Munilinst. Il n'était pas nécessaire de le contacter pour le moment, il avait déjà du travail. Le second correspondait au vaisseau de la Chevalier Jedi Leona Feydakin, le Falleen n'en fut qu'à moitié surpris de la savoir à proximité. C'était une Jedi dynamique, très souvent aux quatre coins de la galaxie pour des missions de nature très variée. Elle saurait l'aider à coup sûr. Il était aussi rassuré de savoir que mis à part Kalen et Leona, d'autres de ses confrères se tenaient à distance modérée de sa position. Il avait quelques cartes en main pour l'aider à résoudre les problèmes successifs et imposants qu'il avait depuis qu'il avait mis les pieds sur le Furtivo.

Mais il n'eut pas le temps de réfléchir de façon plus approfondie à la chose, ni même de lancer un appel à Leona qu'il fut interrompu par quelqu'un qui l'interpeller. De façon aussi outrageuse que surprenante et bruyante. La voix caverneuse et le ton acrimonieux de l'individu qui se dressait à quelques pas de lui couvrit le brouhaha général sans mal, si bien que très vite, le calme survint et presque tous cessèrent toute activité pour porter leur attention sur la scène qui allait se jouer devant leur yeux.

- « Hé, tête de lézard ! Oué, oué, c'est à toi que j'parle sale con ! Leto leva les yeux vers son interlocuteur et vit le Kiffar. Même à distance, il put appréhender sa masse musculaire impressionnante. Lui-même étant d'une belle stature, il était pourtant de bon ton d'avouer que le Kiffar était plus grand et plus costaud encore. Tandis que les autres soldats qui le suivaient, sans pour autant être des champions de culturisme, avaient l'apparence de beaux athlètes.

- Attends, il y a un couille dans le pâté je crois. Sodervall, c'est pas lui, il a pas la même cicatrice sur la gueule, et il est plus petit aussi, j'sais pas qui c'est ce type. Tempéra le Zabrak.

- Ah oué ? Bah j'm'en fou, toute façon c'est un Jedi et il est là, sur le pont de commande, en train de foutre sa merde ! Alors il va vite fait prendre ses cliques et ses claques, ou c'est ma claque qu'il va prendre dans sa boite à chicots ! Ta compris, on veut pas d'toi ici ! Un technicien, assis à une console à proximité tenta de dire quelque chose non pas pour défendre Leto mais au moins calmer le jeu.

- Toi, tu la boucle ! On t'as pas sonné. On commence à en avoir assez que ces tas d'cons de sorciers bizarres viennent sans arrêt se mêler de nos affaires. Vous en avez pas marre, vous, d'obéir aux ordres de mecs qui en temps normal répètent à tout bout de chant que la guerre, c'est pas bien, qu'on devrait pas agir avec violence, qu'on devrait essayer de négocier avec l'Empire, et bla bla bla...

- Oué, et quand ça commence à merder, ils sont bien content de trouver l'armée pour sauver leur miche ! Leto décela le moment d’accalmie tout relatif où il put s'intégrer dans ce semblant de conversation pour le moins... explosif !

- Je vous en prie, messieurs, je comprends votre ressentiment. Pas tout à fait, en réalité, mais Leto ne tenait aucunement à débattre de longues heures durant avec trois individus dont le QI cumulé ne semblait même pas atteindre les 100 points. Alors il avait prit un raccourci en prétendant parfaitement les comprendre, au moins, il ne cherchait pas midi à quatorze heure, comme disent certain Humains. Mais le moment est très mal choisit. Le Kiffar s’avança.

- Tu nous comprend, toi, le Jedi ? Ah oué ? Mais que tu nous comprenne ou pas, le problème reste le même, et la solution aussi d'ailleurs. Alors, soit tu coopère et on te fera pas de bobo, tu pourra même quitter ce vaisseau sans te prendre mon pied au cul, soit on te colle en cellule jusqu'à temps qu'on reçoivent des ordres de l’État-major. Des vrais ordres. Le Kiffar avait insisté sur la notion de ''vrai'' lorsqu'il s'était fixé tel une statue imperturbable devant le Falleen. À proximité, d'autres militaires de spécialité diverse et affectés au pont de commande s'étaient approchés, mêlant crainte et incompréhension sur leur visage. La situation était déjà suffisamment tendue comme cela, Leto craignait qu'une épreuve supplémentaire n'ai raison de leur pauvre concentration et que cela ne dynamite la volonté de tout l'équipage. Il fallait tenter de raffermir ses positions tout en ne paraissant pas agressif pour ne pas se mettre les militaires à dos.

- Écoutez, soldat, j'ai parlé avec vos camarades en bas, dans le hangar. Je me suis bien entendu avec eux, ils ont compris que nous devions travailler ensemble, afin de préserver la République du danger qui la guette. Tentative de faire vibrer la corde patriotique, en général, ça fonctionne avec le bidasse de base. Surtout celui avoisinant les cent kilos de muscles et les trois grammes de cervelle.

- Arrête de nous prendre pour des cons, vous les Jedi vous avez toujours tenu à vous mettre à l'écart. Ne me dit pas le contraire. Sauf quand ça vous arrange, bien sûr ! Ah, il avait pas tout à fait tord, sur le coup, le malabar. Mais son ton acariâtre et vociférant commençait à faire manquer de patience le Jedi. Alors t'es gentil, mais la République, tu la laisse entre les mains de ceux qui veulent et savent s'en occuper. Leto ne bougea pas d'un cil. Autrement dit, tu dégage d'ici, rapidos. » Le soldat tendit sa main vers le col du Jedi.

Jet de Force physique: Leto tente de se débarrasser du soldat menaçant en l’assommant, ceci afin de ne pas faire dégénérer la situation (influe sur la coordination Jedi-République)
Force: 4
Résultat: 3

Jet de Force physique réussi !


La main du Kiffar agrippa le tissu de la bure du Jedi et celui-ci voulu le tirer à lui mais Leto n'était pas décidé à se laisser faire. Des militaires alentours s'offusquèrent, un autre pria le Kiffar de ne pas s'énerver mais Leto garda le silence. Aidés de la Force, ses muscles se raidirent, sa vitesse de réaction se multiplia si bien qu'il eut l'impression, pendant une seconde, que le temps s'était arrêté et il empoigna l'avant-bras de son agresseur. Le Jedi tira alors vers le bas, entrainant l'autre dans cette direction. La force physique dont il avait fait preuve était bluffante, le grand Kiffar faillit perdre l'équilibre mais il s'appuya au sol sur sa main de libre. Trop tard, le Jedi avait déjà levé son bras au-dessus de son crâne et le fit s'abattre violemment sur sa cible. D'un coup incroyablement précis et rapide du coude, il assomma le soldat vindicatif qui s'écroula au sol tandis que l'assistance laissa s’échapper des ''oooh'' de surprise.

Leto baissa les bras, il était las, sur son visage se lisait un soupçon de tristesse et d'incompréhension. Il ne s'attendait pas à être agressé de la sorte et tout ce que lui avait lancé au visage le soldat résonnait désormais dans son esprit. Il savait que la colère avait pour beaucoup tordu son jugement et qu'il ne pouvait pas se permettre d'y penser pour le moment, mais il ne pouvait pas s'empêcher de trouver quelques minces excuses au soldat étendu à ses pieds, sans connaissance. Il ne pouvait pas se mettre à la place des militaires pour exécuter une introspection sur lui-même et sur les actes de l'Ordre Jedi, mais cela lui trottait désormais en tête.

Tandis que des militaires qui avaient assistés à la scène s'approchaient doucement de lui, le Kiffar fut emporté hors du pont de commandement. L'opinion de l'assistance à propos du Jedi était globalement mitigée, mais bon nombre pensait que le Kiffar avait été trop loin et qu'en tout les cas, ce n'était pas le moment de faire un esclandre pareil. Quelques autres ne s'étaient pas privés pour dire de vive voix que ''c'était couru d'avance, le Jedi est un rude gaillard'' et que ''les Jedi aussi savent se battre, la preuve !''. D'un accord tacite sans même que des mots ne soient employés, quelques militaires encore récalcitrant à obéir au Falleen et présents sur le pont de commandement s'étaient rangés aux côtés de Leto.

Certain étaient même reconnaissants du Jedi d'avoir fait fermer sa grande gueule au Kiffar qui au sein même de son unité comptait quelques ennemis. D'autres se contentaient de penser que le Jedi s'était montré sage et indulgent de ne pas s'être servi de son sabre-laser, arme mortelle et d'avoir préféré l'assommer pour se défendre. Là où un Sith, par exemple, n'aurait pas hésité à étrangler le malheureux ou à le foudroyer de ses pouvoirs obscurs effrayants...

Sur le pont, Leto, bon gré malgré, commençait à gagner le soutient des républicains...

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Jet de Leto réussi. Les problèmes de coordination Jedi / République sont réduits de 4.

Coordination Jedi – République [ 12 ]
Colère du Sénat [ 36 ]
Affolement des médias [ 24 ]
Extraction des personnalités importantes [ 13 ]




Tour de : Ress. Compétences à utiliser : Agilité OU Charisme.
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Son intervention paraissait avoir calmé les sénateurs, la plupart se rendant compte de l’absurdité de la situation tandis que d’autres souriaient malgré eux, le genre de sourire nerveux qui venait aux lèves en période de crise, quand il devenait nécessaire de se calmer et qu’un phénomène incongru pointait le bout de son nez. Or, il fallait bien l’admettre, voir l’éruptive sénatrice de Balosar en appeler à la retenue devait être une première dans la Rotonde, et si certains ne se privaient pas pour le pointer à leurs voisins, certains accusaient le coup en silence, honteux de voir la dirigeante d’une planète ridicule et souvent vilipendée par ses collègues pour son manque de tenue se faire le chantre de la raison. Parce qu’au fond, et c’était cela le pire à admettre : tous savaient qu’hurler des insanités n’arrangerait rien à la situation présente, et qu’ils seraient d’autant mieux entendus s’ils présentaient une argumentation claire et percutante qu’en se laissant aller aux mêmes extrémités que le sénateur Pantel … Quand bien même il n’avait fait qu’exprimer une question lancinante dans les couloirs du Sénat : qui était le père du second enfant de la Chancelière.

On aurait pu croire que cela n’avait strictement rien à voir avec une potentielle déclaration de guerre. On aurait dû avoir raison. Et pourtant, aussi fou que cela puisse être, cela avait tout à voir. En effet, cet élément qui déchaînait les passions médiatiques depuis quelques années ravivait à cet instant précis le fait qu’Emalia Kira, par le passé, avait démontré son goût du secret. Bien sûr, du point de vue de Ress, protéger sa vie privée ne rentrait pas dans le cadre du secret d’Etat. Seulement leurs existences étaient scrutées, et ce n’était pas pour rien. Chacun avait ses arrangements, ses petites préférences à ne pas dévoiler, du moins, la majeure partie de la Rotonde. Ne rien dire excitait l’imagination journalistique, mais entraînait également la propagation d’une image de flou, qui engendrait fatalement un manque de confiance. Après tout, si quelqu’un tenait à ce point à ce que personne ne soit au courant de ses errements privés … C’est qu’il y avait bantha sous roche, non ? D’où l’équilibre artistique entre révéler ce qu’il fallait quand il fallait … Et laisser le reste dans l’ombre. Voilà pourquoi la plupart des politiques gardaient des contacts dans les médias et leur distillaient au compte-goutte ce genre d’informations, en échange d’une forme de paix sociale sur le reste. Elle-même avait sacrifié à ce petit jeu à ses débuts en racontant quelques anecdotes sur sa rencontre avec son époux décédé. Tout le système savait qu’elle était veuve, mère de deux enfants nés de ce mariage dont un qui était élevé par les jedis. Certains journalistes lui avaient cherché des amants un temps, avant d’abandonner contre quelques tuyaux. Ses airs austères et son deuil porté depuis sept ans n’étaient de toute façon pas vraiment propices à la bagatelle … Du moins, c’étaient ce qu’en avaient conclu les paparazzis et les sénateurs dans un accord parfait. Mais évidemment, qu’un enfant vienne sans père déclarer, chez une femme plutôt accorte … Et le cirque recommençait. C’était hélas aussi absurde qu’inévitable, en des temps pareils, sous le feu des critiques, chaque détail ne cadrant pas se devait d’être retourné contre soi.

« J’ai contacté Sa Majesté le roi Arak III, mais il ne semble guère prêt à collaborer … »

Ah, voilà autre chose tiens ! Ress tourna son regard acéré vers Varmon, qui paraissait soudain dix fois plus vieux que son vénérable âge et semblait porter sur ses épaules toute la misère du monde.

« Comment ça ? Enfin, bon sang, c’est quand même sa planète qui nous fout dans cette mouise, nom d’un bantha ! » jura la sénatrice entre ses dents.

« Justement … Il aurait aimé … »

« Savoir ce qu’il se passe avant. Oui, je sais. Ou savoir mieux. »

Et les sénateurs hurlaient à nouveau au-dessus de leur tête. C’était le moment de se rappeler pourquoi elle avait accepté ce poste, histoire de se souvenir précisément ce qui faisait qu’elle endurait tout ce charivari à cet instant précis.

« Bon, Lenoan, vous avez votre communiqué ? »

« Euh … Presque. »

« Formidable, vous allez le leur lire, ça les occupera un moment. Varmon, je vais ouvrir une seconde ligne d’où je suis, je vous transmets les codes, et vous m’envoyez Sa Majesté. »

Les deux s’exécutèrent, Ress étant à peu près sûre que le caractère affirmé de la sénatrice d’Ambria lui éviterait de perdre pied. Quant à elle … Elle allait s’occuper de Sa Royale Excellence casse-pied en chantonnant dans sa tête des plaisanteries anarchistes, histoire de se mettre en jambe. Qu’on ne vienne pas lui dire après que la monarchie ne posait pas de problème, il fallait se coltiner les monarques ! Conservant son image holographique au Sénat, Ress arrêta la transmission rétinienne, sa conscience émergeant dans son vaisseau juste à temps pour voir la forme fantomatique d’Arak III apparaître devant elle.

« Votre Majesté … »

Manifestement, ladite majesté ne s’était pas attendue à se retrouver en face de la balosar, et son visage se tordit à mi-chemin d’une moue dédaigneuse pour regagner une composition plus royale, et surtout moins désagréable. On avait beau ne pas s’aimer, on gardait tout de même les apparences du protocole. Ordinairement, cette hypocrisie aurait révulsé l’avocate, mais aujourd’hui, elle devait admettre qu’elle lui rendait plutôt service. Il n’aurait plus manqué qu’elle doive se battre d’emblée avec Arak III …

« Madame la Ministre, je ne comprends pas très bien ce que vous voulez de moi … »

« C’est fort simple. Je désire que vos services produisiez un communiqué soutenant l’armée et le peuple de votre planète à envoyer immédiatement aux médias républicains. Après que j’ai donné mon aval, cela va sans dire. »

« Il n’en est pas question ! Je ne vais pas … Et puis, encore moins vous autoriser à relire ! Et puis quoi encore … »

« Ecoutez-moi bien. Je ne vous demande pas de glorifier ce qui vient de se passer. Je ne vous demande même pas de soutenir officiellement le gouvernement ! Mais soutenir les hommes et femmes qui se battent pour vous rendre votre planète, parce que c’est tout de même de cela qu’il s’agit, ça devrait être possible non ? Dire que vous soutenez votre peuple et ceux qui luttent pour ses droits … Vous ne croyez pas que c’est important ? »

« Bien sûr que si. Mais je vois clair dans votre petit jeu. Ca aura l’air quand même d’un soutien à cette action … »

Dommage, le roi n’était pas un imbécile. Il allait falloir en venir aux grands moyens.

« Je vais vous poser une question, si vous le permettez. A votre avis, si cette attaque échoue non pas à cause de l’armée, mais parce que le gouvernement n’aura pas assez d’assise pour la mener … Qui se risquera encore à tenter de vous rendre votre trône ? Plus les années passent, plus votre titre est vide de sens, et vos subsides s’amenuisent. Alors si vous ne le faites pas pour ceux qui meurent en votre nom … Faites-le pour vous. »


Spoiler:


« Je … Je vous enverrais la chose une fois finie. »

Il était assez pathétique de voir que parfois, l’intérêt personnel d’un dirigeant se classait avant le bien-être de son propre peuple. Enfin, depuis le temps, Ress ne se faisait plus aucune illusion sur les grands de ce monde, particulièrement ceux qui étaient à leur place par la grâce de leur auguste naissance. Seule la perspective de perdre leurs privilèges obtenus sans efforts pouvait souvent les faire bouger de leurs royaux sièges. Enfin, pour une fois, cela servirait sa cause. Elle poussa un soupir, prit une grande inspiration et se reconnecta à l’interface du Sénat.

« Mission accomplie. »

Et quelques minutes plus tard, tandis que Leona finissait son allocution, Arak III lui envoyait une dizaine de lignes d’un patriotisme saisissant et d’une neutralité presque trop prononcée. Mais bon, elle ne lui en demandait pas davantage. Et le communiqué fut envoyé aux holojournaux et holochaînes, qui pourrait perdre les deux prochaines heures à le commenter.

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Jet de Ress réussi. L'agitation des médias est réduite de 1.

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Tour de : Leto. Compétences à utiliser : Force physique OU Agilité.
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Le Capitaine de la frégate Adrammelech Volf Alcyon balaya la passerelle de commande de son vaisseau de guerre. Des années de service au sein de la marine républicaine avait forgé en lui un caractère modéré, mue par les vicissitudes de la vie qui ne l'avaient pas épargné. Discipliné, serein, autoritaire mais juste et indépendant, il n'était plus tout à fait depuis longtemps le petit soldat parfait car trop intelligent pour suivre à la lettre les ordres. Surtout pas ceux qu'il pensait être des ordres dénués de sens pouvant le conduire à la catastrophe.

Pur produit de l'académie spatiale républicaine, promu en 21.544, à l'âge de 25 ans, au grade de major, il justifia ses galons flambants neufs traversés de deux belles barrettes argentées en s'illustrant dans la bataille de Bonadan. À cette époque, l'actuel Empire Sith n'existait pas, les noms des Seigneurs Ynnitach et Sinya étaient inconnus de tous et plusieurs centaines de mondes en dehors de la République subsistaient en tant que systèmes totalement indépendants, nullement sous la coupe d'une super-puissance galactique. Si bien que les Cartels Hutt tentaient régulièrement de mettre la main sur différentes planètes des territoires neutres afin d'étendre leur pouvoir. C'est ce qui faillit arriver à Bonadan. Sa première véritable mission débuta lorsque sont escouade de pilote Aurek fut chargée d'intercepter plusieurs cargos en provenance de l'Espace Hutt soupçonnés d'appartenir à un conglomérat s'adonnant au trafic de toutes sortes : armes, richesses exotiques précieuses, matériel médical de haute technologie, et même trafic d'êtres vivants pour alimenter les arènes de mise à mort des Hutt.
Cependant, un informateur avait vendu la République aux Hutt et l'escadron d'Alcyon était tombé dans un piège. Les cargos, escortés par de nombreux chasseurs étaient trop bien protégés pour les dévier de leur trajet. L'escouade toute entière fut capturée par Zigoh le Hutt, avec qui Alcyon put conclure un marché.

Il fut ainsi chargé d'escorter ces cargos jusqu'à Bonadan et de s'assurer de convoyer une cargaison très particulière jusqu'à Nar Shaddaa et si cela se passait correctement, le Hutt s'engageait à relâcher vivants ses compagnons. À ce moment, Alcyon ignorait que la cargaison qu'il devrait protéger jusqu'à Nar Shaddaa était en fait des Holocrons et des artefacts Sith destinés à un client du Hutt mystérieux et très influent qui désirait se former aux arcanes du Côté Obscur pour prendre le contrôle de la galaxie. Mais sachant pertinemment que Zigoh ne tiendrait pas parole, Alcyon piégea la cargaison et réussi à faire sauter les appartements du Hutt sur Nar Shaddaa, tuant une grande partie de ses gardes du corps et mercenaires. Profitant de la panique, il fit libérer les pilotes républicains retenus prisonniés dans les geôles du bâtiment sous contrôle du cartel de Zigoh et il prit les commandes d'un des cargos pour rapatrier tout le monde sur Coruscant.

S'en suivit une bataille spatiale entre les vaisseaux républicains, et ceux de Zigoh en orbite autour de Bonadan et le long de la frontière séparant la République et l'Espace Hutt. Mais les forces du Hutt furent rapidement balayées par la flotte républicaine dont une partie du commandement incombait à Alcyon. Aujourd'hui encore, on ignore qui était ce mystérieux commanditaire qui tenait tant à mettre la main sur les Holocrons dénichés par le Hutt sur des terres reculées au fin-fonds de l'espace, et même après des années d'enquête, ni la République ni les Jedi ne purent appréhender cet individu. Mais la bataille spatiale victorieuse et le cartel de Zigoh éradiqué, c'était une victoire prestigieuse à inscrire sur le palmarès de l'ancien major Alcyon, devenu capitaine deux ans plus tard. Un des plus jeunes jamais vu sans être passé par des manœuvres bureaucratiques et politiques, mais bel et bien en ayant fait ses preuves au front.

La frégate du capitaine décèlera brutalement avant de sortir de l'hyperespace. Face à elle, le Furtivo, qui devait faire au moins quatre fois sa taille. Mais ce n'était pas tout à fait prépondérant lorsqu'il s'agissait d'un chef de guerre tel qu'Alcyon qui commandait l'Adrammelech. Sa vision stratégique, son intuition et sa discipline faisait de ses troupes une unité dangereuse même face à un adversaire en théorie plus grand et plus fort encore. Mais il n'était pas ici présent en ennemi. Sur le pont de commande du Furtivo, un canal de communication prioritaire fut ouvert et Leto fut interpellé par le jeune Humain avec qui il avait travaillé un peu auparavant afin de porter secours aux enfants de Shaum Hii.

- « Monsieur, c'est l'Adrammelech, le capitaine Alcyon et une délégation d'officier demande l'autorisation de débarquer sur le Furtivo. Leto se souvenait du militaire, il l'avait rencontré la première fois au terme de la bataille de Kashyyyk où ils s'étaient tout deux illustrés. Le Jedi avait protégé la capitale royale des assauts impériaux et négocié avec finesse l'entrée au Sénat de Kashyyyk tandis que le capitaine avait pris les décisions stratégiques idoines afin d'éradiquer les derniers poches de résistance de l'armée de mercenaires et de militaires impériaux qui s'était mis dans l'esprit de conquérir le monde des Wookies.

- Accordé. Répondit le Jedi. Il espérait qu'il ne soit pas là pour lui causer du tord ou lui mettre des bâtons dans les roues à l'image du Kiffar précédemment. Je vais les accueillir dans le hangar, quelle baie d'amarrage vont-ils emprunter ?

- La trois, monsieur, je vais leur envoyer la confirmation d'autorisation.

- Très bien. Avec un peu de chance, ils vont pouvoir nous aider à rapatrier les civils éparpillés dans le secteur. Lieutenant, prenez les commandes jusqu'à mon retour. » Fit-il en s'adressant à un Kel Dor à l'autre bout du pont de commandement. Ce dernier salua Leto sobrement.

La baie d'amarrage numéro trois était celle la plus éloignée du pont de commandement, elle se situait à la proue du vaisseau, juste avant le secteur des machines et des moteurs. Il lui faudrait quelques minutes avant de la rejoindre à pied, ce qui lui permettrait de se calmer un tantinet et de réfléchir à la suite des opérations. cela faisait désormais une heure qu'il essayait de redresser la situation sur plusieurs fronts différents, épaulé par Ress Laz'ziark. Il déplorait de ne pas avoir eu la possibilité ou le temps de lui avoir adressé la parole un peu plus quand bien même ils fréquentaient la même pièce sans discontinuer depuis soixante minutes. Il n'avait pas non plus suivi les débats qui avaient lieux avec le Sénat mais il avait cru reconnaitre la voix du Sénateur Pantel, grossier et vindicatif. Ou du moins avait-il reconnu sa prose provocatrice et inimitable, entre deux pics machiste lancée à la gente féminine toute entière.

La baie numéro 3 était aussi agitée que les deux autres que comportait le Furtivo. En tout sens des soldats et des techniciens se ruaient, déplaçaient du matériel, révisaient des vaisseaux de chasse, faisaient un dernier inventaire des ressources tactiques dont disposaient le croiseur de combat et un véritable flux d'énergie parcourait le hangar. Leto franchit une grande porte menant au sas d'entrée du hangar et de loin, il put y discerner la délégation d'officier et Alcyon qui venaient tout juste de débarquer. Il se dirigea vers eux pour les accueillir, Alcyon lui répondit par un salut militaire en bonne et due forme:

- « C'est Coruscant qui vous envoi, capitaine ? L’État-major a enfin donné des directives précises à toute l'armée ?

- J'ai bien peur que non, Maître Jedi. Le conseil d’État-major est toujours en réunion exceptionnelle pour décider des stratégies prioritaires à adopter. Nous tentons de contacter les conseillers de madame la Chancelière mais nous perdons du temps et la chaine de commandement est complètement brouillée, nous recevons des indications contradictoires chaque minute. Dit Alcyon.

- J'ai peine à croire qu'une si grande partie de l'armée, jusqu'à l’État-major lui-même ne soit pas au courant de ce qu'avait prévu de faire la Chancelière. C'est impensable, on n'engage pas une guerre sans préparer son armée, comment ce fait-il qu'elle soit suivie par différents navires de guerre jusqu'à Dubrillion ? Théoriquement, la Chancelière elle-même n'a pas ce pouvoir a elle seule, il faut les accords de l’exécutif et de l’État-major pour mobiliser de tel moyen militaire.

- Je suppose que la Chancelière dispose de ses loyaux même au sein de l'armée. Soupira le capitaine. Leto et lui s'éloignèrent un peu de la délégation d'officier qui les suivaient afin de parler de façon un peu plus discrète des choses qui fâchent.

- Vous pensez qu'une scission au sein de l'armée est possible ? Si cela s'avère vrai, nous courons à la catastrophe. La République ne résisterait pas à une guerre menée de front contre l'Empire tandis que sa propre armée se séparent en deux, entre les loyalistes à la Chancelière et ceux jurant fidélité au Sénat...

- Un vice de procédure s'est sûrement glissé dans tout cela. La Chancelière n'a pas tenu compte de l'avis du Sénat ni de l’État-major, et moins de la moitié de son équipe gouvernementale est réellement au courant de ce qui se passe. La décision d'attaquer l'Empire est la sienne, et à elle seule. Outre le fait que d'un point de vue stratégique cela soit très hasardeux, il me semble que c'est aussi contre toute morale. C'est contre la constitution, si nous arrivons à nous sortir de ce pétrin, une enquête sera ouverte et la Chancelière pourrait bien être démise de ses fonctions, si le Sénat ne vote pas une motion de censure avant ! Le capitaine ne semblait donc pas partager les choix de la Chancelière et il y avait fort à parier que bon nombre de hauts gradés feraient de même. Tous auraient leur raisons. Alcyon évoquait un acte anti-constitutionnel, ça se défendait parfaitement. D'autres par exemple pourraient prétexter un affront personnel et un manque flagrant de confiance que la Chancelière porte en son armée pour justifier qu'une partie des militaires -ceux non invités à la fête- préfèrent botter en touche et cesser de supporter Kira.

- Vous n'êtes donc pas là sous ordres de vos supérieurs ?

- Non, je suis là de mon plein gré. Étant donné que ma hiérarchie peine à me donner des ordres clairs qui ne se contredisent pas l'instant d'après, et suivant ma morale personnelle, j'ai préféré ne pas m'engager à l'aveugle dans une bataille inutile.

- À qui répondez-vous alors ?

- À la République et à son peuple, monsieur. Leto écarquilla les yeux, il voulut bégayer quelque chose mais ne le put. Jusqu'à temps que cette mascarade soit terminée, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour aider mon peuple et protéger la République. Malheureusement, en mon for intérieur, je doute qu'attaquer l'Empire et provoquer la discorde au sein de l'armée ne soit concordant avec ce que je cherche à accomplir. » Voilà qui semblait être l'occasion en or de s'allier avec un capitaine de frégate pour aider Leto à combattre les problématiques qui s'étaient imposées à lui dés lors qu'il avait débarqué sur le Furtivo.

L'agitation régnait toujours en maitresse absolue autour d'eux, toujours plus de chariots circulaient, toujours plus de gros câbles et de vaisseaux de chasses étaient reliés à des générateurs et toujours plus de personnel militaire et d'entretien s'échinaient à terminer les préparatifs de combat. Leto soupirait à l'idée qu'une fois tout ce chantier terminé, il se pourrait que la bataille soit déjà terminé et qu'il ne faille tout remballer pour rentrer au bercail. Ce qui n'aurait pas été plus mal, tout bien réfléchi.

Soudainement, un crissement suraiguë se fit entendre, résonnant dans le hangar tout entier. Comme du métal qui se tordait, ou qui se frottait à une autre partie métallique. Leto ressentit à la seconde prêt que quelque chose était en train de très mal se passer à proximité, il s'attendait presque à ce qu'une alarme assourdissante ne retentisse pour l'avertir que le Furtivo était attaqué par un vaisseau impérial. Mais à la place, il eu droit à des cris de panique et de frayeur de la part des quelques membres de la délégation d'officier qui accompagnait le capitaine Alcyon. Tout proche de lui, un technicien débutant, dans l'armée depuis moins de six mois, et résolument nerveux de devoir travailler dans de telle condition avait exécuté une mauvaise manipulation à bord d'une grue de levage. L'énorme caisson contenant des pièces détachées pour véhicules blindés utilisés sur le terrain par l'armée républicaine se leva au dessus du sol de façon erratique. La prise magnétique de la grue crépita avant que l'alimentation ne soit mystérieusement coupée et le technicien n'eut pas le temps de dévier le caisson qui fut lâché par la grue... juste au dessus de la tête de Leto et du capitaine Alcyon !

Jet d'Agilité: Esquiver le caisson et sauver la vie du capitaine Alcyon ! (influe sur Extraction des personnalités importantes)
Agilité: 5
Résultat: 6

Jet d'Agilité échoué !


Mais même si la Force l'avait prévenu une demi-seconde à l'avance, ce fut le capitaine Alcyon, du haut de ses cinquante deux ans qui fut le plus réactif. Il empoigna sévèrement le Jedi par le bord de sa bure et le tira vers lui pour le forcer à se coucher au sol en plongeant à sa suite. L'instant d'après, le caisson s'écrasa avec fracas sur le sol métallique et froid du hangar du Furtivo, déclencha un véritable coup de tonnerre sonore. Quelques techniciens alentours et les officiers de la délégation accoururent pour s'occuper du Jedi et du militaire; Sonné et surpris, mais sain et sauf tout deux ...

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Jet de Leto raté.

Bilan : L'extraction des personnalités importantes n'a pas été traité sur les 4 derniers posts. (+ 2)

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Tour de : Ress. Compétences à utiliser : Constitution OU Dextérité.
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Ress était prête. Concentrée, ayant réussi à arracher un communiqué au roi de Dubrillion qui était d’une neutralité insidieusement calculée, elle pouvait enfin s’atteler au vif du problème : le Sénat. Déjà s’ébauchait dans son esprit un plan d’action, tandis que Leona achevait sa lénifiante présentation, voulue ainsi pour retarder le plus possible les choses. Quelque part, la balosar plaignait sincèrement la sénatrice qui était connue pour son caractère bien trempé et devait s’astreindre à un exercice particulièrement douloureux en ce genre de cas : l’exposé sans fioriture d’une situation militaire en noyant le poisson le plus possible. Sa collègue révélait ainsi de surprenantes capacités d’ennui, que n’auraient pas renié le précédent Orateur Sénatorial … Coret, ou l’incarnation absolue du zéro pointé en charisme. Le pauvre s’était fait marcher dessus par tous les gouvernements qui s’étaient succédé avec une constance qui frôlait le masochisme. Et malgré tout le bien qu’en disait l’entourage d’Emalia Kira, le nouveau ne valait pas vraiment mieux. Oh, certes, ses capacités intellectuelles n’étaient pas en doute. Mais il ne fallait pas qu’être intelligent pour réussir dans le panier de crabes que constituait la Rotonde. Enfin, à moins bien sûr d’être né avec une cuillère en argent dans la bouche et de ne jamais avoir à se soucier d’être remplacé à son poste.

Y avait-il du mépris dans cette assertion ? Tout à fait. L’avocate avait le goût du verbe haut et de la plume agile. Voir des lèche-bottes sans aucun autre intérêt que leur naissance et le charisme d’une huître molle siéger par le fait du Prince lui collait la nausée. Représentant de leur planète … Représentant de certains intérêts oui ! C’en était pitoyable. Et ceux-là, personne ne s’en moquait, de cette cohorte d’ombres sans relief bien propre sur elle. De toute manière, à ceux qui en doutaient encore, il convenait de reconnaître en toute honnêteté que Ress Laz’ziark détestait à peu près tous ses collègues, du moins à quelques exceptions près, pour tout un tas de raisons plus ou moins valables. Ironiquement, l’apogée de sa carrière constituait en un voisinage continu de tous ceux qu’elle avait voué aux gémonies des années durant. Inutile de chercher plus loin les racines de son animosité. Certaines haines étaient trop anciennes, trop ancrées, pour s’atténuer totalement. Aussi voir cette joyeuse bande se mettre à hurler face à la trahison de l’une des leurs, d’un pur produit de leur classe endogène lui causait une certaine satisfaction perverse, qu’elle ne s’avouait pas elle-même. Il y avait là la satisfaction secrète de celle qui prédit le chaos depuis des années et s’y retrouve plongée, à son grand mécontentement, dans le camp chargé de ne pas en tirer parti. Ah, que n’eut-elle été Ministre de la Sécurité Intérieure … Quelques idées de mise au pas n’auraient pas manqué de l’effleurer. Il fallait simplement espérer que sa conscience pointilleuse aurait pris le dessus, que cette légaliste dans l’âme aurait temporisé comme elle s’efforçait de le faire actuellement, non sans arrière-pensée. Après tout, c’était ce respect, cette foi en la loi qui lui avait généralement fait préféré la voie légale, du moins en apparence … Et qui lui causait un tel trouble à ce moment précis, car outrepasser la Constitution lui causait un vif ressentiment. Enfin, il y avait des moyens d’argumenter sur la chose, des vieilles recettes d’interprétation de juristes chevronnés … Qu’elle n’utiliserait pas. A moins d’y être obligée, en tout cas. Pour le moment, ce n’était pas le cas. Elle s’apprêtait donc à prendre la parole quand une voix étrangement lointaine lui parvint :

« Madame … Il fau-faudrait que vous re-reveniez … »

Non sans cacher un geste de mauvaise humeur, Ress mit la communication en pause et s’y arracha, dardant un regard noir vers celui qui venait de l’interrompre dans le Furtivo, à savoir le technicien bégayant avec qui elle avait eu maille à partir au tout début de cette rude journée.

« Oui ? »

Le ton était sec, tranchant, et signifiait que le balbutiant nautolan avait intérêt à avoir une sacrée bonne raison de la déranger. Ce dernier se ratatina sur place, mais finit par couiner :

« On m’a en-envoyé vou-vous prévenir … Le Gé-général Vargo-gol a dit qu’il a-allait … »

« Qu’il allait quoi ! »

Misère, à ce rythme, elle allait y passer une heure. Quoique, Général Vargogol … Hum. Ress fit de son mieux pour camoufler les secousses dues au rire qu’elle étouffait aussi discrètement que possible.

« Qui-quitter le vaisseau. »

« QUOI ? »

De ce qu’elle comprit des pauvres bredouillements que le nautolan terrorisé lui offrit, le vieux militaire avait été offensé par elle ne savait quelles paroles de Maître Sodervall, et avait annoncé, se drapant dans son courroux, quitter immédiatement le Furtivo avec ses hommes pour rejoindre la bataille, puisque manifestement, il ne servait à rien maintenant que Monsieur le verdâtre jedi avait les mains libres. Autant dire que si la situation n’avait pas encore touché le fond, elle venait de le faire avec un génie du chaos magnifique.

Tournant brutalement les talons, Ress coupa la communication avant de se ruer au-dehors, marchant aussi vite que ses jambes le lui permettaient, avec l’espoir un peu fou de rejoindre le général pour lui passer un savon et l’empêcher de commettre un acte qui ne manquerait pas de désorganiser complètement le vaisseau … Et de mettre à mal tous les efforts déployés jusqu’à présent pour s’assurer un minimum d’ordre dans ce désordre total. Sauf que la balosar n’avait jamais été une grande sportive … et que courir mettait sa mauvaise jambe au supplice. Serrant les dents, ignorant la douleur qui lui vrillait les articulations et les muscles, elle continua, accélérant autant qu’elle le pouvait, poussant son corps dans ses limites … Jusqu’au moment fatidique où la volonté devrait surpasser la nature, sous peine de s’écrouler dans la coursive.
Spoiler:


Evidemment, il ne fallait pas trop en demander à un corps usé, fatigué par de vieilles blessures. Sa jambe vrilla, la stoppant dans sa course. Ereintée, l’avocate se laissa tomber sur le côté. Dans un sursaut de lucidité, elle attrapa son communicateur personnel et composa le code pour contacter Maître Vorkosigan :

« Maître Vorkosigan, le général Vargoll se dirige vers votre baie d’amarrage et tente de quitter le vaisseau ! Bloquez-le par tous les moyens possibles, et essayez de faire rentrer un peu de bon sens dans sa fichue caboche ! »

Foutus militaires. Foutus jedis. Foutu Sénat. Foutue Chancelière. Foutue galaxie de ses … Oh, jamais elle n’allait oublier ce cauchemar. Jamais.
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Jet de Ress raté.


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Tour de : Leto. Compétences à utiliser : Agilité OU Dextérité.
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Leto était las, il bougonna en se relevant et en se frottant le genou sur lequel il venait de se cogner sur le dur sol du hangar. Il aurait aimé hurler dans toute la baie d'amarrage, vociférer et invectiver à tour de bras. Pourquoi ne le pouvait-il pas, après tout ? Ah oui, c'est vrai, il était un Jedi … Si seulement il avait put placer une beigne dans les dents de tous ces imbéciles de militaires, pour les calmer, tout en restant en accord avec son serment le liant à l'Ordre, il n'aurait pas hésité. Mais il ne fit rien, se força à vider son esprit et à regagner son calme non sans tout de même darder sévèrement du regard le maladroit ouvrier dans la grue magnétisée, qui se faisait déjà rabrouer par son supérieur. Il savait qu'il ne devait pas craquer, qu'il devait être le garant de la raison et de l'ordre dans ce véritable enfer. Ress comptait sur lui, elle avait foi dans l'Ordre Jedi, ou à tout le moins elle ne les considérait pas comme de vulgaires pions ou des illuminés insignifiants, comme beaucoup trop de politicien le faisait. Ress était une personne respectable, même pour une Sénatrice, Leto lui devait bien cela. Il était nécessaire de se serrer les coudes, garder calme et espoir pour s'en sortir.

Mais quand tout va mal, la Force ne fait pas les choses à moitié. Lorsqu'il se fut relevé, le Jedi n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit ni au capitaine Alcyon ni à personne d'autre que son communicateur bipa. Et ce n'était, évidemment, pas pour lui annoncer une bonne nouvelle.

Au moment même où la voix ardente de la Ministre de la Justice se perdait dans un crépitement électronique, Leto vit débarquer, furibond et accompagné d'une troupe toute entière le général Vargoll. Cet homme, très droit, peut-être même beaucoup trop, à l'épaisse moustache grise portait la fureur sur son visage devenu pourpre, tandis qu'un filet de sueur coulait le long de sa joue. De loin, ce dernier vit Alcyon et lui fit signe avant de l'interpeller :

- « Capitaine Alcyon, par les étoiles, que foutez-vous ici ? N'avez-vous pas reçu ordre d'accompagner la Chancelière Kira sur Dubrillion?! Ce dernier ne se dégonfla pas et répondit en époussetant sa tunique.

- Je regrette mon général, je n'ai pas accusé réception de cet ordre. Le général arriva très vite à son niveau et jeta une œillade enflammée au Falleen qu'il y avait à ses côtés. Quelques minutes plutôt, il avait eu en effet une conversation très mouvementée avec un autre Jedi Falleen, ici par l'ironie du sort, si bien que désormais, il avait une certaine dent contre les membres de cette espèce.

- Dans ce cas, c'est moi qui vous en donne l'ordre express, veuillez regagner votre vaisseau et mobiliser vos troupes, nous partons pour Dubrillion !

- C'est impossible général. Répondit calmement le Jedi.

- Et pourquoi cela ? Questionna Vargoll sur un ton de défiance très marqué.

- Allons, ouvrez les yeux, votre équipage n'est pas prêt. Tout est sans dessus-dessous, les soldats sont hébétés, la panique règne, personne ne peut faire du bon travail dans ces conditions.

- Il a raison, avant de mettre le cap sur Dubrillion, je suggère que vous révisez vos ordres d'organisation afin de calmer le jeu. Si l'armement et le matériel est ma préparé, nous pourrions avoir de gros problème là-bas.

- Foutaise ! Ma flotte est la meilleure de la République, ils en ont vu d'autre. Je vous ordonne à nouveau, capitaine Alcyon de regagner votre vaisseau et de me suivre. Quant à vous le Jedi, vous et votre compère, vous me fichez le camp du Furtivo ou je vous fait arrêté ! Etait-il encore le temps des négociation et de la diplomatie ? Leto le pensait, même si il en était de moins en moins convaincu.

- Général, le Furtivo serait plus utile ici qu'en orbite autour de Dubrillion. Vous ne le savez peut-être pas mais nous avons recueilli des enfants en fuite à bord d'une navette, ils venaient de Shaum Hii où la situation s'est brutalement dégradée. Si ils n'avait pas trouvé le Furtivo sur leur route, ils auraient peut-être put passer très longtemps à dériver dans l'espace sans aide ni espoir …

- Nous avons nous-même reçu des appels de détresse configuré en boucle automatique, d'autres ressortissants républicains qui ont fuit la frontière attendent qu'on leur viennent en aide. Enchérit Alcyon. Mais Vargoll avait une conception de la discipline, de l'armée et de la diplomatie des plus archaïques. Avec lui, c'était marche ou crève. Obéit ou crève. Combat pour la République ou crève. Attaque l'Empire... ou crève. Partisan du dogme selon lequel l'attaque serait la meilleure des défenses. Ce genre de conditionnement mental mue par des décennie de service et de frustration personnelle -car par trois fois il fut bloqué dans sa course à l'accession au rang de Ministre de la Défense- ne pouvait avoir que des conséquences désastreuses dans ce genre de situation.

- Vous vous y mettez, Alcyon ? Le général, d'au moins dix ans l'ainé du capitaine bomba le torse et s'approcha menaçant de son subalterne. Vous avez échappé trop souvent à la cour martiale, mais je vous garanti que si c'est moi qui porte votre dossier à son attention, vous allez passer un très mauvais quart d'heure ! Il vociférait tant que ses tempes étaient striées de veines gonflées à bloc d'un sang bouillonnant. Sa moustache grise frétillait de colère. Leto put y ressentir une tension beaucoup trop grande pour être considérée comme normale. La situation allait dégénérer... Si vous ne voulez pas vous mouiller les pâtes, écartez-vous de mon chemin et nous règleront votre cas plus tard. Mais un conseil, ne vous mettez pas en travers de ma route... ! Il pivota vers le Jedi et le bouscula, à sa grande surprise. La demi-seconde d'après, le général était en possession du sabre-laser du Falleen ! Il brandit le manche métallique argenté devant ses yeux. Quant à vous, je vous fait arrêter sur le champ pour obstruction aux manœuvres militaires, jusqu'à temps que je trouve le moyen de prouver votre haute trahison évidente ! Il avait littéralement perdu la tête. Très vite, il fit signe à deux de ses soldats d'intervenir. Leto ne pouvait pas se laisser faire, cela aller beaucoup trop loin, le général était devenu aliéné, enhardi à l'excès par son désir d'aller ferrailler sur le front. Il en avait perdu toute notion de réalité et son naturel violent avait prit le dessus. Le chaos était à deux doigts d’engloutir le Furtivo tout entier. Il y avait à craindre que toute cette tension déclenche des combats bien avant que le Furtivo n'atteigne Dubrillion. Et les soldats impériaux n'en seraient pas la cible. Leto craignait que les républicains ne s'entre-tuent, comme l'avez suggérer Alcyon quelques minutes auparavant, l'armée faisait scission ... Il fallait que Leto réagisse, restait plus qu'à espérer que Alcyon soit de son côté et soutienne son acte ...

Jet d'Agilité: Récupérer son sabre-laser et se défendre ! (influe sur Coordination Jedi/République)
Agilité: 5
Résultat: 6

Jet échoué ...


La Force avait donc décidé de tout faire pour pousser à bout son fervent adepte. Leto profita de ce qu'il pensait être une seconde d’inattention de Vargoll pour tenter de s'emparer de son bien mais l'homme fit un pas en arrière et réceptionna le Jedi par un vigoureux coup de poing dans le torse. Mais Alcyon, une fois n'est pas coutume avait été plus rapide. Lui a sut profiter de l'occasion pour reprendre le sabre-laser des mains du général et le repousser en arrière. Aussitôt fait, Vargoll assassina du regard son subalterne qui remis son bien au Jedi. Ce qu'il craignait pourtant ne vint pas. Il pensait que dés à présent, la troupe suivant le général allait faire feu et il s'attendait à ce qu'une véritable bataille rangée ai lieux dans le hangar mais rien. Le capharnaüm ambiant continuait de plus bel, presque personne n'avait remarqué la scène et les soldats n'avaient pas bougés. Partagés entre l'incompréhension, la peur, l'hésitation et la remise en question qui les tiraillaient depuis presque le début de toute cette histoire.

- C'est la cour martiale pour vous Alcyon, plus aucun doute ! Quant à vous Jedi, la Chancelière décidera de votre sort ! Il avait lancé cette menace comme on menaçait un enfants de rapporter toutes ses bêtises à la maitresse d'école.

Sans mot dire, il tourna les talons, franchit la ligne de soldats en les bousculant des coudes et des épaules tandis qu'ils se retournaient presque tous vers Alcyon, le suppliant du regard de leur donner enfin des ordres qui aient du sens.

Le général se dirigeait désormais, toujours aussi colérique vers la coursive qui le mènerait sans doute au pont de commande. Leto devinait ce qu'il allait tenter, reprendre le contrôle du Furtivo par la force. Quitte à ce que son équipage ne soit pas prêt, il le mènerait au pied du mur, juste à une encablure de la guerre et il forcerait ses soldats à se battre. Et seul la Force savait ce qu'il réserverait à Ress Laz'ziark qu'il allait croiser sur le pont de commande, si jamais elle y été encore.

Inconcevable. Leto devait urgemment reprendre les choses en main. Il avait manqué de se faire tuer et s'était fait prendre son sabre-laser, tout cela en quelques minutes. Cela suffisait bien assez pour le faire changer de comportement. Les négociations étaient terminées.

Il n'était pas venu ici pour prendre le contrôle du Furtivo, mais les évènements ne lui laisser guère le choix.

Il bondit à travers le hangar, sauta par dessus un grand caisson de chargement et parvint juste derrière le général. Il était déjà à quelques mètres de l'ouverture du couloir vers le nez du croiseur lorsque le Jedi leva sa main devant lui. Si tôt fait, la porte du couloir se ferma, verrouillée par l'action de la Force.

Vargoll se tourna, ses yeux fulminaient... Leto s'apprêta à se défendre...

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Jet de Leto raté.


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Tour de : Ress. Compétences à utiliser : Agilité OU Charisme.
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Dents serrés, sueur perlant au front, la balosar rampait pratiquement, s’accrochant à chaque recoin possible de mur pour poursuivre son avancée qui se transformait peu à peu à un long chemin de croix et confinait au martyr. Sa mauvaise jambe s’arquait de plus en plus menaçant sans cesse de rompre, tandis que son talon d’Achille la lançait comme jamais. Mais Ress ne renoncerait pas. S’il y avait bien une chose qu’on ne pouvait lui ôter, et qu’on lui avait souvent reproché, c’était son obstination proche de la démence. Il y avait chez cette femme à l’idéologie farouche chevillée au corps une volonté au sens presque mystique du terme, comme si un feu sacré l’illuminait en permanence et la transcendait. Son acharnement lui avait permis de triompher de sa condition, de réussir des études de haut vol en cumulant petits boulots et santé défaillante, de rebondir après son premier licenciement, de fonder un syndicat qui avait finalement supplanté tous les autres … Abandonner ne faisait tout simplement pas partie de sa personnalité. La sénatrice était de ces êtres qui n’abandonnaient jamais quand ils sentaient que leur mission les dépassait. En un sens, sa capacité à se croire seule à même de tout résoudre était autant une force qu’une faiblesse. Ce jour-là, ce serait sa force.

Bientôt la souffrance se lut sur son visage qui affichait clairement ses années, et la faisait réellement apparaître comme une femme qui bien qu’officiellement quadragénaire fringante, approchait en réalité de l’âge mur de son peuple. Ses traits se creusaient sous l’effort traçant leur sillon tandis qu’elle se mordait la lèvre inférieure pour résister et ne pas s’évanouir. Son corps tremblait, mais elle refusait cette victoire de la matière sur l’esprit. Mue par les derniers restes de son mental d’acier, l’avocate avançait et perçut bientôt les échos d’un bazar de tous les diables. Manifestement, Leto Vorkosigan avait quelques menues difficultés à faire entendre raison à cet abruti de Vargoll. Et furieusement, Ress répétait le mot de Cambronne tout en mettant le général en premier sur sa liste des meurtres potentiels qu’elle avait à accomplir. En de telles circonstances, dépasser la Chancelière était un exploit, mais il semblait qu’un certain nombre de personnes aient décidé de relever le défi à son grand énervement.

Arrivée devant la porte, la balosar inspira une grande goulée d’air frais et resta plusieurs minutes, écoutant attentivement ce qu’elle pouvait percevoir des cris des uns et des autres. En résumé ? Vargoll avait perdu les pédales. Or, si le Maître jedi se laissait aller à coller une sacrée rouste au militaire, ce qui ne serait sans doute pas si dur que cela, vu la différence de condition physique, cela ne ferait pas forcément ses affaires. Que ce genre de rumeurs se répandent, et ils étaient bons pour perdre le peu de soutiens qu’ils avaient réussi à accumuler, la soldatesque aurait tôt fait grâce à ses chefs bornés de l’Etat-Major qui ne rêvaient pour beaucoup que de deux choses : snober le Sénat et renvoyer les jedis dans leurs temples. Comme quoi, les sénateurs avaient beaucoup plus de points communs avec les membres de l’Ordre que certains ne le pensaient … Allez. Il est temps de faire son entrée en scène. D’une main rageuse, elle écrasa le panneau de contrôle de commandes, déverrouillant le passage.

Un mètre quarante-sept de colère et de douleur difficilement contenues déboula donc, ou plus exactement boitilla jusqu’au militaire le plus proche, la plupart des pseudo-belligérants s’étant retournés pour voir ce que signifiait cette intrusion. Mal leur en pris. En voyant la scène de pur chaos devant elle, le peu de calme qui restait dans la balosar explosa à la volée, et toute la frustration accumulée depuis que ce calvaire avait commencé sortit brutalement, sa voix nasillarde enflant pour prendre des accents qui vrillèrent les tympans de tous les concernés :

« NON MAIS C’EST PAS BIENTOT FINI CE CIRQUE ! »

S’exploser les cordes vocales, check. Baissant un peu son volume sonore, l’avocate reprit, sûre d’avoir capté l’attention de tout le monde :

« Ah, ils riraient bien les impériaux, s’ils voyaient leurs adversaires se tabasser dans leur propre vaisseau. Alors, en tant que plus haute autorité gouvernementale présente sur ce vaisseau et représentante du Sénat ET de la Chancelière, je vais rendre les choses très simples : celui qui ne regagne pas immédiatement son poste et ne collabore pas avec ceux que JE lui aurai assigné finira à fond de cale, avant d’être déféré devant une cour de justice. »

Son regard se vrilla sur Vargoll.

« Est-ce que je me suis bien faite comprendre ? »

Les bajoues de l’homme frémirent, avant qu’il ne lâche un dédaigneux :

« Non. »

Que faire, quand les limites de sa patience sont déjà plus qu’entamées ? Tout larguer. Ress avait toujours eu un caractère abominable, sa mauvaise humeur était légendaire, de même que sa capacité à vitupérer à un taux de décibels inhumains. Certes, elle avait un peu atténué ses travers depuis quelques années … Sauf que là, elle était à bout, fatiguée, sa jambe menaçait définitivement de s’écrouler sous son poids, et ce crétin avec ses épaulettes la regardaient comme la dernière des traînées de Coruscant. Alors foi de Laz’ziark, cette fois, elle allait y aller au forceps. Comme au bon vieux temps.

« Pardon ? Je crois que j’ai dû mal comprendre … »

Sa voix était doucereuse, pire qu’un serpent. Et graduellement, elle enfla.

« Parce que, au cas où les choses ne seraient pas suffisamment claires, ceci est un ordre. Direct. De la personne qui, je vais le rappeler une nouvelle fois, représente le pouvoir politique en place, auquel vous êtes subordonné.

Alors de deux choses l’une : ou vous connectez les deux neurones qui vous servent de cerveau et faites enfin ce pour quoi vous êtes payés, à savoir commander vos hommes pour la République, non pas contre elle … »


« Je refuse. »

Inspiration. Expiration. Mise à feu.

« OU JE VOUS TRAINE DEVANT LA COUR SUPREME POUR HAUTE TRAHISON ET JE VEILLERAIS PERSONNELLEMENT A CE QUE VOUS SOYEZ DEGRADE ET EXECUTE EN PLACE PUBLIQUE, PENDU A UN CROC DE BOUCHER S’IL LE FAUT.

PARCE QUE JE COMMENCE A EN AVOIR PAR-DESSUS LA TETE DE DEVOIR FAIRE AVEC UNE BANDE D’ABRUTIS CONGENITAUX QUI NE VOIENT PAS QUE NOUS SOMMES AU BORD D’UNE GUERRE ET PREFERENT SE QUERELLER COMME DES GOSSES DANS UNE COUR DE RECREATION.

ALORS SOIT VOUS FAITES VOTRE PUTAIN DE BOULOT, SOIT JE VOUS POURRIRAIS VOTRE CARRIERE COMME J’AI POURRI CELLE DE BEAUCOUP D’AUTRES AVANT VOUS. EST-CE QUE C’EST BIEN CLAIR ? »



Spoiler:


Un applaudissement. Puis deux. Puis dix. Les hommes de la troupe acclamaient les paroles enragées de la Ministre, et le militaire en face d’elle, totalement décontenancé, finit par balbutier, sa morgue envolée :

« Je … Euh … »

« C’est. Bien. Clair ?

Bien. Vous, vous prenez temporairement le commandement. Vargoll, suivez-moi. »

Et sous les yeux médusés de l’assistance, le général suivit la petite balosar boitillante à l’extérieur tandis qu’Alcyon, désigné par la Ministre, contemplait le Falleen avec des yeux ronds comme des billes. Ce dernier put apercevoir, l’espace d’un instant, le très léger sourire qui flottait sur les lèvres de Ress.

Ne jamais énerver une balosar. Leçon de survie numéro un.
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Jet de Ress réussi : les problèmes de coopération Jedi / République sont réduits de 1.


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Tour de : Leto. Compétences à utiliser : Dextérité OU Charisme.
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Un Sullustéen nerveux s'écria tant il fut surpris et choqué par la poussée de voie de la Ministre de la Justice qui venait de débarquer, encore plus furibard, si tant est que cela soit possible, que le général Vargoll. Celui-ci se fit remonter les bretelles d'une façon que jamais Leto n'aurait put soupçonner de ce petit bout de femme. On doutait bien souvent que Ress Laz'ziark, avocate renommée et syndicaliste chevronnée ne soit capable d'atteindre la serrure de sa porte d'entrée, même sur la pointe des pieds. Alors remettre à sa place un grincheux colérique et vindicatif comme Vargoll ?! ''Ça y est, Vargoll le mongol s'est fait botter le cul'' soufflait-on déjà dans les rangs qui s'étaient amassés derrière et autour de Leto tandis qu'il fut rejoint par le capitaine Alcyon. Lorsque le calme fut revenu, Leto soupira. Il n'avait pas porté la main à son sabre-laser pour défier le général, mais il avait craint qu'il en soit obligé. Mais ce qu'il avait craint le plus, c'est de voir les soldats républicains se retourner contre lui si jamais il avait levé la main sur leur supérieur. Mais maintenant qu'il pouvait se montrer plus attentif aux réactions des un et des autres, il put noter que Vargoll n'était plus réellement en odeur de sainteté depuis quelques temps.

La plupart des hommes du Furtivo avaient vécus Byss, Artorias, Dubrillion, Makem Te, et prêt d'un quart avaient vu des batailles plus anciennes encore comme Rhinnal et les émeutes de Ryloth il y a une petite dizaine d'années. Nous étions en 21.569 et bon nombre de ces soldats voyaient le bout d'une décennie de conflits aussi idiots et inutiles que meurtriers. Leurs jolis rêves de gloire et de conquête de jeunesse envolés, détruits, atomisés, broyés par une violence sans nom, des massacres, des pertes par centaines de milliers de camarades... Peu d'entre-eux étaient encore assez volontaires et guerriers pour suivre aveuglement les ordres d'un furieux comme l'était Vargoll.

Les soldats se dispersèrent alors, les techniciens et ouvriers du hangar retournèrent à leurs fiévreuses occupations. Ne restaient plus que Alcyon et Leto.

- « À qui dois-je mes ordres, désormais ? S’enquit le militaire, soucieux.

- Disons, avant tout, à la Ministre Laz'ziark, car comme elle l'a fait justement remarquer, c'est elle le pouvoir en exercice ici.

- Il va sans dire que le général Vargoll semble hors circuit désormais. Et vous ?

- Je travaille en étroite collaboration avec madame la Ministre, mes ordres seront les leurs. Même si l'Ordre Jedi ne s'est toujours pas positionné officiellement, prenez cela comme des suggestions. Alcyon opina du chef.

- Je vous ai entendu dire qu'il y avait encore des ressortissants républicains dans le secteur, vous pensez qu'on peut leur venir en aide ?

- C'est justement pour cela que je suis venu à votre rencontre, au départ, avant d'être interrompu par Vargoll.

- Vous avez des informations là-dessus ?

- Nous avons reçu au moins deux signaux de détresse distincts, l'un d'eux appartient à la navette du conseil d'administration de Rendili Stardrive, venu superviser la construction de leur nouvelle usine à moteur subluminique sur Jaemus. Il se trouve actuellement en panne de moteur entre Jaemus et Dantooine.

- Les impériaux sont à leurs trousses ?

- C'est possible, d'après nos informations, une partie des flottes impériales s'est réuni dans l'espace neutre, à la frontière prêt de Shaum Hii notamment. Il se pourrait qu'ils se trouvent aux environs de Dantooine et Muunilinst également.

- La capture des dirigeants de Rendili Stardrive serait lourde de conséquence, c'est une entreprise multimonde d'envergure pour la République. L'Empire pourrait réclamer une somme d'argent colossale en rançon.

- Pire que cela, l'Empire peut négocier des accords économiques secrets avec Rendili, en forçant plus ou moins la main au conseil d'administration, et cela pourrait avoir de graves conséquences militaires et industrielles pour les mondes républicains liés à Rendili. L'entreprise est basée sur des mondes industrialisés comme Metellos, mais aussi plus modestes comme Ansion et Bandomeer. À force de pression, si le conseil d'administration décide de délocaliser une ou plusieurs de leurs usines au profit de l'Empire, cela aura un impact économique désastreux pour ces planètes.

- La République leur couperait aussitôt les aides au développement qui leur sont dut grâce au fait que Rendili soit implanté sur ce genre de monde en difficulté économique.

- Nul doute que la contre-partie financière que saura leur offrir l'Empire leur fera oublier ce petit désagrément, capitaine. Dit Leto, cruellement réaliste.

- Je vais ordonner immédiatement à une escouade de partir à leur recherche ! Conclut Volf Alcyon.

Jet de Dextérité: Aider les soldats à préparer la navette pour aller porter secours au conseil d'administration de Rendili Stardrive (influe sur Extraction des personnalités importantes)
Dextérité: 5
Résultat: 5

Jet de Dextérité réussi !


- Ne perdons pas une minute, avez-vous besoin de matériel supplémentaire ?

- Juste de carburant, la navette que j'ai utilisé pour venir jusque ici en manque un peu pour atteindre Dantooine. Leto hochât la tête et fit signe à Alcyon de le suivre.

Ils revinrent tout deux à la navette tandis que les officiers présents avec Alcyon auparavant avaient finit par se disperser pour travailler en équipe avec les militaires du Furtivo. Alcyon interpella quelques ouvriers et leur expliqua la situation tandis qu'il se mettaient au travail pour guider la navette sur une plate-forme pivotante afin de l'orienter le nez vers l'énorme barrage laser de la baie d'amarrage. Un autre technicien vérifiait les moteurs aussi vite qu'il le pouvait. Cela pouvait paraitre inutile puisqu'une demi heure auparavant, la navette volait très bien avec plusieurs soldats et Alcyon à son bord, mais c'était le protocole et Leto ne tenait pas à risquer la vie de militaires enfin décider à travailler de concert avec lui pour atteindre les objectifs qui iraient dans le sens de la République. Quelques minutes de vérification au préalable valaient mieux que des années de regrets d'avoir perdu des vies pour rien.

Le Jedi mit la main à la pâte également. Il s'empara d'un gros câble dont la gaine plastifiée comportait plusieurs tâches mauves et bleutées, puis il déplaça un échafaud sur roue jusqu'à atteindre le centre de la carlingue de la navette. Là, il grimpa sur l’échafaud et en contrebas, un ouvrier l'averti: "Attention Maître Jedi, ce tube d'alimentation est capricieux ! Il faut l'enfoncer de moitié avant de le tourner à 90° pour pouvoir déverrouiller le reversoir !'' dit-il.

C'était en effet une sécurité mécanique qui ne pouvait se déverrouiller qu'à condition d'insérer dans la bouche du reversoir le bon modèle de buse de câble d'alimentation. Ceci afin d'éviter que les pirates qui par miracle se serait emparé d'une telle navette de la recharger à volonté pour s'en servir comme bon leurs sembleraient. Seuls les câbles d'alimentation réglementaires standards de l'armée étaient compatibles avec ce genre de navette, si bien qu'il était presque impossible de recharger la navette autrement en carburant. Ainsi, il fallait manipuler son reversoir convenablement sous peine de bloquer le mécanisme, nécessitant une manipulation bien plus complexe et coûteuse en temps. Temps que Leto ne pouvait se permettre de prendre.

Il fit alors attention à ce qu'il faisait, inséra doucement la buse d'alimentation après avoir fait coulisser le panneau d'ouverture, puis lorsqu'il eut entendu un déclic, il fit pivoter la buse selon les instructions qu'il venait de recevoir. Un autre déclic se fit entendre tandis qu'il put enfoncer de nouveau la buse jusqu'à verrouiller son emplacement. Il descendit de l'échafaud pour rejoindre le terminal de contrôle d'où partait le câble d'alimentation ainsi qu'un tas d'autres pour programmer le remplissage de la cuve à carburant de la navette.

Il fit signe à Alcyon que les choses avançaient de son côté. L'escouade de l'Adrammelech pourrait partir à la rescousse du conseil d'administration de Rendili Stardrive dans moins d'une minute ...
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Jet de Leto réussi : l'extraction des personnalités importantes est réduit de 2 par contre la colère du Sénat et l'affolement des médias augmentent de 2


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