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« Nom d’un fromage de bantha séché ! »

A vrai dire, la personne qui avait prononcé pareil juron ne savait pas si les banthas pouvaient finir par produire du fromage mais sur l’instant, cela lui avait semblé plus qu' approprié.

Grommelant, Gil Macmillan –qui venait de s’étaler de tout son long- se releva péniblement en grommelant, s’aidant du manche de la bêche plantée dans le sol et épousseta sa bure de jedi maintenant maculée de terre.

« Tu parles d’un vêtement pratique pour jardiner… » grogna le chevalier, pour l’instant loin de toute sérénité jedi il était censé aspirer à chaque seconde de sa vie. Mais c’était plus fort que lui, il fallait qu’il râle, c’était dans son caractère.

Et tout ça parce qu’il s’était pris les pieds dans cette fichue toge traditionnelle ! Mac s’était toujours demandé comment son défunt maître, Fa’Laar, arrivait à pratiquer toutes ces tâches de jardinage ainsi accoutré tout en se mouvant avec grâce et souplesse ; et maintenant que c’était au tour de Gil, ce dernier comprenait encore moins.

Agacé, il leva les yeux vers le ciel :

« Je parie que ça vous fait bien rire, hein ? »

D’un geste moins calculé qu’il l’aurait voulu, le chevalier jedi se débarrassa de l’encombrent vêtement qu’il envoya flotter au loin à l’aide de la Force pour l’accrocher à une branche d’arbre. Maintenant vêtu de sa simple tunique à manches courtes, le travail allait être plus aisé. D’autant plus que la journée était chaude. Mais en ce qui concernait le jardin, pas question de recourir à la Force !

Inspirant profondément pour retrouver un calme propice au travail manuel, il caressa pensivement le manche de la bêche, comme s’il y sentait encore l’emprunte de son vieux maître. Fa’Laar n’aurait pas voulu que l’on laisse à l’abandon cette parcelle de terre qu’il avait cultivé tant d’années avec patience, soin et amour.

C’était à Gil de prendre le relais maintenant que le vieux bothan n’était plus là. Un brin de patience en moins.

Enfin, il était temps de se mettre au boulot ! Bandant ses muscles saillant sous la peau bleue, le Myke s’arque-bouta le pied sur le métal de l’engin, éventrant la terre et la redistribuant de côté. Après quelques minutes de labeur, Mac s’arrêta pour évaluer l’avancée des travaux et laissa l’outil planté dans le sol pour s’accroupir au-dessus de la terre dont il extrada précautionneusement une mauvaise herbe. Puis, avec des gestes doux et tranquilles qu’on lui voyait rarement, il alla l’enterrer au pied de l’arbre où pendait sa toge. Préserver chaque partie d’un tout ; le modifier, mais pas le changer. Seulement en prendre soin lorsque cela était nécessaire. Après tout, la nature était là avant ; les habitants de ce monde n’avaient pas plus de droit sur elle que n’importe qui.

Satisfait de son ouvrage, en accord avec les préceptes de son ancien maître, le jedi se releva, frotta ses genoux de la terre et des herbes qui s’y étaient accumulés et revint s’appuyer sur sa bêche. Il avait encore beaucoup de travail à accomplir s’il voulait pouvoir semer les tomates à temps pour la saison...
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[HRP: j'espère que se répondre à soi-même n'est pas proscrit, j'avais envie d'écrire... Que cela n'empêche personne de venir s'incruster, hein!^^;]



Le Myke s’essuya d’un revers de main la sueur qui coulait le long de son front et venait embuer sa visière rougeoyante. On avait beau dire toutes sortes de choses sur la paix et la relaxation que procurait l’utilisation de la Force, il ne se sentait jamais aussi bien purifié qu’’après un bon exercice physique. Dans ces moments-là, il savait que chaque muscle qui le lançait, chaque nerf qui lui faisait mal, chaque centimètre carré de peau qui chauffait était le fruit de son seul fait, de son propre corps et non de cette énergie extérieure qu’était la Force.

Cela ne voulait pas dire que Gil dépréciait cette dernière, loin de là ! Comme tout jedi, il lui vouait un grand respect. Et sa manière à lui de le lui présenter était d’éviter d’y recourir lorsqu’il pouvait faire les choses par lui-même. Après tout, bêcher son jardin n’avait que peu de choses à voir avec combattre des pirates assoiffés de sang le long de la bordure extérieure ou à un duel acharné contre un sith féroce et de mauvaise humeur (sauf pléonasme).

Gil comprenait maintenant bien mieux pourquoi Fa’Laar passait temps de temps à entretenir son jardin ; ce n’était pas seulement pour manger ses propres légumes, mais pour la satisfaction du travail accompli à la sueur de son front et à la force de son dos. De savoir que même habité par la Force, l’on était encore capable de s’en tirer sans y recourir sans arrêt, à gaspiller le formidable pouvoir qu’elle offrait pour des broutilles. On pouvait essorer une salade avec elle, mais où était alors le plaisir du contact de ses doigts le long des feuilles que l’on pressait contre sa paume au-dessus de l’évier ? Où était la satisfaction du devoir accompli par soi-même ?

Satisfaction que Mac ressentait à présent en contemplant le jardinet à la terre ainsi retournée ; il avait bien travaillé et planta la bêche dans le sol à côté, cette partie-ci du travaille désormais terminée. Maintenant, après le gros œuvre venait la partie qui demandait un peu plus de délicatesse : le semis.

Un de ses éternels cure-dents roulant entre ses quenottes, Gil alla chercher près de sa toge le sac qui contenait les divers échantillons de graines et de pousses et s’en saisit d’un geste vif. Puis il parcourut la partie du jardin qu’il avait retournée, slalomant entre les plants qui avaient déjà pris. Il s’arrêta un instant pour stabiliser le tuteur d’un vigoureux plan de tomates et, l’air satisfait, ouvrit son sac pour en sortir les premières graines qu’il plantait une à une dans le sol avec autant de précaution que s’il avait eu à manipuler un nouveau né.

Après une bonne heure de ce laborieux travail, le chevalier se redressa enfin, s’étendant de tout son long, bras levé vers le ciel, pour détendre des muscles endoloris.

Lorsqu’il le vit.

C’était un oiseau. Une des ces saloperies de piafs qui peuplait cette planète, et cette saloperie de piaf en question en avait après ses graines fraîchement plantées. Beaucoup de gens avaient tendance à voir en le petit oiseau une créature mignonne et adorable, comique avec ses petits hochements de têtes, mais Mac les voyait pour ce qu’ils étaient vraiment : des saloperies ébouriffées au regard dément qui n’attendait que vous ayez le dos tourné pour venir saloper votre travail.

« Ca va pas s’passer comme ça mon bonhomme… » grogna Mac entre ses dents tandis qu’il s’avançait très doucement en direction du piaf, sans doute venu en éclaireur.

« Il est hors de question que tu ramènes tes petits copains… Je ne sais pas comment maître Fa’Laar arrivait à vous tenir éloignés mais je ne vais pas me laisser faire, croyez moi… »

Il voulut s’approcher discrètement, mais se pris les pieds dans la bêche qui avait manifestement décidé qu’elle serait mieux à traîner par terre plutôt qu’à rester plantée dans le sol. Lâchant un juron fort éloigné de tout ce qui pouvait se rattacher à la fameuse sérénité jedi, le chevalier se releva en brossant son pantalon tandis qu’une dizaine d’autre volatiles venaient d’atterrir dans le jardin en piaillant bêtement. Gil grommela entre ses dents : il n’avait jamais vraiment su y faire avec les animaux… Aussi, il décida d’agir à sa manière.

Au final, d’un point de vue extérieur, tout promeneur passant près du jardin assisterait au curieux tableau suivant : celui d’un Myke qui s’était soudain jeté en avant en agitant les bras comme un dément et en hurlant des « Yaaaah, yaaaaah » du plus bel effet en courant sans cesse autour de son petit lopin de terre tandis que les oiseaux s’écartaient en voletant de son passage pour revenir picorer la terre derrière lui.

Scène plutôt curieuse pour la calme cour d’un temple jedi, n’est-ce pas ?
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Chrystal sortait de son entraîenement journalier d'avec les autres padawans, quand on lui apprit qu'elle devait rejoindre son maître jedi. On lui dit qu'elle le retrouverait sûrement dans le parc du temple en train de jardiner. Jardiner ? Quelle drôle d'idée pensa Chrystal. Mais, elle ne dit rien, chacun s'occupait comme il le voulait. Chrystal était heureuse d'avoir enfin un maître Jedi qui lui apprendrait tout ce qu'il savait et qui ferait d'elle, un chevalier Jedi. Le maître qui l'avait prevenu lui avait également donné le nom de son maître, Gil Macmillan. Elle l'avait déjà vu dans le temple, mais lui avait peu parler, il semblait sage. Chrystal ne se pressa pas trop sur e chemin, s'attardant à discuter avec ses camarades, puis elle se dit que son maître ne serait sûrement pas content, si elle n'arrivait pas très vite, mais savait-il, qu'elle venait le rejoindre ? Cela on ne lui avait pas dit, alors décida de presser le pas. Elle sortit enfin du temple et se dirigea vers le parc, elle avait déjà aperçut l'endroit où les jedi jardiner. Elle avait toujours en sa possession son sabre-laser de padawan. Elle espérait beaucoup de son apprentissage, car elle aimerait bien apprendre à combattre avec deux sabre, mais elle savait que cette technique de combat était très dur à apprendre, mais aussi très compliqué. Mais Chrystal avait vu des combats pendant les entraînements des chevalier Jedi, et avait été très impressionné par leur maîtrise des deux sabre.

Elle arriva en vue de la partie jardiner du parc et le spectacle qui s'offrit à elle, était plutôt comique. Elle vit le maître Macmillan, en train de courir en cercle autour d'un lopin de terre fraîchement travailler, il poussait des cris, apparemment il avait un problème, avec des oiseaux. Chrystal avait envie de rire, mais ce n'était pas le moment. Elle s'approcha en silence, de toute façon maître Macmillan, était trop occupé pour la voir. Elle observa un moment la scène, puis se décida à agir. Il fallait qu'elle aide son maître, elle n'allait pas le laisser courir ainsi après ces oiseaux, qui ne semblaitent pas du tout avoir envie de laisser les graines tranquille. Elle avança d'un pas tranquille, avec sa démarche assurée d'une petite fille, elle avait la tête bien droite, car Chrystal avait toujours l'air de porter une couronne sur la tête, cela faisait partie de son éducation. Et cela semblait imprssionnée beaucoup de padawan, elle avait fier allure. Par contre, on aurait pas pu en dire autant de son maître en ce moment. Chrystal se plaça à un bout du lopin de terre et cette fois, son maître la regarder, elle lui fit un sourire, puis elle jeta un coup d'oeil aux oiseaux. Tous levèrent leur becs vers elle, puis s'envolèrent. Comment est-ce possible ? Chrystal arrivait assez facilement à convaincre quelqu'un de la laisser tranquille d'un seul regard, car ses yeux verts avaient quelque chose de profonds, même elle ne savait pas comment elle faisait. Etait-ce la force qui la guidait, depuis son enfance ? Sûrement.

Elle s'avança vers son Maître et le salua comme il se devait. Ne sachant pas si celui-ci l'attendait où pas, ou même si il savait qui elle était. Elle prit les devant et décida de se présenter.

Bonjour, maître Macmillan !! Je suis Chrystal Key votre padawan !! Je pense que ces volatiles ne vous embêteront plus avant longtemps !!

Chrystal fit un sourire à son maître, elle espérait qu'elle lui avait rendu service. C'était rare que Chrystal, elle avait toujours l'air sérieuse en générale, même quand ses camarades essayait de la faire rire, elle restait de marbre la plupart du temps. Maintenant, qu'elle avait trouver son maître, elle allait sûrement devoir l'aider à terminer ce qu'il avait commencer. Chrystal aimait apprendre tout et n'importe quoi, tant qu'il y avait une leçon à prendre, elle était présente et très concentré, la seule chose qui lui faisait défaut c'était ses pensées. Elle ne les controlait pas encore, malgré l'entraîenement intensif qu'elle s'infligeait chaque jour. Elle se répétait à longueur de temps.

*Arrête de penser !! Cache tes pensées !!*

Et cela plusieurs fois dans la journée, mais rien n'y faisait. Elle espérait que son maître, lui apprendrait une meilleur technique. Pour l'instant, elle regardait Maître Macmillan dans les yeux et attandait sa réponse.
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On ne se méfiait jamais assez des oiseaux, lorsqu’il était question de jardinage. Oh, bien sûr, il y avait aussi les maladies que pouvaient attraper les légumes et les insectes qui se dissimulaient sous les feuilles pour les boulotter mais les oiseaux venaient en premier dans la longue liste des ennuis de Gil Macmillan lorsqu’il se décidait de s’occuper du jardin de feu son maître.

Fa’Laar, du temps de son vivant, ne se souciait pas des oiseaux. Comme dans un conte de fées, ces saletés à plumes avaient tendances à venir volter autour de lui en gazouillant ; certains se posaient même sur le large chapeau de paille que le vieux bothan coiffait pour se protéger du soleil. Mais ils ne s’attaquaient jamais aux cultures ; le maître les en tenait à l’écart sans effort, se contentant de leur jeter son fameux regard lorsqu’ils s’essayaient à dépasser les limites.

Gil, pour sa part, n’avait jamais eu autant de chance ; ou, plutôt, il n’avait jamais eu le feeling avec les oiseaux, comme avec la plupart des animaux d’ailleurs. Il préférait les chenilles : il suffisait de les déposer ailleurs et on n’avait rarement besoin de leur courir après, à moins d’être tombé sur une espèce particulièrement vivace. Mais là encore, un pas léger suffisait…

Aussi, Mac fut surpris mais ravi de voir les oiseaux s’envoler pour laisser ses plants en paix et, tandis qu’il se demandait si sa technique avait fini par porter ses fruits, une voix le détourna de ses pensées. Une voix dont les propos le clouèrent sur place, alors qu’il cessait de courir, la bouche à demi ouverte :

« Ma quoi ?! »

La surprise n’était pas vraiment le bon mot pour qualifier l’état dans lequel les propos de la nouvelle arrivante l’avaient mis. A vrai dire, il était au-delà de la surprise, comme si son esprit avait décidé de faire un tour complet à l’intérieur de son crâne pour prendre ensuite congé le long de ses oreilles.

Un padawan, lui ? Affolé, Mac se sortir un cure-dent de la poche pour mieux réfléchir et le coinça entre ses dents. Il avait bien fait allusion à l’une de ses connaissances parmi les chevaliers qu’il pensait prendre son premier padawan d’ici quelques temps, mais il ne se rappelait pas avoir formellement demandé…ou alors… ou alors son amie en avait touché quelques mots au conseil, et ce dernier avait décidé de lui octroyer un padawan sans le consulter, peut-être pour voir comment il réagirait. Il imaginait sans peine le sourire de maître Don à une telle idée, par exemple…

« Ma padawan, hein ? » dit-il distraitement en mâchouillant son cure-dent, l’esprit ailleurs : il dévisageait la nouvelle venue des pieds à la tête. Une jeune humaine aux cheveux roux d’apparence solide ; quinze ans, peut-être seize. Une adolescente. Gil ne savait même pas s’il serait capable d’interagir avec une adolescente ; lui-même était plutôt turbulent, à cette époque de sa vie…

Mais il y avait quelque chose dans le regard de cette fille qui l’intriguait ; et il comprit que c’était elle qui avait chassé les oiseaux, comme maître Fa’Laar le faisait de son temps. Levant les yeux au ciel derrière sa visière, Gil pensa à voix-haute, mi-amusé mi-agacé :

« C’est encore un de vos tours, hein ? » murmura-t-il.

Puis il se reprit, et toisa la jeune fille qui prétendait être sa padawan. Sa padawan, hein ? Et bien pourquoi pas ? Il ne savait pas s’il était prêt pour cela mais, en tant que chevalier, il fallait bien commencer un jour : un jedi n’arrêtait jamais d’apprendre. Et, à première vue, elle avait l’air capable. Plus âgée que d’autres jedi pour débuter une formation avec un maître, mais cela ne revêtait aucune d’importance aux yeux de Mac : la Force était pour lui un tout qui ne s’arrêtait pas à l’âge d’une personne, loin de là.

Alors, enfin, il se détendit et lança un bref sourire à la jeune fille :

« Enchanté… Chrystal, c’est cela ? Je suis bien Gil Macmillan. Alors comme ça, tu es ma padawan ? »

Bon, comment est-ce qu’il était censé agir, dans une telle situation ? Il n’allait pas lui tapoter la tête comme à une gamine, ni lui serrer virilement la main. Comment est-ce qu’on accueillait une padawan ? Comment Fa’Laar avait-il fait avec lui, lorsque… A cette pensée, il sourit.

« Ma padawan, hein ? Tu vas me raconter un peu d’où tu viens, et pendant ce temps… »

Il s’empara de la bêche qu’il avait plantée dans le sol et la lança à la Chrystal :

« Pendant ce temps tu vas me montrer ce que tu sais faire avec ça : il reste deux rangées à retourner pour les plants de tomates. »

Après tout, il fallait bien commencer quelque part, non ?
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Comme elle s'y était attendu, le maître Jedi n'était pas au courant, qu'une padawan lui avait été confier. Donc, elle ne fut pas surprise par son étonnement. Chrystal avait les bras croiser et observer son maître. Attendant, à ce qu'il se decide à revenir au moment présent, et de sa surprise. Il demanda plusieurs fois, si elle était bien SA padawan, et à chaque fois Chrystal avait hocher de la tête en signe d'affirmation. Il semblait réfléchir et penser à un tas de chose, Chrystal ne parla pas, afin de le laisser se concentrer sur la situation. Mais, il avait l'air très sympathique et elle pensait que leur entraînement commun se passerait très bien, elle avait le feeling pour sentir ces choses là. Entre autre, pour l'instant le contact passait plutôt bien.

De plus, maître Macmillan semblait heureux d'être débarrasser de cette bande de moineaux. Chrystal se tenait droite, la tête haute avec un air malicieux malgré tout. Elle comprenait beaucoup de chose, pour une fille de son âge, elle était très mur. Elle se doutait que vu l'étonnement dont faisait preuve son maître, c'est qu'elle était sa première élève et que le fait qu'elle soit adolescente, ne devait pas beaucoup l'aider, surtout qu'il ne la connaissait pas encore. Il serait sûrement surpris, quand il la connaitrait beaucoup mieux. Ils allaient devoir passer beaucoup de temps ensemble, ce qui serait propice aux confidence, mais elle espérait qu'ils auraient également, de très bon moment de complicité et de rire. Même si elle ne riait pas souvent, elle savait que c'était important dans certaine situation de rire avec quelqu'un de proche. Elle avait d'ailleurs décider de faire un effort là-dessus aussi. Devenir quelqu'un de plus gaie et un peu moins sérieux, en tout cas son maître avait l'air très gentil, plein de patience et très marrant.


Elle repensait notamment à l'épisode de tout à l'heure, où elle l'avait vu courir en tournant en rond et en faisant des cris pour faire fuir les oiseaux. Rien qu'en y repensant, un petit sourire s'affficha sur son visage innocent, et l'envie de pouffer de rire également, mais elle réussit à le contenir, ce n'était pas le bon moment pour éclater de rire. Enfin son maître lui parla, il avait du retomber de sa planète.

"Moi de même, maître Macmillan !! Euh... Oui, je suis votre Padawan !"

Chrystal attrapa ensuite la bêche que lui lançait son maître, elle hocha la tête. Elle commença à retourner la terre sans trop de difficulté avec la technique, elle avait souvent aider son père à la ferme familliale et elle se rappelait très bien comment faire. Elle avait aider son père si souvent, qu'elle connaissait presque tout les rudiment pour être un bon fermier, alors jardiner ne devais pas être plus compliqué. Alors tout en s'éxécutant, elle raconta sa vie sur Reden à son maître. Ses souvenirs était rester les même, elle se souvenait de sa vie là-bas avec sa famille. Ce n'était pas très dur de racontait cela, puis elle enchainerait sûrement avec sa vie passer ici.

"Je suis née sur la planète Reden, je vivais là-bas avec mes parents, qui possédait une ferme, j'aidait beaucoup mon père, car j'étais leur seul enfant. Mes parents étaient des gens très bien, qui m'ont très bien élevé. J'aimais beaucoup les travaux de la ferme, et m'amuser avec mes amis. Puis, un jour un chevalier jedi est venu chez nous, pour m'emmener ici. Je suis arriver à l'academie à l'âge de 6 ans et depuis j'essaye de me perfectionner. Ces dernières années, j'ai beaucoup progresser, c'est pourquoi ma formation, doit maintenant continuer avec un maître, de façon à ce que ma progression soit plus approfondie. Voilà, je crois que je vais tout dit !!"

Chrystal ne savait pas si elle devait, elle aussi poser des questions à son maître, elle n'osa pas de peur d'être insollante. Elle continua à retoruner les lopins de terre qui restait. Quand elle eut terminer, elle planta la bêche dans le sol à côté d'elle et essuya la sueur qui perlait sur son front, heureusement qu'elle avait attaché ses cheveux. Elle attendait de voir, ce que son maître lui préparait d'autre, mais elle était ravie de l'aider. Elle aimait bien travailler de ses mains, moins elle se servait de son sabre, plus elle était contente.
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S’il y avait bien une chose agréable dans le travail, c’était de regarder les autres le faire, songea distraitement Gil Macmillan. Adossé à l’un des arbres qui bordait le jardin, il observait Chrystal bêcher avec ardeur, et se satisfaisait totalement d’un tel coup de main.

Tandis qu’elle retournait la terre avec efficacité, Gil se laissa distraire par son récit, lorsqu’elle lui parla d’elle, de ses origines. Ainsi, elle venait d’une famille de fermiers ; pas étonnant qu’elle se débrouille si bien une bêche entre les mains ! Voilà encore un bon point qui se profilait sous le crâne tortueux du chevalier, qui essayait déjà de voir quel bénéfice il pourrait en tirer avec les oiseaux…

Mais au-delà de tout cela, il prit le temps de l’observer. Non pas en la détaillant des pieds à la tête, comme il l’avait fait tout à l’heure, mais en regardant au-delà, avec la Force. Et cette dernière était bien présente chez la jeune fille, c’était certain. D’une manière calme, un peu comme un gros chien de bonne volonté qui accompagnait sa maîtresse d’un pas tranquille mais assuré.

D’un autre côté, Gil percevait aussi beaucoup d’agitation, non pas au niveau de la Force elle-même mais des pensées de la jeune fille. Comme si elle ne pouvait pas s’empêcher de réfléchir à tout en même temps, que ses pensées défilaient à toute vitesse les unes après les autres…

Bref, manifestement un esprit qu’il lui faudrait occuper ! Et rien de tel que le travail manuel pour calmer son esprit lorsqu’il allait dans toutes les directions à la fois sans même prendre la peine de mettre son clignotant. Mais à ce rythme là, elle aurait rapidement fini, la bougresse…

« Tu te débrouilles très bien, je vois ça. » la complimenta Mac, toujours adossé contre son arbre, son cure-dent parfumé tournant et retournant entre ses lèvres.

« Le mouvement est bon, j’imagine que tu as appris tout ça lorsque tu était plus jeune, dans le domaine familial. »

Enfin, Mac se détacha de son arbre et fit quelques pas, comme pour venir inspecter le travail de la padawan.

« Je n’ai rien à redire. A ce rythme là, tu auras fini en moins d’une heure, c’est certain. »

Puis, comme si c’était une question sans importance, il enchaîna, presque nonchalant :

« A propos de ta famille, de ton passé, de ta ferme… Cela ne te manque jamais, tout cela ? »

Pour commencer, Gil avait décidé de voir où est-ce que Chrystal en était émotionnellement parlant ; et quoi de mieux pour cela que de voir l’attachement qu’elle portait encore à son enfance ?
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Au début d'après-midi, alors que les splendides oiseaux aux couleurs étonnantes d'Iziz s'agitaient en quête de nourriture, un frêle silhouette descendit les marches du Temple Jedi en direction du Parc.

C'était la silhouette d'une femme à la peau pâle et aux épaules ornées d'élégants tatouages blancs, dont les longs cheveux sombres tombaient en une grande tresse au dessus reins et dont la large cape sombre et bleutée flottait derrière elle.

Nira Shee affichait un drôle d'expression. A mi-chemin entre l'air pensif et la mine joyeuse. En effet, elle avait acquis, il y avait quelques jours à peine, le rang de Chevalier Jedi. Cela la remplissait de fierté et de bonheur, car cela voulait dire que le conseil lui accordait sa confiance, et reconnaissait sa valeur. Cela impliquait aussi que, à partir de maintenant, elle était un Jedi à part entière, et non plus une apprenti collée à son maître comme un droïde protocolaire suivait une Dame. Elle pouvait à présent prendre ses propres décisions, voler de ses propres elles. Mais, d'un autre côté, elle réfléchissait aussi à tout ce que ça impliquait comme inconvénients et comme responsabilités. Elle n'aurait plus, maintenant, quelque de plus expérimenté et doué qu'elle pour lui donner des conseils, l'épauler, la féliciter. Chacun de ses choix serait donc maintenant plus lourd. Et puis, pouvoir prendre ses décisions propres, signifiait qu'elle devrait assumer seule les conséquences éventuelles de ces actes...

Elle remua à la tête pour effacer toutes ses pensées: elle se tracassait, somme toute, pour peu de choses...

Elle fit quelque pas et s'adossa à un arbre au très large tronc, goûtant à l'agréable tranquillité qu'offrait le charmant parc, à l'ombre de l'immense Temple. Puis soudain, alors qu'elle balayait d'un regard un peu plus détendu la nature tout autour d'elle, elle aperçut au loin deux silhouettes. L'une des deux étaient adossée à un arbre, tranquille, l'autre était affairée à s'occuper d'un potager. Sans doute un maître et son padawan.

Mais la forme adossée contre l'arbre, ses traits, lui rappelait vaguement quelque chose, comme le souvenir lointain d'une personne, qui avait finit par s'estomper vaguement. Elle s'approcha des deux personnes... et sembla enfin le reconnaître...

-M-Mac?

Murmura t-elle de sa voix faible et douce. Mac était un jeune homme, du moins à l'époque, qui avait été Padawan en même temps qu'elle. En fait, ils avaient tous les deux eu un parcours et une formatiojn à l'Académie Jedi similaire... jusqu'à ce que celui parte du Temple... pendant 15 ans.

Et maintenant, il était revenu, et le voir la remplissait de joie... et d'une certaine mélancolie...

Un sourire, d'abord timide, puis ensuite plus franc, s'étala sur son visage, ses grands yeux violets pétillants de joie.
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Chrystal avait fini de bêcher la terre, et son maître lui était rester appuyer contre un arbre à l'observer et à l'écouter. Quand Chrystal eut terminer, il avança vers elle, puis regarda le travail accomplit par sa jeune padawan. Son maître lui posa de question, mais Chrystal attendit qu'il est terminer de parler pour lui répondre.

"Merci Maître" répondit la jeune fille au compliment de son maître.

"Oui, j'ai appris à manier différent outils en compagnie de mon père !! Ma famille ? Non, à vrai dire, je n'y pense pas très souvent !! Bien sûr de temps en temps, ils me manque, mais j'oublie très vite !! Surtout si mon esprit est occupé et comme j'aime beaucoup apprendre, je suis souvent en train d'étudier, je n'ai donc pas le temps de penser à mon enfance !!

Chrystal fit un sourire à son maître. Maintenant, qu'elle y réfléchissait, il était vrai que sa famille et son enfance était de lointain souvenir, elle aimait qu'elle avait làbas, mais préférait celle qu'elle vivait maintenant, surtout que sa formation avait pris une autre tornure qui lui plaisait beaucoup. Mais ils n'eurent pas le loisir de continuer cette discussion, car une autre personne venait d'arriver. Apparemment elle connaissait Macmillan, elle s'était approchée d'eux, sans qu'ils la remarque, enfin tout au moins Chrystal ne l'avait pas remarquait. La jeune fille observa la nouvelle venue, elle était apparemment plus agée qu'elle et ne portait plus le signe distinctif des padawan, elle devait être Chevalier, la prochaine étape de l'évolution de Chrystal, qui espérait devenir maître, quand elle serait assez sage pour ça. Elle avait déjà croiser cette fille pendant ses entraînement, mais très rarement. Chrystal arrêta de détailler la nouvelle venue et reporta son attention sur son maître.

*Qui peut bien être, cette fille ? Oh et puis, cela ne te regarda pas Chrystal, occupe toi du jardin !!*

Chrystal reporta son intêret sur le jardin laissant son maître discuter avec l'inconnu. Mais, elle avait déjà fini de retoruner la terre, comme elle ne savait pas quoi faire, elle se souvint soudain,qu'il s'agissait d'un lopin de terre, pour les tomates, enfin c'etait ce que son maître lui avait dit avant de lui envoyer la bêche. Elle avait repérer le sac avec les graines à l'intérieur, elle se dirigea dans cette direction et fouilla dans le sac à la recherche des pousses de tomates. Elle mit quelques minutes à les trouver, car elle n'avait pas pris appuit sur la force, elle les trouva enfin. Elle revint là où elle avait commencer son travail, puis commença à planter les pieds de tomates. Elle avait besoin de s'occuper, quel meilleur façon de le faire, qu'en travaillant ?
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Encore une fois, Chrystal l’avait appelé maître. Et Gil sut qu’il lui faudrait encore pas mal de temps avant de s’y habituer. Il n’avait jamais été responsable de qui que ce soit auparavant, et il n’était pas sûr d’être prêt… Mais, ma fois, on ne choisissait pas toujours le moment, n’est-ce pas ?

Au moins, elle se montrait travailleuse, comme en témoignait l’état de la terre après son passage. Et elle savait s’y prendre avec les oiseaux. Très important, ça, les oiseaux. Et elle travaillait vite, et bien, c’était indéniable.

Plus important encore, elle ne semblait pas avoir conservé de profonde attache avec sa vie passée, son enfance, sa famille. Et c’était une bonne chose lorsque l’on entrait dans l’Ordre jedi. Du moins était-ce ainsi que les choses fonctionnaient, même si Macmillan n’en était pas à se poser les premières questions sur cet état de fait.

Pour sa part, il n’avait jamais connu sa famille, orphelin dès son plus jeune âge, et l’intégration avait donc été beaucoup plus aisée. Au fond de lui, le chevalier jedi était incapable de dire si cela était réellement une bonne chose au si ce n’était pas un peu triste. Et puis il y avait eu la découverte de l’existence d’une sœur, sœur qu’il n’avait jamais retrouvée…

Ce fut une voix qui le sortit du flot de ses pensées, une voix nouvelle. Une voix qu’il connaissait, même si elle avait changé. Plus grave, plus mature, plus âgée. La voix d’une petite fille qui avait grandi…

« Ni ! » s’écria-t-il, comme il avait l’habitude de le faire alors qu’elle n’était encore qu’une petite fille nouvellement arrivée au temple et lui un padawan adolescent atteignant l’âge adulte.

Il se souvenait de Nira Shee, la petite padawan arrivée au temple peu avant son départ. Il se rappelait une fillette vive et active, souriante. Et elle était devenue une très belle jeune femme, et chevalier, par-dessus le marché : sa tresse de padawan n’était visible nulle part.

« Ni, ça alors ! C’est bien toi ! Comme tu as euh… grandi. »

Le Myke sentit le rouge lui monter aux joues à l’idée d’avoir prononcé des mots aussi ridicules, et il mâchonna de plus belle son cure-dents pour se redonner une contenance :

« Je suis content de te voir ! Alors comme ça, tu es chevalier, maintenant ! Mes félicitations ! »

La vision de Chrystal qui s’activait près des sacs de graines raviva un brin de convenances dans l’esprit de Mac, qui désigna la jeune fille de la main :

« Voici Chrystal. A ce qu’il paraît, c’est ma padawan. Chrystal, voici Nira Shee, une…vieille connaissance qui a pris quelques centimètres depuis la dernière fois que je l’ai vue. »

Et il réalisa que sa padawan –bon sang, sa padawan ! – était en train de boutiquer du côté des graines, et il lui lança un clin d’œil :

« Et bien, content de voir que tu ne perds pas de temps. Tu peux t’en occuper, je te fais confiance pour en prendre soin. »

Puis il se tourna vers l’autre chevalier :

« Et bien, Ni, tu as changé depuis la dernière fois, c’est clair ! Qu’est-ce que tu deviens ? »
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Cela faisait bien longtemps que Nira n'avait pas revu celui que tout le monde surnommait "Mac". A l'époque, c'était un jeune homme solide, remplis de fierté et qui montrait une obstination, et une persévérence à toutes épreuves (ou presque). Malgré son jeun âge, il se donnait, comme tout adolescent qui se respecte, des airs d'adultes qui en savent déjà beaucoup... Puis il était partit...

-Ni, ça alors ! C’est bien toi ! Comme tu as euh… grandi.
-Toi aussi, fit-elle, souriante.

Et en effet, il avait beaucoup changé, même si à l'époque, il était déjà plus grand qu'elle étant donné qu'il était plus âgé, la différence avait l'air encore plus marquée aujourd'hui. Il la dépassait d'une bonne tête, facilement. Grand, à l'air un peu dégingandé, il devait faire près d'un mètre quatre-vingt-dix... Mais en plus d'avoir grandi, il avait également énormément changé, en apparence en tout cas... Elle avait l'impression de voir le souvenir qu'elle avait gardé de lui se superposer à l'image de lui maintenant, comme pour lui rappeller tout ce qui était différent...

Par exemple, ces étranges lunettes qui cachait presque entièrement ses yeux... Ainsi que cette étrange manière de machouiller un pauvre cure-dent avec ardeur...

-Je suis content de te voir ! Alors comme ça, tu es chevalier, maintenant ! Mes félicitations !
-Oui en effet... J'ai acquis ce rang il y a très peu de temps... Il y a moins d'une semaine... et toi? Tu es passé Maître? Demanda t-elle en jettant un petit regard discrèt à Chrystal du coin de l'oeil.

Puis, comme s'il avait perçu le petit coup d'oeil que Nira avait lancé à la padawan de Gil, ce dernier s'empressa d'ajouter:

-Voici Chrystal. A ce qu’il paraît, c’est ma padawan. Chrystal, voici Nira Shee, une…vieille connaissance qui a pris quelques centimètres depuis la dernière fois que je l’ai vue.
-Enchantée, lança t-elle à l'adresse de la jeune humaine rousse, son sourire s'affirmant un peu plus.

-Et bien, Ni, tu as changé depuis la dernière fois, c’est clair ! Qu’est-ce que tu deviens ?
-Oh ben tu sais... Il ne sait pas passé tellement de choses... marquantes en tout cas... Ces 15 dernières années. *petit clin d'oeil* J'ai poursuivit mon apprentissage de la Force aux côtés de Maître Lith... Et d'ailleurs, nous y avons survécus tous les deux.

A voir le sourire malicieux de Nira, Mac devait forcément comprendre ce qu'elle voulait dire par là... En effet, même alors qu'elle n'était qu'une petite fille de 13 ans, l'ambiance dans le binôme Lith-Shee était parfois assez éléctrique, et il était même presque amusant -pour quelqu'un d'extérieur- de voir un vieux Maître Jedi se disputer avec une toute jeune Padawan. Et lorsqu'elle avait grandit, cela n'avait fait, logiquement que s'accentuer. Deux esprits au caractère si fort, si prononcé, vivants au contact l'un de l'autre quasi en permanence cela finissait génrélament par aboutir à certains conflits. Néanmoins, l'enseignement que Nira avait reçu auprès de son vieux maître n'en avait pas été altéré. Peut être même son évolution avait-elle été stimulée, sentant le besoin de faire ses preuves face à cet homme qui en avait déjà vécu temps...

Elle cilla, poussant un long soupir, puis demanda à Mac:

-Et toi, Gil? Qu'est-ce que tu deviens? Que-ce-que tu es devenu?

Cette question, de premier abord innoncent, était un signe que Nira avait envie de poser mille et une question à l'homme qui avait jadis été le "grand padawan" à qui elle aimait se confier. Elle brûlait notamment d'envie de lui demander quelle était la raison d'être de ces lunettes, et ce qu'il avait bien pu trafiquer pendant quinze longues années... Mais elle imaginait que Mac ne voulait peut être pas parler de tout ça devant sa padawan, qu'il ne connaissait pas, apparemment, depuis si longtemps que ça...
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Chrystal ne supportait pas l'inaction, il fallait tout le temps qu'elle s'occupe, elle était pleine d'énergie. Elle était donc revenu auprès de son maître et du chevalier Jedi qui venait d'arriver. Apparemment son maître connaissait bien cette personne. Chrystal déplaça la bêche, car elle la gêner. Elle se mit à genoux et fit un petit trou dans la terre pour y déposer le pied de tomate. Son maître choisit ce moment pour lui présenter son amie, Chrystal se relèva et salua respectueusement le chevalier Jedi, puisque c'est la coutume chez les Jedi, le chevalier étant au-dessus du padawan, elle lui devait le respect. Chrystal fit un sourire à la jeune femme.

"Enchanté Nira Shee !!"

Chrystal rendit son clin d'oeil à son maître et se remit au travail. Il y avait beaucoup à faire, mais son maître avait tout le temps de discuter puisqu'elle s'occuper de tout, elle aimait jardiner et ça l'occupait. Elle se remit à genoux et reprit son travail. Elle n'écoutait pas vraiment ce que disait les deux adultes à ses côtés, car elle était concentré sur ce qu'elle faisait. Cependant, elle compris qu'il avait suivi leur enseignement presque en même temps au temple. Chrystal regardait Nira Shee en se disant qu'elle aaimerait beaucoup, elle aussi devenir un chevalier Jedi. Mais son chemin à elle, serait encore long, car elle n'était encore qu'au début de son apprentissage.

Chrystal avait très envie de fabriquer son sabre-laser, mais se serait sûrement son maître qui deciderait, quand le moment sera venue pour elle, de partir en quête du christal qui donnera la couleur de sa lame. Chrystal savait déjà qu'elle genre de christal, elle voulait mettre dans son arme de Jedi, mais elle voulait également apprendre à combattre avec deux sabre. Cela l'avait passionner quand elle avait vu, un maître Jedi leur en faire une démonstration, un jour pendant l'entraînement. Depuis, elle s'imaginait souvent tenant deux lame de même couleur, dans un combat. Mais pour le moment, elle devait se contanter de jardiner, c'était bien beau de rêver de son avenir, mais les pieds de tomate se planteraient pas tout seuls. Elle reprit donc le travail, avec minutie et détermination.

Elle n'avait pour le moment planté qu'un seul pied. Elle en attrapa un autre et recommença à creuser avec ses mains, c'était la seule chose qui l'empêchait de réfléchir ou de penser à autre chose. Après avoir plantait son troisième pied, elle s'accorda une petite pause et essuya la sueur qui coulait sur son front. Puis elle leva les yeux pour regarder le ciel et vit les oiseaux perchaient dans l'arbre contre lequel son maître était appuyer un peu plus tôt. Ils semblaient la regarder, mais Chrystal ne s'occupa pas d'eux, elle préférait observer le ciel, mais elle ne le fit pas très longtemps, elle avait encore du travail. Elle se leva juste pour déplier un peu ses jambes et faire quelques pas. Elle avait besoin de bouger un peu. Une fois, cela fait, elle se remit à genoux et reprit son travail.
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Gil Macmillan se passa une main élégante dans ses épais cheveux noirs, ses yeux regardant bien plus loin que la visière rouge qui les protégeait ne le laissait croire. A vrai dire, il regardait plus en lui-même que le paysage, à ce moment même.

Perplexe, Mac essayait de dénouer le fil tordu de ses pensées. Cela faisait à peine deux semaines qu’il était revenu sur Ondéron après une quinzaine d’années d’absence, et il se retrouvait avec une padawan sur les bras. Oh, le Myke ne voyait pas foncièrement Chrystal comme un poids ; à vrai dire, il avait plutôt peur que cela soit l’inverse. Qui pouvait dire s’il était prêt pour devenir maître ?

Quant à Nira, qu’il retrouvait après toutes ces années… Et bien, Nira était maintenant un chevalier jedi visiblement accompli. Il avait laissé une petite fille au doux sourire pour retrouver une jeune femme qui l’accueillait comme s’il était parti la veille, comme si rien n’avait réellement changé mis à part les centimètres qu’ils avaient pris.

Mais les choses avaient changé, indéniablement. Pour Mac, en tout cas. Il avait beaucoup appris ; beaucoup perdu, aussi. Il avait voyagé, vu nombre de choses qu’il aurait ne pas souhaiter voir, et fait nombre de choses qu’il n’aurait pas souhaité être obligé d’accomplir. Fermant le poing, il se rappelait l’odeur d’ozone lorsqu’il avait confronté sa propre colère à celle du sith, lorsqu’il était encore avec Diz.

Macmillan avait grandi en sagesse, il avait tiré profit de ses erreurs. Mais qui était-il vraiment ? Le paisible jardinier qui avait pris la succession de Fa’Laar sur son lopin de terre ? Un maître à la hauteur pour une jeune padawan ? Un être encore un peu perdu qui n’était pas encore très sûr d’être rentré à la maison ?

« Moi… Rien de spécial. » finit-il par répondre à Nira.

« J’ai pas mal voyagé, ici et là. Bourlingué, serait plus juste. J’ai rencontré des personnages étonnant, j’ai vu…beaucoup de choses. Et j’en ai perdu certaines. »

D’un air entendu, il tapota le bord de sa visière.

« Et je suis revenu. Du moins, je crois. »

Il sourit à Nira, et tourna la tête pour observer Chrystal travailler :

« Tu te débrouilles bien, mais fais attention aux plants de tomates. Les alderaaniennes sont fragiles, elles demandent plus de délicatesse que les autres… »

Tout en parlant, le Myke s’agenouilla auprès de la padawan et posa ses mains sur les siennes pour la guider dans le délicat processus :

« Voilà, comme ceci… C’est parfait, Chrystal, continue comme ça. »

Puis il se releva en se frottant les mains le long de sa tunique pour en ôter la terre et désigna à Nira le jardin d’un signe de tête :

« Il était drôlement à l’abandon quand je suis revenu… Personne n’a dû s’en occuper longtemps après la mort de maître Fa’Laar. »
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Tout d'un coup, Mac afficha un drôle d'air... un mine un peu dubitative, perdue... Comme s'il venait de se rappeller qu'il ne se trouvait plus dans un vaisseau à voyager, mais dans le parc du majestueux Temple Jedi, en train de prodiguer des leçons peu courrantes pour un apprenti Jedi: des cours de jardinages... Fronçant les sourcils, comme si elle essayait de découvrir à quoi pensait son vieil ami, Nira Shee l'observa longuement avant que le Myke à la chevelure sombre casse le silence en prenant à nouveau la parole.

-Moi… Rien de spécial. J’ai pas mal voyagé, ici et là. Bourlingué, serait plus juste. J’ai rencontré des personnages étonnant, j’ai vu…beaucoup de choses. Et j’en ai perdu certaines.

Nira Shee hocha la tête devant le geste ostensible que fit Mac. Elle aurait voulu poser toutes les questions qui lui passait par la tête, l'interroger, le harceler jusqu'à ce qu'il lui livre un récit détaillé de ce qu'avait été sa vie ses quinzes dernières années... Ou même le serrer dans ces bras tant elle était heureuse de le revoir après ces trois lustres... Mais elle s'abstint, préférant se taire devant la jeune padawan qui, même si elle avait l'air intelligente, lui était étrangère...

-Et je suis revenu. Du moins, je crois.

Comprennant ce qu'il voulait dire par là, et toutes les questions qui devaient sans doute le tracasser, le sourire de Nira s'estompa peu à peu, comme si elle était contaminée par l'espèce de... mélancolie que Gil Macmillan semblait ramener avec lui.

Elle regarda, totalement passive et silencieuse, le maître expliquer à son élève, les deux personnes prenant contact, sans doute pour la première fois, d'après ce que Gil avait plus ou moins laissé entendre... Il était étrange de voir comme l'atmosphère avait changé d'un instant, en tout cas, dans l'esprit de Nira. Un instant elle était légère, pleine de joie et d'heureuse surprise, et jusste après, plus lourde, chargée de questions en suspens...

-Il était drôlement à l’abandon quand je suis revenu… Personne n’a dû s’en occuper longtemps après la mort de maître Fa’Laar.

-Héhé je vois ça! Mais ta Padawan à l'air de bien se débrouiller... Il redeviendra comme avant... avec un peu de patience et d'efforts.

Le fameux jardin de Fa'laar. C'était presque un mythe dans le temple. Un sujet de plaisanterie quelques fois abordé dans les conversations que se tenaient les jeunes Chevaliers nouvellement promus qui n'arrivaient jamais vraiment à saisir la plaisir que pouvait avoir ce vieillard à cultiver des tomates et des carrotes, alors qu'il était nourrit chaque jour au Temple... Ils ne comprendraient d'ailleurs certainement jamais ce que cela peut apporter... Nira comprennait d'ailleurs parfaitement bien que Gil se ressente le devoir de s'en occuper maintenant que le vieux Fa'laar n'était plus...

Le vieux Fa'laar... Elle se souvenait à peine de lui... Elle l'avait entr'aperçu plusieurs fois quand elle était toute petite, mais le souvenir qu'elle gardait de lui c'était nettement effacé.

*Apparemment le vieillard n'a pas vraiment marqué mes débuts à l'Académie des Jedis* songea t-elle, son sourire réaparraissant subitement sur son visage au teint pâle.

Tout à coup, Nira se rendit compte que Mac ne lui avait par répondu quand elle lui avait demandé si il était passé maître. Peut être n'avait-il pas vraiment entendu la question... Ou alors l'avait-il ignoré exprès?
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Chrystal continuait le travail pendant que son maître discutait avec son ancienne amie Nira. Elle était très concentrée sur ce qu'elle faisait, mais ensuite, elle éprouva quelques difficulté. Elle allait poser une question à son maître, quand celui-ci la regarda faire. Il vint s'agenouiller près d'elle, pour lui donner quelques conseils et lui montrait comment, elle devait s'y prendre avec ces pieds de tomates très fragiles.

Elle avait remarqué la tristesse dans sa voix, quand il avait répondu à Nira Shee. Mais, comme elle était simple padawan, ce n'était pas à elle de dire quoi que se soit. Chrystal préférait s'occuper du jardinage, plutôt que de leur conversation à laquelle, elle ne comprenait rien, puisqu'elle ne connaissait pas encore son maître. cela faisait à peu près une heure, qu'elle l'avait rencontré.

Elle laissa le Myke guidait ses gestes maladroit. Maintenant, qu'elle savait s'y prendre pour en prendre soin, elle ferait de son mieux pour ne pas les abîmer. Elle se souvint que son père lui avait montrait une fois, comment planter un pommier de la planète Naboo, qu'il avait acheter à un étranger sur le marché de Reden. Avant que son maître la laisse se débrouiller, la jeune fille lui fit un sourire et posa une main appesante sur le bras de son maître, afin de le réconforter un peu. Elle sentait que lui aussi avait besoin d'elle, autant qu'elle avait besoin de lui.

Puis Chrystal reprit le travail seule, mais cette fois, elle ferait plus attention. Puis son maitre et son amie reprire leur conversation. Son maître disait qu'après la disparition de son propre maître, ce jardin avait été laisser un peu à l'abandon. Et Nira Shee lui dit qu'avec l'aide de Chrystal qui se débrouillait plutôt bien, le jardin retrouverait rapidement son panache d'antant. En entendant ce compliment, Chrystal releva la tête un cours instant pour observer Nira et lui fit un sourire. Puis, elle se remit à planter les pieds de tomates.
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Gil regarda travailler sa padawan d’un air appréciateur : elle apprenait vite, et elle se débrouillait déjà comme si elle avait fait cela toute sa vie. Si il en allait de même à ses propensions à apprendre de la Force, l’apprentissage de la jeune fille allait sans doute se révéler des plus intéressants…

Pour autant que Mac soit capable d’assumer une telle responsabilité. A vrai dire, il était encore en proie au doute, ne pouvant réellement concevoir qu’on lui ait assigné un padawan. Il n’avait rien contre Chrystal, elle semblait être une élève agréable, mais il n’était pas certain d’avoir les capacités nécessaires à l’enseignement.

D’un autre côté, il ne pouvait pas le savoir avant de se lancer dans une telle aventure. Il espérait seulement que celle-ci ne serait préjudiciable ni pour lui ni pour, surtout, la jeune femme…

La laissant à la plantation des tomates, il se redressa et sourit à Nira. En un sens, la retrouver était un peu comme retrouver une partie de ses racines. Celles qu’il avait laissé au Temple, du temps où, enfant, il s’amusait à courir dans les pattes de maître Fa’Laar, maître Saï Don et tant d’autres. Nira n’était évidemment pas la seule personne qui ait grandi depuis son départ, mais elle était certainement celle dont il avait le plus de souvenir. Du moins parmi les jeunes padawans d’alors…

« Et oui, ma padawan… J’ai l’impression d’en être encore un moi-même, et pourtant je suis un chevalier, tout comme toi aujourd’hui. Je n’avais jamais imaginé que ça serait aussi…étrange. Je veux dire, un tel titre me rend à la fois fier et…craintif. »

Il balaya l’herbe de ses pieds, ne sachant comment exprimer ce qu’il ressentait vraiment.

« J’imagine que, comme ce jardin, il me faudra encore un peu de temps avant de retrouver ce qui fait de moi ce que je suis. »

Gil sourit à nouveau, un peu gêné. Il n’avait jamais pris l’habitude d’exprimer ses sentiments ou de révéler ses pensées, et plus de quinze ans d’une vie dissolue n’avaient pas arrangé les choses… Il espérait seulement que Nira ne lui en voudrait pas trop d’être si peu loquace alors qu’ils ne s’étaient pas vus depuis tant d’années…

Puis il se tourna vers Chrystal:

"Tu es très appliquée, c'est bien. Dis moi... qu'est-ce que tu ressens, en ce moment précis, les mains plongées dans la terre?"


Se concentrer un peu sur son apprentie était un moyen comme un autre de dissimuler son malaise face à la conversation. Regardant Nira du coin de l'oeil, il espérait qu'elle ne lui en tiendrait pas rigueur...
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-Et oui, ma padawan… J’ai l’impression d’en être encore un moi-même, et pourtant je suis un chevalier, tout comme toi aujourd’hui. Je n’avais jamais imaginé que ça serait aussi…étrange. Je veux dire, un tel titre me rend à la fois fier et…craintif.

Nira ne répondit pas tout de suite, comme pour se laisser le temps de vraiment saisir le sens des paroles prononcées avec une certaine amertume par Gil Macmillan... Il avait, finalement, bien plus cahngé qu'elle ne l'avait d'abord passé, en ces 15 années....

Il semblait... comme regretter l'époque où il était encore jeune, et "innocent". Il avait sans doute vécu des choses éprouvantes, et son retour semblait lui causer... un choc. Il avait l'air de ne pas se remettre d'avoir été désigné maître de la jeune femme rousse.

-Craintif? Ca ne te ressemble pas Mac, lui lança t-elle avec un large sourire, puis continua, plus calmement: Du moins, ça ne te ressemblais pas...

-J’imagine que, comme ce jardin, il me faudra encore un peu de temps avant de retrouver ce qui fait de moi ce que je suis.

Il y eu de nouveau un de ces blancs mal-à-l'aise qui trouait leur conversation depuis quelques minutes... Mais Nira Shee ne s'en formalisait pas, elle comptait bien reparler un peu plus tard, quand il serait un peu plus... détendu, reposé. Et, à ce moment là, elle espérait avoir une conversation sans doute un peu plus libre.

-Tu es très appliquée, c'est bien. Dis moi... qu'est-ce que tu ressens, en ce moment précis, les mains plongées dans la terre?

Murmura Mac, se tournant de nouveau vers sa padawan nouvellement assignée.

Nira décida de les laisser un peu seul tout les deux, pour faire connaissance, apprendre à se comprendre peut être. Il faut toujours un temps d'adaptation, songea t-elle, entre un maître et un padawan...

-Je vais y aller. Je suis très contente de t'avoir revu, en espérant te re-croiser une nouvelle fois un de ces quattres.
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Chrystal ne faisait plus attention à ce qui se déroulait autour d'elle, à part le chant des oiseaux qui la regardaient percher dans l'arbre. Elle se sentait détendu et ne pensait plus à rien, sauf au travail bien fait comme le lui avait appris son père. Elle n'écoutait plus la conversation entre son maître et son ami, elle était trop occupait à regarder ce qu'elle faisait et à ne pas faire d'erreur. Elle était si concentré qu'un pli c'était formé sur son front. Elle chassa une mèche de cheveux qui lui tombait dans l'oeil et essuya d'un revers de main la sueur qui coulait sur son front.

Elle prenait beaucoup de plaisir à faire du jardinage, à vrai dire, elle avait un peu oublié que c'était si reposant. Au moins là, elle pouvait être à l'écoute d'elle-même et de la Force. Un vers sortit du trou qu'elle était en train de creuser, elle le regarda un instant, puis le prit délicatement dans ses doigts et le déposa dans un trou un peu plus loin et se souvint des paroles de son père, qu'un maître Jedi avait repris ici une fois.

*Chaque vie est précieuse, il faut en prendre soin !!*

Ces quelques mots résonnait dans la tête de Chrystal, en déplaçant le vers un sourire vint éclairer son visage. Puis, elle recommença à creuser délicatement pour déposer le dernier pieds de tomates qui restait. Elle attrapa le pieds doucement et le plaça dans le trou qu'elle venait de faire, quand son maître s'adressa à elle. Il lui emandait ce qu'elle ressentait en ce moment, les mains plongeait dans la terre ? Chrystal réfléchi une seconde avant de répondre.

"Je ressens la paix !! Et le plaisir du travail manuel Maître !!"

Chrystal ressentait exactement ça, c'était du bonheur. Que dire de plus ? Elle se sentait en harmonie avec la nature qui l'entourait, qu'y avait-il de plus beau au monde ? Elle ne pourrait le dire. Cependant, elle se sentait fièr d'elle et du travail accompli. De plus son maître semblait satisfait de son travail. Ce qui la rendait très heureuse, elle était ravie de cette journée qui se passait bien. L'amie de son maître Nira décida de les laisser, elle dit au revoir à Macmillan. Chrystal tourna son regard vers elle, mais ne dit rien, elle fit seulement un signe de tête respectueux à la jeune femme.

Chrystal finit de plantait le pied de tomate et se relève. Elle attendait maintenant d'autre instruction de son maître. Qu'allait-ils faire ? Est-ce qu'il avait d'autre chose à planter ? Ou bien d'autre question ? Chrystal ne savait pas comment se comporter, cela était dû au faite que cette situation était nouvelle pour elle aussi, elle n'avait jamais eu de maître à elle, c'était la première fois. Mais tout se passait bien pour le moment.
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Ainsi ils en étaient arrivés là. Ils venaient à peine de se retrouver après tant d’années et ils n’avaient déjà plus rien à se dire pour leurs retrouvailles. Pendant plusieurs secondes qui lui parurent bien plus longues, Gil regarda Nira. Il suivit des yeux le contour de chacun des traits de son visage, de chaque courbe de son corps en essayant de se rappeler la petite fille pleine de vie qu’il connaissait.

C’était encore trop tôt. Il ne pouvait pas se livre, il n’en ressentait pas encore le besoin et l’envie moins encore. D’autant plus que la Nira qui se tenait près de lui maintenant était plus une inconnue qu’une personne à qui il pouvait se confier. Il ne pouvait voir en elle qu’un chevalier jedi qui était restée au temple, qui n’avait jamais renié l’Ordre et ses principes. Contrairement à lui, qui ne savait toujours pas où il en était vraiment.

Non, c’était encore trop tôt pour de vraies retrouvailles… Malgré tout, il avait été heureux de la revoir. Cela prouvait qu’un pan de son passé était encore près à l’accueillir chaleureusement.

Ses cheveux en bataille soufflés par la brise, Gil Macmillan sourit faiblement à la jeune femme :

« J’ai été ravi de te revoir, Nira. De voir qui es-tu devenue. On se recroisera un de ces quatre, après tout, nous sommes chevaliers dans le même temple, et ce sera un plaisir. »

Après un dernier regard, Gil revint vers sa padawan, toujours agenouillée au-dessus de la terre, occupée à planter les derniers plants. Amusé, Mac avait aperçu son manège avec le ver qu’elle avait déposé à l’écart. Faisant quelques pas autour du jardin, Macmillan vint se pencher par-dessus l’épaule de Chrystal.

« Epargner chaque vie, car chacune est importante, n’est-ce pas ? Le ver comme l’être pensant… C’est ce que nous enseigne la Force. »

S’arrêtant quelques instants, il observa les derniers préparatifs du dernier plant, et posa une main amicale sur l’épaule de la jeune fille :

« C’était très bien. Je pense que question jardinage, nous n’aurons rien de plus à faire pour aujourd’hui. Oh… »

Gil tourna la tête lorsque le pépiement d’un oiseau l’avertit du drame qui se jouait dans l’herbe ; extrait de sa terre nourricière, le ver s’était retrouvé sans défense, et venait de servir d’amuse-gueule au volatile.

« Mais la Force nous permet-elle d’influencer sur le destin des créatures qui ne la possèdent pas ? »
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Chrystal sentit la tristesse de son maître, mais aussi qu'il se posait des questions, la Force lui disait cela. Mais, elle ne dit rien préférant travailler, plutôt que de s'occuper de chose qui ne la regardait absolument pas. Et pourtant, elle aurait aimée aider son maître, mais ne sachant pas quoi faire, elle préféra s'occuper du ver.

Son maître s'approcha et mit une main amicale sur son épaule, ce qui la fit sourire, elle l'écouta lui parlait gentiment. Il lui dit que pour le jardinage, cela suffirait pour aujourd'hui. Chrystal n'était pas mécontente de son travail et son maître semblait ravi aussi. Chrystal avait toujours cette mèche rebelle qui lui tombait sur le visage, encore une fois, elle la repoussa et essuya la sueur qui perlait sur son jeune front.

Chrystal n'avait effectivement pas prevut qu'un oiseau pourrait venir chercher le ver. Elle n'eût pas le temps de réagir, l'oiseau avait déjà reprit son envol avec le pauvre ver dans son bec, qui devait déjà avoir succomber. Elle soupira, puis les derniers mots de son maître résonnèrent dans sa tête. C'était une question, mais en connaissait-elle le sens et la réponse ? Elle devait y réfléchir avant de dnner une quelconque réponse. Alors leva les yeux vers le ciel, puis regarda son maître. Elle se releva lentement pour se mettre face à lui. On pouvait lire sur son visage sa concentration, par ce qu'elle réfléchissait à ce qu'il venait de dire.

*La force nous permet-elle d'influencer sur le destin des créatures qui me la posssède pas ?*

Cette simple question l'obliger à ne pas répondre à la légère. Car, elle était certaine que cela était sûrement rattacher à un précepte Jedi. Elle chercha dans sa mémoire, si on lui avait enseigné quelque chose la-dessus. Mais rien ne lui revint, alors elle releva la tête vers son maître et avec une grimace se mit à parler.

"Je ne le pense pas Maître Macmillan !! Même si nous possédons la Force, nos actes et nos enseignements ne peuvent pas nous permettrent de prévoir le destin d'une autre personne ou d'une autre créature vivante !!"

Chrystal avait répondu, ce qu'elle croyait être une réponse toute réfléchi, mais était-ce le cas ? Elle ne le savait pas, en tout cas, elle avait répondu en toute franchise, c'était qu'elle se pensait. Après si c'était bien cela que son maître attendait comme réponse, elle ne pouvait le deviner et elle saurait bien assez tôt si elle avait bien réfléchit ou non. Elle resta face à son maître attendant sa réponse.
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Mac suivit l’oiseau des yeux jusqu’à ce qu’il disparaisse entre les arbres, hors de vue. Pensif, le chevalier se demanda si le volatile s’était empressé d’aller nourrir d’éventuels oisillons, ou si il avait simplement voulu aller se repaître sans avoir à défendre son repas contre tous les autres oiseaux du voisinage.

Pendant que Chrystal réfléchissait, Gil s’empara de la bêche et sortit un mouchoir de sa poche. Tranquillement, il entreprit de nettoyer le manche en bois de la terre qui s’y était apposée. Face à lui, la padawan semblait plongée dans ses pensées, et le Myke sourit discrètement de la voir prendre sa question aussi au sérieux.

Enfin, elle finit par répondre, et chacun de ses mots avait visiblement été pesé avec soin. Tout en l’écoutant attentivement, Gil fit quelques pas et appuya la bêche contre le tronc d’un arbre.

« Je suis d’accord, on ne peut présumer du destin de qui que ce soit, padawan. Mais là n’était pas réellement ma question. Où je veux en venir, c’est que toi et moi, comme tous les êtres intelligents sensibles à la Force, nous avons une responsabilité vis-à-vis d’elle. »

Il s’adossa contra l’arbre et croisa les bras, le soleil se reflétant sur sa visière couleur rubis.

« Nous possédons, en tant que jedi, un don remarquable : celui de contrôler et d’user d’une petite partie de ce potentiel universel. En tant que tel, chacune de nos actions peut avoir de lourdes conséquences. »

Au-dessus de lui, les feuilles bruissaient, caressés par une brise passagère.

« Avec un tel pouvoir, un tel don, nous sommes alors tentés de l’utiliser pour agir sur la vie des autres, afin de les aider, de diriger leur chemin pour qu’il soit le meilleur possible. D’utiliser la Force pour influencer sur la vie d’autrui parce que nous pouvons le faire, comme tu l’as fait avec ce ver. Mais comme tu l’as toi-même remarqué, même avec les meilleures intentions les choses ne tournent toujours pas comme nous l’avons prévus. En tant que jedi, avons-nous alors le droit d’intervenir dans la vie d’un autre être simplement parce que nous en sommes capables ? »
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Chrystal avait apparemment mal compris la question de son maître. Mais, elle avait quand même donner une réponse satisfaisante. Donc pour qu’elle comprenne mieux, ce qu’il voulait, Maître Macmillan lui donna une explication un peu poussé. Chrystal se concentra sur ce qu’il venait de dire. Tout en parlant il nettoyé la bêche, pleine de terre avant de s’adosser de nouveau à arbre.

Chrystal observait son maître tout en l’écoutant, il dit des choses auxquels la jeune fille avait penser, mais qu’elle n’avait pas dit. Cependant son maître expliquer bien mieux qu’elle. Malgré tout, elle n’avait pas complètement répondu à la question. Chrystal était toujours près du petit jardin et elle était debout, sa mèche rebelle lui tombait sur le visage, encore une fois elle la repoussa doucement avec ses doigts.

Un vent frais vint caresser le doux visage de l’adolescente rousse. Chrystal resta parfaitement droite et réfléchissait à ce que Macmillan lui expliquait. Il avait raison les actes d’un Jedi devait être réfléchi, mais cela ne les empêchaient pas de faire des erreurs, comme n’importe quel être humain. Et les conséquences de leur erreurs pouvaient être plus grave, que celles d’un humain qui ne possédait pas la Force.

Il avait raison, plus on a de facilité à se servir de la Force pour aider les autres, plus on a envie de les aider, mais est-ce mal ou bien ? Comment faire la différence ? Chrystal serait-elle capable de faire cette différence ? En tout cas, elle ferait de son mieux pour éviter de faire des erreurs, mais même avec la Force pour allié, rien n’était sûr à 100%. Chrystal finit par dire…

« Sincèrement maître, je ne sais pas. Nous en avons le devoir, mais je dirais que tout dépend de la situation. Comme vous dites, je viens d’en faire les frais avec ce vers. Mais pouvais-je prévoir qu’en le déplaçant, il se ferait manger ? Je ne pense pas, sinon je l’aurait éviter ! Je pense que l’on peut le faire si la personne, quel qu’elle soit est en danger, mais agir avec prudence et discernement. »

Chrystal avait encore une fois répondu selon son âme et conscience. Elle était toujours très franche et elle ne savait pas du tout, si cette réponse était plus approprié que l’autre, mais elle avait fait de son mieux et elle était sûr d’avoir compris cette fois, où son maître voulait en venir. Donc, elle attendit de voir si elle avait raison, ou si encore une fois, elle avait répondu à côté.
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Le vent souffla plus fort, et gonfla la voûte des arbres au-dessus de leurs têtes. Dans un bel ensemble, une nuée d’oiseaux prit son envol pour filer vers le ciel, profitant des courants ascendants pour se donner de l’élan. Puis, battant de leurs petites ailes, les créatures tournèrent au-dessus des arbres et disparurent de la vision du Myke et de sa padawan.

Amusé, Gil perçut le trouble de la padawan lorsqu’elle réalisa qu’elle n’avait pas tout à fait répondu à sa question, et il put presque sentir ses méninges se mettre en branle tandis qu’elle réfléchissait à la suite.

Pour sa défense, Mac n’avait pas commencé par une question qui amenait une réponse simple. Le Myke, en raison de sa jeunesse plutôt impétueuse, était bien placé pour savoir que lorsque l’on découvrait la Force en tant que padawan, on n’avait guère la tête à considérer toutes les conséquences qu’impliquait le fait de savoir l’utiliser. On était plutôt occupé, en effet, à la apprendre à l’utiliser, justement.

Mais Key semblait être une jeune fille intelligente, et l’exemple du ver était arrivé à point nommé pour que Gil engage la discussion sur ce sujet. Combien de fois n’avait-il pas lui-même usé de la Force pour simplifier la vie de quelqu’un ou la sienne, certes avec les meilleures intentions mais aussi et surtout parce qu’il en était capable ? A force de voyager ici et là pendant toutes ces années, le chevalier avait appris que ce n’était pas aussi simple…

« Sincèrement maître, je ne sais pas. Nous en avons le devoir, mais je dirais que tout dépend de la situation. Comme vous dites, je viens d’en faire les frais avec ce vers. Mais pouvais-je prévoir qu’en le déplaçant, il se ferait manger ? Je ne pense pas, sinon je l’aurais évité ! Je pense que l’on peut le faire si la personne, quel qu’elle soit est en danger, mais agir avec prudence et discernement. »

Gil hocha la tête en signe d’approbation ; la réponse de sa padawan n’était pas dénuée de raison.

« Je dirais que tu as trouvé la bonne réponse dès les premiers mots en disant que tu ne le savais pas. Effectivement, il est très difficile de savoir ce qui est juste ou faux, d’établir une vérité. Pour la plupart de ce qu’impliquent nos actions, nous ne pouvons pas savoir. Et l’admettre est une bonne chose. Bien plus bonne, en tout cas, que d’adopter le point de vue de ceux qui croient le savoir sans jamais se remettre en question. »

Faisant quelques pas, Gil alla ranger la bêche contre l’arbre où il la laissait d’habitude.

« Ce que tu dis ensuite n’est pas non plus idiot. Prudence et discernement sont deux vertus, pour autant qu’elles n’oblitèrent pas les autres. Malheureusement, les situations ne nous laissent pas toujours le temps d’user de l’une ou de l’autre. Mais lorsqu’il s’agit d’un danger, comme tu le dis, il est effectivement de notre devoir d’intervenir. Quand l’enfant se noie dans la rivière, il est difficile de prendre le temps de se demander si oui ou non il est nécessaire de le sauver… »
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Chrystal observait son maître, guettant un signe de sa part qui serait encourageant pour elle. Mais, de toute façon, elle n’était que padawan et elle ferait forcément des erreurs durant son entraînement qui la mènerait vers la sagesse. Elle savait qu’elle ne devait pas être trop pressé et surtout ne pas essayé de précipiter les choses, car devenir un chevalier Jedi ne se faisait pas en un claquement de doigt et cela Chrystal en était consciente.

Son chemin serait long et semer d’embûche de toute sorte. Le temps que prenait son maître à lui répondre, la jeune rouquine le passait à réfléchir Eh oui encore, arrivera-t-elle bientôt à les canaliser ? Nous verront bien. Elle avait pour le moment l’esprit tourné vers l’avenir qui s’offrait à elle. Car enfin, le véritable entraînement commençait. Son maître finit par lui répondre, Chrystal l’écouta attentivement avec un petit sourire.

« Je dirais que tu as trouvé la bonne réponse dès les premiers mots en disant que tu ne le savais pas. Effectivement, il est très difficile de savoir ce qui est juste ou faux, d’établir une vérité. Pour la plupart de ce qu’impliquent nos actions, nous ne pouvons pas savoir. Et l’admettre est une bonne chose. Bien plus bonne, en tout cas, que d’adopter le point de vue de ceux qui croient le savoir sans jamais se remettre en question. »

Chrystal avait donc finalement bien répondu, comme quoi cela ne servait rien de se faire du soucis des fois. Mais elle aimait être une bonne élève et à ce titre détestait se tromper, même si cela était nécessaire. Peut-être qu’en grandissant cela disparaîtrait ? Chrystal regarda son maître allait ranger la bêche, dont-ils s’étaient servit tout à l’heure. Puis, elle leva les yeux vers le ciel. Il faisait encore bon et le soleil était encore haut dans le ciel. Chrystal regarda à nouveau en direction de son maître, afin de voir ce qu’il faisait. Et à cet instant, Gil Macmillan reprit la parole en disant, qu’elle n’avait pas eu tort non plus dans le reste de sa réponse. Chrystal buvait les paroles de son maître, car c’était de cette façon qu’elle apprendrait, qu’elle s’améliorerait et qu’elle grandirait.

« Oui, maître ! Je pense effectivement que dans certaine situations nous n’avons pas le temps de bien réfléchir et de peser le pour ou le contre. Il faut agir et c’est tout. Cependant, nous devenons responsable de nos actes quoi qu’il se passe après. »

Pour la première fois, depuis le début de leur rencontre Chrystal osa poser une question à son maître.

« Maître ? Est-ce qu’il vous ait déjà arriver de faire ce genre d’erreur, dans une situation où le danger, ne vous a pas laissé le temps de réfléchir ? Et si oui, que s’est-il passé ? »

Chrystal devenait curieuse ? Non, elle se demandait seulement si son maître avait vécu ce genre de situation et puis il fallait bien, qu’au bout d’un moment, elle en apprenne un peu plus sur son maître. Cependant, elle se demandait si son maître allait lui répondre. Elle croisa les bras sur sa poitrine et alla s’adosser à l’arbre où son maître était installés quelques minutes plus tôt et attendit qu’il lui réponde.
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[HRP: Et me revoilà plus tôt que prévu, ayant dû écourter mes vacances hors de mon petit pays. Ce qui ne m'empêche pas, ainsi que Mac bien sûr, d'être plus ou moins en forme. ^^]



« Oui, maître ! Je pense effectivement que dans certaine situations nous n’avons pas le temps de bien réfléchir et de peser le pour ou le contre. Il faut agir et c’est tout. Cependant, nous devenons responsable de nos actes quoi qu’il se passe après. »

Chrystal montait un nouveau barreau dans l’échelle de l’estime de Gil Macmillan. Il ne pouvait encore s’empêcher de tiquer lorsqu’elle l’appelait « maître » -une chose à laquelle il devrait s’habituer- mais pour le moment, il appréciait la manière que Key avait de voir les choses. Le fait qu’elle tienne compte de la responsabilité conséquente à tout acte témoignait d’une certaine maturité pour un padawan dont la plupart de ses camarades ne cherchaient encore qu’à s’amuser des talents que la Force leur procurait.

« Maître ? Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de faire ce genre d’erreur, dans une situation où le danger ne vous a pas laissé le temps de réfléchir ? Et si oui, que s’est-il passé ? »

Comme la jeune fille n’avait encore posé aucune question, Mac ne s’était pas attendu à ce qu’elle lui demande un tel exemple. A vrai dire, il n’avait pas songé un seul instant au fait que sa jeune élève devait s’intéresser à son parcours.

Ce qui mit le Myke mal à l’aise : à bien y réfléchir, il n’avait pas mené une vie de jedi exemplaire, toutes ces années passées loin du temple. Il n’avait pu compter que sur lui-même, et il se demandait encore parfois comment le conseil avait-il pu finalement le nommer chevalier à son retour. Il doutait que le simple fait de reconnaître ses erreurs suffise… Ou peut-être se posait-il trop de questions, ce qui n’était pas la meilleure chose à faire quand on devait répondre à celles des autres, comme en l’instant présent.

Pensif, Gil se gratta derrière la tête. Ce n’était pas trouver un exemple d’impulsivité qui lui posait un problème ; c’était plutôt d’en choisir un parmi la longue liste qu’il traînait derrière lui…

« Et bien oui, ça m’est déjà arrivé. Comme nous tous, j’imagine. » Plus souvent qu’à d’autres mon pote, ouais… songea le chevalier, un peu emprunté. Il ne se sentait vraiment pas l’âme d’un professeur, là, tout de suite…

« Lorsque j’étais…loin du temple, lors de mon… » Il plissa les yeux derrière sa visère, cherchant ses mots. « …exil volontaire, j’ai plusieurs fois été confronté à ce genre de situations. Je me rappelle d’une fois… » Ouais, tu parles, si seulement il n’avait s’agit que d’une fois. « Je me rappelle d’une fois, sur Nar Shadda, où sans réfléchir je m’étais interposé dans une bagarre entre un vieux rodien et trois ou quatre types qui le cognaient dans une ruelle. J’ai mis en fuite les agresseurs, mais le rodien… le rodien a profité du fait que je relâchais mon attention pour me flanquer un coup de poing au visage. Et pour son âge, il avait encore de la force, tu peux me croire… Il m’a insulté pendant une bonne minute alors que je venais de l’empêcher de se faire démonter le portrait et lorsqu’il est parti, il semblait bien plus terrifié qu’avant que ces mecs ne s’en prennent à lui… »

Gil marqua une pause et choisit un arbre au hasard qu’il regarda d’un air gêné avant de poursuivre :

« Ce que j’ai compris de son baragouin, c’était qu’au lieu de le sauver comme je le pensais, je n’avais fait que le mettre en danger d’avantage. »

Mac tourna la tête pour fixer à nouveau Chrystal et se fendit d’un sourire, faisant rouler un nouveau cure-dents entre ses lèvres. Il pouvait peut-être profiter de cet exemple pour évaluer l’instinct de déduction de la jeune fille…

« A ton avis, padawan, qu’est-ce qui a bien pu le pousser à agir comme ça ? Comment ai-je pu le mettre en plus grand danger en le sauvant qu’en m’abstenant d’agir ? »
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Chrystal avait elle était trop loin en posant cette question à son maître ? Elle n’en avait aucune idée, le mieux était d’attendre et de voir la réaction du Myke. Chrystal ne le quittait pas des yeux, intrigués. Maître Macmillan semblait réfléchir à ce qu’il allait répondre, alors Chrystal attendit en silence. Elle observait son maître, très discrètement, en faisant mine de regarder ses chaussures, qui d’ailleurs était pleine de boue, à cause du travail qu’elle avait fait, car le bout de jardin était humide.

Quand elle releva la tête, son maître afficher une moue étrange sur son visage, puis il se gratta derrière la tête, ce qui amusa Chrystal, mais il ne le montra pas. Son maître prit enfin la parole, Chrystal le regarda et l’écouta. L’histoire que venait de lui racontait son maître prouvait bien, que même si le meilleur allié du Jedi est la Force, ils ne peuvent pas tout voir, ni tout prévoir.


« Maître, j’imagine que ce genre de situation ne doit pas être très drôle à vivre. Même si nous ne faisons pas ce genre de chose pour les remerciements, se prendre un coup alors qu’on vient de sauver une personne, ça doit quand même marqué un peu, non ? »

*Qu’est-ce que tu peux être curieuse parfois !*

Mais, son maître avait repris la parole entre temps et il lui expliqua que le Rodien lui avait dit qu’au lieu de le sauver, il n’avait fait que le mettre plus en danger.

« Savez-vous ce qu’il lui est arrivé par la suite ? Ou bien n’avez vous jamais eu de ses nouvelles ? Et avez-vous pu savoir si il allait bien ? »

*Arrête de poser des questions !*

A cet instant son maître lui posa une question fort intéressante. Chrystal le va les yeux vers le ciel, pour se concentré. Elle adorait regardé les nuages, cela l’aider à se concentré plus facilement, bien qu’aujourd’hui il y en avait très peu dans le ciel. Son esprit s’ouvrit et des milliers de choses s’y engouffrèrent dont la question de Maître Macmillan, qui se répétait.

*A ton avis, qu’est-ce qui a bien pu le pousser à agir comme, ça ? Comment ais-je pu le mettre en plus grand danger en le sauvant qu’en m’abstenant d’agir ainsi ?*

*C’est une excellente question, ça ! Il va falloir que tu attendent si tu veux une réponse, d’avoir bien répondu…*

« Eh bien maître, je ne peux que faire des suppositions ! Je suppose qu’il avait ses raisons, mes lesquels ? Peut-être était-il recherché par de puissants bandits, qui voulaient le tuer et que ceux que vous avez empêché n’était qu’un leur, pour faire croire qu’il était déjà mort. Mais, très sincèrement, je ne vois rien d’autre maître ! »

Comme toujours Chrystal avait bien réfléchi avant de répondre, mais elle n’avait pas tout les armes en mains pour savoir, si sa réponse était loin de la vérité. En tout cas, elle avait donné la meilleur explication, qu’elle avait trouver. Après, était-ce bien cela, son maître le lui dirait. Lui avait sûrement la réponse et peut-être que maintenant, il lui répondrait. Chrystal avait aperçut un peu avant de répondre, le sourire qui avait découvert les dents de son maître. C’était la première fois de la journée, qu’elle l’avait vu sourire.
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