Le Masque de la Force
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Qui l'aurait cru ? Une poignée de vaisseaux impériaux ont refusé d'obéir au général Tami, au péril de leurs vies, afin d'aider les centaines d'appareils envoyé par les mondes voisins de Felucia pour sauver les âmes désespérées qui y ont été laissées derrière. Dans le doute, le commandant Vorrst accepte de coopérer avec les prisonniers républicains faits sur Felucia : un ministre, deux militaires et une brute à la solde des jedi... Ils représentent son meilleur espoir de parvenir à sauver ceux qui restent sur Felucia sans s'attirer les foudres de l'Impératrice ni celles de la République... C'est pour cela qui leur a permis de voir la vidéo de l'interrogatoire du Moff de Felucia. Désormais, ils savent.

A peine une heure plus tard, Deran et Korgan récupèrent leur équipement intact. On leur confie même quelques gadgets supplémentaires de la réserve du vaisseau impérial, qu'ils seront heureux de tester... S'ils s'en sortent vivants.

En effet, le commandant de la petite flotte impériale restante s'est alliée avec Leto Vorkosigan afin de sauver les citoyens restants sur Felucia. La révélation du moff a permis de localiser les fameux vaisseaux qui se sont servis de rayons tracteurs modifiés pour orienter les astéroïdes, qui vont bientôt détruire la surface de Felucia.

Au moment où ils prennent place dans une navette conçue pour l'abordage, au nez foreur pourvu d'une puissante technologie, ils savent tous deux qu'il ne leur restera que trois petites heures pour mener à bien leur mission : dès que leur appareil sera planté dans l'un des vaisseaux de la flotte Hutt, il leur faudra prendre le contrôle de celui-ci avec la petite troupe que les impériaux ont fourni afin de dévier radicalement la trajectoire d'un maximum d'astéroïdes. Deux solutions : les propulser avec les rayons tracteurs modifiés de manière à ce qu'ils entrent en orbite de Felucia pour qu'ils ne s'écrasent pas sur la planète, ou bien les détruire à l'aide des canons du vaisseau qu'ils visent.

Le choix est leur. Le commandant Vorsst leur a laissé carte blanche, les impériaux leur obéisse. C'est grisant d'avoir toutes ces responsabilités qu'on ne leur aurait peut-être pas donné dans l'armée républicaine... Mais ont-ils des chances de survie ? A priori, Borenga disposait de peu de ressources humaines à cause du manque de loyauté de ses mercenaires, dont beaucoup auraient quitté les navires pour se sauver loin d'un conflit qu'ils ne maîtrisaient plus. Il ne resterait donc pas grand monde à bord du vaisseau qu'ils visent... Mais ceux qui restent sont certainement des durs à cuire.

Les deux militaires, se raccrochant à leurs formations pour se rassurer, vérifient une dernière fois leurs armes quand la navette est propulsée par le vaisseau impérial en direction. La peur les étreint, mais impossible de le montrer devant ces impériaux assis à leurs côtés. Ils sont les leaders, et ils vont leur montrer de quoi sont capables des militaires républicains !

[CIBLE DE FORAGE VERROUILLEE. IMPACT IMMINENT. VEUILLEZ CONSERVER TOUTES LES ATTACHES DE SECURITE. IMPACT IMMIN...]

Le choc leur coupe le souffle et la déflagration les prive de leurs sens.

Dans l'obscurité de cette inconscience passagère, Deran et Korgan savent qu'ils sont vivants : ce sifflement dans leurs oreilles, c'est l'acouphène qui prouve qu'ils ont survécu et qu'ils doivent se relever pour mener à bien leur mission.



Seuls les joueurs Korgan Kessel & Deran Sarlions peuvent intervenir dans ce sujet. Il s'agit d'une course-poursuite d'équipe.
Pour que votre course-poursuite soit comptée réussie, vous devez au moins atteindre 30 points. Ce faisant, vous préserverez une base souterraine de Felucia où Galdur a pour mission de mettre à l'abri les laissés-pour-compte et les Jedi encore en présence sur Felucia. Chaque point supplémentaire ajouté à ces 30 points vous permettra de sauver 3% de la population restante sur Felucia...

Les règles de la course-poursuite peuvent être consultées [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].
Ordre de post : Korgan - Deran
Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Dextérité OU Intelligence.
Korgan Kessel
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Module d'abordage, H-3 avant l'apocalypse...

« Impact dans une minute ! Une minute ! »

Je resserre ma poigne sur la sangle qui pend du plafond… Intérieurement, je peste. Putain, j’ai l’impression d’être dans un mauvais rêve… Moi Korgan, Soldat des forces spéciales Républicaines, je me retrouve avec Deran, à la tête d’une petite troupe d’impériaux pour aller défoncer des mercenaires bossant pour un Hutt ? C’est sérieux cette histoire ??? Alors, ouais, j’sais, j’suis pas payé pour réfléchir… Mais quand même : pour le coup je cogite pas mal. J’me rassure en m'disant qu’on fait tout ça pour les pauvres types en bas, sur Felucia… Mais bon, j’arrive pas à me débarrasser de cet arrière-goût de merde en pot. Putain, c’est pas possible : j’ai dû froisser quelqu’un là-haut pour me retrouver dans un pétrin pareil… Mais bon… C’est pas vraiment le moment pour philosopher. Entre mes lèvres serrées je chuchote à l’interface de mon armure de combat :

« Activer verrouillage »

Aussitôt, les articulations se bloquent. Je deviens aussi rigide qu’une statue gravée dans la roche. Je tente de lever une jambe. Impossible. Putain c’est vraiment le top de la technologie ces armures impériales. Avec de tels systèmes, je peux résister à n’importe quel choc !

« Impact dans cinquante secondes ! Cinquante secondes ! »

Le pilote va me rendre dingue ! Quel enfoiré ! C’est pas comme si on avait déjà assez la pression comme ça…

« Impact dans quarante-cinq secondes ! Quarante-cinq secondes ! »

Il lit dans mes pensées ou quoi ?! J’te jure, s’il continue je vais lui en coller une… Ouais, enfin, pas tout de suite, vu que je peux pas bouger… Je grogne, impuissant, derrière le casque intégral de mon armure ultra-lourde. Ouais, pour le coup : je fais vraiment pas dans la dentelle. C’est du putain de matos que j'ai emprunté : à la limite entre l’armure de combat et l’exo-armure. Blindage double couches renforcées, anti-explosion… Servomoteurs pour l’assistance au déplacement. Un canon d’assaut greffé au bras droit. Et quand je dis canon d’assaut, je dis CANON d’assaut. Le truc est énorme, plus large que mon bras, long de plus d’un mètre. A plein régime, il lâche six coups à la seconde, des lasers capables de couper un type en deux ! Bon, l’inconvénient c’est que c’est lourd, même avec l’assistance, et surtout, bah que ça chauffe vite, donc les munitions sont limitées. M’enfin, avec ce genre de truc, en général les échauffourées ne s’éternisent pas… Soit ça crève, soit ça détalle.

J’ai quand même une petite pensée pour mon armure restée sur le vaisseau prison impérial. J’aime pas trop abandonner mon matos comme ça… Et j’aime encore moins me retrouver dans un uniforme ennemi ! Mais bon, c’est pas comme si j’avais eu le choix hein. Abordage : ça veut dire qu’il vaut du matériel étanche, pressurisé, casque intégral avec réserve d’oxygène. Mon armure n’était pas prévue pour ça. Bah ouais, même si je déteste me battre dans l’espace, c’est pas ma première fois : la tactique classique, pour empêcher quelqu’un de progresser sur rafiot, c’est de fermer les portes anti-explosion, et de purger l’air des sections isolées… Bref, autant être bien équiper pour pas crever comme une merde, asphyxié. En parlant de pas crever…

« Activer semelles »

Un « ch'clack » caractéristique répond à mon instruction. C’est cool de pouvoir verrouiller les articulations de l’armure… Mais si j’oublie de me fixer au sol, ça servira à rien. Le choc va être d’une violence folle, c’est clair : car même si notre module est équipée d’une tête de forage, le but du jeu c’est quand même de percuter la coque du navire adverse avec le plus de vitesse possible, histoire de la défoncer avant que le comité d’accueil ne se pointe…

Anxieux, je grince des dents, mâchoires crispées. Putain que je préfère être au sol, plutôt que dans un tas de ferraille au milieu de l’espace… Je baisse les yeux sur nos nouveaux « potes ». Des putains de bleus ! Suffit de voir leurs gueules pour comprendre qu’ils font déjà dans leur froc. Ils sont assis, sanglés, sur les sièges inconfortables du module, le regard dans le vague. Y'en a même qui est sur le point de chialer, sérieux ! Je soupire... Va falloir qu'on gère ça, en plus du reste... Putain, on est pas sorti de l'auberge... Je pose les yeux sur Deran, assis à coté d'eux. Je suis le seul debout… Et pour cause : mon ultra-lourdes n’est pas prévue pour que je puisse poser mes miches à ma guise. Derrière ma visière je me marre... Niqué commandant ! Y avait qu'une seule armure comme ça, et c'est moi qui l'ai vu le premier ! Ahaha !

« Impact dans trente secondes ! Trente secondes ! »

Blague à part, faut être quand même réaliste : ce que je m’apprête à faire n’est pas compatible avec son rôle de leader ! Il doit bien s'en rendre compte, passé l'excitation de tester un nouveau jouet. Pas qu’il a pas les couilles pour le faire, c’est pas du tout ce que je dis ! Mais c’est juste que tu peux pas être en première ligne, sous le feu ennemi, tout en donnant des ordres et en analysant la stratégie à adopter ! Même moi je le pige ça… Alors… Bref… J’ouvre ma gueule, toujours ce petit sourire aux coins des lèvres :

« Commandant… C’est maintenant où jamais ! Si tu veux faire un petit discours de dernière minute pour motiver des lopettes impériales à se bouger les miches une fois là dedans… »

Bien-sûr j’ai parlé tout haut, ma voix amplifiée par le micro intégré du casque. J’suis pas là pour me faire des potes. Ces mecs, c’est juste des connards d’impériaux. Une fois la mission terminée, je leur dirais adios bye bye, en espérant que l'Empire nous laisse partir... Ca c'est une autre histoire... Alors, je peux pas m’empêcher de les titiller un peu quoi. J'suis du genre taquin, tout le monde le sait ! Entre nous, ce humour cache aussi un gros problème de confiance : j'ai pas confiance à des impériaux, question de principe… On a bien vu ce que ça a donné tout à l'heure, sur Felucia... J'espère que le Commandant aura retenu la leçon lui aussi ! Mais bon, vu la situation, le matos que je porte, j’espère qu’ils vont filer droit. Sinon gare à leurs couilles.

Soudain le pilote hurle :

« Ca y est ! On a un visuel ! Impact dans quinze secondes ! Préparez-vous, ça va secouer ! »

Le module se met à vibrer. Secoué dans tous les sens. Plusieurs objets s’écrasent sur la coque, produisant un son de cloche assourdissant. Puis un terrible sifflement nous frôle, suivi d’un autre, puis d'un autre. Je reconnais le bruit caractéristique des lasers. On nous tire dessus !

Soucieux, je demande à mon armure d’afficher l’aperçu de l’extérieur. Les modules d’abordages ne sont pas équipés d’ouvertures, hublots ou verrières : question de solidité j’imagine. Mais des caméras extérieures retransmettent l’environnement sur les écrans holographiques du poste de pilotage, à l’arrière. Bah ouais, moi aussi j’ai été surpris : sur ces machins le poste de pilotage est à l’arrière ! En même temps c’est logique : l’avant est prévu pour percuter et perforer la coque. L’image s’affiche alors sur l’interface tactique tête-haute de ma visière teintée. Quand je dis que c'est du High tech ce truc ! J'écarquille les yeux, lèvres en cul de poule :


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]


Putain le machin est carrément plus gros que ce que j’avais imaginé ! Il ressemble à rien de connu ! En même temps j'me dis qu’il a été bidouillé de partout pour être capable de pousser un astéroïde de cette taille… Parce que bon, faut un putain de faisceau tracteur quoi. Il nous canarde, les lasers fusent. Plusieurs tirs nous frôlent, putain je fais pas le malin… C’est pas le rêve de ma vie d’être pulvérisé dans l’espace… Mais notre module est minuscule, rapide. Il passe entre les mailles du filets.

Du coup, j’pige pourquoi on les a pas vu plus tôt ces enfoirés : l’astéroïde laisse derrière lui une épaisse et dense trainée de poussières de roche et de glace. Notre cible est dissimulée à l’intérieur… Une cachette presque parfaite… Sauf en ce qui concerne les débris : y’en a partout, petits morceaux de rôches, blocs de glace… La coque adverse est salement amochée, cabossée, preuve qu’ils ont su subir une multitude de micro-collision le temps de leurs manœuvres. Cet endroit est un véritable enfer… Si je me pince, je vais me réveiller non ? Merde, j'ai verrouillé mon armure, quel con.

« Impact dans dix secondes ! Dix secondes !»

Une saloperie d'alarme automatique se déclenche :

[CIBLE DE FORAGE VERROUILLEE. IMPACT IMMINENT. VEUILLEZ CONSERVER TOUTES LES ATTACHES DE SECURITE. IMPACT IMMIN...]

Sans dec’, faut vraiment avoir la vessie musclée pour visionner ces images sans faire dans son froc. On fonce droit sur le vaisseau, à une vitesse hallucinante. Bientôt, il occupe tout le champ de vision de la caméra extérieure… Il est de plus en plus proche... Oh putain !

« Impact dans trois… deux… »

Mamaaaaaaaaaaaaaan l!

Le choc est phénoménal. Je morfle grave. Mon corps, devenu un poids mort, s’écrase dans l’armure immobilisée. Je sombre dans l’inconscience, quelques secondes…

Lorsque je reviens à moi, j’ai la tête en compote, un putain de mal de crane. Mon cœur menace d’exploser, mais l’adrénaline inonde mon organisme. Je secoue la tête, c’est pas le moment de faire la fillette ! Les autres ont morflés aussi… Mais c’est l’jeu ma pauv’ lucette. Je déverrouille l’armure, désactive les semelles. Les premiers mouvements sont douloureux, mais l’engourdissement passe vite. Je lance à la cantonade :

« On perd pas de temps ! Personne ne sort avant mon signal ! »

La foreuse se met en marche. Crissements à vous crever les tympans. Derrière ma visière je grimace en pestant. Putain les impériaux c’est vraiment des bœufs… Mais faut avouer qu’ils ont du style. L’énorme tête conique perfore ce qui n’a pas été arraché par l’impact. L’opération ne prend qu’une poignée de secondes. Des secondes interminable tant l’attente est stressante. Chaque seconde de perdue, c’est du temps gagné pour que les mercenaires préparent le comité d’acceuil. Soudain le bruit assourdissant laisse place à un « ch’bong » sourd. La foreuse a terminée son œuvre, elle s’est détachée… Aussitôt des désagréables « pshiiiits » pneumatiques accompagnent l’ouverture de la trappe d’abordage… Face à nous le mur d’une coursive…

Mais on est déjà attendu. Une pluie de lasers s’écrase sur l’ouverture. Des dizaines. Non-stop. Je devine la manœuvre : ils nous arrosent pour pas qu’on sorte… Afin de se rapprocher et de nous dégommer à coup d’explosif ou de grenade… Mais je vais pas leur en laisser le temps, c’est clair. Je plonge ma main gantée dans l’une des poches de ma ceinture tactique, mes doigts se referment sur un objet cylindrique : une grenade flash. Je beugle, pour couvrir le son des déflagrations incessantes :

« Attendez bien mon signal hein ! Sinon vous êtes mort ! »

Mieux vaut prévenir que guerrir… Trois, deux, un… Je balance la grenade, de toutes mes forces. Elle ricoche sur le mur en face, disparait de mon champ de vision… Je m’élance aussitôt. Mon taux d’adrénaline fait encore un bon… Putain, je vais faire un truc de malade !

Je sors du module. Une dizaine de tirs s’écrasent aussitôt sur le blindage renforcé de mon armure. Les impacts me déséquilibrent, mais les servomoteurs compensent. C'est l'enfer ! La chaleur monte d'un coup, la plaque pectorale vire au rouge... Je relève lentement mon bras armé... La grenade explose, libérant un flash aveuglant. La visière « intelligente » de mon armure s’opacifie immédiatement. En face, ils hurlent de douleur, aveuglé. Moi j'suis frais comme un gardon prêt à faire une boucherie...

Je fais feu. Un déluge de feu d’abat sur l’ennemi.

« Yééééééhaaaaaaaaaa, prenez ça bande de pédaaaaaaales !!!! »

Les épais lasers s’écrasent avec une violence folle sur le mur d’en face, au fond du corridor. Tout ce qui se trouve sur leur trajectoire est taillé en pièces ! Je canarde, sans interruption. En face, c'est la panique totale. L’arme chauffe, les canons commencent à fument ! Mais je fais le choix de les ignorer : ça passe encore. Je sers les dents, mon bras commence à s’engourdir à cause des vibrations… Soudain l’un de mes tirs éventre une petite armoire électrique, fixée au mur. La trappe éventrée tombe lourdement. Des arcs électriques s’en échappent. Elle explose. Aussitôt toutes les lumières de la section grillent. L'environnement vire au rouge, seulement éclairé par la lumière crue de mes salves de lasers mortels.

Les canons de mon arme virent au rouge, puis au blanc… J’me dis que c’est peut-être le de recharger… Je beugle :

« Maintenant ! Go, go, go ! Couvez moi ! »

Pendant que toute la troupe débarque, je pose repose l’arme au sol. Putain, j'ai trop mal au bras, fait chier. D’un bon coup de poing, je fais sauter le chargeur circulaire, lui aussi surchauffé à blanc. Il tombe sur le sol, roule sur quelques mètres. Je me plaque contre le mur, histoire de ne pas offrir une cible trop facile. Mais personne ne riposte. C’est le noir complet, ce soudain silence en deviendrait même flippant...

C’est pas que j’ai peur du noir, hein, faut pas déconner… Mais bon, comme je préfère avoir mes ennemis en visuel… J’ordonne à mon armure :

« Activer Lumière ! »

Les deux lampes-torches encastrées de part et d’autre de mon casque, au niveau de la mâchoire, s’allument aussitôt… Et là, j’peux voir l’étendu de mon carnage… Merde... J'y suis vraiment pas allé avec le dos de la cuillère... C'est plus un carnage : c'est une boucherie !

Y’a du sang partout… Au sol, sur les murs, au plafond même. Sur la dizaines de cadavres visibles, y'en pas un seul est entier... On distingue des membres, des morceaux indéfinissables éparpillés un partout dans les flaques cramoisies. Les corps, désarticulés, ont pris des poses que j'pensais même pas possible, certains littéralement collés au plastaciers des murs fondus sous l'effet de la chaleur. Au dessus, des néons dézingués pendent mollement du plafond, ils se balancent lentement, en silence… Les murs sont criblés d’impacts noircis encore fumants. L’armoire électrique éventrée n’est plus qu’un cratère d’où s’échappe une épaisse fumée noire. Le silence est morbide. Face à un tel spectacle, à un tel carnage, personne ne semble oser ouvrir sa gueule. Putain ouais, j’ai pas loupé mon entrée ! Bon ok, j'avoue : pour le coup je me ferai presque flipper tout seul...

En tout cas, y’a plus aucun mouvement ennemi. C'est clair et net. J’imagine qu’ils ont filés la queue entre les jambes pour se planquer le plus loin de possible de mon canon... Ou pas. Ils pourraient tout simplement nous attendre au prochain virage, qui sait ? Je frappe à nouveau sur l’arme, cette fois sur le dessus. Un « click » sonore m’annonce qu’elle est de nouveau prête à tuer. Et comme on a visiblement quelques secondes de répit, je me tourne vers les gueules décomposées de la bleusaille impériale :

« Et ouais ! C’est comme ça qu’on se bat dans la République, les gars ! Alors serrez les fesses et marchez droit… Sinon, je m’occupe personnellement de votre cul : c’est clair ?! »

 MONSIEUR OUI MONSIEUR !!! 

De braves toutous. Faut au moins reconnaître une chose : ils savent ce que c'est que la discipline dans ce putain d'Empire casse-couilles. Je reporte mon regard sur le carnage. Le couloir se termine visiblement en forme « T ». Il se divise en deux quoi. Va falloir choisir entre la gauche et la droite... Je plisse des yeux, tente de me repérer. Après tout ce bordel, avec toute ces adrénaline dans les veines, chaud de se concentrer...

[ Jet d’intelligence pour user de mon sens aiguisé de l'orientation - J'ai 3 - Raatéééé nooooon ]

« Commandant ! Je pense qu'on... Que... Oui... Heu... En fait... »

Putain j'arrive plus à réfléchir. Trop de bordel tue le cerveau. Déjà que le mien est pas une machine de guerre. Bon, merde, je voulais dire quoi déjà ? Ah oui, heu, je crois que. J'avais un plan ? A non, oui je sais : gauche ou droite ? Alors je dirais...

« Moi j'pense qu'on devrait... »

Je tourne les yeux vers cette bande de tafioles qui me matent comme des abrutis congénitaux...

« Ben je pense qu'on devrait suivre le commandant... Ca me parait être un bon plan. N'est-ce pas Commandant ? »

Putain, j'ai trop l'air con. Mais bon, faut être réaliste : après tout ça, j'suis plus en état de réfléchir... Garder la tête froide ? C'est pas mon truc, définitivement !
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Le membre 'Korgan Kessel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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Jet raté!

Tour de : Deran. Compétences à utiliser : Dextérité OU Charisme.
Invité
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Ça avait d'abord été la prison après la trahison de ces enfoirés d'impériaux qui en fait n'avaient jamais vraiment trahi leur patrie, et le commandant s'était vu, une nouvelle fois, séparé de son armement. Il avait horreur de se retrouver sans ses armes, et il avait manqué d'en tirer une à l'impérial qui s'était tiré avec ses armes. Il lui avait d'ailleurs gueulé de faire attention sinon il revenait le tuer, quitter à ressusciter. Bien sûr, la chose était assez comique vu de ce point de vue là, mais lorsque vous étiez en pleine situation de crise comme ici sur Félucia, vous réfléchissiez à deux fois quand on vous disait ce genre de chose... Et ça avait dû porter son fruit parce que Deran n'avait pas tardé à récupérer, intact, pas même une rayure, son équipement. C'était une bonne chose, et lorsqu'il l'avait récupéré, il n'avait pas manqué de foutre un coup de poing dans l'épaule de l'impériale qui l'avait emporté. Ça lui apprendrait à prendre les affaires d'un collègue Républicain. Collègue? Oui ils vous ont pas expliqués? Bon, à présent, on faisait copain copain avec les impériaux pour sauver Felucia, d'accord, c'était dur à croire, Deran lui-même commençait un peu à ne plus rien comprendre, mais vu la situation actuelle tendue et complètement dégueulasse, rien à dire d'autres, ils étaient dans la plus grosse merde que l'univers ait pu pondre... Enfin... "Chié" était sans doute le mot le mieux adapter. En fait lorsqu'on regardait bien, cette histoire prenait vraiment une étrange tournure. Bon, seul point positif, le commandant avait toujours son fidèle caporal avec lui, ce qui voulait dire que tout n'était pas perdu... Et qu'il y allait avoir des dégâts, certes. Bon, point plus négatif, on avait perdu le Jedi... Et ça, c'était un peu problématique, oui, parce que un Jedi avec vous, c'est toujours mieux. M'enfin, la situation était tendue aussi ailleurs, alors bon, autant qu'il se rende utile où il pouvait, les deux républicains se débrouilleraient... Comme toujours quoi.


Assis sur l'un des multiples sièges du vaisseau qui allait perforer la coque de l'un des vaisseaux tracteurs, Deran regarde tout l'armement dont il dispose. Les impériaux, généreux pour le coup, lui ont fourni un panel d'armements, moins lourd que Korgan, mais tout aussi destructeur. Un petit lance-flamme au poignet, une lame intégré dans une partie de l'armure au niveau de l'avant bras, et d'autres gadgets intéressants, notamment quelques bidules technologiques qui permettent à Deran de visualiser pas mal d'éléments tactique, chose pratique quand on veut faire un peu de stratégie. Il ne faut pas oublier bien sûr deux pistolets blaster, le lourd fusil de Deran, et sa ceinture tactique bourré de joli jouets. Juste à côté de lui, debout en revanche, se tient Korgan dans une lourde armure de combat à laquelle il n'a pas pu résister. Un solide canon est fixé sur son avant-bras, le genre d'armes qui fait pas mal de dégâts, alors que l'armure dispose de système d'aide à la visée et surtout d'aide mécanique pour la levée de l'arme et le déplacement de l'engin. Bon sang, c'est vrai que ça c'est du matos de guerre, et il faut bien admettre que l'empire ne plaisante pas là. Comme quoi, ils en ont de l'armement quand ils veulent. A côté de Deran et en face, une dizaine de soldats impériaux, tous revêtus de l'armure noir impérial, prêts à se battre sous les ordres du commandant et de Korgan. Ils n'ont tout de même pas l'air rassuré, et Deran, qui n'a pas encore vissé son casque sur sa tête, les regarde un à un alors que la cible est verrouillée. Ces types là n'ont rien demandé au final. Pas plus que Korgan et lui du moins, mais voilà, ils se retrouvent dans une position assez inconfortable: Obéir à des Républicains pour sauver éventuellement la planète qui se trouve à quelques milliers de kilomètres plus loin. L'impact dans cinquante secondes est annoncé.


Deran souffle lentement, calme les battements de son cœur et laisse sa tête reposer contre le dossier. Bientôt le choc. Pourtant, les secondes lui paraisse être une éternité. Il à l'impression qu'une minute est déjà passé alors que le pilote annonce l'impact dans quarante-cinq seconde, et en plus il le répète. Il fout le stress le type dans le cockpit, comme si la petite équipe n'en avait déjà pas assez. Alors que la trentaine de seconde est annoncé, Korgan lui propose de faire un discours... Bon sang, Deran sait le faire, mais là, tout de suite, comme ça, à froid, et devant des impériaux... Mouais, l'inspiration a du mal à venir quoi. Finalement, il se tourne vers l'impérial à côté de lui et demande:


- t'as de la famille sur Felucia?
- Non Commandant.
- Personne qui puisse vous motiver?
- Ben vous savez, reprend un autre, à part les autres soldats, nos supérieurs qui sont pas toujours motivants, et les putes... Y a pas grand monde.
- Alors messieurs, reprend Deran, Aux putes! 


Les petits rires nerveux fusent alors que l'impact va bientôt arriver. finalement, le commandant reprend en enfilant son casque qui active tous les systèmes en relation avec son armure et son armement:


- Quoi qu'il en soit, vous devez avoir de la famille, battez-vous pour la revoir, si vous avez des enfants, battez-vous pour qu'ils n'aient pas à le faire, et si cette planète est votre foyer, battez-vous pour votre maison! Quoiqu'il en soit, on est tous dans la même merde, et on est tous soldats, alors messieurs, je vous souhaite bonne chance!! Et pour ceux qui n'ont rien d'autres... Alors pensez à ce qui vous fera plaisir.


Deran n'a pas le temps d'en rajouter que le bruit des lasers qui leur tire dessus se fait entendre. Bon sang, c'est pas bon du tout ça. Par chance, leur vaisseau à l'air relativement bien blindé, bien que ça reste à prouver... Mais en tout cas, et pour le moment, il tient le choc. Deran raffermit sa prise sur son arme. Peur? Un peu, ouais. Il ne sait pas s'il mourra là ou dans cinquante ans, mais au final, il a signer pour ça, c'est son job comme le dirait certains. Malgré tout, il sent la peur lui étreindre le ventre, cette petite panique qui vient à chaque fois que vous allez faire quelque chose de dangereux, de fou ou alors une connerie, mais le pire, c'est que là, ça réunit les trois ensembles. Ouais, il faut bien avouer que c'est complètement fou ce qu'ils vont tenter, mais ont-il le choix? d'autre part, c'est une belle connerie et sur plusieurs points... On attaque un vaisseau dans lequel on ne sait pas combien de types se trouvent, on travaille avec des impériaux, et enfin, c'est dangereux parce que... Bon, pas besoin de vous faire un shéma, vous l'aurez compris, le danger, c'est la quotidien des soldats, mais là plus encore. Alors que les tirs semblent se calmer, le pilote annonce un visuel. Deran ne tarde pas à se faire afficher ce que les caméras peuvent lui donner comme aperçu. 


Un énorme vaisseau se tient là, plus gros que ce qu'imaginait Deran, bon, en même temps, pour dévier la trajectoire d'un astéroïde aussi gros, c'est qu'il faut quand même un vaisseau d'une certaine taille, mais malgré tout, le commandant reste sur le cul. Finalement, Deran, bien que surpris, ne tarde pas à détailler le vaisseau pour en tirer tout ce qu'il sait. En tant que Corellien, on ne se refait pas, les vaisseaux, c'est la vie! Bon, au delà de cela, c'est aussi une question pratique. Le poste de pilotage et tous les systèmes de contrôles ont l'air de se situer à l'avant du vaisseau, tout ce qui concerne le matériel de traction d'un astéroïde, en l’occurrence le moteur du faisceau tracteur, se situe à l'arrière. C'est déjà pas si mal, donc inutile d'aller à l'arrière, sauf en cas de problème. Les moteurs doivent occuper bien la moitié de l'espace arrière, pour ne pas dire plus. Les habitants du vaisseau eux, doivent sans doute se trouver à l'avant, forcément, il doit y avoir au moins trois hommes dans le poste de pilotage, histoire qu'il y en ait un qui se charge du rayon, un autre des armes, et un autre du commandement peut-être. Armé de canons laser, le vaisseau reste aussi un redoutable vaisseau de guerre qui a sans aucun douté été modifié, surtout à l'avant où Deran pense apercevoir un lourd blindage ajouté sur la coque de base, néanmoins, il n'en jurerait pas. Une fois l'analyse faîte, Deran se concentre sur l'impact alors qu'une alarme raisonne dans tout le vaisseau. Calme, il tente de ne pas céder à la panique qui serait le meilleur moyen de tout envoyer en l'air, Korgan à activé le blocage de son armure, et il est désormais bien ancré sur le sol de la navette. Les autres accrochent leur ceintures de cécurité tout en se tenant, et Deran fait de même. Le pilote enclenche le décompte... Trois... Deux... Un...


BAOUM!!!


Le choc est sans égal et secoue tout le monde. Deran se sent ballotté, les lanières qui le retiennent lui coupent la respiration pendant un court instant alors que le bruit, sans égal lui aussi, lui a fait perdre l'ouïe pour ne lui laisser comme son que le seul sifflement gênant de ses oreilles. Toute la navette à tremblée, c'est presque un miracle de ne pas se retrouver compressé dans l'espace exiguë d'acier et de plastique de la navette. Alors même que chacun tente de reprendre ses esprits comme il le peut, la foreuse se met en marche et, aux sinistres craquements audibles par tous, retire les débris qui ne se sont pas enlevés pour laisser un accès confortable à toute l'équipe d'abordage. Le commandant entend Korgan gueuler, comme toujours, mais ça doit être pour mieux les réveiller, et bientôt, tout le monde semble prêt. Deran s'en assure alors qu'il se libère des ceintures et fait un geste du pouce pour savoir si tout va bien. Les Impériaux lui répondent par le même signe. C'est du langage universel, tout simplement. Tout le monde comprend ça. Le commandant se redresse alors de toute sa hauteur, trop heureux de pouvoir bouger un peu. Son armure, bourré de capteur lui indique alors la concentration de l'ennemie grâce à des capteur thermiques. Bon, apparemment, un petit comité d'accueil est arrivé. C'est parfait. derrière lui, les impériaux se redressent aussi tandis que Korgan, devant lui, se tient prêt. Cela ne dure que quelques secondes, et puis soudain, le silence se fait. Pendant un instant, tout semble s'arrêter, et seul le bruit des respirations vient perturber le silence qui finit par être brisé par de multiples lasers. C'est parti. Ils se font canarder. Deran et les impériaux se plaque contre la paroi pour éviter les tirs alors que Korgan sors un petit objet cylindrique de sa ceinture. Une grenade flash. Deran comprend ce qu'il va faire avant même qu'il ne gueule d'attendre son signal. Bon, ben au moins c'est réglé, c'est Korgan qui assure la sortie.


Le soldat, dans son imposant armure, parvient à balancer la grenade qui ricoche sur le mur. Deran fait signe aux impériaux d'attendre. Korgan ouvre le bal. Comme à chaque fois, ou presque. Le commandant quand à lui, se tient prêt, les mains sur son fusil, prêt à faire feu en cas de besoin. Soudain, Korgan saute, et il se fait arroser. Des dizaines de lasers ne cessent pas de l'allumer. heureusement qu'il dispose d'un blindage épais, sinon, il serait mort à l'heure qu'il est. L'un des impériaux tentent d'aller le soutenir, mais deran l'arrête de son bras. Korgan sait ce qu'il fait. Les impériaux et lui-même regarde alors la grenade flash faire son oeuvre. Engourdi, un peu perdu, les mercenaires vacillent, titubent comme s'ils ne se sentaient pas bien. visiblement, cette partie du plan a fonctionné. Korgan arme alors son canon et... Il fait feu. Le premier laser qui part, qui doit avoir une taille trois fois supérieure, non, quatre voir cinq fois supérieur à celle d'un laser normal, fait déjà des dégâts. Deran et sa troupe ose s'avancer jusqu'à la sortie pour voir le républicain faire le ménage. Personne ne tient face à la machine de guerre que manie Korgan d'une main de maître. Impatients, tout comme les hommes derrière lui, Deran n'attends que le signal de son compagnon d'armes qui a décidé de tous se les faire. Ah l'enfoiré, il en laisse même pas un pour les autres. Soudain, c'est le signal.


Sans demander leur reste, les impériaux et Deran lui-même bondissent, arme au poing et prêt à en découdre alors que Korgan recharge son arme. Deran active ses lumières pour voir qses adversaires, mais il n'y a déjà plus personne, un certain républicain a déjà fait le ménage... Enfin, ménage est un bien grand mot. Face au carnage, Deran ne peut s'empêcher d'être stupéfait. Si les scènes d'horreur font aussi partie de son quotidien, là, Korgan à clairement prouvé qu'il pouvait s'en faire une à lui seul. Même les impériaux sont stupéfaits. Du sang jonche les parois, certains corps sont complètements désarticulés, d'autres gisent sans têtes ou sans jambe, le sang est partout, à tel point que les vêtements des mercenaires qui se tenaient là il y a un instant semblaient revêtir tous la même couleur rougeoyante. La scène qu'il avait devant les yeux rivalisait bien avec les plus grandes scènes de guerre et les plus sanglantes. L'armure du républicain était d'ailleurs tâchée, en partie et pas en grande quantité, du liquide poisseux. Tout comme lui, les impériaux restèrent eux aussi surpris et n'osèrent pas prononcer un seul mot. Korgan, après avoir rechargé son arme, n'hésita pas à mettre les points sur les i, et il foutu une sacré trouille aux impériaux. Le cœur battant de Deran avait repris un rythme plus normal alors que le caporal cherchait ses mots. Le commandant se retourna vers lui. Le haut de l'armure noirci, un peu, par les tirs de blaster, il faisait tâche parmi les autres soldats aux armures rutilantes. Visiblement, réfléchir n'était pas encore trop possible pour l'épicanthix qui finit par sortir une phrase tout à fait censé: On suivait le commandant.


Face à l'intersection, et après avoir étudié le vaisseau, Deran choisit de prendre à droite. Menant la petite troupe, il fût heureux du noir ambiant qui régnait. Avec les capteurs que possédaient son casque et qui avait été ajoutés par les impériaux, et reliés à ces systèmes, le commandant était en mesure d'avoir des informations, même dans une obscurité pareil. Malgré quelques zones de chaleur, le couloir semblait désert. Il ne tarda guère à arriver au bout, le couloir faisait un coude sur la gauche, et Deran s'y engagea. Au même moment, il nota que des points de chaleurs se déplaçait... Il murmura alors:


- C'est pas bon ça... Pourquoi ils s'en vont?


La question fût vite résolu... Ils se regroupaient sans doute. Les impériaux collés à son cul, et un Korgan monté dans une armure qui prenait presque la moitié du couloir, la petite équipe de combat progressait plutôt bien jusqu'à arriver non loin d'un autre coude qui donnait sur une porte qui bloquait l'accés aux parties avant du vaisseau.. Mais le problème n'était pas la porte, c'était les quelques types qui étaient devant. L'un d'eux trafiquait le système de commande de la porte... Bon sang, sans ce système fonctionnel, on risquait de devoir passer par un autre chemin!! Astucieux comme stratégie pensa Deran, mais il eut le temps d'arrêter sa troupe avant qu'elle ne débarque directement dans le couloir. Il fît arrêter ses hommes à l'abri dans le couloir avant de finalement se tourner et déclarer:


- Je pense qu'ils veulent nous bloquer, donc voilà ce qu'on va faire, on les abat tous. Petite précision, que personne ne touche au système de commande de la porte, sinon je le tue moi-même, c'est compris? Je me charge du technicien, prenez les autres.


La petite équipe acquiesça et se mit en position. Dés que tous furent prêts, et sans plus de cérémonie, Deran donna le signal d'ouverture du feu. Les tirs fusèrent, les mercenaires ne tardèrent pas à riposter. Deran rit alors pour cible le technicien avant qu'il ne fasse plus de dégâts... Il fallait que cette porte soit fonctionnel, donc, il fallait éliminer le technicien. Alors que les impériaux et Korgan occupait les autres, Deran mit en joue le technicien qui s'était caché dans un recoin. Seul une partie de son épaule était visible avec sa jambe. Il n'avait pas le droit à l'erreur. Deran visa, calma sa respiration et prit son temps. L’œil dans le viseur, il tenta de ne pas prêter attention à ce qui se passait autour de lui. Il plaça son doigt, tremblant, sur la gâchette... Quand il appuierait, il déciderait de si oui ou non la petite équipe perdait un temps précieux. Il ne voulait pas perdre de temps. Il n'avait pas le droit à l'erreur... Il appuya et le tir partit. Laser bleu si important pour la suite, il sembla pour Deran que le temps s'arrêtait alors que son laser traversait l'espace.


Jet de dextérité pour toucher le technicien et le faire sortir.
Dextérité: 5
Résultat: 2
Jet de dextérité Réussi!!


Et puis, le laser toucha l'épaule du technicien qui, déstabilisé, et blessé, tomba, à découvert, Deran arma son second tir avec une précision redoutable et le buta cette fois-ci d'un tir en pleine tête. L'homme s'écroula, le cerveau grillé alors que son équipe avait fini le travail. Il ne restait plus qu'à savoir et surtout, à espérer, que ce maudit mercenaire n'est pas bidouillé assez ce machin pour le rendre intuilisable. Deran courut donc vers la porte, toujours férmée, il se placa près du système et souffla de contentement. Il était fonctionnel. Bon sang ça faisait du bien de ne pas travailler pour rien. Il tapota sur le clavier et finit par trouver la commande d'ouverture des portes. 


- Tenez-vous prêts! Mes capteurs n'arrivent pas à m'indiquer ce qui se trouve derrière cette foutue porte alors bon...


Le conseil fût bon, car dés que la porte eut fini de s'ouvrir, des tirs les accueillirent. Bon sang, ils étaient combien. Vu la cadence de tirs, et le nombre de tirs qui s'écrasaient sur la paroi ou au bout du couloir, il devait bien y avoir six hommes en bas, peut-être huit, mais pas plus d'une dizaine en tout cas. Les forces étaient, pour une fois, à leur avantage. Deran finit par oser un regard, manqua de se faire carboniser le casque, mais parvint à voir ce qui se trouvait derrière cette porte. Des escaliers métalliques menaient directement à ce qui semblait être un entrepôt où traînait diverses caisses de matériel. Les mercenaires qui leur tirait dessus s'étaient cachés derrières des caisses. Prit d'un fol espoir, Deran enclencha ses jumelles, situés sur sa visière rotative, et il ne tarda pas voir les caisses. Il chercha une inscription ou un dessin quelconque qui aurait pu prouver que ces caisses explosaient, mais apparemment, c'était des pièces mécaniques. Il se retourna vers ses compagnons, remontant un peu sa visière.


- Bon, j'suis désolé, mais il va falloir les déloger... Si quelqu'un a une idée, j'vous écoute.


Descendre les escaliers étaient tout simplement du suicide, et même Korgan pour le coup risquait d'avoir du mal, son armure avait déjà pris dans la gueule, après... Peut-être que ça ferait, mais Deran n'en jurerait pas. Les impériaux ripostèrent, Deran aussi, sans doute dans l'attente d'une bonne idée miracle, mais apparemment, les idées miracles avaient un peu déserté les lieux. Du moins pour le moment. Au bout de l'entrepôt se trouvait un monte charge tandis que se trouvaient des escaliers métalliques aux deux côtés et qui devaient mener sur l’avant du vaisseau, non loin du poste de pilotage. C'était là qu'on voulait aller, encore fallait-il passer. Deran tira. Il n'atteignit pas sa cible, trop éloignée, et bien cachée. Il se retourna vers Korgan:


- je suis prêt à prendre toutes suggestions, même la plus folle.


Ou pas... Là, il aurait peut-être dû fermer sa gueule, mais après tout, ça motiverait peut-être Korgan qui n'était pas toujours en panne de bonnes idées, et surtout pas en panne d'idées folles, ça c'était son domaine, alors il avait champ libre!! Parce que Deran n'avait aucune idée pour le moment... Vraiment aucune.
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Jet de dextérité réussi!

+2 points!

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Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Constitution OU Intelligence.
Korgan Kessel
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... Analyse des dommages en cours ...

.......
.......


Etat du blindage pectoral :
76 %

.......

Etat du blindage dorsal :
100%

.......

Aucun dysfonctionnement de niveau 2 détecté

.......

Aucun dysfonctionnement de niveau 1 détecté

.......
.......

... Fin de l'Analyse ...



*****

Vaisseau tracteur N°1, 2h56min avant l'apocalypse.

Mon « plan » est rapidement adopté... Faut dire que... Bah... Bref, il est pas franchement facile à contredire non ? Je sais même pas si faut vraiment appeler ça un plan... Bref, après ce désastre intellectuel, je ferme ma gueule et suit le mouvement !

Mon armure est lourde, volumineuse, vraiment pas pratique dans un environnement aussi restreint... Sur le coup je me dis : putain Korgan, t'es quand même con. Tu sais bien que c'est pas la taille qui compte ! Mais à chaque fois je fais la même : j'enfile toujours la plus grosse ! Je parle d'armure hein ! Putain, on pourrait se dire qu'avec l'expérience j'apprends... Mais que dalle. C'est toujours la même histoire...

M'enfin, dans mon malheur, j'ai de la chance que cette armure soit vraiment high-tech. Avec les servomoteurs, l'assistance au déplacement, j'ai aucun mal à suivre le rythme. Faut dire : quand je fais un pas, les autres doivent en faire deux. Pourtant, malgré cela, je préfère rester à l'arrière, deux bon mètres derrière la troupe guidée par le Commandant. Pas que j'ai les pétoches, non loin de là vraiment... Mais bon, après le carton que je viens de faire, je me dis que je ferai mieux de pas jouer au héros : mon blindage avant a déjà pas mal morflé. Rien de dramatique, si ce n'est que ça fait que trois minutes que la mission a commencée... A ce rythme je ne passe pas la demi-heure. Et puis : faut toujours quelqu'un pour fermer la marche. Dans un environnement inconnu, où l'ennemi risque de nous contourner pour nous prendre par derrière, il faut toujours mettre un mec expérimenté prêt à réagir en queue de peloton. Vu que mon barda prend pratiquement toute la largueur des coursives, je suis le mieux placé pour couvrir cette bande de lopettes... Je hausse les épaules : y'a pas de petit rôle dans une troupe de commando. Devant, derrière : j'aime tout faire.

Suivant les ordres du Commandant, je coupe mes lampes-torches, pour activer la reconnaissance thermique. Putain c'est vraiment le top ! Biensur, on a ça aussi dans l'armée Républicaine... Mais j'ai jamais eu le privilège de porter du matos pareil : certainement que je suis pas assez gradé...

Soudain l'affichage change de couleur : des zones de chaleurs. Celles-ci ont vaguement la forme de silhouettes floutées... Plusieurs types. S'ils ont le même genre de matos que nous, ils savent qu'on arrive. Mais comment dire : on n'a pas vraiment le temps de philosopher sur la question... Deran fonce, je fonce... On fonce tous. Je passe le coude, revenu en tête de colonne, arme levée pour faire feu... Mais m'arrête aussitôt. Putain.

Si je tire, je prends le risque de tout défoncer ! Si jamais l'un de mes lasers touche le panneau de contrôle, on ouvrira plus jamais cette porte blindée...

L'ennemi riposte aussitôt, visiblement surpris. Plusieurs tirs me frôlent, s'écrasent sur le mur derrière... Merde, je suis une cible trop évidente ! Je plonge ma main gauche, dans le holster à la cuisse, pour en sortir un fusil blaster léger. Un laser me touche à l'épaule, le blindage déjà endommagé vire au rouge. Sans les servomoteurs impossible d’utiliser une telle arme d'une seul main... Mais avec, elle ne semble pas plus lourde qu'un pistolet. Mon index presse la détente. Je tire. Une salve, deux salves. Les lasers fauchent l'un des des assaillants. Il tombe au sol, blessé, mais continue de riposter. C'est sur ! Ça vaut pas la puissance de feu d'un canon d'assaut ! Mais le gars est aussitôt achevé par l'un de nos « pote ». Le déluge de feu ne dure qu'une poignée de secondes. Les types tombent comme des mouches. Visiblement, même si c'est des bleus, les impériaux ont apprit à tirer. Deran touche sa cible, l'achève. Le silence revient. Je tourne la tête, réflexe, pour faire un état de la situation dans nos rangs. Un blessé léger, brulé par laser à la jointure du bras et de la spalière. Rien de dramatique, il va juste douiller sa race jusqu'à la fin de l'opération. Ça va lui faire les couilles à ce blanc bec.

Je m'amuse de la scène cependant. Moi campé au milieu du couloir, trois types planqués derrière moi, dont un allongé entre mes jambes. Genre j'suis un bouclier vivant quoi. Au moins les gars ont du réflexe, ils se sont rapidement adaptés à la situation pour profiter de notre effet de surprise... Ca me rassure un poil. J'aime pas trop sortir en mission sans connaitre le potentiel de mes coéquipiers : c'est un coup à crever bêtement. J'me dis que l’entraînement impérial est plutôt efficace, ca va le faire... En même temps on a pas le choix. Dans un coin de ma tête, je note tous ces détails. Ca mériterait bien un petit rapport à la hiérarchie... Enfin si on sort de là vivant hein. D'un coup, j'ai l'impression d'être une sorte d'espion infiltré derrière les lignes ennemis pour les observer en action. Putain c'est trop cool. Ca me file la patate.

Deran bidouille la porte. J'avance, je me positionne juste devant. J'ai presque envie de hurler « mur humain en place » haha. Mais bon... C'est pas tellement le moment déconner. Les autres sont tendus comme des strings : faudrait pas les faire éclater au risque de prendre l'élastique dans la gueule. Enfin elle s'ouvre. Derrière un escalier, une zone de stockage... Et un putain de comité d’accueil. Les lasers pleuvent. Je suis frappé de plein fouet, deux fois, trois fois. Instinctivement je recule de plusieurs pas... Mais je lève le canon et fait feu. La première salve part, pile au moment où Deran ouvre sa gueule. Les puissants lasers fendant l'espace en une fraction de secondes. Un type, pas bol mon pote, est fauché de plein fouet au niveau du biceps droit. Son bras, sectionné, tombe mollement au sol, tandis qu'il se jette, trop tard, de coté en hurlant de douleur. Mes autres tirs s'écrasent sur les caisses. L'une s’éventre... Et dégueule tout un tas de pièces chelou, genre matos de rechange. L'autre, plus solide encaisse... Ouais : une caisse qui encaisse : on vous l'avait jamais fait celle-là ? Je tire, encore et encore.

Un tir de couverture parfait... Mais complètement inutile. Et ouais...

Impossible pour Deran et les impériaux de progresser tant que je continue de canarder l'ennemi : l'espace est trop exigu, ils seraient découpés par mes tirs ! Et si j'arrête, bah les autres se remettent à nous tirer comme des lapins. En plus, la zone de stockage est blindée d'obstacles : j'aurai vidé toutes mes munitions avant d'avoir fait sauté tous les couverts possibles... On perd du temps putain, on perd du temps !

Soudain l'un de nos alliés prend une initiative. Un petit blond à la tête de fouine. Il balance un fumigène. La grenade cylindrique rebondir sur les marches, roule sur le palier, puis explose, libérant une épaisse fumée rouge. Visibilité zéro. Mais grâce à nos visions thermiques, on arrive toujours à deviner les mouvements ennemis. Je peste :

« Putain tu pourrais prévenir ! »

Je gueule pour le principe. En fait l'idée est pas conne, loin de là. Mais vu le contexte, je doute que ça serve à quelque chose... Quoi que... Découvrant l'écran de fumée, plusieurs silhouettes bougent. Elle sortent de leur couvert pour tirer à l'aveuglette. Les tirs traversent l'écran opaque, mais nous ratent. Ouais, bon, on a la preuve qu'ils ont pas de vision thermique ces mercenaires à la con... Je vois bien le genre : mercenaire low-cost jetable. Comme un PQ bas de gamme. Pratique en cas d'urgence, même en sachant qu'il va se déchirer dans la main au moment de se torcher.

On profite aussitôt de la situation. On riposte... Contrairement à ces abrutis, nous on sait où viser. Une silhouette s'écroule, puis une autre. Les cinq restants comprennent vite et se planquent à nouveau. Les corps touchés se refroidissent à vue d'oeil...

« Putain, ça nous avance à rien ! On perd un temps fou ! Et si on reste là, on va se faire contourner ! »

Bon... Là je me dis : Korgy, mon petit Korgy : va encore falloir que tu prennes les devants. Bah ouais, j'ai insisté pour enfiler cette putain d'armure à la con : maintenant faut assumer jusqu'au bout. Alors je beugle :

« En file indienne à trois mètres derrière moi ! Go ! J'ouvre la voie ! »

Maintenant qu'ils sont plus que cinq, ça peut le faire. J'avance. Descend l'escalier. D'autres tirs nous frôlent. Je passe l'écran de fumée. L'attaque frontale : la plus vieille stratégie du monde. Une stratégie vite abandonnée... Et maintenant je sais pourquoi... Une silhouette, face à moi, se relève soudain : un putain de cadeau entre les mains :

« Lance-roquettes ! »

J'ai même pas le temps de réagir... Putain de merde ! Il presse la détente... Oh non ! Quand on m'a vendu cette armure comme équipée d'un blindage anti-explosion, j'espère qu'on s'est pas foutu de ma gueule... La roquette propulée à une vitesse folle s'écrase sur le plastron de mon armure ultra-lourd :


KAAAABOOOOOM


[Jet de constitution pour résister à l'impact - J'ai 5, si je fais encore un "six" je mords un admin - Réussi !!!]

J'ai juste le temps de beugler : « Semeeeeellleeeeeeeee !! » Avant l'impact.

En moins d'un fraction de seconde, les semelles magnétiques s'activent. La roquette explose en plein sur mon blindage pectoral. Le choc me propulse en arrière... Enfin.. Juste le torse quoi. Je tombe en arrière, les bottes fixées au sol. Je vous laisse imaginer le truc...

Mon dos frappe le sol avec une putain de violence... Je suis sonné, le souffle coupé. Mais je tiens bon. En fait, j'ai pas vraiment le temps de calculer tout ça. Ce qui compte c'est que j'suis pas mort, j'ai encaissé... Et j'ai plus qu'à forcer...

Je me redresse, à la verticale, le torse encore fumant. Les servomoteurs grincent sous l'effort. Je suis déjà prêt à l'action... Je tire. Le type en face fait des yeux énormes... Et oui mon coco, t'es dans la merde ! Mon premier laser le fauche, au niveau des abdo. Il le transperce de part en part. Son bide n'est plus qu'un énorme trou de chairs carbonisées... Incrédule, il baisse les yeux et tente de toucher la zone sinistrée... Puis il tourne de l'oeil et tombe à la renverse. M'est d'avis que s'il est pas mort, ça va pas tarder. Je change de cible...

Entre temps Deran et les autres se sont déployés. L'ennemi est réaliste, il tente de reculer, passant de couvert à couvert. Je canarde encore, plus pour les faire sortir que pour les tuer. Je laisse le soin au Commandant d'en aligner un ou deux.. Histoire qu'il fasse pas la gueule en fin de mission... D'ailleurs je lance pour lui foutre les boules :

« Çà m'en fait douze, commandant... Enfin je crois. J'ai peut-être pas bien compté tous les morceaux tout à l'heure... Héhé... »

Le dernier tombe enfin. Et là, au moment où le calme revient... Un putain de détail me chagrine soudain. C'était comme si je l'avais toujours su, mais que je venais juste de m'en rendre compte : un peu tard peut-être ?

« Hey Commandant ! »

Je fais deux énormes pas pour m'approcher de lui. Même si je commence à considérer le commandant plus comme un pote qu'un putain de gradé de mes couilles, je continue de l’appeler « commandant » en mission, même dans ce genre de situation où finalement y'a plus vraiment de hiérarchie qui tient...

« Tu trouves pas ça chelou que le technicien ait tenté de verrouiller la porte depuis l'extérieur ?? Ils savaient qu'on arrivait, ils savaient donc qu'ils seraient coincés du même coté que nous... J'sais pas... A croire qu'ils avaient encore moins envie d'être coincé de ce coté, je me demande pourq... »

Soudain je suis coupé par un terrible hurlement. En fait c'est plutôt un grondement. Enfin bref, j'sais pas comment on ça s'appelle quand on entend un cri qui semble tout droit sorti de la gueule d'un monstre ! Je fais volte-face... Oh putain de merde !

Tout au fond, y'a une énorme cage : à l'intérieur c'est... UN RANCOR ! Putain ! Le machin est surexcité après la fusillade... Il se tortille dans tous les sens, bouffe les barreaux... Et je remarque alors un type, allongé un peu plus loin dans son sang. Le mec à qui j'ai coupé l'bras tout à l'heure. Il est aussi pâle que le cul de la Sénatrice Anthana. Pas que je l'ai vu... Mais tous les Umbaran sont pâle comme des culs. Alors j'imagine bien le truc. Bref.

Le type n'est pas mort... Il respire encore. Il a un truc dans la main, une sorte de... télécommande. Son doigt s'écrase sur le bouton...

Et la cage du Rancor s'ouvre..

Et merde ! Putain ! Pourquoi ça n'arrive qu'à moi toutes ces conneries ?! Qu'est-ce que ces cons foutent avec un Rancor en cage dans leur rafiot ?!!! En fait, j'ai pas vraiment le temps de me poser la question...
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Jet de Korgan réussi ! + 2 pts.

Total : 4 points.


Tour de : Deran. Compétences à utiliser : Charisme OU Constitution.
Invité
Anonymous
Deran tire une nouvelle fois. Il ne tarde pas à venir reprendre appui derrière le mur pour éviter les blasters ennemis. Bon, ben décidément, ils ne veulent pas les laisser passer cette bande d'enfoirés. Les impériaux tentent comme ils peuvent de prendre le dessus, mais dans cette situation, descendre l'escalier comme des cons en file indienne est clairement un suicide, même quand on dispose d'une machine de guerre comme Korgan. Le commandant pour le coup n'a clairement pas d'idée. Faire une boucherie comme tout à l'heure, c'est pas possible vu que les types sont très bien cachés, faire exploser les caisses non puisqu'elles contiennent pas de matière explosive, d'ailleurs Korgan en donne la preuve en tirant un coup dans l'une d'elle qui s'éventre pour laisser tomber diverses pièces de mécaniques. Bon, il faut un plan. Alors que Deran ose lâcher une autre salve, un impérial à la face de fouine finit par avoir une idée. Il balance une grenade cylindrique. Au départ, Deran n'est pas très admiratif. Ben ouais, il va faire quoi de plus, péter trois caisses? Mais lorsqu'il voit le fumigène rouge qui commence à se répandre dans la pièce après que la grenade ait atterri sur le palier, il comprend que l'idée n'était pas mauvaise du tout. Pas cons ces p'tits gars... Korgan gueule de prévenir, mais c'est juste pour la forme, apparemment, il a apprécie l'idée. Deran finit par se reprendre, et grâce à la vision thermique distingue deux ou trois types. Mais les mercenaires ripostent, à l'aveuglette, obligeant les assaillants à faire attention. Par contre, eux savent viser, et rapidement les impériaux et Deran en aligne deux avec le soutient plus que lourd de Korgan. Rapidement le caporal prends les devants et rouspète, comme toujours, alors que les survivants filent se cacher. Puis, Korgan finit par donner un ordre que même le commandant suit.


En file indienne, Deran prend la suite de Korgan et son énorme armure de combat, suivis de prés par les impériaux. Le bruit de leurs pas est audible dans les escaliers, et quelques tirs fusent un peu au hasard de la part des mercenaires. Ils n'ont pas la vision thermique ce qui laisse un très bel avantage au groupe d'assaillants. Deran analyse rapidement la situation, profitant du court répit que l'armure de Korgan lui offre. Il détecte quelques sources de chaleurs dû à des machines, leurs ennemis bien sûr, et sans doute une bonne partie du vaisseau. des taches rouges, orangés, assez difformes, alors que des zones restent totalement bleu assez clair, preuve des zones plus fraîches du vaisseau. Bientôt, le fumigène commence à se dissiper, deran enclenche alors sa vision normale, il va en avoir besoin. En position baissé, l'arme prête à faire feu, ils se tiennent toujours derrière Korgan qui avance avant de s'arrêter soudainement et de gueuler:


- Lance-Roquettes!


Deran et les impériaux se jettent sur les côtés. Six impériaux derrière Deran, quatre de l'autre côté avec Korgan. Deran ne tarde pas à venir se plaquer contre une caisse au moment même où il voit la roquette toucher Korgan en plein dans son armure et provoquer une belle explosion qui cette fois n'est pas au goût du commandant. Deran ne peut s'empêcher de gueuler face à l'explosion et au bruit de l'armure qui ricoche sur le sol:


- Korgan!!


Tétanisé sur place à l'idée de voir l'un de ses meilleurs hommes et sans doute plus qu'un soldat, mais un véritable ami, Deran ne peut s'empêcher de rester figé alors que les impériaux commencent à déloger les premiers mercenaires. Soudain, les servomoteurs de l'armure, se mettent en marche, assistants Korgan dans son redressement. l'armure, bien que fumante, à tenue le choc. Mais elle n'en supportera sans doute pas de second comme celui-ci. Deran, rassuré de voir son ami reprendre le combat rejoins les impériaux. Il ne tarde pas à slalomer entre les caisses, arme au poing et prêt à faire feu. Il localise un premier adversaire de l'autre côté, se redresse, vise, et tire. Le mercenaire s'écroule alors que Korgan commence à compter les morts et taquine le commandant. Deran repars entre les caisses, s'approche de l'un des mercenaires, localise la source de ses tirs et saute sur une caisse, se laisse glisser dessus tout en tirant, abat la cible et retombe à l'abri. Les impériaux règlent le compte aux derniers restants. La partie s'achève alors que le Républicain réponds:


- Le combat n'est pas terminé Caporal. Pas encore.


Alors que Deran laisse refroidir son arme et analyse rapidement la situation, korgan l'interpelle de nouveau pour lui faire part de ses craintes. Deran le regarde. L'armure de combat de son coéquipier est noircie par l'explosion et tâchée de sang par le massacre de tout à l'heure. Tout cela lui donne une allure assez rustique et terrible, une sorte de machine de mort que vous n'avez surtout pas envie d'approcher. Surtout avec ce gros canons au dessus de l'avant-bras. Mais les dires du caporal sont plus importants que ce qu'il porte. Effectivement, c'était pas idiot. Pourquoi se seraient-ils bloqués à l’extérieur du hangar alors qu'ils savaient ce qui les attendaient. Mais les réflexions ne peuvent même pas être menés jusqu'au bout qu'un puissant cri, pardon, un rugissement serait le terme plus approprié pour décrire ce qui coupe le caporal dans ces paroles et qui fait redresser la tête à tous les impériaux. Korgan se retourne rapidement malgré l'armure qui limite ses mouvements alors que Deran se retourne encore plus vivement, arme au poing, vers la source du bruit. Oh C'est pas vrai... Un Rancor. La créature hideuse que personne ne veut rencontrer, à la tête un peu carré et biscornu, une gueule pleine de dents qui dévore les barreaux de sa cage laissé plus au fond du hangar, des longs bras terminés par des mains armées de doigts aux griffes tranchantes qui raclent le sol, deux puissantes pattes arrières dont les muscles peuvent vous écraser un rocher sans mal. Le regard de Deran ne tarde pas à descendre vers ce qui se trouve à côté de la cage. Un homme, celui que Korgan était censé avoir démoli tout à l'heure, se tient là, à côté de la cage, allongé dans son sang, une sorte de télécommande à la main avec un gros bouton rouge.


- On est d'accord, souffle Deran, généralement, ce genre de télécommande avec un gros bouton rouge, c'est toujours mauvais signe?


Deran est stoppé dans ses réflexions. En effet, l'homme en question appuie sur le bouton, libérant l'immense créature de cauchemar. celle-ci, affolée et complètement excitée par les combats, sans aucun doute, se ruent en dehors de sa cage, et déchiquette l'homme qui l'a libéré. Le carnage auquel elle se livre, sans égal, répand immédiatement la peur dans les rangs impériaux qui commencent à reculer. Deran commence lui aussi à reculer. Il n'est pas vraiment de taille face à ce genre d'imprévus pour le coup. Il regarde Korgan et finit par déclarer:


- T'as tué douze types, mais t'as pas réussi à tuer le seul qui nous pose problème? C'est une blague j'éspère?


la créature pousse alors son cri puissant et déchirant.


- Visiblement non. 


Deran préfère opter pour la solution de repli et file se cacher derrière une caisse. A l'abri, il note que la plupart de ses compagnons de combat ont opté pour la même solution. Deran commence alors à faire feu. L'idée, loin d'être bonne, a le don d'énerver encore plus la créature qui supporte les tirs. Elle choisit alors de charger un tas de caisse où se trouvent deux impériaux. Deran n'attends pas et saute hors de sa cachette. Ce sont peut-être des impériaux, mais le commandant va avoir besoin d'eux dans la suite de la mission, alors il faudrait éviter qu'il créve. Le commandant tire sur la créature tout en en optant pour un trajet circulaire autour de la créature qui finit par lui accorder enfin un peu d'attention. Chose attendue, mais à laquelle Deran n'avait pas trouvé de suite. Finalement, le commandant opte pour les tirs en continue alors que la créature se rapproche. Au dernier moment, alors qu'il coure entre les caisses, il saute sur sa gauche, évitant un coup de patte monstrueux de la créature qui envoie des caisses voler vers ses amis plus loin qui continue d'arroser la créature. Les tirs de Korgan ne tarde pas à attirer l'énorme créature vers lui. Deran ne tarde pas à se replier vers une autre caisse où se tient un impérial. Finalement, le commandant évalue une nouvelle fois la situation. Las-bas, Korgan tente d'échapper à la créature comme il peut, un groupe d'impériaux se jette à sa défense, mais sans trop de résultat, pour l'heure, le Rancor tourne en rond, bien qu'il fatigue. Soudain, le commandant aperçoit le monte charges. Bien sûr!! La voilà la solution. Deran se remets à l'abri des caisses et finit par regarder l'impérial à côté de lui.


- Il faut que tu attires le Rancor.
- Quoi?!!


Visiblement, l'idée ne lui plait pas trop. Deran va donc devoir user de toute sa force de persuasion, soit pas grand-chose, pour convaincre le soldat de servir de cible... C'est pas gagné. Mais Deran se lance.


Jet de Charisme pour convaincre le soldat de servir de cible.
Charisme:3
Résultat: 4
Jet raté...


- Bon écoute, il faut que tu l'attires sous le monte-charge pour que je puisse faire tomber le monte-charges sur lui...
- Alors ça c'est pas une bonne idée, non, non, il doit y avoir un autre moyen...


"Bien sûr" pense deran en regardant une nouvelle fois la bête. Pas le choix, il va falloir l'abattre, mais comment? Soudain, en apercevant une caisse contenant des composants électriques, Deran à soudainement une idée. Il demande alors à l'impérial de l'aider à ouvrir la caisse. Au moment où Deran ouvre la caisse, le Rancor choisit de s'intéresser à eux. Deran choisit alors pour le moment de reprendre la bonne idée de la fuite tout en canardant le Rancor. Finalement, en voyant Korgan s'approcher de la caisse ouverte avec des impériaux il gueula alors qu'il était en plein combat:


- trouvez moi une tige d'acier très pointue!!! Reliez-là à un cable électrique ensuite, il doit y en avoir un dans ses foutues caisses!! Un long câble de préférence, pas un truc de quinze centimètres!! Puis, se retournant vers l'impérial toujours avec lui. Va me chercher une source d'énergie, un générateur, ou un truc du genre, il doit bien y avoir un truc qui libère assez d'énergie pour me griller un tel animal. 


Deran et son nouveau coéquipier se jette derrière des caisses. Le Rancor ne les a pas vu, du moins il lui semble. Deran n'ésquisse aucun geste. Quelle bestiole vraiment conne.


- Bon, tu bouges ton cul? il nous à pas vu cet idiot, je vais lui préparer un petit cocktail surprise... Il va rien voir venir cet idiot.


Au même moment, la caisse derrière laquelle se trouvait Deran est soulevé et retombe à côté de lui. Pris d'une soudaine immobilité, le commandant finit par maugréer:


- Laisse-moi deviner... Il est derrière moi...Puis, se retournant lentement, il déclare, Tiens, mais quelle surprise... On t'a jamais dit que t'étais laid?


La créature hurle de mécontentement.


- Ah... Apparemment, si... 


Puis, sans prolonger cette conversation dont Deran détermine déjà la fin, il coure devant la créature. Une fois de plus, le commandant court entre les caisses, il tente de mener la diversion sur le monstre pendant que les autres se chargent d'appliquer le plan. Finalement le commandant vise et tire. Un tur sur l'épaule du monstre, un autre prés de son oeil, et un autre dans sa gueule. Si ça lui fait mal, le monstre continue toujours. Pendant ce temps, l'impérial à trouver la source d'énergie, et comme l'autre groupe a bien réfléchie au problème, ils ont déjà branchés les cables. Magnifiques. Un groupe de trois impériaux commencent alors à faire une nouvelle diversion alors que Deran traverse l'espace qui le sépare de Korgan et de sa solution. Il ne tarde pas à arriver. L'un des soldats lui tend une pique d'acier plutôt pointu. Tout le monde le sait, l'acier est un excellent conducteur. L'intelligence va triompher de la force brute. Finalement, une fois que Deran l'a bien en main, il demande à trois hommes de se tenir prêt à brancher tout cela une fois le moment venu. Korgan, lui-même et un impérial vont aller planter l'énorme créature.


- Bon, visez les points faibles, et enfoncez bien ce machin dans la chair de la bestiole, les yeux, les fesses, je sais pas, tout ce qui donne accès à l'intérieur du monstre sous sa cuirasse. Maintenant en avant. 


Deran s'élance vers le monstre en gueulant comme si ça lui donnerait une certaine dose de courage puis, alors que ses compagnons foncent vers un point faible, il manque de se faire faucher par une main griffue. Il demande du mou au niveau du cable, et, alors que le monstre se baisse, il lui envoie la tige d'acier pointue dans l'oeil. Le monstre hurle de douleur. Bon sang, ça doit effectivement faire mal. Deran commence à reculer alors que le monstre fauche tout sur son passage.


- branchez maintenant!!! branchez maintenant!!!


Le monstre continue, il se rapproche d'eux, il envoi bouler l'impérial dans un coin, la gueule grande ouverte, il se jette sur Deran. Ah, c'est jamais bon une gueule pleine de dents qui fonce vers vous. Deran continue de courir, il retrouve même un second souffle pour gueuler:


- Oh bande de cons!!! Vous attendez quoi?!!! Qu'on soit tous au fond de son estomac?!!
- Non chef!!
- Et bien branchez Putain!!! Il vous faut quoi? Un mode d'emploi?!!
- Non chef!
- Alors Branche ces P.U.T.A.I.N.S. de C.A.B.L.E.S!!!


Alors ils branchèrent les cables. L'éléctricité déferla sur monstre au travers des piques enfoncées dans sa chair. Pendant un instant, il continua sa trajectoire, envoyant même d'un coup de pattes le commandant contre une caisse. Puis, il hurla de douleur. Le spectalce d'agonie dura bientôt plusieurs minutes avant que le monstre ne s'éteigne finalement en tombant à terre après un dernier râle. Deran se releva et alla ramasser son arme tombée plus loin et rameuta tout le monde. Korgan était toujours là.


- Bien joué. Bon, on monte les escaliers et on fonce au poste de pilotage.
- Oui Commandant!!
- Parfait, en avant.


Deran ne tarde guère à prendre la tête et monte les marches quatre à quatre. Il ouvrit la porte sans mal et braqua son arme dans le couloir. En vision normale, il décida de reprendre la vision thermique mais ne détecta rien d'anormal. Il allait faire part de son observation lorsqu'un bruit attira leur attention.


- Aller, c'est quoi cette fois? Un Gundark?


L'un des soldats désigna alors le fond du couloir. En face d'eux venaient de surgir de puissants droïdes de combats. debout, ils ressemblaient à des hommes. Et Deran reconnut là des droïdes de combats légèrement modifié.


- Oh putain, mais c'est une véritable animalerie là!! A couvert!!Gueula-t-il.


Puis, se mettant de chaque côté des coudes du couloir, ils esquivèrent les tirs. Le premier impérial tomba à ses pieds. Cette fois-ci, il était bel et bien mort, d'un laser en pleine tête. D'accord, ils savaient viser ces engins. Deran riposta et en dégomma un. Premier tir, première victime. Bravo. Il continua son oeuvre. Il devait y avoir une douzaine de robots solidement entraînés qui s'étaient cachés derrière ce qu'il pouvait. Bon sang, traverser un vaisseau comme celui-ci devenait un véritable parcours du combattant, dîtes-donc!!
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'6' :
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Jet de Deran raté.


Total : 4 points.


Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Charisme OU Force physique.

Korgan Kessel
Korgan Kessel
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... Analyse des dommages en cours ...

.......
.......


Etat du blindage pectoral :
38%

.......

Etat du blindage dorsal :
97%

.......

Dysfonctionnements de niveau 2 détectés :
Bouclier anti-explosion défectueux
Lampe-torches endommagées
Détecteurs de pression pectoraux désactivés

.......

Dysfonctionnement de niveau 1 détecté :
Brèche détectée dans l'étanchéité de l'armure... Attention... Injection de mousse expensive pour colmatage... Veuillez éviter les flammes le temps du séchage...

.......
.......

... Fin de l'Analyse ...



*****

Vaisseau tracteur N°1, 2h49min avant l'apocalypse.

Le Rancor sort de sa cage, en furie... D'un coup de griffes, il défonce les caisses les plus proches, elles volent en éclats, dans toutes les directions... Je lève mon arme, fait feu. Mais le machin est trop rapide, moi trop imprécis. Je le manque, et pas d'un peu ! Je stoppe aussitôt le canardage... Putain je risque de toucher quelqu'un ! Ça court dans tous les sens ! Mais le mal est déjà fait. Comment dire... J'suis le plus gros, le plus voyant, et sûrement ce qui ressemble au type le plus dangereux aux yeux du bestiaux. Il tourne son énorme tête vers moi. Oh putain, je le sens pas. Sa respiration est chaotique, ses pupilles dilatées... Et c'est pile le moment que choisis cette putain d'armure de combat encombrante, pour me hurler dans mes oreilles :

// Erreur système... Erreur système... Analyse en cours... Erreur système... Redémarrage nécessaire... Reboot du système dans dix... neuf... //

Soudain le monstre me fonce dessus, la gueule béante ! Et merde ! Par réflexe, je tente de l'abattre, malgré un risque évident de « friendly-fire ». Un laser s'échappa du canon, rate sa cible... Puis plus rien. Une putain d'alerte automatique se déclenche :

// Magasin à munitions vide ! Veuillez recharger... Veuillez rechargez... Veuillez rechargez... //

Putain de merde ! C'est bien ma... Le rancor bondit, me colle un monumental coup de patte. J'ai juste le temps de lever les bras. Ses griffes tranchent le métal comme du papier... Je recule déstabilisé, il en profite pour ré-attaquer. J'ai de plus en plus de mal à réagir, mes mouvements sont comme ralentis... Putain qu'est-ce qui se passe ?! Il ouvre grand la gueule... Oh merde ! Ses mâchoires se referment sur mon casque ! J'ai soudain sa glotte en premier plan... On tombe à la renverse. Je tente de le frapper, mais j'y arrive pas. Merde, les servomoteurs viennent de lâcher ?! J'ai aussitôt ma réponse :

// Zéro... Désactivation des systèmes... Reboot des fonctionnalités... Temps estimé... Dix-sept secondes... //

SALOPE ! Plus d'armes, plus d'assistance, même plus d'affichage tête haute ! Fait chier ! D'un seul coup je me retrouve comme enfermé dans une boite de conserve, avec un énorme monstre qui tente de me bouffer la tronche ! Le métal crisse, se déforme sous les mâchoires de la bête. J'ose même pas imaginer ce qui me serait arrivé si j'avais porté une armure standard... Je tente de me débattre, sans résultat. Je suis trop lourd, j'ai pas le force de mouvoir l'armure sans l'aide des servomoteurs... La panique me gagne... je suis cuit !

Ou pas.

Un tir de blaster s'écrase sur le flanc de l'animal. Il lâche aussitôt sa prise pour relever la tête, les yeux fous, à la recherche du responsable. Deux de nos « potes » impériaux ont eu les couilles de sortir de leur couvert pour le canarder. Merde, ces petits gars viennent probablement de me sauver la vie ! Le Rancor rugit, et leur fonce dessus. Ils détallent aussi vite que possible. D'autres tirs le fauchent. A chaque fois, complètement frénétique, l'énorme bête change de cible. Il tourne en rond, les impériaux courent et tirent dans tous les sens. Moi, comme un con je suis incapable de me relever... Jusqu'à au moment où la voix féminine de mon armure me crie aux oreilles :

// Réinitialisation terminée ! Réactivation des systèmes... Servomoteurs activés ! Affichage tête haute activé ! Attention ! Veuillez recharger... Veuillez recharger... //

« PUTAIN TA GUEULE PÉTASSE ! »

L'armure se tait. Ah ouais ? Ils ont vraiment implémenté un ordre vocal pour la lui fermer ? Putain c'est des génies les ingé impériaux. Merde, je commencerais même à me dire que je me suis trompé d'armée... Non, je déconne. Je me relève. L'animal est plus loin, derrière d'autres obstacles. J'avance pour trouver un angle de tir, je lève mon arme... Vise... Aller, ça va le faire... Faut juste que je sois sûr qu'il n'y ait personne dans la zone d'impact... Oui... Non... Putain Deran c'est pas le moment de fouiller dans les caisses, merde ! Je me rapproche... Et finalement j’appuie sur la détente ! Mais rien ne se passe !

Putain de merde j'suis trop con ! Faut que je recharge ! J'ai complètement zappé ! Mais quel con ! Elle pouvait pas le me dire l'autre pouffiasse de l'interface numérique ???

Fait chier. Bon. A contrecœur je baisse l'arme, pose le canon au sol, et tape sur le coté de mon autre main pour éjecter le chargeur vide... Et c'est à ce moment que Deran me gueule un truc.

« Hein ?! »

Ouais c'est tout ce que je trouve à répondre à son ordre chelou. Une tige de fer ? Mais il a quoi avec les tiges de fer ce mec ? C'est un fétichiste de grosses barres d'aciers ? Parce que déjà la première fois sur Artorias il avait empalé un type... Et là maintenant ? Il veut faire pareil avec un Rancor ? Putain sérieux, je commence à me demander s'il a pas pris un coup sur la tête !

Mais bon, voilà quoi. J'suis un bon petit soldat, formé pour obéir sans trop réfléchir. Alors même que je pense à tout ça mon corps exécute déjà les ordres. Automatisme. J'me baisse, use de mon énorme main gantée pour balayer le matos rangé pêle-mêle dans la caisse ouverte. Et mes doigts se referment sur un tube d'environ un mètre cinquante de long. Ouais ça fera l'affaire... Je le balance à l'impérial le plus proche. De leur coté, les autres éventrent les caisses, pris d'une frénésie dictée par l'urgence de la situation. Des petits cris de joie me font tourner la tête. Le petit blond à tête de fouine vient de mettre la main sur plusieurs torons de câbles haute-tension. Et ben merde, on trouve vraiment n'importe quoi dans ce vaisseau, ça pue la contrebande de bas étage. J'parie que ces câbles ont été piqués pour être revendu à la tonne. Bref. On a trouvé tout ce dont on avait besoin... Plus loin, dans la hangar, Deran tente toujours d'occuper le Rancor, faut qu'on se magne le cul. Je balance des ordres, organise le boulot. On a pu mettre la main sur deux tubes et une tige métallique de taille raisonnable. A l'aide d'adhésif trouvé je-ne-sais-où ont en relie les extrémités aux câbles... Tandis qu'avec son couteau de combat, l'un des impériaux - un mirialan au teint olive fadasse - les dégaines, pour les relier ensuite au générateur trouvé. C'est fou comme la panique fait bosser vite. Bien j'sais pas... Mais le boulot est terminé en moins d'une minute. Je file de nouveaux ordres :

« Bougez-vous les miches merde ! Attirez le monstre par là, faut libérer le commandant ! »

Les trois désignés obéissent. Ils attirent la bête en lui tirant dessus, puis détallent comme des pucelles un soir de viol. Deran nous rejoint.

« A tes ordres Commandant... J'espère que tu sais ce que tu fais... »

Ouais parce qu'avec tout ce bordel, j'ai toujours pas eu le temps recharger mon arme. Alors pas de plan B ! On refile la tige au Commandant, puis on se déploie. Le but : encercler la bête lorsqu'elle sera rabattue vers nous. La suite vous la connaissez... Le machin arrive, on l'embroche. Moi je vise l'arrière train, je lui plante mon tube dans l'anus. Disons que c'est une accès naturel, pas besoin de forcer pour percer l'épaisse peau... Quelques secondes plus tard le bestiaux grille sur patte. Des arcs électriques parcourent son corps difforme, il fume par tous les orifices. Il s'écroule dans une râle à fendre le cœur d'un défenseur des espèces animales. L'agonie dure un sacré bout de temps. Putain ces monstres sont résistants. Au final, l'odeur de chair calcinée me remonte aux narines. Ça me filerai presque la gerbe... Mais je souffle, putain. On a eu chaud !

Dans le feu de l'action j'ai paumé mon fusil blaster. Impossible de le retrouver dans ce bordel. Du coup, au pas de course pour suivre notre petite troupe mise ne branle, j'me baisse pour chopper une arme laissée là par un cadavre mercenaire. Il n'en n'aura plus besoin... On va dire que j'ai pas vraiment confiance en ces machins bidouillés par je ne sais quel crétin avide de fric sale... Mais faute d'autre solution... La canon d'assaut est pas forcément pratique dans toutes les situations, mieux vaut disposer d'une arme d'appoint. J'lance au commandant :

« Bon je t'accorde le point pour le Rancor, j'suis bon prince... Après tout c'était ta foutue idée que de le planter... »

S'il me dit que le Rancor compte double, je lui colle mon poing dans la gueule. J'suis sympa mais faut pas abuser de ma gentillesse ! En plus, vu sa taille, c'était pas un adulte, peut-être un jeune. Bref, toujours en queue de peloton, je suis le groupe. On a perdu personne... Mais trois d'entre nous ont été amochés. L'un s'est fait tailladé l'avant bras, il pisse le sang mais souffre en silence. Un autre boite, une cheville en vrac. Le troisième a son armure complètement déchirée sur le torse, rien de très grave... Mais au moindre tir de blaster il est cuit. Dix impériaux, deux républicains. Merde, on commence accuser la fatigue de toutes ces emmerdes... Je regarde le compte à rebours de l'affichage tactique de mon casque. Fait chier, on a perdu trop de temps ! Ça va être chaud !

Soudain des tirs détonnent juste devant. Un impérial tombe. Merde. Enfin, pas que ça me chagrine vraiment... Mais bon ça réduit mes chances de m'en tirer quoi ! Cette fois, j'ose pas foncer dans le tas, mon armure est déjà trop endommagée... Merde. On est bloqué dans un coude... Des droïdes de combats, ça me gonfle, on avait bien besoin de ça...

Mon armure est trop volumineuse, j'peux difficilement manœuvrer avec tout le monde au milieu. Chacun tente comme il peut de sortir de son couvert pour lâcher quelques tirs avant de se plaquer à nouveau. Ca craint on est encore coincés. Faute de savoir quoi faire de mieux, je réactive ma visée thermique. La signature des droïdes est très faible. Ouais ces machines dégagent pratiquement pas de chaleur... En fait j'vois surtout la zone d’où provient leurs tirs, l'air étant surchauffé par l'émission des lasers mortels. Rien de très utile si je peux pas tirer... J'suis soudain pris d'un gros doute. Le combat contre le Rancor a duré plusieurs minutes. Largement de quoi nous tomber dessus. Alors ouais, j'veux bien croire que les types voulaient pas se retrouver nez à nez avec leur animal de compagnie... Mais quand même, ils auraient pu nous faucher dès notre coup d'éclat électrique. Pourquoi ? J'sais pas, mon instinct me dit qu'un truc cloche, comme tout à l'heure avant la sortie du Rancor. J'ai fais trop de mission pour croire aux coups de chance... Je tourne la tête, pour regarder en arrière.

Derrière nous, le couloir qui mène jusqu'au hangar où l'on vient de se battre est vide. Sur le coup j'me dis : c'est ok, rien à signaler... Mais rapidement je remarque plusieurs tâches orangées apparaître à la limite de mon champ de vision... Je lève la tête. On dirait une dizaine de silhouettes, peut-être plus. C'est trop flou trop pèle-mêle. Elles bougent rapidement, au pas de course, se dirigent vers le hangar, à un niveau au dessus du notre... Et là, j'me souviens d'un truc : le premier plan de Deran. Je beugle :

« LE MONTE-CHARGE ! »

Des têtes d'ahuri se tournent vers moi.

« Ils tentent de nous prendre à revers, ils vont passer par le monte-charge pour nous contourner ! »

Et comme pour me donner raison, des grincements de rouages mécaniques mal huilés s'échappent du hangar laissé derrière. Ils viennent de l’activer... Dans moins d'une minute ils seront sur nous... Se battre sur deux fronts au milieu d'un couloir ? C'est du suicide ! Je me tourne vers le commandant, comme pour implorer une bonne idée...

Et là, un détail me saute aux yeux. En face de nous, de l'autre coté de la cloison. Je remarque plusieurs tâches jaunâtres... Des trucs vaguement chauds quoi. On dirait... Putain, j'ai un putain de moment d'arrêt, genre mon cerveau bug :

On dirait... On dirait... Des slips ?! Face à moi, de l'autre coté de la cloison donc, j'vois flotter à hauteur d'homme une quinzaine de tâches jaunes en forme de slip. Putain, c'est quoi cette histoire ?! Qu'est-ce que... Je cligne des yeux, une fois, deux fois, trois fois... Mais rien : elles sont toujours là... Je lâche quand même, faute de temps pour chercher à comprendre le pourquoi du comment :

« Commandant... Je... Je crois qu'il y a quelque chose en face, de l'autre coté de la cloison. Une autre pièce ? »

Entre celle-ci et nous un panneau de plastacier. J'connais assez les vaisseaux militaires pour connaître le truc : en général, sauf en cas de cloisons structurelles, ces murs sont juste là pour délimiter les espaces... Rien de bien solide quoi. Je dois pouvoir... Des éclats de voix retentissent derrière. Nos ennemis viennent de débarquer dans le hangar via le monte-charge. Ou le descent-abruti, devrais-je dire. Bref, plus le temps de réfléchir, faut agir :

Je recule de quelques pas, pour prendre de l'élan, puis beugle :

« POUSSEZ-VOUS ! »

Et je fonce...

[Jet de force pour m'élancer contre la cloison et tenter de la défoncer d'un coup d'épaule pour passer au travers - J'ai 5 - YOUHHHOOUU PILE POIL ! ]

Mon épaule frappe la cloison avec toute le poids d'une armure de combat ultra-lourde lancée à pleine vitesse... Autant dire que le choc est rude, mais que je la traverse comme un vulgaire morceau de carton. Sous le choc, le plastacier vole en éclats. Derrière moi, je laisse une ouverture ayant vaguement la forme de ma silhouette... Digne d'un cartoon.

Et là, j'ai un nouvel arrêt sur image. Merde j'avais pas rêvé...

Face à moi, plusieurs cordes à linges tendues... Elles sont couvertures de slips encore chaud, fraîchement sortis d'une machine à laver. Une buanderie ? C'est une buanderie ?? Visiblement, un type a bord avait décidé de lancer une lessive de sous-vêtement pile au moment où l'on lançait l'abordage... Si je dois ma survie à des slips... Merde, c'est vraiment du grand n'importe quoi. J'avance, arrache les cordes, pousse les machines qui encombre l'espace. En tout cas la pièce est vide, y'a aucune menace en vue. Enfin une bonne nouvelle. Je me retourne :

« RAS ! Go go go ! Foncez ! »

C'est sûr que s'élancer pour traverser un couloir sous le feu ennemi c'est une sacrée prise de risque... Mais c'est toujours mieux que de rester là, au milieu, et de laisser les mercenaires nous encercler ! Je fais des signes de la main, pour motiver les troupes à s'élancer !

Pendant ce temps, j'analyse rapidement la situation. La pièce fait trois mètres sur trois. Une porte, restée ouverte, donne sur une autre zone du vaisseau. Je ne détecte aucun mouvement. Ma vision thermique ne m’annonce aucune surprise. J'imagine que je viens de nous ouvrir une voie vers une nouvelle partie du vaisseau : des quartiers d'équipages ?? Le risque de se paumer est élevé, on ne connaît pas l'architecture du rafiot... Mais as-t'on d'autres options ? On ne peut pas rester là à jouer à aux tirs aux pigeons ! Faut avancer ! Sinon on n'arrivera jamais à temps sur la passerelle pour dévier les astéroïdes !

Le premier type qui s'élance passe sans problème. Du coup les autres suivent. Manque de bol, celui qui s'est foulé la cheville, un peu plus lent, est fauché par un laser, au niveau de l'aine. Il tombe... Tente de se relever, mais est aussitôt abattu par deux autres tirs. Pauvre type. Ça craint de finir comme ça, même pour une enflure impériale... Moins deux. Putain, on vient de perdre deux types en peu de temps, on va pas tenir dans ces conditions ! Je lance aux soldats essoufflés :

« Faut qu'on bouge ! Tout le monde sort ! »

Tout en beuglant cette évidence, je plonge ma main gantée dans ma ceinture tactique. Mes doigts se referment sur une mine sphérique. Mine collante à détection de proximité. Un grand classique. Je la pose sur le mur, juste à coté de l'ouverture improvisée... Puis une fois que tout le monde est sorti de la pièce, je l'arme...

Nos poursuivants vont avoir une sacrée surprise s'ils tentent de nous rattraper en passant par là...

Je rejoins alors les autres, espérant que Deran ait une idée de la marche à suivre pour nous permettre de rejoindre cette foutue passerelle.
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Jet de Korgan réussi: +2 points


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Tour de : Deran. Compétences à utiliser : Sagesse OU Force physique.
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Anonymous
Le Rancors éliminé, bon nombre de mercenaires à terre qui ne se relèveraient pas, autant dire clairement que le petit groupe d'abordage composé d'impériaux et des deux républicains avaient fait mouche. Pourtant, désormais bloqués dans un couloir, à tirer sur des droïdes de combats, sans nul doute modifiés, Deran comprit que le temps qu'ils perdaient là était un temps précieux, trop précieux, si précieux, qu'il fallait faire quelque chose. Adossé au mur, l'arme en main, le commandant souffla un bon coup, et il repartit au combat. Il fit feu. Le droïde se baissa au moment où un autre le prenait pour cible. Bien organisé, mieux qu'eux sans nul doute, les tas de ferrailles étaient clairement des machines conçues pour tuer, sauf qu'il y avait un problème... Et le problème était que Deran, et Korgan sans aucun doute, ne comptaient pas mourir ici par la mains de tas de boulons. Donc, forcément, il y avait un problème, les uns voulant tuer les autres qui comptaient bien repartir. Deran se replie une nouvelle fois. A ses côtés, essoufflé, se tient un autre impérial. Il tient son arme bien serré contre lui. Deran en profite pour recharger un peu, pose sa tête contre le mur pour souffler trois secondes, et, sous son casque, sourit. Bon sang, quelle situation vraiment pourrie, et tellement marrante. Pour la première fois de sa vie, les deux camps et deux super-puissances que constituent l'empire et la République ne sont pas à se tirer dessus, mais se font canarder, ensemble!! En y pensant, la situation est vraiment pittoresque, mais Deran n'a pas le temps d'aller plus loin dans ses pensées qu'un laser vient frôler le mur et s'écrase juste en face noircissant le mur juste en face de lui. Finalement, le commandant regarde l'impérial qui tente de reprendre son souffle.


- Ben alors mon gars? T'es essoufflé? Attends la suite, on vient à peine de commencer... Souffle-t-il comme un avertissement.


Au même moment, Korgan gueule quelque chose. Deran ne capte pas vraiment, trop occupé à déconner pour le coup. Mais en fait, il n'a pas vraiment le temps de combattre que les bruits de rouages lui parviennent. Il regarde Korgan. Oui, c'est bon, il a compris... Le monte-charge. Visiblement, ces enfoirés tentent de prendre à revers les assaillants qui sont pour l'heure occupés à résister à des machines dotés d'une certaine précision et d'une puissance assez importante. Trouver une solution dans des délais très bref va s'imposer. Une petite rafale de tirs rappellent à tout le monde que le danger venant du couloir des robots est loin d'être écarté, Deran se retourne alors prestement, il a déjà localisé deux cibles, il fait feu rapidement, c'est du tir d'instinct. On l'a ou on l'a pas. Les deux robots, surpris de la vive réaction du commandant ne purent échapper aux tirs alors qu'ils marchaient dans le couloir. Les impériaux reprirent eux aussi la cadence. Tant qu'on avait pas d'idées, on ne bougeait pas, tel était le plan. Finalement, Korgan eut une bonne idée, enfin, le commandant l’espérait de tout cœur. Il pensait voir une autre pièce de l'autre côté. Deran crut bien que son caporal devait avoir le cerveau embrouillé, mais lorsqu'il hurla aux hommes de se pousser, ceux-ci s'écartèrent sans mal alors que fonçait la lourde armure de combat qui enfonça sans mal le plastacier. Bon sang, le mur céda, laissant presque l'empreinte de Korgan tout entier. Deran regarda le trou causé par le caporal... Oui, ça fait une grosse fissure dans le mur, il n'y a pas à dire, c'est sûr. Korgan vérifia rapidement qu'il n'y ait rien à signaler, pendant ce temps les robots tentaient de reprendre leurs progressions. Deran eut juste le temps de se retourner pour tirer sur l'un d'eux. Le bras mécanique tomba au sol, sectionné par le blaster, mais le robot eut le temps de faire un saut en armure. Le commandant regarda le bras... Bingo, c'était celui qui tenait l'arme. L'autre était désarmé du coup... Parfait.


Pendant ce temps, Korgan faisait signe de se dépêcher. Pour cette fois, et ce ne serait pas la dernière ça non, Deran aller fermer la marche et couvrir la suite des opérations. Alors qu'il attendait le droïde et qu'il fermait la marche, que les derniers hommes rejoignaient Korgan dans l'autre pièce, le commandant ne pût s'empêcher de jouer au malin en voyant une nouvelle fois le bras mécanique inerte. Il cria donc:


- Alors, on fait moins le mariole quand on a un bras en moins hein?!! Pov'con!! Et je vais te...


Deran n'eut pas le temps de finir que le droïde sortait à une vitesse surhumaine, forcément puisque humain, il ne l'était surement pas, puis il regarda Deran. ça faisait bizzare quand il leur manquait un bras à ces engins. Soudain, il tendit l'autres bras vers Deran et il y eut un petit "clic' au niveau du poignet. "C'est jamais bon ça..." Au même moment la main en acier sebaissait et laissait place à un canon blaster. "Et merde...", les tirs commencèrent, Deran eut à peine le temps de rouler à terre et d’esquiver les tirs. Il sentit son épaulière vibrer, elle venait d'amortir un tir, et il eut juste le temps de se baisser pour éviter un dernier blaster avant que le droïde ne regarde son bras qui se terminait par un canon et que ce dernier faisait des petits "clic!clic!" répété. Deran se redressa, épousseta rapidement son armure, regarda le droïde, le mit en joue et juste avant de tirer, fit:


- C'est con hein?


Il tira la machine explosa. Bon, il devait rester six droïdes étant donné que ces amis impériaux l'avaient aidés à en abattre, et une petite bande de mercenaires étaient lancés à leurs trousses, ce qui était relativement sympathique. Le commandant rejoignit rapidement Korgan qui faisait des grands signes de la main, puis Deran sortit en suivant la petite troupe que Korgan avait déjà orienté par ce que l'on pourrait appeler une véritable issus de secours. Le commandant passa la porte alors que le suivait son caporal qui posait justement une mine thermique. Bonne idée. Le commandant hocha la tête comme pour approuver ce geste sage et prudent. Puis, une fois de plus, le commandant doit choisir la marche à suivre. Soit à gauche, soit à droite. Vu que le poste de pilotage serait par le couloir tout droit... Qui n'existe bien sûr pas, il va falloir faire un choix. Bon, il est clair que Deran est complètement perdu. Finalement, il déclare à voix haute:


- D'habitude, les quartiers de l'équipage se trouvent entre les hangars de décollage et les postes de pilotages... Mais on arrive plus facilement à se repérer...


Une autre manière pour dire que Deran est autant perdu que Korgan et le reste de sa bande. Finalement, le commandant tente de réfléchir. Puis, il décide de prendre par la droite. La petite troupe fonce par le couloir. Deran prend note d'un conduit d'aération situé au-dessus de leurs têtes. Normalement, les aérations doivent aussi passer par le poste de pilotage. Conscient de cela, il s'arrête dans l'un des coudes du couloir. il faut préciser que toujours sans lumière si ce n'est celle de leurs casques, la petite équipe progresse tout de même avec prudence. Finalement, une fois arrêté, Deran va pour déclarer quelque chose mais se ravise en voyant Korgan... Bon sang, avec cette armure, impossible pour Korgan de rentrer dans l'énorme conduit. Bon, ben c'est râpé. Finalement, Deran trouve quand même à déclarer.


- Bon, je comptais passer par les conduits, mais avec le Rancors qu'on se traîne, inutile de dire que c'est râpé...


Deran fait signe de continuer. Le petit groupe continue d'avancer jusqu'à ce qu'un bruit distinctif, très distinctif même, se fasse entendre. Le Corellien le reconnaîtrait parmi milles bruits, ce genre de bruits, c'est celui de la salle des machines. Bon, ça veut dire qu'on est pas loin de ce qui fait fonctionner le vaisseau, mais on est du coup pas dans la bonne direction. peut-être qu'il aurait fallu prendre des escaliers. Ou alors le poste de pilotage est accessible en passant pas la salle des machines. Alors que le militaire tente de se faire un plan dans sa tête, pas facile quand une énorme armure de combat vous suit et dont les pas font "KLANG!Klang!" A chaque fois que vous essayez de réfléchir, un escalier devient alors visible. La porte d’accès de la salle des machines est légèrement ouverte, mais lorsque Deran s'approche il note clairement que le panneau de contrôle est mort. Super... Finalement, le commandant tente de voir ce qui se passe derrière. A première vue, il n'y a personne. Bon, il faut avouer qu'il doit plus rester énormément de mercenaires maintenant... Il faudrait pas exagérer, certains ont désertés, d'autres sont morts, il doit, tout au plus, en restait une dizaine, pas plus. Bon, sans compter quelques droïdes de combats, mais ça, c'est pas très important. Deran s'arrête donc devant la porte, et mets son arme en bandoulière. Il va avoir besoin de ses deux mains de libres et de ses deux bras aussi. Il agrippe les rebords de la porte et tente donc de faire bouger un peu la porte.


Jet de Force pour déplacer la porte.
Force: 5
Résultat: 2
Jet de Force réussi!!


La porte grince, deran force un peu plus, mais elle ne semble pas vouloir bouger. Finalement, il bande tout ses muscles, et tirent encore un peu la porte. La porte, dans un horrible crissement, coulisse alors et Deran s'arrête lorsqu'il est sûr qu'elle pourra laisser passer tout le monde, même Korgan et son énorme armure. Il fait signe de le suivre et s'engage dans l'espace. Il ne tarde pas à se retrouver sur une passerelle mécanique qui permets d'accéder à différents niveaux de la salle des machines grâce à divers échelles d'acier. Deran contemple la salle des machines où clignotent des lumières rouges, bleus et vertes. Mais il faut le dire, la couleur la plus visible est le noir. Il y a bien sûr très peu de luminosité, seul quelques lampes rouges, sans doutes alimentés par un générateur de secours éclairement faiblement la pièce. Deran commence donc à traverser la passerelle avant de s'arrêter, de saisir dans l'une des poches de sa ceinture tactique une mine tactique qu'il envoie directement à Korgan. Il devrait comprendre, du moins, il faut l’espérer. Derrière lui, les huit impériaux restants, dont deux sont blessés mais sans trop de dommages, suivent la cadence pour l'instant. Bientôt, ils arrivent au milieu de la passerelle. Deran voit alors la porte en face de lui s'ouvrir. Trois droïdes dont l'un a bien morflé, font face. D'un geste vif deran ne tente même pas de comprendre et fait feu. Décidément, c'est pas leur jour. Les machines esquivent les tirs par des bons adroits, et contraignent la petite équipe à reculer.


- Faîtes gaffe, quand ils ont plus d'armes, ils en ont encore, lâche Deran.


Finalement, le commandant intime à ses homes d'attirer les droïdes dans les niveaux inférieurs, histoire d'échapper à leur tir et de pouvoir préparer, peut-être trop rapidement, mais bien mieux, une position défensive. korgan est accompagné de cinq hommes qui se servent de lui comme un bouclier humain, deran utilise alors l'un des gadgets impérial, un grappin rangé dans un tube sous son avant bras, il le fixe rapidement à la barrière métallique et descends à une vitesse folle en laissant le grappin se dérouler. Finalement, il appuie sur un petit bouton et le fil s'arrêt brusquement. Deran, pas préparer, pensant à un atterrissage en douceur ressent une violente douleur dans le bras et va rapidement se poser sur une passerelle juste au dessous. Les trois impériaux ont suivis alors que Deran les couvre. Le commandant lâche un feu nourri sur les droïdes et il n'est pas le seul. Soudain, de l'autre côté, la mine placée quelques instants plus tôt saute elle aussi. Trois hommes sont projetés, dont deux qui tombent au fond. Deran ne prends même pas le temps de se soucier de qui cela peut être qui engage le combat. Ils sont pris par deux front. Korgan et son équipe ont appliqué une autre stratégie, mais font eux aussi face sur deux fronts. Le commandant rappele à lui le grappin grâce à une commande et finit par dire:


- Occupez-vous des droïdes... Et ne touchez rien dans cette salle, il nous faut ce vaisseau en bon état... Enfin, en bon état de marche dirons-nous.
- Bien commandant.


Deran se met alors à courir sur la passerelle d'en dessous. Il faut qu'il libère un front, et ce sera le mieux pour tout le monde. Il trouve alors une solution... Qu'il n'a jamais tenté. Finalement, il tire une nouvelle fois le grappin mais enclenche une autre commande, et le grappin s'enroule entraînant Deran qui manque de se prendre le mur et réussit de justesse à poser ses pieds sur le mur. Entraîné par le grappin, il court presque sur le mur, il est à l'horizontale, avant de finalement faire revenir son grappin, estimant avoir assez de vitesse pour arriver sur la passerelle juste derrière les droïdes. Le grappin s'enroule, se rétracte et se range alors que Deran voit la passerelle arriver à une vitesse folle. L'un des droïdes s'aperçoit de sa venue, mais il n'a rien le temps de faire que déjà deran le percute violemment et l'envoie, à moitié défoncé, dans le vide. Deran se prend la rambarde, manque de tomber lui aussi dans le vide et s'agrippe de justesse de sa main libre. Il parvient finalement à remonter, mais il n'a pas le temps de se réjouir que les deux machines restantes dont celle qui à bien morflé, lui font face. Par chance, l'un des impériaux abats la première alors que l'autre, instinctivement se retourne.


- On tourne jamais le dos à un adversaire comme moi sale tas de ferrailles!!!


Le commandant lâche deux tirs qui perfore la créature avant de se hisser sur la passerelle pour souffler un peu tandis que les mercenaires restants, au nombre de trois le prennent pour cible. Il riposte les forçant à reculer. Puis, il fait signe à Korgan et aux autres de venir.


- Aller, je vous couvre, on se tire. Fred!! Gueule-t-il à la vue d'un impériaux. Arrête d’abîmer les machines idiots!!
- Mais c'est pas Fred mon nom c'est...
- J'm'en fous, bouge tes fesses de remonter pour m'aider.


Deran commence donc à couvrir la retraite, ou l'avancée, ça dépend du point de vue, de ses collègues. Pour le coup, il fait mouche, l'un des mercenaires tombe, les deux autres choisissent une position plus défendable de derrière la porte à moitié déplacée par Deran. Le commandant voit alors bientôt sortir Korgan. Il regarde derrière lui histoire de pas être pris par derrière, mais tout ce qu'il voit, c'est un escalier vide.


- Aller, on se tire cette fois, on se tire!!!
Le Masque de la Force
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Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Charisme OU Force physique.
Korgan Kessel
Korgan Kessel
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Vaisseau tracteur N°1, 2h26min avant l'apocalypse,

« Putain, c'est pas normal ! »

Je beugle tout en sprintant le long de ce nouveau couloir. Malgré les servomoteurs, je lutte pour ne pas me faire semer... Putain d'amure de merde sérieux ! Quel con je suis !

« La mine aurait déjà du exploser... J'le sens pas... Ils vont encore nous contourner... »

Après tout on est pas chez nous hein. J'suppose qu'ils connaissent tous leur vaisseau comme leur poche. Nous on court comme des cons, on sait même pas où on va... En plus c'est quitte ou double. Soit on va dans la bonne direction et on gagne un peu de temps... Soit on s'est planté et on revient sur nos pas. Et si on revient sur nos pas... Bah on se jette dans les bras de nos adversaires hein ! Putain de mission de merde à la mort moi le nœud de chiotte en slip kangourou qui fait chier des bulles ! Bref, vous aurez compris mon état d'esprit. En plus, dans la débandade, j'ai comme l'impression que tout le monde s'en fou de mes remarques... En même temps : qu'y a-t-il à dire ? On va pas rester au milieu d'un croisement à se toucher la nouille, faut bien aller quelque part, quoi qu'il en coûte !

Dans la pénombre, et ce malgré la vision thermique, il est facile de se viander. Un impérial devant moi trébuche sur un truc qui traîne par terre, peut-être un outil, mais parvient à conserver son équilibre. Moi derrière, lancé à pleine vitesse, j'ai aucun moyen d'esquiver : si un type tombe, je lui marche dessus. Alors bon, même si j'en ai un peu rien à foutre des impériaux, je croise les doigts pour que ça n'arrive pas. Ça serait quand même sacrément con... Ouais, y'a toujours aucune lumière. A croire que j'ai shooté la seule armoire électrique de tout ce putain de rafiot ? Ça devrait me rassurer ? Trop pas. Parce que ça veut dire qu'une chose : on est toujours dans la même section. Bref, on tourne en rond ! Putain, on est pas prêt d'arriver au poste de commande. La loose. Quatre milliards de pauvre types vont crever parce qu'on est pas fichu de trouver notre chemin... C'est moche ouais. Carrément moche.

Sur ces pensées optimistes, notre troupe arrive au pied d'un nouvel escalier. J'sais pas quel abruti à conçu ce vaisseau... Y'a que des couloirs et des escaliers là dedans ?! En haut, la salle des machines. La porte est entrouverte, mais bloquée. Merde c'est con. Deran saut dessus... Je hausse un sourcil. J'imagine qu'il doit y avoir un autre moyen d'entrer non ? Parce bon... C'est quand même l'une des zones capitales du rafiot : ces abrutis de mercenaires doivent bien y entrer de temps en temps ? Mais bon : quand le commandant a une idée en tête... Il l'a pas dans le cul quoi. Sourire amusé, je le laisse forcer comme un âne. Haha, que c'est beau de voir un gradé en chier ! J'me dis : Korgan t'es quand même un putain de salopard... Bah ouais, avec mon armure, j'aurais pu ouvrir cette porte pratiquement sans forcer ! Mais voilà : je préfère profiter du spectacle ! Enfin, au prix de grognements dignes d'une truie en chaleur qui se fait monter par un troupeau de porcs en rut, Sarlions ouvre la voie, on passe tous...

La salle des machines. Et bien, putain, mon salaud, c'est du lourd. Plusieurs étages de « machines » qui bipent et clignotent comme des sapins de noël. C'est l'orgie visuelle. A l'intérieur de cette pièce démesurée se trouve l'alimentation principale de tout le vaisseau : systèmes auxiliaire, propulsion, faisceau tracteur, armement, navigation... Quand je vois tout ce monde, oh putain, j'ai soudain des envies d'explosions. Une petite bombe à gauche, une autre à droite et on pourrait complètement pulvériser le rafiot ! Mais bon, je calme mes ardeurs pour deux raisons : d'abord parce qu'on est DANS le rafiot. Ca serait dommage de se faire sauter la gueule juste pour le plaisir. Ensuite, bah, parce qu'on a besoin que tout soit fonctionnel pour accomplir notre mission : dévier et/ou détruire les astéroïdes qui foncent sur Felucia. Rien que ça. Ça met la pression hein ?

Deran me lance une mine, je la choppe au vol. Je mate l'engin une fraction de seconde avant de lancer un regard entendu au commandant. Avec le temps et l'expérience, y'a plus besoin de mots entre nous. C'est beau ! Bref, je gueule sur les impériaux :

« Allez ! Avancez ! Bougez vos miches et suivez le commandant ! »

Ouais bon c'est pour la forme, y avaient pas besoin de ça pour qu'ils suivent. Lorsque tout le monde est à deux bons mètres de moi, je colle la mine juste de dessus de la porte qu'on vient de franchir. Sait-on jamais : si quelqu'un passe la tête, ça fera un gros boom. Deran a raison. Faut qu'on couvre nos arrières. Une fois la mine armée, j'accélère le pas pour les rejoindre... Juste au moment où trois droïdes font leur apparition, devant nous, pour nous barrer la route. Je les reconnais... Et merde !

Je lève mon canon d'assaut pour faire feu, mais me ravise. Trop de monde devant, je vais toucher quelqu'un... Putain... L'un des impériaux recule pour se planquer dans mes pattes, imité par quelques autres. Et c'est reparti pour le coup du mur humain... Le premier tir me frôle. Les impériaux ripostent. Moi j'hésite encore à faire feu. Si je touche n'importe quel système vital sans faire gaffe, je risque de faire échouer la mission, et de tous nous tuer au passage... Ça force à la réflexion !

« Comment ils ont fait pour arriver avant nous ?! »

Dans mon armure je hausse les épaules. Qui est assez con pour se poser ce genre de question alors que ça canarde dans tous les sens ? Du coup je réponds :

« Sûrement parce que ta mère les a rancardée ! Allez ! Bousillez-moi ces fils de... »

Je termine pas la phrase. La mine explose. Oh merde. Je tourne vivement la tête. Les mercenaires sont derrières ! Deux types au sol, dont l'un en plusieurs morceaux... Mais j'ai pas le temps de tout calculer, les droides ne nous lâchent pas la grappe... Un tir me frappe à la poitrine, je sens la morsure du laser sur ma peau... Merde, le blindage est complètement naze ! Je vais me faire descendre ! Changement de stratégie !

« Attention, je bouge ! »

Les impériaux réagissent aussitôt. Ils se jettent au sol, roulent sur le coté. Je lève un pied, pivote, pour me retrouver de profil sur la passerelle. Les mercenaires en bas reprennent du poil de la bête, ils entrent, nous canardent ! un impérial est touché au bras, il s'écroule, merde. Un autre hurle lorsqu'un laser tiré par un droïde lui fauche la jambe, juste sous le genou. On se fait massacrer ! C'est l’apocalypse. D'autres lasers s'écrasent sur mon armure, le blindage vire au rouge tandis qu'une putain odeur de grillée commence à me faire pâlir. Deran... Putain... Bouge ton cul... Le petit blond à tête de fouine panique, se penche au dessus du vide comme pour chercher un échappatoire. Sauf que le sol est dix mètres plus bas, y'a aucune issue. Je lui hurle dessus :

« On reste en position soldats ! Tous sur moi ! »

Mon ton autoritaire les force à l'obéissance. Ils sont bien dressés ces enfoirés d'impériaux. Je plonge ma main droite dans le holster à ma cuisse, pour empoigner mon fusil blaster... Puis j'écrase les bras, tendus, en position de croix... Je presse les détentes !

Un feu nourri s'échappe de mes deux armes. Le blaster arrose les droides tandis que le canon d'assaut force les mercenaire à un repli précipité. Cette pose : c'est trop la putain de classe. Mais j'ai pas vraiment le temps de faire un selfie. Je tire, tire, tire encore... Un feu continue. Mes armes chauffent, mes munitions fondent à vue d’œil. Mais c'est le prix à payer pour rester en vie. A mes pieds, tête de fouine déchire son uniforme pour garrotter la jambe du blessé. Je lui donne pas beaucoup de temps... S'il crève pas de l'hémorragie, nos adversaires auront tôt fait de l'achever.

Soudain, Deran passe à l'action. Je lève le fusil, arrête de tirer sur les droïdes. Il fait son œuvre. Nickel. Du travail de pro.

« Foncez ! »

Personne ne se fait prier : les impériaux se ruent vers la sortie. Mon canon d'assaut s'enraye. Je jure et leur emboîte immédiatement le pas. Les mercenaires ressortent de leur couvert, me tirent dessus. Mon blindage dorsal encaisse deux tirs. La passerelle tangue, manque de céder sous mes pas précipités. D'autres tirs me frôlent, ceux de Deran. J'entends un cri derrière. Il a sûrement fait mouche, comme souvent.

Je franchis la porte, Deran recule lentement, passe le seuil... J'écrase aussitôt la commande de fermeture. La porte se referme... Et pour être sûr d'avoir la paix quelques temps, je fou un putain de direct du droit dans le panneau. Ma main gantée, lourdement blindée, éventre la façade de l'appareil, et pénètre dedans en défonçant toute l'électronique...

« On va avoir la paix quelques minutes... Enfin j'espère. »

Y'a peu de chances qu'ils cherchent à nous suivre par là. Si les droïdes ont pu si rapidement nous contourner, ces types peuvent faire de même.

« Attend Sarlions ! »

On a tous nos taux d'adrénaline qui font des bonds, on est surexcité... Mais faut pas s'emballer. J'ai pas spécialement envie d'exposer mes théories au Commandant... Au lieu de ça : je désigne du doigt l'impérial à la jambe sectionnée. Tête de fouine l'a porté sur son épaule pour le faire sortir de la salle des machines... Mais c'est pas une solution viable, on le sait tous. Je regarde le Commandant droit dans les yeux. On dit souvent : les Forces Spéciales n'abandonnent personne... Mais y'a toujours un cas où on a pas le choix : lorsque la réussite de la mission est en jeu.

« On peut pas s'encombrer d'un poid mort. Faut qu'il reste ici. »

Je regarde autour de nous. On est dans une coursive un peu plus large que les précédentes. De part et d'autres y'a diverses portes. Sur l'une d'elle y'a écrit « accès baie de maintenance N°21 ». Je reprends :

« Faut qu'il se planque, qu'il fasse le mort... On reviendra le chercher quand aura éliminé la menace. »

Y'a peu de chance que nos poursuivants fouillent toutes les pièces : ils savent qu'on cherche à atteindre la passerelle de commandant le plus rapidement possible. Les impériaux grimacent... L'intéressé se décompose. Tête de fouine est plutôt doué avec les garrots, l'hémorragie est stoppée. Il a une chance de s'en tirer, si on traîne pas trop... J'sais pas, y'a de forces chances qu'on revienne jamais le chercher quand même, mais bon. On n'a pas le choix merde ! Mais alors que je m'attends à des protestations, le blessé déclare :

« Vous faites pas de bille les gars, je m'en sortirais. »

On sent dans sa voix qu'il y croit pas. Il se tourne vers moi, le regard sérieux :

« On est peut-être pas aussi bourrins que vous les gars, mais on n'en est pas moins des soldats de l'Empire. Le sens du sacrifie est inscrit dans notre code génétique. Si faut crever ici, pas de problème, j'ai signé pour ça... Gloire à l'Empire !! »

Ses potes beuglent aussitôt :

« GLOIRE A L'EMPIRE ! »


Heu ouais... Je m'attendais pas vraiment à ça mais je...

« Je reste avec lui. »

Je tourne la tête. Mes yeux se posent sur l'autre blessé sérieux du groupe, touché au bras pendant l'affrontement sur la passerelle. Rien de fatal dans l'immédiat, mais sa blessure fait peur à voir. Sa chair est déchirée, carbonisée jusqu'à l'os, au niveau du biceps. La manche de son uniforme est imbibée de sang.

« J'vais pas tenir le rythme. Je reste avec lui. On les retardera. »

Il lance un regard entendu à l'unijambiste, qui hoche la tête tout en resserrant sa poigne sur la crosse de son pistolet.

« On va se planquer là, derrière cette porte. Si quelqu'un tente de forcer le passage, on lui saute dessus... »

En tout prononçant ces mots, il exhibe une grenade. Ouais je connais le truc... Un dernier baroud d'honneur et un gros boom comme bouquet final. Je soupire... Ces gars sont juste des bleus qui avaient signés pour surveiller des pauvres cons dans un vaisseau prison, et voilà qu'ils vont donner leur vie pour une cause qui ne les regarde en rien. Je connais que trop bien ce sentiment... J'me dis que, quelque part, on est pas si différents... Je lâche, résigné :

« Bonne chance les gars... On se retrouve de l'autre coté... »

Sarlions est silencieux. S'il veut ajouter quelque chose, c'est maintenant ou jamais. Mon instinct me dit qu'on ne les reverra pas ces deux là. Dans mon dos, le blessé au bras commence déjà à mettre son plan à exécution. Il s'approche de la porte la plus proche, tente de l'ouvrir. Elle est verrouillée. Sans se démonter, il recule d'un pas... Et flanque un putain de coup de pied dedans. Le verrou explose, elle s'ouvrir en trombe, avec fracas, avant de claquer contre le mur à l'intérieur. Soudain une voix inhumaine hurle :

« PAS TIRER ! PAS TIRER ! MOI PAS ARME ! »

Je fais volte-face. Les autres n'ont pas le temps de dégainer que mon énorme canon d'assaut – enrayé certes, mais le type n'est pas sensé le savoir – est déjà braqué sur lui. Je le dévisage alors... Un Drall ! Oui, un Drall ! Petite boule de poils grassouillet, recroquevillé dans un coin du débarras bondé d'appareils électroniques dont j'ignore l'utilité. Il nous mate apeuré. Il tremble comme une feuille morte. Ça fait presque pitié à voir... Et moi diplomate, comme à mon habitude, je lance :

« Donne moi une bonne raison de ne pas t'exploser la cervelle minus ?! »

Il fait un bond, se roule en boule. Il tente de se justifier, en bégayant :

« Je... moi... Je … mécanicien ! Maintenance ! Moi pas armé ! Moi je... Pas être ennemi ! Vouloir tuer personne ! Juste là... Pour réparer des trucs... »

Il parle à peine le basic, et avec un accent à couper au couteau. Rien ne me permet de douter de son histoire... Mais c'est pas pour autant que je le crois... Alors je me dis : presse le comme un citron, on verra bien quel jus en ressort :

[Jet de charisme pour mettre la pression à la boule de poils - J'ai 3 - Je croise les doigts......... OUAAAAAAIS REUSSI ! PUTAIN TROP LA CLASSE ! ]



Je lui fais, sur un ton de tueur psychopathe :

« J'crois pas à ton histoire, boule de poils. T'essaye de nous embrouiller hein ! Tes copains ont tenté de nous tuer... On a des potes qui y sont restés... Alors crève enflure... »

Je presse la détente. Il hurle, en larmes, pris de spasmes comme un possédé :

« Nooon... Nooooon... NOOOOOOOOOOON ! »

Une odeur d'urine me monte aux narines... Il se pisse dessus !! Mon arme fait juste un « clic ». Ouais elle est enrayée hein. Face à moi le petit machin tourne de l’œil... A deux doigts de l'arrêt cardiaque. Putain je vais finir par croire que je fous vraiment les boules haha ! Mais je me dis que ça suffit. Il a atteint sa limite. Du coup je change de ton :

« C'est ton jour de chance enfoiré. Alors t'as gagné un deal : tu nous aides ou je t'achève. Toi comprendre moi ?! »

« OUI OUI OUI ! Tout ce que vous vouloir ! Oui ! Moi quoi faire pour vous ?! »

Il saute sur ses jambes, surexcité, motivé. J’enchaîne, en levant mon arme :

« Bien... T'es du genre intelligent toi, pas vrai ? Bref, tu viens avec nous... »

Il commence à secouer la tête, comprenant bien les risques que ça implique.

« … C'est non négociable ! Si tu refuses, je t'attache sur le plastron de mon armure pour remplacer mon blindage, C'EST CLAIR ?! »

Soudain il hoche la tête, d'accord avec tout ce que je lui raconte. Putain, j'ai raté ma carrière de négociateur. Avec moi les ravisseurs chieraient dans leur benne.

« Tu viens avec nous, et tu nous guides jusqu'à la passerelle de commandant. A la moindre entourloupe, je te coupe en deux... Pigé ? »

Il acquiesce de plus belle. Bon, ça c'est fait. Avec toutes ces conneries j'avais presque oublié que le drame qui se jouait ici. Les deux gars qu'on doit laisser en arrière. Je baisse la tête sur l'impérial unijambiste, assis au sol. Il tire une de ces tronches. En même temps y'a de quoi. J'me demande bien à quoi il peut penser. En fait, non, je m'en fou. Pour lui arracher un dernier sourire, je lui dis :

« Faut voir le bon coté des choses... »

Il me jette un regard d'ahuri, suivi d'un

« Pardon ?! »

« Ouais. Au moins maintenant, ta cheville foulée ne te fait plus souffrir... »

Je pouffe. Mais le type en face ne se déride pas. Aucun de ses potes non plus. Putain ces impériaux c'est tous des cons ! Je soupire, me détourne d'eux... Retour à la mission. On a perdu encore plusieurs minutes... Et comme je l'avais supposé, personne ne tente de forcer la porte derrière nous... Tu vas voir qu'ils vont encore nous tomber dessus au détour d'un couloir... Je commence à piger le système maintenant. Putain...

Le Drall prend la tête, malgré ses petites jambes, il court vite. On n'est plus que huit : Deran, moi et six impériaux. Rapidement, on tourne à gauche, on arrive à une monte-charge. Il déclenche la commande d'appel. Le plateau monte. Les grilles s'ouvrent, on y entre. L'engin redescend... Moi pendant ce temps je peste sur mon arme : pas moyen de la débloquer, le chargeur vide est coincé dedans. Il surchauffé et s'est soudé au fuselage... Faudrait une découpeuse laser pour le faire sauter... Mais j'ai pas ça sous le coude évidemment.

Le monte-charge s’arrête. Les portes s'ouvrent... Et là... Je lâche un putain de juron.


Face à nous une large pièce remplie de caisses éventrées. Au milieu de celles-ci : un cadavre de rancor électrocuté...


« Putain c'est une blague ?! »

Au moins on sait comment on fait les droïdes pour nous contourner aussi facilement maintenant... Maigre consolation ouais.
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Total : 14 points.


Tour de : Deran. Compétences à utiliser : Intelligence OU Constitution.
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Le fusil blaster braqué sur la passerelle au cas où l'un des deux types tenteraient de prendre Korgan en traître. Le problème c'est que, avec un tas de féraille comme Korgan au milieu de la passerelle, il ne reste plus vraiment de place pour tirer. Mais le commandant tente de se rassurer, ça n'arrivera pas, vu les tirs de Korgan assez destructeurs, les mercenaires sont intelligents et ils ne sortiront pas... Manque de pot, les mecs qui sont en face sont de véritables abrutis nés, ils ont une noix à la place d'une cervelle c'est sûr. Bref, toujours est-il que les deux types déboulent et assaillent Korgan bientôt arrivé. Par chance, pas bien malin, les deux idiots ont oubliés de penser que Korgan pourrait leur servir de bouclier humain. Une fois de plus, le commandant braque son arme, régule son souffle pour éviter de bouger et ainsi, d'être imprécis, et lorsque il est sûr, il tire. Le blaster bleuté frôle Korgan et vient percuter le mercenaire en pleine tête. Un deuxième tir fuse de la part de Deran pour couvrir son camarade, mais l'autre mercenaire s'est mis à l'abri. Bon sang, ça doit quand même être des durs à cuire les mecs... Ou des idiots finis complètements fous qui n'ont plus aucun goût pour la vie. Ouais, ça doit être ça. Les derniers impériaux débarquent dans le couloir suivis de prés par Korgan dont l'armure a fait trembler la passerelle toute entière qui vibre encore des pas puissants de sa course. Korgan se retourne, ferme la porte, et, histoire de plus être emmerdé, défonce le panneau de commande... Elle ne risque pas de s'ouvrir sauf sous une mine ou une grenade, mais bon... Au moins, ça devrait les retenir un peu. 


Deran regarde rapidement ses hommes. Enfin, ceux de l'empire, mais pour l'heure, ce sont les siens. Blessé pour certains, quatre sont encore totalement opérationnels, deux sont gravement blessé, l'un ne tiendra sans doute pas jusqu'à la fin de la mission, et deux autres sont blessés légèrement, ils peuvent tenir, même s'en sortir qui sait? Deran laisse souffler un peu tout le monde, mais avant qu'il ait pur repartir, alors qu'il fixe les couloirs en face de lui et manque de partir une nouvelle fois à la charge, c'est Korgan qui le retient. Le commandant se retourne et manque de demander ce qu'il se passe encore. Mais il n'a pas besoin de mots. Le commandant suit le regard de Korgan sur l'un des blessés. Celui qui a la cheville bien abîmée et auquel Deran ne donne vraiment que peu de chances de survie. C'est triste de parler ainsi, mais malheureusement c'est comme ça. la mission a un temps limité, et elle risque de demander encore de sacré capacité physique, tant pour le combat que pour ce qui suivra après la prise du vaisseau. Le doigt de Korgan pointe l'impérial dans une attitude presque de jugement, mais pour le coup, c'est bien pour se faire comprendre du commandant. Deran abaisse alors son fusil, comme si tout envie de combat l'avait abandonné. Comme si il découvrait seulement maintenant les horreurs de la guerre. Il le savait pourtant. Il le savait bordel. Maintenant que Korgan lui désignait l'impérial, Deran s'apercevait que ce n'était pas simplement un impérial, mais aussi un homme, qui avait peut-être une famille, une petite copine, enfin bref, qui avait une vie. Ce doigt qui pointait le soldat pointait aussi Deran. IL était responsable d'eux. IL était leur commandant. Deran ne savait pas vraiment quoi dire alors ce fût Korgan qui abrégea tout. Il avait raison, on ne pouvait pas se permettre de s'encombrer, on perdait déjà trop de temps. Le compte à rebours était déjà lancé depuis quelques minutes, et il allait falloir du temps aux républicains pour trouver une solution après pour ces foutues astéroïdes. La solution que proposait Korgan, personne n'y croyait vraiment... Le type risquait de mourir. Forcément. Mais ce fût l'impérial qui choisit son destin.


Il annonça qu'il restait là. Il avait signé pour ça comme il le disait. Terminant sur un "Gloire à l'Empire!!", que ses camarades reprirent, il avait l'air décidé. Deran n'eut pas le temps de terminer, ni même d'annoncer quelque chose que le deuxième blessé finit par ouvrir la bouche. Il resterait là. Lui aussi. Ils allaient retenir leurs poursuivants s'ils s'aventuraient par là. Il sort une grenade pour bien montrer qu'il tiendra parole, et pour bien montrer qu'il allait se battre jusqu'à la mort, quitte à en entraîner plusieurs avec lui. Un véritable baroud d'honneur. Deran n'annonça rien. Que dire dans ce genre de situations. Le commandant n'était peut-être pas un grand sentimental, mais il avait le sens du devoir et de l'honneur, et voir des types, qu'ils soient impériaux ou Républicains, accepter de donner leurs vies ainsi... C'était quelque chose que le commandant savait respecter. Alors, il leur adressa un salut militaire. Il plaça sa main près de sa tête comme au garde à vous et les deux hommes lui rendirent un petit salut. Le langage universel de l'armée. Voilà ce que c'était. Ni plus ni moins. Les mots devenaient inutiles, les gestes en revanche était bien plus appréciable. Deran et la petite troupe qui restait avec lui et Korgan regardèrent l'impérial mettre à exécution son plan.


Il enfonça une porte violemment dont le verrou sauta et rebondit à terre alors qu'un cri s'en échappait, à la fois apeuré et surpris. Deran se retourna alors que Korgan était déjà prêt et s'était retourné dans un mouvement rapide, son canon d'assaut braqué sur une boule de poil recroquevillée. Bon, apparemment, Korgan lui avait fait peur. Deran, qui avait levé son arme au cas où, finit par la baisser conscient que le drall n'était pas une menace à cet instant. Korgan ne prit pas le temps de procéder aux présentations, ni mêmes aux formalités d'usages dont il ne se souvenaient sa doute pas ou qu'il détestait utiliser. Le commandant le laissa donc enchaîner la discussion surprit du ton agressif, mais compréhensif face à ce que la petite ba,de venait de vivre. Dans la coursive, les impériaux s'étaient mis en position de tir, mais Deran leur fit signe de baisser les armes avant de désigner Korgan qui semblait maîtriser, pour le moment, la situation. c'était déjà pas trop mal. Le drall quand à lui était clairement apeuré.


Soudain, Korgan commence à le presser. Il presse la détente de son arme lentement, bien sûr dans une attitude très visible si bien que tout le monde comprend ce que va faire Korgan. Le Drall a bien sûr tout pigé en moins de deux et hurle à la mort. Mais au lieu d'un puissant tir, la seule chose qui se produit et un petit son... "click!". Le Drall tourne de l’œil, manque de perdre connaissance face à l'épreuve qu'il vient de vivre. Il faut bien avouer qu'une armure comme celle que possède Korgan est déjà impressionnante, inutile d'ajouter qu'avec un énorme canon au dessus de l'avant-bras est encore plus flippant, et pour rajouter le tout, il prend une allure de psychopathe qui n'a que des envies de meurtre, la joie quoi! Soudain le caporal change de ton, à la surprise générale, et accepte un deal. incorrigible Korgan!! Il profite de la situation, et pour une fois, il a largement raison bon sang!!! Finalement, Deran laissa la conversation se continuer. Le drall, tout excité, se redresse d'un bond. Faut dire qu'il a dû voir sa vie défiler devant lui tout à l'heure. Par contre, il est pas vraiment intéressé à l'idée de venir avec la petite troupe. Face à la réponse de Korgan, assez percutante, il finit par tout accepter. Et bien dis-donc. Le caporal se retourne vers l'impérial, tente de dérider l'ambiance, mais rien n'y fait, seul Deran manque de sourire face à la vanne, certes mal placé, mais bien trouvée. 


C'est donc le drall qui prend la tête de la petite expédition. Korgan sur ses talons comme pour s'assurer que la petite boule de poil ne s'échappera pas trop vite alors que le caporal est lui même talonné par six impériaux et par Deran lui-même qui ferme la marche. Les couloirs pas éclairé ne rassure pas le commandant dont le faisceau lumineux lui laisse entrevoir au travers de sa visière, ses compagnons d'armes qui court. Maintenant, il comprend pourquoi les armées impériales ont toutes une armures noires, ou sombres... C'est en cas de panne d’électricité provoqué par un républicain! Haha!! Mais Deran n'a pas le temps de sourire à cela qu'ils arrivent à un monte-charge. Le drall lance l'appel de l'engin via un petit panneau de commande tout simple comportant trois boutons dont un pour l'arrêt d'urgence. Finalement, la fine équipe s'engouffre dans la cage d'acier qui va les descendre plus bas, Deran referme la porte et le monte-charge descends, chargé de son précieux contenu. Finalement, le commandant déclare:


- Quand j'vous avez dit que c'était une véritable animalerie... Voyez par vous-même!


Soudain, le monte-charge arrive en bas. Deran ouvre la porte et laisse passer le drall qui les laisse pénétrer dans une vaste salle au centre duquel trône un Rancors qui ressemble bizarrement à celui de tout à l'heure, allongé sur le sol avec des piques d'aciers plantés. Des câbles reliés à ces piques. Deran resserre la prise de son arme, soudainement énervé. Bon sang, mais c'est pas vrai, on tourne en rond là. C'est un véritable labyrinthe ce vaisseau-là. Deran laisse ses pas le menait prés du Rancors. C'est vrai qu'ils ont fait du bon boulot quand même. Finalement, il s'approche du Drall et tire son pistolet blaster avant de le braquer sur le petit animal poilu qui sursaute, pris de stupeur.


- C'est une blague là? Ou alors les mercenaires ont eu un problème de Rancors et ils l'ont réglé exactement de la même manière que nous, dans un entrepôt variablement identique, soit, le même entrepôt!! Moi j'ai l'impression que tu nous fait tourner en rond là!


Le drall se recroquevilla aux pieds de Korgan avant de finalement se cacher tremblant derrière la botte d'acier. Bon sang, quelle lâche!! Remarque, que dire aussi lorsque l'on était une aussi petite boule de poil face à des kilos de muscles, d'armures et de machines à tuer? Mouais, pas grand-chose, bien sûr. Finalement, Deran déclara:


- Alors?!! 
-Je, euh... En fait, l'accés à poste de pilotage se fait... Euh, par , euh... Unique accès... Au fond d'entrepôt. Las-bas... Porte. Désigna-t-il là où se trouvait la cage du rancor devant laquelle était toujours étendu le corps déchiqueté.


Deran rangea son arme, prit son fusil dans les deux mains et alla voir. Effectivement, juste à côté de la cage, se trouvait une porte d’accès. Bon sang, voilà pourquoi il y avait peut-être un Rancors... Pour garder cette porte. Deran s'arrêta devant la porte. Pas de panneau de contrôle. Cela ne pouvait signifier qu'une chose, il n'y avait possibilité de ne l'ouvrir que de derrière. Astucieux lorsque le vaisseau était abordé comme c'était le cas. Le commandant fixa donc la porte, cherchant un moyen de rentrer avant de se tourner vers le drall:


- Et qui y a-t-il derrière?
- Couloirs, poste des pilotes, commandes de canons, et... Et beaucoup de choses.
- Tu y es déjà allé?
- ...Oui.
- Bon, et comment on l'ouvre?


Deran ne se montrait pas impatient, non, il était juste un peu énervé du temps qu'il était en train de perdre. Le drall se gratta la tête comme s'il cherchait la réponse dans son petit crâne vide. Deran lui fit signe qu'il n'avait pas toute la journée. Bon sang!! Dans un peu moins de deux heures et demi, c'est plusieurs astéroïdes gigantesques qui allaient s'écraser sur Felucia, alors il fallait faire vite. Finalement, le drall reprit:


- Panneau de contrôle derrière. Annonça-t-il soudainement et avec fierté.
- Super, je crois que je m'en doutais. Il n'y a pas autre chose? Un truc qui me permette de l'ouvrir de là?
- Ben... Quand je faisais maintenance... moi avoir vu armoire électrique... Si vous pouvoir accès à armoire électrique, vous...
- Elle est à quelle endroit? demanda soudain Deran
- Euh, ben là... déclara-t-il en désignant le côté droit de la porte, soit celui qui n'était pas à côté de la cage et où se trouvait une petite boite. C'était une bonne nouvelle.
- C'est con de la mettre là, mais on va faire avec c'est très bien.

Deran s'approcha de l'armoire, posa son arme et finit par dire:


- ça doit pas être plus compliqué que sur un vaisseau Corellien.


Deran avait fait de la mécanique sur de nombreux vaisseaux étant jeune, bien que ce ne fût jamais de tels vaisseaux, ni aussi gros, mais il avait dû apprendre à faire face à certaine situation, notamment quelques pannes électriques assez gênantes. Il devrait pouvoir gérer la situation, enfin, normalement. Finalement, il ouvrit l'armoire électrique. Il crut bien faire une crise cardiaque. De nombreux fils s'entremêlaient ça et là, des fils rouges, verts, noirs jaunes et bleus. S'ils avaient voulus faire l'arc-en-ciel, c'était fichtrement bien réussie. Le commandant ne pût s'empêcher de lâcher un petit:


- Maman... C'était pas aussi complexe sur les vaisseaux corelliens...


Bon, rectification donc, les vaisseaux corelliens étaient plus simples que ce truc là. Deran regarda les fils, se concentra, malgré l'adrénaline et finit par observer les fils. Certains géraient des parties qui n'avaient rien à voir avec la porte, d'autres si. Il fallait trouver lesquels commandait l’accès d'ouverture et de fermeture, débranchait les deux et rebranchait celui qui faisait l'ouverture. Finalement, Deran chercha lesquels commandaient l'ouverture et la fermeture de la bonne porte.


Jet d'intelligence pour trouver les bons fils.
Intelligence: 4
Résultat: 3
Jet d'intelligence réussi!!


Finalement, Deran chercha les fils, et pensa avoir trouvé le bon fil, non, les bons fils. Il les débrancha les deux et s'arrêta comme si quelque chose devait se passer. Il ne se passa rien. Il rebrancha alors celui qu'il pensait être de l'ouverture. Mauvaise pioche. Il avait trouvé les bons fils, mais il n'avait pas encore différencié la commande de l'ouverture de la commande de fermeture. Il débrancha donc le fil noir qu'il avait débranché, et il brancha le fil rouge. La porte coulissa alors. Deran ferma l'armoire. La commande de fermeture ne fonctionnait plus désormais, sauf si quelqu'un rebranchait le fil. Les autres membres se déportèrent vers le couloir. Apparemment, il n'y avait personne, et Deran ne s'en plaignit pas. Le commandant ramassa son arme et fit signe au drall de les guider. Puis, il se tourna vers Korgan:


- Tu suis notre ami, je ferme la marche. Si il y a un danger, il devrait le sentir avant, mais reste vigilant. 


Après une bref tape sur l'armure que lui rendit le grand Korgan avec une telle force que Deran crut bien qu'il allait lui déboiter tous les os du dos, ils s'engagèrent. La porte avait été ouverte, ce qui faisait toujours un problème de moins. Ici, au grand plaisir de Deran, la lumière était revenue, preuve que l'on entrait dans un autre secteur du vaisseau... Ah ben oui, l'armoire était de l'autre côté. Chose qui semblait stupide, mais ne l'était pas tant en fait... Car si un problème survenait depuis le poste de pilotage, cela signifiait que l'on pouvait sécuriser, sans nul doute, le reste du vaisseau et sa cargaison. Alors qu'ils avançaient, Deran continuaient d'étudier le vaisseau. Ce vaisseau-là, bien différent, prenait son centre dans le petit entrepôt. Cet entrepôt où ils avaient trouvés le rancors, il était clair que l'on devait être obligé de passer par lui pour transiter des différents endroits. En revanche, le système d'éclairage de l'entrepôt était relié à toute la partie arrière du vaisseau qui devait se constituer de divers hangars. Deran commençait à comprendre la logique du constructeur, qui était plutôt difficile à comprendre, mais en fait, ce vaisseau avait été conçue pour pouvoir, en cas de problème, bloquer les assaillants à un seul niveau, l'entrepôt qui était donc un point de contrôle essentiel avec le poste de pilotage. Visiblement, les mercenaires n'avaient pas trop compris cette logique là, et Deran ne laisseraient aucun homme pour garder ce point de contrôle, il n'en avait plus besoin... Du moins pour le moment. Finalement le groupe s'arrêta et Deran demanda:


- Il y a un problème?


A moins que le poste de pilotage soit là, devant... Ce serait pas trop mal... Ou alors le drall avait senti un danger, et là c'était plus embêtant. De toute manière, il ne devait pas rester beaucoup de mercenaires vu les dégâts qui avaient été faits dans leur rang.
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Total : 18 points.


Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Agilité OU Sagesse.
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... Analyse des dommages en cours ...

.......
.......


Etat du blindage pectoral :
16%

.......

Etat du blindage dorsal :
76%

.......

Dysfonctionnements de niveau 2 détectés :
Bouclier anti-explosion défectueux
Lampe-torches endommagées
Détecteurs de pression pectoraux désactivés


.......

Dysfonctionnement de niveau 1 détecté :
Brèche colmatée, étanchéité rétablie
Attention, risque structurel sur le casque !
Attention, canon d'assaut enrayé !

.......
.......

... Fin de l'Analyse ...



*****


Vaisseau tracteur N°1, 2h12min avant l'apocalypse,

Encore une mission de merde. Je les collectionne... Je vais finir par croire que ça vient de moi... Ou qu'une sorte de divinité sadique s'amuse à écrire, de ses doigts crochus, mon avenir, le sourire aux lèvres... Putain sans déconner. Ca fait plus de trois quart d'heures qu'on court dans ces foutus couloir, qu'on se fait carnarder, qu'on dézingue des abrutis à tour de bras... Et tout ça pour quoi ? REVENIR AU POINT DE DÉPART !

J'suis tellement sur le cul, le moral dans les chaussettes, que je laisse Deran reprendre la main. Le Drall flippe tellement sa race qu'il serait prêt à obéir au premier venu. D'un œil vide, je mate la carcasse du Rancor se détachant de l'ombre à la lumière des torches. Tout ça pour ça... J'me dis : Korgan, essaye de voir le bon coté des choses... Au moins on en a profité pour sacrément réduire le nombre de mercenaires à nos basques. C'est toujours ça de pris... On se réconforte comme on peut. A coté de moi, un impérial lâche, dents serrées :

« Putain, c'est n'importe quoi ! »

Je me retourne. Je lève la visière de mon casque pour le foudroyer du regard :

« Ta gueule Fred ! Sinon je t'en colle une dans les roustons, c'est clair ?! »

Mon ton incisif le remet immédiatement en place. Ouais aussi faut dire que l'armure ultra-lourde aide à se faire respecter de la bleusaille... J'ai les boules, les glandes, les crottes de nez qui pendent... Et quand c'est comme ça, je démarre au quart de tour. J'pense que les gars m'ont cerné, j'suis un type simple, c'est facile de piger mon fonctionnement. Du coup ils font pas trop les malins. Parce que bon, quoi qu'il se passe ici, ca reste des impériaux : ca me filera pas des insomnies d'en démonter un ou deux pour me passer les nerfs. J'suis comme ça, un type franc du collier, direct et qu'on emmerde pas ! Pourquoi j'me braque comme ça, alors que je pense pareil ? Parce qu'un soldat doit jamais remettre en cause, ouvertement, sa mission merde ! Ok dans sa tête chacun peut râler, pester, insulter... Mais de vive-voix non ! Putain imaginez si tout un commando commençait à discuter et disserter sur les choix de leur chef, on finirait comme un gang de poulettes prêt à rôtir sur une broche. Du coup, face à ce genre de comportement contre-productif, j'suis impartial : je laisse rien passer. L'autre me regarde de ses yeux ronds, mais se cripse aussitôt, probablement agacé. Il me répond :

« Pour la deuxième fois, je m'appelle pas Fred ! Qu'est ce que vous avez avec ce prénom ?! »

Je hausse les épaules, un sourire nait sur mes lèvres. Je lui dis :

« C'est une vieille blague entre soldats. Quand on connaît pas le nom d'un type, on l'appelle Patrick ou Fred... »

Il fronce des sourcils, un peu... déconcerté. Putain ces impériaux sont des débiles mentaux, faut tout leur expliquer...

« Ouais comme ça, le reste du groupe prononce en cœur « Salut Fred » ou « Salut Patrick » en lui tapant sur l'épaule.. Tu piges ? »

Visiblement non. Si j'avais pas un gant blindé capable de me broyer le pif, j'aurais enchainé par un « facepalm » mélodramatique.

« Tu connais pas les contrep... contropédi... Contrepèteries ?! Nan hein ? »

Mot de merde. Trop de lettres. Vu sa gueule d'ahuri, je laisse tomber. Il est à coté de la plaque le type, complètement... Au même instant ses potes explosent de rire. Au moins eux ils suivent. Il aura cas regarder dans un dictionnaire à l'occasion... Oh merde ! J'ai toujours rêvé de dire ça un jour ! Haha. Bref, je cherche Deran du regard. Je le trouve. Il bidouille dans une armoire électrique. Genre le commandant s'improvise technicien. Je secoue la tête... Je referme rapidement la visière de mon casque ! Un « clic » atteste du verrouillage hermétique. On ne sait jamais... S'il touche le mauvais fil, il serait capable de vider la pièce de son oxygène... C'est possible seulement ? Putain j'en ai aucune idée ! J'y connais rien en vaisseau, j'suis un mec de terrain moi, pas un de ces branleurs de manches qui passent leur temps dans l'espace. Mais bon, je préfère ne pas prendre de risque hein.

Toujours aux aguets, je fais plusieurs signes aux impériaux. Les types arrêtent de se marrer. Ils se déploient dans la pièce, pour couvrir les deux issues possibles. Pendant ce temps, j'arrache le panneau de commande du Monte-charges... Il subit le même sort que celui de la porte de la salle des machines. On n'est jamais trop prudent. Il reste encore des types armés à bord, ils savent qu'on va forcément repasser par ici vu que toutes les coursives semblent mener à ce foutu hangar de stockage. D'ailleurs, maintenant que j'y pense... Cet intermède merdique est le moment rêvé pour aller à la pèche aux infos. Je fais un nouveau signe aux impériaux, leur indiquant que je vais me déplacer. Rapidement je traverse le hangar pour me poster non loin de Deran, juste à coté du Drall qui me regarde arriver avec un rictus apeuré. Putain c'est bon, il va pas chier dans son benne à chaque fois que je suis à moins de deux mètres. Pour détendre l'atmosphère, je lui lance :

« Tu veux des couches ? »

Son regard se durci une fraction de secondes. Môôôsieur n'a pas le sens de l'humour ? Ses moustaches frétillent. Ouais faut croire que je l'ai agacé. Ça tombe bien : ça va sûrement lui délier la langue.

« Qu'est-ce qu'un minus comme toi fait dans un pétrin pareil ? Sans déconner, tu t'es paumé ou quoi ? Tu t'es gouré dans l'heure, planté dans la saison ? »

Il secoue rapidement la tête. Et me fait :

« Pffff, moi meilleur mécano de la galaxie, moi être recherché par tout le monde dans le secteur ! »

Corde sensible ? Ouais. Du coup je lui réponds du tac-o-tac :

« Alors pourquoi t'aide pas le Commandant à ouvrir la porte ? »

Il hausse les épaule, lève les yeux au ciel – enfin, vers le plafond : y'a pas de ciel dans l'espace.

« Ça être électricité. Moi pas aimer électricité. Moi pas toucher fils. »

Je vois... Toujours cette même gueguerre entre les mécano et les électriciens. J'connais : on a les mêmes dans l'armée républicaine. Je reprends :

« Ca me dit quand même pas comment t'as atterri là... »

Ses yeux se perdent dans le vague. Il pense à un truc. Puis me refixe :

« J'sais pas... La contrebande paye bien ici. Alors moi me joindre à eux... Pas prévu que le Hutt convaincre le chef... Et que ça dégénérer comme ça. Moi jamais tuer personne... »

« De la contrebande ? Tu te fou de ma gueule ? Vous êtes pas des enfoirés de mercenaires à la solde de la grosse limace ?? »

Ouais, j'suis surpris. Il me dit :

« Non, pas tous. Ceux qui tirer sur vous, oui. Pas les autres : ceux cachés ou désertés. Nous être contrebandiers, pas assassins. Notre chef avoir accord avec Moff Kreing pour détourner matériel impérial, et braconner grosses bestioles, comme Rancor. Ça valoir très cher dans l'espace Hutt... Une fois nous avoir vendu un couple de Rancors à Borenga, lui avoir su la provenance... Puis tout comprendre... Du coup lui faire chanter Kreing et utiliser nous pour faire... Faire tout ça. Nous et deux autres vaisseaux. »

En fait ce nain poilu est une putain de pipelette. Il me raconte sa vie en moins d'une minute. J'commence à me faire une bonne image du tableau général... Putain de nid de crabes. Moi qui déteste les magouilles et la politique, j'suis servi. A coté, Deran a toujours la gueule et les mains dans l'armoire, j'sais pas s'il a tout entendu. Peut-être d'une oreille. En tout cas il ne dit rien. J'imagine qu'il est concentré comme un âne. C'est limite si j'vois pas de la fumée s'échapper de sous son casque, haha... Je lance une dernière question :

« Et votre chef, il a un nom ? »

« Oui comme tout le monde. »

Une seconde passe, puis deux... Putain sans déconner ? Il va pas me faire ce coup là ? Je beugle :

« Et c'est quoi ?! »

Il sursaute, bégaye :

« Je... Oui pardon... Avec tout le... stress... Je... C'est Colbert, Hardisson Colbert. Vous pouvez pas le rater, lui Jedi gris. D'ailleurs, j'pense que lui être sur passerelle où vous vouloir aller. Capitaine jamais quitter navire lui dire souvent. Enfin, j'crois. Moi pas avoir été là bas depuis début de votre attaque. Lui parfois faire peur : Une fois s'énerver, et découper un gars en trois d'un seul coup de sabre... Heu... Pas faire autant peur que vous et gros canon, m'sieur... Mais quand même. En plus à ce moment il avait... »

« Ta gueule merde ! »

Il va me rendre dingue ! Un Jedi gris ? Sans déconner ! PUTAIN J'Y CROIS PAS ! Encore un frappadingue armé d'une sabre laser... Oh merde... C'est bien notre veine... Je vais finir par croire, au final, que c'est Deran qui porte la poisse ! J'me dis : ça change tous les paramètres de mission, il faudrait...

Soudain la porte s'ouvre, comme un signe du destin. Je grimace. Trop tard pour reculer de toute façon, on n'a pas le temps. Je soupire... Et garde le silence. Comme des mouches à merde attirés par un étron encore fumant, les impériaux bougent pour nous rejoindre. J'me dis : soit Deran a tout entendu et il préfère ne pas en parler devant les impériaux, soit il a rien entendant. Dans un cas comme dans l'autre, je ferme ma gueule pour ne pas en parler devant les impériaux... CQFD. Ouais, j'ai un master en logique fondamentale. Bref.

Tout en me bousillant le cerveau avec toutes ces réflexions, je me positionne face au couloir. Enfin ! De la lumière ! Et comble de l'orgasme visuel : il est vide. Aucune menace en vue. Les impériaux se placent autour de nous, puis se déploient rapidement. Deran donne alors ses directives. Je hôche de la tête :

« A vos ordres Commandant ! »

Ouais, voilà que je le vouvoie comme au premier jour, l'air solennel. C'est parce que j'ai l'esprit complètement embrouillé, perturbé... Un Jedi gris nous attend tout là bas, sur la passerelle de commandant... Enfin si le Drall nous a pas pipoté pour se venger... J'crois pas, putain. Bref, j'avance, sur les talons de notre ami à poils. Les impériaux sur les miens.

Soudain, le chemin se sépare en deux. Les couloirs forment un « Y ». Au fond de celui de gauche, une énorme porte blindée, fermée. Celui de droite s’enfoncent sur une dizaines de mètres et se termine par une porte simple, comme celle que Deran vient de pirater. J'y connais peut-être pas grand chose, mais je sais comment ça marche : les portes blindées anti-explosion c'est pour protéger les points névralgiques des vaisseaux. La passerelle est forcément par là, peut-être même juste derrière...

Mais j'hésite. D'hab, j'aurais foncé tête baissée... Mais là j'ai de sérieux doutes. Mon armure est mal en point, mon arme enrayée. Et de l'autre coté de cette foutu porte se trouve un Jedi gris armé d'un sabre laser. On n'est carrément mal préparé, sous-équipé... Je regarde ma montre. Encore deux bonnes heures. Putain, j'fais quoi, on fonce tête baissée ou bien ? Mon regard se tourne vers l'autre couloir... Y'a quoi par là ?

[Jet de sagesse pour prendre la bonne décision - C'est tendu j'ai "3"... Ca va être chaud patate !!! Bon... Échec : qui fait le malin tombe dans le ravin...]

Je hausse les épaules. On a vraiment le choix de toute façon ? J'crois pas. En plus j'ai pas envie de me perdre à nouveau dans ce putain de rafiot... Je réponds à Deran, sur un fréquence Républicaine. Réflexe de base, tout le monde se branche sur cette fréquence après avoir enfilé son casque. J'suis sûr que le commandant l'a fait, et qu'il sera le seul à m'entendre :

« Écoute Deran, je te connais assez pour savoir que t'as des yeux, des oreilles et une bite dans le dos. Quoi que pour la bite j'suis pas sur, et j'ai pas envie de savoir. Mais bref, t'as tout entendu pas vrai ? Faut s'attendre à du lourd derrière... Alors on a intérêt à entrer en force si on veut avoir la moindre chance ! »

Sur ces bonnes paroles, je m'élance. Face à nous cette énorme porte blindée. Première question : comment l'ouvrir ?! Facile. J'accélère... Le sol de la coursive vibre sous mes pas... J'accélère encore... La porte n'est plus qu'à trois mètres, deux...

Je la percute de plein fouet, épaule en avant, comme tout à l'heure pour défoncer le mur de plastacier... Sauf que cette fois, c'est pas la même : Je explose ma spalière, qui vole en éclats. L'épais blindage vibre comme une cloche. Je rebondis, tombe cul à terre. Derrière moi, le Drall explose de rire. Je me relève d'un bond, vexé, sonné, et me tourne vers lui. J'suis si énervé que je ne calcule plus rien d'autre !

« Putain je vais te refaire le portrait nabot ! »

Il recule d'un pas, soudain crispé, pour se planquer derrière la jambe de Deran.

« Au lieu de te marer, t'as cas nous faire entrer ! »

Bravo pour l'effet de surprise en passant... Putain, j'suis vraiment trop con des fois, pourquoi je fonce toujours tête baissée ?!

« Moi pas pouvoir ! Etre blindage anti-explosion ! Même avec grenade pas faire trou... »

« Fait chier... Doit bien y avoir un moyen non ? Tu connais le vaisseau hein ? Il paraît que t'es le meilleur mécano de la galaxie... Prouve le... Sinon c'est que tu sers à rien, et je te bute ! »

« Non !! Je dis que je peux p... Attend ! Attend ! Pas tirer ! Moi avoir idée ! »

Ouais on réfléchi toujours mieux sous la pression. Sauf moi, pff... Il fait un bond, se précipite vers la cloison à gauche de la porte. Il désigne un pan de mur comme tous les autres :

« Moi souvenir que vérins être cachés derrière ! Si percer mur juste ici, pouvoir ensuite détruire vérins hydrauliques. Porte très lourde, mais pouvoir être ouverte à la main ensuite... Compris ? »

« T'es sur de ton coup ? C'est débile de planquer le système d'ouverture d'une porte blindée derrière une cloison aussi fragile... »

Même moi je m'en rend compte !

« Si, si ! Moi sûr ! Installer moi même le système l'année dernière. Etre modification improvisée, faire comme pouvoir. Si personne sait, pas problème de sécurité... Mais comme nous savoir maintenant... »

Ouais je vois le truc. Je me tourne vers Deran : je n'ai plus d'explosifs en poche. Et franchement, après ce coup d'éclat, j'me dis que c'est certainement pas à moi de choisir le plan d'attaque... Et avec tout ça mon arme est encore enrayée... Le choc contre la porte n'a rien arrangé à l'état de mon armure, c'est clair.
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Jet de Korgan raté. Le Maître de la Force passe et jette des cailloux dans le ravin.

Total : 18 points.


Tour de : Deran. Compétences à utiliser : Dextérité OU Force physique.
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Ils ont le choix apparemment. Le couloir se sépare en deux. Une sorte de Y en plein milieu. Deran se rapproche alors que les impériaux le laisse passer pour qu'il puisse voir la situation. Au fond du couloir de droite, à une dizaine de mètre au fond, se trouve une petite porte tout à fait basique. A gauche, c'est pas la même, il s'y trouve une porte blindée. Sans doute assez solide et assez résistante pour quelques grenades et quelques roquettes. Inutile qu'on fasse un schéma à tout le monde, la porte blindée protège tout simplement ce que recherche Deran et son équipe depuis bientôt une heure... Et c'est le bordel. Oui, parce que se pose une nouvelle question, comment l'ouvrir? Le commandant se retourne vers les impériaux, visiblement en train d'attendre que les deux républicains aient une idée. Le drall s'est arrêté, lui aussi et ne semble pas avoir plus d'idée que ça. Bon, en même temps, les plans, c'est un peu à Deran de les trouver, mais avec tout ce qui s'improvise, il est clair qu'il va avoir besoin d'aide. Deran n'a pas le temps de penser plus loin que Korgan lui parle directement sur la fréquence républicaine qui relie leurs deux casques. Deran l'écoute attentivement. Ponctué comme toujours par un certain humour très caractéristique du caporal, les explications que ce-dernier lui fournis viennent le mettre en garde. Comme il le dit si bien, il va y avoir du lourd derrière cette porte. Et comme Korgan le sait très bien, Deran a entendu pas mal de choses. Ce n'est pas parce qu'il bosse qu'il ne peut pas écouter en même temps. Mais avant que Deran ait pu répondre à son caporal, ce-dernier repars vers la porte en chargeant comme un Rancors. Bon sang, elle est blindée, alors ça serait étonnant qu'elle cède. 


- Attends Korgan, tu vas...


BAOUM!!


Deran sursaute face au bruit avant de voir Korgan rebondir comme une balle contre la porte. Forcément. Et bien sûr, comme toute action de ce genre, elle est couronnée par les rires tonitruants de l'assemblée, même les impériaux s'y mettent pour certains, bien qu'avec plus de retenu que le drall qui lui s'est lâché et en a presque la larme à l'oeil. Bon sang, vu comme ça, c'est vrai que c'est comique, même Deran n'a pu s'empêcher de lâcher un petit rire moqueur. Bon, faut dire qu'il a fait pire parfois, comme il y a quelques heures à peine sur Felucia en tentant de faire la même chose et en essuyant le même réflexe. Face à cette pensée si soudaine, le commandant se reprend alors que Korgan, plus rapide, se retourne, canon braqué contre le drall qui file se cacher à une vitesse phénoménale derrière la jambe de Deran. Faut dire que Korgan a vraiment l'air en colère, et il en a un peu après le nabot là. Le commandant sourit. Finalement, Korgan lance un défi au petit drall qui réponds par la négative. Il n'a aucune solution pour les faire entrer jusqu'à ce que... Jusqu'à ce que Korgan lui pointe à nouveau un canon sur le museau, là, il a rapidement une idée. Bon sang, cet épicanthix ne cesse d'étonner Deran qui s'émerveille parfois d'une telle personne capable des pires conneries et des pires idioties, et pourtant pas si con que ça. Comme quoi, faut pas s'attacher à l'apparence. 


Le Drall vient sautiller devant la paroi à gauche de la porte et explique que des vérins sont cachés dedans. Bon sang! Mais c'est idiot, sauf si le mur est blindé bien sûr, mais comme il n'est pas blindé... Deran regarde le mur, la porte... Oui, c'est possible, ce que dit le drall peut ne pas être faut, même si pour ce genre de portes, les vaisseaux disposent d'un blindage beaucoup plus épais, souvent soutenues par une super-structure. Bref, du solide quoi. Le commandant n'a pas le temps d'émettre un mot que Korgan se retourne. il n'a plus d'explosifs sur lui, et il commença à être dans un sale état. Son armure tachée de sang, noircie sur les pectoraux fait tout de même un peu peur à voir, et si elle a tenue le choc jusque là, Deran doute qu'elle puisse tenir le choc pour la suite, surtout si un jedi pas très sympathique se balade dans le coin. Car oui, deran a bien entendu les explications du meilleur mécanicien de la galaxie à Korgan, et il n'a guère envie de se retrouver face à un type pareil. Finalement, Deran tire un mine alors qu'un impériaux tire des petites bombes collantes à détonateur. Bon sang, il a eu une bonne idée. Deran se tourne vers le drall et déclare:


- montre à notre ami où il doit placer ses grenades je te prie.


La petite boule de poil hoche la tête et fait signe à l'impérial de venir. Ce dernier s'avance, mais au moment où il passe devant deran, ce-dernier le retient par le bras et lui souffle:


- Une fois que t'as fait sauter le mur, si les vérins sont pas détruits avec l'explosion, veille à terminer le travail, déclare-t-il en lui donnant une grenade qu'il se chargera de caler entre les vérins.


L'impérial hoche la tête pour faire signe qu'il a compris et continue sa progression. Deran s'approche de Korgan qui a clairement quelques soucis avec son armure de combat. Le commandant a bien compris tout à l'heure que le canon de Korgan était enrayé, or, ce qui pourrait bien leur sauver la vie, c'est d'avoir une telle arme. Donc, si elle ne fonctionne pas, elle est inutile. Deran n'a pas vraiment envie d'avoir une arme en moins, surtout dans la situation dans laquelle ils se trouvent, donc, il lui faut le canon de son ami. Il déclare donc en lui faisant signe de lui tendre le bras:


- Donne-moi ton bras, je vais essayer de réparer ton canon. Et profites-en que le drall ne nous voit pas... ça évitera qu'il te prenne pour un menteur. La tête de Korgan, toujours sous son casque, se tourne vers lui, et Deran reprends rapidement. Bien que je sais que tu pourrais le broyer de ta seule main droite... La gauche étant souvent occupé à faire autre chose. On ne veut pas savoir. Ahahah!!


Finalement, le bras de Korgan tombe vers lui. Deran soutient le bras et active alors la petite lame à son poignet et dont le mécanisme remonte sur tout son avant bras. Bon sang, ce qu'ils ne font pas. mais, il rengaine vite la lame et sort le lance-flamme, lui aussi sur son avant-bras. Il l'active et une puissante flamme sort du "chalumeau" improvisé. Deran régule l'intensité et la puissance de la flamme pour ne la réduire plus qu'à une fine flamme qui vient lécher la partie de chargeur qui s'est un peu emboîtée avec le canon. L'impérial revient alors, fait signe que ça va sauter alors que Deran travaille toujours. L'explosion à lieu, des éclats vole partout, et par précaution, plus pour éviter de brûler son camarade que pour lui, le commandant cesse son activité. Les débris volent, ricochent sur la paroi, et de la fumée sort d'un peu partout. Par chance, les systèmes de ventilation ont tôt fait de s'activer et font leur travail. L'impérial file alors voir les dégâts et Deran gueule en reprenant son boulot.


- Alors? C'est bon?
- Pas encore commandant!! Les vérins sont pas encore assez endommagés, je règle le problème!!


Alors que l'impérial reprend son boulot, Deran, estimant que l'acier a assez chauffé, arrête le chalumeau, sort la lame, et s'attaque à réparer le tout, en séparant bien le chargeur de l'arme et en remettant en état ce qui peut l'être en lissant les parois pour que rien ne bloque. Il enlève rapidement des petites particules de métal, et finit par relâcher le bras de Korgan qui va pouvoir recharger.


- Ça devrait tenir le reste de la mission.


Au même moment, l'impérial s'éloigne et gueule que ça va sauter. Quelques secondes plus tard, la grenade explose. Deran manque de se prendre un tube d'acier en plein gueule alors que volent des éclats de partout. puis, tout s'arrêter laissant le mur fumant. Les vérins, cette fois-ci, sont carrément mort, pour ne pas dire pulvérisé. Quelques gerbes d'étincelles éclatent ça et là alors que de l'huile hydraulique coule si elle n'a pas déjà éclaboussé les murs. Les impériaux ne prennent pas de temps, et, à deux, commencent à tirer sur la lourde porte. Deran fait signe à ses hommes de prendre une position d'où ils ne se feront pas canardé, car, de son avis, on les attend de l'autre côté. La porte s'ouvre donc, chacun attend, le cœur battant, qu'un tir sorte, que quelqu'un se montre, ou gueule, mais rien ne vient. Non, rien. Deran ose sortir la tête de derrière un mur. Il n'y a vraiment rien. L'entrée au poste de pilotage est assez simple, c'est une sorte de petite entrée tout à fait normale, un genre de petit couloir d'un mètre tout au plus qui donne sur un poste de pilotage. Deran peut même apercevoir les vitres las-bas au fond. Ils sont au bon endroit, c'est pas trop tôt.


- Y'a personne, murmure alors un impérial.
- Oh si il y a quelqu'un, reprend alors Deran. Tous derrière moi, tenez-vous prêt à vous replier.


Deran emprunte alors le petit couloir de l'entrée, mais, au moment où il va entrer presque entier dans la pièce, un tir le frôle, suivi d'un deuxième. Le troisième touche son armure sur le côté. l'armure vient de lui éviter le dégât, mais il ressent clairement le coup qui le fait reculer.

- reculez!! Gueule-t-il.


Il arrive à se replier et à se tenir loin des tirs qui ricochent contre le mur. Deran regarde ses hommes, tous plaqués contre le mur, avec un Korgan prêt à en découdre. Le commandant analyse bientôt la situation. Un petit escalier descends vers ce qui semble être la passerelle de pilotage alors qu'ici serait une sorte de passerelle de commandement vu la table tactique qui semble avoir été montée au centre. Bon sang!! Ils ont du bon matos. Le commandant finit apr dire:


- J'vois trois hommes. Pas un de plus, pas un de moins. Il y en a deux derrière la table, et un autre derrière le poste de pilotage. Vous pouvez les dégommer, à une seule condition... Vous ne détruisez rien.
- Du tir de précision quoi, répond un impérial.
- exactement.
- Va falloir nous débarrasser du premier type du poste de pilotage, il a un angle de tir plus direct sur nous.
- Je vais me charger de lui, déclare Deran.
- Comment?
- En lui montrant mes fesses... Comment veux-tu que je le fasse, en lui tirant d'ssus pov'con!!


Deran traverse alors l'espace qui le sépare des escaliers pendant que les tirs se sont arrêtés, il manque par deux fois de se faire faucher par un laser et saute finalement, les bras devant, vers la passerelle en dessous. Le but est de se réceptionner à la roulade, de se redresser très rapidement, et de descendre le type du poste de pilotage, ceux étant placé derrière la table tactique n'ayant pas d'angle de tirs sur lui. Bien sûr, cela signifie tirer rapidement, et avec précision, et vu la cascade engagée, ça risque de ne pas aboutir comme le voudrait Deran. le commandant se réceptionne, roule, se redresse pour tirer...


Jet de dextérité pour tuer l'homme du poste de pilotage
Dextérité: 5
Résultat: 2
Jet de dextérité réussi!!!


Deran vise rapidement et appuie sur la détente, le tir pars, l'homme s'écroule touché en plein tête. L'opération a réussi. Deran se mets rapidement à l'abri et fait diversion pendant que ses compagnons descendent le reste de la bande. Les deux hommes ne tardent guère à tomber derrière la table tactique. Deran remonte et félicite toute son équipe:


- Bravo à vous messieurs, du merveilleux boulot, et à toi aussi petit drall, finalement, on te réduira peut-être pas en pâté pour chien Kath ce soir. Hahaha!!


Pour une fois, la bonne humeur se partage bien que la mission soit loin d'être terminé. Mais une voix se fait rapidement entendre en même temps que surgit un homme, plutôt grand, de longs cheveux argenté lui descendant jusqu'au cou, son visage caché par ses mêmes cheveux. Une longue veste noire en cuir lui descend jusqu'aux mollets, il est revêtu d'un pantalon blanc, moulant, et des bottes noires qui ressortent magnifiquement bien sur ce fond blanc terminent le travail. Deran et toute son son équipe braque son arme vers le Jedi gris qui les interromps:


- Désolé de gâcher une si belle ambiance, mais malheureusement, peut-être que vous finirez tous en pâté pour chien Kath.
- Alors là, c'est pas vraiment possible... De un j'ai horreur des clébards, et de deux, je compte pas terminer mes jours ici!!


Sans plus de paroles, Deran ouvre le feu sur l'individu qui dégaine alors sans mal son sabre laser et dévie les tirs. Les impériaux s'y mettent. L'équipe ne tarde pas à faire presque ployer le Jedi qui a du mal à contenir les tirs venant d'un peu partout. Au moment où Deran va pour ordonner un déploiement de ses hommes, le jedi lance:


-Assez!!


Et sans plus de cérémonies, il envoie, grâce à la force, les hommes de guerres contre le mur. Deran ricoche contre le mur du fond. Il a à peine le temps de s'écarter pour éviter un impériaux qui arrive après lui. Bon sang que ça fait mal... Le commandant roule au sol, tente de se redresser avant que le jedi ne les immobilise par la force. Par chance, le Jedi n'a pas encore immobilisé leurs armes, et Deran ainsi que deux impériaux tiennent leurs armes braqués vers lui. Sans réfléchir, le commandant lâche une nouvelle salve, forçant le Jedi à les relâcher de son emprise et permettant ainsi au commandant de déclarer:


- On se déploie!


Un impérial suit le commandant, les autres se mettent à couvert tout comme lui, les tirs reprennent. Le Jedi parvient alors à renvoyer l'un des tirs sur un impérial qui meurt du tir qu'il avait lui-même lâché. L'impérial à côté de Deran s'écroule lui aussi, touché à l'épaule. L'armure noire lui a évité le pire, mais tout n'est pas terminé, c'est sûr. en fait c'est carrément la merde, mais pas en noir, non, là elle grise plutôt... Bon sang, un coup c'est des siths, un autre coup un jedi fou, et c'est quoi la prochaine... Ah non attendez, un Rancor gris armé d'un sabre laser rouge Sith. Ouais, c'est ça le prochain truc... Bon sang, quelle merde. Mais quelle merde. Finalement, Deran gueule à Korgan, lui-même accompagné du drall:


- Si t'as une idée, c'est maintenant ou jamais!! Parce qu'on se fait descendre là!!
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Jet de Deran réussi ! + 2 pts.

Points : 20 points.


Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Intelligence OU Agilité.
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Ca me gave ! J'suis trop con des fois !

Je balance un putain de coup de poing dans la cloison. Ouais putain j'suis frustré ! Je grogne. A coté, le Drall me regarde d'un drôle d'air. Je lui fais :

« Tu veux ma photo minus ? »

Il s'éloigne rapidement, pour faire mine de s'intéresser aux impériaux en train de placer la charges dans la zone désignée. Je soupire. Heureusement qu'ils avaient encore du matos ces enflures ! Les putains de chargeur de ce canon d'assaut prennent toute la place dans ma ceinture tactique ! J'suis à sec niveau explosifs ! Le pire dans cette saloperie d'histoire, c'est qu'il me servent plus à rien maintenant que mon arme est enrayée. L'arnaque du siècle ouais... Deran me cause, je me retourne. J'lui réponds :

« Ouais... Vas-y, si tu crois que tu peux faire quelque chose... »

Perso, j'me fais pas trop d'illusions. Je jette un coup d'oeil au Drall. Il traîne toujours prêt des impériaux. Maintenant il leur montre même où poser les charges. Bien. Bref. Je pose mon canon dans les bras du commandant, et le laisse me chouchouter... Je me demande bien ce qu'il va faire, j'suis pas une armoire électrique dont un peu bidouiller les fils, hein. Mais là, l'je vois faire un truc énorme, putain je m'y attendais pas... Un petit lance-flamme sort de son avant bras ! Trop cool ! J'ai les yeux qui brillent !

« C'est génial ce truc ! Tu crois que la République fait le même genre de truc ? »

J'imagine que oui putain, c'est pas sorcier merde !

« Dès qu'on rentre, je vais demander qu'on m'en installe un sur ma prothèse ! Je vais pouvoir me la péter à mort, haha ! »

J'imagine déjà ma main cracher des flammes, zigouiller des méchants à tour de bras en les grillant comme des steak sur un grill. Pour peu, j'en banderais... Mais la coquille blindée de l'armure m'interdit ce genre de... bref. C'est pas le moment de penser à...

Première explosion. Le couloir tremble, l'onde se choc se propage dans le vaisseau. Si reste encore un type armé ailleurs, il vient de nous repérer à coupe sûr. Mais c'est le prix à payer pour passer. Le mur est défoncé, mais les vérins en dessous tiennent toujours bon. Pendant ce temps, Deran termine son travail d'orfèvre. Je lève le bras, mate son job et lâche...

« Pas mal. Attend, j'essaye. »

Je plonge la main dans la ceinture tactique, pour en sortir un chargeur cylindre. Je le glisse aussitôt dans son logement, puis donner un coup de poing sur le dessus de l'arme. Le « clic » usuel retentit. Quelle douce musique à mes oreilles ! Je demande à l'armure :

« État de l'armement ! »

Elle me répond :

// Analyse en cours... Arme fonctionnelle... Munitions à... 100% » //

Je beugle :

« Putain tu gères Sarlions ! T'as du bol que j'sois pas un pédé sinon je t'aurais roulé une pelle ! »

L'en faut peu pour être heureux qu'il disait l'autre gros. Je confirme. Je viens de retrouver le moral, le sourire, et une putain de dose de testostérone. Les armes c'est comme mes couilles : quand elles déconnent j'ai pu l'impression d'être un mec, un vrai. Ça va chier ! Je vais botter le cul à ce putain de Jedi gris s'il ose pointer le bout de son nez !

L'impérial gueule, ça explose encore. Des éclats sont projetés dans toutes les directions. Deran se baisse, un tube d'acier rebondit sur mon blindage pectoral, sans causer de véritables dommages. Ouais c'est quand même fait pour arrêter des tirs d'énergie hein ! Mais le commandant lui, a eu chaud. Bref, visiblement la voie est ouverte. Les impériaux se jettent sur la porte et tirent de toutes leurs forces pour l'ouvrir manuellement. Le bestiaux doit peser une tonne... Mais sans le système de fermeture, elle fini par glisser, lentement... Pendant ce temps, je me campe au milieu du couloir, arme levée, prêt à faire feu. Mais derrière : quedal, personne ne nous attend pour nous trouer le cul.

« Je confirme, y'a personne. C'est louche. »

Que dire de plus ? Devant nous : l'antichambre de la passerelle de commandant. En face, j'vois pas trop bien, y'a des consoles, du matos qui fait des sons et des lumières... Mais on distingue clairement les baies d'observations en arrière plan : Y'a l’astéroïde qui occupe tout le champ de vision. Deran fait signe de bouger, je lui emboîte le pas. J'entre à mon tour, mais soudain on se fait allumer, le commandant gueule de reculer. Je me jette contre la paroi la plus proche. Un tir ricoche et me frôle. Merde. L'ennemi s'est retranché. Deran file de nouvelles directives, j'ai envie de lui répondre : et comment tu veux que je bousille rien avec mon matos ?! Mais je ferme ma gueule, c'est pas le moment de discuter. Surtout qu'il a déjà un plan en tête... Et par expérience, j'sais que lorsqu'il en a un, il passe aussitôt à l'action. Ça ne manque pas ! Au moins là dessus, on est pareil. Derrière c'est suis ou crève, c'est comme ça dans les Forces Spéciales. Deran s'élance. Il manque de se faire couper en deux par un tir. Chaud. Mais je prends pas vraiment le temps de mater le tableau. Face à moi les impériaux hésitent. L'un sort la tête pour la rentrer aussitôt. J'suis pas du genre à me poser des questions et cogiter pendant des heures. Deux types... C'est juste deux types plaqués quoi. Alors suffit de les faire sortir de leur trou...

« Reculez les gars... »

Les impériaux se pressent contre les murs pour me faire de la place. Ouais j'prends presque toute la largeur de la coursive. Je passe la tête. Un tir me frôle, un autre ricoche sur mon casque. Ouais deux types. Ils sont retranchés derrière la même console. Erreur tactique. Je lève mon canon d'assaut, récupère mon fusil dans son holster :

« Mais le commandant a dit... »

Commence à me faire tête de fouine dans mon dos. Mais je l'ignore royalement. Je prends une bonne respiration... J'avance d'un pas et tire ! Deux rafales ! Sauf que je vise pas les ennemis. Non, je vise l'éclairage au dessus de leur tête. Le néon explose, crache des étincelles et du verre pilé, tombe lourdement derrière la console. Les deux abrutis planqués derrière esquivent... Maintenant ! Je fonce !

Je sors de l’encadrement en sprint. Le premier lève la tête, me voit, change de couleur. Il tente de me tirer dessus en se redressant mais je suis déjà sur lui. J'écrase l'énorme canon d'assaut sur sa gueule. Je lui fracasse le crâne. Tué sur le coup. Le seconde se relève, me vise, tire. Le premier rayon me frôle, le second s'écrase sur ma spalière... Enfin ce qu'il en reste après le choc contre la porte blindée. La morsure du laser m’arrache un grognement de douleur. Mais c'est pas ça qui va m’arrêter. Je tends le bras droit. Le canon de mon fusil n'est qu'à quelques centimètre du front du pauvre type... Le gars se fige, j'vois la peur dans ses yeux... Trop tard. Je presse la détente. Le tir lui défonce la boite crânienne. L'impact le renverse, des éclats d'os et de cervelle bouillie éclaboussent les consoles derrière lui. Il tombe mollement, un bruit mat caractéristique accompagne son ultime rencontre avec le sol froid de la passerelle. Le silence revient.

Dans un geste cool, je relève ma visière et porte le canon de mon fusil à mes lèvre pour souffler dessus. Je tourne la tête. Les impériaux ont même pas eu le temps de bouger. Ouais, quand j'veux, je sais être efficace... J'fais pas tout le temps des conneries hein ! Je relâche enfin ma respiration. L’engagement n'a dure qu'une quinzaine de secondes. La tête de Deran refait alors surface.

« Tout est sous contrôle commandant. »

J'pense qu'il l'a bien compris. Mais bon. C'est un réflexe. Je remets mon fusil en place, baisse mon canon d'assaut. Tourne la tête vers les consoles.

« Y'a plus qu'à... »

Mais j'suis aussitôt coupé par un mouvement dans mon champ de vision périphérique. Je réagis aussitôt. Je fais volte-face, et recule lentement. Mon canon braque le nouvel arrivant. J'ai déjà deviné qui est ce type avant qu'il n'ouvre la gueule... Le fameux Hardisson Colbert. Quel nom de merde sérieux. Paniqués, les impériaux se jettent derrière les consoles les plus proches. Le Drall lui se planque derrière ma jambe. Mais j'fais aucune remarque. J'ai toute mon attention tournée sur le Jedi gris... Le mec commence à la ramener... Mais Deran lui coupe aussitôt la chique... Et ouvre le feu. Je fais de même.

Le gars réagit avec des réflexes hallucinants. Il bondit en arrière, allume son sabre, esquive mes tirs qui s'écrasent avec force dans le mur derrière lui. Les impériaux s'en donnent à cœur joie. Mais le gars parvient à repousser tous les rayons mortel. Soudain il beugle un truc et envoie tout le monde valdinguer.

Mon armure est propulsée en arrière, glisse sur deux bon mètres dans un crissement à vous péter les dents, trop lourde pour être soulevée. Y'a comme un grand blanc. Tout le monde se relève, l'air désorienté... Deran gueule un truc, le canardage reprend de plus belle. Pour le coup, j'ai un instant d'hésitation, j'sais pas, genre impression de déjà vu sur Byss. Le Jedi fait des bonds, repousse les tirs. Il nou retourne une véritable pluie de lasers. Ils s'écrasent sur les murs, le sol, le plafond... Plusiuers gars sont touchés... C'est l'anarchie. Deran gueule encore un truc derrière. Mais la confusion est telle que j'ai pas vraiment le temps de tout capter. Je recule encore, recommence à tirer... J'me dis qu'on va l'avoir à l'usure merde ! Mes puissants lasers sont difficiles à parer, je le vois au rictus du Jedi chaque fois qu'il doit les stopper avec son arme. D'ailleurs l'un traverse sa garde, lui arrache un morceau de chair sur le dessus de l'épaule. Son regard fou, dévoré par la haine se braque sur moi. Sa main gauche recule légèrement... Ho putain. Je beugle aussitôt :

« Couchez-vous ! »

Il tend le bras. Nouvelle vague de Force, encore plus puissante que la précédente. Tout ce qui n'est pas fixé est arraché du sol, balancé en arrière sur plusieurs mètre. Derrière j'entends les cris étouffé des gars qui s'éclatent contre la verrière, avant de retomber lourdement au sol. Plusieurs impériaux passent par dessus les rambardes, tombent lourdement dans la salle de pilotage au dessous. Une console est arrachée de son logement, libérant une gerbe d'étincelles. Putain le gars va massacrer son propre vaisseau ! Encore une fois, le poids de mon armure me sauve. L'onde de choc me tire en arrière sur trois bon mètres, mon cul s'encastre dans un large écran tactique, qui vole en éclats. Je secoue la tête, sonné. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot... Je plonge ma main droite dans mon holster, choppe mon fusil, lève mes deux armes... Et fait feu ! Si une ça suffit pas, je vais t'en coller une double mon pote !

Mais le Jedi réagit aussitôt, infatigable. Il bondit, sur le coté, esquivant ma première salve. Putain de merde ! J'essaye de suivre ses mouvements, sans succès... Je tire, encore et encore. Le mec se concente de garder la distance et d'esquiver. A quoi il joue ? Peut-être qu'il préfère éviter les lasers du canon, ou bien il tente de sauver ce qu'il reste de sa passerelle de commandant, qu'est-ce que j'en sais ?! Soudain il s'arrête. Je me dis : il doit être claqué, je vais de défoncer ! Mais non. Il avance sa main gauche, doigts écartés dans ma direction... La seconde suivant, des éclairs s'en échappent. Je suis frappé de plein fouet.

L'électricité pénètre mon armure, mes chairs, mon système nerveux. Tous les muscles se contractent. Mon corps entier n'est plus qu'une succession chaotique de spasmes. Mes doigts se crispent sur les détentes de mes armes. Je me mets à tirer dans tous les sens alors que les muscles de mes bras tressaillent frénétiquement. Plusieurs frappent le plafond, des étincelles nous retombent dessus comme une pluie d'étoiles. Soudain de nouveaux tirs, venu de l'escalier menant au poste de pilotage, manquent de le faucher. Il esquive en roulant, stoppant son attaque. Je retombe lourdement à genoux.

Mon armure fume... Mes dents claquent... J'ai comme un putain de goût de sang grillé dans le fond de la gorge... J'ai la chair à vif, comme si l'on venait de me sodomiser tout le corps au verre pilé... Je tremble, incapable de recouvrer l'usage de mes muscles. Soudain, mon armure beugle dans mes oreilles :

// ALERTE ! SURCHARGE DE LA CHAMBRE DE TIR ! ENERGIE SURCHARGEE A 500% ! //

Hein ? Mes yeux se baissent sur mon bras armés. De petits éclairs bleutés parcourent frénétiquement le canon d'assaut. Le chargeur est rouge, il vibre même. Je fronce les sourcils. Lève les yeux vers le Jedi gris. Il s'est retranché dans l'antichambre, arme en main pour repousser les tirs qui sont de plus en plus nombreux. Je me dis que... Je me redresse, péniblement. Lève le bras, usant de toutes mes forces pour maintenir la visée... Et lorsque j'ai un angle de tir : je presse la détente !

Le canon de mon arme explose, produisant une détonation assourdissante. Un putain de laser, trois fois plus large que la normale, chargé de micro-arcs électriques bleutés, s'en échappe. Le machin déchire l'air devant lui à une vitesse ahurissante. Le Jedi a juste le temps de tourner la tête pour ouvrir des yeux rond comme des culs de poules. Par réflexe, il tente de parer le tir, mais le choc lui arrache son arme des mains, le propulse en arrière. Il s'éclate contre une cloison, les mains et les avant bras fumant, brûlés, noircies... Mais j'ai pas vraiment le temps de me réjouir... Il a dévié mon rayon mortel : retour à l'envoyeur ! Putain de merde !

[Jet d'agilité pour esquiver le tir surchargé ! - J'ai 5 - Ca va passer !! Trop facile.]

Je me jette sur le coté. Par pur réflexe. Le laser me frôle de tellement près que mon blindage pectoral vire au rouge... Et là, c'est le drame :

L'énorme rayon mortel s'écrase avec une violence folle sur la baie d'observation de la passerelle. Le transparacier se déforme... Dans un craquement à vous faire dresser les cheveux sur la tête il se fissure alors... Les zébrèrent se propagent rapidement. La seconde d'après il vole en éclat.

// ALERTE DEPRESSURATION //


C'est l’apocalypse. Des alarmes assourdissantes se déclenchent. L'air est expulsé par la brève, avec une telle force que tout ce qui n'est pas attaché au sol est emporté par l'aspiration. Des caisses, des outils, des éclats, des êtes-vivants. Un hurlement. Impuissant j'vois tête de fouine se cramponner à une console, les phalanges blanchies par l'effort. Putain ! Mon armure lourde commence à glisser, de plus en plus vite... Merde ! Pouvu que les éclairs aient pas grillé quelque chose, je beugle :

« Semelles magnétiques !!! »

// Commande inconnue, veuillez articuler... //

«SE-MELLES MA-GNE-TI-QUES !!!! »

« Ch'klong ! », mes bottes se collent au sol. Mais la dépressurisation est si violente que je peine à me redresser. Tête de fouine cède. Je le vois lâcher, s'envoler devant mes yeux. Putain il est cuit !

Mais soudain des épais volets se déploient, tombent devant les baies d'observations de la passerelle. L'un deux couvre la brèche. Tête de fouine s'écrase dessus, puis retombe lourdement, au niveau du poste de pilotage. Je l'entends grogner en bas. Putain ce mec à un cul monstre ! Une alarme gueule alors :

// Volets anti-explosions déployés ! Re-pressurisation de la passerelle en cours //

Le silence qui suit cette annonce est morbide. Les alarmes s'arrêtent. Mes tympans sifflent. Je me redresse péniblement. Mais mon adrénaline fait un bond : Le Jedi est toujours là ! Ses mains sont dans un sale état... J'vois à son regard qu'il cherche un truc. Son sabre ? Haha, il l'a perdu ? Pas de bol mon pote ! Je lui lance :

« Rends toi abruti, c'est fini ! »

Le mec me lance un regard de dément. Rictus de douleur figé sur ses traits. Il se tient les avant-bras, croisés sur sa poitrine. Mon tir les a bien grillés. J'entends d'autres bruits dans mon dos. J'pige que mes potes se redressent à leur tour. Ils sont rapidement sur pieds, leurs armes braqués sur lui. Il est coincé. Mon canon d'assaut étant mort de chez mort, je choppe mon fusil et fait de même :

« T'as cinq seconde mon pote, après t'es mort ! »

Il nous fait alors, d'un putain de voix trop calme :

« Ce n'est pas fini ! »

Il lève les yeux pour mater un truc au dessus de lui. Je presse aussitôt la détente. Mais c'est déjà trop tard. Le type bondit et disparaît dans un conduit d'aération éventré par la dépressurisation.

« Putain de merde ! »

Ouais quand je suis frustré, je deviens poète. Je fou un putain de coup de pied dans le débris métallique le plus proche. Il s'écrase contre le mur d'en face. Je regarde autour de moi. On n'est plus que cinq, sans compter le Drall. Soit les autres sont pas en état de continuer le combat, soit ils sont morts. Fait chier. En parlant du Drall... Je tourne la tête. Je distingue la boule de poils planquée sous une console. Elle tremble de tout son corps. Ridicule. J'suis pas d'humeur à materner un minus, alors je lui balance :

« Tu passes ton temps à flipper, gein ? Faudrait grandir un peu... Aller lève toi abruti ! »

Mais une voix que je ne connais que trop bien me fait faire volte-face :

« Aller Dab ! Sortir trou ! Eux être potes ! Rien à craindre ! »

Derrière moi se trouve un autre Drall, notre Drall. Je tourne la tête de gauche à droite, incrédule... Merde y'en a deux maintenant ?! Mais c'est qui l'autre ?!

« Dob, c'est toi ? »

« Ouais abruti ! Sort ! »

« Toi prouver moi que c'est bien toi qui parler à moi ! »

« Dab ! Pffff ! Toi croire centaines comme nous sur vaisseau ?! »

« heu... Non... Pas savoir... Mais ça pas être une vraie réponse ! »

« Vraie réponse ?! Maman toujours dire toi stupide petit Drall ! Toi être cogné trop de fois sur tête ! »

« Ok ! Ok ! Toi être toi... Mais eux être qui ?! »

« Etre pote ! Toi écoute ou quoi ?! Eux venus pour sortir nous du bordel ! »

« Sortir ? Ouais, ouais ? Eux presque réussi à faire sortir nous par la verrière... »

« Bah ! Eux pas être très malin. Etre comme ces grands sans cervelle. Eux pas aussi malin que nous... Mais eux avoir armes ! Alors sortir ! Vite ! »


La boule de poil sort enfin de sa cachette. Les deux Drall se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Merde, j'suis incapable de les différencier. A croire que je vois double ! Pourtant j'ai rien bu ! Notre guide me lance :

« Lui être Dab, frère de moi. Moi Dob, lui Dab... Grands toujours confondre nous... Moi pas savoir pourquoi... »

Il fout une tape dans le dos de son frère.

« Héhé ! Lui être meilleur électricien de la galaxie ! Nous faire la paire ! Nous pouvoir réparer n'importe quoi à deux ! »

« C'est clair Dob ! La paire comme nous, pas en avoir deux ! »

Je secoue lentement la tête, désemparée par l'absurdité de la scène... Mais je reviens vite à la réalité lorsqu'une console endommagée, juste à coté de moi, grille en lâchant une gerbe d'étincelles. Je prends quelques secondes pour admirer la désolation environnante. La plupart des instruments sont éventrés, les écrans défoncés. J'espère que le poste de pilote au dessous a échappé au carnage. Je grimace... On n'est pas sorti d'affaire.

Je tourne sur moi-même, cherche Deran des yeux. Pourvu que... Il est là ! Ouf, il est toujours en un seul morceau. Alors je lui fais, plus sérieux que jamais :

« Sarlions... T'as entendu l'autre taré hein ? Ce n'est pas fini qu'il a dit ! J'ai un mauvais pressentiment... Le mec a pas dit son dernier mot... Il va nous en faire une ! Imagine s'il sabote la salle des machines, ou s'il revient avec du matos lourd, ou un nouveau sabre... On tiendra pas un combat pareil une seconde fois. Putain faut le retrouver... Et vite ! Mais on peut pas non plus laisser la passerelle sans surveillance... Fait chier ! »

Putain de dilemme de merde ! Je fais un rapide inventaire de la situation. Deran et moi. Trois impériaux dont deux blessés. J'suis pas sûr qu'ils soient en état de courir après un Jedi taré. Et ouais, y'a nos deux super Drall... Mon armure est dans un sale état, mon canon d'assaut est définitivement mort. Fait chier. Je laisse mes yeux glisser sur les corps étendus au sol. Le gars que j'ai flingué d'un tir en pleine tête est toujours là, un peu plus loin. La dépressurisation l'a traîné sur plusieurs mètres. J'avise son armure de combat. Elle est pas bien lourde, mais le type fait à peu prêt ma taille, du moins en hauteur, j'suis bien plus baraque que lui. Je me dis : ça se tente.

« Deux minutes commandant ! »

J'ordone à mon armure de s'ouvrir. Le blindage pectoral se décroche, tombe lourdement. Les genouillères se déverrouillent, les bottes se rétractent. Je me retrouve en pantalon et marcel trempé de sueur sur la passerelle. Merde il fait froid d'un coup ! Je me précipite sur le macchabée, et commence à le désapper... Je lâche entre mes lèvres serrées :

« La dernière fois que j'ai fais ça, le mec avait rien en dessous... »

Mais cette fois c'est plus de cul que sur Aargau. J'extirpe un mec en calbut de l'armure de combat, puis l'enfile. L'opération me prend moins d'une minute. Je demande alors à tête de fouine de m'aider à l'ajuster. Elle est un peu trop petite, surtout au niveau des épaules. Mais ça fera l'affaire... Au moins je crèverai pas comme une merde au premier tir reçu. Au deuxième peut-être... J'en profite pour récupérer l'arme du type. Mon fusil a subit l'électrochoc du Jedi, je préfère ne plus m'en servir. Faudrait pas qu'il m'explose entre les pattes. Je lance :

« Paré commandant ! »

Je fais quelques moulinets pour détendre l'armure au niveau de ses jointures. Elle est légère, souple. Je passe du tout au tout... En contrepartie, j'ai vraiment pas intérêt à faire trop le bourrin... Parce que c'est loin de la protection d'une armure ultra-lourde !

« Quels sont les ordres commandant ?! »

Alors qu'il donne ses directives, je me baisse pour piquer le casque d'un autre cadavre. Pff, qu'est-ce qu'il faut pas faire pour survire parfois... Ca c'est pas marqué dans les brochures quand on s'engage !
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Points : 22 points.


Tour de : Deran. Compétences à utiliser : Dextérité OU Constitution.
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Anonymous
Un tir ricoche à nouveau sur l'abri de Deran. Bon, il est clair qu'il veut les massacrer. La situation qui n'était pas si merdique il y a un instant vient de virer à une situation plus délicate. Il est désormais claire que l'opération à pris une tournure assez désagréable. Le groupe d'assaut à été diminué, et pas qu'un peu, et à présent, là où ils auraient le plus besoin de tous les effectifs qu'on leur avait fourni, ils n'ont plus que quelques hommes. C'est plutôt pourrie, mais bon, ça ils sont habitués. Le commandant tente de riposter. Il lâche une première salve. Cinq tirs sur différents endroits pour obliger le jedi à se défendre en tout point. Mais ce-dernier bondit, esquive et pare les coups à une vitesse assez impressionnante. Pauvre mortel que Deran représente, il ne risque pas de représenter une menace à lui seul. Pour le cas de Korgan, la chose est moins évidente, et pour le coup, le caporal semble le mieux équipé pour faire face à une telle situation. Il possède une armure bien plus résistante et ne devrait avoir aucun mal à démonter le Jedi s'il venait à passer à sa portée. Bien sûr, le jedi gris reste éloigné de Korgan, ou du moins assez loin pour ne pas se faire allumer par une main ganté d'acier qui n'a qu'une envie: Le détruire. Sage décision de la part de leur adversaire mais qui dérange au plus haut point Deran. Les minutes s'écoulent rapidement, et chaque minutes de perdu est une perte de temps pour détourner les astéroïdes. Pendant ce temps, Korgan continue de mener l'assaut, et il parvient même à toucher le Jedi. Une fois de plus, le commandant se félicite de l'avoir avec lui. Un type comme ça, on en a toujours besoin. Deran finit alors par entendre Korgan qui leur hurle de se coucher, et le commandant ne se fait pas prier, il se baisse immédiatement. 


Une puissant vague de force arrache du sol deux impériaux tandis que tout ce qui n'est pas fixé s'envole littéralement. Les deux impériaux sont projetés vers le poste de pilotage alors que Deran s'accroche derrière son abri avec le blessé. Korgan, plus malin, a cette fois-ci enclenché ses semelles magnétiques, et il parvient à se redresser. Aidé par des servomoteurs encore opérationnels malgré les chocs et les épreuves, l'armure se redresse, comme si elle était inébranlable. Cette vision est tout de même diminuée par les protection pectorales noircies et quelques morceaux d'armures arrachés ça et là, ou du moins en mauvais état. Pourtant, il riposte à nouveau. Deran regarde le combat, tente de tirer quelques lasers qui manque de lui revenir en pleine gueule et finit par se tourner vers l'impérial à côté de lui:


- faut trouver un autre moyen de l'aider, là on peut rien faire.


Soudain, le commandant entend un bruit assez... "électrique". Il a juste le temps de voir le Jedi cesser d'envoyer une puissante décharge à Korgan et de voir l'armure se crisper. Bon sang... Si Deran n'avait pas risqué de mourir la gorge tranchée par un laser, il serait aller voir plus vite ce qui se passait, mais pour l'heure, le jedi est toujours là, un petit rictus satisfait derrière sa chevelure argentée. Mais Korgan ne semble pas avoir dit son dernier mot et tend soudainement le canon vers le Jedi dont le rictus s'efface alors qu'un puissant laser sort du canon. La puissance du tir qui sort de l'engin est tel que la vibration s'en fait ressentir jusqu'à Deran qui ressent l'onde de chaleur alors que le canon explose sous l'intensité du tir. L'énorme laser pars en direction du jedi et cette fois, Deran n'à qu'une pensée: Le jedi va se faire démolir. Un tir d'une telle puissance est quasiment impossible à stop... Mouais, enfin, normalement, il est impossible à stopper. Mais bienvenue dans notre galaxie, où les Jedi peuvent vraiment vous surprendre. D'habitude vous êtes content... Parce qu'ils sont de votre côté, mais là... Le Jedi n'est sûrement pas de leur côté. Il encaisse le tir, et, s'aidant de la force, parvient à le stopper, au prix de ses mains qui commencent à saigner. Le problème n'étant pas les mains du Jedi, mais le tir qu'il renvoi en direction de Korgan qui, rapide et agile malgré l'armure, parvient à esquiver de justesse le tir que Deran voit filer vers les fenêtres. Soudainement, le tir s'écrase sur la vitre laissant un solide fissure qui finit par craquer après quelques millisecondes avant que la vitre n'explose.


- Accrochez-vous!!! Gueule Deran qui sent l'aspiration l'attirer.


La dépressurisation de la cabine a lieu en un instant. Deran est littéralement tiré vers la fenêtre. Il place alors son fusil en bandoulière rapidement pour éviter de le perdre et sa main agrippe rapidement la rambarde à laquelle il se raccroche. Pendant quelques instants, alors que le vaisseau hurle dans tous les sens et que sonne une alarme stridente, Deran semble flotter dans son armure qui ne lui a jamais paru aussi légère tout comme le reste de son corps. L'impérial blessé qui était à côté de lui, s'étant agrippé fort à une console, finit par lâcher. Le commandant le voit passer devant ses yeux à une vitesse folle, mais pris d'un soudain réflexe, il parvient à le rattraper par la cheville. Sa min empoigne la cheville du soldat. Il tente de ramener le soldat à lui, et bande tous ses muscles pour le ramener petit à petit vers lui. Le soldat lui désigne alors la rambarde de l'escalier. Deran comprend et d'un hochement de tête lui indique qu'il a pigé l'idée. Il donne de l'élan au soldat en le balançant de droite à gauche au moment même où il voit le Jedi obligé de se tenir lui aussi. Le commandant lâche le soldat impérial et sans plus s'en préoccuper tire l'un de ses pistolets blasters, et vise le Jedi. Il tire sans réfléchir pour le coup. Le jedi n'a pas le temps de voir arriver les tirs, mais chance inouïe pour lui, c'est son sabre qui encaisse le tir... Provoquant par là-même la perte du sabre laser que le Jedi tente de rattraper. Avec la force, le jedi tente de ramener l'arme à lui qui semble flotter dans les airs comme par magie. Le commandant ne prend guère le temps de s’émerveiller et tir à nouveau. Le Jedi a le choix. C'est soit son sabre, soit sa vie. Apparemment, il opte pour la vie puisqu'il parvient à esquiver les tirs.


Le sabre s'envole et ne tarde guère à sortir par le trou. Le regard de déception et de tristesse du Jedi aurait presque fait pitié à Deran qui n'a pas le temps de réagir que le Jedi lui renvoie un laser. Nom de... Le commandant lâche prise pour éviter le laser qui le survole à une vitesse phénoménale. Au même moment, les volets de sécurité viennent de s'abaisser. Deran file vers le trou à une vitesse folle, mais s'arrête soudainement. Il atterrit contre le volet avec un bruit sourd et tombe au sol. Il parvient à se réceptionner tant bien que mal alors que les impériaux se relèvent et mettent en joue le Jedi en compagnie de Korgan qui a tiré son arme. Deran ne tarde guère à le mettre en joue à son tour. Mais le Jedi n'a pas dit son dernier mot et leur fausse soudainement compagnie dans un conduit d'aération éventré sans doute par un laser. Korgan ne peut s'empêcher d'exprimer sa déception et Deran sourit. Le commandant contemple rapidement la carnage. De nombreuses consoles sont hors-services, quelques fils traînent ça et là, quelques étincelles sautent là où auparavant s'était trouvé un instrument, sans doute utile. Le commandant finit par murmure comme pour lui-même:


- heureusement que j'avais dit de pas tout démolir parce que sinon... Ce foutu vaisseau n'existerait plus.


Le commandant revient alors vers son caporal et reste surpris. Devant lui ne se trouve plus un drall, mais deux!! Les deux boules de poils se mettent à discuter, elles se ressemblent comme deux goutte d'eau. L'une s’appelle Dob, l'autre s'appelle Dab. Le gros bordel quoi. Le commandant laisse retomber son arme près de sa cuisse. Bordel de... Enfin vous avez compris. Bon, ils sont frère apparemment, l'un plus con que l'autre si l'on en croit les dires de l'autre mais bon, ils doivent se valoir. Le commandant le laisse expliquer que l'autre est le meilleur électricien de la galaxie. Et bien, ça promets alors... Finalement, alors que les deux se complimentent et se vantent, Korgan bouge un peu comme s'il cherchait quelque chose avant de voir le commandant. Il finit par lâcher d'un ton plus grave ce que l'autre leur à dit avant de disparaître. Par la suite le caporal se met à se faire des films. Le pire dans cette histoire, c'est que ces films pourraient devenir réalité s'ils ne font rien. Mais comme le fait très justement remarqué le caporal, la passerelle ne pourra plus être laissée sans surveillance. l'autre a perdue son sabre, mais on est pas à l'abri qu'il en ait un deuxième. Korgan finit par s'arrêter pour laisser le temps au commandant de réfléchir. ce-dernier s'approche de la table d'opération. Quelques boutons qui ont échappés au carnage se positionnent sur le côté. Deran n'a pas le temps d'appuyer sur l'un d'eux que Korgan est déjà en train d'agir.


Promptement, il déshabille l'un des types de son armure et en fais la sienne pour le reste de la mission. L'armure lourde quand à elle, reste debout, ouverte comme pour permettre à un nouveau passager de grimper dedans. Korgan fait allusion au fait que la dernière fois, le type qui portait son armure avait rien en dessous, mais pour le coup, même si Deran comprend la rapide allusion à Aargau, il a plus de chance. Le type est habillé un minimum. Le commandant le laisse s'adapter à sa nouvelle armure, un peu petite au niveau des épaules, mais par chance, il semble bien s'en accommoder. Korgan effectue quelques moulinets avec son armure et finit par demander quels sont les ordres. La petite équipe se tourne vers lui, mais cette fois, Deran ignore quoi leur répondre. Il n'a plus d'idées, pas assez d'hommes pour fouiller le vaisseau et trouver le Jedi sans laisser de failles. Finalement, le commandant pose son pistolet blaster sur la console de la table tactique. Par mégarde, il appuie sur un bouton qui laisse alors voir un hologramme qui représente la planète Félucia, l'emplacement des vaisseaux tracteurs et des astéroïdes. Le commandant se penche lentement vers la table et fait signe d'attendre. Il appuie sur un autre bouton qui fait tout disparaître. Ah, mauvais bouton. Il appuie sur le bouton qui fait tout apparaître et appuie sur le troisième bouton qui laisse apparaître des pointillés autour de la planète et d'autres qui partent des vaisseaux vers la planète... La destination des astéroïdes et l'orbite de Felucia. Finalement, Deran désigne les points rouges clignotants:


- C'est nous. C'est notre position exacte.


Les impériaux s'approchent pour mieux voir. Une fois que tout le monde à bien en vue la carte, le commandant reprend:


- Les pointillés ici, déclare-t-il en désignant ceux en direction de Felucia, représente la destination des Astéroïdes et leurs trajectoires. Les autres représentent l'orbite de la planète. Puis il se tourne vers eux. On ne pourra pas se séparer pour courir après le Jedi, et si nous voulons sauver le plus de personnes possibles... Il faut que nous commencions dés maintenant. C'est pourquoi moi et Korgan allons courir après cet illuminé. L'un de vous sait-il piloter?


Celui que Deran s'amusait depuis le début à surnommer Fred lève timidement la main. Il doit avoir les bases, mais sans être un pro, il sait manier un vaisseau, ce qui devrait suffire pour le coup. Par chance, les commandes ne doivent pas être trop distinctes. Et l'équipe à deux alliés en plus, il s'agit des drall qui ne vont pas vraiment changer de camp. Du moins Deran l’espère. Le commandant hoche la tête et finit par reprendre:


- Bien, fred prends les commandes du vaisseau, toi, dit-il en désignant tête de fouine, tu vas rester ici pour surveiller l'évolution du problème et mettre la trajectoire de ces gros cailloux sur la trajectoire orbitale, c'est clair? Et toi, dit-il en désignant le dernier, l'un des plus blessés, tu vas prendre possession des canons laser. Tu vas détruire tous les Astéroïdes possibles. Mais celui que l'on tracte est déjà trop gros pour que l'on puisse faire quoi que ce soit, alors... Vous allez le foutre en orbite. Une fois que ce sera fait, occupez vous des autres. Si ça vous semble possible de les buter au canon laser... Faîte-le.
- Bien.
- Messieurs, je vous souhaite bonne chance. On se revoit après que l'on en ait fini avec cette enflure.


Sans plus de mot, Deran les laissa là. Poussant les débris près du poste de pilotage, fred ne tarda guère à s'installer, non loin, à l'autre extrémité du poste sur trouvait les commandes des canons laser. Tête de fouine s'installa à la table d'opérations. Il allait s'assurer que les astéroïdes rentrent bien d'ans l'orbite ou alors qu'il soient détruit. le commandant les laissa s'installer et désigna Dab.


- Tu nous accompagnes. Il nous faut un guide pour le retour, au cas où...
- Quoi, mais non... moi...
- Toi être le plus malin si moi avoir bien compris, donc toi suivre moi, sauf si toi vouloir finir en pâté pour chien Kath. Pigé?

Le petit drall grommela mais obtempéra. Bon sang, enfin une bonne nouvelle. Deran faisait cela aussi pour s'assurer que les drall ne les tromperaient pas... Simple mesure de précaution. Ensuite, il regarda Korgan et déclara:


- On va suivre le Jedi grâce à la chaleur. Il est blessé, et il laisse du sang derrière lui, le sang est assez chaud pour être assez visible et permettre de suivre la piste. 


Deran activa sa vision thermique et sans plus de cérémonies quitta la passerelle en suivant la conduite d'aération qui allait dans le couloir. Le commandant, arme à la main, se lança à la poursuite du jedi, Korgan sur ses talons. Ils passèrent quelques couloirs avant de s'apercevoir qu'ils revenaient sur leurs pas. Pour Deran, ce n'était pas important du moment qu'ils trouvaient ce maudit Jedi gris. Finalement, le commandant finit par s'arrêter alors que la conduite disparaissait dans le mur. Il s'arrêta et regarda Dab qui lui expliqua que la conduite menait à l'entrepôt. Bon sang, et bien en avant. La trace de chaleur disparaissait derrière les murs. Deran s'élança, Korgan toujours sur ses talons, et ils finirent par arriver en vue de l'entrepôt. Ils passèrent la porte piratée et toujours ouverte et arrivèrent une nouvelle fois face au cadavre du rancors. Deran ne tarda guère à localiser une nouvelle source de chaleur. Il n'était pas loin. Finalement, le commandant aperçut la silhouette en train de courir dans le boyau, enfin, courir pas vraiment, mais ramper était mieux. Il avançait bien. Deran prit son fusil, et espéra viser correctement une nouvelle fois. Il visa et se tint prêt à tirer, espérant toucher le Jedi gris.


Jet de dextérité pour toucher le jedi gris dans le conduit d'aération.
Dextérité: 5
Résultat: 3
Jet de dextérité réussi!!!


Le tir partit en direction du conduit et le traversa. Un cri se fit entendre. Ah, ça voulait dire qu'il était touché. Le conduit, dont la structure avait été fragilisé après avoir été traversée par le puissant tir de blaster, s'effondra en partie sous le poids du Jedi qui tomba derrière le cadavre du Rancor. Deran commença à avancer lentement, le drall derrière eux. Soudain le Jedi ressortit, arme à la main et fit feu. les lasers rouges poussèrent Deran à faire reculer Korgan un peu plus derrière le cadavre du Rancor électrifié. Deran se plaqua contre la peau désormais froide du cadavre de l'immense créature avec Korgan, le regarda et finit par déclarer en repensant à tout à l'heure:


- Tu sais, tu m'as rassuré quand tu m'as dit que tu n'étais pas pédé tout à l'heure... Non parce que sans vouloir t'offenser, je pensais que c'était le cas. 


Un blaster le coupa dans ses explications, Deran roula et parvint à rejoindre en courant un caisse derrière laquelle il prit position pour tirer et commencer à canarder le Jedi à son tour. Il commença par caler son arme, visa, alors que non loin de lui le caporal se livrait au même exercice alors que le drall se livrait à l'escalade du Rancors. Bon sang, mais qu'est-ce qu'il foutait?!! Deran ne s'attarda pas trop sur le drall et finit par reprendre:


- Non, parce que comprends moi Korgan, mais à chaque fois qu'on est en mission, je sais pas ce qu'il te prends, il faut que tu déshabilles un type... Alors bon, j'en viens à me poser des questions. Ahahah!!


Deran se coucha à nouveau face à une salve du Jedi qui avait été touché au côté droit par Deran. Bonne nouvelle alors... Le commandant, se releva, tira une nouvelle fois avant que son arme ne doivent être rechargé. Il se mit à nouveau à l'abri alors que Korgan occupait l'autre fou. Pendant qu'il rechargeait, il reprit:


- tu l'as gardé le magasine Gay qu'on t'avait offert sur Aargau au fait? Roy m'a dit qu'il y avait un type en armure juste pour toi... C'est fou ce qu'ils font maintenant hein?!! Ahahahah!!!


Deran se prenait un fou rire alors que la situation était tout de même un peu tendue, mais putain qu'est-ce que ça faisait du bien de se détendre un peu même quand la fin du monde était toute proche. Autant rire une dernière fois non. Quelqu'un avait dit qu'il fallait sourire à la mort, ben Deran lui riait au nez. C'était pas vraiment sage, mais pour une fois, il se sentait joyeux, tellement content de ses blagues... Bon, cela dit, ils étaient toujours en train de se faire canarder par un jedi enragé.
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Jet de Deran réussi ! + 2 pts.

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Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Intelligence OU Constitution.
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